Carrefour 56-1
Carrefour 56-1
Carrefour 56-1
2009
Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le
22 avril 2010, conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’AMF. Il pourra
être utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d’opération visée
par l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document a été établi par l’Emetteur et engage la
responsabilité de ses signataires.
SOMMAIRE
1. PERSONNES RESPONSABLES 4
2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 5
3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES 5
4. FACTEURS DE RISQUES 7
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR 15
5.1. Histoire et évolution de la société
5.2. Investissements
6. APERCU DES ACTIVITÉS 17
6.1. Principales activités
6.2. Principaux marchés
7. ORGANIGRAMME 29
8. PROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTS 29
9. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT 29
9.1. Situation financière
9.2. Résultat d’exploitation
10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX 30
11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES 30
12. INFORMATION SUR LES TENDANCES 30
13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE 33
14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE
SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 34
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 40
16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 44
17. SALARIES 49
18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 51
19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS 54
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR 55
20.1. Informations financières historiques
20.2. Informations financières pro forma
20.3. Etats financiers
20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles
20.5. Date des dernières informations financières
20.6. Informations financières intermédiaires et autres
20.7. Politique de distribution des dividendes
2
20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage
20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale
21. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 147
21.1. Capital social
21.2. Acte constitutif et statuts
22. CONTRATS IMPORTANTS 153
23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS
D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS 153
ANNEXES
Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-
235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la
société Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
3
Conformément à l’article 28 du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004, le présent document
de référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à se
reporter :
au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008 : comptes consolidés, comptes sociaux et
rapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référence
déposé le 16 avril 2009 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.09-267,
respectivement aux pages 54 à 119, 120 à 135, 167 à 168 et 169 à 171. Le rapport des
Contrôleurs légaux sur les comptes sociaux contient une observation.
au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2007 : comptes consolidés, comptes sociaux et
rapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référence
déposé le 22 avril 2008 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.08-275,
respectivement aux pages 58 à 115, 121 à 134, 165 à 166 et 167 à 168.
Les informations incluses dans ces deux documents de référence, autres que celles visées ci-dessus, sont,
le cas échéant, remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent document de
référence. Ces deux documents de référence sont accessibles dans les conditions décrites à la rubrique 24
« Documents accessibles au public » du présent document de référence.
1. PERSONNES RESPONSABLES
1.2. « J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le
présent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas
d'omission de nature à en altérer la portée.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables
applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la
société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion ci joint
présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la
société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des
principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent
avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes
données dans le présent document ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document.
Les états financiers consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2009 présentés dans ce
document ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, figurant en pages 178 à 179, qui contient
une observation relative aux changements de méthodes comptables.
Les comptes sociaux 2008 ont fait l’objet d’un rapport des Contrôleurs légaux qui contient une
observation.»
Le 22 avril 2010
Lars Olofsson
Administrateur-Directeur Général
4
2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES
KPMG SA
3, cours du Triangle, 92939 Paris la Défense cedex
représenté par M. Eric Ropert
Date du premier mandat : AGO du 05/09/1968
Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les
comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
BEAS
7-9, villa Houssay (92524) Neuilly sur Seine Cedex
Date du premier mandat : AGO du 15/04/2003
Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinaire
statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
Le renouvellement de ce mandat sera soumis à l’approbation des actionnaires lors de
l’Assemblée Générale d’avril 2014.
M. Bernard Perot
32, rue du 19 janvier (92500) Rueil Malmaison
Date du premier mandat : AGO du 28/04/2009
Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinaire
statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
2009 a été une année de transition, qui a permis au Groupe de préparer son avenir, avec des équipes mobilisées
autour de la nouvelle stratégie et le lancement réussi du Plan de Transformation, une marque Carrefour ravivée
et une dynamique commerciale renforcée.
Malgré un environnement toujours difficile, les objectifs 2009 ont été atteints : le Groupe a regagné des parts
de marché, notamment en France, baissé ses coûts de 590 millions d’euros, réalisé un résultat avant éléments
non courant dans le haut de la fourchette annoncée et généré un cash flow libre de 1 479 M€, qui traduit
notamment la rigueur de la politique d’investissement et la réduction des stocks.
Les performances financières 2009 reflètent la mise en œuvre du Plan de Transformation et se caractérisent
par :
Une légère croissance des ventes : +1,2% à changes constants hors essence et hors effet calendaire (-
1,2% en données publiées), tirée par les marchés de croissance,
5
Un résultat opérationnel avant éléments non courants de 2 777 M€, en repli de 16%, affecté par des
investissements commerciaux de 639 M€ mais soutenu par des économies de coûts significatives,
notamment au second semestre,
Un résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, de 385 M€, impacté par des charges non
courantes et de restructuration de 1 072 M€,
Une forte sélectivité des investissements : 2 137 M€ en 2009 contre 2 908 M€ en 2008.
En 2009, le chiffre d’affaires du Groupe a baissé de 1,2% en données publiées mais progresse de 1,2% à
changes constants hors essence et hors effet calendaire, tiré par les marchés de croissance.
En France, le chiffre d’affaires est en baisse de 0,9% hors essence. La part de marché du Groupe progresse de
20 points de base sur l’année, dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont la
conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée à la fin 2009.
En Europe, le chiffre d’affaires est en repli de 2,8% hors essence à changes constants (-5,4% publié). Dans
l’ensemble des pays, les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques, et par la déflation en
Espagne.
La croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+17,1% à changes constants et
+11,9% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil et
d’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone.
La croissance en Asie est de 4,5% à taux de change constants (+8,4% à taux de changes courants) portée par un
rythme d’expansion toujours soutenu.
Le résultat opérationnel avant éléments non courants, amortissements et provisions du Groupe (ACDA) recule
de 9,9% en 2009, impacté principalement par le recul de la marge des activités courantes en valeur (en retrait
de 1,2%), baisse qui reflète la décision du Groupe d’investir davantage dans les prix en 2009. Ces
investissements supplémentaires de 639 M€ n’ont été que partiellement compensés par l’impact positif des
gains liés à la réduction des coûts de logistique et de démarque (50 M€) et des gains provenant des initiatives
sur les achats (50 M€).
Les frais généraux augmentent sous la pression des coûts d’expansion et de l’inflation mais restent néanmoins
sous contrôle, avec une progression annuelle limitée à 1,8%, grâce aux économies de coûts d’environ 540 M€.
Le résultat opérationnel avant éléments non courants s’établit à 2,8 Md d’€, soit une baisse de 16% par rapport
à 2008.
En France, il recule de 26,9% à 1 100 M€, sous l’effet de la baisse des volumes et des investissements dans
l’offre commerciale.
En Europe, il atteint 962 M€, en recul de 17,6%, par rapport à 2008. L’impact sur la rentabilité de la baisse des
ventes de 1 743 M€ a été partiellement atténué par une bonne tenue de la marge des activités courantes et par
une excellente maîtrise des frais généraux.
En Amérique Latine, il progresse de 23% (+28,1% à taux de changes constants), reflétant une importante
croissance du chiffre d’affaires, une bonne maîtrise des frais généraux et de la marge des activités courantes.
En Asie, le résultat opérationnel avant éléments non courants diminue de 5% à 229 M€. La baisse est
principalement imputable à la Thaïlande et à Taiwan.
Endettement et liquidité :
Au 31 décembre 2009, la dette nette s’établit à 6 460 millions d’euros, en baisse de 2,9% par rapport au 31
décembre 2008.
En 2009, le ratio dette nette sur fonds propres s’établit donc à 58% contre 61% en 2008, soit une légère
amélioration.
6
La couverture des frais financiers par le résultat opérationnel avant éléments non courants, amortissements et
provisions s’établit à 7,6X en 2009 contre 9,2X en 2008.
Le ratio autofinancement sur dette nette s’élève à 52,9%, contre 60,3% l’année précédente.
Au cours de l’exercice, le Groupe a refinancé un endettement de 1,3 Md€ sous forme de placements privés. La
situation de liquidité du Groupe est saine, avec 3 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et l’étalement
de l’échéancier des emprunts obligataires de 8,7 Md€ sur les huit prochaines années.
4. FACTEURS DE RISQUES
RISQUES FINANCIERS
Le Groupe est exposé aux risques suivants liés à l’utilisation d’instruments financiers :
• risque de crédit
• risque de liquidité
• risque de marché
Il incombe au Conseil d’Administration de définir et superviser le cadre de la gestion des risques du Groupe. Un
Comité des Risques, responsable de la définition et du contrôle de la politique de gestion des risques du Groupe,
a été mis en place. Il se compose du directeur financier du Groupe, du directeur de la direction trésorerie et des
financements du groupe (DTFG), des responsables Front-Office et Contrôle des Risques de la DTFG, du
directeur de l'audit interne groupe et d'un cabinet de conseil externe.
La politique de gestion des risques du Groupe a pour objectif d’identifier et d’analyser les risques auxquels le
Groupe doit faire face, de définir les limites dans lesquelles les risques doivent se situer et les contrôles à mettre
en œuvre, de gérer les risques et de veiller au respect des limites définies. La politique et les systèmes de gestion
des risques sont régulièrement revus afin de prendre en compte les évolutions des conditions de marché et des
activités du groupe. Le Groupe, par ses règles et procédures de formation et de gestion, vise à développer un
environnement de contrôle rigoureux et constructif dans lequel tous les membres du personnel ont une bonne
compréhension de leurs rôles et de leurs obligations.
Le Comité des Comptes du Groupe a pour responsabilité de veiller à l’application de la politique et des
procédures de gestion des risques du Groupe, et d’examiner l’adéquation du cadre de gestion des risques avec
les risques auxquels le Groupe doit faire face. Le Comité des Comptes est assisté dans son rôle de surveillance
par l’audit interne. L’audit interne réalise des revues régulières et ciblées des contrôles et des procédures de
gestion des risques, dont les résultats sont communiqués au Comité des Comptes.
7
Risque de crédit
Créances d’exploitation
Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés
et les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend
en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.
Au 31 décembre 2009, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 238 millions d’euros.
Le montant net des créances échues s’élève à 553 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus
de 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de non
recouvrement, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.
Afin de mesurer le risque de crédit afférent aux encours clients des sociétés financières, le Groupe procède à
l’actualisation (aux conditions d’origine du crédit) des flux recouvrables dans le cadre du calcul des dépréciations
pour créances douteuses. En outre une décote est calculée sur les crédits restructurés par l’utilisation d’un taux de
référence. Enfin, s’agissant des créances restructurées ayant un caractère douteux et des créances douteuses non
restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du
risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote
du fait du passage du temps est inscrite en marge d’intérêts.
8
- Ventilation des encours échus et non échus
(En millions d'euros) TOTAL < 1 an > 1 an < 5 ans > 5 ans
France 2 871 1 435 1 344 91
Belgique 171 156 0 15
Espagne 1 252 745 254 254
Italie 123 88 35 0
Grèce 16 13 2 0
Argentine 74 72 2 0
Brésil 702 702 0 0
Dia Espagne 10 4 0 6
Total 5 220 3 215 1 638 367
Placements
Le Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides et
uniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody.
Risque de liquidité
Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsque
celles-ci arriveront à échéance. L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la
mesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils
arriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou
porter atteinte à la réputation du Groupe.
Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :
limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5
milliards d’euros ;
mettre en place des crédits syndiqués pour 3 milliards d’euros ;
utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 1,5
milliards d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).
Ainsi, au 31 décembre 2009, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3 milliards
d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2011 et 2012) et avait émis pour 8,7 milliards
d’euros d’obligations sachant que l’échéance 2010 était déjà refinancée.
Au 31 décembre 2009, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un
montant de 500 millions d’euros.
En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un
tirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3 milliards d’euros) pourra être effectué.
9
En novembre 2009, la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fonds
commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédées
de 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligibles
pour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire que
l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, a
fait l’objet d’une souscription intégrale par S2P. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par le
Groupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe
Carrefour au 31 décembre 2009.
Carrefour est noté A/stable par S & P, A3/negative outlook par Moody’s et A-/stable par Fitch.
Risque de marché
Le risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les taux
d’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque de
marché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables,
tout en optimisant le couple rentabilité / risque.
Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché. Toutes ces opérations
sont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques. Généralement, le Groupe
cherche à appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses
résultats.
Risque de change
Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre
pays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur les
opérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur les
opérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises.
Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options.
Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale.
La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois.
La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe
(DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure de
performance mensuelle permettant d’identifier :
o le résultat sur les actions menées,
o l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe.
L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instruments
financiers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt.
1) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billets
de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.
2) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une hausse
des taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de
la baisse des taux.
10
Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisse
éventuelle.
Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableau
ci-dessous :
Effet sur les charges financières d'une simulation sur les taux baisse des taux hausse des taux
d'intérêts (en M€) * de 0,50% de 0,50%
Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de
référence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeur
par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des taux
d’intérêts euro au 31 décembre 2009.
1) Actions Carrefour
Carrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursière
suffisante, afin de :
- préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;
- soutenir le développement futur de l’activité.
Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions sur le marché. Le rythme et le volume de ces achats
dépendent des cours sur le marché. Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmes
d’attribution d’options sur actions du Groupe.
2) Autres actions
Le Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.
Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placements
monétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.
RISQUES JURIDIQUES
Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs
activités, dont des contentieux avec les administrations fiscales et sociales. Les charges susceptibles d’être
estimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts, ont fait l’objet de
provisions pour risques et charges.
11
Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont impliquées, de l’avis de leurs experts,
n’est susceptible d’affecter de manière significative l’activité, les résultats ou la situation financière du Groupe.
Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont la
Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours de
12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et du Groupe.
ASSURANCES
Carrefour suit une politique d'assurance pour essayer au mieux de protéger les hommes et les biens.
A cette fin, le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage,
responsabilité civile, environnement, construction) permettant une uniformité de couverture de l'ensemble des
formats (magasins intégrés), quels que soient leurs lieux d'implantation, (à l’exception de pays dont la
règlementation ne permet pas ce type de montage).
De plus, le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année rejoignent rapidement ses
protections transversales, ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC / DIL (« Difference in
conditions / Difference in limits »).
La politique d'assurance de Carrefour procède d’une identification et d’une évaluation des risques existants et
émergents, en étroite collaboration avec les opérationnels, les différentes Directions du Groupe concernées et des
spécialistes extérieurs. Cette politique d’assurance implique aussi un suivi des mesures de prévention des risques
au travers d'une gestion centralisée menée avec les assureurs, et les relais du Groupe dans chaque pays.
Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la part
d'acteurs indépendants : notamment les courtiers et les assureurs, mais aussi en interne par l’intermédiaire de la
Direction des Assurances Groupe, qui dépend de la Direction Juridique Groupe.
Les informations qui suivent sont données à titre indicatif, afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2009,
elles ne sauraient être considérées comme inamovibles, dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant.
En effet, la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché, aux placements et
couvertures disponibles.
Par ailleurs, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques, Carrefour
mène une politique de conservation de ses lignes de fréquence, via sa captive de réassurance et depuis le 1er
janvier 2005, via sa propre société d'assurance implantée en Irlande, Carrefour Insurance Limited, agréée par les
autorités Irlandaises, dont les résultats sont consolidés dans les comptes du Groupe.
Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommage aux biens et pertes d'exploitation
des filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services, les filiales situées hors de la zone Europe (LPS)
font l'objet d'une réassurance par le Groupe. Un aggregate par sinistre et par année d'assurance a été mis en place
afin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements. Au-delà d'une certaine limite, les risques
sont transférés au marché de l'assurance.
Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile, mais au travers d’un
schéma de réassurance uniquement. Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et par
année d'assurance. Au-delà d'un certain montant, ils sont transférés au marché traditionnel de l'assurance.
12
La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché de
l'assurance. Elle couvre notamment, les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol,
évènements naturels, pertes d'exploitation.
Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays. Carrefour pratique par ailleurs, pour certains
formats, une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée.
Le programme mis en place par le Groupe offre une limite de garantie de 220 millions d’euros par sinistre en
dommages directs et pertes d'exploitation confondus. Ce programme comporte des sous-limitations notamment
dans le domaine des évènements naturels.
Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché. L’échéance de ce contrat est
fixé au 1er juillet de chaque année.
Responsabilité Civile
Il s'agit de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefour pour le cas où sa
responsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou des tiers et dont le
Groupe pourrait être à l'origine, tant en cours d'exploitation qu'après livraison.
Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) ; de ce fait
son exposition aux risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance.
Les franchises varient selon les pays. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du
marché, elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques,
cancérigènes, etc.
Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programme mondial
d’assurance de responsabilité civile.
Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raison des conditions imposées par les
réassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques de pollution graduelle.
Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à ce type de risques.
Elles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire, mais aussi les conséquences de leurs actes.
Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur le
marché de l’assurance pour ce type de risque.
Avantages sociaux
Conformément à la législation en vigueur, aux conventions collectives et aux accords d'entreprise, des
programmes couvrant les risques liés aux accidents du travail, frais médicaux, prévoyance et retraite ont été mis
en place dans chaque pays.
13
RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENT
Compte tenu de notre activité qui ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, nous avons
identifié les principaux impacts environnementaux sur lesquels le Groupe a mis en place des actions :
– Prévention des risques liés aux stations services (pollution des sols, hydrocarbures)
– Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie
– Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants)
– Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moins
polluants
– Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère)
– Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…)
– Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès la
conception de l’emballage, réduction des emballages)
– Valorisation des déchets / Recyclage
– Gestion de l’eau
Les coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pour
partie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité & Développement Durable et de ses relais dans les
pays. Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués aux
projets spécifiques.
En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés par chaque métier et ne
sont pas uniquement opérés par la Direction Qualité et Développement Durable.
14
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
5.1.1. Carrefour
5.1.3. La durée de la Société, qui a pris cours le 11 juillet 1959, expirera le 10 juillet 2058, sauf cas de
dissolution anticipée ou de prorogation.
5.1.4. Société anonyme de droit français régie par les dispositions du Code de commerce.
Son siège social est sis à Levallois-Perret (92300) 26, Quai Michelet.
5.1.5.
1959 Création de la société Carrefour supermarchés par les familles Fournier, Badin et Defforey qui exploitaient
à Annecy un supermarché pratiquant des prix discompte.
1963 Ouverture du premier hypermarché français à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).
1970 Cotation en bourse des titres Carrefour.
1989 Carrefour prend pied aux Etats-Unis et à Taiwan.
1993 Carrefour cède la participation de 28,8 % qu'il possédait dans le capital de Castorama. Carrefour cède la
participation de 30 % qu'il possédait dans le capital de But.
1994 Carrefour devient majoritaire dans le capital de Picard-Surgelés.
Signature d'une co-entreprise avec un partenaire chinois pour développer à Shanghaï et à Pékin des
activités commerciales de type supermarchés-hypermarchés.
1996 Prise de participation de 42 % dans la société GMB, qui contrôle le groupe Cora.
1997 Guyenne et Gascogne, les Coop Atlantique et le groupe Chareton ont signé un accord avec Carrefour :
leurs 16 hypermarchés ont pris l'enseigne Carrefour en 1998, mais ces groupes conservent la gestion de
leurs magasins.
1998 OPA/OPE amicale de Carrefour sur Comptoirs Modernes en octobre.
1999 Lancement de l'OPE de Carrefour sur Promodès.
2000 La Commission européenne autorise la fusion Carrefour-Promodès, qui donne naissance au 2ème
distributeur mondial.
Conséquence de la fusion Carrefour-Promodès : cession en France de 7 hypermarchés et 14 supermarchés
fin 2000.
Ouverture du 1er hypermarché Carrefour au Japon
2001 Carrefour cède sa participation (73,89 % du capital) dans Picard Surgelés.
Carrefour prend le management de sa filiale Norte (139 supermarchés) en Argentine.
Carrefour cède sa participation de 42 % détenue dans le capital de Cora.
2002 Nombreuses ouvertures de magasins dans le monde pour renouer avec la croissance.
15
2003 Décès, dans un accident d’avion, d’un des fondateurs du groupe Promodès, Paul-Louis Halley.
2004 Forte croissance organique : création de 914 magasins dont 793 à l’étranger.
2005 Cession des hypermarchés au Mexique et Japon.
Renforcement de la participation dans Hyparlo.
Carrefour acquiert Penny Market de l’allemand Rewe et lui cède sa filiale de restauration collective,
Prodirest.
2006 Restructuration des supermarchés chinois.
Cession de la Corée, de la République Tchèque et de la Slovaquie.
Intégration de Hyparlo.
Acquisition de Ahold Polska
La loi dite LME a été introduite en France en 2008. Ses impacts potentiels pour Carrefour sont les suivants :
Plus de flexibilité dans la négociation avec les fournisseurs,
Un impact sur la trésorerie d’un maximum de 500 millions d’euros (amorti sur plusieurs années),
La suppression de la demande d’autorisation d’ouverture de magasins d’une surface supérieure à 1 000
mètres-carrés, ce qui devrait augmenter la capacité d’expansion de Carrefour.
5.2. Investissements
16
6. APERCU DES ACTIVITÉS
Carrefour est là où ses clients vont. Son offre de magasins multi-format répond à tous les modes de vie et à
toutes les attentes. En 2009, Carrefour innove et propose des concepts dans l’air du temps, modernes,
accessibles et agréables.
Un concept en réinvention
Sur les marchés matures, l’essor des distributeurs spécialisés, le besoin de proximité et l’envie de courses plus
rapides challengent le concept du “tout sous le même toit”. En France, les hypermarchés attirent toujours 1
million de clients quotidiens, mais l’heure est venue de leur donner un nouveau souffle pour enchanter à
nouveau les clients. Des courses plaisir et multi-canal, un vrai marché de produits frais plus attractif qu’un
simple rayon, un large espace saisonnier et d’animation qui crée une fête permanente, et une offre non-
alimentaire traitée en boutiques spécialisées : c’est le plan de réinvention de l’hypermarché testé dès 2010 en
France, en Belgique et en Espagne pour un déploiement en 2011-2012.
17
Un modèle de conquête
Sur les marchés de croissance, le format de l’hypermarché reste très porteur et synonyme de commerce
moderne. C’est avec un hypermarché que Carrefour entre en Bulgarie, à Burgas. Il propose sur 13 000 m2 plus
de 50 000 produits adaptés aux goûts et traditions bulgares, et améliore la qualité de vie de la population. En
Chine, Carrefour inaugure son 150e hypermarché sur 6 000 m2 à Pékin. Au Brésil et en Argentine, le nouveau
format “mini-hyper” séduit une clientèle en quête de courses rapides, et les plus grands hypermarchés
théâtralisent leurs rayons non-alimentaires pour gagner en attractivité.
Un format attractif
En un an, Carrefour Market est devenu le supermarché préféré des Français et donne tout son sens au multi-
format sous la marque Carrefour. À fin 2009, près de 1 000 supermarchés intégrés et franchisés arborent
l’enseigne Carrefour Market avec un succès général. Le chiffre d’affaires progresse de 3,8 % hors essence à
parc comparable en 2009. Le trafic et le panier moyen augmentent respectivement de 2,2 % et 1,4 % au 4e
trimestre. La performance des supermarchés tire la croissance de Carrefour et de sa part de marché en France,
qui progresse de 0,3 % pour la première fois depuis trois ans.
Le magasin solution
Situés en centre-ville ou dans des zones résidentielles, les magasins de proximité sous enseigne Carrefour
adoptent le rythme de vie d’une clientèle pressée et mobile. C’est le cas de Carrefour City en France. Ouvert 6
jours sur 7 de 7 h à 22 h, voire le dimanche, le magasin Carrefour City déploie sur 350 à 600 m2 une offre
ciblée : des produits prêts à consommer “pour tout de suite” et des achats quotidiens rapides “pour plus tard”
qui cultivent la tendance santé, bio et commerce équitable. Soit une sélection de 5 700 références, dont 30 % de
produits à marque Carrefour.
Carrefour en campagne
Dans les petites villes et les villages, Carrefour s’adapte et innove pour ses clients. Sur une surface allant de
400 à 900 m2, le magasin Carrefour Contact propose une offre généreuse associant des produits frais en libre-
service, des rayons boucherie et fromage et des corners dédiés santé-beauté et vin, à côté d’une offre non-
alimentaire centrée sur l’essentiel. Une palette de 8 000 références, dont 30 % de produits à marque Carrefour.
Testé en France dans huit sites pilotes, le concept Carrefour Contact a lui aussi dépassé les espérances avec une
progression de 30 % des ventes après conversion. À fin juin 2010, 78 magasins arborent l’enseigne Carrefour
Contact, qui sera également déployée en franchise.
18
LE DISCOUNT PAR CARREFOUR : UNE NOUVELLE DYNAMIQUE
La révolution Promocash
En 2009, l’enseigne de libre-service de gros dédiée aux professionnels de la restauration et de l’alimentation
réussit la mutation de son modèle vers la franchise. Tous ses magasins sont désormais convertis à la location-
gérance et des pionniers ont déjà franchi le pas de la franchise. L’autre révolution de Promocash est un bouquet
de services incluant notamment la livraison à domicile. Testée en début d’année, elle est désormais
opérationnelle dans 70 magasins avec une croissance de 10 % du chiffre d’affaires à la clé. La troisième
révolution de l’enseigne Cash & Carry du groupe Carrefour est en marche. C’est un nouveau concept déployé
dans le magasin test de Wasquehal, qui se plie en quatre pour coller à toutes les attentes des clients : de
l’acheteur traditionnel autonome jusqu’au partisan de la livraison directe, en passant par les adeptes de la
précommande avec retrait express des marchandises.
Dans une société de consommation en pleine mutation, Carrefour développe, partout où la marque est présente,
des idées neuves qui la rapprochent, jour après jour, de tous ses clients et consommateurs.
La France reste la priorité n°1 de Carrefour. Elle représente 43 % du chiffre d’affaires du Groupe en
2009 et, pour la première fois depuis quatre ans, Carrefour gagne des parts de marché dans son pays
d’origine.
19
Le lancement de la marque Carrefour Discount
En mai, les clients de Carrefour en France ont découvert, dans tous les rayons de tous les formats, la gamme
Carrefour Discount : 423 références à la qualité Carrefour et à prix discount. Le succès a été immédiat et
double. Huit mois après le lancement, 11,6 millions de foyers français ont acheté des produits Carrefour
Discount, qui représentent 3,9 % des ventes PGC en volume et 2 % en valeur. L’autre succès tient dans
l’amélioration de l’image-prix perçue. Le Groupe comptait entre 18 et 24 mois pour réussir ce changement. En
France, le lancement de Carrefour Discount a largement accéléré le processus. De 93,2 en janvier 2009,
l’indice score d’image prix grimpe à 102,8 en décembre.
Espagne, Italie et Belgique sont la priorité n°2 de Carrefour. En 2009, dans un environnement
économique tendu, les équipes du 1er distributeur européen se sont mobilisées pour entamer une nouvelle
étape de leur développement.
20
L’objectif : lui donner tous les moyens pour pérenniser son activité, en relançant le commerce et en adaptant
ses structures de coûts.
En 2009, la zone Europe de l’Est et du Sud connaît des difficultés économiques. Dans ce contexte,
Carrefour agit pour se rapprocher des consommateurs et capitalise sur son excellente image.
En 2009, les pays d’Amérique latine affichent une croissance remarquable de + 17,1 %. Ils représentent
13,7 % du chiffre d’affaires du Groupe et constituent son relais de croissance privilégié.
21
ASIE : LA LOCOMOTIVE ORIENTALE DE CARREFOUR
En 2009, les pays d’Asie représentent 7,6 % du chiffre d’affaires du Groupe et enregistrent une croissance de
+ 4,5 %, portée par un rythme d’expansion toujours soutenu dans un environnement qui a connu des tensions.
En 2009, Carrefour Thaïlande inaugure son 36e hypermarché et célèbre son 13e anniversaire en présence des
plus hautes personnalités du pays dans son magasin de Ladprao. Sous le thème positif, “13 ans de bonheur”,
Carrefour a révélé le montant de ses dons aux associations du pays (soit 2,5 millions de baht en 2008) et
partagé un gâteau géant en forme de Tour Eiffel avec les VIP invités.
