Procédures D'établissement D'un Contrôle Sur Pièce
Procédures D'établissement D'un Contrôle Sur Pièce
Procédures D'établissement D'un Contrôle Sur Pièce
Faculté des Sciences Economiques, des Sciences Commerciales et des sciences de Gestion
Département des Sciences de Gestion
Thème
Président: Mr AMIMAR.A
Promotion: 2012/2013
Remerciements
Rima
DEDICACES
Tinhinane
Sommaire
SOMMAIRE
Introduction générale---------------------------------------------------------------------1
Annexes
Liste des abréviations
AP : Acomptes provisionnels.
PV : Procès-verbal.
Tableau N°04:Rapprochements entre les chiffres d’affaires décelés et les chiffre d’affaires
facturés -------------------------------------------------------------------------------------------------------- 74
Tableau N°12: Calcul des acomptes provisionnels pour l’année 2011 ----------------------------- 81
Tableau N°13: Montant dû pour non-paiement des comptes et du solde de liquidation --------- 82
Tableau N°14: Rapprochements entre achats recoupés- achats déclarés au bilan ----------------- 83
Tableau N°15: Montant dû suite aux rapprochements entre achats déclaré au bilan et les
achats recoupés----------------------------------------------------------------------------------------------- 84
Tableau N°16: Rapprochement entre Achat reconstitués suivant l’état des taxes-achat bilan
déclaré au bilan ---------------------------------------------------------------------------------------------- 85
Tableau N°17: Les droits dû suite au rapprochement entre achat déclaré au bilan et achat
déclaré sur l’état des taxes ---------------------------------------------------------------------------------- 87
Tableau N°18: Récapitulation des droits rappelés an matières de TAP, TVA, IRG/BIC pour
chaque année ------------------------------------------------------------------------------------------------- 88
Liste des tableaux et des schémas
Tableau N°22 : Calcul des droit IRG résultant du bénéfice déclaré --------------------------------- 93
Tableau N°23: Calcul des droit IRG résultant de bénéfice reconstitué ----------------------------- 93
Tableau N°25: Calcul de l’IRG/BIC sur le bénéfice reconstitué selon le barème pour l’année
2009------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 96
Tableau N°26: Calcul de l’IRG/BIC sur le bénéfice déclaré selon le barème pour l’année
2009------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 96
Tableau N°28: Montant dû suite aux insuffisances trouvé sur l’état 104 --------------------------- 99
Tableau N°29: Récapitulation des droits rappelés en matière de TAP, TVA, IRG/BIC pour
les trois années ----------------------------------------------------------------------------------------------- 100
Introduction générale
La réalité économique auquel nous assistons ces dernières années, fait que les
dépenses de l’Etat ne cessent de s’accroitre. Et pour faire face à ces dépenses, l’Etat dispose
de moyens de financement variés, à savoir des emprunts, des dons et la fiscalité. Cette
dernière constitue l’une des sources principales des revenus collectés par l’Etat à travers les
différents impôts et taxes payés par les contribuables.
Le système fiscal est un ensemble impôts appliqués à un moment donné dans un pays
déterminé, le système fiscal doit généralement répondre à trois principes: l’efficacité, la
simplicité et l’équité. Le critère d’efficacité stipule que le système fiscal doit viser la
neutralité, alors que le critère de simplicité stipule qu’un système de taxation doit être le plus
simple possible pour être efficace, enfin, le critère d’équité considère que le système fiscal
doit effectuer une répartition équitable du fardeau fiscal entre les contribuables.
L’efficacité d’un système induit l’existence d’une interdépendance entre les impôts de
façon à ce que toute diminution de l'un soit compensée par une augmentation de l’autre.
A l’instar de la plupart des pays, l’Algérie a adopté le « système déclaratif » qui repose
sur les déclarations souscrites par les contribuables. Par conséquent, ils sont présumés être de
bonne foi et leurs déclarations sont réputées sincères, exactes et complètes.
Cependant, tous ces contribuables sont soumis à l’influence de certains facteurs tels
que, la forte pression fiscale ou le manque de civisme fiscal. Ce qui peut les mener à
dissimuler la réalité de leurs bases d’impositions soit d’une manière légale (évasion fiscale)
ou d’une manière illégale (fraude fiscale).
Sa mise en œuvre constitue l’une des préoccupations majeures des pouvoirs publics en
vue de lutter contre la fraude fiscale, et l’évasion fiscale afin d’atténuer les effets néfastes sur
les ressources budgétaires et en circonscrire la gravité.
1
I ntroduction générale
Il est admis que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale implique nécessairement la
mise en œuvre de moyens juridiques et matériels adéquats pour permettre de cerner avec le
plus de précision possible la matière imposable. Parmi ces différents moyens le contrôle sur
pièce.
Le contrôle sur pièce est le procédé le plus simple et le plus courant. Il consiste à une
étude critique des différents éléments contenu dans le dossier du contribuable et notamment
de leur cohérence avec les revenus déclarés et les charges déduites. Les informations figurant
dans le dossier proviennent des déclarations et justificatifs éventuel fournis par le
contribuable, mais également les employés et les bénéficiaires des prestations de services
(déclaration annuelle des salaires, honoraires versés…), des établissements financiers (revenu
de l’épargne…). Outre la correction des erreurs courantes commises par les contribuables, ce
procédé permet à l’administration de rechercher et de relancer ceux qui n’ont pas remplis
leurs obligations déclaratives. C’est donc un contrôle interne à l’administration dont le
contribuable n’a connaissance que s’il se traduit par une demande d’information
d’éclaircissement, ou de justification sur sa situation fiscale, ou par des mises en demeures de
déclarer ces revenus ou encore des redressements formulés par l’administration.
2
I ntroduction générale
- Quelle est l’apport du contrôle sur pièce et comment cette procédure se déroule t-
elle dans l’inspection polyvalente de Naceria ?
A cet effet, et pour bien cerner notre problématique, nous essayerons de répondre aux
différentes questions suivantes :
Le contrôle fiscal est régit par un ensemble de textes réglementaires, code des impôts
direct, code des procédures fiscales;
L’administration fiscale dispose de divers moyens d’investigations, ainsi que
d’informations internes, et d’informations externes ;
L’administration fiscale sélectionne les dossiers qui feront l’objet d’un contrôle sur
pièce soit par une programmation administrative, les dénonciations, dépôts tardif de
déclarations.
Afin de tester la conformité des hypothèses énumérées ci-dessous, nous avons
entrepris une collecte d’informations et données nécessaires, et cela par la consultation
d’ouvrages, de textes réglementaires, de mémoires et de sites internet. Et nous avons suivi une
méthode analytique qui porte sur l’analyse de deux dossiers fiscaux suivit dans la
circonscription de « Bejaia Naceria ».
Pour cela, nous avons élaboré un plan de travail qui se compose de trois chapitres ; Le
premier comprend l’aspect organisationnel et juridique du contrôle fiscal qui repose sur la
description de la notion du contrôle fiscal, l’organisation structurelle du contrôle fiscal,
instruments d’intervention de l’administration fiscale, les obligations et garanties des
contribuables vérifiés.
3
I ntroduction générale
Le deuxième traite le contrôle sur pièce qui comporte trois sections ; Notion de
contrôle sur pièce, Impôts soumis au contrôle sur pièce et le déroulement du contrôle sur
pièce. Afin de projeter l’aspect théorique sur l’aspect pratique, nous avons pris un cas pratique
que nous allons étudier dans le dernier chapitre après avoir présenté l’organisation et les
attributions des différentes structures de l’organisme d’accueil et le contrôle de deux dossiers
fiscaux de deux contribuables l’un relevant du régime du réel et l’autre du régime simplifié.
4
Chapitre I
Le cadre organisationnel et juridique
d'un contrôle fiscal
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
Le contrôle fiscal est exercé dans un cadre bien organisé et fortement réglementé, dans
lequel des droits sont prévus, afin que l’administration fiscale puisse exercer sa mission de
contrôle des déclarations.
Le contrôle fiscal peut revêtir plusieurs formes assurées par différentes structures, tant
au niveau central qu’au niveau local.
Le contrôle fiscal regroupe les différentes procédures qui permettent aux agents de la
direction générale des impôts de réparer les omissions, les insuffisances ou les erreurs
d’impositions. 2
1
Jean Paul TRAN THIET et autre, « Quand le fisc vous contrôle ! », Edition d’organisation, 1996, Page. 23.
2
Francis LEFEBVRE, « La pratique de la vérification de comptabilité », EditionFrancis LEFEBVRE, 1997, Page.11.
5
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
Ses missions sont réparties entre les divers services de la direction générale des
impôts, au sein desquels différentes catégories d’agents sont appelés à intervenir.
A- La finalité dissuasive
Vise à prévenir la fraude grâce à une politique de contrôle répartis équitablement selon
des critères de taille d’entreprise, le niveau de revenus, de secteur d’activité ou de zone
géographique. La fréquence de contrôle est également un élément de dissuasion.
B- La finalité budgétaire
C- La finalité répressive
Cette finalité vise à punir la transgression flagrante et délibérée de la loi par opposition
à l’insuffisance d’imposition qui résulte du non-respect involontaire d’un texte ou d’un litige
sur l’appréciation d’une valeur.
Le contrôle fiscal est indispensable, mais demeure comme étant une opération si
difficile à mener pour les agents de l’administration fiscale. Il n’est pas le fruit d’un hasard,
mais il est la conséquence d’un régime déclaratif. 5
3
LAROUSSE, « Dictionnaire universel », 4ème édition, Jaune, Paris, 1996, Page.271.
5
Jean Paul TRAN THIET et autre, « Quand le fisc vous contrôle ! », Edition d’organisation, 1996, page. 24.
6
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
I-1-2-2-Le contrôle fiscal vise à assurer l’égalité des citoyens devant l’impôt et le
respect d’une saine concurrence entre les entreprises
Le contrôle fiscal a pour vocation de faire en sorte que pèse la même charge d’impôt sur
deux contribuables qui se trouvent dans une situation identique. Une entreprise ne payant pas
ses impôts ou retardant leur paiement, se trouve avantagée par rapport aux entreprises
concurrentes respectant leurs obligations fiscales. Le contrôle fiscal a ainsi pour rôle de
rétablir l’équilibre entre les entreprises.
Le contrôle a pour objectif essentiel de procurer plus de recettes pour le trésor public,
il contribue à atténuer le manque à gagner en détectant les contribuables défaillants au titre
des différents impôts et taxes. Le renforcement du contrôle fiscal s’avère aussi indispensable,
puisqu’il constitue un des moyens pour garantir les intérêts du trésor.
A- Le contrôle formel
6
Philippe COLIN, «La vérification fiscal », Edition Economica, Paris, 1979, Page.08.
8
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
D’une manière générale, le contrôle approfondi est l’opération qui consiste à s’assurer
de la sincérité d’une déclaration fiscale en la confrontant à des éléments extérieurs. 7
Cette procédure moins contraignante pour les contribuables en raison de son caractère
ponctuel permet une augmentation sensible du nombre de contrôle et une meilleure
couverture du tissu fiscal.
En fin, la vérification ponctuelle peut être suivie d’une vérification de comptabilité soit
pour les mêmes motifs suscités, soit lors de la découverte d’anomalies graves nécessitant des
recherches et des investigations plus approfondies.
