0557 Travaux Pratiques Administration Systeme en Reseau
0557 Travaux Pratiques Administration Systeme en Reseau
0557 Travaux Pratiques Administration Systeme en Reseau
réseau
Philippe Latu
philippe.latu(at)inetdoc.net
http://www.inetdoc.net
Ce manuel regroupe les supports du cycle de travaux pratiques sur le thème de l'administration
système en réseau.
Table des matières
1. Introduction au réseau de stockage iSCSI ................................................................................. 1
1.1. Adressage IP des postes de travail ................................................................................. 1
1.2. Technologie iSCSI et topologie de travaux pratiques ....................................................... 1
1.2.1. Bases de la technologie iSCSI .............................................................................. 2
1.2.2. Infrastructure de stockage étudiée ....................................................................... 3
1.3. Préparation d'une unité de stockage .............................................................................. 4
1.3.1. Destruction de la table des partitions ................................................................... 4
1.3.2. Création de la table des partitions et formatage .................................................... 4
1.3.3. Montage manuel d'un volume de stockage ........................................................... 7
1.3.4. Création de fichiers images des volumes de stockage ............................................ 8
1.4. Configuration du système initiator ................................................................................ 9
1.4.1. Sélection du paquet et lancement du service ........................................................ 9
1.4.2. Tests de fonctionnement du service ................................................................... 11
1.4.3. Réinitialisation de session iSCSI ......................................................................... 12
1.4.4. Configuration système permanente .................................................................... 13
1.5. Configuration du système target .................................................................................. 15
1.5.1. Installation de l'outil de paramétrage du rôle target ............................................. 15
1.5.2. Configuration du rôle target ............................................................................... 15
1.6. Configuration de l'authentification CHAP ..................................................................... 18
1.7. Configuration d'une unité logique RAID1 ..................................................................... 20
1.7.1. Sélection du paquet et création de l'unité de stockage ......................................... 20
1.7.2. Manipulations sur l'unité de stockage RAID1 ...................................................... 20
1.8. Configuration d'un volume logique de sauvegarde ......................................................... 21
1.9. Manipulations sur machines virtuelles ......................................................................... 24
1.10. Évaluation des performances ..................................................................................... 25
1.11. Documents de référence ............................................................................................ 26
2. Introduction au système de fichiers réseau NFSv4 .................................................................. 28
2.1. Adressage IP des postes de travail ................................................................................ 28
2.2. Protocole NFS et topologie de travaux pratiques ........................................................... 28
2.3. Configuration commune au client et au serveur NFS ..................................................... 30
2.3.1. Gestion des appels RPC ..................................................................................... 31
2.3.2. Gestion des paquets NFS ................................................................................... 33
2.4. Configuration du client NFS ........................................................................................ 35
2.4.1. Opérations manuelles de (montage|démontage) NFS ........................................... 35
2.4.2. Opérations automatisées de (montage|démontage) NFS ....................................... 37
2.5. Configuration du serveur NFS ...................................................................................... 39
2.6. Gestion des droits sur le système de fichiers NFS .......................................................... 45
2.7. Système de fichiers NFS & sécurité .............................................................................. 46
2.8. Documents de référence ............................................................................................. 46
3. Introduction aux annuaires LDAP avec OpenLDAP .................................................................. 47
3.1. Adressage IP des postes de travail ................................................................................ 47
3.2. Principes d'un annuaire LDAP ..................................................................................... 47
3.3. Configuration du serveur LDAP ................................................................................... 49
3.3.1. Installation du serveur LDAP ............................................................................. 49
3.3.2. Analyse de la configuration du service LDAP ...................................................... 50
3.3.3. Réinitialisation de la base de l'annuaire LDAP ..................................................... 52
3.3.4. Composition d'un nouvel annuaire LDAP ............................................................ 54
3.3.5. Gestion de l'annuaire avec phpLDAPadmin ......................................................... 60
3.4. Configuration de l'accès client au serveur LDAP ............................................................ 62
3.4.1. Interrogation à distance de l'annuaire LDAP ....................................................... 62
3.4.2. Configuration Name Service Switch ................................................................... 64
3.5. Analyse de la configuration ......................................................................................... 70
3.5.1. Indexation des entrées de l'annuaire LDAP ......................................................... 70
3.5.2. Analyse réseau des transactions LDAP ................................................................ 72
3.6. Documents de référence ............................................................................................. 72
4. Association LDAP, NFSv4 et autofs ......................................................................................... 73
Résumé
Une fois la passerelle du réseau IP affecté à chaque paire de postes de travaux pratiques, il faut
rechercher dans le document Architecture réseau des travaux pratiques les éléments nécessaires à la
connexion physique de ces postes. Les étapes usuelles sont les suivantes :
1. Attribuer une adresse IP à chacun des postes en fonction de l'espace d'adressage du réseau défini.
3. Repérer le commutateur sur lequel des ports ont été affectés au VLAN recherché. Connecter les
deux postes de travaux pratiques sur les ports identifiés.
4. Configurer les interfaces réseau de chaque poste : adresse, masque et passerelle par défaut.
Valider la connectivité IP entre les deux postes puis avec les autres réseaux de l'infrastructure de
travaux pratiques.
• Le prix des configurations iSCSI peut être bien meilleur marché qu'avec la technologie Fibre
Channel. Si les performances d'un réseau au Gigabit Ethernet suffisent, un réseau de stockage iSCSI
devient très attractif.
Attention cependant à bien identifier quand d'autres techniques sont associées à iSCSI pour accroître
les débits réseau et donc les performances du stockage. Dans ces techniques complémentaires on
trouve l'agrégation de canaux baptisée bonding sur les systèmes GNU/Linux et etherchannel sur
les équipements Cisco. Sous ces deux dénominations différentes se cache un même standard :
l'IEEE 802.3ad Dynamic link aggregation qui rend l'utilisation de cette technique totalement
transparente entre équipements hétérogènes. En appliquant ce principe d'agrégation de canaux, on
peut pratiquement assimiler les performances de quatre liens Gigabit Ethernet à celles d'un lien
Fibre Channel. Une autre technique consiste à utiliser aussi plusieurs liens dans une optique et
redondance et de balance de charge. Elle est appelée multipath.
• L'utilisation d'une technologie réseau unique est nettement moins complexe à administrer. En
effet, on optimise les coûts, les temps de formation et d'exploitation en utilisant une architecture
de commutation homogène. C'est un des avantages majeurs de la technologie Ethernet sur ses
concurrentes.
• Au début de son exploitation, le coût d'un réseau 10 Gigabit Ethernet est prohibitif relativement à
toutes les autres solutions. On peut espérer que le coût d'acquisition des équipements 10GigE suivra
le même profil que pour les débits antérieurs et que ces réseaux vont se démocratiser. Du point de
vue hôte, le point déterminant est l'uniformisation de l'interface réseau. En effet, avec une interface
10GigE on ne devrait plus avoir de distinction entre NIC et HBA.
Aujourd'hui la technologie iSCSI est supportée par tous les systèmes d'exploitation communs. Côté
GNU/Linux, plusieurs projets ont vu le jour dans les années qui ont suivi la publication du standard
en 2002. Pour la partie initiator les développements des deux projets phares ont fusionné pour ne
plus fournir qu'un seul code source ; celui disponible à l'adresse Open-iSCSI. La partie target a suivi
un processus analogue et le code source est disponible à l'adresse Linux-IO : the Linux SCSI Target
wiki. La partie Kernelspace est maintenant intégrée dans l'arborescence principale du noyau Linux.
La mise en œuvre du rôle target ne nécessite donc plus de manipulations spécifiques pour compiler
les modules dédiés.
À partir des informations fournies à l'adresse Linux-IO : the Linux SCSI Target wiki, on recherche le
paquet utile de la distribution pour la configuration du rôle target :
$ aptitude search targetcli
p targetcli - administration tool for managing LIO core target
En revanche, le choix du paquet pour le rôle initiator à l'aide de la liste ci-dessous est plus délicat à
priori. Cependant, si on élimine les mentions relatives au rôle target et les bibliothèques, il ne reste
plus que le paquet open-iscsi.
$ aptitude search iscsi
p iscsitarget - iSCSI Enterprise Target userland tools
p iscsitarget-dkms - iSCSI Enterprise Target kernel module source - dkms version
p libiscsi-bin - iSCSI client shared library - utilities
p libiscsi-dev - iSCSI client shared library
p libiscsi1 - iSCSI client shared library
p open-iscsi - High performance, transport independent iSCSI implementation
Avertissement
Les commandes données dans les réponses correspondent à l'utilisation de machines
virtuelles. Les unités de disques apparaissent donc sous le nom /dev/vd[a-z]. Les unités de
disques physiques d'un système réel apparaissent sous le nom /dev/sd[a-z].
Q1. Quelle est la syntaxe d'appel de l'outil parted qui permet de visualiser la table de partition d'une
unité de disque ?
Consulter la documentation de parted à l'adresse Using Parted.
Q2. Quelle est la syntaxe de la commande dd qui permet d'effacer complètement la table des
partitions d'une unité de disque ?
Utiliser l'aide en ligne de la commande : dd --help.
La commande suivante écrit des 0 dans les 4 premiers blocs de 512 octets de l'unité de disque.
# dd if=/dev/zero of=/dev/vdb bs=512 count=4
4+0 enregistrements lus
4+0 enregistrements écrits
2048 octets (2,0 kB) copiés, 0,00135867 s, 1,5 MB/s
1. Le second disque physique des postes de travail est destiné à intégrer l'unité logique RAID1.
2. Le disque réseau iSCSI est disponible une fois que la configuration du rôle initiator est active.
Cette manipulation est l'opération de plus bas niveau qui caractérise un accès réseau au stockage en
mode bloc et non en mode fichier.
Q3. Quelles sont les instructions de l'outil parted qui permettent de créer une partition primaire
unique couvrant la totalité de l'espace de stockage de l'unité de disque ?
Consulter la documentation de parted à l'adresse Using Parted.
# parted /dev/vdb
GNU Parted 2.3
Using /dev/vdb
Welcome to GNU Parted! Type 'help' to view a list of commands.
(parted) print
Error: /dev/vdb: unrecognised disk label
(parted) mklabel gpt
(parted) print
Model: Virtio Block Device (virtblk)
Disk /dev/vdb: 85,9GB
Sector size (logical/physical): 512B/512B
Partition Table: gpt
(parted) quit
Q4. Quelle est la commande à utiliser pour les opérations de formatage ? Quel est le rôle de l'option
-T de cette commande ?
Les informations utiles sont disponibles à la page Ext4 Howto. Les pages de manuels détaillent
les fonctions des options.
L'option -T définit le type d'utilisation du système de fichiers à formater suivant sa taille. Les
paramètres par défaut sont les suivants :
Q5. Quelle est la syntaxe de la commande de formatage de la partition créée lors de l'étape
précédente ?
Des exemples de syntaxe sont disponibles à la page Ext4 Howto.
# mkfs.ext4 /dev/vdb1
mke2fs 1.42.5 (29-Jul-2012)
Étiquette de système de fichiers=
Type de système d'exploitation : Linux
Taille de bloc=4096 (log=2)
Taille de fragment=4096 (log=2)
« Stride » = 0 blocs, « Stripe width » = 0 blocs
5242880 i-noeuds, 20971008 blocs
1048550 blocs (5.00%) réservés pour le super utilisateur
Premier bloc de données=0
Nombre maximum de blocs du système de fichiers=4294967296
640 groupes de blocs
32768 blocs par groupe, 32768 fragments par groupe
8192 i-noeuds par groupe
Superblocs de secours stockés sur les blocs :
32768, 98304, 163840, 229376, 294912, 819200, 884736, 1605632, 2654208,
4096000, 7962624, 11239424, 20480000
Q6. Quelle est la syntaxe de la commande de visualisation des attributs du système de fichiers créé
lors du formatage ?
Les informations utiles sur les attributs sont fournies à la page Ext4 Howto.
# tune2fs -l /dev/vdb1
tune2fs 1.42.13 (17-May-2015)
Filesystem volume name: <none>
Last mounted on: /var/lib/iscsi-target
Filesystem UUID: 3ccc9115-f206-4a05-86f3-5902ac49b82d
Filesystem magic number: 0xEF53
Filesystem revision #: 1 (dynamic)
Filesystem features: has_journal ext_attr resize_inode dir_index \
filetype needs_recovery extent flex_bg sparse_super \
large_file huge_file uninit_bg dir_nlink extra_isize
Filesystem flags: signed_directory_hash
Default mount options: user_xattr acl
Filesystem state: clean
Errors behavior: Continue
Filesystem OS type: Linux
Inode count: 4718592
Block count: 18873856
Reserved block count: 943692
Free blocks: 18531693
Free inodes: 4718581
First block: 0
Block size: 4096
Fragment size: 4096
Reserved GDT blocks: 1019
Blocks per group: 32768
Fragments per group: 32768
Inodes per group: 8192
Inode blocks per group: 512
Flex block group size: 16
Filesystem created: Sun Aug 23 17:20:15 2015
Last mount time: Sun Aug 23 17:36:50 2015
Last write time: Sun Aug 23 17:36:50 2015
Mount count: 2
Maximum mount count: -1
Last checked: Sun Aug 23 17:20:15 2015
Check interval: 0 (<none>)
Lifetime writes: 1284 MB
Reserved blocks uid: 0 (user root)
Reserved blocks gid: 0 (group root)
First inode: 11
Inode size: 256
Required extra isize: 28
Desired extra isize: 28
Journal inode: 8
Default directory hash: half_md4
Directory Hash Seed: 8edb7b6a-5586-4d32-a02a-de231242f353
Journal backup: inode blocks
La commande à utiliser est blkid. Dans l'exemple de la partition /dev/vdb1, on obtient le résultat
suivant.
# blkid /dev/vdb1
/dev/vdb1: UUID="224f6aad-16c0-4923-8949-0628a8e10228" TYPE="ext4"
C'est cet identifiant que l'on doit utiliser pour compléter la configuration système et rendre le
montage du périphérique de stockage permanent.
Q8. Dans quel fichier de configuration trouve-t-on la liste des périphériques montés lors de
l'initialisation du système ?
Le fichier recherché est /etc/fstab. Il contient bien la liste des points de montage. Dans
l'exemple ci-dessous, la racine et la partition d'échange utilisée en cas de saturation des
ressources RAM du système.
# # grep -v '^#' /etc/fstab
UUID=78cc7982-fa2e-4498-af98-45272c7726c9 / ext4 errors=remount-ro 0 1
UUID=56c21189-6cb3-4a6e-a6f6-ccf3e28db8b0 none swap sw 0 0
Q9. Quelle est la commande qui donne la liste des montages en cours d'utilisation sur le système ?
Quelle est l'option qui permet de scruter les entrées du fichier recherché dans la question
précédente et de monter tous les points non encore utilisés ?
La commande est fournie par le paquet du même nom.
Le paquet mount fournit la commande du même nom. Cette commande liste tous les montages
actifs du système. La liste comprend les systèmes de fichiers virtuels qui représentent
l'état courant des paramètres du noyau ainsi que les systèmes de fichiers physiques qui
correspondent aux volumes de stockage effectifs. En reprenant l'exemple utilisé auparavant et
en filtrant les systèmes de fichiers virtuels, on obtient :
# ount | grep "/dev/vd"
/dev/vda1 on / type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro,data=ordered)
L'option de montage des entrées inutilisées du fichier /etc/fstab est -a. Elle doit être utilisée
dans la question suivante.
• Ajout d'une ligne dans le fichier /etc/fstab avec l'identifiant du périphérique à ajouter
# echo UUID=3ccc9115-f206-4a05-86f3-5902ac49b82d \
/var/lib/iscsi-target/ \
ext4 \
defaults \
0 2 >>/etc/fstab
Avertissement
Les manipulations demandées supposent que l'on ait préalablement vérifié que l'espace
disque disponible est suffisant.
Q11. Quelle est la commande du paquet coreutils qui permet de réaliser des opérations de bas niveau
sur les fichiers ?
Utiliser la liste des fichiers du paquet pour repérer la commande à utiliser.
Q12. Quelle est la syntaxe de la commande demandée dans la question précédente qui permet de
créer un sparse file de 32Go constitué de blocs de 4Ko ? Donner le détail du calcul du nombre
de blocs à allouer.
Consulter la page Sparse file.
Dans l'exemple ci-dessous, on créé deux fichiers images de 32Go dans un volume ayant un
espace libre de 75Go.
# df -h
Sys. fich. Taille Util. Dispo Uti% Monté sur
rootfs 30G 1,1G 28G 4% /
udev 10M 0 10M 0% /dev
tmpfs 202M 256K 202M 1% /run
/dev/mapper/vm0-root 30G 1,1G 28G 4% /
tmpfs 5,0M 0 5,0M 0% /run/lock
tmpfs 403M 0 403M 0% /run/shm
/dev/vda1 228M 20M 196M 10% /boot
/dev/vdb1 80G 1,4G 75G 2% /var/lib/iscsi-target
# cd /var/lib/iscsi-target/
Pour le calcul du nombre de blocs à «escamoter», on divise la capacité voulue par la taille
unitaire d'un bloc ; soit 32Go/4Ko ou :
(32 x 1024 x 1024 x 1024) / (4 x 1024) = 8388608
Q13. Comment caractériser l'espace disque effectivement occupé par un fichier image de volume de
stockage ?
Utiliser à nouveau la liste des fichiers du paquet coreutils pour repérer la ou les commandes de
visualisation de l'occupation disque.
La commande du pour disk usage permet d'obtenir les informations sur l'occupation disque
des fichiers. Dans la copie d'écran ci-dessous, on commence par afficher la taille définie suite à
l'utilisation de la commande dd puis on utilise du pour visualiser l'espace occupé.
# ls -lAh *.disk
-rw-r--r-- 1 root root 32G sept. 6 11:26 initiator-1.disk
-rw-r--r-- 1 root root 32G sept. 6 11:26 initiator-2.disk
# du -hs *.disk
0 initiator-1.disk
0 initiator-2.disk
On remarque que le paquet open-iscsi est le seul qui ne soit pas identifié comme appartenant
à la catégorie target.
# aptitude install open-iscsi
# dpkg -L open-iscsi
/.
/etc
/etc/init.d
/etc/init.d/open-iscsi
/etc/init.d/umountiscsi.sh
/etc/network
/etc/network/if-up.d
/etc/default
/etc/default/open-iscsi
/etc/iscsi
/etc/iscsi/iscsid.conf
/etc/iscsi/initiatorname.iscsi
/usr
/usr/share
/usr/share/man
/usr/share/man/man8
/usr/share/man/man8/iscsiadm.8.gz
/usr/share/man/man8/iscsid.8.gz
/usr/share/man/man8/iscsi_discovery.8.gz
/usr/share/man/man8/iscsistart.8.gz
/usr/share/man/man8/iscsi-iname.8.gz
/usr/share/initramfs-tools
/usr/share/initramfs-tools/hooks
/usr/share/initramfs-tools/hooks/iscsi
/usr/share/initramfs-tools/scripts
/usr/share/initramfs-tools/scripts/local-top
/usr/share/initramfs-tools/scripts/local-top/iscsi
/usr/share/doc
/usr/share/doc/open-iscsi
/usr/share/doc/open-iscsi/copyright
/usr/share/doc/open-iscsi/README.Debian.gz
/usr/share/doc/open-iscsi/README.gz
/usr/share/doc/open-iscsi/changelog.Debian.gz
/usr/share/doc/open-iscsi/changelog.gz
/usr/sbin
/usr/sbin/iscsi-iname
/usr/sbin/iscsid
/usr/sbin/iscsi_discovery
/usr/sbin/iscsistart
/usr/bin
/usr/bin/iscsiadm
/var
/var/lib
/var/lib/open-iscsi
Le lancement du service se fait de façon classique à partir de l'arborescence des scripts des
niveaux de démarrage (runlevels).
# /etc/init.d/open-iscsi restart
On peut ensuite consulter les journaux système pour valider l'initialisation du ou des démons.
