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University of Ottawa

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RE

MUSIQ_UE

EDITION
CANADIENNE

LuLLi, d'après la statue de M Laodst


Les exernjilaires de /"édition canadienne da Livre de Mcsique

de Claude AUGE doivent porter la signature des Editeurs de

Vcdition française

'^oAlx^ fi~r<Xyj.j-A/U. -^ ^

cl telle des Editeurs de l'cditiun canadienne

C^pr^/Ct^z^'Cy»^»^'»''*^^ <L//e^

\
LE LIVRE

DE MUSIQUE
PAR

CLAUDE AUGE

D après
// n Anitre Gui.

MONTRÉ AI.
C. 0. BEAUCHEMIN et FILS, Libraires -Imprimeurs
2oO et 258, rue Saint-I»aul.

:,:'':i?^
PRÉFACE
Après une étude minutieuse des principaux livres de musique publiés jusqu'à
ce jour, il nous a paru qu'entre les traités trop savants, inaccessibles aux jeunes
intelliirences, et les cours trop élémentaires, qui ne répondent pas à ce qu'on
attend d'eux, il y avait place pour un livre contenant tout ce qu'il faut savoir
mais rien de plus, et pouvant conduire le débutant, par une marche graduée et
sûre, du principe à l'application, de la théorie à la pratique.
Nous avons adopté une disposition matérielle que nous croyons devoir signaler.
Les notions nécessaires, indispensables, sont imprimées en caractères assez forts
pour attirer l'attention de Télève. Ces notions, on devra s'en pénétrer rigoureuse-
ment, les apprendre en quelque sorte par cœur avant de passer aux développements
qui suivent et que nous avons fait imprimer en petit texte. D'autre part, nous avons
réuni dans un certain nombre de tableaux faciles à consulter tout ce qui concerne
le rythme, la mélodie, l'harmonie, les mouvements, nuances, signes divers, notes
d'agrément, abréviations, gammes majeures ou mineures, intervalles et renverse-
ments.
Enfin, il ne sera pas déplacé de faire remarquer que, pour la première fois,
nous appliquons à un livre de musique les procédés d'illustration réservés d'ordi-
naire aux autres ouvrages d'enseignement, il nous a fallu vaincre des difficultés
incessantes pour obtenir un heureux agencement des pages, et concilier les exi-
gences de la typographie avec les besoins d'une illustration presque constante de
nos exercices musicaux.
On s'assurera, en feuilletant notre volume, du soin que nous avons apporté à
la rédaction de la partie théorique, des efforts que nous avons faits pour en rendre
l'exposition aussi succincte mais en même temps aussi claire que possible. Quant
aux exercices, ils ne sont pas seulement courts et simples: nous avons tenu à ce
qu'ils fussent agréables, chantants, exempts en un mot de cette sécheresse qui
exclut toute mélodie et qui dépare souvent la partie pratique des traités les plus
consciencieux.
Les exercices sont soigneusement gradués, et permettent à l'élève de vaincre
plus aisément les difficultés, puisqu'il ne les rencontre qu'une à une. Les nuances
et les mouvements sont indiqués au début de chaque morceau. Enfin, des chan-
sonnetles, alternant avec les exercices proprement dits, forment autant de récréa-
tions musicales. Ces chansonnettes rappellent des airs connus chaque fois que le
ton rend l'exécution difficile, de sorte que l'on trouvera dans ses souvenirs un guide
et comme un point de repère.
L'élève qui aura suivi notre méthode et chanté nos exercices à une voix, passera
successivement aux duos, puis aux chœurs, marches et airs de danses que nous
avons groupés dans la troisième partie.
Nous avons pensé qu'un choix judicieux de morceaux, empruntés aux grands
maîtres de la musique, formerait le complément naturel d'un bon cours de solfège.
Nous avons donc extrait des œuvres les plus connues et les plus remarquables,
certains passages saillants, en les faisant précéder de notices biographiques accom-
pagnées de quatre-vingts portraits. Il suit de là que notre livre, malgré son prix
modique, contient une véritable galerie musicale, une anthologie suffisamment
complète pour donner à l'élève une idée exacte du génie de chaque auteur cité. C'est
là une innovation qui, nous en avons la ferme conviction, rendra de signalés services.
Notions théoriques claires et précises, exercices variés et gradués, tableaux
synthétiques, chœurs et chansonnettes, marches, danses, biographies et extraits
des maîtres, Ulles sont, en résumé, les matières contenues dans le présent volume.
Nous nous sommes efforcé d'être accessible à tous, et de plaire aux débutants :

carie principal souci du maître doit être de ne pas rebuter prématurément ceux
qu'il prétend enseigner. 7^ y G. A.
NOTIONS
PRÉLIMINAIRES

La musique est l'art de combiner les sons d'une manière


agréable à Toreille.
On l'appelle musique vocale lorsque le son est produit par la

voix, et musique insti'umentale lorsqu'il est produit par un


instrument.
I. -FORME DES NOTES
On représente les sons par des signes appelés notes.
11 y a sept formes ou figures principales de notes :

TABLEAU DE LA FORME DES NOTES

la ronde O ^
\
la croche

la blanche ^ la double croche JT

la noire la triple croche


I ^

la quadruple croche
f
^

La forme des notes fait connaître la durée des sons.

Exercice oral. —
Qu'est-ce que la musique ? — ? sente-t-on les sons? —
Combien y a-t-il de for-
Quelle diCérence y a-t-il entre la musique vocale \ mes ou figures principales de notes? —
NoiL.me2-.
et la musique instrumentale ? —
Comment repré- \ les. —Qu'indique la forme des notes?

1. — opo»o0&mop
Exercice sur

111/
la forme des notes. — Nommez les formes de notes qui suivent

^ \
\ \

^
Exercice écrit. — Reproduisez les figures de notes qui se trouvent dans l'exercice ci-dessus.

/
— — 6

II. — VALEUR DES NOTES


D'après l'ordre suivi dans le tableau précédent, chaque note a, comme
durée, une valeur double de celle qui la suit. Ainsi :

La ronde vaut deux blanches; la blanche vaut deux noires;


la noire vaut deux croches; la croche vaut deux doubles
croches, etc.
TABLEAU DES VALEURS RELATIVES DES NOTES
Une ronde
vaut :

2 blanches
ou r r
4 noires
ou r -r r r
8 croches
ou t '"i c r c r t X ,*
\
16 doubl.cr.
ou
32,rip,.cr. fc^fffffrpfrrpr'f rrrrrrrrrrrrrrti >
croches.

Une hlaiiclie o vaut : 2 noires ou 4 croches ou 8 doubles croches ou 16 triples

croches ou 32 quadruples croches.

Une noire # vaut : 2 croches ou 4 doubles croches ou 8 triples croches ou


16 quadruples croches.

Une croche a vaut : 2 doubles croches ou 4 triples croches ou 8 quadruples


croches.

Une double croche / vaut : 2 triples croches ou 4 quadruples croches.

Une triple croche ^ vaut : 2 quadruples croches.

La queue des notes peut uidilTéremment être dirigée vers le bas ou vers le

haut.
Généralement, quand plusieurs croches se suivent, on remplace les crochets

par un trait qui réunit les queues. On met deux traits pour les doubles croches,
trois traits pour les triples croches, quatre pour les quadruples croches.

Exercice oral. —Quelle est la valeur de la \


trace-ton les quenes des notes? —
Quand plu-
ronde? de la blanche? de la noire? de la croche etc.? i sieurs croches se suivent, par quoi remplace-t-on
— Quelle est la valeur de la blanche par rapport \ les crochets? — Combien de traits met-on pour
à la ronde? de la noire par rapport à la ronde, à 5 les croches,doubles croches, etc.?
les
la blanche? de la croche par rapport à la noire, \ Exercice écrit. —
Copier le tableau des valeurs
t la blanche, à la ronde? —
Dans quelle direction \ des notes jusqu'aux doubles croches.
III. - NOMS DES NOTES
Pour désigner les divers sons et pour les distinguer entre eux,

on donne des noms particuliers aux notes qui les représentent.

Il y a sept noms de notes, qui sont :

do, ré, mi, fa, sol, la, si.

Ainsi disposées, les notes dont on vient de lire les noms forment une série
de sons allant de bas en haut, et que l'on peut répéter indéfmiment.
Lo s'appelait primitivement ut; mais, depuis plus de deux siècles, sur

l'initiative des Italiens, on a adopté dans l'étude du solfège la syllabe do^


comme étant plus sonore dans le chant et moins sourde que la précédente ut.
Les noms des six premières notes sont tirées d'une strophe de l'hymne de
saint Jean-Baptiste, à laquelle Gui d'Arezzo, au xi^ siècle, emprunta I9

première syllabe de chaque vers.

Exercice oral. —
Par quel moyen distingue-t-on > — Citez-les. — Pourquoi a-t-on remplacé uf par
lessons? —
Combien y a-i-il do noms de notes? < do7 — D'oii viennent les noms des notes?

IV. — FORTÉE
Outro la durée des sons qu'indiqué la forme des notes, il y a encore à
considérer leur degré d'élévation.
Les sons hauts s'appellent sons aigus; les sons bas s'appellent sons
graves.
La position des notes sur la portée indique la gravité ou l'acuité des sons.

On appelle 'portée la réunion des cinq lignes horizontales


sur lesquelles ou entre lesquelles on écrit les notes.
L'espace compris entre les lignes se nomme interligne; il

y a quatre interlignes.
On compte les lignes et les interlignes de bas en haut.

5» Ugne. .....
interligne,
*"
4e ligne.
3e interligne.
3e Ugne.
ge ligne. -' interligne.

Ir. li|ne. 1" interligne.

Plus les notes s'élèvent en hauteur sur la portée, plus le son


qu'elles représentent est aigu.
—8—

LIGNES SUPPLEMENTAIRES

Les cinq lignes de la portée ne sont pas toujours suffisantes pour recevoir
toutes les notes.
On a donc imaginé d'ajouter aux cinq lignes fixes de la portée de petites
lignes supplémentaires ou accidentelles, Ira-
3e ligne suppi. i
cécs soit au-dossus, soit au-dessous de cette
2« ligne supp!. \ d'en haut.
ireugnesupi.i.
portée, et sur lesquelles ou entre lesquelles
viennent se placer les notes. Ce sont comnie
-— ;
des fragments de nouvelles ^
portées.
l" ligne suppl. 1
"^

''^° ^^'"

li|nc cuppî: I
Les lignes supplémentaires ne sont em-
ployées qu'au fur et à mesure des besoins, et

on les supprime aussitôt qu'elles cessent d'être utiles. S'il en était autre-

ment, il y aurait confusion.

Exercice oraL —
Que faut-il considérer dans 5 pour écrire toutes les notes? —
Comment a-t-on
les sons? —
Comment noinme-t-on les sons hauts? pu obvier à cet inconvénient? —
Qu'appelle-i-on
les sons bas? —
Qu'appelle-t-on purtée? Qu'in- — \

> lignes supplémentaires? —


Comment les compte-
dique la position des notes sur la portée ?—Qu'ap- \ t-on? — Pourquoi les suppnme-t-on quand on
pelle-t-on interligne? —
Combien y a-t-il de \ n'en a plus besoin?
îignes ? d'interlignes dans la portée? Comment — l Exercica écrit. — Tracez une portée nuniéro-
;

Ves compte-t-on? —
Quels sons représentent les \ tez les lignes et les interlignes. — Tracez trois
notes, suivant leur position sur la portée? — > lignes supplémentaires au-dessus et trois au-des-
Les cinq lignes de la ponee sont-elles suffisante» \ sous de cette portée; numérotez-les.

V. — ECHELLE MUSICALE
h' échelle musicale est Fensemble de tous les sons que peuvent
émettre la voix humaine ou les instruments de musique.

Cette échelle musicale comprend trois registres ou groupes successifs de


sons allant du grave à l'aigu.
Chacun de ces registres porte un nom caractéristique :

Le registre du grave, comprenant les sons les plus graves;


Le registre du médium, comprenant les sons intermédiaires, c'est-à-

dire lesmoins graves et les moins aigus;


Le registre de l'aigu, comprenant les sons les plus aigus.
Le nom de chaque note et la place que cette note occupe dans l'échelle

musicale sont déterminés par un signe nommé clef.

Exercice oraL — Qu'appelle-t-on crhelle musi- \ gistre du grave? du médium? de l'aigu? —


Quel
ea/e? — En combien de registres divise-t-on 5 est le signe qui détermine le nom et la place des
réchelle musicale? — Quels sons comprend le re- \ notes dans l'échelle musicale?
— — — .

—9—
VI.— CLEFS
La clef est un signe que l'on place au commencement de la

portée pour faire connaître, par relation, le nom de chaque note


et la place qu'elle occupe dans l'échelle musicale.

Les notes étant rangées dans un ordre invariable, il suffit de fixer la

place de l'une d'entre elles pour déterminer la place de toutes les autres.

il y a trois sortes de clefs :

La clef de sol rS , la clef de fa ^î , la clef de do ou à'ut g


La clef de sol est la plus usitée. ( V.pour les clefs de fa et d\\\, page 16fi.

Exercice oral. —
Qu'appelle-t-OM c/e/"? Coin- — J Combien y a-t-il dp sortes de clefs? Nommei
ment, lorsque la place d'une note est fixée, est-il I les. — Quelle est la clef la plus usitée7
possible de déterminer la place des autres?— \ Exercice écrit. — Tracez une clef de sol.

VII,- CLEF UE SOL


La clef de sol est usitée pour un grand nombre d'instruments, tels que :

piano et harpe (main droite), violon, flûte, liautbois, clarinette, cornet,


saxhorn, cor, trompette, saxophone, etc.; on s'en sert également pour écrire
le plus grand nombre des parties vocales : ténors et soprani.

La clef de sol se place sur la deuxième ligne de la portée.

La boucle de la clef de sol clef fait connaître, par re- p :^


i

est comme traversée en son nii- lation, les noms de toutes les ^^ o J
" sol
lieu par cette deuxièra.e ligne. .•;.." autres notes placées soit

En indiquant que la note placée sur les lignes, soit dans les interli-

sur la deuxième ligne est un sol^ la gnes.

L'usage de la clef AqsoI /'« ligne, que l'on trouve dans les anciennes par-
titions, est de nos jours complètement abandonné.
9

NnT F, S P I, .\ CÉK s SUR LES LIGNES

-o-
-e^
-O-
-O-
11 li soi si ré fa

Esercice sur les rondes. — Nommez hs l'otm sani les chanter.

— —O—e»
-O-
-o —€5
——o—o © ^^—
o — ——o O
o—o^ <&-

&— ^=:^
— 10 —
Exercice sur les blanches — Noynmez les notes sans les chanter.

19-

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4
19- 19-

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f
Exercice sur les noires. — Sommez les notes .sans les chanter.

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NOTI-S PLACEES DANS L i: S I N1 ERLI GNES

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Exercice sur les rondes. — Nommez les notes sans les chanter.

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Exercice sur les blanches. Nummez les notes sans les cUanier.

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ri
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^

Exercice sur les noires. — Xommez les notes sans les chanter.

s J ^ r r J

La note placée au-dessous de la l""® ligne est .


Q n
appelée ré. — La note placée au-dessus de la
j
'

^^ |
I

^
5' ligne est appelée sol. fJ ^
ré sol
Récapit ulation.

û^^
Exercices

su.r les
mi fa sol
rondes, les blanches et les noires.
^
la si


do
Nommes

tes notes
mi
sans les chanter.
ta sol.

8 XE
5 22=g . 1 J J " J NI

11 —
NOTES PLACEES SUR OU ENTRE LES LIGNES SUPPLEMENTAIRES

^^^
Au-dessus de la portée.

la si ûo
A it-dessous de la portée.

ré mi

Récapitulation générale.
^'
do

i j j j J
si la sol fa

les noires. — Nommez les notes sans

^
Exercices sur les rondes, les blanches et les chanter.

i 22

i
^^ -O- ^

rr- I
I' i
rn-
Exercice oral. — A quols instnimenis et à î ou entre les lignes supplémentaires d'en haut. —
quelles voix sert la clef de sol ? —
Sur quelle ligne ;
Nommez les notes placées sur ou entre les lignes
se place la clef de sol? —Nommez les notes pla- stipplèmc-ntaires d"en bas.
cées sur les lignes, dans les interlignes. —
Quelle Exercice écrit. — Copiez les exercices lo et il:
est la note placée au-dessous de la première ligne écrivez le nom forme des notes au-dessous
et la
Quelle est celle qui est placée au-dessus de la de chacune d'elles. —
Transformez en blanches les
cinquième ligne? — Nommez les notes placées sur noires de l'ex. 4 et en noires les blanches de l'cx. G.

VIII. - MESURES
On divise tous les morceaux de musique en parties d'égale
durée. Chacune de ces divisions est appelée mesure.
Toute mesure est comprise entre deux barres verticales, dites

barres de mesure.
Barre de mesure. Barre de mesure.

1
tS
Les mesures se divisent à leur tour en parties d'égale durée
qu'on nomme temps.
On emploie des mesures à 2 temps, à 3 temps, à 4 temps.

On indique la mesure ou par un signe ((^) ou par un chiiïre (4) ou par


une fraction (^) que l'un place au commencement de la portée, après la clef.
Exercice oral. — Comment divise t-on les mor- i emploie-t-on? — De quelle manière indique-t-on

ceaux de musique? Qu'est-ce que la mesure? |
la mesure ?
Comment sripare t-on les mesures entre elles? ;
Exercice éM-it. — Reproduisez la portée, la clef
Comment se divise la mesure? —Quelles mesures '
de sol et les barres de mesure ci-iles.sus.
— — —
— 12 —
IX. - MESURES SIMPLES
Il y a deux sortes de mesures : les mesiwes simples et les me-
sures composées.

On appelle mesures simples ou mesures binaires celles dont


3haque temps se compose d'une valeur divisible par deux.

Telle est la mesure dont le temps est représenté par une blanche qui vaut
2 noires, ou par une noire qui vaut 2 croches, ou par une croche qui vaut
2 doubles crociies, elc.

Les mesures simples que l'on emploie le plus souvent sont


indiquées :

Pour la mesure à —^ — Pour la mesure à 4 temps,


2 temps, par la frac- -^) ^ presque toujours par (^, quel-
tion deux quatre. quefois par le chif- __fi
Pour la mesure à 3 temps, fre 4 ou par la frac- ^SlzElz
par un 3 ou par la fraction trois tion quatre quatre. ^
quatre. (A\

—TL __Q
—4
i—^- -4 — -pS —^ OU Szi 4-

Chacun des termes des


034 a
fractions Ç, y, 7- une signification distincte : en
"^
4 4 4
effet, la ronde ayant été choisie comme unité de mesure, le dénominateur
ou chiffre d'en bas de la fraction indique en combien de parties égales la

ronde est divisée, et le numérateur ou chiffre d'en haut combien chaque me-
sure contient de ces parties.
2
Ainsi, dans la mesure y, le dénominateur 4 indique que la ronde est divi-

sée en 4 parties égales, et le numérateur 2 que chaque mesure comprend


2 de ces parties. Or, nous savons que la ronde vaut 4 noires; donc, dans la

mesure f, 4 représente une noire, et le chiffre 2 nous indique que chaque


mesure comprend 2 noires (une noire par temps).

Exercice oral. —Combien }• a-t-il de sortes de nominateur ou chiffre d'en bas? quel est le rôle du
mesures? — Qu'appelle-t-on mesures simples on numérateur ou chiffre d'en haut? Dans— la me-
binaires? — Comment indique-t-on les mesures sure deux-quatre, qu'indiquent le 2 et le 4 ?
simples les plus usitées? —
Quelle noie al-on Exercice écrit. —
Ecrivez sur la portée le
choisie comme unité de mesure? —
Dans la frac- signe, le chiffre et la fraction qui indiquent
lioD qui indique la mesure, quel tst le rôle du dé- les mesures à i temps, à 3 temps et à 2 temps.
— —
— 13 —
X. — SILENCES
Lorsque la voix ou l'instrument doit se taire, la durée de cette interruption
est indiquée par des signes appelés silences.

Les silences sont des signes qui marquent l'arrêt momentané


des sons.
Il y a sept silences, savoir :

La pause, qui se place sotis \—m~ Le demi-soupir, qui se


la 4« ligne | fait comme un
Le quart
7

de soupir , .
i
La demi-pause ,
qui se comme le demi-soupir, mais — ^--l
place sur la 3° ligne avec deux crochets '— ^
Le 8" de soupir, comme
Le soupir, qui se fait
-^- le demi-soupir, mais avec H
'—
somme un 7 à l'envers trois crochets

Le 16'' de soupir, comme .

le demi-soupir, mais avec.-#—


quatre crochets
~^—
Ces sept silences correspondent, pour la valeur, aux sept notes.

EQUIVALENCE DES SILENCES ET DES NOTES


la la demi- le le demi- le quart le huitième leseizième
pause pause soupir soupir de soupir de soupir de soupir

-t- ^^- ÎËË -^


vanl vaut vaut vaut vaut vaut vaut une
une une une une une double une triple quadruple
ronde blanche noire croche croche croche croche

-J2-.
:Pi
v-
Exercice oral. — Qu'appelle -t-on silences? X se font soupir, le demi-soupir, le quart de sou-
le
Combien y a-t-il de silences? Nommez-les. — Où \ pir, le de soupir, le I6e de soupir? A quelle
8^
se placent la pause, la demi-pause? — Comment j forme de note correspond chacun de ces silences?

Exercice sur les silences. Xommez les xilenr.pi smitnnts et dites à quelle note correspond chacun d'eux.

12^
Exercice écrit.
-vr


^
Reproduisez l'exercice ci- dessus. —Tracez sous chaque silence
m -^f—^

la figure

de lanots
correspondant à ce silence.
— 14 —
Récapitulation sur les notes et les silences.
Exercice

13
orai. — Aommez

37=xï:
les notes siiinantes rt dites leur (urme

5=g=
; nommpz

33:
^^
les silfvces.

f ,
14 É liS'^\' i"^ ^'y I

Exercice écrit.
V — Tracez
r

deux ponces et reproduisez les deux exercices ci-dessus.

XI. — ANALYSE DE LA MESURE


Dans les mesures simples dont nous avons parlé (page 12), la
ronde et la pause valent 4 temps la blanche et la demi-pause, ;

2 temps; ia noire et le soupir, 1 temps.


li faut 2 croches par temps ou 4 doubles croches, etc.

Toutes les mesures d'un même morceau doivent être égales

entre elles, c'est-à-dire qu'elles doivent se composer d'une


somme égale de valeurs. E.xemples :

MESURES A DEUX TEMPS

^ t 00
^i \
r i
rr
f ^

16 ^ ¥
MESURES

MESURES
c/p^r

A
A TROIS TEMPS

QUATRE TEMPS
i

jL^'r l
'^
ifi yri

11^
i y i\ -jz. WZM
?
00fr00ÊMJ2
l
Exercice oral. — Quelle est la valeur de la Décomposez chaque mesure de l'exercice 17.
ronde, do la blanche, de la noire, de la croche dans
|

|
Exercice écrit. — Reproduisez chacun des

les mesures simples indiquées par Q.


3
i. j?
2
- 5 exeuiples ci-dessus
'

,,ans un secoV,d "exercice, vous remplacerez les


Décomposez chaque mesure de l'exercice 15. — |
I notes par les silences correspondants, et les si-
Décomposez chaque mesure de l'exercice 16. — l lences par des notes équivalentes.
— lo —
XII. — MANIÈRE I>E BATTRE LA MESURE
Battre la mesure, c'est exécuter avec la maiti (ou avec le pied,
dans lamusique instrumentale) des mouvements égaux et régu-
liers qu'on appelle temps et qui marquent la division de la mesure.
Dans la musique vocale, on bat la mesure avec la main droite. Le bras,
appuyé contre le corps, ne doit pas bouger; l'avant-bras seul suit les mou-
vements de la main, qui doivent être laits avec beaucoup d'aisance.
Mesure à 2 temps. , \
'
resasure à 3 temps.

Deux Trois

Pour battre la mesure à 2 temps, \ Pour battre la mesure à 3 temps, on


on marque le premier temps en abais- \
marque premier temps en abaissant
le
sant la main droite [un]; je deuxième. \
la niain (»«); le deuxième, en la portant
en la levant ((/eux). a droite [deux); le troisième, en la le-
^
vant [truis].

Mesure à 4 temps.

Un Deux Trois Quutre


Pour battre la mesure à 4 temps, on marque le premier temps en abaissant la
main [un]; le deuxième, en portant à pauche [deux);
la le troisième, en la portant
à droite [trou); le quatrième, eu la levant (qwitre).

Remarque. — Le premier temps de cha(iLie mesure se marque toujours


en bas, et le dernier toujours en liant.

Il est très important de battre la mesure avec exactitude : c'est le moyen


indispensable pour devenir bon musicien et acquérir de l'assurance.

Avant de commencer les exercices de lecture rythmique qui suivent, exé-


cute: plusieurs sans interruption et régulièrement les mo2ivements de
foi^t
chaque mesure en comptant tout haut : un, ÛQn\,pour la mesure à^temjjs;
un, deux, \.To\è, pour la mesure a .3 temps; un, deux, trois, quatre, /jowr
la mesure à i temps. —
Marquez chaque temps par un léger arrêt.
— 10 —
XIII. — LECTURE RYTHMIQUE
TEMPS FORTS ET TEMPS FAIBLES
Faire la lecture rythmique, c'est lire les notes sans les chanter
et en battant la mesure. {V. la leçon sur le rythme, page 103,)
Il faut, en faisant la lecture rythmique, appuyer sur les notes de grande
valeur, telles que la ronde et la blanche, plus que sur la noire et la croche,
les soutenir les unes et les autres pendant toute leur durée sans rendre
sensible à l'oreille le passage d'un temps à un autre.

2 Les temps de la mesure se divisent en temps forts et en


temps faibles.
Les temps forts sont ceux sur lesquels on renforce le son.
Les temps faibles sont ceux sur lesquels on affaiblit le son.
Mesure à deux temps.
Dans la mesure à deux temps, le 1"'' temps est fort, et le
2' est faible.

Rappelons que pour baltre la mesure à deux temps on marque le

l^"" temps en abaissant la main, le 2^ en la levant.

Dans la mesure à deux-quatre, la blanche et la demi-pause valent deax


temps; la noire et le soupir, un temps; il faut deux croches par temps.
Exercice pratique. —
Faites la lecture ryikmique des exercices suivants. Bespirez aux virgules et
aux divers silinres que vous rencontrerez.

18 ^
^
X-X
i =5
:p=3C
^
J 2_
I L

4 3=^^ ir-r » J^UjI>J JJ I

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fPtffl^i i
rr j

23

È
i
1

é-é-é
2

j- j^T JjT j.gijj jj^iJjj jj^


^^ 4 •é # S
(3 i

i i i i i i

Exercice oral. — Qu'est-ce que la lecture ryili- s fort etquel est le temps faible dans une mesure à
miqiie? — Que faut-il observer dans la lecture ; deux temps? — Dans la mesure à deux-quatre,
rythmique? — Qu'est-ce que le temps fort et le S que valent la blanche, la noire, la croche; la demi-
temps faible d'une mesure? — Comment bat-on < pause, le soupir, le demi-soupir?
la mesure à deux temps? — Quel est le temps \ Exercice écrit.— Copier les exercices 18 et 22-

XIV. — MESURE A TROIS TEMPS


Dans la mesure à trois temps, le 1" temps est fort, 3

les deux autres sont faibles.

Rappelons que pour battre la mesure à trois temps on marque


le l'^'' temps en abaissant la main; le 2^ en la portant à droite; le

3^, en la levant.

Dans la mesure à trois-quatre, la blanche et la demi-pause valent deux


temps; la noire et le soupir, un temps; il faut deux croches par temps.

^
Exercice pratique. — FnHes la. lecture rythmique des exercices suivants. Respirez aux virgules ou
aux dicers silences que vous trouverez.

1 2 3 12 3

24 4^^^'i^^^irrr irrrirrr t #-1»-

25
i^^^iiFfirr rVir^^irri-^Vi i
T
i

LIVRE DE MUSIQUE.
g^
2 .î

FP;»
S
— 18 —

Exercice oral. —
Comment bat-on la mesure à l blanche, la noire, la croche; la demi-pause, le
troistemps? —
Quels sont les temps faibles de la \
soupir, le demi -soupir?
mesure à trois temps? — Quel est le temps fort? \ Exercice écrit. —
Copier les quatre exercices
— Dans la mesure à trois-quatre, que valent la < de la mesure à trois temps.

XV. — MESURE A. QUATRE TEMPS


Dans la mesure à quatre temps, le 1" temps est
fort, le 2"'-
est faible, le 3" demi-fort, le 4^ faible.

Rappelons que pour baltie la mesure à quatre temps


on marque le l*"" temps en abaissant la main; le 2^, eu la

portant à gauche; le 3", en la portant à droite; le 4% en


la levant.

Dani la mesurée quatre temps, indiquée par le si^MieC ou par un 4 ou par


la fraciion^, la ronde et la pause valent 4 temps; la blanche et la demi-
pause, 2 temps; la noire et le soupir, 1 temps-; il faut deux croches par temps.

Exercice pratique. —
Fuites la lecture rythmique des exercices suioanis. Respirez aux virgules ou
aux divers silences qne vous rencontrerez.

9 1254

Exercice oral. — Comment bat-on la mesure à lent la ronde, la blanche, la noire, la croche; la
quatre temps? — Quels sont les temps forts et les pause, la demi-pause, le soupir, le demi-soupir?
temps faibles de la mesure à quatre temps? — Exercice écrit. — Copier les trois exercices de
Dans la mesure indiquée par le signe Q, que va- la mesure à quatre temps.
— 19 —
XVI. — GAMME
Une série de huit notes disposées dans l'ordre naturel des sons
constitue ce qu'on appelle la gamme. (F. la leçon sur la gamme,
page 66.)

On dit que la gamme est ascendante ou montante quand les notes vont

du grave à l'aigu.

Elle est descendante quand les notes vont de l'aigu au grave.

La gamme qui commence par do et qui finit par do s'appelle


gamme majeure dé do ou gamme de do majeur.
Gamme de do majeur.
GAMME ASCENDANTE

â 2 ¥^tr Ô ^
o
â ^^
Exercice oral.
Quand
elle
la g:imme
descendante?
est-elle

^
Chnuti'z la ijamme ascendante d'abord et lu
exécution.
— Qu'est-ce que
ascendante
Comment
la
;
GAMME DESCENDANTE

;/ammp
quand
appelle-t-on
?
est-

la
-&-

gamme

>

I
descenilunte eiisuile

gamme qui
Exercice écrit.
-&

Copier
cendante et descendante!.

;

commence et
^
répétez-les jusqu'à parfaite

qui
la
finit
gamme
par do ?
en Jo (as-

XVII. — INTERVALLES
On appelle intervalle la distance qui sépare un son d'un
autre son plus aigu ou plus grave. {V. le tableau des intervalles,
page 85.)

L'intervalle qui, dans une gamme, sépare deux notes consécutives n'est
pas toujours le même.
Il y a des intervalles d'un ton et des intervalles d'un demi-ton.

La gamme de do majeur se compose de cinq tons et de deux


demi-tons, ainsi disposés :

-o- -33L
3X -O- 3X
TT -O-
1 ton. 1 ton. 1/2 ton. 1 ton. 1 ton. 1 ton. 1/2 ton.
Exercice oral.— Qu'appelle-t-on intervalle? — > Entre quelles notes sont placés les 2 demi-tons?
L'intervalle qui sépare deux notes consécutives i Exercice écrit. —
Écrivez une gamme en do et
est-il toujours le même? —
De combien de tons \ indiquez, comme dans l'exemple ci- dessus, la
et de demi-ions se compose la gamme en do ? — \ place des tons et des demi-tons.
—— 20 —
XVIII. - FETITS EXERCICES D'INTONATION
sur l'unisson et les intervalles.

Unisson. — Deux sons placés sur le f\

môme degré de la portée sont dits â gffi


r unisson.

^ •ë- é-
p33| g,jJj j|j^ |

P
32^
5,:ij jl j| 3i
^>:ijl/Ul/ l
j
l l l

Seconde. — L'intervalle de seconde Rf


comprend 2 degrés; ainsi, de do à rc. "^^ T7"

p37| g,:t^|jj|j i

p
36^^^ l38
|g,^Jj jj | |

jj|j
— L'intervalle de tierce com-
Tierce.
prend 3 degrés; ainsi, de do à mi. é ^ -0--
-rG-

3?:
39
-à- -&- p"l t)'uJ l
.
l

i l
J I

J
îjjljljjlj lig pfej "d-
-^-^

43^
^f^
^ 19 '
é é é ^i ^
— -21

Quarte. — L'intervalle de quarte


comprend 4 degrés; ainsi de dn à fa. -m *- 33:
-G--

^^
'S'UUJMIj « l I
çy.jJJV.' j l

45
^.UJ JJIJJU I I"^^!^
48^^ j.j^* i

^ rj i
^*j^Bi
^ *
'

j- ' ^
49 fe
^P^ u ^1^
5^i J

m^
-'
.!