En Malaisie, Carrefour compte désormais 19 hypermarchés et crée l’événement en ouvrant son 1er Carrefour
Market au cœur de Kuala Lumpur. Résolument moderne, le magasin déploie sur plus de 2 000 m2 une offre
locale riche en produits frais et en produits du quotidien.
En Indonésie, 6 ouvertures et 16 transferts portent à 61 le parc des hypermarchés Carrefour. Signe d’adaptation
aux modes de vie, les parkings sont conçus pour accueillir les motos, autant voire plus que les voitures.
L’hypermarché de Gunung Agung au nord de Jakarta par exemple s’étend sur plus de 7 000 m2, compte 40
caisses et un parking qui peut accueillir 6 000 automobiles et 10 000 motos !
Sociale, économique, environnementale, Carrefour prend toutes ses responsabilités pour devenir l’employeur
de référence, le partenaire recherché et le commerçant préféré de tous les consommateurs partout où il est
présent.
22
Pour l’équilibre alimentaire
Carrefour accueille chaque jour 25 millions de clients à travers le monde. Sa responsabilité en matière de
nutrition est une évidence. Elle commence par son offre de produits à marque propre. Les fournisseurs
s’engagent à respecter les exigences de Carrefour en matière de réduction de sel, de sucre, de lipides ou
d’acides gras et le Groupe a été le premier à afficher l’information nutritionnelle sur ses produits. L’équilibre
alimentaire est la vocation de la gamme Carrefour Nutrition qui réunit des produits à base de soja,
hypocaloriques ou riches en oméga 3. La gamme Carrefour Kids est une référence en termes de qualité
nutritionnelle pour les enfants. Régulièrement, des promotions incitent les clients à consommer cinq fruits et
légumes de saison par jour. La Semaine de la Nutrition sensibilise tous les clients de Carrefour à travers le
monde et le soutien aux programmes de prévention de l’obésité des enfants contribue à la diffusion des bons
réflexes alimentaires en France, en Belgique, en Grèce ou en Argentine.
23
Pour faire vivre la stratégie dans tous les pays, la Direction Développement Durable dispose de relais locaux,
qui déploient la politique en fonction des réalités locales et assurent le reporting des actions mises en place.
Pour optimiser la démarche en France, le service Développement Durable France a rejoint la Direction du
Groupe.
L’éco-attitude “maison”
Pour impliquer ses collaborateurs, dans les sièges comme dans les magasins, Carrefour déploie des
programmes de sensibilisation aux éco-gestes, des formations adaptées à ses différents métiers, et s’associe à
de nombreuses manifestations.
En 2009, les sièges France ont recyclé près de 350 tonnes de papier et carton, économisé 50 % d’eau, et mis en
ligne un site de co-voiturage. Le personnel des magasins belges, français, espagnols et italiens ont découvert
l’éco-attitude à travers une BD, et La Semaine européenne de l’énergie durable a impliqué les magasins de 6
pays.
Les collaborateurs heureux et engagés font les clients heureux, c’est la conviction et le fondement de la
politique de Ressources Humaines de Carrefour. Elle repose sur les trois valeurs du Groupe : Engagés,
Attentionnés, Positifs, et doit permettre au Groupe de devenir un employeur de référence.
Rejoindre Carrefour, c’est aussi l’assurance de travailler dans un Groupe respectueux des grands principes
universels sur les Droits de l’Homme, les normes du travail, le respect de l’environnement et la lutte contre la
corruption. Travailler pour Carrefour, c’est enfin choisir un Groupe solidaire, qui fait du mécénat de
compétences l’une de ses distinctions : la Fondation Carrefour compte plus de 6 000 collaborateurs bénévoles
dans le monde, mettant leur métier au service de l’entraide.
24
Positifs pour construire leur avenir avec Carrefour
En 2009, des millions d’heures de formation ont été dispensées dans les 9 centres de formation du Groupe à
travers le monde, représentant une moyenne de 14,5 heures par personne. Des formations diplômantes
accompagnent les jeunes sans qualification vers un emploi stable et responsabilisant. En France, 100 employés
obtiennent chaque année un Certificat de qualification professionnelle en supermarché. Pour la première fois en
2010, le Groupe lance un plan de formation individuel dédié à tous ses cadres dirigeants dans le monde, pour
les accompagner dans la réussite du plan de transformation de Carrefour.
Le Groupe s’attache à dynamiser les carrières, pour preuve : 75 % des directeurs du Groupe sont issus de la
promotion interne. Cette politique repose sur un entretien annuel d’évaluation. En 2009, 25 000 cadres l’ont
réalisé en ligne grâce au déploiement de l’outil Cap Careers dans la plupart des pays. Et pour mieux diffuser les
opportunités, la France a mis en place le “Carrefour des métiers”. Ce dispositif dynamise les initiatives
individuelles de mobilité en recensant tous les métiers et en affichant les parcours de formation pour passer
d’un métier à l’autre.
L’écoute a 20 ans chez Carrefour. Les Ecoutes du Personnel permettent aux collaborateurs de s’exprimer de
façon anonyme sur leur vie dans l’entreprise. Un véritable baromètre du climat social déployé dans 12 pays.
Plus de 23 000 collaborateurs dans le monde s’expriment ainsi chaque année. La synthèse est remise à la
direction du magasin et fait l’objet d’une restitution auprès de l’ensemble des équipes et de leurs représentants.
Des plans d’actions sont ensuite présentés, magasin par magasin, rayon par rayon. En 2009, ce dispositif a été
étendu à Taiwan et à la Thaïlande.
La santé des collaborateurs est une préoccupation de tous les jours chez Carrefour. Le Groupe s’assure que la
couverture sociale des employés est appropriée dans tous les pays où il est implanté. En cas de défaillance d’un
système, il met en place des régimes “maison”.
Au-delà, Carrefour organise des campagnes de vaccinations contre des maladies comme la dengue ou plus
récemment contre le virus de la grippe H1N1. La réduction des accidents de travail fait l’objet de formations,
de campagnes de sensibilisation, de procédures et d’audits réguliers des sites. En Thaïlande par exemple, le
magasin Carrefour de Bangnon a participé au concours de sécurité organisé par le Ministère du Travail et
Carrefour Thaïlande a décroché le prix Health & Safety. Les premiers audits de stress lancés en 2007 dans 4
hypermarchés en France avaient montré un niveau de stress équivalent ou inférieur à d’autres secteurs. Début
2010, la décision a été prise de réaliser un nouvel audit de stress sur 4 autres hypermarchés, soit 1600 salariés.
L’accord Santé au travail en supermarché signé en mai 2009 prévoit quant à lui un diagnostic de la santé au
travail et des engagements de prévention étendus aux risques psychosociaux. En 2010, la formation à la gestion
du stress testée par les hypermarchés français sera déployée à l’ensemble des collaborateurs de Carrefour
France.
L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle est un élément clé de motivation et de fidélisation des
collaborateurs. Carrefour le favorise de différentes façons. En 2009, le guide parentalité a été distribué à tous
les managers en France, et les supermarchés ont mis en place le Chèque Domicile pour faciliter la garde
d’enfants. Dans les hypermarchés français, 20 000 personnes bénéficient des horaires en îlot, qui permettent de
planifier son emploi du temps plusieurs semaines à l’avance et satisfont 93 % du personnel de caisse. Et pour
mettre fin au temps partiel imposé, Carrefour propose la polyactivité à tout employé qui le désire.
25
UN PARTENARIAT DURABLE AVEC LES FOURNISSEURS DE CARREFOUR
Le dynamisme des Filières Qualité Carrefour est tel que certains fournisseurs ont créé des Clubs FQC, comme
les fournisseurs de fromage qui se réunissent deux fois par an pour proposer des améliorations de la filière à
Carrefour. Toujours dans une relation de fidélité, la marque Reflets de France mobilise 140 entreprises avec
succès : + 85 % de chiffre d’affaires en dix ans.
Ailleurs, Carrefour Chine promeut l’achat de produits frais sans intermédiaires, pour mieux rémunérer les
producteurs tout en baissant les prix pour les consommateurs chinois. En 2009, cet approvisionnement direct a
représenté 60 % des commandes de fruits et légumes de Carrefour Chine. Ces partenariats de long terme
incluent des formations à la démarche qualité et aux méthodes de production agricole modernes. En 2009, plus
de 1 000 agriculteurs représentant 250 coopératives de 9 provinces les ont suivies.
26
Les meilleurs n°2 de ces magasins peuvent aussi accéder à la franchise via la formation “Adjoint Évolutif”, qui
a permis de concrétiser 56 projets depuis 2004. Dans le monde, de nombreuses heures de formation ont été
dispensées en 2009 à des managers Carrefour pour contribuer à l’extension du réseau de franchisés.
27
100 % d’huile de palme durable
La déforestation contribue pour environ 18 % aux émissions annuelles de CO2 dans le monde, et l’huile de
palme y est pour beaucoup. Composant de nombreux produits alimentaires et d’hygiène, elle est devenue la 2e
huile produite au monde et l’expansion des plantations de palme contribue fortement à la déforestation de la
planète. Depuis 2006, Carrefour est membre de la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil), qui développe
une filière huile de palme responsable, certification à l’appui. En 2009, le Groupe a décidé de renforcer son rôle
dans la gouvernance de cette organisation, en nommant un responsable de Carrefour Indonésie au sein de
l’Executive Board. Les premiers volumes d’huile de palme certifiée durable par la RSPO ont été mis sur le
marché et Carrefour s’est engagé à utiliser cette huile dans tous ses produits à marques propres au niveau
mondial d’ici 2015.
28
7. ORGANIGRAMME
7.1.
La société Carrefour assume un rôle de holding, gère à ce titre des participations en France et à l'étranger.
Organigramme simplifié
% de consolidation au 31/12/2009
EUROPE ASIE 80 %
PT Alfa Retailindo
100 %
25 % 100 % Carrefour Malaysia Sdn
Mestdagh GMR
60 % 100 %
Malaysie 100 %
100 % 100 % Fimaser CCC Magnificient Diagraph Sdn
Carrefour France Amidis
100 %
100 % 100 %
Carrefour Hypermarchés France Profidis
Carrefour Belgium Chine 100 %
Carrefour China Holdings
100 % 100 %
Euromarché Sélima
Pays-bas 100 %
100 % 100 %
Carrefour MONACO C.S.F. Singapour Carrefour Singapore
100 %
50 % 100 %
SOGARA Alodis Carrefour Nederland
50 % 50 %
GML Provencia
Turquie
100 %
50 %
Carcoop
50 %
Altis Thaïlande Cencar
100 % 60 % 60 %
100 % Presicarre
CSIF Carrefour Systèmes d’information France Erteco DIA Supermarketleri Ticaret
Taïwan
100 % 100 %
Interdis Genedis
100 % 60 % Roumanie
CAF Carrefour Administratif France S2P
100 %
100 %
Logidis Ooshop
Carrefour Romania 100 %
Pologne
AMERIQUES
Portugal
100 %
INC SA
100 %
Carrefour Polska 100 %
Dia Argentina
DIA Portugal
100 % Argentina
95,9 % Espagne 99,8 %
Carrefour Comercio E Industria
Centros Comerciales Carrefour
Russie
DIASA
100 % Brazil 100 %
Dia Brasil
100 %
100 %
Italie Carrefour Russ LLC
100 %
Carrefour Italia Atacadao
GS
99,8 Colombia
Bulgarie 100 %
Grandes Superficies de Colombia
50 % Grèce
Carrefour Marinopoulos
Mercadefam
100 %
80 % Carrefour Bulgaria
DIA Hellas
Pour le Groupe Carrefour, les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente
exploitées par le Groupe. A fin décembre 2009, le Groupe exploite plus de 18 millions de m². Cette information,
ainsi qu’un détail des surfaces est communiqué dans la note « Parc de magasins intégrés » du rapport annuel.
Les modalités de détention des actifs sont détaillées dans les notes 15 et 18 des annexes des comptes consolidés
clos le 31 décembre 2009.
29
10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX
Néant.
« Avec le lancement réussi du Plan de Transformation ‘’En Avant’’ et des équipes entièrement mobilisées,
Carrefour est entré dans une nouvelle dynamique. L’année écoulée nous a permis de réaliser des avancées
majeures : un gain de parts de marché en France ; une marque Carrefour redynamisée ; le succès des produits
Carrefour Discount et le déploiement accéléré de la convergence d’enseignes et des nouveaux concepts.
Les objectifs 2009 ont été atteints et les bases du Carrefour de demain sont désormais en place.
En 2010, dans un environnement économique qui devrait rester difficile, le groupe consolidera ses positions par
une exécution sans faille du plan de transformation et une dynamique commerciale renforcée sur nos marchés-
clés. Carrefour, fort d’une organisation renouvelée et simplifiée et d’un nouveau management, poursuivra en
2010 la mise en œuvre de sa stratégie pour atteindre notre ambition : devenir le commerçant préféré. »
1
TNS WorldPanel au 27 décembre 2009
30
Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 18 février 2010, a examiné et arrêté les comptes consolidés
2009. Il a été décidé de proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires le 4 mai prochain un dividende de
1,08€/action au titre de l’exercice 2009, un niveau équivalent par rapport à 2008. Ce dividende sera proposé
pour mise en paiement le 12 mai 2010.
• France
En France, le chiffre d’affaires est en baisse de 0,9% hors essence. La part de marché du Groupe progresse de
20 points de base sur l’année, dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont la
conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée à la fin 2009. Le résultat opérationnel avant
éléments non courants recule de 26,9% à 1 100 M€, sous l’effet de la baisse des volumes et des investissements
dans l’offre commerciale.
• Europe
En Europe, le chiffre d’affaires se replie de 2,8% hors essence à changes constants (-5,4% publié). Dans
l’ensemble des pays, les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques, et par la déflation en
Espagne. Au total, le résultat opérationnel avant éléments non courants atteint 962 M€, en recul de 17,6%, par
rapport à 2008. L’impact sur la rentabilité de la baisse des ventes de 1 743 M€ a été partiellement atténué par
une bonne tenue de la marge des Activités Courantes et par une excellente maîtrise des frais généraux.
31
• Amérique latine
La croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+17,1% à changes constants et
+11,9% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil et d’une
expansion soutenue dans l’ensemble de la zone. La forte progression de 23% du résultat opérationnel avant
éléments non courants (+28,1% à taux de changes constants) reflète une bonne maîtrise des frais généraux et de
la marge des activités courantes.
• Asie
La croissance des ventes des activités en Asie est de 4,5% à taux de change constants (+8,4% à taux de changes
courants) portée par un rythme d’expansion toujours soutenu. Les performances à magasins comparables ont été
négatives dans tous les pays de la zone, reflet d’un environnement économique généralement difficile. La Chine
a de plus fait face tout au long de l’année à une pression déflationniste, mais a renoué avec une progression de
ses ventes en comparable au dernier trimestre. Le résultat opérationnel avant éléments non courants de la zone
diminue de 5% (-9,2% à taux de change constants) à 229 M€. La baisse du résultat opérationnel est
principalement imputable à Taiwan et à la Thaïlande, alors que la Chine enregistre une hausse de son résultat.
• Dia
L’ensemble du réseau de hard discount voit ses ventes progresser de 0,8% à changes constants (-0,3% à changes
courants). Les performances en comparable sont restées difficiles tout au long de l’année, reflétant une moindre
fréquentation du concept hard discount en France et une forte déflation en Espagne. En France, les magasins
sous enseigne Dia (46 à la fin 2009) enregistrent d’excellentes progressions des ventes, à plus de 30%. Le
résultat opérationnel avant éléments non courants est en baisse de 12,3%, la baisse étant principalement
expliquée par la France.
Compte de résultat
• Le chiffre d’affaires est en baisse de 1,2% par rapport à 2008, mais en hausse de 1,2% hors essence et effets
de change et ajusté de l’effet calendaire.
• La marge des Activités Courantes, en pourcentage du chiffre d’affaires, est stable (et recule de 20 points de
base hors essence) en raison des investissements du Groupe dans l’offre commerciale. Leurs effets sont en
partie compensés par des économies de coûts liées à la démarque et à la logistique et des gains sur achats.
• Les économies de frais généraux s’élèvent à 540 M€, au dessus des objectifs initiaux. Ces économies ont
compensé en partie les effets de l’inflation et de l’expansion, de sorte que les frais généraux sont restés sous
contrôle avec une progression annuelle limitée à 1,8%. Les frais généraux hors coûts d’actifs augmentent
légèrement (+1,2%) alors que l’augmentation des coûts d’actifs ralentit en seconde partie d’année pour
s’établir à +4,3% sur l’ensemble de l’exercice.
• Le résultat opérationnel avant éléments non courants est en baisse de 16,0 % à 2 777 M€.
• Les charges non courantes s’élèvent à 1 072 M€. Les principaux postes sont les suivants : 766 M€ de
charges d’impairment, principalement en Italie, 172 M€ de charges de restructuration et 66 M€ au titre du
plan de transformation.
• En conséquence, l’EBIT du Groupe recule de 38,9% à 1 705 M€.
• Les charges financières augmentent de 8,6% à 610 M€.
• Le taux d’imposition est de 58,3% sous l’effet de la non-déductibilité de charges exceptionnelles
d’impairment.
• La variation des intérêts minoritaires (110 M€ contre 266 M€ en 2008) tient aux facteurs suivants : (1) la
plus-value réalisée sur les cessions de Merter et Mercury en 2008 et (2) une moindre contribution au résultat
des filiales qui ne sont pas détenues à 100%.
• Le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe ressort à 385 M€, contre 1 274 M€ en 2008.
Corrigé des éléments exceptionnels, le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe est en baisse de
35% à 1 151 M€.
32
Tableau de trésorerie, dette et liquidité
• L’autofinancement s’élève à 3 419 Md€, en baisse de 14,6%, reflétant principalement le repli du résultat
opérationnel avant éléments non courants, amortissements et provisions.
• Le besoin en fonds de roulement se traduit par un flux positif de 320 M€ (contre 971 M€ en 2008), reflétant
principalement l’amélioration de la trésorerie marchandises de 313 M€ (655 M€ en 2008), grâce notamment
à une meilleure gestion des stocks.
• Les investissements opérationnels ont fait l’objet d’un contrôle très strict, et se sont inscrits en baisse de
26,5%, à 2 137 M€. La baisse est principalement due à l’Europe. Les investissements sont restés stables en
France, reflétant la conversion à l’enseigne Carrefour Market.
• En conséquence, le cash-flow libre s’établit à 1 479 M€ contre 1 916 M€ au 31 décembre 2008.
• Au 31 décembre 2009, la dette financière nette ressort à 6 460 M€, en baisse de 2,9% par rapport au 31
décembre 2008 (6 652 M€).
• Au cours de l’exercice, le Groupe a refinancé un endettement de 1,3 Md€ sous forme de placements privés.
La situation de liquidité du Groupe est saine avec 3 Md€ de crédits syndiqués non tirés et l’étalement de
l’échéancier des emprunts obligataires de 8,7 Md€ sur les huit prochaines années.
Néant.
33
14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET
DIRECTION GÉNÉRALE
Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société
anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet
2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de
Président et de Directeur Général étant dissociées.
Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amaury de Seze (Président),
Monsieur Jean-Martin Folz (Vice-président), Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate,
Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Sébastien Bazin, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent
Bonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne, Monsieur
José-Luis Leal Maldonado (jusqu’au 15 avril 2009) et Monsieur Lars Olofsson (depuis le 28 avril 2009).
Amaury de Seze démarre sa carrière en 1968 chez Bull General Electric. En 1978, il rejoint le groupe
Volvo où il occupe successivement les postes de Directeur Général, Président-Directeur Général de
Volvo France, Président de Volvo Corporate Europe, membre du Comité Exécutif du Groupe Volvo et
membre du Comité Stratégique Renault Volvo.Il rejoint le groupe Paribas en 1993 en tant que Membre
du Directoire de la Compagnie Financière de
Paribas et de la Banque Paribas, en charge des participations et des affaires industrielles puis comme
responsable du pôle Participations de la Banque BNP-Paribas. Il était Président de PAI Partners de 1998
à décembre 2007.
Autres mandats :
Vice-Chairman de Power Corporation du Canada, Administrateur de Groupe Industriel Marcel-Dassault
S.A.S., BW Group, Groupe Bruxelles Lambert, Erbe, Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys,
et Publicis Groupe.
Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et ingénieurs des Mines, Jean-Martin Folz commence sa carrière
en 1972 au sein d’une direction régionale du Ministère de l’Industrie, après avoir passé un an à Tokyo à
la Maison Franco-Japonaise. Entre 1975 et 1978, il occupe différentes fonctions dans les cabinets
ministériels et, en dernier lieu, est directeur du Cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Industrie.
En 1978, il entre dans le groupe Rhône Poulenc, directeur d’usine à Saint Fons puis Directeur Général
Adjoint de Rhône Poulenc Spécialités Chimiques. De 1984 à 1987, il est Directeur Général Adjoint puis
Président Directeur Général de Jeumont Schneider. En juillet 1987, il devient Directeur Général de
Péchiney puis Président de Carbonne Lorraine. En 1991, il devient Directeur Général de Eridania Béghin
Say et Président de Béghin Say.
34
Il entre dans le Groupe PSA Peugeot Citroën en juillet 1995 et devient Directeur de la Division
Automobile du Groupe en avril 1996. Il est nommé Président du Groupe PSA Peugeot Citroën à compter
du 1er octobre 1997, date à laquelle il devient également Président d’Automobiles Peugeot et
d’Automobiles Citroën. Il quitte ces fonctions en 2007. Il est Président de l’Afep jusqu’en mars 2010.
Autres mandats :
Administrateur de Société Générale, Saint Gobain, Alstom et de Solvay (Belgique), Membre du Conseil
de Surveillance de AXA.
Après un diplôme en administration des affaires, à l’Université de Lund en Suède, Lars Olofsson
commence sa carrière en 1976 chez Nestlé. Il y entre en tant que chef de produit pour les Surgelés Findus.
De 1981 à 1992, il travaille chez Nestlé France, où il exerce différentes fonctions commerciales et
marketing. En 1992, il devient Directeur Général de « Glaces Findus » en France. Puis, il est Président de
Pripps-Procordia Suède. Il prend ensuite la direction de la Division Produits Laitiers et Diététiques de
Sopad-Nestlé. En 1995, il est nommé Directeur Général de la zone pays nordiques de Nestlé. En 1997,
Lars Olofsson devient Directeur Général de Nestlé France, avant d’être nommé, en 2001, Vice Président
Exécutif du Groupe Nestlé en charge de l’ensemble des activités européennes. En 2005, il est promu
Vice Président Exécutif du Groupe Nestlé, en charge des Strategic Business Units, du marketing et des
ventes au plan mondial.
Depuis le 1er janvier 2009, Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour. Il est également Président
de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour, Administrateur de Finiper (Italie) et représentant
permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de Carrefour Marinopoulos
(Grèce).
René Abate
(Personnalité indépendante)
Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Date de renouvellement : 28 avril 2009
René Abate est diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de la Harvard Business School. Il
commence sa carrière comme ingénieur au Port of New York Authority en 1970 puis intègre le BCG en
1974 où il conseille, dans les domaines de la stratégie et de l’organisation, des grandes entreprises de
secteurs variés notamment dans les biens de grande consommation et dans la distribution alimentaire et
spécialisée. Il a été successivement Senior Vice President, responsable de l’activité du cabinet en France,
Chairman du Groupe pour l’Europe et membre du Comité Exécutif Monde, fonctions auxquelles il a
renoncé en 2006. Il en est aujourd’hui Senior Advisor.
Autres mandats :
Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français du
Fractionnement et des Biotechnologies.
Bernard Arnault
Né le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel.
En 1974, il en devient Directeur de la Construction, puis Directeur Général en 1977 et enfin Président-
Directeur général en 1978. Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président Directeur
Général de Financière Agache SA et de Christian Dior SA.
35
Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie de
développement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire de cette
structure. En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton, et crée
ainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989.
Autres mandats :
Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseil
d’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise),
Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile du
Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy-
Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.
Sébastien Bazin
Né le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
De 1985 à 1990, Sébastien Bazin exerce ses fonctions au sein des Groupes Clore puis Painewebber, à
New York, San Francisco et Londres. Entre 1990 et 1992, il a occupé les fonctions de Directeur adjoint
de Hottinguer Rivaud Finances (Paris). Entre 1992 et 1997, il est Directeur Général de l’Immobilière
Hôtelière SA. Entre 1997 et 1999, il est de Président Directeur Général de Colony Capital SAS. Depuis
1999, il est Directeur Général Exécutif de Colony Europe.
Autres mandats :
Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Société
d’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Président du CS de la
société PSG Football Club, Administrateur des sociétés Accor et Moonscoop IP, Membre du Conseil de
Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de Colwine, Colfilm, Bazeo
Europe SAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA
SAS, Gérant (SàRL) de CC Europe Invest, Administrateur (SAS) de Moonscoop SAS, Membre du
Conseil de Surveillance (SAS) de Groupe Lucien Barrière.
Nicolas Bazire
Né le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Date de renouvellement : 28 avril 2009
Nicolas Bazire a été Auditeur puis Conseiller référendaire à la Cour des Comptes. En 1993, il devient
Directeur du Cabinet, Chargé de mission auprès du Premier Ministre Edouard Balladur. Associé- Gérant
de Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est nommé Président du Conseil des Commanditaires
à cette date. Il est Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1999.
Autres mandats :
Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton,
de LVMH Fashion Group, Atos Origin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance
de Rothschild & Cie Banque SCS.
Jean-Laurent Bonnafé
Né le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Polytechnicien et Ingénieur du Corps des Mines, Jean-Laurent Bonnafé rejoint le Groupe BNP en 1993,
à la Direction des Grandes Entreprises. Après avoir été Responsable de la Stratégie et du Développement
à partir de 1997, puis Responsable du rapprochement dans le cadre de la fusion BNP et Paribas, il est,
depuis 2002, Responsable du pôle Banque de Détail en France, Directeur des Réseaux France et membre
du Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas. Jean-Laurent Bonnafé a été nommé Directeur Général
Délégué et dirige les activités de banque de détail du Groupe.
36
Autres mandats :
Directeur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance et de BNL
-Banca Nazionale del Lavoro (Italie). Président du Comité de Direction, du Comité Exécutif et Chief
Executive Officer de BNP Paribas Fortis (depuis mai 2009).
Thierry Breton
(Personnalité indépendante)
Né le 15 janvier1955. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) de Paris et de la 46e session de
l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). Il devient, en 1986, chef du projet du
Futuroscope de Poitiers puis en dirige le téléport, et intègre le cabinet de René Monory au ministère de
l'Education nationale en tant que conseiller pour l'informatique et les technologies nouvelles. Il siège
également au Conseil Régional de Poitou-Charentes de 1986 à 1992 (en tant que Vice-président à partir
de 1988). Il entre ensuite chez Bull en tant que Directeur de la stratégie et du développement, puis
Directeur Général adjoint. Administrateur du groupe en février 1996, il est successivement Vice-
président du Conseil d'Administration puis Administrateur Délégué du Groupe.
Président Directeur Général de Thomson (1997-2002) puis Président Directeur Général de France
Telecom (2002-2005), il a été Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie entre le 25 février
2005 et le 16 mai 2007, puis professeur à l'Université Harvard, aux États-Unis, titulaire d'une chaire
« Leadership, corporate accountability », avant de prendre, en novembre 2008, la Présidence du
Directoire de Atos Origin.
Autre mandat :
Président Directeur Général de Atos Origin.
René Brillet
(Personnalité indépendante)
Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Ancien Directeur Général Asie de Carrefour, René Brillet débute sa carrière comme officier radio dans la
marine marchande en 1968. Il rentre en 1972 chez Carrefour et occupe successivement les postes de chef
comptable en Italie et au Brésil, puis de directeur de magasin et directeur Organisation et Méthodes
toujours au Brésil. En 1981, il rejoint l’Argentine comme Directeur Exécutif, puis dirige l’Espagne de
1982 à 1985 et la France de 1986 à 1995. En 1996, il est nommé Directeur Général Europe, puis
Directeur Général Asie en 1998, poste qu’il occupe jusqu’au 28 février 2004.