# grep -i iscsi /var/log/syslog
Loading iSCSI transport class v2.0-870.
iscsi: registered transport (tcp)
iscsi: registered transport (iser)
On retrouve les informations correspondantes aux messages ci-dessus dans la liste des
processus actifs.
# ps aux | grep -i iscsi
root 3479 0.0 0.0 0 0 ? S< 16:28 0:00 [iscsi_eh]
root 3487 0.0 0.0 4980 472 ? Ss 16:28 0:00 /usr/sbin/iscsid
root 3488 0.0 0.6 5480 3280 ? S<Ls 16:28 0:00 /usr/sbin/iscsid
Q16. Quelle est la commande principale du rôle initiator qui permet de tester la connectivité iSCSI ?
Consulter la liste des fichiers du paquet open-iscsi.
En consultant la liste donnée ci-dessus, on ne relève qu'un seul outil exécutable : la commande
iscsiadm.
Q17. Quelles sont les options de découverte proposées avec cette commande ? Donner un exemple
fournissant l'identifiant de l'unité de stockage réseau visible.
Consulter les pages de manuels de la commande identifiée dans la question précédente.
Q18. Quel est l'identifiant à communiquer ou à paramétrer pour le système initiator soit reconnu
côté système target ?
Rechercher les informations relatives au nommage iSCSI dans les outils et les fichiers fournis
avec le paquet de gestion du rôle initiator.
Le filtrage de la liste des fichiers fournis avec le paquet open-iscsi donne le résultat suivant.
# dpkg -L open-iscsi | grep name
/etc/iscsi/initiatorname.iscsi
/usr/share/man/man8/iscsi-iname.8.gz
/usr/sbin/iscsi-iname
Côté target, on créé la liste de contrôle d'accès qui associe l'unité logique SCSI au système
initiator.
/iscsi/iqn.20...18090566/tpg1> ls
o- tpg1 ................................................................ [enabled]
o- acls ................................................................ [1 ACL]
| o- iqn.1993-08.org.debian:01:9d11913c78ac ..................... [1 Mapped LUN]
| o- mapped_lun0 ................................................. [lun0 (rw)]
o- luns ................................................................ [1 LUN]
| o- lun0 ....................................... [iblock/initiator1 (/dev/vdb)]
o- portals ......................................................... [2 Portals]
o- 192.0.2.12:3260 ....................................... [OK, iser disabled]
o- 2001:db8:feb2:2:b8ad:ff:feca:fe00:3260 ................ [OK, iser disabled]
• La commande iscsi-iname sert à générer un nouvel identifiant conforme au forat iqn. Elle
permet de fournir un nouvel identifiant compatible avec la nomenclature de l'infrastructure
de stockage d'un opérateur.
Q19. Quelles sont les options de connexion proposées avec cette même commande ? Donner un
exemple illustrant l'établissement d'une connexion.
Consulter les pages de manuels de la commande identifiée précédemment.
Dans l'exemple ci-dessus, la connexion sans authentification a échoué faute d'autorisations côté
rôle target. Comme nous sommes dans un contexte de travaux pratiques, il faut paramétrer
deux attributs spécifiques : authentication=0 et demo_mode_write_protect=0.
# iscsiadm -m node -T iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.637018090566 -p 192.0.2.12 -l
Logging in to [iface: default, target: iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.637018090566, p
Login to [iface: default, target: iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.637018090566, portal
La connexion est maintenant établie et le volume de stockage réseau est disponible sous forme
d'unité logique SCSI.
Q21. Donner la liste des entrées de périphériques de stockage créées par le démon udev ?
Lister les entrées de périphériques mode bloc de l'arborescence système.
Les fichiers de description des périphériques mode bloc sont tous situés dans le répertoire /
dev/. En reprenant l'exemple ci-dessus, on obtient :
# ls -lA /dev/[v,s]d*
brw-rw---- 1 root disk 8, 0 sept. 1 14:38 /dev/sda
brw-rw---- 1 root disk 254, 0 sept. 1 11:28 /dev/vda
brw-rw---- 1 root disk 254, 1 sept. 1 11:28 /dev/vda1
brw-rw---- 1 root disk 254, 2 sept. 1 11:28 /dev/vda2
brw-rw---- 1 root disk 254, 5 sept. 1 11:28 /dev/vda5
brw-rw---- 1 root disk 254, 16 sept. 1 11:28 /dev/vdb
L'entrée /dev/sda correspond à l'unité de disque iSCSI. Le volume de stockage est donc bien vu
de façon transparente comme un périphérique local au système accessible en mode bloc. Il
entre bien dans la catégorie SAN ou Storage Area Network.
Q22. Comment obtenir la liste des sessions actives avec le système target ?
Consulter les pages de manuels de la commande de configuration du rôle initiator : iscsiadm.
C'est le mode session, documenté dans les pages de manuels de la commande iscsiadm, qui
permet de répondre à la question.
# iscsiadm -m session
tcp: [3] 192.0.2.12:3260,1 iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.637018090566 (non-flash)
tcp: [4] [2001:db8:feb2:2:b8ad:ff:feca:fe00]:3260,1 iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.63
Q23. Comment libérer toutes les sessions actives depuis le système initiator ?
Consulter les pages de manuels de la commande de configuration du rôle initiator : iscsiadm.
Q24. Comment effacer les informations sur les systèmes target déjà découverts en cas de problème
de configuration ?
Consulter les pages de manuels de la commande de configuration du rôle initiator : iscsiadm.
Toutes les manipulations sur les systèmes target découverts dépendent du mode discovery et
l'opération à utiliser est delete.
# iscsiadm -m discovery -p 192.0.2.12 -o delete
Au niveau système, les fichiers de configuration sont nécessairement dans le répertoire /etc/.
# dpkg -L open-iscsi | grep '/etc/'
/etc/default
/etc/default/open-iscsi
/etc/init.d
/etc/init.d/open-iscsi
/etc/init.d/umountiscsi.sh
/etc/iscsi
/etc/iscsi/iscsid.conf
/etc/iscsi/initiatorname.iscsi
/etc/network
/etc/network/if-up.d
Le fichier /etc/iscsi/iscsid.conf contient une directive dans la section Startup settings qui
rend automatique l'accès à une ressource déjà enregistrée. Voici le contenu de cette section
extraite du fichier de configuration.
#*****************
# Startup settings
#*****************
# To request that the iscsi initd scripts startup a session set to "automatic".
node.startup = automatic
Il existe un mode session dédié aux manipulations sur les sessions. La commande de test la
plus simple est la suivante.
# iscsiadm -m session
tcp: [3] 192.0.2.12:3260,1 iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.637018090566 (non-flash)
tcp: [4] [2001:db8:feb2:2:b8ad:ff:feca:fe00]:3260,1 iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.63
La copie d'écran ci-dessus indique deux sessions actives. Si la liste est vide, il n'y a pas de session
iSCSI en cours.
Il est possible d'obtenir davantage d'informations sur les paramètres de session en cours à
l'aide de l'option -P suivie d'un numéro désignant le niveau de détail attendu. Par exemple, la
commande iscsiadm -m session -P 3 affiche les paramètres sur les interfaces réseau utilisées,
etc.
Q27. Comment retrouver un point de montage unique du volume de stockage iSCSI après
réinitialisation du système initiator ?
Créer un répertoire de montage et rechercher les options utiles dans les pages de manuels
des commandes mount, systemd.mount et blkid. Éditer le fichier /etc/fstab en utilisant les
options sélectionnées. Noter que le fichier fstab possède ses propres pages de manuels.
Le choix des options à utiliser lors de l'édition du fichier /etc/fstab constitue le point délicat
de cette question.
UUID=11924824-00f1-4735-bd30-4bacaa3cbde0 /var/cache/iscsi-storage btrfs noauto,x-
• Le choix de la valeur UUID se fait à partir du résultat de la commande blkid donné ci-dessus.
• L'option _netdev spécifie que le système de fichiers réside sur un périphérique nécessitant des
accès réseau. Il est donc inutile d'y accéder tant qu'aucune interface réseau n'est active.
Q28. Quel est le paquet qui contient les éléments de configuration du service dans l'espace
utilisateur ?
On consulte le site de référence à l'adresse Linux-IO : the Linux SCSI Target wiki pour identifier
l'outil principal et on effectue ensuite une recherche dans la liste des paquets.
La technologie iSCSI dispose d'un schéma de nommage propre défini dans le document standard
RFC3721 Internet Small Computer Systems Interface (iSCSI) Naming and Discovery. Le format retenu
ici est baptisé iqn (iSCSI Qualified Name). Il s'agit d’une chaîne qui débute par "iqn." suivie d’une date
au format AAAA-MM, du nom de l’autorité qui a attribué le nom (le nom de domaine à l’envers), puis
une autre chaîne unique qui identifie le nœud de stockage.
On a choisi de n'utiliser aucun mécanisme d'authentification sachant que la configuration se fait dans
un contexte de travaux pratiques et non d'exploitation sur un réseau réel.
Q30. Quelles sont les étapes à suivre pour publier un volume de stockage sur le réseau à partir de
l'interface de l'outil targetcli ?
Ici aussi, il faut consulter le site de référence à l'adresse Linux-IO : the Linux SCSI Target wiki
pour identifier les différentes étapes.
# targetcli
targetcli 3.0.pre4.1~ga55d018 (rtslib 3.0.pre4.1~g1b33ceb)
Copyright (c) 2011-2014 by Datera, Inc.
All rights reserved.
/> ls
o- / ............................................................. [...]
o- backstores .................................................. [...]
| o- fileio ....................................... [0 Storage Object]
| o- iblock ....................................... [0 Storage Object]
| o- pscsi ........................................ [0 Storage Object]
| o- rd_mcp ....................................... [0 Storage Object]
o- ib_srpt ............................................... [0 Targets]
o- iscsi ................................................. [0 Targets]
o- loopback .............................................. [0 Targets]
o- qla2xxx ............................................... [0 Targets]
o- tcm_fc ................................................ [0 Targets]
o- vhost ................................................. [0 Targets]
• La section backstores désigne les volumes de stockage à publier sur le réseau. Ici, les deux
items intéressants sont fileio et iblock. Le premier fait correspondre un fichier du système
local au volume à publier. Le second fait correspondre une unité de disque physique au
volume à publier.
• La section iscsi sert à définir une «cible» (target) qui comprend au moins une unité logique
(LUN en vocabulaire SCSI) et un point de contact réseau.
Q31. Quelles sont les opérations à effectuer définir un disque physique comme volume de stockage ?
Il faut consulter le site de référence et repérer les options du menu iblock.
Q32. Quelles sont les opérations à effectuer pour définir un fichier comme volume de stockage ?
Il faut consulter le site de référence et repérer les options du menu fileio.
Dans l'exemple ci-dessus on a créé un nouvel objet dans le dépôt des volumes de stockage appelé
storage_file. Dans la même commande on lui a attribué une capacité de 32Go. On a aussi
précisé le chemin d'accès à ce fichier.
Partie iSCSI
Q33. Quelles sont les opérations à effectuer pour définir une nouvelle cible iSCSI ?
Il faut consulter le site de référence et repérer les options du menu iscsi. Attention ! Une cible
iSCSI comprend plusieurs attributs.
C'est après cette première opération que les attributs apparaissent pour la nouvelle cible.
/iscsi> ls
o- iscsi .................................................... [1 Target]
o- iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.bf156efd0f2e ...... [1 TPG]
o- tpg1 .................................................. [enabled]
o- acls ................................................. [0 ACLs]
o- luns ................................................. [0 LUNs]
o- portals ........................................... [0 Portals]
On peut sortir de l'outil targetcli pour vérifier que le service réseau est bien accessible.
# ss -tan
State Recv-Q Send-Q Local Address:Port Peer Address:Port
LISTEN 0 128 *:22 *:*
LISTEN 0 20 127.0.0.1:25 *:*
LISTEN 0 256 192.0.2.12:3260 *:*
LISTEN 0 128 :::22 :::*
LISTEN 0 20 ::1:25 :::*
LISTEN 0 256 2001:db8:feb2:2:b8ad:ff:feca:fe00:3260 :::*
Enfin, on peut aussi vérifier que le service est ouvert côté initiator à l'aide de la fonction
de découverte.
root@initiator1:~# iscsiadm -m discovery --type sendtargets --portal=192.0.2.12:3260
192.0.2.12:3260,1 iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.bf156efd0f2e
[2001:db8:feb2:2:b8ad:ff:feca:fe00]:3260,1 iqn.2003-01.org.linux-iscsi.target.i686:sn.bf156ef
Côté hôte target, les journaux système font apparaître un message du type suivant.
iSCSI Initiator Node: iqn.1993-08.org.debian:01:9d11913c78ac is not authorized to access iSCS
iSCSI Login negotiation failed.
Il est donc necessaire d'autoriser l'accès depuis l'hôte initiator. Dans l'outil targetcli, on
configure l'attribut acls de la cible iSCSI.
/iscsi/iqn.20...6efd0f2e/tpg1> acls/ create iqn.1993-08.org.debian:01:9d11913c78ac
Created Node ACL for iqn.1993-08.org.debian:01:9d11913c78ac
Created mapped LUN 0.
/iscsi/iqn.20...6efd0f2e/tpg1> ls
o- tpg1 ...................................................... [enabled]
o- acls ...................................................... [1 ACL]
| o- iqn.1993-08.org.debian:01:9d11913c78ac ........... [1 Mapped LUN]
| o- mapped_lun0 ....................................... [lun0 (rw)]
o- luns ...................................................... [1 LUN]
| o- lun0 ............................. [iblock/initiator1 (/dev/vdb)]
o- portals ............................................... [2 Portals]
o- 192.0.2.12:3260 ............................. [OK, iser disabled]
o- 2001:db8:feb2:2:b8ad:ff:feca:fe00:3260 ...... [OK, iser disabled]
Ce n'est pas terminé ! Par défaut, une cible iSCSI n'est accessible qu'après authentification.
Il est donc nécessaire de désactiver cette authentification pour tester l'accès depuis l'hôte
initiator.
/iscsi/iqn.20...6efd0f2e/tpg1> set attribute authentication=0 demo_mode_write_protect=0
Parameter authentication is now '0'.
Parameter demo_mode_write_protect is now '0'.
Q34. Comment régler les paramètres d'authentification CHAP sur le système target ?
Comme pour les étapes précédentes, toutes les manipulations se font à partir de l'outil targetcli.
Il faut donc consulter la documentation de cet outil à l'adresse Linux-IO : the Linux SCSI Target
wiki. Il existe une section Mutual CHAP authentication.
Partant d'une nouvelle configuration, on obtient la liste de paramètres suivante dans laquelle
aucun contrôle d'accès n'a été défini.
/iscsi/iqn.20...57c35b07/tpg1> ls
o- tpg1 .............................................................. [enabled]
o- acls ............................................................. [0 ACLs]
o- luns .............................................................. [1 LUN]
| o- lun0 ..................................... [iblock/initiator1 (/dev/vdb)]
o- portals ........................................................ [1 Portal]
o- 2001:db8:feb2:2:b8ad:ff:feca:fe00:3260 .............. [OK, iser disabled]
On passe à la création d'une entrée de contrôle d'accès basée sur l'identifiant iqn unique du
système initiator.
/iscsi/iqn.20...57c35b07/tpg1> acls/ create iqn.2015-09.org.debian:01:9d11913c78ac
Created Node ACL for iqn.2015-09.org.debian:01:9d11913c78ac
Created mapped LUN 0.
/iscsi/iqn.20...57c35b07/tpg1> ls
o- tpg1 .............................................................. [enabled]
o- acls .............................................................. [1 ACL]
| o- iqn.2015-09.org.debian:01:9d11913c78ac ................... [1 Mapped LUN]
| o- mapped_lun0 ............................................... [lun0 (rw)]
o- luns .............................................................. [1 LUN]
| o- lun0 ..................................... [iblock/initiator1 (/dev/vdb)]
o- portals ........................................................ [1 Portal]
o- 2001:db8:feb2:2:b8ad:ff:feca:fe00:3260 .............. [OK, iser disabled]
On définit ensuite les paramètres d'authentification pour cette entrée. Comme la méthode
CHAP est symétrique, on doit déposer de part et d'autre le secret. On fixe ici les paramètres
userid et password.
/iscsi/iqn.20...57c35b07/tpg1> acls/iqn.2015-09.org.debian:01:9d11913c78ac/ set auth userid=initi
Parameter userid is now 'initiator-username'.
/iscsi/iqn.20...57c35b07/tpg1> acls/iqn.2015-09.org.debian:01:9d11913c78ac/ set auth password=ini
Parameter password is now 'initiator-53cr3t-p455w0rd'.
Q35. Comment régler les paramètres d'authentification CHAP sur le système initiator ?
Rechercher dans le fichier de configuration principal du rôle initiator les paramètres relatifs à
l'authentification.
Une fois la configuration en place, on obtient les résultats suivants lors de la validation.
Q36. Quel est le paquet qui contient les outils de configuration et de gestion des différents types
d'unités RAID logicielles ? Installer ce paquet et identifier l'outil d'administration de tableau
RAID logiciel.
Effectuer une recherche dans les descriptions de paquets avec l'acronyme clé RAID.
Une fois le paquet identifié et installé, on peut lister son contenu et isoler les commandes
utilisateur.
# dpkg -L mdadm | grep bin
/sbin
/sbin/mdmon
/sbin/mdadm-startall
/sbin/mdadm
Q37. Rechercher la syntaxe d'appel à l'outil identifié dans la question précédente pour créer l'unité
logique RAID1 ? Exécuter cette commande.
Après s'être assuré qu'aucune table de partition n'existe sur les deux unités constituant le
tableau, on obtient le résultat suivant.
# mdadm --create /dev/md0 --level=raid1 --raid-devices=2 /dev/sda /dev/vdb
mdadm: Note: this array has metadata at the start and
may not be suitable as a boot device. If you plan to
store '/boot' on this device please ensure that
your boot-loader understands md/v1.x metadata, or use
--metadata=0.90
Continue creating array? y
mdadm: Defaulting to version 1.2 metadata
mdadm: array /dev/md0 started.