I

Quinte. L'intervalle de qiùiUe


<;onipreiid 3 degrés; ainsi de do à sol

50
^^^52^^^^
51 ^^ ijlJN
>: I

JI ^3^ 5
54 ^s JJ^^'^i JJJ I^J^JIjjy I

55

56
0-7

2
Sixième. — L"intcrvalle de sixième
3

É
^
comprend (i degrés; ainsi, de do à la.

57
P^^ rs>4j^ j^Nj
r^l iJli^ J
| i
l
i

58 g:M-'IJJIjjl/ l6o^^^^
61
^
i ^~& m J'MJJJJ jJy I

62
Û^m
Septième.
-i^t*

— L'intervalle
#-# -&

septième
Él
^^
2 3 4 :; fi 7

comprend 7 degrés; ainsi, de


Ae.

do à si. ^
^^ -6>-..
. . .
....-'
'^^^

63^^ 4^
^^ ^ 65
f
65
^^66 ^^^É ^
67 ^jiMllJJljJjJlJJlillJj

68

69
^c^ri

l^ij /U
[ J J 1 ,1

^M^
i -e^
i zt
PP^
^
I r r
— 23 —
Octave. — L"\n[er\ aile d'oc/ace com-
prend 8 degi-es; ainsi, de do à do.

^Q

îi^
^
^^jjijJiJJir g 72
^
S^ i^^ 'g^M^ -n^JU i

lg''UJ^^'^^r[^4^^^^^i^
^^

^P^^^
i r

76
^^uw^^^^^^^fn^
Exercice oral.— Qu'appelle-t-on tniisson ?
Combien de degrés comprennent les intervalles
— )

s
Exercice écrit. —
Ecrire en rondes, en blanches,
en noires et en croches, des exemples d'unisson,
de seconde, tierce, quarte, quinte, sixième, sep- \ de seconde, de tierce, de quarte, de quinte, de
tièmc, ûciave ? S sixième, de septième, d'octave.

XIX. — DICTÉE MUSICALE


Lorsque le maître aura fait plusieurs fois chauler à ses clt'ves les exercices

qui précèdent, il devra les habituer à la diclée musicale, c'est-à-dire les


exercer ù trouver, à deviner le nom et la valeur des noies qu'il vocalisera ou
qu'il jouera sur un instrument.
Pour commencer, il aura soin de choisir des exemples faciles et très courts.

Il chantera d'abord le gamme, afin que les élèves aient un point de repère
qui leur permelte de reconnaître l'intonation des notes.
A mesure que les élèves feront des progrès, le maître marquera de moins
en moins sensiblement la mesure, et à la longue il cessera tout à fait de la

battre, laissant à l'élève le soin de trouver la mesure du morceau vocalisé


ou joué.
Ces conditions remplies, les élèves seront alors réellement capables de
deviner le nom et la durée des notes dont ils n'entendront que lintonalion.
....., ..
. ..
..

— 24 —

XX. — MOUVEMENTS
On appelle mouvement le degré de vitesse ou de lentciii' que l'on doit donner h l'exé-
cution d'un morceau. Ce mouvement se fixe avec précision à l'aide d'un numéro qui
correspond à l'échelle éwmétronome.
l.e métronome eut un petit instrument recouvert où le son d'une clochette répond à chaque premier
fl'unf enveloppe en bois rie forme pvraiindale. Il temps de la mesure.
consiste essentiellemeni en un luoLveniciu (l'tior- L'indication niétronomiqueen tète d'un morceau
logerie muni d'un ba- de musique se faii a l'aide d une note et d'un nu-
lancier. —
Lorsqu'on méro. Le numéro marque le point do balancier
veut s'en servir, on sur lequel on doit fixi'r le contrepoids, et le mou-
enlève d'abord un vement du morceau doit être tel que la note qui
fragment de la face accompagne le numéro ait pour valeur la durée
antérieure do enve- 1 d'une oscillation. Ainsi, l'indication^ =120 signifie
loppe ;onn)onie l'ins qu'il faut placer le contrepoids au numéro 120 et
trumentà l'aide d une que la valeur de la noire, égale à celle d'une oscil-
clef ainsi qu une pen- lation, doit être lacent vingtième partie d'une
dule, et l'on donne la minute. —
La valeur mu.sicale des osciilalions du
liberté à une petite balancier peut être celle
tige de fer graduée, d'une rroclie, d'une noire,
q_ui est la partie vi- d'une blanche, d'une ronde,
sibledii balancier.Sur ou inême dune mesure cu-
cette tige peut ^;ll^sser iicre quelconque.
un Contrepoids doni
les changements do M.-ir..i,oiii^- Maelzel. On peut déierminer les
position ont pour effet de déplacer le cintre de mouveinenisau moyen d'un
gravité du balancier et par suite de modifier la pendule. Les oscillations se-
vitesse de ses oscillations jiluson l'abaisse, plus : ront d'autant plus lentes
les oscillations sont rapides; plus on l'élève, plus que le fil seia plus long.
les oscillations sont leiiies. Chaque division de Ainsi, le fil aura pour le :

Pendule.
la ligeesi numérotée sur la plancheUe de linsim- presto, environ 0,'ni4 pour ;

nient.dausune série de nombres, depuis 4u jusqu'à Valleçiro, 011,25; pour V<indanle, 1 mètre; pour
2ci8; le numéro de la division oii l'on a fixe le con- Yadagio, im so; pour le largo, l"i,65.
trepoids indique le nombre d'oscillanons par mi- On indique les mouviuKinsau moyen d'expres-
nute. Chacune de es oscillations est neitement
i
-ions empruntées à la langue iialiênue, langue
indiquée à l'oreille il y a même des métronomes
;
musicale universelle.

Mouvemeat Lon- Xouvemeut Lon-


EXPRESSIONS ABRÉ- gui^ur EXPRESSIONS ABRÉ- gueur
SI0NIFIC.\T10N; métro- SIGNIFICATIONS métro-
ITALIENNES. VIATIONS lin
ITALIENNES. VIATIONS d»
nomique. pendule. nom que. pendule.

ini,85 And' Moins lente-


Grave „ Grave J= -«^ Andaatino.
Largo " Largo, avec ment 6G oni,80

ampleur. i = 48 im.cr. Moderato.. Mod'" Modéré J


= 80 0m,50
Larghetto.. » Un peu Allegretto . Allei/^" Un peu gai. è = 100 0m,35
moins large. è = 50 111,50 Allegro A/if» Gai et un peu
Lento „ Lent ; = 52 lin.35 vite i = 116 0m,25
Adagio A'/e- Posément .
J = 54 im.2o Vivace „ Vif, rapide .
j = 126 010,20
Andaiite .... Al)'/" Aisé, sans Presto » Vite J
= 144 om,14
presser.. ; = 60 1 mètre Prestissimo. " Très vite. ..
è
= 184 0™,08

Indication d'altérations de mouvements.

EXPRESSIONS ABRÉ- EXPRESSIONS ABRE-


SIGNIFICATIONS. VIATIONS
SIGNIFICATIONS.
ITALIENNES. VIATIONS ITALIENNES.

Rallentando Rail. Kn ralentissant. Reprendre le i" mouvement


Tempo pri Temp. ;

Bitardando Raard. En retardant. après un changement de


mo pr.
mesure ou de mouvement.
j

Ritenuto Hit.
. . En retenant le mouvement.
Accelerando Accel. En pressant le mouvement. Reprendre le mouvement
A tempo A t. ou
après une altération de
j

Stringendo. Slring. En serrant. I

A <em.
A piacere. > A plaisir. mouvement.
Ad libitum. Ad lib. A volonté. Tempo di
Poco a poco n Peu à peu. marcia. . Mouvement de marche.
Meno presto » Moins vite. T fii polacca Mouvement de polonaise.
Plù mosso. » Plus vite. T. di valza. Mouvement de valse.
.

XXI. — NTJAlSrCES
Onappelle 7n(ances les degrés de douceur ou de force qu'il convient de
donner aux sons.
Ces degrés divers dans l'intensité des sons varient le discours musical, comme les
nuances des couleurs varient l'aspect d'un tableau. Chanter avec goût, avec sentiment,
c'est rendre d'une manière délicate ce mélange de douceur et de force, c'est se pénétrer
de la pensée de l'auteur, c^est exprimer les nuances caractéristiques du morceau.
On indique les nuances, comme les mouvements, par des mots italiens, le
plus souvent écrits en abrégé.

MOTS ITALIENS. AbRIiVI.\T10NS. SIGNIKICATIONS.

Piano P.. . Kaible, doux.


Pianissimo . . . P.P. Très faible, très doux.
Piano forte . . . P.f. Kaible et imiuédiaiement fort.
Mezzo piano . . M. p. Moitié faible.
Un poco piano. Poco p. Un peu faible.
Dolce Oui. . . . Dou.\, à demi-voix.
Dolcissimo . . . Dulciss. Très diiux.
Decrescendo . . Dccres. . En diminuant de force.
Diminuendo . . Uim. . . En diminuant le son.
Smorzando . . . Sinurz. . En éteignant, en éiouffant le son.
Morendo .... Mur en. . En mourant.
Perdendosi . . . Pcrdend. En se perdant.
Calendo Cal. . . . En éloignant le son.
Mezza voce. . . AJez. V. . A demi-voix.
Sottovoce. . . . Sotlov. . A demi-voix, à demi-jeu.
Forte F.. . . . Fort.
Fortissimo . . . FF. . . . Très fort.
Mezzo forte . . M. f. . . Demi-fort.
Poco forte . . . P. f. . . Peu fort.
Sforzato .... S.f. En attaquant subitement le son.
Sforzando. . . . S. f. En forçant le son.
Rinforzando . . Rinf. En renibrçant le son.
Forte piano. . . F. ,,. Eort et immédiatempnt doux.
Crescendo . . . Cresc En augmentant de force.

Expressions ajoutées aux indications de Mouvements et de Nuances.


affectueux, Con grazia, avec grâce. .Molto più, beaucoup plus.
Ayiiuio, a^ite. Co>i gu-<lo, avec goîit. Mobile, noble.
Alla brève. brièvement, Cua moto, avec mouvt. Non molto. pas trop.
Alla coda, passez à la Con .•spirilo, avec esprit, Non tanlo. pas autant.
conclusion, Con leneixzza, av. tendresse, Non troppo, pas trup.
AUegremenle, joyeusement, Dacapo, D. C. reprendre au Otlava. 8", à l'octave sup"
Al segno, au signe, commence, Pati'tico, pathétique.
AmaOile, aimable, Delicalamenle, délicatement, Pesante. pesant, lourd.
Amoroso, avec amour, Dehcato, délicat, Pomposo. pompeux.
Animuto, aniiiiè. Disperato, desespéré, t'\ i> volta, ire, 2e fois.
Appassionnalo passionné, Doloroso, douloureux, Quasi. presque.
A rdito, tiardi. En^rgico, énergique, Heligioso, religieux.
A^sai. beiucoiip, assez Espressivo, expressif, Hisoluto, résolu.
lirn marcato, bien marque, Fitraniente, fièrement, Hustico, rustique,
Urillanle. brillant, Flebile, plaintif, champêtre.
Canlabile. clianlaiit. Furioso, furieux, Scfierznndo, en badinant.
Capriccioso, capr cieux. Giocoso. gai, badin, Scherzo, vif et gai.
Colla voce, avec la voix, Grandiosn, grandiose, Segiie, suivez, conti-
en la suivant, Giazioso, gracieux, nuez.
Commodo, à 1 aise, Impi-noso, impérieux, Semplice, simple.
Cou allegrezza, av. allégresse, Innocente innocent, Sempre. toujours.
Clin anima, avec àme. In stesso tempo même mouvt. Sostenuto, soutenu.
Con bravura, avec bravoure, Lagrimosu, éploré. Staccato. détaché
tiardiesse. Lainenloso, lamentable, Tnieramente, tendrement.
Con brio, brillamment, Legato, lié ou coulé, Tenere, tendre.
Con calore, avec chaleur, Lcgi/iframente légèrement, Tenuto, en soutenant
C. dclicalezza, av. délient e.sse. Leggiero, léger. le son.
Con dolore, avec douleur. .Mae.^toso. majestueux, Trnnquillo, tranquille.
C ispressione, av. expression, .Malinconico, mélancolique, Trislumenle. tristement^
Con fii-rezza, avec fierté, Mi'sto. chagrin. triste, Xolli subito tournez vite la
Con fuoco. avec feu. Misterioso, mvsténeux. V. S.. page.
. — — — —

.li —

XXII. SIONES DIVERS


1 — Le point placé sur une note indique 11. hè point d'orgue est un signe qui
que celte uote doit être suspend la mesure sur
nettement piquée, déta- F
chée du son qui la pré-
w
\- i f^
^ .
-1 une note et indique que
la durée doit en être pro-
cède et du son qui la suit. longée à volonté.
2. —
Surmontée d'un On le place soit au-des-
point allongé, la note sus /^T*N, soit au-dessous de la
doit être piquée, détachée note sur laquelle il doit agir
encore plus nettement. 12. — ha. double barre -—
3. —
Lesi^ne-^—^ou~^_ -.qu'on appelle sert à indiquer la fin ^^^
tiaisonon coulé, indique d'un morceau
qu'il faut lier les notes -^— ,»— ^-3 p^ —
La double barre précédée de deux
au-dessus ou au-dessous F ^-| \—\ -j — 13.
points, dits points de
desquelles il est placé
(Foj> la leçon sur la liaison, page 51).
j'e/j^'we, indique que l'on
doit recommencer la F
p ^
^
4. —
Le /«/'/< et la //«/son réunis indiquent partie du morceau qui ^a'fairc 2 fois, i

que lesncles doivent être -^ ^ se trouve placée avant


séparées entre elles, mais _. ^__m . ces deux points.
un peu lourdement por- _^ li. —La double barre suivie de deux
unes sur les aui res. t^t~t.z.
tées les points
5. —
Quand une note doitêtre accentuée marque ,
1, ;

plus fortement que le» l'endroit à faire Ê fois \\ à faire S fois


autres, on l'indique [);ir
le signe a ou V, que l'on
place soit au-dessus, soit f- "^
________
|
— —
| |
ou

commen-
I

devra re-
on
îi^H
au-dessousde cette note. cer le morceau lorsque l'on rencontrera
6. —
Le signe >
surmontant une note une autre barre de reprise.

indique que celte note
doit être accentuée, c'est- q-
^ l«o. Quand la dernière ou les der-
nières mesures d'une reprise sont sur-

| .

à-direqu'elle doit être at- F


taquéeplusforlementque
p
-^
A
^
^ P
montées des mois /'« fois et 2^ fois, on
chante jusqu'à la barre de reprise et ou
les autres et progressivement atténuée. recommence.
7. — Le signe -=-^=r:rZIl Lorsqu'on arrive pour la seconde fois
indique qu'il faut renfor- ;i la mesure ou aux mesures marquées
cer progressivement le /'e fois, onpasse cette mesure ou ces
son des notes qu'i uffecle. i
mesures pour chanter celles qui sont
8. —
Le signe ZZi;==--, qui est le con- marquées J?« fois.
traire du précédent,
indique une décrois-
Ire fois. 5<? fois.
sance progressive dans Il


I

l'intensité du son. ^r£!rj~ï


9. —
L'ensemble des deux signes réunis dnt:it-t=it :=rt:
::>- indique qu'il faut d'abord aug
menter progressivement le sou et le di' 16. —
h'accolade est un trait perpendi-
minuer progressivement culaire qui joint deux ou plusieurs par-
ensuite. C'est ce qu'on
appelle filer If! son. Filer
le son, c'est le prolonger
autant que possible en
" «cc::;;;^
Éi^
;!;;;>-
ties que l'on doit exéculeienmême temps.

l^Ë 3E3~
ayant soin de le commencer avec la plus
grande douceur, de l'amener en l'aug-
menlant graduellement .jus(ju'à la plus
grande intensité, et de le diminuer en-
suite avec les mêmes gradations.
10. —
Le point d'arrêt, ((ui se fait comme 17. — Les signes ^, ^. ^ indiquent
lepoint d'orgue, se place ^.^ un signe semblable.
qu'il faut reprendre à
au-dessus d'un silence; r-^
*
IS. — D G (Da Capo) indi-
Les lettres
son objet estd'indiquer la F ^ F
-i

H quent qu'il faut recommencer le morceau


suspension de la mesure. '^ et le continuer jusqu'au mot fin.

Voir le tableau des Agrémnds, page 98, et celui des Ahrévintinns, page 99.
/"
-"S -"A *-^-.
^
^5'^\

'^!%?^ti^^;- ^ y.

SOLFEGE
Le solfège est un recueil de leçons de musique vocale dans lequel
les difficultés du chant sont graduellement exposées.

I. - CONSEILS PRATIQUES
Pour étudier méthodiquement uu morceau, il faut :
1° en faire la
lecture rythmique; 2° le solfier; 3° le vocaliser; k° chanter ses
paroles.
Faire la lecture rythmique, c'est lire les notes, sans les chanter,
en battant la mesure.
Solfier, c'est chanter un morceau en mesure et eu prononçant
seulement le nom des notes.
Vocaliser, c'est chanter un morceau sur une voyelle sans articu-
ler les paroles et sans nommer les notes. Les voyelles a, e sont les
plus favorables à l'émistîion de la voix.
Pour chauler^ tenez la tète et le corps droits sans afïectalion, la poitrine en
avant, les épaules effacées; prenez un air dégagé et souriant; respirez naturelle-
ment et sans effort; prononcez distinctement toutes les notes ou toutes les

syllabes. Que votre voix soit plus ou moins forte, suivant les cas, mais toujours
franche et naturelle; pour cela, ayez soin d'ouvrir bien la bouche, sans contrac-
ter les lèvres. Ne forcez jamais la voix de manière à dominer celle de vos cama-
rades, car l'ensemble de toutes les voix doit donner un son unique : c'est ce qu'on
appelle chanter à l'unisson.
Attaquez franchement les notes: appuyez légèrement sur les grandes valeurs ;

augmentez ou diminuez, en temps voulu, l'intensité des sons, mais soutenez-les


pendant toute leur durée sans jamais laisser tomber votre voix. Surtout, débutez
toujours par une bonne intonation.
— ^ j

- 28 —
Lorsqu'il ne vous sera plus possible de chanter sans clTort avec la voix de.

poitrine, prenez la voix de fausset, vulgairement appelée voix de tête, eu ayant


bien soin de rendre insensible la transition de l'une à l'autre.
Quand on exécute une série de sons en l'oreille et perd les qualités de rondeur et
^

passant du grave à l'aigu, la voix de poi- \ de sonorité qui distinguent les deux premiers
trine, parcourant les sons graves et ceux du \ registres. Le nouveau registre qui apparaît
médium, change tout à coup de nature vers > est celui du fausset. Il commence à la note
l'aigu, prend une acuité désagréable à { sî, troisième ligne, pour les voix d'enfant.

La voix de l'enfant s'étend ordinairement du si, placé au-dessous P^ ^ =^


de la première ligne supplémentaire d'en bas, au fa situé sur la "^^
^
cinquième ligne de la portée. Etendueordinaire
Tous les exercices de notre cours sont écrits entre ces deux notes. '^Venfant.'^^

Exercice oral. —
Qu'est-ce que le solfège? \ — Comment doil-on se tenir pour clianter? —
Que doit-on faire (lour étudier méthodiquement Qu'est ce que ]a. voix de fausset? A quelle note —
un morceau? —
Qu'esi-ce que faire la leclur-
\

commence-t-clle ch-'z les enfants? Quelle est —


rythmique? —
Qu'est-ce que soi fier ; vocaliser ?
\

i l'étendue ord.nairc de la voix de l'enfant?

II. — INTONATION - RESPIRATION


Vintonation est l'actiou ou la manière d'attaquer la note initiale
d'un morceau. On la fixe au moyen du diapason.
C'est sur le son modèle donné par le diapason que tous les instruments
s'accordent. En France, le diapason donne le îa.

Le d'aoason est un petit instrn- 5 le ton de gnmme dans laquelle il chantera, il


la
ment en forme do fourche. \ approche son oreille l.'S branches vibrantes du
d.

i.orsqu'on fait vibrer les bran- \ diapason, et il part mentalement de la note

'^"'^^
_ elles de cette fourche en les écar- \ donnée par l'instrument pour saisir, avec le ton
tant, on obtient un son déterminé. \
convenable, celle par laquelle _«_ ^
Diapason. mAmo qui
lo môme, nuire il doit débuter. J
,„n;nii,-c le
toujours nui n'est
n'est, autre i
i il fc"ju
^-ff-^ m .

que le la, et qui est appelé son fondamental. \ on dit que Xintonaiion est
chanteur attaque un morceau de justeou fausse, suivant que le " " lapason.
Lorsqu'un \

musique, il importe qu'il ne le prenne ni trop \


premier son émis est con foi me on non à l'indica-
haui ni trop bas. Afin de fixer dans sa niémoire < tion fournie par le diapason.

Remarque. — Le mot diapason ne dé- F^ —- —^^^A—^—7^^^^^^^^



|

signe pas seulement l'instrument dont '-^^j.-#—*-*


-^
— I
'

Diaj,ason de la voix de renfant.


nous venons de parler, mais aussi l'éten-

due des sons qu'une voix ou un instrument peut parcourir du grave à l'aigu.

Respiration. — On peut considérer la respiration comme une


sorte de ponctuation musicale. Il importe au plus haut point d'en

respecter les exigences si l'on veut éviter, dans la lecture musicale,


les plus étranges contresens.

Dans tous les exercices de ce cours, nous indiquerons par des virgules les endroits où
Von doit respirer.

Exercice oral. — Qu'appelle-t-on inlnnnlion? > dit-on qu'elle est fausse?— Que s'gnifîe encore
— Coiimisnt la fixe-t-on ?— Décrivez le diapason. \ le mot diapason? — Quel est le rôle de la respi-
— Quand dit-on que l'inidaiion est juste ; quand ^ raton en musique?
29 —
III. — Exercices sur la mesure à quatre temps.
TON DE « r>0 » MAJEUR
1° Faites la lecture rythmique des exercices suivants, en ayant soin de bien suivre
le mouvement indiqué au commencement de chaque exercice; 2'^ solfiez, après
avoir pris une bonne intonation; battez régulièrement la mesure; attaquez fran-
chement les notes et soutenez-les pendant toute leur durée sans jamais rendre
sensible à l'oreille le passage d'un temps à un autre; observez bien les nuances et
les altérations de mouvement quand il s'en trouvera; 3° vocalisez, en suivant les

mêmes principes ;
4" chantez les paroles.

La ronde et la pause valent -i temps: la filanc/ie et la '/emi-paiise, 2 temps; la noire et

le soupir, 1 temps: il faut -J rrorhc: ou 4 doubles croches par temps.

Moderato.
11

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79

80

81 ^^
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Moderato.

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82
Moderato.

Moderato
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— 30 —
Andante,

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Andante. 9

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Andante.^
AnaanTe.^ ^
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Adagio
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87
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/lyanf de chanter en duo les exercices SS et 89 on les étudiera séparément.

3X IX. -Q- W^ 6>-


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Andante.
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Adagio

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Canon. —
On appelle canon un morceau rie musique que des voix, en nombre
indéterminé, attaquent l'une après l'autre et peuvent recommencer indéfiniment.
Il y a des canons à 2, 3 et 4 voix, etc.

Canon a deux voix. — Les élèves seront divisés en deux groupes; un des deux commen-
cera, et quand il arrivera à la lettre B. le second groupe prend-a à lu lettre A,

93
A Moderato

Ci -seaux ché-ris.
S
^ B

Quittez ces pa -râpes


M ^

721

Fuyez
t5>-

les o- rages.
JL.

Mes bons
^ zz:

a - mis.

Adagio ^

94 £ J jlJJj 1^' ^ -e- 11


J

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Diviseï- les élèves

Larghetto.
-&

en deux groupes. L'un chantera le


^^ ^
n" 83 pendant que l'autre chantera
^

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Moderato


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^ .j^' Recon-naître la bon- té? Comment de mon
-?
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pè - re Payer l'ami - tié?

A. Andantino
HIlUdIIllIlU

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Andante,

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Exercice oral. — Qu'est-ce qu'un canon ? |
Exercice écrit. — C opirr c. ranon no 93.
# # —
— 33 —
IV. — Exercices d'intonation sur la mesure à deux temps.

Suivez l'ordre méthodique indiqué page 29.

La blanche et lu demi-pause valent temps: -2 la noire et le soupir, I temps; il faut


S croches ou 4 doubles croches pour 1 temps.

Ail? moderato. ^

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II

LE LIVRE DE MUSIQUE.
.

— 34 —
Moderato
Fin^Tv
105

^ J p S
Canon a deux voix. — Le premier rp-oupe commencera, et quand il arrivera à la

m
lettre B, le second prendra à la lettre A.

A .AJidantino

'm 106 -^ ±
Vo-gue ,• bar - que lé - gè-re.

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Vogue ra - pide au gré de S flot S
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Vers la rive é - Iran -gè-re


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Al - lez en paix^ gais ma - te - lotsl

Andantino

107

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108
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110
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Quand lu pars, en - faut, pour lé - '
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-ce -le. - min n-c t'a - mu- se

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Moderato.
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XI-

Du temps
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113,

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^ Double? croche«.
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4 duitHes croches, ou une croc/ie el -J
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clou/des croches, par


115
^Moderato.
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116

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Andantino,

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117
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3^.

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V. - Exercices d intonation sur la mesure à trois temps.

Suivez l'ordre miHhodique indiqué page 29.

La blanche et la demi-pause calent -2 temps; la noire et le soupir. 1 temps; il faut


2 croches ou A doulAes croches par temps.

AU? modera.fo. ^

^ U. p~y
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Moderato.
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AJJ*! moderato,

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— 38 -
Canon a TROI s vnix. —
Les éUves seront divisés en trois groupes. Le premier commencera;
lorsqu'il a rrive à la lettre B, le seron</ //rendra à la lettre A. et quand celui-ci arrivera
'•a

à son tour à la lettre B, le troisième commencera à la lettre A.


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A-ndantino v
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nuit obs-cii - re;

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U=P fE^E^EÉE^
Dors, mon en - fant, dans ton ber - ceau.
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Pour finir.

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Moderato ( Grazioso)

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39

Allegretto Grazioso
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126 rr
1^
^ 32
Le soleil ray - onne Sur les belles fleurs

Viens nous égay-er. Viens à li - re-d'aile Dans no-lre foy-er.

Andantino (fongraz/a^

127

DUO-
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Cresc

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Larp^O (Espressivo)

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Moderato (staccato)

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Andantino [Con allcgrezza.)

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D.C,

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4i

VI. - MESURES INCOMPLÈTES


Il arrive très souveiil que la première mesure d'un morceau est incom-
plète, c'est-à-dire ([u'elle ne contient pas le nombre de (emps qui normale-
ment devraient la composer. Ginièralemenl on ne se préoccupe pas d'indi-
quer par des silences les lemp> qui manquent; on se borne à les compter en
battant la mesure à partir du temps qui contient la première note du mor-
ceau.
La dernière mesure du morceau est souvent le complément de la première.

Moderato ( Con gvsto )

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Moderato Scherzo
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1 Par ha- sard, un jour de faire, En chemin j'ai reucon- >i^

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quait, Hue ! ahi I luon à- ne. Et dans lair le fouet cla-

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P)
P
-é^-^
—fv^
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quait, Hue ! ahi donc mon bourriquet. H ue
! ! ahi donc ! mon bourri - quel.
1 Morceau extrait des Rondes enfantines, par Marcellin Morcau. ^LtiiKune L-uuussc.
135
i E p4 ^
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Andante (Espressivo)

Legato.

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D.C

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Ajidantlno Con grazîa

rou-git de ne pas sa - voir; Ja- niais on ne rougit d'apprendre.

Allegretto Scherzo)

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Fin/7>^ > D.C.

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— 43 -

VII. - DU FOINT
Le point mis à la droite d'une note augmente de moitié la valeur

de cette note. La blanche La noire La croche


pointée pointée pointée

Ainsi la blanche, qui vaut deux noires, i

en vaudra trois lorsqu'elle sera pointée ; la '


vaut vaut VU.lt
trois doubles
trois noires. trois croches.
noire, qui vaut deux croches, en vaudra croches.
j
trois si elle est pointée, etc. l?:z^\^= :^-^=^
Gomme les notes, les silences peuvent être pointés. Le point placé
à la droite d'un silence augmente de moitié la durée de ce silence.

On pointe rarement la pause et la demi-pause. Le point que l'on trouve quelque-


fois après le soupir ne s'emploie qu'à partir du demi-soupir.

139
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Allegretto

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AndantinO {Con anima)

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( Con brio)
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44 —

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/\ Moderato (Ben
moQeraîO {Ben marcato
/narcato )

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Canon a deux vi

Allegro
— 45 —
Andante
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146

Il faut travailler en ce

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mon-de;
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C'est
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u - ne loi,
X^
c'est un de -voir. Bien '^^M^M^^^ ''f ^
,,s^^^^m de du - ra-ble ne se fon-de Sans

jCC
|r"f J'rrf^
le travail et le sa - voir-

VIII. - DU DOUBLE FOINT


Quand une noie est suivie de deux points, le deuxième point
augmente la durée de cette note de la moitié de la durée du pre-
mier point.

Ainsi la blanche pointée, qui vaut trois noires, en vaudra trois plus une croctie
quand elle sera doublement pointée.

Les mêmes observations s'appliquent aux silences.

^ AJl? moderato. ^

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323
I F" #

Exercice oral. — Qu'indique le point placé à \ chc pointée? — La noire pointée, combien vaut-
la droite d'une note? —Les silences peuvent-ils |
elle do croches? — Dans une note suivie de deux
être pointés? — Combien de noires vaut la blan- s points, que vaut le deuxième point?
— 46 —
IX. — ALTÉRATIONS. — SIGNES ACCIDENTELS
Les altérations sonl des changements de son que Ton fait subir à certaines notes
d'une gamme ou d'un accord.

Il y a trois signes d'altération :

Le dièse Jf
qui |
Le bémol \? qui
élève d'un demi-ton baisse d'un demi-
:è^^":
le son de la noie ton le son de la
qu'il précède. n(jle qu'il précède.

Le bécarre h qui détruit l'effet du dièse ou du bémol, en rétablis-

sant dans sou élat naturel la noie diésée ou bémolisée.

Pour élever d'un demi-ton une l Pour baisser d'un demi-ton une
note déjà diésée, on note bémolisée, on
se sert du double 1%^^^—S se sert du double ^^^E^^^^^
dièse X ou ^. \ bémol bb.
Les dièses et les bémols qu'on trouve dans le courant d'un morceau sont appelés
signes ncciilentels ou ncddenfs. Us n'agissent que dans la seule mesure où ils sont
placés, et leur action, nedépassant pas celte mesure, s'étend sur touiesles notes de
mémeuom, à quelque octave que ce soit. [V.les signa comiitu'.ifs, ^tage 64.)

148
Ê
Andantino,

gtac^tzEt^pd -G- [:L'i>;- ij;3iJ


Bit
i ^
.Moderato (Cantabile)
^^^
149
g^ r j L^rr ^Mr[^'
^
i i i

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jûargo
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150
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clair
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la lu — ne,
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Moa a -mi
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7'P- » „,.-. J-. —
ss
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Au.
clair de la lu ae, Mou a -mi Pier - rot,

É f • 9
^S P ^

^
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^P
Prête-moi ta plu-me Pour écrire "un mot; Macbaadelle est

i -<5^ ^
m^ Prête-moi ta plu-me Pour écrire un

? CT=t^ ?
mot; Ma chandelle est

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ï^=;2

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morte,

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morte,
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Je n'ai plus de

Jen'aiplusde feu,
t m^
feu,. Ouvre-moi

^
Ouvre-moi
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la

la
por-te

por-te
Pour l'amour de

^P
Pour l'amour de
!p4ï
Dieu.

Dieu

Allegro
^^'«^^'t fCofi fiert^zza

P^s
/1 ) •

152 zc ^l^ff=f

9 /

[i ^yL&'c£^f- j^ir>';îiJ- :iri r""p c/Cj'i r1


Con grazia

^
W

Exercice oral. —
^^ ^
5^=
Qu'appello-t-nn n'ipi-niinn?
Conibion y a-l-il do signos d'altr-ration ?
Nommez-les. —Quelle infliienee a chacun d'eux

[

i
sur
double dièse, le dnuble liéniol?
siijn'i mciilfnlph? —
!|{|


ffr

la note (ju'il précède? — Qu'ost-ce que lo


«i^
Qu'arpelle-i on
\ ([uoi se borne leur action?
D. C.
— 48 —
X. — TEMPS FORTS ET TEMPS •FATRT.ir.a

Nous avons vu, dans les exercices de lecture rythmique (page IG], que les

mesures se divisent en temps forts et en temps faibles.

