Coronavirus - Décret de Quarantaine en Italie Du 8 Mars 2020
Coronavirus - Décret de Quarantaine en Italie Du 8 Mars 2020
Coronavirus - Décret de Quarantaine en Italie Du 8 Mars 2020
Vu le décret du Président du Conseil des ministres du 23 février 2020, sur les "Dispositions
d'application du décret-loi n° 6 du 23 février 2020 sur les mesures urgentes de confinement
et de gestion de l'urgence épidémiologique de Covid-19", publié au Journal officiel n° 45 du
23 février 2020 ;
Vu le décret du Président du Conseil des ministres du 25 février 2020, sur "les dispositions
d'application supplémentaires du décret-loi n° 6 du 23 février 2020, sur les mesures
urgentes concernant le confinement et la gestion de l'urgence épidémiologique de
Covid-19", publié au Journal officiel n° 47 du 25 février 2020 ;
Vu le décret du Président du Conseil des ministres du 1er mars 2020, contenant "les
dispositions d'application supplémentaires du décret-loi n° 6 du 23 février 2020, contenant
des mesures urgentes pour le confinement et la gestion de l'urgence épidémiologique de
Covid-19", publié au Journal officiel n° 52 du 1er mars 2020 ;
Vu la délibération du Conseil des ministres du 31 janvier 2020, qui a déclaré, pour une durée
de six mois, l'état d'urgence sur le territoire national concernant le risque sanitaire lié à
l'apparition de maladies causées par des agents viraux transmissibles ;
DÉCRET :
ART. 1
c) Les sujets soumis à une quarantaine ou dont les résultats sont positifs au virus
sont strictement interdits de quitter leur domicile ou leur résidence ;
d) les événements sportifs et les compétitions de toutes sortes et disciplines dans les
lieux publics ou privés sont suspendus. Les événements et compétitions susmentionnés,
ainsi que les séances d'entraînement des athlètes professionnels et des athlètes de la
catégorie absolue qui participent aux Jeux olympiques ou à des événements nationaux ou
internationaux, peuvent se dérouler à l'intérieur d'installations sportives utilisées à huis clos,
ou à l'extérieur sans la présence du public. Dans tous ces cas, les associations et clubs
sportifs, par l'intermédiaire de leur personnel médical, sont tenus d'effectuer les contrôles
appropriés pour limiter le risque de propagation du virus Covid-19 parmi les athlètes, les
techniciens, les dirigeants et tous les accompagnateurs qui y participent ;
g) toutes les manifestations organisées, ainsi que les événements qui se déroulent
dans des lieux publics ou privés, y compris ceux qui ont un caractère culturel, récréatif,
sportif, religieux ou de foire, sont suspendus, même s'ils se déroulent dans des lieux fermés
mais ouverts au public, tels que, par exemple, les grandes manifestations, les cinémas, les
théâtres, les pubs, les écoles de danse, les salles de jeux, les salles de paris et de bingo, les
discothèques et les établissements similaires ; toutes les activités sont suspendues dans les
lieux susmentionnés ;
h) les services éducatifs pour les enfants visés à l'article 2 du décret législatif du 13
avril 2017, n. 65, et les activités éducatives dans les écoles de tous les niveaux et de tous
les niveaux, ainsi que la fréquentation des activités scolaires et de l'enseignement supérieur,
y compris les universités et les établissements d'enseignement supérieur artistique, musical
et chorégraphique, les cours professionnels, les masters, les cours pour les professions de
santé et les universités pour les personnes âgées, ainsi que les cours et les activités de
formation professionnelle dispensés par d'autres organismes publics, y compris les
collectivités locales et régionales et les entités privées, sans préjudice de la possibilité de
réaliser des activités d'enseignement à distance, à l'exclusion des cours destinés aux
médecins en formation spécialisée et des cours de formation spécifique en médecine
générale, ainsi que des activités des stagiaires dans les professions de santé. Afin de
maintenir la distance sociale, toute autre forme d'agrégation alternative doit être exclue. Les
réunions des organes collégiaux présents sont suspendues. Les organismes de gestion
veillent à la propreté des environnements et aux exigences administratives et comptables
