Ex1lelivredemusi00aug PDF
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CJ, cz
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University of Ottawa
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RE
MUSIQ_UE
EDITION
CANADIENNE
Vcdition française
'^oAlx^ fi~r<Xyj.j-A/U. -^ ^
C^pr^/Ct^z^'Cy»^»^'»''*^^ <L//e^
\
LE LIVRE
DE MUSIQUE
PAR
CLAUDE AUGE
D après
// n Anitre Gui.
MONTRÉ AI.
C. 0. BEAUCHEMIN et FILS, Libraires -Imprimeurs
2oO et 258, rue Saint-I»aul.
:,:'':i?^
PRÉFACE
Après une étude minutieuse des principaux livres de musique publiés jusqu'à
ce jour, il nous a paru qu'entre les traités trop savants, inaccessibles aux jeunes
intelliirences, et les cours trop élémentaires, qui ne répondent pas à ce qu'on
attend d'eux, il y avait place pour un livre contenant tout ce qu'il faut savoir
mais rien de plus, et pouvant conduire le débutant, par une marche graduée et
sûre, du principe à l'application, de la théorie à la pratique.
Nous avons adopté une disposition matérielle que nous croyons devoir signaler.
Les notions nécessaires, indispensables, sont imprimées en caractères assez forts
pour attirer l'attention de Télève. Ces notions, on devra s'en pénétrer rigoureuse-
ment, les apprendre en quelque sorte par cœur avant de passer aux développements
qui suivent et que nous avons fait imprimer en petit texte. D'autre part, nous avons
réuni dans un certain nombre de tableaux faciles à consulter tout ce qui concerne
le rythme, la mélodie, l'harmonie, les mouvements, nuances, signes divers, notes
d'agrément, abréviations, gammes majeures ou mineures, intervalles et renverse-
ments.
Enfin, il ne sera pas déplacé de faire remarquer que, pour la première fois,
nous appliquons à un livre de musique les procédés d'illustration réservés d'ordi-
naire aux autres ouvrages d'enseignement, il nous a fallu vaincre des difficultés
incessantes pour obtenir un heureux agencement des pages, et concilier les exi-
gences de la typographie avec les besoins d'une illustration presque constante de
nos exercices musicaux.
On s'assurera, en feuilletant notre volume, du soin que nous avons apporté à
la rédaction de la partie théorique, des efforts que nous avons faits pour en rendre
l'exposition aussi succincte mais en même temps aussi claire que possible. Quant
aux exercices, ils ne sont pas seulement courts et simples: nous avons tenu à ce
qu'ils fussent agréables, chantants, exempts en un mot de cette sécheresse qui
exclut toute mélodie et qui dépare souvent la partie pratique des traités les plus
consciencieux.
Les exercices sont soigneusement gradués, et permettent à l'élève de vaincre
plus aisément les difficultés, puisqu'il ne les rencontre qu'une à une. Les nuances
et les mouvements sont indiqués au début de chaque morceau. Enfin, des chan-
sonnetles, alternant avec les exercices proprement dits, forment autant de récréa-
tions musicales. Ces chansonnettes rappellent des airs connus chaque fois que le
ton rend l'exécution difficile, de sorte que l'on trouvera dans ses souvenirs un guide
et comme un point de repère.
L'élève qui aura suivi notre méthode et chanté nos exercices à une voix, passera
successivement aux duos, puis aux chœurs, marches et airs de danses que nous
avons groupés dans la troisième partie.
Nous avons pensé qu'un choix judicieux de morceaux, empruntés aux grands
maîtres de la musique, formerait le complément naturel d'un bon cours de solfège.
Nous avons donc extrait des œuvres les plus connues et les plus remarquables,
certains passages saillants, en les faisant précéder de notices biographiques accom-
pagnées de quatre-vingts portraits. Il suit de là que notre livre, malgré son prix
modique, contient une véritable galerie musicale, une anthologie suffisamment
complète pour donner à l'élève une idée exacte du génie de chaque auteur cité. C'est
là une innovation qui, nous en avons la ferme conviction, rendra de signalés services.
Notions théoriques claires et précises, exercices variés et gradués, tableaux
synthétiques, chœurs et chansonnettes, marches, danses, biographies et extraits
des maîtres, Ulles sont, en résumé, les matières contenues dans le présent volume.
Nous nous sommes efforcé d'être accessible à tous, et de plaire aux débutants :
carie principal souci du maître doit être de ne pas rebuter prématurément ceux
qu'il prétend enseigner. 7^ y G. A.
NOTIONS
PRÉLIMINAIRES
la ronde O ^
\
la croche
la quadruple croche
f
^
Exercice oral. —
Qu'est-ce que la musique ? — ? sente-t-on les sons? —
Combien y a-t-il de for-
Quelle diCérence y a-t-il entre la musique vocale \ mes ou figures principales de notes? —
NoiL.me2-.
et la musique instrumentale ? —
Comment repré- \ les. —Qu'indique la forme des notes?
1. — opo»o0&mop
Exercice sur
111/
la forme des notes. — Nommez les formes de notes qui suivent
^ \
\ \
•
^
Exercice écrit. — Reproduisez les figures de notes qui se trouvent dans l'exercice ci-dessus.
/
— — 6
2 blanches
ou r r
4 noires
ou r -r r r
8 croches
ou t '"i c r c r t X ,*
\
16 doubl.cr.
ou
32,rip,.cr. fc^fffffrpfrrpr'f rrrrrrrrrrrrrrti >
croches.
La queue des notes peut uidilTéremment être dirigée vers le bas ou vers le
haut.
Généralement, quand plusieurs croches se suivent, on remplace les crochets
par un trait qui réunit les queues. On met deux traits pour les doubles croches,
trois traits pour les triples croches, quatre pour les quadruples croches.
Ainsi disposées, les notes dont on vient de lire les noms forment une série
de sons allant de bas en haut, et que l'on peut répéter indéfmiment.
Lo s'appelait primitivement ut; mais, depuis plus de deux siècles, sur
Exercice oral. —
Par quel moyen distingue-t-on > — Citez-les. — Pourquoi a-t-on remplacé uf par
lessons? —
Combien y a-i-il do noms de notes? < do7 — D'oii viennent les noms des notes?
IV. — FORTÉE
Outro la durée des sons qu'indiqué la forme des notes, il y a encore à
considérer leur degré d'élévation.
Les sons hauts s'appellent sons aigus; les sons bas s'appellent sons
graves.
La position des notes sur la portée indique la gravité ou l'acuité des sons.
y a quatre interlignes.
On compte les lignes et les interlignes de bas en haut.
5» Ugne. .....
interligne,
*"
4e ligne.
3e interligne.
3e Ugne.
ge ligne. -' interligne.
LIGNES SUPPLEMENTAIRES
Les cinq lignes de la portée ne sont pas toujours suffisantes pour recevoir
toutes les notes.
On a donc imaginé d'ajouter aux cinq lignes fixes de la portée de petites
lignes supplémentaires ou accidentelles, Ira-
3e ligne suppi. i
cécs soit au-dossus, soit au-dessous de cette
2« ligne supp!. \ d'en haut.
ireugnesupi.i.
portée, et sur lesquelles ou entre lesquelles
viennent se placer les notes. Ce sont comnie
-— ;
des fragments de nouvelles ^
portées.
l" ligne suppl. 1
"^
''^° ^^'"
3°
li|nc cuppî: I
Les lignes supplémentaires ne sont em-
ployées qu'au fur et à mesure des besoins, et
on les supprime aussitôt qu'elles cessent d'être utiles. S'il en était autre-
Exercice oraL —
Que faut-il considérer dans 5 pour écrire toutes les notes? —
Comment a-t-on
les sons? —
Comment noinme-t-on les sons hauts? pu obvier à cet inconvénient? —
Qu'appelle-i-on
les sons bas? —
Qu'appelle-t-on purtée? Qu'in- — \
Ves compte-t-on? —
Quels sons représentent les \ tez les lignes et les interlignes. — Tracez trois
notes, suivant leur position sur la portée? — > lignes supplémentaires au-dessus et trois au-des-
Les cinq lignes de la ponee sont-elles suffisante» \ sous de cette portée; numérotez-les.
V. — ECHELLE MUSICALE
h' échelle musicale est Fensemble de tous les sons que peuvent
émettre la voix humaine ou les instruments de musique.
—9—
VI.— CLEFS
La clef est un signe que l'on place au commencement de la
place de l'une d'entre elles pour déterminer la place de toutes les autres.
Exercice oral. —
Qu'appelle-t-OM c/e/"? Coin- — J Combien y a-t-il dp sortes de clefs? Nommei
ment, lorsque la place d'une note est fixée, est-il I les. — Quelle est la clef la plus usitée7
possible de déterminer la place des autres?— \ Exercice écrit. — Tracez une clef de sol.
est comme traversée en son nii- lation, les noms de toutes les ^^ o J
" sol
lieu par cette deuxièra.e ligne. .•;.." autres notes placées soit
En indiquant que la note placée sur les lignes, soit dans les interli-
L'usage de la clef AqsoI /'« ligne, que l'on trouve dans les anciennes par-
titions, est de nos jours complètement abandonné.
9
-o-
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11 li soi si ré fa
— —O—e»
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— 10 —
Exercice sur les blanches — Noynmez les notes sans les chanter.
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Exercice sur les noires. — Sommez les notes .sans les chanter.
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NOTI-S PLACEES DANS L i: S I N1 ERLI GNES
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Exercice sur les rondes. — Nommez les notes sans les chanter.
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Exercice sur les blanches. Nummez les notes sans les cUanier.
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Exercice sur les noires. — Xommez les notes sans les chanter.
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5' ligne est appelée sol. fJ ^
ré sol
Récapit ulation.
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Exercices
ré
su.r les
mi fa sol
rondes, les blanches et les noires.
^
la si
—
do
Nommes
ré
tes notes
mi
sans les chanter.
ta sol.
8 XE
5 22=g . 1 J J " J NI
—
11 —
NOTES PLACEES SUR OU ENTRE LES LIGNES SUPPLEMENTAIRES
^^^
Au-dessus de la portée.
la si ûo
A it-dessous de la portée.
ré mi
Récapitulation générale.
^'
do
i j j j J
si la sol fa
^
Exercices sur les rondes, les blanches et les chanter.
i 22
i
^^ -O- ^
rr- I
I' i
rn-
Exercice oral. — A quols instnimenis et à î ou entre les lignes supplémentaires d'en haut. —
quelles voix sert la clef de sol ? —
Sur quelle ligne ;
Nommez les notes placées sur ou entre les lignes
se place la clef de sol? —Nommez les notes pla- stipplèmc-ntaires d"en bas.
cées sur les lignes, dans les interlignes. —
Quelle Exercice écrit. — Copiez les exercices lo et il:
est la note placée au-dessous de la première ligne écrivez le nom forme des notes au-dessous
et la
Quelle est celle qui est placée au-dessus de la de chacune d'elles. —
Transformez en blanches les
cinquième ligne? — Nommez les notes placées sur noires de l'ex. 4 et en noires les blanches de l'cx. G.
VIII. - MESURES
On divise tous les morceaux de musique en parties d'égale
durée. Chacune de ces divisions est appelée mesure.
Toute mesure est comprise entre deux barres verticales, dites
barres de mesure.
Barre de mesure. Barre de mesure.
1
tS
Les mesures se divisent à leur tour en parties d'égale durée
qu'on nomme temps.
On emploie des mesures à 2 temps, à 3 temps, à 4 temps.
Telle est la mesure dont le temps est représenté par une blanche qui vaut
2 noires, ou par une noire qui vaut 2 croches, ou par une croche qui vaut
2 doubles crociies, elc.
—TL __Q
—4
i—^- -4 — -pS —^ OU Szi 4-
ronde est divisée, et le numérateur ou chiffre d'en haut combien chaque me-
sure contient de ces parties.
2
Ainsi, dans la mesure y, le dénominateur 4 indique que la ronde est divi-
Exercice oral. —Combien }• a-t-il de sortes de nominateur ou chiffre d'en bas? quel est le rôle du
mesures? — Qu'appelle-t-on mesures simples on numérateur ou chiffre d'en haut? Dans— la me-
binaires? — Comment indique-t-on les mesures sure deux-quatre, qu'indiquent le 2 et le 4 ?
simples les plus usitées? —
Quelle noie al-on Exercice écrit. —
Ecrivez sur la portée le
choisie comme unité de mesure? —
Dans la frac- signe, le chiffre et la fraction qui indiquent
lioD qui indique la mesure, quel tst le rôle du dé- les mesures à i temps, à 3 temps et à 2 temps.
— —
— 13 —
X. — SILENCES
Lorsque la voix ou l'instrument doit se taire, la durée de cette interruption
est indiquée par des signes appelés silences.
de soupir , .
i
La demi-pause ,
qui se comme le demi-soupir, mais — ^--l
place sur la 3° ligne avec deux crochets '— ^
Le 8" de soupir, comme
Le soupir, qui se fait
-^- le demi-soupir, mais avec H
'—
somme un 7 à l'envers trois crochets
-J2-.
:Pi
v-
Exercice oral. — Qu'appelle -t-on silences? X se font soupir, le demi-soupir, le quart de sou-
le
Combien y a-t-il de silences? Nommez-les. — Où \ pir, le de soupir, le I6e de soupir? A quelle
8^
se placent la pause, la demi-pause? — Comment j forme de note correspond chacun de ces silences?
Exercice sur les silences. Xommez les xilenr.pi smitnnts et dites à quelle note correspond chacun d'eux.
12^
Exercice écrit.
-vr
—
^
Reproduisez l'exercice ci- dessus. —Tracez sous chaque silence
m -^f—^
la figure
=£
de lanots
correspondant à ce silence.
— 14 —
Récapitulation sur les notes et les silences.
Exercice
13
orai. — Aommez
37=xï:
les notes siiinantes rt dites leur (urme
5=g=
; nommpz
33:
^^
les silfvces.
f ,
14 É liS'^\' i"^ ^'y I
Exercice écrit.
V — Tracez
r
^ t 00
^i \
r i
rr
f ^
16 ^ ¥
MESURES
JŒ
MESURES
c/p^r
A
A TROIS TEMPS
QUATRE TEMPS
i
jL^'r l
'^
ifi yri
11^
i y i\ -jz. WZM
?
00fr00ÊMJ2
l
Exercice oral. — Quelle est la valeur de la Décomposez chaque mesure de l'exercice 17.
ronde, do la blanche, de la noire, de la croche dans
|
|
Exercice écrit. — Reproduisez chacun des
Deux Trois
Mesure à 4 temps.
18 ^
^
X-X
i =5
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1
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2
i i i i i i
Exercice oral. — Qu'est-ce que la lecture ryili- s fort etquel est le temps faible dans une mesure à
miqiie? — Que faut-il observer dans la lecture ; deux temps? — Dans la mesure à deux-quatre,
rythmique? — Qu'est-ce que le temps fort et le S que valent la blanche, la noire, la croche; la demi-
temps faible d'une mesure? — Comment bat-on < pause, le soupir, le demi-soupir?
la mesure à deux temps? — Quel est le temps \ Exercice écrit.— Copier les exercices 18 et 22-
3^, en la levant.
^
Exercice pratique. — FnHes la. lecture rythmique des exercices suivants. Respirez aux virgules ou
aux dicers silences que vous trouverez.
1 2 3 12 3
25
i^^^iiFfirr rVir^^irri-^Vi i
T
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LIVRE DE MUSIQUE.
