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Année universitaire :
2011/2012
Introduction
La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (G.P.E.C) n’est pas une notion
récente. De tout temps, l’entreprise a essayé de mettre en place des outils lui permettant
d’anticiper son mode de gestion et ses besoins futurs ; parmi lesquels le recrutement qui est
considéré comme un outil majeur d'une politique dynamique de Ressources Humaines, et plus
globalement d'une démarche de gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des
compétences, puisqu’il constitue l’un des principaux leviers de régulation de la main d’œuvre
alimentant ainsi l’entreprise des compétences nouvelles dont elle a besoin.
Au flair, qui a longtemps servi de guide à ceux qui avaient à conduire des recrutement, à
succéder une batterie de méthodes,d’investigations plus au moins complexes pour limiter les
incertitudes régnant autour du choix du candidat et pour améliorer le pronostic de réussite
professionnelle.
Le choix d’un candidat est effectivement une affaire trop sérieuse pour laisser la place à
trop d’improvisation. Les entreprises ont été conduites progressivement à mesurer l’enjeu et
les conséquences de leurs choix, et l’on comprend mieux aujourd’hui de luxe de précaution
dont s’entourent certaines d’entre elles lorsqu’elles procèdent à des recrutements.
Contrairement à une idée souvent répandue, le recrutement ne se limite pas aux
procédures de sélection. Le recrutement est tout un processus qui regroupe un ensemble de
phases qui ont pour objectif de garantir la meilleure adéquation possible entre le potentiel
individuel et les exigences du poste.
A cet effet, notre travail a pour objectif d’éclaircir certains points concernant le sujet de
recrutement :
- Définir les besoins de recrutement en relation avec la GPEC, les différentes étapes et sources
de recrutement.
- Expliquer les techniques de recrutements les plus utilisés.
- L’intégration des nouveaux recrutés : un véritable responsabilité managériale.
- L’audit de recrutement : activité de contrôle du processus de recrutement
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Section I : La politique de recrutement
I. Définition :
On appelle recrutement « le processus qui consiste à choisir entre divers candidates en vue
d’un poste de travail qu’on a jugé utile de créer, de maintenir ou de transformer ».
Recruter, c’est investir dans une ressource rare. C’est un acte coûteux pour l’entreprise et
risqué pour le salarié, c’est pourquoi le mode de recrutement doit être judicieusement défini.
Le recrutement ressemble dans son risque à un mariage du fait que la recherche d’un salarié
par une entreprise s’apparente à la recherche d’une épouse par quelqu’un. La réussite de la
relation conjugale aboutira en fin à la naissance des enfants, au développement du foyer et à la
prolifération de la famille et de son nom qui se répandra, peu à peu pour en faire d’elle une
société connue par un plus grand nombre de personnes.
L’échec de la relation donnera lieu au divorce et par conséquent à la séparation des deux
personnes qui tenteront chacun à part de chercher, dans un second temps, à fonder de
nouveaux foyers.
Cette situation ressemble dans tous ses détails à l’entreprise à la quête d’un nouveau
salarié: le recrutement est pris comme le mariage et la divorce symbolise le licenciement.
Tandis que la naissance des enfants se traduit par le fruit du travail du salarié et par son
rendement.
En bref, c’est le processus qui consiste à choisir entre plusieurs candidats en vue d'un poste
de travail qu'on a jugé utile de créer, de maintenir ou de transformer. C’est la recherche de
l’adéquation des compétences de l’équipe en place aux ambitions de développement et ou aux
besoins réels de l’entreprise par l’embauche de personnel externe dont le profil général
correspond aux attentes définies.
II. Objectifs :
L’objectif essentiel du recrutement est l’adaptation des hommes au travail c'est-à-dire
placer chaque candidat au poste qui lui convient le mieux et à l’organisation de façon à ce que
chaque candidat utilise ses aptitudes, sa formation, son expérience et sa motivation de la
meilleure manière possible. En outre le recrutement permet de placer chaque candidat au
poste qui lui permet d’être le plus efficace possible.
[Tapez un texte]
Le processus d'embauche est fortement lié à la stratégie de l'entreprise. Pour cette dernière,
l'embauche contribue à atteindre des objectifs clés :
- Inciter les personnes compétentes à poser leur candidature pour un poste donné
- Augmenter le contenant de connaissances et d'habiletés par l'ajout de nouvelles
ressources
- Augmenter la capacité de l'entreprise de répondre à la demande.
- Disposer de spécialistes dans des domaines stratégiques ou en émergence pour
la réalisation de certains projets, l’exécution de contrats de collaboration de
recherche.
- Permettre aux jeunes d’acquérir une expérience complémentaire de recherche
de haut niveau
1
Moulins, 1998
2
Igalens, 1991
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I. Définition du marketing des ressources humaines
1) Définition
Plusieurs praticiens et chercheurs en GRH se sont d’ores et déjà appropriés des concepts
et outils marketing. Peretti (2005) reprend par exemple l’idée de « marketing-mix » à travers
le concept de « personnel-mix », défini comme « le choix et le dosage que les gestionnaires
effectuent parmi l’ensemble des variables de la GRH ». Laurent Stencel, consultant chez
Guillaume Tell Conseil parle quant à lui de « marketing RH », l’entreprise tendant « de plus
en plus à communiquer sur sa gestion des ressources humaines, à mettre en avant ses
initiatives sociales. En d'autres termes, à faire du marketing RH pour séduire ». Cette
réflexion met en exergue l’intérêt de l’appropriation, de par les problématiques « terrain » des
responsables des ressources humaines.
Comme nous l’avons vu, plusieurs auteurs en gestion des ressources humaines ont emprunté
certains concepts et outils du marketing. Cependant, pour Igalens3 , ces concepts « ne vont pas
au bout de la transposition, car ne prennent pas en compte la totalité de l’approche marketing
traditionnelle ». Pour ce faire, il propose le concept de « marketing social ». Liger 4 parle quant
à lui de « marketing des ressources humaines », défini comme « une nouvelle approche de la
relation salarié/entreprise qui consiste à considérer les collaborateurs (…) comme des clients
au sens le plus noble. Il s’agit d’appliquer la logique et les techniques du marketing et de la
communication pour :
- Attirer des candidats, les recruter et bien les intégrer,
- Fidéliser des collaborateurs impliqués».
L’approche de Liger est intéressante sur plusieurs points :
1 * elle introduit l’idée de relation salarié/entreprise présente dans la perspective de
l’échange ;
2 * elle met en avant deux objectifs fondamentaux d’une approche marketing en RH qui
sont la conquête de nouveaux candidats, et la fidélisation, reprenant les deux desseins
majeurs d’une stratégie marketing de manière générale.
Toutefois, elle présente une limite majeure : l’introduction au sein même de la définition du
marketing RH du terme « marketing » ; ce qui consiste à définir le marketing comme étant du
marketing.
3
« Le marketing social : une approche nouvelle de la gestion des ressources humaines », Encyclopédie du
management, Vuibert, 1992, P.62
4
« Le Marketing des Ressources Humaines », 2ème édition, 2004, P.10
[Tapez un texte]
La définition que nous proposons est basée sur celle du marketing de l’Association
Américaine du Marketing (AMA, 2004) fondée sur le principe de valeur partagée et de
relation-client. Le marketing est considéré comme une « fonction organisationnelle et un
ensemble de processus afin de créer, délivrer et communiquer de la valeur aux
consommateurs, et afin de manager la relation-client d’une manière qui soit profitable à
l’organisation et aux actionnaires ».