B- La vérification de comptabilité
7
Jean Pierre CASIMIR, « contrôle fiscale : Droit et Garanties et procédure », Groupe Revu Fiduciaire, 8ème
Edition, Page 23.
8
LF pour 2008, J.O N°42, Article22.
9
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
La vérification des livres et documents comptables doit se dérouler sur place sauf
demande contraire du contribuable formulée par écrit et accepté par le service ou en cas de
force majeure dument constaté par le service. 10
La V.A.S.F.E fut introduite par la loi de finance pour 1992 et codifiée par l’article 131
bis du code des impôts directs, remplacé par l’article 21 du CPF. La V.A.S.F.E constitue le
moyen par lequel l’administration exerce son pouvoir de contrôle sur les déclarations de
revenus souscrites par les personnes physiques, en procédant à la comparaison des revenus
déclarés ou fixés selon le régime du forfait par rapport à la situation de la trésorerie, du
patrimoine et du train de vie des intéressés.11
9
Jean Paul TRAN THIET et autres, O.P. cit, Page .27.
10
Article 4 alinéa 1 du CPF, 2009.
11
Circulaire d’application N°135/MF/DGI 2000.
10
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
L’administration fiscale est une structure qui peut être définit comme l'ensemble des
services de l'Etat qui ont pour objet, la détermination de l'assiette des différents impôts mais
aussi à leurs recouvrements puis, le cas échéant à leurs contrôles. Afin de réaliser ces
attributions celle-ci doit avoir une structure parfaite.
Dans cette section nous allons essayer de définir les principales structures chargés du
contrôle fiscal.
12
Article26 de l'arrêté interministériel du 13 juillet 1999.
11
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
12
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
Cette structure a été crée par l’arrêté interministériel daté du 07 Juin 2005 fixant
l’organisation de la DGE, chargée de la fiscalité des grandes entreprises et de la fiscalité
pétrolière.
- Entreprises exerçant dans le secteur des hydrocarbures, régies par loi n°86-14 du 19
août 1986, modifiée est complétée relative aux activités de prospection, de recherche,
d’exploitation et de transport par canalisation des hydrocarbures ;
- Entreprises exerçant dans le secteur minier, régies par la loi n°01-10 du 04 juillet 2001
portant loi minière ;
- Sociétés implantées en Algérie, membres des groupes étrangers ainsi que celles
n’ayant pas d’installation permanente en Algérie, telles que visées par l’article 156-1
du CID ;
- Bureaux de liaisons des entreprises étrangères ;
- Groupements de sociétés de droit ou de fait lorsque le chiffre d’affaire de l’une des
sociétés membres est supérieur ou égal à 500 millions DA ;
- Entreprises relevant du régime fiscal de droit commun y compris les sociétés de
personnes ayant opté pour le régime des sociétés de capitaux, lorsqu’elles réalisent un
chiffre d’affaire supérieur ou égal à 500 millions DA.
La DGE est composé de cinq (05) sous directions qui sont comme suites :
- La gestion des dossiers fiscaux des entreprises des droits algériens exerçants dans les
secteurs pétroliers, parapétroliers ainsi que les sociétés étrangères non résidantes ;
- L’établissement du diagnostic périodique, d’analyse de statistique et de la préparation
de plan d’action.
13
Instruction N°686/DIWB/SDOF/B3, du 24/09/2005, portant détermination des modalités de transfert de
compétences à la DGE.
14
Article3, l’arrête interministériel 29/03/2009.(journal officiel N°20)
13
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
15
Idem, Article7.
16
Idem, Article11.
17
Idem, Article14.
18
Idem, Article18.
14
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
La direction des impôts de wilaya est constituée de cinq (05) sous directions à s’avoir :
15
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
19
LF1998, J.O N°75.
16
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
- Délivrer des extraits dans des conditions prévus par la législation en vigueur ;
- Recevoir les renseignements recueillis par le bureau et les services chargés de la
recherche de la matière imposable, de les classer et de les repartir entre les inspections
des impôts concernées par leur exploitation ;
- Organiser l’exploitation des états des clients, des bons de livraison et autres documents
de manière à activer la répartition des renseignements qui y sont contenus ;
- Faire toute suggestion et proposition tendant à améliorer la conservation de
l’information, son exploitation et le contrôle de son utilisation.
C- Le bureau des vérifications fiscales et contrôle des prix
Ce bureau est chargé de :
- Constituer et de gérer le fichier des entreprises et des personnes physiques susceptibles
de faire l’objet d’une vérification ou d’un contrôle approfondi de la situation fiscale
sur la base de normes arrêtées par l’administration centrale ;
- Programmer les affaires à vérifier annuellement et de suivre la réalisation du
programme dans les délais impartis ;
- Suivre, contrôler le travail des brigades de vérification et de veiller à l’occasion des
interventions, au respect de la législation et de la réglementation en vigueur, des droits
des contribuables vérifiés et à la sauvegarde des intérêts du trésor ;
- Veiller à la mise en recouvrement des impôts et taxes issus des vérifications et à la
transmission régulière des rapports de vérification à l’administration centrale ;
- Programmer la consolation des prix déclarés en matière de transactions portant sur des
immeubles, des droits immobiles, sur des fonds et des éléments de fond de commerce,
des actions ou parts sociales, ainsi que sur les évaluations de tous actes assujettis à la
formalité de l’enregistrement.
17
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
Le contrôle fiscal est fortement réglementé par la législation fiscale pour qu’il soit en
mesure de répondre aux exigences du système fiscal en vigueur. A cet effet il est reconnu à
l’administration fiscale, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, des droits et pouvoirs
exorbitants. Cependant, le contribuable est lui aussi protégé par la législation en lui accordant
des garanties afin d’éviter tout dépassement ou exagération de la part des agents de
l’administration fiscale.
Le droit d’enquête est une « procédure mise en œuvre auprès de tout assujetti à la
TVA, de plein droit ou sur option, que celui-ci soit redevable ou non de la TVA ».20
Institué par les dispositions de l’article 32 de la loi de finance pour 2002, le droit
d’enquête est une procédure de recherche qui permet aux agents habilités des services fiscaux
d’intervenir de manière inopinée auprès des redevables de la TVA, ainsi qu’aux comptes des
contribuables travaillant pour le compte de ces derniers en vue de :
20
Thierry LAMBERT, O. p.cit, Page. 51.
18
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
- L’exercice du droit d’enquête se fait par tout agent relevant d’un service
territorialement compétent en présence ou sous la conduite d’un agent ayant au moins
le grade de contrôleur ;
- Le droit d’enquête est exercé au niveau des locaux professionnels destinés à la
production, stockage, transformation, vente ou prestation de toute nature, il peut être
aussi exercé au niveau des moyens de transport et de chargement ;
- Les horaires fixés pendant lesquels l’administration fiscale peut exercer son plein
droit, sont de huit heures à vingt heures et durant les heures d’activité ;
- Les agents peuvent également avoir accès la nuit dans les ateliers et autres
établissements relevant de leurs compétences territoriales lorsque ces derniers sont
ouverts au public ou en activité.
Il est bien à noter qu’un même contribuable peut être l’objet de plusieurs enquêtes, et
que l’enquête peut donner lieu à plusieurs interventions au cours d’une année s’il est
nécessaire.
Le droit d’enquête est mis en œuvre à travers des documents qui doivent être établis
par des enquêteurs désignés par l’administration fiscale, l’enquête débute par la remise d’un
avis d’enquête et se termine par un procès verbal y consignés les manquements constatés à
l’inventaire des documents remis par le contribuable.21
C- Documents de procédure
- Les factures ;
- La comptabilité matière ;
21
Thierry Lambert, «Vérification Fiscal Personnel», Edition ECONOMIA, 1984, p.96.
19
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
- Les livres, les registres et les documents professionnels pouvant se rapporter à des
opérations ayant donné ou devant donner lieu à la facturation ;
- Ils peuvent se faire délivrer des copies des documents et ils ont toute latitude pour
procéder à la constatation des éléments physiques de l’exploitation.22
1- Avis d’enquête
2- Un procès-verbal
22
Jean Paul TRAN THIET, op.cit, Page.55.
23
Note N°289 MF/DGI/DRV du 07/07/2004 relative aux modalités de mise en œuvre du droit de visite.
20
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
La saisie peut porter à titre indicatif sur tous documents pièces comptables, registres
professionnels, CD, micro-ordinateurs et tout support technique prouvant l’existence d’une
fraude.
Les éléments dont dispose le service doivent être détaillés dans la demande formulée
par le directeur des impôts de wilaya et adressée à la direction des recherches et de
vérifications en vue de solliciter l’autorisation de mettre en œuvre la procédure.
C- Déroulement de la procédure
24
Idem.
21
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
respecter les droits de la défense tel qu’il est prévu dans l’article 37 du code des procédures
fiscales.
Le droit de visite s’exerce sur les lieux prévus par le CPF, et doit avoir lieu dans des
heures précisées par la législation.
1- Les horaires et lieux d’intervention
Selon les dispositions de l’article 33 du CPF, la visite s’effectue en tous lieux pouvant
rapporter des preuves sur les pratiques frauduleuses ou tout acte objet de soupçon.
La recherche d’agissements frauduleux peut être opérée au sein de l’ensemble des locaux
professionnels de l’entreprise.
La visite ne doit en aucun cas être opérée au niveau des lieux servant exclusivement à
l’usage d’habitation sauf existence d’indice de concordance à la dissimulation en ces lieux
d’éléments intéressant le service.
La visite peut aussi être effectuée au niveau des lieux appartenant à des tiers
soupçonnés être en relations avec la dissimulation ou la détention des éléments servant de
preuve aux agissements frauduleux, ces personnes peuvent être :
Les dirigeants de la société ;
Les associés ;
Les comptables ;
Ou toutes autres personnes physiques ou morales.
22
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
Par la suite un rapport détaillé doit être établi par les agents qui ont procédé à
l’opération de visite à l’issu du quelle le directeur des impôts de wilaya décidera de
l’inscription en hors programme.
Cette exploitation ne doit intervenir qu’après restitution à l’intéressé des documents et
objets saisis en veillant à établir un procès verbal de restitution signé par la personne
concernée ou son représentant , le refus de ses derniers ne fait guère obstacle à l’exploitation
des résultats de la mise en œuvre du droit de visite.
D- Les documents de la procédure
L’exercice du droit de visite donne lieu à l’établissement des documents tel qu’il est
prévu par le CPF. Ces documents sont comme suit :
1- L’ordonnance
Selon les dispositions de l’article 37 du CPF le juge est le seul habilité à autoriser la
visite par la dite ordonnance, elle doit être notifiée sur place au moment de la visite à la
personne concernée, à son représentant ou à tout occupant des lieux.
La notification est réputée faite à la date de réception figurant sur l’avis. En cas
d’absence de la personne concernée, de son représentant ou d’un quelconque occupant les
lieux, l’ordonnance est notifiée après la visite, par lettre recommandée avec accusé de
réception.
2- Le procès-verbal
Selon les dispositions de l’article 38 du CPF il est établi à l’issu de la visite un procès
verbal relatant le déroulement des opérations et consignant les constatations relevées est
dressé au terme de chaque opération, il doit comporter les éléments suivants :
23
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
L’administration bénéficie d’un droit de reprise qui lui permet de réparer les
omissions, insuffisances ou erreurs commises dans l’établissement de l’impôt, cela quelle que
soit la nature ou l’importance de ces imperfections et quel qu’en soit l’auteur.25
Au-delà d’un certain nombre d’années variables selon les impôts et selon les
situations, le contribuable ne peut plus être poursuivi, c’est ce que l’on nomme la prescription.