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2 .î
FP;»
S
— 18 —
Exercice oral. —
Comment bat-on la mesure à l blanche, la noire, la croche; la demi-pause, le
troistemps? —
Quels sont les temps faibles de la \
soupir, le demi -soupir?
mesure à trois temps? — Quel est le temps fort? \ Exercice écrit. —
Copier les quatre exercices
— Dans la mesure à trois-quatre, que valent la < de la mesure à trois temps.
Exercice pratique. —
Fuites la lecture rythmique des exercices suioanis. Respirez aux virgules ou
aux divers silences qne vous rencontrerez.
9 1254
Exercice oral. — Comment bat-on la mesure à lent la ronde, la blanche, la noire, la croche; la
quatre temps? — Quels sont les temps forts et les pause, la demi-pause, le soupir, le demi-soupir?
temps faibles de la mesure à quatre temps? — Exercice écrit. — Copier les trois exercices de
Dans la mesure indiquée par le signe Q, que va- la mesure à quatre temps.
— 19 —
XVI. — GAMME
Une série de huit notes disposées dans l'ordre naturel des sons
constitue ce qu'on appelle la gamme. (F. la leçon sur la gamme,
page 66.)
On dit que la gamme est ascendante ou montante quand les notes vont
du grave à l'aigu.
â 2 ¥^tr Ô ^
o
â ^^
Exercice oral.
Quand
elle
la g:imme
descendante?
est-elle
—
^
Chnuti'z la ijamme ascendante d'abord et lu
exécution.
— Qu'est-ce que
ascendante
Comment
la
;
GAMME DESCENDANTE
;/ammp
quand
appelle-t-on
?
est-
—
la
-&-
gamme
>
I
descenilunte eiisuile
gamme qui
Exercice écrit.
-&
Copier
cendante et descendante!.
—
;
commence et
^
répétez-les jusqu'à parfaite
qui
la
finit
gamme
par do ?
en Jo (as-
XVII. — INTERVALLES
On appelle intervalle la distance qui sépare un son d'un
autre son plus aigu ou plus grave. {V. le tableau des intervalles,
page 85.)
L'intervalle qui, dans une gamme, sépare deux notes consécutives n'est
pas toujours le même.
Il y a des intervalles d'un ton et des intervalles d'un demi-ton.
-o- -33L
3X -O- 3X
TT -O-
1 ton. 1 ton. 1/2 ton. 1 ton. 1 ton. 1 ton. 1/2 ton.
Exercice oral.— Qu'appelle-t-on intervalle? — > Entre quelles notes sont placés les 2 demi-tons?
L'intervalle qui sépare deux notes consécutives i Exercice écrit. —
Écrivez une gamme en do et
est-il toujours le même? —
De combien de tons \ indiquez, comme dans l'exemple ci- dessus, la
et de demi-ions se compose la gamme en do ? — \ place des tons et des demi-tons.
—— 20 —
XVIII. - FETITS EXERCICES D'INTONATION
sur l'unisson et les intervalles.
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32^
5,:ij jl j| 3i
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36^^^ l38
|g,^Jj jj | |
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— L'intervalle de tierce com-
Tierce.
prend 3 degrés; ainsi, de do à mi. é ^ -0--
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Sixième. — L"intcrvalle de sixième
3
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comprend (i degrés; ainsi, de do à la.
57
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58 g:M-'IJJIjjl/ l6o^^^^
61
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Septième.
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— L'intervalle
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septième
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do à si. ^
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— 23 —
Octave. — L"\n[er\ aile d'oc/ace com-
prend 8 degi-es; ainsi, de do à do.
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^^jjijJiJJir g 72
^
S^ i^^ 'g^M^ -n^JU i
lg''UJ^^'^^r[^4^^^^^i^
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76
^^uw^^^^^^^fn^
Exercice oral.— Qu'appelle-t-on tniisson ?
Combien de degrés comprennent les intervalles
— )
s
Exercice écrit. —
Ecrire en rondes, en blanches,
en noires et en croches, des exemples d'unisson,
de seconde, tierce, quarte, quinte, sixième, sep- \ de seconde, de tierce, de quarte, de quinte, de
tièmc, ûciave ? S sixième, de septième, d'octave.
Il chantera d'abord le gamme, afin que les élèves aient un point de repère
qui leur permelte de reconnaître l'intonation des notes.
A mesure que les élèves feront des progrès, le maître marquera de moins
en moins sensiblement la mesure, et à la longue il cessera tout à fait de la
— 24 —
XX. — MOUVEMENTS
On appelle mouvement le degré de vitesse ou de lentciii' que l'on doit donner h l'exé-
cution d'un morceau. Ce mouvement se fixe avec précision à l'aide d'un numéro qui
correspond à l'échelle éwmétronome.
l.e métronome eut un petit instrument recouvert où le son d'une clochette répond à chaque premier
fl'unf enveloppe en bois rie forme pvraiindale. Il temps de la mesure.
consiste essentiellemeni en un luoLveniciu (l'tior- L'indication niétronomiqueen tète d'un morceau
logerie muni d'un ba- de musique se faii a l'aide d une note et d'un nu-
lancier. —
Lorsqu'on méro. Le numéro marque le point do balancier
veut s'en servir, on sur lequel on doit fixi'r le contrepoids, et le mou-
enlève d'abord un vement du morceau doit être tel que la note qui
fragment de la face accompagne le numéro ait pour valeur la durée
antérieure do enve- 1 d'une oscillation. Ainsi, l'indication^ =120 signifie
loppe ;onn)onie l'ins qu'il faut placer le contrepoids au numéro 120 et
trumentà l'aide d une que la valeur de la noire, égale à celle d'une oscil-
clef ainsi qu une pen- lation, doit être lacent vingtième partie d'une
dule, et l'on donne la minute. —
La valeur mu.sicale des osciilalions du
liberté à une petite balancier peut être celle
tige de fer graduée, d'une rroclie, d'une noire,
q_ui est la partie vi- d'une blanche, d'une ronde,
sibledii balancier.Sur ou inême dune mesure cu-
cette tige peut ^;ll^sser iicre quelconque.
un Contrepoids doni
les changements do M.-ir..i,oiii^- Maelzel. On peut déierminer les
position ont pour effet de déplacer le cintre de mouveinenisau moyen d'un
gravité du balancier et par suite de modifier la pendule. Les oscillations se-
vitesse de ses oscillations jiluson l'abaisse, plus : ront d'autant plus lentes
les oscillations sont rapides; plus on l'élève, plus que le fil seia plus long.
les oscillations sont leiiies. Chaque division de Ainsi, le fil aura pour le :
Pendule.
la ligeesi numérotée sur la plancheUe de linsim- presto, environ 0,'ni4 pour ;
nient.dausune série de nombres, depuis 4u jusqu'à Valleçiro, 011,25; pour V<indanle, 1 mètre; pour
2ci8; le numéro de la division oii l'on a fixe le con- Yadagio, im so; pour le largo, l"i,65.
trepoids indique le nombre d'oscillanons par mi- On indique les mouviuKinsau moyen d'expres-
nute. Chacune de es oscillations est neitement
i
-ions empruntées à la langue iialiênue, langue
indiquée à l'oreille il y a même des métronomes
;
musicale universelle.
Ritenuto Hit.
. . En retenant le mouvement.
Accelerando Accel. En pressant le mouvement. Reprendre le mouvement
A tempo A t. ou
après une altération de
j
A <em.
A piacere. > A plaisir. mouvement.
Ad libitum. Ad lib. A volonté. Tempo di
Poco a poco n Peu à peu. marcia. . Mouvement de marche.
Meno presto » Moins vite. T fii polacca Mouvement de polonaise.
Plù mosso. » Plus vite. T. di valza. Mouvement de valse.
.
XXI. — NTJAlSrCES
Onappelle 7n(ances les degrés de douceur ou de force qu'il convient de
donner aux sons.
Ces degrés divers dans l'intensité des sons varient le discours musical, comme les
nuances des couleurs varient l'aspect d'un tableau. Chanter avec goût, avec sentiment,
c'est rendre d'une manière délicate ce mélange de douceur et de force, c'est se pénétrer
de la pensée de l'auteur, c^est exprimer les nuances caractéristiques du morceau.
On indique les nuances, comme les mouvements, par des mots italiens, le
plus souvent écrits en abrégé.
.li —
commen-
I
devra re-
on
îi^H
au-dessousde cette note. cer le morceau lorsque l'on rencontrera
6. —
Le signe >
surmontant une note une autre barre de reprise.
—
indique que celte note
doit être accentuée, c'est- q-
^ l«o. Quand la dernière ou les der-
nières mesures d'une reprise sont sur-
—
| .
—
I
l^Ë 3E3~
ayant soin de le commencer avec la plus
grande douceur, de l'amener en l'aug-
menlant graduellement .jus(ju'à la plus
grande intensité, et de le diminuer en-
suite avec les mêmes gradations.
10. —
Le point d'arrêt, ((ui se fait comme 17. — Les signes ^, ^. ^ indiquent
lepoint d'orgue, se place ^.^ un signe semblable.
qu'il faut reprendre à
au-dessus d'un silence; r-^
*
IS. — D G (Da Capo) indi-
Les lettres
son objet estd'indiquer la F ^ F
-i
Voir le tableau des Agrémnds, page 98, et celui des Ahrévintinns, page 99.
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-"S -"A *-^-.
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'^!%?^ti^^;- ^ y.
SOLFEGE
Le solfège est un recueil de leçons de musique vocale dans lequel
les difficultés du chant sont graduellement exposées.
I. - CONSEILS PRATIQUES
Pour étudier méthodiquement uu morceau, il faut :
1° en faire la
lecture rythmique; 2° le solfier; 3° le vocaliser; k° chanter ses
paroles.
Faire la lecture rythmique, c'est lire les notes, sans les chanter,
en battant la mesure.
Solfier, c'est chanter un morceau en mesure et eu prononçant
seulement le nom des notes.
Vocaliser, c'est chanter un morceau sur une voyelle sans articu-
ler les paroles et sans nommer les notes. Les voyelles a, e sont les
plus favorables à l'émistîion de la voix.
Pour chauler^ tenez la tète et le corps droits sans afïectalion, la poitrine en
avant, les épaules effacées; prenez un air dégagé et souriant; respirez naturelle-
ment et sans effort; prononcez distinctement toutes les notes ou toutes les
syllabes. Que votre voix soit plus ou moins forte, suivant les cas, mais toujours
franche et naturelle; pour cela, ayez soin d'ouvrir bien la bouche, sans contrac-
ter les lèvres. Ne forcez jamais la voix de manière à dominer celle de vos cama-
rades, car l'ensemble de toutes les voix doit donner un son unique : c'est ce qu'on
appelle chanter à l'unisson.
Attaquez franchement les notes: appuyez légèrement sur les grandes valeurs ;
- 28 —
Lorsqu'il ne vous sera plus possible de chanter sans clTort avec la voix de.
passant du grave à l'aigu, la voix de poi- \ de sonorité qui distinguent les deux premiers
trine, parcourant les sons graves et ceux du \ registres. Le nouveau registre qui apparaît
médium, change tout à coup de nature vers > est celui du fausset. Il commence à la note
l'aigu, prend une acuité désagréable à { sî, troisième ligne, pour les voix d'enfant.
Exercice oral. —
Qu'est-ce que le solfège? \ — Comment doil-on se tenir pour clianter? —
Que doit-on faire (lour étudier méthodiquement Qu'est ce que ]a. voix de fausset? A quelle note —
un morceau? —
Qu'esi-ce que faire la leclur-
\
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_ elles de cette fourche en les écar- \ donnée par l'instrument pour saisir, avec le ton
tant, on obtient un son déterminé. \
convenable, celle par laquelle _«_ ^
Diapason. mAmo qui
lo môme, nuire il doit débuter. J
,„n;nii,-c le
toujours nui n'est
n'est, autre i
i il fc"ju
^-ff-^ m .
que le la, et qui est appelé son fondamental. \ on dit que Xintonaiion est
chanteur attaque un morceau de justeou fausse, suivant que le " " lapason.
Lorsqu'un \
due des sons qu'une voix ou un instrument peut parcourir du grave à l'aigu.
Dans tous les exercices de ce cours, nous indiquerons par des virgules les endroits où
Von doit respirer.
Exercice oral. — Qu'appelle-t-on inlnnnlion? > dit-on qu'elle est fausse?— Que s'gnifîe encore
— Coiimisnt la fixe-t-on ?— Décrivez le diapason. \ le mot diapason? — Quel est le rôle de la respi-
— Quand dit-on que l'inidaiion est juste ; quand ^ raton en musique?
29 —
III. — Exercices sur la mesure à quatre temps.
TON DE « r>0 » MAJEUR
1° Faites la lecture rythmique des exercices suivants, en ayant soin de bien suivre
le mouvement indiqué au commencement de chaque exercice; 2'^ solfiez, après
avoir pris une bonne intonation; battez régulièrement la mesure; attaquez fran-
chement les notes et soutenez-les pendant toute leur durée sans jamais rendre
sensible à l'oreille le passage d'un temps à un autre; observez bien les nuances et
les altérations de mouvement quand il s'en trouvera; 3° vocalisez, en suivant les
mêmes principes ;
4" chantez les paroles.
Moderato.
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79
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Moderato.
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Canon. —
On appelle canon un morceau rie musique que des voix, en nombre
indéterminé, attaquent l'une après l'autre et peuvent recommencer indéfiniment.
Il y a des canons à 2, 3 et 4 voix, etc.
Canon a deux voix. — Les élèves seront divisés en deux groupes; un des deux commen-
cera, et quand il arrivera à la lettre B. le second groupe prend-a à lu lettre A,
93
A Moderato
Ci -seaux ché-ris.
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^ B
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Fuyez
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Larghetto.
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Exercice oral. — Qu'est-ce qu'un canon ? |
Exercice écrit. — C opirr c. ranon no 93.
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— 33 —
IV. — Exercices d'intonation sur la mesure à deux temps.
Ail? moderato. ^
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II
LE LIVRE DE MUSIQUE.
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— 34 —
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Canon a deux voix. — Le premier rp-oupe commencera, et quand il arrivera à la
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lettre B, le second prendra à la lettre A.
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Vo-gue ,• bar - que lé - gè-re.
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— 38 -
Canon a TROI s vnix. —
Les éUves seront divisés en trois groupes. Le premier commencera;
lorsqu'il a rrive à la lettre B, le seron</ //rendra à la lettre A. et quand celui-ci arrivera
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quait, Hue ! ahi donc mon bourriquet. H ue
! ! ahi donc ! mon bourri - quel.
1 Morceau extrait des Rondes enfantines, par Marcellin Morcau. ^LtiiKune L-uuussc.
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VII. - DU FOINT
Le point mis à la droite d'une note augmente de moitié la valeur
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le travail et le sa - voir-
Ainsi la blanche pointée, qui vaut trois noires, en vaudra trois plus une croctie
quand elle sera doublement pointée.
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Exercice oral. — Qu'indique le point placé à \ chc pointée? — La noire pointée, combien vaut-
la droite d'une note? —Les silences peuvent-ils |
elle do croches? — Dans une note suivie de deux
être pointés? — Combien de noires vaut la blan- s points, que vaut le deuxième point?
— 46 —
IX. — ALTÉRATIONS. — SIGNES ACCIDENTELS
Les altérations sonl des changements de son que Ton fait subir à certaines notes
d'une gamme ou d'un accord.
Le dièse Jf
qui |
Le bémol \? qui
élève d'un demi-ton baisse d'un demi-
:è^^":
le son de la noie ton le son de la
qu'il précède. n(jle qu'il précède.
