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Trois principales voies de remplacement de ce procédé de production sont

activement explorées : l’électrolyse, la biomasse et la thermochimie.

Sur Terre, l’hydrogène réducteur est présent dans une multitude de


molécules dont les plus essentielles à la vie : avec l’oxygène, il
forme l’eau ; avec le carbone, le méthane et la famille des
hydrocarbonates constituant la chimie organique ; avec l’azote,
l’ammoniac et ses dérivés (engrais) ; avec les halogènes, les acides
forts (comme l’acide chlorhydrique), etc.

L’hydrogène ne constitue donc pas sur Terre une énergie primaire


directement disponible comme le charbon ou le pétrole. Sous forme
H2, c’est seulement un vecteur d’énergie qui doit être produit en
l’extrayant de ses composés (eau, méthane, etc.) et qui peut alors
réagir puissamment avec les oxydants, en particulier l’oxygène, en
dégageant beaucoup d’énergie.

Comme vecteur d’énergie, le dihydrogène possède trois aptitudes


exceptionnelles :

 la plus grande densité massique d'énergie, 1 kg d’hydrogène


contient autant d’énergie qu’environ 3 kg de pétrole ;
 une combustion très énergétique dans l’oxygène avec
production d’eau pure ;
 une dualité profonde avec l’électricité, avec une capacité de
transformation réciproque directe par électrolyse ou pile à
combustible.

Mais le vecteur d’énergie H2 présente aussi des inconvénients,


également majeurs, liés à sa faible densité volumique d'énergie. Pour le
stocker, le transporter et le distribuer, il faut soit le liquéfier à pression
atmosphérique mais à une température extrêmement basse (- 253 °C),
soit le comprimer à très haute pression (700 bars), tout en maîtrisant
ses risques de fuite, de corrosion et d’explosion.

L’hydrogène est actuellement un gaz industriel important : 75 millions


de tonnes sont fournies annuellement à l’industrie chimique, près de
45% pour le raffinage pétrolier (désulfuration), presque autant pour la
production d’ammoniac et d'engrais azotés, environ 10% pour les
industries alimentaires, électroniques et métallurgiques et enfin près
de 1% pour la propulsion spatiale des fusées par combustion
d’hydrogène et d’oxygène liquides.

La France produit près d’un million de tonnes d’H 2 par an, soit
1,5% de la production mondiale (contre de l'ordre de 10 Mt par an
pour les États-Unis(1) ou la Chine).

H2O + CH4 → CO + 3 H2 (fortement endothermique : + 190 kJ/mole)

CO + H2O → CO2 + H2 (faiblement exothermique : - 40 kJ/mole)

Des catalyseurs métalliques sont utilisés (nickel, fer, chrome, cuivre)


pour faciliter les réactions. Le vaporeformage est associé à une très
lourde émission de CO2 : pour une tonne de H2 produite, 10 à 11 tonnes
de CO2 sont produites et en général émises dans l’atmosphère.

Le vaporeformage est le procédé le plus économique actuel pour


produire l’hydrogène industriel.

Le vaporeformage du méthane, aujourd’hui procédé ultra-dominant,


est condamné à plus ou moins long terme à disparaître dans la
transition énergétique pour cause de pollution carbonée massive.

Le procédé d’électrolyse alcaline est une technologie éprouvée,


l’eau y est décomposée entre deux électrodes monopolaires
baignant dans un électrolyte basique (potasse).

À l’anode réductrice se dégage de l’oxygène : 2 OH- → ½ O2 + H2O +


2 e-
À la cathode oxydante se dégage l’hydrogène : 2 H2O + 2 e- → H2 +
2 OH-

L’électrolyse alcaline produit de l’hydrogène ultra-pur à un coût qui est


environ quatre fois celui du vaporeformage (de l'ordre de 6€/kg).
L’électrolyse pour produire massivement l’hydrogène décarboné ?

L’électrolyse alcaline

L’électrolyse P.E.M.

L’électrolyse à haute température (HTE)

L’électrolyse de l’eau apparaît comme le remplaçant naturel du vaporeformage ,


Ses technologies sont pour l’essentiel matures et des espaces de progrès en
rendements restent ouverts vers les matériaux, les pressions et les hautes
températures. Mais ses coûts de production de l’hydrogène sont aujourd’hui
rédhibitoires (trois fois ceux du vaporeformage) et dépendent de plus étroitement
de ceux de l’électricité décarbonée, donc des prix des filières intermittentes et du
nucléaire.

Production d'hydrogène à partir de la biomasse

Par biomasse, on entend l’ensemble des matières organiques végétales et animales


constituées de molécules à base de carbone et d’hydrogène qui se sont formées par
photosynthèse de la lumière solaire.

La biomasse exploitable est constituée essentiellement de déchets agricoles et


sylvicoles, agroindustriels et ménagers. Elle constitue une énergie primaire
renouvelable sous réserve que son prélèvement préserve la ressource agricole et
forestière.

L’énergie de la biomasse est actuellement extraite soit par combustion (30%


électricité, 70% chaleur), soit par fermentation anaérobie (méthanisation : 60% CH4,
40% CO2), soit par gazéification à haute température des déchets peu
fermentescibles.

C6H9O4 (biomasse) + 2 H2O → 6 CO + 6,5 H2 (900 - 1 200°C)

La biomasse apparaît, en appoint significatif de l’électrolyse, comme une solution


crédible pour produire du biohydrogène industriel. Mais, là aussi, le coût de la
matière première reste trop élevé et privilégie la production, plutôt que
d’hydrogène, de biocarburants liquides directement injectables dans les réseaux
existants

Production d'hydrogène par dissociation thermochimique de la vapeur


d’eau

L’énergie minimale pour dissocier la molécule d’eau est très élevée (∆H° = 286
kJ/mole), et correspond à une température critique Tc supérieure à 3 500°C, pour une
dissociation purement thermique à pression atmosphérique.

Pour dissocier l’eau à une température plus basse, réalisable industriellement, il faut
apporter, outre l’énergie thermique T∆S, une quantité suffisante d’énergie libre ∆G
complémentaire (dite de Gibbs), par exemple électrique (électrolyse HT) , ou
chimique avec des masses importantes.

Parmi les multiples cycles thermochimiques proposés, le cycle Iode-Soufre (I-S) a été
le plus étudié. Il consiste à produire d’abord deux acides (HI et H2SO4), par la réaction
dite de Bunsen :

                                      I2 + SO2 + 2 H2O → 2 HI + H2SO4 (exothermique)

La thermochimie enfin, qui permettrait la production massive d’hydrogène, en


particulier pour la méthanation du CO2 capturé, dépend aujourd’hui de
l’industrialisation de réacteurs nucléaires VHTR extrêmement performants qui
n’apparaîtront pas avant 2030
lanalyse des proceder de recuperation de lhydrogene : ca veux dire quoi ? 1 comment recuperer ?

le prix de lhydrogene dans le marché

2 Lenergie que je doit normalement fournir au proceder pour recuperer lhydrogene

3 La critique de lhydrogene comme vecteur energetique ? est ce que cest interessant ou pas
interesssant et cest quoi les pts faible et pts fortes des desavantages des inconvenients

En essaye de faire une comparaison : un bus a hydrogene et un bus avec les batteries

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