L’objectif d’un marketing des ressources humaines consisterait donc à s’intéresser à l’échange
entre une organisation et ses salariés, et à rendre cet échange favorable aux deux parties, en
créant de la valeur pour le salarié, et en permettant à l’organisation d’optimiser son
recrutement et de fidéliser ses salariés à forte valeur ajoutée.
Ainsi, nous pouvons définir le marketing des ressources humaines comme l’ensemble
des méthodes et des moyens dont dispose une entreprise pour créer, délivrer et communiquer
de la valeur, auprès de ses salariés actuels et/ou potentiels et pour gérer la relation avec eux
d’une manière qui soit profitable à l’organisation et aux salariés.
La fidélisation constitue, comme nous l’avons esquissé, un objet de recherche central en
marketing, mais également en gestion des ressources humaines. Dans la suite de cette analyse,
nous nous intéresserons aux enjeux de l’appropriation d’outils marketing de fidélisation pour
la G.R.H.
Auparavant, il est important de préciser que cette définition se centre sur les aspects positifs
de l’appropriation d’outils du marketing par la gestion des ressources humaines. Certes, cette
fertilisation croisée qui aboutit au développement d’un marketing des ressources humaines
présente un certain nombre d’apports pour la GRH. Toutefois, les aspects négatifs et les
risques associés ne doivent pas être négligés. Ainsi, il n’est pas question pour nous d’assimiler
les ressources humaines à des produits de consommation ou à des marchandises. La définition
du marketing des ressources humaines proposée par Liger5 propose de considérer les
collaborateurs « comme des clients au sens le plus noble ». Si le marketing peut parfois
connaître des dérives qui posent des questions éthiques, le marketing des ressources humaines
tend à éviter de tels errements. Afin d’esquiver une évolution de la gestion des ressources
humaines vers des dérives parfois rencontrées par le marketing.
2) Enjeux stratégiques:
Par le biais de la théorie de l’échange social, Homans (1958) et March et Simon (1958)
définissent l’échange social comme un échange de biens matériels et surtout non matériels tels
5
PHILLIPE, Liger,« Le Marketing des Ressources Humaines », 2ème édition, 2004, P.10
[Tapez un texte]
que les signes d’approbation, de prestige et de reconnaissance. Des parallèles sont donc
possibles entre le marketing et la gestion des ressources humaines en ce qui concerne les
outils de fidélisation. La gestion des ressources humaines s’intéresse ainsi à la notion de
fidélité et aux moyens de fidéliser ses salariés ; de nombreuses entreprises y consacrant une
part non négligeable de leurs ressources .Certes, un certain taux de turnover peut présenter des
effets positifs pour l’entreprise comme l’apparition d’idées nouvelles, ou l’évitement d’un
vieillissement des effectifs, les pénuries de main d’œuvre dans certains secteurs (BTP, santé,
ingénieurs spécialisés, hôtellerie-restauration) font de la fidélisation des ressources rares l’un
des enjeux stratégiques majeurs. Par ailleurs, les coûts organisationnels associés au turnover
sont souvent très élevés. Il pourrait ainsi être moins coûteux pour l’entreprise de conserver un
employé que d’en recruter un nouveau. Dion et al. (2001) identifient cette « économie des
coûts de transaction » comme l'une des premières motivations des organisations à fidéliser
leurs ressources. Ceux-ci peuvent être liés aux coûts de recherche d’informations sur un
nouveau partenaire (bilans de compétence, coûts de recrutement) ou aux coûts de coordination
(apprentissage organisationnel, maîtrise des routines organisationnelles, intégration
culturelle). Toutefois, il est important de noter à ce stade qu’une généralisation des propos
précédent pourrait être une erreur. En effet, une entreprise peut parfois avoir intérêt à se
séparer de certains collaborateurs. Ainsi, le maintien en emploi d’un senior ou d’une branche
morte peut s’avérer plus coûteux que le recrutement d’un nouveau salarié.
En outre, il apparaît qu’une entreprise aura intérêt à disposer en son sein de salariés
impliqués vis-à-vis de celle-ci. L’implication organisationnelle, qui est liée au concept de
fidélité6, peut être définie comme un comportement et une attitude caractérisés par une forte
croyance dans les buts et les valeurs de l’organisation, par une volonté d’exercer des efforts
significatifs au profit de celle-ci et par un fort désir d’en rester membre. Si un débat oppose
les chercheurs sur l’existence d’un lien positif entre l’implication organisationnelle des
salariés et leur performance individuelle7, les recherches s’accordent pour indiquer qu’un
salarié impliqué fera preuve d’un engagement organisationnel et dans son travail plus
important.
Enfin, les pratiques mises en œuvre par l’entreprise pour fidéliser ses salariés contribuent à
façonner son image, la création d’une « image employeur » permettant à l’entreprise d’être
davantage attractive sur le marché de l’emploi (Liger, 2004). Or, le prestige ou l’image de
6
Porter et al, 1974
7
Meyer et Allen, 1997 ; Thévenet, 2000
[Tapez un texte]
l’entreprise sont fréquemment cités par les jeunes cadres comme des critères majeurs
susceptibles de les fidéliser.
La notion de prestige externe perçu et celle de l’image employeur sont liées à la théorie
de l’identité sociale développée par Tajfel (1978) et prolongée par Turner (1985). Il a été
défini comme « la manière selon laquelle un membre d’une organisation interprète et évalue
la réputation de son organisation »8. La théorie de l’identité sociale peut expliquer tout à la
fois la fidélité d’un consommateur à l’égard d’une marque et la fidélité d’un salarié à l’égard
de son entreprise.
Les enjeux de la fidélisation en marketing et en GRH semblent donc convergents. Il ne
s’agit pas ici de considérer que les enjeux sont identiques, mais simplement de constater une
convergence. Le tableau 1 les regroupe suivant trois objectifs principaux : la
rentabilité/performance, la stabilité et l’image de l’organisation. Ces trois critères de
convergence traduisent une approche « business partner » de la gestion des ressources
humaines selon une vision stratégique de cette fonction. Toutefois, cette approche « business
partner » ne doit pas réduire la présence de la relation humaine la gestion des ressources
humaines. Le marketing des ressources humaines, tel qu’il a été précédemment défini, tend à
permettre une meilleure conciliation des choix stratégiques des entreprises et des attentes des
salariés.
Tableau 1 : Une convergence des enjeux de la fidélisation en marketing et en G.R.H
Marketing G.R.H
Une réceptivité accrue Coût important du
aux actions marketing de turnover
la marque Un salarié fidèle est
Rentabilité/performance Les clients fidèles sont plus impliqué
plus rentables que les
clients occasionnels
Une moindre réceptivité Une réponse aux
aux actions marketing pénuries de main-
des concurrents d’oeuvre annoncées
Stabilité Chiffre d’affaires
minimales garanties
Les clients fidèles sont la La présence de
Image source d’une bouche à salariés fidèles
oreille positive contribue à l’image
positive de
l’entreprise
8
Mael et Ashforth, 1992
[Tapez un texte]
Si les enjeux sont convergents, il peut sembler intéressant pour la G.R.H de se tourner
vers le marketing afin de concevoir de nouveaux outils de fidélisation des salariés. En
effet, les réponses traditionnelles apportées par la gestion des carrières semblent dépassées.