Pour élever d'un demi-ton une l Pour baisser d'un demi-ton une
note déjà diésée, on note bémolisée, on
se sert du double 1%^^^—S se sert du double ^^^E^^^^^
dièse X ou ^. \ bémol bb.
Les dièses et les bémols qu'on trouve dans le courant d'un morceau sont appelés
signes ncciilentels ou ncddenfs. Us n'agissent que dans la seule mesure où ils sont
placés, et leur action, nedépassant pas celte mesure, s'étend sur touiesles notes de
mémeuom, à quelque octave que ce soit. [V.les signa comiitu'.ifs, ^tage 64.)
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Prête-moi ta plu-me Pour écrire "un mot; Macbaadelle est
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morte,
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Je n'ai plus de
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Pour l'amour de
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Exercice oral. —
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Qu'appello-t-nn n'ipi-niinn?
Conibion y a-l-il do signos d'altr-ration ?
Nommez-les. —Quelle infliienee a chacun d'eux
—
[
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sur
double dièse, le dnuble liéniol?
siijn'i mciilfnlph? —
!|{|
—
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Nous avons vu, dans les exercices de lecture rythmique (page IG], que les
deuxième est faible; lorsqu'il est formé de trois notes, la première est forte, les
deux autres sont faibles; lorsqu'il est formé de quatre notes, la première est
forte, la deuxième et la quatrième sont faibles, la troisième est demi-forte.
Par rapport aux autres noies du temps dont elle fait partie, la première note est
toujours forte.
XI. - CONTRETEMPS
Ou appelle contretemps :
^ïïFjrJ
2"
l ^p. ^ \^lr }\x^
L'aclioû d'attaquer le son sur la partie faible du temps sans le
\ \ ^lr J J I
r
^^
prolonger sur le temps fort ou la partie forte du temps; la valeur
de ce temps fort ou de cette partie forte est également indiquée par
un silence.
Andante
—
— 49
A Andante •^l.ff'^.r
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155 ^ V-
Jrt^iT^r
Dans les bois reverdis écoutez ^^|^^ -"
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- cous, pinsons. Jour et nuit Le chant commence
^Sb!
Pas de bruit, bai-tes si - len -
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— 50 —
Moderato
158
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rv^^ri^^[^
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Moderato Espressivo
C'est
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pe-ti-le mendi-anle
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•vous
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demande un peu de
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pain.
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Donnez à la
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pauvre inno
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Al]° moderato
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3=ï j^^in^
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3Szft 3z±3 ^ ^
''r^'^ 5t3:
Exercice oral. — Comment .se subdivisent les > trois ou en quatre notes? — Qu'appelle-t-on
temp>?— Quelles sont les notes fortes et les
|
nontrf-temps? — Dans quel cas le contretemps
notes faibles d"un temps divisé on deux, ou en est-il surtout employé?
— —51
XII. - LIAISON
La liaison des notes s'indique par une courbe:^-~^ ou ^^ ^.
nom de coulé.
Dans le chant, on appelle Z/«?5o;^
'
"^
une suite ou succession de plu-
sieurs notes passées sous la même Fraii - ce, uo - ble pa
Moderato. ^
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-^ ^ i—^
Andant mo (Tenere) ^
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S 3i:
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163
^ ( g
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^.^^-i^ — -7^^-^^-c^^-h^~
J(^ 'i ^' ^ -9-9 -9 - ri f 'i a ^ 9-
\K'\} O é
O f -
f;2=3=^ o 0'-
m ±±
A Allegretto mod*°
^ T'.--^ -
164
rr^fT^"F
Le tam - bour ré - son
ITlfSEtA-l
J-
a re - trai - te son
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165 S i^-#
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166
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167
/5 Moderato
.TlUUtfi d lU
Lpssiero D.C.
XIII. - SYNCOPE
La syncope est la prolongation du temps faible sur le temps fort
ou sur la partie forte d'un temps. Elle peut produire son effet soit
La syncope est ordinoiremenl figurée par un signe ondulé peniblabli' à celui d..
la liaison ^— - ou —
^ ,
mais il ne
Dans l'exécution musicale, la syncope doit se faire avec délicatesse. Il faut l'atta-
au temps forL
Moderato. 9
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Qu'appcllet-on syncopo ordiniiirt>?
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—
Comineat doit-im
Qu ap-
deux notes appartenant à des mesures diffé,em«,->? { exécuter une syncope?
— oo —
XIV. — MESURE A TROIS-HUIT
La mesure à trois-huit est une mesure à trois temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les trois huitièmes de la ronde,
c'ost-à-dire trois croches par mesiiro.
Dans la mesure^, qui est une mesure trois-quatre diminuée, la croche vaut un
temps, la noire deux, et la noire pointée trois, par conséquent la mesure entière;
il faut deux doubles croches par temps.
Moderato.
175 4^U4i4lMMjj'iji'i;;;4i,
AiiegT«tto Espressivo
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^g J'aime à te
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voir, beau papi
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Quand douce - tu te re poses
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Sur les œi - llets ou sur les ro - ses
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Exercice. —
Qu'est-ce que la mesure à trois- < est l'unité de temps dans la mesure à trois-huit
178
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Andante.
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Telle est la mesure dont le temps est repri'senté par une noire pointée, qu;
vaut trois croches.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les six huitièmes de la ronde, c-cst-
à-dire six croches par mesure.
Elle a la blanche pointée pour unité de mesure.
Dans la mesure g il faut, pour chaque temps, ou une noire pointée, ou une
noire et une croche, ou trois croches, ou six doubles croches.
181
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lan , Plan, plan . Et don - nons no - tre vi - e. Plan ra taptan. ra ta plan, Plan, plan, plan.
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Exercice. — Qu'appelle-t-on mesures compo- l pflle-t-on ainsi? —
yurlle note a-l-elle pour unité
*ee5 :'— guellcs sont les plus iisiti'-es?— Commont \ de mesure; pour unité de temps? — Combien
se bai lu mesure à six-/niity — Pourquoi 1 aji- i faut-il de croches par temps?
— 59 —
XVIII. — MESURE A NEUF-HUIT
La mesure à neuf-huit est une mesure à trois temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient neuf huitièmes de la ronde, c'est-
à-dire neuf croches par mesure.
Le temps de la mesure à ^ se compose des mêmes valeurs que le temps de la
6
Moderato
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Exercice.
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mesure?— Combien
sure; par temps?
de l'exercice 188.
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— Décomposez chaque
±£3:
- (30 —
XIX. - MESURE A DOUZE-HUIT
La mesure à douze-huit est une mesure à quatre temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient douze huitièmes de la ronde, c'esl-à-
Moderato ( Pomposo)
190 p:
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Andante
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Exercice —Commeni bal on la mesure à c/o";»- de mesure?— Combien faut-il de croches par
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/(«i/:'— Pourquoi lappclle-t-on ainsi?— QucUo < mesure; par temps?— Décomposez chaque me-
noie a t-ollo pour unité de temps; pour unité > sure des exercices 190 oi i9i.
— — — T
61 —
XX. — TRIOLETS
Le triolet est un groupe de trois notes d'égale valeur, qui doivent
être exécutées dans le même
temps que le seraient deux notes de
même figure, et par conséquent avec une plus grande rapidilé.
Ou place un 3 au-dessus ou au-dessous du triolet, pour l'indiquer.
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Il arrive souvent que Ton représente le triolet, non plus par trois notes d'égale
valeur, mais par des valeurs correspondant, en durée, à la somme de ces trois
notes. Ainsi la noire correspond, en durée, à chacun des triolets suivants :
:l3=^.
— I 1 rc-b^rtr-bzzit: S^r—r^-'r^ÊzZb^
Il ne faut pas confondre les triolels employés seulement dans les mesures sim-
ples avec les groupes de trois notes des mesures composées ^, l
et j.
Moderato,
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Dans la verle prai-ri - e, Broule l'ht-rbe tleu - ri - e
if"jfr "f^
'.'ombre, Car dans la fo-rêt:
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sombre Rô,-de
êm le loup mé
JJL
- chant.
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RÉCAPITULATION'. —
Baiis Vexercice suivant, le temps est composé, ou d'une note, ou de
deux noies, ou de trois notes, ou de quatre notes, ou de six notes.
Andante,
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RaH. a tempo.
^^ é'z é **
j?'3jUj jîJîActf^^ I
^
Exercice oral. — Qu"appelle-t-on triolet? — s Comment indique-t-on le sextolet ou .sixain?
Comment s'indique un triolet? —
Le triolet est il \ Exercice écrit. —
Écrivez divers triolets équi-
toijjoursformé de 3 notes égales? Citez des 5 valant à la durée d'une ronde; d'une blanclie ,-
exemples —
Le silence peut-il faire partie d'un î d'une noire. —
Écrivez des sextolets équivalant à
triolet? — Qu'appellet-on s?.r^o/ef ou sixain? — \ la durée d'une blanche d'une noire.
;
g
— 6'4 -
Le premier dièse est toujours le /a, Les bémols se posent à la clef dans
et les autres suivent en formant une l'ordre suivant, qui est l'inverse de
succession de cinq notes en cinq notes, l'ordre des dièses si, mi, la, ré,. :
:z=b:
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fa do sol ré la mi si la ré sol do fa
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En ré majeur uu Eu M majeur ou En si Ij
majeur ou En un' J;
majeur ou
en .vi mineur. en fn jj
mineur. en sol mineur. en do mineur.
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-£—
En mi majeur ou
m En majeur ou
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si En la b majeur ou En ré )^ majeur ou
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minsur. en sol ^ min-'ur. en fn mineur. en si\;f mineur.
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En ^rt majeur ou En do J( majeur ou En sol 1? majieur ou En do j? majeur ou
Jf
en ré tj mineur. en la ^ mineur. en mi [j mineur. en la ^J mineur.
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— 65 —
XXII. —TONALITÉ — TON — TRANSPOSITION
La tonalité est la prédominance d'un ton pendant toute la durée
d'un morceau de musique. C'est la propriété caractéristique donnée
à un air par la tonique.
Pour reconnaître la tonique, il suffit de considérer l'armure.
"De la Transposition,
Tout morceau de musique peut être chanté dans un cou autre que
celui dans lequel il est écrit, sans que sa mélodie soit modifiée.
Ainsi, quand un air est écrit dans un ton trop haut ou trop bas, on le trans-
pose, c'est-à-dire que l'on change la tonalité en ayant soin de conserver, au moyen
des dièses et des bémols, les mêmes intervalles que dans la gamme transposée.
Fn do
majeur, «l-^
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En snl
majeur.
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majeur.
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Exercice oral. —
Qii'appelle-t on signes consti- des dièses ou des bémols, comment le ton du uKir-
tutifs? — A quoi servent ces signes? Qu'est -c-e — ceau peut-il être reconnu? Quel est le ton d'un —
que Vai^matiife ? —
Quel est l'ordre de succession niorceau écrit avec un dièse; deux dièses; trois
des dièses et celui des bémols? Quel est le — dièses, etc.? —
Quel est le ton d'un niorceau
ton'd'un morceau dont la clef n'est suivie d'au- écrit avec un bémol; deux bémols; trois bé-
cun signe constitutif? — Quand il y a à la clef mols; eic?
Exercice oral. —
Qu'est-ce que la tonalilé? — t-elle son nom ?— Qu'est-ce que transposer ? —La
Qu'indique l'armature? —
Comment reconnaît- transposition influe-t-elle sur la mélodie?
on la. tonique ? —
Quels sont les deux sens du Exercice écrit. — Transposer le morceau ci-
moi ton ? —
A quelle note une gamme emprunte- dessus eu si f majeur, puis en ré majeur.
LE LIVRE DE MUSIQUE.
— CG —
XXIII. - GAMME
La gamme, avons-nous dit, est une série de huit noLes disposées dans l'ordre
naturel des sons.
La disposition des sons est exactement la même dans ces deux télracordes. Les
notes extrêmes de chacun d'eux [do et /a), [sol et do] sont à un intervalle de quarte
juste. Ils sont tous les deux formés de deux tons consécutifs et d'un demi-ton.
H-^
Le i' degré est appelé sous-dominmite. \ Le 8' degré est appelé octave ou tonique.
Exercice oral. —
Comment divise-t-nn la ! noies extrêmes de chacun (l'piix?—Quolleest leur
gamme? —Qu'est-ce qu'un tétmmrHp? Com- — \ composition? —
Par quel intervalle sont-ils sé-
bien y en a-i-il? —
A quel intervalle sont les \ parés? —
Nommez le.- degrés de la gamme.
— 67 —
XXIV. - ACCORD PARFAIT
On appelle accord parfait l'accord fon-
z)
—^^ — uu ton
^5-
un ton 1/2 ton un ton
-O-
un ton
3X
un ton
o
1/2 ton
<>
XXVII. - ENHARMONIE
On appelle notes enharmoniques om synonymes, deux notes de nom
différent qui, sous l'action des dièses ou des bémols, ont la même
intonation.
Celte synonymie d'intonation porte le nom d'enharmonie.
| [j)VT'l k)V'-Up f i
l
y f]ijJ L\ J\w^
Remarque. — Pour être exact, nous devons dire qu'il y a entre deux notes
enharmoniques la différence d'un comma.
Le comma est la neuvième partie d'un ton : un si petit intervalle ne pouvant
être saisi par l'oreille, on n'en peut pas faire usage dans la pratique, mais les
théoriciens sont obligés d'en tenir compte dans le calcul des proportions de
Téchelle musicale.
Exercice oral —
Qu'appelle-ton »o/m '"Aar- { a-l-il entre deux notes enharmon.ques? — Qu est-
moniques ? —
Quelle différence d'intonation y { ce qu un comma ?
— co
dans la gamme
modèle en do, entre le 3^ et le 4" degré; mais le deuxième n'est pas
à sa place. Pour que la gamme soit juste, il faut liausser le fa (septième degré)
d'un demi-ton. Le second demi-ton sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
7e et le 8e degré.
Le fa jj doit être placé à la clef, et tous les fa des morceaux écrits dans" le ton
de sol naturel majeur sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des
morceaux.
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— 71 —
Moderato Scherzando Air populaire.
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- dans son bec un fro - ma - ge gla -
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pitai - ne re
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- deur. L'accos- te po - li - ment par un pro - pos fiai
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dé
est
fait
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composée
»
3É:
Tra la lai
d'arpèfjes.
entendre successive-
ment les sons, en les attaquant tour à tour avec rapidité et en com-
mençant par les plus graves {V. la leçon sur V accord, page 67).
A Allegro
^ .^iif jj,ru (Scherzo)
^3c/)er/o) F'P^
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g 4rpeggio stac.
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^I^W\0\^^^t±t^ =Ï^*=F
XXIX. — TON DE « FA » KTATXJREL MAJEUR
En comuienoanL la gamine par /"^z naturel, le deuxième demi-Ion se trouve, comme
dans la gamme niodèle en t/o, placé entre le "' et le S*" degré; mais le premier n'est
pas à sa place. Pour que la gamme soit juste, il faut baisser le $« (quatrième degré)
d'un demi-ton. Le premier dcmi-tun sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
3" et le k" degré.
Le si \} doit être placé ;i la clef, et tous les h des morceaux écrits dans le ton
de fa naturel nuijcur sont bémoliscs à toutes le> octaves (t pondant loule la durco
des morceaux.
GA M M K E \ FA M .^ J !: L" R
iÊmë^^^m^^ÊM=^ma=^ -M^^.
Moderato
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Ë ^A^^ F o
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r :|j
CA N ON A QU ATR t; VG I :
211 t.
