Le Microprocesseur 8086 8088

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Le microprocesseur 8086 / 8088

I ) Introduction :
Le processeur 8086 d'Intel est à la base des processeurs Pentium actuels. Les processeurs
successifs (de PC) se sont en effet construits petit à
petit en ajoutant à chaque processeurs des instructions et des
fonctionnalités supplémentaires, mais en conservant à chaque fois les
spécificités du processeur précédent. C'est cette façon d'adapter les processeurs à chaque
étape qui permet qu'un ancien programme écrit pour un 8086 fonctionne toujours sur un
nouvel ordinateur équipé d'un Pentium IV.

II ) Architecture externe du 8086 :


Le 8086 est un circuit intégré de forme DIL de 40 pattes comme le montre la figure suivante :

Le 8086 (développé en 1978) est le premier microprocesseur de type x86.Il est équipé d'un
bus de données de 16 bits et un bus d'adresses de 20 bits et fonctionne à des fréquences
diverses selon plusieurs variantes: 5, 8 ou 10 MHz.
III ) Architecture interne du 8086 :
Il existe deux unités internes distinctes: l'UE (Unité d'Exécution) et l'UIB (Unité d'Interfaçage
avec le Bus). Le rôle de l'UIB est de récupérer et stocker les informations à traiter, et d'établir
les transmissions avec les bus du système. L'UE exécute les instructions qui lui sont
transmises par l'UIB. L'image ci-dessous résume les notions présentées ici. Le
microprocesseur pris comme exemple est le 8086/8088. Les processeurs actuels de la famille
x86 traitent les informations de la même façon.

Nous pouvons à présent examiner plus en détail le traitement des instructions par 'UE et
l'UIB. Avec le microprocesseur 8085, le traitement des instructions se passait comme suit:

-Extraction des instructions par l'UIB

- Exécution des instructions

- Extraction des nouvelles instructions

Lorsque l'exécution d'une instruction est terminée, l'UE reste inactif


un court instant, pendant que l'UIB extrait l'instruction suivante. Pour remédier à ce
temps d'attente, le prétraitement ou traitement pipeline à été introduit dans le 8086/8088.
Pendant que l'UE exécute les informations qui
lui sont transmises, l'instruction suivante est chargée dans l'UIB. Les instructions qui
suivront sont placées dans une file d'attente. Lorsque l'UE a fini de traiter une instruction
l'UIB lui transmet instantanément l'instruction suivante, et charge la troisième instruction en
vue de la transmettre à l'UE. De cette façon, l'UE est continuellement en activité. Dans la
figure suivante nous pouvons observer un schéma plus détaillé de l'UE et l'UIB. Nous y
retrouvons les éléments dont il a été question précédemment
Donc en conclusion on peut dire que le 8086/8088 se compose essentiellement de deux
unités : la BIU qui fournit l'interface physique entre
le microprocesseur et le monde extérieur et l'EU qui comporte essentiellement
l'UAL de 16 bits qui manipule les registre généraux de 16 bits aussi .

Remarque :

La file d'attente d'instructions contient des informations qui attendent


d'être traitées par l'UE. La file d'attente est parfois appelée capacité de traitement. Le
microprocesseur 8086 est capable de mémoriser jusqu'à six octets. Les microprocesseurs
actuels sont bien entendu équipés d'une file d'attente plus rapide et plus large, c'est à dire
capable d'emmagasiner plus d'informations.

IV ) Les registres du 8086/8088 :


IV-1 ) Introduction :

Le jeu de registres contient l'ensemble des registres du microprocesseur. Un


registre est une petite partie de mémoire intégrée au
microprocesseur, dans le but de recevoir des informations spécifiques, notamment des
adresses et des données stockées durant l'exécution d'un programme. Il existe plusieurs types
de registres. Certains d'entre eux sont affectés à des opérations d'ordre général et sont
accessibles au programmeur à tout moment. Nous disons alors qu'il s'agit de registres
généraux. D'autres registres ont des rôles bien plus spécifiques et ne peuvent pas servir à un
usage non spécialisé.

