08 TechIn Salager Mousses
08 TechIn Salager Mousses
08 TechIn Salager Mousses
Mousses
Formation, formulation et propriétés
1. Caractéristiques
des mousses Film mince
par un déplacement bien plus court et donc plus rapide que le mou-
vement superficiel. En conséquence, l’adsorption est très rapide et
la valeur d’équilibre de la tension est atteinte avant que le liquide
ne soit ramené dans la zone étirée. On peut donc dire que, au-des-
sus de la CMC, l’effet Gibbs-Marangoni devient moins efficace et la
quantité de mousse produite dans des conditions données, appelée
parfois moussabilité, tend à diminuer avec l’augmentation de la
concentration en surfactif. Ce n’est pas étonnant puisque la mous-
CMC sabilité est théoriquement maximale lorsque le gradient de tension
est maximal, ce qui, pour la tension à l’équilibre, se produit un peu
Concentration C en dessous de la CMC. La diminution de moussabilité au-delà de la
T : température CMC est toutefois très lente et cet effet doit être considéré comme
R = 8,314 J·mol–1·K–1, constante molaire des gaz plutôt théorique que pratique, en particulier si on utilise des mélan-
Γ : adsorption ges de surfactifs, car d’autres phénomènes cinétiques peuvent
entrer en jeu. On constate dans la pratique que la moussabilité est
souvent maximale à concentration un peu supérieure à la CMC et
Figure 3 – Variations typiques de la tension superficielle
et de la moussabilité en fonction de la concentration de surfactif qu’elle reste pratiquement constante sur un ordre de grandeur de
concentration. En tout état de cause, il n’est pas nécessaire d’aug-
menter la concentration en surfactif très au-delà de la CMC pour
assurer une bonne moussabilité.
2.2.3 Séparation par gravité
Les bulles formées se déplacent rapidement sous l’effet de la
poussée d’Archimède et s’accumulent à la surface libre du liquide.
2.3 Évolution de la mousse
Les bulles perdent leur sphéricité et les films de liquide qui se après sa formation : drainage,
forment entre la surface libre et les bulles, ainsi qu’entre les bulles grossissement, mûrissement
elles-mêmes, doivent résister à l’étirement produit par les ou vieillissement, rupture
contraintes mécaniques pour que la mousse puisse survivre. On
parle alors d’élasticité de ces films due à l’effet Gibbs-Marangoni.
2.3.1 Ségrégation gravitationnelle des bulles
et du liquide
2.2.4 Effet Gibbs-Marangoni
Une fois la mousse formée, on observe des mouvements et des
Il s’agit en réalité de deux effets complémentaires. L’effet Gibbs réarrangements des bulles, durant quelques secondes, dus à l’effet
est lié au changement de la tension avec l’adsorption superficielle de la gravité. Du fait que la poussée d’Archimède est d’autant plus
du surfactif à l’équilibre. Du fait de l’étirement du film quand deux forte que les bulles sont grandes, on assiste à une ségrégation
bulles se rapprochent, la surface se dilate rapidement et l’adsorp- gravitationnelle des bulles selon leur dimension, les plus grandes
tion diminue, ce qui produit une augmentation de la tension super- tendant à aller vers le haut. Après quelques instants, les déplace-
ficielle à l’équilibre. L’équilibre n’étant pas atteint instantanément, ments macroscopiques des bulles s’arrêtent et le phénomène
le paramètre dominant est en fait la tension dynamique qui varie dominant est alors le drainage du liquide vers le bas dans le
Diffusion
P1 P1
C2
P2
P1
P2
P2 C1
P1 P2
Figure 4 – Drainage par succion capillaire Figure 5 – Mûrissement d’Ostwald par diffusion gazeuse
Moussabilité
une onde de choc capable de se propager dans la mousse et de
rompre les autres films indépendamment de leur épaisseur. On
appelle ce phénomène une avalanche et, quand il se produit, prati-
quement toute la mousse se casse instantanément et ne subsiste
alors qu’un résidu de mousse très humide dans la partie
inférieure.