Ainsi, par exemple, le salaire est considéré comme un élément important, mais non
suffisant pour fidéliser et motiver les salariés. Ceci passe désormais par une amélioration
de la relation entre le salarié et son entreprise ; la gestion des ressources humaines
s’efforçant aujourd'hui de passer d’une optique « rétention » à une optique « fidélité ». Les
travaux s’intéressant à l’appropriation par la G.R.H d’outils de fidélisation utilisés en
marketing sont à notre connaissance peu fréquents. Notre second point va traiter les
avantages et limites de l’approbation des outils marketing par la G .R.H.
1) Avantages du marketing RH :
Dans le domaine du marketing, les pratiques de personnalisation sont anciennes.
L’hypothèse de base du marketing relationnel consiste à dire que l’établissement d’une
relation durable, interactive et individualisée entre le consommateur et le fournisseur, basée
sur la confiance et l’engagement, devient déterminant pour le choix.
Le vocable de « personnalisation » revêt cependant différents sens en marketing, et peut être
appliqué à deux types d’éléments. Il est en effet possible de personnaliser aussi bien la
communication, que l’offre elle-même.
La personnalisation et le « marketing individualisé » s’avèrent donc centraux dans la
littérature marketing sur la fidélisation. De la même manière, la gestion des ressources
humaines tend à devenir davantage personnalisée. Bouchikhi et Kimberly (1999) ont présenté
un paradigme de gestion pour le XXIème siècle qui suppose la nécessité pour la GRH de
personnaliser le milieu de travail des salariés. L’entreprise devra donc tenir compte à la fois
des attentes des actionnaires et des clients, mais également des salariés qui souhaitent
participer au processus de décision et devenir davantage autonomes.
[Tapez un texte]
Il semblerait que la gestion des ressources humaines connaisse aujourd'hui une intensification
de son individualisation. Cette individualisation s’inscrit dans le sens d’une plus grande
efficacité pour l’organisation : ces pratiques auraient pour objectif de rendre le salarié plus
autonome, responsable et créatif.
Le développement des démarches actuelles de gestion des compétences a pour objectif de
s’affranchir des contraintes de l’administration collective des postes de travail au profit d’une
gestion plus individualisée et décentralisée des salariés. Ceci conduit à une évaluation
individualisée de la contribution productive des salariés, à des formes d’individualisation des
rémunérations qui rétribuent la performance ou l’acquisition de compétences, ainsi qu’à une
gestion individualisée des classifications et des évolutions professionnelles.
Dans la pratique, la gestion des ressources humaines est d’ailleurs confrontée à cette
exigence de personnalisation. Peretti (2006) considère que la personnalisation est une des cinq
nouvelles logiques qui irriguent de façon croissante les politiques sociales. Cela peut se
justifier par une diversification croissante des salariés qui composent l’organisation en termes
d’âge, de qualification, d’ancienneté, de formation initiale, d’origine géographique comme en
termes d’aspirations, de valeurs et de comportements.
La logique de personnalisation (ou de l’individualisation) irrigue les politiques d’emploi (du
recrutement à la gestion de carrière), de rémunération (individualisation des salaires et de la
protection sociale complémentaire), de formation (plans individuels de formation),
d’aménagement du temps (horaires personnalisés, congés discrétionnaires) de
communication...
[Tapez un texte]
Par ailleurs, d’autres recherches pourraient examiner dans quelle mesure des stratégies de
personnalisation peuvent induire des intérêts personnels pouvant nuire à l’intérêt collectif
(induction de comportements mercenaires, contestation grandissante…) et à l’efficacité de
l’organisation. En outre, les syndicats sont parfois réticents face à la personnalisation, celle-ci
pouvant entraîner un risque d’arbitraire managérial : une règle uniforme valable pour
l’ensemble des salariés de l’entreprise limitera ce risque de népotisme. C’est la question de
l’équité qui est soulevée ici.
De la même manière, si l’autonomie et l’offre d’espaces de choix peuvent revêtir un
aspect positif pour l’individu en lui ouvrant des espaces de liberté, elles peuvent également
s’avérer être un facteur d’angoisse et de stress. En effet, confronté à une autonomie accrue, la
personne n’est pas toujours armée pour effectuer un bon choix. Le stress peut également
provenir de la difficulté de ne pas savoir choisir. Il faut donc veiller à trouver le bon équilibre
entre contrôle et autonomie.
La personnalisation de la gestion des ressources humaines, si elle peut donc constituer une
solution permettant de répondre à la diversité des attentes des salariés, peut également être
source de complexité et de coûts pour les entreprises. Dès lors, les responsables de ressources
humaines doivent déterminer le type de personnalisation dont ils ont besoin. Afin de bien
profiter du concept marketing des ressources humaines.
[Tapez un texte]
La description des tâches consiste à énumérer les tâches principales, secondaires et
occasionnelles qui caractérisent l'emploi.
À la lumière de la description d'emploi «du poste», l’établissement des critères de la
présélection des candidatures et la sélection du meilleur candidat sont basés sur les éléments
suivants :
• Quelles sont les compétences essentielles propres à ce poste?
• Comment vous assurez-vous que le nouvel employé saura bien s'adapter à la culture de votre
organisme?
• Assurez-vous que vos critères ne sont pas discriminatoires.
• Assurez-vous que vos critères sont spécifiques, mesurables et axés sur le poste.
À partir de la définition du poste à pourvoir, le recruteur doit déduire la définition du profil
du candidat idéal.
Cette définition comprend généralement trois parties :
- La fixation des objectifs et les buts du poste,
- L'énumération des connaissances et les compétences nécessaires à ce niveau hiérarchique
dans l'entreprise,
- La détermination des diplômes souhaités, l'expérience professionnelle nécessaire, les
qualités humaines et comportementales requises, les compétences spécifiques exigées et le
potentiel que doit posséder le candidat.
1) La prospection interne:
C'est une technique qui consiste à la recherche des candidats au sien de l'entreprise c'est à
dire que l’entreprise qui veut embaucher peut proposer à son personnel qui possède la
qualification requise le poste à pourvoir.
Cette technique peut prendre la forme d'une annonce publiée sur le journal interne de
l’entreprise et sur son site intranet. Les individus qui sont déjà à l’emploi de l’entreprise peuvent
être intéressés à postuler pour un poste disponible parce que ceux-ci désirent une promotion, une
mutation, un transfert, etc.
Le recours au recrutement interne est privilégié dans beaucoup d'entreprises parce que c'est
une source de motivation et d'intégration très forte de ses collaborateurs d'une part, et, d'autre
part parce que c'est une formule plus économique qu'un recrutement externe.
[Tapez un texte]
Ce type de recrutement est le premier à adopter en raison de plusieurs avantages :
- Il est gratuit ;
- Le candidat est connu, et ne pose pas de problème d’intégration et d’insertion ;
- Le candidat est immédiatement opérationnel, il ne nécessite pas de temps
d’accueil et de formation de préparation à la vie professionnelle.
Néo moins, ce mode recrutement n’est pas sans inconvénients :
- Problème d’augmentation de salaire.
- Le candidat, ancien salarié n’apporte rien de nouveau à l’entreprise.
- Son ancienneté ne le motive pas à s’investir dans le travail c’est le problème de
la routine.
- C’est une occasion de moins pour l’entreprise pour rajeunir son personnel
2) La prospection externe:
Lorsque l’entreprise ne trouve pas la personne susceptible d'occuper le
poste à pourvoir en son sein il fait recours à la prospection externe.