Exprimé en terme juridique, on dira que le droit de reprise s’exerce dans la limite des
délais de prescription.26
Le délai légal est le délai par lequel le service fiscal peut non seulement rectifier la
déclaration d’un contribuable, mais aussi corriger ses propres erreurs. Il est actuellement fixé
par l’article 326 du CID à 04 années pour :
Toutefois cette limitation du délai de reprise ne fait pas obstacle à des contrôles
touchant des périodes prescrites dont les opérations ont une incidence sur les résultats d’une
période non couverte par la prescription.
25
Jean Pierre CASIMIR, O. p.cit, Page.329.
26
Jean Paul TRAN THIET, et autres,O. p.cit, Page 31.
27
Article 41 du Code des Procédures Fiscales, Ed 2010.
24
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
28
K.LASSOUAG, op.cit.
29
Mémoire, M.OURAZKI,« Le contrôle fiscal comme moyens de lutte conte la fraude fiscale ».IEDF, 2007.
25
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
1- La déclaration d’existence
Les nouveaux contribuables sont tenus de souscrire une déclaration d’existence dans
un délai de 30 jours à compter de la date du début de l’activité auprès de l’inspection des
impôts du lieu d’imposition, pour les activités relevant de l’IRG ou l’IBS.
Les contribuables doivent déposer leurs déclarations, au plus tard le 20 du mois qui
suit celui au cours duquel est réalisé le chiffre d’affaire.
3- La déclaration annuelle
Les contribuables relevant de l’IRG, sont tenus aussi de souscrire une déclaration
globale de leurs revenus.
Il s’agit de l’ensemble des livres et documents comptables dont la tenue est obligatoire
par le contribuable (livre journal et livre d’inventaire), selon les prescriptions du code de
commerce.
Le contribuable faisant l’objet d’une vérification doit apporter son accord aux agents
vérificateurs pour que la vérification puisse se dérouler dans de bonnes conditions.
Les contribuables relevant du régime du réel sont astreints de tenir une comptabilité
régulière complète, arithmétiquement exacte, probante et établie selon les normes du PCN.
30
Article 9,12 du Code du Commerce.
26
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
- Un livre journal enregistrant jour pour jour les opérations et les mouvements affectant
le patrimoine de l’entreprise à la condition de conserver les documents permettant la
vérification de ces opérations ;
- Un livre d’inventaire sur lequel sont mentionnés les éléments d’actif et du passif de
l’entreprise et arrêter tous les comptes en vue d’établir le bilan et le Tableau des
Compte de Résultat (TCR). Le livre d’inventaire doit comporter tous les détails qui
justifient le contenu de chaque poste du Bilan.
Ces deux derniers livres doivent être tenus correctement sont blancs ni ratures ni
écritures en marge, ils doivent être cotés et paraphés par le tribunal. L’entreprise doit
conserver tous les documents comptables pour une durée de dix (10) ans.
Il est tenu également de répondre aux sollicitations des vérificateurs entrant dans le
cadre de l’accomplissement de leur mission.
27
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
Cette mention doit être figurée non pas uniquement sur la notification de
redressement, mais aussi, sur l’avis de vérification.
Il peut donc, faire appel à n’importe quelle personne : expert-comptable, conseil fiscal
ou avocat notamment. Le choix d’un conseil relève donc, exclusivement du contribuable sans
que le vérificateur puisse le contester.
Mais l’assistance d’un conseil ne signifie pas que cette personne doit effectivement
être présente aux opérations de contrôle. Le contribuable ne saurait donc invoquer l’absence
de son conseil pour s’opposer au contrôle.
Pour favoriser un meilleur climat de compréhension entre les agents des impôts et le
public, il a paru utile de mettre à la disposition du contribuable une brochure qui résume les
31
Francis LEFEBVRE, op.cit, Page.138.
28
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
principales règles s’appliquant aux vérifications sur place de comptabilité et de VASFE et qui
les informe de leurs droits et de leurs obligations. 32
Par ailleurs, le contribuable dispose d’un délai de préparation de dix (10) jours à
compter de la date de réception de cet avis.
La vérification sur place des déclarations et documents comptables ne peut, sous peine
de nullité, s’étendre au-delà d’un certain délai. Les délais sont fixés en fonction du chiffre
d’affaire déclaré et de l’activité exercée.33
A cet effet, la durée ne peut excéder 4 mois34, il est prolongé à 6 mois35 selon le chiffre
d’affaire.
Dans tous les autres cas, la durée de vérification ne doit pas excéder un an, cette durée
commence à courir à compter de la date de la première intervention mentionnée sur l’avis de
vérification.
32
Charte du Contribuable Vérifier, Ministère des Finances, Page 07.
33
Article N°23 alinéa 5 du Code des Procédure Fiscal, 2007.
34
CA entreprises prestataires de service < 1 Million, CA autre entreprises prestataires de service <2 Millions.
35
CA entreprises prestataires de services < 5Mllions, CA autres entreprises prestataires des services <10
Millions.
36
Article 20 alinéa 8 du CPF, 2010.
29
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
permettant de parvenir son acceptation ou son désaccord. Parmi ces garanties nous citerons ce
qui suit :
1- Notification de redressement
Quand l’administration constate une insuffisance, une exactitude, une dissimulation ou
une omission dans les éléments servants de base au calcul de l’impôt, elle doit faire connaître
au contribuable la nature et les motifs de redressements envisagés.
Il en va de même pour les contribuables taxés d’office ou évalués d’office,
l’administration est tenue de leurs communiquer les bases ou éléments d’imposition au moyen
d’une notification de redressement.
Cette notification peut valablement être remise en main propre au contribuable, à un
mandataire et en cas de décès de celui-ci, peut être adressé à quiconque ayants droit.
Cette notification ne consiste pas en une information pour la bonne règle, mais revêt le
caractère d’un acte de procédure qui comme tel, est soumis à des règles strictes.37
En effet, à l’instar de l’avis de vérification, cette notification obéit à un formalisme
rigoureux conformément à l’article 20-6 du CPF, elle doit sous peine de nullité de la
procédure mentionner la faculté donnée au contribuable de se faire assister par un conseil de
son choix. Cette notification a pour effet d’interrompre le délai de prescription.
2- Le droit de réponse
Dans le cadre de la procédure contradictoire, même en cas de taxation d’office, le
contribuable dispose d’un délai de quarante (40) jours pour faire parvenir son acceptation ou
ses observations. L’absence de réponse dans ce délai équivaut à une acceptation tacite. Le
contribuable a également le droit de demander toute explication concernant le contenu de la
notification initiale auprès de l’agent vérificateur.
Ainsi, la notification définitive du service ne doit intervenir qu’après réception de la
réponse du contribuable ou après expiration du délai de réponse.
C- Autres garanties
Outre les garanties près citées, le contribuable dispose d’autres garanties telles que :
1- La cascade
Cette procédure est applicable uniquement en matière de vérification de comptabilité,
dans la mesure où elle est portée sur une catégorie d’impôts, le contribuable peut demander
37
Thierry LAMBERT, « Redressement Fiscal », Edition ECONOMIA, 198.Page.54.
30
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
que la vérification soit étendue à d’autres impôts. Cette demande donne au contribuable le
droit de bénéficier de la procédure dite de la cascade.
Elle autorise le contribuable à déduire les suppléments d’impôts, relatifs à ceux ayant
le caractère déductible, résultants d’une vérification, des rehaussements apportés aux bases
d’autres impôts également vérifiés. Ce système permet de placer les contribuables vérifiés
dans la situation comme s’ils n’avaient commis aucune infraction.
2- Le droit aux recours
Au préalable, le contribuable vérifié dispose d’une possibilité de recours hiérarchique,
il peut toujours soumettre les différends qui l’opposent à un agent, au supérieur hiérarchique
de ce dernier (directeur des impôts de wilaya,….).38
Outre le recours hiérarchique, la loi accorde au contribuable deux autres voies de
recours.39
Un recours contentieux : celui-ci permet au contribuable d’obtenir, soit la réparation
d’erreurs commises dans l’assiette ou le calcul des impositions, soit le bénéfice d’un
droit résultant d’une disposition législative ou règlementaire ;
Un recours gracieux : celui-ci donne la possibilité au contribuable de se libérer en
totalité ou en partie de sa dette envers le trésor, en sollicitant de l’administration
fiscale l’octroi d’une remise ou une modération de ses impositions, majorations ou
amendes fiscales.
3- Communication du rapport de vérification
A l’issue d’une vérification, le vérificateur rédige un rapport qui sera par la suite classé
dans le dossier fiscal du contribuable, ce rapport retrace d’une façon générale les conditions
dans lesquelles la vérification s’est déroulée.
En effet, seul le contribuable vérifié peut exercer ce droit, s’il s’agit d’un rapport issu
d’une vérification d’une société, seul le représentant légal pourra formuler la demande.40
En conclusion
Le prélèvement de l’impôt repose essentiellement sur un système déclaratif, l’impôt est
établi sur la base des déclarations souscrites par le contribuable, mais celui-ci peut omettre
volontairement ou involontairement de déclarer de manière sincère l’ensemble de ses revenus.
38
Article7 4 du code des Procédure Fiscal, 2012.
39
Charte du contribuable vérifié, DGI, édition 2008.
40
Thierry LAMBERT, « Contrôle Fiscal Droit et Pratiques », Edition PUF, 1991.Page374.
31
Chapitre I Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal
32
Chapitre II
Le contrôle sur pièce
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Chaque année, le fisc procède à l'examen des dossiers sélectionnés afin de détecter les
contribuables qui ont omis de souscrire leurs déclarations ou de réparer les erreurs relevées dans
les déclarations produites.
Afin de faire face à ces omissions qu’elles soient volontaire ou involontaire, la législation
a doté l’administration fiscale de multiples moyens d’investigations pour assurer les droits qui lui
sont dû, et cela se fait par le contrôle de l’exactitude des impôts déclarer. En plus de ces moyens
d’investigations prévus par la législation fiscale, celle-ci a mise en œuvre de multiples étapes que
l’administration doit suivre lors du déroulement du contrôle sur pièce.
Dans ce présent chapitre nous allons définir la notion du contrôle sur pièce ainsi que les
principaux impôts qui font l’objet du contrôle, et enfin les multiples étapes que celui-ci doit
suivre afin que le contrôle sur pièce puisse se dérouler dans les bonnes conditions.
Reste que celle-ci doit respecter certaines limites que nulle ne peut dépasser. C’est pour
cela qu’il est nécessaire d’apprécié la notion de contrôle, et cette section sera consacré à définir
la notion du contrôle sur pièce.
Le contrôle des particuliers s'exerce essentiellement par le biais du contrôle sur pièce.
Le contrôle sur pièce est un contrôle qui couvre l’ensemble des travaux, effectués dans
les locaux du service, au cours desquels l’administration fiscale procède à l’examen critique des
diverses déclarations souscrites par les contribuables, en s’appuyant sur les renseignements et les
documents figurant dans les différents dossiers des intéressés.
