Carrefour 56-1

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DOCUMENT DE REFERENCE

2009

Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le
22 avril 2010, conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’AMF. Il pourra
être utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d’opération visée
par l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document a été établi par l’Emetteur et engage la
responsabilité de ses signataires.
SOMMAIRE

1. PERSONNES RESPONSABLES 4
2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 5
3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES 5
4. FACTEURS DE RISQUES 7
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR 15
5.1. Histoire et évolution de la société
5.2. Investissements
6. APERCU DES ACTIVITÉS 17
6.1. Principales activités
6.2. Principaux marchés
7. ORGANIGRAMME 29
8. PROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTS 29
9. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT 29
9.1. Situation financière
9.2. Résultat d’exploitation
10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX 30
11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES 30
12. INFORMATION SUR LES TENDANCES 30
13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE 33
14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE
SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 34
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 40
16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 44
17. SALARIES 49
18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 51
19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS 54
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR 55
20.1. Informations financières historiques
20.2. Informations financières pro forma
20.3. Etats financiers
20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles
20.5. Date des dernières informations financières
20.6. Informations financières intermédiaires et autres
20.7. Politique de distribution des dividendes

2
20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage
20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale
21. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 147
21.1. Capital social
21.2. Acte constitutif et statuts
22. CONTRATS IMPORTANTS 153
23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS
D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS 153

24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC 154


25. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS 154

ANNEXES

 Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et


d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des
risques

 Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-
235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la
société Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.

 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux.

 Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux.

 Document d’information annuel.

 Honoraires des Commissaires aux comptes

 Informations sur le programme de rachat d’actions.

 Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années

 Evolution du cours de bourse sur 18 mois.

3
Conformément à l’article 28 du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004, le présent document
de référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à se
reporter :
 au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008 : comptes consolidés, comptes sociaux et
rapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référence
déposé le 16 avril 2009 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.09-267,
respectivement aux pages 54 à 119, 120 à 135, 167 à 168 et 169 à 171. Le rapport des
Contrôleurs légaux sur les comptes sociaux contient une observation.
 au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2007 : comptes consolidés, comptes sociaux et
rapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référence
déposé le 22 avril 2008 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.08-275,
respectivement aux pages 58 à 115, 121 à 134, 165 à 166 et 167 à 168.

Les informations incluses dans ces deux documents de référence, autres que celles visées ci-dessus, sont,
le cas échéant, remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent document de
référence. Ces deux documents de référence sont accessibles dans les conditions décrites à la rubrique 24
« Documents accessibles au public » du présent document de référence.

1. PERSONNES RESPONSABLES

1.1. Monsieur Lars Olofsson, Administrateur-Directeur Général.

1.2. « J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le
présent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas
d'omission de nature à en altérer la portée.

J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables
applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la
société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion ci joint
présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la
société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des
principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.

J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent
avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes
données dans le présent document ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document.

Les états financiers consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2009 présentés dans ce
document ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, figurant en pages 178 à 179, qui contient
une observation relative aux changements de méthodes comptables.

Les comptes sociaux 2008 ont fait l’objet d’un rapport des Contrôleurs légaux qui contient une
observation.»

Le 22 avril 2010

Lars Olofsson
Administrateur-Directeur Général

4
2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES

Commissaires aux comptes titulaires


Deloitte & Associés
185, avenue Charles de Gaulle (92524) Neuilly sur Seine cedex
représenté par M. Frédéric Moulin
Date du premier mandat : AGO du 15/04/2003
Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les
comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

KPMG SA
3, cours du Triangle, 92939 Paris la Défense cedex
représenté par M. Eric Ropert
Date du premier mandat : AGO du 05/09/1968
Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les
comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

Commissaires aux comptes suppléants

BEAS
7-9, villa Houssay (92524) Neuilly sur Seine Cedex
Date du premier mandat : AGO du 15/04/2003
Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinaire
statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
Le renouvellement de ce mandat sera soumis à l’approbation des actionnaires lors de
l’Assemblée Générale d’avril 2014.

M. Bernard Perot
32, rue du 19 janvier (92500) Rueil Malmaison
Date du premier mandat : AGO du 28/04/2009
Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinaire
statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES

2009 a été une année de transition, qui a permis au Groupe de préparer son avenir, avec des équipes mobilisées
autour de la nouvelle stratégie et le lancement réussi du Plan de Transformation, une marque Carrefour ravivée
et une dynamique commerciale renforcée.
Malgré un environnement toujours difficile, les objectifs 2009 ont été atteints : le Groupe a regagné des parts
de marché, notamment en France, baissé ses coûts de 590 millions d’euros, réalisé un résultat avant éléments
non courant dans le haut de la fourchette annoncée et généré un cash flow libre de 1 479 M€, qui traduit
notamment la rigueur de la politique d’investissement et la réduction des stocks.

Les performances financières 2009 reflètent la mise en œuvre du Plan de Transformation et se caractérisent
par :
 Une légère croissance des ventes : +1,2% à changes constants hors essence et hors effet calendaire (-
1,2% en données publiées), tirée par les marchés de croissance,

5
 Un résultat opérationnel avant éléments non courants de 2 777 M€, en repli de 16%, affecté par des
investissements commerciaux de 639 M€ mais soutenu par des économies de coûts significatives,
notamment au second semestre,
 Un résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, de 385 M€, impacté par des charges non
courantes et de restructuration de 1 072 M€,
 Une forte sélectivité des investissements : 2 137 M€ en 2009 contre 2 908 M€ en 2008.

Chiffre d’affaires hors taxe consolidé : 85 963 M€

En 2009, le chiffre d’affaires du Groupe a baissé de 1,2% en données publiées mais progresse de 1,2% à
changes constants hors essence et hors effet calendaire, tiré par les marchés de croissance.
En France, le chiffre d’affaires est en baisse de 0,9% hors essence. La part de marché du Groupe progresse de
20 points de base sur l’année, dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont la
conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée à la fin 2009.
En Europe, le chiffre d’affaires est en repli de 2,8% hors essence à changes constants (-5,4% publié). Dans
l’ensemble des pays, les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques, et par la déflation en
Espagne.
La croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+17,1% à changes constants et
+11,9% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil et
d’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone.
La croissance en Asie est de 4,5% à taux de change constants (+8,4% à taux de changes courants) portée par un
rythme d’expansion toujours soutenu.

Résultat opérationnel avant éléments non courants, amortissements et provisions : 4 656 M€

Le résultat opérationnel avant éléments non courants, amortissements et provisions du Groupe (ACDA) recule
de 9,9% en 2009, impacté principalement par le recul de la marge des activités courantes en valeur (en retrait
de 1,2%), baisse qui reflète la décision du Groupe d’investir davantage dans les prix en 2009. Ces
investissements supplémentaires de 639 M€ n’ont été que partiellement compensés par l’impact positif des
gains liés à la réduction des coûts de logistique et de démarque (50 M€) et des gains provenant des initiatives
sur les achats (50 M€).
Les frais généraux augmentent sous la pression des coûts d’expansion et de l’inflation mais restent néanmoins
sous contrôle, avec une progression annuelle limitée à 1,8%, grâce aux économies de coûts d’environ 540 M€.

Résultat opérationnel avant éléments non courants : 2 777 M€

Le résultat opérationnel avant éléments non courants s’établit à 2,8 Md d’€, soit une baisse de 16% par rapport
à 2008.
En France, il recule de 26,9% à 1 100 M€, sous l’effet de la baisse des volumes et des investissements dans
l’offre commerciale.
En Europe, il atteint 962 M€, en recul de 17,6%, par rapport à 2008. L’impact sur la rentabilité de la baisse des
ventes de 1 743 M€ a été partiellement atténué par une bonne tenue de la marge des activités courantes et par
une excellente maîtrise des frais généraux.
En Amérique Latine, il progresse de 23% (+28,1% à taux de changes constants), reflétant une importante
croissance du chiffre d’affaires, une bonne maîtrise des frais généraux et de la marge des activités courantes.
En Asie, le résultat opérationnel avant éléments non courants diminue de 5% à 229 M€. La baisse est
principalement imputable à la Thaïlande et à Taiwan.

Endettement et liquidité :
Au 31 décembre 2009, la dette nette s’établit à 6 460 millions d’euros, en baisse de 2,9% par rapport au 31
décembre 2008.
En 2009, le ratio dette nette sur fonds propres s’établit donc à 58% contre 61% en 2008, soit une légère
amélioration.

6
La couverture des frais financiers par le résultat opérationnel avant éléments non courants, amortissements et
provisions s’établit à 7,6X en 2009 contre 9,2X en 2008.
Le ratio autofinancement sur dette nette s’élève à 52,9%, contre 60,3% l’année précédente.
Au cours de l’exercice, le Groupe a refinancé un endettement de 1,3 Md€ sous forme de placements privés. La
situation de liquidité du Groupe est saine, avec 3 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et l’étalement
de l’échéancier des emprunts obligataires de 8,7 Md€ sur les huit prochaines années.

Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe : 385 M€


Le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe ressort à 385 M€, contre 1 274 M€ en 2008, soit une
baisse de 69,8%, affecté par les charges non courantes de 1072 M€, dont 766M€ de charges d’impairment
(principalement en l’Italie). Corrigé des charges d’impairment, le résultat net, Part du Groupe est en baisse de
35% à 1 151 M€.

Résultat net des activités poursuivies par action : 0,56€


Le résultat net des activités poursuivies par action est de 0,56€, soit une baisse de 69,8% par rapport à fin 2008.
Le résultat net part du Groupe par action, après prise en compte des produits liés aux activités cédées ou en
cours de cession s’élève à 0,48€ en 2009 contre 1,85€ en 2008.

4. FACTEURS DE RISQUES

RISQUES FINANCIERS

Le Groupe est exposé aux risques suivants liés à l’utilisation d’instruments financiers :
• risque de crédit
• risque de liquidité
• risque de marché

Il incombe au Conseil d’Administration de définir et superviser le cadre de la gestion des risques du Groupe. Un
Comité des Risques, responsable de la définition et du contrôle de la politique de gestion des risques du Groupe,
a été mis en place. Il se compose du directeur financier du Groupe, du directeur de la direction trésorerie et des
financements du groupe (DTFG), des responsables Front-Office et Contrôle des Risques de la DTFG, du
directeur de l'audit interne groupe et d'un cabinet de conseil externe.

La politique de gestion des risques du Groupe a pour objectif d’identifier et d’analyser les risques auxquels le
Groupe doit faire face, de définir les limites dans lesquelles les risques doivent se situer et les contrôles à mettre
en œuvre, de gérer les risques et de veiller au respect des limites définies. La politique et les systèmes de gestion
des risques sont régulièrement revus afin de prendre en compte les évolutions des conditions de marché et des
activités du groupe. Le Groupe, par ses règles et procédures de formation et de gestion, vise à développer un
environnement de contrôle rigoureux et constructif dans lequel tous les membres du personnel ont une bonne
compréhension de leurs rôles et de leurs obligations.

Le Comité des Comptes du Groupe a pour responsabilité de veiller à l’application de la politique et des
procédures de gestion des risques du Groupe, et d’examiner l’adéquation du cadre de gestion des risques avec
les risques auxquels le Groupe doit faire face. Le Comité des Comptes est assisté dans son rôle de surveillance
par l’audit interne. L’audit interne réalise des revues régulières et ciblées des contrôles et des procédures de
gestion des risques, dont les résultats sont communiqués au Comité des Comptes.

7
Risque de crédit

Le Groupe considère que son exposition est la suivante :

Exposition au risque de crédit 31/12/2009 31/12/2008


en millions d'euros
Titres de participation 274 420
Autres immobilisations financières long terme 1 040 892
Total Autres actifs financiers non courants 1 314 1 312

Encours clients des sociétés financières 5 220 4 805


Créances commerciales 2 238 3 156
Autres actifs financiers courants 2 051 245
Autres Actifs 545 686
Trésorerie et équivalents trésorerie 3 301 5 317

Exposition maximale au risque de crédit 14 668 15 521

Créances d’exploitation

Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés
et les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend
en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.

Détail des variations de dépréciation créances douteuses

Clôture 31/12/08 (180)


dotations (95)
reprises 72
autres mouvements (2)
Clôture 31/12/09 (206)

Au 31 décembre 2009, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 238 millions d’euros.

Le montant net des créances échues s’élève à 553 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus
de 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de non
recouvrement, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.

Encours clients des sociétés financières

Afin de mesurer le risque de crédit afférent aux encours clients des sociétés financières, le Groupe procède à
l’actualisation (aux conditions d’origine du crédit) des flux recouvrables dans le cadre du calcul des dépréciations
pour créances douteuses. En outre une décote est calculée sur les crédits restructurés par l’utilisation d’un taux de
référence. Enfin, s’agissant des créances restructurées ayant un caractère douteux et des créances douteuses non
restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du
risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote
du fait du passage du temps est inscrite en marge d’intérêts.

8
- Ventilation des encours échus et non échus

En millions d'euros Créances échues


Solde au Créance non échue
entre 0 et 3 entre 3 et 6 entre 6 mois au-delà d'un
31/12/2009 à la date de clôture
mois mois et un an an

encours des sociétés financières 5 220 4 613 258 93 156 100

- Balance âgée des encours clients des sociétés financières

(En millions d'euros) TOTAL < 1 an > 1 an < 5 ans > 5 ans
France 2 871 1 435 1 344 91
Belgique 171 156 0 15
Espagne 1 252 745 254 254
Italie 123 88 35 0
Grèce 16 13 2 0
Argentine 74 72 2 0
Brésil 702 702 0 0
Dia Espagne 10 4 0 6
Total 5 220 3 215 1 638 367

Placements

Le Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides et
uniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody.

Risque de liquidité

Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsque
celles-ci arriveront à échéance. L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la
mesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils
arriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou
porter atteinte à la réputation du Groupe.

Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :
 limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5
milliards d’euros ;
 mettre en place des crédits syndiqués pour 3 milliards d’euros ;
 utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 1,5
milliards d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).

Ainsi, au 31 décembre 2009, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3 milliards
d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2011 et 2012) et avait émis pour 8,7 milliards
d’euros d’obligations sachant que l’échéance 2010 était déjà refinancée.

Au 31 décembre 2009, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un
montant de 500 millions d’euros.
En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un
tirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3 milliards d’euros) pourra être effectué.

9
En novembre 2009, la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fonds
commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédées
de 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligibles
pour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire que
l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, a
fait l’objet d’une souscription intégrale par S2P. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par le
Groupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe
Carrefour au 31 décembre 2009.

Carrefour est noté A/stable par S & P, A3/negative outlook par Moody’s et A-/stable par Fitch.

Risque de marché

Le risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les taux
d’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque de
marché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables,
tout en optimisant le couple rentabilité / risque.

Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché. Toutes ces opérations
sont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques. Généralement, le Groupe
cherche à appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses
résultats.

 Risque de change

Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre
pays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur les
opérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur les
opérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises.

Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options.
Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale.
La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois.

 Risque de taux d’intérêt

La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe
(DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure de
performance mensuelle permettant d’identifier :
o le résultat sur les actions menées,
o l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe.

L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instruments
financiers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt.
1) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billets
de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.
2) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une hausse
des taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de
la baisse des taux.

10
Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisse
éventuelle.

Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableau
ci-dessous :

Effet sur les charges financières d'une simulation sur les taux baisse des taux hausse des taux
d'intérêts (en M€) * de 0,50% de 0,50%

Variation de charges financières avant dérivés (19) 19

Variation de charges financières des dérivés 3 (3)

Variations de charges financières après dérivés (16) 16


* (Gains), perte.

Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de
référence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeur
par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des taux
d’intérêts euro au 31 décembre 2009.

 Risque sur actions

1) Actions Carrefour
Carrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursière
suffisante, afin de :
- préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;
- soutenir le développement futur de l’activité.
Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions sur le marché. Le rythme et le volume de ces achats
dépendent des cours sur le marché. Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmes
d’attribution d’options sur actions du Groupe.

2) Autres actions
Le Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.
Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placements
monétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.

Au 31 décembre 2009, le Groupe détient 563 488 actions d’autocontrôle.

RISQUES JURIDIQUES

Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs
activités, dont des contentieux avec les administrations fiscales et sociales. Les charges susceptibles d’être
estimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts, ont fait l’objet de
provisions pour risques et charges.

11
Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont impliquées, de l’avis de leurs experts,
n’est susceptible d’affecter de manière significative l’activité, les résultats ou la situation financière du Groupe.

Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont la
Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours de
12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et du Groupe.

ASSURANCES

Carrefour suit une politique d'assurance pour essayer au mieux de protéger les hommes et les biens.

A cette fin, le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage,
responsabilité civile, environnement, construction) permettant une uniformité de couverture de l'ensemble des
formats (magasins intégrés), quels que soient leurs lieux d'implantation, (à l’exception de pays dont la
règlementation ne permet pas ce type de montage).
De plus, le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année rejoignent rapidement ses
protections transversales, ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC / DIL (« Difference in
conditions / Difference in limits »).

La politique d'assurance de Carrefour procède d’une identification et d’une évaluation des risques existants et
émergents, en étroite collaboration avec les opérationnels, les différentes Directions du Groupe concernées et des
spécialistes extérieurs. Cette politique d’assurance implique aussi un suivi des mesures de prévention des risques
au travers d'une gestion centralisée menée avec les assureurs, et les relais du Groupe dans chaque pays.

Le Groupe transfère les risques assurables qu’il a pu identifier au marché de l’assurance.

Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la part
d'acteurs indépendants : notamment les courtiers et les assureurs, mais aussi en interne par l’intermédiaire de la
Direction des Assurances Groupe, qui dépend de la Direction Juridique Groupe.

Les informations qui suivent sont données à titre indicatif, afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2009,
elles ne sauraient être considérées comme inamovibles, dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant.
En effet, la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché, aux placements et
couvertures disponibles.

Par ailleurs, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques, Carrefour
mène une politique de conservation de ses lignes de fréquence, via sa captive de réassurance et depuis le 1er
janvier 2005, via sa propre société d'assurance implantée en Irlande, Carrefour Insurance Limited, agréée par les
autorités Irlandaises, dont les résultats sont consolidés dans les comptes du Groupe.

Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommage aux biens et pertes d'exploitation
des filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services, les filiales situées hors de la zone Europe (LPS)
font l'objet d'une réassurance par le Groupe. Un aggregate par sinistre et par année d'assurance a été mis en place
afin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements. Au-delà d'une certaine limite, les risques
sont transférés au marché de l'assurance.

Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile, mais au travers d’un
schéma de réassurance uniquement. Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et par
année d'assurance. Au-delà d'un certain montant, ils sont transférés au marché traditionnel de l'assurance.

Dommage aux biens et pertes d'exploitation

Cette assurance a pour objectif de protéger les actifs de l’entreprise.

12
La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché de
l'assurance. Elle couvre notamment, les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol,
évènements naturels, pertes d'exploitation.
Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays. Carrefour pratique par ailleurs, pour certains
formats, une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée.

Le programme mis en place par le Groupe offre une limite de garantie de 220 millions d’euros par sinistre en
dommages directs et pertes d'exploitation confondus. Ce programme comporte des sous-limitations notamment
dans le domaine des évènements naturels.

Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché. L’échéance de ce contrat est
fixé au 1er juillet de chaque année.

Responsabilité Civile

Il s'agit de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefour pour le cas où sa
responsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou des tiers et dont le
Groupe pourrait être à l'origine, tant en cours d'exploitation qu'après livraison.

Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) ; de ce fait
son exposition aux risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance.

Les franchises varient selon les pays. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du
marché, elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques,
cancérigènes, etc.

Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programme mondial
d’assurance de responsabilité civile.

Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raison des conditions imposées par les
réassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques de pollution graduelle.

Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à ce type de risques.

Les couvertures d’assurance de construction

Elles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire, mais aussi les conséquences de leurs actes.

Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur le
marché de l’assurance pour ce type de risque.

Avantages sociaux

Conformément à la législation en vigueur, aux conventions collectives et aux accords d'entreprise, des
programmes couvrant les risques liés aux accidents du travail, frais médicaux, prévoyance et retraite ont été mis
en place dans chaque pays.

13
RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENT

Le Groupe Carrefour a fait de sa responsabilité environnementale, un engagement fort de sa politique.

Compte tenu de notre activité qui ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, nous avons
identifié les principaux impacts environnementaux sur lesquels le Groupe a mis en place des actions :
– Prévention des risques liés aux stations services (pollution des sols, hydrocarbures)
– Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie
– Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants)
– Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moins
polluants
– Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère)
– Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…)
– Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès la
conception de l’emballage, réduction des emballages)
– Valorisation des déchets / Recyclage
– Gestion de l’eau

Les coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pour
partie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité & Développement Durable et de ses relais dans les
pays. Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués aux
projets spécifiques.

En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés par chaque métier et ne
sont pas uniquement opérés par la Direction Qualité et Développement Durable.

14
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR

5.1. Histoire et évolution de la société

5.1.1. Carrefour

5.1.2. RCS Nanterre 652 014 051

5.1.3. La durée de la Société, qui a pris cours le 11 juillet 1959, expirera le 10 juillet 2058, sauf cas de
dissolution anticipée ou de prorogation.

5.1.4. Société anonyme de droit français régie par les dispositions du Code de commerce.

La Société a été transformée en société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance à la suite de la


décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet
2008, la Société a modifié sa structure de gouvernance et adopté la forme de société anonyme à Conseil
d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées.

Son siège social est sis à Levallois-Perret (92300) 26, Quai Michelet.

5.1.5.

1959 Création de la société Carrefour supermarchés par les familles Fournier, Badin et Defforey qui exploitaient
à Annecy un supermarché pratiquant des prix discompte.
1963 Ouverture du premier hypermarché français à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).
1970 Cotation en bourse des titres Carrefour.
1989 Carrefour prend pied aux Etats-Unis et à Taiwan.
1993 Carrefour cède la participation de 28,8 % qu'il possédait dans le capital de Castorama. Carrefour cède la
participation de 30 % qu'il possédait dans le capital de But.
1994 Carrefour devient majoritaire dans le capital de Picard-Surgelés.
Signature d'une co-entreprise avec un partenaire chinois pour développer à Shanghaï et à Pékin des
activités commerciales de type supermarchés-hypermarchés.
1996 Prise de participation de 42 % dans la société GMB, qui contrôle le groupe Cora.
1997 Guyenne et Gascogne, les Coop Atlantique et le groupe Chareton ont signé un accord avec Carrefour :
leurs 16 hypermarchés ont pris l'enseigne Carrefour en 1998, mais ces groupes conservent la gestion de
leurs magasins.
1998 OPA/OPE amicale de Carrefour sur Comptoirs Modernes en octobre.
1999 Lancement de l'OPE de Carrefour sur Promodès.
2000 La Commission européenne autorise la fusion Carrefour-Promodès, qui donne naissance au 2ème
distributeur mondial.
Conséquence de la fusion Carrefour-Promodès : cession en France de 7 hypermarchés et 14 supermarchés
fin 2000.
Ouverture du 1er hypermarché Carrefour au Japon
2001 Carrefour cède sa participation (73,89 % du capital) dans Picard Surgelés.
Carrefour prend le management de sa filiale Norte (139 supermarchés) en Argentine.
Carrefour cède sa participation de 42 % détenue dans le capital de Cora.
2002 Nombreuses ouvertures de magasins dans le monde pour renouer avec la croissance.

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2003 Décès, dans un accident d’avion, d’un des fondateurs du groupe Promodès, Paul-Louis Halley.
2004 Forte croissance organique : création de 914 magasins dont 793 à l’étranger.
2005 Cession des hypermarchés au Mexique et Japon.
Renforcement de la participation dans Hyparlo.
Carrefour acquiert Penny Market de l’allemand Rewe et lui cède sa filiale de restauration collective,
Prodirest.
2006 Restructuration des supermarchés chinois.
Cession de la Corée, de la République Tchèque et de la Slovaquie.
Intégration de Hyparlo.
Acquisition de Ahold Polska

2007 Acquisition de Atacadao au Brésil (avril)


Cession des activités slovaques (juin)
Acquisition des magasins Plus en Espagne (juillet)
Cession des hypermarchés portugais (juillet)
Cession des activités suisses (août)
Acquisition de Artima en Roumanie (octobre)
2008 Acquisition de Alfa Retail Indo en Indonésie
Déploiement de Carrefour Market en France
Acquisition de Cross System Company (rebaptisée Carrefour Property Development) destinée à devenir le
holding immobilier du Groupe
Reconduction du partenariat avec Guyenne et Gascogne
Lancement de tests de la nouvelle enseigne de proximité
2009 Le Groupe lance 7 initiatives stratégiques pour transformer Carrefour.

La loi dite LME a été introduite en France en 2008. Ses impacts potentiels pour Carrefour sont les suivants :
 Plus de flexibilité dans la négociation avec les fournisseurs,
 Un impact sur la trésorerie d’un maximum de 500 millions d’euros (amorti sur plusieurs années),
 La suppression de la demande d’autorisation d’ouverture de magasins d’une surface supérieure à 1 000
mètres-carrés, ce qui devrait augmenter la capacité d’expansion de Carrefour.

5.2. Investissements

Cf. la section 20 du présent document de référence.

16
6. APERCU DES ACTIVITÉS

Carrefour est là où ses clients vont. Son offre de magasins multi-format répond à tous les modes de vie et à
toutes les attentes. En 2009, Carrefour innove et propose des concepts dans l’air du temps, modernes,
accessibles et agréables.

Carrefour : une marque dynamique


50 ans et plus dynamique que jamais. En 2009, la marque Carrefour a redoublé d’initiatives pour ses clients et
ses consommateurs. Innovation dans les concepts, innovation dans l’offre de produits, innovation dans les
services…Carrefour est indéniablement mobilisé pour devenir le commerçant préféré.

Une marque du côté des clients et des consommateurs


Depuis sa création, Carrefour est devenu une marque phare pour les consommateurs à la recherche d’un
excellent rapport qualité-prix. Capital essentiel du Groupe, elle génère plus de 3 milliards de passages en caisse
par an, soit la moitié de la population mondiale ! En 2009, Carrefour a décidé de rapprocher encore plus sa
marque de ses clients en adoptant un nouveau positionnement résolument positif et en leur donnant de
nouvelles preuves concrètes de son engagement à leur côté. Son offre s’est enrichie et démocratisée, avec la
création notamment de la gamme Carrefour Discount, proposant des produits de qualité à prix discount. Ses
promotions se sont adaptées au contexte économique difficile, notamment en Espagne. Ses actions
responsables se sont multipliées pour permettre aux clients et consommateurs de vivre en accord avec leurs
préoccupations : lancement d’énergie verte en France, suppression des sacs plastiques en Espagne, opérations
de tris et recyclage au Brésil…autant de marques d’attention pour améliorer la qualité de la vie.

Une marque qui s’écrit en multi-format


Pour répondre à tous les modes de vie, Carrefour propose une variété de formats de magasins qui vont de
l’hypermarché, au supermarché, en passant par le magasin de proximité et le hard discount. Pour les
professionnels, Carrefour développe également le Cash & Carry. A fin 2009, Carrefour compte plus de 15 600
magasins dans 35 pays. Au total, sur l’année, plus de 1000 magasins ont été ouverts ou acquis, dans tous les
formats, avec un fort dynamisme dans la proximité et le hard discount. 2009 est aussi une année de renouveau,
particulièrement en France, où près de 1000 supermarchés sont devenus des Carrefour Market et plus d’une
soixantaine de magasins de proximité ont adopté le nouveau concept Carrefour City. Dans le hard discount, les
magasins Ed ont commencé à adopter un nouveau concept sous l’enseigne DIA, des magasins modernes où
discount rime avec plaisir. Ce vent d’innovation souffle ailleurs en Europe et dans le monde pour faire de
Carrefour une marque de référence et de préférence.

Une marque qui génère de la multi-fidélité


Aujourd’hui, les clients et les consommateurs sont devenus multi-fidèles à la marque Carrefour et à ses
enseignes. Ils vont faire leurs courses dans ses différents magasins, selon leurs besoins, leurs habitudes d’achat
ou le moment de leur journée, et bénéficient de tous les avantages de la carte de fidélité Carrefour. En Europe,
plus de 25 millions de foyers sont porteurs de la carte de fidélité. Un atout précieux pour Carrefour qui se
mobilise pour mieux connaître ses clients et leur proposer des offres et des promotions toujours plus pertinentes.

CARREFOUR : L’HYPERMARCHE POUR TOUS

Un concept en réinvention
Sur les marchés matures, l’essor des distributeurs spécialisés, le besoin de proximité et l’envie de courses plus
rapides challengent le concept du “tout sous le même toit”. En France, les hypermarchés attirent toujours 1
million de clients quotidiens, mais l’heure est venue de leur donner un nouveau souffle pour enchanter à
nouveau les clients. Des courses plaisir et multi-canal, un vrai marché de produits frais plus attractif qu’un
simple rayon, un large espace saisonnier et d’animation qui crée une fête permanente, et une offre non-
alimentaire traitée en boutiques spécialisées : c’est le plan de réinvention de l’hypermarché testé dès 2010 en
France, en Belgique et en Espagne pour un déploiement en 2011-2012.

17
Un modèle de conquête
Sur les marchés de croissance, le format de l’hypermarché reste très porteur et synonyme de commerce
moderne. C’est avec un hypermarché que Carrefour entre en Bulgarie, à Burgas. Il propose sur 13 000 m2 plus
de 50 000 produits adaptés aux goûts et traditions bulgares, et améliore la qualité de vie de la population. En
Chine, Carrefour inaugure son 150e hypermarché sur 6 000 m2 à Pékin. Au Brésil et en Argentine, le nouveau
format “mini-hyper” séduit une clientèle en quête de courses rapides, et les plus grands hypermarchés
théâtralisent leurs rayons non-alimentaires pour gagner en attractivité.

CARREFOUR MARKET : LE MARCHE COMME ON L’AIME

Un supermarché nouvelle génération


Carrefour Market est un nouveau concept de supermarché moderne, chaleureux et généreux. La présentation
des produits frais comme sur un marché traditionnel crée la convivialité du lieu. L’offre large et diversifiée en
alimentaire et en non-alimentaire, du textile aux loisirs et aux arts de la table, incite à la découverte.
L’agencement et la communication simplifient le parcours du client, et la mise en avant des produits à marque
Carrefour valorise la qualité et l’image prix de l’enseigne. L’engagement sur le temps d’attente en caisse et la
Carte de fidélité Carrefour donnent définitivement toutes les raisons de préférer Carrefour Market.

Un format attractif
En un an, Carrefour Market est devenu le supermarché préféré des Français et donne tout son sens au multi-
format sous la marque Carrefour. À fin 2009, près de 1 000 supermarchés intégrés et franchisés arborent
l’enseigne Carrefour Market avec un succès général. Le chiffre d’affaires progresse de 3,8 % hors essence à
parc comparable en 2009. Le trafic et le panier moyen augmentent respectivement de 2,2 % et 1,4 % au 4e
trimestre. La performance des supermarchés tire la croissance de Carrefour et de sa part de marché en France,
qui progresse de 0,3 % pour la première fois depuis trois ans.

LA PROXIMITE SOUS LA MARQUE CARREFOUR : AU PLUS PRES DES CLIENTS

Le magasin solution
Situés en centre-ville ou dans des zones résidentielles, les magasins de proximité sous enseigne Carrefour
adoptent le rythme de vie d’une clientèle pressée et mobile. C’est le cas de Carrefour City en France. Ouvert 6
jours sur 7 de 7 h à 22 h, voire le dimanche, le magasin Carrefour City déploie sur 350 à 600 m2 une offre
ciblée : des produits prêts à consommer “pour tout de suite” et des achats quotidiens rapides “pour plus tard”
qui cultivent la tendance santé, bio et commerce équitable. Soit une sélection de 5 700 références, dont 30 % de
produits à marque Carrefour.

Une conversion réussie


Une série de tests, réalisés dans six magasins pilotes à Paris, Nîmes, Avignon et Toulouse, a permis de valider
l’attractivité du concept avec des résultats supérieurs aux attentes : + 30 % de ventes en moyenne. À fin juin
2010, 69 magasins Carrefour City fleurissent un peu partout en France, grâce aux franchisés séduits par le
concept.

Carrefour en campagne
Dans les petites villes et les villages, Carrefour s’adapte et innove pour ses clients. Sur une surface allant de
400 à 900 m2, le magasin Carrefour Contact propose une offre généreuse associant des produits frais en libre-
service, des rayons boucherie et fromage et des corners dédiés santé-beauté et vin, à côté d’une offre non-
alimentaire centrée sur l’essentiel. Une palette de 8 000 références, dont 30 % de produits à marque Carrefour.
Testé en France dans huit sites pilotes, le concept Carrefour Contact a lui aussi dépassé les espérances avec une
progression de 30 % des ventes après conversion. À fin juin 2010, 78 magasins arborent l’enseigne Carrefour
Contact, qui sera également déployée en franchise.

18
LE DISCOUNT PAR CARREFOUR : UNE NOUVELLE DYNAMIQUE

La relance du hard discount


Pour redynamiser son activité hard discount en France, le groupe Carrefour s’appuie sur l’expérience réussie de
la marque Dia en Espagne et transforme les magasins Ed. Le nouveau concept concentre le meilleur de
l’enseigne maxidiscompte : la fraîcheur de plus de 100 fruits et légumes, la qualité et l’origine contrôlée des
1 700 produits Dia et une sélection de grandes marques, le tout à prix hard discount et dans un magasin au
design moderne qui privilégie le confort d’achat. L’offre satisfait les attentes de toute la famille en optimisant
le pouvoir d’achat. Elle rencontre un succès spectaculaire avec une croissance des ventes à deux chiffres dans
les quatre magasins tests. Ce qui incite le groupe Carrefour à revoir son plan de conversion à la hausse. Début
2010, 50 magasins Dia ont ouvert leurs portes, et Dia s’impose comme la 2e marque du groupe Carrefour en
France.
En Espagne, Dia poursuit la modernisation de ses magasins, qui se font plus attractifs et plus commerçants. Les
rayons s’étoffent de produits frais, de libre-service de viande, de poisson et de plats tout prêts. À fin 2009, 608
Dia Market et 475 Dia Maxi sont implantés un peu partout en Espagne.

CASH & CARRY : UNE REVOLUTION DE PROS

La révolution Promocash
En 2009, l’enseigne de libre-service de gros dédiée aux professionnels de la restauration et de l’alimentation
réussit la mutation de son modèle vers la franchise. Tous ses magasins sont désormais convertis à la location-
gérance et des pionniers ont déjà franchi le pas de la franchise. L’autre révolution de Promocash est un bouquet
de services incluant notamment la livraison à domicile. Testée en début d’année, elle est désormais
opérationnelle dans 70 magasins avec une croissance de 10 % du chiffre d’affaires à la clé. La troisième
révolution de l’enseigne Cash & Carry du groupe Carrefour est en marche. C’est un nouveau concept déployé
dans le magasin test de Wasquehal, qui se plie en quatre pour coller à toutes les attentes des clients : de
l’acheteur traditionnel autonome jusqu’au partisan de la livraison directe, en passant par les adeptes de la
précommande avec retrait express des marchandises.

DES IDEES NEUVES AUX QUATRE COINS DU MONDE

Dans une société de consommation en pleine mutation, Carrefour développe, partout où la marque est présente,
des idées neuves qui la rapprochent, jour après jour, de tous ses clients et consommateurs.

FRANCE : LE POSITIF EST DE RETOUR

La France reste la priorité n°1 de Carrefour. Elle représente 43 % du chiffre d’affaires du Groupe en
2009 et, pour la première fois depuis quatre ans, Carrefour gagne des parts de marché dans son pays
d’origine.

Le succès des nouveaux concepts


Le déploiement de nouveaux concepts sous la marque unique Carrefour fait recette : la part de marché du
Groupe progresse de 20 points de base en 2009. La transformation des magasins Champion en Carrefour
Market, engagée en juin 2008, est quasiment achevée à fin 2009 avec 899 supermarchés Carrefour Market
plébiscités : + 3,8 % de chiffre d’affaires (hors essence). La conversion des magasins de proximité en concepts
Carrefour contemporains fait un triomphe. À fin juin 2010, 69 magasins Carrefour City et 78 magasins
Carrefour Contact offrent les produits et les services Carrefour à deux pas de chez soi, avec des résultats qui
dépassent les espérances : + 30 % de ventes en moyenne.
La métamorphose des magasins maxidiscompte Ed en Dia rencontre un succès spectaculaire, avec une
croissance des ventes supérieure à 30 % qui conforte l’accélération du déploiement. Début 2010, 50 magasins
Dia optimisent le pouvoir d’achat des clients partout en France.

19
Le lancement de la marque Carrefour Discount
En mai, les clients de Carrefour en France ont découvert, dans tous les rayons de tous les formats, la gamme
Carrefour Discount : 423 références à la qualité Carrefour et à prix discount. Le succès a été immédiat et
double. Huit mois après le lancement, 11,6 millions de foyers français ont acheté des produits Carrefour
Discount, qui représentent 3,9 % des ventes PGC en volume et 2 % en valeur. L’autre succès tient dans
l’amélioration de l’image-prix perçue. Le Groupe comptait entre 18 et 24 mois pour réussir ce changement. En
France, le lancement de Carrefour Discount a largement accéléré le processus. De 93,2 en janvier 2009,
l’indice score d’image prix grimpe à 102,8 en décembre.

La dynamique des produits Carrefour


Nouvelle gamme cosmétique sans conservateurs Carrefour & Pur’, collection de 13 vins de pays signée
Augustin Florent, Pass Master Card, location de véhicules utilitaires ou énergie verte à petit prix “Carrefour
Energie by Poweo” : en 2009, les clients de Carrefour en France ont aussi découvert 1 940 nouveaux produits
et services Carrefour et les ont adoptés. Les ventes de produits à marque propre progressent de 9 %. Un autre
levier de la nouvelle image de Carrefour, qui devient la 1ère marque de produits de grande consommation en
France avec 24,6 % de parts de marché.

EUROPE DE L’OUEST : DE NOUVELLES BASES POUR L’AVENIR

Espagne, Italie et Belgique sont la priorité n°2 de Carrefour. En 2009, dans un environnement
économique tendu, les équipes du 1er distributeur européen se sont mobilisées pour entamer une nouvelle
étape de leur développement.

Espagne : prêt pour la reprise


Deuxième pays pour Carrefour après la France, l’Espagne connaît une situation économique difficile. Carrefour
joue son rôle de leader et se bat chaque jour pour améliorer la qualité de vie de ses clients. Carrefour Espagne
applique dès le mois de mars la plus forte baisse des prix de l’histoire de la distribution espagnole. Les
réductions vont jusqu’à - 25 % sur quelque 10 000 articles adaptés au panier de la ménagère locale. À
l’automne, une vaste campagne de communication nationale, relayée par 19 millions de catalogues, invite les
consommateurs à fêter les 50 ans de Carrefour dans les 170 hypermarchés, les 101 supermarchés et les 14
magasins de proximité du pays. En 2010, jouant une fois de plus la carte de la convergence, Carrefour va
développer une cinquantaine de supermarchés sous l’enseigne Carrefour Market et une trentaine de magasins
de proximité sous l’enseigne Carrefour Express. Côté hard discount, la modernisation des magasins Dia
s’accélère et conforte l’attractivité de l’enseigne hard discount espagnole, qui compte 475 Dia Maxi et 608 Dia
Market à fin 2009. L’offensive de Dia se joue aussi sur le web : les clients ont accès à un site modernisé
www.dia.es, proposant de nombreuses informations sur les promotions, les services et les avantages fidélité du
Club Dia.

Italie : cap au Nord


En 2009, Carrefour Italie a décidé d’établir des bases solides pour le futur. Le plan de transformation est en
marche et Carrefour recentre ses activités dans le Nord du pays. Commercialement, le processus de
convergence s’est accéléré avec le passage de 50 magasins GS sous l’enseigne Carrefour Market et de 15
magasins de proximité DiperDi sous l’enseigne Carrefour Express. C’est sur ces nouvelles bases que Carrefour
Italie entend bâtir son leadership. En 2010, l’Italie devrait compter 400 Carrefour Market et 700 Carrefour
Express dans tout le pays. Le lancement de la gamme Carrefour Discount et l’extension des gammes de
produits à marque renforceront aussi la présence de Carrefour dans le panier des consommateurs. La
réinvention des hypermarchés dopera leur attractivité et le développement des supermarchés en franchise
dynamisera l’expansion de Carrefour.

Belgique : un nouveau départ


En 2009, Carrefour Belgique a achevé la mise en place de la stratégie mono-marque et multiformat, lancé la
gamme Carrefour Discount dans tous ses magasins avec succès et inauguré une plate-forme e-commerce
conçue pour les clients actifs et pressés. Mais dix ans après son entrée dans le pays, Carrefour se trouve dans
une situation difficile, dans un contexte concurrentiel et économique tendu. Fort d’un diagnostic approfondi, un
plan stratégique est proposé pour développer Carrefour en Belgique sur une base saine et redéfinie.

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L’objectif : lui donner tous les moyens pour pérenniser son activité, en relançant le commerce et en adaptant
ses structures de coûts.

DANS LE RESTE DE L’EUROPE : CARREFOUR MAINTIENT LE CAP

En 2009, la zone Europe de l’Est et du Sud connaît des difficultés économiques. Dans ce contexte,
Carrefour agit pour se rapprocher des consommateurs et capitalise sur son excellente image.

Des positions clés à l’Est


En Pologne, Carrefour rebondit. Le Groupe inaugure 3 hypermarchés, 1 supermarché et 13 franchises de
proximité pour répondre aux envies diversifiées des consommateurs et renforce sa politique de petits prix pour
accompagner la baisse du pouvoir d’achat. Au final, les ventes TTC à magasin comparable augmentent de 2%
en 2009.
En Roumanie, Carrefour inaugure son 7e hypermarché à Bucarest et conforte son positionnement sur le format
du supermarché en signant un partenariat avec Winmarkt. Il se concrétise dès 2009 avec l’ouverture de trois
Carrefour Market dans des centres commerciaux.
C’est sous le format hypermarché que Carrefour fait son entrée en Bulgarie, à Burgas sur les côtes de la mer
Noire, avec une offre de produits qui fait travailler plus de 700 fournisseurs, pour la plupart bulgares,
dynamisant ainsi l’économie locale.

Des avancées volontaires au Sud


En Grèce, le Groupe poursuit une expansion rythmée en dépit du contexte économique difficile, avec plus de
38 000 m2 inaugurés dans tous les formats. Pour aider les familles défavorisées, Carrefour soutient l’ouverture
de deux nouvelles épiceries sociales, au Pirée et à Thelassonique. En Turquie Carrefour inaugure son 25e
hypermarché dans la région d’Istanbul et confirme ses performances dynamisées par l’expansion. L’accord de
franchise signé avec le groupe Label’Vie, 2e opérateur de supermarchés au Maroc, donne naissance au 1er
hypermarché Carrefour dans ce pays, à Rabat-Salé.