La prospection externe peut se faire par plusieurs méthodes:
9
E-recrutement : technique de recrutement externe qui sera détaillée dans le chapitre consacré aux techniques de
recrutement
[Tapez un texte]
L'objectif de ce tri est de parvenir à sélectionner une douzaine de personnes pour un premier
entretien, après l'étude des curriculums vitae et l'analyse et l’évaluation des lettres de
motivation et éventuellement des questionnaires.
10
Les entretiens : seront développés dans le chapitre suivant « les techniques de recrutement »
11
Les tests : seront développés dans le chapitre suivant « les techniques de recrutement »
[Tapez un texte]
• sa qualification professionnelle,
• la rémunération (salaires et primes (en argent ou en nature),
• le délai de préavis en cas de démission
• la convention collective dont relève l'activité,
• le lieu de travail
• la durée du contrat (indéterminée ou déterminée).
Ainsi on distingue trois types de contrats de travail12 :
Le contrat à durée indéterminé (ou CDI) :
Est un contrat de travail passé entre deux personnes : l'employeur (en général une
personne morale) et le salarié, sans limitation de durée.
Le contrat de travail peut être conclu par écrit comportant des éléments essentiels à la
relation de travail, mais peut également résulter d'une entente verbale entre
l'employeur et le salarié (sauf dispositions légales ou conventionnelle contraires).
Le contrat à durée déterminé (ou CDD) :
Est un contrat pour lequel un employeur (société, entreprise) recrute un salarié pour
une durée déterminée.
L'intérim ou le travail temporaire :
L'intérim est le temps pendant lequel une fonction est assurée par un remplaçant, le
titulaire étant indisponible.
Dans le monde du travail, le recours à l'intérim est une forme de contrat de travail
temporaire, différente du contrat à durée déterminée (CDD). Destiné initialement à
assurer le remplacement exceptionnel des employés d'une entreprise.
Les situations justifiant le recours au travail temporaire13 sont définies de manière
extensive :
- le remplacement d'un salarié absent,
- l'accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise,
- l'emploi saisonnier dans certains secteurs définis (CDD dans les autres secteurs),
- le remplacement d'un chef d'entreprise ou d'un travailleur libéral.
12
Définis par par le code de travail, article 16
13
Situations définies par le code du travail, articles 16 et 17
14
Cette étape va être l’objet du chapitre concernant « l’intégration des nouveaux embauchés »
[Tapez un texte]
souvent un guide de l'employé lors d'une séance d'orientation. Ce guide rassemble les points
abordés durant cette séance.
La séance d'orientation de nouveaux employés peut aussi servir à rafraîchir la mémoire de ses
collègues de travail; ils pourraient y apprendre des choses qu'ils ignorent. Ainsi ils pourraient
d'ailleurs donner l'information à la nouvelle recrue ou l'encadrer.
Les buts essentiels de l'orientation sont comme suit :
• Faire sentir au nouvel employé qu'il est le bienvenu
• Aider l'employé à s'intégrer facilement
• Atténuer la nervosité qui accable l'employé le premier jour
• Présenter à l'employé les valeurs et normes de l'organisme et les comportements souhaités
• Aider le nouvel employé à bien s'acquitter de son travail
• Aider le nouvel employé à devenir rapidement productif
• Entreprendre l'établissement d'une relation entre l'employé et son superviseur
15
Réflexion s’inscrivant dans le plan stratégique de l’entreprise (Sauret, Thierry, 1993)
[Tapez un texte]
La gestion prévisionnelle des effectifs: correspondant aux méthodes qui s'intéressent
aux aspects collectifs et quantitatifs de l'évolution d'une population de salariés;
Synthèse:
Gérer de manière prévisionnelle, c’est :
[Tapez un texte]
- les sur effectifs (c'est-à-dire effectif supérieure aux besoins de personnel en terme de
formation), lequel engendre des coûts insupportables car il faut rémunérer les salariés
improductives. Ceci risque de démotiver le personnel sous utilisé ou se traduire en fin
de compte par des licenciements douloureux.
- Le sous effectif (c'est-à-dire effectif inférieur aux besoins de personnel en terme de
formation) lequel peut diminuer la qualité des relations entre les individus et créer un
climat social mauvais dans l’organisation.
Synthèse :
Une G.P.E.C doit permettre de mettre en avant :
[Tapez un texte]
- Gérer les écarts.
La G.P.E.C peut servir comme outil de recrutement. En effet, l’analyse quantitative peut
être une base pour identifier les postes sensibles de l’organisation et le descriptif de poste
permet de lister l’ensemble des compétences liées au poste. Cette étude est utile pour
comparer les candidats entre eux et choisir le candidat dont le profil est le plus en adéquation
avec le poste. La G.P.E.C permet de réduire les risques liés à un recrutement dont la première
étape, le profil, est la plus délicate à réaliser.
Pour les salariés, c’est une opportunité de faire des points réguliers (bilan de compétences
et entretien annuel), d’élaborer en collaboration avec l’entreprise un plan de développement
personnalisé et argumenté (formation, mobilité interne, changement de métier…) ou de
sécuriser un changement en dehors de l’entreprise. Pour les salariés, c’est une opportunité
d’apprendre sur eux-mêmes et d’influer plus fortement sur leur parcours professionnel.
[Tapez un texte]
Après avoir défini le besoin, il faut en premier lieu prospecter le marché du travail avec des
moyens adaptés au profil recherché. Ces moyens peuvent être des annonces, le recours à des
associations d’anciens élèves, à des cabinets de recrutement…
La GPEC doit veiller à anticiper les besoins en ressources humaines, en quantité et en qualité,
de façon à ce que l’entreprise soit apte à suivre les mutations de l’environnement et les
changements de stratégie. Le recrutement bien mené est un outil incontournable pour
s’adapter aux besoins de personnel au niveau « quantitatif » car il permet d’augmenter
l’effectif nécessaire au bon moment et au bon endroit. Il permet également un apport «
qualitatif » en amenant des compétences nouvelles dans l’entreprise.
[Tapez un texte]
Comme l’illustre le schéma, la GPEC est présente tout au long de la démarche du
recrutement. De la phase d’approche à la phase d’analyse jusqu'à l’accompagnement dans le
processus de recrutement et l’évaluation.
[Tapez un texte]
Chapitre II: Les techniques de
recrutement
[Tapez un texte]
L’entretien de recrutement n’est pas un entretien d’aide, et pourtant il faudra savoir
éventuellement aider le candidat à avoir une perception plus juste de lui-même.
L’entretien de recrutement n’est pas un entretien d’orientation de carrière, et
pourtant il va falloir y faire un pronostic sur les potentialités du candidat, ce
qu’elles représentent pour l’entreprise et l’avenir du candidat dans l’entreprise.
Synthèse :
L’entretien ne se suffit pas à lui-même. L’entretien est un moment du processus de
recrutement. Il n’a de valeur que si toutes les opérations qui le précèdent et le suivent sont
assurées correctement.
a) L’entretien à deux :
b) L’entretien à trois :
Dans ce type de situation, le candidat est confronté à deux interviewers simultanément. Cela
permet d’atténuer les risques de subjectivité ou les biais éventuels. De plus, lorsque l’un des
interviewers intervient, l’autre observe plus facilement et peut prendre des notes.
Toutefois, il ne faut pas oublier qu’un entretien avec deux interviewers peut perturber
l’interviewé qui risqué de ne pas se sentir à l’aise et d’être stressé tout au long de l’entretien.
c) L’entretien de groupe :
[Tapez un texte]
Il s’agit de la réunion de plusieurs candidates et les candidatures sont alors examinées au
cours d’une séance collective.