33
Chapitre II Le contrôle sur pièce
La mise en œuvre par l’administration d’un contrôle sur pièce répond à quatre objectifs
principaux :
- Détecter les contribuables défaillants, c’est-à-dire vérifier que tous les contribuables ont
bien déposé leurs déclarations ;
- Sélectionner les dossiers qui pourront faire l’objet d’un contrôle « approfondi », soit dans
le cadre d’une vérification de comptabilité, soit dans le cadre d’un « examen
contradictoire de l’ensemble de la situation fiscale personnelle ».
Le service principal de contrôle peut entreprendre, pour la période non prescrite, des
contrôles sur pièces portant sur l’examen critique des déclarations fiscales souscrites.
Ce contrôle peut porter sur toute la période prescrite ou pour seulement une partie. Il peut
également être engagé à l’égard d’un impôt ou d’un ensemble d’impôt et taxes identifiées
préalablement.
Toutefois, le porté du (CSP) est limité comparativement aux vérifications de comptabilité
sur place. Ainsi, ce contrôle se caractérise par : 1
- Une durée du contrôle plus courte ;
- Une limitation des années et impôts concerné ;
- Une identification précise des rubriques et opérations à contrôler.
1
Guide du contrôle sur pièces, MF/DGI/DRV, Edition2003, Page.5.
34
Chapitre II Le contrôle sur pièce
2
K.LASSOUAG, op.cit, Page.5.
3
Circulaire d’application N°52 ME/DGI relative à l’intensification du contrôle fiscal au niveau des directions des
impôts de wilaya du 22/02/1994.
4
Art 18 -1 du Code des Procédures Fiscale, 2010.
5
Jean pierre CASIMIR, « Droits, Garanties Et Procédures », 7éme Edition, Groupe Revue Fiduciaire, 2003, Page.21.
35
Chapitre II Le contrôle sur pièce
L’administration demande au contribuable de rendre plus claire une information qui est
en sa possession. C’est pourquoi ces demandes sont étroitement liées aux déclarations.
Des éclaircissements peuvent être demandés sur tous les points de la déclaration, chaque
fois que celle-ci paraît obscure, aussi bien quant à la forme que quant au fond.
B- Les demandes de justifications
A la différence de la demande d’éclaircissement, qui ne procure généralement que des
renseignements incertains pouvant seulement servir à orienter les recherches, la demande de
justification appelle des renseignements précis et directement utilisable.
C- Les demandes de renseignements
Il n’existe pas de définition précise. On s’accorde simplement à dire qu’elles sont peu
contraignantes pour le contribuable. L’administration admet elle-même qu’elles n’entrainent
aucune conséquence sur la procédure de taxation, ni aucune sanction. Les contribuables peuvent
s’abstenir légalement d’y répondre.
1-4-2-Le droit de communication
Le droit de communication permet aux agents du fisc, pour l’établissement de l’assiette et
le contrôle des impôts, de prendre connaissance, et au besoin, copie de documents, en vue de leur
utilisation pour la régularisation éventuelle d’un dossier fiscal.6
Ce droit de communication s’étend aux agents chargés des impôts.7
Ce droit de communication peut être exercé soit sur place, ou bien par simple
correspondance.
A- Documents dont la production est obligatoire
Les dispositions de l’article 45 du CPF confère à l’administration fiscale le droit de
prendre connaissance de certains documents dont la production périodique est exigée des
personnes et organismes, qui sont dans l’obligation de les tenir, il s’agit des :
- Etat détaillé des clients ;
- Etat détaillé des achats et importations ;
- Déclarations des traitements, salaires, pensions et rentes viagères servis par les
employeurs ;
- Etat nominatifs des revenus de valeurs mobilières servis ou distribués par tout
établissement ou entreprise ;
6
Jean Paul TRAN THIET, et autres, « Quand Le Fisc Vous Contrôle ! », Edition D’organisation, 1996, Page. 48.
7
Institut de l’Entreprise, « Proposition Pour Une Réforme Du Contrôle Fiscal », Nancy, Mai 2006, Page.21.
36
Chapitre II Le contrôle sur pièce
- Etat des infractions relevées par les caisses de sécurité sociale et les caisses de mutualités.
B- Personnes et organismes visés
Il s’agit de tout renseignement que l’administration fiscale juge utile de recueillir auprès
des tiers en vertu du droit de communication.8
Le code des procédures fiscales contient des dispositions qui permettent à
l’administration d’exercer auprès des catégories de personnes et organismes suivants :
- Auprès des administrations et organismes publics ;
- Auprès de l’autorité judiciaire ;
- Auprès des entreprises privées ;
- Auprès des institutions financières et autres contribuables.
10
Idem, Article3.
11
Article 2 CIDTA.
12
Idem, Article 5.
13
Article 104 CID.
38
Chapitre II Le contrôle sur pièce
39
Chapitre II Le contrôle sur pièce
14
Article 138 du CID.
40
Chapitre II Le contrôle sur pièce
II-2-3-2-Champ d’application
Selon l'article 217 du CID, la taxe est due à raison :
- Du chiffre d'affaire réalisé en Algérie par les contribuables qui exercent une activité dont
les profits relèvent de l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux ou de l'impôt sur les bénéfices des sociétés ;
- Des recettes réalisées par les contribuables qui, ont en Algérie une installation
professionnelle permanente, exercent une activité dont les profits relèvent de l'impôt sur
le revenu global, dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.
A- Le lieu d’imposition
- Pour ce qui concerne les contribuables relevant de l'I.B.S ou de l'I.R.G catégorie des
bénéfices industriels et commerciaux, la T.A.P est établie pour chacun de leurs
établissements ou unités dans chacune des communes du lieu de leurs installations ;
- Pour les personnes physiques et assimilées qui exercent une profession dont les profits
relèvent de l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices des professions
non commerciales, en cas de pluralité d'établissements, la taxe est établie au lieu
d'implantation du principal établissement, et non pas dans chacun des établissements.
B- Les exonérations 15
- Le chiffre d'affaire n'excédant pas les limites ci-après:
80 000 DA s'il s'agit de contribuables dont l'activité principale est de vendre des
marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur
place ;
50 000 DA lorsqu'il s'agit de prestataires de services.
- Le montant des opérations de vente portant sur les produits de large consommation
soutenus par le budget de l'Etat ou bénéficiant de la compensation ;
- Le montant des opérations de vente au détail portant sur :
Le pain et les farines panifiables;
Le lait pasteurisé (liquide) en sachet, bouteille ou pure-back;
15
Article 220 CID.
41
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Les produits pharmaceutiques (ces produits sont fixés par voie réglementaire
conformément au décret n° 96-41 du 15/01/1996 modifié et complété par décret
n° 96-237 du 02/07/1996).
C- Les réfactions 16
1- Opérations bénéficiant de la réfaction de 30%
Le montant des opérations de vente en gros ;
Le montant des opérations de vente au détail portant sur les produits dont le prix de vente
au détail comporte plus de 50% de droits indirects.
16
Article 219 CID.
17
Article 4-6 du code de TVA.
42
Chapitre II Le contrôle sur pièce
livraisons portant sur des objets qui, en raison de leur nature ou de leur emploi, ne
sont pas usuellement utilisées par de simples particuliers ;
livraisons de biens faites à des prix identiques, réalisées en gros ou en détail ;
livraisons de produits destinés à la revente quelle que soit l’importance des
quantités livrées.
- Les sociétés filiales.
B- Les opérations imposables
Sont obligatoirement soumis à la taxe sur la valeur ajoutée: 18
- Les ventes et livraisons faites par les producteurs ;
- Les travaux immobiliers ;
- Les ventes et livraisons en état de produits ou marchandises importées, réalisée dans les
conditions de gros par les commerçants importateurs ;
- Les ventes faites par les commerçants grossistes tels que définis à l'article 5 du CTVA ;
- Les livraisons à soi-même ;
- Les opérations de location et de prestation de services, les travaux d'étude et de
recherches ;
- Les opérations effectuées dans le cadre de l'exercice d'une profession libérale ;
- Les spectacles, jeux et divertissements de toute nature organisés par toute personne;
- Les prestations relatives au téléphone et télex rendu par les services des P et T ;
- Les opérations réalisées par les banques et les compagnies d’assurances.
C- Les exonérations en matière de TVA
Les exonérations constituent des dispositions spéciales visant à affranchir de la TVA
certaines opérations qui répondent généralement à des considérations économiques, sociales ou
culturelles. 19
D- Les taux de la TVA
Il existe deux (02) taux de la T.V.A, qui sont:
- Le taux normal de 17%, appliqué au montant de l’opération taxable ;
- Le taux réduit de 7%, applicable aux opérations citées à l’article 23 CTVA.
18
Article 2 du code de TVA.
19
Article 8, 9 du code de TCA.
43
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Remarque:
- Le régime de l'impôt forfaitaire unique est un impôt qui se substitue au régime de l'impôt
sur le revenu. Il remplace l’IRG/TVA/TAP, il s'applique aux personnes physiques dont le
chiffre d'affaire annuel n'excède pas dix millions de dinars (10.000.000) ;
- Le régime simplifié s'applique aux contribuables qui ne relèvent pas de l'impôt forfaitaire
unique et dont le Chiffre d'affaire annuel n'excède pas trente millions de dinars
(30.000.000DA) ;
- Le régime du réel s'applique obligatoirement aux personnes morales ou physiques dont le
chiffre d'affaire annuel excède les trente Millions de dinars (30.000.000 DA).
Durant les opérations de contrôle sur pièce, le contrôleur doit observer une démarche
destinée à vérifier que les obligations fiscales ont bien été accomplies, afin d’atteindre cet
objectif, une méthodologie lors de la vérification des déclarations doit être suivie. Celle-ci débute
par une analyse préalable du dossier fiscal, ensuite par une analyse plus approfondi des
44
Chapitre II Le contrôle sur pièce
documents et enfin par un arrêt des bases et établissement de l’avis de notification en cas de
redressement.
II-3-1-Analyse Préalable
Le contrôle sur pièce est opéré suivant une méthodologie précise afin de s’assurer avec
efficience de la cohérence, de l’exactitude et de la sincérité des déclarations souscrites.
Préalablement, l’agent chargé du contrôle doit établir une fiche de contrôle qui sera complétée
au fur et à mesure du déroulement du contrôle.
Le dossier fiscal comporte des sous-dossiers destinés à recevoir les documents relatifs
aux impôts et taxes auxquelles le contribuable est redevable et les renseignements permanents.
L’examen préalable des éléments contenus dans le dossier fiscal permet à l’agent chargé
du contrôle sur pièce de relever des informations sur la nature de l’activité déployée et de tenter
d’appréhender les conditions de son exercice et aussi, de définir le régime fiscal et juridique
applicables.
En autre, la lecture des annotations antérieures portées sur les bulletins d’imposition
permettra d’apprécier la moralité fiscale du contribuable.
Par ailleurs, il y a lieu de s’assurer que les fiches récapitulatives des droits au comptant
ont été bien renseignées et que les bulletins de recoupements ont été versés au dossier.
20
Guide du contrôle sur pièces , MF/DGI/DRV, Edition 2003,Page. 8.
45
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Apres l’examen du dossier fiscal, l’agent chargé du contrôle sur pièce entamera une
analyse des déclarations souscrites.
