TNBB 31
TNBB 31
TNBB 31
7. Codage en ligne
7.1. Introduction :
La transmission de données en mode série consiste à émettre dans
le temps une suite d'éléments binaires (bits) ayant pour valeur "0" ou
"1". En mode série dit "synchrone" cette transmission s'effectue au
rythme d'une horloge associée. Cette horloge sera transmise
séparément ou bien "extraite" du signal reçu
Les codes en ligne sont des « modulations » numériques
particulières utilisés pour transmettre des signaux en bande de
base sur des conducteurs métalliques, des fibres optiques et en
enregistrement numérique.
x t d n g t nT
n
dd n E d ( k ) d * ( k n )
Où E est l’espérence mathématique
xx t , E x (t ) x* (t )
E d k d m g t kT g t mT
*
k m
E d k d * m g t kT g t mT
k m
E d k d * k n g t kT g t nT kT
k n
dd n g t kT g t nT kT
n k
1
dd n E gg nT
T n
xx f TF xx
1 E
gg f dd n exp j 2 fnT
T n
1
xx f G f dd f
2
T
Qu’on appelle formule de Bennett (1958)
Additionneur
x1 t
y t x1 t x2 t xn t
x2 t
xn t
Fig. 7.8a
Multiplieur
x1 t
y t x1 t x2 t
x2 t Fig. 7.8b
Ligne à retard
T
x t y t x(t T )
z 1
Fig. 7.8c
x1 t
y t x1 t x2 t
x2 t Fig. 7.8d
La table de vérité :
x1 t x2 t y t
0 0 0
0 1 1 x t , y t 0 , 1
1 0 1
1 1 0
1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1
NRZ bipolaire
RZ unipolaire
1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1
Fig. 7.9
Biphase-L
A dk 1 0
0 dk 0 1
T
Exemple : d k 1001000111101
A dk 1 1
A d k 0
0
Exemple : d k 1001000111101 T
1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 Suite des bits
A
T t
A
Fig. 7.11
M. Fertat Transmission numériques en bande de base (TNBB) A. Berraissoul
Codage en ligne 15
A 0 d k 1 1
0 dk 0 0
Exemple : d k 1001000111101 T
1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 Suite des bits
A
0
t
T Fig. 7.12
0
A A dk 0
Fig. 7.13
A A dk 1
1
T
* L: Level
M. Fertat Transmission numériques en bande de base (TNBB) A. Berraissoul
Codage en ligne 19
1. Règle
On transmet une impulsion négative suivie d’une impulsion positive
pour représenter un bit à 1. Les deux impulsions dans l’intervalle T
(Fig. 7.14) et une impulsion positive suivie d’une impulsion négative
pour un bit à 0. Ce code est appelé aussi code «Manchester». Ce
code est utilisé aux niveaux locaux (LAN : Ethernet)
Exemple : d k 1001000111101
T t
A - - - - - - - - - - -
Fig. 7.14
2. Réalisation du codeur
Fig. 7.15
comme indiqué sur les figures s (t )
(Fig.7.16) et (Fig. 7.17).
h o r (t )
Fig.7.16
1 0 1
s (t )
0
T T Fig.7.17
3. Spectre
La DSP du signal biphase est de la forme:
fT
2
sin
fT
ss f A2T sin 2 fT
2
7.3
2
2
Fig.7.18
Méthode du décodage
5. Inconvénient
Nécessité d'une bande passante double par rapport à celle du
code NRZ.
A
A
0 1 :altérnativement
A
T Fig. 8.28 A
T
Ce code est protégé contre les erreurs de polarisation, en plus il ne contient
pas des composantes continues. Sa bande passante est plus grande que celle
du code biphasé. Le code CMI est souvent utilisé pour les systèmes PCM à
140 Mbit/s et les systèmes de transmission à haut débit par fibres optiques.
Exemple
A
T T
Fig. 8.29
s( f )
Binaire NRZ
CMI
Bipahse
Fig. 8.35
0,5 1 1,5 2 f
Fig. 8.35
Règle
A
0 1: altérnativement
T
Fig. 8. 36 A
T
M. Fertat Transmission numériques en bande de base (TNBB) A. Berraissoul
Codage en ligne 31
dk 1 0 0 1 1 0
A
s (t ) t
A
1 1
0
1 t
A
Fig. 8. 37
x (t )
z 1 s (t )
å
-1
Fig. 8. 38
Spectre
Le spectre du signal AMI a pour expression.
sin fT
2
f A T sin Tf
2 2
8.5
fT
s( f )
NRZ
Bipolaire (AMI)
Manchester
f D
0, 2 0, 4 0, 6 0, 8 1, 0 1, 2 1, 4 1, 6 1, 8 2, 0
Fig. 8. 39
Discussion
• Le code AMI élimine la fréquence « 0 » du spectre.
• Le code occupe trois niveaux pour un seul bit (d’où le terme «pseudo
ternaire»). Il y a donc une redondance relativement élevée.
• Malgré cette redondance, le code AMI satisfait un grand nombre des
impératifs des codes de transmission et, en particulier, possède les
propriétés suivantes :
Le code AMI est employé pour les systèmes PCM24 ET PCM30, et il est
aussi utilisé dans des interfaces RNIS.
Le principe de ces codes est celui du code (AMI), mais pour obtenir un
meilleur rythme, ils ont été modifiés de manière à remplacer les séries
ininterrompues de « 0 » par des séquences de remplissage.
Le code HDB (High Density Bipolar Code) a été proposé comme variante du
code bipolaire pour limiter le nombre de zéro successifs :
1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1
Code AMI 1
1 t
1
Code HDB2
t
1
Code HDB3 1
1 t
Fig. 8. 49
Binaire 1 0 1 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1
AMI + 0 - 0 0 0 0 + 0 - + 0 0 0 0 - + 0 0 0 0 0 0 - +
HDB3 + 0 - 0 0 0 - + 0 - + 0 0 0 + - + - 0 0 - 0 0 + -
0 0 0 V 0 0 0 V B 0 0 V
Début de séquence :
0 0 -1
1
V
V B V
1
rds = 0 0 1
Fig. 8. 48
M. Fertat Transmission numériques en bande de base (TNBB) A. Berraissoul
Codage en ligne 40
s( f )
HDB3
NRZ
AMI
f D
0, 2 0, 4 0, 6 0, 8 1, 0 1, 2 1, 4 1, 6 1, 8 2, 0
Fig. 8. 39
4. Remarque
Le calcul de la DSP de HDB3 est fastidieux, mais pour une source
binaire aléatoire, la DSP est sensiblement égale à celle d’un signal
bipolaire (AMI) c’est-à-dire nulle pour f = 0 et f = 1/T.
Comme on pourrait s’y attendre, cette ressemblance croît avec n. Le
code HDBn possède également les propriétés de détection d’erreurs
du code AMI. Le code HDBn est une solution alternative de AMI aux
systèmes PCM.
Niveau de hiérarchie Standard Débit Code en ligne
E1 G.704/732 2.048 Mbit/s HDB3
E2 G.742 8.448 Mbit/s HDB3
E3 G.751 34.368 Mbit/s HDB3
E4 G.751 139.264 Mbit/s CMI
Codes en ligne utilisés dans les standards hiérarchiques à base du
multiplexage temporel TDM pour les systèmes PCM destinés à la
téléphonie numérique.
0 +1 ; +1 0 ; 0 -1 ; -1 0