L’entretien en groupe peut se concevoir en présélection, pour une première élimination,
mais ne peux être suffisant pour établir un diagnostic valable.
Son principal avantage est le gain de temps et peut être aussi la possibilité de juger la prise de
parole en public, l’esprit de synthèse, l’aptitude à convaincre…
a) L’entretien préalable
b) L’entretien stress :
Dans ce type d’entretien, le candidat est intentionnellement soumis à une forte dose de
stress introduite par l’interviewer dans le but de vérifier comment le candidat réagit à ces
situations. Ceux qui prônent ce genre de pratique prennent sans doute pour hypothèse que le
travail professionnel n’est pas qu’une suite de situations stressantes, et que la compétence
attendue du candidat est celle qu’il manifeste ou non dans ces situations.
c) L’entretien test :
Il est utile chaque fois que vous avez besoin de savoir ce que ferait le candidat dans une
ou des situations déterminées. On parle aussi dans ce cas « d’entretien situationnel ». Les
situations tests sont spécifiées avant l’entretien. Ce peut être soit des situations réelles, soit
des situations imaginées. Ces situations sont des situations professionnelles. Elles
correspondent à des situations que le candidat rencontrerait dans ses activités s’il était
embauché. Dans le cadre d’un entretien, il est possible non seulement de prendre en compte la
[Tapez un texte]
réponse du candidat, mais aussi tout ce qui accompagne son élaboration : langage, concept,
logique, créativité, communication, etc.
Au lieu d’être un entretien individuel, vous recevez en groupe des candidats avec lesquels
vous vous entretenez. Cette pratique peut répondre aux mêmes objectifs que l’entretien
préalable, mais elle peut aussi aller plus en profondeur ou viser des objectifs spécifiques. Les
entretiens de groupe peuvent être conduits par une ou plusieurs personnes. Généralement, les
techniques à utiliser dans ce cas sont plus délicates que dans l’entretien de face à face, et
l’exploitation des informations recueillies est aussi plus difficile.
Combinée avec l’entretien individuel, cette procédure à est probablement la plus utilisée
par les entreprises qui prennent en charge elles-mêmes l’essentiel des opérations de
recrutement. Elle se présente sous la forme d’une série d’entretiens conduits par plusieurs
responsables de l’entreprise. Dans quelques cas, beaucoup plus rares, l’ensemble des
interviewers retenus par l’entreprise rencontre en même temps le même candidat. Les
interviewers rencontrent successivement le même candidat, Ils comparent ensuite leurs
observations au cours d’une réunion de synthèse et prennent une décision.
f) L’entretien ciblé :
On y conduit l’entretien sans autre règle que celle de ne pas trop en avoir. On le justifie
généralement parce qu’on veut résister au formalisme, ou au nom de la spontanéité, de la
capacité d’adaptation à la situation présente.
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L’entretien non structuré, lorsqu’il adopté par les managers, va prendre la forme d’une
conversation ou d’une discussion.
h) L’entretien structuré :
L’entretien est minutieusement préparé, ciblé, planifié. L’interviewer suit un plan ; ce plan
est organisé en une séquence logique. L’interviewer maîtrise les attitudes et les
comportements qui facilitent l’entretien, et il est maître en particulier dans l’art de poser des
questions.
Il dispose d’un guide d’entretien, prend des notes, et sait ce qu’il recherche. Il sait qu’il lui
revient de commencer et de conclure l’entretien.
C’est, bien entendu, ce type d’entretien qui est à utiliser pour les entretiens recommandés ci-
dessus : entretiens collectifs, entretiens multiples et entretiens ciblés.
1) L’entretien directif
L’entretien directif soumet entièrement les échanges au fonctionnement de l’esprit de
l’interviewer.
Les messages de l’interviewer, sa manière de penser, ses catégories mentales sont entièrement
basés, concassés, passés au crible du système de pensée de l’interviewer. Dans un tel
entretien, il n’y a pas vraiment découverte de l’inconnu ; l’échange permet à l’interviewer
d’obtenir des réponses à ses questions.
L’interviewé n’apporte aucun matériau autre que celui qu’aura sollicité l’interviewer.
L’instrument privilégié de cet entretien est, pour l’interviewer, une liste de questions.
Ce sont d’abord des questions générales, elles peuvent être préparées à l’avance, elles sont
valables pour tours les entretiens. Ce sont ensuite des questions personnalisées. Elles sont
posées par exemple à partir du C.V du candidat, par rapport à la liste de critères qui a été
établie au préalable, ou par référence au profil de poste qui a été établi.
[Tapez un texte]
2) L’entretien non directif
L’entretien non directif met l’échange entièrement au service de l’interviewé. C’est
pourquoi l’instrument essentiel de cet entretien est différent. Voulant se mettre entièrement
dans les façons de penser, les catégories intellectuelles de l’intéressé, l’interviewer se garde
bien de poser des questions fermées, ou même des questions ouvertes. Il se contente de
reformuler ce qu’il entend, pour marquer sa présence et pour que son interlocuteur prenne la
mesure de ce qu’il dit.
On entend par test de recrutement, tous les exercices qui permettent d'obtenir des
renseignements d'ordre technique, intellectuel, psychique sur les candidats. Les tests ne sont
pas toujours directement liés aux compétences requises pour le poste à pourvoir. Nombre
d'entre eux n'ont rien à voir (en tout cas apparemment) avec les aptitudes professionnelles que
l'on attend de vous. Certains mesurent votre esprit logique, d'autres cherchent à définir votre
personnalité, certains la fouillent. Ils ont avant tout pour but de prédire votre réussite ou votre
échec pour tel ou tel poste et permettent aussi de vous comparer aux autres candidats. Les
recruteurs veulent prévoir vos réactions et vérifier votre capacité d'intégration à l'entreprise.
Le mot « test » (en français : épreuve) a été employé, pour la première fois, dans le sens
technique qu’il a pris depuis, par Cattell (1890). On a donné de ce terme diverses définitions
[Tapez un texte]
qui se recoupent sur le plan de la pratique. C’est ainsi que, pour Reuchlin 16, est « test »
« toute technique permettant une description quantitative contrôlable du comportement d’un
individu placé dans une situation définie, par référence au comportement des individus d’un
groupe défini, placés dans la même situation ».
-La tradition clinique : le test apparaît comme la condensation d’un long travail d’observation
clinique
La sensibilité :
Puisqu’il s’agit de comparer entre eux des individus, il est indispensable que le test soit
capable de les distinguer les uns des autres On dit qu’un test est sensible (ou « classant » ou
« discriminant ») s’il permet d’évaluer des différences petites entre individus : il est d’autant
plus sensible que ces différences sont plus petites.
La fidélité :
16
Johannes Reuchlin :né le 22 février 1455 à Pforzheim ; † le 30 juin 1522 à Stuttgart ; son nom est parfois
écrit Johann Reichlin), hellénisé en Kapnion (« fumée », par allusion à son nom, apparenté à l'allemand Rauch
de même sens), ou Capnio (par Érasme), est un philosophe et théologien allemand.
[Tapez un texte]
Dans toute mesure, physique ou psychologique, il importe de déterminer la part d’erreur
possible par rapport à la mesure réelle. Apprécier la fidélité d’un test, c’est évaluer
l’importance relative de chacune de ces composantes. Le coefficient de fidélité est a-t-on dit,
« une estimation indirecte de notre ignorance ». En pratique, on dira d’un test qu’il est
« fidèle » lorsque, appliqué à deux reprises successivement à un même individu, il donne des
résultats identiques (mais il y a lieu de tenir compte des effets de l’ « apprentissage »).