AMERIQUE LATINE : UNE CROISSANCE RAPIDE

En 2009, les pays d’Amérique latine affichent une croissance remarquable de + 17,1 %. Ils représentent
13,7 % du chiffre d’affaires du Groupe et constituent son relais de croissance privilégié.

Brésil : une formidable énergie


La forte progression des ventes conjuguée à une expansion des surfaces tire la croissance du Groupe en 2009.
Carrefour Brésil inaugure 2 nouveaux hypermarchés. 10 acquisitions et 51 créations viennent grossir le parc
des supermarchés hard discount Bairro, qui passent le seuil du million de Real. Mais c’est le modèle Atacadão
qui tire la croissance des parts de marché de Carrefour Brésil. Les ouvertures de 2009 portent le parc à 58
magasins hypercash, qui cartonnent avec leurs produits essentiels à prix bas déployés à grande échelle.
Dans les cinq années à venir, le Groupe prévoit un bond de ses ventes au Brésil, qui devrait compter à lui seul
pour 20 % de son chiffre d’affaires.

Argentine : l’autre moteur de croissance


L’extension du parc à 185 magasins et les multiples initiatives commerciales dynamisent la croissance de
Carrefour Argentine. Les 80 mini-hypermarchés drainent une clientèle en quête de courses rapides. Les rayons
non-alimentaires théâtralisés des plus grands hypermarchés, Vicente Lopez notamment, dopent le panier
moyen. La valorisation des produits à marque propre par “l’étiquette noire” qui garantit le meilleur rapport
qualité-prix et les campagnes de “prix fous” font recette dans tous les formats.

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ASIE : LA LOCOMOTIVE ORIENTALE DE CARREFOUR

En 2009, les pays d’Asie représentent 7,6 % du chiffre d’affaires du Groupe et enregistrent une croissance de
+ 4,5 %, portée par un rythme d’expansion toujours soutenu dans un environnement qui a connu des tensions.

Chine, la vitalité durable


Le Groupe poursuit sa stratégie d’expansion offensive avec 22 hypermarchés et 63 magasins hard discount
inaugurés en 2009. Présent depuis 12 ans en Chine, Carrefour dispose désormais de 156 hypermarchés pour
conquérir un marché estimé à 1,3 milliard d’habitants. Carrefour en Chine a fait face tout au long de l’année à
une pression déflationniste, mais a renoué avec une progression de ses ventes en comparable au dernier
trimestre. La Chine est l’un des leviers de la croissance future de Carrefour.

Le positif à l’échelle du continent


Carrefour Taiwan fête ses 20 ans, et profite de l’occasion pour positiver dans un contexte économique difficile
en déployant de grandes promotions tout au long de l’année. Avec 65 points de vente de tous formats répartis
dans toute l’île, Carrefour est aujourd’hui le distributeur de référence des consommateurs taïwanais. En 2009,
l’ouverture du premier magasin de proximité “Carrefour Convenient buy” rapproche un peu plus la marque de
ses clients. Il propose un choix très diversifié à deux pas de chez soi et 24h sur 24. Le tout vaut à Carrefour
Taiwan le Top Service Award.

En 2009, Carrefour Thaïlande inaugure son 36e hypermarché et célèbre son 13e anniversaire en présence des
plus hautes personnalités du pays dans son magasin de Ladprao. Sous le thème positif, “13 ans de bonheur”,
Carrefour a révélé le montant de ses dons aux associations du pays (soit 2,5 millions de baht en 2008) et
partagé un gâteau géant en forme de Tour Eiffel avec les VIP invités.

En Malaisie, Carrefour compte désormais 19 hypermarchés et crée l’événement en ouvrant son 1er Carrefour
Market au cœur de Kuala Lumpur. Résolument moderne, le magasin déploie sur plus de 2 000 m2 une offre
locale riche en produits frais et en produits du quotidien.

En Indonésie, 6 ouvertures et 16 transferts portent à 61 le parc des hypermarchés Carrefour. Signe d’adaptation
aux modes de vie, les parkings sont conçus pour accueillir les motos, autant voire plus que les voitures.
L’hypermarché de Gunung Agung au nord de Jakarta par exemple s’étend sur plus de 7 000 m2, compte 40
caisses et un parking qui peut accueillir 6 000 automobiles et 10 000 motos !

DE NOUVEAUX ENGAGEMENTS POUR LE COMMERCE RESPONSABLE

Sociale, économique, environnementale, Carrefour prend toutes ses responsabilités pour devenir l’employeur
de référence, le partenaire recherché et le commerçant préféré de tous les consommateurs partout où il est
présent.

Carrefour, une marque engagée

Pour l’accessibilité des produits


Carrefour Discount met les produits de tous les jours à la portée de tous. On peut désormais faire un bon repas
pour 1 €. On peut aussi manger bio 30 % moins cher avec la gamme AGIR Bio de Carrefour et la
démocratisation de la consommation ne se limite pas à l‘alimentaire. Avec les produits Ecolabel Dia à prix
discount, l’entretien de la maison devient plus responsable sans être plus cher. La téléphonie mobile et l’ADSL
à petit prix réduisent la fracture numérique en Roumanie, à Taiwan ou en Argentine. La consommation
d’aujourd’hui est pour tout le monde avec Carrefour.

22
Pour l’équilibre alimentaire
Carrefour accueille chaque jour 25 millions de clients à travers le monde. Sa responsabilité en matière de
nutrition est une évidence. Elle commence par son offre de produits à marque propre. Les fournisseurs
s’engagent à respecter les exigences de Carrefour en matière de réduction de sel, de sucre, de lipides ou
d’acides gras et le Groupe a été le premier à afficher l’information nutritionnelle sur ses produits. L’équilibre
alimentaire est la vocation de la gamme Carrefour Nutrition qui réunit des produits à base de soja,
hypocaloriques ou riches en oméga 3. La gamme Carrefour Kids est une référence en termes de qualité
nutritionnelle pour les enfants. Régulièrement, des promotions incitent les clients à consommer cinq fruits et
légumes de saison par jour. La Semaine de la Nutrition sensibilise tous les clients de Carrefour à travers le
monde et le soutien aux programmes de prévention de l’obésité des enfants contribue à la diffusion des bons
réflexes alimentaires en France, en Belgique, en Grèce ou en Argentine.

Pour la qualité et la sécurité


78 % des produits alimentaires à marque propre proviennent de producteurs locaux et les 418 Filières Qualité
Carrefour scellent la coopération vertueuse dans 15 pays. La qualité et la sécurité des produits alimentaires sont
stipulées dans les cahiers des charges et garanties par un plan de surveillance annuel. Des contrôles réguliers en
magasins complètent la démarche qualité du Groupe et le réseau de veille permet de gérer toute suspicion de
non-conformité et de réagir en temps réel jusqu’au retrait des produits en magasin si besoin. En non-
alimentaire, les produits sensibles - jouets, vêtements pour enfants, cosmétiques à marque propre - sont placés
sous haute surveillance et soumis à des tests bien plus exigeants que la réglementation en vigueur. Des audits
d’usine réguliers sont également réalisés.

Pour le respect des Droits de l’homme


Carrefour contrôle les conditions sociales de fabrication de ses produits à marque de distributeur à travers le
monde. Tous les fournisseurs signent la Charte Sociale Carrefour, fondée sur les obligations de la Déclaration
universelle des Droits de l’homme et sur les principes de l’Organisation Internationale du Travail. Des audits
vérifient sa mise en œuvre dans les pays sensibles comme la Chine, l’Inde ou le Bangladesh. Pour faire
progresser les Droits de l’homme, Carrefour partage les résultats de ses audits avec tous les distributeurs
français et œuvre pour l’harmonisation des standards sociaux à travers le monde en tant que membre fondateur
du Global Social Compliance Programme.

LE DEVELOPPEMENT DURABLE AU CŒUR DE LA STRATEGIE CARREFOUR

Une démarche articulée autour de deux axes forts


Le développement durable imprègne la stratégie du groupe Carrefour et l’engage dans deux axes phares.

> Intégrer le développement durable dans la conduite de ses activités


Partout où il est implanté, le groupe Carrefour s’attache à dynamiser l’activité économique locale et la
croissance de ses fournisseurs. Pour devenir l’employeur préféré, Carrefour développe et motive ses
collaborateurs par une politique de ressources humaines responsables. Soucieux de limiter l’impact de ses
activités sur l’environnement, le Groupe est engagé dans la lutte contre le changement climatique, la protection
de la biodiversité et la réduction de ses déchets.

> Promouvoir le développement durable auprès de ses clients


Offrir des produits de qualité qui permettent au plus grand nombre d’accéder à une alimentation saine et
équilibrée, et entraîner ses fournisseurs et ses clients dans une consommation responsable, c’est l’engagement
de Carrefour.

Une organisation dédiée au Développement Durable


Pour rallier tous les métiers et les pays autour du Développement Durable, le groupe Carrefour est doté d’une
Direction Développement Durable qui impulse la politique, porte les dossiers auprès du Comité Exécutif et
pilote la mise en oeuvre des orientations fixées tout en diffusant les bonnes pratiques. Elle s’appuie sur des
comités scientifiques, des experts internes et travaille en étroite collaboration avec toutes les Directions
opérationnelles et transverses du Groupe.

23
Pour faire vivre la stratégie dans tous les pays, la Direction Développement Durable dispose de relais locaux,
qui déploient la politique en fonction des réalités locales et assurent le reporting des actions mises en place.
Pour optimiser la démarche en France, le service Développement Durable France a rejoint la Direction du
Groupe.

Un dialogue grand ouvert avec ses partenaires


Carrefour réunit chaque année ses principales parties prenantes et a scellé des partenariats avec des ONG
depuis plus de dix ans, qui l’aident à avancer plus efficacement dans ses projets. Le Groupe collabore avec la
Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) pour veiller aux conditions sociales de
fabrication de ses produits dans les pays sensibles. Le WWF accompagne au quotidien les acheteurs et les
responsables Qualité de Carrefour pour faire progresser sa politique d’approvisionnement du bois, des
ressources halieutiques ou encore de l’huile de palme.

L’éco-attitude “maison”
Pour impliquer ses collaborateurs, dans les sièges comme dans les magasins, Carrefour déploie des
programmes de sensibilisation aux éco-gestes, des formations adaptées à ses différents métiers, et s’associe à
de nombreuses manifestations.
En 2009, les sièges France ont recyclé près de 350 tonnes de papier et carton, économisé 50 % d’eau, et mis en
ligne un site de co-voiturage. Le personnel des magasins belges, français, espagnols et italiens ont découvert
l’éco-attitude à travers une BD, et La Semaine européenne de l’énergie durable a impliqué les magasins de 6
pays.

UNE ENERGIE POSITIVE AVEC LES COLLABORATEURS DE CARREFOUR

Les collaborateurs heureux et engagés font les clients heureux, c’est la conviction et le fondement de la
politique de Ressources Humaines de Carrefour. Elle repose sur les trois valeurs du Groupe : Engagés,
Attentionnés, Positifs, et doit permettre au Groupe de devenir un employeur de référence.

Engagés dans une entreprise motivante


7ème employeur privé mondial et dans le top 10 en France, Carrefour développe une politique sociale motivante
et attentionnée, pour que chacun se sente bien au travail et puisse évoluer dans l’entreprise. Résolument ouvert,
le Groupe offre des perspectives d’emploi à tous : plus de 120 métiers dans le Groupe, des contrats pour tous
les modes de vie (CDI, CDD, stages, VIE…), des méthodes de recrutement fondées sur les compétences, des
parcours apprenants. En France, le groupe Carrefour et Pôle emploi ont signé en 2009 un accord de coopération
national, qui prévoit notamment le transfert automatique des offres d’emploi de Carrefour vers le site
www.pole-emploi.fr. Toujours sur le web, les enseignes du groupe Carrefour en France ont désormais une
adresse Internet unique dédiée à l’emploi : www.recrute.carrefour.fr. Ce site permet aux candidats de découvrir
les 120 métiers du Groupe et d'accéder aux offres en un clic. Cette diversité est la richesse de Carrefour et
l’entreprise donne résolument sa chance à chacun. En deux ans, près de 6 000 jeunes de quartiers défavorisés
ont été recrutés dans le cadre du plan Espoir Banlieues en France, et le Plan Emploi Jeunes 2009-2010 prévoit
d’en recruter 4 000 autres en contrats d’alternance. Au Brésil, Carrefour soutient l’insertion des jeunes par
l’apprentissage et en Argentine, Carrefour offre des formations qualifiantes à des jeunes issus de foyers
défavorisés. Pour favoriser l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des collaborateurs
handicapés, des programmes volontaires sont menés en Roumanie, Grèce, Turquie, Espagne, Brésil, Colombie,
Malaisie et en France…

Rejoindre Carrefour, c’est aussi l’assurance de travailler dans un Groupe respectueux des grands principes
universels sur les Droits de l’Homme, les normes du travail, le respect de l’environnement et la lutte contre la
corruption. Travailler pour Carrefour, c’est enfin choisir un Groupe solidaire, qui fait du mécénat de
compétences l’une de ses distinctions : la Fondation Carrefour compte plus de 6 000 collaborateurs bénévoles
dans le monde, mettant leur métier au service de l’entraide.

24
Positifs pour construire leur avenir avec Carrefour
En 2009, des millions d’heures de formation ont été dispensées dans les 9 centres de formation du Groupe à
travers le monde, représentant une moyenne de 14,5 heures par personne. Des formations diplômantes
accompagnent les jeunes sans qualification vers un emploi stable et responsabilisant. En France, 100 employés
obtiennent chaque année un Certificat de qualification professionnelle en supermarché. Pour la première fois en
2010, le Groupe lance un plan de formation individuel dédié à tous ses cadres dirigeants dans le monde, pour
les accompagner dans la réussite du plan de transformation de Carrefour.

Le Groupe s’attache à dynamiser les carrières, pour preuve : 75 % des directeurs du Groupe sont issus de la
promotion interne. Cette politique repose sur un entretien annuel d’évaluation. En 2009, 25 000 cadres l’ont
réalisé en ligne grâce au déploiement de l’outil Cap Careers dans la plupart des pays. Et pour mieux diffuser les
opportunités, la France a mis en place le “Carrefour des métiers”. Ce dispositif dynamise les initiatives
individuelles de mobilité en recensant tous les métiers et en affichant les parcours de formation pour passer
d’un métier à l’autre.

Attentionnés à transmettre leur bien-être aux clients


La concertation fait partie de la culture Carrefour et les transformations du Groupe ne font que la renforcer. Le
Comité d’Information et de Concertation Européen (CICE) réunit les partenaires sociaux européens de
Carrefour dans un dialogue social riche et constructif. En 2009, Lars Olofsson, Directeur Général du Groupe, a
marqué sa volonté d’inclure pleinement les partenaires sociaux français et européens dans la réflexion
stratégique de l’entreprise.

L’écoute a 20 ans chez Carrefour. Les Ecoutes du Personnel permettent aux collaborateurs de s’exprimer de
façon anonyme sur leur vie dans l’entreprise. Un véritable baromètre du climat social déployé dans 12 pays.
Plus de 23 000 collaborateurs dans le monde s’expriment ainsi chaque année. La synthèse est remise à la
direction du magasin et fait l’objet d’une restitution auprès de l’ensemble des équipes et de leurs représentants.
Des plans d’actions sont ensuite présentés, magasin par magasin, rayon par rayon. En 2009, ce dispositif a été
étendu à Taiwan et à la Thaïlande.

La santé des collaborateurs est une préoccupation de tous les jours chez Carrefour. Le Groupe s’assure que la
couverture sociale des employés est appropriée dans tous les pays où il est implanté. En cas de défaillance d’un
système, il met en place des régimes “maison”.
Au-delà, Carrefour organise des campagnes de vaccinations contre des maladies comme la dengue ou plus
récemment contre le virus de la grippe H1N1. La réduction des accidents de travail fait l’objet de formations,
de campagnes de sensibilisation, de procédures et d’audits réguliers des sites. En Thaïlande par exemple, le
magasin Carrefour de Bangnon a participé au concours de sécurité organisé par le Ministère du Travail et
Carrefour Thaïlande a décroché le prix Health & Safety. Les premiers audits de stress lancés en 2007 dans 4
hypermarchés en France avaient montré un niveau de stress équivalent ou inférieur à d’autres secteurs. Début
2010, la décision a été prise de réaliser un nouvel audit de stress sur 4 autres hypermarchés, soit 1600 salariés.
L’accord Santé au travail en supermarché signé en mai 2009 prévoit quant à lui un diagnostic de la santé au
travail et des engagements de prévention étendus aux risques psychosociaux. En 2010, la formation à la gestion
du stress testée par les hypermarchés français sera déployée à l’ensemble des collaborateurs de Carrefour
France.

L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle est un élément clé de motivation et de fidélisation des
collaborateurs. Carrefour le favorise de différentes façons. En 2009, le guide parentalité a été distribué à tous
les managers en France, et les supermarchés ont mis en place le Chèque Domicile pour faciliter la garde
d’enfants. Dans les hypermarchés français, 20 000 personnes bénéficient des horaires en îlot, qui permettent de
planifier son emploi du temps plusieurs semaines à l’avance et satisfont 93 % du personnel de caisse. Et pour
mettre fin au temps partiel imposé, Carrefour propose la polyactivité à tout employé qui le désire.

25
UN PARTENARIAT DURABLE AVEC LES FOURNISSEURS DE CARREFOUR

Garantir des débouchés à des milliers de producteurs


Pour ses produits alimentaires à marques propres, Carrefour privilégie l’approvisionnement local et dynamise
l’activité d’une multitude de PME et de producteurs agricoles dans le monde.
Avec le Partenariat Garanti, les hypermarchés français s’engagent contractuellement sur les volumes d’achat de
fruits et légumes en amont de la production. Autre action phare : les Filières Qualité Carrefour (ou Engagement
Qualité Carrefour en France). Lancées en 1992, 95 % des fournisseurs sont restés fidèles. Le partenariat repose
sur un contrat à durée indéterminée avec engagement de volume, et sur une juste rémunération du producteur et
de ses efforts dans une démarche qualité qui va du champ à l’assiette.

Le dynamisme des Filières Qualité Carrefour est tel que certains fournisseurs ont créé des Clubs FQC, comme
les fournisseurs de fromage qui se réunissent deux fois par an pour proposer des améliorations de la filière à
Carrefour. Toujours dans une relation de fidélité, la marque Reflets de France mobilise 140 entreprises avec
succès : + 85 % de chiffre d’affaires en dix ans.
Ailleurs, Carrefour Chine promeut l’achat de produits frais sans intermédiaires, pour mieux rémunérer les
producteurs tout en baissant les prix pour les consommateurs chinois. En 2009, cet approvisionnement direct a
représenté 60 % des commandes de fruits et légumes de Carrefour Chine. Ces partenariats de long terme
incluent des formations à la démarche qualité et aux méthodes de production agricole modernes. En 2009, plus
de 1 000 agriculteurs représentant 250 coopératives de 9 provinces les ont suivies.

Accompagner les fournisseurs dans le Développement Durable


Créé avec l’ADEME et le WWF, l’autodiagnostic Développement Durable de Carrefour est un outil accessible
via Internet qui permet aux fournisseurs d’auto-évaluer leurs pratiques et d’accéder à des conseils. Des audits
sont réalisés chez un panel de fournisseurs pour valider les résultats déclarés et proposer des actions de progrès.
Plus de 2 200 fournisseurs de produits alimentaires à marques propres ont déjà accès à cet outil, et Carrefour
prépare son déploiement dans le non-alimentaire et à l’international. Dès 2009, des audits conseil
environnement ont été menés chez tous les fournisseurs de produits Carrefour Agir Eco Planète et Tex Agir bio.

Contrôler les conditions de travail


Carrefour a été l’une des premières entreprises internationales à s’engager dans le contrôle des conditions de
travail chez ses fournisseurs et à œuvrer pour l’adoption d’un modèle de contrôle commun à tous les grands
distributeurs et industriels mondiaux. Sa Charte sociale s’applique à tous les fournisseurs de produits à marques
de distributeur. Début 2010, Carrefour l’a faite évoluer en intégrant le Code de référence élaboré dans le cadre
du GSCP (Global Social Compliance Programme).
Pour aller plus loin, Carrefour s’engage dans la formation de ses fournisseurs et de leurs salariés à leurs droits
et devoirs au travail. Au Bangladesh, 56 usines ont bénéficié de cette démarche entre 2006 et 2009, soit la
totalité du parc fournisseur de Carrefour.

UN DYNAMISME RENOUVELE GRACE AUX COMMERCES CARREFOUR

Réenchanter la vie locale


Avec plus de 4 600 magasins de proximité dans le monde, Carrefour est un acteur majeur du développement
socio-économique. En France, le partenariat avec La Poste vise à pallier la fermeture de bureaux de poste dans
les petites communes. 45 Relais Poste ont été créés dans des magasins Carrefour. Ils permettent de faire ses
courses et des opérations postales courantes, et maintiennent une dynamique vitale en milieu rural. De plus,
Carrefour facilite la reconversion des postiers.
À la périphérie urbaine, les hypermarchés et les supermarchés tiennent souvent lieu de centres de vie et
constituent des pôles d’emploi dans les quartiers sensibles : 90 % des embauches se font dans la zone de
chalandise.

Favoriser la création d’entreprises locales


Carrefour facilite l’accès de ses collaborateurs à la franchise grâce à des passerelles comme la location-gérance.
Elle permet d’acquérir un magasin de proximité après deux à trois ans de location. Aujourd’hui, 450 magasins
Shopi, Marché Plus ou 8 à Huit sont destinés à la location-gérance.

26
Les meilleurs n°2 de ces magasins peuvent aussi accéder à la franchise via la formation “Adjoint Évolutif”, qui
a permis de concrétiser 56 projets depuis 2004. Dans le monde, de nombreuses heures de formation ont été
dispensées en 2009 à des managers Carrefour pour contribuer à l’extension du réseau de franchisés.

Préserver l’environnement local


Carrefour Property, qui gère le patrimoine immobilier commercial du Groupe en France, Espagne, Italie,
Pologne et Roumanie, s’engage dans une l’éco-conception. Rénovation, extension ou création d’espace
commercial, chaque projet est pensé pour minimiser son impact sur l’environnement : maîtrise des
consommations énergétiques, matériaux durables et intégration au cadre grâce à la Charte paysagère Carrefour.
Elle va de la végétation adaptée au climat local, au traitement des lisières du site en passant par l’accès
multimodal en voiture, en transports en commun et en vélo.

Soutenir les communautés locales


Carrefour agit pour améliorer le quotidien des plus démunis et soutenir le développement local dans les 15 pays
où il est implanté. L’engagement solidaire du Groupe est tout particulièrement porté par la Fondation Carrefour.
Sa mission : une meilleure qualité de vie pour tous, en agissant sur trois domaines, l’alimentation, l’insertion et
la solidarité. Dotée de 4,57 millions d’euros par an, elle a soutenu 45 projets en 2009. Dans les pays, la
solidarité s’organise aussi en invitant les salariés à y contribuer. Ainsi, Carrefour Solidarités France soutient
des actions en faveur des personnes en difficulté avec les 1000 magasins Carrefour et Carrefour Market, et les
sièges de Carrefour France. Les catastrophes naturelles justifient parfois de combiner l’aide des pays et de la
Fondation. Ce fut le cas en Italie, en avril 2009, où la région des Abruzzes a été frappée par un violent séisme.
Les équipes de Carrefour Italie ont envoyé 5 camions de produits alimentaires et la Fondation Carrefour a
dégagé un fonds d’urgence de 30 000 euros.

UNE PLANETE RESPECTEE GRACE A L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CARREFOUR

L’efficacité énergétique revue à la hausse


En 2009, le groupe Carrefour a signé le Communiqué de Copenhague sur le Changement Climatique et hissé
son ambition d’efficacité énergétique de 20 % à 30 % entre 2004 et 2020. Pour l’atteindre, le Groupe s’appuie
sur un programme d’investissements d’une trentaine de millions d’euros par an sur 10 ans, qui a déjà permis
des gains d’efficacité de 15 % depuis 2004.
Les fuites des fluides réfrigérants représentent le deuxième poste d’émissions de CO2 du Groupe après
l’électricité, et sont interdites à partir du 1er janvier 2010. En Europe, le Groupe identifie toutes les installations
émettrices et expérimente des fluides alternatifs, comme le CO2 sur le froid négatif.

Nouveaux engagements CO2 de la chaîne logistique


Carrefour privilégie les modes de transports alternatifs et l’optimisation du remplissage des camions.
En France, le Groupe a économisé 14 300 tonnes de CO2 sur le transport amont et aval en 2009, soit 43 800
camions et 20,5 millions de kilomètres en moins. Pour le transport amont, des ports aux entrepôts, 45% des
produits d’import destinés aux hypermarchés ont été transportés par voies fluviale et ferroviaire, contre 41,7%
en 2008. Cinq nouvelles plates-formes de consolidation ont été ouvertes en 2009, ce qui porte à 7 le parc. Elles
permettent aux fournisseurs de livrer en un point unique, à partir duquel Carrefour approvisionne ses entrepôts
par camions complets et multifournisseurs. Pour le transport aval, des entrepôts aux magasins, le Groupe
développe le transport multimodal rail-route.
Toutes les directions Logistique des pays travaillent à l’optimisation du remplissage des camions. Une dizaine
d’hypermarchés français testent les camions à poutres, qui permettent de doubler leur contenance. Cette
solution sera déployée au niveau national à fin 2010. Limiter les retours à vide est un autre levier
d’optimisation. En France, le système de “Reverse emballage”, qui consiste à organiser le retour des supports
de palette des magasins vers les entrepôts, a permis d’économiser 7 millions de kilomètres à vide en 2009.
Enfin, Carrefour incite ses prestataires à passer au transport vert. En France, 65 % de la flotte de véhicules était
constituée de camions aux Normes Euro 4 et Euro 5 en 2009.

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100 % d’huile de palme durable
La déforestation contribue pour environ 18 % aux émissions annuelles de CO2 dans le monde, et l’huile de
palme y est pour beaucoup. Composant de nombreux produits alimentaires et d’hygiène, elle est devenue la 2e
huile produite au monde et l’expansion des plantations de palme contribue fortement à la déforestation de la
planète. Depuis 2006, Carrefour est membre de la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil), qui développe
une filière huile de palme responsable, certification à l’appui. En 2009, le Groupe a décidé de renforcer son rôle
dans la gouvernance de cette organisation, en nommant un responsable de Carrefour Indonésie au sein de
l’Executive Board. Les premiers volumes d’huile de palme certifiée durable par la RSPO ont été mis sur le
marché et Carrefour s’est engagé à utiliser cette huile dans tous ses produits à marques propres au niveau
mondial d’ici 2015.

2009, année de la biodiversité


L’engagement de Carrefour dans la protection de la biodiversité remonte à plus de 15 ans, mais cette année
dédiée lui donne un nouvel élan.

Pour une pêche responsable


75 % des ressources halieutiques sont surexploitées ou en passe de l’être, Carrefour agit. Les acheteurs
Carrefour utilisent le guide du Seafood Choice Alliance pour éviter les espèces menacées. Avec 26 références,
Carrefour propose l’offre la plus large de produits à marques propres certifiés MSC (Marine Stewardship
Council) en France. Carrefour sensibilise ses clients dans ses magasins et ses catalogues, et a lancé en 2009 un
programme de sensibilisation de ses acheteurs à la protection des ressources halieutiques, en partenariat avec le
WWF.

Pour une gestion durable des forêts


Le mobilier extérieur vendu par Carrefour est exclusivement composé de produits certifiés FSC (Forest
Stewardship Council) et d’acacia, une espèce non menacée.
Pour ses publications commerciales européennes, le Groupe a réduit ses grammages de 54 g à 49 g entre 2005 à
2009 et le papier journal a remplacé à 80 % le papier couché. En 2010, le Groupe compte atteindre son objectif
de 100 % de papier issu de fibres de bois recyclées et/ou de forêts en gestion durable certifiée.

La protection des ressources en eau


L’agriculture absorbe les trois quarts du volume d’eau consommé dans le monde. Carrefour a engagé ses
fournisseurs de produits à marques propres dans une gestion raisonnée de l’eau, qui est l’un des critères de son
auto-diagnostic Développement Durable. En 2009, le premier Trophée “Respect de la planète” a récompensé le
fournisseur le plus engagé dans la maîtrise des consommations et des rejets dans l’eau. Carrefour agit aussi
dans ses magasins. La consommation par m2 de surface de vente des hypermarchés a déjà baissé de 7 % par
rapport à 2007.

L’offensive contre les déchets


Réduire les déchets et optimiser leur recyclage est un engagement environnemental phare de Carrefour. En
France, l’accord 2008-2011 conclu ave l’ADEME prévoit le test d’un système de réutilisation des emballages
et une réflexion sur la gestion des déchets organiques à partir de l’expérience de méthanisation menée dans le
magasin de Lomme (59).
Principal déchet généré par les magasins, le carton est trié dans tous les pays. Le tri des autres déchets est
organisé en fonction des systèmes de récupération locaux. En France, plus de 60 % des déchets sont traités
dans les filières de valorisation. Depuis 10 ans, Carrefour optimise le poids des emballages de ses produits à
marques de distributeur, ce qui a permis d’économiser plus de 15 000 tonnes d’emballages. Le Groupe s'est
engagé à l’arrêt total de la distribution des sacs de caisse plastiques jetables gratuits d'ici fin 2012. Après
Taiwan, la Belgique, la France, la Chine et la Pologne, c’est au tour de la Roumanie et de l’Espagne en 2009.

28
7. ORGANIGRAMME

7.1.

La société Carrefour assume un rôle de holding, gère à ce titre des participations en France et à l'étranger.

Organigramme simplifié
% de consolidation au 31/12/2009
EUROPE ASIE 80 %
PT Alfa Retailindo

France Belgique Indonésie 100 %


PT Carrefour Indonesia

100 %
25 % 100 % Carrefour Malaysia Sdn
Mestdagh GMR

60 % 100 %
Malaysie 100 %
100 % 100 % Fimaser CCC Magnificient Diagraph Sdn
Carrefour France Amidis
100 %
100 % 100 %
Carrefour Hypermarchés France Profidis
Carrefour Belgium Chine 100 %
Carrefour China Holdings
100 % 100 %
Euromarché Sélima
Pays-bas 100 %
100 % 100 %
Carrefour MONACO C.S.F. Singapour Carrefour Singapore
100 %
50 % 100 %
SOGARA Alodis Carrefour Nederland

50 % 50 %
GML Provencia
Turquie
100 %
50 %
Carcoop
50 %
Altis Thaïlande Cencar

99,00% 100 % 58,2 %


Hyparlo Prodim CarrefourSA

100 % 60 % 60 %
100 % Presicarre
CSIF Carrefour Systèmes d’information France Erteco DIA Supermarketleri Ticaret
Taïwan
100 % 100 %
Interdis Genedis

100 % 60 % Roumanie
CAF Carrefour Administratif France S2P

100 %
100 %
Logidis Ooshop
Carrefour Romania 100 %

Pologne
AMERIQUES
Portugal
100 %
INC SA
100 %
Carrefour Polska 100 %
Dia Argentina
DIA Portugal
100 % Argentina
95,9 % Espagne 99,8 %
Carrefour Comercio E Industria
Centros Comerciales Carrefour
Russie
DIASA
100 % Brazil 100 %
Dia Brasil
100 %
100 %
Italie Carrefour Russ LLC
100 %
Carrefour Italia Atacadao

GS
99,8 Colombia
Bulgarie 100 %
Grandes Superficies de Colombia
50 % Grèce
Carrefour Marinopoulos
Mercadefam
100 %
80 % Carrefour Bulgaria
DIA Hellas

7.2. Cf. Section 20 (tableau des filiales consolidées).

8. PROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTS

Pour le Groupe Carrefour, les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente
exploitées par le Groupe. A fin décembre 2009, le Groupe exploite plus de 18 millions de m². Cette information,
ainsi qu’un détail des surfaces est communiqué dans la note « Parc de magasins intégrés » du rapport annuel.
Les modalités de détention des actifs sont détaillées dans les notes 15 et 18 des annexes des comptes consolidés
clos le 31 décembre 2009.

9. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT

Cf. section 20 du présent document de référence.

29
10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX

Cf. section 20 du présent document de référence.

11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES

Néant.

12. INFORMATION SUR LES TENDANCES

2009 : des performances qui reflètent la mise en œuvre du Plan de Transformation


- Légère croissance des ventes : +1,2% à changes constants hors essence et hors effet calendaire
(-1,2% en données publiées), tirée par les marchés de croissance
- Résultat opérationnel avant éléments non courants de 2 777 M€, en repli de 16%, affecté par des
investissements commerciaux de 639 M€ mais soutenu par des économies de coûts significatives,
notamment au second semestre
- Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, de 385 M€ (vs. 1 274 M€ en 2008), impacté
par des charges non courantes et de restructuration de 1 072 M€
- Forte sélectivité des investissements : 2 137 M€ en 2009 (vs. 2 908 M€ en 2008)

Objectifs 2009 atteints


- Gains de parts de marché, notamment en France (+0,2%1), grâce à l’attractivité renforcée de notre
marque et de nos enseignes
- Réduction des coûts de 590 M€
- Résultat avant éléments non courants de 2 777 M€, dans le haut de la fourchette annoncée de 2,7
Md€ à 2,8 Md€
- Cash flow libre de 1 479 M€, qui traduit notamment la rigueur de la politique d’investissement et
la réduction des stocks

Priorités et objectifs pour 2010


- Gagner des parts de marché à surface constante, grâce à des investissements commerciaux ciblés et
à une image prix renforcée
- Améliorer la marge opérationnelle grâce à l’exécution parfaite du Plan de Transformation :
amélioration de l’efficacité opérationnelle avec des économies de coûts brutes de 500 M€
- Privilégier la génération de cash : poursuite de la sélectivité des investissements, du même ordre
qu’en 2009, en donnant la priorité à la mise en œuvre du plan de transformation dans le G4 et à
l’expansion en Chine et au Brésil ; nouvelle réduction des stocks de 2 jours

Lars Olofsson, Administrateur Directeur Général de Carrefour, a déclaré :

« Avec le lancement réussi du Plan de Transformation ‘’En Avant’’ et des équipes entièrement mobilisées,
Carrefour est entré dans une nouvelle dynamique. L’année écoulée nous a permis de réaliser des avancées
majeures : un gain de parts de marché en France ; une marque Carrefour redynamisée ; le succès des produits
Carrefour Discount et le déploiement accéléré de la convergence d’enseignes et des nouveaux concepts.
Les objectifs 2009 ont été atteints et les bases du Carrefour de demain sont désormais en place.
En 2010, dans un environnement économique qui devrait rester difficile, le groupe consolidera ses positions par
une exécution sans faille du plan de transformation et une dynamique commerciale renforcée sur nos marchés-
clés. Carrefour, fort d’une organisation renouvelée et simplifiée et d’un nouveau management, poursuivra en
2010 la mise en œuvre de sa stratégie pour atteindre notre ambition : devenir le commerçant préféré. »

1
TNS WorldPanel au 27 décembre 2009

30
Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 18 février 2010, a examiné et arrêté les comptes consolidés
2009. Il a été décidé de proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires le 4 mai prochain un dividende de
1,08€/action au titre de l’exercice 2009, un niveau équivalent par rapport à 2008. Ce dividende sera proposé
pour mise en paiement le 12 mai 2010.

(en millions d’euros) 2008 2009 Var.


Chiffre d’affaires hors taxes 86 967 85 963 -1,2%
Résultat opérationnel avant éléments non courants,
5 168 -9,9%
amortissements et provisions (ACDA) 4 656
Résultat opérationnel avant éléments non courants 3 307 2 777 -16,0%

Produits et charges non courants -518 -1 072 Nd


Résultat opérationnel après éléments non courants
2 789 1 705 -38,9%
(EBIT)
Résultat net des activités poursuivies, Part du Groupe 1 274 385 -69,8%

Performance par zone

Résultat opérationnel avant


Répartition géographique des ventes éléments non courants
par zone
Variation à
2008 2009 Variation changes 2008 2009 Var.
Millions d’€ (HT) constants

France 37 968 36 943 -2,7% -2,7% 1 504 1 100 -26,9%


Europe 32 418 30 675 -5,4% -3,1% 1 168 962 -17,6%
Amérique Latine 10 505 11 758 11 ,9% 17 ,1% 395 486 +23,0%
Asie 6 076 6 586 8,4% 4,5% 241 229 -5,0%
Total 86 967 85 963 -1,2% 0,0% 3 307 2 777 -16,0%

Dont Dia 9 629 9 600 -0,3% 0,8% 195 171 -12,3%

• France
En France, le chiffre d’affaires est en baisse de 0,9% hors essence. La part de marché du Groupe progresse de
20 points de base sur l’année, dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont la
conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée à la fin 2009. Le résultat opérationnel avant
éléments non courants recule de 26,9% à 1 100 M€, sous l’effet de la baisse des volumes et des investissements
dans l’offre commerciale.

• Europe
En Europe, le chiffre d’affaires se replie de 2,8% hors essence à changes constants (-5,4% publié). Dans
l’ensemble des pays, les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques, et par la déflation en
Espagne. Au total, le résultat opérationnel avant éléments non courants atteint 962 M€, en recul de 17,6%, par
rapport à 2008. L’impact sur la rentabilité de la baisse des ventes de 1 743 M€ a été partiellement atténué par
une bonne tenue de la marge des Activités Courantes et par une excellente maîtrise des frais généraux.

31
• Amérique latine
La croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+17,1% à changes constants et
+11,9% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil et d’une
expansion soutenue dans l’ensemble de la zone. La forte progression de 23% du résultat opérationnel avant
éléments non courants (+28,1% à taux de changes constants) reflète une bonne maîtrise des frais généraux et de
la marge des activités courantes.

• Asie
La croissance des ventes des activités en Asie est de 4,5% à taux de change constants (+8,4% à taux de changes
courants) portée par un rythme d’expansion toujours soutenu. Les performances à magasins comparables ont été
négatives dans tous les pays de la zone, reflet d’un environnement économique généralement difficile. La Chine
a de plus fait face tout au long de l’année à une pression déflationniste, mais a renoué avec une progression de
ses ventes en comparable au dernier trimestre. Le résultat opérationnel avant éléments non courants de la zone
diminue de 5% (-9,2% à taux de change constants) à 229 M€. La baisse du résultat opérationnel est
principalement imputable à Taiwan et à la Thaïlande, alors que la Chine enregistre une hausse de son résultat.

• Dia
L’ensemble du réseau de hard discount voit ses ventes progresser de 0,8% à changes constants (-0,3% à changes
courants). Les performances en comparable sont restées difficiles tout au long de l’année, reflétant une moindre
fréquentation du concept hard discount en France et une forte déflation en Espagne. En France, les magasins
sous enseigne Dia (46 à la fin 2009) enregistrent d’excellentes progressions des ventes, à plus de 30%. Le
résultat opérationnel avant éléments non courants est en baisse de 12,3%, la baisse étant principalement
expliquée par la France.

Analyse des résultats 2009 :


Chiffre d’affaires, profitabilité et position financière

Compte de résultat
• Le chiffre d’affaires est en baisse de 1,2% par rapport à 2008, mais en hausse de 1,2% hors essence et effets
de change et ajusté de l’effet calendaire.
• La marge des Activités Courantes, en pourcentage du chiffre d’affaires, est stable (et recule de 20 points de
base hors essence) en raison des investissements du Groupe dans l’offre commerciale. Leurs effets sont en
partie compensés par des économies de coûts liées à la démarque et à la logistique et des gains sur achats.
• Les économies de frais généraux s’élèvent à 540 M€, au dessus des objectifs initiaux. Ces économies ont
compensé en partie les effets de l’inflation et de l’expansion, de sorte que les frais généraux sont restés sous
contrôle avec une progression annuelle limitée à 1,8%. Les frais généraux hors coûts d’actifs augmentent
légèrement (+1,2%) alors que l’augmentation des coûts d’actifs ralentit en seconde partie d’année pour
s’établir à +4,3% sur l’ensemble de l’exercice.
• Le résultat opérationnel avant éléments non courants est en baisse de 16,0 % à 2 777 M€.
• Les charges non courantes s’élèvent à 1 072 M€. Les principaux postes sont les suivants : 766 M€ de
charges d’impairment, principalement en Italie, 172 M€ de charges de restructuration et 66 M€ au titre du
plan de transformation.
• En conséquence, l’EBIT du Groupe recule de 38,9% à 1 705 M€.
• Les charges financières augmentent de 8,6% à 610 M€.
• Le taux d’imposition est de 58,3% sous l’effet de la non-déductibilité de charges exceptionnelles
d’impairment.
• La variation des intérêts minoritaires (110 M€ contre 266 M€ en 2008) tient aux facteurs suivants : (1) la
plus-value réalisée sur les cessions de Merter et Mercury en 2008 et (2) une moindre contribution au résultat
des filiales qui ne sont pas détenues à 100%.
• Le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe ressort à 385 M€, contre 1 274 M€ en 2008.
Corrigé des éléments exceptionnels, le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe est en baisse de
35% à 1 151 M€.

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Tableau de trésorerie, dette et liquidité
• L’autofinancement s’élève à 3 419 Md€, en baisse de 14,6%, reflétant principalement le repli du résultat
opérationnel avant éléments non courants, amortissements et provisions.
• Le besoin en fonds de roulement se traduit par un flux positif de 320 M€ (contre 971 M€ en 2008), reflétant
principalement l’amélioration de la trésorerie marchandises de 313 M€ (655 M€ en 2008), grâce notamment
à une meilleure gestion des stocks.
• Les investissements opérationnels ont fait l’objet d’un contrôle très strict, et se sont inscrits en baisse de
26,5%, à 2 137 M€. La baisse est principalement due à l’Europe. Les investissements sont restés stables en
France, reflétant la conversion à l’enseigne Carrefour Market.
• En conséquence, le cash-flow libre s’établit à 1 479 M€ contre 1 916 M€ au 31 décembre 2008.
• Au 31 décembre 2009, la dette financière nette ressort à 6 460 M€, en baisse de 2,9% par rapport au 31
décembre 2008 (6 652 M€).
• Au cours de l’exercice, le Groupe a refinancé un endettement de 1,3 Md€ sous forme de placements privés.
La situation de liquidité du Groupe est saine avec 3 Md€ de crédits syndiqués non tirés et l’étalement de
l’échéancier des emprunts obligataires de 8,7 Md€ sur les huit prochaines années.

13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE

Néant.

33
14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET
DIRECTION GÉNÉRALE

Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société
anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet
2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de
Président et de Directeur Général étant dissociées.

Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amaury de Seze (Président),
Monsieur Jean-Martin Folz (Vice-président), Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate,
Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Sébastien Bazin, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent
Bonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne, Monsieur
José-Luis Leal Maldonado (jusqu’au 15 avril 2009) et Monsieur Lars Olofsson (depuis le 28 avril 2009).

Robert Halley, Président d’Honneur

Amaury de Seze, Président


(Personnalité indépendante)
Né le 7 mai 1946. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 12 500.
Date de nomination : 28 juillet 2008

Amaury de Seze démarre sa carrière en 1968 chez Bull General Electric. En 1978, il rejoint le groupe
Volvo où il occupe successivement les postes de Directeur Général, Président-Directeur Général de
Volvo France, Président de Volvo Corporate Europe, membre du Comité Exécutif du Groupe Volvo et
membre du Comité Stratégique Renault Volvo.Il rejoint le groupe Paribas en 1993 en tant que Membre
du Directoire de la Compagnie Financière de
Paribas et de la Banque Paribas, en charge des participations et des affaires industrielles puis comme
responsable du pôle Participations de la Banque BNP-Paribas. Il était Président de PAI Partners de 1998
à décembre 2007.
Autres mandats :
Vice-Chairman de Power Corporation du Canada, Administrateur de Groupe Industriel Marcel-Dassault
S.A.S., BW Group, Groupe Bruxelles Lambert, Erbe, Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys,
et Publicis Groupe.

Jean-Martin Folz, Vice- président


(Personnalité indépendante)
Né le 11 janvier 1947. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Date de renouvellement : 28 avril 2009

Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et ingénieurs des Mines, Jean-Martin Folz commence sa carrière
en 1972 au sein d’une direction régionale du Ministère de l’Industrie, après avoir passé un an à Tokyo à
la Maison Franco-Japonaise. Entre 1975 et 1978, il occupe différentes fonctions dans les cabinets
ministériels et, en dernier lieu, est directeur du Cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Industrie.
En 1978, il entre dans le groupe Rhône Poulenc, directeur d’usine à Saint Fons puis Directeur Général
Adjoint de Rhône Poulenc Spécialités Chimiques. De 1984 à 1987, il est Directeur Général Adjoint puis
Président Directeur Général de Jeumont Schneider. En juillet 1987, il devient Directeur Général de
Péchiney puis Président de Carbonne Lorraine. En 1991, il devient Directeur Général de Eridania Béghin
Say et Président de Béghin Say.

34
Il entre dans le Groupe PSA Peugeot Citroën en juillet 1995 et devient Directeur de la Division
Automobile du Groupe en avril 1996. Il est nommé Président du Groupe PSA Peugeot Citroën à compter
du 1er octobre 1997, date à laquelle il devient également Président d’Automobiles Peugeot et
d’Automobiles Citroën. Il quitte ces fonctions en 2007. Il est Président de l’Afep jusqu’en mars 2010.
Autres mandats :
Administrateur de Société Générale, Saint Gobain, Alstom et de Solvay (Belgique), Membre du Conseil
de Surveillance de AXA.

Lars Olofsson, Directeur Général


Né le 19 décembre 1951. Suédois. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 avril 2009

Après un diplôme en administration des affaires, à l’Université de Lund en Suède, Lars Olofsson
commence sa carrière en 1976 chez Nestlé. Il y entre en tant que chef de produit pour les Surgelés Findus.
De 1981 à 1992, il travaille chez Nestlé France, où il exerce différentes fonctions commerciales et
marketing. En 1992, il devient Directeur Général de « Glaces Findus » en France. Puis, il est Président de
Pripps-Procordia Suède. Il prend ensuite la direction de la Division Produits Laitiers et Diététiques de
Sopad-Nestlé. En 1995, il est nommé Directeur Général de la zone pays nordiques de Nestlé. En 1997,
Lars Olofsson devient Directeur Général de Nestlé France, avant d’être nommé, en 2001, Vice Président
Exécutif du Groupe Nestlé en charge de l’ensemble des activités européennes. En 2005, il est promu
Vice Président Exécutif du Groupe Nestlé, en charge des Strategic Business Units, du marketing et des
ventes au plan mondial.

Depuis le 1er janvier 2009, Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour. Il est également Président
de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour, Administrateur de Finiper (Italie) et représentant
permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de Carrefour Marinopoulos
(Grèce).

René Abate
(Personnalité indépendante)
Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Date de renouvellement : 28 avril 2009

René Abate est diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de la Harvard Business School. Il
commence sa carrière comme ingénieur au Port of New York Authority en 1970 puis intègre le BCG en
1974 où il conseille, dans les domaines de la stratégie et de l’organisation, des grandes entreprises de
secteurs variés notamment dans les biens de grande consommation et dans la distribution alimentaire et
spécialisée. Il a été successivement Senior Vice President, responsable de l’activité du cabinet en France,
Chairman du Groupe pour l’Europe et membre du Comité Exécutif Monde, fonctions auxquelles il a
renoncé en 2006. Il en est aujourd’hui Senior Advisor.
Autres mandats :
Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français du
Fractionnement et des Biotechnologies.

Bernard Arnault
Né le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008

Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel.
En 1974, il en devient Directeur de la Construction, puis Directeur Général en 1977 et enfin Président-
Directeur général en 1978. Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président Directeur
Général de Financière Agache SA et de Christian Dior SA.

35
Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie de
développement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire de cette
structure. En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton, et crée
ainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989.
Autres mandats :
Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseil
d’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise),
Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile du
Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy-
Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.

Sébastien Bazin
Né le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008

De 1985 à 1990, Sébastien Bazin exerce ses fonctions au sein des Groupes Clore puis Painewebber, à
New York, San Francisco et Londres. Entre 1990 et 1992, il a occupé les fonctions de Directeur adjoint
de Hottinguer Rivaud Finances (Paris). Entre 1992 et 1997, il est Directeur Général de l’Immobilière
Hôtelière SA. Entre 1997 et 1999, il est de Président Directeur Général de Colony Capital SAS. Depuis
1999, il est Directeur Général Exécutif de Colony Europe.
Autres mandats :
Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Société
d’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Président du CS de la
société PSG Football Club, Administrateur des sociétés Accor et Moonscoop IP, Membre du Conseil de
Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de Colwine, Colfilm, Bazeo
Europe SAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA
SAS, Gérant (SàRL) de CC Europe Invest, Administrateur (SAS) de Moonscoop SAS, Membre du
Conseil de Surveillance (SAS) de Groupe Lucien Barrière.

Nicolas Bazire
Né le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Date de renouvellement : 28 avril 2009

Nicolas Bazire a été Auditeur puis Conseiller référendaire à la Cour des Comptes. En 1993, il devient
Directeur du Cabinet, Chargé de mission auprès du Premier Ministre Edouard Balladur. Associé- Gérant
de Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est nommé Président du Conseil des Commanditaires
à cette date. Il est Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1999.
Autres mandats :
Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton,
de LVMH Fashion Group, Atos Origin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance
de Rothschild & Cie Banque SCS.

Jean-Laurent Bonnafé
Né le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008

Polytechnicien et Ingénieur du Corps des Mines, Jean-Laurent Bonnafé rejoint le Groupe BNP en 1993,
à la Direction des Grandes Entreprises. Après avoir été Responsable de la Stratégie et du Développement
à partir de 1997, puis Responsable du rapprochement dans le cadre de la fusion BNP et Paribas, il est,
depuis 2002, Responsable du pôle Banque de Détail en France, Directeur des Réseaux France et membre
du Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas. Jean-Laurent Bonnafé a été nommé Directeur Général
Délégué et dirige les activités de banque de détail du Groupe.

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Autres mandats :
Directeur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance et de BNL
-Banca Nazionale del Lavoro (Italie). Président du Comité de Direction, du Comité Exécutif et Chief
Executive Officer de BNP Paribas Fortis (depuis mai 2009).

Thierry Breton
(Personnalité indépendante)
Né le 15 janvier1955. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008

Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) de Paris et de la 46e session de
l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). Il devient, en 1986, chef du projet du
Futuroscope de Poitiers puis en dirige le téléport, et intègre le cabinet de René Monory au ministère de
l'Education nationale en tant que conseiller pour l'informatique et les technologies nouvelles. Il siège
également au Conseil Régional de Poitou-Charentes de 1986 à 1992 (en tant que Vice-président à partir
de 1988). Il entre ensuite chez Bull en tant que Directeur de la stratégie et du développement, puis
Directeur Général adjoint. Administrateur du groupe en février 1996, il est successivement Vice-
président du Conseil d'Administration puis Administrateur Délégué du Groupe.
Président Directeur Général de Thomson (1997-2002) puis Président Directeur Général de France
Telecom (2002-2005), il a été Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie entre le 25 février
2005 et le 16 mai 2007, puis professeur à l'Université Harvard, aux États-Unis, titulaire d'une chaire
« Leadership, corporate accountability », avant de prendre, en novembre 2008, la Présidence du
Directoire de Atos Origin.

Autre mandat :
Président Directeur Général de Atos Origin.

René Brillet
(Personnalité indépendante)
Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250.
Date de nomination : 28 juillet 2008

Ancien Directeur Général Asie de Carrefour, René Brillet débute sa carrière comme officier radio dans la
marine marchande en 1968. Il rentre en 1972 chez Carrefour et occupe successivement les postes de chef
comptable en Italie et au Brésil, puis de directeur de magasin et directeur Organisation et Méthodes
toujours au Brésil. En 1981, il rejoint l’Argentine comme Directeur Exécutif, puis dirige l’Espagne de
1982 à 1985 et la France de 1986 à 1995. En 1996, il est nommé Directeur Général Europe, puis
Directeur Général Asie en 1998, poste qu’il occupe jusqu’au 28 février 2004.

Charles Edelstenne
(Personnalité indépendante)
Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008

Expert-comptable diplômé (Lauréat de l'IFEC), Charles Edelstenne intègre Dassault Aviation en 1960,
en qualité de Chef du Service des Etudes Financières. Nommé successivement Secrétaire Général
Adjoint, Secrétaire Général, Vice-président Chargé des Affaires Economiques et Financières, il est
nommé en qualité d'Administrateur en 1989, puis élu Président-Directeur Général en 2000, fonction qu'il
occupe depuis lors.

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Autres mandats :
Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de Dassault
Systèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,
Administrateur de Thales SA (depuis le 19 mai 2009), de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique),
Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), President de Dassault International Inc.
(Etats-Unis) et Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2.

Anne-Claire Taittinger
(Personnalité indépendante)
Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008

Anne-Claire Taittinger, diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris, titulaire d’une maîtrise en
sociologie urbaine, diplômée d’études supérieures spécialisées d’urbanisme et du Centre de
perfectionnement aux affaires, démarre sa carrière en 1976 dans le Groupe Caisse des Dépôts et
Consignations comme responsable d’opérations d’urbanisme à la Société centrale d’équipement du
territoire. Elle intègre le Groupe du Louvre en 1979 au poste de Secrétaire Général puis devient
Président-Directeur Général de la Compagnie Financière Deville. Elle sera successivement Président-
Directeur Général de la Compagnie Financière Leblanc, de ELM-LEBLANC, Vice-président-Directeur
Général du pôle industriel DEVILLE, Président-Directeur Général des Parfums Annick Goutal France
USA, puis de BACCARAT. Elle devient Directeur Général puis Président du Directoire de la Société du
Louvre en 1997, puis en 2002, Président du Directoire de Groupe Taittinger ainsi que Directeur Général
de sa filiale Groupe du Louvre dans le cadre d’une dissociation des fonctions de Président du Conseil et
de Directeur Général, fonctions qu’elle quitte en juillet 2006 à la suite du changement d’actionnariat du
Groupe Taittinger.
Autres mandats :
Administrateur et membre du comité d’audit, et du comité des nominations, rémunérations et
gouvernement d’entreprise de Club Méditerranée, Administrateur de Financités, de Tocqueville Finance
Holding et de Tocqueville Finances SA, Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance,
Président de SAS Le Riffray, Gérant de Eurl Le Riffray I et Directeur Général de SAS DFT Immobilier.

Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la Direction
Générale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise
des sociétés cotées et par la recommandation de la Commission Européenne, le Conseil d’Administration
estime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes qui
n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction,
qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.

Ainsi, Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, Jean-Martin Folz, René Abate,
Thierry Breton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.

Conformément aux dispositions de la Recommandation CE du 30 avril 2009, le Conseil a vérifié qu’un


membre indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en
matière financière ou comptable et qu'un membre au moins du Comité des Rémunérations, des
Nominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de l'expérience en matière
de politique de rémunération.

Le Conseil a procédé au cours de l’exercice 2009, avec l’assistance d’un Cabinet extérieur, à l’évaluation
de son fonctionnement.

Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’un
minimum de mille actions. La durée du mandat d’Administrateur est de trois ans.

Au cours de l’exercice 2009, le Conseil d’Administration s’est réuni 14 fois (dont une fois sous forme de
séminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 83%.

38
Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants :
- Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général,
- Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations
internes,
- Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération,
- Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de la
communication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale,
- Mise en œuvre du programme de rachat d’actions,
- Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et/ou de performance
au profit des salariés et du mandataire social, définition d’un régime de retraite complémentaire
pour les principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, membres du Comex et quelques
cadres clés),
- Comptes-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des
Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, du Comité des Comptes et du Comité Stratégie).

La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson
nommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008. Le Directeur
Général n’est pas lié à la Société par un contrat de travail.

Lors de ses séances des 28 juillet 2008 et 6 octobre 2009, le Conseil d’Administration a décidé que le
Directeur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actes
suivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil :

- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500


millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations
fiscales et douanières),
- les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessions
totales ou partielles de participations, les constitutions de sûretés sur les biens sociaux;
- les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filiale
directe ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ;
- toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;
- l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de
souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeur
d’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre
d’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros;
- toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,
- la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifs
immobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;
- la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les
Marques et les fichiers Clients.
- toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur un
même exercice social, à 500 millions d’euros;
- en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des
valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,
- toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou
d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,
- toute modification de l’organisation de la Société ;
- la politique de rémunération des principaux dirigeants,
- toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et
variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court
terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;
- la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la
détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet
de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafonds
de Sécurité sociale.

39
Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du Conseil d’Administration sont domiciliés au
siège social de l’Emetteur.

Il n’existe aucun lien familial entre les mandataires sociaux de l’Emetteur.

A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucun


des mandataires sociaux (membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) n’a, au cours des
cinq dernières années :
 été condamné pour fraude,
 été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation,
 fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par une autorité
statutaire ou réglementaire,
 été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de
direction ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un
émetteur.

A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucun


conflit d’intérêt n’est identifié entre les devoirs de chacun des mandataires sociaux ((membres du Conseil
d’Administration et Directeur Général) à l’égard de l’Emetteur et leurs intérêts privé ou autres devoirs.

A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, il


n’existe aucun arrangement ou accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients, des
fournisseurs ou autres, en vertu duquel l’un des mandataires sociaux (membres du Conseil
d’Administration et Directeur Général) aurait été sélectionné en tant que membre d’un organe
d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale.

15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES

Président du Conseil d’Administration

Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le


Conseil d’Administration a fixé à 700 000 € la rémunération annuelle du Président du Conseil
d’Administration étant précisé que cette rémunération ne comporte pas d’options d’achat ou de
souscription d’actions, mais sera assortie d’une part variable dont les critères seront définis et appréciés
au regard du fonctionnement de la nouvelle gouvernance.

Le Conseil a également décidé que la Société mettra à la disposition du Président un véhicule de fonction,
avec chauffeur.

40
Directeur Général

Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 17 juin 2009, a fixé la rémunération de Lars Olofsson
comme suit :

Il bénéficie :
 D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante mille
euros bruts),
 D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la
rémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement
avec un butoir à 200%.
Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires hors
carburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts de marché) et pour 30% en fonction
d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration.

Au titre de 2009, il lui a été attribué :


 130.000 (cent trente mille) options d’achat d’actions moyennant un prix d’exercice de 33,7 € par
option,
 65.000 (soixante cinq mille) actions de performance au maximum – 32 500 cible (trente deux mille
cinq cent cible).

L’acquisition de ces options et actions de performance est soumise aux conditions de présence et de
performance suivantes :

Pour les options d’achat d’actions la condition de performance consistera :


 pour moitié, à atteindre sur l’année fiscale 2010, un Chiffre d’Affaires Groupe Hors Taxe et Hors
Carburant en croissance positive comparé au Chiffre d’Affaires Groupe de 2008 (et ce à périmètre
constant, c'est-à-dire hors cessions et acquisitions) ;
 pour moitié, à atteindre sur l’année fiscale 2010, un Free Cash Flow Groupe d’au moins 1,7 MD€.

Pour les actions, les conditions de performance sont ainsi définies : il est attribué à Lars Olofsson 2
enveloppes d’actions, également réparties et associées chacune à un « panier d’actions ». L’acquisition
effective des enveloppes d’actions à l’issue de la période dépendra de la performance de la valeur
Carrefour relativement à la performance des valeurs de chaque panier.

Les 2 paniers d’actions de référence sont ainsi désignés : groupe « Retail » et groupe « Consumer
Goods ». L’indice de performance retenu est le « Total Shareholder Return » (TSR), c’est-à-dire le taux
de rentabilité de l’action sur la période T4 2008 / T4 2010, intégrant d’une part l’écart de valeur de
l’action mesuré sur la période (plus/moins-value), et d’autre part les dividendes reçus par action sur la
même période, le tout rapporté à la valeur.

Le nombre d’actions effectivement acquises sera fonction du classement du TSR de l’action Carrefour au
sein de chacun des 2 paniers d’actions (Retail et Consumer Goods), selon le barème précisé ci-après :

RETAIL Classt / Groupe « Retail » % d’actions dont la propriété sera


1er & 2ème transférée
100%
3ème 75%
4ème 60%
5ème 30%
6ème et au-delà 0%

41
CONS. Classt / Groupe « % d’actions dont la propriété sera
GOODS Consumer goods »
1er et 2ème transférée
100%
3ème 90%
4ème 80%
5ème 70%
6ème 60%
7ème 40%
8ème 30%
9ème 20%
10ème 10%
ème
11 et au-delà 0%

Le nombre d’actions devant être conservé par les mandataires sociaux pendant la durée de leur mandat a
été fixé à 33% de la plus-value nette d’acquisition, jusqu’à ce que ce montant corresponde à quatre ans
de salaire de base, moment à partir duquel seuls 10% de la plus-value nette d’acquisition devront être
conservés ; compte tenu de cette obligation de détention, la disponibilité des actions de performance
n’est pas conditionnée par l’achat d’actions supplémentaires.

Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes :

En cas de cessation de son mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure,
et sauf pour faute grave ou lourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’une
transaction emportant renonciation de sa part à tout recours, une indemnité transactionnelle
(« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandat
intervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12 mois) de rémunération si la fin du mandat
intervient avant le 1er janvier 2010.

La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera la
moyenne annuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (à
l'exclusion des primes d'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ou
professionnels et système d'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock-
options) versés au titre de tout mandat social au sein du Groupe Carrefour, par toute société du Groupe
Carrefour, au cours des vingt-quatre mois précédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »).

Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime sur
objectifs) ait été versé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans la
Rémunération annuelle servant de référence au calcul de l’Indemnité.

Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changes
constants, la moyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du Groupe
Carrefour, d'autre part de l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deux
derniers exercices clos précédant l’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale à
l’évolution prévue dans les objectifs budgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration.

Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deux
variables sur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnité
définie au paragraphe ci-dessus.

42
Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force
majeure et sauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant un
changement de contrôle du Groupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), la
condition de présence nécessaire à l’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 serait
réputée levée, et le montant de l’Indemnité de rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2
ans (24 mois), quand bien même la fin du mandat interviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditions
de performance prévues ci-avant continueront bien entendu de s’appliquer.

Les engagements qui précèdent en matière de conditions de départ, autorisés par le Conseil
d’Administration, seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale des actionnaires
qui sera saisie à cet effet.

Lars Olofsson bénéficie enfin, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de son
logement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros
bruts), soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts)
versée en douze mensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication,
(ordinateur portable, agenda électronique, téléphone mobile, etc…).

Lors de sa réunion du 15 avril 2009, le Conseil d’Administration a confirmé l’attribution au profit de


Lars Olofsson de 100 000 actions soumises à condition de présence pendant une période de 2 ans, au
regard des avantages auxquels ce dernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour.

Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 6 octobre 2009, a autorisé la mise en place au sein du
Groupe Carrefour d’un régime de retraite.

Ce régime de retraite à prestations définies de type additif bénéficiera aux principaux dirigeants du
Groupe (Directeur Général, membres du COMEX et quelques cadres-clé) travaillant en France ou sous
statut expatriés de France depuis 3 ans au moins, dont la rémunération annuelle brute est supérieure à 16
plafonds de Sécurité sociale, soit 548 928 € en 2009.

Les principales caractéristiques du régime sont :


- Taux de cotisation unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus),
- Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans
(45 ans = 0, 46 ans = 1 an, 47 ans = 2 ans…),
- Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime,
- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activité
professionnelle,
- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles,
plafonnée à 60 PASS (2 058 480 € en 2009),
- Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci-
dessus (tous régimes confondus),
- Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime,
- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de
la rente de retraite du bénéficiaire.

Le régime est contracté par la société Carrefour.

Après un appel d’offres auprès de 5 assureurs, il a été décidé d’externaliser le régime auprès de la
Compagnie d’assurance AXA.

Lars Olofsson, ès-qualités de Directeur Général, est l’un des bénéficiaires potentiels du régime de retraite.

43
Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la Société

L’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués au
Conseil d’Administration.

Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le


Conseil d’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manière
suivante :

- Président du Conseil d’Administration : 10 000 €


- Vice Président du Conseil d’Administration : 10 000 €
- Président du Comité des comptes et du contrôle interne : 10 000 €
- Président du Comité des Rémunérations : 10 000 €
- Président du Comité Stratégie : 10 000 €
- Membre d’un Comité (un ou plus) : 10 000 €
- Membres du Conseil d’Administration : 55 000 €

étant précisé que :


o les 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité du
membre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci),
o les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et
d’une part variable de 15 000 € fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de
celui-ci.

Le montant des jetons de présence sera versé une fois par an au mois de juillet.

Ainsi, pour la période comprise entre juillet 2008 et juillet 2009, les Administrateurs ont perçu les jetons
de présence suivants :

Amaury de Sèze : 85 000,00 €


Jean-Martin Folz : 84 062,50 €
Anne-Claire Taittinger : 74 062,50 €
José Luis Leal Maldonado : 37 500,00 €
René Abate : 64 062,50 €
René Brillet : 74 062,50 €
Lars Olofsson : 14 687,50 €
Thierry Breton : 52 187,50 €
Sébastien Bazin (Blue Partners) : 74 062,50 €
Nicolas Bazire : 65 000,00 €
Bernard Arnault : 55 625,00 €
Charles Edelstenne : 52 187,50 €
Jean-Laurent Bonnafé : 50 312,50 €

16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION

16.1. Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008
pour une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite
Assemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le
Conseil d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par
anticipation au terme de la première et de la deuxième année.

44
En conséquence, les Administrateurs sortants par anticipation au terme de l’exercice 2009 seront
Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et Charles Edelstenne.

Les mandats de Messieurs Amaury de Seze, Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé et René Brillet
viendront à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos
le 31 décembre 2010.

Les mandats de Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Jean-Martin Folz ont été renouvelés pour une
durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009.

16.2. Il n’existe aucun lien contractuel entre l’Emetteur et les membres du Conseil d’Administration.

16.3. Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comité
des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.

Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société.
Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander
au Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du
Groupe, de questions relevant de la compétence de Comité.

Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en cas
d’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs
travaux au Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après
approbation, aux Administrateurs.

Le Comité des Comptes

Le Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants se
réunit au moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences
particulières en matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale
de la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.

Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi (i) du processus d’élaboration de l’information
financière, (ii) de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, (iii) du contrôle
légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et (iv) de
l’indépendance des Commissaires aux comptes.

Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des
référentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et
toute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques
potentiels.

Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne.

Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment,
du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle.

Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le
montant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat
de cette sélection.

Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur
suivi.

45
Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe
Carrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un
modèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le
chiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à
l’indépendance des Commissaires aux comptes.

Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède un
million d’euros. Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la Direction
Financière du Groupe. Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du
Groupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux
comptes du Groupe.

Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif
de contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance
dans le déroulement de la mission d’audit.

Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collège
des Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.

Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres
de la Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe
ainsi que le responsable de l’audit et du contrôle interne.

La composition du Comité est la suivante :

Président : Jean-Martin Folz (Administrateur indépendant),


Membres : René Brillet (Administrateur indépendant),
Sébastien Bazin.

Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni cinq fois, le taux de présence s’élevant à 100%. Le
Comité a procédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2008 et 30 juin 2009, des
méthodes de consolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, des
éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financement
ainsi qu’à la préparation de la clôture 2009. Le Comité a également étudié l’activité des services
financiers et assurances du Groupe. Enfin, le Comité a été informé de l’évolution des contentieux
significatifs et du suivi du plan de transformation du Groupe.

Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne.
Le Comité veille au respect de l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens
qui lui sont alloués avec la mission qui lui est dévolue.

Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise

Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une


majorité de membres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société.
Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.

En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut
personnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions
d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des
membres des organes de direction de la Société.

46
Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou
d’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.

Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.

En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseil


d’Administration dans la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans
l’évaluation de son fonctionnement.

Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et
national. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne
les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements
de celui-ci sur les meilleures pratiques.

Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec le


Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée
générale des actionnaires.

En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du
Président. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur
Général, et, le cas échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.

Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il


procède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas
échéant, des Directeurs Généraux délégués.

Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.

Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de
leur renouvellement.

Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes
au Conseil d’Administration.

La composition du Comité est la suivante :

Président : Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),


Membres : René Abate (Administrateur indépendant),
René Brillet (Administrateur indépendant) nommé le 2 décembre 2009,
Nicolas Bazire.

Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni 11 fois, le taux de présence s’élevant à 100%.

Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseil


d’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération et les avantages
accordés au mandataire social, savoir : une rémunération composée
 d’une rémunération fixe,
 d’une part variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunération
fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement avec un
butoir à 200%. Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques
(chiffre d’affaires hors carburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts de
marché) et pour 30% en fonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration,
 une rémunération long terme (options d’achat d’actions et/ou attribution d’actions de présence
et/ou de performance),

47
 des avantages consistant en une allocation logement (le cas échéant), le bénéfice d’une
protection sociale, une voiture avec chauffeur et des outils de communication (téléphone,
ordinateur…).

Enfin, une indemnité transactionnelle conforme, dans son quantum et ses conditions d’octroi, aux
recommandations AFEP MEDEF d’octobre 2008 peut dans certains cas être accordée au mandataire
social en cas de cessation anticipée de son mandat.

Le Comité a par ailleurs :


 étudié et proposé au Conseil d’Administration les conditions dans lesquelles un régime de
retraite complémentaire pourrait être mis en place au profit des principaux dirigeants du Groupe
(Directeur Général, membres du Comex et quelques cadres clés),
 apprécié l’indépendance des Administrateurs,
 proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des
plans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du
mandataire social du Groupe,
 examiné les conditions de départ de cadres dirigeants,
 étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentiels
du Comex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée.

Le Comité a également procédé, avec l’assistance d’un Cabinet extérieur, à l’évaluation du


fonctionnement du Conseil d’Administration.

Le Comité Stratégie

Le Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres.
Son Président est désigné par le Conseil d’Administration.

Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie du
Groupe et non de se substituer à lui en ce domaine.

Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions et
cessions d’actifs, études d’opportunités de croissance externe, ouverture de nouveaux pays…) et
d’orienter les travaux préparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration.

Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonction
de leurs domaines d’expertise et d’expérience.

Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux


(analyses, études, réflexions, conclusions).

La composition du Comité est la suivante :

Président : Amaury de Seze (Administrateur indépendant),


Membres : Bernard Arnault,
Nicolas Bazire (en cas d’absence de Bernard Arnault),
Sébastien Bazin
René Brillet (Administrateur indépendant).

Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2009, le taux de présence s’élevant à 100%.

Au cours de cette réunion, le Comité a examiné le plan stratégique 2010 - 2015, le budget 2009 ainsi que
des projets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités.

48
16.4. Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de
gouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF, en ce compris les
recommandations d’octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux.

17. SALARIES

17.1. Au 31 décembre 2009, le nombre total de salariés du Groupe s’élevait à 475 976, répartis de la manière
suivante :

• Catégories : Cadres dirigeants 0,1%


Directeurs 0,5%
Autres cadres 9,4%
Employés (dont caisses) 90.0%

• Zones géographiques Europe 287 097


Amérique Latine 105 716
Asie 83 163

• Formats Hypermarchés 286 885


Supermarchés 80 030
Hard discount 51 102
Proximité, Autres , Log et sièges 57 959

17.2. Participations et stock options

Options consenties durant l'exercice à chaque Nombre d'options


Prix Date d'échéance Plan
mandataire social attribuées

Lars Olofsson 130 000 33,70 € 17/06/2016 17/06/2009

Somme des dix premiers bénéficiaires 590 000 33,70 € 17/06/2016 17/06/2016

49
Synthèse des plans d’options en vigueur

Date du CA ou du directoire 28/04/2004 20/04/2005 25/04/2006 15/05/2007 06/06/2008 17/06/2009

Point de départ d'exercice des


28/04/2008 20/04/2009 25/04/2008 (1) 15/05/2007 (2) 06/06/2008 (3) 17/06/2009 (4)
options
Nombre total d'actions pouvant
1 559 500 4 641 800 6 824 050 3 885 800 4 124 000 7 434 725
être souscrites
Mandataires sociaux MS MS MS MS MS MS
Daniel BERNARD 300 000 José-Luis DURAN 120 000 José-Luis DURAN 100 000 José-Luis DURAN 130 000 José-Luis DURAN 130 000 Lars OLOFSSON 130 000
Joël SAVEUSE 100 000 Jacques BEAUCHET 75 000 Jacques BEAUCHET 65 000 Jacques BEAUCHET 85 000 Jacques BEAUCHET 85 000
Javier CAMPO 75 000 Javier CAMPO 65 000 Javier CAMPO 85 000 Javier CAMPO 85 000
José-Maria FOLACHE 75 000 José-Maria FOLACHE 65 000 José-Maria FOLACHE 85 000 José-Maria FOLACHE 85 000
Guy YRAETA 75 000 Guy YRAETA 65 000 Guy YRAETA 85 000 Guy YRAETA 85 000
Thierry GARNIER 85 000
Gilles PETIT 85 000
Somme des dix premiers
560 000 375 000 405 000 470 000 490 000 590 000
bénéficiaires

Date d'expiration des options 28/04/2011 20/04/2012 25/04/2013 15/05/2014 06/06/2015 17/06/2016

Prix de souscription ou d'achat 43,67 € 40,81 € 43,91 € 56,40 € 45,26 € 33,70 €

Nbre d'actions souscrites 10 000 7 500 5 000 0 0 0

Options de souscription ou
86 000 706 600 733 900 346 750 373 500 67 550
d'achats annulées
Options de souscription ou
1 431 500 3 827 200 6 008 150 3 537 550 3 720 000 7 339 775
d'achats d'actions restantes

(1) 50% des options pourront être exercées à compter du 25 avril 2008, 75% à partir du 25 avril 2009 et 100% à compter du 25 avril 2010
(2) 50% des options pourront être exercées à compter du 15 mai 2009, 75% à partir du 15 mai 2010 et 100% à compter du 15 mai 2011
(3) 50% des options pourront être exercées à compter du 6 juin 2010, 75% à partir du 6 juin 2011 et 100% à compter du 6 juin 2012
(4) 50% des options pourront être exercées à compter du 17 juin 2011, 75% à partir du 17 juin 2012 et 100% à compter du 17 juin 2013
17.3. Le personnel du groupe bénéficie des règles légales en matière de participation et d’intéressement.
L’accord de participation groupe France existant depuis le 28 juin 2002 a fait l’objet d’un
renouvellement le 28 juin 2007. Les salariés des sociétés désignées dans l’accord de participation de
groupe en bénéficient à partir du troisième mois d’ancienneté. Il est dérogatoire, c’est à dire plus
favorable que les règles de droit commun, tant sur le périmètre que sur la formule de calcul.
Le montant de la réserve spéciale de participation de groupe France s’élevait pour les cinq dernières
années à :
• 2005 : 144 111 000 €
• 2006 : 131 865 449 €
• 2007 : 149 040 830 €
• 2008 : 156 092 472 €
• 2009 : 134 369 239 €

En matière d’intéressement, chaque entité du groupe a son propre accord qui peut être d’entreprise ou
d’établissement. Le montant de l’intéressement est calculé en fonction des objectifs particuliers à
chaque entreprise ou établissement. La consolidation des montants versés n’a dès lors pas pu être faite.

18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES

Le capital social au 31 décembre 2009 s’élève à 1 762 256 790 euros divisé en 704 902 716 actions
chacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Il est inchangé par
rapport au 31 décembre 2008. Les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La
Société est autorisée à procéder à l’identification des titres au porteur.

Sur la base d’extrapolations réalisées à partir du relevé TPI effectué au mois de décembre 2008, le
nombre d’actionnaires répertoriés s’élèverait à plus de 250 000 actionnaires (dont un peu plus de 2 700
inscrits au nominatif).

Le nombre de droit de vote, au 31 décembre 2009, ressort à 814 756 528. En soustrayant de ce chiffre les
droits de vote qui ne peuvent être exercés, le nombre total de droits de vote ressort à 814 193 040.

51
CAPITAL (au 31 décembre 2009)
Nombre de voix Nombre de voix
Actionnaires Nombre de titres En % En % En %
AGO AGE

Blue Capital 75 326 258 10,69% 139 370 068 17,12% 139 370 068 17,12%

Colony Blue Investor 15 166 770 2,15% 15 166 770 1,86% 15 166 770 1,86%

Groupe Arnault SAS* 5 000 000 0,71% 5 000 000 0,61% 5 000 000 0,61%

Salariés 7 404 745 1,05% 14 723 490 1,81% 14 723 490 1,81%

Autodétention 563 488 0,08%

Autocontrôle

Public 601 441 455 85,32% 639 932 712 78,60% 639 932 712 78,60%

Total 704 902 716 100,00% 814 193 040 100,00% 814 193 040 100,00%
* Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerce

La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S.àr.l. (1) (1, rue du Saint-
Esprit, L-1475 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), la société à responsabilité limitée de droit
luxembourgeois Colony Blue Investor (2) (1, rue du Saint-Esprit, L-1475 Luxembourg, Grand Duché de
Luxembourg) et la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (3) (41 avenue Montaigne, 75008
Paris) ont déclaré agir de concert (4).

(1) La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S.àr.l. est détenue :
- à hauteur de 50% par Blue Partners S.àr.l., une société de droit luxembourgeois indirectement
contrôlée par les fonds d’investissement Colony Investors VIII, LP et Colyzeo Investors II, LP,
conseillés par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite de M. Thomas J.
Barrack, Jr. ;
- à hauteur de 50% par Cervinia SA, une société de droit belge contrôlée par Groupe Arnault SAS.

(2) Société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par le fonds d’investissement Colony
Investors VIII, LP conseillé par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite de
M. Thomas J. Barrack, Jr.

(3) Contrôlée par M. Bernard Arnault et sa famille.

(4) Colony Blue Investor et Groupe Arnault SAS étant réputés, en vertu de l’article L. 233-10 II 2°, être
de concert avec Blue Capital S.àr.l., société qu’elles contrôlent conjointement (directement ou
indirectement).

Sept actionnaires ont informé la Société qu’ils détenaient plus de 1% du capital et des droits de vote au
31 décembre 2009.

52
Pacte d’actionnaires de Carrefour
Il n’existe aucun pacte d’actionnaires au sein de Carrefour.

Pour mémoire, la répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2007 et 31 décembre2008
était la suivante :

CAPITAL (au 31 décembre 2007)


Nombre de voix Nombre de voix
Actionnaires Nombre de titres En % En % En %
AGO AGE

Groupe Familial Halley 93 106 789 13,21% 169 440 413 20,84% 169 440 413 20,84%

Blue Capital 64 045 810 9,09% 64 045 810 7,88% 64 045 810 7,88%

Salariés 7 615 075 1,08% 15 219 200 1,87% 15 219 200 1,87%

Autodétention 10 942 439 1,55% - - - -

Autocontrôle - - - - - -

Public 529 192 603 75,07% 564 159 219 69,40% 564 159 219 69,40%

Total 704 902 716 100,00% 812 864 642 100,00% 812 864 642 100,00%

CAPITAL (au 31 décembre 2008)


Nombre de voix Nombre de voix
Actionnaires Nombre de titres En % En % En %
AGO AGE

Blue Capital 75 326 258 10,69% 75 326 258 10,27% 75 326 258 10,27%

Blue Partner Sàrl 15 166 770 2,15% 15 166 770 2,07% 15 166 770 2,07%

Groupe Arnault SAS* 5 000 000 0,71% 5 000 000 0,68% 5 000 000 0,68%

Salariés 7 421 440 1,05% 14 809 440 2,02% 14 809 440 2,02%

Autodétention 19 325 573 2,74%

Autocontrôle

Public 582 662 675 82,66% 623 035 364 84,96% 623 035 364 84,96%

Total 704 902 716 100,00% 733 337 832 100,00% 733 337 832 100,00%
* Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerce

L’action Carrefour est cotée sur l’Eurolist de la Bourse Euronext Paris (Compartiment A – Code Isin :
FR 0000120172). Elle est éligible au SRD (Service de Règlement Différé). Elle fait partie des indices
CAC 40, SBF 120, FTSE 100 et DJ Euro Stoxx 50.

Au 31 décembre 2009, l’action se situait en 11e position dans l’indice CAC 40 en termes de
capitalisation boursière, avec un poids de 2,8 %.

53
L'action carrefour

en euros 2005 2006 2007 2008 2009

cours : plus haut 41,75 51,15 58,1 52,52 33,79


plus bas 35,36 38,1 42,95 24,68 22,89
au 31 décembre 39,58 45,94 53,29 27,52 33,56
Nombre d'actions au 31 décembre 704 902 716 704 902 716 704 902 716 704 902 716 704 902 716
Capitalisation boursière au 31 décembre
(en milliards d'euros) 27,9 32,4 37,6 19,4 23,7
Moyenne des volumes quotidiens 2 613 756 3 117 619 4 337 998 4 168 131 2 946 152 **
Résultat net des activités poursuivies par action 2,58 2,64 2,67 1,83 0,56
Dividende net 1 1,03 1,08 1,08 1,08 *
Rendement 2,53% 2,24% 2,03% 3,92% 3,22%

*sous réserve de l'approbation des actionnaires en Assemblée Générale le 4 mai 2010


** Moyenne des volumes quotidiens sur Euronext en 2009

Cours de l'action Carrefour en 2009, comparé à l'indice CAC 40, à l'indice BEFOODR* et à
l'indice DJ Stoxx Europe Retail Index** (base 100)

140

130

120

110

100

90

80

Carrefour Befoodr CAC 40 DJ Stoxx Europe Retail Index


70

* Composition de l'indice Befoodr : Carrefour, Casino, Colruyt, Delhaize, Sainsbury, Ahold, Metro AG, Wm Morrison et Tesco
** Composition de l'indice DJ Stoxx Europe Retail Index : 23 composants dont Carrefour, Casino, Metro, Ahold, Tesco, Morrisons,
Sainsbury, Colruyt, Delhaize, J. Martins, Marks & Spencer, PPR, H&M, Inditex, Kesa, Kingfisher, Next

19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS

Cf. la note 33 aux comptes consolidés dans la section 20 du présent document de référence.

54
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION
FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR

PRINCIPES COMPTABLES

Les comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2009 sont établis selon les normes comptables
internationales IFRS.

Le compte de résultat au 31 décembre 2008 est présenté au titre de la période antérieure.

ACTIVITE – RESULTATS

Dans un environnement difficile et déflationniste, les performances de l’année 2009 reflètent la mise en œuvre
du plan de transformation :

- les ventes à changes constants hors essence et effet calendaire sont en légère hausse (+1,2%), tirées par
les marchés de croissance ;
- le résultat opérationnel avant éléments non courants est en repli de 16%, affecté par les investissements
commerciaux mais soutenu par des économies de coûts notamment au second semestre ;
- le résultat net des activités poursuivies part du Groupe est pénalisé par des dépréciations d’actifs, des
coûts de restructuration et d’autres charges exceptionnelles ayant généré un résultat non courant négatif
de 1 072 millions d’euros ;
- le cash flow libre s’élève à 1,5 milliard d’euros, reflet de la politique rigoureuse d’investissements et de
réduction des stocks.

Principaux agrégats du compte de résultat

Variation
En millions d'euros 2009 2008
2009/2008

Chiffre d'affaires hors taxes 85 963 86 967 -1,2%


Résultat opérationnel avant éléments non courants 2 777 3 307 -16,0%
Résultat net des activités poursuivies - Part du Groupe 385 1 274 -69,8%
Résultat net des activités abandonnées - Part du Groupe -57 -5 -
Résultat net - Part du Groupe 327 1 269 -74,2%

Chiffre d'affaires

Prog. en %
Prog. en % 2009/2008 à
En millions d'euros 2009 2008
2009/2008 change
constant

France 34 266 35 150 -2,5% -2,5%


Europe (hors France) 25 058 26 674 -6,1% -3,5%
Amérique 10 598 9 560 10,9% 15,8%
Asie 6 441 5 955 8,2% 4,3%
Hard Discount 9 600 9 629 -0,3% 0,8%
Total 85 963 86 967 -1,2% 0,0%

Le chiffre d’affaires hors taxes s’élève à 85 963 millions d’euros et reste stable par rapport au chiffre d‘affaires
2008 à taux de changes constants. Après incidence des taux de change, le chiffre d’affaires diminue de 1,2%.

55
Répartition du chiffre d’affaires HT par secteur opérationnel

En % 2009 2008

France 39,9% 40,4%


Europe (hors France) 29,1% 30,7%
Amérique 12,3% 11,0%
Asie 7,5% 6,8%
Hard Discount 11,2% 11,1%
Total 100,0% 100,0%

Résultat opérationnel avant éléments non courants

Prog. en %
Prog. en % 2009/2008 à
En millions d'euros 2009 2008
2009/2008 change
constant

France 1 084 1 469 -26,2% -26,2%


Europe (hors France) 805 1 000 -19,5% -18,4%
Amérique 472 384 22,9% 27,7%
Asie 244 258 -5,4% -9,6%
Hard Discount 171 195 -12,1% -11,5%
Total 2 777 3 307 -16,0% -15,4%

Le résultat opérationnel avant éléments non courants s’élève à 2 777 millions d’euros, en diminution de 16,0%
par rapport à 2008 ; il représente 3,2% du chiffre d’affaires contre 3,8% en 2008.