Les temps sont à leur tour feubdivisés en parties fortes et en par-


ties faibles, et les observations que nous a-, ons faites à propos de la
division des mesures s'appliquent exactement à ces subdivisions
des temps.
Ainsi, lorsque le temps est formé de deux noies, la première noie est forte, la

deuxième est faible; lorsqu'il est formé de trois notes, la première est forte, les

deux autres sont faibles; lorsqu'il est formé de quatre notes, la première est
forte, la deuxième et la quatrième sont faibles, la troisième est demi-forte.

Par rapport aux autres noies du temps dont elle fait partie, la première note est
toujours forte.

XI. - CONTRETEMPS
Ou appelle contretemps :

1° L'action d'attaquer le son sur le temps faible de la mesure; la


%-aleur du temps fort étant indiquée par un silence.

^ïïFjrJ
2"
l ^p. ^ \^lr }\x^
L'aclioû d'attaquer le son sur la partie faible du temps sans le
\ \ ^lr J J I
r
^^
prolonger sur le temps fort ou la partie forte du temps; la valeur
de ce temps fort ou de cette partie forte est également indiquée par
un silence.

^^^m^î^m ji^;Mgj^ i \^.h \


'Il\iJ?.-m

Observation. — Le contretemps se rencontre suitoiil dans les accumpagiieinenls


où la basse frappe le temps, tandis qu'il est marqué par les autres pari les.

Andante

— 49

A Andante •^l.ff'^.r
-"h
155 ^ V-
Jrt^iT^r
Dans les bois reverdis écoutez ^^|^^ -"
^r

m
t[==m-

v—v-
^=F
V-
^ fcitd

'^
i V-
y=v- jXi'iN^-^y^
- cous, pinsons. Jour et nuit Le chant commence

^Sb!
Pas de bruit, bai-tes si - len -
m
ce. ^

^
.Moderato. Fin/T^
*T?»^1
156 ( ^^
f ^^
5t±^
Fi?^^ *ia#**iF -

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Fin

157
éé TU -
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U* '''ttiHWJ I
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4'^'^t:^ ^^ ^ ^^
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^)J M'J
L2 i.ivRii d;-;
"^'

.musique.
tï=S
^^1-^^ ^
^M^ ^
.

— 50 —
Moderato

158
i iffl'r-;jij'|jir[[^' i
rv^^ri^^[^
^'"<^ P.C.
I

Moderato Espressivo

C'est
tn=f=i^
la
i^
pe-ti-le mendi-anle
^^^ Qui

(
L^J-
•vous
S Ss
j j^^ ^r^/
\

demande un peu de
^
pain.
i

Donnez à la
lA
pauvre inno
m

^-;-" vv^'^t; ^^^-^if^^^fff^f^^


cente. Donnez, donnez, car elle a faim.

^S
Al]° moderato

160 ^^ s^ ^S
P^& 3=65:

^W^
°/

161 ë ^^^f^fjS^
îzdzp
E
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a=^
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3=ï j^^in^
^
^^ ^
ii=#
i5P5
S
3Szft 3z±3 ^ ^
''r^'^ 5t3:

Exercice oral. — Comment .se subdivisent les > trois ou en quatre notes? — Qu'appelle-t-on
temp>?— Quelles sont les notes fortes et les
|
nontrf-temps? — Dans quel cas le contretemps
notes faibles d"un temps divisé on deux, ou en est-il surtout employé?
— —51

XII. - LIAISON
La liaison des notes s'indique par une courbe:^-~^ ou ^^ ^.

Chaque fois que ce signe est figuré au-dessus ou au-de«sous de


deux ou plusieurs notes à l'unisson, on
nomme seulement la première note
soutient le son pendant la durée de toutes
, . , ,
et on
\
fis
*^
-c.

Le sol doit ^tre soutenu 11


S
temps.
les notes reunies par la courbe.
Quand le signe se trouve au-dessus ou au-dessous des notes de
différents noms, il indique que ces notes,' au ^~ -

lieu d'être détachées, doivent être liées,


à-dire chantées sans interruption de
d'une seule émission de voix. Dans ce cas, la liaison prend aussi le

nom de coulé.
Dans le chant, on appelle Z/«?5o;^
'

"^
une suite ou succession de plu-
sieurs notes passées sous la même Fraii - ce, uo - ble pa

syllabe parce que, sur le papier, elles sont attachées ou liées


entre elles.

Moderato. ^
ti
t -o-
wrt

-^ ^ i—^

Andant mo (Tenere) ^
-o-

S 3i:
1^
(j
^-' *v -

163
^ ( g
w ^—0
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^.^^-i^ — -7^^-^^-c^^-h^~
J(^ 'i ^' ^ -9-9 -9 - ri f 'i a ^ 9-

\K'\} O é
O f -

f;2=3=^ o 0'-

m ±±
A Allegretto mod*°

^ T'.--^ -
164
rr^fT^"F
Le tam - bour ré - son

ITlfSEtA-l
J-

a re - trai - te son

no. Plan ra ta plan . Plan ra


^ ta plan.

^^ m
AJJegretto,

165 S i^-#

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S •/

166
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i^ #-#- #-# ±uà
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167
/5 Moderato
.TlUUtfi d lU

#-# ^ ±1^ z=z


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J. J^ ^ ' Il ^"Sd^ l''


;^ r rj I I'' n
j'?^^ I

Lpssiero D.C.

g)rcJ Hg^r l^£;;^ # ii d fa


H--r
Exercice oral. — Co.nmont s'indique la Zin»son ? X sur les notes de diffiTents sons, quel en est le
— Coniniftnt solfic-t-on plusieurs notes à l'unisson ] résultat? — Quel nom donne-t-on alors à la liai-
lorsqu'ollcs sont liées? — Quand la porte
liaiî^on | son? — Dans le chant, qu'appelle-t-on liaison?
y
— u3 —

XIII. - SYNCOPE
La syncope est la prolongation du temps faible sur le temps fort

ou sur la partie forte d'un temps. Elle peut produire son effet soit

dans la même mesure, soit dans deux mesures consécutives.


Toute note syncopée est à contretemps.

La syncope est ordinoiremenl figurée par un signe ondulé peniblabli' à celui d..

la liaison ^— - ou —
^ ,
mais il ne

faut pas confondre l'un avec l'autre, car


ce signe, dans la syncope, ne s'applique
qu'à deu.x noies de même mtonalion.

La syncope est dite onlbvwc ou simple

lorsqu'elle se compose de deux valeurs


égalt^s, ou bien lorsqu'elle a lieu sur une
rpi[r[;!^rarn
Syncopes o;(luiaires ou sÎMipk-
seule note.

Lorsque la vaK'ur des deux notes for-

mant la syncope est inégale et moindre


d'un cùlé que do l'autre, on a ce qu'un
Syncopes briiées.
appelle une syncope brisée ou incguUère.

Dans l'exécution musicale, la syncope doit se faire avec délicatesse. Il faut l'atta-

quer franchement, mois éviter de rendre sensible la transition du temps faible

au temps forL

Moderato. 9
zc
^ — . 9

Us^, ê=m -f-w


168
i J f^
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i U M
i -Q

^
0- 2E
-f — ^
169
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A Allegretto
Aiieerett(

l^rircfuy- i
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¥=^

o'cr^crrla'cri'f/^icrcrTcrricj^Lrj^fJ
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170
^ Moderato
>/•}.,
Ig)^ " J J
1
— —
—p—^ij:^-^=i^^=ii=-^-^'L>-
(Tiffettuoso)
= - , 1 1
^- 1—1 1 1
r

Fin /r^ ^:-^^


^ .

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D.C

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s vrriC:£;;ia

171
Allegretto,
^
r;jj'iJ'JFi;j'UiHj;iJjJ'ijjj
^
i
f)7jj^i;jjiJJri;j^iJi'jjiiJiijjiiji
Andantjno

172 o-'JrrngJrrnrJrrnfJrrfiri

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Allegretto.
TêOêL
173
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174 <'— g
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f t -l-
ï : U-

^P ^
^Exercice
Comment
oral.
la figure-t-on — Peut-elle
?
* *JJ

— Qu"rst-ce qu'une syncope? —


.-.ITocter
\

|

pelle-t-on syncope
^^
Qu'appcllet-on syncopo ordiniiirt>?
brisée'.' —

Comineat doit-im
Qu ap-
deux notes appartenant à des mesures diffé,em«,->? { exécuter une syncope?
— oo —
XIV. — MESURE A TROIS-HUIT
La mesure à trois-huit est une mesure à trois temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les trois huitièmes de la ronde,
c'ost-à-dire trois croches par mesiiro.

C'est une mesure simple ou binaire, puisque chacun de ses temps


se compose d'une croche, valeur divisible par deux.

Dans la mesure^, qui est une mesure trois-quatre diminuée, la croche vaut un
temps, la noire deux, et la noire pointée trois, par conséquent la mesure entière;
il faut deux doubles croches par temps.

Moderato.

175 4^U4i4lMMjj'iji'i;;;4i,
AiiegT«tto Espressivo
te tCZÊ
176
^g J'aime à te
^
voir, beau papi
m tz:

- lion.

î ^nr ^'
^ir H
ment ^^'
— —^-F-r-
Quand douce - tu te re poses

1l^^^-r^~r-
'
^ * ^ 1
«^ * 7 T-
Sur les œi - llets ou sur les ro - ses

î De la col - Une et
ir

^^
du val - lor

É.^Allegro. 1 1 e^ ru .

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177
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L— -7^

Exercice. —
Qu'est-ce que la mesure à trois- < est l'unité de temps dans la mesure à trois-huit

huit, et pourquoi lappelle-t-on ainsi? Quelle — \


— Quelle est l'unité de mesure?
— 56 —
XV. - MESURE (^

La mesure indiquée j»ar un C barré {^). ou par un 2, ou par la

fraction §, est une mesure h deux temps.

Au point de vue de sa composition, celte mesureest absolument analogue à la


mesure ordinaire à quatre temps : elle a la ronde pour unité de mesure. Seule-
ment, comme la mesure se bat à deux temps, la valeur de chaque note est réduite
de moitié.
La ronde ne vaut que deux temps : il faut ou une blanche ou deux noires ou
quatre croches par temps.

178
iY^'
Andante.

Andanfe
\-à \

(
"^\^
Hisoluto )
-e^
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D.C
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i=m^t^ £ Cj'JVJ I
jj

Exercice. — Comment la mesure (|^


peut-elle i
— Comment est-elle composée? — Que valent la
encore être indiquée ?— Comment se bat-elle? |
ronde, la blanche, la noire dans la mesure (];!?
37

XVI. — MESURES COMPOSÉES


On appelle mesures composées ou ternaires celle dont chaque
temps est formé d'une valeur divisible par trois.

Telle est la mesure dont le temps est repri'senté par une noire pointée, qu;
vaut trois croches.

Les plus usités sont les mesures k six-huit, à neuf-huit à douze-


huit.

XVII. - MESURE A. SIX-HUIT


La mesure à six-huit est une mesure à deux lemi)s.

Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les six huitièmes de la ronde, c-cst-
à-dire six croches par mesure.
Elle a la blanche pointée pour unité de mesure.

Dans la mesure g il faut, pour chaque temps, ou une noire pointée, ou une
noire et une croche, ou trois croches, ou six doubles croches.

181
m Moderato
3 5±f £3:

^ #-v"t-f- j.J.jTj'^"] p'^r^^^l


Andantino.
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182 fi
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183
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Z)[/0< En avant! c'est pour la France Que nous marchons tous aux combats Le cœur rempli

185 M ^^^^ ^^•^ 1^ S


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En avant!

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c'est pour

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cœur rempli

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d'espérance.

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Soyons toujours vaillants soldats!

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Soyons toujours
ï vaillants soldats!
Amis, pour

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la

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Chargeons a-vec

Chargeons a-vec
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lan Plan, plan


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4.
, Plan ra taplan, ra ta plan. Plan, plan, plan.
9 DC
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f ^'^n/^^r^r"jj
lan , Plan, plan . Et don - nons no - tre vi - e. Plan ra taptan. ra ta plan, Plan, plan, plan.

A) moderato

^
1*^

186 ûm— c/
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Exercice. — Qu'appelle-t-on mesures compo- l pflle-t-on ainsi? —
yurlle note a-l-elle pour unité
*ee5 :'— guellcs sont les plus iisiti'-es?— Commont \ de mesure; pour unité de temps? — Combien
se bai lu mesure à six-/niity — Pourquoi 1 aji- i faut-il de croches par temps?
— 59 —
XVIII. — MESURE A NEUF-HUIT
La mesure à neuf-huit est une mesure à trois temps.

Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient neuf huitièmes de la ronde, c'est-
à-dire neuf croches par mesure.
Le temps de la mesure à ^ se compose des mêmes valeurs que le temps de la
6

Moderato

187 ±=3: 9 ' m^ ^^


H— r>
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^4 Jj^l j.li ^-^i jTjTj -^ v-f-*1-
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Moderato (C/andioso)
f m Q
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/\ An dan ino
anaani inojjwaesfoso
f Afaesfoso)
( ) ^ . t^^ p_^
189

jièjM^^.

4 r

Exercice.
hiiit'.' —
'


Cj[f
''^^

Pourquoi lappelle-t-on ainsi?


^
Coiiuiient bat-on la mesure à )(p«/'-

Quelle
note a-t-eile pour unité de temps; pour unité de
Ki3E

\
F=^=ii^

mesure?— Combien
sure; par temps?
de l'exercice 188.
m faut-il
— Décomposez chaque
±£3:

de croches par me-


mesure
.

- (30 —
XIX. - MESURE A DOUZE-HUIT
La mesure à douze-huit est une mesure à quatre temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient douze huitièmes de la ronde, c'esl-à-

dire douze croches par mesure.


12
Le temps de la mesure à -;^^ se compose des mêmes valeurs que le temps des
. 6 ,. , o
mesures a ^ et a s.
;^.

Moderato ( Pomposo)

190 p:
t:± ^^

É
w
TJL

>
ZL

>
Andantino
#=F=# ^ f p

( «razioso)
^^ ^^r
^-^ ^
i9i fcj.n>^?Jir^jjr|jjj;rïg

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fi.//. Smori-

^^i^@^^^^5]Tj^jT: jj ^

Andante

^ feia: *1
JJ
xz:
*l M [

^iÇT C£; Jji h ;^^(;j,^[;\d h LT ^r id


'-
3* J]i[r-^j^|ij]^r-'^J^yj^rf l ll

Exercice —Commeni bal on la mesure à c/o";»- de mesure?— Combien faut-il de croches par
|
/(«i/:'— Pourquoi lappclle-t-on ainsi?— QucUo < mesure; par temps?— Décomposez chaque me-
noie a t-ollo pour unité de temps; pour unité > sure des exercices 190 oi i9i.
— — — T

61 —
XX. — TRIOLETS
Le triolet est un groupe de trois notes d'égale valeur, qui doivent
être exécutées dans le même
temps que le seraient deux notes de
même figure, et par conséquent avec une plus grande rapidilé.
Ou place un 3 au-dessus ou au-dessous du triolet, pour l'indiquer.

TABLEAU DES VALEURS DE NOTES EN TRIOLETS


La ronde La blanche La noire La croche La douMo croche La triple croche

rgz r — i:

E^
vaut

za^a—a'
it=t:
M —« m.
r4z— ^— b-L--t:=c—
m. — JE M
.

1
—£—
— .r^— «_*m.
b^
:- #~ <^gz
^^t^=t=zfcrt^rt

Il arrive souvent que Ton représente le triolet, non plus par trois notes d'égale
valeur, mais par des valeurs correspondant, en durée, à la somme de ces trois
notes. Ainsi la noire correspond, en durée, à chacun des triolets suivants :

Un silence peut faire partie d'un triolet; exemples

ES=t- ra=r^E=faz^b -^^ Eb :tr— Elu \p -\ H^ "—


Quand deux triolets sont réunis, on place un au-dessus des noies ;

le groupe ainsi formé est appelé sexiolet ou sixain; exemples :

:l3=^.
— I 1 rc-b^rtr-bzzit: S^r—r^-'r^ÊzZb^
Il ne faut pas confondre les triolels employés seulement dans les mesures sim-
ples avec les groupes de trois notes des mesures composées ^, l
et j.

Moderato,

m mr ^^ninujï i^fn fit^^


^3 n ^ .
3 -3 n 3 3

^^Œ^[Ef^l::r^^cI^^lc:r cL'Ciïf:
. #
02

Ajidantino

JlnijrJTT
^ ^^

^^^^^
a

^J ju- c ^r^
9

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^ ^a

^ 3

F F 1
y:

Canon a trois voix

\U° moderato.

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195 F=^ ^
V- cii;r 1^

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i ^^ -^ # # #1 #—

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Andante,

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— 63 —

À s^.L^^'t^%^^\êî^

'-^ ^ Moderato A//e ilmso *'i~-^^:

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Keble. pe - lit d
^>^

- t^^neau. -è":.
% ^,:^},t

Ç3
Ul
*~-jP
Dans la verle prai-ri - e, Broule l'ht-rbe tleu - ri - e

Le lonp- du Hnir ruisseau.


ï§^ -^

Agnelet, 5uis pru-dent, Henlre dès que vient


ÎESEÎ^
^
5

if"jfr "f^
'.'ombre, Car dans la fo-rêt:
o
sombre Rô,-de
êm le loup mé
JJL

- chant.
£:

RÉCAPITULATION'. —
Baiis Vexercice suivant, le temps est composé, ou d'une note, ou de
deux noies, ou de trois notes, ou de quatre notes, ou de six notes.

Andante,

^^^^^m -^
RaH. a tempo.

^^ é'z é **

j?'3jUj jîJîActf^^ I

^
Exercice oral. — Qu"appelle-t-on triolet? — s Comment indique-t-on le sextolet ou .sixain?
Comment s'indique un triolet? —
Le triolet est il \ Exercice écrit. —
Écrivez divers triolets équi-
toijjoursformé de 3 notes égales? Citez des 5 valant à la durée d'une ronde; d'une blanclie ,-

exemples —
Le silence peut-il faire partie d'un î d'une noire. —
Écrivez des sextolets équivalant à
triolet? — Qu'appellet-on s?.r^o/ef ou sixain? — \ la durée d'une blanche d'une noire.
;
g

— 6'4 -

XXI. - ALTÉRATIONS - SIGNES CONSTITUTIFS


Les dièses et les bémols placés en tête d'un morceau de musique^
au commencement de la portée, après la clef, sont dits signes cons-
titutifs, parce qu'ils forment, ils constituent Y armature ou armure.
Varmature ou armure est la réunion des dièses et des bémols
qui se trouvent à la clef.

Les signes constitutifs agissent sur les notes qu'ils affectent, à


toutes les octaves de ces mêmes notes et pendant toute la durée du
morceau. — Il y a autant de dièses et de bémols ([ue de notes.
La position des dièses à la clef n'est pas arbitraire ; ainsi :

Le premier dièse est toujours le /a, Les bémols se posent à la clef dans
et les autres suivent en formant une l'ordre suivant, qui est l'inverse de
succession de cinq notes en cinq notes, l'ordre des dièses si, mi, la, ré,. :

c'est-à-dire de quinte en quinte, en mon- sol, do, fa, c'est-à-dire de quinte en


tant, .de cette manière :
/V/, do, sol, ré, quinte, en descendant, en commençant
lu, )ni, si. |iar lo si.

:z=b:
i—9 —9 t
^—
fa do sol ré la mi si la ré sol do fa

Quand il n'y a ni dièses ni bémols à la clef, le morceau est en do majeur ou


en la mineur.

Quandil y a des dièses à la clef, il Quand il y a des bémols à la clef, la


suffitde prendre un demi-ton an-dessus tonique majeure se trouve une quarte
du dernier dièse pouravoir In tonique du au-dessous du dernier bémol, et lors-
ton majeur et par conséquent pour con- qu'il y a plusieurs bémols, l'avant-der-
naître le ton dans lequel est écrit le nier bémolise toujours la tonique du ton
uiorceau :
majeur :

En sol majeur ou pn nu niinenr. En fa majeur ou en ré mineur.

*3:
En ré majeur uu Eu M majeur ou En si Ij
majeur ou En un' J;
majeur ou
en .vi mineur. en fn jj
mineur. en sol mineur. en do mineur.
-S -
-£—

En mi majeur ou
m En majeur ou
-j^iz.d
si En la b majeur ou En ré )^ majeur ou
en tlo
J(
minsur. en sol ^ min-'ur. en fn mineur. en si\;f mineur.

*--^t ,wÀYâ
En ^rt majeur ou En do J( majeur ou En sol 1? majieur ou En do j? majeur ou
Jf
en ré tj mineur. en la ^ mineur. en mi [j mineur. en la ^J mineur.

É^S
r-^=^'
'

— 65 —
XXII. —TONALITÉ — TON — TRANSPOSITION
La tonalité est la prédominance d'un ton pendant toute la durée
d'un morceau de musique. C'est la propriété caractéristique donnée
à un air par la tonique.
Pour reconnaître la tonique, il suffit de considérer l'armure.

Quand on commence la musique, on confond l'acilcment les différents sens du


mot ton.

Le mot tonne signifie pas seulement l'iulervalle qui exisle entre


deux notes consécutives lorsqu'il est eaiployé comme abréviatif de
:

tonalité, il désigne la gamme dans laquelle doit être exécuté un


morceau.
Cette gamme [)rend le nom de la note par laquelle elle commence.
Cliaque note peut servir de tonii|ue et donner naissance à des gauinies diffé-
rentes [V. le tableau drs yautmes, page 84).

"De la Transposition,

Tout morceau de musique peut être chanté dans un cou autre que
celui dans lequel il est écrit, sans que sa mélodie soit modifiée.

Ainsi, quand un air est écrit dans un ton trop haut ou trop bas, on le trans-

pose, c'est-à-dire que l'on change la tonalité en ayant soin de conserver, au moyen
des dièses et des bémols, les mêmes intervalles que dans la gamme transposée.

EXEMPLE D UN AIR ECRIT EN TROIS TONS D 1 F FL RENTS

Fn do
majeur, «l-^

rnrr '^^^r
En snl
majeur.
«r^^r i

^LT i i i rrii^i
^h— — ^H —
En
majeur.
fn
1 M
frrja
l.vii'.:
^
-* -m
1»^
_
^LTTJ
«^h ...

^ J
J ^
1
.,
-r...

m
^\

!^
nij•
r--


J ^^
\

n^"- LT 1
=^
Exercice oral. —
Qii'appelle-t on signes consti- des dièses ou des bémols, comment le ton du uKir-
tutifs? — A quoi servent ces signes? Qu'est -c-e — ceau peut-il être reconnu? Quel est le ton d'un —
que Vai^matiife ? —
Quel est l'ordre de succession niorceau écrit avec un dièse; deux dièses; trois
des dièses et celui des bémols? Quel est le — dièses, etc.? —
Quel est le ton d'un niorceau
ton'd'un morceau dont la clef n'est suivie d'au- écrit avec un bémol; deux bémols; trois bé-
cun signe constitutif? — Quand il y a à la clef mols; eic?

Exercice oral. —
Qu'est-ce que la tonalilé? — t-elle son nom ?— Qu'est-ce que transposer ? —La
Qu'indique l'armature? —
Comment reconnaît- transposition influe-t-elle sur la mélodie?
on la. tonique ? —
Quels sont les deux sens du Exercice écrit. — Transposer le morceau ci-
moi ton ? —
A quelle note une gamme emprunte- dessus eu si f majeur, puis en ré majeur.

LE LIVRE DE MUSIQUE.
— CG —

XXIII. - GAMME
La gamme, avons-nous dit, est une série de huit noLes disposées dans l'ordre
naturel des sons.

On divise la gamme en deux séries de quatre noies chacune.


Chaque série porte le nom de tétracorde (du nom d'une lyre à
quatre cordes en usage chez les anciens Grecs).
Les deux tétracordes sont séparés entre eux par une seconde ma-
jeure (an ton).

Prenons pour exemple la gamme en do naturel majeur :

Le premier tétracorde, dit tétracorde inférieur, est formé de


quatre notes graves : do, ré, wi, /a.
Le second, appelé tétracorde supérieur, est formé de quatre notes
aiguës : sol, la, si, do.

TETRACORDE INFERIEUR TETRACORDE SUPERIEUR

^ un ton. un ton. 1/2 ton. un ton.


^ un ton. 1/2 ton.

La disposition des sons est exactement la même dans ces deux télracordes. Les
notes extrêmes de chacun d'eux [do et /a), [sol et do] sont à un intervalle de quarte
juste. Ils sont tous les deux formés de deux tons consécutifs et d'un demi-ton.

H-^

Noms des degrés de la gamme.

Chaque note d'une gamme constitue un degré dans cette gamme,


et chaque degré a un nom particulier.

Tétracorde inférieur. Tétracorde supérieur.

Le 1" degré est appelé tonique. Le 5* degré est appelé dominante.


Le 2° degré est appelé sus-tonique. Le 6' degré est appelé sus-dominante.
Le 3° degré est appelé médiante. Le 7° degré est appelé note sensible.

Le i' degré est appelé sous-dominmite. \ Le 8' degré est appelé octave ou tonique.

Exercice oral. —
Comment divise-t-nn la ! noies extrêmes de chacun (l'piix?—Quolleest leur
gamme? —Qu'est-ce qu'un tétmmrHp? Com- — \ composition? —
Par quel intervalle sont-ils sé-
bien y en a-i-il? —
A quel intervalle sont les \ parés? —
Nommez le.- degrés de la gamme.
— 67 —
XXIV. - ACCORD PARFAIT
On appelle accord parfait l'accord fon-

-&- damental composé de la tonique, de la


\J -^^ &
-o-
médiante et de la dominante. On y joint
Accord arpégé. Accord plaqué, la Tépllque, à Voctave, do la tonique.
L'accord peut être arpégé ou plaqué.
Il est arpégé quand on fait entendre successivement tous les sons, en les atta-
quant tour à tour avec rapidité.
11 est plaqué quand on fait entendre en même temps toutes les notes qui le com-
posent.
Exercice oral. — Qu'appelle-t-on accord parfait? — Distinguez l'accord arpéf/é de Taccord plaqué.

XXV. - GAMME MAJEURE


La musique moderne repose tout entière sur la tonalité, et la tonalité elle-même
est basée sur deu.x gammes : la gamme majeure et la gamme mineure.

La gamme majeure compose de cinq tons


se et de deux demi-tons
disposés de cette manière :

z)
—^^ — uu ton
^5-
un ton 1/2 ton un ton
-O-

un ton
3X
un ton
o
1/2 ton
<>

Le premier demi-ton est placé entre le 3^ et le 4^ degré, et le


deuxième entre le T et le 8° degré.
La gamme miiieure moderne la plus usitée se compose de trois tons, d'un ton
et demi et de trois demi-tons (V. page 83].
Ces deux gammes sont les types sur lesquels la musique moderne est composée.
On les appelle gammes c/w/o«i(^«e5, parce qu'elles procèdent par tons et demi-tons.

Degrés conjoints et degrés disjoints.

y a deux sortes de degrés ou intervalles le conjoint et le disjoint.


Il :

Le degré conjoint ou diatonique est celui qui sépare deux notes se


suivant immédiatement dans la gamme, soit en montant, soit en
descendant; ainsi de do à ré, il y a uu degré conjoint.
Les intervalles de seconde sont des degrés conjoints.
Le degré disjoint est toujours composé de plusieurs degrés con-
joints, et par conséquent embrasse toujours un intervalle supérieur
à une seconde.
Les intervalles de tierce, de quarte, de si.xte, de septième, etc., forment des
degrés disjoints.
Exercice oral. —Sur quoi est ba-^ée la tona < m" h-p? — Qu'appelle-t-on gamme dia^cwiiçt^e.^
''lé? — Quelle est la composition de la pamme iiéliiu.-i>ez le degré conjoint ; le degré disjoint.
— 68 -
XXVI. - GAMME CHROMATIQUE
DEMI-TONS DIATONIQUtS ET DEMI-TONS CHROMATIQUES

On appelle gamme chromatique une gamme qui s'élève par demi-


tons successifs.
Gamme chromatique ascendante.

-&- :îi=# , o g» TF^3 o <>


l*ro-fr
Gamme chromatique descendante.

3X -©- t> * *> !>^ -O-


t{* ij o o 1> » o \) m
La gamme chromatique se compose de treize notes
et de douze demi-tons. :S^=2Ê -I

Demi-ions diatoniques.
Ces demi-tons sont ou diatoniques ou chromatiques.
Le demi-ton diatonique se trouve entie deux notes de
nom différent : de mi à fa, de si à du.
B_P (==1—1 1
3
Demi-tons chromutiques.
Le demi-ton chromatique se trouve entre deux notes de
même nom, quand l'une de ces notes est allérée par un dièse ou par un bcmoL
Exercice oral. — Qu'appelle-t-on gamme c/iro- < tons se compose cette gamme? — Qu'est-ce qiip le
maiiqiie? — De combien de notes et de demi- \ demi-ton diatonique? le denii-ton chromatique?

XXVII. - ENHARMONIE
On appelle notes enharmoniques om synonymes, deux notes de nom
différent qui, sous l'action des dièses ou des bémols, ont la même
intonation.
Celte synonymie d'intonation porte le nom d'enharmonie.

EXEMPLES DG NOTES ENHARMONIQUES

| [j)VT'l k)V'-Up f i
l
y f]ijJ L\ J\w^
Remarque. — Pour être exact, nous devons dire qu'il y a entre deux notes
enharmoniques la différence d'un comma.
Le comma est la neuvième partie d'un ton : un si petit intervalle ne pouvant
être saisi par l'oreille, on n'en peut pas faire usage dans la pratique, mais les
théoriciens sont obligés d'en tenir compte dans le calcul des proportions de
Téchelle musicale.
Exercice oral —
Qu'appelle-ton »o/m '"Aar- { a-l-il entre deux notes enharmon.ques? — Qu est-
moniques ? —
Quelle différence d'intonation y { ce qu un comma ?
— co

XXVIII. — TON DE « SOL» NATUREL MAJEUR


Le mot naturel caractérise une note dont Tintonation n'a été modifiée ni par un
dièse ni par un bémol.

Toute note, avons-nous déjà dit, peut servir de tonique, de note


fondamentale à la gamme.
En commençant la gamme par w/ naturel, le premier demi-ton se trouve, comme

dans la gamme
modèle en do, entre le 3^ et le 4" degré; mais le deuxième n'est pas
à sa place. Pour que la gamme soit juste, il faut liausser le fa (septième degré)
d'un demi-ton. Le second demi-ton sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
7e et le 8e degré.

Le fa jj doit être placé à la clef, et tous les fa des morceaux écrits dans" le ton
de sol naturel majeur sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des
morceaux.

GAMME EN SOL MAJEUR

ri:
mEEEô^l
li
^^=t2Z mz -O Q—,— Û o -o — az
znr^-ô-

^^ Moderato
iTiuueraio. ^^^—
200 ••
^ 'd r

g)" c::;rr iGiij'^' l

cClréLC' lp ^m
Ail? moderato
-70 —

203
w
Allegro,

^ 3

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Fin/CN
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I?V éêêéé —
é êèèèè^

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^ & éé ë ê ip ë ^
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D.C.

Lento f:?f'//gioso) m

205.
DUO
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^m ^ ^ J ^
D.C.
— 71 —
Moderato Scherzando Air populaire.
t n [ ^ Pi fc=Ê
206
i f-^^i^
Un jour maître corbeau, sur un ar - bre per - ché , Te

fe
naît de
^JVr^
- dans son bec un fro - ma - ge gla -

fv—fV q
$ ce; Ca -
pitai - ne re
^ir
-
nr^^^
nard, at - ti - ré par l'o
-

\/- —
V 1/ t^^^

^^
- deur. L'accos- te po - li - ment par un pro - pos fiai

ES p-\

^ leur. Sur l'air

tra la la

Canon a delx
du

la

voix.
,

Les arpèges sont des accords doat on



Ira

Sur

Lu -2^
la

l'air

reprise
la

du
la

du <anon ^nhanl
,

Ira
Sur

w
dé ri
l'air

a

est

fait
du

ra

composée
»
3É:
Tra la lai

d'arpèfjes.

entendre successive-
ment les sons, en les attaquant tour à tour avec rapidité et en com-
mençant par les plus graves {V. la leçon sur V accord, page 67).