L’homogénéité :
Un test est « homogène » quand les différentes parties qui le composent mesurent
effectivement la même chose. L’homogénéité est un critère de cohérence. Elle est mesurée
soit par le procédé du half-split17, soit par la technique comparable dite, « pair/impair »).
La validité :
La validité exprime le degré de liaison entre le rendement du sujet dans le test, et son
rendement dans une autre activité que le test est supposé prévoir (par exemple : la réussite
professionnelle). La validité s’apprécie de trois manières différentes :
- Validation à priori, lorsqu’on se réfère, pour interpréter les résultats fournis par le sujet, à
un certain nombre d’hypothèses préalables, voire à une théorie particulière de la personnalité.
- Validation empirique, par comparaison des scores obtenus avec le jugement de plusieurs
spécialistes, par exemple : des médecins, des chefs de personnel, des enseignants
- Validation factorielle, quand les résultats, traités par l’analyse factorielle peuvent s’ordonner
autour de quelques « traits » unificateurs.
On peut dégager trois grandes familles de tests : les tests d'efficience, les tests de
personnalité et enfin les tests de mise en situation professionnelle. Environ 40 % des
recruteurs soumettent leurs candidats à des tests de personnalité. Viennent ensuite les mises en
17
La technique de subdivision de moitié (half-split) : Le style du diagnostic tend à travailler quand au
moins un composant, d'une série de composants, ne fonctionne pas.
[Tapez un texte]
situation professionnelle, qui se développent de plus en plus, et les tests techniques. Les tests
d'intelligence ou de connaissance, du type logique, expression ou culture générale, arrivent en
dernière position, mais sont toujours inclus dans une session complète de tests.
- Les tests « appareils » (mais les appareils sont coûteux, et il faut un certain
nombre). Ces tests permettent l’application de techniques de simulation.
Les « appareils » sont en général individuels : les tests « papier-crayon » sont en général
collectifs. Le test individuel permet un contact direct avec le sujet : contrôle étroit de
l’attention, de la motivation, du comportement des sujets ; pour les tests collectifs, un
minimum de surveillance suffit car les consignes –simples en général- sont imprimées sur la
feuille de réponse.
- Les tests à « réponse libre » ; exemple : test de fluidité verbale : écrire le plus
de mots possibles de 4 lettres commençant par p et finissant par e : père, pipe,
pope, pile, pole, etc...Ou encore questions « ouvertes » (du type « pourquoi ? »)
- Test à notation arbitraire, où l’on accorde, par exemple, 1 point à chaque bonne
réponse.
[Tapez un texte]
2) Principaux tests de recrutement :
Les tests de personnalité:
Ils sont souvent utilisés pour recruter des commerciaux, des cadres ou des postes à
responsabilités. Leur objectif est de cerner le caractère, la sociabilité, l'ambition, le
dynamisme, etc. Seul un psychologue peut en analyser les résultats avec sérieux. Il en existe
des compétiteurs (Q.C.M, répondre par oui ou par non...). Certains sont de grands classiques
(Papi, Sposie, Alter Ego...)18. D'autres sont plutôt controversés : le test de Rorschach (dit de la
tache d'encre) et le test de TAT (inventer une histoire à partir de plusieurs images).
Ils ont pour but de détecter votre niveau intellectuel, si vous êtes quelqu'un d'adaptable et
de "logique". Ils sont basés sur des jeux d'esprit, de raisonnement, s'appuient sur une suite
d'images, de lettres, de chiffres, de symboles... à résoudre. Ils nécessitent réflexion et rapidité.
Ils cherchent à évaluer vos capacités d'organisation, votre attention, votre précision, etc. Ils
se résument à des exercices basés sur la mémoire (visuelle, numérique, verbale), sur
du classement, de l'observation, de l'aisance manuelle.
Ils peuvent porter sur la langue française, des langues étrangères, les mathématiques et la
culture générale (histoire, géographie, littérature...). Très pratiqués dans les concours
administratifs.
3) Les Blogs RH :
Cet outil permet aux entreprises et aux demandeurs d’emplois d’établir une véritable
interactivité par le dépôt de commentaires et autres analyses de chacun sur le blog RH de
l’autre.
Le blog RH « permet de créer une information permanente de façon plus réactive que sur
un site Web »19
En bref, cet outil permet de rapprocher l’offre et la demande via un réseau d’échange
d’informations individualisées.
4) Les t’chats :
Cet outil consiste en un entretien virtuel permettant aux 2 acteurs du recrutement de
discuter en direct via leur clavier et/ou une Webcam. Il permet donc, à l’instar du blog RH,
d’améliorer l’interactivité entre recruteurs et candidats potentiels.
19
Selon Jacques Froissant,directeur d’un cabinet de recrutement
[Tapez un texte]
Chapitre III : Intégration et implication
des nouveaux salariés
Cette période est cruciale, elle permet de part et d’autre de valider le recrutement, la fluidité
des relations entre les protagonistes et de construire l’avenir. Une erreur de recrutement se
voit durant la période d’essai si tant est qu’elle soit suivie. Le parcours d’intégration permet
d’impliquer un certain nombre de collaborateurs, de leur donner un rôle à jouer en les
valorisant.
L’arrivée d’un nouveau salarié dans l’entreprise est un moment clé où il va falloir à la fois :
lui communiquer les valeurs et les usages de l’entreprise,
lui transmettre les connaissances et le savoir-faire dont il aura besoin,
l’intégrer dans une équipe de travail, et cela dans un double objectif d’efficacité et de
fidélisation.
C’est pourquoi il est important que l’accueil et l’intégration du nouveau salarié soient
organisés et encadrés.
L’accueil du nouveau salarié est une étape décisive de sa fidélisation, qu’il soit jeune en
formation ou professionnel confirmé.
Dans un contexte de métiers en tension, il est d’autant plus important que le nouvel arrivant
ait rapidement une bonne image de l’entreprise, de son organisation, de la communication
entre collègues, etc.
En facilitant son intégration, en lui donnant une information complète sur les modes de
fonctionnement de l’entreprise, on lui permet également de devenir rapidement opérationnel
sur son poste.
[Tapez un texte]
Discuter avec lui de son parcours professionnel
Présenter l’entreprise, ses attentes et celles des clients : objectifs, délais, qualité, etc.
Situer le rôle de chacun dans l’organisation du travail : définir la relation au sein de
l’équipe (avec les autres au quotidien) et entre les équipes d’un chantier (si le salarié
change d’équipe) ; Situer l’activité du salarié dans l’entreprise
Expliquer les consignes de sécurité et commenter le contenu du livret d’accueil
Le premier jour est un enjeu et un moment de stress pour le nouveau collaborateur. C’est
pourquoi il est recommandé de :
Etre présent dés son arrivée, faire avec lui le tour de l’entreprise ;
Déposer sur son bureau les tickets restaurant, le livret d’accueil, le contrat de la
mutuelle… ;
Prévoir un pot de bienvenue, éventuellement aller déjeuner avec lui le midi … bref
trouver une occasion de faire plus ample connaissance, dans une ambiance conviviale.