Charles Edelstenne
(Personnalité indépendante)
Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Expert-comptable diplômé (Lauréat de l'IFEC), Charles Edelstenne intègre Dassault Aviation en 1960,
en qualité de Chef du Service des Etudes Financières. Nommé successivement Secrétaire Général
Adjoint, Secrétaire Général, Vice-président Chargé des Affaires Economiques et Financières, il est
nommé en qualité d'Administrateur en 1989, puis élu Président-Directeur Général en 2000, fonction qu'il
occupe depuis lors.
37
Autres mandats :
Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de Dassault
Systèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,
Administrateur de Thales SA (depuis le 19 mai 2009), de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique),
Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), President de Dassault International Inc.
(Etats-Unis) et Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2.
Anne-Claire Taittinger
(Personnalité indépendante)
Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.
Date de nomination : 28 juillet 2008
Anne-Claire Taittinger, diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris, titulaire d’une maîtrise en
sociologie urbaine, diplômée d’études supérieures spécialisées d’urbanisme et du Centre de
perfectionnement aux affaires, démarre sa carrière en 1976 dans le Groupe Caisse des Dépôts et
Consignations comme responsable d’opérations d’urbanisme à la Société centrale d’équipement du
territoire. Elle intègre le Groupe du Louvre en 1979 au poste de Secrétaire Général puis devient
Président-Directeur Général de la Compagnie Financière Deville. Elle sera successivement Président-
Directeur Général de la Compagnie Financière Leblanc, de ELM-LEBLANC, Vice-président-Directeur
Général du pôle industriel DEVILLE, Président-Directeur Général des Parfums Annick Goutal France
USA, puis de BACCARAT. Elle devient Directeur Général puis Président du Directoire de la Société du
Louvre en 1997, puis en 2002, Président du Directoire de Groupe Taittinger ainsi que Directeur Général
de sa filiale Groupe du Louvre dans le cadre d’une dissociation des fonctions de Président du Conseil et
de Directeur Général, fonctions qu’elle quitte en juillet 2006 à la suite du changement d’actionnariat du
Groupe Taittinger.
Autres mandats :
Administrateur et membre du comité d’audit, et du comité des nominations, rémunérations et
gouvernement d’entreprise de Club Méditerranée, Administrateur de Financités, de Tocqueville Finance
Holding et de Tocqueville Finances SA, Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance,
Président de SAS Le Riffray, Gérant de Eurl Le Riffray I et Directeur Général de SAS DFT Immobilier.
Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la Direction
Générale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise
des sociétés cotées et par la recommandation de la Commission Européenne, le Conseil d’Administration
estime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes qui
n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction,
qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.
Ainsi, Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, Jean-Martin Folz, René Abate,
Thierry Breton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.
Le Conseil a procédé au cours de l’exercice 2009, avec l’assistance d’un Cabinet extérieur, à l’évaluation
de son fonctionnement.
Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’un
minimum de mille actions. La durée du mandat d’Administrateur est de trois ans.
Au cours de l’exercice 2009, le Conseil d’Administration s’est réuni 14 fois (dont une fois sous forme de
séminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 83%.
38
Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants :
- Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général,
- Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations
internes,
- Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération,
- Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de la
communication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale,
- Mise en œuvre du programme de rachat d’actions,
- Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et/ou de performance
au profit des salariés et du mandataire social, définition d’un régime de retraite complémentaire
pour les principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, membres du Comex et quelques
cadres clés),
- Comptes-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des
Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, du Comité des Comptes et du Comité Stratégie).
La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson
nommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008. Le Directeur
Général n’est pas lié à la Société par un contrat de travail.
Lors de ses séances des 28 juillet 2008 et 6 octobre 2009, le Conseil d’Administration a décidé que le
Directeur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actes
suivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil :
39
Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du Conseil d’Administration sont domiciliés au
siège social de l’Emetteur.
Le Conseil a également décidé que la Société mettra à la disposition du Président un véhicule de fonction,
avec chauffeur.
40
Directeur Général
Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 17 juin 2009, a fixé la rémunération de Lars Olofsson
comme suit :
Il bénéficie :
D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante mille
euros bruts),
D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la
rémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement
avec un butoir à 200%.
Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires hors
carburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts de marché) et pour 30% en fonction
d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration.
L’acquisition de ces options et actions de performance est soumise aux conditions de présence et de
performance suivantes :
Pour les actions, les conditions de performance sont ainsi définies : il est attribué à Lars Olofsson 2
enveloppes d’actions, également réparties et associées chacune à un « panier d’actions ». L’acquisition
effective des enveloppes d’actions à l’issue de la période dépendra de la performance de la valeur
Carrefour relativement à la performance des valeurs de chaque panier.
Les 2 paniers d’actions de référence sont ainsi désignés : groupe « Retail » et groupe « Consumer
Goods ». L’indice de performance retenu est le « Total Shareholder Return » (TSR), c’est-à-dire le taux
de rentabilité de l’action sur la période T4 2008 / T4 2010, intégrant d’une part l’écart de valeur de
l’action mesuré sur la période (plus/moins-value), et d’autre part les dividendes reçus par action sur la
même période, le tout rapporté à la valeur.
Le nombre d’actions effectivement acquises sera fonction du classement du TSR de l’action Carrefour au
sein de chacun des 2 paniers d’actions (Retail et Consumer Goods), selon le barème précisé ci-après :
41
CONS. Classt / Groupe « % d’actions dont la propriété sera
GOODS Consumer goods »
1er et 2ème transférée
100%
3ème 90%
4ème 80%
5ème 70%
6ème 60%
7ème 40%
8ème 30%
9ème 20%
10ème 10%
ème
11 et au-delà 0%
Le nombre d’actions devant être conservé par les mandataires sociaux pendant la durée de leur mandat a
été fixé à 33% de la plus-value nette d’acquisition, jusqu’à ce que ce montant corresponde à quatre ans
de salaire de base, moment à partir duquel seuls 10% de la plus-value nette d’acquisition devront être
conservés ; compte tenu de cette obligation de détention, la disponibilité des actions de performance
n’est pas conditionnée par l’achat d’actions supplémentaires.
Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes :
En cas de cessation de son mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure,
et sauf pour faute grave ou lourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’une
transaction emportant renonciation de sa part à tout recours, une indemnité transactionnelle
(« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandat
intervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12 mois) de rémunération si la fin du mandat
intervient avant le 1er janvier 2010.
La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera la
moyenne annuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (à
l'exclusion des primes d'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ou
professionnels et système d'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock-
options) versés au titre de tout mandat social au sein du Groupe Carrefour, par toute société du Groupe
Carrefour, au cours des vingt-quatre mois précédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »).
Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime sur
objectifs) ait été versé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans la
Rémunération annuelle servant de référence au calcul de l’Indemnité.
Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changes
constants, la moyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du Groupe
Carrefour, d'autre part de l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deux
derniers exercices clos précédant l’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale à
l’évolution prévue dans les objectifs budgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration.
Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deux
variables sur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnité
définie au paragraphe ci-dessus.
42
Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force
majeure et sauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant un
changement de contrôle du Groupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), la
condition de présence nécessaire à l’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 serait
réputée levée, et le montant de l’Indemnité de rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2
ans (24 mois), quand bien même la fin du mandat interviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditions
de performance prévues ci-avant continueront bien entendu de s’appliquer.
Les engagements qui précèdent en matière de conditions de départ, autorisés par le Conseil
d’Administration, seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale des actionnaires
qui sera saisie à cet effet.
Lars Olofsson bénéficie enfin, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de son
logement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros
bruts), soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts)
versée en douze mensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication,
(ordinateur portable, agenda électronique, téléphone mobile, etc…).
Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 6 octobre 2009, a autorisé la mise en place au sein du
Groupe Carrefour d’un régime de retraite.
Ce régime de retraite à prestations définies de type additif bénéficiera aux principaux dirigeants du
Groupe (Directeur Général, membres du COMEX et quelques cadres-clé) travaillant en France ou sous
statut expatriés de France depuis 3 ans au moins, dont la rémunération annuelle brute est supérieure à 16
plafonds de Sécurité sociale, soit 548 928 € en 2009.
Après un appel d’offres auprès de 5 assureurs, il a été décidé d’externaliser le régime auprès de la
Compagnie d’assurance AXA.
Lars Olofsson, ès-qualités de Directeur Général, est l’un des bénéficiaires potentiels du régime de retraite.
43
Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la Société
L’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués au
Conseil d’Administration.
Le montant des jetons de présence sera versé une fois par an au mois de juillet.
Ainsi, pour la période comprise entre juillet 2008 et juillet 2009, les Administrateurs ont perçu les jetons
de présence suivants :
16.1. Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008
pour une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite
Assemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le
Conseil d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par
anticipation au terme de la première et de la deuxième année.
44
En conséquence, les Administrateurs sortants par anticipation au terme de l’exercice 2009 seront
Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et Charles Edelstenne.
Les mandats de Messieurs Amaury de Seze, Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé et René Brillet
viendront à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos
le 31 décembre 2010.
Les mandats de Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Jean-Martin Folz ont été renouvelés pour une
durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009.
16.2. Il n’existe aucun lien contractuel entre l’Emetteur et les membres du Conseil d’Administration.
16.3. Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comité
des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.
Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société.
Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander
au Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du
Groupe, de questions relevant de la compétence de Comité.
Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en cas
d’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs
travaux au Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après
approbation, aux Administrateurs.
Le Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants se
réunit au moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences
particulières en matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale
de la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.
Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi (i) du processus d’élaboration de l’information
financière, (ii) de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, (iii) du contrôle
légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et (iv) de
l’indépendance des Commissaires aux comptes.
Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des
référentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et
toute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques
potentiels.
Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment,
du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle.
Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le
montant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat
de cette sélection.
Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur
suivi.
45
Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe
Carrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un
modèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le
chiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à
l’indépendance des Commissaires aux comptes.
Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède un
million d’euros. Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la Direction
Financière du Groupe. Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du
Groupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux
comptes du Groupe.
Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif
de contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance
dans le déroulement de la mission d’audit.
Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collège
des Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.
Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres
de la Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe
ainsi que le responsable de l’audit et du contrôle interne.
Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni cinq fois, le taux de présence s’élevant à 100%. Le
Comité a procédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2008 et 30 juin 2009, des
méthodes de consolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, des
éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financement
ainsi qu’à la préparation de la clôture 2009. Le Comité a également étudié l’activité des services
financiers et assurances du Groupe. Enfin, le Comité a été informé de l’évolution des contentieux
significatifs et du suivi du plan de transformation du Groupe.
Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne.
Le Comité veille au respect de l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens
qui lui sont alloués avec la mission qui lui est dévolue.
En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut
personnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions
d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des
membres des organes de direction de la Société.
46
Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou
d’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.
Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et
national. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne
les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements
de celui-ci sur les meilleures pratiques.
En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du
Président. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur
Général, et, le cas échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.
Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.
Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de
leur renouvellement.
Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes
au Conseil d’Administration.
Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni 11 fois, le taux de présence s’élevant à 100%.
47
des avantages consistant en une allocation logement (le cas échéant), le bénéfice d’une
protection sociale, une voiture avec chauffeur et des outils de communication (téléphone,
ordinateur…).
Enfin, une indemnité transactionnelle conforme, dans son quantum et ses conditions d’octroi, aux
recommandations AFEP MEDEF d’octobre 2008 peut dans certains cas être accordée au mandataire
social en cas de cessation anticipée de son mandat.
Le Comité Stratégie
Le Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres.
Son Président est désigné par le Conseil d’Administration.
Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie du
Groupe et non de se substituer à lui en ce domaine.
Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions et
cessions d’actifs, études d’opportunités de croissance externe, ouverture de nouveaux pays…) et
d’orienter les travaux préparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration.
Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonction
de leurs domaines d’expertise et d’expérience.
Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2009, le taux de présence s’élevant à 100%.
Au cours de cette réunion, le Comité a examiné le plan stratégique 2010 - 2015, le budget 2009 ainsi que
des projets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités.
48
16.4. Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de
gouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF, en ce compris les
recommandations d’octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux.
17. SALARIES
17.1. Au 31 décembre 2009, le nombre total de salariés du Groupe s’élevait à 475 976, répartis de la manière
suivante :
Somme des dix premiers bénéficiaires 590 000 33,70 € 17/06/2016 17/06/2016
49
Synthèse des plans d’options en vigueur
Date d'expiration des options 28/04/2011 20/04/2012 25/04/2013 15/05/2014 06/06/2015 17/06/2016
Options de souscription ou
86 000 706 600 733 900 346 750 373 500 67 550
d'achats annulées
Options de souscription ou
1 431 500 3 827 200 6 008 150 3 537 550 3 720 000 7 339 775
d'achats d'actions restantes
(1) 50% des options pourront être exercées à compter du 25 avril 2008, 75% à partir du 25 avril 2009 et 100% à compter du 25 avril 2010
(2) 50% des options pourront être exercées à compter du 15 mai 2009, 75% à partir du 15 mai 2010 et 100% à compter du 15 mai 2011
(3) 50% des options pourront être exercées à compter du 6 juin 2010, 75% à partir du 6 juin 2011 et 100% à compter du 6 juin 2012
(4) 50% des options pourront être exercées à compter du 17 juin 2011, 75% à partir du 17 juin 2012 et 100% à compter du 17 juin 2013
17.3. Le personnel du groupe bénéficie des règles légales en matière de participation et d’intéressement.
L’accord de participation groupe France existant depuis le 28 juin 2002 a fait l’objet d’un
renouvellement le 28 juin 2007. Les salariés des sociétés désignées dans l’accord de participation de
groupe en bénéficient à partir du troisième mois d’ancienneté. Il est dérogatoire, c’est à dire plus
favorable que les règles de droit commun, tant sur le périmètre que sur la formule de calcul.
Le montant de la réserve spéciale de participation de groupe France s’élevait pour les cinq dernières
années à :
• 2005 : 144 111 000 €
• 2006 : 131 865 449 €
• 2007 : 149 040 830 €
• 2008 : 156 092 472 €
• 2009 : 134 369 239 €
En matière d’intéressement, chaque entité du groupe a son propre accord qui peut être d’entreprise ou
d’établissement. Le montant de l’intéressement est calculé en fonction des objectifs particuliers à
chaque entreprise ou établissement. La consolidation des montants versés n’a dès lors pas pu être faite.
Le capital social au 31 décembre 2009 s’élève à 1 762 256 790 euros divisé en 704 902 716 actions
chacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Il est inchangé par
rapport au 31 décembre 2008. Les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La
Société est autorisée à procéder à l’identification des titres au porteur.
Sur la base d’extrapolations réalisées à partir du relevé TPI effectué au mois de décembre 2008, le
nombre d’actionnaires répertoriés s’élèverait à plus de 250 000 actionnaires (dont un peu plus de 2 700
inscrits au nominatif).
Le nombre de droit de vote, au 31 décembre 2009, ressort à 814 756 528. En soustrayant de ce chiffre les
droits de vote qui ne peuvent être exercés, le nombre total de droits de vote ressort à 814 193 040.
51
CAPITAL (au 31 décembre 2009)
Nombre de voix Nombre de voix
Actionnaires Nombre de titres En % En % En %
AGO AGE
Blue Capital 75 326 258 10,69% 139 370 068 17,12% 139 370 068 17,12%
Colony Blue Investor 15 166 770 2,15% 15 166 770 1,86% 15 166 770 1,86%
Groupe Arnault SAS* 5 000 000 0,71% 5 000 000 0,61% 5 000 000 0,61%
Salariés 7 404 745 1,05% 14 723 490 1,81% 14 723 490 1,81%
Autocontrôle
Public 601 441 455 85,32% 639 932 712 78,60% 639 932 712 78,60%
Total 704 902 716 100,00% 814 193 040 100,00% 814 193 040 100,00%
* Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerce
La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S.àr.l. (1) (1, rue du Saint-
Esprit, L-1475 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), la société à responsabilité limitée de droit
luxembourgeois Colony Blue Investor (2) (1, rue du Saint-Esprit, L-1475 Luxembourg, Grand Duché de
Luxembourg) et la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (3) (41 avenue Montaigne, 75008
Paris) ont déclaré agir de concert (4).
(1) La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S.àr.l. est détenue :
- à hauteur de 50% par Blue Partners S.àr.l., une société de droit luxembourgeois indirectement
contrôlée par les fonds d’investissement Colony Investors VIII, LP et Colyzeo Investors II, LP,
conseillés par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite de M. Thomas J.
Barrack, Jr. ;
- à hauteur de 50% par Cervinia SA, une société de droit belge contrôlée par Groupe Arnault SAS.
(2) Société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par le fonds d’investissement Colony
Investors VIII, LP conseillé par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite de
M. Thomas J. Barrack, Jr.
(4) Colony Blue Investor et Groupe Arnault SAS étant réputés, en vertu de l’article L. 233-10 II 2°, être
de concert avec Blue Capital S.àr.l., société qu’elles contrôlent conjointement (directement ou
indirectement).
Sept actionnaires ont informé la Société qu’ils détenaient plus de 1% du capital et des droits de vote au
31 décembre 2009.
52
Pacte d’actionnaires de Carrefour
Il n’existe aucun pacte d’actionnaires au sein de Carrefour.
Pour mémoire, la répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2007 et 31 décembre2008
était la suivante :
Groupe Familial Halley 93 106 789 13,21% 169 440 413 20,84% 169 440 413 20,84%
Blue Capital 64 045 810 9,09% 64 045 810 7,88% 64 045 810 7,88%
Salariés 7 615 075 1,08% 15 219 200 1,87% 15 219 200 1,87%
Autocontrôle - - - - - -
Public 529 192 603 75,07% 564 159 219 69,40% 564 159 219 69,40%
Total 704 902 716 100,00% 812 864 642 100,00% 812 864 642 100,00%
Blue Capital 75 326 258 10,69% 75 326 258 10,27% 75 326 258 10,27%
Blue Partner Sàrl 15 166 770 2,15% 15 166 770 2,07% 15 166 770 2,07%
Groupe Arnault SAS* 5 000 000 0,71% 5 000 000 0,68% 5 000 000 0,68%
Salariés 7 421 440 1,05% 14 809 440 2,02% 14 809 440 2,02%
Autocontrôle
Public 582 662 675 82,66% 623 035 364 84,96% 623 035 364 84,96%
Total 704 902 716 100,00% 733 337 832 100,00% 733 337 832 100,00%
* Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerce
L’action Carrefour est cotée sur l’Eurolist de la Bourse Euronext Paris (Compartiment A – Code Isin :
FR 0000120172). Elle est éligible au SRD (Service de Règlement Différé). Elle fait partie des indices
CAC 40, SBF 120, FTSE 100 et DJ Euro Stoxx 50.
Au 31 décembre 2009, l’action se situait en 11e position dans l’indice CAC 40 en termes de
capitalisation boursière, avec un poids de 2,8 %.
53
L'action carrefour
Cours de l'action Carrefour en 2009, comparé à l'indice CAC 40, à l'indice BEFOODR* et à
l'indice DJ Stoxx Europe Retail Index** (base 100)
140
130
120
110
100
90
80
* Composition de l'indice Befoodr : Carrefour, Casino, Colruyt, Delhaize, Sainsbury, Ahold, Metro AG, Wm Morrison et Tesco
** Composition de l'indice DJ Stoxx Europe Retail Index : 23 composants dont Carrefour, Casino, Metro, Ahold, Tesco, Morrisons,
Sainsbury, Colruyt, Delhaize, J. Martins, Marks & Spencer, PPR, H&M, Inditex, Kesa, Kingfisher, Next
Cf. la note 33 aux comptes consolidés dans la section 20 du présent document de référence.
54
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION
FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR
PRINCIPES COMPTABLES
Les comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2009 sont établis selon les normes comptables
internationales IFRS.
ACTIVITE – RESULTATS
Dans un environnement difficile et déflationniste, les performances de l’année 2009 reflètent la mise en œuvre
du plan de transformation :
- les ventes à changes constants hors essence et effet calendaire sont en légère hausse (+1,2%), tirées par
les marchés de croissance ;
- le résultat opérationnel avant éléments non courants est en repli de 16%, affecté par les investissements
commerciaux mais soutenu par des économies de coûts notamment au second semestre ;
- le résultat net des activités poursuivies part du Groupe est pénalisé par des dépréciations d’actifs, des
coûts de restructuration et d’autres charges exceptionnelles ayant généré un résultat non courant négatif
de 1 072 millions d’euros ;
- le cash flow libre s’élève à 1,5 milliard d’euros, reflet de la politique rigoureuse d’investissements et de
réduction des stocks.
Variation
En millions d'euros 2009 2008
2009/2008
Chiffre d'affaires
Prog. en %
Prog. en % 2009/2008 à
En millions d'euros 2009 2008
2009/2008 change
constant
Le chiffre d’affaires hors taxes s’élève à 85 963 millions d’euros et reste stable par rapport au chiffre d‘affaires
2008 à taux de changes constants. Après incidence des taux de change, le chiffre d’affaires diminue de 1,2%.
55
Répartition du chiffre d’affaires HT par secteur opérationnel
En % 2009 2008
Prog. en %
Prog. en % 2009/2008 à
En millions d'euros 2009 2008
2009/2008 change
constant
Le résultat opérationnel avant éléments non courants s’élève à 2 777 millions d’euros, en diminution de 16,0%
par rapport à 2008 ; il représente 3,2% du chiffre d’affaires contre 3,8% en 2008.
Répartition du résultat opérationnel avant éléments non courants par secteur opérationnel
En % 2009 2008
Amortissements et provisions
Les amortissements et provisions s’élèvent à 1 879 millions d’euros. Ils représentent 2,2% du chiffre d’affaires
en 2009, contre 2,1% en 2008.
56
Produits et charges non courants
Le résultat non courant est une charge de 1 072 millions d’euros. Les charges et produits non courants
comprennent :
Résultat opérationnel
Le résultat opérationnel s’élève à 1705 millions d’euros, en diminution de 38,9% par rapport à 2008 ; il
représente 2,0% du chiffre d’affaires contre 3,2% en 2008.
En % 2009 2008
Résultat financier
Le résultat financier est une charge nette de 610 millions d’euros, en dégradation de 8,7% par rapport au résultat
de 2008. Cette charge représente 0,7% du chiffre d’affaires contre 0,6% en 2008.
Impôts
La charge effective d’impôt est de 638 millions d’euros en 2009. Elle représente 58,3% du résultat avant impôts,
contre 33,2% en 2008. La hausse du taux d’imposition s’explique en grande partie par la non-déductibilité des
charges exceptionnelles d’impairment.
57
Mises en équivalence
Le résultat des entités mises en équivalence s’élève à 38 millions d’euros, soit 14 millions d’euros de moins
qu’en 2008.
Intérêts minoritaires
La quote-part de résultat revenant aux minoritaires s’élève à 110 millions d’euros ce qui représente 156 millions
d’euros de moins que l’an dernier. Cette variation s’explique principalement par la plus-value réalisée sur des
cessions en Turquie et en Bulgarie en 2008 et par une moindre contribution au résultat des filiales où le Groupe
travaille avec des partenaires.
Celui-ci s’élève à 385 millions d’euros, en baisse de 69,8% par rapport à 2008, où il s’établissait à 1 274 millions
d’euros.
Celui-ci représente une charge de 57 millions d’euros en 2009 attribuable au traitement de la Russie en activités
abandonnées selon IFRS 5. Le 15 octobre 2009, le Groupe a fait état de sa volonté de vendre les activités en
Russie et de quitter ce marché en l’absence de perspectives de croissance organique suffisantes et d’opportunités
de croissance externe à court et moyen terme qui permettraient d’y atteindre une position de leadership.
Autofinancement et investissements
Les investissements nets de l’année s’élèvent à 2 109 millions d’euros, contre 2 402 millions d’euros en 2008.
Les investissements corporels et incorporels ont représenté 2 137 millions d’euros en 2009 contre 2 908 millions
d’euros en 2008. La baisse est principalement due à l’Europe ; en revanche, les investissements sont restés
stables en France du fait de la conversion à l’enseigne Carrefour Market.
Les investissements financiers représentent 154 millions d’euros, contre 439 millions d’euros en 2008.
Les désinvestissements ayant impacté notre trésorerie en 2009 s’élèvent à 182 millions d’euros, contre 945
millions d’euros en 2008.
Situation nette
Celle-ci s’élève à 11 115 millions d’euros au 31 décembre 2009 contre 10 923 millions d’euros l’année
précédente.
Endettement net
L’endettement net du Groupe est passé de 6 652 millions d’euros à fin 2008 à 6 460 millions d’euros à fin 2009.
58
FRANCE
1 084
Le chiffre d'affaires en France est en baisse de 2,5%. La part de marché du Groupe, tous formats confondus,
progresse de 20 points de base sur l’année (source Kantar Worldpanel), dynamisée par les excellentes
performances du réseau supermarchés dont la conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée.
Au total, le résultat opérationnel avant éléments non courants en France diminue de 26,2%, sous l’effet de la
baisse des volumes et des investissements dans l’offre commerciale.
Les investissements opérationnels en France s’élèvent à 718 millions d’euros. Ils représentent 2,1% du chiffre
d’affaires.
Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés en Europe (hors France) s'établit comme suit :
59
Le chiffre d’affaires européen est en repli de 3,5% à changes constants (6,1% à changes courants). Les ventes
sont affectées par les mauvaises conditions économiques dans l’ensemble des pays de la zone en général et par la
déflation en Espagne en particulier. L’incidence de la baisse des ventes sur la rentabilité a été partiellement
atténuée par une bonne tenue de la marge des activités courantes et par la maîtrise des frais généraux. Au total, le
résultat opérationnel avant éléments non courants baisse de 19,5% à 805 millions d’euros.
Les investissements opérationnels en Europe s’élèvent à 405 millions d’euros. Ils représentent 1,6% du chiffre
d’affaires.
AMERIQUE
Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés dans la zone Amériques s'établit comme suit :
Les ventes en Amérique latine enregistrent une progression significative de +15,8% à changes constants (10,9%
à changes courants), sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil, et
d’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone. La maîtrise des frais généraux et de la marge des activités
courantes permet d’enregistrer une progression du résultat opérationnel avant éléments non courants de 22,9% à
472 millions d’euros.
Les investissements opérationnels s’élèvent à 372 millions d’euros. Ils représentent 3,5 % du chiffre d’affaires.
ASIE
Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés dans la zone Asie s'établit comme suit :
60
Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants
(en millions d'euros) (en millions d'euros)
Asie
6 441
5 955 258
244
La croissance des ventes en Asie est de 4,3% à changes constants, (8,2% à changes courants), portée par un
rythme d’expansion toujours soutenu. Les performances à magasins comparables ont été négatives dans tous les
pays de la zone, reflet d’un environnement économique généralement difficile. Au total, le résultat opérationnel
avant éléments non courants diminue de 5,4% à 244 millions d’euros. Cette baisse est principalement imputable
à Taïwan et à la Thaïlande, alors que la Chine enregistre une hausse de son résultat, malgré une forte pression
déflationniste tout au long de l’année.
Les investissements opérationnels en Asie s’élèvent à 301 millions d‘euros. Ils représentent 4,7% du chiffre
d’affaires.
HARD DISCOUNT
Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés du Hard Discount s’établit comme suit :
195
9 629 9 600 171
Les ventes du Hard Discount sont en hausse de 0,8% à changes constants (en baisse de 0,3% à changes
courants). Ces performances reflètent une moindre fréquentation du concept Hard Discount en France, et une
forte déflation en Espagne. Au total, la baisse de 12,1% du résultat opérationnel avant éléments non courants à
171 millions d’euros s’explique principalement par la baisse du résultat en France.
61
Les investissements opérationnels du hard discount s’élèvent à 341 millions d‘euros. Ils représentent 3,6% du
chiffre d’affaires.
OBJECTIFS
L’environnement économique global devrait rester difficile en 2010. Afin de respecter ses ambitions en termes
de gains de parts de marché, d’amélioration de l’efficacité opérationnelle, et de génération de cash, le Groupe
poursuivra la mise en œuvre de son plan de transformation et renforcera sa dynamique commerciale sur les
marchés clés.