Répartition du résultat opérationnel avant éléments non courants par secteur opérationnel

En % 2009 2008

France 39,0% 44,4%


Europe (hors France) 29,0% 30,2%
Amérique 17,0% 11,6%
Asie 8,8% 7,8%
Hard Discount 6,2% 5,9%
Total 100,0% 100,0%

Amortissements et provisions

Les amortissements et provisions s’élèvent à 1 879 millions d’euros. Ils représentent 2,2% du chiffre d’affaires
en 2009, contre 2,1% en 2008.

56
Produits et charges non courants

Le résultat non courant est une charge de 1 072 millions d’euros. Les charges et produits non courants
comprennent :

– des charges de dépréciation d’actifs pour (766) millions d’euros ;


– des coûts de transformation pour (66) millions d’euros ;
– des plus ou moins values de cessions représentant un produit de 44 millions d’euros
– des restructurations pour (172) millions d’euros
– des coûts divers pour (112) millions d’euros

Résultat opérationnel

Le résultat opérationnel s’élève à 1705 millions d’euros, en diminution de 38,9% par rapport à 2008 ; il
représente 2,0% du chiffre d’affaires contre 3,2% en 2008.

Résultat opérationnel par secteur opérationnel

En millions d'euros 2 009 2 008

France 814 1 144


Europe (hors France) 82 875
Amérique 470 384
Asie 164 239
Hard Discount 175 147
Total 1 705 2 789

Répartition du résultat opérationnel par secteur opérationnel

En % 2009 2008

France 47,8% 41,0%


Europe (hors France) 4,8% 31,4%
Amérique 27,6% 13,8%
Asie 9,6% 8,6%
Hard Discount 10,2% 5,3%
Total 100,0% 100,0%

Résultat financier

Le résultat financier est une charge nette de 610 millions d’euros, en dégradation de 8,7% par rapport au résultat
de 2008. Cette charge représente 0,7% du chiffre d’affaires contre 0,6% en 2008.

Impôts

La charge effective d’impôt est de 638 millions d’euros en 2009. Elle représente 58,3% du résultat avant impôts,
contre 33,2% en 2008. La hausse du taux d’imposition s’explique en grande partie par la non-déductibilité des
charges exceptionnelles d’impairment.

57
Mises en équivalence

Le résultat des entités mises en équivalence s’élève à 38 millions d’euros, soit 14 millions d’euros de moins
qu’en 2008.

Intérêts minoritaires

La quote-part de résultat revenant aux minoritaires s’élève à 110 millions d’euros ce qui représente 156 millions
d’euros de moins que l’an dernier. Cette variation s’explique principalement par la plus-value réalisée sur des
cessions en Turquie et en Bulgarie en 2008 et par une moindre contribution au résultat des filiales où le Groupe
travaille avec des partenaires.

Résultat net des activités poursuivies – part du Groupe

Celui-ci s’élève à 385 millions d’euros, en baisse de 69,8% par rapport à 2008, où il s’établissait à 1 274 millions
d’euros.

Résultat net des activités abandonnées – part du Groupe

Celui-ci représente une charge de 57 millions d’euros en 2009 attribuable au traitement de la Russie en activités
abandonnées selon IFRS 5. Le 15 octobre 2009, le Groupe a fait état de sa volonté de vendre les activités en
Russie et de quitter ce marché en l’absence de perspectives de croissance organique suffisantes et d’opportunités
de croissance externe à court et moyen terme qui permettraient d’y atteindre une position de leadership.

Autofinancement et investissements

L’autofinancement s’établit à 3 419 millions d’euros, contre 4 005 en 2008.

Les investissements nets de l’année s’élèvent à 2 109 millions d’euros, contre 2 402 millions d’euros en 2008.
Les investissements corporels et incorporels ont représenté 2 137 millions d’euros en 2009 contre 2 908 millions
d’euros en 2008. La baisse est principalement due à l’Europe ; en revanche, les investissements sont restés
stables en France du fait de la conversion à l’enseigne Carrefour Market.
Les investissements financiers représentent 154 millions d’euros, contre 439 millions d’euros en 2008.

Les désinvestissements ayant impacté notre trésorerie en 2009 s’élèvent à 182 millions d’euros, contre 945
millions d’euros en 2008.

Situation nette

Celle-ci s’élève à 11 115 millions d’euros au 31 décembre 2009 contre 10 923 millions d’euros l’année
précédente.

Endettement net

L’endettement net du Groupe est passé de 6 652 millions d’euros à fin 2008 à 6 460 millions d’euros à fin 2009.

58
FRANCE

Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés en France s'établit comme suit :

Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total


203 582 5 790

En 2009, le parc intégré a diminué de 8 supermarchés et de 4 magasins Cash & Carry.

Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants


(en millions d'euros) (en millions d'euros)
1 469
35 150
34 266

1 084

2008 2009 2008 2009

Le chiffre d'affaires en France est en baisse de 2,5%. La part de marché du Groupe, tous formats confondus,
progresse de 20 points de base sur l’année (source Kantar Worldpanel), dynamisée par les excellentes
performances du réseau supermarchés dont la conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée.
Au total, le résultat opérationnel avant éléments non courants en France diminue de 26,2%, sous l’effet de la
baisse des volumes et des investissements dans l’offre commerciale.

Les investissements opérationnels en France s’élèvent à 718 millions d’euros. Ils représentent 2,1% du chiffre
d’affaires.

EUROPE (hors France)

Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés en Europe (hors France) s'établit comme suit :

Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total


449 996 223 1668

En 2009, le parc intégré a augmenté de 12 hypermarchés et de 22 supermarchés. Il a diminué de 13 magasins de


proximité.

Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants


(en millions d'euros) (en millions d'euros)
1 000
26 674
25 058
805

2008 2009 2008 2009

59
Le chiffre d’affaires européen est en repli de 3,5% à changes constants (6,1% à changes courants). Les ventes
sont affectées par les mauvaises conditions économiques dans l’ensemble des pays de la zone en général et par la
déflation en Espagne en particulier. L’incidence de la baisse des ventes sur la rentabilité a été partiellement
atténuée par une bonne tenue de la marge des activités courantes et par la maîtrise des frais généraux. Au total, le
résultat opérationnel avant éléments non courants baisse de 19,5% à 805 millions d’euros.

Les investissements opérationnels en Europe s’élèvent à 405 millions d’euros. Ils représentent 1,6% du chiffre
d’affaires.

AMERIQUE

Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés dans la zone Amériques s'établit comme suit :

Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total


309 166 8 483

En 2009, le parc a augmenté de 21 hypermarchés et de 15 supermarchés.

Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants


(en millions d'euros) (en millions d'euros)
472
10 598
9 560 384

2008 2009 2008 2009

Les ventes en Amérique latine enregistrent une progression significative de +15,8% à changes constants (10,9%
à changes courants), sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil, et
d’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone. La maîtrise des frais généraux et de la marge des activités
courantes permet d’enregistrer une progression du résultat opérationnel avant éléments non courants de 22,9% à
472 millions d’euros.
Les investissements opérationnels s’élèvent à 372 millions d’euros. Ils représentent 3,5 % du chiffre d’affaires.

ASIE

Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés dans la zone Asie s'établit comme suit :

Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total


339 18 1 358

En 2009, le parc a augmenté de 54 hypermarchés, dont 16 transformations de supermarchés.

60
Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants
(en millions d'euros) (en millions d'euros)

Asie

6 441
5 955 258
244

2008 2009 2008 2009

La croissance des ventes en Asie est de 4,3% à changes constants, (8,2% à changes courants), portée par un
rythme d’expansion toujours soutenu. Les performances à magasins comparables ont été négatives dans tous les
pays de la zone, reflet d’un environnement économique généralement difficile. Au total, le résultat opérationnel
avant éléments non courants diminue de 5,4% à 244 millions d’euros. Cette baisse est principalement imputable
à Taïwan et à la Thaïlande, alors que la Chine enregistre une hausse de son résultat, malgré une forte pression
déflationniste tout au long de l’année.

Les investissements opérationnels en Asie s’élèvent à 301 millions d‘euros. Ils représentent 4,7% du chiffre
d’affaires.

HARD DISCOUNT

Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés du Hard Discount s’établit comme suit :

France Europe Amérique Asie Total


835 2 988 635 268 4 726

En 2009, le parc a augmenté de 29 magasins en Amérique. Il a diminué de 7 magasins en France, 50 en Europe et


41 en Asie.

Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants


(en millions d'euros) (en millions d'euros)

195
9 629 9 600 171

2008 2009 2008 2009

Les ventes du Hard Discount sont en hausse de 0,8% à changes constants (en baisse de 0,3% à changes
courants). Ces performances reflètent une moindre fréquentation du concept Hard Discount en France, et une
forte déflation en Espagne. Au total, la baisse de 12,1% du résultat opérationnel avant éléments non courants à
171 millions d’euros s’explique principalement par la baisse du résultat en France.

61
Les investissements opérationnels du hard discount s’élèvent à 341 millions d‘euros. Ils représentent 3,6% du
chiffre d’affaires.

OBJECTIFS

L’environnement économique global devrait rester difficile en 2010. Afin de respecter ses ambitions en termes
de gains de parts de marché, d’amélioration de l’efficacité opérationnelle, et de génération de cash, le Groupe
poursuivra la mise en œuvre de son plan de transformation et renforcera sa dynamique commerciale sur les
marchés clés.

62
Les états financiers au 31 décembre 2008 présentés ci-après ont été retraités afin de tenir compte de l’application
rétroactive d’IFRIC 13, de l’amendement d’IAS 38 et d’IFRS 5 (cf. note 1.4).

Les états financiers sont présentés en millions d’euros, avec arrondi à la centaine de milliers d’euros près. Des
écarts d’arrondis peuvent ainsi apparaître entre différents états.

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE

Convention de signe (- charges ; + produits)

En millions d'euros Notes 31/12/2009 31/12/2008 % Prog.

Chiffre d'affaires hors taxes 4 85 963 86 967 (1,2%)


Programmes de fidélisation (604) (626) (3,5%)
Chiffre d'affaires hors taxes, net de la fidélisation 85 359 86 341 (1,1%)
Autres Revenus 5 2 020 1 899 6,4%
Revenus Totaux 87 379 88 239 (1,0%)
Prix de revient des ventes 6 (68 098) (68 719) (0,9%)
Marge des Activités courantes 19 281 19 520 (1,2%)
Frais généraux 7 (14 625) (14 352) 1,9%
Amortissements et provisions 8 (1 879) (1 861) 1,0%
Résultat opérationnel avant éléments non courants 2 777 3 307 (16,0%)
Produits et charges non courants 9 (1 072) (518) -
Résultat opérationnel 1 705 2 789 (38,9%)
Résultat financier (610) (561) 8,7%
Produits financiers 147 383 (61,6%)
Charges financières (757) (944) (19,9%)
Résultat avant Impôts 1 095 2 228 (50,9%)
Impôts sur les résultats 11 (638) (740) (13,8%)
Résultat net des activités poursuivies des sociétés intégrées 457 1 488 (69,3%)
Quote-part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence 38 52 (27,2%)
Résultat net des activités poursuivies 494 1 540 (67,9%)
Résultat net des activités abandonnées 12 (57) (5) -
Résultat net total 437 1 535 (71,5%)
dont Résultat net - part du Groupe 327 1 269 (74,2%)
dont Résultat des activités poursuivies - part du Groupe 385 1 274 (69,8%)
dont Résultat des activités abandonnées - part du Groupe (57) (5) -
dont Résultat net - part des minoritaires 110 266 (58,7%)

Résultat de base par action, en € 31/12/2009 31/12/2008 Prog


Résultat net des activités poursuivies par action 0,56 1,86 (69,8%)
Résultat net des activités abandonnées par action (0,08) (0,01) ns
Résultat net part du groupe par action 0,48 1,85 (74,2%)

Résultat dilué par action, en € 31/12/2009 31/12/2008 Prog


Résultat net des activités poursuivies par action 0,56 1,86 (69,8%)
Résultat net des activités abandonnées par action (0,08) (0,01) ns
Résultat net part du groupe par action 0,48 1,85 (74,2%)

63
ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Résultat net total 437 1 535

Part efficace de la couverture de flux de trésorerie (1) (9) (39)


Variation des actifs disponibles à la vente (1) 7 -
Autres éléments du résultat global (1) - -
Variation des écarts de conversion 577 (828)
Autres éléments du résultat global, après impôt 575 (867)

Résultat global total 1 012 668


dont part du groupe 886 463
dont part des minoritaires 126 205

(1) Net d’impôt.

L’effet du recyclage en résultat est présenté en note 10.


L’effet de l’impôt est présenté en note 13.

64
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE

Actif (En millions d'euros)


Notes 31/12/2009 31/12/2008

Goodwill 14 11 473 11 363


Autres immobilisations incorporelles 14 1 083 1 055
Immobilisations corporelles 15 15 044 14 809
Autres actifs financiers non courants 16 1 314 1 312
Titres mis en équivalence 16 201 429
Impôts différés actifs 17 712 681
Immeubles de placement 18 455 346
Encours clients des sociétés financières - Part à plus d'un an 28 2 005 2 097
Actifs non courants 32 286 32 091
Stocks 19 6 670 6 891
Créances commerciales 20 2 238 3 156
Encours clients des sociétés financières - Part à moins d'un an 28 3 215 2 708
Autres actifs financiers courants 21 2 051 245
Actifs d'impôts exigibles 563 673
Autres actifs 22 989 1 058
Trésorerie et équivalents de trésorerie 23 3 301 5 317
Actifs non courants détenus en vue de la vente (1) 241 150
Actifs courants 19 267 20 198

TOTAL ACTIF 51 553 52 288

Passif (En millions d'euros)


Notes 31/12/2009 31/12/2008

Capital social 24 1 762 1 762


Réserves consolidées (y compris résultat) 8 552 8 370
Capitaux propres-part du Groupe 10 315 10 132
Intérêts minoritaires 800 790
Capitaux propres 11 115 10 923
Emprunts - Part à plus d'un an 26 9 794 9 506
Provisions 25 2 520 2 320
Impôts différés passifs 17 496 424
Refinancement des encours clients - Part à plus d'un an 27 592 451
Passifs non courants 13 402 12 700
Emprunts - Part à moins d'un an 26 2 018 2 709
Fournisseurs et autres créditeurs 28 16 800 17 545
Refinancement des encours clients - Part à moins d'un an 27 4 061 4 044
Passifs d'impôts exigibles 1 324 1 467
Autres passifs 2 740 2 877
Passifs non courants détenus en vue de la vente (1) 93 25
Passifs courants 27 036 28 666
TOTAL PASSIF 51 553 52 288

(1) les actifs et passifs non courants détenus en vue de la vente correspondent :
- en 2008, à certains actifs et passifs en Bulgarie, Turquie, en Pologne et chez Dia Espagne
- en 2009, à certains actifs et passifs en Italie, Russie et Bulgarie.
TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE

(En millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008


RESULTAT AVANT IMPÔT 1 095 2 228
OPERATIONS D'EXPLOITATION
Impôts (622) (624)
Dotations aux amortissements 1 984 1 946
Plus et moins-values sur cessions d'actifs 8 (225)
Variation des provisions et impairment 942 642
Dividendes des sociétés mises en équivalence 38 50
Impact des activités abandonnées (25) (12)
Autofinancement 3 419 4 005
Variation du besoin en fonds de roulement 320 971
Impact des activités abandonnées 2 21
Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières) 3 740 4 997
Variation des encours sur crédit à la consommation (256) (111)
Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totale 3 484 4 887
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (2 137) (2 908)
Acquisitions d'actifs financiers (38) (143)
Acquisitions de filiales (116) (296)
Cessions de filiales 47 191
Cessions d'immobilisations 128 742
Cessions de titres de participation 7 12
Sous Total Investissements nets de désinvestissements (2 109) (2 402)
Autres emplois (225) (171)
Impact des activités abandonnées (50) (23)
Variation de la trésorerie issue des investissements (2 384) (2 596)
OPERATIONS DE FINANCEMENT
Augmentation de capital en numéraire 7 3
Dividendes versés par Carrefour (société mère) (741) (740)
Dividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors Groupe (161) (202)
Variation des actions propres et autres instruments 1 (404)
Variation des actifs financiers courants (1 834) (233)
Variation de l'endettement (470) 561
Impact des activités abandonnées 34 (13)
Variation de la trésorerie issue du financement (3 164) (1 028)
Variation nette de la trésorerie avant effet change (2 064) 1 262
Incidence des variations de change 48 (110)
Variation nette de la trésorerie (2 016) 1 153
Trésorerie à l'ouverture de l'exercice 5 317 4 164
Trésorerie à la clôture de l'exercice 3 301 5 317

66
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES

Réserves liées à
Réserves liées Ecart de
la variation de Autres Intérêts
à la variation conversion Capitaux Propres Total capitaux
En millions d'euros Capital juste valeur des réserves et hors
d'actions part du part du Groupe propres
instruments résultats Groupe
propres groupe
financiers (1)

Capitaux propres au 31/12/07 1 762 (36) 434 (8) 8 510 10 663 1 107 11 770

Résultat net total 2008 1 272 1 272 266 1 539


Autres éléments du résultat global, après impôt (781) (25) (806) (61) (867)
Résultat global total 2008 0 0 (781) (25) 1 272 466 205 672

Paiement en actions 55 55 55
Actions propres (net d'impôt) (274) (274) (274)
Dividendes au titre de l'exercice 2007 (740) (740) (187) (927)
Variation de capital et primes 0 3 3
Effet des variations de périmètre et autres mouvements (8) (8) (338) (346)

Capitaux propres au 31/12/08 1 762 (36) (347) (33) 8 814 10 161 791 10 952

Retraitements liés au changement de méthode (29) (29) (1) (30)

Capitaux propres au 31/12/08 retraités 1 762 (36) (347) (33) 8 784 10 133 790 10 923

Résultat net total 2009 327 327 110 437


Autres éléments du résultat global, après impôt 563 (5) 559 16 575
Résultat global total 2009 0 0 563 (5) 327 886 126 1 012

Paiement en actions 29 29 29
Actions propres (net d'impôt) 12 12 12
Dividendes au titre de l'exercice 2008 (741) (741) (121) (862)
Variation de capital et primes 0 7 7
Effet des variations de périmètre et autres mouvements (4) (4) (2) (6)

Capitaux propres au 31/12/09 1 762 (36) 217 (38) 8 408 10 315 801 11 115

(1) Ce poste est constitué de :


- la réserve de couverture (partie efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture des
flux de trésorerie) ;
- la réserve de juste valeur (variation de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente).

67
NOTE 1 : PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES

1.1 Principes généraux et déclaration de conformité

Les états financiers consolidés au 31 décembre 2009 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration le 18 février
2010. Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale ordinaire et
extraordinaire des actionnaires du 4 mai 2010.

Carrefour (« la Société ») est une entreprise domiciliée en France. Les états consolidés annuels prenant fin le 31
décembre 2009 comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble désigné comme « le Groupe ») et la quote-part
du Groupe dans les entreprises associées et sous contrôle conjoint. Ils sont établis en euros, monnaie
fonctionnelle de la société.

En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe
Carrefour de l’exercice 2009 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales telles
qu’approuvées par l’Union européenne au 31 décembre 2009 et qui sont d’application obligatoire à cette date.

Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS
(International Accounting Standards), les interprétations de l’IFRIC (International Financial Reporting
Interpretation Committee) et du SIC (Standing Interpretations Committee).

L’ensemble des textes adoptés par l’Union Européenne est disponible sur le site Internet de la commission
européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm

1.2 Référentiel IFRS appliqué

Les méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les comptes consolidés 2009 sont identiques à
celles adoptées dans les comptes consolidés au 31 décembre 2008 à l’exception des nouvelles normes et
interprétations et des amendements de normes tels qu’adoptés par l’Union Européenne qui sont entrés en vigueur
au 1er janvier 2009.

Les textes ayant un impact sur les états financiers consolidés du Groupe sont :

- IAS 1 révisée – Présentation des états financiers ;


- IFRS 8 – Secteurs opérationnels ;
- l’amendement d’IFRS 7 – Amélioration des informations communiquées au titre des investissements
financiers ;
- l’amendement d’IAS 38 – Immobilisations incorporelles, relatif à la comptabilisation des activités de
publicité et promotion et issu des améliorations des IFRS publiées en mai 2008;
- IFRIC 13 – Programmes de fidélisation des clients.

L’application de la norme IAS 1 révisée a un impact en termes de présentation des états financiers, sur l’ensemble
des périodes présentées et notamment :
- Modification de l’appellation du bilan qui devient « L’Etat de la situation financière »,
- Présentation d’un « Etat du résultat global », regroupant le résultat net total de l’exercice et les autres
éléments du résultat global.

68
La norme IFRS 8 « secteurs opérationnels » remplace la norme IAS 14 « information sectorielle ». La norme IAS
14 requérait une information sectorielle selon deux niveaux (secteurs d’activité et secteurs géographiques). La
norme IFRS 8 requiert désormais la présentation de données relatives aux secteurs opérationnels du Groupe
extraites du reporting interne et utilisées par la Direction dans ses décisions d’investissement et d’évaluation de la
performance. Les secteurs opérationnels répondant aux critères de la nouvelle norme correspondent aux secteurs
géographiques tels que présentés conformément à l’ancienne norme (France, Europe, Amérique et Asie),
desquels a été extrait le secteur opérationnel de l’activité Hard-discount.

L’application de l’amendement de la norme IFRS 7 – Amélioration des informations communiquées au titre des
investissements financiers a une incidence en termes de présentation des notes annexes. Cet amendement requiert
notamment des informations supplémentaires sur l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers.

L’amendement de la norme IAS 38 et l’interprétation IFRIC 13 constituent des changements de méthodes


comptables appliqués rétroactivement. Les capitaux propres d’ouverture de l’exercice 2009 ainsi que les données
comparatives présentées ont été retraités. Ces retraitements sont détaillés dans le paragraphe 1.4. « Changements
de méthodes comptables et retraitement de l’information comparative».

Les autres nouvelles normes et interprétations applicables au 31 décembre 2009 et n’ayant pas eu d’incidence
significative sur les états financiers et leur présentation sont listées ci-dessous :

- L’amendement d‘IAS 1/IAS 32 – Instruments financiers remboursables au gré du porteur et obligations


générées lors de la liquidation, publié en février 2008 ;
- La norme IAS 23 révisée – Coûts d’emprunt, supprimant l’option de comptabiliser en charge les coûts
financiers d’actifs qualifiés ;
- L’amendement d’IFRS 2 (concernant les paiements fondés sur des actions) – Conditions d’acquisition
des droits et annulations, publié en janvier 2008 ;
- L’amendement d’IAS 16 – Immobilisations corporelles, relatif aux ventes d’actifs préalablement donnés
en location ;
- IFRIC 14 – Plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, exigences de financement
minimal et leur interaction ;
- IFRIC 16 – Couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger ;
- Les amendements d’IFRIC 9 et IAS 39 relatifs à la réévaluation des dérivés incorporés ;
- IFRIC 11 – IFRS 2 – Actions propres et transactions intragroupe ;
- IFRIC 15 – Contrats pour la construction de biens immobiliers ;
- Les autres amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS, publiés en mai 2008.

Le Groupe a décidé de ne pas adopter par anticipation les amendements et les révisions de normes ainsi que les
interprétations publiés par l’IASB, applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 :

- IFRS 3 révisée – Regroupements d’entreprises ;


- IAS 27 révisée – Etats financiers consolidés et individuels ;
- L’amendement d’IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation – éléments éligibles à
la comptabilité de couverture ;
- L’amendement d’IAS 32 relatif au classement des droits de souscription émis ;
- L’amendement d’IFRS 2 relatif aux transactions intragroupes dont le paiement est fondé sur des actions
et qui sont réglées en trésorerie ;
- IFRIC 17 – Distribution d’actifs non monétaires aux actionnaires ;
- IFRIC 18 – Transferts d’actifs des clients ;
- Les amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS, publiés en avril 2009 ;
- IFRIC 12 – Accords de concession de services.

69
Les impacts éventuels de ces textes sont en cours d’évaluation.

1.3 Méthodes comptables

Les méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l’ensemble des périodes
présentées dans les états financiers consolidés et d’une manière uniforme par les entités du groupe.

Principales estimations et jugements du management

La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par la
Direction du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs, de
produits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La Direction du Groupe revoit
ses estimations et hypothèses de manière régulière afin de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expérience
passée et de la situation économique actuelle. Ainsi les états financiers ont été établis en tenant compte du
contexte actuel de crise économique sur la base des paramètres financiers de marché disponibles au 31 décembre
2009. En fonction de l’évolution de ces hypothèses, les éléments figurant dans les futurs états financiers
pourraient être différents des estimations actuelles.

Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent les durées
d’utilité des actifs opérationnels, l’évaluation des valeurs recouvrables des actifs incorporels (dont goodwill)
(note 14) et corporels (note 15), le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité (note
25), ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite (note 25) ou la reconnaissance
des impôts différés (note 17).

L’application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette financière relative aux engagements
de rachat des parts des minoritaires dans les filiales du Groupe, ceci non seulement pour la partie déjà
comptabilisée en intérêts minoritaires (reclassée en dette), mais également pour l’excédent résultant de la valeur
actuelle de l’engagement. En l’absence de précision de la norme sur le sujet, le Groupe a choisi d’imputer la
contrepartie de cet excédent en goodwill, comme précisé dans le paragraphe « Engagements d’achat de titres de
minoritaires » de la partie 1.3 « Méthodes comptables ».

Périmètre / Méthode de consolidation

Sont consolidées par intégration globale les sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive directement ou
indirectement. Le contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger directement ou indirectement les
politiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier le
contrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en considération.
Par ailleurs, sont consolidées par mise en équivalence les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence
notable ou un contrôle conjoint. Les états financiers consolidés incluent la quote-part du Groupe dans le montant
total des profits et pertes comptabilisé par les entreprises mises en équivalence après prise en compte
d’ajustements de mise en conformité des méthodes comptables avec celles du Groupe, à partir de la date à
laquelle l’influence notable est exercée jusqu’à la date à laquelle l’influence notable ou le contrôle conjoint prend
fin.

Lorsque Carrefour n'a pas une influence notable ou un contrôle conjoint sur les décisions opérationnelles ou
financières de sociétés dont le Groupe détient les titres, ceux-ci sont présentés en Autres actifs financiers non
courants. La méthode d’évaluation et de dépréciation est exposée dans le paragraphe « Actifs et passifs
financiers».

Le Groupe ne dispose pas d’entités ad hoc.

Regroupements d’entreprises

70
Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de retenir l’option offerte par la norme IFRS 1 qui consistait,
selon la norme IFRS 3, à ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004.

A compter du 1er janvier 2004, tous les regroupements d’entreprises sont comptabilisés en appliquant la méthode
de l’acquisition. La différence entre le coût d’acquisition, qui inclut les frais directement attribuables à
l’acquisition, et la juste valeur des actifs acquis, nets des passifs et passifs éventuels assumés dans le cadre du
regroupement, est comptabilisée en goodwill.
Le goodwill négatif résultant de l’acquisition est immédiatement comptabilisé en résultat.

Les compléments d’acquisitions postérieurement à la prise de contrôle font l’objet d’un calcul de goodwill
complémentaire sans réévaluation des actifs et passifs de la filiale.

En ce qui concerne les sociétés acquises en cours d'exercice et les augmentations de participation, seuls les
résultats de la période postérieure à la date d'acquisition sont retenus dans le compte de résultat consolidé. Pour
les sociétés cédées en cours d'exercice et les dilutions, seuls les résultats de la période antérieure à la date de la
cession sont retenus dans le compte de résultat consolidé.

Conversion des états financiers des sociétés étrangères

Pour les sociétés implantées dans les pays en hyperinflation :

• les immobilisations, les titres de participation, les capitaux propres et les autres postes non monétaires
sont réévalués en fonction de la diminution du pouvoir d'achat général de la monnaie locale au cours de
l'exercice, le retraitement est effectué à l’aide d’indice de prix pertinent à la date de clôture ;
• l'ensemble des postes du bilan, à l'exception des capitaux propres revenant au Groupe, est ensuite
converti en euros sur la base du cours en vigueur en fin d'exercice ;
• en ce qui concerne les capitaux propres revenant au Groupe, le solde d'ouverture est repris pour la valeur
en euros de la fin de l'exercice précédent ; les autres mouvements sont convertis aux taux réels des
transactions. L'écart en euros ainsi créé entre l'actif et le passif du bilan est enregistré dans un compte
« Ecarts de conversion » inclus dans les « Capitaux propres - Part du Groupe »;
• le compte de résultat en monnaie locale est ajusté des effets de l'inflation entre la date des transactions et
la fin de l'exercice. L'ensemble des postes est ensuite converti sur la base des taux en vigueur en fin
d'exercice.

En 2008 et 2009, il n’y a pas dans le périmètre du Groupe de pays en hyperinflation.

Pour les autres sociétés :

• les postes du bilan sont convertis au taux de clôture ;


• les postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de l'année lorsque celui-ci n’est pas
matériellement différent du cours en vigueur à la date des transactions.

Ecarts de conversion sur entités étrangères

Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, de
reclasser en « Réserves consolidées » les écarts de conversion cumulés au 1er janvier 2004. Cette option n’a pas
eu d’incidence sur le total des capitaux propres du Groupe, il s’agissait d’un reclassement au sein des capitaux
propres du poste « Ecarts de conversion » vers le poste « Autres réserves » pour un montant de 3 236 millions
d’euros.

Immobilisations

71
1) Goodwill

Conformément à la norme IFRS 3, les goodwill ne sont plus amortis depuis le 1er janvier 2004. En contrepartie
ils font l’objet d’un test de dépréciation qui est réalisé annuellement.
Les méthodes de dépréciation sont décrites dans le paragraphe « tests de dépréciation ».

2) Immobilisations incorporelles

Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement aux logiciels qui sont amortis sur des
durées allant d’un an à cinq ans.

3) Immobilisations corporelles

Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », les terrains, les constructions et les
équipements sont évalués à leur valeur d’acquisition ou à leur coût de revient moins les amortissements et les
pertes de valeur.
La révision de la norme IAS 23 « Coûts d'emprunt » impose d‘incorporer dans le coût des immobilisations les
coûts d'emprunt directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production des actifs qualifiés. Un
actif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu. En
2009, l’application de la norme révisée est sans incidence pour le Groupe.
Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût diminué de toute perte de
valeur identifiée.
L’amortissement des actifs commence lorsqu’ils sont prêts à être utilisés.

Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement en fonction des durées d’utilité estimées suivantes :

- Constructions :
bâtiments 40 ans
sols 10 ans
parkings 6 ans 2/3

- Matériel, agencements et installations 6 ans 2/3 à 8 ans

- Autres immobilisations 4 ans à 10 ans

Les modes d’amortissement, les durées d’utilité et les valeurs résiduelles sont révisés à chaque clôture.

Les acquisitions d'immobilisations réalisées au moyen d'un contrat de location financement, c'est-à-dire un
contrat qui a pour effet de transférer substantiellement les risques et avantages inhérents à la propriété d’un bien
au preneur, sont comptabilisées de la façon suivante :
- les actifs sont immobilisés pour la juste valeur du bien loué ou si elle est inférieure pour la valeur
actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Ces actifs sont amortis selon les mêmes
durées que les immobilisations corporelles dont le Groupe est propriétaire ou sur la durée du contrat
si elle est inférieure à la durée d’utilité du bien,
- la dette correspondante est inscrite au passif du bilan,
- les redevances payées au titre de la location sont ventilées entre la charge financière et
l’amortissement du solde de la dette.

4) Tests de dépréciation

72
Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », lorsque des événements ou modifications
d’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur des actifs individuels et/ou UGT (Unités
Génératrices de Trésorerie), ceux-ci font l’objet d’une revue détaillée afin de déterminer si la valeur nette
comptable est inférieure à leur valeur recouvrable, celle-ci étant définie comme la plus élevée de la juste valeur
(diminuée du coût de cession) et de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux
de trésorerie futurs attendus de l’utilisation du bien.

Dans le cas où le montant recouvrable serait inférieur à la valeur nette comptable, une perte de valeur est
comptabilisée pour la différence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux immobilisations
corporelles et incorporelles à durée de vie définie peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable
redevient plus élevée que la valeur nette comptable (dans la limite de la dépréciation initialement comptabilisée)
et des amortissements qui auraient été comptabilisés si aucune perte de valeur n’avait été constatée. Les pertes de
valeur relatives aux immobilisations à durée de vie indéfinie sont quant à elles irréversibles.

Ces tests de dépréciation sont réalisés annuellement pour l’ensemble des immobilisations.

Dépréciation des Goodwill

La norme IAS 36, « Dépréciation d’actifs », prescrit qu’un test de dépréciation soit réalisé annuellement au
niveau de chaque Unité Génératrice de Trésorerie « UGT » ou groupe d’UGT auxquels le goodwill a été affecté.
Tel que le préconise la norme IAS 36, le goodwill doit être affecté à chaque UGT ou à chacun des groupes
d’UGT susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. Chaque unité ou groupe d’unités
auquel le goodwill est ainsi affecté doit représenter, au sein de l’entité, le niveau le plus bas auquel le goodwill
est suivi pour les besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu’un secteur déterminé selon la norme
IFRS 8.

Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des goodwill correspond aux pays. Il convient
de noter que les goodwill de l’activité Hard Discount sont testés séparemment, également par pays. Ce choix
d’UGT est fondé sur des critères tant organisationnels que stratégiques. Le fonctionnement des activités dans les
pays (hypermarchés, supermarchés…) s’appuie sur des moyens communs (gestion des achats, systèmes
commerciaux, un siège par pays…). Les décisions d’arbitrage de portefeuilles d’activité sont généralement prises
au niveau du pays.

La valeur d’utilité est estimée par actualisation de flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans avec
détermination d’une valeur terminale calculée à partir de l’extrapolation des données de la cinquième année au
taux de croissance perpétuelle à l’infini et l’utilisation d’un taux d’actualisation spécifique par pays.

Le calcul du taux d’actualisation par pays (moyenne pondérée du coût des fonds propres et du coût de
l’endettement) prend en compte un gearing sectoriel médian. Le coût des fonds propres spécifique par pays est
obtenu en ajoutant au coût des fonds propres de la France le différentiel d’inflation et une prime de risque pays.
Celle-ci est constituée de l’écart entre le spread du credit defaut swap (CDS) à cinq ans applicable aux pays dans
lequel le Groupe exerce une activité et celui applicable à la France.

Les hypothèses de taux de croissance perpétuelle et de taux d’actualisation par zone géographique se présentent
comme suit :

73
2009 2008

Taux d'actualisation Taux de croissance Taux d'actualisation Taux de croissance


Zones après impôt perpétuelle après impôt perpétuelle

France 6,8% 1,5% 7,7% 1,5%


Europe entre 6,8% et 15,6% entre 1,5% et 4,0% entre 8,2% et 16,7% entre 1,0% et 1,5%
Amériques entre 11,6% et 30,7% entre 1,5% et 3,74% entre 11,0% et 20,8% 1,5%
Asie entre 6,2% et 14,8% 1,50% entre 8,1% et 16,0% 1,5%

Dépréciation des autres immobilisations incorporelles et des immobilisations corporelles

Conformément à la norme IAS 36, les immobilisations corporelles qui présentent des signes tangibles de perte de
valeur, (par exemple un résultat opérationnel négatif avant éléments non courants), font l’objet d’une revue
détaillée afin de déterminer si leur valeur nette comptable est inférieure à leur valeur recouvrable, celle-ci étant la
plus élevée de la valeur de marché ou de la valeur d’utilité.

Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des immobilisations corporelles correspond au
magasin pour les hypermarchés et les supermarchés et à un groupement de magasins (liés sur le plan logistique)
pour l’activité Hard-discount.

La valeur d’utilité est estimée par actualisation des flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans majorée
d’une valeur résiduelle. La valeur de marché est appréciée au regard de transactions récentes, de pratiques
professionnelles ou d’expertises indépendantes.

Les taux d’actualisation utilisés sont les mêmes que pour les tests de dépréciation des goodwill retraités avant
impôts.

Actifs et passifs financiers

A. Actifs financiers non dérivés

1) Principe de comptabilisation

En application d’IAS 39, les principaux actifs financiers sont classés suivant l’une des quatre catégories
suivantes :

- les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat, y compris les dérivés ;
- les prêts et créances ;
- les actifs détenus jusqu’à échéance ;
- les actifs disponibles à la vente.

La classification détermine le traitement comptable de ces actifs. Elle est déterminée par le Groupe à la date de
comptabilisation initiale, en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis. Les achats et ventes
d’actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction, date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat ou
la vente de l’actif.

Les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat

74
Il s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de réalisation d’un profit de cession à court terme, ou
encore d’actifs financiers volontairement classés dans cette catégorie.
Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat.
Classés en actifs courants dans les équivalents de trésorerie, ces actifs financiers comprennent notamment les
parts d’OPCVM de trésorerie.

Les prêts et créances


Les prêts et créances sont des actifs financiers, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, qui ne sont
pas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction ni disponibles à la vente.
Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur, puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt
effectif. Pour les créances à court terme sans taux d’intérêt déclaré, la juste valeur est assimilée au montant de la
facture d’origine sauf si le taux d’intérêt effectif a un impact significatif.
Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation est
comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.
Les créances rattachées à des participations, les autres prêts et créances et les créances commerciales sont inclus
dans cette catégorie. Ils figurent en autres actifs financiers et en créances commerciales.

Les actifs détenus jusqu’à échéance


Les actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs financiers, autres que les prêts et créances, ayant une échéance
fixée, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, et que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir
jusqu’à cette échéance. Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon la
méthode du taux d’intérêt effectif.
Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation est comptabilisée
si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.
Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en autres actifs financiers.
Le Groupe ne disposait pas de ce type d’actifs au 31 décembre 2009.

Les actifs disponibles à la vente


Les actifs disponibles à la vente sont des actifs financiers qui ne font pas partie des catégories précitées. Ils sont
évalués à la juste valeur. Pour les titres cotés, la juste valeur correspond à un prix de marché. Pour les titres non
cotés, elle est déterminée par référence à des transactions récentes ou par des techniques de valorisation qui
intègrent des données de marché fiables et observables. Toutefois, lorsqu’il est impossible d’estimer
raisonnablement la juste valeur d’un titre, ce dernier est comptabilisé au coût historique.
Les plus ou moins-values latentes constatées sont comptabilisées dans les capitaux propres jusqu’à leur cession.
Cependant lorsqu’il existe une indication objective de la dépréciation d’un actif disponible à la vente (baisse
durable ou significative de la juste valeur), la perte cumulée est comptabilisée en résultat. Les dépréciations
constatées sur les titres à revenus variables ne peuvent pas être reprises lors d’un arrêté ultérieur.

2) Actifs financiers non dérivés détenus par le groupe

Les principaux actifs financiers non dérivés détenus par le groupe sont les suivants :

Créances d’exploitation

Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés
et les loyers des galeries marchandes à recevoir. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend
en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.

Encours clients / Refinancement des sociétés financières

75
Les encours clients des sociétés financières sont essentiellement constitués des crédits à la consommation alloués
aux clients des sociétés appartenant au périmètre de consolidation du Groupe. Ces prêts ainsi que les encours de
refinancement qui leur sont adossés sont classés en fonction de leur échéance en actifs et passifs courants et non
courants.

Trésorerie et Equivalents de trésorerie

Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles en
un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur.
La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.

B. Passifs financiers non dérivés

1) Principe de comptabilisation
Les passifs financiers non dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur ajustée des frais de transactions
et primes directement imputables à leur émission. Après la comptabilisation initiale, ces passifs financiers sont
évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

2) Passifs financiers non dérivés détenus par le groupe


Les principaux passifs financiers non dérivés comprennent :
- les emprunts obligataires ;
- les intérêts courus non échus ;
- les dettes relatives aux contrats de locations financements ;
- les emprunts et concours bancaires ;
- les dettes financières relatives aux créances titrisées pour lesquelles le groupe supporte le risque de
crédit ;
- les engagements d’achat de titres de minoritaires ;
- les dettes fournisseurs.

Dette financière relative aux créances titrisées

Le Groupe a mis en place en décembre 2002 un programme de titrisation de créances. Ce programme ne transfère
que partiellement les risques et avantages attachés à la variation de la valeur actualisée des flux de trésorerie
futurs de ces créances. De ce fait, une partie de ces créances titrisées a été reconnue en dette financière.

Engagements d’achat de titres de minoritaires

Le Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines de ses filiales consolidées par intégration globale
des engagements d’achat de leurs participations. Le prix d’exercice de ces opérations peut être fixe ou établi
selon une formule de calcul prédéfinie ; en outre ces opérations peuvent être exercées à tout moment ou à une
date définie.
En l’état actuel des normes, le traitement comptable retenu est le suivant :

- Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 32, le Groupe enregistre un passif financier au titre
des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées ;

- Le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurs
sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste
valeur ;

76
- Comme décrit dans la note 1.3 « principales estimations et jugements du management », la contrepartie de ce
passif est enregistrée en diminution des intérêts minoritaires et pour le solde en goodwill, en référence à IFRS 3.
L’obligation d’enregistrer un passif alors même que l’option de vente n’est pas exercée par le partenaire conduit,
par cohérence, à retenir initialement pour ces opérations le même traitement que celui appliqué aux
augmentations de pourcentage d’intérêts dans les sociétés contrôlées ;

- La variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant des intérêts
minoritaires et du goodwill (hors effet d’actualisation) ;

- Le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sans tenir
compte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente cédées.

Les principes comptables décrits ci-dessus pourraient être revus en fonction de l’évolution des normes.

C. Instruments financiers dérivés

Le Groupe détient des instruments financiers dérivés afin de couvrir son exposition aux risques de change et de
taux d’intérêt.
Les dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur. Après la comptabilisation initiale, ils sont évalués à
la juste valeur et les variations en résultant sont comptabilisées selon les modalités décrites ci-dessous.

1) Instruments dérivés désignés comme instruments de couverture

La comptabilité de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies :
- une relation de couverture est clairement identifiée, formalisée et documentée dès sa date de mise en
place ;
- l’efficacité de la relation de couverture est démontrée dès l’origine.

Couverture de flux de trésorerie


Lorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de flux futurs, les variations de juste valeur
correspondant à la partie efficace sont directement comptabilisées en capitaux propres, et ce jusqu’au moment où
la transaction couverte est elle-même reconnue dans les états financiers du Groupe. Les variations correspondant
à la partie inefficace sont comptabilisées en résultat financier.

Sont notamment qualifiés d’instrument de couverture de flux futurs les swaps de taux dont l’objectif est de
couvrir le taux flottant de la dette.

Couverture de juste valeur


Lorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de juste valeur, les variations de juste valeur sont
comptabilisées en résultat où elles compensent les variations de juste valeur du sous-jacent pour la partie
efficace.