A Allegro
^ .^iif jj,ru (Scherzo)
^3c/)er/o) F'P^
1
201 M^
g 4rpeggio stac.

t w—f-
î^ J-M l
eff^f ^cJcff l l

, D.C.

^I^W\0\^^^t±t^ =Ï^*=F
XXIX. — TON DE « FA » KTATXJREL MAJEUR
En comuienoanL la gamine par /"^z naturel, le deuxième demi-Ion se trouve, comme
dans la gamme niodèle en t/o, placé entre le "' et le S*" degré; mais le premier n'est
pas à sa place. Pour que la gamme soit juste, il faut baisser le $« (quatrième degré)
d'un demi-ton. Le premier dcmi-tun sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
3" et le k" degré.

Le si \} doit être placé ;i la clef, et tous les h des morceaux écrits dans le ton
de fa naturel nuijcur sont bémoliscs à toutes le> octaves (t pondant loule la durco
des morceaux.
GA M M K E \ FA M .^ J !: L" R

iÊmë^^^m^^ÊM=^ma=^ -M^^.

Moderato

dra, Ne sait quand revien - dra, Ne sait quand revien-dra.

^ Allegretto (6'ragioso> ^ ^ ^.^ ^


— 73 —

:ir^\^irt.ri}p\^^^^lMI^

Ë ^A^^ F o
^^a^ J.^^l^^
r :|j

CA N ON A QU ATR t; VG I :

A Andante Chanson pop. ,

211 t.

Frè - re Jacques, frè - re


5B
"^zà

Jacques,
,c
^
Dormez -
zx

vous? Dormez- ^À

î ^ ^
-vous? Sonnez les ma - ti - nés,

i a^
b t^
b i^
ly I 9
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# XZ
Sonnez les ma - ti - nés, Dinn, din, don Dinn, din, don.

Allegietto (fie/icdfo) .,

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Andante (Cantabile)

214 m ë ë
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Allegretto.
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Andante ( Appassionnafo') 9

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217
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Jtf**JJJd g^^=g '
ffi ^è^ * ' ë -

Bail. Smorz.
— 75 —
XXX. - TON DE « RÉ » NATUREL MAJEUR
Dans la gamme en ré naturel majeur il y a deux dièses à la
clef :
fa% Qi do %.

Tous les fa et tous les do des morceaux écrits dans le ton de ré naturel majeur
sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME KN li È MAJEUR
:^=Q2 3— g— F-g-
a — G- -n ft- I^Z=Q= -6»
Z2I -e — a-

Au Moderato, *)
— — — — —^— : i 1

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^ Allegro JEnergico)

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^^3^^p âÊ
9 B§
— 76 —
Aûdantino {Con gusto)

^^
y^^NjJJeaJ rf^'icB'ar^ca- i

\ il'ijim^\f;^
Lento Con anima Ch.pop

.222
Irfri:

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» m^
Fleu-ve du Ta-ge
fc
^^ Je
,

- chers, bois de la ri-ve, É-


rall.

^J'j'j;. J;^|j;:^jgg^jj^,g^B^ |

- cho, nymphe plain - ti-ve, Adieu, je vais Vous quitter pour ja- mais

|
m euu
Allegretto (
^ Ciocoso)
(fiocoso )
^ ^«^3
?3=M
223 Ijt"

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g j^^ \^\^ '^i^-¥^v^-\\ X:^:
^ \

§' Egtf r iÇii/ i''^ c:£r ^ I


jj j1
XXXI. — TON DE « SI O » MAJEUR
Dans la gamme eu sib majeur, il y a deux bémols à la clef : si'9

et mi b.

Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de si (} majeur sont
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME EN S/ b MAJEUR
^ —^ —V — ^-
-n —B- :»=:0-'.z=a=gi
— ^-
"^
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224 1^^
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Andantino.
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J-J T^
tzz Ze iiujlie/'.j'h'
/i'«/iyZ

A I
Moderato espressionn^H
(Con esprpssionnff H ^ ^_
223
yiirT^rrr_r f%g:D'i^'"n [^rr^ i l f

6*^
g^^J.lr-THOrlf'^e!:::^'^-'^'^'^^ \.s.
— 78 —

(^^'"J^J-lf
^ ^^P 19-^

^^Vo.lfT^'IJ^fj:g%lji^ J-:'^lè^ l

r.r-v. '^y'-Zc Volcelest. \

Andante ( A/aestoso)

i
g-'"fr:/HJMr[;fa'ir"^rMrf:j'
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j iri r^TT^ii hiir^'*» nij hFfirrrrr^

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- 79 —
XXXII. - TON DE « LA » NATUREL MAJEUR
Daus la gamme eu la naturel majeur il y a \i\\% dièse> à la clef :

fa %, do % et sol %.

Tous les fa, tous les do et tous les sol des morceaux écrits dans le ton de la
naturel majeur sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des mor-
ceaux.
GAMME EN LA MAJEUR
r^M.
^1^ -:ô=~q-- -o=a.-. r=iaz
-^ 22-
^ ^ -o 22-

\ r
^23l|g
M Adagio -Espressivo

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populaire. ::' :-:m

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Combien j'ai dou -ce sou-ve-nancc


4- ., ^ 5

."'>)^ Du jo - li lieu de ma nais-sance!

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u ii Allegro (Fierameyjfe)

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XXXIII. - TON DE « MI :''


» MAJEUR
Dans la gamme en mi majeur, il y a Irois bémols à la clef : 52: b»,

Tous les ,•;(. tous les mi et tous les la des morceaux écrits dans le ton de mi b
majtar sont béiuolis'-s à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GA MME EN il 7 P MAJEUR
^12: - a- -^
»^-^3
o — -6/ 1^ ^^^^^- -g
Z2: -e r? zr:

/^ ,
Andante (Tr>s(dme/)te) ^

l^^W^èfe^^^^^^^-J^HJ^
Andantino Chanson paj)

238
Dole.
i-1- J tT^
?
îl pleut, il pleut, ber

m geè-
1
re;
fc

Presse tes blancs


D:

mou
*

-O-^ m^i
tons Allons sous la chau-

P^f^ r^
- mière , Berge -re, vite , al

J h W h
M
.

f^-W -^ W- f_:g
Ions ! Jentends sur le feu - illa - ge L'eau qui tombe à grand
Tempo ^

^
f ,
Cr^yc. ^ rcZ/. f à.

5 Ç
EE i r=p=«
bruit. Vol - ci, voi -ci l'o - ra - ge, Voi ci l'éclair qui luit!

LK I.rVRE DE MUSIQUE.
g
— 82 —
Al e 1 retto ( Grazioso)

239
w ^ v^
P=5;;
;z: rara^
F=^ t*
ifr«^JMJ.j?lrt rHCr^

XXXIV. - MODE
TON MAJEUR ET TON MINEUR

Le mode est la manière d'être d'un ton. la façon dont il est consti-

tué, d'après la disposition des intervalles dont la gamme est for-

mée, disposition qui le caractérise d'une f.iron souveraine et im-


muable.
Il y a doux modes : le mode majeur et W moile mineur.

Voici comment on reconnaît la modalité d'un morcean, c'esl-à-dire le mode


dans leqnel il est écrit :

Lorsque la première tierce de la gamme est majeure et. par


conséquent, composée de deux tons, la gamme est ma- E^E^ErE^qB
jeure, le mode est majeur. vLJ^^^x.
"''"' °' "" ''" "'"^''"''"
Quand la première tierce de la ixamme est mineure '

et que, par conséquent, elle ne comprend qu'un ton E§E^=^z^:s3


et demi, la gamme est mineure, le mode est mineur. V^^Z^'t»drmi»tu?.

Le mode est donc caractérisé par la position du premier demi-ton


de la gamme.
Tons relatifs.

Un
ton majeur a toujours un ton relatif mineur, et de même, uil
ton mineur a toujours un ton relatif majeur, c'est-à-dire que tous
deux sont en relation par l'armure ils ont les mêmes altérations à :

la clef.

Le ton majeur a son relatif mineur à une tierce mineure trois

demi-tons) au-dessous de sa tonique ( V. le tableau des gammes, p. 84).

Exercice oral. — Qu'appclle-t-on mo(/« — Corn- l' constante entre le ton majeur et le ton mi-
bien y en a-t-il? — Comment rcconnait-on le
|
neur, et réciproquement? —
.\ quel intervalle la

mode majeur? le mode mineur? — Comment le


|

|
gamme majeure es'-elle de sa gamme mineure
mode est-il caractérisé? — Y a-t-il une relation ) relative?
- 83 —
XXXV- OAMME MINEURE
Pour bien faire comprendre ce qu'est une gamme mineure nous allons prendre
pour exemple la gamme suivante en la minem\ relative de la gamme en do majeur:

im ton.
^ i/2 ton. un ton. un ton. 1/2 ton. un ton. un luii.

Cette gamme était employée dans tous les airs antérieurement au xvi* siècle. On
y recourt encore aujourd'hui lorsque l'on veut imiter la vieille musique.
Mais comme elle est dure à l'oreille on l'a modifiée par l'introduction de la note
sensible, c'est-à-dire qu'on a haussé d'un demi-ton la septième note, qui ne se
trouve plus ainsi qu'à un demi-ton de l'octave.

La gamme mineure, ainsi modifiée, est celle que l'on emploie le


plus généralement aujourd'hui. Elle se compose, eu montant, de
trois tons, d'un ton et demi et de trois demi-tons ainsi disposés :

? ê È
1/2 ton. un ton. un ton 1/2 1/2 ton.

Les demi-tons sont placés du 2^ au 3^ degré, du o* au 6* et du 7^


au 8^ degré.
L'intervalle d'un ton et demi se trouve entre le 6^ et le 7* desrré.

Dans la gamme descendante il est préférable, selon la méthode allemande, de


conserver raltération.

ê ?
n.-ins la gammeascendante, l'intonation de fa a sol, qui constitue une seconde
augmentée, est d'une exécution difficile. Aussi, pour rendre la gamme plus chan-
tante, supprime-t-on quelquefois cet intervalle dissonant en haussant le /a (sixième
note) d'un demi-ton. C'est la méthode italienne, et l'on a une gamme ainsi construite:

^ 1/2 ton.
^m 1/2 ton.

Cette gamme ascendante se compose de cinq tons et de deux demi-tons.


En descendant, on supprime les deux altérations.
Les airs écrits dans le mode mineur ont un caractère mélancolioue.

Exercice oral. — De combien de tons et de usitée ? — Où sont placés les demi-tons? — Quelle
demi-tons se compose la gamme mineure la plus autre gamme mineure emploie-t-on?
^
.S4 —

XXXVI. — Gammes diatoniques majeures et mineures.


Toutes gammes prennent !e ton de la note par laquelle elles commencent.
les
H y a quinze gammes diatoniques majeures celle de do naturel majeur, sept :

gammes avec dièses et sept gammes avec hemols.


11 y a quinze gammes diatoniques mineures celle de la naturel mineur, sept :

gammes avec dièses et sept gammes avec bernois.


Les tons et demi-tons de toutes les gamtnes se succèdent. ci>mmp dans la
gamme modèle en do naturel majeur pour les gammes majeures, et comme dans
la gamme modèle en In niturel mineur pour les gimmes mineures.

Accord parfait en ùo
naturel majeur.

\i cord parfait en i?.


li.-ium-'l mineur.

ré nat. maj Ac. parf. Ac. parf.


n
f^
(f) ,m» W-'r-^ #
' *
J'-i
'•-.
1

1 •>"

A si nat. min. .\c. pari.

Àf^ ^--- '^»«-


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Ç0-^= . » •-'w 7-^
^ W*-** ••,-rT^
1

^la uat maj Ac p.

\ C

Ac. parf.
f\^^ roi nal maji "
é>'- *^^"*», -, Uo° "H I

—*-*«, —h—
A^^do 5 min. Ac paif.

^^ qO , 1

Arr^ —
ré h maj.
'

i-m»\» m
'^^'^H
Ac parC.
^
<,
^ r'> 1

^ si t)
mm. Ac. parf.

W ^' »*'*" 1
n-
"•^ '
o"

^^ •^s*
La gamme mineure que nous donnons ici est celle que l'on emploie le plus
.'généralement aujonnllim. —
Il existe une autre gamme mineure as:endante dont

!3 Q' degré est haussé d'un demi-ton. ('/. lu ls';on sur la gamme mineure, p. 83.)

— 85 —
XXXVII. — INTERVALLES et RENVERSEMENTS
On
appi'llo /»/crua//« la distance qui sépare un son d'un autre son plus aigu ou plus grave;
c'est tout l'espace que l'un des deux aurait à parcourir pour arriver à l'unisson de l'autre.
L'intervalle <Hrfct est celui dans lequel !a seconde note est prise dans l'ordre ascendant. L'in-
tervalle rfiiirarsé est Celui que l'on obtient on ponant au grave la note aiguë de 1 intervalle direct.
Les intervalles sont dit- .«/»)/)/>'< quand ils se irouveni renfermés dans l'étendue d'une octave.
Il y en a do sept sortes aecomie. tierce, Ç'cnle, quinte, sixtp, septième, octave.
:

C'est :i tort qu'un grand nniubre de musiciens rangent Li quinte est le renversement de la quarte-
X'uninson parmi les intervalles- L'unisson ne saurait La quinte juste ou naturelle est formée de
constituer un intervalle c'est l'union : tons; c'est le renversement de la quarte juste.
~^ ~| de deux sons, semblables ou différents

^»^ quant au timbre, à l'éclat ou à la


Si? >ï~ sonorité, mais absolument égaux quant
^" à la proportion tonale. I. 'unisson n'est
>able et ne peut, comme on le dit ê^iilemeiit
à tort, dont r l'intervalle d'octave par le fait du ren-
versement.

La seconde a pour renversement la septième-


La seconde iiiajuufe est formée de 2 demi-tons ; c'est La quinte augmentée est formée de s demi-tons;
le renversemetit de la septième mineure. c'est le renversement de la quarte diminuée.
La seconde ïîu'neuî'c est formée de demi-ton; c'est
1 La quinte diminuée ou majeure est composée de e demi-
le renversement de la septième majeure- tons; c'est le renversement de la quarte augmentée.

La sixte est le renversement de la tierce.


La sixte majeure est formée île 9 demi-tons; c'est le
renversement de la tierce mineure-
La sixte mineure est formé de a demi-tons; c'est le
renversement de la tierce inajenre-

an^MitM diiniaiiéo

La seconde augmentée formée de 3 demi-tons;


est
c'est le renversement de la septième diminnéc-
La seconile iliniinuéc composée de deux notes enhar-
moniques l'St formée de deux degrés homopliones c'est ;

le renversement de la septième augmentée.

La tierce a pour renversement la sixte. La sixte augmentée


est formée de lo dent
La tierce mnjruri' est formée de
A- demi-tons; c'est le renversetiientde la tierce diininuee.
le renversement do mineure.
la sixte La sixte diminuée
est formée de 7 demi-tons
La tierce miiifure est formée do 3 demi-tons :
le retiversement de la tierce augmentée
le renversement de la sixte majeure.
La septisni3 est le renversement de la seconde-
n m,eur.
augmentée diminuée I.a septiftue majeure est formée de ii demi-tons;
-n ^"^ '"[ est le renversement de la seconde mineure-
Tierce %^^=^ ^" La septième xiijieure est formée de lO demi-tons;
J^
est le renversement de la secotide majeure-
devient majeare di:ninué. augmentée

Sixte. rk-^
^
Jf o
?r
-J-i 1

Vô »<-"
?Uj —fe 1

Septième
renversée
La augmentée est formée de s demi-tons;
tierce devient
le renversement de la sixte diminuée.
La tierce diminuée est formée de 2 demi-tons
le renversement de la sixte augmentée.
;
Seconde. ^^^ ^ -^
ÎT
^

Ijcr'-e- JTT ff«- bCT


La septième «J(.7'"e"'''('. tout a l'^iit iiiii!.itée dans l.i
La quarte a pour renversement la quinte. pratique, est, comme l'octave, lorniéc do I2 deitii
La quarte juste est formée de 5 demi-tons; totis; c'eot le renversement seconde diminuée-
de la
le renversement de la quinte juste. La seconde diminuée est formée de 9 demi-tons;
c'est le renversement de la seconde augmentée.

L'octave est un intervalle formé par un même son


- répété
réf ;i S degrés, les deux extrêmes
pris- Quand elle est formée de

y3 — demi-tons, elle est juste. Elle est


'iiminuée quand la 2e note est bémo-
lisée ou la l" diésée; elle a alors
I demi-totis- Elle est augmentée quand la 2= note est
I

Laqtiarteauflme/i^e'e onmajeure eitfovmée de s demi- diésée ou la If» bémolisée elle a alors 13 demi-tons.
;

tons; c'est le renversement de la quinte diminuée. L'octave renversée cesse d'être un intervalle, car elle
La quarte diminuée estformée de ^ demi-tons; c'est se confond avec l'unisson et ne produit qu'un son au
le renversement de la quinte augmentée. lieu de deux.

Ainsi, comme nous venons


de le voir, tout intervalle nia.je ir devient mineur par le fait du
renversement, et tout mineur devient majeur; tout intervalle augmenté devient diminué, et tout

^
intervalle diminué devient augmenté. Toiit intervalle juste reste de même étant renversé.
L'intervalle qui dépasse l'étendue d'une octave est un intervalle redoublé : tels sont les inter-
valles de neuvièmes, de dixièmes, de onzièmes, de douzièmes, etc.

ra: -o-
XXXVIII. — TOINT DE «LA» NATUREL MIISTEUR
Le ton de la naturel mineur, relatif du ton de do naturel majeur,
n'a ni dièse ni bémol à la clef.

I ; AMME V. N /. .4 MINEUR

Allegretto

^
240 f=à
-ÉrÊ:
t

^^
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Andantino Coa aniwa)
ÎX
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241
/ ^^
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242
Ajldante ( Malinconino)

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243 zizzz:
ff^- ftJ l d- éé ^ ^9 ^^rw

Lento ,

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Ë 1^ r

^ Lento /Ts

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w-f-
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A. Andan ino t y Semp/ice ) , ^ 5_^

2M §'ÏLrrlC;rimJ (JlL^ri[;rl^^ i i

^^S
^ c;ri[;r i
*tc:D !£rl[;rlcar'r^^
''S5<S>'^>:g;

Andanto Chanson populaire.

245
wm 'Trjv.5
Je suis mo-deste et sou-mi-se^Le
^ '
-u
mon- de me
m
voit tort
3
peu, Car
»

je

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petit
^
coin du
B"- -«'f:.!
Cmc. _jf^

m^^^^=^ p=

^rnr
feu .Cette place n'est pas belle Mais pour -^^^^tejSâ^-

^.^ij^rr '^ î
"
r
moi tout paraît bon;V^ilà pourquoi
J i

l'on m'appel-le La pe -
u*
- te
r
ti Cendril

fr^^ j |
J
p J |
J.J'|.
^ \ l^_Ç^ -
Ion, Voilà pourquoi l'on ra'ap - pel-le La pe - ti - te Cen - dril Ion.

AH? moderato (Rusficol %

246
^.jjr isar
Fin/7N
^
XXXIX. — TON DE « MI » NATXJRE3L MINEUR
Le Ion de mi naturel mineui', relatif du Ion de sol naturel majeur,
a même armature que ce dernier un /« jj à la clef. :

Tous les fa des morceaux écrits dans le Ion de mi naturel mineur sont dièses à

toutes les octaves et pendant toute la durée des .morceaux.

GAMME EN M I M N I E l" R

- —O ~n — o ^—3: -^ ^ ^

^
n rj-

Allegretto

247
4 J tf
i=*==^ ^^IJJ Jj l l
HI
Ajidantino zJïoë^ pop.

Nous voici dans la ville Où

lé ^•'^•ilj J »^—
naquit auti^G-fois Le roi le plus ha-

_Q_5_ _^
^^^^ U-'^ J ^
")
1

J L-d —#LJ
bile Et le plus saint des rois. È

E
'^M^^^,.;i?^^ 1^
"t;
J. J J' J N J
le - vous la pen - se - e Vers

15:

i 4^
^ Ijjj J l é'é J é 1^0 ^lU ' ^ :att^
Dieu qui nous conduit Durant cette jonrné-e. Voici venir la nuit.

249
P
Moderato.

Mat
^ ^M ^ -^

250
^

89

^s
Fin/?N
É iS
I

¥ m Fin

E
f
^M ^ D.G

XL. — TON DE « RÉ » NATUREL MINEUR


Le ton de 7-é naturel mineur relatif du ton de /a naturel majeur, a même
armature que ce dernier : un si v a la clef.

Tous les « des morceaux écrits dans le ton de ri naturel i/iineur sont bémolisés
à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME EN RÉ MINEUR

m O 6- =rQ e-
% a.^-gr:r=^^ a_^ ^ S-^ô^

A]]° moderato

!51
a gt n— ig 3 ^\^ri\^j
^ 1 I

P IX ±I± 22 ^=^
#-# ^
252
M j'
Moderato (Gra/joso)
iZI
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y ij1^JJ|J^Jjr|jjjj.|;^j;i;jj.;|jr ||
^

— 90 —
IIIIK' |i^ij£ll

^^^ Moderato

Qu'est-c' qui
Chanson fcypulaire.

passe i

- Vj—
- ci si

tard, Compa -gnons de la marjo-

^^^^j ;
,1-^' '
- laine? Q'u'est-c' qui passe i-ci si

^
tard. Gai, gai, dessus le quai?

254
^
É
Andantino (Patetito)

«ZI
^J J
'Jj I

J^,j] jt*

i
^ ^^^^^^ I

255
A Andante
Anaante ( Aiesto
Aies

S
), ^

i ;it<l:

^ ^^ m^ i.

256
i /^J M ^M\0 m^ \f.
**=™ A n :

^^^ i ^
^ ^^ Morendo

ç 2i ^ zz
^
g)^^ 19-
te
^^^^^
^
^ Moren
— rfl —
XLÏo — TOlSr DE « SI » NATUREL MINEUR
Le Ion de si naturel mineur, relatif du Ion de ré naturel majeur, a même
armature que ce dernier :
fa jf et 6^0 Jf à la clef.

Tous les fa et tous les <io des morceaux écrits dans le ton de si naturel mineur
cont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

liAMME E>: - / MINEUR

A^-
a- o- -o
— ,^
f*
r, —ê^~Vo=^=^=^=t--n^=l
o- a
iiJiegi etlo

252 W S
ô=^
f ir;j
^ \

i
9
r^-ir<:;

f
Moderato Chanson po'pulmre.

258
m. H^^fT^"mm
f. ^
C'est la mère Mi-chel qui a per v^ IJ^J
,

*-Wfr
Eez
- du son chat, Qui cri' par la f(

È#^ÈEf ^::^i
nêlr' qui est-e' qui rendra, Et

m
lui

W=¥=^^\A^^
r compèr' Lustu - cru qui lui a répon-

-du: <<
^&^
Al - lez, lamèr'Mi - ehel,vot'chatn'est pasper - du.»
Andantino ( D/sperato)

259
Itur frimErif i^TriclIri i

fez
m ^ Rail. .
^ ^___
^
— 92 —
XLH. TON DE « SOL » NATUREL MINEUR
Le ton de sol naturel mintur, relatif du ton de si ? majeur, a même armc-
ture que ce dernier : si '^ et mi? ù la clef.

Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de sol naturel mineiiy
bont bémolisés à toutes les octaves et pendant louN; la durée des morceaux.
GAMME EN SUL M N K U R
I

fel^^^^
Moderato
fe:
260
"^^
i
-

i^:.------ -T • '•
^4^J4rflf^h^
AndajitG Espressivo Air pop.

feAS^v^^^'î?"^^
wm^ms^'om .^

r h
¥^-
Modeste chalu
ma

# #
meau.

tendre

^
mu

Joveusement
- set - le.


5.v>fe

pè - te
^

^^
Les refrains du ha - meau.

^^ r-^'^-\4\''^' ^
r

M:
-
^
Ions,
>.
^
Fais danser
AnQa n tino.
De tes accords

sous
f^
^
les
cham

y-Tn;
pêtres

itp

hê -très Fillet-tes et gar-çons.


^ >
.\nimant

?
> ^
ces val

m ,

262
%J Loure

Lowrêr, c'est lier les notes en appuyant sur le premier temps de chaque mesure ou sur la prem.t're
note de chaque temps.
»

— 93 —
XLIII. — TON DE « DO » NATUREL MINEUR
Le ton de do naturel mineur, relatif du ton de mi U majeur, a
même armature que ce dernier : si \ç,, mi 9 et /« [^ à la clef.
La gamme en do mineur ne diffère de la gamme en do majeur que par le mi et
le la qui sont bémolisés ; le si, noie sensible, est bécarre dans les deux gammes,
ascendante et descendante.
Les si, les mi, et les la des morceaux écrits dans le Ion de do naturel mineur sont
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

liAMME EN no MINEUR

Allegretto
W=^ M. p
irrlrPlr^lrrir^r
k^zt±=tz

^^ A.â.ci^o Air populaire

264

Dans les vieux


-&
murs
'XL ^ m
croulants du château fé *

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Dans les
22


vieux murs croulants du château
*
fe - -

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'^iiiUJ^JJ zz ^^.
- dal

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-^
Le sombre oiseau de
'

Hou! hou! hou! hou! Chante

Allegretto
<^—à
nuit jet-te son cri fa

Giocoso)
le hi - bou

m E
{

rrf r rr rf i f^^ S
tnt±±t± kt tziÈz±±±

rfilrpb#priF-irirTrri'^jnir'rrf ^^^
^ H
94

XLIV MESURES PEU USITÉES


Certaines mesures sont (i"uii usage peu fréquent; nous croyons
cependant utile de donner celles qui sont quelquefois employées.

Mesures ayant pour dénominateur 3.

Parmi les mesures dont le chiffre inférieur est un 2, outre la

mesure ^ ou (J^ dont nous avons parlé page 36. nous citerons :

La mesure simyjle à |. qui se bat à quatre temps.

La mesure simple à g, qui se bat à trois temps.

Chacune de ces mesures a ou une blanche, ou deux noires, ou quatre croches par
temps.

266
i^^ ^
Andajite
zz=z=izz
xit
' ^ \^' \ Û B- IX

267 Ê9j m.j


Andante
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-©-
( Con gusto)

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.MP moderato ( Con grazia)

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Bal)

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— 9o —

Miesures ayant pour dénominateur 4.

Parmi les mesures dont le chiffre inférieur est un 4, outre lei:

mesures simples à ^, ordinairement indiquée par C ou par un /«r,. à


^ et à = dont nous avons déjà parlé, nous citeroub :

La mesure composée à ^, qui se bat à deucc temps.


La mesure composée à ^, qui se bat à trois temps.
La mesure composée à ^, qui se bat à quatre temps.

Chacune de ces mesures a une blanche pointée, ou une blanche et une noire,
ou trois noires, ou six croches par temps.

Moderato. ^

270 M zri^z im
ï

271 m Allegretto {Ardno)

9—-^
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JI'JJIJJJJ-J

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Andante (Espressivo^
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O'fJ'fJ'rfêl^'n'm

273 ^^ é ^ii^JÀ
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i ^j^Jr^JJ. j.J^ï
y :fi
#
96 —

IVIesures ayant pour dénominateur 8.

Parmi les mesures dont le chiffre inférieur est un 8, outre la mesure


simple à I eL les mesures composées à q, k ^, k~ dont nous avons
déjà parlé, nous citerons :

La mesure simple à g, qui se bat à deux temps.


La mesure simple à |, qui se bat à quatre temps.

Chacune de ces mesures a une croche, ou doux doubles croches par temps.

^
Moderato.
te
274 #— tni
«=ÎZ r iJPP&riF^p
Alleero {Con brio) . «

275
^p g U ^ ^te m js=i

276 ^ ^ î ï^

Mesures ayant pour dénominateur 16.


Les mesures simples à ^, qui se battent à deux temps, à -—, qui
se battent à trois temps et à j^, qui se battent à quatre temps sont
bien rarement employées. 1

Elles ont la double croche pour unité de temps.

Allegro ( £'sp^es^ivo)

227i i &,:hJ.p r'nrgirHiiffirrM'^'


i i Mi i
.

— g-

Moderato (Grazioso)

278 iigMJp^ jiiJj. nii|ii|^ iinnuiii


Ajidanle

XLV. - MESURE A CINQ TEMPS


La mesure à cinq temps, bien rarement usitée est indiquée f)ar
un ou par la fraction g. Elle est composée alternativement d'une
mesure à trois temps et d'une mesure à deux temps.

m
Comme l'indique le chiffre inférieur 4, elle a la noire pour unité de temps.

Andante. « « ^ ^
P^
281
*-#
t^^it
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aqît
^
282 ^S
^EitÈ
Andantino

t :M±
gE ^ Rit;

283 H4-## :é± ±jiL ^ S *^ i


^ ftit.

^ ^^
i

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^^)^
^^Pa

jj'jijj^' k'vj-yvS
Te mpo

Tempo
FIT*
g
1
s« #=»:
5?:

^ is
^ Z'


î I

Exercice oral. Nommez, parmi les mesures ! du temps dans chacune de ces mesures. Com-
peu usitées, celles qui ont îe chiffre 2 pour dcno- \ ment indique-t-on la mesure à cinq temps? — De
TTiinateur; celles qui ont un 4: celles qui ont \ quelles mesures se compose la mesure à cinq
un 8 ; celles qui ont 16. —
Dites qu'elle est l'un té ^
temps? — Quelle note a-t-elle pour unité de temps?

Le Livré i>e musique.


— P —
— 98 —
XLVI. - AQRÉMENTS OU ORNEMENTS
Les agréments sont des Irails musicaux écrits ou improvisés dont on orne les mélo-
dies. Ori les représente au moyen de signes ou de petites notes. Ces petiics notes n'ont
aucune valeur déterminée dans la mesure et on est libre de les faire ou non.
Employés avec modération, les agréments, dont nous allons indiquer les principaux,
donnent îie l'accent et du charme à la musique.
I.'appogiature esi unn petite note que l'on ible, en appuyant fortement sur la première
place un ton ou un demi ton au-de^sns nu au- nte qui est la même que la note essentielle,
dessous dune note essentulle et sur laquelle on
appuie avant d'attaquer la note prmiipale.
Klle enlève ordinairement à la note csscn
tielle la moitié de sa durée.
On quelquefois par le signe va.
le représont»'
Le gruppetto consiste entrois ou quatre pe-
tites notes ascendantes ou descendantes dont la

Quelquefois elle est assez rapide pour n'avoir

effet:

qu'une valeur inappréc able la queue est alors


;

coupée par une barre transversale.


1- appogiature qu'il faut passi r très rapide-

ment prend le nom de acciarraturn ; il (;iut la


valeur se iiiend en avant de la note qui en est
frapper presque en même temps que la note
affectée, quelquefois siir la note même, souvent
principale.
après. On l'indique par le signe sv».
L'oppfii/inliire double est forniée de deux
Le ilemi-firu/i/tetio se conipose de deux pe-
notes placées l'une à un depré au-de.ssi s. l'autre
tites notes brodant une note principale. Il peut
êirp considéré coiume une .ippogaturc double.

effet:
à un degr-' au-dessous de la noie principale. On
l'exécute plus ou moins vrie.
L'anticipation est la m.ni.irestation pr< iiiatii-
Le trille consiste en un battement rapide qui
se fait sur une note en donnant alternai ivement
rée d'un son qui appartient a la note suivante.
cette note et celle qui serait placée immédiate-

"rarr' —r
effet
p— —o —-^ P—
f^ Hr> — -

Q ^

:§H^f-fl^'-JY°^i II -ri-p"
L'anticipation consiste à ôt< r à une note une
ment au-dessus, soit à un ton, soit à un demi-
Fariie de sa valeur que l'on remplace par
unisson de la suivante. ton de distance. On le marque par les lettres
/) écritfs au-dessus de la noie qui le supporte
Le port de voix un jinriiimpntn ^[iX un procède- ;

cetie dernière est or linairenieni suivie de deux


vocal à l'aide duquel on réunit dans l'exécution
petites noies qui indiquent de quelle façon doit
deux sons éloignés. Il consiste à faire glisser
être faite la terminaisim du trille.
Le point d'orgue, dont nous avons déjà parlé
page 20. est un signe qui suspend la mesure sur
une note et indique que la durée doit en être
raU.

la voix avec douceur et rapidité par une liaison prolongée à volonti'. Il se ligure par un point
fort léfière, qui part de l'extrémité de la pre- orné d'une petite lig' e courbe, soit au-dessus,
mière des deux notes pour passer à celle qui la soit au-dessous de la note sur laquelle il doit
suit en anticipant quelque peu sur cette der- agir /—s. six.
nière. Il ne doit jamais s'effectuer sur la pre- l.e pnint d or.'ue est soiivent accompagné de
mière note d'un chant. fioritures, que l'on esècute mi libitum.
Le mordant consiste en deux ou trois petites Un bon point d'orgue brillamment exécuté
notes, placées immédiatement devant une note est le fait tout à la fois d'un virtuose supérieur
principale. On doit l'exécuter le plus vite pos- ei d'un musicien consommé.
— 99 —

XLVII. — ABRÉVIATIONS
On appelle abréviation la manière de représenter plusieurs notes par une seule
ou par un groupe de notes, ou par un signe.
note, —
Les abrévations sont fré-
quemment employées dans la musique instrumentale; voici les plus usitées :

Abréviation

Pour

Abréviation

Pour

Abréviation

Pour

Abréviation

Pour

Abréviation

Pour

Abréviation

Pour

On se sert de la pause pour marquer le silence d'une mesure quelconque. Les—


silences de plusieurs mesures s'indiquent par des bâtons de pause surmontés d'un
chiffre indiquant le nombre de mesures à compter.
2 3 A 4 lO 25_ 25 50
:h£^^E3ou

^ n Iv
bii:liotk£CA
j
- 100

XLVIII. FHRASE OIT PERIODE


La musique est uue langue spéciale, et, comme toutes les langues,
elle a ses phrases, ses membres de phrase et sa ponctuation.