En premier lieu, des tableaux récapitulatifs comparatif retraçant les bases déclarés,
exonérées, imposables et les droits versés au titre des droits au comptant doivent être établis par
l’agent du contrôle dans le but d’éviter le recours répété a la consultation des déclarations
déposées.
- S’assurer que tous les impôts et taxes auxquels est assujetti le contribuable sont déclarés ;
- Contrôle des totaux permettant de vérifier l’exactitude arithmétique des bases, et des
droits déclarés en respectant les règles d’arrondissement applicable ;
- Contrôle inter rubrique entre les différents bases d’impositions et les droits
correspondants ;
- Rapprochement des montants, par impôts et taxes figurant sur les déclarations avec ceux
portés sur les bordereaux récapitulatifs ;
- S’assurer que le CA déclaré avec réfaction est appuyé en fin d’année par le dépôt de la
liste clients ;
21
Idem, Page.9.
46
Chapitre II Le contrôle sur pièce
- Vérifier les listes clients et faire ressortir le chiffre d’affaire susceptible de bénéficier de
réfaction et le CA sans réfaction en se conformant aux conditions et modalités fixées par
la législation fiscale en vigueur ;22
- S’assurer que les achats effectuer en franchise des taxes et les recettes réalisées en
exonération sont dûment justifier ;
- S’intéresser aux revenus ayant subi une retenus à la source (IBS ou IRG) et s’assurer que
celle-ci est effectivement versées ;
- Comparer les marges brutes (achats/reventes) des quatre derniers exercices en cas de
fluctuations sensibles, demander des explications aux contribuables ;
- Comparer cette marge avec celle pratiquée dans le cadre des activités similaires ;
- Comparer les coefficients de valeur ajoutée des quatre derniers exercices et effectuées un
rapprochement avec ceux dégagés par d’autres entreprises qui produisent les mêmes
biens. Le contribuable peut être invité à produire des explications si une fluctuation
sensible est relevée ;
- Comparer les chiffres d’affaires déclarés au titre de la TAP et de la TVA dans le respect
du fait générateur de chaque taxe.
A cet effet, les éléments contenus dans les déclarations GN°50 et repris dans les
bordereaux récapulatifs, sont comparés avec les éléments contenus dans les déclarations
annuelles.
22
Article 219 du CID.
47
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Ce contrôle de concordance sommaire portera essentiellement sur les éléments suivants :23
- Le chiffre d’affaire global issu des déclarations GN°50 devra correspondre aux chiffres
portés sur le tableau de compte résultat ;
- Le total des droits versés au titre de la TAP mentionné sur les GN°50 doit correspondre
au montant des droits figurant sur le tableau de compte résultat ;
- Le chiffre d’affaire global, bénéficiant d’une réfaction, déclaré sur GN°50 devra être
rapproché avec celui figurant sur l’état détaillé des clients ;
- Les bases imposables ainsi que le droit correspondant déclaré sur le GN°50 au titre de
l’IRG/Salaire doivent être rapproché avec les déclarations annuelles. (liasse fiscale et état
des salaires) ;
- Les salaires bruts mentionnés sur le tableau annexe du bilan sont rapprochés avec ceux
portés en charge sur le TCR, l’état des salaires et les déclarations GN°50 ;
- Le solde final des stocks figurant à l’actif du bilan est rapproché avec celui détaillé sur le
tableau de fluctuation annexé à la liasse fiscale ;
- La TVA sur achats de biens amortissables, au titre de laquelle la déduction a été opérée
sur GN°50, doit être rapprochée avec le détail des biens crées ou acquis par l’entreprise et
devant figurer sur la liasse fiscale.
L’examen approfondi des déclarations GN°50, des postes du bilan (actif, passif, et du
tableau des comptes résultats) permettra de relever éventuellement des anomalies ou des
incohérences qui doivent être justifiées par les contribuables concernés et ceux par : 24
23
Guide du contrôle sur pièces, MF/DGI/DRV, Edition 2003, Page.12.
24
Idem, Page.14.
48
Chapitre II Le contrôle sur pièce
A- Achats
Les recoupements relatifs aux achats de marchandises destinés à la revente en l’état, les
matières premières, les fournitures, les agents de fabrications destinées à la transformation et des
produits destinés à être conditionnés, sont comparés avec les mouvements des comptes des
stocks correspondants (achats de l’exercice) dans le but de s’assurer qu’ils ont été totalement
déclarés.
B- Encaissements
Les recoupements relatifs aux encaissements réalisés par les entreprises de travaux
publiques et assimilées, les prestataires de services et les professions libérales sont rapprochés
avec les montants des recettes encaissées déclarées.
25
Idem, Page.16.
49
Chapitre II Le contrôle sur pièce
A- Le contrôle arithmétique
Ce contrôle consiste à s’assurer de l’exactitude arithmétique des bases, des totaux et des
droits portés sur la déclaration. Il s’opère tant horizontalement (ligne par ligne), que
verticalement (colonne par colonne) en veillant au respect des règles d’arrondissement des bases
imposables et des droits déclarés.
B- Le contrôle inter-rubrique
Le rapprochement entre les deux bases n’est évidemment possible que si le redevable est
passible de la TVA.
Dans la plupart des cas, le CA brut (HT) des deux impôts identique car les règles de
détermination de la base imposable convergente. En générale, le fait générateur des deux impôts
est identique. Mais dans certain cas, l’événement qui rend l’opération passible de l’impôt est
différent, tel le cas :
Des prestations de services dans le fait générateur est constitué par la facturation pour la
TAP et l’encaissement pour la TVA ;
Les services doivent être très vigilants, en présences des déclarations comportant la
mention « néant » ou lorsqu’ils relèvent une réduction sensible des bases imposables par rapport
aux périodes précédentes pour l’ensemble des impôts et taxes, ou pour un seul impôt.
26
Idem, Page.19.
50
Chapitre II Le contrôle sur pièce
1- Au titre de la TVA
S’assurer que les taux appliqués sont en conformité avec l’activité déployée ;
Les montants portés en exonération de la TAP rentrent bien dans le cadre de l’activité
exercée et sont conformes avec ceux fixées par le code des impôts directs et taxes
assimilées (article220 du CID) ;
Les réfactions portées sur les déclarations sont conformes avec ceux fixés par la
législation fiscale en vigueur (article 219 du CID) et rentrent bien dans le cadre de
l’activité déployée. En outre, exiger le dépôt de l’état clients au titre des ventes effectuées
dans les conditions de gros ;
27
Article 40 du CTCA.
51
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Les distributions de bénéfices opérés par les sociétés de capitaux de personnes ayant opté
pour le régime de l’IBS sont passibles d’une retenus à la source IRG 10%. Elle est portée à 15%
si les rémunérations sont payées à des personnes ne disposant pas d’installation professionnelle
permanente en Algérie.
Les contribuables n’ayant pas souscrit de déclarations doivent être mis en demeure en
leur accordant un délai de 30jours.
A défaut, une taxation d’office des bases imposables est à opérer avec applications des
pénalités d’assiette et de recouvrement.
Lorsque des insuffisances sont relevées, elles doivent faire objet de régularisations, la
procédure retenue par la législation est celle de la procédure contradictoire.
28
Guide du contrôle sur pièces, MF/DGI/DRV, Edition 2003, Page.23.
52
Chapitre II Le contrôle sur pièce
étant tenu de mettre au service un bilan. Le contrôle sur pièce est axé principalement sur un
examen critique des éléments portés sur liasse fiscale et leurs rapprochements portés sur les
tableaux annexes.
A- Actif du bilan29
1- Investissements
Les biens et travaux acquis inscrits en H.T pour les redevables de la taxe qui bénéficient
de la déduction : l’amortissement est pratiqué en hors TVA.
Les dits biens doivent rester (5) ans à l’actif immobilisé. A défaut, un reversement de la
taxe déduite est opéré au prorata de la période restant à courir.
L’administration fiscale admet des amortissements sur des périodes différentes suivants
les usages commerciaux (20 ans, 10 ans, 05 ans,….).
2- Les stocks
Le montant figurant à l’actif du bilan représente le total des stocks inventoriés à la fin de
l’année, au titre des : marchandises, matière et fournitures, produits semi –finis, déchet de
fabrication, matières ou produits avariés.
Un rapprochement peut être effectué par un inspecteur entre le montant figurant à l’actif
du bilan à la fin de l’exercice et celui détaillé dans les tableaux annexes du bilan.
Aussi, le PV de constat d’avaries peut être exigé dans le cas ou le montant de la perte est
important.
29
Idem, Page.24.
53
Chapitre II Le contrôle sur pièce
3- Créances
Ce poste comprend l’ensemble des droits acquis par l’entreprise suite de ses relations
avec les tiérs.il ya lieu de s’intéresser principalement aux postes suivants :
Client(41) représente les créances commerciales, il faut rapprocher ce compte avec les
relevés des clients à la fin de l’exercice ;
Banque, chèque postaux, compte trésor(51), rapprocher le solde desdits comptes avec
celui figurant sur les relevés et extraits de comptes.
B- Passif du bilan
- A part les réserves, le résultat en instance d’affectation doit faire l’objet d’une affectation
définitive à la fin de la troisième année de la réalisation du bénéfice 31 ;
- Lorsque le compte courant est débiteur en fin d’exercice pour un associé, il convient de le
considérer comme un revenu mis à la disposition de l’associé et taxer à l’IRG car réputé
distribué sauf cas de remboursement effectif réalisé ultérieurement ;
30
Idem, Page. 25.
31
Article 46 du CID, 2010.
54
Chapitre II Le contrôle sur pièce
- Le compte courant des associés doit être étudié opération par opération, un recoupement
peu être établie pour l’imposition de l’IRG à titre de justification des apports ou des prêts.
Le bénéfice net est constitué par l’ensemble des produits bruts desquels sont déduits,
toutes les charges supportées pour générer ces produits.
- Réintégration des charges comptabilisées mais qui du point de vue fiscal ne sont pas
admises en déduction du résultat imposable ;
Si le résultat fiscal est négatif l’entreprise pourra éventuellement reporter ses résultats
déficitaires ultérieurement.
Des achats, des stocks et la marge bénéficiaire pour les activités d’achats revente en
l’état ;
32
Guide du contrôle sur pièces, MF/DGI/DRV, Edition 2003, Page.26.
33
Idem, Page.27.
55
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Des matières et fournitures consommées et des services, et la valeur ajoutée pour les
activités de production.
a- Achats \ revente
Les achats étant une charge, le contribuable à généralement tendance, selon que les
ventes déclarées sont importantes et réelles ou sous estimés, à gonfler ou à minorer ses achats
dans la même proportion. L’agent chargé du contrôle sur pièce doit réunir tous les éléments de
recoupements afférents aux achats du contribuable et s’assurer que tous les achats sont réels et
non fictifs et qu’ils ont été intégralement déclarés.
En outre, le stock initial doit être contrôlé et rapproché avec le stock final de l’exercice
antérieur.
Par ailleurs, le taux de marge brute sera rapproché avec ceux pratiqués durant les années
antérieures. A ce titre, un taux de marge anormalement bas devra être justifié par le contribuable.