Les swaps d’émission adossés à des obligations à taux fixe sont considérés comme des instruments de couverture
de juste valeur. Les passifs financiers couverts par ces swaps sont réévalués pour la partie couverte. Les
variations de juste valeur sont comptabilisées en compte de résultat et sont compensées par les variations
symétriques de la juste valeur des swaps de taux pour la partie efficace.

2) Autres instruments dérivés

77
Les autres instruments dérivés sont comptabilisés à la valeur de marché, les variations de juste valeur étant
comptabilisées en résultat. Les instruments utilisés sont des swaps de taux et/ou des options de taux de type
vanille.

D. Méthode de détermination de la juste valeur

Les valeurs de marché des instruments de change et de taux sont déterminées sur la base de modèles d’évaluation
reconnus sur le marché, ou par recours aux cotations établies par des établissements financiers tiers.

Les valeurs estimées par des modèles de valorisation sont basées sur l’actualisation des flux de trésorerie futurs
attendus. Ces modèles utilisent des paramètres calibrés à partir de données de marché (courbes de taux, taux de
change) obtenus sur Reuters.
Ainsi, pour calculer la juste valeur de la majorité des dérivés de taux, les courbes des taux EURO et les courbes
de volatilité retenues sont celles figurant sur les écrans Reuters à la date de clôture (courbe des dépôts pour des
maturités inférieures à un an puis courbe des swaps au-delà).

La juste valeur de la dette à long terme est estimée à partir de la valeur boursière des emprunts obligataires, ou à
partir de la valeur de tous les flux futurs actualisés sur la base des conditions de marché sur un instrument
similaire (en termes de devise, échéance, type d'intérêt et autres facteurs).

Immeubles de placement

Selon la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des éléments d’actif corporel (constructions ou terrains)
détenus pour la location ou la valorisation du capital. Au regard des critères attachés à cette norme, ces actifs qui
ne sont pas utilisés pour l’exploitation correspondent au sein du Groupe aux galeries marchandes (ensemble de
commerces et de services implantés derrière les lignes de caisses des magasins), en pleine propriété ou
copropriété, et dont la surface est au moins égale à 2 500 mètres carrés.

Les immeubles de placement sont comptabilisés à leur valeur historique et amortis sur la même période que les
immobilisations corporelles de même nature.

Une évaluation de la juste valeur des immeubles de placement est réalisée annuellement. Cette évaluation est
réalisée en appliquant aux loyers bruts annualisés générés par chaque immeuble de placement, un multiple,
fonction de la rentabilité calculée sur chacune des galeries marchandes, et un taux de capitalisation fonction du
pays.

La juste valeur est présentée dans la note 18.

Stocks

Conformément à la norme IAS 2 « Stocks », les stocks de marchandises sont valorisés au plus faible de leur coût
de revient et de leur valeur nette de réalisation.

Le coût de revient correspond au dernier prix d'achat majoré des frais accessoires, méthode adaptée à la rotation
rapide des stocks et qui ne génère pas d’écart significatif avec la méthode du FIFO. Cette valorisation incorpore
l’ensemble des éléments constitutifs du coût d’achat des marchandises vendues (à l’exception des pertes et gains
de change) et prend également en compte la totalité des conditions obtenues à l'achat de la part des fournisseurs.

La valeur nette de réalisation des stocks correspond au prix de vente estimé sur la base des perspectives
d’écoulement, minoré des coûts additionnels nécessaires à la vente.
Provisions

78
Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », les provisions sont
comptabilisées lorsqu’à la date de clôture, le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite qui résulte
d’un fait générateur passé dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont il est probable qu’une sortie
de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation. Cette
obligation peut être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel. Ces provisions sont estimées selon leur nature en
tenant compte des hypothèses les plus probables. Les montants sont actualisés lorsque l’effet du passage du temps
est significatif.

Avantages au personnel

Les salariés du Groupe bénéficient d’avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation aux
bénéfices), d’avantages à long terme (médaille du travail, prime d’ancienneté….) et d’avantages postérieurs à
l’emploi à cotisations/prestations définies (indemnité de fin de carrière, prestations de retraite…).

a) Régimes à cotisations définies

Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes
extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de toute
obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régime
vieillesse de base de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite, fonds de pension à cotisations
définies).
Ces cotisations sont comptabilisées en charge quand elles sont dues.

b) Régimes à prestations définies et avantages à long terme

Le Groupe Carrefour provisionne les différents avantages à prestations définies conditionnés par l’accumulation
d’années de service au sein du Groupe.

Cet engagement est calculé annuellement selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compte
d’hypothèses actuarielles telles que, l’augmentation des salaires, l’âge de départ, la mortalité, la rotation du
personnel et le taux d’actualisation.

Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, des obligations de première catégorie ayant
une date d’échéance proche de celle des engagements du Groupe. Les calculs sont effectués par un actuaire
qualifié.

Le Groupe a pris la décision d’appliquer la méthode du « corridor », à savoir l’absence de reconnaissance en


résultat de l’effet des variations des hypothèses actuarielles tant que ces dernières restent comprises dans une
fourchette de 10% de l’engagement. Ainsi, les écarts actuariels excédant 10% de la valeur de l’engagement (ou de
la valeur des actifs de couverture si celle-ci est supérieure à la valeur de l’engagement) sont étalés en résultat sur
la durée de vie active moyenne résiduelle des membres du personnel bénéficiant de ce régime.

c) Paiements fondés sur des actions

Le Groupe a mis en place deux modalités de paiements fondés sur des actions à destination de ses dirigeants et de
certains de ses salariés : des plans d’options d’achat d’actions, et des plans d’actions gratuites.

Lors de la transition aux normes IFRS, conformément à l’option offerte par IFRS 1, le Groupe a décidé de limiter
l’application d’IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » aux plans de stocks options réglés en actions attribuées

79
postérieurement au 7 novembre 2002 dont les droits n’étaient pas encore acquis au 1er janvier 2004. Cette
application n’a pas eu d’impact sur le total des capitaux propres au 1er janvier 2004.

En revanche, les plans octroyés entre 2003 et 2009 entrent dans le périmètre d’application de la norme IFRS 2.
Les avantages accordés par ces plans sont comptabilisés en charges de personnel, en contrepartie d’une
augmentation des capitaux propres, les plans étant réglés en instruments de capitaux propres. La charge
comptabilisée au titre de chaque période correspond à la juste valeur de l’avantage accordé, évalué selon la
formule de « Black & Scholes » à la date d’octroi pour les options d’achat d’actions, et sur la base du cours de
bourse à la date d’octroi pour les actions gratuites. La charge ainsi calculée est ensuite étalée sur la période
d’acquisition des droits. Conformément à IFRS 2, les conditions d’acquisition autres que les conditions de
marché ne sont pas prises en considération lors de l’estimation de la juste valeur des actions et options d’achat
d’actions à la date d’évaluation.

Impôts sur les résultats

La charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôt exigible et la charge d’impôt différé.

Un impôt différé est calculé selon la méthode bilantielle du report variable pour toutes les différences
temporelles existant entre la valeur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs.
L’évaluation des impôts différés repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur
comptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à la date d’arrêté des comptes.

Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs non
courants.

Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différences temporelles déductibles et pour le report en avant de
pertes fiscales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable.

Nouvelle réglementation fiscale en France, applicable au 1er janvier 2010.

La loi de finances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l’assujettissement des entités fiscales
françaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l’a remplacée par deux nouvelles contributions :
- La Cotisation Foncière des Entreprises (C.F.E) assise sur les valeurs locatives foncières de
l’actuelle Taxe Professionnelle ;
- La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E), assise sur la valeur ajoutée résultant
des comptes sociaux.

A la suite du changement fiscal mentionné ci-dessus, le Groupe a réexaminé le traitement comptable de l’impôt
en France au regard des normes IFRS, en tenant compte des derniers éléments d’analyse disponibles sur le
traitement comptable des impôts et taxes, et notamment ceux fournis par l’IFRIC.

Le Groupe a considéré que le changement fiscal mentionné ci-dessus conduisait en réalité à remplacer la taxe
professionnelle par deux nouvelles contributions de natures différentes :
- La CFE, dont le montant est fonction des valeurs locatives foncières et qui peut, le cas échéant,
faire l’objet d’un plafonnement à un pourcentage de la valeur ajoutée, présente des similitudes
importantes avec la taxe professionnelle et sera donc comptabilisée en 2010 comme cette dernière
en charges opérationnelles ;
- La CVAE, qui selon l’analyse du Groupe répond à la définition d’un impôt sur le résultat telle
qu’énoncée par IAS 12.2 (« impôts dus sur la base des bénéfices imposables »). Pour conduire son
analyse, la société a notamment pris en considération les décisions de rejet d’ajout du sujet à son

80
agenda formulées par l’IFRIC en mars 2006 et mai 2009 sur la question du champ d’application de
la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat ». L’IFRIC a en effet précisé que, pour entrer dans le
champ d’IAS 12, un impôt doit être calculé sur la base d’un montant net de produits et de charges
et que ce montant net peut être différent du résultat net comptable. Le Groupe a jugé que la CVAE
remplissait les caractéristiques mentionnées dans cette conclusion, dans la mesure où la valeur
ajoutée constitue le niveau intermédiaire de résultat qui sert systématiquement de base, selon les
règles fiscales françaises, à la détermination du montant dû au titre de la CVAE.

Conformément aux dispositions d’IAS 12, la qualification de la C.V.A.E en tant qu’impôt sur le résultat a
conduit à comptabiliser dès le 31 décembre 2009 des impôts différés relatifs aux différences temporelles existant
à cette date, par contrepartie d’une charge nette au compte de résultat de l’exercice, la loi de finances ayant été
votée en 2009. Cette charge d’impôt différé est présentée sur la ligne « impôt sur le résultat ». En outre à
compter de l’exercice 2010, le montant total de la charge courante et différée relative à la CVAE sera présentée
sur cette même ligne.

Titres d’autocontrôle

Les titres d’autocontrôle sont inscrits pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres consolidés.
Les résultats de cession éventuelle d’actions d’autocontrôle (ainsi que les effets d’impôts correspondants) sont
directement imputés en capitaux propres et ne contribuent pas au résultat net de l’exercice.

Actifs et groupes d’actifs détenus pour être cédés et activités abandonnées

Une activité abandonnée est une composante d’une entité dont l’entité s’est séparée ou bien qui est classée
comme détenue en vue de la vente et :
• qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte et
• fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une région
géographique et distincte ou
• est une filiale acquise exclusivement en vue de la vente.

La classification comme activité abandonnée a lieu au moment de la cession ou à une date antérieure lorsque
l’activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente. Lorsqu’une activité est classée
en activité abandonnée, le compte de résultat comparatif est retraité comme si l’activité avait satisfait aux critères
d’une activité abandonnée à compter de l’ouverture de la période comparative.

Chiffre d’affaires hors taxes

Le chiffre d’affaires hors taxes intègre uniquement le chiffre d’affaires réalisé dans les magasins et les entrepôts.

Autres revenus

Les autres revenus (services financiers, voyages, revenus locatifs, redevances franchisés…) sont comptabilisés
sur une ligne distincte, appelée « autres revenus » et classée sous la ligne « chiffre d’affaires hors taxes » au
compte de résultat.

Ce poste intègre les commissions perçues par les sociétés financières au titre des cotisations carte bancaire, de
dossiers de crédit classique ou de crédit revolving. Les commissions sont étalées sur la durée du contrat.

Marge des activités courantes

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La marge des activités courantes correspond à la somme du chiffre d’affaires hors taxes et des autres revenus,
diminuée du prix de revient des ventes tel que défini dans la note 6.

Résultat opérationnel avant éléments non courants

Le résultat opérationnel avant éléments non courants correspond à la marge des activités courantes diminuée des
frais généraux et des amortissements et provisions.

Produits et charges non courants

Sont comptabilisés en produits et charges non courants certains éléments significatifs à caractère inhabituel de par
leur nature et leur fréquence tels que des dépréciations d’actifs ou des coûts de restructuration.

Résultat par action

Le résultat par action de base est calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de la
société par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Les actions dont
l’émission est conditionnelle ne sont traitées comme étant en circulation que lorsque toutes les conditions
nécessaires sont remplies.

Le résultat par action dilué est déterminé en ajustant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires et le
nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation des effets de toutes les instruments potentiellement
dilutifs, qui comprennent notamment les obligations convertibles et les options d’achat d’actions attribuées aux
membres du personnel. Les options d’achat d’actions sont considérées comme potentiellement dilutives si elles
sont « dans la monnaie » (le prix d’exercice considéré incluant la juste valeur des services rendus selon IFRS 2
« Paiement fondé sur des actions »). Les actions gratuites sont considérées comme potentiellement dilutives si les
événements conditionnant leur attribution sont survenus.

1.4 Changements de méthodes comptables et retraitement de l’information comparative

L’amendement de la norme IAS 38 impose que toutes les dépenses de publicité et de promotion soient
comptabilisées lors de la mise à disposition des produits par le fournisseur ou au moment où les services sont
rendus. Une charge doit être enregistrée dès que l’entreprise a reçu livraison des services de publicité, ou des
biens, même si la campagne de publicité n'a pas encore eu lieu ou si les catalogues n'ont pas encore été adressés
ou diffusés. Jusqu’à présent, les coûts relatifs aux catalogues non encore expédiés ou aux campagnes publicitaires
non encore diffusées étaient comptabilisés en charges constatées d’avance jusqu’à leur date d’envoi ou de
diffusion.
Ces coûts ont été réaffectés aux exercices auxquels ils se rattachent, conformément aux dispositions de la norme
amendée.

L’interprétation IFRIC 13 traite de la comptabilisation des avantages qu’une entité accorde à ses clients dans le
cadre de programmes de fidélisation. Selon IFRIC 13, les avantages accordés constituent un élément séparable de
la transaction initiale. Le montant reçu au titre de la vente doit être scindé entre :
- les biens vendus ou services fournis initialement, pour lesquels le produit est comptabilisé immédiatement, et
- les avantages accordés et utilisables ultérieurement, pour lesquels le produit est différé jusqu’à ce que le client
utilise son droit et que l’entreprise remplisse son obligation.
Par ailleurs, les avantages accordés doivent être évalués à leur juste valeur, c'est-à-dire au montant auquel ces
avantages pourraient être vendus séparément.
Le Groupe a appliqué cette interprétation à l’ensemble des programmes de fidélité entrant dans le champ
d’application.

82
Conformément aux dispositions de la norme IAS 8, ces changements de méthodes comptables ont été appliqués
de manière rétroactive. Il est à noter que l’incidence qu’aurait eu l’application d’IFRIC 13 et de l’amendement
d’IAS 38 sur les comptes antérieurs au 1er janvier 2008 n’a pas été prise en compte, eu égard à l’absence de
matérialité.

Les impacts sur le résultat 2008 et sur le bilan au 31 décembre 2008 sont détaillés ci-après :

83
84
85
NOTE 2 : FAITS MARQUANTS DE l’EXERCICE

Acquisition de la période

Acquisition de Mercadefam : Le 15 septembre 2008, un protocole d’accord a été conclu entre la société
Grandes Superficies de Colombia S.A (Carrefour) et les actionnaires de la société Mercados De Familia
S.A (Mercadefam) permettant au Groupe Carrefour d’acquérir 100% des parts de la société Mercadefam
pour 35 millions d’euros. Cette opération a été autorisée par les autorités de la concurrence le 15
décembre 2008. La société Mercadefam exploite 7 magasins dont 3 hypermarchés. Cette société est
consolidée par intégration globale depuis le 1er janvier 2009. Ces magasins ont réalisé un chiffre
d’affaires sur l’exercice 2009 de 62 millions d’euros et le résultat net de la société Mercadefam sur
l’exercice 2009 s’est élevé à 3 millions d’euros.

Valeur
comptable chez
(en millions d'euros) Mercadefam Juste valeur

Immobilisations 0 4
Stocks 5 5
Dettes fournisseurs (4) (4)
Autres passifs (3) (3)
Actif net (2) 2

Coût du regroupement d'entreprise 35


Juste valeur des actifs nets acquis 2
Goodwill 34

Cessions et arrêts d’activité de la période

A l’occasion du communiqué sur le chiffre d’affaires du 30 septembre 2009, le Groupe a annoncé sa décision de
vendre les activités en Russie et de quitter ce marché, en l’absence de perspectives de croissance organique
suffisantes et d’opportunités de croissance externe à court et moyen terme qui permettraient d’y atteindre une
position de leadership. Présent dans le pays depuis 2008, Carrefour y exploitait deux hypermarchés, situés à
Moscou et à Krasnodar.

Conformément à la norme IFRS 5 – actifs disponibles à la vente et activités abandonnées, le résultat des
exercices 2009 et 2008 de la société russe a été reclassé en résultat net des activités abandonnées pour
respectivement (55) millions d’euros et (21) millions d’euros. De même les actifs et passifs 2009 de la société
ont été reclassés sur les lignes distinctes d’actifs et passifs disponibles à la vente pour respectivement 12 et 62
millions d’euros.

86
Autre événement marquant

Suite aux négociations menées en 2009 et ayant abouti à un protocole d’accord, Carrefour et l’actionnaire
majoritaire du groupe Finiper ont signé et annoncé le 18 février 2010 un accord définitif aux termes duquel
l’actionnaire majoritaire s’engage à acquérir la participation de 20% détenue par Carrefour, les parties mettant
également fin aux contrats d’option de vente et d’achat.

Dans les comptes consolidés au 31 décembre 2009, cet accord a eu pour effet le reclassement des titres
antérieurement mis en équivalence en Actifs détenus en vue de la vente et leur mise à la juste valeur nette des
coûts de cession, ce qui a entrainé la comptabilisation d’une charge de 153 millions d’euros en résultat non
courant.

La fin de l’option de vente détenue par le partenaire s’est traduite par l’annulation d’environ 1 milliard d’euros
d’engagement de rachat de titres présentés en engagements hors bilan au 31 décembre 2009 par rapport au 31
décembre 2008.

NOTE 3 : INFORMATIONS SECTORIELLES

31/12/2009

En millions d'euros

Total France Europe Amérique Asie Hard discount

Chiffre d'affaires hors taxes 85 963 34 266 25 058 10 598 6 441 9 600

Autres Revenus 2 020 823 529 352 250 66

Résultat opérationnel avant éléments non courants 2 777 1 084 805 472 244 171

Résultat opérationnel 1 705

Résultat financier (610)

Résultat avant Impôts 1 095

Résultat net total 437

Investissements corporels et incorporels (1) 2 137 718 405 372 301 341
Dotations aux amortissements (1 910) (660) (569) (227) (213) (242)

31/12/2009
En millions d'euros
Total France Europe Amérique Asie Hard discount
ACTIF
Goodwill 11 473 4 132 5 296 1 147 90 808
Autres immobilisations incorporelles 1 083 386 413 228 10 45
Immobilisations corporelles 15 044 4 102 4 949 2 864 1 427 1 701
Immeubles de placem ent 455 64 285 18 88 -
Autres actifs sectoriels (2) 15 680 6 445 5 280 2 501 657 798
Total Actifs sectoriels 43 734 15 129 16 222 6 758 2 271 3 353
Autres actifs non affectés 7 819
Total Actif 51 553

(1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisations


présentées dans le tableau de flux de trésorerie.
(2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks, les créances clients et comptes rattachés et les autres
débiteurs.

87
31/12/2008

En millions d'euros

Total France Europe Amérique Asie Hard discount

Chiffre d'affaires hors taxes 86 967 35 150 26 674 9 560 5 955 9 629

Autres Revenus 1 899 780 475 358 221 65

Résultat opérationnel avant éléments non courants 3 307 1 469 1 000 384 258 195

Résultat opérationnel 2 789

Résultat financier (561)

Résultat avant Impôts 2 228

Résultat net total 1 535

Investissements corporels et incorporels (1) 2 908 759 810 546 351 442
Dotations aux amortissements (1 869) (646) (585) (218) (195) (225)

31/12/2008
En millions d'euros
Total France Europe Amérique Asie Hard discount
ACTIF
Goodwill 11 363 4 056 5 510 905 83 809
Autres immobilisations incorporelles 1 055 352 464 180 10 49
Immobilisations corporelles 14 809 4 176 5 260 2 328 1 391 1 655
Immeubles de placement 346 32 217 16 81 -
Autres actifs sectoriels (2) 16 582 7 069 6 078 1 843 717 874
Total Actifs sectoriels 44 154 15 685 17 529 5 272 2 281 3 387
Autres actifs non affectés 8 134
Total Actif 52 288

NOTE 4 : CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES

A taux de changes constants, le chiffre d’affaires aurait été de 87 001 millions d’euros.

L’incidence de la variation des taux de change représente (1 038) millions d’euros au 31 décembre 2009, dont
(475) millions d’euros sur la zone Amérique, (688) millions d’euros sur la zone Europe, (103) millions d'euros
sur le Hard discount et + 228 millions d’euros sur la zone Asie.

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008 Prog. en %

Chiffre d'affaires 85 963 86 967 -1,2%

88
CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES PAR PAYS (1)

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008 (en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

France 36 943 37 968 Amérique 11 758 10 505


Brésil 8 309 7 255
Argentine 2 222 2 135
Europe (hors France) 30 675 32 418 Colombie 1 227 1 114
Espagne 12 975 13 776
Italie 6 087 6 384
Belgique 4 112 4 205 Asie 6 586 6 076
Grece 2 535 2 623 Taiwan 1 290 1 302
Pologne 1 790 2 129 Chine 3 473 2 990
Turquie 1 383 1 470 Thailande 598 550
Roumanie 954 1 000 Malaisie 329 326
Portugal 823 830 Indonésie 812 820
Autres 16 0 Singapour 85 88

(1)
toute activité confondue

NOTE 5 : AUTRES REVENUS PAR NATURE

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008 Prog. en %

Commissions financières 1 124 1 055 6,6%


Revenus de location 273 246 11,1%
Revenus de sous location 176 149 18,1%
Revenus divers 447 449 (0,6%)

Total 2 020 1 899 6,4%

Les revenus divers sont essentiellement composés de redevances de franchisés, de revenus de location-gérance et
de produits annexes.

NOTE 6 : PRIX DE REVIENT DES VENTES

Le prix de revient des ventes intègre outre les achats et variations de stock, d’autres coûts essentiellement
composés des coûts des produits vendus par les sociétés financières, des produits liés à l’escompte ainsi que des
écarts de change générés par les achats de marchandises.

89
NOTE 7 : FRAIS GENERAUX

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008 Prog. en %

Frais de Personnel 8 319 8 297 0,3%


Locations immobilières 1 157 1 049 10,3%
Entretien et réparation 773 758 2,1%
Honoraires 717 664 7,9%
Publicité 1 101 1 065 3,4%
Taxes 635 563 12,7%
Energie et électricité 782 728 7,4%
Autres frais généraux 1 141 1 229 (7,1%)

Total 14 625 14 352 1,9%

NOTE 8 : AMORTISSEMENTS ET DOTATIONS AUX PROVISIONS

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008 Prog. en %

Amortissements des immobilisations corporelles 1 648 1 623 1,5%

Amortissements des immobilisations incorporelles 213 198 7,7%


Amortissements des contrats de location
29 28 3,3%
financement
Amortissements des immeubles de placement 21 20 1,1%

Dotations et reprises de provisions (31) (9) 252,6%

Total 1 879 1 861 1,0%

NOTE 9 : PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS

En millions d'euros 31/12/2009 31/12/2008

Dépréciations d'actifs (766) (396)


Coûts de restructuration (237) (72)
Autres produits et charges non courants (70) (50)

Total (1 072) (518)

90
En 2009, les dépréciations d’actifs incluent notamment l’impairment du goodwill GS (Italie) pour 240 millions
d’euros, la mise à juste valeur des titres Finiper classés en Actifs destinés à la vente pour 153 millions d’euros
ainsi que des impairments de magasins pour 345 millions d’euros.

Les coûts de restructuration incluent des coûts non récurrents liés à des évènements spécifiques : plan de
transformation Groupe, fermetures de magasins…

Sont comptabilisés en autres produits non courants et en autres charges non courantes certains éléments
significatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence. Les plus-values nettes de cession s’élèvent
ainsi à 44 millions d’euros au 31 décembre 2009.

NOTE 10 : RESULTAT FINANCIER

Le détail des éléments du résultat financier liés aux instruments financiers peut s’analyser comme suit :

Comptabilisés en résultat (en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Produits d'intérêts sur les dépôts bancaires 11 17


Dividendes perçus au titre d'actifs disponible à la vente 13 10
Produit net de cession des actifs disponibles à la vente sorti des capitaux propres 1 6
Gain de change net 15 -
Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction 62 117
Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat 37 12
Variation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitaux - 2
Variation de juste valeur des passifs financiers 2 115
Produits sur instruments de taux - 99
Produits sur titres de placement 6 5
Divers
Produits financiers 147 383

Charges d'intérêt sur les passifs financiers évalués au coût amorti (593) (672)
Perte nette de change 0 (18)
Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction (58) (63)
Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat (2) (115)
Variation de juste valeur des passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat (37) (12)
Variation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitaux (7) -
Perte de valeur des titres détenues jusqu'à échéance n/a n/a
Part inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie - -
Charges sur instruments de taux (9) -
Charge financière d'actualisation (45) (41)
Autres charges financières (6) (23)
Charges financières (757) (944)

Résultat financier net (610) (561)

Comptabilisés directement en capitaux propres (en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente 7 (6)
Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente transférée en résultat (1) 6
Part efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie (15) (39)
Juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie transférée en résultat 7 (2)
Ecart de change résultant des activités à l'étranger 577 (828)

Total 575 (868)

91
NOTE 11 : IMPOTS SUR LES RESULTATS

En millions d'euros 31/12/2009 31/12/08

Impôts sur les résultats 605 573


Impôts différés 33 167
Total impôts 638 740
Taux effectif d'impôt 58,3% 33,2%

Rapprochement du taux d’impôt théorique et du taux d’impôt effectif

En Millions d'euros 31/12/2009

Résultat courant avant impôts 1 095


Taux normatif 34,4%
Impôt Théorique 377

Effet impôts différences permanentes 153 (1)


Effets impôts résultat non taxé ou taxé à un taux différent (49)
Autres 156 (2)

Total impôts 638


Taux effectif d'impôt 58,3%

(1) cette ligne inclut l’incidence de la dépréciation du goodwill GS en Italie, ainsi que de la mise à juste
valeur des titres Finiper pour lesquelles aucun impôt différé n’a été reconnu, ce qui représente une
incidence de 108 millions d’euros sur l’impôt du Groupe,
(2) cette ligne inclut :
a. des dépréciations d’impôts différés actifs à hauteur de 67 millions d’euros,
b. l’enregistrement d’un impôt différé passif de 17 millions d’euros en lien avec la réforme de la
taxe professionnelle en 2010 (cf. note sur l’impôt sur le résultat dans les principes comptables)

NOTE 12 : RESULTAT DES ACTIVITES ABANDONNEES

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Activités abandonnées part du Groupe (57) (5)


Activités abandonnées part des minoritaires 0 0

Total (57) (5)


Le résultat des activités abandonnées provient en 2008 :

• du résultat net 2008 de l’entité russe pour (21) millions d’euros,


• de l’ajustement du prix de cession du Portugal pour (30) millions d’euros,
• des résultats de cession et de l’activité de la période de la Slovaquie pour 23 millions d’euros,
• des résultats de cession et de l’activité de la période de la Suisse pour 12 millions d’euros,
• de la finalisation des cessions antérieures pour 11 millions d’euros.

92
Le résultat des activités abandonnées provient en 2009
• du résultat net 2009 de l’entité russe pour (56) millions d’euros,
• de frais résiduels liés aux cessions en Suisse et en Slovaquie pour (1) million d’euros.

NOTE 13 : AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL

(en millions d'euros) déc-09 déc-08


Brut Impôt Net Brut Impôt Net

Part efficace de la couverture de flux de trésorerie (21) 13 (9) (58) 19 (39)


Variation des actifs disponibles à la vente 9 (3) 7 0 0 0
Variation des écarts de conversion 577 0 577 (828) 0 (828)
Autres éléments du résultat global 565 10 575 (886) 19 (867)

NOTE 14 : IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Immobilisations incorporelles

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Goodwill nets 11 473 11 363


Autres immobilisations incorporelles brutes 2 658 2 430
Amortissement des autres immobilisations incorporelles (1 558) (1 323)
Impairment (180) (178)
Autres immobilisations incorporelles nettes 919 929
Immobilisations incorporelles en cours 163 126
Immobilisations incorporelles nettes 12 556 12 417

Variation des goodwill

Goodwill nets fin Acquisitions Autres Ecarts de Goodwill nets fin Acquisitions Autres Ecarts de Goodwill nets fin
(en millions d'euros) Cessions 2008 Impairment 2008 Cessions 2009 Impairment 2009
décembre 2007 2008 mouvements conversion 2008 décembre 2008 2009 mouvements conversion 2009 décembre 2009

France 3 959 95 4 054 111 (10) (26) 4 129


Italie 3 135 9 (197) 2 947 2 (3) (240) (46) 2 660
Belgique 946 2 948 1 (1) 948
Espagne 815 815 815
Bresil 841 35 (164) 712 19 (3) 209 937
Argentine 161 (6) 156 (19) 136
Hard Discount 726 88 (5) 809 8 (8) 810
Autres pays 1 089 105 (195) (78) 921 42 (6) 0 78 1 1 038

Total 11 674 334 0 (197) (200) (248) 11 363 183 (21) (266) 25 190 11 473

Les principales variations positives de l’exercice sont liées à l’acquisition de Mercadefam en Colombie ainsi que
divers mouvements individuellement non significatifs en France.

93
Les autres mouvements concernent essentiellement la variation de juste valeur des engagements d’achat de
participations détenues par des actionnaires minoritaires (méthode de comptabilisation décrite dans les principes
comptables – « Actifs et passifs financiers »).

Variation des immobilisations incorporelles

Reduction de
(en millions d'euros) Valeur brute Valeur nette
valeur
Au 31 décembre 2007 16 998 (4 151) 12 847
Acquisitions 405 405
Cessions (83) 25 (58)
Variation de change (306) (306)
Amortissements (193) (193)
Impairment (245) (245)
Variation de périmètre et transfert (179) 147 (32)
Au 31 décembre 2008 16 835 (4 417) 12 419
Acquisitions 417 417
Cessions (67) 29 (38)
Variation de change 239 239
Amortissements (213) (213)
Impairment (284) (284)
Variation de périmètre, transfert et autres mouvements 103 (86) 17
Au 31 décembre 2009 17 526 (4 970) 12 556

Dépréciation des goodwill et analyse de sensibilité

Les principes de dépréciation des actifs sont détaillés dans la note « Principes comptables ».
La méthode d’évaluation de la valeur recouvrable des UGT est la valeur d’utilité.
Les tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2009, conformément à IAS 36, ont conduit le Groupe à comptabiliser
une perte de valeur de 240 millions d’euros sur l’Italie (goodwilll GS). Cette perte de valeur résulte
principalement de la mise à jour du plan d’affaires de l’Italie, reflet de la dégradation de l’environnement
économique local.

Le taux de croissance perpétuelle utilisé pour actualiser les projections de flux de trésorerie de l’Italie est de 1,7%
et le taux d’actualisation s’élève à 7,57%.

Une analyse de sensibilité aux hypothèses de taux d’actualisation et de croissance perpétuelle a été réalisée sur les
résultats du test d’impairment 2009.
Une augmentation de 25 points de base des taux d’actualisation aurait eu une incidence sur le montant de la perte
de valeur de l’Italie uniquement pour un montant de 154 millions d’euros.

Sur l’Italie, ce même test de sensibilité avec une augmentation de 20 points de base du taux de croissance
perpétuelle aurait eu une incidence sur le montant de la perte de valeur de l’Italie de 59 millions d’euros.

Une analyse de sensibilité aux hypothèses de croissance du chiffre d’affaires et du taux de marge d’Ebitda a été
réalisée sur le test de l’Italie.

94
Les incidences des variations de taux sur la perte de valeur constatée sur l’Italie sont présentées dans le tableau
ci-dessous :

Croissance du CA HT (%) *

-0,50% 0% 0,50%
-0,25% (230) (158) (84)
d'EBITDA

0% (50) 0 105
Marge

(%)*

0,25% 131 211 240

* variable d'ajustement sur chacune des 5 années du plan d'affaires

NOTE 15 : IMMOBILISATIONS CORPORELLES

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Terrains 3 099 2 913


Constructions 10 502 9 838
Matériel, agencements et installations 15 004 14 006
Autres immobilisations 1 121 1 159
Immobilisations en cours 676 769
Terrains en location financement 205 195
Constructions en location financement 1 363 1 374
Matériel, agencements et installations en location financement 128 129
Autres immobilisations en location financement 16 17
Immobilisations corporelles brutes 32 115 30 402
Amortissements (15 671) (14 321)
Amortissements des immobilisations en location financement (1 032) (1 011)
Impairment (368) (260)

Immobilisations corporelles nettes 15 044 14 809

Les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente gérées par le Groupe. Un
détail du parc exploité par le Groupe à fin décembre 2009 est communiqué dans la note « Parc de magasins
intégrés » du rapport annuel.

95
Immobilisations en location financement

Le Groupe Carrefour a effectué une revue de l’ensemble de ses contrats de location immobilière. Les contrats
qualifiés de location financement sont capitalisés, les autres contrats étant considérés comme des contrats de
location simple.

Contrats de location financement Total à moins d'un an de 1 à 5 ans Plus de 5 ans


(en millions d'euros)

Loyers minimaux à payer 602 48 173 381


Valeur actualisée 460 49 151 261
Total des revenus de sous location à recevoir 14 n/a n/a n/a
Loyers minimaux acquittés lors de l'exercice 66 n/a n/a n/a
Loyers conditionnels 0 n/a n/a n/a
Revenus de sous location 18 n/a n/a n/a

Contrats de location simple Total à moins d'un an de 1 à 5 ans Plus de 5 ans


(en millions d'euros)

Loyers minimaux à payer 6 198 1 002 2 183 3 014


Total des revenus minimum de sous location à recevoir 27 n/a n/a n/a
Loyers minimaux acquités lors de l'exercice 1 167 n/a n/a n/a
Loyers conditionnels 37 n/a n/a n/a
Revenus de sous location 101 n/a n/a n/a

Variation des immobilisations corporelles

Réduction de
En millions d'euros Valeur brute Valeur nette
valeur
Au 31 décembre 2007 29 439 (14 687) 14 751
Acquisitions 2 605 2 605
Cessions (882) 580 (302)
Amortissements (1 651) (1 651)
Impairment (122) (122)
Variation de change (487) (487)
Variation de périmètre et transfert (275) 290 15
Au 31 décembre 2008 30 401 (15 591) 14 809
Acquisitions 1 891 1 891
Cessions (749) 581 (168)
Amortissements (1 677) (1 677)
Impairment (191) (191)
Variation de change 409 409
Variation de périmètre, transfert et autres mouvements 164 (194) (30)
Au 31 décembre 2009 32 115 (17 072) 15 044

96
NOTE 16 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS ET TITRES MIS EN EQUIVALENCE

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Titres de sociétés mises en équivalence (1) 201 429


Titres de participation 274 420
Prêts à plus d'un an 29 10
Autres (2) 1 011 882
Total 1 515 1 741

(1) La variation de ce poste se présente comme suit :

Clôture 31/12/2008 429


Ecart de conversion 2
Quote-part de résultat net 38
Dividendes (36)
Autres (a) (232)
Clôture 31/12/2009 201

(a) dont reclassement des titres Finiper (Italie) en actifs disponibles à la vente conformément à la norme
IFRS 5.

Les principaux éléments financiers caractéristiques des sociétés classées en titres mis en équivalence au 31
décembre 2009 sont les suivants :
Chiffre
Capitaux Actifs Résultat
% of interest Total bilan d'affaire
propres immobilisés net
hors taxes
TOTAL 1 447 550 655 3 887 129

dont :

- Majid Al Futtaim 25% 575 153 176 2 045 111


- Provencia SA 50% 322 163 194 655 8
- Iper Orio 50% 138 42 112 177 (2)
- Mestdagh 25% 130 60 23 399 8
- Altis 50% 116 43 42 408 4
- autres sociétés * 167 89 108 203 0

* ligne comprenant 15 sociétés considérées individuellement comme non significatives

(2) Ce poste comprend principalement les dépôts et cautionnements et les autres créances immobilisées.

97
NOTE 17 : IMPOTS DIFFERES

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Impôts différés actifs 712 681


Impôts différés passifs (496) (424)

Total 216 257

La nature des impôts différés est décrite dans la note 1. Ces derniers correspondent essentiellement à des
différences temporelles entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales des actifs et des passifs.

Tableau de passage des impôts différés

Dotations
(en millions d'euros) 31/12/2008 Effet change Autres (1) 31/12/2009
Reprises

Impôts différés nets 257 1 (33) (10) 216

(1) Essentiellement incidence des changements de méthode (voir Note 1.4) et des effets périmètre

Actifs d’impôts différés non activés

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Impôts différés actifs sur différences temporelles 525 403


Impôts différés actifs sur déficits reportables 445 568
Impôts différés non activés 970 971

98
NOTE 18 : IMMEUBLES DE PLACEMENT

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/08

Immeubles de placement en valeur brute 597 441


Amortissements (142) (95)

Total 455 346

Variation des immeubles de placement

Solde d'ouverture (01/01/2008) 500

Dotations aux amortissements de la période (20)


Effet change (38)
Investissements de la période 17
Cessions de la période (3)
Transferts (91)
Autres mouvements (21)

Solde de clôture (31/12/2008) 346

Dotations aux amortissements de la période (21)


Effet change 2
Investissements de la période 11
Cessions de la période (0)
Transferts 83
Autres mouvements 34

Solde de clôture (31/12/2009) 455

Les produits locatifs générés par ces immeubles de placement et comptabilisés en résultat en 2009 s’élèvent à 89
millions d’euros contre 71 millions d'euros en 2008. Les charges opérationnelles directes s'élèvent à 5,8 millions
d’euros en 2009 contre 3,8 millions d’euros en 2008.
La juste valeur des immeubles de placement au 31 décembre 2009 a été estimée à 929 millions d’euros contre
786 millions d'euros au 31 décembre 2008.

99
NOTE 19 : STOCKS

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/08

Stocks en valeur brute 6 947 7 167


Dépréciation (277) (275)

Stocks en valeur nette 6 670 6 891

NOTE 20 : CREANCES COMMERCIALES

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Créances sur clients 1 196 1 190


Depréciation des créances douteuses (206) (180)
Créances nettes sur clients 991 1 010
Fournisseurs débiteurs 1 247 2 146
Total 2 238 3 156

Les créances clients sont essentiellement dues par les franchisés du Groupe.
Les créances fournisseurs correspondent à des ristournes et à des coopérations commerciales à recevoir des
fournisseurs du Groupe.

NOTE 21 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Actifs disponibles à la vente 1 749 51


Dérivés 68 126
Dépôts à plus de 3 mois 235 69
Total 2 051 245
L’augmentation des actifs disponibles à la vente de 1 698 millions d’euros est à mettre en relation avec la baisse
de 2 350 millions d’euros du poste « Equivalents de trésorerie » (Note 23). Ces variations s’expliquent par les
décisions de placement du Groupe :
- en fonds commun de placement à la clôture 2009,
- en placements bancaires court terme à la clôture 2008.

100
NOTE 22 : AUTRES ACTIFS

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Créances envers le personnel 25 19


Prêts à moins d'un an 12 14
Créances sur cession d'immobilisations incorporelles, corporelles et
75 91
financieres
Charges constatées d'avance 444 372
Autres créances d'exploitation nettes 433 561
Total 989 1 058

NOTE 23 : TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE

(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Equivalents de trésorerie 988 3 338


Trésorerie 2 313 1 979
Total 3 301 5 317
La variation du poste Equivalents de trésorerie est expliquée dans la note 21.

NOTE 24 : CAPITAUX PROPRES

Gestion du capital

Les capitaux propres de la société mère, Carrefour, doivent être suffisants pour être conformes aux dispositions
du Code de commerce. Les contrats de financement du Groupe ne prévoient pas de covenants.

Le Groupe détient un certain nombre de participations dans des entreprises ayant une activité financière (banques,
compagnies d’assurances). Les capitaux propres de ces filiales doivent être suffisants pour satisfaire aux
impératifs de solvabilité et aux limites prescrites par les autorités de tutelle des pays dans lesquels elles opèrent.

La gestion des capitaux employés du Groupe (capitaux propres et dette financière) a pour objectif :

 d’assurer la continuité de son exploitation,


 de générer une rentabilité aux actionnaires et des avantages aux autres parties concernées,
 de maintenir une structure capitaux propres / dette adéquate dans le but de minimiser le coût du capital
et de préserver une bonne notation du crédit par les agences de notation.

101
Par ailleurs, pour maintenir ou ajuster la structure des capitaux employés, le Groupe peut être amené à souscrire
de nouvelles dettes ou rembourser celles existantes, ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires,
effectuer un remboursement en capital aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, racheter des actions
existantes ou céder des actifs afin de réduire l’endettement.

Capital social

Au 31 décembre 2009, le capital social était composé de 704 902 716 actions ordinaires d’une valeur nominale de
2,5 €. Toutes les actions émises ont été libérées entièrement.

Actions ordinaires

(en milliers d'actions) 2009 2008


En circulation au 1er janvier 704 903 704 903
Emission contre de la trésorerie - -
Options sur actions exercées - -
En circulation au 31 décembre 704 903 704 903

Actions propres

Les actions propres sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attributions gratuites
d’actions. Tous les droits sont suspendus jusqu’à ce que ces actions soient remises en circulation. A fin 2009, le
nombre total d’actions propres s’élève à 563 488.

Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites, Carrefour
a procédé au cours de l’exercice à une réorganisation de ses couvertures. A ce titre, le 15 juin 2009, le Groupe a
cédé 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros soit un prix de vente total de 535 millions d’euros. Le
même jour, Carrefour a procédé à l’achat à terme de 18 638 439 actions au même prix unitaire de 28,725 euros
par action. Cette opération est sans incidence sur le compte de résultat consolidé.

Dividendes

En 2009, le groupe a versé un dividende de 1,08 euro par action au titre de l’année 2008, pour un montant total de
741 millions d’euros.