Connaître les objectifs et les modalités de l’accueil dans l’entreprise (établir avec sa
hiérarchie un cahier des charges)
Se procurer le livret d’accueil ou constituer une documentation à destination du salarié
Vérifier les aspects matériels de l’accueil (vêtements, outils…)
Le tuteur doit :
Personnaliser l’accueil du nouvel arrivant dans l’entreprise pour faciliter et réussir son
intégration
Sécuriser le nouveau salarié dans les situations nouvelles qu’il rencontre, afin de lui
donner confiance
Le former et l'accompagner par l’acquisition de savoirs et savoir-faire et évaluer son
apprentissage
L’aider à envisager son évolution, en fonction de la politique de l’entreprise et de la
profession
L’aider par la patience, la présence et le sourire dans l’acquisition du réel savoir-être.
[Tapez un texte]
Et donc le tuteur doit :
Définir des objectifs réalistes à atteindre par le salarié, en fonction de ses acquis
Si le salarié est inscrit à une formation en organisme, le tuteur est également impliqué
dans le suivi du parcours de professionnalisation avec l’enseignant. Il doit :
Evaluer, mesurer l’apprentissage sur la base de critères définis en commun avec l’organisme
de formation.
L’accueil d’un collaborateur ne se limite pas au premier jour. Il faut ensuite poursuivre
l’intégration, ne pas relâcher :
Désigner dés le premier jour un ou plusieurs référents, parrains, tuteurs …
[Tapez un texte]
Lui confier une ou plusieurs missions/taches dés son arrivée, les rendre
autonome et responsable le plus vite possible (et non pas assisté)
Lui fixer d’emblée des objectifs clairs, surtout s’il s’agit d’un jeune diplômé
Faire le point avec lui très régulièrement, prévoir des « entretiens d’étape » ;
L‘entreprise est amenée à proposer du travail : elle doit donc recruter. La décision de
recruter est stratégique, car les erreurs peuvent être coûteuses. L'embauche d'un nouveau
salarié passe par différentes étapes qui vont de la recherche de candidature à l'accueil du
nouvel embauché dans l'entreprise.
Elle présente en effet des enjeux financiers importants, mais également des enjeux sociaux et
des enjeux stratégiques.
Toute organisation devra donc veiller à avoir un processus de recrutement efficace et efficient.
C'est dans cette optique qu'elle devra procéder à des missions d'audit du recrutement,
composante de l'audit social.
[Tapez un texte]
La recherche de l’adéquation quantitative et qualitative des emplois et des compétences,
aujourd’hui et dans le futur, globalement et dans chaque entité, est un enjeu fort pour les
entreprises. Les missions d’audits sont de plus en plus nombreuses sur ce sujet, du fait de
l’importance de l’emploi dans les décisions stratégiques des entreprises et organisations.
I. Définition
II. Objectifs
L’audit de recrutement vise à atteindre plusieurs objectifs parmi lesquels on cite :
- Avoir plus de réponses aux annonces de recrutement;
- Avoir plus de candidatures spontanées ou parrainées;
- Avoir un meilleur % de candidats ayant le bon profil;
- Perdre moins de bons candidats en cours de recrutement;
- Maîtriser le recrutement, investissement, en temps et en budget.
[Tapez un texte]
I. L’audit d’efficacité21
Les organisations se fixent des objectifs dans tous les domaines de la gestion de l’emploi.
Toutes les dimensions de la gestion de l’emploi sont donc concernées par les audits
d’efficacité. L’audit d’efficacité des processus de gestion de l’emploi porte en particulier sur
cinq domaines :
- Mise en œuvre des politiques de relations avec les organismes de formation,
les politiques d’apprentissage et de professionnalisation, le marketing RH, la
communication de recrutement et la construction d’une image d’employeur de
référence ;
- Politique et plan de recrutement, d’égalité des chances et de diversité,
d’intégration ;
- Politiques de fidélisation et d’implication ;
- Politique de gestion des carrières, de mobilité interne (géographique, latérale,
verticale) ;
- Gestion des départs et process concernant les anciens salariés, retraités ou
actifs.
Ces cinq domaines font l’objet d’audits pour vérifier si les objectifs fixés sont atteins.
L’audit porte également sur l’efficacité et l’efficience des systèmes d’information et des
procédures ou des politiques de gestion de l’emploi. Ces audits comportent plusieurs niveaux
de contrôle.
L’audit d’efficacité s’exerce par un contrôle à cinq niveaux :
- La cohérence des procédures avec les choix de l’entreprise en matière de
politique de rémunération.
- La cohérence de la gestion de l’emploi et des compétences avec l’ensemble des
autres politiques RH (politique salariale et objectif de fidélisation des salariés)
- L’efficacité des procédures, c'est-à-dire leur capacité à provoquer les résultats
attendus.
- L’efficience des procédures, c'est-à-dire le rapport du coût de leur mise en
œuvre sur les résultats obtenus
Les audits sont réalisés sur de nombreux programmes en fonction des enjeux :
- Procédures d’élaboration du plan de recrutement et des décisions de
recrutement ;
21
Jacques IGALENS, Jean-Marie PERETTI,« Audit social », deuxième tirage 2009, p :73
[Tapez un texte]
- Procédures d’e-recrutement (site Internet de recrutement, process, interface
avec base de données RH, tableau de bord…)
- Procédure d’accueil et d’intégration ;
- Programmes diversité ;
- Programmes apprentissage et professionnalisation ;
- Système d’entretiens d’appréciation ;
- Système d’entretiens professionnels ;
- Programmes de fidélisation ;
- Elaboration et mise en œuvre du plan de formation ;
- Gestion des ages et de la pyramide des ages ;
- Départ à la retraite ;
- Mise en place des référentiels de compétence ;
- Système de gestion des compétences ;
- Processus de négociations en matière d’emploi et de gestion des compétences ;
1) Le contexte de l’entreprise;
Historique de l’entreprise;
Secteur d’activités;
Organisation;
Chiffre d’Affaires;
Effectifs;
Objectifs et enjeux de l’entreprise…
2) Le contexte du service;
[Tapez un texte]
Turn-over et absentéisme.
Profil du responsable de service (personnalité : relationnel, mode de
communication, leadership, autorité, valeurs, relation au travail ; style de
management ; style de délégation ; style d’organisation ; style de contrôle ; style
d’animation ; critères d’évaluation de ses collaborateurs ;…).
Climat et ambiance à l’intérieur du service.
3) La définition du poste;
Motif du recrutement
Identification du poste
4) Le profil du candidat;
Après ces différentes étapes, l’entreprise peut déterminer le profil du candidat à
recruter :
Critères généraux
Formation
Expériences
Les Savoirs
Les Savoirs – Faire
Les Savoirs – Être
Les Savoirs – Devenir
Critères particuliers : liés aux conditions de travail, résistances nerveuses,…
[Tapez un texte]
I. Réalisation de la fiche de demande
L’origine de la demande peut être un départ, une création de poste ou encore une
mutation. Le responsable hiérarchique directement concerné établit une fiche de demande, la
soumet à sa hiérarchie et la transmet au service chargé du recrutement.
Dans cette phase, l’auditeur intervient pour analyser la fiche de la demande :
- est ce qu’elle comporte les renseignements nécessaires (niveau, date et durée du
besoin) ?
- La définition du besoin est elle fondée sur une planification préalable ?
- Existe-t-il une gestion prévisionnelle du personnel ?
L’auditeur réalise ensuite un diagnostic d’opportunité afin de vérifier que toutes les
solutions d’amélioration de la productivité ont été analysées avant de recourir au recrutement,
notamment les solutions provisoires (travail temporaire, contrat à durée déterminée, personnel
mis à la disposition par une entreprise extérieure, sous-traitance….)