L’agent chargé du contrôle peut entreprendre une constatation matérielle par procès
verbal des éléments portés sur la déclaration.
b- Prestations de services
Aussi, il ya lieu d’effectuer le contrôle des charges afin de déterminer celles qui sont liées
à l’exploitation de celle qui couvrent des dépenses de l’exploitant
Enfin, les recoupements de diverses sources permettent aux services de mieux cerner les
conditions de l’exercice des activités de prestations, de connaitre les équipements acquis, le
personnel employé, les prix pratiqués…etc., doivent être exploités dans le contrôle sur pièce des
déclarations souscrites.
c- Productions
Le chiffre d’affaire provient des ventes des produits fabriqués durant l’exercice en stock
en début de l’exercice.
A cet effet, il ya lieu d’effectuer le contrôle des achats et des stocks (initial et final) des
matières et fourniture et déterminer ainsi les matières et fournitures consommées.
57
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Pour ce qui est des services, il ya lieu de vérifier leurs natures dans le but de s’assurer
s’ils concourent à la formation de la valeur ajoutée :
La production vendue ;
2- Les charges
- Etre engagées dans l’intérêt direct de l’entreprise rattachée à sa gestion normale. Ainsi, il
ya lieu d’exclure les dépenses personnelles ;
Une attention particulière doit être apportée à l’examen des charges suivantes :
Les honoraires et autres rémunérations versées à des tiers ne faisant pas partie du
personnel de l’entreprise ;
34
Idem, Page.29.
58
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Les loyers et charges locatives sont déductibles conformément à l’article 141 du CID.
Toutefois, les charges et loyers de toutes natures des immeubles qui ne sont affectés, directement
à l’exploitation, ne sont pas déductibles.36
c-Frais de personnels
Les sommes versées ayant le caractère de salaire, prime, indemnité ainsi que les
cotisations sociale et fiscales y afférentes sont déductible à condition que :
Leurs montants par référence aux rémunérations d’un agent ayant la même qualification
professionnel ou occupant un poste de travail similaire, ne sont pas exagérés ;
La TAP ;
35
Article 176 du CID, 2010.
36
Article 169-1 du CID, 2010.
59
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Les charges financières (intérêt, agios, et tout autre frais financiers) sont déductibles dans
la période au cours de laquelle elles sont encourues et dans les mêmes conditions.
Les frais financiers sont liés directement à des opérations de prêts et de crédits dont les
montants peuvent être vérifiés.
f-Amendes et pénalités
Les amendes et pénalités misent à la charge des contrevenants aux dispositions légales
sont exclues des charges déductibles. Il s’agit notamment de :
g-Les amortissements37
Pour être déductible, les charges d’amortissements doivent remplir les conditions
suivantes :
Etre pratiqué dans la limite du coût d’acquisition ou de création. Ce dernier doit cesser
d’être pratiqué des que les amortissements cumulés égalent ce cout ;
37
Article 174 du CID,2010.
60
Chapitre II Le contrôle sur pièce
La tranche supérieure à cette limite sera réintégrée de façon extra comptable sur la liasse
fiscale.
h-Provisions
Les provisions sont des déductions opérées sur le bénéfice en vue de faire face à des
charges ou des pertes non encore réalisées mais dont la réalisation future peut être considérée
comme probable.
La constitution des provisions obéit à des conditions de fond et de forme reprises ci-
dessous :
La provision doit être constituée pour compenser une perte ou une charge nettement
précisée ;
La provision doit être constituée en vue de faire face à une charge déductible par nature ;
La provision doit avoir été constatée dans les écritures comptables de l’exercice ;
La provision doit figurer sur l’état des provisions à joindre à la déclaration annuelle.
Les provisions constituées ne remplissant pas les conditions prévues ci-dessus ou qui
reçoivent en tout ou en partie un emploi non conforme à leur destination ou deviennent sans
objet doivent être réintégrées au bénéfice de l’exercice en cause.38
38
Article 141 du CID, 2010.
61
Chapitre II Le contrôle sur pièce
3-Résultat fiscal
En outre, il est clairement établi que les produit entrant dans la constitution du bénéfice
imposable doivent être non seulement les ventes de marchandises, la production vendue et les
prestations fournis mais également tous les produits accessoires a l’exploitation ou exceptionnel
(dégrèvement d’impôts, vente de déchet, cession d’un élément d’un actif, remboursement d’un
sinistre…).
3- Rapport déficitaire
Le déficit subit pendant un exercice est considéré comme une charge de l’exercice
suivant. Lorsque ce déficit n’a pas été intégralement absorbé, le reliquat sera imputé
successivement jusqu'à la cinquième année qui suit l’exercice déficitaire.
Il est précisé que le montant du déficit reportable est déterminé en tenant comptes des
charges non déductibles. Le résultat comptable est donc diminué des sommes qui en cas de
résultat fiscal bénéficiaire devraient être réintégrées.
L’agent chargé du contrôle sur pièce doit procéder à une analyse des indicateurs cités ci-
dessus dans le but d’identifier l’origine du déficit déclaré.
39
Guide du contrôle sur pièces, MF/DGI/DRV, Edition 2003, Page.33.
62
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Dans le cas où l’inspecteur constate des déficits répétés présumés injustifiées compte tenu
des caractéristiques propres à l’entreprise, le contribuable peut être proposé en vérification de
comptabilité.
Au terme de l’examen des opérations inscrites pour contrôle, l’agent vérificateur peut retenir
suivant le cas l’une des hypothèses suivantes : 40
- Différence entre ces énonciations et celles figurant dans des déclarations antérieures ;
- Divergences entre les indications figurant dans les déclarations avec les informations en
possession du service (recoupements, bulletins de liaison…).
Concernant les demande de justifications, celle-ci portent notamment sur les éléments
figurant dans la déclaration de l’impôt sur le revenu global.
40
Idem, Page.36.
41
Idem, Page.36.
63
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Ces demandes, dans tous les cas, doivent indiquer avec précision les points sur lesquels
elles portent tout en accordant au contribuable un délai de réponse de 30 jours.
II-3-3-2-Propositions de redressements
Le contribuable dispose d’un délai légal qui ne saurait être inferieur à 30 jours pour faire
connaitre ses observations, remarques et justifications.
Un avertissement est transmis à tout contribuable inscrit au rôle, par le receveur des
impôts. Il mentionne en sus du total par côte, les sommes à acquitter, les conditions d’exigibilité
ainsi que la date de mise en recouvrement. 43
42
Idem, Page.36.
43
Article 144 des codes des procédures fiscales, 2010.
64
Chapitre II Le contrôle sur pièce
Les avertissements relatifs aux impôts et taxes visés à l’article 291 du code des impôts
directs et taxes assimilées, sont adressés aux contribuables sous pli fermé.
En conclusion
Afin de réaliser cet objectif, l’administration fiscale à travers ces services d’assiette, doit
assurer une meilleure exécution et une plus grande transparence dans l’application de cette forme
de contrôle, c’est pourquoi elle est dotée d’un pouvoir d’investigation suffisamment puissant qui
lui permet l’accomplissement de sa mission de contrôle d’une manière efficace.
Toutefois, il y’a lieu de signaler que le contrôle sur pièce peut faire l’objet d’un
prolongement par d’autres méthodes de vérification plus approfondies qui sont précédemment
citées, et ce, selon des critères de sélection bien définis.
65
Chapitre III
Application d'un contrôle sur pièce au niveau
de l'administration fiscale de Bejaia
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Dans ce présent chapitre nous allons, dans un premier lieu prendre connaissance des
services de base de l’organisme qui nous a accueilli pour notre stage pratique à savoir
l’inspection des impôts de« Bejaia-Naceria », quant aux deuxième il sera consacré à vérifier
les documents que le contribuable a fait parvenir à l’inspection de rattachement, et s’assurer
que l'ensemble des déclarations envoyées par celui-ci sont cohérentes par rapport à sa
situation professionnelle.
Afin que l’Etat puisse éviter d’être dérober du peu qui doit entrer dans ces caisses
celle-ci, a mis d’urgence un mécanisme solide afin de contrer et de sanctionner les auteurs de
toutes ces pratiques qui ont pour but d'éviter le fisc.
Pour cela, l’Etat à attribué à l’inspection un pouvoir qui n'est pas le moindre, il s'agit
donc du mécanisme de détection qui est le contrôle des déclarations souscrites par le
contribuable.
III-1-1-1-Définition de l’inspection
Les inspections des impôts sont des organismes d’assiette réparties sur tout le territoire
national. Cette structure a pour fonction principale d’assoir l’impôt, c’est-à-dire déterminer les
taxes auxquels les contribuables sont assujettis.
68
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
III-1-1-2-Compétence territoriale
L’inspection des impôts « Bejaia-Naceria » située à l’hôtel des finances de Bejaia, sur
la route des concessions, en face du lycée EL HAMMADIA.
Elle s’étend de la zone d’activité des 4chemins, jusqu’à la route Boualem Ouzegdouh
en passant par la route des Aurès, et des 4chemins vers la cité Oultache jusqu'à Dar Naccer en
passant par la route national N°12 et par la route de Sétif vers coté Est.
III-1-1-4-L’activité de l’inspection
L’inspection des impôts est composée de trois (03) services répartis comme suit :
69
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
La recette des impôts a pour tâche essentielle le recouvrement des droits et taxes en
coordination avec l’inspection. Organiquement elle est sous la tutelle de la sous-direction du
recouvrement.
70
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Sa mission principale est la poursuite des contribuables qui échappent au paiement des
redevances fiscales dues.
71
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
La présente section est réservée à une démonstration pratique et technique, elle est
l’aboutissement d’un travail effectué sur le terrain au niveau de l’inspection des impôts de
« Bejaia-Naceria ».
S’agissant du CSP, les étapes à retenir lors de sa mise en œuvre se présentent ainsi :
En premier lieu, nous allons vérifier que le contribuable a bien déposé toutes ses
déclarations mensuelles ou trimestrielles GN°50 et ses déclarations annuelles obligatoires
(bilan, compte de résultat et annexes) et cela après la prise de connaissance de celui-ci.
III-2-1-1-Présentation du contribuable
- Extrait de naissance ;
- Certificat de résidence ;
- Déclaration d’existence (fourni par l’administration fiscale) ;
- Copie du registre de commerce ;
- Bail de location / Acte de propriété.
Ce contrôle va porter sur les trois (3) années non prescrites à savoir l’année 2009,
2010,2011.
Durant l’analyse effectuée sur les déclarations souscrites par le contribuable, nous
avons constaté que son chiffre d’affaire déclaré dépasse les 10.000.000DA, de ce fait, celui-
ci sera soumis à un régime simplifié, par conséquent, il sera assujetti à trois (3) impôt : la
TAP, la TVA et l’IRG/BIC.
73
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Présentation des chiffres d’affaires facturés, des chiffres d’affaires déclarés sur le
GN°50(en HT) et des bénéfices industriels et commerciaux déclarés par le contribuable durant
les trois (3) dernières années.
Tableau N°04 : Rapprochements entre les chiffres d’affaires décelés et les chiffres
d’affaires facturés
Mode de calcul
74
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Commentaire
- Durant l’année 2009, nous avons constaté que le CA facturé est semblable à celui
déclaré sur les GN°50, dans ce cas, aucune régularisation ne sera effectuée ;
- Par contre, durant les deux années 2010et2011nous avons constaté des discordances
entre les chiffres d’affaires facturés et les chiffres d’affaires déclarés sur GN°50. De ce
fait une notification de redressement « CN°4 »lui sera envoyée afin de régulariser ces
discordances retrouvées au cours des rapprochements effectués, tout en lui accordant
un délai de 30 jours pour sa réponse.