# pvdisplay
--- Physical volume ---
PV Name /dev/vda5
VG Name vm0
PV Size 31,76 GiB / not usable 2,00 MiB
Allocatable yes (but full)
PE Size 4,00 MiB
Total PE 8130
Free PE 0
Allocated PE 8130
PV UUID CpaZ5D-vbVS-32w3-QLnk-GVAd-06pB-y2Iw8Y
# vgdisplay
--- Volume group ---
VG Name vm0
System ID
Format lvm2
Metadata Areas 2
Metadata Sequence No 4
VG Access read/write
VG Status resizable
MAX LV 0
Cur LV 2
Open LV 2
Max PV 0
Cur PV 2
Act PV 2
VG Size 63,74 GiB
PE Size 4,00 MiB
Total PE 16317
Alloc PE / Size 8130 / 31,76 GiB
Free PE / Size 8187 / 31,98 GiB
VG UUID dnw5zr-hPPU-L1FZ-P6Be-HL7E-FUNu-0OuosE
# lvdisplay /dev/vm0/LVM-snapshot-lab
--- Logical volume ---
LV Path /dev/vm0/LVM-snapshot-lab
LV Name LVM-snapshot-lab
VG Name vm0
LV UUID md1QF6-NI2p-tmxB-9IeO-mlBi-Xbi6-IUB3xE
LV Write Access read/write
LV Creation host, time iSCSI-1StInitiator, 2012-09-09 21:49:31 +0200
LV snapshot status active destination for root
LV Status available
# open 0
LV Size 30,41 GiB
Current LE 7784
COW-table size 19,98 GiB
COW-table LE 5115
Allocated to snapshot 0,00%
Snapshot chunk size 4,00 KiB
Segments 1
Allocation inherit
Read ahead sectors auto
- currently set to 256
Block device 252:3
# mkdir /mnt/LVM-snapshot-lab
# mount /dev/vm0/LVM-snapshot-lab /mnt/LVM-snapshot-lab/
# ll /mnt/LVM-snapshot-lab/
total 112K
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K sept. 5 11:36 bin
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K oct. 25 2010 boot
drwxr-xr-x 5 root root 4,0K oct. 25 2010 dev
drwxr-xr-x 79 root root 4,0K sept. 9 18:17 etc
drwxr-xr-x 3 root root 4,0K oct. 25 2010 home
lrwxrwxrwx 1 root root 30 sept. 5 11:36 initrd.img -> /boot/initrd.img-3.2.0-3-amd64
drwxr-xr-x 14 root root 12K sept. 5 11:36 lib
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K sept. 5 11:33 lib64
drwx------ 2 root root 16K oct. 25 2010 lost+found
drwxr-xr-x 3 root root 4,0K oct. 25 2010 media
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K août 6 2010 mnt
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K oct. 25 2010 opt
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K août 6 2010 proc
drwx------ 4 root root 4,0K sept. 7 17:18 root
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K déc. 23 2011 run
drwxr-xr-x 2 root root 12K sept. 9 17:05 sbin
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K juil. 21 2010 selinux
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K oct. 25 2010 srv
drwxr-xr-x 2 root root 4,0K août 15 2010 sys
drwxrwxrwt 2 root root 4,0K sept. 9 18:17 tmp
drwxr-xr-x 10 root root 4,0K janv. 29 2012 usr
drwxr-xr-x 11 root root 4,0K janv. 29 2012 var
# mkfs.ext4 /dev/vm0/backup
mke2fs 1.42.5 (29-Jul-2012)
Étiquette de système de fichiers=
Type de système d'exploitation : Linux
Taille de bloc=4096 (log=2)
Taille de fragment=4096 (log=2)
« Stride » = 0 blocs, « Stripe width » = 0 blocs
786432 i-noeuds, 3145728 blocs
157286 blocs (5.00%) réservés pour le super utilisateur
Premier bloc de données=0
Nombre maximum de blocs du système de fichiers=3221225472
96 groupes de blocs
32768 blocs par groupe, 32768 fragments par groupe
8192 i-noeuds par groupe
Superblocs de secours stockés sur les blocs :
32768, 98304, 163840, 229376, 294912, 819200, 884736, 1605632, 2654208
# mkdir /backup
# mount /dev/vm0/backup /backup/
# /backup
/lib/init/rw
/proc
/sys
/dev
/run
/mnt
/selinux
/media
/var/lib/nfs
/etc/lvm
Enfin, il ne reste qu'à mettre en place le script de lancement de ces trois systèmes avec leurs unités
de stockages respectives.
#!/bin/bash
Ce script fait lui-même appel au script commun ovs-startup.sh qui sert à initialiser une instance de
machine virtuelle en utilisant comme paramètres le nom du fichier image, la quantité de RAM et le
cordon de brassage virtuel tap. Le guide Virtualisation système et enseignement fournit le code source
du script de lancement d'une machine virtuelle raccordée à un commutateur Open vSwitch.
Note
Tous les résultats ci-dessous sont obtenus avec l'outil bonnie++ et une taille de fichier de 8Go.
Tableau RAID1 constitué d'une unité de disque locale et d'une unité de disque iSCSI
Système de fichiers ext4.
# time bonnie++ -u 1000 -s 8000 -d /mnt/tmp >result.txt
<snipped>
# cat result.txt
Version 1.96 ------Sequential Output------ --Sequential Input- --Random-
Concurrency 1 -Per Chr- --Block-- -Rewrite- -Per Chr- --Block-- --Seeks--
Machine Size K/sec %CP K/sec %CP K/sec %CP K/sec %CP K/sec %CP /sec %CP
iSCSI-1StInit 8000M 525 99 93851 15 60117 12 2795 95 177757 19 3707 99
Latency 25078us 729ms 194ms 45986us 343ms 1055ms
Version 1.96 ------Sequential Create------ --------Random Create--------
iSCSI-1StInitiator -Create-- --Read--- -Delete-- -Create-- --Read--- -Delete--
files /sec %CP /sec %CP /sec %CP /sec %CP /sec %CP /sec %CP
16 26606 51 +++++ +++ +++++ +++ +++++ +++ +++++ +++ 30648 41
Latency 195us 791us 823us 351us 47us 745us
1.11. Documents de référence
Introduction to iSCSI
L'article intitulé Introduction to iSCSI du site Linux Magazine présente les points clés de
la technologie iSCSI. Il complète la Section 1.2, « Technologie iSCSI et topologie de travaux
pratiques ».
Résumé
L'objectif de ce support de travaux pratiques est l'étude du système de fichiers réseau NFS. Il illustre les accès
en «mode fichier» à une unité de stockage réseau. Ce mode d'accès correspond à un stockage de type NAS
ou Network Attached Storage. Le document débute avec l'étude du principe de fonctionnement des appels
de fonctions RPC (Remotre Procedure Call) puis il poursuit avec la configuration d'un serveur NFS qui exporte
une arborescence de comptes utilisateurs. Côté client, on étudie les accès au système de fichiers réseau NFS
suivant deux modes distincts : le montage manuel puis l'automontage.
Pour ces travaux pratiques, de nombreuses questions peuvent être traitées à l'aide du document de
référence : Nfsv4 configuration. Il faut cependant faire correspondre les configurations décrites dans
ce document avec les configurations proposées avec les paquets de la distribution Debian GNU/Linux.
Pour chaque paire de postes de travaux pratiques, il faut attribuer les rôles serveur et client. Le serveur
doit exporter une partie de son arborescence locale de système de fichiers et le client doit pouvoir y
accéder de façon transparente via un montage du système de fichiers distant. Ce support de travaux
pratiques fait suite à la présentation : Systèmes de fichiers réseau.
La version 2 du protocole NFS a été la première à être largement adoptée à la fin des années 80. Elle a
été conçue pour fournir un service de partage de fichiers entre les hôtes d'un même réseau local. Elle
s'appuie sur le protocole UDP au niveau transport et sur le mécanisme d'appel de procédure distant
(RPC) aux niveaux supérieurs.
La version 3 du protocole, introduite au milieu des années 90, a apporté de nombreuses améliorations
en termes de fiabilité et de performances relativement à la précédente. Avec la version 3 du protocole :
• Les écritures asynchrones sur le serveur sont possibles ; ce qui améliore beaucoup les performances.
Les requêtes en écriture des clients sont gérées en mémoire cache. Le client n'a plus à attendre que
les demandes d'écritures soient effectivement appliquées sur les disques ce qui améliore les temps
de réponse.
• Les contrôles d'accès sont effectués avant les manipulations sur les fichiers.
Pour respecter les spécifications POSIX, un client qui a accès à un niveau d'arborescence peut parcourir
tous les niveaux inférieurs. Il n'est pas nécessaire d'exporter les sous arborescences.
Les appels de procédures distants n'utilisent plus le multiplexage de ports. Un numéro de port unique
a été attribué à la version 4 du protocole NFS : tcp/2049. La version 3 doit utiliser plusieurs ports pour
les traitements de ses protocoles complémentaires ; ce qui donne un assemblage plutôt complexe de
ports et de couches avec des problèmes de sécurité propres. Aujourd'hui, ce mode de fonctionnement
est abandonné et toutes les opérations de mise en œuvre de protocole complémentaire précédemment
exécutées via des ports individuels sont maintenant traitées directement à partir d'un port unique
connu.
Désormais, le mécanisme d'appel RPC n'est plus aussi important et sert essentiellement d'enveloppe
pour les opérations encapsulées dans la pile NFSv4. Ce changement rend le protocole beaucoup
moins dépendant de la sémantique du système de fichiers sous-jacent. Pour autant, les opérations de
système de fichiers d'autres systèmes d'exploitation n'ont pas été négligées. Par exemple, les systèmes
Microso™ exigent des appels stateful ouverts. Le mécanisme de suivi d'état de communication
(statefulness) facilite l'analyse de trafic et rend les opérations de système de fichiers beaucoup plus
simples à interpréter. Ce même mécanisme permet aux clients de gérer les données «en l'état» en
mémoire cache.
La version 4 simplifie les requêtes en utilisant des opérations composées ou groupées (compound)
qui englobent un grand nombre de traitements sur les objets du système de fichiers. L'effet immédiat
est, bien sûr, une diminution très importante des appels RPC et des données qui doivent parcourir
le réseau. Bien que chaque appel RPC transporte beaucoup plus de données en accomplit beaucoup
plus de traitements, on considère qu'une requête composée de la version 4 du protocole exige cinq fois
moins d'interactions client serveur qu'avec la version 3.
L'objectif des manipulations qui sont demandées dans ce document est d'illustrer les nouvelles
fonctionnalités apportées par la dernière version du protocole NFS. Le séquencement des opérations à
réaliser lors de la séance de travaux pratiques est décrit dans le tableau ci-dessous. Après le traitement
de la première partie commune, les deux postes occupent chacun un rôle distinct.
Tableau 2.2. Attribution des rôles
Client Serveur
Identification du mécanisme des appels RPC. Installation et configuration des paquets communs.
Identification des services disponibles sur Installation du paquet spécifique au serveur
le serveur. Création d'un compte local sans et configuration du service en fonction de
répertoire utilisateur. l'arborescence à exporter.
validation de l'accès au système de fichiers réseau avec capture de trafic.
Installation du paquet spécifique et
configuration du service d'automontage des
répertoires utilisateurs.
Note
Les manipulations présentées ici ne traitent pas le volet authentification et chiffrement des
échanges sur le réseau. On considère que les services Kerberos, SPKM-3 et LIPKEY ne sont
pas actifs sur les systèmes étudiés.
Q41. Quels sont les deux logiciels disponibles chargés de la gestion des appels RPC ? Qu'est-ce qui
les distinguent ?
La présentation Systèmes de fichiers réseau introduit les principes de fonctionnement des
appels de procédures distants.
Dans un premier temps, rechercher dans le support Linux NFS-HOWTO le service «historique»
utilisé par NFS pour le multiplexage des appels de procédures distants. Dans un second temps,
consulter la page TI-RPC / rpcbind support pour identifier les évolutions apportées.
Le support Linux NFS-HOWTO présente le service «historique» utilisé par NFS pour le
multiplexage des appels de procédures distants : portmap. Ce service est fourni par le paquet du
même nom et est limité au protocole réseau IPv4.
La page TI-RPC / rpcbind support présente un nouveau logiciel de multiplexage des mêmes
appels de procédures distants : rpcbind. Ce nouveau démon est aussi fourni par le paquet du
même nom. Il se veut plus évolutif que le précédent et supporte le protocole réseau IPv6.
Q42. Quels sont les paquets qui correspondent à ces logiciels ? Installer le paquet ouvrant les services
de transport universels.
Utiliser les outils de recherche dans les répertoires de noms de paquets et dans leurs
descriptions : apt-cache, dpkg, aptitude.
Une fois l'existence du paquet confirmée, on l'installe. Il est possible que ce nouveau paquet
entraîne la suppression de l'ancien paquet portmap qui est en conflit avec cette nouvelle version
du même service.
# aptitude install rpcbind
Les NOUVEAUX paquets suivants vont être installés :
libgssglue1{a} libtirpc1{a} rpcbind
0 paquets mis à jour, 3 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de télécharger 161 ko d'archives. Après dépaquetage, 458 ko seront utilisés.
Voulez-vous continuer ? [Y/n/?]
Q43. Quel est le numéro de port utilisé par le service ? Quel est le principe de fonctionnement du
service pour le traitement des appels de procédures distants ?
Utiliser les commandes qui permettent d'obtenir les informations sur :
Le principe de fonctionnement des appels de procédures distants veux que tous ces appels
soient reçus sur un numéro de port unique ; sunrpc/111 dans le cas présent. Ces appels, une
fois identifiés, sont transmis aux programmes concernés pour être traités.
Q44. Quelle est a commande qui permet de lister les services accessibles via un appel RPC ? À quel
paquet appartient cette commande ?
Rechercher dans le support Linux NFS-HOWTO et dans la liste des fichiers du paquet
sélectionné pour la gestion des appels RPC.
La commande présentée dans le support Linux NFS-HOWTO est appelée rpcinfo. On vérifie sa
présence sur le système étudié de la façon suivante.
# dpkg -S `which rpcinfo`
rpcbind: /usr/sbin/rpcinfo
Dans la version la plus récente du programme, c'est l'option -s qui permet d'obtenir la
présentation la plus synthétique des services accessibles par appel RPC.
# rpcinfo -s
program version(s) netid(s) service owner
100000 2,3,4 local,udp,tcp,udp6,tcp6 portmapper superuser
La copie d'écran ci-dessus montre que le gestionnaire d'appel portmapper est le seul service
ouvert. On relève l'ordre de priorité des différentes versions du service supportées par le
système ainsi que les versions des protocoles de couche transport.
Q45. Donner deux exemples d'exécution : un en local et un sur le poste de travaux pratiques voisin.
Reprendre la commande utilisée dans la question précédente en indiquant l'adresse IP du poste
voisin.
L'exemple d'exécution de la commande en local est donné dans la copie d'écran de la question
précédente. Pour connaître les services accessibles sur un autre poste, on utilise la même
commande suivie de l'adresse IP de cet hôte.
# rpcinfo -s 198.51.100.2
program version(s) netid(s) service owner
100000 2,3,4 local,udp,tcp,udp6,tcp6 portmapper superuser
Cette copie d'écran montre la même liste de paramètres que lors de l'exécution de la commande
en local. Les configurations sur les deux hôtes sont donc identiques.
Q46. Réaliser une capture à l'aide de l'analyseur réseau lors de l'exécution de la commande et relever :
le protocole de transport utilisé, les numéros de ports caractéristiques de cette transaction ainsi
que le nom de la procédure RPC utilisée.
Poste 1 Poste 2
----------------------------------------------------------
<commande> --- requête ---> <processus>
Voici un exemple de capture en mode console qui donne les éléments demandés.
Q47. Quel est le paquet commun au client et au serveur ? Identifier le jeu de commandes fournies
par ce paquet.
Rechercher dans la liste des paquets disponibles, ceux dont le nom débute par nfs.
Dans la liste ci-dessus, on identifie le paquet nfs-common qui correspond bien aux fonctions
communes au client et au serveur NFS.
Une fois le paquet installé, la liste des programmes fournis par ce paquet est extraite de la liste
de ses fichiers à l'aide de la commande suivante.
# dpkg -L nfs-common | grep bin
/sbin
/sbin/showmount
/sbin/rpc.statd
/sbin/mount.nfs
/sbin/sm-notify
/usr/sbin
/usr/sbin/nfsiostat
/usr/sbin/gss_clnt_send_err
/usr/sbin/gss_destroy_creds
/usr/sbin/rpcdebug
/usr/sbin/rpc.idmapd
/usr/sbin/mountstats
/usr/sbin/start-statd
/usr/sbin/rpc.gssd
/usr/sbin/nfsstat
/sbin/umount.nfs
/sbin/umount.nfs4
/sbin/mount.nfs4
Dans cette liste on trouve les commandes de montage, de démontage et de suivi d'état du
système de fichiers réseau.
Q48. Quels sont les différents moyens qui permettent d'identifier l'ouverture du nouveau service suite
à l'installation du paquet ?
Passer en revue les commandes qui listent les processus, les sockets (unix|inet) ouverts en
écoute et les appels RPC.
La liste des processus actifs sur le système donne les informations suivantes.
# ps aux | grep [r]pc
root 1988 0.0 0.1 18772 972 ? Ss Apr13 0:00 /sbin/rpcbind -w
statd 2763 0.0 0.2 22948 1128 ? Ss 00:40 0:00 /sbin/rpc.statd
root 2769 0.0 0.0 0 0 ? S< 00:40 0:00 [rpciod]
root 2778 0.0 0.0 31352 436 ? Ss 00:40 0:00 /usr/sbin/rpc.idmapd
Q49. Est-ce que la liste des services accessibles via le mécanisme d'appel de procédure distant (RPC)
a évolué ?
Réaliser une capture réseau lors de l'exécution des commandes et relever les protocoles et les
numéros de ports caractéristiques de ces transactions.
Poste 1 Poste 2
----------------------------------------------------------
<commande> --- requête ---> <processus>
La capture réseau en mode console telle qu'elle est pratiquée dans la question ci-dessus ne
montre aucune différence quant à l'utilisation du protocole de couche transport et des numéros
de ports utilisés. La différence se situe dans le contenu au niveau de la couche application.
La réponse à l'appel de sous-programme distant Portmap V3 DUMP Call contient des éléments
supplémentaires relatifs aux services ouverts idmapd et statd.
Pour visualiser la liste des services accessibles via RPC avec l'analyseur réseau, il est préférable
de passer en mode graphique. On peut réaliser la capture en mode console en stockant les
résultats dans un fichier de capture et procéder à l'analyse en mode graphique à partir de ce
fichier.
# tshark -i eth0 -w /var/tmp/rpcinfo.pcap not port 22
10 ^C
# chmod 644 /var/tmp/rpcinfo.pcap
Q50. Quel fichier de configuration faut-il éditer pour privilégier l'utilisation de la version 4 du
protocole NFS ?
Rechercher le répertoire commun à l'ensemble des services du système dans lequel on trouve
les fichiers de paramétrage de ces services. Une fois le répertoire identifié, on doit y trouver un
fichier portant le nom du paquet nfs-common.
En amont des scripts de démarrage responsables de l'initialisation des services sur un système
GNU/Linux (runlevels), le répertoire /etc/default contient des fichiers texte qui servent
à positionner des variables d'environnement. Ces variables précisent les conditions dans
lesquelles un service doit être exécuté.
# find /etc -type f -name nfs-common
/etc/default/nfs-common
/etc/init.d/nfs-common
Q51. Quels sont les paramètres à éditer pour privilégier l'utilisation de la version 4 du protocole NFS ?
Éditez le fichier de configuration en conséquence et relancez le service
Rechercher dans les différences entre les versions du protocole NFS les éléments sur les
échanges stateless et stateful.
# Do you want to start the statd daemon? It is not needed for NFSv4.
-NEED_STATD=
+NEED_STATD=no
# Do you want to start the idmapd daemon? It is only needed for NFSv4.
-NEED_IDMAPD=
+NEED_IDMAPD=yes
# Do you want to start the gssd daemon? It is required for Kerberos mounts.
NEED_GSSD=
Les choix effectués ici permettent de désactiver le processus rpc.statd et d'activer le processus
rpc.idmapd.
Une fois le fichier édité, il est nécessaire de redémarrer le service pour que les changements de
configuration soient pris en compte.
# /etc/init.d/nfs-common stop
Stopping NFS common utilities: idmapd.
# killall rpc.statd
# /etc/init.d/nfs-common start
Starting NFS common utilities: idmapd.
# rpcinfo -s
program version(s) netid(s) service owner
100000 2,3,4 local,udp,tcp,udp6,tcp6 portmapper superuser
Q52. Quelle est la commande qui permet de tester la disponibilité du service de montage NFS sur
un hôte distant ?
Reprendre l'utilisation de la commande identifiée dans la section précédente.
Relativement aux résultats de la section précédente, la liste des services accessibles via RPC
s'est étoffée et le service NFS apparaît cliarement.
#rpcinfo -s 198.51.100.2
program version(s) netid(s) service owner
100000 2,3,4 local,udp,tcp,udp6,tcp6 portmapper superuser
100003 4,3,2 udp6,tcp6,udp,tcp nfs superuser
100227 3,2 udp6,tcp6,udp,tcp - superuser
100021 4,3,1 tcp6,udp6,tcp,udp nlockmgr superuser
100005 3,2,1 tcp6,udp6,tcp,udp mountd superuser
Q53. Quelle est la commande qui permet d'identifier l'arborescence disponible à l'exportation sur le
serveur NFS ?
Rechercher dans la liste des fichiers du paquet de service commun NFS.
Dans la liste des commandes fournies avec le paquet nfs-common, on trouve un programme
appelé showmount. Après consultation des pages de manuels, on relève l'option -e qui permet
de consulter l'arborescence exportée par un serveur depuis un client. Voici un exemple
d'exécution.