concernant les services éducatifs destinés aux enfants visés, n'appartenant pas à des
cercles éducatifs ou à des institutions inclusives ;
l) les musées et autres instituts et lieux culturels visés à l'article 101 du code du
patrimoine culturel et du paysage, mentionnés dans le décret législatif n° 42 du 22 janvier
2004, sont fermés ;
m) Les procédures de concours publics et privées sont suspendues, sauf dans les
cas où les candidats sont évalués uniquement sur la base de programmes d'études ou par
des moyens télématiques ; sont également exclus de la suspension les concours destinés
au personnel de santé, y compris les examens d'Etat et les examens pour l'obtention du titre
de chirurgien, ainsi que ceux destinés au personnel de la protection civile, qui doivent avoir
lieu de préférence à une distance ou, à défaut, à une distance de sécurité d'un mètre,
comme indiqué à l'annexe 1, lettre d) ;
n) les activités de restauration et de bar sont autorisées de 6 heures à 18 heures,
avec l'obligation, aux frais de l'exploitant, de prévoir les conditions permettant de respecter la
distance de sécurité interpersonnelle d'au moins un mètre visée à l'annexe 1, lettre d), avec
une sanction de suspension de l'activité en cas d'infraction ;
o) les activités commerciales autres que celles visées au point précédent sont
autorisées à condition que l'exploitant garantisse l'accès aux lieux susmentionnés de
manière restreinte ou, en tout état de cause, propre à éviter l'entassement des personnes,
compte tenu de la taille et des caractéristiques des locaux ouverts au public, et de manière à
garantir que les visiteurs puissent respecter la distance d'au moins un mètre visée à l'annexe
1, lettre d), entre les visiteurs, avec une sanction de suspension de l'activité en cas
d'infraction. En présence de conditions structurelles ou organisationnelles qui ne permettent
pas de respecter la distance de sécurité d'un mètre, les installations doivent être fermées ;
q) dans tous les cas possibles, lors des réunions, des procédures de liaison à
distance sont adoptées, notamment en ce qui concerne les installations sanitaires et
sociomédicales, les services d'utilité publique et la coordination activée dans le cadre de
l'urgence Covid-19, en veillant en tout cas à respecter la distance de sécurité d'un mètre
visée à l'annexe 1, lettre d), et en évitant les regroupements ;
r) les jours fériés et les jours de fêtes, les établissements de vente de moyenne et
grande taille, ainsi que les magasins des centres commerciaux et des marchés, sont fermés.
Les jours de semaine, le gérant des magasins susmentionnés doit en tout cas prévoir les
conditions permettant de garantir la possibilité de respecter la distance de sécurité d'un
mètre visée à l'annexe 1, lettre d), avec une sanction de suspension de l'activité en cas de
violation. En présence de conditions structurelles ou organisationnelles qui ne permettent
pas de respecter la distance de sécurité d'un mètre visée à l'annexe 1, lettre d), les
installations visées doivent être fermées. La fermeture n'est pas ordonnée pour les
pharmacies, parapharmacies et points de vente de produits alimentaires, dont le gérant doit
en tout état de cause veiller au respect de la distance de sécurité d'un mètre visée à
l'annexe 1, lettre d), avec une sanction de suspension d'activité en cas d'infraction ;
s) les activités des gymnases, centres sportifs, piscines, centres de natation, centres
de bien-être, stations thermales (sauf pour la fourniture de services relevant des niveaux de
soins essentiels), centres culturels, centres sociaux, centres de loisirs sont suspendues ;
t) les examens d'aptitude visés à l'article 121 du décret législatif n° 285 du 30 avril
1992, qui doivent être effectués dans les bureaux périphériques des services
d'immatriculation des véhicules automobiles civils situés sur les territoires visés au présent
article, sont suspendus ; par un arrêté de gestion spécial, en faveur des candidats qui n'ont
pas pu se présenter aux examens en raison de la suspension, la prorogation des délais
prévus aux articles 121 et 122 du décret législatif n° 285 du 30 avril 1992 est ordonnée.