Jacques,
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Dormez -
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vous? Dormez- ^À
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-vous? Sonnez les ma - ti - nés,
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Sonnez les ma - ti - nés, Dinn, din, don Dinn, din, don.
Allegietto (fie/icdfo) .,
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Bail. Smorz.
— 75 —
XXX. - TON DE « RÉ » NATUREL MAJEUR
Dans la gamme en ré naturel majeur il y a deux dièses à la
clef :
fa% Qi do %.
Tous les fa et tous les do des morceaux écrits dans le ton de ré naturel majeur
sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME KN li È MAJEUR
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Lento Con anima Ch.pop
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^J'j'j;. J;^|j;:^jgg^jj^,g^B^ |
- cho, nymphe plain - ti-ve, Adieu, je vais Vous quitter pour ja- mais
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Allegretto (
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Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de si (} majeur sont
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN S/ b MAJEUR
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(Con esprpssionnff H ^ ^_
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— 78 —
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- 79 —
XXXII. - TON DE « LA » NATUREL MAJEUR
Daus la gamme eu la naturel majeur il y a \i\\% dièse> à la clef :
fa %, do % et sol %.
Tous les fa, tous les do et tous les sol des morceaux écrits dans le ton de la
naturel majeur sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des mor-
ceaux.
GAMME EN LA MAJEUR
r^M.
^1^ -:ô=~q-- -o=a.-. r=iaz
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Tous les ,•;(. tous les mi et tous les la des morceaux écrits dans le ton de mi b
majtar sont béiuolis'-s à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GA MME EN il 7 P MAJEUR
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tons Allons sous la chau-
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- mière , Berge -re, vite , al
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Ions ! Jentends sur le feu - illa - ge L'eau qui tombe à grand
Tempo ^
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Cr^yc. ^ rcZ/. f à.
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EE i r=p=«
bruit. Vol - ci, voi -ci l'o - ra - ge, Voi ci l'éclair qui luit!
LK I.rVRE DE MUSIQUE.
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— 82 —
Al e 1 retto ( Grazioso)
239
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ifr«^JMJ.j?lrt rHCr^
XXXIV. - MODE
TON MAJEUR ET TON MINEUR
Le mode est la manière d'être d'un ton. la façon dont il est consti-
Un
ton majeur a toujours un ton relatif mineur, et de même, uil
ton mineur a toujours un ton relatif majeur, c'est-à-dire que tous
deux sont en relation par l'armure ils ont les mêmes altérations à :
la clef.
Exercice oral. — Qu'appclle-t-on mo(/« — Corn- l' constante entre le ton majeur et le ton mi-
bien y en a-t-il? — Comment rcconnait-on le
|
neur, et réciproquement? —
.\ quel intervalle la
|
gamme majeure es'-elle de sa gamme mineure
mode est-il caractérisé? — Y a-t-il une relation ) relative?
- 83 —
XXXV- OAMME MINEURE
Pour bien faire comprendre ce qu'est une gamme mineure nous allons prendre
pour exemple la gamme suivante en la minem\ relative de la gamme en do majeur:
im ton.
^ i/2 ton. un ton. un ton. 1/2 ton. un ton. un luii.
Cette gamme était employée dans tous les airs antérieurement au xvi* siècle. On
y recourt encore aujourd'hui lorsque l'on veut imiter la vieille musique.
Mais comme elle est dure à l'oreille on l'a modifiée par l'introduction de la note
sensible, c'est-à-dire qu'on a haussé d'un demi-ton la septième note, qui ne se
trouve plus ainsi qu'à un demi-ton de l'octave.
? ê È
1/2 ton. un ton. un ton 1/2 1/2 ton.
ê ?
n.-ins la gammeascendante, l'intonation de fa a sol, qui constitue une seconde
augmentée, est d'une exécution difficile. Aussi, pour rendre la gamme plus chan-
tante, supprime-t-on quelquefois cet intervalle dissonant en haussant le /a (sixième
note) d'un demi-ton. C'est la méthode italienne, et l'on a une gamme ainsi construite:
^ 1/2 ton.
^m 1/2 ton.
Exercice oral. — De combien de tons et de usitée ? — Où sont placés les demi-tons? — Quelle
demi-tons se compose la gamme mineure la plus autre gamme mineure emploie-t-on?
^
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Accord parfait en ùo
naturel majeur.
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La gamme mineure que nous donnons ici est celle que l'on emploie le plus
.'généralement aujonnllim. —
Il existe une autre gamme mineure as:endante dont
!3 Q' degré est haussé d'un demi-ton. ('/. lu ls';on sur la gamme mineure, p. 83.)
—
— 85 —
XXXVII. — INTERVALLES et RENVERSEMENTS
On
appi'llo /»/crua//« la distance qui sépare un son d'un autre son plus aigu ou plus grave;
c'est tout l'espace que l'un des deux aurait à parcourir pour arriver à l'unisson de l'autre.
L'intervalle <Hrfct est celui dans lequel !a seconde note est prise dans l'ordre ascendant. L'in-
tervalle rfiiirarsé est Celui que l'on obtient on ponant au grave la note aiguë de 1 intervalle direct.
Les intervalles sont dit- .«/»)/)/>'< quand ils se irouveni renfermés dans l'étendue d'une octave.
Il y en a do sept sortes aecomie. tierce, Ç'cnle, quinte, sixtp, septième, octave.
:
C'est :i tort qu'un grand nniubre de musiciens rangent Li quinte est le renversement de la quarte-
X'uninson parmi les intervalles- L'unisson ne saurait La quinte juste ou naturelle est formée de
constituer un intervalle c'est l'union : tons; c'est le renversement de la quarte juste.
~^ ~| de deux sons, semblables ou différents
an^MitM diiniaiiéo
Sixte. rk-^
^
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Vô »<-"
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Septième
renversée
La augmentée est formée de s demi-tons;
tierce devient
le renversement de la sixte diminuée.
La tierce diminuée est formée de 2 demi-tons
le renversement de la sixte augmentée.
;
Seconde. ^^^ ^ -^
ÎT
^
Laqtiarteauflme/i^e'e onmajeure eitfovmée de s demi- diésée ou la If» bémolisée elle a alors 13 demi-tons.
;
tons; c'est le renversement de la quinte diminuée. L'octave renversée cesse d'être un intervalle, car elle
La quarte diminuée estformée de ^ demi-tons; c'est se confond avec l'unisson et ne produit qu'un son au
le renversement de la quinte augmentée. lieu de deux.
^
intervalle diminué devient augmenté. Toiit intervalle juste reste de même étant renversé.
L'intervalle qui dépasse l'étendue d'une octave est un intervalle redoublé : tels sont les inter-
valles de neuvièmes, de dixièmes, de onzièmes, de douzièmes, etc.
ra: -o-
XXXVIII. — TOINT DE «LA» NATUREL MIISTEUR
Le ton de la naturel mineur, relatif du ton de do naturel majeur,
n'a ni dièse ni bémol à la clef.
I ; AMME V. N /. .4 MINEUR
Allegretto
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^ \ l^_Ç^ -
Ion, Voilà pourquoi l'on ra'ap - pel-le La pe - ti - te Cen - dril Ion.
246
^.jjr isar
Fin/7N
^
XXXIX. — TON DE « MI » NATXJRE3L MINEUR
Le Ion de mi naturel mineui', relatif du Ion de sol naturel majeur,
a même armature que ce dernier un /« jj à la clef. :
Tous les fa des morceaux écrits dans le Ion de mi naturel mineur sont dièses à
GAMME EN M I M N I E l" R
- —O ~n — o ^—3: -^ ^ ^
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Allegretto
247
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Ajidantino zJïoë^ pop.
lé ^•'^•ilj J »^—
naquit auti^G-fois Le roi le plus ha-
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bile Et le plus saint des rois. È
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J. J J' J N J
le - vous la pen - se - e Vers
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^ Ijjj J l é'é J é 1^0 ^lU ' ^ :att^
Dieu qui nous conduit Durant cette jonrné-e. Voici venir la nuit.
249
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Moderato.
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Fin/?N
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Tous les « des morceaux écrits dans le ton de ri naturel i/iineur sont bémolisés
à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN RÉ MINEUR
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A]]° moderato
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^^^ Moderato
Qu'est-c' qui
Chanson fcypulaire.
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- laine? Q'u'est-c' qui passe i-ci si
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XLÏo — TOlSr DE « SI » NATUREL MINEUR
Le Ion de si naturel mineur, relatif du Ion de ré naturel majeur, a même
armature que ce dernier :
fa jf et 6^0 Jf à la clef.
Tous les fa et tous les <io des morceaux écrits dans le ton de si naturel mineur
cont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
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C'est la mère Mi-chel qui a per v^ IJ^J
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- du son chat, Qui cri' par la f(
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nêlr' qui est-e' qui rendra, Et
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lui
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r compèr' Lustu - cru qui lui a répon-
-du: <<
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Al - lez, lamèr'Mi - ehel,vot'chatn'est pasper - du.»
Andantino ( D/sperato)
259
Itur frimErif i^TriclIri i
fez
m ^ Rail. .
^ ^___
^
— 92 —
XLH. TON DE « SOL » NATUREL MINEUR
Le ton de sol naturel mintur, relatif du ton de si ? majeur, a même armc-
ture que ce dernier : si '^ et mi? ù la clef.
Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de sol naturel mineiiy
bont bémolisés à toutes les octaves et pendant louN; la durée des morceaux.
GAMME EN SUL M N K U R
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Moderato
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i^:.------ -T • '•
^4^J4rflf^h^
AndajitG Espressivo Air pop.
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wm^ms^'om .^
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Modeste chalu
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meau.
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Joveusement
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Les refrains du ha - meau.
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Ions,
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Fais danser
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De tes accords
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pêtres
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262
%J Loure
Lowrêr, c'est lier les notes en appuyant sur le premier temps de chaque mesure ou sur la prem.t're
note de chaque temps.
»
— 93 —
XLIII. — TON DE « DO » NATUREL MINEUR
Le ton de do naturel mineur, relatif du ton de mi U majeur, a
même armature que ce dernier : si \ç,, mi 9 et /« [^ à la clef.
La gamme en do mineur ne diffère de la gamme en do majeur que par le mi et
le la qui sont bémolisés ; le si, noie sensible, est bécarre dans les deux gammes,
ascendante et descendante.
Les si, les mi, et les la des morceaux écrits dans le Ion de do naturel mineur sont
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
liAMME EN no MINEUR
Allegretto
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94
mesure ^ ou (J^ dont nous avons parlé page 36. nous citerons :
Chacune de ces mesures a ou une blanche, ou deux noires, ou quatre croches par
temps.
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— 9o —
Chacune de ces mesures a une blanche pointée, ou une blanche et une noire,
ou trois noires, ou six croches par temps.
Moderato. ^
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96 —
Chacune de ces mesures a une croche, ou doux doubles croches par temps.
^
Moderato.
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Alleero {Con brio) . «
275
^p g U ^ ^te m js=i
276 ^ ^ î ï^
Allegro ( £'sp^es^ivo)
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Moderato (Grazioso)
m
Comme l'indique le chiffre inférieur 4, elle a la noire pour unité de temps.
Andante. « « ^ ^
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Exercice oral. Nommez, parmi les mesures ! du temps dans chacune de ces mesures. Com-
peu usitées, celles qui ont îe chiffre 2 pour dcno- \ ment indique-t-on la mesure à cinq temps? — De
TTiinateur; celles qui ont un 4: celles qui ont \ quelles mesures se compose la mesure à cinq
un 8 ; celles qui ont 16. —
Dites qu'elle est l'un té ^
temps? — Quelle note a-t-elle pour unité de temps?
effet:
effet:
à un degr-' au-dessous de la noie principale. On
l'exécute plus ou moins vrie.
L'anticipation est la m.ni.irestation pr< iiiatii-
Le trille consiste en un battement rapide qui
se fait sur une note en donnant alternai ivement
rée d'un son qui appartient a la note suivante.
cette note et celle qui serait placée immédiate-
"rarr' —r
effet
p— —o —-^ P—
f^ Hr> — -
Q ^
:§H^f-fl^'-JY°^i II -ri-p"
L'anticipation consiste à ôt< r à une note une
ment au-dessus, soit à un ton, soit à un demi-
Fariie de sa valeur que l'on remplace par
unisson de la suivante. ton de distance. On le marque par les lettres
/) écritfs au-dessus de la noie qui le supporte
Le port de voix un jinriiimpntn ^[iX un procède- ;
la voix avec douceur et rapidité par une liaison prolongée à volonti'. Il se ligure par un point
fort léfière, qui part de l'extrémité de la pre- orné d'une petite lig' e courbe, soit au-dessus,
mière des deux notes pour passer à celle qui la soit au-dessous de la note sur laquelle il doit
suit en anticipant quelque peu sur cette der- agir /—s. six.
nière. Il ne doit jamais s'effectuer sur la pre- l.e pnint d or.'ue est soiivent accompagné de
mière note d'un chant. fioritures, que l'on esècute mi libitum.
Le mordant consiste en deux ou trois petites Un bon point d'orgue brillamment exécuté
notes, placées immédiatement devant une note est le fait tout à la fois d'un virtuose supérieur
principale. On doit l'exécuter le plus vite pos- ei d'un musicien consommé.
— 99 —
XLVII. — ABRÉVIATIONS
On appelle abréviation la manière de représenter plusieurs notes par une seule
ou par un groupe de notes, ou par un signe.
note, —
Les abrévations sont fré-
quemment employées dans la musique instrumentale; voici les plus usitées :
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
^ n Iv
bii:liotk£CA
j
- 100
11 est aussi indispensable de bien phraser dans la langue musicale que de bien
ponctuer dans la langue littéraire : une phrase sans ponctuation est presque inin-
telligible.
XLIX. — MODULATION
La modulation est lepassage d'un ton ou mode à un autre, c'est-
à-dire de la gamme d'une note à celle d'une autre note pendant le
cours de la mélodie.
Un morceau de musique qui serait écrit d'un bout à Tautre dans le même ton
provoquerait chez l'auditeur, par son uniformité, un sentiment d'ennui et de fatigue :
le mot monotonie, qui signifie un seul ion, caractérise précisément l'ennui que peut
causer l'uniformité. Il n'y a que de petits airs, d'un style naïf et simple et d'une
— lui —
étendue très bornée, qui puissent admettre cette complète unité tonole. Mais dès
qu'il s'agil d un morceau d'une certaine longueur, l'emploi de la modulation devient
nécessaire.
La sous-dominante et la note sensible du ton dans lequel on passe sont les deux
notes qui déterminent ordinairement la modulation.
Quel que soit le ton principal choisi, plusieurs autres tons se groupent autour de
lui de manière à être, avec lui, en rapport d'analogie; par exemple, s'il s'agit d'un
ton majeur, on trouve d'abord le ton mineur relatif qui a le même nombre de dièses
ou de bémols, puis ceux qui ont un dièse ou un bémol de plus ou de moins. Mais
de tous ces tons, quel est celui qu'il faut adopter? Le goût du compositeur décide
seul. ,
Il suffit donc, pour qu'une modulation soit agréable et régulière, qu'elle ait lieu
du ton principal à l'un de ses analogues, c'est-à-dire qu'elle introduise dans la mélo-
die un dièse ou un bémol de plus ou qu'elle en retranche un.
rents.
Supposons, par exemple, un chant en fa majeui'.
Le morceau commencé en fa peut être modulé suit en re' mineur,
où il y a également un bémol, soit en si \> majeur ou en sol mineur
où il y a un bémol de plus, soit en do majeur ou en la mineur où
il n'y a pas de bémol : la fantaisie seule détermine le choix.