# showmount -e 198.51.100.2
Export list for 198.51.100.2:
/home/exports/home 198.51.100.0/24
/home/exports 198.51.100.0/24
Q54. Quelle est la commande à utiliser pour les opérations de montage manuel ? À quel paquet
appartient cette commande ? Cette commande est-elle exclusivement liée au protocole NFS ?
Après avoir consulté le support Linux NFS-HOWTO, interroger la base de données des paquets,
rechercher dans le contenus des paquets et consulter les pages de manuels.
La documentation indique que c'est la commande mount qui nous intéresse. On effectue ensuite
les recherches avec le gestionnaire de paquets.
# dpkg -S `which mount`
mount: /bin/mount
La commande appartient au paquet du même nom. La consultation des pages de manuels # man
mount montre que cette commande n'est pas réservée au seul protocole NFS mais à l'ensemble
des opérations de montage pour tous les systèmes de fichiers utilisables.
Q55. Créer le répertoire /ahome destiné à «recevoir» le contenu répertoires utilisateurs exportés
depuis le serveur NFS. Quelle est la syntaxe de la commande permettant de monter le répertoire
exporté par le serveur NFS sur ce nouveau répertoire ?
Rechercher dans le support Linux NFS-HOWTO.
Dans le contexte de ces manipulations, il est important de préciser la version du protocole NFS
lors du montage manuel.
# mkdir /ahome
# mount -t nfs4 198.51.100.2:/home /ahome/
# mount | grep nfs
rpc_pipefs on /var/lib/nfs/rpc_pipefs type rpc_pipefs (rw,relatime)
198.51.100.2:/home on /ahome type nfs4 (rw,relatime,vers=4,rsize=262144,wsize=262144, \
namlen=255,hard,proto=tcp,timeo=600,retrans=2, \
sec=sys,clientaddr=198.51.100.3,minorversion=0, \
local_lock=none,addr=198.51.100.2)
Q56. Quelles sont les options de montage disponibles avec le protocole NFS ? Relever la signification
des options principales ?
Consulter la documentation Linux NFS-HOWTO.
Les options caractéristiques sont : choix du protocole de transport, taille des blocs de données
et version NFS. On peut aussi consulter les pages de manuels de la catégorie 5 concernant les
formats de fichiers à l'aide de la commande man 5 nfs.
Q57. Réaliser une capture lors de l'exécution des commandes et relever les numéros de ports
caractéristiques de ces transactions. Est-il possible de retrouver les informations échangées
dans les données de capture ?
Client Serveur
---------------------------------------------------------------------
mount --- requête RPC ---> portmapper
La marche à suivre est identique à celle de la même question côté serveur NFS.
Q58. Quelles seraient les opérations à effectuer pour configurer le système et rendre un montage
NFS statique permanent ?
Rechercher le fichier de configuration système responsable des montages statiques des
partitions.
Il est inutile de modifier les fichiers de configuration du système sachant que l'on change de
méthode de montage dans la section suivante.
Il faudrait éditer le fichier /etc/fstab pour effectuer un montage statique à chaque initialisation
du système. On pourrait par exemple insérer une ligne du type suivant à la fin du fichier.
198.51.100.2:/home /ahome nfs4 0 0
Note
Il existe plusieurs implémentations libres pour le service d'automontage. On se limite ici au
logiciel lié au noyau Linux.
Avertissement
Les montages manuels et le service d'automontage ne font pas bon ménage ! Il faut
absolument démonter tous les systèmes de fichiers NFS avant d'aborder cette partie.
Q59. Quel est le paquet qui contient les outils nécessaires au fonctionnement de l'automontage ?
Interroger les méta données dans le cache du gestionnaire de paquets en cherchant le mot clé
automount.
La recherche dans le champ description du catalogue des paquets disponibles donne les
résultats suivants.
# aptitude search "?description(automount)"
p autodir - Automatically creates home and group directories for LDAP/NIS/SQL/local acco
p autofs - kernel-based automounter for Linux
p autofs-hesiod - Hesiod map support for autofs
p autofs-ldap - LDAP map support for autofs
p halevt - generic handler for HAL events
p libamu-dev - Support library for amd the 4.4BSD automounter (development)
p libamu4 - Support library for amd the 4.4BSD automounter (runtime)
p libnss-cache - NSS module for using nsscache-generated files
p ltspfsd - Fuse based remote filesystem hooks for LTSP thin clients
p nsscache - asynchronously synchronise local NSS databases with remote directory service
p udisks-glue - simple automount daemon with support for user-defined actions
Dans le contexte de ces manipulations, c'est le paquet autofs qui nous intéresse.
Q60. Comment créer un compte utilisateur local baptisé etu-nfs avec un répertoire utilisateur situé
sous la racine /ahome dont les fichiers ét répertoires sont placés sur le serveur NFS ?
Après consultation des pages de manuels de la commande adduser, on dispose des options de
création de compte respectant les deux critères énoncés. L'option --home permet de désigner le
répertoire utilisateur dans l'arborescence système et l'option --no-create-home évite la création
de ce répertoire sur le système local.
# adduser --no-create-home --home /ahome/etu-nfs etu-nfs
# id etu-nfs
uid=1001(etu-nfs) gid=1001(etu-nfs) groupes=1001(etu-nfs)
Les identifiants numériques uid/gid jouent un rôle important dans la suite des manipulations.
Voir Section 2.6, « Gestion des droits sur le système de fichiers NFS ».
Q61. Quels sont les fichiers de configuration du service d'automontage à éditer ou créer pour que
l'utilisateur etu-nfs ait accès à ses données personnelles ?
Utiliser les fichiers exemples fournis avec le paquet, les pages de manuels associées et créer un
fichier spécifique pour la gestion des comptes utilisateurs.
La liste des fichiers du paquet autofs montre qu'il existe une page de manuel consacrée au
fichier principal de configuration du service : /etc/auto.master. Ces informations permettent
de configurer un point de montage au dessous duquel doivent se trouver les répertoires
utilisateurs. Ces derniers utilisent un fichier de configuration propre : /etc/auto.home.
2. Le fichier /etc/auto.home utilise une syntaxe particulière pour que le montage du système
de fichiers du serveur soit générique et indépendant du nombre des comptes utilisateurs.
# cat /etc/auto.home
* -fstype=nfs4 198.51.100.2:/home/&
Q62. Quelles sont les conditions à respecter sur le client et le serveur NFS pour que l'utilisateur etu-
nfs ait la capacité à écrire dans son répertoire personnel ?
Rechercher les attributs d'un compte utilisateur qui correspondent aux propriétés des objets
d'un système de fichiers au sens général.
Les identifiants numériques uid/gid doivent nécessairement être identiques sur le client et le
serveur NFS. Toute la gestion des droits sur le système de fichiers est conditionnée par ces
valeurs.
Q63. Comment prendre l'identité de l'utilisateur etu-nfs pour tester la validité du montage ?
Cette validation suppose que l'utilisateur puisse atteindre son répertoire et que l'on visualise
l'automontage avec les commandes mount et df.
C'est la commande su qui permet de «changer d'identité» sur le système. On l'utilise donc
pour prendre l'identité de l'utilisateur dont le répertoire est situé sur le serveur NFS. Pour que
l'opération de montage automatique ait lieu, il suffit de se placer dans ce répertoire.
root@vm-nfs-client:/home/etu# su etu-nfs
etu-nfs@vm-nfs-client:/home/etu$ cd
etu-nfs@vm-nfs-client:~$ pwd
/ahome/etu-nfs
etu-nfs@vm-nfs-client:~$ df -h
Sys. fich. Taille Util. Dispo Uti% Monté sur
rootfs 30G 908M 28G 4% /
udev 10M 0 10M 0% /dev
tmpfs 50M 264K 50M 1% /run
/dev/mapper/vm0-root 30G 908M 28G 4% /
tmpfs 5,0M 0 5,0M 0% /run/lock
tmpfs 100M 0 100M 0% /run/shm
/dev/vda1 228M 20M 196M 10% /boot
198.51.100.2:/home/etu-nfs 30G 1,1G 28G 4% /ahome/etu-nfs
etu-nfs@vm-nfs-client:~$ mount
sysfs on /sys type sysfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)
proc on /proc type proc (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)
udev on /dev type devtmpfs (rw,relatime,size=10240k,nr_inodes=62070,mode=755)
devpts on /dev/pts type devpts (rw,nosuid,noexec,relatime,gid=5,mode=620,ptmxmode=000)
tmpfs on /run type tmpfs (rw,nosuid,noexec,relatime,size=50896k,mode=755)
/dev/mapper/vm0-root on / type ext3 (rw,relatime,errors=remount-ro,barrier=1,data=ordered)
tmpfs on /run/lock type tmpfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime,size=5120k)
tmpfs on /run/shm type tmpfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime,size=101780k)
/dev/vda1 on /boot type ext2 (rw,relatime,errors=continue)
rpc_pipefs on /var/lib/nfs/rpc_pipefs type rpc_pipefs (rw,relatime)
/etc/auto.home on /ahome type autofs (rw,relatime,fd=6,pgrp=4475, \
timeout=300,minproto=5,maxproto=5,indirect)
198.51.100.2:/home/etu-nfs on /ahome/etu-nfs type nfs4 (rw,relatime,vers=4, \
rsize=262144,wsize=262144,namlen=255, \
hard,proto=tcp,timeo=600,retrans=2, \
sec=sys,clientaddr=198.51.100.3, \
minorversion=0,local_lock=none, \
addr=198.51.100.2)
Bien sûr, ces manipulations ne sont possibles que si la configuration du serveur est effective.
Q64. Réaliser une capture réseau lors de l'exécution des commandes et relever les numéros de ports
caractéristiques de ces transactions. Est-il possible de retrouver les informations échangées
dans les données de capture ?
La marche à suivre est identique à celle de la même question côté serveur NFS.
Note
Il existe plusieurs implémentations libres de serveur NFS. On se limite ici à l'utilisation du
logiciel lié au noyau Linux.
Cette section traite de l'installation d'un serveur NFS en version 4 dont le but est d'exporter le contenu
des répertoires utilisateurs vers les clients.
Q65. Quel est le paquet qui contient les outils nécessaires au fonctionnement du serveur NFS ?
Installez ce paquet.
Interroger les méta données du gestionnaire de paquets pour identifier le nom du paquet à
installer.
La recherche des mots clés nfs et server donne les résultats suivants.
# aptitude search '?and(nfs, server)'
p nfs-kernel-server - gestion du serveur NFS du noyau
v nfs-server
Q66. Quel est le fichier de configuration principal de gestion des exportations NFS ?
Rechercher dans le support Linux NFS-HOWTO.
Quelles que soient les versions du protocole, c'est toujours le fichier /etc/exports qui est utilisé.
Ce fichier est présenté dans le support Linux NFS-HOWTO. Le fichier livré avec le paquet
contient, en commentaires, deux exemples complets de configuration NFSv3 et NFSv4. C'est ce
dernier exemple que l'on adapte pour traiter les questions suivantes.
Q67. Créer le répertoire /home/exports/home. Quelle est la syntaxe à utiliser dans le fichier de
configuration pour «exporter» ce répertoire ?
Rechercher dans les supports Linux NFS-HOWTO et Nfsv4 configuration. On peut aussi utiliser
les pages de manuels fournies avec le paquet du serveur NFS.
Pour les besoins de ces travaux pratiques, les fonctions de sécurité Kerberos ne sont pas
utilisées. On utilise l'appartenance au réseau IP comme critère de contrôle d'accès ; ce qui
correspond à un niveau de sécurité faible.
Note
En ce qui concerne les options entre parenthèses, elles sont documentées dans les pages de
manuels exports : # man 5 exports. Les éléments suivants en sont extraits.
• rw : autoriser les requêtes en lecture et en écriture sur le volume NFS. Le comportement par
défaut est d'interdire toute requête qui modifierait le système de fichiers.
• sync : ne répondre aux requêtes qu'après l'exécution de tous les changements sur le support
réel.
• fsid=0 : avec NFSv4, un système de fichiers particulier est la racine de tous les systèmes de
fichiers partagés. Il est défini par fsid=root ou fsid=0, qui veulent tous deux dire exactement
la même chose.
• crossmnt : cette option permet aux clients de se déplacer du système de fichiers marqué
crossmnt aux systèmes de fichiers partagés montés dessus. Voir l'option nohide.
Q68. Qu'est-ce qui distingue l'exportation d'une arborescence entre les versions 3 et 4 du protocole
NFS ?
Rechercher dans les différences relatives à la notion de nommage dans les manipulations
proposées dans les supports Linux NFS-HOWTO et Nfsv4 configuration.
Donner la signification du paramètre fsid=0 dans la documentation relative à la version 4.
Proposer une analogie avec le fonctionnement d'un serveur Web.
Au delà des évolutions du protocole, c'est la cohérence du système de nommage qui distingue
la version 4 du système de fichiers réseau. Il s'agit de garantir qu'un objet (fichier ou répertoire)
soit représenté de la même manière sur un serveur et sur ses clients.
Dans le contexte de ces travaux pratiques les répertoires utilisateurs doivent être référencés à
partir d'une racine nommée /ahome/.
Du point de vue infrastructure, l'utilisation de cette référence de nommage unique présente
un avantage non négligeable. En effet, les répertoires d'exportation tels qu'ils ont été définis
dans le fichier /etc/exports donné ci-dessus désignent un espace de stockage physique. La
racine /ahome/ désigne un espace de stockage logique. Ce schéma de nommage logique doit
rester constant alors que les volumes de stockages physique peuvent migrer et se déplacer, être
étendus, etc. sans qu'il soit nécessaire de remettre en question la configuration des clients.
Les différences entre les manipulations proposées dans les supports Linux NFS-HOWTO et
Nfsv4 configuration traduisent les différences de conception entre les deux générations du
protocole NFS. On peut relever deux paramètres importants sur le serveur.
• L'option fsid=0, présente dans le fichier /etc/exports/, permet de définir une racine de
montage tout comme on le verrait sur un serveur Web. Le paramètre de configuration
DocumentRoot /var/www du serveur apache2 désigne la racine à partir de laquelle les pages
Web publiées sont référencées. Cette racine est indépendante de l'arborescence du système
de fichier local du serveur.
• L'utilisation d'un montage local avec l'option bind de la commande mount permet de mettre
en cohérence l'arborescence du serveur et de ses clients. Ainsi, le répertoire /ahome/ présente
les mêmes objets que l'on soit connecté sur le serveur ou sur un client. Le schéma de
nommage est donc cohérent.
Le montage local peut se faire manuellement sur le serveur avec la syntaxe suivante.
# mkdir /ahome
# mount --bind /home/exports/home /ahome
Une fois la configuration validée, on peut intégrer ce montage local dans la configuration
système pour que l'opération soit effectuée à chaque initialisation. Il faut alors éditer le fichier
de configuration dédié aux montages des volumes locaux du système : /etc/fstab. Voici un
exemple donnant les dernières lignes d'un fichier /etc/fstab de serveur.
# tail -4 /etc/fstab
UUID=15fb1316-1260-44bf-8931-ff052d99d315 /boot ext2 defaults 0 2
/dev/mapper/vm0-root / ext3 errors=remount-ro 0 1
/dev/mapper/vm0-swap_1 none swap sw 0 0
/home/exports/home /ahome none defaults,bind 0 0
Q69. Quelle est la commande qui permet de visualiser l'état courant de l'arborescence exportée ?
Rechercher dans la liste des fichiers du paquet relatif au serveur NFS.
Chacune de ces commandes dispose de pages de manuels. En consultant ces pages, on relève
que la commande exportfs est chargée de la gestion de la liste des systèmes de fichiers partagés
par NFS. L'exécution de cette commande sans argument affiche la liste des répertoires exportés.
Dans notre cas, on obtient le résultat suivant.
# exportfs
/home/exports 198.51.100.0/24
/home/exports/home
198.51.100.0/24
On peut ainsi vérifier que les directives données dans le fichier /etc/exports sont effectivement
appliquées.
Q70. Quelles sont les principales options disponibles pour l'exportation d'une arborescence ? Relever
la signification des paramètres.
Rechercher dans le support Linux NFS-HOWTO. On doit s'intéresser plus particulièrement aux
options : (rw|ro), (sync|async) et *squash.
Voici quelques éléments de réponse issus des pages de manuels : # man 5 exports
• L'option rw autorise les requêtes en lecture et en écriture sur le volume NFS alors que l'option
ro interdit toute requête qui modifierait le système de fichiers.
• L'option async permet au serveur de transgresser le protocole NFS en répondant aux requêtes
avant que tous les changements impliqués par la requête en cours n'aient été effectués
sur le support réel (par exemple, le disque dur). L'utilisation de cette option améliore
généralement les performances, mais au risque de perdre ou de corrompre des données en
cas de redémarrage brutal du serveur. À l'opposé, l'option sync impose de ne répondre aux
requêtes qu'après l'exécution de tous les changements sur le support réel.
• Les options *_squash sont relatives aux transformations des identifiants uid et gid entre le
serveur NFS et ses clients. Par exemple, l'option root_squash transforme les requêtes avec un
couple uid/gid à 0 (ie. le super-utilisateur) en un couple uid/gid anonyme.
Q71. Comment créer un compte utilisateur local baptisé etu-nfs avec un répertoire utilisateur situé
sous la racine /ahome ?
Après consultation des pages de manuels de la commande adduser, on dispose des options
de création de compte respectant le critère énoncé. L'option --home permet de désigner le
répertoire utilisateur dans l'arborescence système.
# adduser --home /ahome/etu-nfs etu-nfs
# id etu-nfs
uid=1001(etu-nfs) gid=1001(etu-nfs) groupes=1001(etu-nfs)
Les identifiants numériques uid/gid jouent un rôle important dans la suite des manipulations.
Voir Section 2.6, « Gestion des droits sur le système de fichiers NFS ».
Q72. Réaliser une capture et relever les numéros de ports caractéristiques de des transactions de
montage. Est-il possible de retrouver les informations échangées dans les données de capture ?
Pour réaliser cette capture, il faut synchroniser les opérations entre les postes client et serveur.
On commence par le lancement du l'analyseur réseau puis on effectue un montage manuel par
exemple pour caractériser les transactions réseau.
Voici un extrait de capture en mode console qui illustre la séquence de commande suivante
exécutée sur le poste client.
# showmount -e 198.51.100.2
Export list for 198.51.100.2:
/home/exports/home 198.51.100.0/24
/home/exports 198.51.100.0/24
# mount -t nfs4 198.51.100.2:/home /ahome
# ls -lAh /ahome
# umount /ahome/
Les points caractéristiques illustrés par cette capture sont : l'utilisation du protocole TCP,
l'utilisation du port enregistré 2049/nfs, les appels de sous-programmes par lots.
Note
Ces manipulations se font sans système de gestion centralisé de l'authentification.
L'utilisation d'un annuaire LDAP pour fournir une base de comptes utilisateurs fait l'objet
d'un support de travaux pratiques qui vient après celui-ci. Ce support se concentre sur le
volet système de fichiers réseau.
Q73. Quelles sont les valeurs numériques des identifiants uid et gid du compte utilisateur etu-nfs
sur le client et sur le serveur NFS ?
Si les valeurs différent entre le client et le serveur, il faut détruire ces comptes utilisateurs et
reprendre les options de la commande adduser pour fournir ces valeurs de façon explicite.
L'extrait du résultat de l'instruction # adduser --help ci-dessous montre les options utiles.
adduser [--home DIR] [--shell SHELL] [--no-create-home] [--uid ID]
[--firstuid ID] [--lastuid ID] [--gecos GECOS] [--ingroup GROUP | --gid ID]
[--disabled-password] [--disabled-login] USER
Ajoute un utilisateur normal
Reprendre la question sur la création d'un compte utilisateur local dont le répertoire est situé
sur le serveur NFS.
Q74. Sur quel poste peut-on créer des fichiers et des répertoires avec des masques de permissions
ayant d'autres valeurs uid et gid que celles de l'utilisateur etu-nfs ? Quelles sont les options des
commandes chmod et chown à utiliser pour réaliser ces opérations ?
Utiliser les pages de manuels des commandes.