62
Les états financiers au 31 décembre 2008 présentés ci-après ont été retraités afin de tenir compte de l’application
rétroactive d’IFRIC 13, de l’amendement d’IAS 38 et d’IFRS 5 (cf. note 1.4).
Les états financiers sont présentés en millions d’euros, avec arrondi à la centaine de milliers d’euros près. Des
écarts d’arrondis peuvent ainsi apparaître entre différents états.
63
ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE
64
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE
(1) les actifs et passifs non courants détenus en vue de la vente correspondent :
- en 2008, à certains actifs et passifs en Bulgarie, Turquie, en Pologne et chez Dia Espagne
- en 2009, à certains actifs et passifs en Italie, Russie et Bulgarie.
TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE
66
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES
Réserves liées à
Réserves liées Ecart de
la variation de Autres Intérêts
à la variation conversion Capitaux Propres Total capitaux
En millions d'euros Capital juste valeur des réserves et hors
d'actions part du part du Groupe propres
instruments résultats Groupe
propres groupe
financiers (1)
Capitaux propres au 31/12/07 1 762 (36) 434 (8) 8 510 10 663 1 107 11 770
Paiement en actions 55 55 55
Actions propres (net d'impôt) (274) (274) (274)
Dividendes au titre de l'exercice 2007 (740) (740) (187) (927)
Variation de capital et primes 0 3 3
Effet des variations de périmètre et autres mouvements (8) (8) (338) (346)
Capitaux propres au 31/12/08 1 762 (36) (347) (33) 8 814 10 161 791 10 952
Capitaux propres au 31/12/08 retraités 1 762 (36) (347) (33) 8 784 10 133 790 10 923
Paiement en actions 29 29 29
Actions propres (net d'impôt) 12 12 12
Dividendes au titre de l'exercice 2008 (741) (741) (121) (862)
Variation de capital et primes 0 7 7
Effet des variations de périmètre et autres mouvements (4) (4) (2) (6)
Capitaux propres au 31/12/09 1 762 (36) 217 (38) 8 408 10 315 801 11 115
67
NOTE 1 : PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2009 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration le 18 février
2010. Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale ordinaire et
extraordinaire des actionnaires du 4 mai 2010.
Carrefour (« la Société ») est une entreprise domiciliée en France. Les états consolidés annuels prenant fin le 31
décembre 2009 comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble désigné comme « le Groupe ») et la quote-part
du Groupe dans les entreprises associées et sous contrôle conjoint. Ils sont établis en euros, monnaie
fonctionnelle de la société.
En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe
Carrefour de l’exercice 2009 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales telles
qu’approuvées par l’Union européenne au 31 décembre 2009 et qui sont d’application obligatoire à cette date.
Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS
(International Accounting Standards), les interprétations de l’IFRIC (International Financial Reporting
Interpretation Committee) et du SIC (Standing Interpretations Committee).
L’ensemble des textes adoptés par l’Union Européenne est disponible sur le site Internet de la commission
européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm
Les méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les comptes consolidés 2009 sont identiques à
celles adoptées dans les comptes consolidés au 31 décembre 2008 à l’exception des nouvelles normes et
interprétations et des amendements de normes tels qu’adoptés par l’Union Européenne qui sont entrés en vigueur
au 1er janvier 2009.
Les textes ayant un impact sur les états financiers consolidés du Groupe sont :
L’application de la norme IAS 1 révisée a un impact en termes de présentation des états financiers, sur l’ensemble
des périodes présentées et notamment :
- Modification de l’appellation du bilan qui devient « L’Etat de la situation financière »,
- Présentation d’un « Etat du résultat global », regroupant le résultat net total de l’exercice et les autres
éléments du résultat global.
68
La norme IFRS 8 « secteurs opérationnels » remplace la norme IAS 14 « information sectorielle ». La norme IAS
14 requérait une information sectorielle selon deux niveaux (secteurs d’activité et secteurs géographiques). La
norme IFRS 8 requiert désormais la présentation de données relatives aux secteurs opérationnels du Groupe
extraites du reporting interne et utilisées par la Direction dans ses décisions d’investissement et d’évaluation de la
performance. Les secteurs opérationnels répondant aux critères de la nouvelle norme correspondent aux secteurs
géographiques tels que présentés conformément à l’ancienne norme (France, Europe, Amérique et Asie),
desquels a été extrait le secteur opérationnel de l’activité Hard-discount.
L’application de l’amendement de la norme IFRS 7 – Amélioration des informations communiquées au titre des
investissements financiers a une incidence en termes de présentation des notes annexes. Cet amendement requiert
notamment des informations supplémentaires sur l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers.
Les autres nouvelles normes et interprétations applicables au 31 décembre 2009 et n’ayant pas eu d’incidence
significative sur les états financiers et leur présentation sont listées ci-dessous :
Le Groupe a décidé de ne pas adopter par anticipation les amendements et les révisions de normes ainsi que les
interprétations publiés par l’IASB, applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 :
69
Les impacts éventuels de ces textes sont en cours d’évaluation.
Les méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l’ensemble des périodes
présentées dans les états financiers consolidés et d’une manière uniforme par les entités du groupe.
La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par la
Direction du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs, de
produits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La Direction du Groupe revoit
ses estimations et hypothèses de manière régulière afin de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expérience
passée et de la situation économique actuelle. Ainsi les états financiers ont été établis en tenant compte du
contexte actuel de crise économique sur la base des paramètres financiers de marché disponibles au 31 décembre
2009. En fonction de l’évolution de ces hypothèses, les éléments figurant dans les futurs états financiers
pourraient être différents des estimations actuelles.
Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent les durées
d’utilité des actifs opérationnels, l’évaluation des valeurs recouvrables des actifs incorporels (dont goodwill)
(note 14) et corporels (note 15), le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité (note
25), ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite (note 25) ou la reconnaissance
des impôts différés (note 17).
L’application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette financière relative aux engagements
de rachat des parts des minoritaires dans les filiales du Groupe, ceci non seulement pour la partie déjà
comptabilisée en intérêts minoritaires (reclassée en dette), mais également pour l’excédent résultant de la valeur
actuelle de l’engagement. En l’absence de précision de la norme sur le sujet, le Groupe a choisi d’imputer la
contrepartie de cet excédent en goodwill, comme précisé dans le paragraphe « Engagements d’achat de titres de
minoritaires » de la partie 1.3 « Méthodes comptables ».
Sont consolidées par intégration globale les sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive directement ou
indirectement. Le contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger directement ou indirectement les
politiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier le
contrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en considération.
Par ailleurs, sont consolidées par mise en équivalence les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence
notable ou un contrôle conjoint. Les états financiers consolidés incluent la quote-part du Groupe dans le montant
total des profits et pertes comptabilisé par les entreprises mises en équivalence après prise en compte
d’ajustements de mise en conformité des méthodes comptables avec celles du Groupe, à partir de la date à
laquelle l’influence notable est exercée jusqu’à la date à laquelle l’influence notable ou le contrôle conjoint prend
fin.
Lorsque Carrefour n'a pas une influence notable ou un contrôle conjoint sur les décisions opérationnelles ou
financières de sociétés dont le Groupe détient les titres, ceux-ci sont présentés en Autres actifs financiers non
courants. La méthode d’évaluation et de dépréciation est exposée dans le paragraphe « Actifs et passifs
financiers».
Regroupements d’entreprises
70
Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de retenir l’option offerte par la norme IFRS 1 qui consistait,
selon la norme IFRS 3, à ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004.
A compter du 1er janvier 2004, tous les regroupements d’entreprises sont comptabilisés en appliquant la méthode
de l’acquisition. La différence entre le coût d’acquisition, qui inclut les frais directement attribuables à
l’acquisition, et la juste valeur des actifs acquis, nets des passifs et passifs éventuels assumés dans le cadre du
regroupement, est comptabilisée en goodwill.
Le goodwill négatif résultant de l’acquisition est immédiatement comptabilisé en résultat.
Les compléments d’acquisitions postérieurement à la prise de contrôle font l’objet d’un calcul de goodwill
complémentaire sans réévaluation des actifs et passifs de la filiale.
En ce qui concerne les sociétés acquises en cours d'exercice et les augmentations de participation, seuls les
résultats de la période postérieure à la date d'acquisition sont retenus dans le compte de résultat consolidé. Pour
les sociétés cédées en cours d'exercice et les dilutions, seuls les résultats de la période antérieure à la date de la
cession sont retenus dans le compte de résultat consolidé.
• les immobilisations, les titres de participation, les capitaux propres et les autres postes non monétaires
sont réévalués en fonction de la diminution du pouvoir d'achat général de la monnaie locale au cours de
l'exercice, le retraitement est effectué à l’aide d’indice de prix pertinent à la date de clôture ;
• l'ensemble des postes du bilan, à l'exception des capitaux propres revenant au Groupe, est ensuite
converti en euros sur la base du cours en vigueur en fin d'exercice ;
• en ce qui concerne les capitaux propres revenant au Groupe, le solde d'ouverture est repris pour la valeur
en euros de la fin de l'exercice précédent ; les autres mouvements sont convertis aux taux réels des
transactions. L'écart en euros ainsi créé entre l'actif et le passif du bilan est enregistré dans un compte
« Ecarts de conversion » inclus dans les « Capitaux propres - Part du Groupe »;
• le compte de résultat en monnaie locale est ajusté des effets de l'inflation entre la date des transactions et
la fin de l'exercice. L'ensemble des postes est ensuite converti sur la base des taux en vigueur en fin
d'exercice.
Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, de
reclasser en « Réserves consolidées » les écarts de conversion cumulés au 1er janvier 2004. Cette option n’a pas
eu d’incidence sur le total des capitaux propres du Groupe, il s’agissait d’un reclassement au sein des capitaux
propres du poste « Ecarts de conversion » vers le poste « Autres réserves » pour un montant de 3 236 millions
d’euros.
Immobilisations
71
1) Goodwill
Conformément à la norme IFRS 3, les goodwill ne sont plus amortis depuis le 1er janvier 2004. En contrepartie
ils font l’objet d’un test de dépréciation qui est réalisé annuellement.
Les méthodes de dépréciation sont décrites dans le paragraphe « tests de dépréciation ».
2) Immobilisations incorporelles
Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement aux logiciels qui sont amortis sur des
durées allant d’un an à cinq ans.
3) Immobilisations corporelles
Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », les terrains, les constructions et les
équipements sont évalués à leur valeur d’acquisition ou à leur coût de revient moins les amortissements et les
pertes de valeur.
La révision de la norme IAS 23 « Coûts d'emprunt » impose d‘incorporer dans le coût des immobilisations les
coûts d'emprunt directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production des actifs qualifiés. Un
actif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu. En
2009, l’application de la norme révisée est sans incidence pour le Groupe.
Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût diminué de toute perte de
valeur identifiée.
L’amortissement des actifs commence lorsqu’ils sont prêts à être utilisés.
Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement en fonction des durées d’utilité estimées suivantes :
- Constructions :
bâtiments 40 ans
sols 10 ans
parkings 6 ans 2/3
Les modes d’amortissement, les durées d’utilité et les valeurs résiduelles sont révisés à chaque clôture.
Les acquisitions d'immobilisations réalisées au moyen d'un contrat de location financement, c'est-à-dire un
contrat qui a pour effet de transférer substantiellement les risques et avantages inhérents à la propriété d’un bien
au preneur, sont comptabilisées de la façon suivante :
- les actifs sont immobilisés pour la juste valeur du bien loué ou si elle est inférieure pour la valeur
actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Ces actifs sont amortis selon les mêmes
durées que les immobilisations corporelles dont le Groupe est propriétaire ou sur la durée du contrat
si elle est inférieure à la durée d’utilité du bien,
- la dette correspondante est inscrite au passif du bilan,
- les redevances payées au titre de la location sont ventilées entre la charge financière et
l’amortissement du solde de la dette.
4) Tests de dépréciation
72
Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », lorsque des événements ou modifications
d’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur des actifs individuels et/ou UGT (Unités
Génératrices de Trésorerie), ceux-ci font l’objet d’une revue détaillée afin de déterminer si la valeur nette
comptable est inférieure à leur valeur recouvrable, celle-ci étant définie comme la plus élevée de la juste valeur
(diminuée du coût de cession) et de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux
de trésorerie futurs attendus de l’utilisation du bien.
Dans le cas où le montant recouvrable serait inférieur à la valeur nette comptable, une perte de valeur est
comptabilisée pour la différence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux immobilisations
corporelles et incorporelles à durée de vie définie peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable
redevient plus élevée que la valeur nette comptable (dans la limite de la dépréciation initialement comptabilisée)
et des amortissements qui auraient été comptabilisés si aucune perte de valeur n’avait été constatée. Les pertes de
valeur relatives aux immobilisations à durée de vie indéfinie sont quant à elles irréversibles.
Ces tests de dépréciation sont réalisés annuellement pour l’ensemble des immobilisations.
La norme IAS 36, « Dépréciation d’actifs », prescrit qu’un test de dépréciation soit réalisé annuellement au
niveau de chaque Unité Génératrice de Trésorerie « UGT » ou groupe d’UGT auxquels le goodwill a été affecté.
Tel que le préconise la norme IAS 36, le goodwill doit être affecté à chaque UGT ou à chacun des groupes
d’UGT susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. Chaque unité ou groupe d’unités
auquel le goodwill est ainsi affecté doit représenter, au sein de l’entité, le niveau le plus bas auquel le goodwill
est suivi pour les besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu’un secteur déterminé selon la norme
IFRS 8.
Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des goodwill correspond aux pays. Il convient
de noter que les goodwill de l’activité Hard Discount sont testés séparemment, également par pays. Ce choix
d’UGT est fondé sur des critères tant organisationnels que stratégiques. Le fonctionnement des activités dans les
pays (hypermarchés, supermarchés…) s’appuie sur des moyens communs (gestion des achats, systèmes
commerciaux, un siège par pays…). Les décisions d’arbitrage de portefeuilles d’activité sont généralement prises
au niveau du pays.
La valeur d’utilité est estimée par actualisation de flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans avec
détermination d’une valeur terminale calculée à partir de l’extrapolation des données de la cinquième année au
taux de croissance perpétuelle à l’infini et l’utilisation d’un taux d’actualisation spécifique par pays.
Le calcul du taux d’actualisation par pays (moyenne pondérée du coût des fonds propres et du coût de
l’endettement) prend en compte un gearing sectoriel médian. Le coût des fonds propres spécifique par pays est
obtenu en ajoutant au coût des fonds propres de la France le différentiel d’inflation et une prime de risque pays.
Celle-ci est constituée de l’écart entre le spread du credit defaut swap (CDS) à cinq ans applicable aux pays dans
lequel le Groupe exerce une activité et celui applicable à la France.
Les hypothèses de taux de croissance perpétuelle et de taux d’actualisation par zone géographique se présentent
comme suit :
73
2009 2008
Conformément à la norme IAS 36, les immobilisations corporelles qui présentent des signes tangibles de perte de
valeur, (par exemple un résultat opérationnel négatif avant éléments non courants), font l’objet d’une revue
détaillée afin de déterminer si leur valeur nette comptable est inférieure à leur valeur recouvrable, celle-ci étant la
plus élevée de la valeur de marché ou de la valeur d’utilité.
Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des immobilisations corporelles correspond au
magasin pour les hypermarchés et les supermarchés et à un groupement de magasins (liés sur le plan logistique)
pour l’activité Hard-discount.
La valeur d’utilité est estimée par actualisation des flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans majorée
d’une valeur résiduelle. La valeur de marché est appréciée au regard de transactions récentes, de pratiques
professionnelles ou d’expertises indépendantes.
Les taux d’actualisation utilisés sont les mêmes que pour les tests de dépréciation des goodwill retraités avant
impôts.
1) Principe de comptabilisation
En application d’IAS 39, les principaux actifs financiers sont classés suivant l’une des quatre catégories
suivantes :
- les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat, y compris les dérivés ;
- les prêts et créances ;
- les actifs détenus jusqu’à échéance ;
- les actifs disponibles à la vente.
La classification détermine le traitement comptable de ces actifs. Elle est déterminée par le Groupe à la date de
comptabilisation initiale, en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis. Les achats et ventes
d’actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction, date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat ou
la vente de l’actif.
74
Il s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de réalisation d’un profit de cession à court terme, ou
encore d’actifs financiers volontairement classés dans cette catégorie.
Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat.
Classés en actifs courants dans les équivalents de trésorerie, ces actifs financiers comprennent notamment les
parts d’OPCVM de trésorerie.
Les principaux actifs financiers non dérivés détenus par le groupe sont les suivants :
Créances d’exploitation
Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés
et les loyers des galeries marchandes à recevoir. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend
en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.
75
Les encours clients des sociétés financières sont essentiellement constitués des crédits à la consommation alloués
aux clients des sociétés appartenant au périmètre de consolidation du Groupe. Ces prêts ainsi que les encours de
refinancement qui leur sont adossés sont classés en fonction de leur échéance en actifs et passifs courants et non
courants.
Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles en
un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur.
La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.
1) Principe de comptabilisation
Les passifs financiers non dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur ajustée des frais de transactions
et primes directement imputables à leur émission. Après la comptabilisation initiale, ces passifs financiers sont
évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Le Groupe a mis en place en décembre 2002 un programme de titrisation de créances. Ce programme ne transfère
que partiellement les risques et avantages attachés à la variation de la valeur actualisée des flux de trésorerie
futurs de ces créances. De ce fait, une partie de ces créances titrisées a été reconnue en dette financière.
Le Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines de ses filiales consolidées par intégration globale
des engagements d’achat de leurs participations. Le prix d’exercice de ces opérations peut être fixe ou établi
selon une formule de calcul prédéfinie ; en outre ces opérations peuvent être exercées à tout moment ou à une
date définie.
En l’état actuel des normes, le traitement comptable retenu est le suivant :
- Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 32, le Groupe enregistre un passif financier au titre
des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées ;
- Le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurs
sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste
valeur ;
76
- Comme décrit dans la note 1.3 « principales estimations et jugements du management », la contrepartie de ce
passif est enregistrée en diminution des intérêts minoritaires et pour le solde en goodwill, en référence à IFRS 3.
L’obligation d’enregistrer un passif alors même que l’option de vente n’est pas exercée par le partenaire conduit,
par cohérence, à retenir initialement pour ces opérations le même traitement que celui appliqué aux
augmentations de pourcentage d’intérêts dans les sociétés contrôlées ;
- La variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant des intérêts
minoritaires et du goodwill (hors effet d’actualisation) ;
- Le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sans tenir
compte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente cédées.
Les principes comptables décrits ci-dessus pourraient être revus en fonction de l’évolution des normes.
Le Groupe détient des instruments financiers dérivés afin de couvrir son exposition aux risques de change et de
taux d’intérêt.
Les dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur. Après la comptabilisation initiale, ils sont évalués à
la juste valeur et les variations en résultant sont comptabilisées selon les modalités décrites ci-dessous.
La comptabilité de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies :
- une relation de couverture est clairement identifiée, formalisée et documentée dès sa date de mise en
place ;
- l’efficacité de la relation de couverture est démontrée dès l’origine.
Sont notamment qualifiés d’instrument de couverture de flux futurs les swaps de taux dont l’objectif est de
couvrir le taux flottant de la dette.
Les swaps d’émission adossés à des obligations à taux fixe sont considérés comme des instruments de couverture
de juste valeur. Les passifs financiers couverts par ces swaps sont réévalués pour la partie couverte. Les
variations de juste valeur sont comptabilisées en compte de résultat et sont compensées par les variations
symétriques de la juste valeur des swaps de taux pour la partie efficace.
77
Les autres instruments dérivés sont comptabilisés à la valeur de marché, les variations de juste valeur étant
comptabilisées en résultat. Les instruments utilisés sont des swaps de taux et/ou des options de taux de type
vanille.
Les valeurs de marché des instruments de change et de taux sont déterminées sur la base de modèles d’évaluation
reconnus sur le marché, ou par recours aux cotations établies par des établissements financiers tiers.
Les valeurs estimées par des modèles de valorisation sont basées sur l’actualisation des flux de trésorerie futurs
attendus. Ces modèles utilisent des paramètres calibrés à partir de données de marché (courbes de taux, taux de
change) obtenus sur Reuters.
Ainsi, pour calculer la juste valeur de la majorité des dérivés de taux, les courbes des taux EURO et les courbes
de volatilité retenues sont celles figurant sur les écrans Reuters à la date de clôture (courbe des dépôts pour des
maturités inférieures à un an puis courbe des swaps au-delà).
La juste valeur de la dette à long terme est estimée à partir de la valeur boursière des emprunts obligataires, ou à
partir de la valeur de tous les flux futurs actualisés sur la base des conditions de marché sur un instrument
similaire (en termes de devise, échéance, type d'intérêt et autres facteurs).
Immeubles de placement
Selon la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des éléments d’actif corporel (constructions ou terrains)
détenus pour la location ou la valorisation du capital. Au regard des critères attachés à cette norme, ces actifs qui
ne sont pas utilisés pour l’exploitation correspondent au sein du Groupe aux galeries marchandes (ensemble de
commerces et de services implantés derrière les lignes de caisses des magasins), en pleine propriété ou
copropriété, et dont la surface est au moins égale à 2 500 mètres carrés.
Les immeubles de placement sont comptabilisés à leur valeur historique et amortis sur la même période que les
immobilisations corporelles de même nature.
Une évaluation de la juste valeur des immeubles de placement est réalisée annuellement. Cette évaluation est
réalisée en appliquant aux loyers bruts annualisés générés par chaque immeuble de placement, un multiple,
fonction de la rentabilité calculée sur chacune des galeries marchandes, et un taux de capitalisation fonction du
pays.
Stocks
Conformément à la norme IAS 2 « Stocks », les stocks de marchandises sont valorisés au plus faible de leur coût
de revient et de leur valeur nette de réalisation.
Le coût de revient correspond au dernier prix d'achat majoré des frais accessoires, méthode adaptée à la rotation
rapide des stocks et qui ne génère pas d’écart significatif avec la méthode du FIFO. Cette valorisation incorpore
l’ensemble des éléments constitutifs du coût d’achat des marchandises vendues (à l’exception des pertes et gains
de change) et prend également en compte la totalité des conditions obtenues à l'achat de la part des fournisseurs.
La valeur nette de réalisation des stocks correspond au prix de vente estimé sur la base des perspectives
d’écoulement, minoré des coûts additionnels nécessaires à la vente.
Provisions
78
Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », les provisions sont
comptabilisées lorsqu’à la date de clôture, le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite qui résulte
d’un fait générateur passé dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont il est probable qu’une sortie
de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation. Cette
obligation peut être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel. Ces provisions sont estimées selon leur nature en
tenant compte des hypothèses les plus probables. Les montants sont actualisés lorsque l’effet du passage du temps
est significatif.
Avantages au personnel
Les salariés du Groupe bénéficient d’avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation aux
bénéfices), d’avantages à long terme (médaille du travail, prime d’ancienneté….) et d’avantages postérieurs à
l’emploi à cotisations/prestations définies (indemnité de fin de carrière, prestations de retraite…).
Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes
extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de toute
obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régime
vieillesse de base de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite, fonds de pension à cotisations
définies).
Ces cotisations sont comptabilisées en charge quand elles sont dues.
Le Groupe Carrefour provisionne les différents avantages à prestations définies conditionnés par l’accumulation
d’années de service au sein du Groupe.
Cet engagement est calculé annuellement selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compte
d’hypothèses actuarielles telles que, l’augmentation des salaires, l’âge de départ, la mortalité, la rotation du
personnel et le taux d’actualisation.
Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, des obligations de première catégorie ayant
une date d’échéance proche de celle des engagements du Groupe. Les calculs sont effectués par un actuaire
qualifié.
Le Groupe a mis en place deux modalités de paiements fondés sur des actions à destination de ses dirigeants et de
certains de ses salariés : des plans d’options d’achat d’actions, et des plans d’actions gratuites.
Lors de la transition aux normes IFRS, conformément à l’option offerte par IFRS 1, le Groupe a décidé de limiter
l’application d’IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » aux plans de stocks options réglés en actions attribuées
79
postérieurement au 7 novembre 2002 dont les droits n’étaient pas encore acquis au 1er janvier 2004. Cette
application n’a pas eu d’impact sur le total des capitaux propres au 1er janvier 2004.
En revanche, les plans octroyés entre 2003 et 2009 entrent dans le périmètre d’application de la norme IFRS 2.
Les avantages accordés par ces plans sont comptabilisés en charges de personnel, en contrepartie d’une
augmentation des capitaux propres, les plans étant réglés en instruments de capitaux propres. La charge
comptabilisée au titre de chaque période correspond à la juste valeur de l’avantage accordé, évalué selon la
formule de « Black & Scholes » à la date d’octroi pour les options d’achat d’actions, et sur la base du cours de
bourse à la date d’octroi pour les actions gratuites. La charge ainsi calculée est ensuite étalée sur la période
d’acquisition des droits. Conformément à IFRS 2, les conditions d’acquisition autres que les conditions de
marché ne sont pas prises en considération lors de l’estimation de la juste valeur des actions et options d’achat
d’actions à la date d’évaluation.
Un impôt différé est calculé selon la méthode bilantielle du report variable pour toutes les différences
temporelles existant entre la valeur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs.
L’évaluation des impôts différés repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur
comptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à la date d’arrêté des comptes.
Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs non
courants.
Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différences temporelles déductibles et pour le report en avant de
pertes fiscales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable.
La loi de finances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l’assujettissement des entités fiscales
françaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l’a remplacée par deux nouvelles contributions :
- La Cotisation Foncière des Entreprises (C.F.E) assise sur les valeurs locatives foncières de
l’actuelle Taxe Professionnelle ;
- La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E), assise sur la valeur ajoutée résultant
des comptes sociaux.
A la suite du changement fiscal mentionné ci-dessus, le Groupe a réexaminé le traitement comptable de l’impôt
en France au regard des normes IFRS, en tenant compte des derniers éléments d’analyse disponibles sur le
traitement comptable des impôts et taxes, et notamment ceux fournis par l’IFRIC.
Le Groupe a considéré que le changement fiscal mentionné ci-dessus conduisait en réalité à remplacer la taxe
professionnelle par deux nouvelles contributions de natures différentes :
- La CFE, dont le montant est fonction des valeurs locatives foncières et qui peut, le cas échéant,
faire l’objet d’un plafonnement à un pourcentage de la valeur ajoutée, présente des similitudes
importantes avec la taxe professionnelle et sera donc comptabilisée en 2010 comme cette dernière
en charges opérationnelles ;
- La CVAE, qui selon l’analyse du Groupe répond à la définition d’un impôt sur le résultat telle
qu’énoncée par IAS 12.2 (« impôts dus sur la base des bénéfices imposables »). Pour conduire son
analyse, la société a notamment pris en considération les décisions de rejet d’ajout du sujet à son
80
agenda formulées par l’IFRIC en mars 2006 et mai 2009 sur la question du champ d’application de
la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat ». L’IFRIC a en effet précisé que, pour entrer dans le
champ d’IAS 12, un impôt doit être calculé sur la base d’un montant net de produits et de charges
et que ce montant net peut être différent du résultat net comptable. Le Groupe a jugé que la CVAE
remplissait les caractéristiques mentionnées dans cette conclusion, dans la mesure où la valeur
ajoutée constitue le niveau intermédiaire de résultat qui sert systématiquement de base, selon les
règles fiscales françaises, à la détermination du montant dû au titre de la CVAE.
Conformément aux dispositions d’IAS 12, la qualification de la C.V.A.E en tant qu’impôt sur le résultat a
conduit à comptabiliser dès le 31 décembre 2009 des impôts différés relatifs aux différences temporelles existant
à cette date, par contrepartie d’une charge nette au compte de résultat de l’exercice, la loi de finances ayant été
votée en 2009. Cette charge d’impôt différé est présentée sur la ligne « impôt sur le résultat ». En outre à
compter de l’exercice 2010, le montant total de la charge courante et différée relative à la CVAE sera présentée
sur cette même ligne.