Ainsi, dans l'exemple suivant, les quatre premières mesures sont en fa majeur,
les quatre suivantes sont en do majeur.
EXEMPLE
8
Wft
•J ^plfJi'^IrrQ'Ic^Q' J-r.y^ I
piT=P
t.n fa majeur. En do majeur.
L'exemple ci-dessus n'est qu'un premier membre de période, car pour que la phrase'
soit complète, pour qu elle forme un tout, il faut que le ton primitif ou principal du
7
&
— 10-2 -
morceau [fa majeur', qui est imposé par le d'I'but de la phrase, se retrouve comme
conclusion. Aussi faudrait-il compléter cette première partie par ceci, par exemple :
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Exercice oral. —
Qu'appelle-t-on modulation ? \
— Quelles sont les deux noies qui déterminent
Exp.iquez son utilité. —
Qu'est-ce que la mono- i ordinairement la modulation? Dans combien—
tonte'.'—Comment est déterminée la modulatioa? I de tons peut s'effectuer une modulation principale?
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LI. — RYTHME
Les trois éléments constitutifs de la musique sont le rythme, la
mélodie et l'harmonie.
Le rythme ou cadence est l'effet obtenu par la succession régulière
des temps forts et des temps faibles; li résulte en outre de la combi-
naison des sons musicaux au point de vue de la durée et de l'intensité.
C'est grâce au rythme que la musique est devenue capable d'exciter en
nous lesémotions les plus vives. Le plain-chant, qui en est presque dé-
pourvu, reste, malgré ses grandes beautés, vague, monotone, et en quelque
sorte impersonnel.
Pour comprendre ce que c'est que le rythme, il n'est pas besoin de grands
efTorts; la nature nous en fournit de nombreux exemples le pas cadencé de :
l'homme, le galop du cheval, le tic tac d'une horloge, d'une montre, d'un
moulin, les coups réguliers du marteau sur l'enclume, le bruit des fléaux
des batteurs en grange, voilà autant de rythmes précis et saisissants. Le
cri sec du grillon, celui de la cigale, donnent la sensation d'un rythme con-
tinu; il en est de même de celui de la chouette, qui procède par notes iso-
lées, du coucou, qui marque deux temps égaux, etc.
La musique ne peut se passer du rythme, mais celui-ci est complètement
indépendant de la musique. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à figurer un air
quelconque en frappant avec les doigts sur une vitre, ou à parler les phra-
ses de cet air en se servant d'une syllabe unique pour nommer les notes :
Horloge Caille
rie tac tic lac tic tac tic tac tic tac tic taoi Hou Hou Hou
Montre Mai>teaax sur l'enclame
Tic tac tic tac lie lac tic tac tic lac tic tac Pim' pam' pim' pàm'pim' pam'pim' pam*
O-rillon Vite néaux
Cri cri cri cri cri cri cri cri cri cri Fia Ha (la. Fia lia tla. Fia fia Ha Fia lia lia.
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Coii cou. Coucou, Coucou., Pa ta para' pa ta pain' pa ta oam' oa ta pam
Tamtjour i( Retraite)
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— 104 —
LU. — MÉLODIE (r
LUI. — HARMOlSriE
La réunion de plusieurs sons, groupés selon certaines lois, et enten-
dus à la fois, forme un accord.Pour qu'ily ait accord, il faut au moins la
présence de trois sons simultanés c'est la science des accords, de leur
:
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— 109 —
VIOLETTE DE PARME
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Jean qui pleure et Jean qui rit, Quand Jean qui pleure apparaît,
C'est lebeau temps et la pluie : Jean qui rit rit à se tordre
L'un toujours vous réjouit, De son œil rouge et distrait.
Rien qu'à voir l'autre ou s'ennuie. De ses cheveux en désordre.
Oli la lai hi! hi! hi! Oh la la! hi! hi! hil
_
Qu'il est laid, Jean, quand il pleure! Qu'il est laid, Jean, quand il pleure!
Oh! oh! oii! hi! hi! hi! Ohl oh! oh! hi! hi! hi!
Qu'il est beau, Jean, quand il rit! Qu'il est beau, Jean, quand il riti
Aja.d.a.ntino Scherzo ( J = 66
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Jean qui pleure et Jean qui rit, C'est le beau temps et la pluie :L'un toi
'^ A tempo.
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jours vous réjou-it. Rien qu'à voir l'autre on s'ennuie.
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Oh la la! hi! hi! liilQu'il esl
^^'ij^i'JU'/; ;U7rir>JU'^'r
laid, Jean, quand il pleure! Oh! oh! ori! hi! hi! hilQu'il est beau, Jean, quand il rit!
A sa part de soleil ;
Toute abeille, son miel
;
CHANSON DE PRINTEMPS
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Moderato ( J. = 80
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Les hô - tes des prés et des bois Mènent ce
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tous
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Les l)ôtes des prés et des bois — Pour chantres prenons les oiseaux.
Mènent ce matin grand tapage : — Soit ! mais il faut, très grave histoire.
En l'honneur de qui ce ramage? Et surplis blanc et robe noire
Ils babillent tous à la fois. Pour le vicaire et les bedeaux.
Allegretto ( J = ÎOO )
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et la gai — lé, Et que la pîai—
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J r (-rj !
Et que la plaine, verte ou blonde, Pour les enfants qui furent sages
Partout ruisselle de clarté ! Nous tresserons vos verts rameaux.
V'ous, bien vite à l'assaut des treilles, Que dans les champs, à perdre haleine,
Merles goulus, moineaux voleurs 1 On pViisse avoir ses francs ébats!
AVANT LA CLASSE
^^ J = 116
Allegro. Allegremenle.
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Pour prix des le(;ons que nous donnent Dans les jours de noti'e jeunesse
Nos maîtres si pleins de bonté, .Au travail donnons larj^e part.
Avec zèle et docilité. {Refrain.) S'en repentira, mais trop tard. (Refrain.)
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- n-eiirs. mes bons a mis; Sous le so - leil
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Que tout bon cœur sera béni; Dans le travail soyez unis;
Laisse pour la pauvre glaneuse N'attendez pas que le grand Age
Quelques épis de blé jauni. Vienne rider vos tVonls brunis!
Seqiie.
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mi par ré-giniciiN s'avance C'est
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pas de dé - Ih En a - vant, en a vant!
2. —
Alors que tout petits vous alliez à l'école
On vous disait d'aimer la France et son drapeau.
La France il faut, enfants, voir en elle une idole
!
3. —
Ayez donc les vertus que donnent la vaillance,
La foi dans l'avenir, l'obéissance aux lois,
Le sentiment profond de votre indépendance.
L'amour de vos devoirs, mnis aussi de vos droits. (/Iffi-nh:.)
5. —
Quand l'heure sonnera de défendre la iM-ance,
Vite ralliez-vous autour de ses couleurs.
Marchez à l'ennemi le cœur plein d'espérance.
Chargez-le, sabre au clair, et revenez vainquem^. {Refrain.)
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Allegretto.(J = iOO)
Dans les bois aux rameaux jaunis, Avec l'été revient l'enfant.
Voici qu'il pleut des feuilles mortes : — Qu'il est joli ! disent les roses.
De l'éco'e on rouvre les portes. — Et comme il sait de belles choses
El je rentre, mes bons amis. Ajoute un merle en l'écoutant.
.Adieu les fleurs el les fruits d'or! C'est qu'il avait, six mois durant,
Adieu prés verts, adieu f^rands chênes! Mis à réliidc un grand couiaf^re :
Au revoir, aux primes prochaines. Or. l'on e>-t beau quand ou est saj^e,
Oiseaux qui m'appelez em-or ! Quand ou travaille on e?t savant !
L
'^^:>r^iy^f^ -t^V^-^ ' ^'yZ^^-
Qui se perche au bout des roseaux, Bourdonner autour d'un vieux mur;
Laissez la créature frêle N'écrasez pas cette chenille
^Vous feriez pleurer le bon Dieu! ous tenez pleurer le bon Dieu!
Andante.CDii grazia ( J z 60 )
Ci
ilé^ê^Jmj^iJ^Jf^^gëgj^ij^^f^ P F JijJ^-l û
ez sur les ruisseaux Vo - 1er la demoiselle verte Qui se perche au bout des ro-V?-
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seaux, Laissezia cré-a tu - re frêle Se
--P^-^.
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fanls, si vous cassiez son aile, Vous feriez pleurer le bon Dieu;
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ous cassiez sou aile. VdUi fêliez pleurer le bon Dieu
Lorsque vous verrez, par hasard, _^ Qui sont cachés dans les buissons ;
L
Musique 'ffi Claudk Augk.
CHANSON D'HIVER
Voici qu'il gèle à pierre fendre; Noël. .Janvier, pour l'enfant sage
Sur les chemins. Si généreux,
On voit des vieux pleurer et tendre .\h! n'oubliez pas au passage
Leurs faibles mains. Les mal heureux 1
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l'ombre cou -vre la terre;
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re de la pri - è re, M - Ions. ne fai - tes plus de bruit.
LE LIVRE DE MUSIQUE.
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Incons -tante bergeron -nette, Pauvre pe - tit oiseau des champs.
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Qui vol ti - ges, vive et co quelle, Et qui sif - fies les jo - lis chants:
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ronnet - le si gen - tille. Qui tour - nés au - tour du troupeau ;
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prés sau - tille, sau tillc, re-toi dans le ruis seau!
-7/
2. — Va,
dans tes gracieux caprices, 3. — Si haut qu'il soit, je puis l'abattre.
Becqueter la pointe des fleurs, Pelil oiseau, chante1... et demain,
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nés Notre gloire paî - ra l'a mour. A l'eu
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- ge, Du cou - ra - ge
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A l'ou -
!
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J|.^
Tâ-chonsd'ê-
Amis, c'est bientôt le grand jour Et pais, quand vous n'y pensez pas.
Des prix et des couronnes. Soudain revient novembre :
Tenez, comptons bien sur nos doigts Mais, travaillons avec amour.
Dans huit jours les vacances! Et d'enfants que nous sommes
Beaux galas, chasse et danses. Nous deviendrons des hommes
Et point de leçons pour deux mois ! Qui conduiront le monde un jour.
C'est merveilles ! A l'ouvrage !
Gare aux pinsons, aux espaliers ! Tâchons d'être tous les premiers !
Dieu soit en aide aux écoliers ! Dieu soit en aide aux écoliers !
Je suis
Valza ( ^ =
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la sim-ple vi-o -
nfe
^m
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lette Vivant de
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Sous rher- be touf-fue, en ce - chelte.
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Sans nul é -
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clat,
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je fais mon
— monde bien!
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roy- aume, Loin du je suis si
nid \u fond de mon petit
rit.
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On dit que ma
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#^^
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corolle
S^tÉ
em - bavimc. Je n'en sais rien, je n'en sais rien
Sans nul éclat, je fais mpn nid. Que les endroits d'herbe couverts.
Au fond de mon petit royaume, Je vis bien peu, pauvre fleurette,
rt
Je suis la Rose, on le devine Fleur d'oranger, fleur dinnocence,
A mon doux et vermeil
éclat ;
Touffe neigeuse et fruit doré.
Ma mère était une églantine De moi, dans sa toute^puissance,
Mon père un rayon de soleil. Dieu lit un symbole sacré.
Sous un feuillage emblématique Aussi de mes rameaux sans tache,
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^^ Paroles de L. LALUYÉ. ]
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Musique do Claude Avci:,
Le ca-non gron — de, et partout sur la
^ £ m ^2=/ m^ W jOC
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rou — te Gi- sent des morts ou cou-rent des fuy — ards;
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Ce sont, hé las!
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Moderato (^=80)
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ar-mes, Et dans leur
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cœur mou - rait l'es -poir; Les é - pou -
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lar-mes, Et les.
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r g' g
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^^ noir.
Le canon gronde, et partout sur la route Cher écolier, quand au sortir de classe
Gisent des morts ou courent des fuyards; A ton fusil tu cours avec orgueil,
Ce sont, liélas! des braves en déroute : Revois toujours la Lorraine et l'Alsace,
« Ils étaient trop » disent les vieux grognards.
! Ce coin de France à la couleur de deuil !
En pleurant ils brisaient leurs armes, Sérieux sous tes jeunes armes,
Et dans leur cœur mourait l'espoir; Qu'en ton cœur naisse un noble espoir;
Les épouses étaient en larmes, Ta mère verra sans alarmes
Et les enfants, vêtus de noir. Sous tes doigs blancs le fusil noir!
J'ai vu nos sœurs tendre leurs mains craintives Des ennemis méprisant la mitraille,
Aux ennemis, qu'elles priaient en vain. Fais-ton devoir et reviens-nous vainqueur.
En grondant on serrait les armes, Il changera, le sort des armes !
f-jigu.;;.g f''-rjTT77^77^
En classe, fuyons la pa -
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- té" Mais quand pour nous le travail ces - se. Ouvrons la porte à la gai
Segue
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fe Refrain
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:
rT*5n
~*i^ i=-V- \r
..\l -
^-f- -f-
-
^
mi - né
JJ^J p Jl
Sa tâche
g^'^r^f ^ r'g^r^
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. faite, on est joy - eu.x. Repre - nons nos chants et nos )eu\. Sa tis faits
-fi
§
^ --
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^ .^. ^y
^^ iiJi'r ir^
fie no- tre jour - né - e. Très crânement marchons nu pas. Comme des soldats
13o —
Portraits et Morceaux choisis des Musiciens célèbres.
De même (|uc lu graitSinaiie eiisoigiio les règles qu'il faut coniuiîtie pour parler
ne suffit pas d'écrire coiroctement pour Itien écrire : il faut en outre étudier chez les
solfège, il faut demander aux grands compositeurs le secret de leur art et ap[ireudre
1.1X1,1 (Jean-B(i}'l-K "'' ' r.%MPII.* (André), né h R.4SIE.41; [Jean-Ph.J, né S H.fiXDEl, (G.-Fréd.), né !
11 voyagea
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Moiitpensicr; Louis XIV le vint maître de chapelle de ganiste à Lille et à Cler- > grande facilité une magni-
Louis XV. Il composa pour mont. Il a donné au théâtre fique élévation de style et
combla de faveurs. U fonda > \
Binaldo, A'en
1
eu Tauride.Télémaque. Ido-
<
l
menée, etc. U a donné plu- composé un Traité de l'har- < des oratorios Judas Mac-
Icesle.Persée, Thésée, Atlu/s.
:
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>Acis et Galalée, etc.; des bal- ; sieurs (antules, motets, etc.; monie, des morceaux reli- ichabée, le Messie, etc m. ;
.325.
Air extrait
d'Armide et Itsnaiid,
opéra en cinq actes
iw m
Andante
Mes rêves
{O- ùi)
(l'or s'en
i
vont comme un
^-\>- ^
essaim d'abeilles, Dans
H les
de LuLLi.
(Paroles inédites.)
f^=f=^
bois, dans les prés
^^ 3
où glisse un fi-let d'eau.
-^r^
Mes rêves d'or s'en
9 . ,_ 9
3 ^S i
lt9-
vont comme un
^ €i 0-
où glis-
^ P- 1 ^
-leau, Sur
—
les ro- se.^ ver - ineilles, Sur raubé -pi - ue et
^^
bi
A^-J-^
le
#
bou -
I n
leau.
—
— 136 —
RAC'II ./"(in-.'-V''. n* a .