C'est sur le serveur que le super-utilisateur a la possibilité de créer n'importe quel objet avec
n'importe quel propriétaire dans la mesure où le système de fichiers est local et non réseau.
# cd /ahome/etu-nfs/
root@srvr:/ahome/etu-nfs# touch ThisOneIsMine
root@srvr:/ahome/etu-nfs# chown etu-nfs.etu-nfs ThisOneIsMine
root@srvr:/ahome/etu-nfs# touch ThisOneIsNotMine
root@srvr:/ahome/etu-nfs# chown 2000.2000 ThisOneIsNotMine
root@srvr:/ahome/etu-nfs# ll This*
-rw-r--r-- 1 etu-nfs etu-nfs 0 21 avril 00:36 ThisOneIsMine
-rw-r--r-- 1 2000 2000 0 21 avril 00:37 ThisOneIsNotMine
Côté client, les objets créés sont biens visibles mais la vue réseau du système de fichiers NFS
passe par une correspondance des propriétaires.
root@clnt:/home/etu# su etu-nfs
etu-nfs@clnt:/home/etu$ cd
etu-nfs@clnt:~$ ll This*
-rw-r--r-- 1 etu-nfs etu-nfs 0 21 avril 00:36 ThisOneIsMine
-rw-r--r-- 1 nobody nogroup 0 21 avril 00:37 ThisOneIsNotMine
etu-nfs@clnt:~$ touch ThisOneIsMine
etu-nfs@clnt:~$ touch ThisOneIsNotMine
touch: impossible de faire un touch « ThisOneIsNotMine »: Permission non accordée
Q75. Quel est le service qui assure la conformité des identifiants entre serveur et client NFS ?
Reprendre la liste des service RPC actifs sur les deux systèmes.
Voir Section 2.2, « Protocole NFS et topologie de travaux pratiques ». Le démon rpc.idmapd est
fourni avec le paquet nfs-common.
2.8. Documents de référence
Linux NFS-HOWTO
Linux NFS-HOWTO : documentation historique complète sur la configuration d'un serveur et d'un
client NFS jusqu'à la version 3 inclue.
Nfsv4 configuration
Nfsv4 configuration : traduction française extraite des pages du projet CITI de l'université du
Michigan.
Autres liens
Marque-pages Delicious sur NFSv4
• Un protocole d'accès aux annuaires de type X.500 ou Lightweight Directory Access Protocol
Les entrées (Directory Service Entry) d'un annuaire LDAP sont distribuées suivant une arborescence
(Directory Information Tree) hiérarchisée que l'on peut voir comme un système de fichiers avec
ses répertoires et ses fichiers. Au sommet de l'arborescence on trouve un nom de racine (Domain
Component) ou suffixe.
• dn: dc=lab,dc=stri
• dn: ou=lab1,dc=lab,dc=stri
dn: ou=lab2,dc=lab,dc=stri
• dn: cn=etu1,ou=lab1,dc=lab,dc=stri
dn: cn=etu2,ou=lab1,dc=lab,dc=stri
dn: cn=etu3,ou=lab2,dc=lab,dc=stri
dn: cn=etu4,ou=lab2,dc=lab,dc=stri
L'adresse de chaque entrée appartient à une classe d'objet (ObjectClass) spécifiée dans un schéma
(schema). En reprenant les mêmes exemples d'entrées, on peut associer les classes d'objets
correspondantes.
entry objectclass
o: lab.stri organisation
sn: etu1
Un schéma peut être vu comme un ensemble de règles qui décrivent la nature des données stockées.
C'est un outil qui aide à maintenir la cohérence, la qualité et qui évite la duplication des données dans
l'annuaire. Les attributs des classes d'objets déterminent les règles qui doivent être appliquées à une
entrée. Un schéma contient les éléments suivants.
Q77. Quels sont les paquets Debian à installer pour mettre en œuvre un serveur LDAP ?
Dans liste obtenue en réponse à la question précédente, rechercher les paquets relatifs aux
utilitaires et au serveur.
Dans la liste ci-dessus, on retient deux paquets : ldap-utils et slapd.
# aptitude install slapd ldap-utils
Les NOUVEAUX paquets suivants vont être installés :
ldap-utils libltdl7{a} libodbc1{a} libperl5.14{a} libslp1{a} slapd
0 paquets mis à jour, 6 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de télécharger 2 770 ko d'archives. Après dépaquetage, 6 013 ko seront utilis
Voulez-vous continuer ? [Y/n/?]
Lors de l'installation, deux écrans debconf demandent la saisie du mot de passe administrateur
du service LDAP.
Q78. Comment identifier le ou les processus correspondant au service installé ?
Utiliser une commande d'affichage de la liste des processus actifs sur le système pour identifier
le démon correspondant au serveur LDAP.
Q79. Comment identifier le ou les numéros de ports ouverts par le service installé ?
Utiliser une commande d'affichage de la liste des ports ouverts sur le système.
Les numéros de port enregistrés pour le service LDAP sont disponibles dans le fichier /etc/
services.
# grep ldap /etc/services
ldap 389/tcp # Lightweight Directory Access Protocol
ldap 389/udp
ldaps 636/tcp # LDAP over SSL
ldaps 636/udp
Relativement au indications données par les commandes lsof et netstat, c'est le numéro de port
389 qui est ouvert en écoute lors de l'installation du paquet slapd.
Avertissement
Tous les accès au DIT se font à partir du niveau super utilisateur avec un mode
d'authentification bien particulier. Pour que cette authentification fonctionne correctement,
il est nécessaire que la correspondance entre l'adresse IP et le nom du serveur soit
correctement paramétrée. Dans le contexte de ces travaux pratiques, cette correspondance
doit être faite localement via le fichier /etc/hosts. Dans le cas d'un serveur ayant pour
adresse IP 198.51.100.2, ont doit trouver une ligne du type 198.51.100.2 vm-ldap-server
dans le fichier.
Les documents fournis avec le paquet slapd contiennent des informations indispensables à l'analyse
du fonctionnement du service.
Q80. Quel est le mode de gestion de la configuration du service adopté depuis la version 2.4.23-3 du
paquet de la distribution Debian GNU/Linux ?
Consulter les fichiers de documentation fournis avec le paquet slapd.
Les documents relatifs au paquet slapd sont situés dans le répertoire /usr/share/doc/slapd/. Le
fichier README.Debian.gz contient un exemple d'instruction de consultation de la configuration
du service.
# ldapsearch -Y EXTERNAL -H ldapi:/// -b "cn=config"
Q81. Quel est le gestionnaire de base de données (backend) proposé dans le fichier de configuration ?
Reprendre la commande préconisée en réponse à la question précédente en utilisant le type de
base de donnée comme filtre.
# {1}hdb, config
dn: olcDatabase={1}hdb,cn=config
objectClass: olcDatabaseConfig
objectClass: olcHdbConfig
olcDatabase: {1}hdb
olcDbDirectory: /var/lib/ldap
olcSuffix: dc=nodomain
olcAccess: {0}to attrs=userPassword,shadowLastChange by self write by anonymou
s auth by dn="cn=admin,dc=nodomain" write by * none
olcAccess: {1}to dn.base="" by * read
olcAccess: {2}to * by self write by dn="cn=admin,dc=nodomain" write by * read
olcLastMod: TRUE
olcRootDN: cn=admin,dc=nodomain
olcRootPW: {SSHA}q9KdklvCWG+pKWBLvnznOe0Z0sEcjtTi
olcDbCheckpoint: 512 30
olcDbConfig: {0}set_cachesize 0 2097152 0
olcDbConfig: {1}set_lk_max_objects 1500
olcDbConfig: {2}set_lk_max_locks 1500
olcDbConfig: {3}set_lk_max_lockers 1500
olcDbIndex: objectClass eq
# search result
search: 2
result: 0 Success
# numResponses: 2
# numEntries: 1
Par définition, un annuaire LDAP est une base de données optimisée en lecture. Du point
de vue implémentation, les entrées sont stockées sous forme «binaire» et indexées à l'aide
d'un gestionnaire de base de données. Le gestionnaire d'arrière plan proposé par défaut est
hdb. Il s'agit d'une variante du gestionnaire Berkeley DB transactional backend qui offre un
fonctionnement hiérarchisé.
Q82. Comment identifier le nom de l'annuaire fourni par défaut avec le paquet slapd ?
Rechercher la clé olcSuffix dans la configuration de l'annuaire.
Q83. Quels sont les schemas actifs avec la configuration courante du paquet slapd ?
Rechercher la clé olcSchemaConfig dans la configuration de l'annuaire.
Q84. Où sont stockées les bases définies par défaut lors de l'installation du paquet slapd ?
Rechercher la clé olcDbDirectory dans la configuration de l'annuaire.
C'est dans le répertoire /var/lib/ldap que sont stockées les fichiers des bases Berkeley DB.
# ls -lAh /var/lib/ldap/
total 1,5M
-rw-r--r-- 1 openldap openldap 2,0K sept. 23 17:37 alock
-rw------- 1 openldap openldap 24K sept. 23 17:37 __db.001
-rw------- 1 openldap openldap 360K sept. 23 18:07 __db.002
-rw------- 1 openldap openldap 2,6M sept. 23 17:37 __db.003
-rw------- 1 openldap openldap 160K sept. 23 18:07 __db.004
-rw------- 1 openldap openldap 1,3M sept. 23 17:37 __db.005
-rw------- 1 openldap openldap 32K sept. 23 18:07 __db.006
-rw-r--r-- 1 openldap openldap 96 sept. 23 17:37 DB_CONFIG
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K sept. 23 17:37 dn2id.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 32K sept. 23 17:37 id2entry.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 10M sept. 23 18:07 log.0000000001
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K sept. 23 17:37 objectClass.bdb
Note
Les manipulations proposées dans cette section permettent de reprendre à zéro la
configuration d'un annuaire LDAP. Il peut être utile de revenir à cette étape en cas de «doute»
sur l'intégrité de l'annuaire lors du traitement des questions des sections suivantes.
Chaque processus système dispose d'un script de gestion de son lancement, arrêt (et|ou)
redémarrage. Ce script apparaît dans la liste des fichiers du paquet.
# dpkg -L slapd | grep init.d
/etc/init.d
/etc/init.d/slapd
Il suffit de faire appel à la directive stop de ce script pour arrêter «proprement» le service
d'annuaire LDAP.
# /etc/init.d/slapd stop
Stopping OpenLDAP: slapd.
Q86. Quels sont les éléments à effacer pour pouvoir installer une nouvelle configuration et une
nouvelle base LDAP ?
Utiliser le résultat de la question sur la localisation des bases et la documentation fournie avec
le paquet slapd.
À partir des réponses aux questions ci-dessus, on sait que c'est le répertoire /var/lib/ldap/
qui contient les bases. La lecture du fichier de documentation du paquet avec la commande
# zless /usr/share/doc/slapd/README.Debian.gz indique que les fichiers de configuration sont
situés dans le répertoire /etc/ldap/slapd.d/.
On efface donc tous ces fichiers et répertoires.
# rm /var/lib/ldap/*
# rm -rf /etc/ldap/slapd.d
C'est la commande dpkg-reconfigure qui sert à réviser les paramètres de configuration d'un
paquet. Voici une copie des écrans proposés avec le paquet slapd.
# dpkg-reconfigure slapd
No configuration file was found for slapd at /etc/ldap/slapd.conf. ... (warning).
Creating initial configuration... done.
Creating LDAP directory... done.
Starting OpenLDAP: slapd.
Toutes les manipulations sur les objets de l'annuaire utilisent un format de fichier texte particulier
baptisé LDIF pour LDAP Data Interchange Format. C'est un format de représentation des données
contenues dans un annuaire particulièrement utile pour les opérations de sauvegarde et de
restauration en volume.
Du point de vue formatage, chaque enregistrement doit être séparé du suivant par une ligne vide et
chaque attribut d'un enregistrement apparaît sur une ligne sous la forme «nomAttribut: valeur».
Q89. Comment visualiser la liste des entrées contenues dans l'annuaire LDAP ?
Utiliser les pages de manuels de la commande ldapsearch et rechercher les informations sur
les méthodes d'authentification, la désignation de la base dans laquelle on effectue la recherche
et le nom distinctif utilisé pour se connecter à l'annuaire.
La commande ldapsearch propose plusieurs modes d'authentification qui influent sur la liste
des attributs affichés pour une même entrée. Dans notre exemple, ce sont les mots de passes
qui peuvent ne pas apparaître ou apparaître sous différentes formes.
dn: cn=admin,dc=lab,dc=stri
objectClass: simpleSecurityObject
objectClass: organizationalRole
cn: admin
description: LDAP administrator
userPassword:: e1NTSEF9Q3RtbURZbGkwUmxla2VyVUVqbHZPWFhjQ0kreXdXRWM=
dn: cn=admin,dc=lab,dc=stri
objectClass: simpleSecurityObject
objectClass: organizationalRole
cn: admin
description: LDAP administrator
• L'option -LLL désactive l'affichage des commentaires et de la version LDIF utilisée dans la
réponse.
Q90. Comment activer la journalisation des manipulations sur les entrées de l'annuaire LDAP ?
on se propose de modifier la valeur none par stats de façon à journaliser les connexions,
les opérations et les résultats. Voici une copie du fichier LDIF permettant de réaliser cette
modification.
# cat setolcLogLevel2stats.ldif
# Set olcLogLevel 2 stats
dn: cn=config
changetype: modify
replace: olcLogLevel
olcLogLevel: stats
Enfin, on relève les traces de la dernière opération dans les journaux système.
# grep -5 olcLogLevel /var/log/syslog
slapd[4867]: conn=1004 op=0 BIND dn="" method=163
slapd[4867]: conn=1004 op=0 BIND authcid="gidNumber=0+uidNumber=0,cn=peercred,cn=external,cn=auth
authzid="gidNumber=0+uidNumber=0,cn=peercred,cn=external,cn=auth"
slapd[4867]: conn=1004 op=0 BIND dn="gidNumber=0+uidNumber=0,cn=peercred,cn=external,cn=auth" \
mech=EXTERNAL sasl_ssf=0 ssf=71
slapd[4867]: conn=1004 op=0 RESULT tag=97 err=0 text=
slapd[4867]: conn=1004 op=1 SRCH base="cn=config" scope=2 deref=0 filter="(objectClass=*)"
slapd[4867]: conn=1004 op=1 SRCH attr=olcLogLevel
slapd[4867]: conn=1004 op=1 SEARCH RESULT tag=101 err=0 nentries=11 text=
slapd[4867]: conn=1004 op=2 UNBIND
slapd[4867]: conn=1004 fd=14 closed
Note
Dans le contexte des travaux pratiques, le nombre d'entrées de l'annuaire reste très limité
et la journalisation n'a pas d'impact mesurable sur les performances du système. Dans
un contexte d'exploitation réelle avec un annuaire comprenant au moins une dizaine de
milliers d'entrées, la situation est très différente et il faut limiter au maximum le recours à
la journalisation des transactions sur l'annuaire.
Pour ramener la valeur de l'attribut olcLogLevel à none, il suffit de créer un fichier LDIF avec la
directive correspondante.
# Set olcLogLevel 2 none
dn: cn=config
changetype: modify
replace: olcLogLevel
olcLogLevel: none
Q91. Quelle est la syntaxe du fichier LDIF qui permet d'ajouter les deux unités organisationnelles
(organisational unit) ?
Rechercher un tutoriel LDIF en ligne donnant un exemple de fichier LDIF avec une ou plusieurs
entrées ou:.
Voici un exemple de fichier LDIF contenant les déclarations des deux unités organisationnelles
à ajouter.
# cat ou.ldif
dn: ou=people,dc=lab,dc=stri
objectClass: organizationalUnit
ou: people
dn: ou=groups,dc=lab,dc=stri
objectClass: organizationalUnit
ou: groups
Q92. Quelle est la commande à utiliser pour ajouter une ou plusieurs entrées dans l'annuaire ?
Rechercher dans la liste des programmes fournis avec le paquet des outils LDAP.
C'est la commande ldapadd qui est utile dans notre contexte. On l'utilise en mode
d'authentification simple avec le fichier LDIF ci-dessus pour compléter l'annuaire.
# ldapadd -cxWD cn=admin,dc=lab,dc=stri -f ou.ldif
Enter LDAP Password:
adding new entry "ou=people,dc=lab,dc=stri"
On vérifie ensuite que les deux nouvelles entrées sont bien présentes dans l'annuaire.
# ldapsearch -LLL -x -H ldap:/// -b "dc=lab,dc=stri" -D cn=admin,dc=lab,dc=stri -W
Enter LDAP Password:
dn: dc=lab,dc=stri
objectClass: top
objectClass: dcObject
objectClass: organization
o: lab.stri
dc: lab
dn: cn=admin,dc=lab,dc=stri
objectClass: simpleSecurityObject
objectClass: organizationalRole
cn: admin
description: LDAP administrator
userPassword:: e1NTSEF9Q3RtbURZbGkwUmxla2VyVUVqbHZPWFhjQ0kreXdXRWM=
dn: ou=people,dc=lab,dc=stri
objectClass: organizationalUnit
ou: people
dn: ou=groups,dc=lab,dc=stri
objectClass: organizationalUnit
ou: groups
Q93. Quelle est la commande à utiliser pour saisir manuellement un mot de passe et obtenir la chaîne
chiffrée correspondante ?
Rechercher dans la liste des programmes fournis avec les paquets de la distribution puis
consulter les pages de manuels correspondantes.
En effectuant une recherche par mot clé dans les pages de manuels du système, on peut
identifier l'outil recherché.
# man -k passwd | grep -i ldap
ldappasswd (1) - change the password of an LDAP entry
slappasswd (8) - OpenLDAP password utility
On utilise la commande slappasswd pour générer une chaîne chiffrée que l'on insère dans le
fichier LDIF des comptes utilisateurs.
# slappasswd
New password:
Re-enter new password:
{SSHA}b1utGdYRN3JvGKiU5JrpKFLvNTrZODO8
Dans le contexte de ces travaux pratiques, on attribue le même mot de passe aux quatre comptes
utilisateurs.
Il existe une technique simple pour la génération de mots de passe utilisateurs aléatoires. Une
fois le mot de passe généré, il peut être transmis à l'utilisateur final par un «canal de confiance»
et implanté dans les attributs de l'annuaire relatifs au compte utilisateur.
# head -c 6 /dev/urandom | base64
CcOuap1v
# slappasswd -v -h "{SSHA}" -s CcOuap1v
{SSHA}wkQGSlCXDWIU78DGdgalYv6wcmEo+jrD
Q94. Quelle est la syntaxe du fichier LDIF qui permet d'ajouter les quatre utilisateurs avec leurs
attributs système : identifiants uid/gid, authentifiants login/passwd, etc ?
Rechercher un tutoriel LDIF en ligne donnant un exemple de fichier LDIF avec un exemple de
description des attributs d'un compte utilisateur.
Voici un exemple de fichier LDIF contenant les déclarations des quatre comptes utilisateurs à
ajouter.
# cat users.ldif
# Padmé Amidala
dn: uid=padme,ou=people,dc=lab,dc=stri
objectClass: person
objectClass: shadowAccount
objectClass: posixAccount
cn: Padme
sn: Padmé Amidala Skywalker
uid: padme
uidNumber: 10000
gidNumber: 10000
loginShell: /bin/bash
homeDirectory: /ahome/padme
userPassword: {SSHA}b1utGdYRN3JvGKiU5JrpKFLvNTrZODO8
gecos: Padme Amidala Skywalker
# Anakin Skywalker
dn: uid=anakin,ou=people,dc=lab,dc=stri
objectClass: person
objectClass: shadowAccount
objectClass: posixAccount
cn: Anakin
sn: Anakin Skywalker
uid: anakin
uidNumber: 10001
gidNumber: 10001
loginShell: /bin/bash
homeDirectory: /ahome/anakin
userPassword: {SSHA}b1utGdYRN3JvGKiU5JrpKFLvNTrZODO8
gecos: Anakin Skywalker
# Leia Organa
dn: uid=leia,ou=people,dc=lab,dc=stri
objectClass: person
objectClass: shadowAccount
objectClass: posixAccount
cn: Leia
sn: Leia Organa
uid: leia
uidNumber: 10002
gidNumber: 10002
loginShell: /bin/bash
homeDirectory: /ahome/leia
userPassword: {SSHA}b1utGdYRN3JvGKiU5JrpKFLvNTrZODO8
gecos: Leia Organa
# Luke Skywalker
dn: uid=luke,ou=people,dc=lab,dc=stri
objectClass: person
objectClass: shadowAccount
objectClass: posixAccount
cn: Luke
sn: Luke Skywalker
uid: luke
uidNumber: 10003
gidNumber: 10003
loginShell: /bin/bash
homeDirectory: /ahome/luke
userPassword: {SSHA}b1utGdYRN3JvGKiU5JrpKFLvNTrZODO8
gecos: Luke Skywalker
Q95. Quel est le paquet à installer pour mettre en place le client Web phpLDAPadmin ?