IV-2 ) Les registres généraux :

Les registres généraux peuvent être utilisés dans toutes les opérations
arithmétiques et logiques que le programmeur insère dans le code assembleur. Un
registre complet présente une grandeur de 16 bits. Comme le montre la figure 2, chaque
registre est en réalité divisé en deux registres distincts de 8 bits. De cette façon, nous pouvons
utiliser une partie du registre si nous désirons y stocker une valeur n'excédant pas 8 bits. Si, au
contraire, la valeur que nous désirons y ranger excède 8 bits, nous utiliserons le registre
complet, c'est à dire 16 bits. Nous verrons plus loin qu'il est possible de manipuler facilement
les registres généraux.

Le programmeur dispose de 8 registres internes de 16 bits qu'on peut diviser en deux groupes
comme le montre la figure 2 :

- groupe de données : formé par 4 registres de 16 bits (AX,BX,CX,et

DX) chaque registre peut être divisé en deux registres de 8 bits

(AH,AL,BH,BL,CH,CL,DH et DL )

- groupe de pointeur et indexe : formé de 4 registres de 16 bits (SI, DI, SP, BP) et font
généralement référence à un emplacement en mémoire.

Groupe de données :

Groupe de pointeur et indexe :


IV-2-1 ) Groupe de données :

Registre AX : (Accumulateur)

Toutes les opérations de transferts de données avec les entrées-sorties ainsi que le traitement
des chaînes de caractères se font dans ce registre, de même les opérations arithmétiques et
logiques.

Les conversions en BCD du résultat d'une opération arithmétique (addition,


soustraction, multiplication et la division) se font dans ce registre.

Registre BX : (registre de base)

Il est utilisé pour l'adressage de données dans une zone mémoire différente de la zone code :
en général il contient une adresse de décalage par rapport à une adresse de référence. ). (Par
exemple, l'adresse de début d'un tableau). De plus il peut servir pour la conversion d'un code à
un autre.

Registre CX : (Le compteur)

Lors de l'exécution d'une boucle on a souvent recours à un compteur de boucles pour compter
le nombre d'itérations, le registre CX a été fait pour servir comme compteur lors des
instructions de boucle.

Remarque :

Le registre CL sert en tant que compteur pour les opérations de décalage et de rotation,
dans ce cas il va compter le nombre de décalages (rotation) de bits à droite ou à gauche.

Registre DX :

On utilise le registre DX pour les opérations de multiplication et


de division mais surtout pour contenir le numéro d'un port d'entrée/sortie pour
adresser les interfaces d'E/S.

IV-2-2 ) Groupe de pointeur et indexe :


Ces registres sont plus spécialement adaptés au traitement des
éléments dans la mémoire. Ils sont en général munis de propriétés d'incrémentation et
de décrémentation.

Un cas particulier de pointeur est le pointeur de pile (Stack Pointer : SP). Ce registre permet
de pointer la pile pour stocker des données ou des adresses selon le principe du "Dernier Entré
Premier Sorti" ou "LIFO"

(Last In First Out).

L'idexe SI : (source indexe) :

Il permet de pointer la mémoire il forme en général un décalage (un offset) par rapport à une
base fixe (le registre DS), il sert aussi pour les instructions de chaîne de caractères, en effet il
pointe sur le caractère source

L'indexe DI : (Destination indexe) :

Il permet aussi de pointer la mémoire il presente un décalage par rapport à une base fixe (DS
ou ES), il sert aussi pour les instructions de chaîne de caractères, il pointe alors sur la
destination

Les pointeurs SP et BP : ( Stack pointer et base pointer )

Ils pointent sur la zone pile (une zone mémoire qui stocke l'information avec le principe filo :
voir plus loin), ils presentent un décalage par rapport à la base (le registre SS). Pour le registre
BP il a un rôle proche de celui de BX, mais il est généralement utilisé avec le segment de pile.