PEKUOLKSE Jean- RorssE.%r fj.-J.;. né & ; GLl CK ; Christophe - ',
maître de chapelle de la I
tre-Dame-de-Lorette Ses sur la musique fr.. Disser- des opéras J'elémaque,
:
^
écrit un volume de pré- \ des cantates; un 6tabat cé- lité d'écrivain il exerça u>2 ;
vigueur du style et la puis- \
ludes et fugues pour clave- ! lèbre; des opéras la Ser- : influence sur l'art musical ;
saïice de l'harmonie U ;
.^iidantino (#=60)
,
Morceau
326
exiran
ii,°>r"irj'^^r^^^
^7 ^ * '^
îs h
^zd
de Dans ces doux a - si -les Par nous so-vez couron- nésl Ve - nez;
Castor et Poilu
opéra en 5 aeie
de K.\Mii.\u.
'
i^:'.\'^ ciiii plaisirs tran-(juilles Ces lieux
t2=^
charmants sont des-
f^=f^
ti - nés.
i
iW :^
# *
=P= ? S 3
Lé -
-& ^=# ^ 1^P=Pw^ parmi
^
Ce rleuve on- chan-té. L'heu - reux thé. Coule i - ci les
>
^^ ^a
_?
-V
É —f^^ i^z: :p= ^%m\^ \-ry\-^'\^'4 Sj'^
fleurs. On n'y voit ni douleurs,.Ni sou-cis, ni lai!y,ueur5. Ni pleurs IL'oulWi n'emporte avec
m * ^ *
-fr^f
^
I^!^ ^ rirr^'J'JijJjij.
lui Que les soins el l'ennui ! Ce dieu nous laisse Sans cesse* Le souve - nu- Du plai - sir!
ouvrages dont les princi- et des opéras Didon : opéras-com. Rose et l'olai,
; < .\rmide les oratorios
; la :
tier, le Maréchal ferrant, mené, Roland. Atys. Pén^. de Golconde, le Roi et le Fer- i si/mphonies. concertos, can-
;
\
Béliiniri'.les Trois Souhaits, lope, etc. Ses œuvres bril. niier, etc. Sa musique est f tates, etc. Il aborda tous les
\ ;
le Soldat mai/icien, etc. lent par l'élégance et la fa. fraîche, simple et touchante; S genres avec succès; il mou-
mort à Londres (I"î7-I793i cilité; m. à Paris 1728-1800, mort à Paris (1729-1817). 5 rut à Vienne (17331809i.
;
— 137 —
Andantino Tenere ( # 66 )
327
Paroles inédiles
fa^ri^ r-^^iC;r'crii-#^
J'aime a voir dans la clai - riè - re, Au mi - lieu de son trou-
^
sur
un air composé 1
par
PKROOI.iiSK.
4'^^
peau. La
r r
vi -
i ^ r ^^-
^i-lan-te ber
l
-
uic^-^
gè - re.Qui fai t tourner son lu-
M seau, Cepeu
e^- dant que l'oiseau tendre Dans son
^ ra - mage
É^
enctian - leur.
t2=
Faitjoy
i i rf^4tj-f («=;^
i^— 1/
^ ^3E^ te:
«JONWEt' ( Franc. - Jos\ SAr<'lll\-| (Ant.). n(i h BOt'rnElli:vi (Louis). C;llÉTItV .l)l,/,c). ne àJ
l
né.iVergniesiHaiiiaut) a\i- Naplps. Il se lixa îi Paris
:
> né à Lucques Italie ). Il
I ;
I.ié^e. 11 vint à Paris ( 1767), î
I
leur (les opéras : /es Pr- où il devirit uiailre de acquit une grande réputa- > où ses œuvres eurent un l
rheurs, Toinon et Toinette, musique de Marie Antoi- tion en Italie, puis îi Paris. j
rrand succès. Ses opéras i
tSnhinus: d'une Messe des nette. Ses principaux opé- et se lîxa à Madrid, où il I Zémire it Azor, les Deuxi
^'., li'iin O Saluhiris; di- ras sont Avares. Richard Cœur ik\
Œdifi" à Colone.
; mourut dans la misùre; l
!recteur de l'Ecole royale, de Semirnmide. Oardanus, Sri auteur d'un Stabat, de duos, I
Lion. Lueile. InCaravanedu
\
1l'haut, inspecteur du Con- pion à Cartilage, lienaud. trios, quatuors, quintettes, I
CV(ùe,etc.,se font remarquer»
;
servatoire, membre de l'Iu- Clumnne, Pir.; il a com- se.rtuors. sonates, sijniflio- ;
parle naturel et l'expression, s
stitut, (iossec est un des posé des messes. Sa musique nics. Son style, gracieux, II avait ach.;té l'ermitajre de
I >
créateurs de la symphonie: ;a du naturel et de la sua-
I
'
souvent mélancolique, es! i
J-J Rousseau. àMontmoren-J
1m.}iPassy-l'aris(n:i:J-l829 .•ité: m. îi Paris (nS'i-ITSîi jdein de charme (1740- IStioi w où il mourut (I7',l-I8i:i). {
Morceau e.xtrait
du Deoiu du v.lloge
petit opéra
pastoral
do, J.-J. lîOLS.SIC.^U.
MOUS, jeunes li -
^^rtvu^^
Hottes Al - Ions dan - ser sous les
^
-meaux.Auson joy - eux des cha - lu - meaux Ilé-pétons mil - le chan.on-
iTT ^' N .
>
nottfts; Rien ne trou - ble nos cœurs joy - eux Et sau tons, en
; - ce
P.C. »
^ ^ ¥^ F^^^S^^^
,)0ur heureux, Sur ta pis
- hkiiic dti Ika * ret- les.
- 138
Allegretto ( W r 100 )
Pttroies
329
iiiéilites
Je vois le
^ beau so - leil qui jet - le
^^^
Sesger-bea
sur
un air compose
par ^^=^=^
Ca.mpha. ^ -V-
d'or sur tous les toits; J'entends le chant de
9 .
*
i
-à
l'a -
t^
lou - el
M
-
b
le,
t\-
Et des
r
li
I
- Qots
^ ^^^
la dou - ce voix. J'entends
12:
le
M ithridate,
;
;
< |irincipaux opéras sont : l<i quantaine d'opéras qui so ! d« cent opn-as joués sur- (jaro. etc- ; d'un i
J =
^
Moderato -Maesloso
esloso (
76
TZL
330
Chœur
& 331
extrait
'r (' é.
V— -^ r/ r
Chan-tons vie - toi re Chan -Ions tous en
de Judas Alacc/iahée,
(le
oratorio
H.tNDKL.
i P(" /i X2
,A^-^^ '
^^
Chan - tons vie - loi - re Chan - ions tous en
0-
chœur,
"©-
^g?^
Cé - ié - brons la iloi Ue l'hen - reux vain
23:
queur
i -e-
?1^^^ ^ ^y é-
chœur, Cé - lé - brons la gloi - re De l'heu - reux vain - queur!
— 139 —
©^
m ^ m -^^m €> t i
^3 -©"-= —#- g^
Sa
Sa
Sc=«
no - ble
^
no - ble va
va illan
- illan
-
-ce
ce Est
Est
un
ÏÈ
un
sûr ap
sûr ap -
pui
ti-
pui
Et
i'.y;>jj
El
^
sa
sa
seu-le pré
seu-le pré
i
10-
sen -
S ce
g^FJ^
Fait fuir l'en - ne
231
//
^^^^^
Chan - tons vie toi
23=
-
33
re
te:
*i a
- sen - ce Fait fuir l'en - ne - mi. Chan - tons vie - loi - re
^ ^^ ~G-
1©-
g -^^tT
^^
Chantons tous en cliœur Ce - lé - brons la sloi- re De l'heureux vain queur!
o
['"
'MJJ-j^
Chantons tous en chœur. Ce - lé - brons la gloi - re De l'heureux vainqueur!
(" - rf
(V=50
P^^
)
^ ^
^^ m
Cliœur
extrait d'Jphiyeuie Pa trie in - for - tu -
eu l'aitride,
opéra
en quatre actes
do Uluck.
^^ S
Pa - trie in - for - tu - né - e
^^
OÙ par des nœuds doux
^ No -
F=?=P
âme est encor
±L
^^=F
Vous a
^
si tre enchaî - -né -e,
9
^s=h
jêL rxz i è 3EgE^
f+^g-P ^V^I^
^
Où par des nœuds si doux No -tre ànie est en -cor enchai-né-e, Vous a-
3^
vez dis-pa-ru pour
2^ ?^
nous Vous a -vez dis - pa
#ru pour
^31
-& 4^ -&
vez dis- pa -ru pour nous. Vous a - vez dis - pa - ru pour nous.
— 140 —
û\i
Morceau extrait
334
Devin du vilUige,
Lento
«- zz:
Dans
(
^^
rf-52)
Dia
3
ca - bane obs
|3I
- eu - re
^
Tou- jours sou
de
petit opéra
J.
pastoral
- J. Rousseau.
^fl
cis
IZZ
nou - veaux,
-a
'
131
Vent,
_
so - leil
Wn
ou froi
^^
x^
- du - re
9'
i ^ ^S -0-
9
ê
Hg=^ Hf—i/^iTTZ^r
3^^=^^
9
i
Toujours pei- ne
^=o
l'ha-bi - :or.
et
i
tra - vaux.
^3»=^
Berger dans
G
s"achau -
^^
gai- té,
miè- re
toi si
N'a rien à
^
ctiè-re!
re - tjrel
Si lu
-
viens
JCE
ter.
de Napoléon, de LouisXVIlI j fleçiiiem, des moMs : le» ras sont Jose/ili. la Citasse \ : chini. Ses meilleurs opéras I
et de Charles X. Ses opéras opéras LodoUkn. les O'^ur du Jeune Henri, Euphvosine } '
>
sont : ilontanoetSl^yhanie,
sont Paul et Vtryinie. les) Journées. Fygnialion. Ait- et Coradin. Stratonice.elc: l
:
Aline, reine de Golconde. le
Bardes. Télèmaque. Lesueur S Babu. etc. Cherubiiii a traité Il est r auteur du t'/mnf </ij )
j
\ bril
des mcs.ses. mo/e(s.ora(orio5. ? tion dans la musique leli- Jlent par la force et l'exprès d'harmonie est remarqua-
etc.; m. à Paris 1760-183';). î gieuse: ni. à Paris ITiiO-lSlii. î .^ion m. à Paris il76a-l817i
; ble; m. à Paris !l7fil-18M).
335
Moderato Scherzo
^^
( J = S4 ")
lS>-
^^
^^
Morceau extrait
du Chan - tant à plei-ne gor - ge Dès que je VOIS
Maréchal ffrrniit 9
opéra-comique
T^-^
en 2 actes
fie Fhilidoi;. i J'é - car - te de for - ge Du sommeil tout re-
^
jour
i
- tour Au
^ son d'un cou - plet
gi'^rr^
—
Alar che mon souf -
122
fiel.
^
f^^^^M^^^^t ^\^' ^\^^4xm
Au son d'uncou-plet .Mai- - . che mon souf-flet. Chantant ù pleine gor- ge Dès
fiur-jevois le
32
Joui
9
— 141 —
;
né à Rouen. Auteur des
il reçut des leçons il'Haytin. inague et se fixa à Paris, où présence de Berton, de Mé opéras le Calife de Bagdad.
et son œuvre, considérable il devint compositeur de la
Va tante Aurore, le Nou- \
l
'
hul et de Hoieldieu donna '
de Louis XVIII, de Char- i ras sont: Michel Anne, le Dame hînnche, le Chaperon
'
Andanle ( J = 60 )
336
Morceau e.\tr:iit
i r^ J.:j',N'r{j|
i
'
Preshourg. Il fut pendant et ni. dans la marche d'An- prit\ né à Caen auteur de: î Gènes, le plus illustre vio-
deux ans élève de Mozart et cône (Italie). Après quel- la .Muette (/•• Purtici. Fra \
loniste de ce siècle: composa ;
devint le rival et l'ami de ques succès en Italie et !\ Diavolo.le Maçon, le Ooiiii- des variations célèbr»*s sur
>
!
Beethoven. Son talent re- Paris, il fut nommé aux no noir. Haydée. la Part du le Carnaval de Venise, de
>
]
niai-qnaMe de pianiste le fonctions de maître de cha- Diable. l'.\nibass<idrice. lesl Campra, la Prière de MoUe.
rendit célèbre dans toute pelle îi Berlin- Dans ses DiaiiKinls de la ('ouronne, s de Rossini, etc. 11 a donné i
l'Europe. Il a composé principales œuvres, la V'es- etc. Auber est un composi- ] polir violon des caprices.
comme opéras: Mathildede tale, Fernand Corlez. Olyin- leur d'une rare fécondité. ! des sonates et un grand i
Guisr, .Vaison d vendre, etc. pie. etc.. il a donné tous ses Sa musique, légère et frivole j nombre de brillantes varia- I
11 a écrit des mesxes. conccr- soins à l'expression et à l'ac- en général, est line et erra- > lions sur une foule de mo-
(os; m. à Weimar (1778-1837). compagnement (1779-18.51). ciense;m.à Paris (1782-1871). l tifs; m. à Nice (l78V-18iOl.
,^^^P^
seni d'un Dieu, Son ame \ brille 00 traits de
— 142 —
Andantino [J = 65 )
Musique extraite
de Molinara
la
(laMeunière)
opéra-comique
en un acte
de Paesikllo.
[Paroles inédites.)
l'a- tre Où s'assied l'in - di - gent. Que ton bon cœur s'at - tarde Tou-
jours dans la man - sarde Pour es- s.u- ver ses pleurs calmer ses don-
4J JMJ-JN^I
leurs î De - viens sa san - ve - gar- de, É - loi-gne les mal -heurs.
Ffeiscliùlz.Obéroii.Eurynn- ments de 1814. il s'éiablit < Marie.rjtlusion,le Muletier, féville, Guillauyiie Tell, la <
messes, des sonates, etc. Son i .'yolilaire. le Valel de rhnm- ) guent par^élé?ance.lafrai- charme mélodiques, sont S
style possède un charme rê- lire. Masaniello, la Prison S itfeur des idées et par un «crites dans un style clairet i
: à Londres (rxB-lSaCl. rut à Paris (1 187-1872). ] tion: m. il Paris (17911833). j mourut a Paris 11792-1867).
j
Andante = 60
^m
')
«{
^^
(
338 B- -0-
Morceau extrait
^ ^
de Ihrhard Dans u - ne tour obs - eu Un
Ccew de Lion,
opéra-comique
en 3 actes
de Grktrv,
- mis é '
De
laienl
sa
i -
tris-iea
ci
Et:
^
Je m'écrie
ven -
-
tu
^
rais
— re!
plus de sou
Si
-
nos
ci 1
a
^ —
— 143
êr TU ^-
^'
^ É ^ ^g
Sûr de leurs bras fi de - les Je dans mon
_9
mes
^
pei- -
zx
el -
f^ g
les Suc ce - der
w—p-
le bon
K9-
-heur.
^
4 rail.
pei - nos
?