Une "phrase ou 'période musicale se compose de plusieurs membres


de phrase, divisés eux-mêmes en dessins mélodiques dont la réunion
constitue un ensemble et exprime un sens complet; les membres
de phrase et les dessins mélodiques sont, le plus souvent, séparés
entre eux par des silences de courte durée.

PÉRIODE DIVISÉE EN MEMBRES LE PHRASE ET EN DESSINS MÉLODIQUES

1er Dessin mélodique 2e Dessin mélodique 3e Dessin mélodique 4e Dessin mélodique

Le phrasé, ou art de la ponctuation musicale, a pour objet de faire


sentir nettement les diverses ])arlies de chaque phrase cl de chaque
membre de phrase.

11 est aussi indispensable de bien phraser dans la langue musicale que de bien
ponctuer dans la langue littéraire : une phrase sans ponctuation est presque inin-
telligible.

Bien phraser pour un chanteur ou un instrumentiste, c'est pré-


senter la période musicale avec élégance et noblesse, l'orner de tous
les agréments inspirés par le goût, et la conduire avec art depuis
son début jusqu'à sa conclusion.
Exercice oral. — Qu'est-ce qu'une période ou i rf/çup ? — Quel est Tobjet de la ponctuation mu-
phiase musicale? — Qu'appelle-t-on dessin mélo- \ sicale? — Qu'est-ce que bien phraser?

XLIX. — MODULATION
La modulation est lepassage d'un ton ou mode à un autre, c'est-
à-dire de la gamme d'une note à celle d'une autre note pendant le
cours de la mélodie.
Un morceau de musique qui serait écrit d'un bout à Tautre dans le même ton
provoquerait chez l'auditeur, par son uniformité, un sentiment d'ennui et de fatigue :

le mot monotonie, qui signifie un seul ion, caractérise précisément l'ennui que peut
causer l'uniformité. Il n'y a que de petits airs, d'un style naïf et simple et d'une
— lui —
étendue très bornée, qui puissent admettre cette complète unité tonole. Mais dès
qu'il s'agil d un morceau d'une certaine longueur, l'emploi de la modulation devient
nécessaire.

La modulation est généralement déterminée par les dièses, les

bémols ou les bécarres, qui viennent modifier l'mtonation d'une ou


de plusieurs notes. Ces accidents appartiennent au ton dans lequel
on passe.

La sous-dominante et la note sensible du ton dans lequel on passe sont les deux
notes qui déterminent ordinairement la modulation.
Quel que soit le ton principal choisi, plusieurs autres tons se groupent autour de
lui de manière à être, avec lui, en rapport d'analogie; par exemple, s'il s'agit d'un

ton majeur, on trouve d'abord le ton mineur relatif qui a le même nombre de dièses
ou de bémols, puis ceux qui ont un dièse ou un bémol de plus ou de moins. Mais
de tous ces tons, quel est celui qu'il faut adopter? Le goût du compositeur décide
seul. ,

Il suffit donc, pour qu'une modulation soit agréable et régulière, qu'elle ait lieu

du ton principal à l'un de ses analogues, c'est-à-dire qu'elle introduise dans la mélo-
die un dièse ou un bémol de plus ou qu'elle en retranche un.

Toute modulation principale peut s'effectuer par cinq tons diiïé-

rents.
Supposons, par exemple, un chant en fa majeui'.
Le morceau commencé en fa peut être modulé suit en re' mineur,
où il y a également un bémol, soit en si \> majeur ou en sol mineur
où il y a un bémol de plus, soit en do majeur ou en la mineur où
il n'y a pas de bémol : la fantaisie seule détermine le choix.

Ainsi, dans l'exemple suivant, les quatre premières mesures sont en fa majeur,
les quatre suivantes sont en do majeur.

EXEMPLE
8
Wft
•J ^plfJi'^IrrQ'Ic^Q' J-r.y^ I
piT=P
t.n fa majeur. En do majeur.

L'exemple ci-dessus n'est qu'un premier membre de période, car pour que la phrase'
soit complète, pour qu elle forme un tout, il faut que le ton primitif ou principal du

7
&
— 10-2 -
morceau [fa majeur', qui est imposé par le d'I'but de la phrase, se retrouve comme
conclusion. Aussi faudrait-il compléter cette première partie par ceci, par exemple :

^•—
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^ l!V -^ .„.*...].
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Exercice oral. —
Qu'appelle-t-on modulation ? \
— Quelles sont les deux noies qui déterminent
Exp.iquez son utilité. —
Qu'est-ce que la mono- i ordinairement la modulation? Dans combien—
tonte'.'—Comment est déterminée la modulatioa? I de tons peut s'effectuer une modulation principale?

IL., — CHAISTGEMENT DE TON


Il ne faut pas coiifoudre changement de ion; la modulaliou avec le

on peut passer d'uu tou à uu autre sans moduler, eu faisant enten-


dre sèchement le changement de tonalité et en poursuivant sans
transition l'idée musicale dans le nouveau ton ainsi adopté. Exemple :

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FIN D.C.

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Les huit mesures de la première reprise constituent une phrase complète en do


majeur, et on passe, dans la seconde re| rise, en fa majeur. Cette seconde reprise
forme elle-même une période entièie; mais elle est subordonnée à la première, et
ne peut servir de conclusion aumorceuu. 11 faut donc revenir au commencement et

ne s'arrêter qu'au mot fin. où l'oreille trouve un repos complet.

EXEMPLE DE CHANGEMENT DE TON DE MAJEUR EN MINEUR

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Exercice oral. — Quelle différence y a t-il entre |


quel ton sont écrites les 8 premières mesures de
a modulation et le changement de ton? — Dans *
l'exercice 284? les 6 suivantes? les t dernière»?
— Î03 —

LI. — RYTHME
Les trois éléments constitutifs de la musique sont le rythme, la
mélodie et l'harmonie.
Le rythme ou cadence est l'effet obtenu par la succession régulière
des temps forts et des temps faibles; li résulte en outre de la combi-
naison des sons musicaux au point de vue de la durée et de l'intensité.
C'est grâce au rythme que la musique est devenue capable d'exciter en
nous lesémotions les plus vives. Le plain-chant, qui en est presque dé-
pourvu, reste, malgré ses grandes beautés, vague, monotone, et en quelque
sorte impersonnel.
Pour comprendre ce que c'est que le rythme, il n'est pas besoin de grands
efTorts; la nature nous en fournit de nombreux exemples le pas cadencé de :

l'homme, le galop du cheval, le tic tac d'une horloge, d'une montre, d'un
moulin, les coups réguliers du marteau sur l'enclume, le bruit des fléaux
des batteurs en grange, voilà autant de rythmes précis et saisissants. Le
cri sec du grillon, celui de la cigale, donnent la sensation d'un rythme con-
tinu; il en est de même de celui de la chouette, qui procède par notes iso-
lées, du coucou, qui marque deux temps égaux, etc.
La musique ne peut se passer du rythme, mais celui-ci est complètement
indépendant de la musique. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à figurer un air
quelconque en frappant avec les doigts sur une vitre, ou à parler les phra-
ses de cet air en se servant d'une syllabe unique pour nommer les notes :

il suffit d'observer la mesure pour que le rythme frappe l'oreille et que le

morceau soit reconnaissable, quoique dépouillé de sa mélodie.


Le tambour, qui n'a qu'un son, marque le rythme des airs que le clairon
joue, et, dès que celui-ci a cessé de sonner, le tambour, en battant seul,
ofTre encore l'esquisse de ces mêmes airs.
EXEMPLES :

Horloge Caille

Kulku tu. kut kii tu. kut ku lu. kut ku lu


Oliouette

rie tac tic lac tic tac tic tac tic tac tic taoi Hou Hou Hou
Montre Mai>teaax sur l'enclame

Tic tac tic tac lie lac tic tac tic lac tic tac Pim' pam' pim' pàm'pim' pam'pim' pam*
O-rillon Vite néaux

Cri cri cri cri cri cri cri cri cri cri Fia Ha (la. Fia lia tla. Fia fia Ha Fia lia lia.

Coucou: O-alop du che-val

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Coii cou. Coucou, Coucou., Pa ta para' pa ta pain' pa ta oam' oa ta pam
Tamtjour i( Retraite)

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— 104 —

LU. — MÉLODIE (r

Lamélodie est formée d'une succession de sons dont l'ensemble pro- ^


duit sur l'oreille un effet agréable.
La mélodie delà fantaisie et d'une inspiration heu-
est le résultat
reuse ; uniquement l'œuvre de l'imagination, du goût plus ou
elle est
moins épuré elle est étrangère aux calculs de la science.
;

Tout homme peut, avec de l'imagination et du goût, former des mé-


lodies. Le laboureur en suivant ses bœufs, le pâtre en gardant ses
troupeaux, le montagnard dans les gorges neigeuses, le gondolier
bercé par les flols, l'ouvrier pendant qu'il travaille, chantent souvent
des airs qu'ils improvisent. Plusieurs d'entre eux, ignorant tout à fait
les règles de la composition, ont inventé des chants aimables, des
romances ravissantes.
La mélodie prend tous les caractères. Elle est tour à tour banale,
triviale, agreste, vive, légère, entraînante, étincelante, héroïque, ma-
jestueuse, puissante, pleine de grandeur et d'élan, tendre, passionnée,
langoureuse, sentimentale, etc. Elle se prête à tous les tons, prend
toutes les inflexions et exprime tous les sentiments que les hommes
sont appelés à ressentir, à comprendre et à faire naître.

LUI. — HARMOlSriE
La réunion de plusieurs sons, groupés selon certaines lois, et enten-
dus à la fois, forme un accord.Pour qu'ily ait accord, il faut au moins la
présence de trois sons simultanés c'est la science des accords, de leur
:

formation, de leur nature, de leur enchaînement, que l'on désigne sous


le nom d'karmotiie.
L'harmonie est l'art d'écrire purement, avec élégance, la langue mu-
sicale, en ce qui concerne l'arrangement des différentes parties vocales
ou instrumentales. Elle traite des conditions et des lois qui régissent
la concordance des sons.
Le compositeur doit connaître à fond tous les secrets de cette science
pour aider son inspiration, pour l'embellir, l'enrichir de façon à la
rendre plus vivace et plus généreuse, et pour lui donner un charme
plus complet.
Une mélodie heureuse, mais mal accompagnée, mal harmonisée, peut
produire un effet fâcheux; par contre, une idée vulgaire peut être ra-
jeunie, rafraîchie par une harmonie fine, élégante el savoureuse. En
tout état de cause, il est certain que la meilleure musique sera celle qui
réunira les deux qualités un sentiment mélodique naturel et neuf, et
:

une harmonie riche et puissante, pleine et sonore, piquante et vive,


appropriée au caractère même de l'idée musicale.
La mélodie et l'harmonie sont à la musique ce que le dessin et les
couleurs sont à la peinture.
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EN PROMENADE
-120 Alleyro milil.iirc d'as redoublée.
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Jean qui pleure et Jean qui rit, Quand Jean qui pleure apparaît,
C'est lebeau temps et la pluie : Jean qui rit rit à se tordre
L'un toujours vous réjouit, De son œil rouge et distrait.
Rien qu'à voir l'autre ou s'ennuie. De ses cheveux en désordre.
Oli la lai hi! hi! hi! Oh la la! hi! hi! hil
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Qu'il est laid, Jean, quand il pleure! Qu'il est laid, Jean, quand il pleure!
Oh! oh! oii! hi! hi! hi! Ohl oh! oh! hi! hi! hi!
Qu'il est beau, Jean, quand il rit! Qu'il est beau, Jean, quand il riti

Aja.d.a.ntino Scherzo ( J = 66

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Jean qui pleure et Jean qui rit, C'est le beau temps et la pluie :L'un toi
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jours vous réjou-it. Rien qu'à voir l'autre on s'ennuie.
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Oh la la! hi! hi! liilQu'il esl

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laid, Jean, quand il pleure! Oh! oh! ori! hi! hi! hilQu'il est beau, Jean, quand il rit!

Jean,qui ris, sois indulgent Rire comme Jean qui rit,


Avant d'éclater de rire, \y Pleurer comme Jean qui pleure.
Demande à ce pauvre Jean Ce n'est point montre d'esprit:
Pourquoi toujours il soupire. A chaque chose son heure.
Oh! oh! oh! ah! ah! ah! Oh! oh! oh! ah! ah! ah!
Ne nous hàlons pas de rire Rions au bonheur des autres,
Oh! oh! oh! ah! ahl ah! Oh! ohl oh! hi! hi! hi !

Des misères d'ici-bas ! Pleurons du chagrin d'autrui.

Paroles Pt musique de Claude Augé


quand vient la ne, Pe- tii en - tant, pe-tit en-fant.

Petit entant, déjà la Iji-uiu- Petit eiilant, rêve aux pervenches


Autour de la maison s'étend : 'Ju'on trouve le long du torrent,
On doit dormir quand vient la lune. Rêve aux jolis oiseaux des branches,
Petit enfant. Petit enfant.

Petit enfant, dans la chaumière Petit enfant, dors sans alarmes;


Les moutons rentrent en bêlant : Mais si quelque frayeur te prend,
De tes yeux bleus clos la paupière. Ta mère séchera tes larmes.
Petit enfant. Petit enfant.

Paroles de A. Cartkret. — Musique de Ci.Aunic Avuk.


V
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> KUlT]

Allegretto. Grazioso. J=100


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Sur terre toute chose

Sur terre toute cliose Tout aibre a sa verdure ;

A sa part de soleil ;
Toute abeille, son miel
;

Toute épine a sa rose, Toute onde, son murmure ;

Toute nuit son réveil. Tonte tombe, son ciel.

Pour le pré, Dieu fit l'herbe : Dans ce monde où tout penche


Pour le champ, la moisson ;
Vers un centre meilleur.
Pour l'air, l'aigle superbe ;
La fleur est pour la branche
Pour le nid, le buisson. Et Tami pour le cœur.

Paroles rf'KuGi-;sK de Lonlay —


Miisii/tie lie Claude .Atjgé.

Ce morceau peut être chanio en marquant le pas ou on marchani.


1

CHANSON DE PRINTEMPS

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Moderato ( J. = 80

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Les hô - tes des prés et des bois Mènent ce

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Les l)ôtes des prés et des bois — Pour chantres prenons les oiseaux.
Mènent ce matin grand tapage : — Soit ! mais il faut, très grave histoire.
En l'honneur de qui ce ramage? Et surplis blanc et robe noire
Ils babillent tous à la fois. Pour le vicaire et les bedeaux.

— Je suis bénitier, dit la fleur, — La belle affaire! nous voilà î

Et pour eau je veux la rosée, Chantent en l'air les hirondelles...


— Papillon à l'aile rosée, C'est le printemps, mesdemoiselles,
Toi. tu feras l'enfant de chœur. Que l'on baptisait ce jour-lk.

Parolfs lie G IIaurigot. — Musique de Claude AUGt.


JEAN DE LA LUNE

Allegretto ( J = ÎOO )

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Par II np lié -de nuit de printemps.

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\\î ^ ^ \ Tout menu na - qiiit Jean de la Lu

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" "'^> Jean de la Lu - ne.

Par une tiède nuit de printemps.


Il y a bien de cela cent ans,
Que sous un brin de persil, sans bruit,
Tout menu naquit
Jean de la Lune. Quand il se risquait à travers bois.

II était haut comme un champignon, De loin, de près, de tous Icj endroits,

Frêle, délicat, petit, mignon. Merles, bouvreuils sur leur mirliton


comme un Répétaient en rond :
Et jaune et vert perroquet
Avait bon caquet, Jean de la Lune.
Jean de la Lune. Si par hasard s'offrait un ruisseau

Pour canne il avait un cure-dent. Qui l'arrêtait sur place, aussitôt,


Clignait de l'œil, marchait en boitant. Trop petit pour
le franchir d'un bond.
Faisait d'herbe un pont,
Et demeurait en toute saison
Dans un potiron, Jean de la Lune.
Jean de la Lune. Quand il mourut chacun le pleura.

On le voyait passer quelquefois, Dans son potiron on l'enterra,


Dans un coupé grand comme une noix. Et pour épitaphe on écrivit
Et que le long des sentiers fleuris Sur la croix Ci-gît :

Traînaient deux souris Jean de la Lune.


Jean de la Lune. Paroles d'Adrien l'Aciis.
CHANSON D'ÉTÉ

Tempo di valza(J=176)

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Soleil, so - leil, chauffe le monde, Verse la

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d^m -&^ m
et la gai — lé, Et que la pîai—

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r
J r (-rj !

verle ou blonde, Partout rui&-sel-le de clar-tél

Soleil, soleil, chauffe le monde, Lauriers, poussez vos gais feuillages;


Verse la vie et la gaîlé, Lierre, escalade les ormeaux :

Et que la plaine, verte ou blonde, Pour les enfants qui furent sages
Partout ruisselle de clarté ! Nous tresserons vos verts rameaux.

En avant! bataillons d'abeilles, Vers les blés mûrs, or de la plaine,

Butinez-moi toutes ces fleurs; • moissonneur, hâte tes pas !

V'ous, bien vite à l'assaut des treilles, Que dans les champs, à perdre haleine,
Merles goulus, moineaux voleurs 1 On pViisse avoir ses francs ébats!

Paroles de G. IIaurigot. — Musique de Claude .\ugb.


!

AVANT LA CLASSE

^^ J = 116
Allegro. Allegremenle.

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m.f. iruvro, a - nii' et sans re lârhe Que rien n'arrê - te

^^ noire es - sor! Ac - coin -


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vail point de tré - sor. Toutjoy - eux ren - Irons à -

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A com - plé - ter no -
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tre sa - voir.

A l'œuvre, amis, et sans relâche! Nos parents, toutes les semaines.


Que rien n'arrête notre essor! Travaillent pour nous élever;
Accomplissons bien notre tâche : 11 faut les payer de leurs peines
Sans le travail point de trésor. (Refrain.) En cherchant à les contenter. (Refrain.)

Pour prix des le(;ons que nous donnent Dans les jours de noti'e jeunesse
Nos maîtres si pleins de bonté, .Au travail donnons larj^e part.

Faisons toujours ce qu'ils ordonnent. Celui qui dans la paresse


vit

Avec zèle et docilité. {Refrain.) S'en repentira, mais trop tard. (Refrain.)

Paroles et musique de Claude auge.

Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.


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— 122

^ Allegretto ( Jr: lOi >


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L'a-lou-et-le gen - ti - lie Dit dans son chant jo

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bri - lie Dé-jàles blés


^^ sont loul jau - nis.
B.C.
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L'alouette gentille L'alouette, mes belles,


Dit, dans son chant joli : Dit, dans son chant joli :

Liiii! lirli; lirli! lirli 1 Lirli! lirli! lirli! lirli!


Lirli, relireli, relireli! Lirli! relireli! relireli!
Allons, prenez votre faucille. Mes chers petits, battant des ailes,
Gais moissonneurs, mes bons amis, Vont m;iintenant quitter leurs nids
Sous le soleil ardent qui brille Hàtcz-vous donc, mes jouvencelles,
Déjà les blés sont tout jaunis. D'aller couper les blés jaunis.

L'alouelle joyeuse L'aloiielte volage

Dit, dans son chant joli :


Dit. dans son chant joli :

Lirli! lirli! lirli! lirli! Lirli! lirli! lirli! lirli!

Lirli, relireli. relireli! Lirli, relireli, relireli !

Sache, brunelte moissonneuse. Joyeux garçon, fillette sage,

Que tout bon cœur sera béni; Dans le travail soyez unis;
Laisse pour la pauvre glaneuse N'attendez pas que le grand Age
Quelques épis de blé jauni. Vienne rider vos tVonls brunis!

Pariiles d'après V'n BaRRILLOT. Musique Je Clai'de .\ugé.


- lance l'appel des lani - liours, à Faccenl des clai - rons Bruyamment Tenne -

Seqiie.

4^-Mçr-^ rfnrtr^\rc\tf^-^
mi par ré-giniciiN s'avance C'est
\

le moment, soldats, de pointer vos ca - nons.


Fierainente.

p^?r^'Njj'"^'rg

i^
0^'î peau

ê
Kn a - vant,

f-
flottant
soldats de

1
au
1 r-
vent!
^^
la France.

En
Sous

a -
le

vant,
dra

^
-

/
pas de dé - Ih En a - vant, en a vant!

2. —
Alors que tout petits vous alliez à l'école
On vous disait d'aimer la France et son drapeau.
La France il faut, enfants, voir en elle une idole
!

Qu'on défend envers tous et jusques au tomlieau. {I\p(ruhi.)

3. —
Ayez donc les vertus que donnent la vaillance,
La foi dans l'avenir, l'obéissance aux lois,
Le sentiment profond de votre indépendance.
L'amour de vos devoirs, mnis aussi de vos droits. (/Iffi-nh:.)

4. — Exercez votre corps, jour et nuit, à toute heure.


Car il ne
suffit pas, amis, d'être savant :

A rame instruite il faut une forte demeure


Qui résiste au soleil comme aux sautes de vent. iR/'frain.)

5. —
Quand l'heure sonnera de défendre la iM-ance,
Vite ralliez-vous autour de ses couleurs.
Marchez à l'ennemi le cœur plein d'espérance.
Chargez-le, sabre au clair, et revenez vainquem^. {Refrain.)

6.— Courez sous le drapeau pour sauver la patrie.


Et que partout l'honneur guide toujours vos pas ;

Attaquez bravement, luttez avec furie :

Les lâches craignent seuls le glorieux trépas. Jtpfrnin.)

Pnrdies et miixique </>> Ci.Ai'nF, .AiTiI:.

Ce morceau peut être chant- en m.irq lani pas ou en marchant."


CHANSON D'AUTOMNE

4^f^^^j

^^ m
Allegretto.(J = iOO)

W<' ^ rccJ 'j:I \ \

DaBS les bois aux rameaux jau-îiis Voici qu'il ^;

pleut des feuilles morles : De _ré_cole on rouvre les


^^^^V^

Dans les bois aux rameaux jaunis, Avec l'été revient l'enfant.
Voici qu'il pleut des feuilles mortes : — Qu'il est joli ! disent les roses.
De l'éco'e on rouvre les portes. — Et comme il sait de belles choses
El je rentre, mes bons amis. Ajoute un merle en l'écoutant.

.Adieu les fleurs el les fruits d'or! C'est qu'il avait, six mois durant,
Adieu prés verts, adieu f^rands chênes! Mis à réliidc un grand couiaf^re :

Au revoir, aux primes prochaines. Or. l'on e>-t beau quand ou est saj^e,
Oiseaux qui m'appelez em-or ! Quand ou travaille on e?t savant !

Pnriilrsi lie Ci. Haï uicor. — Mnxii/np ilf C'i.Arni-; .-VeGE.

L
'^^:>r^iy^f^ -t^V^-^ ' ^'yZ^^-

2. — A tes folles étourderies, 3. — Comme un monarque dans la gloire


Ne croit-on pas De ses habits.
Que Dieu créa bois et prairies Tu portes la pourpre et la moire
Pour tes ébats? Et le rubis ;

L'existence est douce Et jamais l'orage


Avec tes bonheurs : En rien n'a gâté
Tu -dors dans la mousse, Le royal plumage
Tu vis dans les fleurs ! De ta majesté!...
Chante, chante. Chante, chante.
Voix touchante. Voix touchante!
De la branche et du roseau! De la branche ou du roseau!
Chante, chante. Chante, chante.
Voix louchante. Voix touchante.
Chante, chante, Chante, chante,
Petit oiseau! Petit oiseau !

^uroles de Gu.'iRir de I.ittkau. — IJusiqta de Claude Augi;.


A Allegro. Allegremente. { # - 116 )

11,, tra la Tra la la,.tralala, Tra la la, la la la la.

— Au jour le borper mène, — Parlez au labourage,


Tra la la. tra la la. Tra la la, tr.i la la.
Ses lirebis dans la plaine. Habitants du village,
Tra la la, tra la la. Tra la la, tra la la.
La terre se réveil!'- : Tout le ciel se colore
Dans les prés, dans les bois, D'un beau rouge vermeil,
Oiseau, grillon, fibeiile. La montagne se dore
Tout s"anime à la t'ois. Des feux vifs du soleil.
Tra la la. etc. Tra la la, etc.

— Ou^"d le soleil se lève, — Vovez : l'heure s'envole,


'("ra la la. Ira la la. Tra la la. tra la la:
On peut voir sur la grève. (Courez vite à l'école,
Tra la la. Ira la la. Tra la la, tra la la.
Le vieux pêcheur habile Joyeux à votre t.iclie.
Préparer ses filets, Courageux au devoir.
Le matelot agile Travaillez sans relâche
Courir sur les galets, Du ma'in, jusqu'au soir,
Tra ia la, etc. Tra la la, etc.

Paroles de Ci.aui/E .\rGi:.


M(''lodio populaire suisse arrang -e pour marihi> par Claudo .\ugé
1-27 —
Quand d'herbes la plaine est couverte, Laissez le moucheron qui vole
Si vous voyez sur les ruisseaux Sur un rayon coupé d'azur ;

Yoler la demoiselle verte Laissez aussi la mouche folle

Qui se perche au bout des roseaux, Bourdonner autour d'un vieux mur;
Laissez la créature frêle N'écrasez pas cette chenille

Se balancer dans Tair en feu ; Oni deviendra papillon bleu;


Enfants, si vous cassiez son aile, Ne dépeuplez pas la charmille, -

^Vous feriez pleurer le bon Dieu! ous tenez pleurer le bon Dieu!

Andante.CDii grazia ( J z 60 )

Ci

Quand d'herbes la plaine est cou - verte, Si vous voy- rp.

ilé^ê^Jmj^iJ^Jf^^gëgj^ij^^f^ P F JijJ^-l û
ez sur les ruisseaux Vo - 1er la demoiselle verte Qui se perche au bout des ro-V?-

^^^^ips
seaux, Laissezia cré-a tu - re frêle Se
--P^-^.
iHirmLz

balancer dans l'air en


r r 1 j il

fanls, si vous cassiez son aile, Vous feriez pleurer le bon Dieu;

mm^MmÉt^s^^
ous cassiez sou aile. VdUi fêliez pleurer le bon Dieu

X fentes des sombres murailles Ne troublez pas les nids de mousse

Lorsque vous verrez, par hasard, _^ Qui sont cachés dans les buissons ;

Briller au soleil les écailles Cette fauvette à la voix douce

Frissonnantes d'un vert lézard. Couve de joyeuses chansons.

De tuer cet animal qui rôde. A cette famille qu'elle aime.

Oh! ne vous faites pas un Qu'elle ne dise pas adieu ;

Ne brisez pas cette émerau N'étouffez pas ce doux pocme,

Vous feriez pleurer le bon Vous feriez pleurer le bon Dieu!

L
Musique 'ffi Claudk Augk.
CHANSON D'HIVER

La terre a mis sa robe blanche; Nous, cependant, les portes closes,


Au bord du toit, Dans nos dodos
L'oiseau muet tremble et se penche. Nous rêvons de suaves choses,
Transi de froid'. Bonbons, cadeaux !

Voici qu'il gèle à pierre fendre; Noël. .Janvier, pour l'enfant sage
Sur les chemins. Si généreux,
On voit des vieux pleurer et tendre .\h! n'oubliez pas au passage
Leurs faibles mains. Les mal heureux 1

P'irolei ilfi G. IIaurigot. — Alnsii/ne de Ci.akiho Ai'oii.


N

Adagio. Con grazia

I^U'UrrrlfT^
Dé jà
{J-

lejours'é
hA

- teint,
'
J^^
l'ombre cou -vre la terre;
P^^
Dor

î
-
^ Pl#' #

mez, petits en - fants, dormez, voici la nuit;


I5
F f f
C'est l'heure du re -

pos, l'heu-

î ^ ti
JEEZ
^—

^ rail. .

^^^
.

y~y
^^
^morendo

^
re de la pri - è re, M - Ions. ne fai - tes plus de bruit.

2. — Laissez là vos jouets, il faut en cette vie


Se lever le matin, puis se coucher le soir;
Et si l'on vent le jour courir dans la praiiie.
On doit dormir quand il fait noir.

3. — Voyons, mes cliers écoutez voire mère


petits, ;

Pour vous en faire aimct-, soyez obéissants.


Surtout ne pleurez pas de rester sans lumière,
Et gardez- vous d'être méchants I

4. — Dormez pour voir du ciel les riantes images;


Sous son manteau la nuit a des trésors charmants
De rêves gracieux, d'illusions volages.
Qu'elle apporte au.x petits enfants.

5. — Oui, tenez jusqu'au jour vos (laupières bien closes,


Car il est tard, bien tard reposez maintenant.
;

"Vous me direz demain toutes les belles choses


Que vous allez voir eu rêvant.
Paroles de MUe E. Dales. — Musique de Claude Auge.

LE LIVRE DE MUSIQUE.
&a S©rg©^-eas.e"b'fee

7n '
f.^"^^
^
Incons -tante bergeron -nette, Pauvre pe - tit oiseau des champs.

1 ^ ^ ?^

ï: ^ -6^

^
Qui vol ti - ges, vive et co quelle, Et qui sif - fies les jo - lis chants:

5 Kl) =^
W
Qui vol -
^
ti - ges, vive et co - quelle.
S#a! *
Et qui
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sif - fles tes jo - lis chants;

ronnet
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te si gen
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tille.
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Qui tour -
^
tour du troupeau
£
;

# ^ O ^ ^E
ronnet - le si gen - tille. Qui tour - nés au - tour du troupeau ;

^ ]©-

?3 -p^r-

^Et mi
prés sau - tille, sau tillc, re-toi dans le ruis seau!

Par les prés sau


mï - tille, sau
jU
tille, Et mi - re-toi
JiJ^JU
dans le ruis - seau'

-7/

2. — Va,
dans tes gracieux caprices, 3. — Si haut qu'il soit, je puis l'abattre.
Becqueter la pointe des fleurs, Pelil oiseau, chante1... et demain,

On poursuivre, aux pieds des génisses. Quand marcherai, viens l'ébattre


je
Les mouches aux vives couleurs. Près de moi, le long du chemin.
Reprends les jeux, bergeronnette. C'est ton doux chant qui me console^
Bergeronnette au vol léger ;
Je n'ai pas d'autre ami que toi;
Nargue l'épervier qui le guetto : Bergeronnette, vole, vole,
Je suis là pour te protéger. Bergeronnette, devant moi!

-^i.

Paroles de Charles Dovalle. — Musique de Claude Aucé.


Sie'ia mmi-k ess aid© a-ut^ é^oliemm t

Allegro. (^= itô )

J^. JH i.'J'lJ li
m.f. ' * I

Amis, c'est bien -tôt le grand jour Des

rrr ^-J ^'J I I

prix et des couron — nés. De nos mères si

^ifgirg '^-'Ji i

-
nés Notre gloire paî - ra l'a mour. A l'eu

33 S ^
- ge, Du cou - ra - ge

jjj^ pj
A l'ou -
!

l
J|.^
Tâ-chonsd'ê-

vra- ge,Du cou


^
B^
Dieu soit en aide aux é -co -
m- m \ O
liers !

Amis, c'est bientôt le grand jour Et pais, quand vous n'y pensez pas.
Des prix et des couronnes. Soudain revient novembre :

De nos mères si bonnes Adieu, petite chambre.


Notre gloire paîra ["amour. .\dieu. grands paies et grands ébats.
.\ ("ouvrage ! .\ nos places.
Du courage ! Dans les classes.
Tâchons d'être tous les premiers ! En voilà pour dix mois entiers...
A l'ouvrage ! .\ nos places.
Du courage ! Dans les classes,
Dieu soit en aide aux écoliers!" Dieu soit en aide aux écoliers !