A- Régularisation en matière de TAP
Mode de calcul
Commentaire
75
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Remarque
- Lorsque le montant des droits éludés par exercice est inférieur ou égal à 50.000DA, le
taux de pénalité assiette à payer sera égal à 10% ;
- Lorsque le montant des droits éludés par exercice est supérieur à 50.000DA et
inférieur ou égal à 200.000DA, le montant de la pénalité à payer sera de 15% ;
- Lorsque le montant des droits éludés par exercice est supérieur à 200.000DA, le taux
de pénalité assiette à payer sera égal à 25%.
B- Régularisation en matière de TVA
Mode de calcul
Commentaire
- Durant l’année 2009, aucune régularisation ne sera effectuée ;
- Suite aux dissimulations constatées au cours de l’année 2010 et 2011 le contribuable
est appelé à payer un montant de 17% de TVA sur le chiffre d’affaire dissimulé. Cette
dernière sera majorée d’une pénalité assiette de 15% et 25% prévu par l’article 193 du
code des impôts directs.
76
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
L’acompte provisionnel est une somme régler au service des impôts permettant de
s’acquitter partiellement de l’IRG. Ces acomptes doivent répondre à un calendrier transmis
par l’administration fiscale.
Le contribuable est tenu de payer ses acomptes dans les délais sous peine d’être
pénalisé.
Étant donné que le montant de chaque acompte est égal à 30% de l'impôt de l'année
précédente, le calcul des acomptes se fera sur la base de 2008.(BIC2008=752.000DA).
Lors de l’analyse du dossier, nous avons constaté que ce contribuable était soumis au
régime réel durant l’année 2008, de ce fait, le mode de calcul de l’IRG/BIC pour l’année
2008, sera en fonction du barème progressif.
77
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Mode de calcul
Remarque
- Ce contribuable doit s’acquitter deses deux acomptes avant la date limite du paiement
sous peine d’être pénalisé.
- 30% représente la somme que le contribuable doit verser avant la date limite prescrite
par l’administration fiscale.
C- Calcul de l’IRG/BIC pour l’année 2009
Après la clôture du bilan de l’exercice 2009, nous avons constaté que le bénéfice
réalisé est de 625.264 DA, sachant qu’il relève d’un régime simplifié, le taux de l’IRG sera
fixé à 20%.
Durant la comparaison, nous avons constaté que la somme des acomptes payés
auparavant est inférieure à la somme l’IRG/BICde l’année encourue, par conséquent un solde
de liquidation sera calculé :
Mode de calcul
78
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Remarque
- Nous avons constaté que celui-ci ne s’est pas acquitté de son solde de liquidation et
d’après l’article 355 du CID le solde de liquidation sera majoré d’une pénalité de 10%
car les droits éludés ne dépassent pas les 50.000DA. Par conséquent une notification
de redressement «CN°4 » lui sera adressée afin qu’il soit régularisé ;
- Le solde de liquidation dont le contribuable doit s’acquitter figure dans la notification
de redressement comme suit :
Désignation Montant
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillie dans ce document.
Mode de calcul
Remarque
79
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Mode de calcul
Remarque
- Chaque acompte doit être déclaré sur le GN°50 et doit être payé dès la date de son
exigibilité.
A- Calcul de l’IRG/BIC pour l’année 2010
A la fin de l’année 2010, nous avons remarqué que le bénéfice de cet exercice est égal
à 1.500.000 DA, sachant qu’il relevé d’un régime simplifié, le taux de l’IRG sera fixé à 20%.
Mode de calcul
Commentaire
Après l’analyse des GN°50 nous avons constaté que celui-ci s’est acquitté de la
somme l’IRG/BIC (2010) qui est de 300.000 DA sans le paiement de ces acomptes, de ce fait,
sa situation sera régularisée par l’envoi d’une notification de redressement «CN°4»le
convoquant au paiement de cette pénalité.
80
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Désignation Montant
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Mode de calcul
Mode de calcul
Durant l’année 2011 le bénéfice réalisé est de 1.276 330 DA, sachant qu’il relève d’un
régime simplifié, le taux de l’IRG sera fixé à 20%.
81
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Mode de calcul
Commentaire
Après l’analyse des GN°50 nous avons constaté le non-paiement des acomptes
provisionnels ainsi que du solde de liquidation, de ce fait, le montant à rappeler sera majoré
d’une pénalité de 25% pour absence total de paiement. Ainsi une notification de redressement
lui sera envoyée comme suite :
Tableau N°13 : Montant dû pour non paiement des comptes et du solde de liquidation
Désignation Montant
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Mode de calcul
Majoration de 25%= IRG (2011) *25%
Les droits rappelés (TAP, TVA, IRG/BIC) seront majorés des pénalités prévues aux
articles 193 CID et 116 CTVA.
Commentaire
Après confrontation des indications obtenues par les services fiscaux à travers les états
des clients produits annuellement avec les déclarations inscrites sur le bilan nous avons
constaté pour les trois (3) d’exercices 2009,2010 et 2011 ce qui suit :
Mode de calcul
Commentaire
Pour l’exercice 2009, nous avons constaté que le montant des achats déclarés est
nettement supérieur au montant des achats recoupés, de ce fait, aucune régularisation ne sera
effectuée.
Par contre pour l’exercice 2011, nous avonsrelaté que le montant des achats déclarés
au bilan coïncide avec le montant des achats recoupés, par conséquent, aucun redressement ne
sera effectué.
Suite aux renseignements parvenus au service notamment les achats recoupés auprès
des fournisseurs relatifs à cet exercice ci-après, et compte tenu du chiffre d’affaire retenu au
titre dédît exercice, il s’avère que sa situation fiscale est sous imposée par rapport aux CA
réellement réalisée, par conséquent, en procède à la régularisation de sa situation fiscale, afin
que le fisc puisse récupérer une partie de son argent dissimulé, ce qui va conduire à
l’élargissement de l’assiette fiscale.
83
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Tableau N°15 : Montant dû suite aux rapprochements entre les achats déclarés au
bilan et les achats recoupés
Désignation Montant
CA dissimulé 3.290.444 DA
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Mode de calcul
84
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Montant dû = TAP due + TVA due + IRG due + le total des pénalités
Après vérification du dossier fiscal notamment des achats déclarés au bilan et ceux
déclarés sur l’état des taxes déductibles,nous avons constaté ce qui suit :
Tableau N°16:Rapprochements entre achats reconstitués suivant l’état des taxes déductibleset
achat déclarés bilan
Exercices Achats bilan Achats reconstitués suivant l’état des taxes Ecarts
déductibles
2009 5.860.861 DA 5.860.861 DA 0DA
2010 6.257.963 DA 6.257.963 DA 0DA
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Mode de calcul
L’écart =Achats déclarés au bilan -Achats reconstitués suivant l’état des taxes
déductibles
Commentaire
Durant les deux exercices2009 et 2010, nous avons déduit qu’il y a aucune
discordance entre le montant des achats déclarés au bilan et ceuxdéclarés aux états des taxes
déductibles, de ce fait, aucun redressement ne sera effectué.
Pour cet exercice le rapprochement effectué entre les achats déclarés au bilan et ceux
déclarés surl’état des taxes déductibles a fait ressortir des discordances, par conséquent, une
notification de redressement « CN°4 » lui sera envoyés afin de régularisé sa situation
conformément à la législation fiscale en vigueur.
85
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Les droits rappelés (TAP, TVA, IRG/BIC) sont majorés des pénalités prévues aux
articles 193 CID et 116 CTVA.
Tableau N°17 : Les droits dus suite au rapprochement entre achats déclarés au bilan
etachats déclarés sur l’état des taxes
Désignations Montants
CA dissimulé 1.441.831 DA
TVA 245.111 DA
IRG 41.717 DA
IRG dû 45.888 DA
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
86
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Mode de calcul
Source : Réalisé par nos-soins suite aux tableaux des droits éludés calculés auparavant.
Etant donné que toutes les anomalies ne peuvent exister dans un seul dossier, nous
avons pris l’initiative d’entamer l’étude d’un autre dossier, et ceci afin d’enrichir notre travail
et de démontrer toutes les anomalies énumérer auparavant dans le chapitre II.
87
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
III-2-1-1-Présentation du contribuable
Ce contribuable dénommé monsieur «Y.J » est spécialisé dans la vente en gros des
produits alimentaires, sis à 12 rue de Ahmed boumeda, de ce fait celui-ci relève de la
circonscription de « Bejaia-Naceria » suivi à l’inspection sous le numéro 06012202551.
La TAP ;
La TVA ;
L’IRG/BIC.
Le chiffre d’affaire exonéré en matière de TVA est celui qui est disposé totalement ou
partiellement d'une charge ou d'une taxe.
Remarque
88
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Après la vérification de son dossier fiscal,nous avant constaté que le montant de la TVA
exonéré déclaré au GN°50 durant l’année 2009 est très élevé, de ce fait, une demande de
renseignement « CN°2 » lui sera envoyé afin qu’il puisse se justifier.
Suite aux attestations d’exonérations de TVA envoyés par le contribuable nous avant
constaté, que le montant des exonérations justifier est nettement inférieur à celui déclaré au
GN°50, par conséquent, une notification de redressement « « CN°4 lui sera envoyer afin que
le fisc puisse récupérer une partie de son argent dissimulé :
Désignations Montants
Source : Réalisé par non-soins suite aux informations recueillies par dans document.
Mode de calcul
Montant à payer =CA exonéré en matière de TVA non justifier + Majoration (25%)
89
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Remarque
Les franchises en matière de TVA présentés par ce contribuable lui permettront d’être
dispensé du paiement d’une certaine somme de TVA, à condition que son chiffre d’affaire soit
en dessous d’un certain seuil.
Ensembles des achats et des frais, engagés par l´entreprise pour produire des biens et
services destinés à la vente.
Commentaire
Suite à l’analyse effectuée au niveau du compte résultat d’un bilan fiscal, nous avons
remarqué que le montant de certaines charges d’exploitationsdéclarées au TCR esttrès élevé
de ce fait, une demande de renseignement « CN°2 » lui sera envoyée afin dese justifier.
A- Demande de justification
Veiller justifié le montant des charges ci-dessous réalisé au cour de l’exercice 2009.
Suite aux différentes factures envoyées par le contribuable, nous avons constaté que le
montant des charges justifiées est nettement inférieur à celui déclaré au compte résultat, par
conséquent, une notification de redressement « CN°4 » lui sera envoyer afin que le fisc puisse
récupérer une partie de son argent.
90
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Désignations Montant
IRG/BIC dû 88.132 DA
Source: Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies par ce document.
Mode de calcul
Total des charges =Loyer et charge locatif + Entretien et réparation des biens
meubles et immeuble + Rémunération diverse (cote part non justifiée)
91
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Remarque
Lors de l’analyse du dossier, nous avons constaté que ce contribuable été soumis à un
régime réel, de ce fait, le mode de calcul de l’IRG/BIC sera en fonction du barème progressif.