ART. 2
a) Les congrès, les réunions, les rencontres et les manifestations sociales auxquels
participent des personnels de santé ou des personnels chargés de l'exécution de services
publics essentiels ou de services d'utilité publique sont suspendus ; toute autre activité de
congrès ou de réunion est également reportée après l'expiration du présent décret ;
c) les activités des pubs, écoles de danse, salles de jeux, salles de paris et de bingo,
discothèques et établissements similaires sont suspendues, avec la sanction de la
suspension de l'activité en cas d'infraction ;
d) l'ouverture des musées et autres instituts et lieux culturels visés à l'article 101 du
code du patrimoine culturel et du paysage, visés au décret législatif n° 42 du 22 janvier
2004, est suspendue ;
i) Les voyages éducatifs, les initiatives d'échange ou de jumelage, les visites guidées
et les sorties éducatives, quelle que soit leur dénomination, prévus par les établissements
d'enseignement de tous niveaux, sont suspendus ;
l) sans préjudice des dispositions de la lettre h), la réadmission dans les services
éducatifs pour enfants visés à l'article 2 du décret législatif n° 65 du 13 avril 2017, et dans
les écoles de tous niveaux pour des absences dues à des maladies infectieuses soumises à
une notification obligatoire en vertu du décret du ministre de la Santé du 15 novembre 1990,
publié au Journal officiel n° 6 du 8 janvier 1991, d'une durée supérieure à cinq jours, se fait
sur présentation d'un certificat médical, également en dérogation aux dispositions en vigueur
;
o) au profit des étudiants qui ne sont pas autorisés, en raison des besoins liés à
l'urgence sanitaire visée dans le présent décret, à participer aux activités d'enseignement ou
de programme des universités et des établissements d'enseignement supérieur artistique
musical et chorégraphique, ces activités peuvent être menées, si possible, à distance,
identifiées par les mêmes universités et établissements, en tenant compte également des
besoins spécifiques des étudiants handicapés ; les Universités et les Institutions assurent,
lorsque cela est jugé nécessaire et en tout cas en identifiant les méthodes pertinentes, la
récupération des activités de formation, ainsi que des programmes, ou de tout autre test ou
vérification, même intermédiaire, qui sont fonctionnels à l'achèvement du parcours
d'enseignement ; les absences accumulées par les étudiants visés dans la présente lettre ne
sont pas comptabilisées aux fins de l'admission aux examens finaux et aux fins des
évaluations relatives ;
p) il est interdit aux patients accompagnateurs de rester dans les salles d'attente des
services d'urgence et d'accueil et des services de premiers secours (DEA/PS), sauf
indication contraire expresse du personnel médical responsable ;
r) le mode de travail agile régi par les articles 18 à 23 de la loi n°81 du 22 mai 2017
peut être appliqué, pendant la durée de l'état d'urgence visé par la résolution du Conseil des
ministres du 31 janvier 2020, par les employeurs à toute relation de travail, dans le respect
des principes dictés par les dispositions précitées, même en l'absence des accords
individuels qui y sont prévus ; les obligations de déclaration visées à l'article 22 de la loi n°81
du 22 mai 2017. Les obligations de divulgation prévues par l'article 22 de la loi n°81 du 22
mai 2017 sont remplies par voie électronique, également en utilisant la documentation mise
à disposition sur le site web de l'Institut national d'assurance contre les accidents du travail ;
t) par le biais d'une mesure spécifique de gestion, une prolongation des délais prévus
par les articles 121 et 122 du décret législatif n° 285 du 30 avril 1992, en faveur des
candidats qui n'ont pas pu passer les épreuves d'examen en raison de la suspension visée à
l'article 1er, paragraphe 1, lettre f) du décret du Premier ministre du 25 février 2020, est
ordonnée ;
u) compte tenu des indications fournies par le ministère de la Santé, en accord avec
le coordinateur des interventions pour surmonter l'urgence coronavirus, les branches
territoriales du Service national de santé apportent au ministère de la Justice un soutien
approprié pour contenir la propagation de la contagion Covid-19, également au moyen de
garanties appropriées pour assurer, conformément aux protocoles sanitaires établis par la
Direction générale de la prévention sanitaire du ministère de la Santé, les nouvelles entrées