IV -2- 3 ) Les registres segment:

Le 8086 a quatre registres segments de 16 bits chacun : CS (code segment, DS (Data


segment), ES (Extra segment) et SS (stack segment), ces registres sont chargés de sélectionner
les différents segments de la
mémoire en pointant sur le début de chacun d'entre eux. Chaque segment de mémoire
ne peut excéder les 65535 octets.

Le registre CS (code segment) :

Il pointe sur le segment qui contient les codes des instructions du programme en cours.
Remarque :

Si la taille du programme dépasse les 65535 octets alors on peut diviser le code sur plusieurs
segments (chacun ne dépasse pas les 65535 octets) et pour basculer d'une partie à une autre du
programme il suffit de changer la valeur du registre CS et de cette manière on résout le
problème des programmes qui ont une taille supérieure à 65535 octets.

Le registre DS (Data segment) :

Le registre segment de données pointe sur le segment des


variables globales du programme, bien évidemment la taille ne peut excéder 65535
octets (si on a des données qui dépassent cette limite, on utilise la même astuce citée dans la
remarque précédente mais dans ce cas on change la valeur de DS).

Le registre ES (Extra segment) :

Le registre de données supplémentaires ES est utilisé par le microprocesseur lorsque l'accès


aux autres registres est devenu difficile ou impossible pour modifier des données, de même ce
segment est utilisé pour le stockage des chaînes de caractères.

Le segment SS (Stack segment) :

Le registre SS pointe sur la pile : la pile est une zone mémoire ou on peut sauvegarder les
registres ou les adresses ou les données pour les récupérer après l'exécution d'un sous
programme ou l'exécution d'un programme d'interruption, en général il est conseillée de ne
pas changer le contenu de ce registre car on risque de perdre des informations très
importantes (exemple les passages d'arguments entre le programme principal et le sous
programme)

IV-2-4 ) Le registre IP : (Le compteur de programme) :

Instruction Pointer ou Compteur de Programme, contient l'adresse de l'emplacement


mémoire où se situe la prochaine instruction à exécuter. Autrement dit, il doit indiquer au
processeur la prochaine instruction à exécuter. Le registre IP est constamment modifié après
l'exécution de chaque instruction afin qu'il pointe sur l'instruction suivante.

II-2-5 : Le registre d'état (Flag) :


Le registre d'état FLAG sert à contenir l'état de certaines opérations effectuées par le
processeur. Par exemple, quand le résultat d'une opération est trop grand pour être contenu
dans le registre cible (celui qui doit contenir le résultat de l'opération), un bit spécifique du
registre d'état (le bit OF) est mis à 1 pour indiquer le débordement.

Remarque : Drapeaux (flags)

Les drapeaux sont des indicateurs qui annoncent une condition particulière suite à une
opération arithmétique ou logique.

Le registre d'état du 8086 est formé par les bits suivants :

Remarque :

X : bit non utilise.

CF (Carry Flag) :

Retenue : cet indicateur et mis à 1 lorsque il y a une


retenue du résultat à 8 ou 16 bits. il intervient dans les opérations d'additions (retenue)
et de soustractions (borrow) sur des entiers naturels. Il
est positionné en particulier par les instructions ADD, SUB et CMP

(comparaison entre deux valeurs).

CF = 1 s'il y a une retenue après l'addition ou la soustraction du bit de poids fort des
opérandes. Exemples (sur 8 bits pour simplifier) :

PF (Parity Flag) :

Parité : si le résultat de l'opération contient un nombre pair de 1 cet indicateur est mis à 1,
sinon zéro.

AF (Auxiliary Carry) :

Demie retenue : Ce bit est égal à 1 si on a une retenue du quarter de poids faible dans le
quarter de poids plus fort.
ZF (Zero Flag) :

Zéro : Cet indicateur est mis à 1 quand le résultat d'une opération est égal à zéro.
Lorsque l'on vient d'effectuer une soustraction (ou
une comparaison), ZF=1 indique que les deux opérandes étaient égaux. Sinon, ZF est
positionné à 0.