Titres d’autocontrôle
Les titres d’autocontrôle sont inscrits pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres consolidés.
Les résultats de cession éventuelle d’actions d’autocontrôle (ainsi que les effets d’impôts correspondants) sont
directement imputés en capitaux propres et ne contribuent pas au résultat net de l’exercice.
Une activité abandonnée est une composante d’une entité dont l’entité s’est séparée ou bien qui est classée
comme détenue en vue de la vente et :
• qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte et
• fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une région
géographique et distincte ou
• est une filiale acquise exclusivement en vue de la vente.
La classification comme activité abandonnée a lieu au moment de la cession ou à une date antérieure lorsque
l’activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente. Lorsqu’une activité est classée
en activité abandonnée, le compte de résultat comparatif est retraité comme si l’activité avait satisfait aux critères
d’une activité abandonnée à compter de l’ouverture de la période comparative.
Le chiffre d’affaires hors taxes intègre uniquement le chiffre d’affaires réalisé dans les magasins et les entrepôts.
Autres revenus
Les autres revenus (services financiers, voyages, revenus locatifs, redevances franchisés…) sont comptabilisés
sur une ligne distincte, appelée « autres revenus » et classée sous la ligne « chiffre d’affaires hors taxes » au
compte de résultat.
Ce poste intègre les commissions perçues par les sociétés financières au titre des cotisations carte bancaire, de
dossiers de crédit classique ou de crédit revolving. Les commissions sont étalées sur la durée du contrat.
81
La marge des activités courantes correspond à la somme du chiffre d’affaires hors taxes et des autres revenus,
diminuée du prix de revient des ventes tel que défini dans la note 6.
Le résultat opérationnel avant éléments non courants correspond à la marge des activités courantes diminuée des
frais généraux et des amortissements et provisions.
Sont comptabilisés en produits et charges non courants certains éléments significatifs à caractère inhabituel de par
leur nature et leur fréquence tels que des dépréciations d’actifs ou des coûts de restructuration.
Le résultat par action de base est calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de la
société par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Les actions dont
l’émission est conditionnelle ne sont traitées comme étant en circulation que lorsque toutes les conditions
nécessaires sont remplies.
Le résultat par action dilué est déterminé en ajustant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires et le
nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation des effets de toutes les instruments potentiellement
dilutifs, qui comprennent notamment les obligations convertibles et les options d’achat d’actions attribuées aux
membres du personnel. Les options d’achat d’actions sont considérées comme potentiellement dilutives si elles
sont « dans la monnaie » (le prix d’exercice considéré incluant la juste valeur des services rendus selon IFRS 2
« Paiement fondé sur des actions »). Les actions gratuites sont considérées comme potentiellement dilutives si les
événements conditionnant leur attribution sont survenus.
L’amendement de la norme IAS 38 impose que toutes les dépenses de publicité et de promotion soient
comptabilisées lors de la mise à disposition des produits par le fournisseur ou au moment où les services sont
rendus. Une charge doit être enregistrée dès que l’entreprise a reçu livraison des services de publicité, ou des
biens, même si la campagne de publicité n'a pas encore eu lieu ou si les catalogues n'ont pas encore été adressés
ou diffusés. Jusqu’à présent, les coûts relatifs aux catalogues non encore expédiés ou aux campagnes publicitaires
non encore diffusées étaient comptabilisés en charges constatées d’avance jusqu’à leur date d’envoi ou de
diffusion.
Ces coûts ont été réaffectés aux exercices auxquels ils se rattachent, conformément aux dispositions de la norme
amendée.
L’interprétation IFRIC 13 traite de la comptabilisation des avantages qu’une entité accorde à ses clients dans le
cadre de programmes de fidélisation. Selon IFRIC 13, les avantages accordés constituent un élément séparable de
la transaction initiale. Le montant reçu au titre de la vente doit être scindé entre :
- les biens vendus ou services fournis initialement, pour lesquels le produit est comptabilisé immédiatement, et
- les avantages accordés et utilisables ultérieurement, pour lesquels le produit est différé jusqu’à ce que le client
utilise son droit et que l’entreprise remplisse son obligation.
Par ailleurs, les avantages accordés doivent être évalués à leur juste valeur, c'est-à-dire au montant auquel ces
avantages pourraient être vendus séparément.
Le Groupe a appliqué cette interprétation à l’ensemble des programmes de fidélité entrant dans le champ
d’application.
82
Conformément aux dispositions de la norme IAS 8, ces changements de méthodes comptables ont été appliqués
de manière rétroactive. Il est à noter que l’incidence qu’aurait eu l’application d’IFRIC 13 et de l’amendement
d’IAS 38 sur les comptes antérieurs au 1er janvier 2008 n’a pas été prise en compte, eu égard à l’absence de
matérialité.
Les impacts sur le résultat 2008 et sur le bilan au 31 décembre 2008 sont détaillés ci-après :
83
84
85
NOTE 2 : FAITS MARQUANTS DE l’EXERCICE
Acquisition de la période
Acquisition de Mercadefam : Le 15 septembre 2008, un protocole d’accord a été conclu entre la société
Grandes Superficies de Colombia S.A (Carrefour) et les actionnaires de la société Mercados De Familia
S.A (Mercadefam) permettant au Groupe Carrefour d’acquérir 100% des parts de la société Mercadefam
pour 35 millions d’euros. Cette opération a été autorisée par les autorités de la concurrence le 15
décembre 2008. La société Mercadefam exploite 7 magasins dont 3 hypermarchés. Cette société est
consolidée par intégration globale depuis le 1er janvier 2009. Ces magasins ont réalisé un chiffre
d’affaires sur l’exercice 2009 de 62 millions d’euros et le résultat net de la société Mercadefam sur
l’exercice 2009 s’est élevé à 3 millions d’euros.
Valeur
comptable chez
(en millions d'euros) Mercadefam Juste valeur
Immobilisations 0 4
Stocks 5 5
Dettes fournisseurs (4) (4)
Autres passifs (3) (3)
Actif net (2) 2
A l’occasion du communiqué sur le chiffre d’affaires du 30 septembre 2009, le Groupe a annoncé sa décision de
vendre les activités en Russie et de quitter ce marché, en l’absence de perspectives de croissance organique
suffisantes et d’opportunités de croissance externe à court et moyen terme qui permettraient d’y atteindre une
position de leadership. Présent dans le pays depuis 2008, Carrefour y exploitait deux hypermarchés, situés à
Moscou et à Krasnodar.
Conformément à la norme IFRS 5 – actifs disponibles à la vente et activités abandonnées, le résultat des
exercices 2009 et 2008 de la société russe a été reclassé en résultat net des activités abandonnées pour
respectivement (55) millions d’euros et (21) millions d’euros. De même les actifs et passifs 2009 de la société
ont été reclassés sur les lignes distinctes d’actifs et passifs disponibles à la vente pour respectivement 12 et 62
millions d’euros.
86
Autre événement marquant
Suite aux négociations menées en 2009 et ayant abouti à un protocole d’accord, Carrefour et l’actionnaire
majoritaire du groupe Finiper ont signé et annoncé le 18 février 2010 un accord définitif aux termes duquel
l’actionnaire majoritaire s’engage à acquérir la participation de 20% détenue par Carrefour, les parties mettant
également fin aux contrats d’option de vente et d’achat.
Dans les comptes consolidés au 31 décembre 2009, cet accord a eu pour effet le reclassement des titres
antérieurement mis en équivalence en Actifs détenus en vue de la vente et leur mise à la juste valeur nette des
coûts de cession, ce qui a entrainé la comptabilisation d’une charge de 153 millions d’euros en résultat non
courant.
La fin de l’option de vente détenue par le partenaire s’est traduite par l’annulation d’environ 1 milliard d’euros
d’engagement de rachat de titres présentés en engagements hors bilan au 31 décembre 2009 par rapport au 31
décembre 2008.
31/12/2009
En millions d'euros
Chiffre d'affaires hors taxes 85 963 34 266 25 058 10 598 6 441 9 600
Résultat opérationnel avant éléments non courants 2 777 1 084 805 472 244 171
Investissements corporels et incorporels (1) 2 137 718 405 372 301 341
Dotations aux amortissements (1 910) (660) (569) (227) (213) (242)
31/12/2009
En millions d'euros
Total France Europe Amérique Asie Hard discount
ACTIF
Goodwill 11 473 4 132 5 296 1 147 90 808
Autres immobilisations incorporelles 1 083 386 413 228 10 45
Immobilisations corporelles 15 044 4 102 4 949 2 864 1 427 1 701
Immeubles de placem ent 455 64 285 18 88 -
Autres actifs sectoriels (2) 15 680 6 445 5 280 2 501 657 798
Total Actifs sectoriels 43 734 15 129 16 222 6 758 2 271 3 353
Autres actifs non affectés 7 819
Total Actif 51 553
87
31/12/2008
En millions d'euros
Chiffre d'affaires hors taxes 86 967 35 150 26 674 9 560 5 955 9 629
Résultat opérationnel avant éléments non courants 3 307 1 469 1 000 384 258 195
Investissements corporels et incorporels (1) 2 908 759 810 546 351 442
Dotations aux amortissements (1 869) (646) (585) (218) (195) (225)
31/12/2008
En millions d'euros
Total France Europe Amérique Asie Hard discount
ACTIF
Goodwill 11 363 4 056 5 510 905 83 809
Autres immobilisations incorporelles 1 055 352 464 180 10 49
Immobilisations corporelles 14 809 4 176 5 260 2 328 1 391 1 655
Immeubles de placement 346 32 217 16 81 -
Autres actifs sectoriels (2) 16 582 7 069 6 078 1 843 717 874
Total Actifs sectoriels 44 154 15 685 17 529 5 272 2 281 3 387
Autres actifs non affectés 8 134
Total Actif 52 288
A taux de changes constants, le chiffre d’affaires aurait été de 87 001 millions d’euros.
L’incidence de la variation des taux de change représente (1 038) millions d’euros au 31 décembre 2009, dont
(475) millions d’euros sur la zone Amérique, (688) millions d’euros sur la zone Europe, (103) millions d'euros
sur le Hard discount et + 228 millions d’euros sur la zone Asie.
88
CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES PAR PAYS (1)
(en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008 (en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008
(1)
toute activité confondue
Les revenus divers sont essentiellement composés de redevances de franchisés, de revenus de location-gérance et
de produits annexes.
Le prix de revient des ventes intègre outre les achats et variations de stock, d’autres coûts essentiellement
composés des coûts des produits vendus par les sociétés financières, des produits liés à l’escompte ainsi que des
écarts de change générés par les achats de marchandises.
89
NOTE 7 : FRAIS GENERAUX
90
En 2009, les dépréciations d’actifs incluent notamment l’impairment du goodwill GS (Italie) pour 240 millions
d’euros, la mise à juste valeur des titres Finiper classés en Actifs destinés à la vente pour 153 millions d’euros
ainsi que des impairments de magasins pour 345 millions d’euros.
Les coûts de restructuration incluent des coûts non récurrents liés à des évènements spécifiques : plan de
transformation Groupe, fermetures de magasins…
Sont comptabilisés en autres produits non courants et en autres charges non courantes certains éléments
significatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence. Les plus-values nettes de cession s’élèvent
ainsi à 44 millions d’euros au 31 décembre 2009.
Le détail des éléments du résultat financier liés aux instruments financiers peut s’analyser comme suit :
Charges d'intérêt sur les passifs financiers évalués au coût amorti (593) (672)
Perte nette de change 0 (18)
Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction (58) (63)
Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat (2) (115)
Variation de juste valeur des passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat (37) (12)
Variation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitaux (7) -
Perte de valeur des titres détenues jusqu'à échéance n/a n/a
Part inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie - -
Charges sur instruments de taux (9) -
Charge financière d'actualisation (45) (41)
Autres charges financières (6) (23)
Charges financières (757) (944)
Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente 7 (6)
Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente transférée en résultat (1) 6
Part efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie (15) (39)
Juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie transférée en résultat 7 (2)
Ecart de change résultant des activités à l'étranger 577 (828)
91
NOTE 11 : IMPOTS SUR LES RESULTATS
(1) cette ligne inclut l’incidence de la dépréciation du goodwill GS en Italie, ainsi que de la mise à juste
valeur des titres Finiper pour lesquelles aucun impôt différé n’a été reconnu, ce qui représente une
incidence de 108 millions d’euros sur l’impôt du Groupe,
(2) cette ligne inclut :
a. des dépréciations d’impôts différés actifs à hauteur de 67 millions d’euros,
b. l’enregistrement d’un impôt différé passif de 17 millions d’euros en lien avec la réforme de la
taxe professionnelle en 2010 (cf. note sur l’impôt sur le résultat dans les principes comptables)
92
Le résultat des activités abandonnées provient en 2009
• du résultat net 2009 de l’entité russe pour (56) millions d’euros,
• de frais résiduels liés aux cessions en Suisse et en Slovaquie pour (1) million d’euros.
Immobilisations incorporelles
Goodwill nets fin Acquisitions Autres Ecarts de Goodwill nets fin Acquisitions Autres Ecarts de Goodwill nets fin
(en millions d'euros) Cessions 2008 Impairment 2008 Cessions 2009 Impairment 2009
décembre 2007 2008 mouvements conversion 2008 décembre 2008 2009 mouvements conversion 2009 décembre 2009
Total 11 674 334 0 (197) (200) (248) 11 363 183 (21) (266) 25 190 11 473
Les principales variations positives de l’exercice sont liées à l’acquisition de Mercadefam en Colombie ainsi que
divers mouvements individuellement non significatifs en France.
93
Les autres mouvements concernent essentiellement la variation de juste valeur des engagements d’achat de
participations détenues par des actionnaires minoritaires (méthode de comptabilisation décrite dans les principes
comptables – « Actifs et passifs financiers »).
Reduction de
(en millions d'euros) Valeur brute Valeur nette
valeur
Au 31 décembre 2007 16 998 (4 151) 12 847
Acquisitions 405 405
Cessions (83) 25 (58)
Variation de change (306) (306)
Amortissements (193) (193)
Impairment (245) (245)
Variation de périmètre et transfert (179) 147 (32)
Au 31 décembre 2008 16 835 (4 417) 12 419
Acquisitions 417 417
Cessions (67) 29 (38)
Variation de change 239 239
Amortissements (213) (213)
Impairment (284) (284)
Variation de périmètre, transfert et autres mouvements 103 (86) 17
Au 31 décembre 2009 17 526 (4 970) 12 556
Les principes de dépréciation des actifs sont détaillés dans la note « Principes comptables ».
La méthode d’évaluation de la valeur recouvrable des UGT est la valeur d’utilité.
Les tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2009, conformément à IAS 36, ont conduit le Groupe à comptabiliser
une perte de valeur de 240 millions d’euros sur l’Italie (goodwilll GS). Cette perte de valeur résulte
principalement de la mise à jour du plan d’affaires de l’Italie, reflet de la dégradation de l’environnement
économique local.
Le taux de croissance perpétuelle utilisé pour actualiser les projections de flux de trésorerie de l’Italie est de 1,7%
et le taux d’actualisation s’élève à 7,57%.
Une analyse de sensibilité aux hypothèses de taux d’actualisation et de croissance perpétuelle a été réalisée sur les
résultats du test d’impairment 2009.
Une augmentation de 25 points de base des taux d’actualisation aurait eu une incidence sur le montant de la perte
de valeur de l’Italie uniquement pour un montant de 154 millions d’euros.
Sur l’Italie, ce même test de sensibilité avec une augmentation de 20 points de base du taux de croissance
perpétuelle aurait eu une incidence sur le montant de la perte de valeur de l’Italie de 59 millions d’euros.
Une analyse de sensibilité aux hypothèses de croissance du chiffre d’affaires et du taux de marge d’Ebitda a été
réalisée sur le test de l’Italie.
94
Les incidences des variations de taux sur la perte de valeur constatée sur l’Italie sont présentées dans le tableau
ci-dessous :
Croissance du CA HT (%) *
-0,50% 0% 0,50%
-0,25% (230) (158) (84)
d'EBITDA
0% (50) 0 105
Marge
(%)*
Les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente gérées par le Groupe. Un
détail du parc exploité par le Groupe à fin décembre 2009 est communiqué dans la note « Parc de magasins
intégrés » du rapport annuel.
95
Immobilisations en location financement
Le Groupe Carrefour a effectué une revue de l’ensemble de ses contrats de location immobilière. Les contrats
qualifiés de location financement sont capitalisés, les autres contrats étant considérés comme des contrats de
location simple.
Réduction de
En millions d'euros Valeur brute Valeur nette
valeur
Au 31 décembre 2007 29 439 (14 687) 14 751
Acquisitions 2 605 2 605
Cessions (882) 580 (302)
Amortissements (1 651) (1 651)
Impairment (122) (122)
Variation de change (487) (487)
Variation de périmètre et transfert (275) 290 15
Au 31 décembre 2008 30 401 (15 591) 14 809
Acquisitions 1 891 1 891
Cessions (749) 581 (168)
Amortissements (1 677) (1 677)
Impairment (191) (191)
Variation de change 409 409
Variation de périmètre, transfert et autres mouvements 164 (194) (30)
Au 31 décembre 2009 32 115 (17 072) 15 044
96
NOTE 16 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS ET TITRES MIS EN EQUIVALENCE
(a) dont reclassement des titres Finiper (Italie) en actifs disponibles à la vente conformément à la norme
IFRS 5.
Les principaux éléments financiers caractéristiques des sociétés classées en titres mis en équivalence au 31
décembre 2009 sont les suivants :
Chiffre
Capitaux Actifs Résultat
% of interest Total bilan d'affaire
propres immobilisés net
hors taxes
TOTAL 1 447 550 655 3 887 129
dont :
(2) Ce poste comprend principalement les dépôts et cautionnements et les autres créances immobilisées.
97
NOTE 17 : IMPOTS DIFFERES
La nature des impôts différés est décrite dans la note 1. Ces derniers correspondent essentiellement à des
différences temporelles entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales des actifs et des passifs.
Dotations
(en millions d'euros) 31/12/2008 Effet change Autres (1) 31/12/2009
Reprises
(1) Essentiellement incidence des changements de méthode (voir Note 1.4) et des effets périmètre
98
NOTE 18 : IMMEUBLES DE PLACEMENT
Les produits locatifs générés par ces immeubles de placement et comptabilisés en résultat en 2009 s’élèvent à 89
millions d’euros contre 71 millions d'euros en 2008. Les charges opérationnelles directes s'élèvent à 5,8 millions
d’euros en 2009 contre 3,8 millions d’euros en 2008.
La juste valeur des immeubles de placement au 31 décembre 2009 a été estimée à 929 millions d’euros contre
786 millions d'euros au 31 décembre 2008.
99
NOTE 19 : STOCKS
Les créances clients sont essentiellement dues par les franchisés du Groupe.
Les créances fournisseurs correspondent à des ristournes et à des coopérations commerciales à recevoir des
fournisseurs du Groupe.
100
NOTE 22 : AUTRES ACTIFS
Gestion du capital
Les capitaux propres de la société mère, Carrefour, doivent être suffisants pour être conformes aux dispositions
du Code de commerce. Les contrats de financement du Groupe ne prévoient pas de covenants.
Le Groupe détient un certain nombre de participations dans des entreprises ayant une activité financière (banques,
compagnies d’assurances). Les capitaux propres de ces filiales doivent être suffisants pour satisfaire aux
impératifs de solvabilité et aux limites prescrites par les autorités de tutelle des pays dans lesquels elles opèrent.
La gestion des capitaux employés du Groupe (capitaux propres et dette financière) a pour objectif :
101
Par ailleurs, pour maintenir ou ajuster la structure des capitaux employés, le Groupe peut être amené à souscrire
de nouvelles dettes ou rembourser celles existantes, ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires,
effectuer un remboursement en capital aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, racheter des actions
existantes ou céder des actifs afin de réduire l’endettement.
Capital social
Au 31 décembre 2009, le capital social était composé de 704 902 716 actions ordinaires d’une valeur nominale de
2,5 €. Toutes les actions émises ont été libérées entièrement.
Actions ordinaires
Actions propres
Les actions propres sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attributions gratuites
d’actions. Tous les droits sont suspendus jusqu’à ce que ces actions soient remises en circulation. A fin 2009, le
nombre total d’actions propres s’élève à 563 488.
Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites, Carrefour
a procédé au cours de l’exercice à une réorganisation de ses couvertures. A ce titre, le 15 juin 2009, le Groupe a
cédé 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros soit un prix de vente total de 535 millions d’euros. Le
même jour, Carrefour a procédé à l’achat à terme de 18 638 439 actions au même prix unitaire de 28,725 euros
par action. Cette opération est sans incidence sur le compte de résultat consolidé.
Dividendes
En 2009, le groupe a versé un dividende de 1,08 euro par action au titre de l’année 2008, pour un montant total de
741 millions d’euros.
102
Résultat par action
Les actions d’auto-contrôle ainsi que les titres faisant partie du dispositif d’achat à terme décrit au paragraphe
précédent ne sont pas considérés comme des actions en circulation pour le calcul du bénéfice net par action.
La charge totale constatée en résultat en 2009 au titre des paiements en actions s’élève à 61 millions d’euros. Elle
était de 74 millions d’euros en 2008. Conformément à la norme IFRS 2, cette charge, après effet impôt, a pour
contrepartie une augmentation des capitaux propres.
Les plans d’options d’achat d’actions et les plans d’actions gratuites mis en place par le Groupe afin de rémunérer
ses dirigeants et certains de ses salariés présentent les caractéristiques suivantes :
Actions gratuites
Date d'attribution (1) 15-mai-07 16-juil-08 16-juil-08 17-juin-09 17-juin-09 13-janv-09 17-juin-09
Date de transfert de propriété 15-mai-10 16-juil-11 16-juil-10 17-juin-12 17-juin-11 13-janv-11 17-juin-11
Date de cessibilité 15-mai-12 16-juil-13 16-juil-12 17-juin-14 17-juin-13 13-janv-13 17-juin-13
Conditions d'acquisistion
Conditions de présence (2) oui oui oui oui oui oui oui
Conditions de performance externe (3) non non oui non oui non non
Nombre d'actions
Actions attribuables au début du plan (a) 143 500 93 500 567 000 94 700 461 300 100 000 35 000
Annulations (b) 10 000 3 000 134 000 1 600 6 400 0 0
Actions attribuables au 31 déc 2009 (a-b) 133 500 90 500 433 000 93 100 454 900 100 000 35 000
103
(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant
décidé l’octroi de chacun des plans.
(2) L’acquisition des actions est conditionnée à une obligation de présence dans le Groupe, généralement
comprise entre 2 et 3 ans.
(3) Performance de la valeur Carrefour relativement à celle de paniers d’actions de référence.
Au titre de l’année 2009, les livraisons d’actions et les annulations de droits consécutivement au départ des
bénéficiaires sont les suivantes :
Année des plans 2006 2007 (1) 2008 2009 Total plans
(1) Cumul des livraisons d’actions et annulations de droits relatifs au plan du 15 mai 2007 présenté ci-dessus
ainsi qu’à un autre plan octroyé en 2007 totalement échu à fin 2009.
Nombre d'options
Options attribuées au début du plan (a) 6 747 050 3 884 300 4 093 500 15 000 7 407 325
Options radiées (b) 733 900 346 750 373 500 0 67 550
Options acquises au 31 décembre 2009 (c) 4 574 072 1 797 224 0 0 0
Options exercées (d) 5 000 0 0 0 0
Options non encore acquises au 31 décembre 2009 (a-b-c-d) 1 434 078 1 740 326 3 720 000 15 000 7 339 775
(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant
décidé l’octroi de chacun des plans.
(2) L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence. Depuis 2006, ces
conditions sont les suivantes :
- 50% des options sont acquises au bout de 2 ans,
- 25% des options sont acquises au bout de 3 ans,
- 25% des options sont acquises au bout de 4 ans.
Concernant la date d’exercice de l’option, des modalités particulières sont applicables en cas de décès du
bénéficiaire.
104
Les soldes d’options encore exerçables relatives aux plans antérieurs, dont les droits ont été entièrement attribués
à fin 2009, sont les suivants :
Au titre de l’année 2009, les transferts d’options et les annulations de droits consécutivement au départ des
bénéficiaires sont les suivants :
Année du plan 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Total plans
Options acquises 3 757 700 1 457 372 1 792 724 7 007 796
Options radiées 190 800 33 000 171 500 89 075 98 400 184 000 67 550 834 325
NOTE 25 : PROVISIONS
Reprises Reprises
Ecart de
(en millions d'euros) 31/12/2008 Dotation Actualisation sans avec Autres 31/12/2009
change
utilisation utilisation
Les provisions pour litiges sont composées d’éléments relatifs à des risques fiscaux, sociaux et légaux.
Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs
activités, dont des contentieux avec les administrations fiscales et sociales. Les charges susceptibles d’être
estimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts ont fait l’objet d’une
comptabilisation de provisions pour risques et charges.
Le coût des indemnités de départ en retraite est déterminé à la clôture de chaque exercice en tenant compte de
l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite. Le
calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires et d’âge de départ en
retraite. L’engagement du Groupe est intégralement couvert par la provision ainsi que par la prise en charge par
des organismes extérieurs.
105
Synthèse de la situation financière des régimes à prestations définies dans les trois principaux pays du
Groupe (France, Italie, Belgique)
Les régimes à prestations définies du Groupe concernent essentiellement des compléments de retraites qui sont
versés dans certains pays, annuellement, aux retraités anciens collaborateurs du Groupe, et des indemnités de
départ à la retraite prévues par les conventions collectives qui sont versées en une seule fois au moment du
départ à la retraite.
106
Variation de juste valeur des actifs de couverture en millions d'euros Total
France
76% 20% 4% 76% 20% 4%
Belgique
81% 14% 4% 81% 14% 4%
Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du calcul de la moyenne pondérée des taux de
rendements attendus par catégorie d’actifs sur le total de la valeur des actifs.
Le taux de rendement des actifs au 31 décembre 2009 s’élève à 4,61% en Belgique (contre 4,77% en 2008) et à
5,05% en France (taux identique en 2008).
Une augmentation (diminution) de 1% du rendement attendu sur les actifs de couverture de retraite conduirait à
augmenter (diminuer) le produit financier annuel constaté sur l’exercice 2009 de 2,2 millions d’euros sur la
France et la Belgique.
107
Provision (en millions d'euros) 31/12/2009 31/12/2008
Le coût des services passés non reconnus au titre du nouveau régime de retraite est inscrit en engagements hors
bilan.
Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements relatifs aux indemnités de départ à la retraite sont
présentées dans le tableau ci-dessous :
2009 2008
Age de départ à la retraite 60-65 ans 60-65 ans
Evolution des salaires 1,5% à 3,0% 2,5% à 3,0%
Taux de charges salariales 7% à 45% 7% à 45%
Taux d'actualisation 4,7% à 4,9% 4,15% à 6,0%
Le taux d’actualisation de la France et de la Belgique s’élève à 4,9% contre 6% en 2008. Ce taux est fondé sur
un indice normatif (Iboxx) qui regroupe la performance à 10 ans d’obligations corporate (notées AA).
Le taux d’actualisation retenu pour l’Italie s’élève à 4,7% contre 4,2 % en 2008. Ce taux est déterminé en
fonction d’une courbe de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie et est cohérent avec la
durée estimée des obligations au titre des avantages accordés.
Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 25 et de 50 points de base du taux
d’actualisation aurait respectivement un impact de l’ordre de 23 millions d’euros et de 47 millions d’euros sur le
montant de la valeur actuelle de l’engagement au titre des régimes en France et en Belgique.
108
NOTE 26 : PASSIFS FINANCIERS
Les dettes à taux fixe à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux fixe.
Les dettes à taux variable à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux variable.
109
Détail des emprunts, hors dérivés passif, par devise :
La dette en euros représente 93% du total en décembre 2009 contre 96% en décembre 2008.