-
:r2
-
E Suc-cc-der
ebon - heur.
ms
A mes cru el les le
Nnples, condisciple de Hel- opéras la IJarpe enchan- d'abonl soldat en Italie, puis
ris où il doima ses chofs- : ;
!
lini. Il fut un m'isicien des tée, Bosemonde: des mélo- maître de chapelle à Vienne,
iVieiivi-e ;Robert le Diable.
plus féi-onds. Merc-a'lante dies la Sérénade, l'Ave Ma- et vint à Paris où ses œu- ;
Icx lluijuenots,le Projihéte. :
du est l'auteur de Elisa e ria, le Roi des .4 une.?, etc. Sa ires tendres i-t passionnées
l'Africaine l'Etoile : j
yonl. Marguerite d'Anjou. l'iaudit). DiUone, il Giurr vie s'écoula humble et igno- j
mento, la Vestale, Donna rée; mais après sa mort ses siasme. Il a donné les opé- <
science et d'inspiration, réu- l'arilen, Erode, etc. I.e œuvres, d'un parfum :>i tou- ras : bon
Pasi/uale, El'izir <
Morceau extrait
de peine au sor-lir Qua -ter
Jaseph,
opéra-comique
en 3 actes
de MiiHUL.
/.e
P= ^ iTTT
ans au plus je comp-tais. Je sui
s - vis a -
^5^
vec cou - fi
'
^m ^ =F # P
^^^-V-\^
ir^>î^^n PTrp#^"^^^#^ V J^l [
an -c&De méchants l'rères t}tie j'aimais. Dans Sicliem au gras.pàtu - ra - '^e Nous pais
M
• sions de nombreux troupeaux. J'étais simple comme au jeune âge Ti-mide comme mes a-
#—
^r ^v i [:[rir |r)
^ ^HAîr^
irr^nTrr^ P ^p FTf
-gnsaux. J'étais simple comme au jeune âge Ti - mi- de comme mes a - gneaux.
—# '
— 144 —
340
Chœur
de
&
extrait
Didon,
341
^ jv^s
All° Moderato
J-
Voy - ez
J
( J=
p
88
Di -
>
^ ^ sous les
4^ =6=
opéra en trois actes
de
PiCCINNI.
\'oi - ez Di - a
^ les
r—m
^— #-=
ar - mes, Les
^ fo -
net
rets trembleat à
^ ^ sa voix;
-"-^-^ -?*-^
Les fo-
É ^-^
ar - mes,
0- £:^
Les fo -
irz
rets
^^ tremblent à sa voix;
-f^^^
Les
^
fo
^ ^ ^
. rets tremblent à sa voix; De Tin -no ce el - le a les
1 rets tremblent à
N:
^ sa voix
-H^^
:
De lin-no - cen
ï
- ce
^^
el-le a les
ft=F=R R
É ^ -
3
char -mes Lorsqu'elle a po son car quois. D'e Tin -no
j-
char-m.es
J i
r g
3
Lorsqu'elle a po
^ I
-
rJ
se son
P
car - quois.
^De Uin-
^&-
ce el-le a
^
les charmes
^ «=i?
Lorsqu'elle a po
-e»--
son
P^
car -
^ i
^ ^.
"^'
ceu -
'
^i:e
^
l-lea
^
les
s
chnrmes
^
Lorsqu'elle a po
4!S
-
-e^^
se son
3^^^
car -
J-^^ ir^r r
^'
- quois.
f
Lorsqu'elle a po -
33
son car -
ï
quois.
-r-y-
E
iuois.
f
Lorsqu'elle a po -
jCt
•;on
^# ^ vr car - quois.
7
.
— 14o —
Moderato Commodo [J =S0)
Morceau
342
de
extrait
^^ La
{!=*
la Flûte enchantée,
opéra en deux actes. t^
de Mozart.
-«»'
i-
i
rrJ'Ji^^^'gffi.i^^^
Je - tons sur ce pas -sa ge Les roses du • plai-
^F7T7^
- sir. Les ro -sis du plai - sir Les ro - ses du plai -sir.
L'tnre irracieiixcomiiu» dans de Sj/mj/honies et des opé- ; à Paris après avoir étudié Boieldieu et s'occupa avec •
i la musique savante, et ex- ras la S'orma. la Somnam- il Vienne et eu Italie, et lit succès de critique théâtrale, j
1olla dans les chœurs et les liule. les Puritains, le Pi- représenter quelques opé- Il a donné comme opéras : :
]
l
Jiiicc l'Erlair. la Heine de '
œtivres sont empreintes I
qu un SUCCÈS d estime \l\ let. la Ponpèe de Nuremberg,',
\CIii//iie. Charles 17, /''s d'une mélanco'.ie touchante. |
donna la mélodie le Lac ; Uiralda. le Toréador, etc.; ; ;
Mùur^quetaires de la Reine.
j
'
dune sensibilité et d'une des messes: et fonda VErole écrit un Noël célèbre-
I
'
t.'ndresse qui émeut; m- i normtile de c/iant errlcsias- Son style est aisé char-
i ,
lioses: m. à Nioe(1799-186i,. ;
Puteaux (Seinej '1802-I8Jb> tique; m. h Paris 1>02-I8'il)1
niant et correct (1803-t8b6).
I
Morceau
343
Rose et Colas,
de
extrait
P-
33
Pau - vre Co — las!
TU
Pau - vre
^ Co
f>—
las!
-
opéra-comique
en un acte ^^V V V V \PV=^ ^ ^^
^
de MONSIGNY.
./; - . . . »
-4^ 'q^ £ fi=
\^=^^
^
t2:
10 '-W
lain! Pourquoi ne travailles-tu pas?C'est très vi-lainl C'est très vi - lain! Pauvre Co -
>^_^>^ ^ ~^ >i^ >»^ >^ oi FIN
i
5
jrrr ^^^-g-^- i i
m
^^ w—^
las! Pau - vre Co- las! Pauvre Co -las ! Pau -vre Co-las! A pré-sent tu te tour-
fe r^r ^ (t
r J J rir jCL
P^gT-
meo - Mais peux-tu prendre à moi €o -
^^
les t'en ? las, si tu te la
î3 Ù-PC/V'J^
JCXl s
men - tes. Je la -men - te plus que toi. Ab!
LE LIVRE DE MUSIQUE.
\'i6
'*^:i^:
IIEnF.n Henri
I né ?i ; . CI.APISSOW (Ant-L:. eKl.«tn f.4/''ern. né à 5
;
la Côte-Saiiit-Audré (Isère Mulhouse: il fut élève de néàNaples: violoniste dis- -iivers. Il étuMia h Paris.?
ilquitta l'École de méileoiiii Lesueur et prnfessa au Con- tinsné. il se fitd'al'Ord eon- ;
puis à Naples avec Merca- >
I
pourleConservatnirp'-tiloi. servamire après Halévy- Il iiaitre par des romances et I
dante. revint en France où <
I
na Benvenuto Cfllini. /?. a douné des mélodies, des lies chansonnettes, puis il ;
il tit jouer ses opéras l'Enu i
:
!
une -Vesse; îles métoilies; lard, les Papillons de H- Be- ! la Folle, la l'anchonnetle,
'
lel'hien ilu jardinier, le Ca- i
!
un'/'ra(/éd'instrumentation noist etc. Sa musique est ;
les Tro's .Sirotas. .Martial. rillonneur de Bruges, °ie.; {
'
Ses œuvres sont •••maniua- douée et expres^ive , son ;
et»'. :son siyle. l^<reret faci- ses œuvres sont fines et dé- \
I
blés par lapuissanre de l'ef- style sohre et correct : il '
le,abonde en heureuses iné- ;
licaienien' nuancées: m. ."i î
j
X—
34Î
Morceau extrait
du
Corsairp,
opéra-comique
Allegro Moderato
jfgijj'jifj-^-i^j^
Cesl
{J=
au plus
96
fin
•)
à s'amuser. C'est
^au plus sot
f^
à
en trois actes
de
D.\L.\YRAC.
fe-r^ pririrp
î^
s'abu-ser, L'es-pril est lait pour l'avan - ta -ge De qui sait mieux
-^
^ -N-- ^
i
jj'jiiJjj'^iJi'Jiirf^'^
* * *
pour l'avanla-ge
au plus
atac
:t
lin
g
à
De qui
s'amuser.
t^
sait
k:
mieux
C'esf
en
»
au plus soi à
u-ser. C'est
s'abu-ser. L'es-
XL.
au plus fin
T21
à
\ 4
ï
s'amuser. C'est au plus sot à s'abuser, C'est là la mé - Ihode en u - sa
9 -. » rs
Hà=^^^-^f^ fH-r-fJTT^^j.rcif'iJ^
je ' C'est lé la mé - ihode en u • sa ge !Eq u - 30 - ge, en u - so - gel
ândantino Grazioso \é :^ 7
— 147 —
Dans un parfait bon - heur que s'é - cou - lenl vos jours' El vos peuples heu-
^^ jours.
r
Prieront,
^ r
pour
1 1
être en
u^
- 'cor
f=f=^f='^n ^^^^ i
S
- reux, vous bé- nissant toujours. Prieront pour cire en - cor chers
$¥ ^
F^*«
::aL -i^-^
S tt
vo-lre ten dres Prieront pour être en - cor chers
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P p=rg^g vo-tre ten - dres - se
±=t:=»^
Prieront ooiir
—^r
être en - cor chers
li
É 32 É a
vo-tre ten - dres vo - tre ten- dres
I \>
vo-ire
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ten —
32
dres - . .se
S
à
^
vo-tre ten - dres
(Uni
—
-&
-se
3 f^
[ mourut a Leipzig;i80'J-18V"i- \
i
;- et compositeur hongrois, ué
i à Reiding lia composé plus son père et de Lesueur. Ses ! auteur des opéras Pierre et i roi de Bavière. Ses opéras 1
'opéras, Mignon, le Songe ; t'fl</ierine, /fo6-/(oi/. /a i)u- ? principaux sont Bien:i, '
\ : orato-
5 rios. fantaisies, messes, poé- dune nuit d'été. Bamlét,\' liesse de liuise. Aîartha, iTannhaitser.leVaisseaa fan-
< mes symphoniques ra/iso- /'rancoisedeRimïni.leVald, \ l'Ame en peine, le Saufraiie \ tome, Lohengrin. Tristan et ;
'<
rfies.etc, d'une grande difti- ,Psi/clié etc., le ballet la ï'eni- > de ta Médaxe.l'Oinbre. Aima s Yseult. l'épopée des î^iebe- ;
i/Fte,sont écrits dans un style S l' Iwantatrice. .\aldn, etc. < langen, Pursifal, etc. Il est
.
surtout comme pianiste qu'il charmant et avec un goût s Sa musique, éléganteetgia- < le chef de la réforme musi-
délicieux. lia exercé "une 5 lieuse, est empreinte dune < cale en Allemagne où ses]
l
remporta d'immenses suc-
"rande influence sur la mu- 5 veine mélodiquequi charme; j œuvres sont fort goûtées;
i
(-es en Europe il mourut à
]
i ;
< Bayreuth (1811-1886). sique moderne (1811-1896). ? m- ^ Darmstadt (1812-1883). > mort à Venise (1813-1883;.;
Allegretto ( J = 100 )
347
Musique extraits
E ^^ff4FFR -1
—— t? 57-
des
Puritains d'Ecosse,
opéra en deux acte-
de Bellisi.
'Pfiroli'S inédites.
S
Au
Ira - ille.
bruit de la ba -
Frappons
^ ^^ ta - ille,
d'estoc, de
Au choc de
ille, En
ç f3 ^
-N-
* #
?
vaatl haut le cœur! Quand ie tam - bour ré - son
^V^j^Jj j j 7
Et que le clairon
|
son - ne,
i
piJ'Jw!J:.rJHrJ-J
Aux accents de Bel - lo - ne, Nous tressaillons
g d'ar-
i ^
deur.'
r\
Z2: ^
Chargeons IFrappons d'estoc, de
P=?ï:
rr\rir'^
ta - ille. En
\
P
a
fm
\\^
- vant! haut
^ le
-T
cœur
V
I
^
donna les opéras-conii- Ips Dragons de Villars. les écrit des messes et des mélo-
Italie, en Angleterre et en et
ques la Trompette de M. le Pétlieurs de Catane, Lara, dies. Ses principaux opéras
France. Ses principaux opé-
sont; Sapho. Faust. .Mireille.
[
ras sont: liigotelto. le Trou- Prince, la Nuit de la Saint- le Moulin des Tilleuls, la
Bornéo et Juliette. Cinq-
]
Voyage en Chine, etc. est franche, alerte, parfois Mars, le Trihul de Zamora.
Don Carlos, Otello, .\aliu-
Philémonet Bauri,?, etc. Son
liodonosor. Aida, Attila, Bazin fut surtout un pro- fougueuse, entraînante. d'un
style pur. simple, ému etex-
I I
Falstaff.etc. n nécritun Re- fesseur distingué, il a écrit grand effet et d'un profond
pressif charme et impres-
;
.
</uiem célèbre. Son style est un savant Traité d'harmo-
!
sentiment mélodique: il est
mort h Moulins (ISlI-lS'l)- sionne (1818-1893). i
plein de verve et d'énergie. \nie; m. k Paris (181ti-18";8!.
',
\
149
né à Cnlngne. Il étudia à I posit aiiti'iihieii. né à Spa ienl; élève d'Halévy visita : Marseille en I8ïa; auteur!
,
Paris où il lit lepréseiiter !
latro; au:eur des charmants i riralie et 1 AUeiiiairne, et [ d'une A}eS'<e solennelle ; de
;
ses riperas bouffes la Bellr
:
I
opéras-comiques Fatinitz<i, \ revint à Paris où il donna ;
••péras : Maiire Wolfram, la \
>>iiiphoiiique; de Sacoun-
I tein, etc., et une foule d'o/ii-'- (lies-, quatuors, etc. l.a grâce
1 l Paul et Virijinie. etc. Ses i lata, ballet de ekoeiirs, de
;
letles. Sa musique, pleine [et la verve lie ses produc- S leuvres brillent par le char- | Mélodies pour chsnt et pia-
,
lie verve, est originale, bouf- tiuns font de lui l'un des niii-
[ s me de la mélodie par la ti- ; ] no Ses œuvres, d'un style
;
fonne et eiitrainaiite il siciens les plus distinnués
;
I
< liesse ei la srrâce de Texpi-es- J
neuf et lundi, sont piiissui-
mourut à Paris (I819-1880;. de l'.Autrii-he I82ii-189:i
I
. \ sioii: m. à Paris Il822-188ii. ; tes et de lar;;e envergure
AU" Moderato ( ^= 84 1
Mu.iqu.exira,t.
iffig-2^J4l^zS r^ I ^ Ç Ç \
f [l [> \ ^ ^
opéu
f'rei^cliïd:
en 3 acie>
de
Wl-.BliR.
J'aroles inédites- ^^^ rfr vas en
Vieux pêcheur
si -
i
lence,
ma
La
- liu,
i
^
Cjelle belle ex-
-
û ^-'Jir^
ligne en main.
i
is
Vieux pêcheur
-ten-ce!
^ Tu
ma -
ffircrlCj'^J^r^lrppNcf ^^ ^
^rF
lin; Quelle belle ex
i
r r p
billon, a -blette, An-guille,
-
i
is - len - ce!
rr.nriJircr rTr^^g=^
goujon
Tu vas
i
- lence,
Tour
La ligne en main.
à tour viendront.