Rechercher le nom phpldapadmin dans la liste des paquets de la distribution et installer ce
paquet.
Le résultat de la recherche est immédiat puisque le paquet du même nom que celui de l'outil
existe. On passe donc directement à l'installation.
# aptitude install phpldapadmin apache2-mpm-prefork
Note
Alors que dans un contexte d'exploitation réelle, les réglages sur le nombre d'instances
de serveurs et sur les quantités de mémoire allouées au fonctionnement des scripts PHP
peuvent s'avérer «délicats», dans un contexte de travaux pratiques on peut se contenter de
réduire l'occupation mémoire en limitant le nombre des instances du serveur apache2.
# sed -n '/<IfModule mpm_prefork_module>/,/<\/IfModule>/p' /etc/apache2/apache2.conf
<IfModule mpm_prefork_module>
StartServers 2
MinSpareServers 2
MaxSpareServers 5
MaxClients 50
MaxRequestsPerChild 0
</IfModule>
L'activation du module ssl informe directement sur le fichier à consulter. On le visualise avec
la commande # zless /usr/share/doc/apache2.2-common/README.Debian.gz.
# a2enmod ssl
Enabling module ssl.
See /usr/share/doc/apache2.2-common/README.Debian.gz on how to configure SSL
and create self-signed certificates.
Run '/etc/init.d/apache2 restart' to activate new configuration!
# a2ensite default-ssl
Enabling site default-ssl.
Run '/etc/init.d/apache2 reload' to activate new configuration!
Après avoir accepté l'exception de sécurité relative à l'utilisation d'un certificat auto signé, on
accède à une page du type suivant.
Q97. Quel est le fichier de configuration du paquet phpldapadmin qui contient la définition du contexte
de nommage (suffixe) ?
Rechercher le répertoire contenant les fichiers de configuration du paquet. Repérer le fichier
contenant la définition du suffixe de l'annuaire.
Le répertoire qui contient les éléments de configuration du paquet est nécessairement baptisé
/etc/phpldapadmin. On recherche ensuite le fichier contenant la définition de l'entrée dc=.
# grep -rl 'dc=' /etc/phpldapadmin/*
/etc/phpldapadmin/config.php
/etc/phpldapadmin/templates/creation/sambaGroupMapping.xml
Q98. Quelles modifications apporter à ce fichier de configuration pour utiliser le suffixe de travaux
pratiques ?
Rechercher les options de la commande sed qui permettent de substituer dc=example,dc=com
dans le fichier de configuration du paquet phpldapadmin.
Une fois le service Web redémarré, on peut se connecter à l'annuaire avec le bon suffixe et
visualiser les entrées de l'annuaire.
On sélectionne l'unité organisationnelle groups et suit le lien Créer une sous-entrée pour ajouter
le groupe supplémentaire.
On sélectionne la catégorie schéma puis Sauter vers un objectClass: avec l'option posixAccount.
Q101. Quel est le paquet qui fournit les commandes de manipulation des entrées de l'annuaire ?
Interroger la base de données des paquets pour obtenir les informations demandées.
Le paquet ldap-utils apparaît à la question sur la liste des paquets relatifs au service LDAP. Si
on recherche les commandes présentes dans la liste des fichiers de ce paquet, on obtient les
informations suivantes.
Une fois ce paquet installé, il est possible d'utiliser toutes les commandes disponibles pour
manipuler les enregistrements de l'annuaire.
Q102. Quelle est la syntaxe d'interrogation de l'annuaire qui permet d'obtenir tous les attributs de
l'enregistrement correspondant à un utilisateur particulier ?
Q103. Quelle est la syntaxe de la commande permettant de changer le mot de passe de l'utilisateur
dont on an affiché les attributs à la question précédente ?
On utilise la commande ldappasswd fournie par le paquet ldap-utils comme dans le cas de
la commande de recherche. Après consultation des pages de manuels, on obtient la syntaxe
suivante.
# ldappasswd -x -H ldap://198.51.100.2 \
-D cn=admin,dc=lab,dc=stri -W -S uid=padme,ou=people,dc=lab,dc=stri
New password:
Re-enter new password:
Enter LDAP Password:
En posant exactement la même requête que dans la question précédente, on peut vérifier que
le mot de passe utilisateur a bien été modifié.
# ldapsearch -LLL -H ldap://198.51.100.2 \
> -b dc=lab,dc=stri -D cn=admin,dc=lab,dc=stri -W uid=padme
Enter LDAP Password:
dn: uid=padme,ou=people,dc=lab,dc=stri
objectClass: person
objectClass: shadowAccount
objectClass: posixAccount
cn: Padme
sn:: UGFkbcOpIEFtaWRhbGEgU2t5d2Fsa2Vy
uid: padme
uidNumber: 10000
gidNumber: 10000
loginShell: /bin/bash
homeDirectory: /ahome/padme
gecos: Padme Amidala Skywalker
userPassword:: e1NTSEF9QWE5TUFrM0FWeCtPc05YU1NxNkh3dmRCL0ZMMm5Oc3A=
Q104. Quel est le nom du paquet relatif au mécanisme Name Service Switch permettant d'accéder aux
ressources de l'annuaire LDAP ?
Rechercher dans les bases du gestionnaire de paquets un paquet dont le nom débute par la
chaîne libnss.
Q105. Quels sont les paquets qui dépendent de l'installation des bibliothèques LDAP pour le
mécanisme Name Service Switch ?
Utiliser les informations contenues dans la description du paquet pour repérer les dépendances
entre paquets.
If used with glibc 2.1's nscd (Name Service Cache Daemon) it will help
reduce your network traffic and speed up lookups for entries.
Q106. Quel est le rôle de l'interface entre les fonctions PAM (Pluggable Authentication Modules) et
l'annuaire LDAP ?
Par définition, PAM est un mécanisme qui permet d'intégrer différents modes d'authentification
en les rendant transparents vis à vis de l'utilisateur et des logiciels qui accèdent aux ressources
du système. Dans le contexte de ces travaux pratiques, il s'agit de permettre à l'utilisateur de
se connecter, d'accéder au système de fichiers, de changer son mot de passe, etc sans avoir à
lancer des commandes spécifiques.
Q107. Quelles sont les principales étapes de la configuration des paquets de bibliothèques NSS et
PAM ?
Lors de l'installation des deux paquets de bibliothèques LDAP, on passe par une série de
menus debconf qu'il faut renseigner correctement pour accéder au serveur LDAP de façon
transparente.
Les étapes de configuration des deux paquets libnss-ldap et libpam-ldap sont pratiquement
identiques.
Avertissement
En cas d'erreur de saisie dans la série de menus ci-dessous, il faut reprendre la configuration
de chacun des deux paquets individuellement. Classiquement, on utilise les instructions #
dpkg-reconfigure libnss-ldap et # dpkg-reconfigure libpam-ldap.
Q108. Quelles sont les modifications à apporter au fichier de configuration /etc/nsswitch.conf pour
activer l'accès aux ressources de l'annuaire LDAP ?
Suivant les indications données dans la série de menus debconf ci-dessus, il faut éditer
manuellement le fichier /etc/nsswitch.conf. Consulter les exemples fournis avec la
documentation du paquet de bibliothèques LDAP pour le mécanisme NSS.
-passwd: compat
-group: compat
-shadow: compat
+passwd: compat ldap
+group: compat ldap
+shadow: compat ldap
La commande getent fournie avec le paquet libc-bin donne la liste des entrées accessibles pour
chaque catégorie du fichier de configuration. Voici un exemple pour la catégorie passwd qui fait
apparaître les entrées de l'annuaire LDAP à la suite des comptes utilisateurs système issus des
fichiers locaux.
# getent passwd
root:x:0:0:root:/root:/bin/bash
daemon:x:1:1:daemon:/usr/sbin:/bin/sh
bin:x:2:2:bin:/bin:/bin/sh
sys:x:3:3:sys:/dev:/bin/sh
sync:x:4:65534:sync:/bin:/bin/sync
games:x:5:60:games:/usr/games:/bin/sh
man:x:6:12:man:/var/cache/man:/bin/sh
lp:x:7:7:lp:/var/spool/lpd:/bin/sh
mail:x:8:8:mail:/var/mail:/bin/sh
news:x:9:9:news:/var/spool/news:/bin/sh
uucp:x:10:10:uucp:/var/spool/uucp:/bin/sh
proxy:x:13:13:proxy:/bin:/bin/sh
www-data:x:33:33:www-data:/var/www:/bin/sh
backup:x:34:34:backup:/var/backups:/bin/sh
list:x:38:38:Mailing List Manager:/var/list:/bin/sh
irc:x:39:39:ircd:/var/run/ircd:/bin/sh
gnats:x:41:41:Gnats Bug-Reporting System (admin):/var/lib/gnats:/bin/sh
nobody:x:65534:65534:nobody:/nonexistent:/bin/sh
libuuid:x:100:101::/var/lib/libuuid:/bin/sh
Debian-exim:x:101:103::/var/spool/exim4:/bin/false
statd:x:102:65534::/var/lib/nfs:/bin/false
sshd:x:103:65534::/var/run/sshd:/usr/sbin/nologin
etu:x:1000:1000:Etudiant,,,:/home/etu:/bin/bash
messagebus:x:104:106::/var/run/dbus:/bin/false
etu:x:1000:1000:Etudiant,,,:/home/etu:/bin/bash
padme:x:10000:10000:Padme Amidala Skywalker:/ahome/padme:/bin/bash
anakin:x:10001:10001:Anakin Skywalker:/ahome/anakin:/bin/bash
leia:x:10002:10002:Leia Organa:/ahome/leia:/bin/bash
luke:x:10003:10003:Luke Skywalker:/ahome/luke:/bin/bash
Q110. Comment valider l'authentification d'un utilisateur déclaré dans l'annuaire LDAP ?
Choisir un service qui nécessite une authentification sur le système et qui utilise une entrée de
l'annuaire LDAP.
Avertissement
Sans le redémarrage de ce démon, il est fréquent que les tests de connexion échouent alors
que la configuration système est correcte.
$ ssh [email protected]
Warning: Permanently added '198.51.100.3' (RSA) to the list of known hosts.
[email protected]'s password:
Linux vm-ldap-client 3.2.0-3-amd64 #1 SMP Mon Jul 23 02:45:17 UTC 2012 x86_64
The programs included with the Debian GNU/Linux system are free software;
the exact distribution terms for each program are described in the
individual files in /usr/share/doc/*/copyright.
Il ne manque que l'accès au système de fichiers pour que la configuration soit vraiment
complète.
3.5. Analyse de la configuration
Dans cette partie, on considère que les services élémentaires sont en place. Côté serveur, on dispose
de l'unité organisationnelle people qui contient quatre entrées de comptes utilisateurs. Côté client,
les outils d'accès à l'annuaire LDAP ont été installés et l'authentification sur la base des attributs des
entrées de l'annuaire fonctionne.
Les manipulations suivantes sont à réaliser en concertation entre les deux postes de travaux pratiques
client et serveur.
Comme la journalisation des transactions sur l'annuaire a été activée sur le serveur, toutes les
authentifications réalisées par le client apparaissent dans ces journaux.
Q111. Quelles sont les informations relatives à l'indexation des entrées de l'annuaire qui apparaissent
dans les journaux système du serveur lorsqu'une transaction est initiée par le client ?
Que constate-t-on ?
Rechercher le mot clé index dans le pricncipal fichier de journalisation système du serveur.
On constate que de nombreux attributs utilisés ne sont pas indexés en consultant les journaux
système.
# grep -i index /var/log/syslog
slapd[1161]: <= bdb_equality_candidates: (uid) not indexed
slapd[1161]: <= bdb_equality_candidates: (memberUid) not indexed
slapd[1161]: <= bdb_equality_candidates: (uid) not indexed
slapd[1161]: <= bdb_equality_candidates: (memberUid) not indexed
slapd[1161]: <= bdb_equality_candidates: (uniqueMember) not indexed
slapd[1161]: <= bdb_equality_candidates: (uid) not indexed
slapd[1161]: <= bdb_equality_candidates: (uid) not indexed
Q112. Quelle est la syntaxe du fichier LDIF permettant d'ajouter les index identifiés dans la
configuration du service LDAP ?
Rechercher un tutoriel LDIF en ligne donnant un exemple de fichier LDIF avec une ou plusieurs
entrées index.
Voici un exemple de fichier LDIF dédié à l'ajout d'index sur les principales entrées de l'annuaire.
# cat olcDbIndex.ldif
dn: olcDatabase={1}hdb,cn=config
changetype: modify
add: olcDbIndex
olcDbIndex: uid pres,eq,sub
-
add: olcDbIndex
olcDbIndex: sn eq,sub
-
add: olcDbIndex
olcDbIndex: uidNumber eq
-
add: olcDbIndex
olcDbIndex: gidNumber eq
-
add: olcDbIndex
olcDbIndex: memberUid pres,eq,sub
-
add: olcDbIndex
olcDbIndex: uniqueMember pres,eq
-
add: olcDbIndex
olcDbIndex: cn pres,eq,sub
-
add: olcDbIndex
olcDbIndex: ou eq
-
add: olcDbIndex
olcDbIndex: dc eq
• Le type sub est la contraction de substring et correspond à des requêtes comme sn=du*.
Note
D'après la spécification du format LDIF, les lignes qui ne contiennent qu'un caractère '-' sont
des séparateurs entre des modifications apportées à une même entrée tandis que les lignes
vides séparent des traitements sur des entrées différentes.
Q113. Comment mettre en place les nouveaux index et valider leur présence dans la configuration du
service LDAP ?
Reprendre la démarche suivie lors de l'activation des fonctions de journalisation.
On utilise la commande ldapmodify pour appliquer les instructions contenues dans le fichier
LDIF.
# ldapmodify -Y EXTERNAL -H ldapi:/// -f olcDbIndex.ldif
On valide la présence des index dans la configuration courante avec une requête sur les index.
# ldapsearch -Y EXTERNAL -H ldapi:/// -b "cn=config" | grep ^olcDbIndex
SASL/EXTERNAL authentication started
SASL username: gidNumber=0+uidNumber=0,cn=peercred,cn=external,cn=auth
SASL SSF: 0
olcDbIndex: objectClass eq
olcDbIndex: uid pres,eq,sub
olcDbIndex: sn eq,sub
olcDbIndex: memberUid pres,eq,sub
olcDbIndex: uniqueMember pres,eq
olcDbIndex: cn pres,eq,sub
olcDbIndex: ou eq
olcDbIndex: dc eq
Q114. Comment créer les index dans la base de données du démon slapd ?
Rechercher dans la liste des fichiers du paquet slapd la commande relative à l'indexation des
entrées d'un annuaire.
La création des fichiers de bases d'index nécessite un arrêt du service avant l'appel à la
commande slapindex. Il est nécessaire de prendre l'identité openldap pour exécuter cette
commande. Tous les fichiers de bases de données (backend) doivent avoir le même propriétaire
que le processus slapd.
# /etc/init.d/slapd stop
Stopping OpenLDAP: slapd.
# su openldap -c "slapindex"
# /etc/init.d/slapd start
Starting OpenLDAP: slapd.
# ll /var/lib/ldap/*.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 25 avril 19:37 /var/lib/ldap/cn.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 25 avril 19:37 /var/lib/ldap/dc.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 24 avril 17:37 /var/lib/ldap/dn2id.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 32K 24 avril 19:23 /var/lib/ldap/id2entry.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 25 avril 19:37 /var/lib/ldap/memberUid.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 24 avril 17:37 /var/lib/ldap/objectClass.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 25 avril 19:37 /var/lib/ldap/ou.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 25 avril 21:07 /var/lib/ldap/sn.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 25 avril 19:31 /var/lib/ldap/uid.bdb
-rw------- 1 openldap openldap 8,0K 25 avril 20:33 /var/lib/ldap/uniqueMember.bdb
Q115. Quelles sont les étapes de l'accès aux ressources de l'annuaire LDAP dans les trois cas de figure
ci-dessous ?
Exécuter les instructions suivantes depuis le poste client.
• # getent passwd
• $ su anakin
• $ passwd
3.6. Documents de référence
Résumé
Pour chaque paire de postes de travaux pratiques, il faut attribuer les rôles de serveur et de client.
Le serveur doit mettre en œuvre le service d'annuaire LDAP comprenant les propriétés des comptes
utilisateurs et exporter l'arborescence du système de fichiers de ces mêmes comptes utilisateurs avec
NFS. Le client doit accéder à ces ressources. Il doit permettre l'authentification auprès du serveur LDAP
pour les comptes utilisateurs concernés et pouvoir monter dynamiquement à la demande le système
de fichiers de ces comptes utilisateurs.
L'objectif en fin de séance de travaux pratiques est de pouvoir se connecter sur un poste client avec
ses identifiants login/password et d'accéder à son répertoire utilisateur stocké sur le serveur de façon
totalement transparente.
Reprendre les questions des parties Installation du serveur LDAP et Analyse de la configuration
du service LDAP
Q117. Comment initialiser une nouvelle base et un nouveau contexte de nommage pour ce service
d'annuaire ?
Reprendre la question Comment activer la journalisation des manipulations sur les entrées de
l'annuaire LDAP ?
Q119. Comment implanter les deux unités organisationnelles people et groups dans le nouvel
annuaire ?
Créer un fichier LDIF qui décrit la création des deux unités organisationnelles dans le bon
contexte. Ajouter ces deux unités organisationnelles dans l'annuaire.
Reprendre les questions Quelle est la syntaxe du fichier LDIF qui permet d'ajouter les deux
unités organisationnelles (organisational unit) ? et Quelle est la commande à utiliser pour
ajouter une ou plusieurs entrées dans l'annuaire ?
Q120. Comment implanter les quatre comptes utilisateurs dans cet annuaire ?
Créer un fichier LDIF qui décrit la création des des quatre comptes utilisateurs dans le bon
contexte avec un jeu d'attributs complet pour l'authentification et le système de fichiers. Ajouter
ces comptes dans l'annuaire.
Reprendre la question Quelle est la syntaxe du fichier LDIF qui permet d'ajouter les quatre
utilisateurs avec leurs attributs système ?
Q121. Comment installer et valider les services commun au client et au serveur NFS ?
Rechercher et installer le paquet puis contrôler la liste des processus et des numéros de port
ouverts.
Q122. Quelles modifications faut il apporter au fichier de configuration des services NFS communs
pour privilégier l'utilisation de la version 4 du protocole ?
# Do you want to start the statd daemon? It is not needed for NFSv4.
-NEED_STATD=
+NEED_STATD=no
# Do you want to start the idmapd daemon? It is only needed for NFSv4.
-NEED_IDMAPD=
+NEED_IDMAPD=yes
# Do you want to start the gssd daemon? It is required for Kerberos mounts.
NEED_GSSD=
# Do you want to start the statd daemon? It is not needed for NFSv4.
NEED_STATD=no
# Do you want to start the idmapd daemon? It is only needed for NFSv4.
NEED_IDMAPD=yes
# Do you want to start the gssd daemon? It is required for Kerberos mounts.
NEED_GSSD=
# service nfs-common start
[ ok ] Starting NFS common utilities: idmapd.