dans les prisons et les établissements pénitentiaires pour mineurs. Les cas symptomatiques
de nouvelles entrées sont placés à l'isolement des autres détenus, en recommandant que la
possibilité de mesures alternatives de détention à domicile soit évaluée. Les entretiens
visuels sont menés par téléphone ou par vidéo, également par dérogation à la durée
actuellement prévue par les dispositions en vigueur. Dans des cas exceptionnels, des
entretiens personnels peuvent être autorisés, à condition qu'une distance de deux mètres
soit absolument garantie. Il est recommandé de restreindre les permis et la mise à l'épreuve
ou de modifier les régimes concernés afin d'éviter les sorties et les retours de prison, et
d'envisager des mesures alternatives de détention à domicile ;
v) l'ouverture des lieux de culte est subordonnée à l'adoption de mesures
d'organisation visant à prévenir les groupes de personnes, compte tenu de la taille et des
caractéristiques des lieux, et à garantir que les visiteurs puissent respecter la distance d'au
moins un mètre qui les sépare, visée à l'annexe 1, lettre d). Les cérémonies civiles et
religieuses, y compris les cérémonies funéraires, sont suspendues ;
ART. 3
e) dans les services éducatifs pour enfants visés par le décret législatif n°65 du 13
avril 2017, dans les écoles de tous les niveaux, dans les universités, dans les bureaux des
autres administrations publiques, les informations sur les mesures de prévention en matière
de santé et d'hygiène énumérées à l'annexe 1 sont affichées dans des environnements
ouverts au public, c'est-à-dire dans des zones plus fréquentées et de transit ;
a) ils prennent contact par téléphone et fournissent des informations, aussi détaillées
et documentées que possible, sur les zones de séjour et l'itinéraire du voyage effectué au
cours des quatorze jours précédents, afin de procéder à une évaluation adéquate du risque
d'exposition ;
c) restent dans leur chambre avec la porte fermée assurant une ventilation naturelle
adéquate, en attendant leur transfert à l'hôpital si nécessaire.
6. L'opérateur de santé publique contacte quotidiennement la personne surveillée afin
d'obtenir des informations sur les conditions sanitaires. En cas de symptomatologie, après
avoir consulté le médecin généraliste ou le pédiatre de son choix, le médecin de santé
publique procède conformément aux dispositions de la circulaire n°5443 du ministère de la
Santé du 22 février 2020, telle que modifiée et complétée.
ART. 4
2. Sauf si le fait constitue une infraction plus grave, le non-respect des obligations énoncées
dans le présent décret est sanctionné en vertu de l'article 650 du code pénal, comme le
prévoit l'article 3, paragraphe 4, du décret-loi n°6 du 23 février 2020.
ART. 5
(Dispositions finales)
1. Les dispositions du présent décret prennent effet à compter du 8 mars 2020 et sont
applicables, sauf disposition contraire des mesures individuelles, jusqu'au 3 avril 2020.
2. Les mesures visées aux articles 2 et 3 s'appliquent également aux territoires visés à
l'article I , lorsqu'aucune mesure similaire plus stricte n'est prévue pour ces territoires.
3. À compter de la date d'entrée en vigueur des dispositions du présent décret, les décrets
du président du Conseil des ministres du 10 mars et du 4 mars 2020 cessent d'être en
vigueur.
4. Ceci est sans préjudice de la compétence d'ordre des Régions, visée à l'article 3,
paragraphe 2, du décret-loi n° 6 du 23 février 2020.
5. Les dispositions du présent décret s'appliquent aux régions à statut spécial et aux
provinces autonomes de Trente et de Bolzano, conformément à leurs statuts et à leurs
modalités d'application respectifs.
Le ministre de la santé
Mesures sanitaires :
a) se laver souvent les mains. Il est recommandé de mettre à disposition dans tous les lieux
publics, gymnases, supermarchés, pharmacies et autres lieux d'agrégation, des solutions
hydro-alcooliques pour le lavage des mains ;
b) éviter tout contact étroit avec des personnes souffrant d'infections respiratoires aiguës ;
d) maintenir une distance interpersonnelle d'au moins un mètre dans les contacts sociaux ;
e) l'hygiène respiratoire (éternuer et/ou tousser dans un mouchoir en évitant le contact des
mains avec les sécrétions respiratoires) ;
g) ne touchez pas vos yeux, votre nez et votre bouche avec vos mains ;
m) n'utilisez le masque que si vous vous sentez malade ou si vous vous occupez de
personnes malades.