Les montants des dettes obligataires de ce tableau correspondent à la valeur de remboursement de ces dettes. Ils
prennent donc en compte l'effet à l'échéance des éventuels swaps de couverture mis en place à l'origine. La
valorisation de ces couvertures n’est pas reprise dans le tableau ci-dessus.
110
Détail des emprunts, hors dérivés passif, par échéance :
1 an 2 018 2 648
2 ans 1 503 1 282
3 à 5 ans 4 472 3 808
Au-delà de 5 ans 2 993 3 686
Covenants bancaires :
Le refinancement des encours clients se fait au moyen d’emprunts bancaires contractés par les sociétés
financières ainsi que, depuis 2009, d’un emprunt obligataire souscrit par le Groupe et réaffecté à cette activité.
111
Note 28 : INSTRUMENTS FINANCIERS
valeur en juste valeur actifs disponibles prêts, créances dettes au coût instruments
en M€ comptable par résultat à la vente et autres dettes amorti (1) dérivés
(1) y compris les passifs financiers faisant l'object d'une couverture de juste valeur
(2) hors charges constatées d'avance
(3) hors produits constatés d'avance
valeur en juste valeur actifs disponibles prêts, créances dettes au coût instruments
en M€ comptable par résultat à la vente et autres dettes amorti (1) dérivés
(1) y compris les passifs financiers faisant l'object d'une couverture de juste valeur
(2) hors charges constatées d'avance
(3) hors produits constatés d'avance
112
B. Juste valeur
Une évaluation de la juste valeur des instruments financiers du Groupe est effectuée dans la mesure où les
données des marchés financiers permettent une estimation pertinente de leur valeur vénale dans une optique non
liquidative.
Ventilation des actifs et passifs évalués en juste valeur (hors disponibilités) au 31 décembre 2009
113
C. Couverture de flux de trésorerie
Le tableau suivant indique les périodes au cours desquelles le Groupe s’attend à ce que les flux de trésorerie
associés aux instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie interviennent et impactent le
résultat.
* les risques de taux concernent principalement des swaps tandis que les instruments de change sont
essentiellement composés de contrats à terme.
Les principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux, de change, de
crédit, de liquidité et le risque sur actions. La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans les
paragraphes suivants.
- Risque de marché
Le risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les taux
d’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque de
marché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables, tout
en optimisant le couple rentabilité / risque.
Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché. Toutes ces opérations
sont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques. Généralement, le Groupe cherche
à appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats.
Risque de change
Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre
pays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur les
opérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur les
opérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises.
Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options.
Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale.
La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois.
114
Risque de taux d’intérêt
La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe
(DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure de
performance mensuelle permettant d’identifier :
o le résultat sur les actions menées,
o l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe.
L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instruments
financiers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt.
3) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billets
de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.
4) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une hausse
des taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de
la baisse des taux.
Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisse
éventuelle.
Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableau
ci-dessous :
Effet sur les charges financières d'une simulation sur les taux baisse des taux hausse des taux
d'intérêts (en M€) * de 0,50% de 0,50%
Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de
référence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeur
par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des taux
d’intérêts euro au 31 décembre 2009.
3) Actions Carrefour
Carrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursière
suffisante, afin de :
- préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;
- soutenir le développement futur de l’activité.
115
Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions sur le marché. Le rythme et le volume de ces achats
dépendent des cours sur le marché. Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmes
d’attribution d’options sur actions du Groupe.
4) Autres actions
Le Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.
Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placements
monétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.
- Risque de crédit
Créances d’exploitation
Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés
et les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend
en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.
Au 31 décembre 2009, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 238 millions d’euros (note 20).
Le montant net des créances échues s’élève à 553 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus
de 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de non
recouvrement, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.
116
Encours clients des sociétés financières
Afin de mesurer le risque de crédit afférent aux encours clients des sociétés financières, le Groupe procède à
l’actualisation (aux conditions d’origine du crédit) des flux recouvrables dans le cadre du calcul des dépréciations
pour créances douteuses. En outre une décote est calculée sur les crédits restructurés par l’utilisation d’un taux de
référence. Enfin, s’agissant des créances restructurées ayant un caractère douteux et des créances douteuses non
restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du
risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote
du fait du passage du temps est inscrite en marge d’intérêts.
(En millions d'euros) TOTAL < 1 an > 1 an < 5 ans > 5 ans
France 2 871 1 435 1 344 91
Belgique 171 156 0 15
Espagne 1 252 745 254 254
Italie 123 88 35 0
Grèce 16 13 2 0
Argentine 74 72 2 0
Brésil 702 702 0 0
Dia Espagne 10 4 0 6
Total 5 220 3 215 1 638 367
Placements
Le Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides et
uniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody.
- Risque de liquidité
Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsque
celles-ci arriveront à échéance. L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la
mesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils
arriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou
porter atteinte à la réputation du Groupe.
117
Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :
limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5
milliards d’euros ;
mettre en place des crédits syndiqués pour 3 milliards d’euros ;
utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 1,5
milliards d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).
Ainsi, au 31 décembre 2009, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3 milliards
d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2011 et 2012) et avait émis pour 8,7 milliards
d’euros d’obligations sachant que l’échéance 2010 était déjà refinancée.
Au 31 décembre 2009, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un
montant de 500 millions d’euros.
En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un tirage
sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3 milliards d’euros) pourra être effectué.
En novembre 2009, la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fonds
commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédées
de 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligibles
pour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire que
l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, a
fait l’objet d’une souscription intégrale par S2P. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par le
Groupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe
Carrefour au 31 décembre 2009.
118
Flux de
Valeur trésorerie
31/12/2009 < 1an 2-5 ans > 5ans
comptable contractue
ls
en millions d'euros
Dette couverte en juste valeur 1 046 924 39 601 285
Dette couverte en flux de trésorerie 780 847 93 170 584
Dette à taux fixe 8 034 9 022 1 938 5 275 1 810
Dette non couverte 720 725 502 223 0
Passifs relatifs à des contrats de location-financement 407 0 0 0 0
Instruments dérivés de taux 826 1 587 53 979 554
Total Emprunts 11 812 13 105 2 624 7 247 3 234
Flux de
Valeur trésorerie
31/12/2008 < 1an 2-5 ans > 5ans
comptable contractue
ls
en millions d'euros
Dette couverte en juste valeur 796 608 27 581 0
Dette couverte en flux de trésorerie 251 301 9 32 260
Dette à taux fixe 8 517 10 231 1 922 4 968 3 341
Dette non couverte 1 417 1 441 1 204 237 0
Passifs relatifs à des contrats de location-financement 443 0 0 0 0
Instruments dérivés de taux 791 1 618 68 1 004 546
Total Emprunts 12 214 14 199 3 230 6 822 4 148
Dans le cadre de leur activité courante, les sociétés du Groupe font régulièrement l’objet de contrôles fiscaux,
douaniers et administratifs. Le Groupe est par ailleurs sujet à divers litiges ou contentieux. Une provision est
comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement
passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant de
l’obligation peut être estimé de manière fiable. Les pertes opérationnelles futures ne sont pas provisionnées.
Il n’existe actuellement aucun fait exceptionnel ni affaire contentieuse risquant d’affecter significativement et
avec une probabilité sérieuse, les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité du Groupe.
119
NOTE 31 : ENGAGEMENTS HORS BILAN
Les engagements donnés et reçus par le Groupe et non comptabilisés au bilan correspondent à des obligations
contractuelles non encore réalisées et subordonnées à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures à
l’exercice en cours. Ces engagements sont de trois ordres : ceux liés à la trésorerie, ceux liés à l’exploitation des
points de ventes et ceux liés aux acquisitions de titres. En outre, le Groupe a des contrats de location (loyers
payables principalement sur les points de vente loués, et loyers recevables principalement sur les boutiques de
galeries marchandes) qui représentent également des engagements futurs, donnés ou reçus.
3. Les engagements liés aux acquisitions de titres sont composés d’engagements fermes reçus d’achat et de
vente de titres - majoritairement en France, dans le cadre de l’activité de Franchise du Groupe - ainsi que
d’options d’achat de titres et de garanties de passifs. Les garanties de passif reçues ne sont pas valorisées.
A fin décembre 2009, le Groupe détient en pleine propriété 736 hypermarchés sur 1 300 hypermarchés intégrés,
685 supermarchés sur 1762 supermarchés intégrés et 925 maxi discomptes sur 4 726 maxi discomptes intégrés.
Les magasins non détenus en pleine propriété font l’objet de contrats de location ayant représenté une charge de
1 157 millions d’euros sur l’année 2009 (cf. note 7). 15 % de ces contrats sont à échéance de moins de 1 an,
35 % à échéance de 1 à 5 ans et 50 % à échéance de plus de 5 ans.
120
Le montant brut des loyers futurs, déterminé en fonction de l’engagement maximal futur pris par le Groupe,
aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,
s’élève à 6 800 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement donné de
4 817 millions d’euros.
Le Groupe détient par ailleurs des galeries commerciales, principalement autour des hypermarchés et
supermarchés, données en location et ayant généré sur l’année 2009 un produit de 273 millions d’euros. Le
montant brut des loyers futurs à recevoir, déterminé en fonction de l’engagement futur pris par les locataires,
aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,
s’élève à 835 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement reçu de 738
millions d’euros.
NOTE 32 : EFFECTIFS
31/12/2009 31/12/2008
121
NOTE 33 : PARTIES LIEES
La rémunération des mandataires sociaux au titre de l’année 2009 est détaillée dans la partie « Rémunération et
Avantages » du document de Référence.
Les transactions entre la société mère et les sociétés mises en équivalence sont résumées ci-dessous :
En Montant des Créances sur les Dettes sur les Engagements hors
millions Nature de la transaction
2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008
d'euros
Ventes de marchandises 1 1 1 2
Grèce
Les Groupes Carrefour et Marinopoulos ont annoncé le 18 février 2010 leur projet de transformer leur réseau de
381 magasins Dia en supermarchés et magasins de proximité sous enseigne Carrefour. Ce projet est soumis à
l’approbation des autorités de la concurrence.
Les deux Groupes ont par ailleurs annoncé leur projet d’intégrer la société Dia Hellas (détenue à 80% par
Carrefour SA et à 20% par le Groupe Marinopoulos) au sein de leur société commune Carrefour Marinopoulos.
Le même jour, les Groupes Carrefour et Marinopoulos ont également annoncé la création d’une Joint Venture
pour développer des hypermarchés et supermarchés Carrefour en franchise dans les Balkans.
Indonésie
Carrefour et Trans Corp ont annoncé le 15 avril 2010 la conclusion d’un partenariat stratégique en Indonésie qui
vise à accélérer la croissance de Carrefour et son développement dans le pays.
Dans le cadre de ce partenariat, Trans Corp acquiert une participation de 40% dans PT Carrefour Indonésie, dans
lequel le groupe Carrefour retient une participation majoritaire de 60%. Trans Corp est la holding contrôlant les
activités media, divertissement pour la famille, loisirs et mode de Para Group.
Le partenariat permettra de générer des synergies opérationnelles entre Carrefour et les autres activités de Para
Group, particulièrement dans les domaines des services financiers (banques, assurances, prêts personnels), des
media, de la mode et des loisirs.
122
123
124
125
126
127
128
129
130
131
132
133
134
135
136
137
138
139
140
141
142
143
144
145
Note 14
Filiales et participations
Information financiére
Certaines inform ations n'ont pas été fournies en raison du préjudice grave pouvant résulter de leur divulgation
.
2. Participations (10<%<50)
France
CRFP 8 3381,48 -0,09 13,64 2528,00 2528,00 -0,10
EUROMARCHE 0,02 1,47 13,18 419,18 375,76 0,10 189
LOGIDIS 49,83 158,02 14,53 38,19 38,19 46,14 54 3,79
TOTAL 2985,37 2941,95 3,79
Etranger
CARREFOUR MARINOPOULOS 210,25 169,05 21,44 34,58 34,58
TOTAL 34,58 34,58
B- Renseignements globaux
1.Autres filiales
France 79,80 79,76 9,82
Etranger 27,00 17,22 0,02
2. Autres Participations
France 7,80 7,50 4,75
Etranger 267,87 102,72 23,47
C- Renseignements globaux sur les titres
(1) Correspond aux informations de 2008 car les Inform ations 2009 ne sont pas disponibles
146
21. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
21.1.1. Le capital social au 31 décembre 2009 s’élève à 1 762 256 790 euros divisé en 704 902 716 actions
chacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Les actions sont
nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société est autorisée à procéder à
l’identification des titres au porteur.
21.1.2. Néant
21.1.3. Au 31 décembre 2009, l’Emetteur détenait 563 488 actions propres de 2,5 euros de valeur nominale.
Aucune des filiales de l’Emetteur ne détenait d’action de la société Carrefour.
21.1.4. Néant
21.1.5 Néant
21.1.6 Néant
147
Evènement Variation du nombre d'actions Montant du capital
(en Euros)
Situation au 30 juin 1999 233 069 544 582 673 860,00
Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de Promodès 109 427 940
Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions 4 866
Situation au 31 décembre 1999 342 502 350 856 255 875,00
148
21.2.1. Objet social (article 2 des statuts)
La Société a pour objet :
La Société pourra agir, directement ou indirectement et faire toutes ces opérations en tous pays, pour
son compte propre ou pour le compte de tiers et soit seule, soit en participation, association,
groupement ou société, avec toutes autres personnes ou sociétés, et les réaliser et exécuter sous quelque
forme que ce soit.
La Société pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés ou entreprises
françaises et étrangères, quel qu'en soit l'objet.
21.2.2. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de société
anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées.
.
Le Conseil d’Administration (Statuts articles 11, 12, 13 et 14)
La société est administrée par un Conseil d'Administration composé de trois à dix huit membres.
Dès que le nombre des administrateurs ayant dépassé 70 ans est supérieur au tiers des administrateurs
en fonction, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office ; son mandat prendra fin à la
date de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire.
Chaque administrateur doit être propriétaire de 1000 actions au moins pendant la durée de son mandat.
Les membres du Conseil d'Administration sont nommés pour une durée de trois années et renouvelés
par tiers (ou par fraction aussi égale que possible) chaque année. Lors du Conseil d'Administration
suivant les premières nominations, les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de la
première et de la deuxième année sont déterminés par tirage au sort. Les administrateurs sortants sont
rééligibles.
Les fonctions des administrateurs prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire
appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire
leur mandat.
Le Conseil d'Administration élit, parmi ses membres, un Président qui doit être une personne physique.
La limite d'âge pour exercer les fonctions de Président est fixée à 70 ans. Le Président peut exercer ses
fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice
écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint son soixante dixième anniversaire.
La nomination du Président peut être faite pour toute la durée de ses fonctions d’administrateur.
149
Le Conseil d'Administration nomme en son sein un Vice-président qui est appelé à suppléer le Président
en cas d'absence, d’empêchement temporaire, de démission, de décès ou de non renouvellement de son
mandat. En cas d’empêchement temporaire, cette suppléance vaut pour la durée limitée de
l'empêchement; dans les autres cas, elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président.
Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d'Administration dont il rend compte à
l’Assemblée Générale.
Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que les
administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, soit au siège
social, soit en tout autre endroit indiqué par la convocation.
Les administrateurs sont convoqués par le Président, ou le cas échéant par le Vice-président, par tous
moyens, même verbalement.
Les réunions du Conseil d'Administration sont présidées par le Président du Conseil d'Administration,
ou le cas échéant, par le Vice-président.
Les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi.
Le Secrétaire du Conseil d'Administration est habilité à certifier conformes les copies et extraits des
procès-verbaux des délibérations.
Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en
œuvre.
Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de
l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses
délibérations les affaires qui le concernent.
Le Conseil procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque administrateur reçoit
toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut consulter tous les
documents qu’il estime utiles.
Conformément aux dispositions légales, la direction générale de la société est assumée sous sa
responsabilité soit par le Président du Conseil d'Administration, soit par une autre personne physique
nommée par le Conseil d'Administration et portant le titre de Directeur Général.
Le Conseil d'Administration choisit entre les deux modalités d’exercice de la direction générale
précitées à la majorité des administrateurs présents ou représentés.
Le Conseil d'Administration nomme parmi ses membres, ou en dehors d’eux, le Directeur Général qui
doit être une personne physique de moins de 65 ans qui est investi des pouvoirs les plus étendus pour
agir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social
et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil
d'Administration. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers.
150
La limite d'âge pour exercer les fonctions de Directeur Général est fixée à 65 ans; les fonctions du
Directeur Général qui atteint cet âge cessent à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les
compte de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle cet âge est atteint.
Lorsque la direction générale de la société est exercée par le Président, les dispositions légales
réglementaires ou statutaires relatives au Directeur Général lui sont applicables. Il prend le titre de
Président Directeur Général et peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale
Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il
atteint l’âge de 65 ans.
Le Conseil d'Administration peut définir les domaines dans lesquels le Directeur Général doit consulter
le Conseil dans l’exercice de son mandat.
Aux termes des dispositions du Règlement Intérieur adopté par le Conseil d’Administration lors de sa
séance du 28 juillet 2008, sont soumises à autorisation préalables du Conseil d’Administration les
décisions suivantes :
- les cessions d'immeubles par nature, les cessions totales ou partielles de participations, les
constitutions de sûretés sur les biens sociaux;
- l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de
souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés ;
- toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,
- la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifs
immobilisés;
- la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les
Marques et les fichiers Clients ;
- toute décision d'emprunt au-delà d'un seuil fixé par le Conseil et que ce dernier pourra
réactualiser;
- en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des
valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,
- toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription
ou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,
151
- toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe
et variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à
court terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;
- la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la
détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour
effet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16
plafonds de Sécurité sociale.
.
21.2.3. (Article 9 des statuts) Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrement
libérées, inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins.
21.2.4. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les droits des actionnaires,
conformément aux dispositions légales.
Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées personnellement ou par mandataire, sur
justification de son identité et de la propriété des actions, sous la forme et au lieu indiqués dans l’avis de
convocation, au plus tard trois jours ouvrés avant la date de réunion de l’Assemblée Générale, à zéro
heure, heure de Paris.
Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes les
Assemblées. Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales.
Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de vote
proposé sur le site Internet mis en place par le centralisateur de l’Assemblée, sont assimilés aux
actionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être
directement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe, conformément à la
première phrase du deuxième alinéa de l’article 1316-4 du Code civil.
La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique, ainsi que
l’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables et
opposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvré
précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, la société invalidera ou modifiera en conséquence,
selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure.
Les Assemblées sont convoquées par le Conseil d'Administration dans les conditions et délais fixés par
la loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans l’avis de
convocation.
L’Assemblée Générale est présidée par le Président du Conseil d'Administration ou, en son absence, par
le Vice-président ou un administrateur désigné par le Conseil.
152
Les fonctions des scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires présents et acceptants qui
disposent, tant en leur nom personnel que comme mandataires, du plus grand nombre de voix.
Le Bureau désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l’Assemblée.
Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires statuant dans les conditions de quorum et de
majorité prescrites par la loi exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle-ci.
21.2.6. Néant.
21.2.7. Aux termes des dispositions de l’article 7 des Statuts, il ressort qu’outre le respect de l’obligation légale
d’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital et des droits de vote qui y sont
attachés, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir un nombre
d’actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote, égale ou supérieure à 1%
du capital social ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, doit informer la Société du
nombre total d’actions et des droits de vote qu’elle possède, ainsi que des titres donnant accès à terme
au capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, par lettre recommandée avec accusé
de réception dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil.
Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de franchissement
des seuils légaux s’appliquent également en cas de non-déclaration du franchissement des seuils prévus
par les présents statuts, à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale, d’un
ou de plusieurs actionnaires détenant au moins 5% du capital ou des droits de vote de la Société.
21.2.8. Néant.
Néant.
Néant.
153
24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC
Les documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses comptes, les rapports présentés à ses
Assemblées par le Conseil d’Administration et les Commissaires aux Comptes peuvent être consultés au
siège social, dont l'adresse figure ci-dessus paragraphe 5.1.4.
154
ANNEXES
Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-
235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la société
Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et
au traitement de l'information comptable et financière.
155
CARREFOUR
Société anonyme au capital de 1 762 256 790 euros
Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-Perret
652 014 051 RCS NANTERRE
En application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce, le présent rapport rend compte des
conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration au cours de l’année 2009,
ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place dans le Groupe Carrefour.
Ce rapport a été approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 23 mars 2010.
1. Le Gouvernement d’entreprise
Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme à
Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a
adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur
Général étant dissociées.
Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amaury de Seze (Président), Monsieur
Jean-Martin Folz (Vice-président), Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard
Arnault, Monsieur Sébastien Bazin, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur
Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne, Monsieur José-Luis Leal Maldonado
(jusqu’au 15 avril 2009) et Monsieur Lars Olofsson (depuis le 28 avril 2009).
Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pour
une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite Assemblée
Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le Conseil
d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme
de la première et de la deuxième année.
En conséquence, les Administrateurs sortants par anticipation au terme de l’exercice 2009 seront Madame Anne-
Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et Charles Edelstenne.
Les mandats de Messieurs Amaury de Seze, Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé et René Brillet viendront à
expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010.
156
Les mandats de Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Jean-Martin Folz ont été renouvelés pour une durée de
trois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009.
Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la Direction
Générale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise des
sociétés cotées, le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés comme
des personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la
Société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.
Ainsi, Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, Jean-Martin Folz, René Abate, Thierry
Breton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.
Conformément aux dispositions (i) de l’article 823-19 du Code de commerce, le Conseil a vérifié qu’un membre
indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière ou
comptable et (ii) de la Recommandation CE du 30 avril 2009, qu'un membre au moins du Comité des
Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de
l'expérience en matière de politique de rémunération.
Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’un
minimum de mille actions.
Au cours de l’exercice 2009, le Conseil d’Administration s’est réuni 14 fois (dont une fois sous forme de
séminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 83%.
Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants :
• Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général,
• Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations internes,
• Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération,
• Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de la
communication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale,
• Mise en œuvre du programme de rachat d’actions,
• Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et/ou de performance au
profit des salariés et du mandataire social, définition d’un régime de retraite complémentaire pour les
principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, membres du Comex et quelques cadres clés),
• Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des Nominations et
du Gouvernement d’Entreprise, du Comité des Comptes et du Comité Stratégie).
La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé à
cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008.
Lors de ses séances des 28 juillet 2008 et 6 octobre 2009, le Conseil d’Administration a décidé que le Directeur
Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actes suivants sans avoir
au préalable recueilli l'accord du Conseil :
- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500 millions
d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations fiscales et
douanières),
157
- les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessions
totales ou partielles de participations, les constitutions de sûretés sur les biens sociaux;
- les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filiale directe
ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ;
- toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;
- l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de souscription
à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeur d’entreprise (y
compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre d’affaires concerné
égal ou supérieur à 150 millions d’euros;
- toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,
- la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifs
immobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;
- la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les
Marques et les fichiers Clients.
- toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur un
même exercice social, à 500 millions d’euros;
- en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des
valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,
- toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou
d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,
- toute modification de l’organisation de la Société ;
- la politique de rémunération des principaux dirigeants,
- toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et
variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court
terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;
- la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la détermination
de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter la
rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafonds de Sécurité
sociale.
Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernance
auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF.
Les statuts de la Société ne prévoient pas de modalités particulières pour la participation des actionnaires à
l’Assemblée Générale.
Lors de sa réunion du 28 juillet 2008, le Conseil d’Administration a adopté un Règlement Intérieur, divisé en 6
chapitres, dont les principales dispositions sont les suivantes :
le premier chapitre est consacré au rappel de la mission du Conseil d’Administration, à la description
des modalités de réunion du Conseil, de l’information des Administrateurs ainsi qu’à l’évaluation par le
Conseil de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions ;
les second et troisième chapitres précisent le rôle et les pouvoirs du Président et du Directeur Général ;
le quatrième chapitre est consacré aux Comités du Conseil : Comité des Comptes, Comité des
Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et Comité Stratégie (composition,
missions, fonctionnement) ;
les deux derniers chapitres traitent principalement de la rémunération des Administrateurs et de la
déontologie dont chaque membre du Conseil doit faire preuve dans l’exercice de son mandat.
158
Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comité des
Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.
Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société. Ils
peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander au
Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, de
questions relevant de la compétence de Comité.
Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en cas
d’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux au
Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après approbation, aux
Administrateurs.
Le Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants se réunit au
moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en
matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le
Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.
Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi (i) du processus d’élaboration de l’information
financière, (ii) de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, (iii) du contrôle légal des
comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et (iv) de l’indépendance des
Commissaires aux comptes.
Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des référentiels
comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute question
comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels.
Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risque
de réputation ou de l’éthique professionnelle.
Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant des
honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat de cette sélection.
Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur suivi.
Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefour
aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvé
par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires du
Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à l’indépendance des
Commissaires aux comptes.
Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède un million
d’euros. Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la Direction Financière du Groupe.
Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du Groupe sur l’ensemble des
missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe.
159
Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif de
contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans le
déroulement de la mission d’audit.
Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collège des
Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.
Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres de la
Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que le
responsable de l’audit et du contrôle interne.
Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni cinq fois, le taux de présence s’élevant à 100%. Le Comité a
procédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2008 et 30 juin 2009, des méthodes de
consolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, des éléments de synthèse du
compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financement ainsi qu’à la préparation de la
clôture 2009. Le Comité a également étudié l’activité des services financiers et assurances du Groupe. Enfin, le
Comité a été informé de l’évolution des contentieux significatifs et du suivi du plan de transformation du Groupe.
Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne. Le
Comité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avec
la mission qui lui est dévolue.
Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité de
membres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du
Comité est désigné par le Conseil d’Administration.
En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des
mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou
d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de la
Société.
Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat
d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.
Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.
En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dans
la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son
fonctionnement.
160
Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il en
présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne les mesures adaptées
au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de celui-ci sur les meilleures
pratiques.
Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec le Président, les
délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires.
En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président.
En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le cas
échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.
Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède,
en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas échéant, des
Directeurs Généraux délégués.
Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.
Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leur
renouvellement.
Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes au
Conseil d’Administration.
Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni 11 fois, le taux de présence s’élevant à 100%.
Enfin, une indemnité transactionnelle conforme, dans son quantum et ses conditions d’octroi, aux
recommandations AFEP MEDEF d’octobre 2008 peut dans certains cas être accordée au mandataire social en
cas de cessation anticipée de son mandat.
161
Le Comité a par ailleurs :
étudié et proposé au Conseil d’Administration les conditions dans lesquelles un régime de retraite
complémentaire pourrait être mis en place au profit des principaux dirigeants du Groupe (Directeur
Général, membres du Comex et quelques cadres clés),
apprécié l’indépendance des Administrateurs,
proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plans
d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du mandataire social
du Groupe,
examiné les conditions de départ de cadres dirigeants,
étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentiels du
Comex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée.
Le Comité a également préparé, avec l’assistance d’un Cabinet extérieur, à l’évaluation du fonctionnement du
Conseil d’Administration.
Le Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres. Son
Président est désigné par le Conseil d’Administration.
Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie du Groupe
et non de se substituer à lui en ce domaine.
Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions et cessions
d’actifs, études d’opportunités de croissance externe, ouverture de nouveaux pays…) et d’orienter les travaux
préparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration.
Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonction de leurs
domaines d’expertise et d’expérience.
Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux (analyses,
études, réflexions, conclusions).
Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2009, le taux de présence s’élevant à 100%.
Au cours de cette réunion, le Comité a examiné le plan stratégique 2010 - 2015, le budget 2009 ainsi que des
projets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités.
162
Le Groupe Carrefour a retenu la définition suivante du contrôle interne :
- le contrôle interne est un processus conduit sous l’autorité du Directeur Général. Il est mis en œuvre par les
dirigeants et le personnel de l’entreprise et est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des
objectifs suivants au sein de chaque business unit :
- le processus de contrôle interne permet de prévenir et de maîtriser les risques résultant de l’activité de
l’entreprise et les risques d’erreurs ou de fraudes, en particulier dans les domaines comptables et financiers.
Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue que ces risques sont
totalement éliminés.
Le rapport qui suit s’attache à décrire le processus de contrôle interne dans le Groupe, notamment celui relatif à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Le périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à la société mère et à l’ensemble des filiales consolidées
par intégration globale c'est-à-dire les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement
une influence prépondérante.
La section 2 de ce rapport présente en se référant au référentiel COSO2 le dispositif général de contrôle interne
du Groupe.
La section 3 couvre spécifiquement le contrôle interne comptable et financier et se réfère au guide d’application
de l’AMF relatif au contrôle interne de l’information comptable et financière.
Les diligences ayant sous-tendu la rédaction du rapport ont consisté à actualiser les principes décrits dans le
rapport précédent auprès des principales fonctions du Groupe concernées par les thèmes abordés et à s’assurer
que chacune de ces directions disposait d’une formalisation adéquate de ces principes.
2.2 Evaluation et traitement des risques
La maîtrise de l’exposition aux risques décentralisés repose sur les responsables locaux, au plus près des risques
liés aux activités qu’ils exercent ou supervisent.
Le processus d’élaboration du plan stratégique est l’occasion de faire le point sur les principaux risques et
opportunités externes.
Les revues de performance mensuelles contribuent à la détection de l’apparition et de la survenance des risques.
Les lignes fonctionnelles, dans leur rôle de garant et moteur de progrès, peuvent être amenées à identifier des
risques et proposer un plan d’action à la ligne hiérarchique en vue de les maîtriser.
163
Une cartographie des risques a été réalisée à l’échelle du Groupe et est réactualisée régulièrement. Elle s’est
attachée à identifier les risques potentiels, internes et externes, en mesurer l’importance relative et la probabilité
de survenance. L’appréciation de ces risques par les dirigeants des pays et du Groupe et de leur impact sur les
comptes ont permis de mener une revue du contrôle interne des processus sur 3 ans sur la base de questionnaires
d’autoévaluation.
- en 2008, sur l’identification des risques majeurs sur les états financiers, accompagnée d’une démarche
d’autoévaluation auprès des principales Business unit du Groupe,
- en 2009, sur une actualisation de la cartographie des risques pays accompagnée de la diffusion d’un suivi
mensuel des risques pays, une analyse détaillée de l’exposition des magasins du groupe aux risques naturels, une
cartographie des risques criminels et terroristes, démarches engagées par la Direction Risks & Compliance visant
à approfondir la connaissance des risques et à développer des actions de prévention.
Les principaux risques et les dispositifs mis en place par les directions opérationnelles et fonctionnelles pour les
maîtriser sont décrits dans le Document de Référence.
2.2.3 Gestion de crise
Le Groupe Carrefour est exposé aux crises potentielles du fait de ses métiers, de sa taille, de sa diversité et de sa
présence sur des marchés émergents.
La Direction Risks & Compliance a défini et communiqué à l’ensemble des Business Units des standards en
matière de gestion de crise (« Ticket minimum ») permettant à ces dernières de mettre en place des procédures
adaptées à leur situation.
Pour assurer une diffusion adaptée et homogène des bonnes pratiques et outils à l’ensemble des pays, un site
extranet a été déployé par la Direction Risks & Compliance et la Direction Communication Groupe :
« Carrefouralert ». Ce site rassemble notamment les coordonnées des coordinateurs de gestion de crise et de
communication de crise, les fiches pratiques et fiches réflexes, les outils de prévention ainsi que de nombreuses
informations utiles.
Afin de renforcer la préparation de nos équipes, plusieurs comités de direction de nos filiales ont été formés à la
gestion de crise et à la communication de crise. Certains ont également testé les dispositifs de gestion de crise
dans le cadre de simulations de crise.
Compte tenu de l’exposition du Groupe au risque « Produit », un dispositif très complet concernant la gestion
des rappels et des retraits est piloté par la Direction Qualité Groupe, qui assure la coordination et la diffusion des
bonnes pratiques dans les pays, et participe également au comité de coordination de crise du Groupe.
164
2.3.1.1 Principes généraux
Clients et consommateurs sont au cœur de tout ce qu’entreprend le Groupe Carrefour. Pour garantir la meilleure
prise en compte des spécificités locales des clients et consommateurs et la meilleure réactivité opérationnelle,
l’organisation de l’entreprise est géographique. Le Pays est le maillon de base de l’organisation du Groupe.
Des activités sont mutualisées entre Pays pour tirer partie de la taille du Groupe au service de l’efficacité
opérationnelle et commerciale des Pays.
Des opérateurs métier gèrent pour les Pays des activités spécifiques, distinctes du métier de la distribution, afin de
les professionnaliser et d’accélérer leur développement.
2.3.1.2.1. Le Pays
Le Pays est organisé en centres de profits (Business Units) qui correspondent à l’ensemble des magasins physiques
ou virtuels d’un même format (par exemple : hypermarché, supermarché, proximité, cash & carry et internet).
Chaque « business unit » est dirigée par une équipe de direction qui comprend des responsables opérationnels et
des responsables fonctionnels nécessaires à l’exercice de l’activité.
La plupart des pays ont centralisé les fonctions qui ne sont pas directement liées à l’activité opérationnelle des
magasins, particulièrement les fonctions administratives, financières et informatiques. Cette centralisation
permet aux parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés, administrations) de disposer de canaux de
communication centralisés pour répondre aux questions qui peuvent se poser dans leur relation avec les entités
opérationnelles.
2.3.1.2.2 Le Corporate
Sont représentés au Comité Exécutif du Groupe la France, une zone regroupant l’Espagne, la Belgique, l’Italie et la
Pologne, une zone couvrant l’activité maxi-discompte, une zone regroupant les business unit d’Amérique Latine,
une zone regroupant la Chine et Taiwan, une zone couvrant les autres business-units du Groupe. Sont également
165
représentés au Comex du Groupe Carrefour Property, la Direction Commerciale et Marchandises et la Direction
Finances Gestion du Groupe.
La taille du Groupe permet, sur certains domaines, de bénéficier d’économies d’échelle et d’assurer que les Pays
aient la meilleure expertise. A cette fin, le Groupe encourage la mutualisation d’activités entre les Pays. La réflexion
a été initiée en 2009 et doit se concrétiser en 2010 sur les activités suivantes :
- Marchandises Non-Alimentaires France/Espagne, puis le G4 à terme (Belgique et Italie)
- Global Sourcing Monde
- Achats non marchands Groupe
Certaines directions opérationnelles avec une spécificité métier forte sont des opérateurs métier au service des Pays.
Il y a deux opérateurs métier dans le Groupe Carrefour : la Direction des Services Financiers et Assurances Groupe
et la Direction Carrefour Property Groupe qui opèrent sur des périmètres géographiques spécifiques. Les opérateurs
métier sont des centres de profits placés sous une ligne hiérarchique distincte de celle du Directeur Exécutif des Pays.
Les cadres du Groupe à tous les niveaux exercent leurs responsabilités dans les limites de fonctions définies.
Chaque responsable est juge de ce qu’il doit faire pour atteindre les objectifs convenus en s’adaptant aux
circonstances. La liberté d’initiative que suppose cette conception de la responsabilité requiert l’observation de
règles de délégations de pouvoirs, notamment concernant les engagements vis-à-vis des tiers. Ces délégations
sont en place, aujourd’hui, pour les principaux managers opérationnels et fonctionnels. Le Groupe a mis en place,
pour la plupart des entités juridiques, des délégations de pouvoirs répertoriant les décisions spécifiques
nécessitant l’approbation préalable du Conseil d’Administration ou de l’organe équivalent dans chaque entité
concernée. Les délégations ou sous-délégations entre les dirigeants et leurs subordonnés sont de la responsabilité
de chaque entité, avec le support de la Direction Juridique du Groupe.
Le Groupe privilégie la ligne hiérarchique opérationnelle qui est pleinement responsable du développement
rentable et maîtrisé des « business units ». De plus, la ligne hiérarchique opérationnelle est maître-d’œuvre des
interventions des lignes fonctionnelles.
Les employés et leur encadrement disposent, respectivement, de définitions de tâches et de fonctions et de listes
de points de contrôle permettant de maintenir un degré d’exigence compatible avec les engagements des
enseignes.
La politique de ressources humaines contribue à enrichir l’environnement de contrôle interne notamment par
l’existence de descriptions de fonctions, d’un système d’évaluation des collaborateurs et par l’investissement en
formation.
166
La Direction des Ressources Humaines du Groupe anime la fonction en définissant les grandes orientations, en
mettant à disposition des bonnes pratiques et outils et en pilotant la mise en œuvre.
Des descriptions de fonctions existent pour les principales fonctions et les principales « business units». Ces
descriptions font référence aux contrôles nécessaires à la supervision de l’activité et servent également de cadre
au système d’évaluation individuelle. La mise en place progressive d’un système commun de gestion des
compétences est l’occasion d’étendre ces descriptions de fonctions.
Les formations, inscrites dans les plans annuels, sont orientées vers une maîtrise des métiers alliant le savoir-
faire spécifique et le management. Elles sont dispensées à la prise de poste et pour assurer le développement
individuel.
Des plans de succession sont en place depuis 2003 pour les principales fonctions d’encadrement du Groupe.
La plupart des pays ont mis en place un système d’évaluation annuel du personnel. Les principales fonctions
d’encadrement sont par ailleurs suivies par la Direction des Ressources Humaines du Groupe.
Les politiques de rémunération sont gérées par la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour les
principales fonctions d’encadrement et laissées à l’initiative des pays pour les autres fonctions, dans le respect
des grandes orientations définies.
Le pilotage de la mise en place des grandes orientations Ressources Humaines par le Groupe est réalisé au
travers de plusieurs outils : la remontée régulière de tableaux de bord, des visites en pays et des systèmes
d’écoute du personnel à différents niveaux passant par des questionnaires et des groupes d’expression.
Carrefour a renforcé le reporting social du Groupe par de multiples actions. Un outil décisionnel de collecte et
de consolidation a été mis en place auprès de toutes les directions Ressources Humaines des pays afin de
fiabiliser et faciliter le reporting des indicateurs Ressources Humaines. Une harmonisation des règles de gestion
ainsi qu'un dictionnaire des indicateurs a été arbitré et partagé avec tous les contrôleurs de gestion Ressources
Humaines du Groupe. Un suivi mensuel des effectifs, permettant le pilotage des évolutions par pays a été mis en
place depuis septembre 2009.
La Direction des Systèmes d'Information (DSI) du Groupe est responsable de l'élaboration de la stratégie du
Groupe Carrefour en termes de Système d'Information (SI), et du pilotage de son exécution.
L'élaboration de la stratégie repose sur un plan stratégique triennal qui est validé chaque année par la Direction
Générale du Groupe. Ce plan repose sur les éléments suivants:
• Les objectifs en termes de SI et leur alignement vis à vis des priorités du Groupe
• Les feuilles de routes des Centres de Compétences et leur alignement vis à vis des priorités des
Directions Fonctionnelles et des Directions Pays
• Les initiatives majeures permettant d'assurer la bonne exécution de la stratégie en termes de SI et
l'atteinte des objectifs
167
• Le plan financier permettant de soutenir la réalisation des feuilles de route et des initiatives majeures,
ainsi que son alignement vis à vis des objectifs financiers du Groupe
Le pilotage de l'exécution de la stratégie SI s’appuie sur le modèle de gouvernance du Groupe, qui se caractérise
par les éléments suivants:
Des bases documentaires contenant des procédures et modes opératoires existent pour la plupart des métiers. Ces
informations peuvent être disponible sur les différents sites Intranet des entités au sein du Groupe ou être
consultables dans les établissements.
168
Les lignes fonctionnelles sont garantes et moteur du progrès. Leur mission consiste à concevoir et réaliser des
outils et rapports prêts à l’emploi pour les opérationnels, à identifier des synergies et proposer des innovations.
Elles ont un rôle de garant et d’alerte sur les méthodes et les pratiques. Elles sont organisées en réseaux
fonctionnels (ou « Files »), c'est-à-dire qu’au sein d’une même direction fonctionnelle, les pays désignent des
interlocuteurs pour fonctionner en réseau avec d’autres pays ou au niveau Groupe, pour travailler sur des projets,
échanger sur des bonnes pratiques ou proposer des actions dans leur domaine d’expertise.
Par ailleurs, des spécialistes métiers contribuent dans l’organisation de Files opérationnelles à orienter les
équipes opérationnelles sur les préconisations en matière de concept de vente, d’organisation et de respect des
assortiments. Ces spécialistes servent de support technique aux opérationnels en magasin, diffusent les bonnes
pratiques, déploient les projets, vérifient les points de contrôle et procèdent à des contrôles périodiques avec des
diagnostics et des plans d’actions.
Afin de développer une culture commune, Carrefour a défini un cadre permettant à chaque collaborateur de
remplir sa mission et contribuer à la pérennité et à la croissance du Groupe. Ce cadre, fondement de l’action
individuelle et collective est décrit dans la Raison d’Etre, déclinée en Rêve, en Valeurs « Engagés, positifs et
attentionnés » et en Convictions. Ces notions sont définies dans le Guide des valeurs Carrefour, communiqués
aux salariés à l’occasion de leur embauche et de leur formation.
Afin de renforcer la coordination des actions relatives à la conformité et à l’éthique au niveau du Groupe, un
Directeur Risks & Compliance assurant la fonction de « Compliance officer » du Groupe a été nommé au début
de l’année 2009, sous la responsabilité du Directeur Juridique Groupe.
Enfin, selon l’environnement et les risques spécifiques à chacun des Pays, ces derniers peuvent être amenés à
mettre en place des « hotline » éthiques.
2.4 Activités de Contrôle
Le suivi de l’activité et des projets est assuré dans le cadre de revues de performance mensuelles qui ont lieu
systématiquement tant pour la ligne opérationnelle que pour les lignes fonctionnelles.
L’établissement d’un modèle d’entreprise dans le cadre de la cartographie des risques a permis de segmenter
l’activité du Groupe en processus majeurs de nature stratégique, opérationnelle et de support.
Tout responsable de « business unit » du Groupe dispose depuis fin 2006 de l’ensemble de la documentation du
contrôle interne issu des questionnaires d’autoévaluation. Cette documentation indique les points de contrôle clé
ou les meilleures pratiques permettant d’avoir une couverture efficace des risques. Elle met également l’accent
sur les dysfonctionnements susceptibles de se produire si les contrôles ne sont pas efficaces et contribue de la
sorte à la responsabilisation de l’intéressé. Cette documentation des points de contrôle des processus vise à
établir un référentiel commun en matière de contrôle interne pour l’ensemble des pays et des fonctions du
Groupe.
Ces travaux ont contribué à l’homogénéisation du niveau de contrôle interne dans l’ensemble du Groupe et fait
bénéficier toutes les activités des meilleures pratiques.
Afin de permettre à chacun dans le Groupe de prendre la mesure de sa contribution chiffrée et de l’importance de
sa responsabilité en matière de contrôle interne, le Groupe s’appuie sur un processus unique et homogène de
fixation d’objectifs et d’analyse de la performance.
169
Les objectifs sont fixés annuellement dans le cadre du processus budgétaire à partir d’un plan stratégique
pluriannuel. Ce processus est organisé autour de la remontée de données budgétaires à partir des niveaux de
responsabilité appropriés : rayon en hypermarchés et supermarchés et magasin pour le hard discount. Cette
remontée s’effectue avec différentes étapes de validation dont une des principales se situe au niveau de la
« business unit ». La responsabilisation des managers jusqu’au niveau le plus fin (c'est-à-dire des responsables
d’un compte de résultat d’activité ou de l’animation d’équipes), sur des objectifs budgétaires discutés et
approuvés est une composante essentielle de l’efficacité du pilotage par le management.
Le budget est mensualisé pour que chacun à chaque niveau puisse suivre sa performance tout au long de l’année.
Il comprend des éléments commerciaux et financiers ainsi que des indicateurs de performance adaptés. Au cours
de l’année, les investissements prévus au budget font l’objet d’études de rentabilité actualisées et d’autorisations
spécifiques.
Les chiffres de gestion sont mensuellement transmis au Groupe par les pays. Ils portent sur des éléments
commerciaux (chiffres d’affaires, débits, paniers moyens, surfaces de vente, ouvertures en particulier) et
financiers (compte de résultat, bilan, tableau de trésorerie en particulier).
Un contrôle de l’unicité entre les données comptables et de gestion est réalisé lors de chaque arrêté.
Le périmètre de ce reporting (entités, modes de consolidation, pourcentage d’intérêt…) est identique à celui
retenu pour les arrêtés consolidés du Groupe. Ainsi, le Groupe utilise pour ses décisions de gestion les mêmes
résultats que ceux issus de sa comptabilité consolidée. Ces mêmes chiffres sont utilisés à chaque arrêté, lors des
arrêtés semestriels, pour la communication financière.
Chaque mois les performances réalisées sont comparées aux performances prévues dans le budget et à celles
réalisées l’année précédente.
Une synthèse des performances du Groupe et des pays est présentée au Comex Groupe. Le Conseil
d’Administration reçoit une synthèse de l’évolution du chiffre d’affaires et du tableau de bord tous les mois.
Le contrôle de gestion est présent pour assister les managers dans l’élaboration et le suivi des budgets, participer
aux phases de validation, proposer les plans d’action rendus nécessaires par les écarts constatés dans son
exécution et d’une manière générale être garant de la fiabilité de l’ensemble du processus et des données
financières qui en sont issues.
2.6 Surveillance du dispositif
2.6.1 Pilotage managérial
Le pilotage du contrôle interne par le management s’effectue en permanence et au quotidien dans la mesure où
l’activité commerciale requiert une vigilance de tous les instants notamment sur les surfaces de vente en magasin.
Les « Files » et les spécialistes métiers participent activement aux activités de contrôle dans les pays/BU et sont
amenés à mettre en place des systèmes de pilotage permettant de mesurer la bonne application des principes
définis.
Dans le cadre de l’organisation décentralisée du Groupe, il appartient à chaque « Business Unit » de définir et
mettre en place l’organisation adaptée à la gestion du dispositif de contrôle interne dans son contexte. Plusieurs
d’entre elles ont mis en place des fonctions contrôle interne axées principalement sur la conformité.
Les revues de performance contribuent à la surveillance régulière du dispositif à chaque niveau de management.
170
Les Directeurs Exécutifs et les Directeurs Financiers de l’ensemble des business units du Groupe attestent
formellement chaque année de la qualité du contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent.
L’Audit Interne participe, dans le cadre du plan d’audit annuel du Groupe à l’évaluation de la maîtrise du
contrôle interne de l’ensemble des activités. Cette mission est assurée de manière indépendante vis-à-vis du
management.
La Direction de l’Audit intervient à tous les niveaux et dans toutes les entités du Groupe.
Les missions et responsabilités de l’Audit Interne sont régies par une charte validée en Comex Groupe et en
Comité des Comptes du Conseil d’Administration.
La Direction de l’Audit reporte hiérarchiquement au Directeur Général. La fonction d’Audit Interne est exercée à
plein temps par des auditeurs bénéficiant de la formation et de l’expérience adaptée et répartis sur l’ensemble des
géographies du Groupe. Les responsables de l’Audit Interne des zones sont rattachés hiérarchiquement au
Directeur de l’Audit Groupe, ce dernier étant lui-même rattaché au Directeur Général.
La Direction dispose d’un budget, validé annuellement par le Directeur Général, lui permettant de mener à bien
sa mission. Le budget est revu annuellement en fonction de l’évolution des métiers du Groupe et de son
périmètre.
Un projet de plan d’audit annuel est établi par la Direction de l’Audit en s’appuyant notamment sur le référentiel
de processus du Groupe et sur la cartographie des risques des métiers du Groupe. Ce projet fait l’objet
d’échanges avec les principaux responsables du Groupe. Le plan d’audit annuel peut être complété à la demande
des principaux responsables opérationnels ou fonctionnels. Le Directeur de l’Audit apprécie ces demandes avant
de les intégrer ou non au plan d’audit annuel. Le contenu de la mission est alors défini en lien avec le demandeur.
171
Le plan d’audit annuel prévisionnel ainsi établi est examiné et validé par le Directeur Général et présenté au
Comité des Comptes.
Des missions spécifiques peuvent également être organisées à la demande du Comité des Comptes et du
Président du Conseil en concertation avec le Directeur Général.
L’Audit Interne s’appuie sur les normes et pratiques professionnelles pour mener ses missions. Une grande
attention est portée aux spécificités et enjeux de chaque activité du Groupe, de telle sorte que les audits
constituent une source de valeur ajoutée pour les entités concernées. Les missions sont toujours coordonnées
avec les services audités afin, dans la mesure du possible, de ne pas perturber leur fonctionnement.
Les missions sont réalisées soit par la Direction de l’Audit Interne elle-même, soit, lorsque c’est nécessaire pour
accéder à toutes les compétences utiles à une analyse pertinente des risques et des processus, par des équipes
réunissant des membres de la Direction de l’Audit Interne et des autres Directions du Groupe ou des divisions.
Le cas échéant, l’Audit Interne fait appel à des conseils extérieurs.
Pour chaque audit, un rapport détaillé et une synthèse sont établis. Ils sont validés et diffusés dans les conditions
suivantes :
- Un document final, comprenant le rapport d’audit, la synthèse, les éventuelles observations écrites du
management, les plans d’action correctifs du Management et les réponses éventuelles de la Direction de
l’Audit Interne aux observations du Management, est communiqué à l’audité, au Directeur Exécutif et
au Directeur Finance Gestion de l’entité auditée. Les plans d’action correctifs doivent préciser les
grandes lignes des actions, les responsabilités de mise en place et le calendrier de mise en place.
- Une synthèse de ce rapport est communiquée au Directeur Général et au Directeur financier du Groupe
et au responsable de la Zone concernée.
Les missions ayant des recommandations font l’objet d’un suivi de la mise en œuvre des plans d’actions du
Management.
Le Directeur de l’Audit rend compte au Directeur Général et au Comité des Comptes du bon déroulement du
plan d’Audit de la façon suivante :
- Chaque trimestre un rapport détaillé sur l’exécution du programme d’Audit, ainsi que sur les principaux
constats, analyses et recommandations qui en résultent est présenté au Directeur Général. Une synthèse est
présentée régulièrement au Comex Groupe.
- Chaque trimestre un rapport de synthèse sur l’exécution du programme d’Audit, ainsi que sur les principaux
constats, analyses et recommandations qui en résultent est présenté au Comité des Comptes. Les résultats du
suivi de la mise en place des recommandations sont présentés au Comité des Comptes.
172
La fonction comptable est assurée par des équipes centralisées au niveau de chaque pays. Ces équipes font partie
de la « File » Finances et Gestion animée par la Direction Financière du Groupe.
Le Groupe a procédé ces dernières années à l’harmonisation des outils comptables utilisés dans les pays. Ceci a
notamment permis de mettre en place un modèle d’organisation avec la constitution de centres partagés
spécialisés (traitement et paiement des factures de marchandises, immobilisations, frais généraux, paye)
homogénéisant et documentant les procédures dans les différents pays et permettant une séparation adéquate des
tâches. Des modes opératoires sont disponibles pour les opérateurs.
La fonction de contrôle de gestion est garante de la fiabilisation des informations financières de gestion.
3.1.2 Organisation de la fonction consolidation
Chaque pays a en charge la réalisation de la consolidation des comptes à son niveau. Cette consolidation au
niveau palier est assurée par les équipes financières centralisées au niveau pays.
L’équipe consolidation Groupe anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe.
Des responsabilités par zone ont été définies ainsi que des responsabilités d’analyse transverse au sein de
l’équipe Groupe.
Les principes comptables du Groupe sont définis dans un document mis à jour régulièrement et diffusé à
l’ensemble des intervenants du processus.
Chaque pays met en place des outils répondant à ses besoins spécifiques de consolidation. Au niveau Groupe, un
outil a été développé permettant de faciliter la remontée des données, les contrôles et les opérations de
consolidation.
En 2008, un questionnaire d’auto-évaluation ciblant un nombre limité de risques majeurs a été adressé aux
Directeurs Financiers des principaux Pays. Les risques majeurs de l’activité ont été identifiés en croisant les
points d’analyse proposés par le Cadre de référence de l’AMF avec la cartographie des risques et avec les
spécificités du secteur et du Groupe.
Le socle documentaire LSF établi par le Groupe constitue une base de référence de contrôle interne des activités
sur laquelle les Pays/BU peuvent s'appuyer.
L’équipe de consolidation Groupe, dans le cadre de ses responsabilités zone et transverse, est amenée à réaliser
les contrôles au niveau de la consolidation pays (visites en pays, revue des liasses, identification des principales
options et des corrections nécessaires le cas échéant) et au niveau de la consolidation Groupe (analyses
transverses de postes notamment).
La consolidation a lieu trimestriellement depuis 2008. Seuls les comptes consolidés semestriels et annuels font
l'objet d'une publication.
173
Les filiales préparent leurs comptes statutaires, les comptes consolidés de leur périmètre et convertissent ces
états en euros. Les Directeurs Financiers des pays disposent d’une liste de contrôles standards préparée par
l’équipe consolidation Groupe à effectuer sur ces comptes consolidés.
Les principales options et estimations comptables font l’objet de revues systématiques par le Groupe et les
directeurs financiers de pays, en lien avec les auditeurs externes locaux.
Les visites en pays régulières de l’équipe consolidation Groupe, au moment des arrêtés, sont l’occasion
d’améliorer le processus au niveau pays (compréhension et diffusion des principes comptables du Groupe,
traitement des questions spécifiques des pays, réalisation de contrôles sur place). Les visites donnent lieu si
nécessaire à l’émission de recommandations d’amélioration du processus de consolidation en pays.
• de manière continue : la régularité et la qualité du flux de l’information doivent se faire dans la durée.
Elles sont fondamentales pour la crédibilité de l’entreprise et sont garantes de la fidélisation de ses
actionnaires,
• en véhiculant un message cohérent et clair : la communication doit permettre aux investisseurs
d’acquérir une compréhension exacte et précise de la valeur de la société et de la capacité de son
management à la développer. Le choix de l’investisseur doit être éclairé,
• en respectant le principe d’égalité des actionnaires devant l’information : toute information à caractère
financier et pouvant avoir un impact sur son cours de bourse est rendue publique par une source unique
et centralisée au niveau du Groupe.
• le service des relations avec les actionnaires prend en charge l’information du grand public
(actionnaires individuels),
• le service des relations investisseurs, la Direction Financière, ainsi que le Directeur Général, sont les
interlocuteurs uniques des analystes et des investisseurs institutionnels,
• la direction des ressources humaines gère, avec l’appui de la direction de la communication,
l’information auprès des salariés,
• la direction de la communication gère les relations avec la presse.
Dans la pratique le message financier est élaboré en étroite collaboration entre la direction financière et la
direction de la communication.
Il est délivré par les moyens édictés par la loi (Assemblée Générale) et les règlements de l’AMF (publications
périodiques, communiqués). De plus, au-delà des obligations légales, la communication financière de Carrefour
dispose d’un large éventail de supports. En fonction de l’importance de l’événement, Carrefour choisit entre la
presse, l’internet, les contacts téléphoniques directs, des réunions individuelles ou évènementielles à caractère
exceptionnel.
174
3.3.3 Procédures de contrôle de la communication financière
La répartition des rôles et des responsabilités permet d’assurer la stricte indépendance entre le Comex Groupe,
les départements sensibles (par exemple le département fusions et acquisitions) et le service de la communication
financière.
175
Carrefour
Société Anonyme
26, Quai Michelet
92300 Levallois-Perret
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Carrefour S.A. et en application des dispositions de
l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le
président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre de
l’exercice clos le 31 décembre 2009.
Il nous appartient :
- de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport
du président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et
au traitement de l’information comptable et financière, et
- d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de
commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière
Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité
des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration
et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences
consistent notamment à :
- prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et
au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le
rapport du président ainsi que de la documentation existante ;
- prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation
existante ;
176
- déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet
d’une information appropriée dans le rapport du président.
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les
procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de
l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration, établi
en application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.