Q123. Comment installer et configurer le paquet relatif à l'exportation d'une arborescence avec le
protocole NFS ?
# mkdir -p /home/exports/home
• Ajout des instructions d'exportation dans le fichier de configuration du serveur NFS : /etc/
exports.
# grep -v ^# /etc/exports
/home/exports 198.51.100.0/24(rw,sync,fsid=0,crossmnt,no_subtree_check)
/home/exports/home 198.51.100.0/24(rw,sync,no_subtree_check)
Q125. Quel est le montage local à mettre en place pour garantir la cohérence du schéma de nommage
entre les postes serveur et client ?
On reprend ici la question sur la distinction entre les versions 3 et 4 du protocole NFS et sur le
contexte de nommage.
Q126. Comment créer automatiquement l'arborescence d'un utilisateur qui n'existe que dans
l'annuaire LDAP ?
Rechercher les fonctions de création automatique de répertoire utilisateur dans la liste des
modules PAM.
Avertissement
Cette opération se déroule en plusieurs étapes dans la mesure où il est impossible de créer
un répertoire utilisateur directement depuis le client.
1. Activer l'appel au module PAM de création de répertoire utilisateur sur le serveur NFSv4.
2. Effectuer une première connexion directe sur le serveur, via SSH par exemple, permet
de réaliser l'opération de création de l'arborescence initiale.
3. Toute nouvelle connexion sur un client NFSv4 utilise l'arborescence utilisateur créée
lors de l'étape précédente.
• Pour compléter les informations publiées par le service LDAP, il faut ajouter un schéma spécifique à
la fonction d'automontage et ensuite importer le contenu d'un fichier de description LDIF contenant
les paramètres de configuration à diffuser vers les clients.
• Pour que le montage des arborescences soit automatique, il faut ajouter un paquet spécifique sur
les systèmes clients et désigner le service LDAP comme fournisseur de la configuration. Cette
désignation se fait à l'aide du Name Service Switch.
La principale difficulté dans le traitement des questions suivantes vient du fait qu'il est nécessaire
d'échanger des informations entre le client et le serveur.
Dans le contexte de ce support, le service LDAP et le serveur NFS sont implantés sur le même système.
Q127. Quel est le paquet de la distribution Debian GNU/Linux qui fournit le service d'automontage via
LDAP ?
Rechercher le mot clé automount dans le champ description du catalogue des paquets
disponibles.
Ce paquet doit être installé sur le poste client puisque le processus automount doit être exécuté
sur ce même client. Son installation se fait simplement avec la commande usuelle # aptitude
install autofs-ldap.
Q129. Quelles sont les informations relatives au service LDAP à transférer entre client et serveur ?
Pour publier la configuration de l'automontage via le service LDAP, il est nécessaire de disposer
du schéma de définition des attributs dans l'annuaire. Ce schéma est fourni avec le paquet
autofs-ldap et doit être transféré vers le serveur LDAP pour compléter le catalogue des objets
qu'il peut contenir.
L'adresse IP utilisée dans la copie d'écran ci-dessus correspond au serveur LDAP et NFS.
Q130. Dans quel répertoire les informations transférées doivent elles être placées ?
Rechercher le répertoire de stockage des fichiers de schémas dans l'arborescence du serveur
LDAP.
Une fois le fichier de schéma de transféré du client vers le serveur, celui-ci doit être placé dans
l'arborescence du service LDAP avec les autres fichiers du même type.
# ls -lAh /etc/ldap/schema/autofs.schema
-rw-r--r-- 1 etu etu 830 sept. 27 10:29 /etc/ldap/schema/autofs.schema
Q131. Comment intégrer ces nouvelles informations d'automontage dans la configuration du service
LDAP ?
L'intégration du nouveau schéma dans la configuration du serveur se fait en plusieurs étapes. Le
fichier délivré avec le paquet autofs-ldap doit être converti en fichier LDIF avant d'être ajouté
au DIT de configuration du démon slapd.
La conversion en fichier LDIF se fait à l'aide de la commande slaptest fournie avec le paquet
slapd.
2. Création du fichier de traitement des schémas. Comme de schéma autofs utilise des
définitions issues des schémas de rang supérieur, il est nécessaire d'inclure les autres
fichiers de schémas fournis avec le paquet.
# cat schema-convert.conf
include /etc/ldap/schema/core.schema
include /etc/ldap/schema/cosine.schema
include /etc/ldap/schema/inetorgperson.schema
include /etc/ldap/schema/autofs.schema
# cat ou-autofs.ldif
dn: ou=automount,dc=lab,dc=stri
ou: automount
objectClass: top
objectClass: organizationalUnit
dn: ou=auto.master,ou=automount,dc=lab,dc=stri
ou: auto.master
objectClass: top
objectClass: automountMap
dn: cn=/ahome,ou=auto.master,ou=automount,dc=lab,dc=stri
cn: /ahome
objectClass: top
objectClass: automount
automountInformation: ldap:ou=auto.home,ou=automount,dc=lab,dc=stri
dn: ou=auto.home,ou=automount,dc=lab,dc=stri
ou: auto.home
objectClass: top
objectClass: automountMap
dn: cn=*,ou=auto.home,ou=automount,dc=lab,dc=stri
cn: *
objectClass: top
objectClass: automount
automountInformation: -fstype=nfs4 198.51.100.2:/home/&
4.5.1. Configuration LDAP
Q134. Quels sont les paquets de bibliothèques LDAP relatifs au mécanisme Name Service Switch et au
gestionnaire d'authentification PAM ?
Rechercher la liste des paquets dont le nom débute par libnss.
Q135. Quelles sont les étapes de la configuration des paquets de bibliothèques NSS et PAM ?
Lors de l'installation des deux paquets, on passe par une série de menus debconf.
• Rendre le fichier de configuration lisible et modifiable uniquement par son propriétaire ? oui
Q136. Quelles sont les modifications à apporter au fichier de configuration /etc/nsswitch.conf pour
activer l'accès aux ressources de l'annuaire LDAP ?
Rechercher la syntaxe permettant de lancer des recherches dans l'annuaire en plus des fichiers
locaux au système.
Il faut remplacer compat par compat ldap pour chaque catégorie concernée.
# sed -i 's/compat/& ldap/g' /etc/nsswitch.conf
Q138. Quelle est la modification à apporter au fichier de configuration /etc/nsswitch.conf pour que le
démon automount accède aux ressources de l'annuaire LDAP ?
Il faut ajouter une directive supplémentaire qui spécifie l'ordre de recherche des informations
pour le démon automount.
Q139. Quel est le fichier de configuration du service d'automontage dans lequel sont définis ses
paramètres globaux ?
Rechercher le répertoire dans lequel sont placés les fichiers de paramétrage de tous les services.
Q140. Quelles sont les modifications à apporter à ce fichier pour que le démon accède à l'annuaire
LDAP et que la journalisation soit active ?
Il faut éditer le fichier avec les éléments suivants.
• Faire apparaître les évènements du service d'automontage dans les journaux système
# grep -v ^# /etc/default/autofs
MASTER_MAP_NAME="ou=auto.master,ou=automount,dc=lab,dc=stri"
TIMEOUT=300
BROWSE_MODE="no"
LOGGING="verbose"
LDAP_URI="ldap://198.51.100.2"
SEARCH_BASE="ou=automount,dc=lab,dc=stri"
Q141. Quelles sont les méthodes qui permettent de valider le fonctionnement du service
d'automontage ?
Donner deux moyens d'acquérir l'identité d'un utilisateur ou d'une utilisatrice défini(e) dans
l'annuaire LDAP uniquement.
ne pas oublier le consulter les journaux système pour observer les étapes de ces connexions
utilisateur.
4.6. Documents de référence
Linux NFS-HOWTO
Linux NFS-HOWTO : documentation historique complète sur la configuration d'un serveur et d'un
client NFS jusqu'à la version 3 inclue.
Nfsv4 configuration
Nfsv4 configuration : traduction française extraite des pages du projet CITI de l'université du
Michigan.
Résumé
Ce support de travaux pratiques sur le service Domain Name System s'appuie sur le logiciel BIND. Côté client ou
resolver, il illustre les différents tests de fonctionnement du service à l'aide de la dig. Côté serveur, il présente
l'utilisation du service suivant 3 modes : cache seulement (cache-only), maître (primary|master) et esclave
(secondary|slave).
Q142. Quelle est la représentation graphique de l'arborescence DNS corresopondant aux affectations
données ci-dessus ?
À partir des information du document Architecture réseau des travaux pratiques, compléter la
chaîne des serveurs DNS permettant la résolution des noms de domaines jusqu'à la racine.
• primary-srvr.lab.lan-213.stri : 198.51.100.2
• secondary-srvr.lab.lan-213.stri : 198.51.100.3
On oriente la recherche dans la base de données des paquets de la distribution vers la chaîne
de caractères qui débute par bind.
# aptitude search ^bind
p bind9 - Serveur de noms de domaines internet
p bind9-doc - documentation de BIND
i bind9-host - Version de « host » intégrée avec BIND 9.X
p bind9utils - Utilitaires pour BIND
p bindfs - mirrors or overlays a local directory with altered permissions
p bindgraph - DNS statistics RRDtool frontend for BIND9
Les paquets à installer à partir de la liste ci-dessus sont : bind9 et bind9-doc. Une fois l'opération
# aptitude install bind9 bind9-doc effectuée, on vérifie le résultat.
# aptitude search ~ibind9
i bind9 - Serveur de noms de domaines internet
i bind9-doc - documentation de BIND
i bind9-host - Version de « host » intégrée avec BIND 9.X
i A bind9utils - Utilitaires pour BIND
i A libbind9-80 - Bibliothèque partagée BIND9 utilisée par BIND
Q144. Quelles sont les manipulations à effectuer pour valider le fonctionnement du service DNS ?
Contrôler la liste des processus actifs sur le système, la liste des ports réseau ouverts ainsi que
les journaux système.
En utilisant la commande netstat, on obtient les mêmes informations en partant des ports
réseau ouverts.
# netstat -autp | grep na[m]ed
tcp 0 0 198.51.100.2:domain *:* LISTEN 2863/named
tcp 0 0 localhost:domain *:* LISTEN 2863/named
tcp 0 0 localhost:953 *:* LISTEN 2863/named
tcp6 0 0 [::]:domain [::]:* LISTEN 2863/named
tcp6 0 0 localhost:953 [::]:* LISTEN 2863/named
udp 0 0 198.51.100.2:domain *:* 2863/named
udp 0 0 localhost:domain *:* 2863/named
udp6 0 0 [::]:domain [::]:* 2863/named
Journaux systèmes
# grep na[m]ed /var/log/syslog
named[2863]: starting BIND 9.8.1-P1 -u bind
named[2863]: built with '--prefix=/usr' '--mandir=/usr/share/man'
'--infodir=/usr/share/info' '--sysconfdir=/etc/bind' '--localstatedir=/var'
'--enable-threads' '--enable-largefile' '--with-libtool' '--enable-shared'
'--enable-static' '--with-openssl=/usr' '--with-gssapi=/usr' '--with-gnu-ld'
'--with-geoip=/usr' '--enable-ipv6' 'CFLAGS=-fno-strict-aliasing -DDIG_SIGCHASE
-O2'
named[2863]: adjusted limit on open files from 4096 to 1048576
named[2863]: found 2 CPUs, using 2 worker threads
named[2863]: using up to 4096 sockets
named[2863]: loading configuration from '/etc/bind/named.conf'
named[2863]: reading built-in trusted keys from file '/etc/bind/bind.keys'
named[2863]: using default UDP/IPv4 port range: [1024, 65535]
named[2863]: using default UDP/IPv6 port range: [1024, 65535]
named[2863]: listening on IPv6 interfaces, port 53
named[2863]: listening on IPv4 interface lo, 127.0.0.1#53
named[2863]: listening on IPv4 interface eth0, 198.51.100.2#53
named[2863]: generating session key for dynamic DNS
named[2863]: sizing zone task pool based on 5 zones
named[2863]: using built-in root key for view _default
named[2863]: set up managed keys zone for view _default, file 'managed-keys.bind'
named[2863]: Warning: 'empty-zones-enable/disable-empty-zone' not set: disabling RFC 1918 empt
named[2863]: automatic empty zone: 254.169.IN-ADDR.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: 2.0.192.IN-ADDR.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: 100.51.198.IN-ADDR.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: 113.0.203.IN-ADDR.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: 255.255.255.255.IN-ADDR.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: 0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0
named[2863]: automatic empty zone: 1.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0.0
named[2863]: automatic empty zone: D.F.IP6.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: 8.E.F.IP6.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: 9.E.F.IP6.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: A.E.F.IP6.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: B.E.F.IP6.ARPA
named[2863]: automatic empty zone: 8.B.D.0.1.0.0.2.IP6.ARPA
named[2863]: command channel listening on 127.0.0.1#953
named[2863]: command channel listening on ::1#953
named[2863]: zone 0.in-addr.arpa/IN: loaded serial 1
named[2863]: zone 127.in-addr.arpa/IN: loaded serial 1
named[2863]: zone 255.in-addr.arpa/IN: loaded serial 1
named[2863]: zone localhost/IN: loaded serial 2
named[2863]: managed-keys-zone ./IN: loading from master file managed-keys.bind failed: file n
named[2863]: managed-keys-zone ./IN: loaded serial 0
named[2863]: running
Q145. Quels sont les répertoires contenant les fichiers de configuration du service DNS ?
Identifier les répertoires à partir de la liste des fichiers du paquet bind9.
Comme pour tout service implanté sur un système GNU/Linux, les fichiers de configuration
sont placés dans le répertoire /etc/.
De la même façon, les données du service doivent être placées dans le répertoire /var/.
# dpkg -L bind9 |grep var
/var
/var/cache
/var/cache/bind
/var/run
Q146. Qu'est ce qui distingue le répertoire général de configuration du répertoire de stockage des
fichiers de zone ?
Consulter la documentation BIND 9 Administrator Reference Manual.
C'est dans le répertoire /var/cache/bind/ que l'on place les fichiers contenant les
enregistrements ou Resource Records (RRs). Ces enregistrements correspondent aux zones sur
lesquelles le serveur a autorité. Ce choix de répertoire fait partie des options du service. Voir
l'option directory dans le fichier /etc/bind/named.conf.options.
Q147. Pourquoi l'installation du paquet bind9 correspond à un service DNS de type cache-only ?
Identifier la ou les zones sur lesquelles le services a autorités à partir des informations
contenues dans les journaux système et les fichiers de configuration named.conf.*.
Consulter la section relative au service de type cache-only dans le document BIND 9
Administrator Reference Manual.
• Le service peut contacter les serveurs racine. La liste de ces serveurs est donnée dans le
fichier db.root.
• Le service étant actif, il peut prendre en charge les requêtes et mémoriser dans son cache
les résultats.
Q148. Comment appelle-t-on le logiciel client chargé d'interroger le service de noms de domaines ?
Rechercher le mot clé resolver dans les pages de manuels.
C'est le fichier /etc/resolv.conf qui sert à configurer la partie cliente du service de résolution
des noms de domaines ; le resolver. Dans le cas des postes de travaux pratiques, la configuration
initiale du resolver est prise en charge par le service DHCP.
Q149. Quelle est l'opération à effectuer pour le service DNS installé plus tôt soit effectivement utilisé ?
Rechercher la syntaxe à utiliser pour éditer le fichier /etc/resolv.conf.
Il est possible de créer un nouveau fichier simplement en désignant l'interface de boucle locale.
# echo nameserver 127.0.0.1 >/etc/resolv.conf
Vu du système sur lequel le service est exécuté, on optimise le traitement des requêtes en
alimentant puis en utilisant le cache mémoire. Vu de l'Internet, on sollicite directement les
serveurs racines à chaque nouvelle requête.
La commande dig est le «couteau suisse» qui va permettre d'effectuer tous les tests de requêtes
DNS. On obtient le nom du paquet auquel elle appartient à partir d'une recherche du type :
# dpkg -S `which dig`
dnsutils: /usr/bin/dig
Le paquet dsnutils fait partie de l'installation de base. Il est donc présent sur tous les systèmes.
Q151. Comment reconnaître le serveur DNS utilisé lors d'une requête avec la commande dig ?
Comment peut on visualiser l'utilisation du cache du service DNS ?
Lire attentivement les résultats d'une exécution de la commande dig sur un nom de domaine
quelconque.
L'utilisation du cache du serveur DNS est identifiable à partir du temps de traitement d'une
requête. Ce temps de traitement apparaît dans le champ Query time des résultats affichés à la
suite d'un appel à la commande dig.
Dans les deux exemples ci-dessous, le serveur interrogé est bien le service local avec l'adresse
IP 127.0.0.1. La première requête a un temps de traitement de 1301ms tandis que la seconde a
un temps de traitement de 0ms. Cette seconde réponse est fournie par le cache du serveur DNS.
# dig www.iana.org
;; QUESTION SECTION:
;www.iana.org. IN A
;; ANSWER SECTION:
www.iana.org. 600 IN CNAME ianawww.vip.icann.org.
ianawww.vip.icann.org. 30 IN A 192.0.32.8
;; AUTHORITY SECTION:
vip.icann.org. 3600 IN NS gtm1.lax.icann.org.
vip.icann.org. 3600 IN NS gtm1.dc.icann.org.
;; ADDITIONAL SECTION:
gtm1.dc.icann.org. 21600 IN A 192.0.47.252
gtm1.dc.icann.org. 21600 IN AAAA 2620:0:2830:296::252
gtm1.lax.icann.org. 21600 IN A 192.0.32.252
gtm1.lax.icann.org. 21600 IN AAAA 2620:0:2d0:296::252
# dig www.iana.org
;; QUESTION SECTION:
;www.iana.org. IN A
;; ANSWER SECTION:
www.iana.org. 600 IN CNAME ianawww.vip.icann.org.
ianawww.vip.icann.org. 30 IN A 192.0.32.8
;; AUTHORITY SECTION:
vip.icann.org. 3600 IN NS gtm1.lax.icann.org.
vip.icann.org. 3600 IN NS gtm1.dc.icann.org.
;; ADDITIONAL SECTION:
gtm1.dc.icann.org. 21600 IN A 192.0.47.252
gtm1.dc.icann.org. 21600 IN AAAA 2620:0:2830:296::252
gtm1.lax.icann.org. 21600 IN A 192.0.32.252
gtm1.lax.icann.org. 21600 IN AAAA 2620:0:2d0:296::252
Q152. Quelles sont les options de la commande dig à utiliser pour émettre des requêtes des types
suivants : NS, A, PTR, et MX ? Donner un exemple de chaque type.
Les différents enregistrements ou Resource Records d'une zone sont accessibles à partir de
requêtes individuelles. Les options de la commande dig, documentées dans les pages de
manuels (man dig), permettent d'indiquer le type d'enregistrement demandé (RR) après le nom
de domaine.
Les réponses aux requêtes suivantes apparaissent après la mention ANSWER SECTION:.
;; QUESTION SECTION:
;iana.org. IN NS
;; ANSWER SECTION:
iana.org. 86400 IN NS d.iana-servers.net.
iana.org. 86400 IN NS ns.icann.org.
iana.org. 86400 IN NS c.iana-servers.net.
iana.org. 86400 IN NS a.iana-servers.net.
iana.org. 86400 IN NS b.iana-servers.net.
;; QUESTION SECTION:
;iana.org. IN A
;; ANSWER SECTION:
iana.org. 600 IN A 192.0.43.8
;; AUTHORITY SECTION:
iana.org. 86293 IN NS a.iana-servers.net.
iana.org. 86293 IN NS ns.icann.org.
iana.org. 86293 IN NS c.iana-servers.net.
iana.org. 86293 IN NS b.iana-servers.net.
iana.org. 86293 IN NS d.iana-servers.net.
;; QUESTION SECTION:
;9.32.0.192.in-addr.arpa. IN PTR
;; ANSWER SECTION:
9.32.0.192.in-addr.arpa. 21600 IN PTR www.internic.net.
;; AUTHORITY SECTION:
32.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN NS b.iana-servers.net.