102
Résultat par action

Résultat net courant par action avant dilution 31/12/2008 31/12/2009


Résultat net des activités poursuivies, part du groupe (en millions d'euros) 1 273,7 384,5
Résultat net des activités abandonnées, part du groupe (en millions d'euros) (5) (57)
Résultat net, part du Groupe 1 269,0 327,4
Nombre d'actions moyen ponderé 686 525 460 685 674 840
Résultat net des activités poursuivies par action 1,86 0,56
Résultat net des activités abandonnées par action (0,01) (0,08)
Résultat net, part du Groupe par action (en euros) 1,85 0,48

Résultat net courant par action après dilution 31/12/2008 31/12/2009


Résultat net des activités poursuivies, part du groupe (en millions d'euros) 1 273,7 384,5
Résultat net des activités abandonnées, part du groupe (en millions d'euros) (5) (57)
Résultat net, part du Groupe 1 269,0 327,4
Nombre d'actions moyen ponderé 686 525 460 685 674 840
Actions dilutives 0 0
Nombre d'actions retraité 686 525 460 685 674 840
Résultat net des activités poursuivies par action 1,86 0,56
Résultat net des activités abandonnées par action (0,01) (0,08)
Résultat net, part du Groupe par action (en euros) 1,85 0,48

Les actions d’auto-contrôle ainsi que les titres faisant partie du dispositif d’achat à terme décrit au paragraphe
précédent ne sont pas considérés comme des actions en circulation pour le calcul du bénéfice net par action.

Paiements fondés sur des actions

La charge totale constatée en résultat en 2009 au titre des paiements en actions s’élève à 61 millions d’euros. Elle
était de 74 millions d’euros en 2008. Conformément à la norme IFRS 2, cette charge, après effet impôt, a pour
contrepartie une augmentation des capitaux propres.

Les plans d’options d’achat d’actions et les plans d’actions gratuites mis en place par le Groupe afin de rémunérer
ses dirigeants et certains de ses salariés présentent les caractéristiques suivantes :

 Actions gratuites

Année du plan 2007 2008 2008 2009 2009 2009 2009

Date d'attribution (1) 15-mai-07 16-juil-08 16-juil-08 17-juin-09 17-juin-09 13-janv-09 17-juin-09
Date de transfert de propriété 15-mai-10 16-juil-11 16-juil-10 17-juin-12 17-juin-11 13-janv-11 17-juin-11
Date de cessibilité 15-mai-12 16-juil-13 16-juil-12 17-juin-14 17-juin-13 13-janv-13 17-juin-13
Conditions d'acquisistion
Conditions de présence (2) oui oui oui oui oui oui oui
Conditions de performance externe (3) non non oui non oui non non

Juste valeur de l'action à la date d'octroi


Cours de référence (spot) en € 46,99 33,8 33,8 31,54 31,54 26,99 31,54

Nombre d'actions
Actions attribuables au début du plan (a) 143 500 93 500 567 000 94 700 461 300 100 000 35 000
Annulations (b) 10 000 3 000 134 000 1 600 6 400 0 0
Actions attribuables au 31 déc 2009 (a-b) 133 500 90 500 433 000 93 100 454 900 100 000 35 000

103
(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant
décidé l’octroi de chacun des plans.
(2) L’acquisition des actions est conditionnée à une obligation de présence dans le Groupe, généralement
comprise entre 2 et 3 ans.
(3) Performance de la valeur Carrefour relativement à celle de paniers d’actions de référence.

Au titre de l’année 2009, les livraisons d’actions et les annulations de droits consécutivement au départ des
bénéficiaires sont les suivantes :

Année des plans 2006 2007 (1) 2008 2009 Total plans

Actions livrées 307 750 35 491 - - 343 241


Annulations - 284 509 137 000 8 000 429 509

(1) Cumul des livraisons d’actions et annulations de droits relatifs au plan du 15 mai 2007 présenté ci-dessus
ainsi qu’à un autre plan octroyé en 2007 totalement échu à fin 2009.

 Options d’achat d’actions


Année du plan 2006 2007 2008 2008 2009
Date d'attribution (1) 25-avr-06 15-mai-07 06-juin-08 07-juil-08 17-juin-09
50% au 25-avr-08 50% au 15-mai-09 50% au 06-juin-10 50% au 07-juil-10 50% au 17-juin-11
Date d'acquisition (2) 75% au 25-avr-09 75% au 15-mai-10 75% au 06-juin-11 75% au 07-juil-11 75% au 17-juin-12
100% au 25-avr-10 100% au 15-mai-11 100% au 06-juin-12 100% au 07-juil-12 100% au 17-juin-13
Date d'expiration du plan (3) 25-avr-13 15-mai-14 06-juin-15 07-juil-15 17-juin-16

Juste valeur de l'option à la date d'octroi


Prix d'exercice en € 43,91 56,40 45,26 45,26 33,7
Cours de référence en € à la date d'octroi 44,82 52,23 32,8 43,94 31,54
Volatilité implicite en % 24,70% 25,54% 32,25% 33,15% 43,35%
Croissance des dividendes en % 14,87% 12,96% 2,25% 2,34% -34,95%
Taux d'intérêt en % 4,07% 4,50% 4,80% 4,80% 3,30%
Juste valeur de l'option en € (4) 12,77 10,92 7,31 14,74 12,67

Nombre d'options
Options attribuées au début du plan (a) 6 747 050 3 884 300 4 093 500 15 000 7 407 325
Options radiées (b) 733 900 346 750 373 500 0 67 550
Options acquises au 31 décembre 2009 (c) 4 574 072 1 797 224 0 0 0
Options exercées (d) 5 000 0 0 0 0
Options non encore acquises au 31 décembre 2009 (a-b-c-d) 1 434 078 1 740 326 3 720 000 15 000 7 339 775

(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant
décidé l’octroi de chacun des plans.

(2) L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence. Depuis 2006, ces
conditions sont les suivantes :
- 50% des options sont acquises au bout de 2 ans,
- 25% des options sont acquises au bout de 3 ans,
- 25% des options sont acquises au bout de 4 ans.

Concernant la date d’exercice de l’option, des modalités particulières sont applicables en cas de décès du
bénéficiaire.

(3) Fin de la période durant laquelle l’option est exerçable.


(4) La juste valeur de l'option est calculée selon le modèle de Black & Scholes. Les hypothèses sont
déterminées via un benchmark réalisé auprès d’un panel de banques.

104
Les soldes d’options encore exerçables relatives aux plans antérieurs, dont les droits ont été entièrement attribués
à fin 2009, sont les suivants :

Année du plan 2003 2004 2005


Solde d'options exerçables 2 102 741 1 431 500 3 827 200

Au titre de l’année 2009, les transferts d’options et les annulations de droits consécutivement au départ des
bénéficiaires sont les suivants :

Année du plan 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Total plans

Options acquises 3 757 700 1 457 372 1 792 724 7 007 796
Options radiées 190 800 33 000 171 500 89 075 98 400 184 000 67 550 834 325

Aucune levée d’option n’a été réalisée au cours de l’année 2009.

NOTE 25 : PROVISIONS

Reprises Reprises
Ecart de
(en millions d'euros) 31/12/2008 Dotation Actualisation sans avec Autres 31/12/2009
change
utilisation utilisation

Engagements de départ à la retraite 668 1 38 45 (1) (60) (1) 689


Litiges 1 057 63 271 0 (40) (222) (16) 1 112
Restructuration 71 (0) 31 0 (6) (18) 0 79
Service après vente 37 0 0 0 0 (14) 0 23
Autres 487 23 286 0 (87) (102) 9 616

Total 2 320 86 626 45 (134) (416) (8) 2 520

Les provisions pour litiges sont composées d’éléments relatifs à des risques fiscaux, sociaux et légaux.

Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs
activités, dont des contentieux avec les administrations fiscales et sociales. Les charges susceptibles d’être
estimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts ont fait l’objet d’une
comptabilisation de provisions pour risques et charges.

Engagements de départ à la retraite

Le coût des indemnités de départ en retraite est déterminé à la clôture de chaque exercice en tenant compte de
l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite. Le
calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires et d’âge de départ en
retraite. L’engagement du Groupe est intégralement couvert par la provision ainsi que par la prise en charge par
des organismes extérieurs.

105
Synthèse de la situation financière des régimes à prestations définies dans les trois principaux pays du
Groupe (France, Italie, Belgique)

Les régimes à prestations définies du Groupe concernent essentiellement des compléments de retraites qui sont
versés dans certains pays, annuellement, aux retraités anciens collaborateurs du Groupe, et des indemnités de
départ à la retraite prévues par les conventions collectives qui sont versées en une seule fois au moment du
départ à la retraite.

Detail de la charge au compte de résultat en millions d'euros 31/12/2009 31/12/2008

Coûts des services rendus 29 26


Coûts financiers 46 44
Rendement attendu des actifs financiers (11) (14)
Autres 4 (12)

Total Charges (produits) 69 45


Mouvements bilantiels en millions d'euros Total

Provision au 31 décembre 2007 611


Impact au compte de résultat 45
Effet périmètre 0
Prestations payées (53)
Autres (6)

Provision au 31 décembre 2008 597

Impact au compte de résultat 69


Effet périmètre 0
Prestations payées (52)
Autres (1)

Provision au 31 décembre 2009 612

106
Variation de juste valeur des actifs de couverture en millions d'euros Total

Juste Valeur au 31 décembre 2007 292


Effet périmètre (1)
Rendement attendu 14
Prestations payées par le fonds (57)
(Pertes) / gains actuariels (33)
Autres 8

Juste Valeur au 31 décembre 2008 223

Effet périmètre (0)


Rendement attendu 11
Prestations payées par le fonds (19)
(Pertes) / gains actuariels 7
Autres 12

Juste Valeur au 31 décembre 2009 234

La répartition des actifs de couverture par catégorie se présente comme suit :

31 décembre 2009 31 décembre 2008


Immobilier et Immobilier et
Obligations Actions Obligations Actions
autres autres

France
76% 20% 4% 76% 20% 4%
Belgique
81% 14% 4% 81% 14% 4%

Les actifs de couverture concernent principalement les régimes en France et en Belgique.


L’Italie n’a pas d’actifs de couverture, l’engagement de retraite étant intégralement couvert par la provision.

Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du calcul de la moyenne pondérée des taux de
rendements attendus par catégorie d’actifs sur le total de la valeur des actifs.
Le taux de rendement des actifs au 31 décembre 2009 s’élève à 4,61% en Belgique (contre 4,77% en 2008) et à
5,05% en France (taux identique en 2008).

Une augmentation (diminution) de 1% du rendement attendu sur les actifs de couverture de retraite conduirait à
augmenter (diminuer) le produit financier annuel constaté sur l’exercice 2009 de 2,2 millions d’euros sur la
France et la Belgique.

107
Provision (en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008

Defined Benefits Obligations (DBO) 990 835


Ecarts actuariels non reconnus (110) (15)
Coût des services passés non comptabilisés (34)
Juste valeur des actifs de couverture (234) (223)
Provision 612 597

L’augmentation de la valeur actuelle de l’engagement s’explique principalement par la diminution du taux


d’actualisation pour la France et la Belgique (4,9% en 2009 vs. 6% en 2008) ainsi que par la mise en place d’un
nouveau régime de retraite sur le second semestre 2009. Ce nouveau régime de retraite à prestations définies
bénéficiera aux principaux dirigeants de Carrefour présents depuis 3 ans au moins et dont la rémunération
annuelle brute est supérieure à 16 plafonds de Sécurité Sociale. Ce régime garantit un niveau de retraite en
fonction de l'ancienneté et est soumis à deux plafonnements : le montant de la rente ne peut excéder 25% de la
rémunération versée pour la dernière année complète de service et ne peut excéder un montant qui conduirait à
ce que le total des rentes perçues, tous régimes confondus, excède 50% de la rémunération de référence. La
rémunération de référence est égale à la moyenne des trois dernières années de rémunération, dans la limite de
60 plafonds de Sécurité Sociale.

Le coût des services passés non reconnus au titre du nouveau régime de retraite est inscrit en engagements hors
bilan.

Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements relatifs aux indemnités de départ à la retraite sont
présentées dans le tableau ci-dessous :
2009 2008
Age de départ à la retraite 60-65 ans 60-65 ans
Evolution des salaires 1,5% à 3,0% 2,5% à 3,0%
Taux de charges salariales 7% à 45% 7% à 45%
Taux d'actualisation 4,7% à 4,9% 4,15% à 6,0%

Le taux d’actualisation de la France et de la Belgique s’élève à 4,9% contre 6% en 2008. Ce taux est fondé sur
un indice normatif (Iboxx) qui regroupe la performance à 10 ans d’obligations corporate (notées AA).

Le taux d’actualisation retenu pour l’Italie s’élève à 4,7% contre 4,2 % en 2008. Ce taux est déterminé en
fonction d’une courbe de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie et est cohérent avec la
durée estimée des obligations au titre des avantages accordés.

Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 25 et de 50 points de base du taux
d’actualisation aurait respectivement un impact de l’ordre de 23 millions d’euros et de 47 millions d’euros sur le
montant de la valeur actuelle de l’engagement au titre des régimes en France et en Belgique.

108
NOTE 26 : PASSIFS FINANCIERS

Note 26.1 DETTE NETTE

La dette nette du groupe peut s’analyser comme suit :

(en millions d'euros) décembre 2009 décembre 2008

Emprunts Obligataires 8 499 9 010


Autres Emprunts et dettes long terme 1 580 773
Billet de Trésorerie 500 1 197
Crédit Baux 407 443
Total des Dettes hors dérivés passif 10 986 11 423
Dérivés - Passif 826 791
Total des Dettes 11 812 12 215

Autres actifs financiers courants 2 051 245


Disponibilités 3 301 5 317
Total des Placements 5 352 5 562

Dette Nette 6 460 6 652

Note 26.2 EMPRUNTS

Détail des emprunts, hors dérivés passif, par nature de taux :

(en millions d'euros) décembre 2009 décembre 2008

Dette à taux fixe 9 088 9 984


Dette à taux variable 1 898 1 440

Total 10 986 11 424

Les dettes à taux fixe à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux fixe.
Les dettes à taux variable à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux variable.

109
Détail des emprunts, hors dérivés passif, par devise :

(En millions d'euros) décembre 2009 décembre 2008

Euro 10 187 10 911


Dollar US 0 9
Real Brésilien 568 266
Yuan Chinois 43 51
Livre Turque 2 2
Dollar Taiwanais 92 80
Ringgit Malais 19 7
Peso Colombien 36
Baht Thailandais 15 7
Zloty Polonais 10 57
Lei Roumain 12 9
Rupie Indonesian 1 8
Ruble Russe 0 18
Total 10 986 11 424

La dette en euros représente 93% du total en décembre 2009 contre 96% en décembre 2008.

Détail des emprunts obligataires (valeur nominale) :

(en millions d'euros) Échéance Total

Détail des emprunts Obligataires 8 701

Emissions Publiques : 8 296


Emprunt Obligataire Euro MTN, Eur, 2.5ans, 6.125% 2010 1 000
Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,375% 2011 1 100
Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR,2.5ans, 4.375% 2011 300
Euro Bond, EUR, 5 ans, Euribor 3M+15bp 2012 200
Emprunt Obligataire Euro MTN, GBP, 10 ans, 5,375% 2012 796
Euro Bond Fixed rate, EUR, 8 ans, 3.625 % 2013 750
Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 6.625% 2013 700
Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,125% 2014 1 250
Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 5.125% 2014 250
Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,375% 2015 1 000
Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3.825 % 2015 50
Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3.85 % 2015 50
Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 4.375 % 2016 600
Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4.678% 2017 250

Emissions Privés : 404

Les montants des dettes obligataires de ce tableau correspondent à la valeur de remboursement de ces dettes. Ils
prennent donc en compte l'effet à l'échéance des éventuels swaps de couverture mis en place à l'origine. La
valorisation de ces couvertures n’est pas reprise dans le tableau ci-dessus.

110
Détail des emprunts, hors dérivés passif, par échéance :

(En millions d'euros) décembre 2009 décembre 2008

1 an 2 018 2 648
2 ans 1 503 1 282
3 à 5 ans 4 472 3 808
Au-delà de 5 ans 2 993 3 686

Total 10 986 11 424

Covenants bancaires :

Au 31 décembre 2009, le Groupe n’a pas de covenants bancaires.

Note 27 : REFINANCEMENT DES ENCOURS CLIENTS DES SOCIETES FINANCIERES

Le refinancement des encours clients se fait au moyen d’emprunts bancaires contractés par les sociétés
financières ainsi que, depuis 2009, d’un emprunt obligataire souscrit par le Groupe et réaffecté à cette activité.

111
Note 28 : INSTRUMENTS FINANCIERS

A. instruments financiers inscrits au bilan

Au 31/12/2009 ventilation par catégorie d'instruments

valeur en juste valeur actifs disponibles prêts, créances dettes au coût instruments
en M€ comptable par résultat à la vente et autres dettes amorti (1) dérivés

Titres de participation 274 274


Autres immos financières LT 1 040 1 040
Autres actifs financiers non courants 1 314 - 274 1 040 - -
Total encours clients des stés fin 5 220 5 220
Créances commerciales 2 238 2 238
Autres actifs financiers courants 2 051 1 749 235 67
Autres actifs (2) 545 545
Trésorerie et équivalent trésorerie 3 301 3 301
ACTIFS 14 669 3 301 2 022 9 278 - 67
Total emprunts 11 812 10 985 826
Total refinancement encours clients 4 653 4 653
Fournisseurs 16 800 16 800
Autres passifs (3) 2 683 2 683
PASSIFS 35 947 - - 19 483 15 638 826

(1) y compris les passifs financiers faisant l'object d'une couverture de juste valeur
(2) hors charges constatées d'avance
(3) hors produits constatés d'avance

Au 31/12/2008 ventilation par catégorie d'instruments

valeur en juste valeur actifs disponibles prêts, créances dettes au coût instruments
en M€ comptable par résultat à la vente et autres dettes amorti (1) dérivés

Titres de participation 420 420


Autres immos financières LT 892 892
Autres actifs financiers non courants 1 312 - 420 892 - -
Total encours clients des stés fin 4 805 4 805
Créances commerciales 3 156 3 156
Autres actifs financiers courants 245 51 69 126
Autres actifs (2) 686 686
Trésorerie et équivalent trésorerie 5 317 5 317
ACTIFS 15 521 5 317 471 9 607 - 126
Total emprunts 12 214 11 423 791
Total refinancement encours clients 4 495 4 495
Fournisseurs 17 545 17 545
Autres passifs (3) 2 813 2 813
PASSIFS 37 066 - - 20 358 15 918 791

(1) y compris les passifs financiers faisant l'object d'une couverture de juste valeur
(2) hors charges constatées d'avance
(3) hors produits constatés d'avance

112
B. Juste valeur

Juste valeurs/valeurs comptables 31/12/2009 31/12/2008


Valeur Juste Valeur Juste
en millions d'euros comptable valeur comptable valeur

Titres de participation 274 274 420 420


Autres immobilisations financières long terme 1 040 1 040 892 892
Autres actifs financiers non courants 1 314 1 314 1 312 1 312

Encours clients des sociétés financières 5 220 5 220 4 805 4 805


Créances d'exploitation 2 238 2 238 3 156 3 156
Actifs financiers courants 2 051 2 051 245 245
Autres Actifs 545 545 686 686
Disponibilités et valeurs mobilières de placement 3 301 3 301 5 317 5 317

Total Actifs 14 669 14 669 15 521 15 521

Dette couverte en juste valeur 1 046 1 046 796 796


Dette couverte en flux de trésorerie 780 780 251 251
Dette à taux fixe 8 034 8 444 8 517 8 466
Dette non couverte 720 720 1 417 1 417
Passifs relatifs à des contrats de location-financement 407 407 443 443
Instruments dérivés de taux 826 826 791 791
Total Emprunts 11 812 12 222 12 215 12 164

Dettes fournisseurs 16 800 16 800 17 545 17 545


Refinancement des encours clients 4 653 4 653 4 495 4 495
Autres passifs 2 683 2 683 2 813 2 813
Total Passifs 35 947 36 357 37 067 37 016

Total (+ passif net / - actif net) 21 279 21 689 21 546 21 495


Profit (perte non comptabilisé) 410 (50)

Une évaluation de la juste valeur des instruments financiers du Groupe est effectuée dans la mesure où les
données des marchés financiers permettent une estimation pertinente de leur valeur vénale dans une optique non
liquidative.

Ventilation des actifs et passifs évalués en juste valeur (hors disponibilités) au 31 décembre 2009

niveau 1 niveau 2 niveau 3 Total

Titres de participation 274 274


Actifs financiers courants - disponibles à la vente 1 691 58 1 749
Actifs financiers courants - dérivés 67 67

Dérivés passif 564 261 825

Il existe trois hiérarchies de juste valeur :


Niveau 1 : juste valeur évaluée par référence à des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour
des actifs et passifs identiques
Niveau 2 : juste valeur évaluée par référence à des prix cotés visés au niveau 1 qui sont observables
pour l'actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) soit indirectement (à savoir des
données dérivées de prix)
Niveau 3 : juste valeur évaluée par référence à des données relatives à l'acti ou au passif qui ne sont pas
basées sur des données observables de marché

113
C. Couverture de flux de trésorerie

Le tableau suivant indique les périodes au cours desquelles le Groupe s’attend à ce que les flux de trésorerie
associés aux instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie interviennent et impactent le
résultat.

* les risques de taux concernent principalement des swaps tandis que les instruments de change sont
essentiellement composés de contrats à terme.

NOTE 29 : GESTION DES RISQUES

Les principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux, de change, de
crédit, de liquidité et le risque sur actions. La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans les
paragraphes suivants.

- Risque de marché

Le risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les taux
d’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque de
marché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables, tout
en optimisant le couple rentabilité / risque.

Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché. Toutes ces opérations
sont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques. Généralement, le Groupe cherche
à appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats.

 Risque de change

Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre
pays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur les
opérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur les
opérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises.

Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options.
Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale.
La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois.

114
 Risque de taux d’intérêt

La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe
(DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure de
performance mensuelle permettant d’identifier :
o le résultat sur les actions menées,
o l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe.

L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instruments
financiers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt.
3) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billets
de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.
4) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une hausse
des taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de
la baisse des taux.
Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisse
éventuelle.

Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableau
ci-dessous :

Effet sur les charges financières d'une simulation sur les taux baisse des taux hausse des taux
d'intérêts (en M€) * de 0,50% de 0,50%

Variation de charges financières avant dérivés (19) 19

Variation de charges financières des dérivés 3 (3)

Variations de charges financières après dérivés (16) 16


* (Gains), perte.

Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de
référence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeur
par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des taux
d’intérêts euro au 31 décembre 2009.

 Risque sur actions

3) Actions Carrefour

Carrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursière
suffisante, afin de :
- préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;
- soutenir le développement futur de l’activité.

115
Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions sur le marché. Le rythme et le volume de ces achats
dépendent des cours sur le marché. Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmes
d’attribution d’options sur actions du Groupe.

4) Autres actions

Le Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.
Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placements
monétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.

- Risque de crédit

Le Groupe considère que son exposition est la suivante :

Exposition au risque de crédit 31/12/2009 31/12/2008


en millions d'euros
Titres de participation 274 420
Autres immobilisations financières long terme 1 040 892
Total Autres actifs financiers non courants 1 314 1 312

Encours clients des sociétés financières 5 220 4 805


Créances commerciales 2 238 3 156
Autres actifs financiers courants 2 051 245
Autres Actifs 545 686
Trésorerie et équivalents trésorerie 3 301 5 317

Exposition maximale au risque de crédit 14 668 15 521

Créances d’exploitation

Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés
et les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend
en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.

Détail des variations de dépréciation créances douteuses

Clôture 31/12/08 (180)


dotations (95)
reprises 72
autres mouvements (2)
Clôture 31/12/09 (206)

Au 31 décembre 2009, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 238 millions d’euros (note 20).
Le montant net des créances échues s’élève à 553 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus
de 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de non
recouvrement, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.

116
Encours clients des sociétés financières

Afin de mesurer le risque de crédit afférent aux encours clients des sociétés financières, le Groupe procède à
l’actualisation (aux conditions d’origine du crédit) des flux recouvrables dans le cadre du calcul des dépréciations
pour créances douteuses. En outre une décote est calculée sur les crédits restructurés par l’utilisation d’un taux de
référence. Enfin, s’agissant des créances restructurées ayant un caractère douteux et des créances douteuses non
restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du
risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote
du fait du passage du temps est inscrite en marge d’intérêts.

- Ventilation des encours échus et non échus

En millions d'euros Créances échues


Solde au Créance non échue
entre 0 et 3 entre 3 et 6 entre 6 mois au-delà d'un
31/12/2009 à la date de clôture
mois mois et un an an

encours des sociétés financières 5 220 4 613 258 93 156 100

- Balance âgée des encours clients des sociétés financières

(En millions d'euros) TOTAL < 1 an > 1 an < 5 ans > 5 ans
France 2 871 1 435 1 344 91
Belgique 171 156 0 15
Espagne 1 252 745 254 254
Italie 123 88 35 0
Grèce 16 13 2 0
Argentine 74 72 2 0
Brésil 702 702 0 0
Dia Espagne 10 4 0 6
Total 5 220 3 215 1 638 367

Placements

Le Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides et
uniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody.

- Risque de liquidité

Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsque
celles-ci arriveront à échéance. L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la
mesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils
arriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou
porter atteinte à la réputation du Groupe.

117
Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :
 limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5
milliards d’euros ;
 mettre en place des crédits syndiqués pour 3 milliards d’euros ;
 utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 1,5
milliards d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).

Ainsi, au 31 décembre 2009, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3 milliards
d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2011 et 2012) et avait émis pour 8,7 milliards
d’euros d’obligations sachant que l’échéance 2010 était déjà refinancée.

Au 31 décembre 2009, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un
montant de 500 millions d’euros.
En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un tirage
sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3 milliards d’euros) pourra être effectué.

En novembre 2009, la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fonds
commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédées
de 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligibles
pour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire que
l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, a
fait l’objet d’une souscription intégrale par S2P. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par le
Groupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe
Carrefour au 31 décembre 2009.

118
Flux de
Valeur trésorerie
31/12/2009 < 1an 2-5 ans > 5ans
comptable contractue
ls
en millions d'euros
Dette couverte en juste valeur 1 046 924 39 601 285
Dette couverte en flux de trésorerie 780 847 93 170 584
Dette à taux fixe 8 034 9 022 1 938 5 275 1 810
Dette non couverte 720 725 502 223 0
Passifs relatifs à des contrats de location-financement 407 0 0 0 0
Instruments dérivés de taux 826 1 587 53 979 554
Total Emprunts 11 812 13 105 2 624 7 247 3 234

Fournisseurs et autres créditeurs 16 800 16 800 16 800 0 0


Refinancement des encours clients 4 653 4 653 4 061 592 0
Autres passifs 2 683 2 683 2 683 0 0

Total 35 947 37 240 26 167 7 839 3 234

Flux de
Valeur trésorerie
31/12/2008 < 1an 2-5 ans > 5ans
comptable contractue
ls
en millions d'euros
Dette couverte en juste valeur 796 608 27 581 0
Dette couverte en flux de trésorerie 251 301 9 32 260
Dette à taux fixe 8 517 10 231 1 922 4 968 3 341
Dette non couverte 1 417 1 441 1 204 237 0
Passifs relatifs à des contrats de location-financement 443 0 0 0 0
Instruments dérivés de taux 791 1 618 68 1 004 546
Total Emprunts 12 214 14 199 3 230 6 822 4 148

17544,6313 17 545 17 545 17 545 0 0


Refinancement des encours clients 4 495 4 495 4 044 451 0
Autres passifs 2 813 2 813 2 813 0 0

Total 37 067 39 051 27 632 7 273 4 148

NOTE 30 : PASSIFS EVENTUELS

Dans le cadre de leur activité courante, les sociétés du Groupe font régulièrement l’objet de contrôles fiscaux,
douaniers et administratifs. Le Groupe est par ailleurs sujet à divers litiges ou contentieux. Une provision est
comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement
passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant de
l’obligation peut être estimé de manière fiable. Les pertes opérationnelles futures ne sont pas provisionnées.

Les passifs éventuels correspondent à :


- des obligations potentielles résultant d’événements passés dont l’existence ne sera confirmée que par la
survenance d’événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entreprise ; ou
- des obligations actuelles résultant d’événements passés, mais qui ne sont pas comptabilisées car il n’est
pas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour
éteindre l’obligation ou car le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante.

Il n’existe actuellement aucun fait exceptionnel ni affaire contentieuse risquant d’affecter significativement et
avec une probabilité sérieuse, les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité du Groupe.

119
NOTE 31 : ENGAGEMENTS HORS BILAN

Les engagements donnés et reçus par le Groupe et non comptabilisés au bilan correspondent à des obligations
contractuelles non encore réalisées et subordonnées à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures à
l’exercice en cours. Ces engagements sont de trois ordres : ceux liés à la trésorerie, ceux liés à l’exploitation des
points de ventes et ceux liés aux acquisitions de titres. En outre, le Groupe a des contrats de location (loyers
payables principalement sur les points de vente loués, et loyers recevables principalement sur les boutiques de
galeries marchandes) qui représentent également des engagements futurs, donnés ou reçus.

1. Les engagements hors bilan liés à la trésorerie sont composés :


- de lignes de crédits mobilisables représentant les lignes de crédit confirmées mises à la disposition du Groupe
et non utilisées à la date de clôture ;

- de cautions et hypothèques données ou reçues principalement dans le cadre de l’activité immobilière du


Groupe ;
- des engagements de crédit donnés par les sociétés financières du Groupe à leur clientèle dans le cadre de leurs
activités opérationnelles, ainsi que d’engagements bancaires reçus.

2. Les engagements hors bilan liés à l’exploitation sont composés :


- d’engagements d’achats de terrains dans le cadre des programmes d’expansion du Groupe ;
- de dépendances diverses issues de contrats commerciaux ;
- d’engagements donnés pour l’accomplissement de travaux dans le cadre des programmes d’expansion du
Groupe ;
- de garanties locatives et de garanties sur opérateurs de galeries marchandes ;
- de créances garanties ;
- des coûts des services passés relatifs à la mise en place de régimes de retraite à amortir ;
- ainsi que d’autres engagements donnés ou reçus.

3. Les engagements liés aux acquisitions de titres sont composés d’engagements fermes reçus d’achat et de
vente de titres - majoritairement en France, dans le cadre de l’activité de Franchise du Groupe - ainsi que
d’options d’achat de titres et de garanties de passifs. Les garanties de passif reçues ne sont pas valorisées.

4. Les engagements liés aux contrats de location

A fin décembre 2009, le Groupe détient en pleine propriété 736 hypermarchés sur 1 300 hypermarchés intégrés,
685 supermarchés sur 1762 supermarchés intégrés et 925 maxi discomptes sur 4 726 maxi discomptes intégrés.

Les magasins non détenus en pleine propriété font l’objet de contrats de location ayant représenté une charge de
1 157 millions d’euros sur l’année 2009 (cf. note 7). 15 % de ces contrats sont à échéance de moins de 1 an,
35 % à échéance de 1 à 5 ans et 50 % à échéance de plus de 5 ans.

120
Le montant brut des loyers futurs, déterminé en fonction de l’engagement maximal futur pris par le Groupe,
aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,
s’élève à 6 800 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement donné de
4 817 millions d’euros.

Le Groupe détient par ailleurs des galeries commerciales, principalement autour des hypermarchés et
supermarchés, données en location et ayant généré sur l’année 2009 un produit de 273 millions d’euros. Le
montant brut des loyers futurs à recevoir, déterminé en fonction de l’engagement futur pris par les locataires,
aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,
s’élève à 835 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement reçu de 738
millions d’euros.

Détail par échéance


Engagements donnés (en M€) déc-09
- d'un an 1 à 5 ans + de 5 ans

Liés à la trésorerie 9 089 4 528 4 255 307

relatifs aux sociétés financières 7 741 4 484 3 234 23

relatifs aux autres sociétés 1 348 44 1 021 284

Liés à l'exploitation/immobilier/expansion… 1 365 519 605 240

Liés aux cessions de titres 643 119 463 60

Liés aux locations 6 800 1 049 2 356 3 395

TOTAL 17 898 6 216 7 679 4 003

Détail par échéance


Engagements reçus (en M€) déc-09
- d'un an 1 à 5 ans + de 5 ans

Liés à la trésorerie 6 763 3 406 3 175 182

relatifs aux sociétés financières 1 637 1 456 134 47

relatifs aux autres sociétés 5 127 1 951 3 041 135

Liés à l'exploitation/immobilier/expansion… 830 281 360 188

Liés aux acquisitions de titres 439 57 361 21

Liés aux locations 835 239 456 139

TOTAL 8 867 3 985 4 353 530

NOTE 32 : EFFECTIFS

31/12/2009 31/12/2008

Effectif moyen du Groupe 469 666 479 072


Effectif fin de période du Groupe 475 976 495 287

121
NOTE 33 : PARTIES LIEES

La rémunération des mandataires sociaux au titre de l’année 2009 est détaillée dans la partie « Rémunération et
Avantages » du document de Référence.

Les transactions entre la société mère et les sociétés mises en équivalence sont résumées ci-dessous :

En Montant des Créances sur les Dettes sur les Engagements hors
millions Nature de la transaction
2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008
d'euros

Ventes de marchandises 1 1 1 2

Engagements donnés: engagements - 1004

Engagements reçus: engagements

Autres (42) (41) (7) (8)

NOTE 34 : EVENEMENTS POST CLOTURE

Grèce

Les Groupes Carrefour et Marinopoulos ont annoncé le 18 février 2010 leur projet de transformer leur réseau de
381 magasins Dia en supermarchés et magasins de proximité sous enseigne Carrefour. Ce projet est soumis à
l’approbation des autorités de la concurrence.

Les deux Groupes ont par ailleurs annoncé leur projet d’intégrer la société Dia Hellas (détenue à 80% par
Carrefour SA et à 20% par le Groupe Marinopoulos) au sein de leur société commune Carrefour Marinopoulos.

Le même jour, les Groupes Carrefour et Marinopoulos ont également annoncé la création d’une Joint Venture
pour développer des hypermarchés et supermarchés Carrefour en franchise dans les Balkans.

Indonésie

Carrefour et Trans Corp ont annoncé le 15 avril 2010 la conclusion d’un partenariat stratégique en Indonésie qui
vise à accélérer la croissance de Carrefour et son développement dans le pays.

Dans le cadre de ce partenariat, Trans Corp acquiert une participation de 40% dans PT Carrefour Indonésie, dans
lequel le groupe Carrefour retient une participation majoritaire de 60%. Trans Corp est la holding contrôlant les
activités media, divertissement pour la famille, loisirs et mode de Para Group.

Le partenariat permettra de générer des synergies opérationnelles entre Carrefour et les autres activités de Para
Group, particulièrement dans les domaines des services financiers (banques, assurances, prêts personnels), des
media, de la mode et des loisirs.

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Note 14

Filiales et participations

Information financiére
Certaines inform ations n'ont pas été fournies en raison du préjudice grave pouvant résulter de leur divulgation
.

(en millions d'euros)


Prêts et
avances Montant
consenti des
Quote part Valeur Valeur Résultat
Capitaux s par la cautions Chiffre
du capital comptable comptable du dernier Dividende Observ
Capital propres société et avals d'Affaires
détenue (en des titres des titres exercice s reçus ations
hors capital et non donnés HT
%) Brute Nette clos
encore par la
rembour société
sés
A- Renseignements détaillés
1. Filiales (%>50)
France
ALODIS 16,78 9,03 100,00 17,69 -2,14 2
AMIDIS ET CIE 22,83 1285,69 71,60 1032,64 1032,64 68 19 29,29
BOEDIM 75,90 0,98 100,00 76,90 76,90 0,05
CARREFOUR FRANCE 1166,85 4345,30 99,35 1561,69 1561,69 184,21 288 613,58
CRFP 4 20,17 1,74 100,00 20,52 20,52 0,16
CRFP13 41,26 8,03 100,00 41,26 38,75 -6
ERTECO 3,14 870,72 100,00 87,69 87,69 4,57 16
HOFIDIS II 29,00 364,33 100,00 572,95 572,95 -1
PRM 151,54 0,35 100,00 151,95 151,95 0,04
S2P 92,22 284,23 59,99 85,45 85,45 70,24 41,95
SOFINEDIS 23,43 6,65 70,76 18,01 18,01 0,51 3
SOVAL 1,83 42,78 72,98 28,73 28,73 3,23 5
TOTAL 3695,47 3675,27 684,82
Etranger
CARREFOUR ASIA 15,97 -40,25 100,00 22,95
CARREFOUR Italie (1) 780,00 1716,13 95,00 1274,37 822,18 1752,00
CARREFOUR NEDERLAND 2269,00 1352,66 100,00 3457,35 3457,35
GMR (1) 8129,50 65,40 28,24 3219,64 3219,64
NORFIN HOLDER (1) 2,02 4273,99 63,76 2189,47 2189,47
NORTHSHORE 6334,08 -0,15 100,00 6334,08 6334,08
PT CARREFOUR INDONESIA (1) 3272,08 3272,08 66,72 100,40 100,40
TOTAL 16598,27 16123,13 1752,00

2. Participations (10<%<50)
France
CRFP 8 3381,48 -0,09 13,64 2528,00 2528,00 -0,10
EUROMARCHE 0,02 1,47 13,18 419,18 375,76 0,10 189
LOGIDIS 49,83 158,02 14,53 38,19 38,19 46,14 54 3,79
TOTAL 2985,37 2941,95 3,79
Etranger
CARREFOUR MARINOPOULOS 210,25 169,05 21,44 34,58 34,58
TOTAL 34,58 34,58

B- Renseignements globaux
1.Autres filiales
France 79,80 79,76 9,82
Etranger 27,00 17,22 0,02
2. Autres Participations
France 7,80 7,50 4,75
Etranger 267,87 102,72 23,47
C- Renseignements globaux sur les titres

Filiales françaises (ensemble) 3775,28 3755,04 694,64


Filiales étrangères (ensemble) 16625,27 16140,35 0,02

Participations dans les sociétés françaises (ensemble) 2993,17 2949,45 8,54


Participations dans les sociétés étrangères (ensemble) 302,46 137,30 23,47

TOTAL GENERAL 23696,17 22982,13 726,68

(1) Correspond aux informations de 2008 car les Inform ations 2009 ne sont pas disponibles

146
21. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

21.1. Capital social

21.1.1. Le capital social au 31 décembre 2009 s’élève à 1 762 256 790 euros divisé en 704 902 716 actions
chacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Les actions sont
nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société est autorisée à procéder à
l’identification des titres au porteur.

Au 31 décembre 2008, le nombre d’actions s’élevait à 704 902 716 actions.

21.1.2. Néant

21.1.3. Au 31 décembre 2009, l’Emetteur détenait 563 488 actions propres de 2,5 euros de valeur nominale.
Aucune des filiales de l’Emetteur ne détenait d’action de la société Carrefour.

21.1.4. Néant

21.1.5 Néant

21.1.6 Néant

21.1.7. Tableau d’évolution du capital

147
Evènement Variation du nombre d'actions Montant du capital
(en Euros)
Situation au 30 juin 1999 233 069 544 582 673 860,00

Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de Promodès 109 427 940
Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions 4 866
Situation au 31 décembre 1999 342 502 350 856 255 875,00

Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Promodès 6 387 126


Annulation de 15 000 CDV reçus dans le cadre de la fusion précitée -15 000
Attribution d'actions gratuites (à raison de une action nouvelle pour une action ancienne) 348 874 476
Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions 6 600
Augmentations de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions 8 412
Augmentations de capital à la suite de la conversion d'obligations 1 062 032
Augmentation de capital réservée aux salariés 12 317 444
Situation au 31 décembre 2000 711 143 440 1 777 858 600,00

Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions 12 300


Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions 84
Augmentation de capital à la suite de la conversion d'obligations 30
Situation au 31 décembre 2001 711 155 854 1 777 889 635,00

Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions 9 000


Augmentation de capital à la suite de la conversion d'obligations 72
Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Bontemps 4 535 604
Annulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitée -4 535 604
Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de Centros
Comerciales Carrefour (Espagne) 4 976 845
Situation au 31 décembre 2002 716 141 771 1 790 354 427,50

Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions 612


Situation au 31 décembre 2003 716 142 383 1 790 355 957,50

Réduction de capital par annulation d'actions -11 022 833


Situation au 31 décembre 2004 705 119 550 1 762 798 875,00

Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Paroma 79 158 600


Annulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitée -79 159 434
Situation au 20 avril 2005 705 118 716 1 762 796 790,00

Réduction de capital par annulation d'actions -216 000


Situation au 31 décembre 2005 704 902 716 1 762 256 790,00

Situation au 31 décembre 2006 704 902 716 1 762 256 790,00

Situation au 31 décembre 2007 704 902 716 1 762 256 790,00

Situation au 31 décembre 2008 704 902 716 1 762 256 790,00

Situation au 31 décembre 2009 704 902 716 1 762 256 790,00

21.2. Acte constitutif et statuts

148
21.2.1. Objet social (article 2 des statuts)
La Société a pour objet :

• la création, l'acquisition et l'exploitation, en France et à l'étranger, de magasins pour la vente de tous


articles, produits, denrées ou marchandises et, accessoirement, la prestation, dans le cadre de ces
magasins, de tous services susceptibles d'intéresser la clientèle;
• l'achat, la fabrication, la vente, la représentation, le conditionnement et l'emballage de ces produits,
denrées et marchandises ;
• et, généralement, toutes opérations industrielles, commerciales et financières, mobilières et
immobilières se rattachant directement ou indirectement à cet objet ou susceptibles d'en faciliter la
réalisation ou d'en assurer le développement.

La Société pourra agir, directement ou indirectement et faire toutes ces opérations en tous pays, pour
son compte propre ou pour le compte de tiers et soit seule, soit en participation, association,
groupement ou société, avec toutes autres personnes ou sociétés, et les réaliser et exécuter sous quelque
forme que ce soit.

La Société pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés ou entreprises
françaises et étrangères, quel qu'en soit l'objet.

21.2.2. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de société
anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées.
.
Le Conseil d’Administration (Statuts articles 11, 12, 13 et 14)

La société est administrée par un Conseil d'Administration composé de trois à dix huit membres.

Dès que le nombre des administrateurs ayant dépassé 70 ans est supérieur au tiers des administrateurs
en fonction, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office ; son mandat prendra fin à la
date de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire.

Chaque administrateur doit être propriétaire de 1000 actions au moins pendant la durée de son mandat.

Les membres du Conseil d'Administration sont nommés pour une durée de trois années et renouvelés
par tiers (ou par fraction aussi égale que possible) chaque année. Lors du Conseil d'Administration
suivant les premières nominations, les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de la
première et de la deuxième année sont déterminés par tirage au sort. Les administrateurs sortants sont
rééligibles.

Les fonctions des administrateurs prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire
appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire
leur mandat.

Le Conseil d'Administration élit, parmi ses membres, un Président qui doit être une personne physique.
La limite d'âge pour exercer les fonctions de Président est fixée à 70 ans. Le Président peut exercer ses
fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice
écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint son soixante dixième anniversaire.

La nomination du Président peut être faite pour toute la durée de ses fonctions d’administrateur.