Autres informations
Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises
à l'article L. 225-37 du Code de commerce.
177
Carrefour
Société Anonyme
26, Quai Michelet
92300 Levallois-Perret
__________
Aux actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur :
• le contrôle des comptes consolidés de la société Carrefour S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• la vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans
l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
178
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 1.2 et 1.4 de
l’annexe aux comptes consolidés qui exposent les changements de méthodes comptables résultant de
l’application, à compter du 1er janvier 2009, de nouvelles normes et interprétations, notamment IAS 1 révisée «
Présentation des états financiers », IFRS 8 « Secteurs opérationnels », IFRIC 13 « Programmes de fidélisation
de la clientèle » et des amendements d’IFRS 7 « Amélioration des informations communiquées au titre des
investissements financiers » et d’IAS 38 « Immobilisations incorporelles » relatif à la comptabilisation des
activités de publicité et promotion.
En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
La note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés précise que la Direction de la société est amenée à prendre en
compte des estimations et des hypothèses qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs
et de passifs, ainsi que les informations données dans les notes annexes. Dans le cadre de notre audit au
31 décembre 2009, nous avons notamment :
- examiné l’impact de ces estimations faites par la société sur les dépréciations des goodwill, des
immobilisations incorporelles et corporelles. Nous avons apprécié les données et les hypothèses sur
lesquelles se fondent les estimations, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la
direction de votre société dans le contexte actuel induit par la crise économique, revu les calculs effectués
par celle-ci, comparé les estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations
correspondantes et examiné la procédure d'approbation de ces estimations par la direction.
- apprécié les provisions comptabilisées par la société. Notre appréciation s’est fondée sur :
o une prise de connaissance des procédures en vigueur dans votre groupe permettant leur
recensement, leur évaluation et leur traduction comptable, et
o des estimations indépendantes comparées avec celles de la société.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce
rapport.
3. Vérification spécifique
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la
vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
179
Carrefour
Société Anonyme
26, Quai Michelet
92300 Levallois-Perret
Aux actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :
- le contrôle des comptes annuels de la société Carrefour S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
- la justification de nos appréciations ;
- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit,
d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels
ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres
méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il
consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la
présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et
appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les immobilisations incorporelles dont les perspectives de rentabilité
future ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font l’objet d’une dépréciation. Celle-ci est
déterminée par comparaison de la valeur nette comptable avec le montant le plus élevé entre la valeur d’utilité et
la valeur de marché.
180
Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les titres de participation sont dépréciés au regard de leur valeur de
marché ou de leur valeur d’utilité, celle-ci étant estimée par la société sur la base de la valeur des capitaux
propres, la projection des flux de trésorerie futurs ou de prévisions raisonnables d’exploitation.
Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les calculs des
valeurs d’utilité, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société dans le
contexte actuel induit par la crise économique. Nous avons revu les calculs effectués par celle-ci, comparé les
estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédure
d’approbation de ces estimations par la direction.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce
rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux
vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux
actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du Code de
commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements
consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à
l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des
sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et
la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de
participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été
communiquées dans le rapport de gestion.
181
TABLEAUX AFEP MEDEF SUR
LA REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX
182
Tableau 1
Le Conseil d’Administration réuni le 13 janvier 2009 a attribué à Lars Olofsson 100 000 actions soumises à condition de présence pendant une période de 2 ans,
à titre de compensation des avantages auxquels ce dernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour. Ces actions sont valorisées à 2 699 000 €.
Tableau 2 : Rémunération 2009 (le bonus au titre de l'année 2009 est versé en mars 2010).
Montants au titre de l’exercice Montants au titre de l’exercice Montants au titre de l’exercice Montants au titre de l’exercice
2008 2009 2008 2009
dus versés dus versés dus versés dus versés
- rémunération fixe N/A N/A 1 350 000 € 1 350 000 € 300 212 € 300 212 € 700 000 € 700 000 €
- jetons de présence N/A N/A 55 000 € 14 688 € 32 500 € 32 500 € 85 000 € 85 000 €
- avantages en nature N/A N/A 93 970 € 93 970 € 960 € 960 € 3 776 € 3 776 €
TOTAL N/A N/A 2 848 970 € 3 219 843 € 333 672 € 333 672 € 788 776 € 788 776 €
Tableau 3
Jetons de présences
Membres du Conseil
versés en 2009
Options de souscriptions ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social
Valorisation
Options attribuées à des options
Nombre
chaque dirigeant Nature des selon la
d’options
mandataire social par N° et date options méthode Période
attribuées Prix d’exercice
l’émetteur et par toute du plan (achat ou retenue d’exercice
durant
société du groupe (liste souscription) pour les
l’exercice
nominative) comptes
consolidés
Lars Olofsson 17/06/2009 Achat 1 647 100 € 130 000 33,70 16/06/2016
Tableau 5
Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social
Nombre
d’options
Options levées par les dirigeants mandataires sociaux N° et date Année
levées Prix d’exercice
(liste nominative) du plan d’attribution
durant
l’exercice
Aucune levée n'a été effectuée par les mandataires sociaux en 2009.
186
Tableau 6
Actions de performance
attribuées durant l’exercice Nombre Valorisation des
à chaque dirigeant d’actions actions selon la
N° et date Date de
mandataire social par attribuées méthode retenue pour Date d’acquisition
du plan disponibilité
l’émetteur et par toute durant les comptes
société du groupe (liste l’exercice* consolidés
nominative)
Lars Olofsson 2009 pres 100 000 2 699 000 € 13/01/2011 12/01/2013
Tableau 7
Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social
Néant
187
DOCUMENT D’INFORMATION ANNUEL
BALO
Dates Publications Sites
www..journal-officiel.gouv.fr
www.carrefour.com
A. M. F.
Dates Publications Sites
www.amf-france.org
Documents de référence
4 décembre 2009 Actualisation du document de référence
16 avril 2009 Document de référence
Seuils
Déclarations
188
10 juillet 2009 Procès-verbal d’Assemblée Mixte : Nomination d’Administrateur(s), changement de
commissaire aux comptes suppléant
10 février 2009 Procès-verbal du Conseil d’Administration : Changement du Directeur Général
22 septembre 2008 Modification de la forme juridique, modifications statutaires, nominations
d’Administrateurs
22 septembre 2008 Nomination du Président du Conseil d’Administration, Nomination du Directeur Général
22 septembre 2008 Statuts à jour au 28 juillet 2008
CARREFOUR - Communiqués
Dates Publications Sites
wwwcarrefour.com
15 avril 2010 Carrefour annonce un plan d'achat d'actions a hauteur de 6% de son capital
15 avril 2010 Carrefour et Trans Corp annoncent un partenariat en Indonésie
18 mars 2010 Lars Olofsson nomme Vicente Trius Directeur Executif Europe, membre de la Direction
Executive de Carrefour
18 février 2010 Accord entre Carrefour Grèce et Marinopoulos : passage des magasins Dia sous enseignes
Carrefour
18 février 2010 Refonte des accords entre les groupes Carrefour et Finiper
18 février 2010 Accords entre Carrefour et Marinopoulos pour le développement de Carrefour dans les
Balkans.
10 février 2010 Pour la seconde année consécutive, Carrefour se voit attribuer le label Top Employeurs
pour ses performances en matière de ressources humaines
14 janvier 2010 Nouvelle organisation
18 décembre 2009 La Fondation d’entreprise Internationale Carrefour et l’association Pacte inaugurent une
nouvelle épicerie sociale à Asnières (92)
10 décembre 2009 Le Groupe Carrefour lauréat des Oscars de l’innovation avec son concept urbain de
proximité Carrefour City
25 novembre 2009 José Carlos Gonzalez Hurtado rejoint le Comité Exécutif de Carrefour en tant que
Directeur Exécutif Développement Commercial et Marketing Groupe
20 novembre 2009 A l’ occasion de la première édition des Trophées du « Mieux vivre en entreprise »,
Carrefour Proximité a été récompensé pour son engagement en faveur du mieux-être au
travail via le programme Ereukikom.
19 novembre 2009 Pour la première fois, le 17 novembre 2009, Carrefour a remis ses Trophées
développement durable à quatre de ses fournisseurs les plus engagés en la matière
22 octobre 2009 A moins de 50 jours de Copenhague, le Groupe Carrefour rappelle sa mobilisation et son
engagement en matière de lutte contre le changement climatique
3 septembre 2009 « Le positif est de retour »Carrefour révèle son nouveau positionnement et lance une
campagne publicitaire résolument optimiste.
30 juin 2009 Sept initiatives stratégiques pour transformer Carrefour Point sur les performances
semestrielles attendues
18 juin 2009 Carrefour ouvre son premier hypermarché en Russie et poursuit son expansion
internationale.
13 mai 2009 Le groupe Carrefour ouvre 3 magasins pilotes à Toulouse sous sa nouvelle enseigne de
proximité Carrefour City
12 mai 2009 Le nouveau Carrefour Paris Auteuil : Un hypermarché sur-mesure
30 avril 2009 Signature d’un accord-cadre national entre le groupe Carrefour et Pôle emploi
24 avril 2009 Test d'un nouveau concept de magasin sous enseigne hard discount "DIA" en France
189
22 avril 2009 Carrefour lance "Carrefour Discount", une nouvelle gamme de produits de qualité à prix
discount
27 mars 2009 Ricardo Curras remplace Javier Campo à la tête de DIA International, la branche hard
discount du Groupe Carrefour
16 mars 2009 Pierre Bouchut rejoint le groupe Carrefour en tant que Directeur Exécutif Finances
Groupe, membre du Comité Exécutif
10 février 2009 Carrefour lance une offre d’électricité à prix réduit en partenariat avec POWEO
6 février 2009 Le groupe Carrefour et Label’Vie signent un accord de franchise au Maroc
3 février 2009 Les groupes Carrefour et Coop Atlantique ont conclu ce jour un accord de partenariat
portant sur le parc d’hypermarchés et supermarchés en France.
www.bourse.lu
190
CARREFOUR
Société Anonyme au capital de 1 762 256 790 €
Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-Perret
RC Nanterre B 652 014 051
191
INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS
L'Assemblée Générale réunie le 28 avril 2009 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209
du Code de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n°
2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration à
procéder à l’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’intervention
sur actions propres en vue, notamment :
Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant :
1. Contrat de liquidité
La Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a acquis au cours de
l’exercice 200 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 26,68 euros par titre,
représentant un coût total de 5 336 euros.
La Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a cédé au cours de
l’exercice 24 803 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 33,44 euros par titre,
représentant un gain total de 829 412,32 euros.
2. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuites
Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites
décidés par le Directoire et le conseil d’administration, Carrefour a procédé au cours de l’exercice à une
réorganisation de ses couvertures.
A ce titre, Carrefour a cédé, le 15 juin 2009, 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros par
action, soit un prix de vente total de 535 389 160,28 euros. Le même jour Carrefour a procédé à l’achat à
terme de 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros par action, soit un prix d’achat total de
535 389 160,28 euros.
Le 15 septembre 2009 Carrefour a exercé partiellement sa faculté d’achat pour 244 198 actions à un prix
unitaire de 28,725 euros par action, soit un prix total de 7 014 587,55 euros.
192
CARREFOUR
Société Anonyme au capital de 1 762 256 790 €
Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-Perret
RC Nanterre B 652 014 051
1) Date de l'Assemblée Générale ayant autorisé le programme de rachat d'actions et décision de mise en œuvre :
A la date du 31 mars 2009, la Société détenait 19 325 573 actions propres, soit 2,74 % du capital.
18 783 930 actions sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et 541 643 actions
détenues par la Société le sont dans le cadre du contrat de liquidité AFEI.
193
4) Objectifs du programme de rachat :
L’achat, la cession ou le transfert des actions pourront être effectués et payés par tous moyens, en une ou
plusieurs fois, sur le marché ou de gré à gré, y compris par utilisation de mécanismes optionnels, d’instruments
dérivés - notamment l’achat d’options d’achat – ou de valeurs mobilières donnant droit à des actions de la
Société, dans les conditions prévues par les autorités de marché. De plus, la part maximale du capital pouvant
être transférée sous forme de blocs de titres pourra atteindre la totalité du programme de rachat d’actions.
La Société pourra utiliser l’autorisation de l’Assemblée du 28 avril 2009 et poursuivre l’exécution de son
programme de rachat même en cas d’offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par
la Société ou initiées par la Société.
5) Part maximale du capital, nombre maximal et caractéristique des titres que la Société se propose d’acquérir
et prix maximum d’achat
Le prix unitaire maximal d'achat est fixé à 45 euros et le nombre maximum d’actions pouvant être acquises à 70
000 000 (soit près de 10 % du capital sur la base du capital au 31 décembre 2008). Le montant total maximal que
la Société pourra consacrer au rachat de ses propres actions ne pourra excéder 3 150 000 000 euros.
Compte tenu du nombre d'actions déjà détenues au 31 mars 2009, 19 325 573 actions propres, soit 2,74 % du
capital social à cette date, le nombre maximum d'actions pouvant être achetées dans le cadre de cette autorisation
s'élève à 50 674 427 (environ 7,19 % du capital).
18 mois à compter du 28 avril 2009 conformément à l’autorisation donnée lors de l’Assemblée Générale du 28
avril 2009, soit jusqu’au 28 octobre 2010.
194
Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années
1/2
Président du Conseil Cobepa SA Président de Financière PAI SAS, Financière PAI Partners Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS (jusqu'au 3
Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS (jusqu'au 3
Président de Financière PAI SAS,Financière PAI Partners SAS, PAI SAS, PAI Partners UK Ltd Président de PAI Partners UK Ltd décembre 2007)
décembre 2007)
Partners SAS, PAI Partners UK Ltd, Administrateur de Carrefour SA, Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA Président de PAI Partners UK Ltd
Président de PAI Partners UK Ltd
Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco SA, GIB SA, Groupe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco SA, Groupe Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA
Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA
Industriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, PAI Europe III General Novasseur SAS, PAI Europe III General Partner NC, PAI Europe Industriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, Novasseur SAS, PAI Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault
Amaury de Seze Partner NC, PAI Europe III UK General Partner Ltd, Pargesa Holding IV General Partner NC, PAI Europe IV UK General Partner Ltd, Europe III General Partner NC, PAI Europe IV General Partner NC,
Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA,
SA, PAI Europe III General Partner NC, PAI Europe IV General Partner NC,
PAI Europe III General Partner NC, PAI Europe IV General Partner NC, PAI
SA, Power Corporation du Canada, Saaco Spa PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporation du PAI Europe IV UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa PAI Europe IV UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa Holding
Europe IV UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power
Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Canada, Saeco Spa, Vivarte SA Holding SA, Power Corporation du Canada, Saeco Spa, Vivarte SA SA, Power Corporation du Canada,
Corporation du Canada,
Groupe, Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis
Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Groupe,
Représentant de NHG SAS Publicis Groupe, Publicis Groupe, Groupe,
Administrateur de Dexia. Administrateur de Dexia. Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat. Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat. Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.
Anne-Claire Taittinger Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour
René Brillet Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour
Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour
Jean-Martin Folz ND ND
Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique) Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique) Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)
Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria
Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de
Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne) Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)
Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne) CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne) CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)
Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et
Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion
José Luis Leal Maldonado Accion Contra el Hambre.
et de Accion Contra el Hambre. de Accion Contra el Hambre.
Contra el Hambre. Contra el Hambre.
Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du
Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Patronato del Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real
Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de
Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria. Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria. Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.
de Soria. Soria.
196
Cours de l’action Carrefour (journalier et volumes) du 1er octobre 2008 au 31mars 2010
198
27/01/2009 26,29 2 174 292
28/01/2009 27,09 3 657 329
29/01/2009 26,68 2 853 968
30/01/2009 26,79 3 947 316
02/02/2009 26,47 2 541 147
03/02/2009 26,79 2 750 661
04/02/2009 27,63 4 499 319
05/02/2009 27,70 3 288 175
06/02/2009 27,85 3 432 520
09/02/2009 28,44 4 201 618
10/02/2009 27,61 3 529 860
11/02/2009 27,47 2 678 355
12/02/2009 27,34 3 280 968
13/02/2009 27,76 2 792 037
16/02/2009 27,28 1 684 384
17/02/2009 27,02 3 185 881
18/02/2009 26,77 3 047 582
19/02/2009 27,46 3 458 876
20/02/2009 26,79 4 976 278
23/02/2009 26,54 2 582 952
24/02/2009 26,32 2 602 515
25/02/2009 26,45 3 005 238
26/02/2009 26,32 3 587 044
27/02/2009 26,78 4 969 291
02/03/2009 25,67 4 310 678
03/03/2009 25,25 3 818 336
04/03/2009 24,57 6 617 528
05/03/2009 23,73 4 022 488
06/03/2009 22,89 5 256 683
09/03/2009 23,40 5 210 153
10/03/2009 24,84 5 082 461
11/03/2009 24,67 4 678 372
12/03/2009 26,07 7 664 570
13/03/2009 26,05 4 071 856
16/03/2009 26,28 3 481 021
17/03/2009 26,60 3 347 883
18/03/2009 26,45 2 455 571
19/03/2009 25,99 4 139 480
20/03/2009 26,20 5 605 443
23/03/2009 27,10 3 849 774
24/03/2009 27,85 4 450 957
25/03/2009 28,44 3 610 664
26/03/2009 28,77 2 883 218
27/03/2009 29,08 3 157 764
199
30/03/2009 28,20 2 526 579
31/03/2009 29,40 3 295 167
01/04/2009 30,60 4 443 777
02/04/2009 30,80 6 202 434
03/04/2009 30,31 3 014 777
06/04/2009 29,60 3 817 442
07/04/2009 29,01 3 621 531
08/04/2009 29,10 2 665 438
09/04/2009 30,05 3 891 361
10/04/2009 30,05 3 891 361
13/04/2009 30,05 3 891 361
14/04/2009 29,17 3 432 694
15/04/2009 29,35 1 725 111
16/04/2009 29,82 2 358 879
17/04/2009 29,20 5 539 232
20/04/2009 28,43 3 430 032
21/04/2009 28,48 2 941 846
22/04/2009 28,81 2 543 006
23/04/2009 28,85 2 323 961
24/04/2009 29,50 2 353 023
27/04/2009 29,68 1 778 131
28/04/2009 29,81 3 119 780
29/04/2009 30,90 3 023 067
30/04/2009 30,89 4 384 587
01/05/2009 30,89 4 384 587
04/05/2009 30,76 3 888 523
05/05/2009 29,85 2 943 146
06/05/2009 29,95 3 176 303
07/05/2009 29,54 3 651 166
08/05/2009 30,08 2 229 469
11/05/2009 29,27 3 267 827
12/05/2009 29,93 2 058 166
13/05/2009 29,23 2 637 990
14/05/2009 29,30 2 603 372
15/05/2009 28,91 1 815 702
18/05/2009 29,38 1 705 692
19/05/2009 29,48 1 865 290
20/05/2009 30,08 2 730 713
21/05/2009 29,75 1 646 480
22/05/2009 30,53 1 950 188
25/05/2009 30,60 890 815
26/05/2009 31,12 1 779 210
27/05/2009 32,34 3 642 428
28/05/2009 32,44 2 881 856
200
29/05/2009 31,59 2 700 144
01/06/2009 32,63 2 036 612
02/06/2009 32,86 2 781 803
03/06/2009 32,39 1 711 648
04/06/2009 32,23 1 725 170
05/06/2009 32,38 1 813 742
08/06/2009 32,01 1 725 551
09/06/2009 31,00 3 192 707
10/06/2009 30,92 1 895 824
11/06/2009 29,79 5 247 181
12/06/2009 29,50 2 913 566
15/06/2009 28,73 3 976 417
16/06/2009 28,89 1 992 082
17/06/2009 29,00 2 850 105
18/06/2009 28,99 1 937 122
19/06/2009 29,44 4 250 131
22/06/2009 29,82 3 225 709
23/06/2009 30,90 4 722 007
24/06/2009 31,85 4 237 645
25/06/2009 31,33 2 221 830
26/06/2009 31,24 1 461 523
29/06/2009 31,38 2 043 949
30/06/2009 30,42 4 439 222
01/07/2009 32,16 6 689 631
02/07/2009 31,78 3 908 831
03/07/2009 31,94 2 288 019
06/07/2009 31,72 2 290 746
07/07/2009 31,15 2 405 655
08/07/2009 30,85 2 408 531
09/07/2009 31,20 1 793 470
10/07/2009 31,00 2 273 522
13/07/2009 31,46 1 574 308
14/07/2009 31,20 1 984 593
15/07/2009 32,31 2 802 950
16/07/2009 32,62 3 077 660
17/07/2009 31,40 4 893 284
20/07/2009 32,32 2 609 672
21/07/2009 32,86 2 513 053
22/07/2009 33,15 2 191 398
23/07/2009 33,50 2 413 917
24/07/2009 32,92 2 533 898
27/07/2009 32,91 1 930 801
28/07/2009 32,79 1 166 516
29/07/2009 33,00 1 705 582
201
30/07/2009 33,20 2 128 847
31/07/2009 32,94 2 114 854
03/08/2009 32,70 2 056 449
04/08/2009 32,48 2 308 005
05/08/2009 32,08 1 938 605
06/08/2009 31,73 2 452 334
07/08/2009 32,54 2 425 447
10/08/2009 32,33 1 274 816
11/08/2009 31,90 1 345 106
12/08/2009 32,07 1 505 492
13/08/2009 31,96 1 424 602
14/08/2009 31,28 2 185 707
17/08/2009 30,62 3 230 036
18/08/2009 30,76 1 310 205
19/08/2009 30,53 1 685 458
20/08/2009 31,21 1 788 106
21/08/2009 32,12 3 192 314
24/08/2009 32,03 1 465 414
25/08/2009 32,42 1 523 303
26/08/2009 32,56 1 795 370
27/08/2009 31,66 3 067 883
28/08/2009 33,10 4 120 191
31/08/2009 32,85 1 821 164
01/09/2009 32,54 2 643 026
02/09/2009 32,41 2 528 890
03/09/2009 31,40 3 409 526
04/09/2009 31,03 3 313 795
07/09/2009 31,49 2 205 558
08/09/2009 31,97 2 001 567
09/09/2009 31,56 2 225 083
10/09/2009 31,15 2 936 774
11/09/2009 31,11 2 618 225
14/09/2009 31,64 2 418 313
15/09/2009 30,89 3 924 881
16/09/2009 31,26 4 544 395
17/09/2009 30,78 3 427 762
18/09/2009 30,65 5 809 307
21/09/2009 30,52 2 805 595
22/09/2009 30,07 3 718 044
23/09/2009 30,88 3 681 096
24/09/2009 30,80 4 540 447
25/09/2009 30,85 3 116 427
28/09/2009 31,80 4 230 905
29/09/2009 31,23 3 017 474
202
30/09/2009 31,00 3 229 751
01/10/2009 30,30 3 544 975
02/10/2009 29,88 3 171 567
05/10/2009 30,16 2 444 827
06/10/2009 30,94 2 954 983
07/10/2009 30,90 5 480 014
08/10/2009 31,00 2 865 760
09/10/2009 30,85 1 570 897
12/10/2009 31,04 1 864 020
13/10/2009 30,65 2 265 879
14/10/2009 31,15 2 514 730
15/10/2009 31,19 2 801 435
16/10/2009 30,15 5 861 284
19/10/2009 30,32 2 923 451
20/10/2009 30,78 2 787 759
21/10/2009 31,29 3 210 438
22/10/2009 30,74 3 000 862
23/10/2009 30,16 3 118 935
26/10/2009 29,75 2 629 959
27/10/2009 29,81 3 090 309
28/10/2009 29,75 3 500 966
29/10/2009 29,68 4 114 444
30/10/2009 29,27 4 518 845
02/11/2009 29,46 2 525 156
03/11/2009 29,80 4 181 964
04/11/2009 30,11 3 300 282
05/11/2009 31,17 4 799 079
06/11/2009 30,98 2 606 568
09/11/2009 31,72 2 654 676
10/11/2009 31,45 1 913 744
11/11/2009 31,39 1 850 345
12/11/2009 31,53 1 764 078
13/11/2009 31,80 1 452 590
16/11/2009 32,15 2 306 174
17/11/2009 32,15 2 191 555
18/11/2009 31,78 2 236 613
19/11/2009 31,36 2 040 478
20/11/2009 30,91 3 847 423
23/11/2009 31,55 2 173 025
24/11/2009 32,53 5 398 978
25/11/2009 32,58 1 948 489
26/11/2009 31,90 2 121 737
27/11/2009 32,40 2 323 378
30/11/2009 32,32 2 644 527
203
01/12/2009 32,45 2 224 414
02/12/2009 33,11 4 326 236
03/12/2009 33,45 2 564 798
04/12/2009 33,79 3 408 262
07/12/2009 33,60 2 934 275
08/12/2009 33,13 3 143 740
09/12/2009 32,83 2 459 159
10/12/2009 33,06 1 596 893
11/12/2009 32,91 2 757 209
14/12/2009 32,96 1 630 078
15/12/2009 33,21 1 973 075
16/12/2009 32,84 2 734 505
17/12/2009 32,71 2 828 950
18/12/2009 32,59 4 858 272
21/12/2009 32,96 2 422 782
22/12/2009 33,40 2 062 844
23/12/2009 33,61 1 809 993
24/12/2009 33,62 271 641
25/12/2009 33,62 271 641
28/12/2009 33,67 606 459
29/12/2009 33,50 1 361 215
30/12/2009 33,71 853 141
31/12/2009 33,56 355 170
01/01/2010 33,56 355 170
04/01/2010 34,00 1 659 399
05/01/2010 34,81 4 031 419
06/01/2010 34,55 1 858 500
07/01/2010 34,16 2 221 203
08/01/2010 34,50 1 829 339
11/01/2010 33,98 2 749 736
12/01/2010 33,82 2 278 791
13/01/2010 34,88 3 735 571
14/01/2010 34,60 2 306 938
15/01/2010 35,83 7 407 095
18/01/2010 36,90 4 641 794
19/01/2010 37,27 3 276 403
20/01/2010 36,05 4 124 427
21/01/2010 35,53 2 501 376
22/01/2010 35,68 2 628 855
25/01/2010 35,23 1 966 350
26/01/2010 36,12 2 981 075
27/01/2010 35,98 3 059 523
28/01/2010 35,26 2 702 977
29/01/2010 35,34 2 229 207
204
01/02/2010 35,70 1 762 410
02/02/2010 35,94 1 463 006
03/02/2010 35,75 1 276 168
04/02/2010 34,90 2 743 968
05/02/2010 33,73 4 735 893
08/02/2010 34,33 2 623 342
09/02/2010 34,71 2 579 358
10/02/2010 34,39 2 472 218
11/02/2010 34,74 2 398 766
12/02/2010 34,64 1 603 477
15/02/2010 34,39 1 258 611
16/02/2010 34,67 1 807 171
17/02/2010 35,38 3 289 111
18/02/2010 35,64 1 970 374
19/02/2010 34,92 4 735 415
22/02/2010 34,09 2 582 074
23/02/2010 33,77 2 645 980
24/02/2010 33,83 2 182 601
25/02/2010 33,48 2 742 071
26/02/2010 33,89 2 907 227
01/03/2010 35,12 3 345 790
02/03/2010 35,78 3 328 446
03/03/2010 35,93 2 308 156
04/03/2010 35,64 2 860 568
05/03/2010 36,00 2 379 449
08/03/2010 36,07 2 274 220
09/03/2010 36,21 2 210 998
10/03/2010 36,44 2 142 896
11/03/2010 36,98 2 967 931
12/03/2010 35,86 4 872 323
15/03/2010 35,46 2 544 516
16/03/2010 36,07 2 306 423
17/03/2010 35,93 1 828 230
18/03/2010 35,68 2 551 227
19/03/2010 35,86 3 746 426
22/03/2010 35,90 1 750 162
23/03/2010 35,88 1 542 610
24/03/2010 35,62 2 462 835
25/03/2010 35,98 1 768 283
26/03/2010 35,65 1 689 733
29/03/2010 35,73 1 273 400
30/03/2010 35,82 1 732 835
31/03/2010 35,69 2 407 164
205