L’analyse de la demande pousse également l’auditeur à approfondir les différentes dimensions
du poste à pourvoir :
- Analyse fonctionnelle : niveau de connaissance, de formation et d’expériences
nécessaires
- Analyse psychologique et psychosociologique : c'est-à-dire l’environnement du
poste et l’impact de ce recrutement sur le climat social de l’entreprise.
[Tapez un texte]
Questions sur le système de relation du poste:
1. Quelle est la place du poste dans la hiérarchie ?
2. Quelle est la relation fonctionnelle ?
Questions sur les exigences du poste?
1. Quelles sont les exigences physiques ?
2. Quelles sont les exigences intellectuelles ?
3. Quelles sont les exigences de formation ?
4. Quelles sont les expériences professionnelles souhaitées ?
[Tapez un texte]
cette décision sur les autres employés susceptibles de pourvoir le même poste pour cerner les
différents conflits qui peuvent naître suite à cette décision qui peut être perçue comme une
discrimination ou une valorisation des uns au détriment des autres.
Sous un autre angle, l’expression recrutement interne est fréquemment retenue pour souligner
que même si le candidat est déjà salarié de l’entreprise, il doit affronter les différentes étapes
de la procédure et, parfois, passer les mêmes tests que les postulants externes.
De ce constat, l’auditeur doit poser les questions suivantes :
Existe-il une priorité de la charte promotionnelle?
Est-ce qu’il y a une bonne information des postes vacants ou des créations de postes aux
salariés de l’entreprise?
La recherche de candidatures externes est-elle justifiée et fiable?
Existe-t-il un lieu d’affichage précis et connu de tous dans l’entreprise?
Existe-t-il une revue interne relatant toutes les opportunités de postes à pourvoir dans le
groupe? Qui s’en occupe ? Qui la reçoit ?
Est-ce que l’entreprise favorise une politique de promotion, mutation,
Formation ?
Est-ce que l’entreprise ne devrait pas utiliser la flexibilité interne (heures
Supplémentaires…), avant d’aller sur le marché du travail (flexibilité
Externe) ?
[Tapez un texte]
Existe t-il un classement efficace des CV?
Les priorités définies par la campagne de communication ont-elles donné les résultats
attendus? Les moyens de communication sont-ils efficaces (candidats intéressants) ?
Est-ce que la procédure de sélection est correcte?
L’auditeur doit également évaluer et analyser le risque d’écarter des candidatures
intéressantes ainsi que le risque d’avoir un nombre minime de candidatures et donc un choix
restreint.
[Tapez un texte]
L’auditeur évalue la qualité des entretiens en examinant leurs résumés et détecte par
conséquent les erreurs ainsi que les abus en termes de coût et d’énergie employée dans les
tests.
VII. Décisions
À cette étape l’auditeur vérifie si le choix final de sélection des candidats est satisfaisant
en comparant le profil du candidat retenu avec celui du poste.
L’auditeur doit ensuite mener un entretien avec les responsables du service G.R.H. les types
de questions qu’il peut poser sont :
Qui décide du choix final?
Le service des Ressources Humaines a-t-il les compétences pour élaborer des contrats de
travail?
Les RH maîtrisent-elles bien la législation des contrats de travail?
Qui élabore le contrat de travail? Qui le signe ?
Est-ce qu’il y a un gros pourcentage d’employés ne finissant pas leur période d’essai? La
procédure d’embauche a-t-elle été bien menée ?
L’auditeur examine la procédure d’accueil mise en application par l’entreprise ainsi que
l’efficacité des modalités d’accueil, le tableau suivant peut servir comme outil d’évaluation :
Utilisation
Très fréquente moyenne rare
Pratiques d’accueil et d’intégration
fréquente
1- accueil formel par le responsable
2- information orale sur l’entreprise
3- visite du site
4- remise du livret d’accueil
5- information sécurité
6- présentation aux cadres de
l’établissement
7- informations sociales
8- écho dans le journal d’entreprise
9- rencontre avec la direction
générale
[Tapez un texte]
10- formation spécifique
11- entretien régulier de suivi
12- séminaire d’accueil
13- information audiovisuel
14- désignation d’un responsable de
l’intégration
15- parrainage par un plus ancien
Synthèse :
Conclusion
Les façons traditionnelles de recruter (annonces, réseaux de contact, chasseurs de têtes,
etc.) ont fait leur preuves dans le passé. Avec les restructurations des organisations, la
multiplication des fusions, la mondialisation des marchés…, les employeurs d’aujourd’hui se
tournent vers la technologie de l’information pour recruter leur personnel, c'est-à-dire vers
internet. Internet rend l’accès à un nombre d’emplois vacants plus vaste aux candidats et à un
moindre cout dans un délai plus court à l’employeur. Internet est un véhicule dans lequel on
[Tapez un texte]
trouve plusieurs millions de CV et d’annonces d’offres d’emplois et dans lequel on rencontre
une population de candidats et d’employeurs diversifiés.
Aujourd’hui, le recrutement classique se dirige vers un recrutement 2.0, avec une présence de
plus en plus importante des réseaux sociaux ( Facebook, Twitter, Viadéo …). Les entreprises
ayant compris cette évolution et cette émergence indéniable des réseaux sociaux,
s’investissent dans la mise en place de stratégie de recrutement cherchant trouver une
complémentarité entre les réseaux sociaux et l’annonce classique sur les sites d’offre
d’emplois. Cette vague du web 2.0 n’en est qu’a son début et la concurrence entre les
entreprises est acharnée au niveau d’innovation dans les compagnes de recrutement, les
opportunités offertes par ces réseaux sont illimitées, mais le taux d’utilisation reste timide,
seule 36% des entreprises en France déclarent avoir recruté des personnes à l’aide des réseaux
sociaux. En attendant le passage de cette dernière tendance de recrutement au Maroc, la
réflexion n’est qu’a son début.
INTRODUCTION...........................................................................................................2
[Tapez un texte]
Section II : Le marketing des ressources humaines.............................................................................................4
I. Définition du marketing des ressources humaines.....................................................................................5
1) Définition...............................................................................................................................................5
2) Enjeux stratégiques:...............................................................................................................................7
II. Avantages et limites du marketing des ressources humaines.....................................................................9
1) Avantages du marketing RH :................................................................................................................9
2) Limites du marketing des ressources humaines...................................................................................10
[Tapez un texte]
Chapitre III : Intégration et implication des nouveaux salariés………………………………35
Section I : Accompagner l’intégration d’un nouveau salarié............................................................................35
I. Accueillir un nouveau salarié :.................................................................................................................35
II. Préparer l’arrivée du nouveau salarié :.....................................................................................................36
III. Présenter le nouveau salarié :...............................................................................................................36
CONCLUSION............................................................................................................50
Bibliographie
- CORONINI, Flavien, Mémoire de fin d’études sous thème : « Les nouveaux enjeux du
recrutement en France », 2006, pages : de 42 à 47
[Tapez un texte]
- Maurice Thévenet/Cécile Deioux/Etienne Normand/Anne-Françoise Bender,
« Fonctions RH : Politiques, métiers et outils des ressources humaines », 2ème édition,
Chapitre 12 : Recrutement
- Guy Sabon, Jean-Marie Jivel, « L’entretien de recrutement, des outils et des méthodes
pour mieux recruter »
Webiographie
- www.dfc.ccip.fr
- http://www.entreprendre.ma
- http://www.gpec.fr/
[Tapez un texte]