SF (Sign Flag) :

SF est positionné à 1 si le bit de poids fort du résultat d'une addition ou soustraction est 1 ;
sinon SF=0. SF est utile lorsque l'on manipule des entiers signés, car le bit de poids fort donne
alors le signe du résultat. Exemples (sur 8 bits) :

OF (Overflow Flag) :

Débordement : si on a un débordement arithmétique ce bit est mis à 1.c a d le résultat d'une


opération excède la capacité de l'opérande (registre ou case mémoire), sinon il est à 0.

DF (Direction Flag) :

Auto Incrémentation/Décrémentation : utilisée pendant les instructions de chaîne de


caractères pour auto incrémenter ou auto décrémenter le SI et le DI.

IF(Interrupt Flag) :

Masque d'interruption : pour masquer les interruptions venant de l'extérieur


ce bit est mis à 0, dans le cas contraire le microprocesseur reconnaît l'interruption de
l'extérieur.

TF (Trap Flag) :

Piége : pour que le microprocesseur exécute le programme pas à pas du.

Remarque :

Les instructions de branchements conditionnels utilisent les indicateurs (drapeaux),


qui sont des bits spéciaux positionnés par l'UAL après certaines opérations. Chaque indicateur
est manipulé individuellement par des instructions spécifiques.

V ) Gestion de la mémoire :
V-1 ) Introduction :
L'espace mémoire adressable (1 méga = 2 20 bits du bus d'adresse ) du 8086/8088 est divisé
en quatre segment logiques allant jusqu'à 64 KOctets chacun . L'accès à ces espaces est direct
et simultané, or Le compteur de programme est de 16 bits donc la possibilité d'adressage est
de 2 16 = 64 Ko (Ce qui ne couvre pas la totalité de la mémoire), alors on utilise deux
registres pour indiquer une adresse au processeur, Chaque segment débute
à l'endroit spécifié par le registre segment. Le déplacement (offset) à l'intérieur de
chaque segment se fait par un registre de décalage qui permet de trouver une information à
l'intérieur du segment. Exemple la paire de registre CS:IP : pointe sur le code d'une
instruction (CS registre segment et IP Déplacement)

V-2 ) Adresse physique (Segmentation de la mémoire) :

Nous abordons ici le problème de la segmentation de la mémoire. Nous


venons de voir qu'en assembleur, les données étaient normalement regroupées dans une
zone mémoire nommée segment de données, tandis que les instructions étaient placées dans
un segment d'instructions (de même pour le segment pile et segment de données
supplémentaires). Ce partage se fonde sur la notion plus générale de segment de mémoire, qui
est à la base du mécanisme de gestion des adresses par les processeurs 80x86. On a vu aussi
que le registre IP, qui stocke l'adresse d'une instruction, fait lui aussi 16 bits. Or, avec 16 bits
il n'est possible d'adresser que 2 16 = 64 Kilo octets. Le bus d'adresses du 8086 possède 20
bits. Cette adresse de 20 bits est formée par la juxtaposition d'un registre segment (16 bits de
poids fort) et d'un déplacement (offset, 16 bits de poids faible). Adresse physique= Base * 16+
offset
Le schéma de la figure suivante illustre la formation d'une adresse 20 bits à partir du segment
et du déplacement sur 16 bits :

Remarque :

On appellera segment de mémoire une zone mémoire adressable avec une valeur fixée du
segment (les 16 bits de poids fort). Un segment a donc une taille maximale de 64 Ko.