Formation Vieillissement et rupture
des mousses
À la lecture des paragraphes précédents, on constate que de très exemple 20 mL) par injection d’un débit constant de gaz à travers
nombreux phénomènes sont mis en jeu et sont souvent en un fritté ou tout autre dispositif produisant de petites bulles de
compétition lors de la formation et du mûrissement d’une mousse. taille définie. La mousse formée s’accumule dans la colonne et son
Certaines méthodes sont destinées à étudier l’un de ces volume augmente en fonction du temps. La partie supérieure de la
phénomènes, en particulier les méthodes qui analysent le mousse tend à s’élever dans la colonne en même temps qu’elle
comportement d’un film mince isolé, et il n’est pas toujours vieillit, en particulier par drainage gravitationnel du liquide [1].
possible d’en extraire des informations fiables sur le comportement Après un certain temps, la mousse de la partie supérieure est
correspondant de la mousse. On se limite dans ce qui suit aux suffisamment vieille pour commencer à se casser, et cette ten-
méthodes d’étude globale de la mousse qui permettent d’estimer dance augmente avec le temps. La colonne de mousse est alors
d’une part l’abondance de mousse produite, ou moussabilité, et soumise à deux effets opposés : la formation de mousse dans la
d’autre part sa persistance, ou stabilité. partie inférieure qui se produit à vitesse constante et la rupture de
la mousse dans la partie supérieure à vitesse croissante. Quand la
vitesse de rupture devient égale à la vitesse de formation, la
3.1 Méthode de Ross-Miles hauteur de mousse devient constante et on atteint un équilibre
dynamique.
Le test de Ross-Miles est une expérience dont les conditions
La hauteur de la colonne de mousse en fonction du temps
sont fixées par la norme ASTM D1173. Il consiste à verser une
(figure 8) atteint alors un plateau, avec parfois certaines oscilla-
quantité de liquide (200 mL) depuis une certaine hauteur (90 cm)
tions, dont la valeur donne une information qui combine moussa-
dans un cylindre gradué contenant déjà du liquide (50 mL). La hau-
bilité et stabilité. La pente de la région initiale de la courbe est
teur de la colonne de mousse formée est une mesure de la mous-
proportionnelle au débit de gaz injecté, ce qui permet d’adapter
sabilité de la solution à la température de l’expérience. C’est une
cette méthode dynamique à des cas très variés de moussabilité,
méthode dite statique, très simple à mettre en œuvre, et utile pour
tout en maintenant la hauteur de la colonne d’expérimentation
effectuer des comparaisons quantitatives entre solutions
dans des limites raisonnables.
moussantes, même si les conditions ne sont pas exactement celles
de la norme. Elle n’est toutefois pas bien adaptée aux solutions
peu moussantes. Après avoir versé la solution, on peut suivre la
variation de la hauteur de mousse dans la colonne en fonction du 3.3 Méthode mixte
temps et prendre, comme estimation de la stabilité de la mousse,
le temps pour qu’une fraction ou la totalité de la mousse dispa- La méthode mixte se base sur une caractéristique de la colonne
raisse (figure 7). de mousse en équilibre dynamique dans la méthode de Bikerman :
Cette méthode présente toutefois un inconvénient : la hauteur l’équilibre dynamique entre formation en bas de la colonne et
de mousse reste souvent constante durant une période assez lon- coalescence en haut. Si on arrête l’injection de gaz, la mousse ne
gue avant de commencer à décroître. Durant ce délai, la mousse se forme plus en bas de la colonne, mais continue à se casser en
vieillit, le plus souvent par drainage du liquide, et subit une ségré- haut. En conséquence, la hauteur de mousse commence à
gation structurelle de bas en haut, mais ne se casse pas. On peut décroître immédiatement et on peut donc estimer la stabilité en
donc se demander s’il faut prendre l’origine des temps au moment fonction de la variation du volume de mousse à partir du moment
où la mousse se forme ou au moment où elle commence à se cas- où on arrête l’injection [11].