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
reconstitué(6.656.946)
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Mode de calcul
Calcul de l’IRG/BIC à rappeler=Droit IRG sur base reconstituée - Droit IRG sur
base déclarée soit : 2.197.931 - 2.121.294 = 76.637DA
92
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
III-2-2-3-Les amortissements
Suite à la l’analyse du bilan fiscal du contribuable, nous avons constaté ce qui suit:
Ainsi, une notification de redressement « CN°4 » lui sera envoyé afin de régularisé sa
situation fiscale présenté comme suit :
93
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Désignations Montants
Mode de calcul
94
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Tableau N°25 : Calcul de l’IRG/BIC sur le bénéfice reconstitué selon le barème progressif
pour l’année 2009
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Tableau N°26 : Calcul de l’IRG/BIC sur le bénéfice déclaré selon le barème progressif
pour l’année 2009
Mode de calcul
D’apes l’article 29 du code TVA qui stipule que la déduction de la TVA sur achat doit
être appuyée d’un état comportant :
Nis ;
Nom prénom ;
Adresse ;
95
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
N°DU RC ;
Date et référence de la facture ;
Montant des achats ;
Montant de TVA acquittée.
Commentaire
La vérification de son dossier fiscal a fait ressortir l’absence et/ou insuffisances dans
l’état des taxes déductibles déclarées mensuellement au GN°50, dans ce cas, une demande de
renseignement « CN°2 » lui sera envoyée afin de justifier ces insuffisances.
Désignations Montants
Montant dû 2.245.641 DA
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Mode de calcul
TVA à réintégrer = TVA déductible sur GN°50 -TVA déductible sur GN°50 justifiée
suivant l’état
96
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Remarque
Le taux de la majoration est de 25% car le montant des droits éludés dépassent
largement les 200.000 DA.
III-2-2-5-L’état 104
D’après les dispositions de l’article 224 du CID qui prévoient que la production de
l’état détaillé des clients état 104 doit comporter les indications suivantes :
La vérification de son état104 souscrit au titre de l’exercice 2010 a fait ressortir des
insuffisances, par conséquent, une demande de renseignement « CN°2 » lui sera envoyée afin
de justifier ces insuffisances.
97
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
A- Chiffre d’affaire dont la réfaction est rejetée pour insuffisance trouvé sur
l’état 104 pour l’exercice 2010
Tableau N°28 : Montant dû suite aux insuffisances trouvé sur l’état 104
Désignations Montants
Nombre d’insuffisance 7
Montant dû 9.192 DA
Source : Réalisé par nos-soins suite aux informations recueillies dans ce document.
Mode de calcul
Remarque
- Chaque insuffisance vaut une amende qui varie de 1000 DA à 10.000 DA ;
- 30% de réfaction dont bénéficie le contribuable suite à l’élaboration d’un état 104 dont
il est privé suite à une insuffisance de l’une des indictions qu’il contient.
98
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Tableau N°29 : Récapitulation des droits rappelés en matière de TAP, TVA, IRG/BIC pour
les trois années
En conclusion
Au terme de notre travail, nous avons constaté d’après l’analyse des déclarations des
deux contribuables, qu’il soit soumis à un régime simplifié ou bien à un régime réel, que les
droits éludés sont de 2.171.817 DA et2.677.198 DA respectivement, d’où l’importance du
CSP.
Afin, que l’administration fiscale puisse récupérer les droits qu’ils lui sont dus auprès
des contribuables, celle-ci procède à la vérification des déclarations et ce par :
Le rapprochement entre les chiffres d’affaires déclarés mensuellement sur les GN°50
et avec celui porté sur le bilan ;
La vérification du paiement du solde de liquidation ainsi que le paiement des acomptes
provisionnels ;
Le rapprochement entre les achats et les bulletins de recoupements ;
Le rapprochement entre la TVA déductible inscrite sur le GN°50 et l’états des taxes
présentés par le contribuable ;
La vérification des charges inscrites au TCR sont réellement liées à l’activité ;
La vérification de la base prise lors des calculs des annuités d’amortissement est
conforme ;
La vérification des états des taxes déductibles ainsi que l’état 104.
99
Chapitre IIIApplication d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscale de Bejaia
Les anomalies relevées sont traduites sur un document de type « CN°4 » par lequel
l’administration fait connaître à ses contribuables les motifs et la nature des redressements
qu’elle se propose d’apporter à ses bases d’imposition toute en lui accordant un délai de trente
jours(30) pour sa réponse.
100
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Au terme de ce travail, il apparait évident que le contrôle fiscal est le corollaire d’un
système déclaratif qui constitue un moyen de contrôle permettant à l’Etat de collecter les
ressources pour financer ses innombrables services publics et pour promouvoir son
développement économique et social.
Pour lutter contre ces manœuvres frauduleuses, l’administration fiscale est autorisée à
effectuer un contrôle régulier par le biais des différents moyens d’investigations institués par
la législation fiscale. Parmi ces moyens de contrôle, le contrôle sur pièce qui permet de
vérifier l’exactitude et la cohérence des déclarations souscrites par les contribuables afin de
réparer les omissions, les insuffisances et les erreurs d’imposition, ce type de contrôle permet
de traduire le principe d’égalité de tous devant l’impôt par le biais de redressements et de
sanctions fiscales à l’égard des personnes qui ne s’acquittent peu ou pas de leurs obligations
fiscales.
Afin de faire face à ces insuffisances, il nous a semblé nécessaire de proposer certaines
mesures qui permettront, à la fois, d’améliorer le contrôle sur pièce et de compléter la mission
de l’administration par d’autres moyens préventifs, dissuasifs et persuasifs. Dans ce cas, nous
avons suggéré quelques mesures qui pourraient se résumer dans les points suivants :
102
Conclusion générale
En fin on peut dire qu’à l’occasion de contrôle sur pièce l’administration reconstitue
le résultat déclaré de façon arithmétique afin de vérifier leur détermination.
103
Bibliographie
Bibliographie
Bibliographie
1) OUVRAGES
DUHEM Jacques et Michel James, « Audit et Gestion Fiscale de L’entreprise », Editions
EFE, Paris, 1996 ;
Francis LEFEBVRE, « La pratique de la vérification de comptabilité », Edition Francis
LEFEBVRE, Paris,1997;
Jean Paul TRAN THIET et autres, « Quand le fisc vous contrôle ! », Edition d’organisation,
Paris, 1996 ;
Jean Pierre CASIMIR, « Contrôle fiscal : Droits, Garanties et Procédures », Groupe Revue
Fiduciaire, 8ème Edition, Paris, 2003 ;
Philippe COLIN, « La vérification fiscale », Edition Economica, Paris, 1979 ;
Thierry LAMBERT, « Contrôle fiscale, droits et pratiques », Edition PUF, Paris, 1991.
2) DIVERS
104
Bibliographie
4) COURS
5) DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
6) MEMOIRES
105
Annexes
Annexes
Annexes
Annexe N° 1 : Tableau des renseignements relatifs à la détermination du résultat pour 2009.
Annexe N°9 : Impôts et taxe perçus au comptant ou par voie de retenue à la source.
A déduire : //
Report déficitaire
Autre déductions
Total à déduire(d) //
A réintégrer //
Amortissement non déductibles
Provisions non déductibles
Autre charges non déductibles
Autres
Total à réintégrer(e)
Résultat fiscal de l’exercice (c+e-d) 625.264
ANNEXE N°02
Tableau des renseignements relatifs à la détermination du Résultat
Rubriques N N-1
Débit Crédit Débit Crédit
-vente de marchandise 175.757.389
-production vendue
-produits annexes
-rabais, remise, retourné
accorder
Chiffre d’affaire net des 269.531.068 175.757.389
rabais, remises, ristourne
-production stocké
-production immobilisée
-subvention d’exploitation
Production de l’exercice 269.531.068 175.757.389
-achats de l’exercice 247.276.210 158.533.090
-matière première 359.548
-autre approvisionnement
-variation des stocks
-achats d’étude et prestation de
service
-autre consommation 773.661
-rabais, remise, ristourne 76.737
obtenus sur achats
-services extérieur 1.672.968 1.492.683
-autre service 2.878 .368
-rabais, remises, ristournes
obtenus sur service extérieurs
-produits financiers
ANNEXE N° 8
ANNEXE N° 12
ANNEXE N° 14
ANNEXE N° 15
Annexe N°16 : Organigramme de la direction des impôts de la wilaya de Bejaia Annexes N 16
DIRECTEUR
Secrétariat
Recette Inspection
53
Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Introduction générale---------------------------------------------------------------------1
Chapitre I : Le cadre organisationnel et juridique du contrôle fiscal -------------------------- 5
I-1-2-2-Le contrôle fiscal vise à assurer l’égalité des citoyens devant l’impôt et le
respect d’une saine concurrence entre les entreprises -------------------------------------------------- 7
I-1-2-4-Le contrôle fiscal comme moyen de lutte contre la fraude fiscale ------------------ 7
II-2-1-1-Définition ----------------------------------------------------------------------------------- 37
II-2-3-1-Définition ----------------------------------------------------------------------------------- 40
A- Achats -------------------------------------------------------------------------------------------- 49
B- Encaissements ---------------------------------------------------------------------------------- 49
A- Contrôle arithmétique-------------------------------------------------------------------------- 49
Table des matières
Chapitre III : Application d’un contrôle sur pièce au niveau de l’administration fiscal --- 68
III-2-2-4-Rapprochement entre les achats déclarés au bilan et les achats déclarés sur
l’état des taxes déductible ---------------------------------------------------------------------------------- 85
A- Rapprochements entre les achats déclarés au bilan et les achats déclarés sur l’état
des taxes pour l’année 2011 ------------------------------------------------------------------ 86
A- Chiffre d’affaire dont la réfaction est rejetée pour insuffisance trouvé sur l’état 104
pour l’année 2010 ------------------------------------------------------------------------------ 99
Conclusion générale-----------------------------------------------------------------------102
Bibliographie ------------------------------------------------------------------------------------------------ 104
Table des matières
Annexes
Comme dans beaucoup de pays, le système fiscal algérien est un système déclaratif, ce
qui laisse entendre que l’administration fiscale connait en principe tous les contribuables
déclarants.
Dans ce travail, nous nous somme consacré à l’une des formes de contrôle fiscal à
savoir le contrôle sur pièce(CSP), ce contrôle consiste à procéder à l’examen critique des
déclarations à l’aide des documents et renseignements figurant au dossier fiscal de l’intéressé.
Non informé de cette procédure, celui-ci ne peut se rendre compte qu’il fait l’objet d’un
contrôle. En revanche, si des anomalies ou des incohérences sont détectées, l’administration
pourra envisager des rectifications et donc en informer le contribuable, par l’envoie d’une
notification de redressement «CN°4»
Mots clés
Le système fiscal, le système déclaratif, le contrôle fiscal, le contrôle sur pièce, notification de
redressement
Abstract
As in many countries, the Algerian tax system is a declarative system, suggesting that
the tax authorities in principle know all reporting taxpayers.
To ensure the monitoring of the reporting system, and at the end of the administration
to fulfill its supervisory duties, the tax legislation with the prerogatives, means of constraints.
In our work, we are dedicated to a form of tax that is part of the control (SPC) control,
this control is for the tax official, to make a critical examination of the statements with the
documents and information in the tax records of the individual control. Not informed of this
procedure, it can’t realize that the subject of control. However, if anomalies or inconsistencies
are detected, the Directors may consider adjustments and thus inform the taxpayer, as well as
its implementation, forms of control «CN°4»
Keywords
Tax system, declarative system, fiscal control, control on-site, control over parts,
reassessment notice.