149
Le Conseil d'Administration nomme en son sein un Vice-président qui est appelé à suppléer le Président
en cas d'absence, d’empêchement temporaire, de démission, de décès ou de non renouvellement de son
mandat. En cas d’empêchement temporaire, cette suppléance vaut pour la durée limitée de
l'empêchement; dans les autres cas, elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président.

Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d'Administration dont il rend compte à
l’Assemblée Générale.

Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que les
administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.

Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, soit au siège
social, soit en tout autre endroit indiqué par la convocation.

Les administrateurs sont convoqués par le Président, ou le cas échéant par le Vice-président, par tous
moyens, même verbalement.

Les réunions du Conseil d'Administration sont présidées par le Président du Conseil d'Administration,
ou le cas échéant, par le Vice-président.

Les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi.

Le Secrétaire du Conseil d'Administration est habilité à certifier conformes les copies et extraits des
procès-verbaux des délibérations.

Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en
œuvre.

Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de
l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses
délibérations les affaires qui le concernent.

Le Conseil procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque administrateur reçoit
toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut consulter tous les
documents qu’il estime utiles.

Direction (Statuts article 16)

Conformément aux dispositions légales, la direction générale de la société est assumée sous sa
responsabilité soit par le Président du Conseil d'Administration, soit par une autre personne physique
nommée par le Conseil d'Administration et portant le titre de Directeur Général.

Le Conseil d'Administration choisit entre les deux modalités d’exercice de la direction générale
précitées à la majorité des administrateurs présents ou représentés.

Le Conseil d'Administration nomme parmi ses membres, ou en dehors d’eux, le Directeur Général qui
doit être une personne physique de moins de 65 ans qui est investi des pouvoirs les plus étendus pour
agir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social
et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil
d'Administration. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers.

150
La limite d'âge pour exercer les fonctions de Directeur Général est fixée à 65 ans; les fonctions du
Directeur Général qui atteint cet âge cessent à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les
compte de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle cet âge est atteint.

Lorsque la direction générale de la société est exercée par le Président, les dispositions légales
réglementaires ou statutaires relatives au Directeur Général lui sont applicables. Il prend le titre de
Président Directeur Général et peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale
Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il
atteint l’âge de 65 ans.

Le Conseil d'Administration peut définir les domaines dans lesquels le Directeur Général doit consulter
le Conseil dans l’exercice de son mandat.

Aux termes des dispositions du Règlement Intérieur adopté par le Conseil d’Administration lors de sa
séance du 28 juillet 2008, sont soumises à autorisation préalables du Conseil d’Administration les
décisions suivantes :

- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société ;

- les cessions d'immeubles par nature, les cessions totales ou partielles de participations, les
constitutions de sûretés sur les biens sociaux;

- les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filiale


directe ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces
implantations ;

- toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;

- l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de
souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés ;

- toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,

- la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifs
immobilisés;

- la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les
Marques et les fichiers Clients ;

- toute décision d'emprunt au-delà d'un seuil fixé par le Conseil et que ce dernier pourra
réactualiser;

- en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des
valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,

- toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription
ou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,

- toute modification de l’organisation de la Société ;

- la politique de rémunération des principaux dirigeants,

151
- toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe
et variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à
court terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;
- la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la
détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour
effet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16
plafonds de Sécurité sociale.
.

21.2.3. (Article 9 des statuts) Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrement
libérées, inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins.

21.2.4. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les droits des actionnaires,
conformément aux dispositions légales.

21.2.5. Assemblées générales (Statuts Articles 20 à 23)

Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées personnellement ou par mandataire, sur
justification de son identité et de la propriété des actions, sous la forme et au lieu indiqués dans l’avis de
convocation, au plus tard trois jours ouvrés avant la date de réunion de l’Assemblée Générale, à zéro
heure, heure de Paris.

Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes les
Assemblées. Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales.

Tout actionnaire pourra également, si le Conseil d'Administration le décide au moment de la


convocation de l’Assemblée, participer et voter aux Assemblées par visioconférence ou par tout moyen
de télécommunication y compris Internet permettant son identification dans les conditions et suivant les
modalités fixées par les dispositions légales en vigueur. Cette décision est communiquée dans l’avis de
réunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires.

Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de vote
proposé sur le site Internet mis en place par le centralisateur de l’Assemblée, sont assimilés aux
actionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être
directement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe, conformément à la
première phrase du deuxième alinéa de l’article 1316-4 du Code civil.

La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique, ainsi que
l’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables et
opposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvré
précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, la société invalidera ou modifiera en conséquence,
selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure.

Les Assemblées sont convoquées par le Conseil d'Administration dans les conditions et délais fixés par
la loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans l’avis de
convocation.

L’Assemblée Générale est présidée par le Président du Conseil d'Administration ou, en son absence, par
le Vice-président ou un administrateur désigné par le Conseil.

152
Les fonctions des scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires présents et acceptants qui
disposent, tant en leur nom personnel que comme mandataires, du plus grand nombre de voix.

Le Bureau désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l’Assemblée.

Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires statuant dans les conditions de quorum et de
majorité prescrites par la loi exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle-ci.

21.2.6. Néant.

21.2.7. Aux termes des dispositions de l’article 7 des Statuts, il ressort qu’outre le respect de l’obligation légale
d’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital et des droits de vote qui y sont
attachés, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir un nombre
d’actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote, égale ou supérieure à 1%
du capital social ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, doit informer la Société du
nombre total d’actions et des droits de vote qu’elle possède, ainsi que des titres donnant accès à terme
au capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, par lettre recommandée avec accusé
de réception dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil.

L’obligation d’informer la Société s’applique également lorsque la participation de l’actionnaire au


capital ou en droits de vote devient inférieure à chacun des seuils mentionnés ci-dessus.

Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de franchissement
des seuils légaux s’appliquent également en cas de non-déclaration du franchissement des seuils prévus
par les présents statuts, à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale, d’un
ou de plusieurs actionnaires détenant au moins 5% du capital ou des droits de vote de la Société.

21.2.8. Néant.

22. CONTRATS IMPORTANTS

Néant.

23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET


DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS

Néant.

153
24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC

Les documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses comptes, les rapports présentés à ses
Assemblées par le Conseil d’Administration et les Commissaires aux Comptes peuvent être consultés au
siège social, dont l'adresse figure ci-dessus paragraphe 5.1.4.

Ces documents sont également consultables sur le site www.carrefour.com.

25. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS

Cf. la section 20 du présent document de référence.

154
ANNEXES

 Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et


d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion
des risques.

 Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-
235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la société
Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et
au traitement de l'information comptable et financière.

 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux.

 Document d’information annuel.

 Honoraires des Commissaires aux Comptes

 Informations sur le programme de rachat d’actions.

 Evolution du cours de bourse sur 18 mois.

155
CARREFOUR
Société anonyme au capital de 1 762 256 790 euros
Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-Perret
652 014 051 RCS NANTERRE

Rapport du Président du Conseil d’Administration


sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil
et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques

En application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce, le présent rapport rend compte des
conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration au cours de l’année 2009,
ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place dans le Groupe Carrefour.

Ce rapport a été approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 23 mars 2010.

1. Le Gouvernement d’entreprise

1.1. Le Conseil d’Administration et la Direction Générale

Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme à
Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a
adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur
Général étant dissociées.

Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amaury de Seze (Président), Monsieur
Jean-Martin Folz (Vice-président), Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard
Arnault, Monsieur Sébastien Bazin, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur
Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne, Monsieur José-Luis Leal Maldonado
(jusqu’au 15 avril 2009) et Monsieur Lars Olofsson (depuis le 28 avril 2009).

Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pour
une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite Assemblée
Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le Conseil
d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme
de la première et de la deuxième année.

En conséquence, les Administrateurs sortants par anticipation au terme de l’exercice 2009 seront Madame Anne-
Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et Charles Edelstenne.

Les mandats de Messieurs Amaury de Seze, Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé et René Brillet viendront à
expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010.

156
Les mandats de Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Jean-Martin Folz ont été renouvelés pour une durée de
trois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009.

Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la Direction
Générale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise des
sociétés cotées, le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés comme
des personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la
Société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.

Ainsi, Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, Jean-Martin Folz, René Abate, Thierry
Breton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.

Conformément aux dispositions (i) de l’article 823-19 du Code de commerce, le Conseil a vérifié qu’un membre
indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière ou
comptable et (ii) de la Recommandation CE du 30 avril 2009, qu'un membre au moins du Comité des
Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de
l'expérience en matière de politique de rémunération.

Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’un
minimum de mille actions.

Au cours de l’exercice 2009, le Conseil d’Administration s’est réuni 14 fois (dont une fois sous forme de
séminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 83%.

Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants :
• Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général,
• Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations internes,
• Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération,
• Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de la
communication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale,
• Mise en œuvre du programme de rachat d’actions,
• Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et/ou de performance au
profit des salariés et du mandataire social, définition d’un régime de retraite complémentaire pour les
principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, membres du Comex et quelques cadres clés),
• Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des Nominations et
du Gouvernement d’Entreprise, du Comité des Comptes et du Comité Stratégie).

La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé à
cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008.
Lors de ses séances des 28 juillet 2008 et 6 octobre 2009, le Conseil d’Administration a décidé que le Directeur
Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actes suivants sans avoir
au préalable recueilli l'accord du Conseil :

- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500 millions
d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations fiscales et
douanières),

157
- les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessions
totales ou partielles de participations, les constitutions de sûretés sur les biens sociaux;
- les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filiale directe
ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ;
- toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;
- l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de souscription
à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeur d’entreprise (y
compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre d’affaires concerné
égal ou supérieur à 150 millions d’euros;
- toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,
- la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifs
immobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;
- la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les
Marques et les fichiers Clients.
- toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur un
même exercice social, à 500 millions d’euros;
- en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des
valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,
- toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou
d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,
- toute modification de l’organisation de la Société ;
- la politique de rémunération des principaux dirigeants,
- toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et
variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court
terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;
- la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la détermination
de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter la
rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafonds de Sécurité
sociale.

Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernance
auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF.

Les statuts de la Société ne prévoient pas de modalités particulières pour la participation des actionnaires à
l’Assemblée Générale.

Lors de sa réunion du 28 juillet 2008, le Conseil d’Administration a adopté un Règlement Intérieur, divisé en 6
chapitres, dont les principales dispositions sont les suivantes :
 le premier chapitre est consacré au rappel de la mission du Conseil d’Administration, à la description
des modalités de réunion du Conseil, de l’information des Administrateurs ainsi qu’à l’évaluation par le
Conseil de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions ;
 les second et troisième chapitres précisent le rôle et les pouvoirs du Président et du Directeur Général ;
 le quatrième chapitre est consacré aux Comités du Conseil : Comité des Comptes, Comité des
Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et Comité Stratégie (composition,
missions, fonctionnement) ;
 les deux derniers chapitres traitent principalement de la rémunération des Administrateurs et de la
déontologie dont chaque membre du Conseil doit faire preuve dans l’exercice de son mandat.

1.2. Les Comités du Conseil

158
Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comité des
Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.

Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société. Ils
peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander au
Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, de
questions relevant de la compétence de Comité.

Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en cas
d’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux au
Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après approbation, aux
Administrateurs.

1.2.1. Le Comité des Comptes

Le Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants se réunit au
moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en
matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le
Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.

Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi (i) du processus d’élaboration de l’information
financière, (ii) de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, (iii) du contrôle légal des
comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et (iv) de l’indépendance des
Commissaires aux comptes.

Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des référentiels
comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute question
comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels.

Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne.

Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risque
de réputation ou de l’éthique professionnelle.

Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant des
honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat de cette sélection.

Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur suivi.

Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefour
aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvé
par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires du
Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à l’indépendance des
Commissaires aux comptes.
Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède un million
d’euros. Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la Direction Financière du Groupe.
Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du Groupe sur l’ensemble des
missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe.

159
Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif de
contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans le
déroulement de la mission d’audit.

Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collège des
Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.

Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres de la
Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que le
responsable de l’audit et du contrôle interne.

La composition du Comité est la suivante :

Président : Jean-Martin Folz (Administrateur indépendant),


Membres : René Brillet (Administrateur indépendant),
Sébastien Bazin.

Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni cinq fois, le taux de présence s’élevant à 100%. Le Comité a
procédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2008 et 30 juin 2009, des méthodes de
consolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, des éléments de synthèse du
compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financement ainsi qu’à la préparation de la
clôture 2009. Le Comité a également étudié l’activité des services financiers et assurances du Groupe. Enfin, le
Comité a été informé de l’évolution des contentieux significatifs et du suivi du plan de transformation du Groupe.

Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne. Le
Comité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avec
la mission qui lui est dévolue.

1.2.2. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise

Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité de
membres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du
Comité est désigné par le Conseil d’Administration.

En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des
mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou
d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de la
Société.

Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat
d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.
Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.

En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dans
la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son
fonctionnement.

160
Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il en
présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne les mesures adaptées
au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de celui-ci sur les meilleures
pratiques.

Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec le Président, les
délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires.

En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président.
En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le cas
échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.

Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède,
en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas échéant, des
Directeurs Généraux délégués.

Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.

Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leur
renouvellement.

Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes au
Conseil d’Administration.

La composition du Comité est la suivante :

Président : Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),


Membres : René Abate (Administrateur indépendant),
René Brillet (Administrateur indépendant) nommé le 2 décembre 2009,
Nicolas Bazire.

Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni 11 fois, le taux de présence s’élevant à 100%.

Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseil


d’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération et les avantages accordés au
mandataire social, savoir : une rémunération composée
 d’une rémunération fixe,
 d’une part variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunération fixe si
les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement avec un butoir à 200%.
Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires hors
carburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts de marché) et pour 30% en fonction
d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration,
 une rémunération long terme soumise à conditions de performance (options d’achat d’actions et/ou
attribution d’actions de présence et/ou de performance),
 des avantages consistant en une allocation logement (le cas échéant), le bénéfice d’une protection
sociale, une voiture avec chauffeur et des outils de communication (téléphone, ordinateur…).

Enfin, une indemnité transactionnelle conforme, dans son quantum et ses conditions d’octroi, aux
recommandations AFEP MEDEF d’octobre 2008 peut dans certains cas être accordée au mandataire social en
cas de cessation anticipée de son mandat.

La description détaillée de la rémunération du Directeur Général figure dans le document de référence.

161
Le Comité a par ailleurs :
 étudié et proposé au Conseil d’Administration les conditions dans lesquelles un régime de retraite
complémentaire pourrait être mis en place au profit des principaux dirigeants du Groupe (Directeur
Général, membres du Comex et quelques cadres clés),
 apprécié l’indépendance des Administrateurs,
 proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plans
d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du mandataire social
du Groupe,
 examiné les conditions de départ de cadres dirigeants,
 étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentiels du
Comex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée.

Le Comité a également préparé, avec l’assistance d’un Cabinet extérieur, à l’évaluation du fonctionnement du
Conseil d’Administration.

1.2.3. Le Comité Stratégie

Le Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres. Son
Président est désigné par le Conseil d’Administration.

Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie du Groupe
et non de se substituer à lui en ce domaine.

Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions et cessions
d’actifs, études d’opportunités de croissance externe, ouverture de nouveaux pays…) et d’orienter les travaux
préparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration.

Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonction de leurs
domaines d’expertise et d’expérience.

Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux (analyses,
études, réflexions, conclusions).

La composition du Comité est la suivante :

Président : Amaury de Seze (Administrateur indépendant),


Membres : Bernard Arnault,
Nicolas Bazire (en cas d’absence de Bernard Arnault),
Sébastien Bazin
René Brillet (Administrateur indépendant).

Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2009, le taux de présence s’élevant à 100%.

Au cours de cette réunion, le Comité a examiné le plan stratégique 2010 - 2015, le budget 2009 ainsi que des
projets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités.

2. Dispositif général de contrôle interne


2.1 Introduction

162
Le Groupe Carrefour a retenu la définition suivante du contrôle interne :

- le contrôle interne est un processus conduit sous l’autorité du Directeur Général. Il est mis en œuvre par les
dirigeants et le personnel de l’entreprise et est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des
objectifs suivants au sein de chaque business unit :

• la réalisation et l’optimisation des opérations,


• la fiabilité des informations financières,
• la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.

- le processus de contrôle interne permet de prévenir et de maîtriser les risques résultant de l’activité de
l’entreprise et les risques d’erreurs ou de fraudes, en particulier dans les domaines comptables et financiers.
Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue que ces risques sont
totalement éliminés.

Le rapport qui suit s’attache à décrire le processus de contrôle interne dans le Groupe, notamment celui relatif à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Le périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à la société mère et à l’ensemble des filiales consolidées
par intégration globale c'est-à-dire les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement
une influence prépondérante.

La section 2 de ce rapport présente en se référant au référentiel COSO2 le dispositif général de contrôle interne
du Groupe.

La section 3 couvre spécifiquement le contrôle interne comptable et financier et se réfère au guide d’application
de l’AMF relatif au contrôle interne de l’information comptable et financière.

Les diligences ayant sous-tendu la rédaction du rapport ont consisté à actualiser les principes décrits dans le
rapport précédent auprès des principales fonctions du Groupe concernées par les thèmes abordés et à s’assurer
que chacune de ces directions disposait d’une formalisation adéquate de ces principes.
2.2 Evaluation et traitement des risques

La gestion des risques est adaptée à la structure décentralisée du Groupe.


2.2.1 Gestion des risques au niveau Pays/BU

La maîtrise de l’exposition aux risques décentralisés repose sur les responsables locaux, au plus près des risques
liés aux activités qu’ils exercent ou supervisent.

Le processus d’élaboration du plan stratégique est l’occasion de faire le point sur les principaux risques et
opportunités externes.

Les revues de performance mensuelles contribuent à la détection de l’apparition et de la survenance des risques.

Les lignes fonctionnelles, dans leur rôle de garant et moteur de progrès, peuvent être amenées à identifier des
risques et proposer un plan d’action à la ligne hiérarchique en vue de les maîtriser.

2.2.2 Gestion des risques au niveau Groupe

163
Une cartographie des risques a été réalisée à l’échelle du Groupe et est réactualisée régulièrement. Elle s’est
attachée à identifier les risques potentiels, internes et externes, en mesurer l’importance relative et la probabilité
de survenance. L’appréciation de ces risques par les dirigeants des pays et du Groupe et de leur impact sur les
comptes ont permis de mener une revue du contrôle interne des processus sur 3 ans sur la base de questionnaires
d’autoévaluation.

Le Groupe a focalisé son attention :

- en 2008, sur l’identification des risques majeurs sur les états financiers, accompagnée d’une démarche
d’autoévaluation auprès des principales Business unit du Groupe,

- en 2009, sur une actualisation de la cartographie des risques pays accompagnée de la diffusion d’un suivi
mensuel des risques pays, une analyse détaillée de l’exposition des magasins du groupe aux risques naturels, une
cartographie des risques criminels et terroristes, démarches engagées par la Direction Risks & Compliance visant
à approfondir la connaissance des risques et à développer des actions de prévention.

Les principaux risques et les dispositifs mis en place par les directions opérationnelles et fonctionnelles pour les
maîtriser sont décrits dans le Document de Référence.
2.2.3 Gestion de crise

Le Groupe Carrefour est exposé aux crises potentielles du fait de ses métiers, de sa taille, de sa diversité et de sa
présence sur des marchés émergents.

La Direction Risks & Compliance a défini et communiqué à l’ensemble des Business Units des standards en
matière de gestion de crise (« Ticket minimum ») permettant à ces dernières de mettre en place des procédures
adaptées à leur situation.

Pour assurer une diffusion adaptée et homogène des bonnes pratiques et outils à l’ensemble des pays, un site
extranet a été déployé par la Direction Risks & Compliance et la Direction Communication Groupe :
« Carrefouralert ». Ce site rassemble notamment les coordonnées des coordinateurs de gestion de crise et de
communication de crise, les fiches pratiques et fiches réflexes, les outils de prévention ainsi que de nombreuses
informations utiles.

Afin de renforcer la préparation de nos équipes, plusieurs comités de direction de nos filiales ont été formés à la
gestion de crise et à la communication de crise. Certains ont également testé les dispositifs de gestion de crise
dans le cadre de simulations de crise.
Compte tenu de l’exposition du Groupe au risque « Produit », un dispositif très complet concernant la gestion
des rappels et des retraits est piloté par la Direction Qualité Groupe, qui assure la coordination et la diffusion des
bonnes pratiques dans les pays, et participe également au comité de coordination de crise du Groupe.

2.3 Environnement de contrôle interne


2.3.1 Organisation du Groupe

En 2009, le Groupe a lancé un plan de transformation basé sur 7 initiatives stratégiques.


Les initiatives 2 et 3, terminées en 2009, ont un impact sur l’organisation du Groupe décrite ci-dessous.

164
2.3.1.1 Principes généraux

Clients et consommateurs sont au cœur de tout ce qu’entreprend le Groupe Carrefour. Pour garantir la meilleure
prise en compte des spécificités locales des clients et consommateurs et la meilleure réactivité opérationnelle,
l’organisation de l’entreprise est géographique. Le Pays est le maillon de base de l’organisation du Groupe.

Le siège du Groupe (le Corporate) a quatre rôles :


1. Définir et diriger les orientations stratégiques du Groupe,
2. Vérifier les progrès et les résultats,
3. Définir et contrôler l’application de règles pour garantir l’intégrité du Groupe. Ces règles s’imposent à
tous les Pays,
4. Diffuser le savoir-faire et les innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe.

Des activités sont mutualisées entre Pays pour tirer partie de la taille du Groupe au service de l’efficacité
opérationnelle et commerciale des Pays.
Des opérateurs métier gèrent pour les Pays des activités spécifiques, distinctes du métier de la distribution, afin de
les professionnaliser et d’accélérer leur développement.

2.3.1.2. Fonctionnement de l’organisation

2.3.1.2.1. Le Pays

Le Pays est organisé en centres de profits (Business Units) qui correspondent à l’ensemble des magasins physiques
ou virtuels d’un même format (par exemple : hypermarché, supermarché, proximité, cash & carry et internet).

Le Directeur Exécutif Pays dirige l’activité du Pays :


- Il est responsable du développement et de la rentabilité des activités placées sous sa ligne hiérarchique
directe,
- Il dispose des ressources et des moyens nécessaires à l’exercice de cette responsabilité,
- Il a la visibilité sur la performance financière et opérationnelle des opérateurs métier avec lesquels il
travaille en collaboration.

Chaque « business unit » est dirigée par une équipe de direction qui comprend des responsables opérationnels et
des responsables fonctionnels nécessaires à l’exercice de l’activité.
La plupart des pays ont centralisé les fonctions qui ne sont pas directement liées à l’activité opérationnelle des
magasins, particulièrement les fonctions administratives, financières et informatiques. Cette centralisation
permet aux parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés, administrations) de disposer de canaux de
communication centralisés pour répondre aux questions qui peuvent se poser dans leur relation avec les entités
opérationnelles.

2.3.1.2.2 Le Corporate

Sont représentés au Comité Exécutif du Groupe la France, une zone regroupant l’Espagne, la Belgique, l’Italie et la
Pologne, une zone couvrant l’activité maxi-discompte, une zone regroupant les business unit d’Amérique Latine,
une zone regroupant la Chine et Taiwan, une zone couvrant les autres business-units du Groupe. Sont également

165
représentés au Comex du Groupe Carrefour Property, la Direction Commerciale et Marchandises et la Direction
Finances Gestion du Groupe.

Les rôles du Corporate sont les suivants :


- Il garantit l’intégrité du Groupe
- Il définit et dirige les orientations stratégiques du Groupe
- Il développe les avantages compétitifs du Groupe

2.3.1.2.3. Activités mutualisées entre Pays

La taille du Groupe permet, sur certains domaines, de bénéficier d’économies d’échelle et d’assurer que les Pays
aient la meilleure expertise. A cette fin, le Groupe encourage la mutualisation d’activités entre les Pays. La réflexion
a été initiée en 2009 et doit se concrétiser en 2010 sur les activités suivantes :
- Marchandises Non-Alimentaires France/Espagne, puis le G4 à terme (Belgique et Italie)
- Global Sourcing Monde
- Achats non marchands Groupe

2.3.1.2.4. Opérateurs métier

Certaines directions opérationnelles avec une spécificité métier forte sont des opérateurs métier au service des Pays.
Il y a deux opérateurs métier dans le Groupe Carrefour : la Direction des Services Financiers et Assurances Groupe
et la Direction Carrefour Property Groupe qui opèrent sur des périmètres géographiques spécifiques. Les opérateurs
métier sont des centres de profits placés sous une ligne hiérarchique distincte de celle du Directeur Exécutif des Pays.

2.3.2 Délégations de pouvoirs

Les cadres du Groupe à tous les niveaux exercent leurs responsabilités dans les limites de fonctions définies.
Chaque responsable est juge de ce qu’il doit faire pour atteindre les objectifs convenus en s’adaptant aux
circonstances. La liberté d’initiative que suppose cette conception de la responsabilité requiert l’observation de
règles de délégations de pouvoirs, notamment concernant les engagements vis-à-vis des tiers. Ces délégations
sont en place, aujourd’hui, pour les principaux managers opérationnels et fonctionnels. Le Groupe a mis en place,
pour la plupart des entités juridiques, des délégations de pouvoirs répertoriant les décisions spécifiques
nécessitant l’approbation préalable du Conseil d’Administration ou de l’organe équivalent dans chaque entité
concernée. Les délégations ou sous-délégations entre les dirigeants et leurs subordonnés sont de la responsabilité
de chaque entité, avec le support de la Direction Juridique du Groupe.

Le Groupe privilégie la ligne hiérarchique opérationnelle qui est pleinement responsable du développement
rentable et maîtrisé des « business units ». De plus, la ligne hiérarchique opérationnelle est maître-d’œuvre des
interventions des lignes fonctionnelles.

Les employés et leur encadrement disposent, respectivement, de définitions de tâches et de fonctions et de listes
de points de contrôle permettant de maintenir un degré d’exigence compatible avec les engagements des
enseignes.

2.3.3 Ressources humaines

La politique de ressources humaines contribue à enrichir l’environnement de contrôle interne notamment par
l’existence de descriptions de fonctions, d’un système d’évaluation des collaborateurs et par l’investissement en
formation.

166
La Direction des Ressources Humaines du Groupe anime la fonction en définissant les grandes orientations, en
mettant à disposition des bonnes pratiques et outils et en pilotant la mise en œuvre.

Des descriptions de fonctions existent pour les principales fonctions et les principales « business units». Ces
descriptions font référence aux contrôles nécessaires à la supervision de l’activité et servent également de cadre
au système d’évaluation individuelle. La mise en place progressive d’un système commun de gestion des
compétences est l’occasion d’étendre ces descriptions de fonctions.

Les formations, inscrites dans les plans annuels, sont orientées vers une maîtrise des métiers alliant le savoir-
faire spécifique et le management. Elles sont dispensées à la prise de poste et pour assurer le développement
individuel.

Des plans de succession sont en place depuis 2003 pour les principales fonctions d’encadrement du Groupe.

La plupart des pays ont mis en place un système d’évaluation annuel du personnel. Les principales fonctions
d’encadrement sont par ailleurs suivies par la Direction des Ressources Humaines du Groupe.

Les politiques de rémunération sont gérées par la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour les
principales fonctions d’encadrement et laissées à l’initiative des pays pour les autres fonctions, dans le respect
des grandes orientations définies.

Le pilotage de la mise en place des grandes orientations Ressources Humaines par le Groupe est réalisé au
travers de plusieurs outils : la remontée régulière de tableaux de bord, des visites en pays et des systèmes
d’écoute du personnel à différents niveaux passant par des questionnaires et des groupes d’expression.

Carrefour a renforcé le reporting social du Groupe par de multiples actions. Un outil décisionnel de collecte et
de consolidation a été mis en place auprès de toutes les directions Ressources Humaines des pays afin de
fiabiliser et faciliter le reporting des indicateurs Ressources Humaines. Une harmonisation des règles de gestion
ainsi qu'un dictionnaire des indicateurs a été arbitré et partagé avec tous les contrôleurs de gestion Ressources
Humaines du Groupe. Un suivi mensuel des effectifs, permettant le pilotage des évolutions par pays a été mis en
place depuis septembre 2009.

2.3.4 Systèmes d’Information

La Direction des Systèmes d'Information (DSI) du Groupe est responsable de l'élaboration de la stratégie du
Groupe Carrefour en termes de Système d'Information (SI), et du pilotage de son exécution.

L'élaboration de la stratégie repose sur un plan stratégique triennal qui est validé chaque année par la Direction
Générale du Groupe. Ce plan repose sur les éléments suivants:
• Les objectifs en termes de SI et leur alignement vis à vis des priorités du Groupe
• Les feuilles de routes des Centres de Compétences et leur alignement vis à vis des priorités des
Directions Fonctionnelles et des Directions Pays
• Les initiatives majeures permettant d'assurer la bonne exécution de la stratégie en termes de SI et
l'atteinte des objectifs

167
• Le plan financier permettant de soutenir la réalisation des feuilles de route et des initiatives majeures,
ainsi que son alignement vis à vis des objectifs financiers du Groupe

Le pilotage de l'exécution de la stratégie SI s’appuie sur le modèle de gouvernance du Groupe, qui se caractérise
par les éléments suivants:

• Les activités de gouvernance:


- La gestion du portefeuille des applications
- La gestion de la demande
- La gestion du portefeuille des projets
- La gestion des feuilles de route des Centres de Compétences
- L'élaboration de standards pour les produits et services
- Le référencement des produits et des partenaires
- L'élaboration de standards pour les termes et conditions contractuels
- La gestion des achats
- La gestion des délégations
- La réalisation d'audit et d'analyses comparatives
- La gestion des feuilles de route des DSI Pays et de la DSI Groupe en termes de sécurité des SI
- La gestion des risques relatifs aux principaux contrats
- Le pilotage des investissements, des dépenses opérationnelles et des amortissements
- La veille et l'innovation appliquées aux technologies de l'information
- La mesure de la satisfaction client
- La mesure de la satisfaction vis à vis des Partenaires stratégiques
- La mesure de l'opinion des employés
- La gestion de la relation avec les Partenaires stratégiques
- La gestion des Ressources Humaines
- La communication

• L'organisation de la DSI dans les Pays et au niveau du Groupe

• Les instances de pilotage:

- Le Comité de Gestion de la Demande


- Les Comités d'Investissement des DSI Pays ou au niveau du Groupe
- Les Revues de Performance des DSI Pays ou au niveau du Groupe
- Les Revues de Contrat
- Les Revues de Projet
- Les Comités Projet
- Les Réunions de Crise
- Les Revues avec les Partenaires stratégiques
- Les Comités Carrière
- Les Comités de Direction
- Les Réunions d'Equipe
- Les Réunions des Centres de Compétence
- Les Réunions d'Information
2.3.5 Procédures, modes opératoires et outils

Des bases documentaires contenant des procédures et modes opératoires existent pour la plupart des métiers. Ces
informations peuvent être disponible sur les différents sites Intranet des entités au sein du Groupe ou être
consultables dans les établissements.

168
Les lignes fonctionnelles sont garantes et moteur du progrès. Leur mission consiste à concevoir et réaliser des
outils et rapports prêts à l’emploi pour les opérationnels, à identifier des synergies et proposer des innovations.
Elles ont un rôle de garant et d’alerte sur les méthodes et les pratiques. Elles sont organisées en réseaux
fonctionnels (ou « Files »), c'est-à-dire qu’au sein d’une même direction fonctionnelle, les pays désignent des
interlocuteurs pour fonctionner en réseau avec d’autres pays ou au niveau Groupe, pour travailler sur des projets,
échanger sur des bonnes pratiques ou proposer des actions dans leur domaine d’expertise.

Par ailleurs, des spécialistes métiers contribuent dans l’organisation de Files opérationnelles à orienter les
équipes opérationnelles sur les préconisations en matière de concept de vente, d’organisation et de respect des
assortiments. Ces spécialistes servent de support technique aux opérationnels en magasin, diffusent les bonnes
pratiques, déploient les projets, vérifient les points de contrôle et procèdent à des contrôles périodiques avec des
diagnostics et des plans d’actions.

2.3.6 Principes et valeurs

Afin de développer une culture commune, Carrefour a défini un cadre permettant à chaque collaborateur de
remplir sa mission et contribuer à la pérennité et à la croissance du Groupe. Ce cadre, fondement de l’action
individuelle et collective est décrit dans la Raison d’Etre, déclinée en Rêve, en Valeurs « Engagés, positifs et
attentionnés » et en Convictions. Ces notions sont définies dans le Guide des valeurs Carrefour, communiqués
aux salariés à l’occasion de leur embauche et de leur formation.

Afin de renforcer la coordination des actions relatives à la conformité et à l’éthique au niveau du Groupe, un
Directeur Risks & Compliance assurant la fonction de « Compliance officer » du Groupe a été nommé au début
de l’année 2009, sous la responsabilité du Directeur Juridique Groupe.

Enfin, selon l’environnement et les risques spécifiques à chacun des Pays, ces derniers peuvent être amenés à
mettre en place des « hotline » éthiques.
2.4 Activités de Contrôle

Le suivi de l’activité et des projets est assuré dans le cadre de revues de performance mensuelles qui ont lieu
systématiquement tant pour la ligne opérationnelle que pour les lignes fonctionnelles.

L’établissement d’un modèle d’entreprise dans le cadre de la cartographie des risques a permis de segmenter
l’activité du Groupe en processus majeurs de nature stratégique, opérationnelle et de support.

Tout responsable de « business unit » du Groupe dispose depuis fin 2006 de l’ensemble de la documentation du
contrôle interne issu des questionnaires d’autoévaluation. Cette documentation indique les points de contrôle clé
ou les meilleures pratiques permettant d’avoir une couverture efficace des risques. Elle met également l’accent
sur les dysfonctionnements susceptibles de se produire si les contrôles ne sont pas efficaces et contribue de la
sorte à la responsabilisation de l’intéressé. Cette documentation des points de contrôle des processus vise à
établir un référentiel commun en matière de contrôle interne pour l’ensemble des pays et des fonctions du
Groupe.

Ces travaux ont contribué à l’homogénéisation du niveau de contrôle interne dans l’ensemble du Groupe et fait
bénéficier toutes les activités des meilleures pratiques.

2.5 Information et Communication

Afin de permettre à chacun dans le Groupe de prendre la mesure de sa contribution chiffrée et de l’importance de
sa responsabilité en matière de contrôle interne, le Groupe s’appuie sur un processus unique et homogène de
fixation d’objectifs et d’analyse de la performance.

169
Les objectifs sont fixés annuellement dans le cadre du processus budgétaire à partir d’un plan stratégique
pluriannuel. Ce processus est organisé autour de la remontée de données budgétaires à partir des niveaux de
responsabilité appropriés : rayon en hypermarchés et supermarchés et magasin pour le hard discount. Cette
remontée s’effectue avec différentes étapes de validation dont une des principales se situe au niveau de la
« business unit ». La responsabilisation des managers jusqu’au niveau le plus fin (c'est-à-dire des responsables
d’un compte de résultat d’activité ou de l’animation d’équipes), sur des objectifs budgétaires discutés et
approuvés est une composante essentielle de l’efficacité du pilotage par le management.

Le budget est mensualisé pour que chacun à chaque niveau puisse suivre sa performance tout au long de l’année.
Il comprend des éléments commerciaux et financiers ainsi que des indicateurs de performance adaptés. Au cours
de l’année, les investissements prévus au budget font l’objet d’études de rentabilité actualisées et d’autorisations
spécifiques.

Les chiffres de gestion sont mensuellement transmis au Groupe par les pays. Ils portent sur des éléments
commerciaux (chiffres d’affaires, débits, paniers moyens, surfaces de vente, ouvertures en particulier) et
financiers (compte de résultat, bilan, tableau de trésorerie en particulier).

Un contrôle de l’unicité entre les données comptables et de gestion est réalisé lors de chaque arrêté.

Le périmètre de ce reporting (entités, modes de consolidation, pourcentage d’intérêt…) est identique à celui
retenu pour les arrêtés consolidés du Groupe. Ainsi, le Groupe utilise pour ses décisions de gestion les mêmes
résultats que ceux issus de sa comptabilité consolidée. Ces mêmes chiffres sont utilisés à chaque arrêté, lors des
arrêtés semestriels, pour la communication financière.

Chaque mois les performances réalisées sont comparées aux performances prévues dans le budget et à celles
réalisées l’année précédente.

Une synthèse des performances du Groupe et des pays est présentée au Comex Groupe. Le Conseil
d’Administration reçoit une synthèse de l’évolution du chiffre d’affaires et du tableau de bord tous les mois.

Le contrôle de gestion est présent pour assister les managers dans l’élaboration et le suivi des budgets, participer
aux phases de validation, proposer les plans d’action rendus nécessaires par les écarts constatés dans son
exécution et d’une manière générale être garant de la fiabilité de l’ensemble du processus et des données
financières qui en sont issues.
2.6 Surveillance du dispositif
2.6.1 Pilotage managérial

Le pilotage du contrôle interne par le management s’effectue en permanence et au quotidien dans la mesure où
l’activité commerciale requiert une vigilance de tous les instants notamment sur les surfaces de vente en magasin.

Les « Files » et les spécialistes métiers participent activement aux activités de contrôle dans les pays/BU et sont
amenés à mettre en place des systèmes de pilotage permettant de mesurer la bonne application des principes
définis.

Dans le cadre de l’organisation décentralisée du Groupe, il appartient à chaque « Business Unit » de définir et
mettre en place l’organisation adaptée à la gestion du dispositif de contrôle interne dans son contexte. Plusieurs
d’entre elles ont mis en place des fonctions contrôle interne axées principalement sur la conformité.

Les revues de performance contribuent à la surveillance régulière du dispositif à chaque niveau de management.

170
Les Directeurs Exécutifs et les Directeurs Financiers de l’ensemble des business units du Groupe attestent
formellement chaque année de la qualité du contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent.

2.6.2 Audit Interne

2.6.2.1 Mission de l’Audit Interne

L’Audit Interne participe, dans le cadre du plan d’audit annuel du Groupe à l’évaluation de la maîtrise du
contrôle interne de l’ensemble des activités. Cette mission est assurée de manière indépendante vis-à-vis du
management.

La Direction de l’Audit intervient à tous les niveaux et dans toutes les entités du Groupe.

Cette évaluation porte en particulier sur les aspects suivants :

- La fiabilité et l’intégrité des informations financières et opérationnelles,


- L’efficacité et l’efficience des opérations,
- La protection du patrimoine,
- Le respect des lois, règlements et contrats.

Les missions et responsabilités de l’Audit Interne sont régies par une charte validée en Comex Groupe et en
Comité des Comptes du Conseil d’Administration.

2.6.2.2 Organisation de l’Audit Interne

La Direction de l’Audit reporte hiérarchiquement au Directeur Général. La fonction d’Audit Interne est exercée à
plein temps par des auditeurs bénéficiant de la formation et de l’expérience adaptée et répartis sur l’ensemble des
géographies du Groupe. Les responsables de l’Audit Interne des zones sont rattachés hiérarchiquement au
Directeur de l’Audit Groupe, ce dernier étant lui-même rattaché au Directeur Général.

La Direction dispose d’un budget, validé annuellement par le Directeur Général, lui permettant de mener à bien
sa mission. Le budget est revu annuellement en fonction de l’évolution des métiers du Groupe et de son
périmètre.

Fin décembre 2009, le Groupe Carrefour comptait 38 auditeurs internes.

2.6.2.3 Plan d’Audit Interne

Un projet de plan d’audit annuel est établi par la Direction de l’Audit en s’appuyant notamment sur le référentiel
de processus du Groupe et sur la cartographie des risques des métiers du Groupe. Ce projet fait l’objet
d’échanges avec les principaux responsables du Groupe. Le plan d’audit annuel peut être complété à la demande
des principaux responsables opérationnels ou fonctionnels. Le Directeur de l’Audit apprécie ces demandes avant
de les intégrer ou non au plan d’audit annuel. Le contenu de la mission est alors défini en lien avec le demandeur.

171
Le plan d’audit annuel prévisionnel ainsi établi est examiné et validé par le Directeur Général et présenté au
Comité des Comptes.

Des missions spécifiques peuvent également être organisées à la demande du Comité des Comptes et du
Président du Conseil en concertation avec le Directeur Général.

2.6.2.4 Organisation des missions de l’Audit Interne

L’Audit Interne s’appuie sur les normes et pratiques professionnelles pour mener ses missions. Une grande
attention est portée aux spécificités et enjeux de chaque activité du Groupe, de telle sorte que les audits
constituent une source de valeur ajoutée pour les entités concernées. Les missions sont toujours coordonnées
avec les services audités afin, dans la mesure du possible, de ne pas perturber leur fonctionnement.

Les missions sont réalisées soit par la Direction de l’Audit Interne elle-même, soit, lorsque c’est nécessaire pour
accéder à toutes les compétences utiles à une analyse pertinente des risques et des processus, par des équipes
réunissant des membres de la Direction de l’Audit Interne et des autres Directions du Groupe ou des divisions.
Le cas échéant, l’Audit Interne fait appel à des conseils extérieurs.

2.6.2.5 Rapports et synthèses de l’Audit Interne

Pour chaque audit, un rapport détaillé et une synthèse sont établis. Ils sont validés et diffusés dans les conditions
suivantes :

- Un document final, comprenant le rapport d’audit, la synthèse, les éventuelles observations écrites du
management, les plans d’action correctifs du Management et les réponses éventuelles de la Direction de
l’Audit Interne aux observations du Management, est communiqué à l’audité, au Directeur Exécutif et
au Directeur Finance Gestion de l’entité auditée. Les plans d’action correctifs doivent préciser les
grandes lignes des actions, les responsabilités de mise en place et le calendrier de mise en place.
- Une synthèse de ce rapport est communiquée au Directeur Général et au Directeur financier du Groupe
et au responsable de la Zone concernée.

Les missions ayant des recommandations font l’objet d’un suivi de la mise en œuvre des plans d’actions du
Management.

Le Directeur de l’Audit rend compte au Directeur Général et au Comité des Comptes du bon déroulement du
plan d’Audit de la façon suivante :

- Chaque trimestre un rapport détaillé sur l’exécution du programme d’Audit, ainsi que sur les principaux
constats, analyses et recommandations qui en résultent est présenté au Directeur Général. Une synthèse est
présentée régulièrement au Comex Groupe.

- Chaque trimestre un rapport de synthèse sur l’exécution du programme d’Audit, ainsi que sur les principaux
constats, analyses et recommandations qui en résultent est présenté au Comité des Comptes. Les résultats du
suivi de la mise en place des recommandations sont présentés au Comité des Comptes.

3. Eléments liés au contrôle interne comptable et financier

3.1 Processus de pilotage de l’organisation comptable et financière


3.1.1 Organisation de la fonction comptable et de gestion

172
La fonction comptable est assurée par des équipes centralisées au niveau de chaque pays. Ces équipes font partie
de la « File » Finances et Gestion animée par la Direction Financière du Groupe.