ser. Cette ambiguïté est levée dans la méthode mixte décrite au On a montré que, pour les mousses relativement instables, on
paragraphe 3.3. pouvait trouver une représentation générale au moyen d’un gra-
phique semi-logarithmique de la hauteur relative H/H 0 en fonction
d’un temps adimensionnel t /t 1/2 , où t 1/2 est le temps requis pour
3.2 Méthode de Bikerman que la hauteur H de la mousse devienne égale à la moitié de la
hauteur initiale H 0 (figure 9). Cette représentation permet de
La méthode de Bikerman consiste à générer une mousse dans comparer plusieurs systèmes et de les caractériser à l’aide des
une colonne contenant une certaine quantité de solution (par deux paramètres H 0 (moussabilité) et t 1/2 (persistance ou stabilité).
Rupture
H
Formation
Équilibre dynamique
formation-rupture
H
Temps
Débit de gaz constant
10 1
H (cm) H/H0 H0 (cm) t1/2 (s)
0,5 % surfactif seul 9,1 340
7,4 1 400
+ 1% n-propanol 6,5 190
5 0,5
+ 1% n-propanol
+ 0,1% n-heptane
0 0
0 500 1 000 1 500 –2 –1 0 1 2
t (s) lg t/t1/2
– – – – – – – – + – + – + – + – +
+ + + + – + – +
+ +
+ + + – + –
–
de l’ordre de 5 à 6 pour les acides de plus de 10 atomes de 4.5.1 Effet des électrolytes
carbone), le liquide contient la même concentration des deux
espèces ; à un pH = pKa + 1, il contient dix fois plus de savon, à La présence d’électrolytes peut affecter divers phénomènes. Si
pH = pKa + 2, cent fois plus, etc. Toutefois, la proportion de savon la mousse est stabilisée par des surfactifs anioniques, comme le
anionique et d’acide non dissocié à l’interface est totalement diffé- dodécylsulfate, le compactage de la couche adsorbée n’est pas
rente, du fait que l’acide non dissocié est beaucoup plus hydro- maximal à cause de la répulsion électrostatique entre groupes
phobe que le savon. Il faut donc atteindre un pH très alcalin par polaires voisins. Si on ajoute un peu d’électrolyte, l’augmentation
rapport au pKa pour qu’il y ait une forte proportion de savon anio- de la population de contre-ions près de la surface tend à produire
nique à l’interface afin de garantir une mousse abondante. L’acide un effet d’écran entre les têtes chargées et donc à améliorer
non dissocié devient alors un cosurfactif non chargé, qui se place quelque peu la cohésion. Avec des ions divalents (Ca++, Mg++), que
entre les molécules de savon et augmente la cohésion comme le l’on trouve dans de l’eau dure, l’effet est le même, mais la raison
fait le dodécanol vis-à-vis du dodécylsulfate. Il y a un pH optimum, différente. À faible concentration, ils augmentent la moussabilité,
car si le pH est trop bas, il n’y a pas assez de savon anionique pour car chaque ion est susceptible de s’associer avec deux molécules
assurer un effet tensioactif nécessaire au moussage (l’acide non anioniques et donc de les rapprocher et d’augmenter la cohésion
dissocié n’est pas un bon moussant, entre autres choses parce interfaciale et l’élasticité. Par contre, une trop forte concentration
qu’il n’est pas soluble dans l’eau), et au contraire si le pH est trop d’ions divalents aboutit à des films plutôt rigides, qui auront
élevé, il n’y a plus assez d’acide non dissocié dans la solution pour tendance à se casser sous étirement. En présence d’un excès
s’adsorber en quantité suffisante entre les molécules de savon d’ions divalents et d’acides gras, les savons forment des
pour accroître la cohésion. « grumeaux » insolubles, qui agissent comme des particules anti-
moussantes dans les formules détergentes [14].