Tenez, comptons bien sur nos doigts Mais, travaillons avec amour.
Dans huit jours les vacances! Et d'enfants que nous sommes
Beaux galas, chasse et danses. Nous deviendrons des hommes
Et point de leçons pour deux mois ! Qui conduiront le monde un jour.
C'est merveilles ! A l'ouvrage !

Gare aux treilles ! Du courage !

Gare aux pinsons, aux espaliers ! Tâchons d'être tous les premiers !

C'est merveilles ! .\ l'ouvrage !

Gare aux treilles ! Du courage !

Dieu soit en aide aux écoliers ! Dieu soit en aide aux écoliers !

Paroles ^'Émilk Dkschamps. —


Musique de Claude Auge.
Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.
^
Tempo di

Je suis
Valza ( ^ =
?21

la sim-ple vi-o -
nfe

^m
)

^-^
p=
lette Vivant de
tt
^^
l'air
p
quepieu bé-

^
nil.
1 ^
Sous rher- be touf-fue, en ce - chelte.
ÈÈ^P^t ^
Sans nul é -
f^^

clat,
3
je fais mon

— monde bien!

^^^
roy- aume, Loin du je suis si
nid \u fond de mon petit
rit.

^P
On dit que ma
6f^
#^^
:P=^
corolle
S^tÉ
em - bavimc. Je n'en sais rien, je n'en sais rien

r Je suis îa simple Violette, Moi je m'appelle Marguerite,


blanche des prés verts;
Vivant de l'air qiie Dieu bénit. L'.:^.toile

Soas l'herbe touffue, en cachette, Je suis frileuse, et je n'habite

Sans nul éclat, je fais mpn nid. Que les endroits d'herbe couverts.
Au fond de mon petit royaume, Je vis bien peu, pauvre fleurette,

Loin du monde je suis si bien 1 Car de mon sort indifférent


On dit que ma corolle embaume, L'homme effeuille ma collerette

Je n'en sais rien. Dès qu'il me prend.

rt
Je suis la Rose, on le devine Fleur d'oranger, fleur dinnocence,
A mon doux et vermeil
éclat ;
Touffe neigeuse et fruit doré.
Ma mère était une églantine De moi, dans sa toute^puissance,
Mon père un rayon de soleil. Dieu lit un symbole sacré.
Sous un feuillage emblématique Aussi de mes rameaux sans tache,

I Pour mes amis j'ai des parfums


Mais je suis sauvage et
Les importuns.
je pique
Sur son front pur, tout en tremblant,
La jeune flancée attache
Son voile blanc. ?r

c/////
^^ Paroles de L. LALUYÉ. ]

i
Musique do Claude Avci:,
Le ca-non gron — de, et partout sur la

^ £ m ^2=/ m^ W jOC
F

^
Uz
rou — te Gi- sent des morts ou cou-rent des fuy — ards;

' .:.
'-r-
^-^
Ce sont, hé las!
FH^=fFPf

des braves en dé — te « Ils
rou : é
P^
—talent tropt »

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..
P=
(Jisent les vieux gro — arnards.
^^
Moderato (^=80)

En pieu — rant, ils brisaient leurs

*=^
ar-mes, Et dans leur
^f^S^^^
cœur mou - rait l'es -poir; Les é - pou -

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ïï=fc=^
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ses é-taient en
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lar-mes, Et les.
rtf"F

en fants vè —
I
r g' g
tus de
^^ noir.

Le canon gronde, et partout sur la route Cher écolier, quand au sortir de classe
Gisent des morts ou courent des fuyards; A ton fusil tu cours avec orgueil,
Ce sont, liélas! des braves en déroute : Revois toujours la Lorraine et l'Alsace,
« Ils étaient trop » disent les vieux grognards.
! Ce coin de France à la couleur de deuil !

En pleurant ils brisaient leurs armes, Sérieux sous tes jeunes armes,
Et dans leur cœur mourait l'espoir; Qu'en ton cœur naisse un noble espoir;
Les épouses étaient en larmes, Ta mère verra sans alarmes
Et les enfants, vêtus de noir. Sous tes doigs blancs le fusil noir!

Enfant, j'ai vu nos troupes fugitives Un jour luira l'éclair de la bataille;


Rougir de sang la neige du chemin; Alors, petit, en avant haut le cœur
! !

J'ai vu nos sœurs tendre leurs mains craintives Des ennemis méprisant la mitraille,
Aux ennemis, qu'elles priaient en vain. Fais-ton devoir et reviens-nous vainqueur.
En grondant on serrait les armes, Il changera, le sort des armes !

Gardant au cœur un vague espoir; Il tombera, leur aigle noir!

Les épouses étaient en larmes. Strasbourg et Metz, séchez vos larmes


Et les enfants, vêtus de noir. Non pas Adieu —
mais Au revoir!
Paroles de G. Haurigot. — Musique de Claudu Auge.
apj^ês-la classe

Allegro. Allegremenle. lli-

f-jigu.;;.g f''-rjTT77^77^
En classe, fuyons la pa -
i

res - se, La nonchalante oi -


^
si - se

[('rJ.^iJ Jj' i^j'J-ffif'U^ rrri r


i i

- té" Mais quand pour nous le travail ces - se. Ouvrons la porte à la gai
Segue
-^
fe Refrain

f.
:
rT*5n
~*i^ i=-V- \r
..\l -
^-f- -f-

Ions, la classe est 1er


/--U-
,»• -1#-

-
^
mi - né
JJ^J p Jl
Sa tâche

g^'^r^f ^ r'g^r^
^'
i
)>
^ F=^

. faite, on est joy - eu.x. Repre - nons nos chants et nos )eu\. Sa tis faits

-fi

§
^ --

tt
^ .^. ^y
^^ iiJi'r ir^
fie no- tre jour - né - e. Très crânement marchons nu pas. Comme des soldats

En classe, fuyons la paressse, Un sourire de notre père


La nonchalante oisiveté; Récompensera nos efforts,
Mais quand pour nous le travail cesse Et les baisers de notre mère
Ouvrons la porte à la gaîlé. {Refrain.) Au travail nous rendront plus forts. (Réf.)

Remercions notre bon maître, A demain, mes chers camarades!


Qui veille sur nons constamment; Rentrons chez nous le jour s'enfuit, :

N'hésitons pas ;i reconnaître Les oiseaux cessent leurs roulades.


La grandeur de son dévoûment. (iÎp/'/'fl(«.) Au revoir, bonsoir, bonne nuit {Refrain.) !

Paroles et musiqne de Claudh Acgk.

Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.


#

13o —
Portraits et Morceaux choisis des Musiciens célèbres.

De même (|uc lu graitSinaiie eiisoigiio les règles qu'il faut coniuiîtie pour parler

corrocicmeiit, de même le solfège a pour objet d'enseigner la langue musicale. Mais il

ne suffit pas d'écrire coiroctement pour Itien écrire : il faut en outre étudier chez les

grands écrivains la mise en œuvre de la grammaire, c'est-à-dire les qualités de style


qui constituent le beau langage. 11 en est ainsi pour la musique. Après avoir appris le

solfège, il faut demander aux grands compositeurs le secret de leur art et ap[ireudre

d'eux comment on peut tirer parti des principes du solfège.


Nous donnons donc ici un cboix de morceaux empruntés aux maîtres de la musique,
et destinés, dans notre pensée, à former le goût de nos jeunes lecteurs.

1.1X1,1 (Jean-B(i}'l-K "'' ' r.%MPII.* (André), né h R.4SIE.41; [Jean-Ph.J, né S H.fiXDEl, (G.-Fréd.), né !

11 voyagea
1

Aix; successivement maitre h Dijon. Il parcourut le \ à Halle (Saxe). <

Florence ; vint à Paris ;>


;

ans, fut iiiarniitoii. de musique Toulon,


il ;i midi de la France et se fixa < en Italie et alla se fixer
treize
il Paris après avoir été or- < Londres. 11 joignait à la plus
;

'puis in\isici. n de M"« de Arles, à Toulouse, il de- \


'

'
Moiitpensicr; Louis XIV le vint maître de chapelle de ganiste à Lille et à Cler- > grande facilité une magni-
Louis XV. Il composa pour mont. Il a donné au théâtre fique élévation de style et
combla de faveurs. U fonda > \

de pensée. U a écrit divers


1

l'Académie royale de miisi- ;


le théâtre llésione, te Car- Castor et Pollux. Uippolyte )
<

Binaldo, A'en
1

lunal (le Venise, Iphigénie et Aricie, Dardanus, /o- opéras


que et composa des opèra.->
> :

roastre, Anacréon, etc. U a At/rijijiine, Rodrigue, etc.


î

eu Tauride.Télémaque. Ido-
<

tels que RoUimUArmiile. A l-


'
\ ;

l
menée, etc. U a donné plu- composé un Traité de l'har- < des oratorios Judas Mac-
Icesle.Persée, Thésée, Atlu/s.
:
î

>Acis et Galalée, etc.; des bal- ; sieurs (antules, motets, etc.; monie, des morceaux reli- ichabée, le Messie, etc m. ;

m. il Versailles (1600-1744). .'/i'euj; m. à Paris (I68:i-1 "64;. \ aveugle à I.oridresllfiSol 759)


>
Icts; m. il Pans (1GJ3-Ifi8"). ;

.325.
Air extrait
d'Armide et Itsnaiid,
opéra en cinq actes
iw m
Andante

Mes rêves
{O- ùi)

(l'or s'en
i
vont comme un
^-\>- ^
essaim d'abeilles, Dans
H les

de LuLLi.
(Paroles inédites.)
f^=f=^
bois, dans les prés
^^ 3
où glisse un fi-let d'eau.
-^r^
Mes rêves d'or s'en
9 . ,_ 9

3 ^S i
lt9-

vont comme un
^ €i 0-

es - saim d'à -bailles. Dans les


^
hois, -dans les prés
fet

où glis-

^^m - se un fi -lel d'eau.


tt
Sur
J J r n^
les ro-ses ver-meilles, Sur l'au-bé -pine et
^ ws^t±=m
le bou-

^ P- 1 ^
-leau, Sur

les ro- se.^ ver - ineilles, Sur raubé -pi - ue et
^^
bi
A^-J-^
le
#
bou -
I n
leau.

— 136 —

RAC'II ./"(in-.'-V''. n* a .
PEKUOLKSE Jean- RorssE.%r fj.-J.;. né & ; GLl CK ; Christophe - ',

Eisenach (Allemagnej. Ex- Bapt. né à lés: (Italie,.


. Genève; auteur de: Sarchne. ;
M'illibaUl:, né à NVeiden- ;

cellent organiste, devint


il Maitre de chapelle de No- le Devin (la Villarje. Lettre wag (Ht-Palatinat) auteur ;
;

maître de chapelle de la I
tre-Dame-de-Lorette Ses sur la musique fr.. Disser- des opéras J'elémaque,
:
^

cour de Weimar et com- ;


œuvres, peu goûtées de son tiition sur la musique. Dic- Ijihigénie en Aulide. Iphi- 1

positeur du roi de Pologne. ;


vivant, excitèrent après sa tionnaire île musique. Rous- i
qènie en Tauride, Armide, ',

11 a composé des messes


'
mort un légitime entliou- seau ne lut pas un grand Orphée, A Iceste, etc. Gluck
et des oratorios célèbres et 1 siasinc:il a écrit des messes. musicien, mais en sa qua- :
brille par le pathétique, la ]

écrit un volume de pré- \ des cantates; un 6tabat cé- lité d'écrivain il exerça u>2 ;
vigueur du style et la puis- \

ludes et fugues pour clave- ! lèbre; des opéras la Ser- : influence sur l'art musical ;
saïice de l'harmonie U ;

cin: il devint aveugle et ;


vante. SaUusiia. etc. mort ; en France; mort à Ermenon-
"
'
quitta Paris pour Vienne,
mourutà Leipzig^ I('i8.ï-l7ô0) k Pouzzoles (ITIO-ITJB) ville lOiseï fl7l2-17:i où il mourut (l'ïU-lTg'i;.

.^iidantino (#=60)

,
Morceau
326
exiran
ii,°>r"irj'^^r^^^
^7 ^ * '^
îs h
^zd
de Dans ces doux a - si -les Par nous so-vez couron- nésl Ve - nez;
Castor et Poilu
opéra en 5 aeie

de K.\Mii.\u.
'
i^:'.\'^ ciiii plaisirs tran-(juilles Ces lieux
t2=^
charmants sont des-
f^=f^

ti - nés.
i
iW :^
# *
=P= ? S 3
Lé -
-& ^=# ^ 1^P=Pw^ parmi

^
Ce rleuve on- chan-té. L'heu - reux thé. Coule i - ci les
>
^^ ^a
_?
-V
É —f^^ i^z: :p= ^%m\^ \-ry\-^'\^'4 Sj'^
fleurs. On n'y voit ni douleurs,.Ni sou-cis, ni lai!y,ueur5. Ni pleurs IL'oulWi n'emporte avec

m * ^ *
-fr^f
^
I^!^ ^ rirr^'J'JijJjij.
lui Que les soins el l'ennui ! Ce dieu nous laisse Sans cesse* Le souve - nu- Du plai - sir!

PHILIDOR .indré-Da- PICCIX.%-| ISicolo né à ', ; MOliSICi:»- V Pier.-A lex.


( 11.4 VDX ;Fr.-Jos.l. né à \

niran), né à Dreux, d'une ;


Bari (Italie;. Il vint à Paris, de,', né à Fauquembergues Rohrau, près Vienne (Aut.).
famille de célèbres musi- où sa rivalité avec Gluck (Pas-de-C). Inspecteur des U quitta l'Allemagne pour
ciens. Il fut un des créa- donna lieu à la querelle études du Conservatoire, il Londres, où il excita l'en-
teurs de Topéra-comique en des gluckistes et àes piccin- devint membre de l'Institut thousiasme; il a écrit les;
France, et donna plusieurs 1 nistes. Auteur d'oratorios •

après Grétry. U a écrit les opéras le Diable boiteux,


:

ouvrages dont les princi- et des opéras Didon : opéras-com. Rose et l'olai,
; < .\rmide les oratorios
; la :

paux sont Biaise h save-


: Alexandre aux Indes. Chi'. le Déserteur. Camille, .iline \ Création, les Saisons; de< ',

tier, le Maréchal ferrant, mené, Roland. Atys. Pén^. de Golconde, le Roi et le Fer- i si/mphonies. concertos, can-
;
\

Béliiniri'.les Trois Souhaits, lope, etc. Ses œuvres bril. niier, etc. Sa musique est f tates, etc. Il aborda tous les
\ ;

le Soldat mai/icien, etc. lent par l'élégance et la fa. fraîche, simple et touchante; S genres avec succès; il mou-
mort à Londres (I"î7-I793i cilité; m. à Paris 1728-1800, mort à Paris (1729-1817). 5 rut à Vienne (17331809i.
;
— 137 —
Andantino Tenere ( # 66 )

327
Paroles inédiles
fa^ri^ r-^^iC;r'crii-#^
J'aime a voir dans la clai - riè - re, Au mi - lieu de son trou-

^
sur
un air composé 1
par
PKROOI.iiSK.
4'^^
peau. La
r r
vi -
i ^ r ^^-
^i-lan-te ber
l

-
uic^-^
gè - re.Qui fai t tourner son lu-

M seau, Cepeu
e^- dant que l'oiseau tendre Dans son
^ ra - mage
É^
enctian - leur.
t2=

Faitjoy

i i rf^4tj-f («=;^
i^— 1/
^ ^3E^ te:

eu - sèment en - ten - dre Des ac - cents qui vont au

«JONWEt' ( Franc. - Jos\ SAr<'lll\-| (Ant.). n(i h BOt'rnElli:vi (Louis). C;llÉTItV .l)l,/,c). ne àJ
l
né.iVergniesiHaiiiaut) a\i- Naplps. Il se lixa îi Paris
:
> né à Lucques Italie ). Il
I ;
I.ié^e. 11 vint à Paris ( 1767), î
I
leur (les opéras : /es Pr- où il devirit uiailre de acquit une grande réputa- > où ses œuvres eurent un l
rheurs, Toinon et Toinette, musique de Marie Antoi- tion en Italie, puis îi Paris. j
rrand succès. Ses opéras i
tSnhinus: d'une Messe des nette. Ses principaux opé- et se lîxa à Madrid, où il I Zémire it Azor, les Deuxi
^'., li'iin O Saluhiris; di- ras sont Avares. Richard Cœur ik\
Œdifi" à Colone.
; mourut dans la misùre; l

!recteur de l'Ecole royale, de Semirnmide. Oardanus, Sri auteur d'un Stabat, de duos, I
Lion. Lueile. InCaravanedu
\
1l'haut, inspecteur du Con- pion à Cartilage, lienaud. trios, quatuors, quintettes, I
CV(ùe,etc.,se font remarquer»
;
servatoire, membre de l'Iu- Clumnne, Pir.; il a com- se.rtuors. sonates, sijniflio- ;
parle naturel et l'expression, s
stitut, (iossec est un des posé des messes. Sa musique nics. Son style, gracieux, II avait ach.;té l'ermitajre de
I >
créateurs de la symphonie: ;a du naturel et de la sua-
I

'
souvent mélancolique, es! i
J-J Rousseau. àMontmoren-J
1m.}iPassy-l'aris(n:i:J-l829 .•ité: m. îi Paris (nS'i-ITSîi jdein de charme (1740- IStioi w où il mourut (I7',l-I8i:i). {

Morceau e.xtrait
du Deoiu du v.lloge
petit opéra
pastoral
do, J.-J. lîOLS.SIC.^U.

MOUS, jeunes li -
^^rtvu^^
Hottes Al - Ions dan - ser sous les
^
-meaux.Auson joy - eux des cha - lu - meaux Ilé-pétons mil - le chan.on-
iTT ^' N .
>

nottfts; Rien ne trou - ble nos cœurs joy - eux Et sau tons, en
; - ce
P.C. »

^ ^ ¥^ F^^^S^^^
,)0ur heureux, Sur ta pis
- hkiiic dti Ika * ret- les.
- 138

Allegretto ( W r 100 )

Pttroies
329
iiiéilites
Je vois le
^ beau so - leil qui jet - le
^^^
Sesger-bea
sur
un air compose
par ^^=^=^
Ca.mpha. ^ -V-
d'or sur tous les toits; J'entends le chant de
9 .
*

i

l'a -
t^

lou - el
M
-
b
le,
t\-
Et des
r
li
I

- Qots
^ ^^^
la dou - ce voix. J'entends
12:

le

l HAENIKLI.O .(iiuianni.. ; DAI.»VK.4C(.Vioo/a.s),niî <'IH.4IIO!9.« Domin). né


( yanxxtXTJ. Ckr-Wolf-
< né à Tarente. Sa niiisique. î ilMuret- U préft'ra la musi- à A versa (Italie) niailre de
: H.ini/Théoiih.). né à Salz-
< briUaiite d'expression lui , I <|ue au barreau, auquel le chapelle de Catherine II de i bourg (Aulr); auteur des j

\ valut les faveurs des mo- I


destinait son père, et vint à Russie, puis de Léopi>ld I
opéras : Don Juan, la Flûte
narques de Tépoque. Ses Paris, où il donna une oin- ; d'Autriche- On lui doit plus ;
em hantée, /es fiocrs de Fi- i

M ithridate,
;
;
< |irincipaux opéras sont : l<i quantaine d'opéras qui so ! d« cent opn-as joués sur- (jaro. etc- ; d'un i

tout à Naples et à Rome, Hequiem, de sonates, sym-


I

< Pupille la Mûlinara ;


,
le I
distinguent par la grâce et ï , 1

< Marquis <l'.- la Tuli/ie. te Jioi I


la simplicité- Les princi- ! et qui brillent parla pureté, •
jihonics- Mozart excellait j
"
< Tkéudure. le Barbier de Sé- 1 paux sont Camille, te Cor-
: ; l'élégance et 1 originalité; iiis tous les genres: sa faci-
a «Trit aussi .«flii'c. Maison à vendre. Ho- S il quitta Rome lor» de 1 iu- lité tenait du prodige et ses
\ rille. et!-. : il 1
j

des morirnuJ reli<jieu.T; il ',


méûel Juliette. Gulnare, A'i- > vasion française (1799,'. et production» sont sublimes;
J
S motirui jiNaples ;n41-l8l6; ;
na.ete.:ra.à Paris, 1753-1809) \ mourut à Venise (1719-1801 1. mort .i Vienne (175B-179I}

J =

^
Moderato -Maesloso
esloso (
76

TZL
330
Chœur
& 331
extrait
'r (' é.
V— -^ r/ r
Chan-tons vie - toi re Chan -Ions tous en
de Judas Alacc/iahée,

(le
oratorio

H.tNDKL.
i P(" /i X2
,A^-^^ '

^^
Chan - tons vie - loi - re Chan - ions tous en
0-

chœur,
"©-
^g?^
Cé - ié - brons la iloi Ue l'hen - reux vain
23:
queur

i -e-
?1^^^ ^ ^y é-
chœur, Cé - lé - brons la gloi - re De l'heu - reux vain - queur!
— 139 —
©^
m ^ m -^^m €> t i
^3 -©"-= —#- g^
Sa

Sa
Sc=«
no - ble

^
no - ble va
va illan

- illan
-

-ce
ce Est

Est
un

ÏÈ
un
sûr ap

sûr ap -
pui

ti-
pui
Et

i'.y;>jj
El
^
sa

sa
seu-le pré

seu-le pré

i
10-

sen -
S ce
g^FJ^
Fait fuir l'en - ne
231
//
^^^^^
Chan - tons vie toi
23=

-
33
re

te:

*i a
- sen - ce Fait fuir l'en - ne - mi. Chan - tons vie - loi - re

^ ^^ ~G-
1©-

g -^^tT

^^
Chantons tous en cliœur Ce - lé - brons la sloi- re De l'heureux vain queur!

o
['"
'MJJ-j^
Chantons tous en chœur. Ce - lé - brons la gloi - re De l'heureux vainqueur!

332 & 333


'•
Larghetto Con animn

(" - rf
(V=50

P^^
)

^ ^
^^ m
Cliœur
extrait d'Jphiyeuie Pa trie in - for - tu -

eu l'aitride,
opéra
en quatre actes
do Uluck.
^^ S
Pa - trie in - for - tu - né - e

^^
OÙ par des nœuds doux
^ No -
F=?=P
âme est encor
±L
^^=F

Vous a

^
si tre enchaî - -né -e,
9
^s=h
jêL rxz i è 3EgE^
f+^g-P ^V^I^

^
Où par des nœuds si doux No -tre ànie est en -cor enchai-né-e, Vous a-

3^
vez dis-pa-ru pour
2^ ?^
nous Vous a -vez dis - pa
#ru pour
^31

-& 4^ -&
vez dis- pa -ru pour nous. Vous a - vez dis - pa - ru pour nous.
— 140 —

û\i
Morceau extrait
334
Devin du vilUige,
Lento
«- zz:

Dans
(

^^
rf-52)

Dia
3
ca - bane obs
|3I

- eu - re
^
Tou- jours sou

de
petit opéra

J.
pastoral
- J. Rousseau.
^fl

cis
IZZ

nou - veaux,
-a
'
131

Vent,
_

so - leil
Wn
ou froi
^^
x^

- du - re
9'

i ^ ^S -0-
9

ê
Hg=^ Hf—i/^iTTZ^r
3^^=^^
9

i
Toujours pei- ne

^=o
l'ha-bi - :or.
et

i
tra - vaux.

^3»=^

Berger dans
G

s"achau -
^^
gai- té,

miè- re
toi si

N'a rien à
^
ctiè-re!

re - tjrel
Si lu

-
viens

JCE

ter.

LESrEl'R 'Jenn-Fr ., né S CnV.nKVtVSKLv.igi Sal- MEni;i, (Et.-yic). né à \ Mi;itTO.\ tienri Mon- S


à Driicat Somme;. Il reçut s yafor), né à Flnrejioe. Il Givet (Ardennes). Il fut l'é- S <uii;, né Paris.
ù. Il eut 5
des leçons de Sacchini et quitta l'Italie pour Paris, levé de Gluck et le inaitre i
\
l'our maîtres d'abord Pierre î
devint maître de chapelle i ou il donna des messes, un d'Hérold.Sesprircipauxopé- 5 Berton, son père, puis Sac-
^

de Napoléon, de LouisXVIlI j fleçiiiem, des moMs : le» ras sont Jose/ili. la Citasse \ : chini. Ses meilleurs opéras I

et de Charles X. Ses opéras opéras LodoUkn. les O'^ur du Jeune Henri, Euphvosine } '
>
sont : ilontanoetSl^yhanie,
sont Paul et Vtryinie. les) Journées. Fygnialion. Ait- et Coradin. Stratonice.elc: l
:
Aline, reine de Golconde. le
Bardes. Télèmaque. Lesueur S Babu. etc. Cherubiiii a traité Il est r auteur du t'/mnf </ij )
j

/>e/i're. Il devint chef de;


fut surtout un compositeur! touslesgenresaTecunirand j Ûe//ai-<, de cantates. .-,,,„
rbant à l'Opéra et membre
de musique sacrée et donna \ succès et a atteint la perfec- ///lumVs.etc. Ses. œuvres de l'Institut; son Traite
;
'

\ bril
des mcs.ses. mo/e(s.ora(orio5. ? tion dans la musique leli- Jlent par la force et l'exprès d'harmonie est remarqua-
etc.; m. à Paris 1760-183';). î gieuse: ni. à Paris ITiiO-lSlii. î .^ion m. à Paris il76a-l817i
; ble; m. à Paris !l7fil-18M).

335
Moderato Scherzo

^^
( J = S4 ")

lS>-

^^
^^
Morceau extrait
du Chan - tant à plei-ne gor - ge Dès que je VOIS
Maréchal ffrrniit 9
opéra-comique
T^-^
en 2 actes
fie Fhilidoi;. i J'é - car - te de for - ge Du sommeil tout re-

^
jour

i
- tour Au
^ son d'un cou - plet
gi'^rr^

Alar che mon souf -
122

fiel.

^
f^^^^M^^^^t ^\^' ^\^^4xm
Au son d'uncou-plet .Mai- - . che mon souf-flet. Chantant ù pleine gor- ge Dès

fiur-jevois le
32
Joui
9

J'é- car- lo de ma l'or-gc


f
^
Du sommeil
^
T ' ^^ H
tout rc - tour.
\

— 141 —

BEETnOVEir f Louis PAKK /•>»•</. né à Parmo.


( ) :\'iroi.O Isnunrtl), né h
i

BOIELDiei' lAdr.-Fr.),
Van), n^ à Bonn Pnissel: Il parcourut l'Italie, l'Aile- Malte. Il vint à Paris, où la
'

;
né à Rouen. Auteur des
il reçut des leçons il'Haytin. inague et se fixa à Paris, où présence de Berton, de Mé opéras le Calife de Bagdad.
et son œuvre, considérable il devint compositeur de la
Va tante Aurore, le Nou- \

l
'
hul et de Hoieldieu donna '

irtnnt dans le domaine i


cliambre de Napoléon !*', (
l'essora son talent. Sesopé veau Seii/neur du village, la !

instrumental, révèle un gé- '

de Louis XVIII, de Char- i ras sont: Michel Anne, le Dame hînnche, le Chaperon
'

nie puissantet élevé auteur ; les X et de Louis-Philippe. '

Médecin turc, les Rendez- roui/e, Jean de Paris, etc. >


de l'opéra Fideliù. de si/»!- ,
Auteur iVoratorios, de sym- j vous bourijeois, Cendrilton. Ses ouvrages, faciles et élé- >
'/iltoniei ouvertures, qua-
. ]]ihonics: des opéras: l'A- Joconde, Jennnot et Colin. \ gants, brillent par la grâce s
'

tuors. trios, sonatex. co7irer- anese. Cii'cé, (Camille, Vin- '


etc. Sa musique est fraîche \ de la mélodie et la vérité de s
tos.de Kiessfi.Il devint sourd lin. .irhilli'. le Maîlrede dm- '
et d'une simplicité cham- l'expression: il mourut prés
i
}
et m. à Vienne (1770-1827 . }ielle: m. ;i l'aris (1771-1839). pêtre; m.àParis(l77:i-18|S de Paris (1775-183

Andanle ( J = 60 )

336
Morceau e.\tr:iit
i r^ J.:j',N'r{j|
i

Dril - lant de grâce et de bqauté, Coutemplanl d'un œil


de
la Créatin».
oratorio
(1
'
H A YD N.
en- chanté Des cieux la voûte
^&
im -jnen-se,
^ L'homme, en

^0\ P' "^ :

ir.llMiCI. ./. .V,7;.i.né à SiPO:VTIXI Gnspnrilt. né .


.«l'BEK (bnn'cl-Fr.-E: P.%U.4:VI>'I (Mcolo), né ^ •

'

Preshourg. Il fut pendant et ni. dans la marche d'An- prit\ né à Caen auteur de: î Gènes, le plus illustre vio-
deux ans élève de Mozart et cône (Italie). Après quel- la .Muette (/•• Purtici. Fra \
loniste de ce siècle: composa ;

devint le rival et l'ami de ques succès en Italie et !\ Diavolo.le Maçon, le Ooiiii- des variations célèbr»*s sur
>
!

Beethoven. Son talent re- Paris, il fut nommé aux no noir. Haydée. la Part du le Carnaval de Venise, de
>
]

niai-qnaMe de pianiste le fonctions de maître de cha- Diable. l'.\nibass<idrice. lesl Campra, la Prière de MoUe.
rendit célèbre dans toute pelle îi Berlin- Dans ses DiaiiKinls de la ('ouronne, s de Rossini, etc. 11 a donné i

l'Europe. Il a composé principales œuvres, la V'es- etc. Auber est un composi- ] polir violon des caprices.
comme opéras: Mathildede tale, Fernand Corlez. Olyin- leur d'une rare fécondité. ! des sonates et un grand i

Guisr, .Vaison d vendre, etc. pie. etc.. il a donné tous ses Sa musique, légère et frivole j nombre de brillantes varia- I

11 a écrit des mesxes. conccr- soins à l'expression et à l'ac- en général, est line et erra- > lions sur une foule de mo-
(os; m. à Weimar (1778-1837). compagnement (1779-18.51). ciense;m.à Paris (1782-1871). l tifs; m. à Nice (l78V-18iOl.

jes-tiieux ; Dans ses regards, liera, ra -dioux

,^^^P^
seni d'un Dieu, Son ame \ brille 00 traits de
— 142 —
Andantino [J = 65 )

Musique extraite
de Molinara
la
(laMeunière)
opéra-comique
en un acte
de Paesikllo.
[Paroles inédites.)

l'a- tre Où s'assied l'in - di - gent. Que ton bon cœur s'at - tarde Tou-

jours dans la man - sarde Pour es- s.u- ver ses pleurs calmer ses don-

4J JMJ-JN^I
leurs î De - viens sa san - ve - gar- de, É - loi-gne les mal -heurs.

MEHER ( Ch.-Marif de),


ç
(^4n.%FA lie Colobraiio I
IIEltOLD {Ferd.). né à lOSSIIVi {Joarh.), né &
n^ ù Eutin (Holstcin). 11 ré- (Michet-l'aui nf à Naples.. 5 Paris. Il lut élève de Méhul, Pesaro. Sesprincipaux ope- j
sida à Berlin, Paris. Lon- 11 fut oflicier d ordonnance î I
t devint excellent pianiste. ras sont Tancrède, Sémi-
:
j
dres. Il a donné les opéras : de Murât, .\prps les é%-éne- S Ses principaux opéras sont: ramis. Moïse, le Barbier de -.

Ffeiscliùlz.Obéroii.Eurynn- ments de 1814. il s'éiablit < Marie.rjtlusion,le Muletier, féville, Guillauyiie Tell, la <

the, etc.; l'Invitation a la j


à Paris où il devint mem- l La Belle au bois dormant, Oazza ladra. Othello, etc.;
valse, morceau de piaio:' bre de l'Institut. Il fit jouer ! Zampa, le l'ré-aux-Clercs, il a donné une messe et un !

des chants jiatriotiques : des < ses opéras Jeanne d'Arc, le


:
j
etc. Ses œuvres se distin- ! tabat. œuvras, d'un
Ses :

messes, des sonates, etc. Son i .'yolilaire. le Valel de rhnm- ) guent par^élé?ance.lafrai- charme mélodiques, sont S

style possède un charme rê- lire. Masaniello, la Prison S itfeur des idées et par un «crites dans un style clairet i

veur et orisinal il mourut


;
i
d'Edimbouni. etc.: il mou- < savant art d'instrumenta- d'une précision exquise il ; !