Le Groupe a procédé ces dernières années à l’harmonisation des outils comptables utilisés dans les pays. Ceci a
notamment permis de mettre en place un modèle d’organisation avec la constitution de centres partagés
spécialisés (traitement et paiement des factures de marchandises, immobilisations, frais généraux, paye)
homogénéisant et documentant les procédures dans les différents pays et permettant une séparation adéquate des
tâches. Des modes opératoires sont disponibles pour les opérateurs.

La fonction de contrôle de gestion est garante de la fiabilisation des informations financières de gestion.
3.1.2 Organisation de la fonction consolidation

Chaque pays a en charge la réalisation de la consolidation des comptes à son niveau. Cette consolidation au
niveau palier est assurée par les équipes financières centralisées au niveau pays.

L’équipe consolidation Groupe anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe.
Des responsabilités par zone ont été définies ainsi que des responsabilités d’analyse transverse au sein de
l’équipe Groupe.

Les principes comptables du Groupe sont définis dans un document mis à jour régulièrement et diffusé à
l’ensemble des intervenants du processus.

Chaque pays met en place des outils répondant à ses besoins spécifiques de consolidation. Au niveau Groupe, un
outil a été développé permettant de faciliter la remontée des données, les contrôles et les opérations de
consolidation.

3.2 Processus concourant à l’élaboration de l’information comptable et financière


3.2.1 Risques et activités de contrôle

En 2008, un questionnaire d’auto-évaluation ciblant un nombre limité de risques majeurs a été adressé aux
Directeurs Financiers des principaux Pays. Les risques majeurs de l’activité ont été identifiés en croisant les
points d’analyse proposés par le Cadre de référence de l’AMF avec la cartographie des risques et avec les
spécificités du secteur et du Groupe.

Le socle documentaire LSF établi par le Groupe constitue une base de référence de contrôle interne des activités
sur laquelle les Pays/BU peuvent s'appuyer.

L’équipe de consolidation Groupe, dans le cadre de ses responsabilités zone et transverse, est amenée à réaliser
les contrôles au niveau de la consolidation pays (visites en pays, revue des liasses, identification des principales
options et des corrections nécessaires le cas échéant) et au niveau de la consolidation Groupe (analyses
transverses de postes notamment).

3.2.2 Arrêtés semestriels et annuels

La consolidation a lieu trimestriellement depuis 2008. Seuls les comptes consolidés semestriels et annuels font
l'objet d'une publication.

173
Les filiales préparent leurs comptes statutaires, les comptes consolidés de leur périmètre et convertissent ces
états en euros. Les Directeurs Financiers des pays disposent d’une liste de contrôles standards préparée par
l’équipe consolidation Groupe à effectuer sur ces comptes consolidés.

Les principales options et estimations comptables font l’objet de revues systématiques par le Groupe et les
directeurs financiers de pays, en lien avec les auditeurs externes locaux.

Les visites en pays régulières de l’équipe consolidation Groupe, au moment des arrêtés, sont l’occasion
d’améliorer le processus au niveau pays (compréhension et diffusion des principes comptables du Groupe,
traitement des questions spécifiques des pays, réalisation de contrôles sur place). Les visites donnent lieu si
nécessaire à l’émission de recommandations d’amélioration du processus de consolidation en pays.

3.3. Maîtrise de la communication financière


3.3.1 Rôle et mission de la communication financière

L’objectif de la communication financière est d’informer :

• de manière continue : la régularité et la qualité du flux de l’information doivent se faire dans la durée.
Elles sont fondamentales pour la crédibilité de l’entreprise et sont garantes de la fidélisation de ses
actionnaires,
• en véhiculant un message cohérent et clair : la communication doit permettre aux investisseurs
d’acquérir une compréhension exacte et précise de la valeur de la société et de la capacité de son
management à la développer. Le choix de l’investisseur doit être éclairé,
• en respectant le principe d’égalité des actionnaires devant l’information : toute information à caractère
financier et pouvant avoir un impact sur son cours de bourse est rendue publique par une source unique
et centralisée au niveau du Groupe.

3.3.2 Organisation de la communication financière

La communication financière s’adresse à un public diversifié essentiellement composé d’investisseurs


institutionnels, de particuliers et de salariés à travers quatre canaux :

• le service des relations avec les actionnaires prend en charge l’information du grand public
(actionnaires individuels),
• le service des relations investisseurs, la Direction Financière, ainsi que le Directeur Général, sont les
interlocuteurs uniques des analystes et des investisseurs institutionnels,
• la direction des ressources humaines gère, avec l’appui de la direction de la communication,
l’information auprès des salariés,
• la direction de la communication gère les relations avec la presse.

Dans la pratique le message financier est élaboré en étroite collaboration entre la direction financière et la
direction de la communication.

Il est délivré par les moyens édictés par la loi (Assemblée Générale) et les règlements de l’AMF (publications
périodiques, communiqués). De plus, au-delà des obligations légales, la communication financière de Carrefour
dispose d’un large éventail de supports. En fonction de l’importance de l’événement, Carrefour choisit entre la
presse, l’internet, les contacts téléphoniques directs, des réunions individuelles ou évènementielles à caractère
exceptionnel.

174
3.3.3 Procédures de contrôle de la communication financière

La direction financière est la pourvoyeuse exclusive des informations chiffrées.


Le contrôle interne du processus de communication financière porte essentiellement sur le respect du principe
d’égalité entre les actionnaires. Tout communiqué et toute communication significative sont élaborés d’un
commun accord entre le service de la communication financière, qui relève de la direction financière, et la
direction de la communication Groupe.

La répartition des rôles et des responsabilités permet d’assurer la stricte indépendance entre le Comex Groupe,
les départements sensibles (par exemple le département fusions et acquisitions) et le service de la communication
financière.

175
Carrefour
Société Anonyme
26, Quai Michelet
92300 Levallois-Perret

Rapport des Commissaires aux Comptes établi


en application de l'article L. 225-235 du Code de commerce
sur le rapport du président du Conseil d'administration

Exercice clos le 31 décembre 2009

Aux actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Carrefour S.A. et en application des dispositions de
l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le
président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre de
l’exercice clos le 31 décembre 2009.

Il appartient au président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d'administration un rapport rendant


compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et
donnant les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au
dispositif en matière de gouvernement d’entreprise.

Il nous appartient :
- de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport
du président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et
au traitement de l’information comptable et financière, et
- d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de
commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.

Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité
des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration
et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences
consistent notamment à :
- prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et
au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le
rapport du président ainsi que de la documentation existante ;
- prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation
existante ;

176
- déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet
d’une information appropriée dans le rapport du président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les
procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de
l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration, établi
en application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.

Autres informations

Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises
à l'article L. 225-37 du Code de commerce.

Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 12 avril 2010


Les Commissaires aux Comptes

KPMG Audit Deloitte & Associés


Département de KPMG S.A.

Eric ROPERT Frédéric MOULIN


Associé

177
Carrefour
Société Anonyme
26, Quai Michelet
92300 Levallois-Perret
__________

Rapport des Commissaires aux Comptes


sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2009


___________

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur :
• le contrôle des comptes consolidés de la société Carrefour S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• la vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

1. Opinion sur les comptes consolidés


Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes
consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen
d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes
consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives
retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés
sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans
l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

178
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 1.2 et 1.4 de
l’annexe aux comptes consolidés qui exposent les changements de méthodes comptables résultant de
l’application, à compter du 1er janvier 2009, de nouvelles normes et interprétations, notamment IAS 1 révisée «
Présentation des états financiers », IFRS 8 « Secteurs opérationnels », IFRIC 13 « Programmes de fidélisation
de la clientèle » et des amendements d’IFRS 7 « Amélioration des informations communiquées au titre des
investissements financiers » et d’IAS 38 « Immobilisations incorporelles » relatif à la comptabilisation des
activités de publicité et promotion.

2. Justification des appréciations

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
La note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés précise que la Direction de la société est amenée à prendre en
compte des estimations et des hypothèses qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs
et de passifs, ainsi que les informations données dans les notes annexes. Dans le cadre de notre audit au
31 décembre 2009, nous avons notamment :
- examiné l’impact de ces estimations faites par la société sur les dépréciations des goodwill, des
immobilisations incorporelles et corporelles. Nous avons apprécié les données et les hypothèses sur
lesquelles se fondent les estimations, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la
direction de votre société dans le contexte actuel induit par la crise économique, revu les calculs effectués
par celle-ci, comparé les estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations
correspondantes et examiné la procédure d'approbation de ces estimations par la direction.
- apprécié les provisions comptabilisées par la société. Notre appréciation s’est fondée sur :
o une prise de connaissance des procédures en vigueur dans votre groupe permettant leur
recensement, leur évaluation et leur traduction comptable, et
o des estimations indépendantes comparées avec celles de la société.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce
rapport.

3. Vérification spécifique
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la
vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 12 avril 2010

Les Commissaires aux comptes

KPMG Audit Deloitte & Associés


Département de KPMG S.A.

Eric ROPERT Frédéric MOULIN


Associé

179
Carrefour
Société Anonyme
26, Quai Michelet
92300 Levallois-Perret

Rapport des Commissaires aux Comptes


sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2009

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :
- le contrôle des comptes annuels de la société Carrefour S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
- la justification de nos appréciations ;
- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit,
d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels
ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres
méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il
consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la
présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et
appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les immobilisations incorporelles dont les perspectives de rentabilité
future ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font l’objet d’une dépréciation. Celle-ci est
déterminée par comparaison de la valeur nette comptable avec le montant le plus élevé entre la valeur d’utilité et
la valeur de marché.

180
Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les titres de participation sont dépréciés au regard de leur valeur de
marché ou de leur valeur d’utilité, celle-ci étant estimée par la société sur la base de la valeur des capitaux
propres, la projection des flux de trésorerie futurs ou de prévisions raisonnables d’exploitation.
Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les calculs des
valeurs d’utilité, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société dans le
contexte actuel induit par la crise économique. Nous avons revu les calculs effectués par celle-ci, comparé les
estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédure
d’approbation de ces estimations par la direction.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce
rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux
vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux
actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du Code de
commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements
consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à
l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des
sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et
la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de
participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été
communiquées dans le rapport de gestion.

Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 12 avril 2010

Les Commissaires aux Comptes

KPMG Audit Deloitte & Associés


Département de KPMG S.A.

Eric ROPERT Frédéric MOULIN


Associé

181
TABLEAUX AFEP MEDEF SUR
LA REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX

182
Tableau 1

Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées


à chaque dirigeant mandataire social

Exercice 2008 Exercice 2009 Exercice 2008 (août/décembre) Exercice 2009

Nom et fonction du dirigeant mandataire


Lars Olofsson - Directeur Général du Groupe Carrefour Amaury de Seze - Président du Conseil d'Administration
social

Rémunérations dues au titre de l’exercice


N/A 3 219 843 € 333 672 € 788 776 €
(détaillées au tableau 2)

Valorisation des options attribuées aux


N/A 1 647 100 € N/A N/A
cours de l’exercice (détaillée au tableau 4)

Valorisation des actions de performances


attribuées aux cours de l’exercice N/A 2 050 100 € N/A N/A
(détaillée au tableau 6)

TOTAL N/A 6 917 043 € 333 672 € 788 776 €

Le Conseil d’Administration réuni le 13 janvier 2009 a attribué à Lars Olofsson 100 000 actions soumises à condition de présence pendant une période de 2 ans,
à titre de compensation des avantages auxquels ce dernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour. Ces actions sont valorisées à 2 699 000 €.
Tableau 2 : Rémunération 2009 (le bonus au titre de l'année 2009 est versé en mars 2010).

Définition 'dus' : montant théorique (ex: exprime le bonus en cible à atteindre)

Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social

Montants au titre de l’exercice Montants au titre de l’exercice Montants au titre de l’exercice Montants au titre de l’exercice
2008 2009 2008 2009
dus versés dus versés dus versés dus versés

Nom et fonction du dirigeant mandataire


Lars Olofsson - Directeur Général du Groupe Carrefour Amaury de Seze - Président du Conseil d'Administration
social

- rémunération fixe N/A N/A 1 350 000 € 1 350 000 € 300 212 € 300 212 € 700 000 € 700 000 €

- rémunération variable N/A N/A 1 350 000 € 1 761 185 € 0€ 0€ 0€ 0€

- rémunération exceptionnelle N/A N/A 0€ 0€ 0€ 0€ 0€ 0€

- jetons de présence N/A N/A 55 000 € 14 688 € 32 500 € 32 500 € 85 000 € 85 000 €

- avantages en nature N/A N/A 93 970 € 93 970 € 960 € 960 € 3 776 € 3 776 €

TOTAL N/A N/A 2 848 970 € 3 219 843 € 333 672 € 333 672 € 788 776 € 788 776 €
Tableau 3

Tableau sur les jetons de présence

Jetons de présences
Membres du Conseil
versés en 2009

Amaury de Seze (Président) 85 000,00 €

Jean Martin Folz (Vice président) 84 062,50 €

Lars Olofsson 14 687,50 €

Anne-Claire Taittinger (Président CRNGE) 74 062,50 €

René Abate 64 062,50 €

José Luiz Amaldonado 37 500,00 €

Bernard Arnault 55 625,00 €

Sébatien Bazin 74 062,50 €

Nicolas Bazire 65 000,00 €

Jean-Laurent Bonnafé 50 312,50 €

Thierry Breton 52 187,50 €

René Brillet 74 062,50 €

Charles Edelstenne 52 187,50 €


Tableau 4

Options de souscriptions ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social

Valorisation
Options attribuées à des options
Nombre
chaque dirigeant Nature des selon la
d’options
mandataire social par N° et date options méthode Période
attribuées Prix d’exercice
l’émetteur et par toute du plan (achat ou retenue d’exercice
durant
société du groupe (liste souscription) pour les
l’exercice
nominative) comptes
consolidés

Lars Olofsson 17/06/2009 Achat 1 647 100 € 130 000 33,70 16/06/2016

* 50 % des options sont exerçables au 17 juin 2011

* 75 % des options sont exerçables au 17 juin 2012

* 100 % des options sont exerçables au 17 juin 2013

Tableau 5

Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social

Nombre
d’options
Options levées par les dirigeants mandataires sociaux N° et date Année
levées Prix d’exercice
(liste nominative) du plan d’attribution
durant
l’exercice
Aucune levée n'a été effectuée par les mandataires sociaux en 2009.

186
Tableau 6

Actions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire social

Actions de performance
attribuées durant l’exercice Nombre Valorisation des
à chaque dirigeant d’actions actions selon la
N° et date Date de
mandataire social par attribuées méthode retenue pour Date d’acquisition
du plan disponibilité
l’émetteur et par toute durant les comptes
société du groupe (liste l’exercice* consolidés
nominative)

Lars Olofsson 2009 perf 65 000 2 050 100 € 17/06/2011 16/06/2013

Lars Olofsson 2009 pres 100 000 2 699 000 € 13/01/2011 12/01/2013

* Exprimé en nombre maximal avec la cible représentant la moitié de ce nombre

Tableau 7

Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social

Actions de performance devenues Nombre d’actions


N° et date du Année
disponibles pour les dirigeants devenues disponibles Conditions d’acquisition
plan d’attribution
mandataires sociaux (liste nominative) durant l’exercice

Néant

187
DOCUMENT D’INFORMATION ANNUEL

BALO
Dates Publications Sites
www..journal-officiel.gouv.fr
www.carrefour.com

29 mai 2009 Comptes annuels et consolidés 2008


22 avril 2009 2ème Avis de convocation à l’AG du 28/04/2009
3 avril 2009 Avis de convocation à l’AG du 28/04/2009 (rectificatif)
16 mars 2009 Avis de convocation à l’AG du 28/04/2009

A. M. F.
Dates Publications Sites
www.amf-france.org

Documents de référence
4 décembre 2009 Actualisation du document de référence
16 avril 2009 Document de référence

Seuils

6 mai 2009 Déclaration de franchissement de seuil


17 février 2009 Déclaration de franchissement de seuil et déclaration d’intention

Déclarations

10 septembre 2009 Déclarations des dirigeants


7 janvier 2009 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions
16 décembre 2008 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions
12 novembre 2008 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions
31 octobre 2008 Déclaration des dirigeants
6 octobre 2008 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions

GREFFE – Informations déposées au Greffe du Tribunal de Commerce de Paris et de


Nanterre
Dates Publications Sites
www.infogreffe.fr

Tribunal de Commerce de Nanterre

20 août 2009 Procès-verbal du Conseil d’Administration : Démission d’un Administrateur

188
10 juillet 2009 Procès-verbal d’Assemblée Mixte : Nomination d’Administrateur(s), changement de
commissaire aux comptes suppléant
10 février 2009 Procès-verbal du Conseil d’Administration : Changement du Directeur Général
22 septembre 2008 Modification de la forme juridique, modifications statutaires, nominations
d’Administrateurs
22 septembre 2008 Nomination du Président du Conseil d’Administration, Nomination du Directeur Général
22 septembre 2008 Statuts à jour au 28 juillet 2008

CARREFOUR - Communiqués
Dates Publications Sites
wwwcarrefour.com

15 avril 2010 Carrefour annonce un plan d'achat d'actions a hauteur de 6% de son capital
15 avril 2010 Carrefour et Trans Corp annoncent un partenariat en Indonésie
18 mars 2010 Lars Olofsson nomme Vicente Trius Directeur Executif Europe, membre de la Direction
Executive de Carrefour
18 février 2010 Accord entre Carrefour Grèce et Marinopoulos : passage des magasins Dia sous enseignes
Carrefour
18 février 2010 Refonte des accords entre les groupes Carrefour et Finiper
18 février 2010 Accords entre Carrefour et Marinopoulos pour le développement de Carrefour dans les
Balkans.
10 février 2010 Pour la seconde année consécutive, Carrefour se voit attribuer le label Top Employeurs
pour ses performances en matière de ressources humaines
14 janvier 2010 Nouvelle organisation
18 décembre 2009 La Fondation d’entreprise Internationale Carrefour et l’association Pacte inaugurent une
nouvelle épicerie sociale à Asnières (92)
10 décembre 2009 Le Groupe Carrefour lauréat des Oscars de l’innovation avec son concept urbain de
proximité Carrefour City
25 novembre 2009 José Carlos Gonzalez Hurtado rejoint le Comité Exécutif de Carrefour en tant que
Directeur Exécutif Développement Commercial et Marketing Groupe
20 novembre 2009 A l’ occasion de la première édition des Trophées du « Mieux vivre en entreprise »,
Carrefour Proximité a été récompensé pour son engagement en faveur du mieux-être au
travail via le programme Ereukikom.
19 novembre 2009 Pour la première fois, le 17 novembre 2009, Carrefour a remis ses Trophées
développement durable à quatre de ses fournisseurs les plus engagés en la matière
22 octobre 2009 A moins de 50 jours de Copenhague, le Groupe Carrefour rappelle sa mobilisation et son
engagement en matière de lutte contre le changement climatique
3 septembre 2009 « Le positif est de retour »Carrefour révèle son nouveau positionnement et lance une
campagne publicitaire résolument optimiste.
30 juin 2009 Sept initiatives stratégiques pour transformer Carrefour Point sur les performances
semestrielles attendues
18 juin 2009 Carrefour ouvre son premier hypermarché en Russie et poursuit son expansion
internationale.
13 mai 2009 Le groupe Carrefour ouvre 3 magasins pilotes à Toulouse sous sa nouvelle enseigne de
proximité Carrefour City
12 mai 2009 Le nouveau Carrefour Paris Auteuil : Un hypermarché sur-mesure
30 avril 2009 Signature d’un accord-cadre national entre le groupe Carrefour et Pôle emploi
24 avril 2009 Test d'un nouveau concept de magasin sous enseigne hard discount "DIA" en France

189
22 avril 2009 Carrefour lance "Carrefour Discount", une nouvelle gamme de produits de qualité à prix
discount
27 mars 2009 Ricardo Curras remplace Javier Campo à la tête de DIA International, la branche hard
discount du Groupe Carrefour
16 mars 2009 Pierre Bouchut rejoint le groupe Carrefour en tant que Directeur Exécutif Finances
Groupe, membre du Comité Exécutif
10 février 2009 Carrefour lance une offre d’électricité à prix réduit en partenariat avec POWEO
6 février 2009 Le groupe Carrefour et Label’Vie signent un accord de franchise au Maroc
3 février 2009 Les groupes Carrefour et Coop Atlantique ont conclu ce jour un accord de partenariat
portant sur le parc d’hypermarchés et supermarchés en France.

Documents publiés à l’étranger


Dates Publications Sites

www.bourse.lu

17 mars 2010 Supplément au prospectus de base


15 décembre 2009 Prospectus de Base

190
CARREFOUR
Société Anonyme au capital de 1 762 256 790 €
Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-Perret
RC Nanterre B 652 014 051

HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES


Exercice 2009

Deloitte & Associés KPMG


Montant en KE % Montant en KE %
2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008
Audit

Commissariat aux comptes,


certification, examen des comptes
individuels et consolidés
Emetteur 296 299 5,11% 4,47% 322 292 5,21% 4,00%
Filiales intégrées globalement 4 333 4 882 74,82% 72,97% 5 517 5 951 89,33% 81,55%

Autres diligences et prestations


directement liées à la mission
du commissaire aux comptes
Emetteur 17 17 0,29% 0,25% 42 164 0,68% 2,25%
Filiales intégrées globalement 699 1 246 12,07% 18,62% 23 761 0,37% 10,43%
Sous-total 5 345 6 444 92,30% 96,32% 5 904 7 168 95,60% 98,23%

Autres prestations rendues par


les réseaux aux filiales intégrées
globalement

Juridique, fiscal, social 171 246 2,95% 3,68% 52 46 0,84% 0,63%


Autres 275 0 4,75% 0,00% 220 83 3,56% 1,14%
Sous-total 446 246 7,70% 3,68% 272 129 4,40% 1,77%

TOTAL 5 791 6 690 100,00% 100,00% 6 176 7 297 100,00% 100,00%

191
INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS

L'Assemblée Générale réunie le 28 avril 2009 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209
du Code de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n°
2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration à
procéder à l’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’intervention
sur actions propres en vue, notamment :

 d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de service


d’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie
reconnue par l’Autorité des marchés financiers,
 de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour
au titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du
Code de commerce,
 de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.
225-197-1 et suivants du Code de commerce,
 de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs
mobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissance
externe,
 de les annuler.

Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant :

1. Contrat de liquidité

La Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a acquis au cours de
l’exercice 200 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 26,68 euros par titre,
représentant un coût total de 5 336 euros.
La Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a cédé au cours de
l’exercice 24 803 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 33,44 euros par titre,
représentant un gain total de 829 412,32 euros.

2. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuites

Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites
décidés par le Directoire et le conseil d’administration, Carrefour a procédé au cours de l’exercice à une
réorganisation de ses couvertures.

A ce titre, Carrefour a cédé, le 15 juin 2009, 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros par
action, soit un prix de vente total de 535 389 160,28 euros. Le même jour Carrefour a procédé à l’achat à
terme de 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros par action, soit un prix d’achat total de
535 389 160,28 euros.

Le 15 septembre 2009 Carrefour a exercé partiellement sa faculté d’achat pour 244 198 actions à un prix
unitaire de 28,725 euros par action, soit un prix total de 7 014 587,55 euros.

Pour plus de précisions, cf. la note d’information descriptive du programme ci-dessous.

192
CARREFOUR
Société Anonyme au capital de 1 762 256 790 €
Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-Perret
RC Nanterre B 652 014 051

Descriptif du programme de rachat d’actions voté par les actionnaires


lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2009

1) Date de l'Assemblée Générale ayant autorisé le programme de rachat d'actions et décision de mise en œuvre :

Autorisation du programme : Assemblée Générale du 28 avril 2009.


Décision de mise en œuvre : Conseil d’Administration du 28 avril 2009.

2) Nombres de titres et part du capital que l'émetteur détient directement ou indirectement :

A la date du 31 mars 2009, la Société détenait 19 325 573 actions propres, soit 2,74 % du capital.

3) Répartition par objectifs des titres de capital détenus par la Société :

18 783 930 actions sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et 541 643 actions
détenues par la Société le sont dans le cadre du contrat de liquidité AFEI.

193
4) Objectifs du programme de rachat :

Les achats seront réalisés par ordre de priorité décroissant, pour :

• animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de service


d’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue
par l’Autorité des marchés financiers,
• servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour au
titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du
Code de commerce,
• procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-
197-1 et suivants du Code de commerce,
• de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs
mobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissance
externe,
• les annuler.

L’achat, la cession ou le transfert des actions pourront être effectués et payés par tous moyens, en une ou
plusieurs fois, sur le marché ou de gré à gré, y compris par utilisation de mécanismes optionnels, d’instruments
dérivés - notamment l’achat d’options d’achat – ou de valeurs mobilières donnant droit à des actions de la
Société, dans les conditions prévues par les autorités de marché. De plus, la part maximale du capital pouvant
être transférée sous forme de blocs de titres pourra atteindre la totalité du programme de rachat d’actions.

La Société pourra utiliser l’autorisation de l’Assemblée du 28 avril 2009 et poursuivre l’exécution de son
programme de rachat même en cas d’offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par
la Société ou initiées par la Société.

5) Part maximale du capital, nombre maximal et caractéristique des titres que la Société se propose d’acquérir
et prix maximum d’achat

Le prix unitaire maximal d'achat est fixé à 45 euros et le nombre maximum d’actions pouvant être acquises à 70
000 000 (soit près de 10 % du capital sur la base du capital au 31 décembre 2008). Le montant total maximal que
la Société pourra consacrer au rachat de ses propres actions ne pourra excéder 3 150 000 000 euros.

Compte tenu du nombre d'actions déjà détenues au 31 mars 2009, 19 325 573 actions propres, soit 2,74 % du
capital social à cette date, le nombre maximum d'actions pouvant être achetées dans le cadre de cette autorisation
s'élève à 50 674 427 (environ 7,19 % du capital).

6) Durée du programme de rachat

18 mois à compter du 28 avril 2009 conformément à l’autorisation donnée lors de l’Assemblée Générale du 28
avril 2009, soit jusqu’au 28 octobre 2010.

194
Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années
1/2

2004 2005 2006 2007 2008


Membres du Conseil

 Président du Conseil Cobepa SA  Président de Financière PAI SAS, Financière PAI Partners Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS (jusqu'au 3
Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS (jusqu'au 3
Président de Financière PAI SAS,Financière PAI Partners SAS, PAI SAS, PAI Partners UK Ltd Président de PAI Partners UK Ltd décembre 2007)
décembre 2007)
Partners SAS, PAI Partners UK Ltd, Administrateur de Carrefour SA, Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA Président de PAI Partners UK Ltd
Président de PAI Partners UK Ltd
Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco SA, GIB SA, Groupe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco SA, Groupe Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA
Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA
Industriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, PAI Europe III General Novasseur SAS, PAI Europe III General Partner NC, PAI Europe Industriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, Novasseur SAS, PAI Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault
Amaury de Seze Partner NC, PAI Europe III UK General Partner Ltd, Pargesa Holding IV General Partner NC, PAI Europe IV UK General Partner Ltd, Europe III General Partner NC, PAI Europe IV General Partner NC,
Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA,
SA, PAI Europe III General Partner NC, PAI Europe IV General Partner NC,
PAI Europe III General Partner NC, PAI Europe IV General Partner NC, PAI
SA, Power Corporation du Canada, Saaco Spa PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporation du PAI Europe IV UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa PAI Europe IV UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa Holding
Europe IV UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power
Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Canada, Saeco Spa, Vivarte SA Holding SA, Power Corporation du Canada, Saeco Spa, Vivarte SA SA, Power Corporation du Canada,
Corporation du Canada,
Groupe, Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis
Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Groupe,
Représentant de NHG SAS Publicis Groupe, Publicis Groupe, Groupe,

Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour


Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Associé Gérant de Delphen SARL Associé Gérant de Delphen SARL
Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour
Associé Gérant de Delphen SARL Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'association l'ENVOL Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'association
René Abate Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'association Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de
Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du pour l'enfant européen. l'ENVOL pour l'enfant européen.
l'ENVOL pour l'enfant européen. l'association l'ENVOL pour l'enfant européen.
Fonctionnement et des Biotechnologies. Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du Fonctionnement Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du
et des Biotechnologies. Fonctionnement et des Biotechnologies.

Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis


Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis
Vuitton SA, Président du Conseil d'administration de Christian Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA,
Vuitton SA, Président du Conseil d'administration de Christian Dior
Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation Président du Conseil d'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour Président du Conseil d'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton
SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d'Entreprise),
d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur la Création (Fondation d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, pour la Création (Fondation d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS,
Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior
Bernard Arnault ND de Christian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA,
Couture SA, de Raspail Investissements SA, de la Société Civile du
Administrateur de Christian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA, de Administrateur de Christian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA,
de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy- la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton
Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK
Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et de Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et
(Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et
Surveillance de Lagardère SCA et de Métropole Télévision "M6" Métropole Télévision "M6" SA. de Métropole Télévision "M6" SA.
de Métropole Télévision "M6" SA.
SA.
Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements,
Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements,
Holding Sport et évènements.
Holding Sport et évènements.
Administrateur d'ACCORD et de France Animation (mandat accepté
Administrateur d'ACCORD et de France Animation (mandat accepté
16/03/2007)
16/03/2007)
Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CARREFOUR
Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CARREFOUR
Président de Cowine SAS, Colbison SAS, SAIP, Colfilm, SAS Spazio.
Président de Cowine SAS, Colbison SAS, SAIP, Colfilm, SAS Spazio.
Directeur Général de Toulouse Canceropole.
Directeur Général de Toulouse Canceropole.
Gérant de Colony Santa Maria SNC Gérant de Colony Santa Maria SNC Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décembre 2007), CC
Gérant de Colony Santa Maria SNC Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décembre 2007), CC Europe
Représentant permanent de LUCIA Représentant permanent de LUCIA Europe Invest, Colmassy.
Représentant permanent de LUCIA Invest, Colmassy.
Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa Administrateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16/03/2007)
Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa Administrateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16/03/2007)
Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore, Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore, Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Groupe Lucien Barrière
Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore, Financière Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Groupe Lucien Barrière SAS.
Financière le Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SAS Financière le Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SAS SAS.
le Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SAS DEFENSE CB3, Président de RSI SA (société Belge)
DEFENSE CB3, SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS, DEFENSE CB3, SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS, Président de RSI SA (société Belge)
SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS, SAS Elysées Ponthieu, Administrateur de Sisters SA (société Luxembourgeoise)
SAS Elysées Ponthieu, Financière Terminus Nord SAS, SAS SAS Elysées Ponthieu, Financière Terminus Nord SAS, SAS Administrateur de Sisters SA (société Luxembourgeoise)
Financière Terminus Nord SAS, SAS Terminus Nord, Financière Vice-Président du Conseil de Surveillance et Membre du Conseil de
Terminus Nord, Financière Terminus EST SAS, SAS Terminus Terminus Nord, Financière Terminus EST SAS, SAS Terminus Vice-Président du Conseil de Surveillance et Membre du Conseil de
Terminus EST SAS, SAS Terminus EST, SIHPP, Financière Libertel 2 Surveillance de Buffalo GRILL
Sébastien Bazin SAS, SAS Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2, Financière Libertel TER SAS,
EST, SIHPP, Financière Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2 SAS, EST, SIHPP, Financière Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2 SAS, SAS
(démission 27/07/2007)
Surveillance de Buffalo GRILL
SAS Libertel 2, Financière Libertel TER SAS, SAS Libertel TER, Libertel 2, Financière Libertel TER SAS, SAS Libertel TER, (démission 27/07/2007)
SAS Libertel TER, Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis, Président du CA non Directeur Général de Château Lascombes (démission
Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis, Fiancière Libertel Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis, Fiancière Libertel Président du CA non Directeur Général de Château Lascombes (démission
Fiancière Libertel Quater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel 31/07/2007)
Quater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel 16 SAS, Quater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel 16 SAS, SAS 31/07/2007)
16 SAS, SAS Libertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, Financière Président de Front de seine participations et Coladria SAS
SAS Libertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, Financière Libertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, Financière Libertel Président de Front de seine participations et Coladria SAS
Libertel Régions, SAS Libertel Régions, Fiancière Marignan Elysées, Administrateur de Moonscoop SAS
Libertel Régions, SAS Libertel Régions, Fiancière Marignan Régions, SAS Libertel Régions, Fiancière Marignan Elysées, SAS Administrateur de Moonscoop SAS
SAS Marignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND, COLONY CAPITAL Président du CA et DG de LUCIA (démission 11/05/2007)
Elysées, SAS Marignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND, Marignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND, COLONY CAPITAL Président du CA et DG de LUCIA (démission 11/05/2007)
SAS. Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29/06/2007)
COLONY CAPITAL SAS. SAS. Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29/06/2007)
Représentant permanentde Fineurogest SA. et Colony Pinta SNC (démission 29/06/2007)
Représentant permanentde Fineurogest SA. Représentant permanentde Fineurogest SA. et Colony Pinta SNC (démission 29/06/2007)
Représentant permanent de : Front de Seine participations SAS,
Représentant permanent de : Front de Seine participations SAS,
elle-même Associé Gérant de Front de Seine Hôtel,
elle-même Associé Gérant de Front de Seine Hôtel,
Fineurogest SA, elle-même Administrateur de France Animation, LUCIA (démission 11/05/2007),
Fineurogest SA, elle-même Administrateur de France Animation, LUCIA (démission 11/05/2007),
Gérant Associé de SNC Immobilière Lucia et compagnie, SNC Lucia 92 et compagnie,
Gérant Associé de SNC Immobilière Lucia et compagnie, SNC Lucia 92 et compagnie,
SNC Immobiloisir serre chevalier.
SNC Immobiloisir serre chevalier.
Président de : Lucia Club CH, Lucia Investimmo, Lucia Invest Adria.
Président de : Lucia Club CH, Lucia Investimmo, Lucia Invest Adria.
Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2.
Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2.

Administrateur de Dexia. Administrateur de Dexia. Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat. Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat. Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.
Anne-Claire Taittinger Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour

Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour


Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour
Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton
Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton
Nicolas Bazire ND ND Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque
Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.
Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS
SCS France. France.
Administrateur de IPSOS
Administrateur de IPSOS Administrateur de IPSOS
Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années
2/2

Directeur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas


Jean-Laurent Bonnafé ND ND ND ND Personal Finance et de BNL - Banca Nazionale del Lavoro (Italie). Président
de BNP Paribas Développement (jusqu'au 17 décembre 2008),

Président et Directeur Général de France Telecom (France)


Président du Conseil d'Administration d’Orange SA, TSA
(Anciennement Thomson SA)
Thierry Breton Membre du Conseil de Surveillance d’Equant NV, Axa
Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Président Directeur Général de Atos Origin
Administrateur de Thomson (anciennement Thomson Multimédia),
Schneider Electric, TSA, Dexia Banque (Belgique)

René Brillet Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour

Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,


Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,
Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,
Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,
Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,
Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes Dassault SAS, Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,
Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,
Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, SA, Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA, de Sogitec Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault
Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA (jusqu'en juin 2007), de
Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA, Administrateur du Groupe Industriel Marcel Dassault SA, de Industries SA, de la Société Anonyme Belge de Constructions SAS,
Sogitec Industries SA, de la Société Anonyme Belge de Constructions
Administrateur du Groupe Industriel Marcel Dassault SA, de Thales Thales Systèmes Aéroportés SA, de Sogitec Industries SA, de Aéronautiques (Belgique), de Dassault Réassurance SA Administrateur de Carrefour SA (depuis juillet 2008), de Sogitec Industries
Aéronautiques (Belgique),
Systèmes Aéroportés SA, de Sogitec Industries SA, de European European Aerosystems Ltd (GB), de la Société Anonyme Belge (Luxembourg) (jusqu'en août 2006), SA, de SABCA (Belgique), Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation
Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),
Charles Edelstenne Aerosystems Ltd (GB), de la Société Anonyme Belge de Constructions de Constructions Aéronautiques (Belgique), de Dassault Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),
President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),
(Etats-Unis),
Aéronautiques (Belgique), de Dassault Réassurance SA (Luxembourg), Réassurance SA (Luxembourg), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),
Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2,
Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), Gérant des Sociétés Civiles ARIE et NILI, Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2,
Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et
President de Dassault International Inc. (Etats-Unis), Gérant des President de Dassault International Inc. (Etats-Unis), Gérant Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques
Spatiales),
Sociétés Civiles ARIE et NILI. des Sociétés Civiles ARIE et NILI, Aéronautiques et Spatiales), et Spatiales),
Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises),
Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises)
Président de l'ASD (Aerospace and Defence Industries Association of Europe)
Aéronautiques et Spatiales) (depuis mai 2005). Françaises), (jusqu'en février 2008).
(jusqu'en octobre 2007).
Président de l'ASD (Aerospace and Defence Industries
Association of Europe) (depuis octobre 2006).

Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour
Jean-Martin Folz ND ND
Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique) Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique) Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)

Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria
Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de
Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne) Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)
Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne) CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne) CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)
Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et
Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion
José Luis Leal Maldonado Accion Contra el Hambre.
et de Accion Contra el Hambre. de Accion Contra el Hambre.
Contra el Hambre. Contra el Hambre.
Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du
Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Patronato del Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real
Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de
Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria. Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria. Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.
de Soria. Soria.

196
Cours de l’action Carrefour (journalier et volumes) du 1er octobre 2008 au 31mars 2010

Bloomberg LAST TRADE


TIMESTAMP CLOSE VOLUME
01/10/2008 33,66 3 937 767
02/10/2008 33,25 3 820 367
03/10/2008 33,62 5 091 860
06/10/2008 29,91 7 884 361
07/10/2008 30,85 7 381 110
08/10/2008 29,00 8 040 488
09/10/2008 27,31 5 719 448
10/10/2008 25,32 14 917 957
13/10/2008 26,68 8 734 424
14/10/2008 28,08 9 208 424
15/10/2008 26,46 7 904 509
16/10/2008 24,68 9 329 862
17/10/2008 26,80 9 426 624
20/10/2008 28,76 6 061 046
21/10/2008 28,49 4 046 855
22/10/2008 27,13 4 446 005
23/10/2008 27,75 3 441 346
24/10/2008 28,80 8 716 731
27/10/2008 30,00 7 625 900
28/10/2008 31,20 9 707 798
29/10/2008 33,00 8 294 069
30/10/2008 32,81 5 800 395
31/10/2008 32,92 5 885 239
03/11/2008 33,55 3 626 131
04/11/2008 33,52 5 543 757
05/11/2008 33,08 3 679 146
06/11/2008 31,85 4 321 058
07/11/2008 32,83 3 838 856
10/11/2008 33,05 2 234 703
11/11/2008 31,70 3 279 983
12/11/2008 31,65 3 761 779
13/11/2008 31,54 3 850 776
14/11/2008 31,77 3 345 999
17/11/2008 29,82 4 673 532
18/11/2008 30,87 6 069 472
19/11/2008 30,59 3 978 128
20/11/2008 29,55 5 017 741
21/11/2008 28,50 4 819 825
24/11/2008 31,07 4 679 516
25/11/2008 31,23 4 985 783
26/11/2008 29,30 4 143 567
27/11/2008 29,77 2 105 626
28/11/2008 29,71 3 480 068
01/12/2008 28,32 4 213 141
02/12/2008 28,72 4 166 434
03/12/2008 29,67 3 969 242
04/12/2008 29,05 3 420 990
05/12/2008 27,12 6 171 539
08/12/2008 28,96 4 605 385
09/12/2008 30,13 4 859 116
10/12/2008 29,12 3 646 305
11/12/2008 28,85 2 349 513
12/12/2008 28,51 3 745 083
15/12/2008 28,27 3 058 588
16/12/2008 28,67 3 688 578
17/12/2008 29,29 4 103 680
18/12/2008 27,13 10 449 872
19/12/2008 27,34 4 282 609
22/12/2008 27,18 3 146 112
23/12/2008 27,08 2 506 176
24/12/2008 26,70 1 290 651
25/12/2008 26,70 1 290 651
26/12/2008 26,70 1 290 651
29/12/2008 26,62 1 725 856
30/12/2008 27,33 2 057 538
31/12/2008 27,52 1 133 486
01/01/2009 27,52 1 133 486
02/01/2009 29,49 2 889 620
05/01/2009 28,90 2 246 267
06/01/2009 28,91 1 990 670
07/01/2009 28,96 2 280 362
08/01/2009 27,88 3 314 871
09/01/2009 27,75 1 743 845
12/01/2009 27,50 2 388 307
13/01/2009 26,99 2 559 845
14/01/2009 26,35 3 463 149
15/01/2009 25,96 4 350 349
16/01/2009 26,25 4 147 001
19/01/2009 26,21 2 275 292
20/01/2009 26,09 3 443 491
21/01/2009 26,07 3 729 474
22/01/2009 26,34 4 121 676
23/01/2009 26,37 3 499 611
26/01/2009 26,58 2 767 832

198
27/01/2009 26,29 2 174 292
28/01/2009 27,09 3 657 329
29/01/2009 26,68 2 853 968
30/01/2009 26,79 3 947 316
02/02/2009 26,47 2 541 147
03/02/2009 26,79 2 750 661
04/02/2009 27,63 4 499 319
05/02/2009 27,70 3 288 175
06/02/2009 27,85 3 432 520
09/02/2009 28,44 4 201 618
10/02/2009 27,61 3 529 860
11/02/2009 27,47 2 678 355
12/02/2009 27,34 3 280 968
13/02/2009 27,76 2 792 037
16/02/2009 27,28 1 684 384
17/02/2009 27,02 3 185 881
18/02/2009 26,77 3 047 582
19/02/2009 27,46 3 458 876
20/02/2009 26,79 4 976 278
23/02/2009 26,54 2 582 952
24/02/2009 26,32 2 602 515
25/02/2009 26,45 3 005 238
26/02/2009 26,32 3 587 044
27/02/2009 26,78 4 969 291
02/03/2009 25,67 4 310 678
03/03/2009 25,25 3 818 336
04/03/2009 24,57 6 617 528
05/03/2009 23,73 4 022 488
06/03/2009 22,89 5 256 683
09/03/2009 23,40 5 210 153
10/03/2009 24,84 5 082 461
11/03/2009 24,67 4 678 372
12/03/2009 26,07 7 664 570
13/03/2009 26,05 4 071 856
16/03/2009 26,28 3 481 021
17/03/2009 26,60 3 347 883
18/03/2009 26,45 2 455 571
19/03/2009 25,99 4 139 480
20/03/2009 26,20 5 605 443
23/03/2009 27,10 3 849 774
24/03/2009 27,85 4 450 957
25/03/2009 28,44 3 610 664
26/03/2009 28,77 2 883 218
27/03/2009 29,08 3 157 764

199
30/03/2009 28,20 2 526 579
31/03/2009 29,40 3 295 167
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