Étant donné que l’hydrophobie de l’acide, c’est-à-dire sa
tendance à s’adsorber, dépend de sa longueur de chaîne, le pH En ce qui concerne la persistance des mousses, l’addition d’élec-
auquel on observe le maximum de moussabilité varie avec l’acide. trolytes tend à comprimer la double couche électrique et donc à
réduire la répulsion électrostatique susceptible de stabiliser les
films minces des mousses sèches. Cet effet déstabilisant est sur-
4.4.2 Supermoussants cationiques tout sensible pour les mousses contenant des surfactifs ioniques et
s’accroît en présence d’ions divalents.
Les additifs supermoussants non ioniques se placent entre les Finalement, on rappelle que les électrolytes sont susceptibles
molécules chargées du surfactif ionique du fait qu’elles ne sont d’altérer la CMC, particulièrement celle des surfactifs ioniques, et
pas repoussées. On a vu que le résultat est une augmentation des parfois de générer la formation de précipités.
interactions et du compactage de la couche qui accroît la moussa-
bilité. On peut néanmoins imaginer une façon encore plus efficace En conclusion, il convient d’utiliser les électrolytes de façon pru-
de compacter la couche adsorbée, qui consiste à introduire entre dente et à bon escient, et il faut se garder de généraliser les résul-
les molécules de surfactif anionique des molécules chargées posi- tats obtenus dans certains cas spécifiques.
tivement, c’est-à-dire des cationiques.
Avec le dodécylsulfate, on pourra utiliser le dodécyl triméthyl 4.5.2 Effet du pH
ammonium, qui possède une chaîne linéaire de même longueur et Un changement de pH est susceptible de provoquer des change-
qui va permettre une alternance de charges dans la couche adsor- ments considérables dans les propriétés des surfactifs et additifs
bée comme l’illustre la figure 11c. Cela va donc procurer une utilisés. C’est le cas des acides et amines organiques, pour les-
cohésion exceptionnelle, voire trop forte, qui peut générer une quels c’est le pH qui détermine leur degré d’hydrophilie et donc
couche adsorbée trop rigide. leurs propriétés moussantes. Les variations de pH sont aussi asso-
C’est aussi le cas de l’oxyde de N,N,diméthyldodécylamine et ciées, dans la plupart des cas, à un changement de concentration
des autres oxydes d’alkylamines grasses, qui s’ionisent spontané- d’électrolyte et on peut s’attendre parfois à des effets opposés. Par
ment par capture d’un proton en milieu aqueux pour produire des exemple, une augmentation du pH d’une solution de savon
hydroxydes alkyl ammonium, qui sont des cationiques. produit, au début, une augmentation de la moussabilité, parce que
la concentration de l’espèce ionisée augmente ; puis, quand le pH
devient trop élevé, l’espèce non ionisée, qui agit comme super-
4.4.3 Polymères moussant en s’intercalant entre les molécules chargées, disparaît
et la moussabilité diminue. D’autre part, les ions alcalins peuvent
Au sein du liquide, la présence de polymères augmente la visco- produire un écran entre les têtes polaires et les rapprocher pour
sité, ce qui tend à ralentir le drainage des films et à augmenter la augmenter la moussabilité, ou bien leur effet principal peut être de
stabilité, mais pas nécessairement à produire plus de mousse. réduire la répulsion électrostatique des films minces et donc de
déstabiliser la mousse.