: à Londres (rxB-lSaCl. rut à Paris (1 187-1872). ] tion: m. il Paris (17911833). j mourut a Paris 11792-1867).
j

Andante = 60

^m
')
«{

^^
(

338 B- -0-
Morceau extrait

^ ^
de Ihrhard Dans u - ne tour obs - eu Un
Ccew de Lion,
opéra-comique
en 3 actes
de Grktrv,

roi puis - sant lan ?uit; Son ser - vi - teur gé -

i<r7 -& :£X

- mis é '
De

laienl
sa

i -
tris-iea

ci
Et:
^
Je m'écrie
ven -

-
tu

^
rais
— re!

plus de sou
Si

-
nos

ci 1
a
^ —
— 143

êr TU ^-

^'
^ É ^ ^g
Sûr de leurs bras fi de - les Je dans mon
_9

^4f ^t^ g -©^

Sûr de leurs bras fi - de les Je ver - rais dans mon cœur


m^ rail.

mes
^
pei- -
zx

el -
f^ g
les Suc ce - der
w—p-
le bon
K9-

-heur.
^
4 rail.

pei - nos
?
-
:r2

-
E Suc-cc-der
ebon - heur.
ms
A mes cru el les le

5 SlE¥EI«nKUHlJ(If9U''S). lll':Kr.%D.%:«TE (Save SCHimERT [Franz), né DOmzETTI (Gaetnno), .

Pa rio}. né à Altumura, prés et m. h Vienne auteur des ; né et ni. îi Bersam-. Il f\U !

n.^ îi Berlin. Il ré.ii<lu .'i


i

Nnples, condisciple de Hel- opéras la IJarpe enchan- d'abonl soldat en Italie, puis
ris où il doima ses chofs- : ;
!

lini. Il fut un m'isicien des tée, Bosemonde: des mélo- maître de chapelle à Vienne,
iVieiivi-e ;Robert le Diable.
plus féi-onds. Merc-a'lante dies la Sérénade, l'Ave Ma- et vint à Paris où ses œu- ;
Icx lluijuenots,le Projihéte. :

du est l'auteur de Elisa e ria, le Roi des .4 une.?, etc. Sa ires tendres i-t passionnées
l'Africaine l'Etoile : j

excitèrent un vif eulhou-


,

yonl. Marguerite d'Anjou. l'iaudit). DiUone, il Giurr vie s'écoula humble et igno- j

mento, la Vestale, Donna rée; mais après sa mort ses siasme. Il a donné les opé- <

ete. Ses œuvres, pleines de


I

science et d'inspiration, réu- l'arilen, Erode, etc. I.e œuvres, d'un parfum :>i tou- ras : bon
Pasi/uale, El'izir <

lonibre de ses productions chant et si poétique, acqui- d'amore, la Favorite. Lucie


nissent les plus puissants
\

a nui à leur qualité; m. aveu- rent la réputation qu'elles de Lammermoor.la Fille du


effets aux mélodies les plus
\

île a Naples in'.i«-i870) méritaient (ng'ï-lK^gl. réijiment. etc. (1797-1848).


siiaves;m.JiParis(n94-1861)

Morceau extrait
de peine au sor-lir Qua -ter
Jaseph,
opéra-comique
en 3 actes
de MiiHUL.
/.e
P= ^ iTTT
ans au plus je comp-tais. Je sui
s - vis a -
^5^
vec cou - fi

'
^m ^ =F # P
^^^-V-\^
ir^>î^^n PTrp#^"^^^#^ V J^l [

an -c&De méchants l'rères t}tie j'aimais. Dans Sicliem au gras.pàtu - ra - '^e Nous pais

M
• sions de nombreux troupeaux. J'étais simple comme au jeune âge Ti-mide comme mes a-

#—
^r ^v i [:[rir |r)
^ ^HAîr^
irr^nTrr^ P ^p FTf
-gnsaux. J'étais simple comme au jeune âge Ti - mi- de comme mes a - gneaux.
—# '

— 144 —

340
Chœur
de
&
extrait

Didon,
341
^ jv^s
All° Moderato

J-
Voy - ez
J
( J=

p
88

Di -
>

^ ^ sous les

4^ =6=
opéra en trois actes
de
PiCCINNI.
\'oi - ez Di - a
^ les

r—m
^— #-=

ar - mes, Les
^ fo -
net

rets trembleat à
^ ^ sa voix;
-"-^-^ -?*-^

Les fo-

É ^-^

ar - mes,
0- £:^
Les fo -
irz
rets
^^ tremblent à sa voix;
-f^^^

Les
^
fo

^ ^ ^
. rets tremblent à sa voix; De Tin -no ce el - le a les

1 rets tremblent à
N:
^ sa voix
-H^^
:
De lin-no - cen
ï
- ce
^^
el-le a les

ft=F=R R
É ^ -
3
char -mes Lorsqu'elle a po son car quois. D'e Tin -no

j-
char-m.es
J i
r g
3
Lorsqu'elle a po
^ I

-
rJ
se son
P
car - quois.
^De Uin-

^&-
ce el-le a
^
les charmes
^ «=i?
Lorsqu'elle a po
-e»--

son
P^

car -

^ i
^ ^.
"^'
ceu -
'

^i:e
^
l-lea
^
les
s
chnrmes
^
Lorsqu'elle a po
4!S

-
-e^^
se son
3^^^
car -

J-^^ ir^r r
^'
- quois.
f
Lorsqu'elle a po -
33
son car -
ï
quois.
-r-y-

E
iuois.
f
Lorsqu'elle a po -
jCt
•;on
^# ^ vr car - quois.
7
.

— 14o —
Moderato Commodo [J =S0)

Morceau
342
de
extrait
^^ La
{!=*

vie est un voy - a


/jiff
;e, Tâchons de l'em -bel-
-gj^ i

la Flûte enchantée,
opéra en deux actes. t^
de Mozart.
-«»'

i-
i

rrJ'Ji^^^'gffi.i^^^
Je - tons sur ce pas -sa ge Les roses du • plai-

^F7T7^
- sir. Les ro -sis du plai - sir Les ro - ses du plai -sir.

IIAI.KVY (Jacques), né h BEI.I.I.'VI Vincenzo), né


( \
XIEDEUMEYEK AD.tH {.\dol]ilie). né et
( £. )
S

Paris 11 réussit dans le i


Catane (Sicile); auteur né à Nyon (Suisse); il vint Il étudia sous
m. à Paris.
| j

L'tnre irracieiixcomiiu» dans de Sj/mj/honies et des opé- ; à Paris après avoir étudié Boieldieu et s'occupa avec •

i la musique savante, et ex- ras la S'orma. la Somnam- il Vienne et eu Italie, et lit succès de critique théâtrale, j

1olla dans les chœurs et les liule. les Puritains, le Pi- représenter quelques opé- Il a donné comme opéras : :
]

morceaux d'ensemble Ses rate. Zaïre. V Etrangère, les I


Marie Stuaft. Stradellu. Giselle. le Postillon de Long-
;
priiiiiiianx opéras sont ta : Capulets. etc. Ses belles] F ronde qui n'eurei\i\jumeau,Sij'étais Hoi! leChtt-
,

l
Jiiicc l'Erlair. la Heine de '
œtivres sont empreintes I
qu un SUCCÈS d estime \l\ let. la Ponpèe de Nuremberg,',
\CIii//iie. Charles 17, /''s d'une mélanco'.ie touchante. |
donna la mélodie le Lac ; Uiralda. le Toréador, etc.; ; ;

Mùur^quetaires de la Reine.
j
'

dune sensibilité et d'une des messes: et fonda VErole écrit un Noël célèbre-
I

'

le Val d'A ndorre. la Fée aux ',

t.'ndresse qui émeut; m- i normtile de c/iant errlcsias- Son style est aisé char-
i ,

lioses: m. à Nioe(1799-186i,. ;
Puteaux (Seinej '1802-I8Jb> tique; m. h Paris 1>02-I8'il)1
niant et correct (1803-t8b6).
I

Andanle Dolce •l=|0)

Morceau
343

Rose et Colas,
de
extrait

P-
33
Pau - vre Co — las!
TU

Pau - vre
^ Co
f>—
las!
-

opéra-comique
en un acte ^^V V V V \PV=^ ^ ^^
^
de MONSIGNY.

^ pas? C'est très vi-lainl C'est très.vi -


Pourquoi ne travail - les-tu

./; - . . . »
-4^ 'q^ £ fi=

\^=^^

^
t2:
10 '-W
lain! Pourquoi ne travailles-tu pas?C'est très vi-lainl C'est très vi - lain! Pauvre Co -
>^_^>^ ^ ~^ >i^ >»^ >^ oi FIN

i
5

jrrr ^^^-g-^- i i
m
^^ w—^
las! Pau - vre Co- las! Pauvre Co -las ! Pau -vre Co-las! A pré-sent tu te tour-

fe r^r ^ (t

r J J rir jCL
P^gT-
meo - Mais peux-tu prendre à moi €o -

^^
les t'en ? las, si tu te la

î3 Ù-PC/V'J^
JCXl s
men - tes. Je la -men - te plus que toi. Ab!
LE LIVRE DE MUSIQUE.
\'i6

'*^:i^:

IIEnF.n Henri
I né ?i ; . CI.APISSOW (Ant-L:. eKl.«tn f.4/''ern. né à 5

;
la Côte-Saiiit-Audré (Isère Mulhouse: il fut élève de néàNaples: violoniste dis- -iivers. Il étuMia h Paris.?
ilquitta l'École de méileoiiii Lesueur et prnfessa au Con- tinsné. il se fitd'al'Ord eon- ;
puis à Naples avec Merca- >
I
pourleConservatnirp'-tiloi. servamire après Halévy- Il iiaitre par des romances et I
dante. revint en France où <
I
na Benvenuto Cfllini. /?. a douné des mélodies, des lies chansonnettes, puis il ;
il tit jouer ses opéras l'Enu i
:

I méo't Julietle.lnUniiinatiu i 1 siimjihonies; les opéras: la i


donna l^s opéras-comiques; men-eiltciise. Gilles ravh-i
I de Faust, les Troyenx. elc. : Suit de yoèl. le Père Gail- l la l'erruehe. Gihlii/. Jeanne I seiir. Bonsoir M. Pantalon. ?

!
une -Vesse; îles métoilies; lard, les Papillons de H- Be- ! la Folle, la l'anchonnetle,
'
lel'hien ilu jardinier, le Ca- i

!
un'/'ra(/éd'instrumentation noist etc. Sa musique est ;
les Tro's .Sirotas. .Martial. rillonneur de Bruges, °ie.; {
'
Ses œuvres sont •••maniua- douée et expres^ive , son ;
et»'. :son siyle. l^<reret faci- ses œuvres sont fines et dé- \
I
blés par lapuissanre de l'ef- style sohre et correct : il '
le,abonde en heureuses iné- ;
licaienien' nuancées: m. ."i î
j

i let; m. à Paris (18Û.;-1869). < mourut à Paris (1807-1880)- '


lodies: m.àParis(1808 1866 Asniéres Seine) ;i808-1869 .

X—
34Î
Morceau extrait
du
Corsairp,
opéra-comique
Allegro Moderato

jfgijj'jifj-^-i^j^
Cesl
{J=

au plus
96

fin
•)

à s'amuser. C'est
^au plus sot

f^
à

en trois actes
de
D.\L.\YRAC.
fe-r^ pririrp
î^

s'abu-ser, L'es-pril est lait pour l'avan - ta -ge De qui sait mieux
-^

^ -N-- ^

i
jj'jiiJjj'^iJi'Jiirf^'^

^^^ en u-ser. C'est

pril est lait

* * *
pour l'avanla-ge
au plus

atac
:t
lin

g
à

De qui
s'amuser.

t^

sait

k:
mieux
C'esf

en
»
au plus soi à

u-ser. C'est
s'abu-ser. L'es-

XL.

au plus fin

T21
à

\ 4
ï
s'amuser. C'est au plus sot à s'abuser, C'est là la mé - Ihode en u - sa
9 -. » rs
Hà=^^^-^f^ fH-r-fJTT^^j.rcif'iJ^
je ' C'est lé la mé - ihode en u • sa ge !Eq u - 30 - ge, en u - so - gel

ândantino Grazioso \é :^ 7

345 & 346


Ctiœur extrait
d'Œdipe à Colone,
opéra
on trois actes
de
Sacchini.
Al -lez rû - gii'cr, ré -gner, jeune prin -ces- se^
(

— 147 —

Dans un parfait bon - heur que s'é - cou - lenl vos jours' El vos peuples heu-

^^ jours.
r
Prieront,
^ r
pour
1 1

être en
u^
- 'cor

f=f=^f='^n ^^^^ i

S
- reux, vous bé- nissant toujours. Prieront pour cire en - cor chers

$¥ ^
F^*«
::aL -i^-^
S tt
vo-lre ten dres Prieront pour être en - cor chers

=^
P p=rg^g vo-tre ten - dres - se
±=t:=»^
Prieront ooiir
—^r
être en - cor chers
li

É 32 É a
vo-tre ten - dres vo - tre ten- dres

I \>

vo-ire
f T
ten —
32
dres - . .se
S
à
^
vo-tre ten - dres
(Uni


-&
-se
3 f^

Bar CHOPlli(F)V(i-Fr.), pia- «lf'lliai.t:«W (Robert] D.%VID [Félicien!, né h


SIF.:VDF.I.<«KOII^'- ,
\
Cadenet(Vaucluse). 11 voya-
iliol)!}' ih'élixj, ni- fi Hani- niste, ni^ prCs Varsovie. Il . pianiste, ne Zwickau'Saxe). )
(
habita d'aboril Vienne, puis i u se forma avec les œuvres gea en Orient d'où 11 rap-
S
bourp. Ua ilonné l'ouver-
'd'Haydn et de Mozart, et? porta cette couleur chaude
i

tiire la Grotto de Fingal, la Londres, enfin Paris où il


composa desourer<u>'es, des l dont ilpeijjnitsesouvraees.
f
'
iv^prie Foti^e d'une nvit
le se fixa et où son talents! fin, sont la Perle du
fantaisies, des sym}ihonies, i Ses opéras
:

d'été. Topera les Nores de si profond, produisit une


des concertos, des oratorios, l Brésil. Latla Koukh. Hercu-
;

Gamarke. les chœurs rf'.4- vive sensation- Il a com- ;

des sonates pour jdano; son j lanum. U a donné


;
des si/ni-
ihalie. des oraiorius. des posé un irrand nombre de le Désert,
j

style, juste ••i expansif, est phonies; les odes


'

tnnlels, etc. Son instrumen- roni'ertnx, simules, pnloiini- j

empreint d'un sentiment va- Christûiihe Coomh; l'ora-


1

tation est pure et d'une cou- ses. mazurlms. ralses. noc-


sue. Il mourut fou h Bonn torio .Wo7se au Sinat; m. à
'
î |

leiii- tonte partlrulière il turnes, et ur e Marche fu- ;

(PrusseRhénane![1810-l8.ï6;. Saint-Germain (1810-1876).


i
;

nélire-.m. 'i Paris ;i8n9-l8'i9


:

[ mourut a Leipzig;i80'J-18V"i- \
i

; LISZT yFftinz pianiste THOM


AS.Im/jroise'. né S "-'I-OTOW ^rr<:^ rfe, né à | -WAtiXlilt lii. kurd,. né
Metz. Il reçut des leçons de 5 Teutendort'^Mecklemboarg); s à Leipzig, compositeur du
,

;- et compositeur hongrois, ué
i à Reiding lia composé plus son père et de Lesueur. Ses ! auteur des opéras Pierre et i roi de Bavière. Ses opéras 1

'opéras, Mignon, le Songe ; t'fl</ierine, /fo6-/(oi/. /a i)u- ? principaux sont Bien:i, '

de six cents œuvres


:

\ : orato-
5 rios. fantaisies, messes, poé- dune nuit d'été. Bamlét,\' liesse de liuise. Aîartha, iTannhaitser.leVaisseaa fan-
< mes symphoniques ra/iso- /'rancoisedeRimïni.leVald, \ l'Ame en peine, le Saufraiie \ tome, Lohengrin. Tristan et ;

'<
rfies.etc, d'une grande difti- ,Psi/clié etc., le ballet la ï'eni- > de ta Médaxe.l'Oinbre. Aima s Yseult. l'épopée des î^iebe- ;

i/Fte,sont écrits dans un style S l' Iwantatrice. .\aldn, etc. < langen, Pursifal, etc. Il est
.

< culte d'exécution: mais c'est i

surtout comme pianiste qu'il charmant et avec un goût s Sa musique, éléganteetgia- < le chef de la réforme musi-
délicieux. lia exercé "une 5 lieuse, est empreinte dune < cale en Allemagne où ses]
l
remporta d'immenses suc-
"rande influence sur la mu- 5 veine mélodiquequi charme; j œuvres sont fort goûtées;
i
(-es en Europe il mourut à
]
i ;

< Bayreuth (1811-1886). sique moderne (1811-1896). ? m- ^ Darmstadt (1812-1883). > mort à Venise (1813-1883;.;

Allegretto ( J = 100 )

347
Musique extraits
E ^^ff4FFR -1
—— t? 57-
des
Puritains d'Ecosse,
opéra en deux acte-
de Bellisi.
'Pfiroli'S inédites.
S
Au

Ira - ille.
bruit de la ba -

Frappons
^ ^^ ta - ille,

d'estoc, de
Au choc de

ille, En

ç f3 ^
-N-
* #
?
vaatl haut le cœur! Quand ie tam - bour ré - son

^V^j^Jj j j 7
Et que le clairon
|

son - ne,
i
piJ'Jw!J:.rJHrJ-J
Aux accents de Bel - lo - ne, Nous tressaillons
g d'ar-

i ^
deur.'
r\
Z2: ^
Chargeons IFrappons d'estoc, de
P=?ï:
rr\rir'^
ta - ille. En
\
P
a
fm
\\^
- vant! haut
^ le
-T

cœur
V

I
^

BAKIX ai.%II.I'.\RT .4(me'), néà GOC!irOD (Charle.'s). né h


j VEKDI (Jos.), né W Ron- {Franniii. né ^
Paris, eut pour maîtres Ha-
colefitalie) en 1813. Ses œu- i Marseille. Il suivit les le- Montpellier; auteurdes opé-
lévy. Lesueur et Paèr. Il a
j
ras-comiques Castihelza,
vres ont été fort goiUées en jçons d'Halévy et de Berton. :

donna les opéras-conii- Ips Dragons de Villars. les écrit des messes et des mélo-
Italie, en Angleterre et en et
ques la Trompette de M. le Pétlieurs de Catane, Lara, dies. Ses principaux opéras
France. Ses principaux opé-
sont; Sapho. Faust. .Mireille.
[

ras sont: liigotelto. le Trou- Prince, la Nuit de la Saint- le Moulin des Tilleuls, la
Bornéo et Juliette. Cinq-
]

ri-re. Ernani. la Traviala, Sylvestre. Maître Pathelin, Croix de Marie- Sa musique


I

Voyage en Chine, etc. est franche, alerte, parfois Mars, le Trihul de Zamora.
Don Carlos, Otello, .\aliu-
Philémonet Bauri,?, etc. Son
liodonosor. Aida, Attila, Bazin fut surtout un pro- fougueuse, entraînante. d'un
style pur. simple, ému etex-
I I

Falstaff.etc. n nécritun Re- fesseur distingué, il a écrit grand effet et d'un profond
pressif charme et impres-
;
.
</uiem célèbre. Son style est un savant Traité d'harmo-
!
sentiment mélodique: il est
mort h Moulins (ISlI-lS'l)- sionne (1818-1893). i
plein de verve et d'énergie. \nie; m. k Paris (181ti-18";8!.
',

\
149

OFFE^'UACU [Jacques), I SlPPB Franz (le\. corn KEVEK {Ernest), né h <

né à Cnlngne. Il étudia à I posit aiiti'iihieii. né à Spa ienl; élève d'Halévy visita : Marseille en I8ïa; auteur!
,
Paris où il lit lepréseiiter !
latro; au:eur des charmants i riralie et 1 AUeiiiairne, et [ d'une A}eS'<e solennelle ; de
;
ses riperas bouffes la Bellr
:
I
opéras-comiques Fatinitz<i, \ revint à Paris où il donna ;
••péras : Maiire Wolfram, la \

Hélène. Oriihée aux Enfers, Borrare, etc.: de la célèbre


\
1 les opéras la Chanteuse
:
;
ytatue. Eroslrate. Hiijuril,',
les Brigands, liaibe-Bteue, ta ouverture Poète et Pai/san,
I
S vcitée, Galaiée, 1rs !iocesile
;
Satammhâ de Sétam, ode
:
j

1 (irantleOuckesiie de Gerols- d'un lleqiiiem: i}e sijmjiho


1 î .leannettf. la Heine Topaze. '<

>>iiiphoiiique; de Sacoun-
I tein, etc., et une foule d'o/ii-'- (lies-, quatuors, etc. l.a grâce
1 l Paul et Virijinie. etc. Ses i lata, ballet de ekoeiirs, de
;

letles. Sa musique, pleine [et la verve lie ses produc- S leuvres brillent par le char- | Mélodies pour chsnt et pia-
,
lie verve, est originale, bouf- tiuns font de lui l'un des niii-
[ s me de la mélodie par la ti- ; ] no Ses œuvres, d'un style
;
fonne et eiitrainaiite il siciens les plus distinnués
;
I
< liesse ei la srrâce de Texpi-es- J
neuf et lundi, sont piiissui-
mourut à Paris (I819-1880;. de l'.Autrii-he I82ii-189:i
I
. \ sioii: m. à Paris Il822-188ii. ; tes et de lar;;e envergure

AU" Moderato ( ^= 84 1

Mu.iqu.exira,t.
iffig-2^J4l^zS r^ I ^ Ç Ç \
f [l [> \ ^ ^
opéu
f'rei^cliïd:
en 3 acie>
de
Wl-.BliR.
J'aroles inédites- ^^^ rfr vas en
Vieux pêcheur

si -
i

lence,
ma

La
- liu,

i
^
Cjelle belle ex-

-
û ^-'Jir^
ligne en main.
i
is

Vieux pêcheur
-ten-ce!

^ Tu

ma -

ffircrlCj'^J^r^lrppNcf ^^ ^

^rF
lin; Quelle belle ex

i
r r p
billon, a -blette, An-guille,
-

i
is - len - ce!

rr.nriJircr rTr^^g=^
goujon
Tu vas

Dajis ton épui- sette,


en si

i
- lence,

Tour
La ligne en main.

à tour viendront.
^ Bar-

Fer-

- me sur la brèche,Au chaud, à la fraîche, Sans que rieu l'empêche Le pécheur est In

SCIIl.l.llOFF(Ju/es).pia- CEV.«eHT IFr.-.Aug.]. S POII<ll': F' >•<( ;.in-.i Nîmes. KI'Bi:%'STEIX (Ant-
niste. né à Prasue en 1825; né à Hiiysse (Belgique), en < Il a donné les opéras-conii- pianiste et compositeur ;

il a écrit un grand nombre 1828: directeur du Conser- < qiics: Bonsoir.i'oisin.leJar- russe, né en Moldavie. D'un
de fantaisies, de so»ia(es,
;

vatoire de Bruxelles; auteur < dinier galant, tes Surprimes t:ilentvigoureux. grandiose,
d'éludés, d'airs de daiise ;
|

des opéras Geonjette, le de l'amour, i.imour méde- il estregardé comme le


I
t pour piano. Son jeu délicat ',

Capitaine Benriot. Quentin \


cin. Joli Giltes,elc Sa musi- chef de l'école musicale
i et original réunit la finesse ;
Durtrard. Château-Trom- > que fine, gracieuse, délicate. russe; auteur des opéras :
,

S à l'élésance, et ces qualités pette, etc.: d'un Traité d'in-


;
s a quelque chose de discret et Néro7i, la Tour de Babel, le ]

î se retrouvent dans ses com- struntentotion ; de chœurs, ! de mélancolique qui rappelle /)éHion.etc.:d'un oratorio, /e
i
positions, dont la plupart' etc. Gevaert passe pour un i dune manière charmante le Paradis jierdu ; de Mélodies
jouissent d'une grande po- des compositeurs les plus ; slvle des anciens maîtres; )iersnnes : de VOcéaîi. sym-
I

!
pularité en Europe. instruits de notre temps. \
m', à Paris il828-1892i. phonie, etc. (1829-1891).
- luO —

( Ltl.O i Edouard), violo- I-ErotQ Charles), né à a.MST-SAK^mtCamilte). nr.i.iBES f^éo). né à


i nistp et compositeur fr., né Paris en 1832; auteur des né Paris en
il Orga-
I8.ri. Saint-Germain-du-Val (Sar-
( il Lille
; auteur de mélodies. opérettes ta Fille de M<^' niste et pianiste de premier
:
the). Il reçut des leçons de
'( cowertos, symphonies, etc .ingot. Girofl'-Oirufla. le ordre, symphoniste distin-
,
Bazin et d'Adam, lia donné '

d'une belle facture; de l'o- Petit Dur, la Petite .Mariée, gué, il a donné les opéras
J : i
les opéras: le Roi ta dit Jean '<

péra Fiesque. de ropér.-i le Cœur et la Main, te Jour et Henri Vil l, Etienne Marcel.
J ,
| de yivelte. Lakmé. etc les :
\
dramatique le Roi d'ï's- Sa la yuit. Fleur de thé, etc. te Timbre d'argent, la Prin-
;

ballets Si/hia, Coppétia. la


^
musique est d'un style clair. Son style est aimable; son cesse Jaune, Proser/iine, .!«-
\ :

Source; des mélodies, des


< élégant, coloré, parfois pas- orchestre est chatoyant, co- cani'o, Somson et DalHa.
|
;

chœurs ki voix; etc. Ses mé-


i sienne, et son orchestration loré. allègre, et ses mélodies, Phryné : des concertos et des '<
,

lodies sont fines, son style '

c estd'une habileté remarqua- d'une verve étincelante,sont syinphoniesSe» œuvres sont '

1
pur et son orchestration ri-
ble: m. à Paris 1830-1892 devenues populaires. puissantes et colorées.
.
1 che; m. à Paris (18361831).

QTTQ Sr
0'±0 OC 0«JU'
Onn
^^ morceau suivant est extrait des Deux Avares, opéra-comique en
2 actes, de Grétry.
Ce chœur doit être commencé à demi-coix et bien rythmé d'un bout à Vautre. Observez bien les nuances. —

m m
All° moderato Ben marcato.
(^=.f j
fc
ténors
^
Sasses
est minuit,

m^
Qu'on

#
se re

ô:
-

^
tire, et

La gar- de passe, il est mi -nuit, Qu'on se re - tire, et

$ f=»
plus de bruit,

plus de bruit, La
La gar -de passe et

^
M^ï=1^

gar- de passe et
?
la
^
la voi-cl ; Ren

voi-ci; Rentrez en
Irez en

^
f^ m
di-ii- gence,

di - li -
Obé - îs

gence,Obé - îs -

^w^ ^^ gt^^^ ^^
t
^
- sez, fai - tes si

^ ^f^^^ ^ m
P
- len - ce :C'est la loi du Ca- di. La gar-de passe,

l^=ÏÏ
il

^ ^
I

- sez, fai - tes si - len - ce : C'est la Io< du Ca - di. La gar-de passe, il

^^
-?-^ ,::5t

^ rk : jr^ a-

^=W¥=^
W=t=t^
est mi -nuit; Qu'on se re tire et plus de bruit, La jarde passe et la voi-ci; Ren
9

m â-
.

n n fi-fn>
ê ^f^ < *
^ n
^
est mi -nuit, Qu'on se re - Mre et plus de bruit, La garde passe el la voici ;'Ren
loi —

- Irez

m^
ea di - li
-

W^P ^mm
gence,Obé - is sez, fai


- tes si -

^
m
len - ce

i
:

=rï
C'est

$
la loi

^^t^
du Ca

frHV

i
trez

di.
en

^^
^
di -

Qu'on se
li - gence.Obé

re - lire
-

cl
is - sez, lai

plus de
- tes

bruit,
si - len - ce

La gar-dc passe,
: C'est la

il
m^
loi

est mi-nuil;,PIus
du Ca -

w.
'-^à-é
f.
m IV' U- iUiJ^AJT^ p
- di. Qu'on se

de bruit, plus de
re - lire, el plus

bruit; Que
E^
de bruit, La gar-de passe,

tout se
fc*

taise i
-
^^
ci,
il

Ren
est minuit; Plus

- trez chez

P^ ^ p:
r?=F

^
f^
B h n
* m 9

^ IS ^
I

de bruit, plus de bruit; Que tout se taise i ci, Ren -trez chez

^ ^P
^ ^
vous en di - li gence,Obé - is - sez, faites si -len -ce :C'est la loi du Ca- di.

^'^'^
vous en
m m
r :
\

- sez
tkv^ c^'g/^^'U"
di - !i - gence.Obé - is , faites si-lence: C'est la loiduCa-di.

(.'I'lll.%t'D iEr)ie«(i.cnm- IIZRT Geornef). né à Pa- JO>'riEnE<s ;


Virlorin . M AIIKCII AI, rn.-Hrnri.)
;
positpur fr-. né à la Nnii- ris, fut rélève d'Halév}-. Au > né k Paris en I8;)!i auteur : lé h Paris en )8'.-2: élève de
'
veUe- Orli^ans auteur îles teur des opéras Carmen, ta
: : i desopérasdramntiques.Sor- '•

Masse; auteur îles "j'éras


iopéras le Roi David. Si/lvie. \Ji,lieFiliedePerth.Djnmileh, î dana}iale. le Dernier jour de 'i tes A moureur de I allierine.
'
le Kol'oUl. .V"" Turlujtin. En les Pêcheurs de perles. U a i Pùmi'éi.
Dimitri, le Cheva- la Taverne des l'ralians, Déi
Ifirison, Pirenlino, etc d'un écrit pour V Artésienne une
: lier Jean, etc.- d'une Sym- damie de la .\ativilé, orato
.

!baUet .Gretna-Green ; de partition symphonique et phonie romantique; d'une; rio de la musique de l'alun'
:

l
mélodies, sui(M d'orches- chorale- Son style est tour à
I
ode syniphoniqu», la Mer; Frilz, des Rantzau. etc.; de
(re, etc. Sa musique origi- tour tendre, vigoureux, pas- de romances, eic Sa musi- rhœurs, de molets- Sa musi-
i

|nale, franche, hardie, est sionné et toujours juste dans


I
que est variée, claire et puis- que, pleine debeaulés mélo-
Ipleine d'action et de coii- l'expression il est mort à
'
; sante: son instrumentation diques, est Une et emprein-
ileur; m. à Paris 18;i7-1892 Bougival (Seine) [1838-18TÔ;.
.
'

est brillante er sonore. I


te d'une grâce touchante.
- i::2 —
Allegro dm anima iW= lïM

Musique extraite
de
Fidelio,
opéfa en 3 actes

- heur. De vo — îre voix al -fec- lu -eu -se Au ciel, pour


m//

nous, denian-dez le bonheur. Au ciel, pour nous, daman -dez, le bonheur.

p%i. tniLiii-: /-:>/,;;' n" .««I.VAVKK ( Geri-(i(.> uon.\nn iBfnjnwi7t), nt


,

*
.

Saiiit-Ktieiiiip en 18i2. U ,1 ù Mont[>eUior fn I84'.. Eieve Llrrn>. :i Toulouse eu ^ Paris, élève de Keber ei
donné au théâtre Don César
: S d'Halévv. il obtint à lii an» 184". Elevé de Bazin et d'.\ auteur des opéra» Jurelyn,
: !

lie Bnzan. le liai île Lahoff, S le grand prix île Rome. U a Thomas, il a écrit les opé- Pedro de Zalamen. hante, la \

Uciodiade, Manon, te Cid. s éerit les opéras i Amour : ras la Dame de Monlso-
: landiére. d'un drame Ij ri
Esclarmondi', le A/nje, AV'er- \ ofrirnin Suzanne, Diana
, . reau, le Bravo, Ei/mont ; un que. le Tasse, couronné nu ]

ther; la musique des Eri/n- l


Pairie; la musique du l'as- ballet, (e Fandamjo un ; Sta- concours triennal delaVillr '

jiiVs; de Marif-Magdeleine, î sont des méiodipx


, et la . bat; une symphonie biblique de Paris de mélodies et de
:
j

Eie; l'oratorio /<i V'ierye. j


chanson Mandotinata Sa la Résurrection; des Mélo- siimjihonies très appréciées,
Ses lielles œuvres, <rune har- > musique fraîche, jeune et dies italiennes- S^s œuvres lienj. Godard est un des
monie puissante, sont ma- ;
gracieuse, dénote un artiste sont pour la plupart fran- virtuoses distingués de l'é- j

gistr.alement instrumentées. ) merveilleusement doué. ches, colorées, ilun bel effet. c-ole française (I8i9 ISOli;.