V-3 ) Implémentation de la pile :

Le pointeur de pile (en combinaison avec le segment de pile SS) pointe vers le dessus de la
pile (TOS : top of stack) en mémoire. Une pile est un ensemble de données placées en
mémoire de manière à ce que seulement la donnée du "dessus" soit disponible à un instant
donné. Pour aller chercher la donnée sous celle du dessus par exemple, on doit d'abord
enlever celle du dessus. Le rôle du pointeur de pile (et de la pile vers laquelle il pointe) est le
suivant. Quand un processeur exécute une instruction, il est possible qu'il soit interrompu par
une "Interruption" (c'est-à-dire un appel au processeur qui est prioritaire aux instructions du
programme qu'il traite). Il doit alors arrêter de s'occuper de l'instruction qu'il traite
présentement pour s'occuper
de l'interruption. Quand l'interruption sera traitée, il retournera à l'instruction qu'il
traitait quand il a été interrompu. Mais pour cela, il doit se rappeler de cette instruction ainsi
que de l'état de certains registres au moment où il traitait l'instruction. Donc pour ne pas les
perdre, il les placera temporairement dans une pile (à l'intérieur de la mémoire RAM par
exemple) et pourra les récupérer une fois l'interruption traitée. Le pointeur de pile (SP) donne
donc l'adresse en mémoire de cette pile temporaire.

Les piles offrent un nouveau moyen d'accéder à des données en mémoire principale, qui
est très utilisé pour stocker temporairement des valeurs.
Le schéma suivant montre comment une valeur est stocker dans la pile (pushed) et comment
elle est récupérée (poped) :

V-4 ) Organisation de la mémoire :

V-4-1 ) Organisation logique :

Logiquement la mémoire est organisée de cette manière :


V-4-2 ) Organisation physique :

Le microprocesseur 8086 est processeur 16 bits (bus de données de 16 bits), ce qui donne la
possibilité à ce microprocesseur d'accéder en même temps à deux cases mémoires de 8 bits.
En effet pour le 8086 la mémoire est organisée en deux Banks (un bank pair et un bank impair
chacun de 512 Koctet) comme le montre la figure suivante :

Les bits D0..D7 sont appelé partie base alors que les bits D8..D15 sont appelé partie haute. Le
8086 peut charger un octet (8 bits) ou un mot (16 bits) ou un double mot (32 bits) de la
mémoire, en effet pour l'octet il suffit de donner l'adresse de ce dernier pour être chargé dans
la CPU, pour le mot il suffit de donner l'adresse le 8086 cherche l'octet du poids faible à
l'adresse donnée et l'octet du poids le plus fort à l'adresse qui suit , mais un problème apparaît
lorsque on veut accéder à une case mémoire impaire tel que 135 par exemple , en effet
:

La figure suivante montre comment les cases sont rangées dans les deux banks :
 Si on veut accéder par exemple à l'octet (8 bits) d'une adresse paire celle ci
sera directement transmise sur les lignes D0...D7 mais si on veut accéder à une
adresse impaire tel que 135 par exemple, donc il faut aussi que la donnée
serait charger sur les lignes D0.. D7, or en réalité et en regardant l'organisation
de la mémoire e par la figure précédente on constate que la donnée sera
transmise sur les lignes D8..D15 (adresse impaire) ce qui va obliger le
microprocesseur de
changer cette octet du poids haut au poids faible d'une manière
automatique.

 Si on veut accéder à un mot : si l'adresse est paire on n'aura pas de problème le


pois faible sera chargé sur les lignes D0...D7 et le pois fort sera chargé sur les
lignes D8...D15 donc l'accès à la mémoire se fait avec un seul cycle .mais si on
veut accéder à un mot logé dans une case impaire tel que 135 par exemple
alors il nous faut deux cycles pour charger la donnée en effet l'organisation de
la mémoire nous donne la disposition suivante :
Donc le microprocesseur doit accéder à la mémoire en deux temps le premier pour chercher
l'octet 135 et le deuxième pour chercher l'octet haut à partir de l'adresse 136.de plus il doit
permuter ces deux octet pour avoir le poids faible sur les lignes D0...D7 et le poids fort sur les
lignes D8...D15.

Remarque :

Pour sélectionner les banks pair et impair le microprocesseur utilise deux signaux (BHE et A0
: le premier bit du bus d'adresse) comme le montre la figure suivante :
Pour sélectionner le bank pair A0=0

Pour sélectionner le bank impair BHE = 0

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