^ Bar-
Fer-
- me sur la brèche,Au chaud, à la fraîche, Sans que rieu l'empêche Le pécheur est In
SCIIl.l.llOFF(Ju/es).pia- CEV.«eHT IFr.-.Aug.]. S POII<ll': F' >•<( ;.in-.i Nîmes. KI'Bi:%'STEIX (Ant-
niste. né à Prasue en 1825; né à Hiiysse (Belgique), en < Il a donné les opéras-conii- pianiste et compositeur ;
il a écrit un grand nombre 1828: directeur du Conser- < qiics: Bonsoir.i'oisin.leJar- russe, né en Moldavie. D'un
de fantaisies, de so»ia(es,
;
vatoire de Bruxelles; auteur < dinier galant, tes Surprimes t:ilentvigoureux. grandiose,
d'éludés, d'airs de daiise ;
|
î se retrouvent dans ses com- struntentotion ; de chœurs, ! de mélancolique qui rappelle /)éHion.etc.:d'un oratorio, /e
i
positions, dont la plupart' etc. Gevaert passe pour un i dune manière charmante le Paradis jierdu ; de Mélodies
jouissent d'une grande po- des compositeurs les plus ; slvle des anciens maîtres; )iersnnes : de VOcéaîi. sym-
I
!
pularité en Europe. instruits de notre temps. \
m', à Paris il828-1892i. phonie, etc. (1829-1891).
- luO —
d'une belle facture; de l'o- Petit Dur, la Petite .Mariée, gué, il a donné les opéras
J : i
les opéras: le Roi ta dit Jean '<
péra Fiesque. de ropér.-i le Cœur et la Main, te Jour et Henri Vil l, Etienne Marcel.
J ,
| de yivelte. Lakmé. etc les :
\
dramatique le Roi d'ï's- Sa la yuit. Fleur de thé, etc. te Timbre d'argent, la Prin-
;
c estd'une habileté remarqua- d'une verve étincelante,sont syinphoniesSe» œuvres sont '
1
pur et son orchestration ri-
ble: m. à Paris 1830-1892 devenues populaires. puissantes et colorées.
.
1 che; m. à Paris (18361831).
QTTQ Sr
0'±0 OC 0«JU'
Onn
^^ morceau suivant est extrait des Deux Avares, opéra-comique en
2 actes, de Grétry.
Ce chœur doit être commencé à demi-coix et bien rythmé d'un bout à Vautre. Observez bien les nuances. —
m m
All° moderato Ben marcato.
(^=.f j
fc
ténors
^
Sasses
est minuit,
m^
Qu'on
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se re
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tire, et
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plus de bruit,
plus de bruit, La
La gar -de passe et
^
M^ï=1^
gar- de passe et
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la
^
la voi-cl ; Ren
voi-ci; Rentrez en
Irez en
^
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di-ii- gence,
di - li -
Obé - îs
gence,Obé - îs -
^w^ ^^ gt^^^ ^^
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- sez, fai - tes si
^ ^f^^^ ^ m
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- len - ce :C'est la loi du Ca- di. La gar-de passe,
l^=ÏÏ
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I
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-?-^ ,::5t
^ rk : jr^ a-
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est mi -nuit; Qu'on se re tire et plus de bruit, La jarde passe et la voi-ci; Ren
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n n fi-fn>
ê ^f^ < *
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^
est mi -nuit, Qu'on se re - Mre et plus de bruit, La garde passe el la voici ;'Ren
loi —
- Irez
m^
ea di - li
-
W^P ^mm
gence,Obé - is sez, fai
Cû
- tes si -
^
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len - ce
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C'est
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la loi
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di.
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di -
Qu'on se
li - gence.Obé
re - lire
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is - sez, lai
plus de
- tes
bruit,
si - len - ce
La gar-dc passe,
: C'est la
il
m^
loi
est mi-nuil;,PIus
du Ca -
w.
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f.
m IV' U- iUiJ^AJT^ p
- di. Qu'on se
de bruit, plus de
re - lire, el plus
bruit; Que
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de bruit, La gar-de passe,
tout se
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taise i
-
^^
ci,
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est minuit; Plus
- trez chez
P^ ^ p:
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* m 9
^ IS ^
I
de bruit, plus de bruit; Que tout se taise i ci, Ren -trez chez
^ ^P
^ ^
vous en di - li gence,Obé - is - sez, faites si -len -ce :C'est la loi du Ca- di.
^'^'^
vous en
m m
r :
\
- sez
tkv^ c^'g/^^'U"
di - !i - gence.Obé - is , faites si-lence: C'est la loiduCa-di.
!baUet .Gretna-Green ; de partition symphonique et phonie romantique; d'une; rio de la musique de l'alun'
:
l
mélodies, sui(M d'orches- chorale- Son style est tour à
I
ode syniphoniqu», la Mer; Frilz, des Rantzau. etc.; de
(re, etc. Sa musique origi- tour tendre, vigoureux, pas- de romances, eic Sa musi- rhœurs, de molets- Sa musi-
i
Musique extraite
de
Fidelio,
opéfa en 3 actes
*
.
Saiiit-Ktieiiiip en 18i2. U ,1 ù Mont[>eUior fn I84'.. Eieve Llrrn>. :i Toulouse eu ^ Paris, élève de Keber ei
donné au théâtre Don César
: S d'Halévv. il obtint à lii an» 184". Elevé de Bazin et d'.\ auteur des opéra» Jurelyn,
: !
lie Bnzan. le liai île Lahoff, S le grand prix île Rome. U a Thomas, il a écrit les opé- Pedro de Zalamen. hante, la \
Uciodiade, Manon, te Cid. s éerit les opéras i Amour : ras la Dame de Monlso-
: landiére. d'un drame Ij ri
Esclarmondi', le A/nje, AV'er- \ ofrirnin Suzanne, Diana
, . reau, le Bravo, Ei/mont ; un que. le Tasse, couronné nu ]
gistr.alement instrumentées. ) merveilleusement doué. ches, colorées, ilun bel effet. c-ole française (I8i9 ISOli;.
Larghetto ( J = 50 )
352
Air populaire
irlandais
fiC^rar - de la
intercalé dans
Martha,
opéra en 3 actes
de Flotow.
{Paroles inédites.)
~CJ
sol
— a?
Ëcou - le sur branche, Chan -
;
p:-Jj'ij. ja^j^rc.i^rJu
-^ —t^ — "•
j^J-^H^
^^W
- ter le' ros - si - gnol La gen - tille hi- ron- deMe.. Sen - '.ant
. des
O A tempo. ^
JU:^J J -
f\ J ' I
vents plus doux, Ar - rive à li- re-d'ai-le, Fai - re son nid chez nous
A
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>.
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INVOCATION
Lento \d=
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Ri'liinù^o ?>1
2' PARTIE
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Dieu de l'uni — vers, ché —
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bon- té, lava - illance, La pu -^ re affec - ti - on. les plaisirs sans re-mords.
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X K. ? ^ T i L L >C
nr les grandes
l^ !
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roules poudreuses Cours in-lrr-pi-de
2' PAI"- ^
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Sur le» grandes roules poudreuses Cours in-lré-pi- de nos -lillon.
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Les mi-nu-tes sonl pre oi-euses, Cours,vo-le comme un tourbillon. Gare, gare, gare,
j^T^T/l
Les mi-nu-tes
i' ,\^>'j^-r:^'> .n^
sont préci-euses, Cours, vole comme un
^
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tourbillon Gare, gare, gare,
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faites-lui place.
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Entendez-vous son fouet claquer? Les chevaux dé
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lailes-lui place. Entendez-vous son fouet claquer? Le« chevaux dé - vorent l'espa-çej
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Clic clac, clic clac Trinn Irinn Irinn Irinn
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bnns cesse courez
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hopl hop' hop!Clic clac, clic clac, Trinn trinn trinn irinn
1/ -^
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Chevaux, ventre
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à terre. au
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beau ré gimeQl qui .passe GlaiiOQS soQ-uaats,
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tambours bailan tsRataplan.
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La fou-le vient, court et s'amasse
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dieu des ba_ta-Ule5 donne Palmes, lau- riers ces eu _
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Que la Yictoi - re les cou ronne! Que ces guer
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fants! Rata plan.
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soient triom phants! Ra ta plan plan plan. Pour la Fran-ce, pour la pa-
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re -dorer les champs ;
Les oiseaux, de re - tour, chan- ]Vlod'°
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- teal dans la cam pafçne, Leur voix dit aux é- chos : <i A- mis, c'est le prin temps !
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j' i i.f'^u^' J' '"
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teat dans la cani-pagne, Leur voix dit aux é - chos : « A- mis, c'est le prin - temps Ré-
- jouissons-nous ! Les bois et les bo - ca - ges Ré -son - nent des ramages Des gentils cou- cous.
Parlé.
Cou cou. Cou cou, Cou cou. Coucou. „ Chut! En- tendez-vous Cou cou. Cou cou. Les gen-
lent . » a Tempo
tils cou - cous ? Cou cou, Cou cou. Cou cou. Des gentils coucous Le joyeux ra- ma - ge,
,
rit. — '^
2' PARTIE
^ lO^^^ \ —V lît
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-ys jusqu'au fond des ha-meau.'c; 'foui le long du che - min, portant ma meule a-
yy -' ^'
y -'
-si- le, .le ciie ; .\ repas — ser les couteaux, le? ci-seaux ! A repas -,ser les couteaux les ci-
Allegretto 5c-^):/i é k,'"^)
S; (
\ s^ n^
-seaux! Par le vent el 'par laplui-e Toujours heureu.x, tou-!jours conleni, iJe passe gai
^^-^ TPar
-seaux I le vent et pari» pluie Toujours heureux, tou- jours content, .le passe gai-
Fin. /7\ v^.
-ment la vi-c .Mcn jours s'écoulent en cliauianl B/./, Ii//. bzz, bzz. bzz, bzz, .,
al seijno ?y
^ V
bzz, b/./.,,bzz, bzz, bzz. bzz. bzz. bzz. bzz. bzz, bzz, bzz!
'm -EN SENTINELLE
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Seul dans grand désert, pau- vre enfant France. Tu
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beau pa-ys natal
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Tout dort.
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^-gnons sûrs de ta vi - gi- lance S'éveil-leront dis -pos au clairon ma - ti ^ -nal. Uui
-gnons sûrs de vi-gi - lance S'éveilleront dis-pos au clairon ma- - nal. "Qui
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accelsrando ^ " lempi:
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vive! holà!
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vive! holà!
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Rien, rien,
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Rien, rien,
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nul e-cho n'ar-ri
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Kt dans
Et dans
l'ombre rien ne brmt . Tout re-pose. tout som - me ilie. Dormez, soldats'-ar on vei
* Morcndo
LE LIVRE DE MUSIQUE.
^
2' PARTIE
/ ^' m c/ w. w ». ^ - m p^
Debout '.chas -seur, voici l'au-ro- - re! De pourpre l'horizon se
HW
-ter l'an- -gélus
—
du -tin?
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teint Entends — tu
0' —jr
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cloche so —
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re Chanter l'ab-gélus du ma -
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rallent.
CLEF DE « FA »
CLEF UL'T OU DE DO
Les différents registres qui caractérisent les voix humaines et les instruments
de musique ont donné lieu à la diversité des clefs.
Il est aisé de comprendre que l'inscription de toutes les notes des registres exi-
gerait un nombre tel d-^ lignes supplémentaires que la lecture musicale présente-
rait les plus grandes difficultés. Grâce à la difTérence des clefs et aux diverses
positions qu'elles occupent sur la portée, on a pu remédier à cet inconvénient.
Nous avons dit au commencement de notre cours qu'il existe trois sortes de
clefs : la clef de sol, la clef de fn et la clef (]'nt ou de du.
Chacune de ces clefs se pose sur une ligne particulière. La note placée sur la
même ligne que la clef prend le nom de cette clef, et sert ainsi, en quelque sorte,
de sienne déterminateur à la iramme.
i—
ment sur la seconde. C'est la
clef qui est le moins em-
ployée, et on ne la trouve j)lus guère que dans le plain-chant. Nous
n'en parlerons pas dans ce cours.
Les chants écrits sur cette clef sont plus bas d'une octave que s'ils étaient notés
en clef de sol. •
Exercice oral. — Qu'est-ce qui a donne lieu à la clef de fa se ligne, et la clef d'ui ie ligne ? —
la diversité des clefs? —
Pourquoi a-t-on inia- Quelles parties écrit on en de fa? Quelle
clef —
^'iné plusieurs clefs, et pourquoi leur donne ton différence y a-t-il entre les chants écrits en clef
d's posiiions diverses? —
Comment se plHce la de sol et les chants écrits en
clef de fa ?
clef (il// :'— I,a clef d"«/ est-elle souvent employée ? Exercice écrit. —
Tracez une portée et placez
— Comment placc-t-o'n la clef de fu aujourd'hui ? la clef d'ut dans chacune de ses positions. Tra- —
— Sur quelle ligne la plaçait-on autrefois? — A cez une portée et placez la clef de fa dans cha-
quoi servent aujourd'hui la ckf de sol ire ligne, cune de ses positions.
# — #
— 167 —
NOM DES NOTES EN CLEF DE FA
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Moderato
376 P^^^^ # 0-
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Chanson populaire
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Moderato.
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Moderato Chanson populaire.
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'^ En -tendez-vous la cloche sonne Et nous rappelle à nos travaux;
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A - près le jeu l'é tude est bonne |lu lions en - cor, soy ons rivaux !
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A - pies le jeu l'é - tude est bonne : Luttons en - cor, soy - ons rivaux!
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A - près jeu - tude est bonne Luttons en cor, soy - ons rivaux!
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W P=^ S^
p, Tra - va -illons, prè •nons de la peine Par on
le tra - vail devient fort,
La tâche est longue et l'heu-re brève-. Amis, remplis- sons bien les jours.
La tâche est lou^ue et l'heu - re brève; Anis, remplissons bien les jours. bien les jours
S^^^p^^^p
P- Tra - va - illons, pre- nons de la peine . Par le tra - vail on devient fort, devient forl.
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La tâche est longue et l'hou-re brève-, Amis, remplissons bien les jours, bien les jours.
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vie - toire est
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: Le succès cou
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La victoire est par lui cer-tai- ne : Le succès cou - ron - ne l'ef - fort
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.Pour que no- tre iô-boui s'achè-ve, va ursN
lou- jours
^ juror.s de tra - - iller D.i
'^E~-r--f-^f=^ ^
La vie -toire est par lui certai - ne : Le succès cou - ron - né l'ef - fort. (
Pour que DO- tre labeur s'aehè-ve, Jurons de tra - va - iller lou - jours it
LA
pR A|N c e:
m. -î
Maëstoso C^ = 52 )
I" PARTIE
/• La 1
Fran-ce'estj bel -le, Ses des-tins sont bé-
2« PARTJE i 3S m. rm Ij ^
i?- La Fran - ce est bel -le, Ses des— Fins sont be-
^^ ^^ ^
>: _
^:^^:^^
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relient
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Vi _ vons pour et le, Vi- vons Vi—vons u
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Dis sont bénis
Fin
Vi —
Solo
1
vons pour
:«Sc
\" - vons
irallenl.
Vi_vons
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/T\ rr\
l.a musique de ces deux chœurs à 3 voix a été composée par Claude Auge.
AccnmpiiyiiiT en firoiliiis.iiit iiiip xnrle -le hnuriloiiw'mi'nt [hoHChe fermée).
(1)
.
F't majeur (Tun df] 72 Notes (Nom des) Tons relatifs 82,
Filer le son 26 Notes d'agréments Transposition
Fioritures 98 Nuances Trille
Galop 113 Ojiave 23, Triolet
Gamme 19, 66 Ornements 98 Unisson 20.
Gamme chromatique .... 68 Pas gymnastique 106 Valse 109
Gamme majeure Pas ri'doublé 105 Varsoviana lli)
Gamme mineure 83 Pendule 24 Vocaliser
Gammes diatoniques iiiaj. Phrase ou période 100 Voix de l'enfant
et mm 84 l>lu-a>c liiO Vo X de fausset, de poitrine.
47
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CE MT C155
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COI AUGE, CLAUDE LIVRE DE MUS
ACC# 1170436