Larghetto ( J = 50 )

352
Air populaire
irlandais
fiC^rar - de la
intercalé dans
Martha,
opéra en 3 actes
de Flotow.
{Paroles inédites.)
~CJ
sol
— a?
Ëcou - le sur branche, Chan -
;

p:-Jj'ij. ja^j^rc.i^rJu
-^ —t^ — "•
j^J-^H^

^^W
- ter le' ros - si - gnol La gen - tille hi- ron- deMe.. Sen - '.ant
. des
O A tempo. ^

JU:^J J -

f\ J ' I

vents plus doux, Ar - rive à li- re-d'ai-le, Fai - re son nid chez nous
A
V"' 4
>.

^ fysç-^

CHOEURS A DEUX VOIX


Paroles et nnonque de Claudia Auge

INVOCATION
Lento \d=

^^
Ri'liinù^o ?>1

fo PAR TIE b.-r J'P P ii: e^Eg


i
P -i ^
Dieu de Voni - vers, ché - ris toujours la France! Donne-

2' PARTIE
^^
Dieu de l'uni — vers, ché —
19-

ris
^^m
% ^
toujours la
I
^
»
France! Donne-
>.

*
N h

^^ ^ ^^
S=«
^
:?zz^
m i^rzL
-o- si
=P=^^
^z=^ g

%
nous

^h
nous
les ver-

Ë
les ver -tus
tus qui

s
qui
-€^ ^
font les peuples

font les peuples


forts,

:z2:

forts,
L'ar

L'ar
-


S
dent amour du

dent amour du
S
ss
bien,

bien, la
la

iw^ bon -té, la va


^
illance, La
^
p 9 m
U: 7^
pu-re affec-li -
1 =6^^
on.
ËEË
les plaisirs mords

^^m ^^
jt
i H^^J^^ te rJ' m

bon- té, lava - illance, La pu -^ re affec - ti - on. les plaisirs sans re-mords.
^

X K. ? ^ T i L L >C

Moderato Schet :r (#=S0)


I" PARTIE
y; ^ -;
^^'

nr les grandes
l^ !
^
roules poudreuses Cours in-lrr-pi-de

2' PAI"- ^
^^s;/i';L\
'
^^ ^— ^
M ^^
Sur le» grandes roules poudreuses Cours in-lré-pi- de nos -lillon.
(^=88)
-
HV :^t=^ '

-j^^l^TT
^^ VVt^ P^
j
^ ^
T^^J $ f
^ N

^
i;/- t^
Les mi-nu-tes sonl pre oi-euses, Cours,vo-le comme un tourbillon. Gare, gare, gare,

j^T^T/l
Les mi-nu-tes
i' ,\^>'j^-r:^'> .n^
sont préci-euses, Cours, vole comme un
^
H^
tourbillon Gare, gare, gare,
53=

faites-lui place.
:£S
••'
^ ' »
V=¥=^
>

^ • *
Entendez-vous son fouet claquer? Les chevaux dé
ë S ^^ vorenl l'espa-ce,

r> ^ ?^

lailes-lui place. Entendez-vous son fouet claquer? Le« chevaux dé - vorent l'espa-çej

ieii
=?
^ >
^^=ë-

ne saurait les
^^^^^
-0—0-
ar- ré- ter.
I

/
i >
^i=i= -^
^'
^
0-
M-f
^=^
Clic clac, clic clac Trinn Irinn Irinn Irinn
x=^ s
bnns cesse courez
^:r^
:*=«=

Fiien ne saurait les ar-rêler. Glii; clac, clic

hop! hop! hop


T ^^
clac. Trinn trinn Irinn trinn

Clic clac, clic clac,


^'
Sans cesse courez.

^fS^
^' \>

Trinn trinn trinn trinn


V -

hopl hop' hop!Clic clac, clic clac, Trinn trinn trinn irinn

1/ -^
b^
Chevaux, ventre
— =^
à terre. au
> ^
galop!
r
(I f) rit.^

Chevaux, ventre à terre, au galop!


i§A ^ Ç'AKO.viij^
'«I'*.

:::l'-'\»^

I" PARTIE
'"• A.
L
,
Andante.

air est
(J
^
pur,
=

^^
GO)

la nuit est bel


"^Tf"
le. Vé

2= PARTIE ^=^^
L
^^ —
t^
:^c-i


^
m
air est pur, Duit est Vé nus

^^
bel le,

r p
m— ^F U:
bri-Ue dans les Sur l'on de agi - le na — cel

l^J j
î^

bri-lle dans les


S
^^ -^5=^^
Sur l'on —
^^
de agi
^

- le
— t/-
na — cel -

^^^^"r e
^
? mm £ ^
Un peu

^^ plusjent.

^^
-le
le Glisse

Glisse
en un

en un
vol

vol-
d » J
It
graci

graci — eux.
g^
Dans

g4^^
^' Dans
le

le
calme

calme et
et le

le
si-

si-

^
*^^s P =£2=
r
-^
F ^ . » : m-
i jj b^
-len-ce, Ramez, joy — eux ma - te lots, Mè-lez vos VOIX en - ca

f ^
len-ce.
J &=î=it
J J
Ramez, joy - eux ma -
rit.
^-
te
J.
lots,
J J
Mê -lez
te
^^m
î£
^ ^
^ den-

-den - ce
ce

m m m
Au doux

Au doux
murmu -
tU.
re des
-

A LE DÉFILE DU RÉGIMENT^^^i

2' PAR
'''Wfm (ïesL le
^—
beau ré gimeQl qui .passe GlaiiOQS soQ-uaats,

^^ #ï ^3 ^^ Wi
i^ tambours bat -tants.

^ J-J'IJ-F'^T'
tambours bailan tsRataplan.
La

iJJiJj
fou- le vientJ court et s'a-imasse

^^
La fou-le vient, court et s'amasse
^
Pour salu-

Pour sa-lu

er les combaltauis.Rataplanplan plan La mu- si -que Magui - fi

que De tiei - tô^ rera-plit les cœurs. Chacun pen _ se Que la

Que le

"
-la

--»'i^-*^*-
,

lo7 —

fï=F
* m
^
dieu des ba_ta-Ule5 donne Palmes, lau- riers ces eu _

dieu des ba-ta-illeâ


m£^
donne Palmes, lau
^
_
^
riers à ces
^îs^
en _

^
Que la Yictoi - re les cou ronne! Que ces guer
S3^ te :=f^
i^ ^
fants! Rata plan.
" ,^__s

p^£ w
^
Que la
S-

Ra
ç^ ^^^
vicloi _ re les cou_ ronne!
Fin./:\ ^ ,
Que

Fran-
ces eruer. riers
, p^

pour
F ^^
mM
/ soient triom -pliants! ta plan plan pian. Pour la ce, la pa-

soient triom phants! Ra ta plan plan plan. Pour la Fran-ce, pour la pa-

mm ? 3^1*
r ^ ^^
f _ In

- tn
_ e

- t',
jMar_chez, hé-ro
ro ïques sol-dats
sol-dats!

Marchez, hé _ ro-ïques sol-dats


!

!
Uou
Donnez

Douuez
bra

^^
_ vemenlvofre

bra - vement votre

VI - e Pour le dra _ peau dans les combats! dans les combats! rbats!

"^^^^^

Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.


LE oMOULIX

^
lac, TicellacelticetlaCjTictac lie tac. C'est le mou - lin de la Jeu - Des - se.

<*

^
"
I

f p g f
^ ^ È^ fb t» . y

â É^ ^
i

quel des alen tours; Nuit et jour il tourne sans

^# ^^ Le plus co - quel des alen - tours;


P.
Nuil et jour
Trèij éger
il tourne sans ces «se

^^"^-^-^^
LE COUCOU.

lo soleil corn -me.i -ce à

^ É^W ^ ^^ g
re -dorer les champs ;
Les oiseaux, de re - tour, chan- ]Vlod'°

£=
(

m
J=92 ït/^

^^
/• Ré
- teal dans la cam pafçne, Leur voix dit aux é- chos : <i A- mis, c'est le prin temps !

^j . j .j
j' i i.f'^u^' J' '"
I

r„. ,. r I

r
• jH*^
teat dans la cani-pagne, Leur voix dit aux é - chos : « A- mis, c'est le prin - temps Ré-

- jouissons-nous ! Les bois et les bo - ca - ges Ré -son - nent des ramages Des gentils cou- cous.
Parlé.

Cou cou. Cou cou, Cou cou. Coucou. „ Chut! En- tendez-vous Cou cou. Cou cou. Les gen-
lent . » a Tempo

tils cou - cous ? Cou cou, Cou cou. Cou cou. Des gentils coucous Le joyeux ra- ma - ge,
,
rit. — '^

Em - pHtleboca-g3 Réjoa-issons- - nous!


>) Moderato ( J^ 80)


h=à:
1" PARTIE p' r# * * -
...
/.
V .
y u' '
' /'

le suis le rémou-ileur, je vais de \ille eii i


ville Parcourant le pa

2' PARTIE
^ lO^^^ \ —V lît
^^^^
**
f <
> '
-^ .>
# » *<
y ', é 0-
'

Je suis le ivinou — leur, je vais de ville en ville Parcouranl le pa-

-ys jusqu'au fond des ha-meau.'c; 'foui le long du che - min, portant ma meule a-

yy -' ^'
y -'

-si- le, .le ciie ; .\ repas — ser les couteaux, le? ci-seaux ! A repas -,ser les couteaux les ci-
Allegretto 5c-^):/i é k,'"^)
S; (
\ s^ n^

-seaux! Par le vent el 'par laplui-e Toujours heureu.x, tou-!jours conleni, iJe passe gai

^^-^ TPar
-seaux I le vent et pari» pluie Toujours heureux, tou- jours content, .le passe gai-
Fin. /7\ v^.

-ment la vi-c .Mcn jours s'écoulent en cliauianl B/./, Ii//. bzz, bzz. bzz, bzz, .,
al seijno ?y
^ V

bzz, b/./.,,bzz, bzz, bzz. bzz. bzz. bzz. bzz. bzz, bzz, bzz!
'm -EN SENTINELLE

rf-i'
'^»>:

Largo Con anima (#= 48)

I" PARTIE
^^ 9^ ;,JLlr_5^
^
m. f.
Seul dans grand désert, pau- vre enfant France. Tu

^ ^gu^
le de la

PAR TIE r^ ^ ^ ^ ±n
2' \\ rM^fV ' 17^
r '^
m.

^...
/.
Seul dans - France, Tu

^^
le grand désert, p'au vre enfant de la
rit. «^ ao trnw
.^ l'^njpo

V
m
veilles en rêvant au
c r
beau pa-ys natal
^ ?^r;^
Tout
)

Tout
m m ^
^
dort d(»rt. Tes coinpa

^
'

^ 7>-,J-
r^^
^^
veilles en rêvant au
:4r=«=
beau pa-ys natal
mt
^i
\

Tout dort.
rj
. m z

Tout dort. Tes coinpa-

^-gnons sûrs de ta vi - gi- lance S'éveil-leront dis -pos au clairon ma - ti ^ -nal. Uui

-gnons sûrs de vi-gi - lance S'éveilleront dis-pos au clairon ma- - nal. "Qui

^^
ta ti
accelsrando ^ " lempi:

i^fArr-J^
F ^^ pp.
rJ d '
=^=^^r f >
\ rt
vive! holà!
ucictcrinulti^
itcrclcrainlii

vive! holà!
^^
qui

qui
vive!

vive!
^5i
P P
Rien, rien,
a leinpo

Rien, rien,
^M ^^
nul e-cho n'ar-ri

nul é-cho n'ar-ri


:3==*

ve.

ve.
Kt dans

Et dans

l'ombre rien ne brmt . Tout re-pose. tout som - me ilie. Dormez, soldats'-ar on vei
* Morcndo

-lie Senti - nelle, bonne nuit! bo- nne nuit?

LE LIVRE DE MUSIQUE.
^

2' PARTIE
/ ^' m c/ w. w ». ^ - m p^
Debout '.chas -seur, voici l'au-ro- - re! De pourpre l'horizon se

t^^^^m- ^ » 1— -^^=^ , =^==^^


> ^' .
m. ^\
h- —'^ —,-^7 <
^1
Entends -tu no- ma
leint
—V -^
1
la cloche se- - re Chan

HW
-ter l'an- -gélus

du -tin?


teint Entends — tu
0' —jr
la
/
cloche so —
-U
no -
1

^^^^^=^^^^^^^— JL_J
re Chanter l'ab-gélus du ma -
'-t^^
tin?
Vivacel #=13 2,^> -, ->- ^ -> ^ ^ -> ^ ^ ^-
»
^=^--
un
?3eÏêé
'
-H
=*=*=
^-T
^ :
^
Ht
^-

^•'^Dinn din don, dinn din don, dinn din don.i dinn din don.
:s I
">. ^ Din dinn don,
-^
din dinn don,

:zn

Boum, houin. ril . boum. am.


bourp. Bim' boum. bim bounti. ^

M
lente r^ ^AUegrettoi^UlOOl
* W

din dinn don, din dinn don. Pinn din don dinn din don. dinn dinjdon.Tra
- —— »— » i

r^
r-
7"
-«-
^ -\

la* la la la
;s >
\u ^ f
bim' boum, bim' boum. Boum. boum._ boum, boum.fra la la la la

> ..> —V • * »
i '^
Si*
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S* '^
S
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'
I
,J ^ =^
j .
!
:

la la la Tra la la la a la Des joyeux cors écoute le son Ton

Tra la la Des joyeux -cors écoule le sonTon-

^^
la la la la la la la

; ^ # ^^^ i^ >^

ton, tontaine, tour ion


^'

r\
Va parcou-,rir montagne
^^ et val- Ion
4>
Ton- Ion, lonlaine,
r * f *
[^ >^ L^
tori- ton.
:=*iS;
Que
§
I

iS^ '
* # ^5 # ^ !
» f ^ =fF^F=r^
*i'.-'j'l,.7
^ -'
> :^ '
T^T^ ^
'^
i ^ [^ ^
l'^n. tontairi". Ion - ton Va parcourir montagne et val -Ion Ton -ton, lonlaine, toi, -ion. Que
Ifio

#p
partout Saint Hu-bert de

*=:«
^ (cé-lèbre

^ ^^
*=^
mé - moire Dans les

^ u^^^^AM-
champs gibov- eux gui-

^
de toujours tes

de toujours
^=^

tes
pas!

pas!
^35
Hal- liers,

TS
buissons, gué-

Hai-iiers buissons,
J^
tô-

J'
gué —
I
rets, bois

r-
rets, bois
f^
chanteront

:&=J5=

chanteront
Allegretto (
ta

ta
J.=
gloire

J
gloire
lOO)
^
f^
Quand,

Quand.
J

faut, ta-ïaut, ta-ïaut! Profi - te \

taudîTaïaut,

fe de
P * m
l^

la
l^
la-ïaut,

^^

bel-le sai
:;±: 1
son
ta-ïaut.

Ton
^^
ta- ïautl. Taïaut, ta-ïaut,

ton, tontaine, ton -


^
-^

ton
ta-ïaut, ta-ïaut!

:^=H^
Et fauche
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Profi
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gibier à
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bel-le sai - son Ton -
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ton, tontaine, ton
Lento(J=52j.
-
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ton Et fauche le gibier à


r\
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femn^û
son Ton- ton, tontaine, ton- ton.
=F^
//•
Bon- ne
i =P^
chance! joy--eux rentre à
^^P la mai son!
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^/f- r- 1
' j'j'JT^ "
=*=^
r-
r c N J J' J'^
ion Ton- tbn, tontaine, ton-ton. Bnn-ne chance! joy —eux rentre à la mai son!

!•= PARTIE
^ Andantino(#.= C6)

'" '-Tous L
_

^
^^ ^
les ma tins , au lever de l'au re, J'entends frap

^PÈ
Tous les ma - tins ^ au lever de Tau - ro —
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re, J'entends frap

- teaux Du
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forge
m ww =*plus matineux en
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^ ^p 1 w^m #i^ ^
_ per

—— —
les alertes mar - teaux
———Du
— —forge . ron , plus matineux en
Modéra
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^ -^ toC#=
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i tf» # p fTrrf^i^ ïSE*^î=e^ê=3; =;:^?^

m^
- re Que l'alou - et . - teetles gais passe Al -i * Ions! bon ouvri-

i*

P

.
re

lt,
Que l'alou

^ — et

Mets toi bravement à


dJ-i'/JJ-jz;
te et les gais

1
W passe

ou. -vra - ge
-

;
reaux.
^^^^-ff^J^
^^?pe^¥^
Et
Al

remplis
-

l'ate -
Ions!

lier
bon ouvri-

De tes

r Maî^ . toi bravement à l'ou -vra — Et remplis l'ate- lier De tes

r=^^sg^^
\

m^
chanls; aLlons! du co -rase!" Tra- .vaille!

chants; al-lons! du cou-rage! "'Tra- vaille!


al- -Ions

al —
! bon cou-

Ions! bon cou-

Pam' pim' pam' pim'


— 165 —

pam' pim' pam' pim' para' pim' pam'pim' para' pim' pam' pim

-son- ne pen-dant que s'al- lu.- me Ton ar- dent tour-- neau. '' Va,

fa j'j' ; l jjj'l
j-,.,-. J J j'j l j'j;,J'
,-. , . , /.
pim pam pim pam pim pam pim

^ ^^
para pam pim pam pim ,
para pim pam Pim .

É ^ t
' 1^

frap-pe gaî -ment sur l'en-clu-me: Que le lourd mar - - teau Hé-

F^=F
1^ ^f^ '
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p ^
^ —— —^—m
'
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i-
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pam' pim' pam' pim' pam' pim' pam'pim' pam'

^
pim' joam' pim' para' pim' pam* pim'
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^ —'^ ÎT F ^
^
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^
_ son -ne pen-dant que s'al - lu - me JTon ar-dentfour-
rallent.

É pam' pim' pam' pim


ïl
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pam pim' pam'
' ' ' i
^
pim' pam'pim'
J'
'
i' J
pam'pim pam. Pim p^m pim
^.:
, . . .

pam' pam' pam' . Pim' pam' pim'- pam'.


M
— im —

CLEF DE « FA »

CLEF UL'T OU DE DO

Les différents registres qui caractérisent les voix humaines et les instruments
de musique ont donné lieu à la diversité des clefs.

Il est aisé de comprendre que l'inscription de toutes les notes des registres exi-

gerait un nombre tel d-^ lignes supplémentaires que la lecture musicale présente-
rait les plus grandes difficultés. Grâce à la difTérence des clefs et aux diverses
positions qu'elles occupent sur la portée, on a pu remédier à cet inconvénient.

Nous avons dit au commencement de notre cours qu'il existe trois sortes de
clefs : la clef de sol, la clef de fn et la clef (]'nt ou de du.

Chacune de ces clefs se pose sur une ligne particulière. La note placée sur la
même ligne que la clef prend le nom de cette clef, et sert ainsi, en quelque sorte,
de sienne déterminateur à la iramme.

La clef d'ut se met ou sur la [)remière ligue, ou sur la troisième,

ou sur la ({uatrième; rare- ^^ ., .

i—
ment sur la seconde. C'est la
clef qui est le moins em-
ployée, et on ne la trouve j)lus guère que dans le plain-chant. Nous
n'en parlerons pas dans ce cours.

La clef de fa se plaçait autrefois sur la troisième ligne; au-


jourd'hui on a renoncé à cet usifige, et on ne la met plus p ^;__g__:
que sur la quatrième. —^^
La clef de fa 3" ligne, do même que la clef de sol Ir» ligne, et la clef à'ut

2" ligne, ne servent que pour la transposition.

La clef de fa sert à écrire toutes les parties de ba??es vocales et instrumentales.

Les chants écrits sur cette clef sont plus bas d'une octave que s'ils étaient notés

en clef de sol. •

Exercice oral. — Qu'est-ce qui a donne lieu à la clef de fa se ligne, et la clef d'ui ie ligne ? —
la diversité des clefs? —
Pourquoi a-t-on inia- Quelles parties écrit on en de fa? Quelle
clef —
^'iné plusieurs clefs, et pourquoi leur donne ton différence y a-t-il entre les chants écrits en clef
d's posiiions diverses? —
Comment se plHce la de sol et les chants écrits en
clef de fa ?
clef (il// :'— I,a clef d"«/ est-elle souvent employée ? Exercice écrit. —
Tracez une portée et placez
— Comment placc-t-o'n la clef de fu aujourd'hui ? la clef d'ut dans chacune de ses positions. Tra- —
— Sur quelle ligne la plaçait-on autrefois? — A cez une portée et placez la clef de fa dans cha-
quoi servent aujourd'hui la ckf de sol ire ligne, cune de ses positions.
# — #

— 167 —
NOM DES NOTES EN CLEF DE FA

n e- ^ -^ -^

si do ré mi fa sol la si DO RÉ MI FA SOL LA SI DO ré mi fa

Moderato

376 P^^^^ # 0-

^^
^ liz.

Moderato.
]
-<-: t=ïr±£
Chanson populaire
m
377 ^^ fi # #— 22:
_2,
#—

kh\ vous di - rai - je,ma - man, Ce qui

rnr r i
-^

cause mou tour -ment? Pa-pa veut que je rai -

^^ t^
F \ p woi^m.
^
t^

sonne Comme u - ne gran - de per — sonne;

m \ f jcz:

rr rri-Hi
i

Moi , je dis que les bon - bons Va - lent mieu]( que la rai - son.

Moderato.

378 iF^^-^=t=Ff=f'ir^rrirrr.|r^

\y- r
r
'
if rrf|^rr:-rr
~ —
tt^t -^
r
I
^

^!^ rf|ff irrrrif


\^'-
g
379 P Ê:
Andante espressivo
JZ.

^^
— 168 —

E ^
^)v p r r f^ ^ pp
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Moderato. Chanson populaire.

IJ é-tait un pe - titna-vi

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re, Il était un pe - tit na - vi -

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re Qui n'avait ja>.ja. jamais na - vi -

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gué, Qui n'avait ia..ja.. jamais.na - vi - gué.

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Andantino [Con anima)
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382 ^^
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— 100 -

Moderato Chanson populai7

gar - dait ses mou - tons, Ron, ron. Qui gar-dait ses mou - tons.

384 ii i^>'Mr.
Larghetto cou anima

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385
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Legato

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— 170 —

386 P
151=3:
Allegro_moderato

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Allegretto mod' Chanson populaire.
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Cadet Rous - selle a trois mai - sons, Cadet Rous -

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ni che
- selle a trois mai - sons, Qui n'ont ni poutres -

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vrons. Qui n'ont ni poutres


x_ft_ M—^
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ni chevrons;
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C'est
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pour
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- ger les hi - ron - délies; Que di - rez-vous d'Càdet Rous


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selle? Ah! ah! ah! mais vrai - ment, Cadet Rous - selle est bon en - fant.

388 /I ^S^
Allegretto

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Cresc.
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Cresc

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171 —
Moderato.

39o ii')=r]:[L^rri[L[rrrimrri^riJ'r g
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h):rrrrrf ff[rrrittffririr;rirrrrff|fi
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Moderato Chanson populaire.

391 jP ^ ^JXgXit^H^
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Autre - fois le rat de vil-!p în - vi - ta 'i r '
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champs, D'une fa-çon
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- vi - le , A des reliefs d'or-to - lan<=!. Sur un ta - pis de Tur-


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cTuie Le cou - vert se trou -va i^^-^ ^ w


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mi>.h: iT Ç^ iT^ppt^y^— =
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mis; Je laisse à pen- ser !a vi - e Que fi-rent ces deux a -mis.

Presto ( Grazioso)

392
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172

393
Andante

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Allegro con bravura

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— 173

Moderato Chanson populaire.

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battait à tort à Ira - vers ; Le grand

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saint Éloi Lui dit :«
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mon roi,
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Votre
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Majes-té
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vrai, lui dit le roi, Mets - toi bien vi - te devant moi-. »

399
DUO
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Allegro Scherzo)
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^ -' -Lhoeiir

imm^j —^—^^-' "^""^ — = 5 voix


1"^ PARTIE

w^
^' Enlendez-vous la cloche sonne El nous rappelle a nos travaux ;

2' PARTIE ^É=^


Entendez-vous la cloche sonne Et nous rappelle a nos travaux ;

3' PARTIE
'^ En -tendez-vous la cloche sonne Et nous rappelle à nos travaux;
Cresc.
^
%^ rc FIN n\
•^ ^
A - près le jeu l'é tude est bonne |lu lions en - cor, soy ons rivaux !

FIN

m m
, rr.

n- rrr^ -fcjt
tt
S
A - pies le jeu l'é - tude est bonne : Luttons en - cor, soy - ons rivaux!
Cresc <-N FIN

A - près jeu - tude est bonne Luttons en cor, soy - ons rivaux!

^^
le l'é -

Nm
:

W P=^ S^
p, Tra - va -illons, prè •nons de la peine Par on
le tra - vail devient fort,
La tâche est longue et l'heu-re brève-. Amis, remplis- sons bien les jours.

va - illons, pre nons de la peine .


Par le tra- vail on devient lort. devient fort.

La tâche est lou^ue et l'heu - re brève; Anis, remplissons bien les jours. bien les jours

S^^^p^^^p
P- Tra - va - illons, pre- nons de la peine . Par le tra - vail on devient fort, devient forl.

^^
La tâche est longue et l'hou-re brève-, Amis, remplissons bien les jours, bien les jours.

â
« Pour
La
que no
uur (|uc 110
vie - toire est
- tre
ire
par
la
lui cer-tai - ne
-beur s'achè- ve, .Jurons de
: Le succès cou
m
Ira
-

-
ron
va
-

-
ne
iiler lûu
« Pef -
-
fort.

jours!
D.C.

1
qq

La victoire est par lui cer-tai- ne : Le succès cou - ron - ne l'ef - fort

^
.Pour que no- tre iô-boui s'achè-ve, va ursN
lou- jours
^ juror.s de tra - - iller D.i

'^E~-r--f-^f=^ ^

La vie -toire est par lui certai - ne : Le succès cou - ron - né l'ef - fort. (

Pour que DO- tre labeur s'aehè-ve, Jurons de tra - va - iller lou - jours it
LA
pR A|N c e:

m. -î

Maëstoso C^ = 52 )

I" PARTIE
/• La 1
Fran-ce'estj bel -le, Ses des-tins sont bé-

2« PARTJE i 3S m. rm Ij ^
i?- La Fran - ce est bel -le, Ses des— Fins sont be-

3= PARTIE ^ //• ^54


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La Fran— ce est bel-le, Ses dos-tins sont Lé-
voilent.

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>: _
^:^^:^^

Vi _ pour Vi _ vons Vi _ vons


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^
-e.
relient

i P_ ^ É
Vi _ vons pour et le, Vi- vons Vi—vons u

'^è-
F^ ^w^
Dis sont bénis
Fin
Vi —
Solo
1
vons pour
:«Sc
\" - vons
irallenl.

Vi_vons
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l.a musique de ces deux chœurs à 3 voix a été composée par Claude Auge.
AccnmpiiyiiiT en firoiliiis.iiit iiiip xnrle -le hnuriloiiw'mi'nt [hoHChe fermée).
(1)
.

TABLE DES MATIERES


Pages. Pages.
Abréviations 99 Gruppetto 98 t'oint (signe de durée). . . . 43
Accolade 26 Harmonie . 104 Point (Double) 45
Accord parfait 67 Intervalles Point (signe d'accentuation). 26
Agréments . 98 Intervalles et Renverse- Points de reprise 26
Altérations (accidents). ... 46 ments Point d'arrêt 26
Altérations {^ig. constitul.]. 64 Intonation 28 Point d'orgue 26, 98
Anticipation 98 La majeur (Ton de). . . . . 79 Polka 108
.\ppngiature 98 La mineur (Ton de). . . . . 86 Port de vo.x 98
Armature ou Arraure. 64 Lecture rythmique 16 Portée
Arpège Liaison (coulé) 26, 51 Quadrille 111
Barre de mesure. . . . U Lignes supplémentaires. . . 8 Quarie 21, 85
Barre {Double) 26 Lourer 92 Wciinte 21,
Bécarre 46 .^i arche lOri Jtemajeur (Ton de)
Bémol 46 Mazurka 109 Hé mineur (Ton de) 89
Bémol (Double) 46 Mélodie 104 Redowa 110
Bémols (Ordre des) 64 .Mesures U «egistre
Binaires (Mesures) 12 .Mesures simples Relatives (>, animes)
Boléro 114 .Mesure (Analyse de l.ii. . . Kcnvois
Canon 31 -Mesur.î {linttre la) Reprise . .

Chansonnettes 115 Mesure (^ 18 Respiration ,


Chanter {Manière de). ... 27
M 'sure a li ux-quaii e. 16
Retraite 107
Chœurs à 2 voix 153 Rythme 103
.Mesure a irois-quu ro. 17
Chœurs à 3 voix 174
Mesures i.icomp êtes. . . .
Scoitish 108
Chromatique (Gamme, Demi- Seconde 20, 85
Me^uTii trois-hait
;i
ion) 68 Septième 22,
Clefs 9, l.îi -Mes tVà i^. Sexiolet ou s-ixain
Clef de sol 9 Mesjn-s ..ii.iiposocs Si [7 majeur [Ton d )

Clef de fa 166 .Me>ur.! u six huit Si mineur (T'iii df)


Clef à' lit 166 .Mesure à neuf luii Signes accidentels
Contretemps 48 .Mesure à ^louze huit Signes constitutifs
Iiegrés de la gamme 66 .Mesures peu usitées Signes divers
Degrés conjoints ei .degrés .Mesure à c.nq temps. . . . y? Silences
disjoints 67 Métronome 24 Sixième 22,
Dessin mélodique lOO Mi majeur (To'i. de).
\} . . . 81 Snl majenr (Ton iif)
Diapason 2S Mi mineur (Ton de) 88 Sol mineur [Tun de)
Diatonique (Demi-ton). ... 68 Mode, modalité 82 Solfège
Dictée musicale 23 Modulaiion 100 Solfier
Dièse 46 Morceaux choisis des musi- Syncope
Dièse (houhle) 46 ciens célèbres 135 Temps
Dièses (Ordre des) 6t .Morda:it 98 Temps forts, faibles. . I6,
Du majeur (Tnu de). . . 19 à 63 .Mouvements 2J Tétracordes
Do mineur (Tmi de] 93 .Musique Tierce 20,
Echelle musicale 8 Notes (F'<;'»« '/é?vi Ton, tonalité
Isnhannonie 6S .Notes ( Videur de<) Ton {C/iiini/ement de) ... .

F't majeur (Tun df] 72 Notes (Nom des) Tons relatifs 82,
Filer le son 26 Notes d'agréments Transposition
Fioritures 98 Nuances Trille
Galop 113 Ojiave 23, Triolet
Gamme 19, 66 Ornements 98 Unisson 20.
Gamme chromatique .... 68 Pas gymnastique 106 Valse 109
Gamme majeure Pas ri'doublé 105 Varsoviana lli)
Gamme mineure 83 Pendule 24 Vocaliser
Gammes diatoniques iiiaj. Phrase ou période 100 Voix de l'enfant
et mm 84 l>lu-a>c liiO Vo X de fausset, de poitrine.

Portraits et biographies des grands maîtres de la musique.


iges.
Adam Donizetti Lulli 135 Piccinni
Auber Klotow 1 Maillart US Poise
Bach Gevaert i Marrclial ... Rameau
Bnzin GlucK Massé ( Vjr/or|. Reter 146
Beethoven . • Oodard [lienjamin] Massenct ... Reyer 149
Bellini Gossec M*hul Uossini 14:2

Berlioz Gounod Mcn lelssohn. Roussean (J.-J). . • U'\


Berton Grétrv Mercadante. . Rubiiistein 149
Buet Grisar Meyerbcer • • Saochini 1^)7

Borcheriiii .... Guiraiid (Ernest) - Moiisigny. . . . Saim-Saëns 150


Boieldieu Haendel .Mozart Salvayre.
Campra Halëvy. Nicolo Schubert
Carafa Uavdn Niedermeyer . Schulhoff
Chenibini Hérold OfTeiibach. . . . Schumann
Chopin Hummel Paér Itl! Spontini
Cimarosa Joncières ( V'ir/ori»i;. Pasaaiai .... 141 1
Siippé 119
l'Iapisson Lalo Paesiello .... l:l8| Thomas (.4 ni6rot.se) • 148
Dalayrao Lecocq Paladilhe. . . 152 Verdi 148
David Félicien)-
; Lesueur Pergnlèse. . • •
1»6| Wagner • 14K
Delibes [Léo]- Lisz». Philidor ne! I Weber
i
1
^
La bibliothèque The library
Université d'Ottawa University of Ottawa
Echéance Date Due

47
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CE MT C155
.A9 1896
COI AUGE, CLAUDE LIVRE DE MUS
ACC# 1170436

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