Les polymères amphiphiles, qui s’adsorbent à l’interface,
tendent à augmenter la viscosité interfaciale et donc la stabilité. On note que l’importance relative d’un modificateur de pH,
C’est le cas des protéines et de certains dérivés de la lignine. comme agent ionisant et comme électrolyte, dépend de sa nature,
et qu’il n’est pas du tout équivalent d’utiliser de la soude
Lorsque les polymères sont mis en présence de surfactifs, caustique, de l’ammoniaque ou de l’éthanol amine.
diverses interactions peuvent se produire, comme une réticulation
des polymères à l’interface ou au sein du liquide qui est favorable
à la formation de mousse stable, ou au contraire une désorption 4.5.3 Effet de la température
du surfactif à cause d’une interaction plus favorable avec le poly-
Une augmentation de température est en général associée à
mère au sein du liquide, qui tend plutôt à réduire la moussabilité
divers effets qui accroissent le désordre moléculaire et entraînent
et la stabilité [7] [12].
une adsorption superficielle et une cohésion latérale moindres.
Ces effets peuvent donc contrecarrer une excessive cohésion et la
formation de films trop rigides et trop peu élastiques. De ce fait, un
4.5 Modification du milieu excellent agent moussant à 25 oC, possédant une chaîne linéaire
dodécyle, ne le sera plus à 60 oC, température à laquelle l’emploi
Hormis la nature des surfactifs et additifs, la formulation peut d’une chaîne hydrophobe plus longue comme une chaîne hexadé-
varier en modifiant les conditions physico-chimiques telles que la cyle, et même stéarique ou oléique près du point d’ébullition [12],
salinité, le pH ou la température. est recommandé.
Contrainte
température, alors qu’elle diminue avec les non ioniques, particu-
lièrement les polyéthoxylés. Ces derniers ne sont plus solubles Liquide
au-delà de leur point de trouble et ils se séparent sous forme de
petites gouttelettes « grasses » susceptibles d’agir comme τy
antimoussants [14]. G
Plastique
lg ηeff lg ηeff
grossissement
Effet du
–1
lg ηp
lg τy lg τ lg γ
a b
Figure 13 – Représentation schématique de la viscosité effective des mousses selon le modèle viscoplastique de Bingham
P P
Q1 Pent Q2
Profil de
Vanne de contrôle contrainte
Dj
τ paroi = (Pent − Patm) Dv Dv
4L i
Il est alors possible de déterminer la vitesse de glissement à la Figure 16 – Scissomètre à six pales
paroi V s (m/s), à partir de l’équation :
Fréquence d'oscillation
0,1 lg γc 5 lg γ
Viscoélastique Quasi Plastique
linéaire élastique
Ruban
hélicoïdal
Figure 18 – Réponse mécanique type pour une mousse
lors d’un balayage en déformation (cisaillement oscillatoire)
peuvent être relativement organisées sous une approche phéno- lopper ici, pour que la formulation des mousses ne soit plus seule-
ménologique générale, comme nous avons tenté de le montrer ici, ment un art, mais devienne une discipline scientifique
le formulateur doit faire preuve d’ingéniosité pour trouver la solu- suffisamment maîtrisée.
tion optimale dans chaque cas ou pour innover face à un nouveau
défi. Un certain nombre de thèses soutenues en France [21] [22] [23]
[24] [25] [26] [27] ces dernières années permettent d’appréhender
En tout état de cause, et parce qu’il est souvent très difficile de les tendances de recherche actuelle sur les mousses.
juger de l’importance relative des divers phénomènes susceptibles
de jouer un rôle, il conviendra toujours de prévoir une vérification
expérimentale en soutien à tout raisonnement et toute déduction,
même les moins téméraires. Les auteurs remercient le programme de coopération post-
graduée (PCP) qui leur a permis de réaliser de nombreux
Il est indéniable que ce n’est pas tant du côté fondamental
comme du côté du savoir-faire que la recherche doit faire des pro- échanges de doctorants et d’enseignants-chercheurs entre
grès considérables, en particulier en ce qui a trait à la rhéologie leurs laboratoires de recherche dans le cadre de la coopéra-
tion scientifique franco-vénézuélienne.
interfaciale, que nous avons délibérément choisi de ne pas déve-
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