32.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN NS a.iana-servers.net.
32.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN NS c.iana-servers.net.
32.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN NS ns.icann.org.
32.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN NS d.iana-servers.net.
;; QUESTION SECTION:
;internic.net. IN MX
;; ANSWER SECTION:
internic.net. 600 IN MX 10 pechorax.dc.icann.org.
internic.net. 600 IN MX 10 pechorax.lax.icann.org.
Q153. Quelle est l'option de la commande dig à utiliser pour émettre des requêtes itératives ? Donner
un exemple
Consulter les pages de manuels de la commande dig à la recherche du traçage des étapes d'une
requête.
Pour émettre une requête itérative (ou non récursive), il faut utiliser l'option +trace.
Note
Après tous ces exemples de requêtes, on voit clairement que le fonctionnement par défaut du
logiciel BIND est récursif. Cette prise en charge «ouverte» des requêtes peut poser quelques
soucis de sécurité. Si il est légitime de prendre complètement en charge les interrogations
DNS émises par les hôtes du réseau administré de façon à alimenter le cache et optimiser le
fonctionnement du service, il n'en va pas de même pour les hôtes du réseau public. Il est donc
important de configurer le service en conséquence. Les contrôles d'accès qui permettent de
ne satisfaire que les requêtes émises par les hôtes appartenant aux «réseaux de confiance»
sont présentées dans la Section 5.8, « Sécurisation de premier niveau ».
Q154. Quelle est la syntaxe de la commande dig à utiliser pour interroger la classe CHAOS ? Donner
deux exemples de requêtes sur les champs version.bind et authors.bind.
Consulter les pages de manuels de la commande dig à la recherche des définitions de classes.
Tous les exemples de requêtes donnés ci-avant utilisent la classe Internet (IN) de façon implicite.
Pour interroger un type de la classe CHAOS, il est nécessaire d'indiquer cette classe dans la
commande d'interrogation du service DNS. Voici deux exemples de requêtes sur les deux types
les plus souvent recherchés : la version du logiciel et la liste de ses auteurs.
;; QUESTION SECTION:
;version.bind. CH TXT
;; ANSWER SECTION:
version.bind. 0 CH TXT "9.8.1-P1"
;; AUTHORITY SECTION:
version.bind. 0 CH NS version.bind.
;; QUESTION SECTION:
;authors.bind. CH TXT
;; ANSWER SECTION:
authors.bind. 0 CH TXT "Matt Nelson"
authors.bind. 0 CH TXT "Jeremy C. Reed"
authors.bind. 0 CH TXT "Michael Sawyer"
authors.bind. 0 CH TXT "Brian Wellington"
authors.bind. 0 CH TXT "Mark Andrews"
authors.bind. 0 CH TXT "James Brister"
authors.bind. 0 CH TXT "Ben Cottrell"
authors.bind. 0 CH TXT "Michael Graff"
authors.bind. 0 CH TXT "Andreas Gustafsson"
authors.bind. 0 CH TXT "Bob Halley"
authors.bind. 0 CH TXT "Evan Hunt"
authors.bind. 0 CH TXT "JINMEI Tatuya"
authors.bind. 0 CH TXT "David Lawrence"
authors.bind. 0 CH TXT "Danny Mayer"
authors.bind. 0 CH TXT "Damien Neil"
;; AUTHORITY SECTION:
authors.bind. 0 CH NS authors.bind.
• Le temps de réponse à une requête (Query time:) renseigne sur l'utilisation ou non du cache
mémoire.
• En cas de panne, une requête itérative permet d'identifier le point de rupture dans la chaîne de
résolution des noms.
Il reste deux options particulièrement utiles à la mise au point d'une configuration correcte.
Il est possible de désigner explicitement le serveur DNS qui doit prendre en charge la requête à l'aide de
son adresse IP. Cette opération est très utile pour vérifier qu'un serveur primaire répond correctement
aux demandes sur les enregistrements qu'il détient. Dans le contexte de la sécurisation du service,
cette même opération sert à contrôler qu'un serveur ne répond qu'au requêtes qu'il est sensé traiter.
Voici deux exemples utilisant respectivement la désignation du serveur interrogé par son adresse IP
et la requête directe de transfert de zone.
Pour vérifier que le service DNS de la zone nic.fr fournit l'adresse du serveur Web ayant le nom
www.nic.fr, on peut procéder comme suit.
;; QUESTION SECTION:
;nic.fr. IN NS
;; ANSWER SECTION:
nic.fr. 176789 IN NS ns1.ext.nic.fr.
nic.fr. 176789 IN NS ns3.nic.fr.
nic.fr. 176789 IN NS ns1.nic.fr.
nic.fr. 176789 IN NS ns4.ext.nic.fr.
nic.fr. 176789 IN NS ns2.nic.fr.
nic.fr. 176789 IN NS ns6.ext.nic.fr.
;; ADDITIONAL SECTION:
ns1.ext.nic.fr. 176789 IN A 193.51.208.13
ns1.nic.fr. 176789 IN A 192.134.4.1
ns1.nic.fr. 176789 IN AAAA 2001:660:3003:2::4:1
ns2.nic.fr. 176789 IN A 192.93.0.4
ns2.nic.fr. 176789 IN AAAA 2001:660:3005:1::1:2
ns3.nic.fr. 176789 IN A 192.134.0.49
ns3.nic.fr. 176789 IN AAAA 2001:660:3006:1::1:1
ns4.ext.nic.fr. 176789 IN A 193.0.9.4
ns4.ext.nic.fr. 176789 IN AAAA 2001:67c:e0::4
ns6.ext.nic.fr. 176789 IN A 130.59.138.49
ns6.ext.nic.fr. 176789 IN AAAA 2001:620:0:1b:5054:ff:fe74:8780
;; QUESTION SECTION:
;www.nic.fr. IN A
;; ANSWER SECTION:
www.nic.fr. 172800 IN CNAME web.nic.fr.
web.nic.fr. 172800 IN A 192.134.4.20
;; AUTHORITY SECTION:
nic.fr. 172800 IN NS ns3.nic.fr.
nic.fr. 172800 IN NS ns6.ext.nic.fr.
nic.fr. 172800 IN NS ns4.ext.nic.fr.
nic.fr. 172800 IN NS ns1.nic.fr.
nic.fr. 172800 IN NS ns1.ext.nic.fr.
nic.fr. 172800 IN NS ns2.nic.fr.
;; ADDITIONAL SECTION:
ns1.ext.nic.fr. 172800 IN A 193.51.208.13
ns1.nic.fr. 172800 IN A 192.134.4.1
ns1.nic.fr. 172800 IN AAAA 2001:660:3003:2::4:1
ns2.nic.fr. 172800 IN A 192.93.0.4
ns2.nic.fr. 172800 IN AAAA 2001:660:3005:1::1:2
ns3.nic.fr. 172800 IN A 192.134.0.49
ns3.nic.fr. 172800 IN AAAA 2001:660:3006:1::1:1
ns4.ext.nic.fr. 172800 IN A 193.0.9.4
ns4.ext.nic.fr. 172800 IN AAAA 2001:67c:e0::4
ns6.ext.nic.fr. 172800 IN A 130.59.138.49
ns6.ext.nic.fr. 172800 IN AAAA 2001:620:0:1b:5054:ff:fe74:8780
On voit apparaître une indication selon laquelle le serveur interrogé ne prendra pas en charge les
requêtes récursives pour le client utilisé. C'est tout à fait normal dans la mesure où ces tests de
requêtes ne sont pas effectués depuis un poste client appartenant au domaine nic.fr.
Pour autant, on obtient bien la réponse à la requête posée puisque l'enregistrement demandé
appartient bien à la zone sur laquelle le serveur a autorité.
• On interroge directement le même serveur avec une requête portant sur une autre zone.
$ dig @ns1.nic.fr www.phrack.org
;; QUESTION SECTION:
;www.phrack.org. IN A
Cette fois-ci la requête est refusée. Le serveur primaire ne veut pas prendre en charge la requête
posée. C'est encore tout à fait normal dans la mesure le client n'appartient pas aux réseaux de la
zone nic.fr.
• Certains services sont très «ouverts» et acceptent de prendre en charge les requêtes de n'importe
quel client. La même requête posée à un de ces services est traitée normalement.
$ dig @dns1.gaoland.net www.phrack.org
;; QUESTION SECTION:
;www.phrack.org. IN A
;; ANSWER SECTION:
www.phrack.org. 86400 IN A 120.138.19.103
;; AUTHORITY SECTION:
phrack.org. 86400 IN NS ns1.register-it.net.
phrack.org. 86400 IN NS ns2.register-it.net.
;; ADDITIONAL SECTION:
ns1.register-it.net. 86395 IN A 83.246.76.254
ns2.register-it.net. 86395 IN A 83.246.77.10
Sous toute réserve, il semble bien que le fait de répondre aux requêtes de n'importe quel client ne
corresponde pas aux bonnes pratiques sur la configuration du service DNS de nos jours.
Dans le cadre de ces travaux pratiques, on veillera donc à n'autoriser les requêtes récursives qu'aux
clients appartenant aux réseaux définis dans le plan d'adressage IP de l'énoncé.
La requête directe de transfert de zone permet de valider les autorisations d'échanges entre le serveur
primaire et les autres serveurs ayant autorité sur la même zone.
Dans l'exemple de requête ci-dessous on interroge le serveur primaire à partir du serveur secondaire.
Pour éviter une «recensement trop facile» de l'identité des hôtes d'une zone, il est essentiel de
n'autoriser ces requêtes de transfert qu'entre serveurs DNS. Cette configuration du contrôle d'accès est
présentée dans la Section 5.8, « Sécurisation de premier niveau ».
• Les fichiers db.* qui contiennent les enregistrements sur les serveurs racine et l'interface de boucle
locale sont fournis directement avec le paquet Debian. Ils sont donc susceptibles d'être mis à jour
à chaque nouvelle version du paquet.
named.conf
Déclarations d'autorité sur le localhost et la diffusion en résolution directe et inverse. Liste des
fichiers db.*.
Ce fichier appartient au paquet bind9 et est susceptible d'être mis à jour. Il ne faut donc pas éditer
ce fichier ou y insérer des informations de définitions de zones contrôlées par le service DNS.
named.conf.local
Déclarations d'autorité sur les zones administrées par le serveur ; qu'il s'agisse d'un serveur
primaire ou secondaire. Ce fichier n'est pas modifié lors d'une mise à jour du paquet Debian.
C'est donc le fichier qui doit être édité pour déclarer les zones sous le contrôle du serveur DNS.
named.conf.options
Paramétrage des options du service notamment du répertoire contenant les fichiers de
déclaration des zones administrées /var/cache/bind/. Voir le BIND 9 Administrator Reference
Manual pour obtenir la liste de ces options.
C'est le fichier qui doit être édité pour sécuriser les accès aux enregistrements des zones sous
le contrôle du serveur DNS..
Q155. Quel est le fichier de configuration à éditer pour que le service DNS installé ait autorité sur la
zone zone(i).lan-213.stri ?
Établir la correspondance entre l'organisation des fichiers de configuration du paquet Debian
et les indications des documents de référence.
Le fichier /etc/bind/named.conf.local du nouveau serveur DNS doit être édité de façon à
faire apparaître les zones directes et inverses sur lesquelles il a autorité. Une fois l'opération
effectuée, on recharge la configuration du serveur et on consulte les journaux système. Voici
une copie du fichier correspondant à la zone lab.lan-213.stri.
# cat /etc/bind/named.conf.local
//
// Do any local configuration here
//
zone "lab.lan-213.stri" {
type master;
file "lab.lan-213.stri";
};
zone "100.51.198.in-addr.arpa" {
type master;
file "100.51.198";
};
// Consider adding the 1918 zones here, if they are not used in your
// organization
//include "/etc/bind/zones.rfc1918";
Q156. Quel est le fichier de configuration qui désigne le répertoire de stockage des fichiers de
déclaration de zone ? Quel est ce répertoire ? Quelle est la particularité de son masque de
permissions ?
Établir la correspondance entre l'organisation des fichiers de configuration du paquet Debian
et les indications de la documentation de référence. Repérer le propriétaire du processus named
et relever ses caractéristiques : uid, gid, répertoire utilisateur, etc.
• C'est le fichier named.conf.options qui désigne le répertoire de travail du service de noms de
domaines : /var/cache/bind/.
• On retrouve la même information au niveau des paramètres du compte utilisateur système
dédié au service.
$ grep bind /etc/passwd
bind:x:105:107::/var/cache/bind:/bin/false
• Le masque de permissions donne les droits d'écriture aux membres du groupe système bind.
$ ll /var/cache/ | grep bind
drwxrwxr-x 2 root bind 4,0K oct. 7 21:05 bind
Q157. À l'aide de l'exemple donné dans le document DNS HOWTO : A real domain example, créer un
fichier de déclaration de la zone directe zone(i).lan-213.stri dans le répertoire adéquat.
Le fichier de zone doit comprendre :
• Deux serveurs de noms : un primaire et un secondaire.
• Un Mail Exchanger.
Avertissement
Pour les besoins des travaux pratiques, les temps définis dans l'enregistrement SOA ont
été considérablement réduits pour caractériser l'effet des notifications et des durées de
maintien en cache mémoire. Ces temps permettent aussi de propager les modifications sur
les enregistrements plus rapidement en incrémentant les numéros de version.
rtr A 198.51.100.1
primary-srvr A 198.51.100.2
ns1 CNAME primary-srvr.lab.lan-213.stri.
secondary-srvr A 198.51.100.3
ns2 CNAME secondary.lab.lan-213.stri.
file-srvr A 198.51.100.5
nfs CNAME file-srvr.lab.lan-213.stri.
ldap CNAME file-srvr.lab.lan-213.stri.
smtp A 198.51.100.10
Q158. À l'aide de l'exemple donné dans le document DNS HOWTO : A real domain example, créer un
fichier de déclaration de la zone inverse 100.51.198 dans le répertoire adéquat.
Les enregistrements (RRs) utilisés pour la résolution inverse des adresses IP doivent
correspondre exactement aux décarations de la zone directe.
# cat /var/cache/bind/100.51.198
$TTL 60
@ IN SOA lab.lan-213.stri. postmaster.lab.lan-213.stri. (
2012100801 ; serial, yearmonthdayserial#
20 ; refresh, seconds
5 ; retry, seconds
420 ; expire, seconds
60 ) ; minimum, seconds
NS primary-srvr.lab.lan-213.stri.
NS secondary-srvr.lab.lan-213.stri.
1 PTR rtr.lab.lan-213.stri.
2 PTR primary-srvr.lab.lan-213.stri.
3 PTR secondary-srvr.lab.lan-213.stri.
;
5 PTR file-srvr.lab.lan-213.stri.
10 PTR smtp.lab.lan-213.stri.
Q159. Quel est l'outil à utiliser pour valider la syntaxe des déclarations d'enregistrement avant d'activer
la nouvelle zone ?
Consulter la liste des outils fournis avec les paquets relatifs au logiciel bind9.
Le paquet bind9utils fournit plusieurs outils dont le programme named-checkzone qui permet
de valider la syntaxe des fichiers de déclaration de zone.
Dans le cas des deux exemples ci-dessus, on obtient les résultats suivants.
# named-checkzone lab.lan-213.stri. /var/cache/bind/lab.lan-213.stri
zone lab.lan-213.stri/IN: loaded serial 2012100801
OK
Q160. Comment activer les nouveaux enregistrements de zone ? Valider la prise en charge de ces
enregistrements
Recharger la configuration du service DNS et consulter les journaux système correspondant
Q162. Quel est le fichier de configuration à éditer pour que le service DNS installé ait autorité sur la
zone zone(i).lan-213.stri ?
Établir la correspondance entre l'organisation des fichiers de configuration du paquet Debian
et les indications des documents de référence.
Le fichier /etc/bind/named.conf.local du serveur DNS secondaire doit être édité. Bien sûr,
les noms de zone doivent correspondre à ceux du serveur primaire. Voici une copie de la
configuration globale du service.
# cat /etc/bind/named.conf.local
//
// Do any local configuration here
//
zone "lab.lan-213.stri." {
type slave;
masters {
198.51.100.2;
};
file "backup.lab.lan-213.stri";
};
zone "100.51.198.in-addr.arpa" {
type slave;
masters {
198.51.100.2;
};
file "backup.100.51.198";
};
// Consider adding the 1918 zones here, if they are not used in your
// organization
//include "/etc/bind/zones.rfc1918";
Q163. Quel est le fichier de configuration qui désigne le répertoire de stockage des fichiers de
déclaration de zone ? Quel est ce répertoire ? Quelle est la particularité de son masque de
permissions ?
Établir la correspondance entre l'organisation des fichiers de configuration du paquet Debian
et les indications de la documentation de référence. Repérer le propriétaire du processus named
et relever ses caractéristiques : uid, gid, répertoire utilisateur, etc.
• Le masque de permissions donne les droits d'écriture aux membres du groupe système bind.
$ ll /var/cache/ | grep bind
drwxrwxr-x 2 root bind 4,0K oct. 7 21:05 bind
Q164. Quel est l'outil à utiliser pour valider la syntaxe des déclarations d'enregistrement avant d'activer
la nouvelle zone ?
Consulter la liste des outils fournis avec les paquets relatifs au logiciel bind9.
Le paquet bind9utils fournit plusieurs outils dont le programme named-checkconf qui permet
de valider la syntaxe des fichiers de configuration.
Dans le cas de notre exemple, on obtient les résultats suivants.
# named-checkconf -p /etc/bind/named.conf
options {
directory "/var/cache/bind";
listen-on-v6 {
"any";
};
auth-nxdomain no;
dnssec-validation auto;
};
zone "lab.lan-213.stri." {
type slave;
file "backup.lab.lan-213.stri";
masters {
198.51.100.2 ;
};
};
zone "100.51.198.in-addr.arpa" {
type slave;
file "backup.100.51.198";
masters {
198.51.100.2 ;
};
};
zone "." {
type hint;
file "/etc/bind/db.root";
};
zone "localhost" {
type master;
file "/etc/bind/db.local";
};
zone "127.in-addr.arpa" {
type master;
file "/etc/bind/db.127";
};
zone "0.in-addr.arpa" {
type master;
file "/etc/bind/db.0";
};
zone "255.in-addr.arpa" {
type master;
file "/etc/bind/db.255";
};
Q165. Comment les enregistrements (Resource Records) d'un serveur DNS secondaire sont ils
obtenus ? Quel est le type de requête qui permet de valider la disponibilité des nouveaux
enregistrements ?
Rechercher dans la liste des requêtes utilisables avec la commande dig.
Les enregistrements d'un serveur secondaire sont obtenus par transfert réseau.
Le type d'une requête de transfert de zone est : AXFR. Voici deux exemples de résultats.
Q166. Comment activer les nouveaux enregistrements de zone ? Valider la prise en charge de ces
enregistrements
Recharger la configuration du service DNS et consulter les journaux système correspondant
Lors d'une modification de la liste des enregistrements, il est important d'incrémenter correctement
le numéro de série de façon à notifier l'ensemble des serveurs ayant autorité sur une zone. Dans
l'extrait du fichier /var/log/syslog/ du serveur primaire donné ci-dessous, on voit bien apparaître ces
notifications.
named[2863]: client 198.51.100.3#54299: transfer of 'lab.lan-213.stri/IN': AXFR started
named[2863]: client 198.51.100.3#54299: transfer of 'lab.lan-213.stri/IN': AXFR ended
named[2863]: client 198.51.100.3#57978: transfer of '100.51.198.in-addr.arpa/IN': AXFR started
named[2863]: client 198.51.100.3#57978: transfer of '100.51.198.in-addr.arpa/IN': AXFR ended
Avertissement
Cette partie est complétée par l'enseignant sur le serveur DNS de travaux pratiques ayant
autorité au niveau supérieur. Ce niveau supérieur correspond à un Top Level Domain (TLD)
factice.
Le serveur maître de la zone lan-213.stri doit déléguer le domaine lab.lan-213.stri aux postes de
travaux pratiques qui détiennent les enregistrements (RRs) du sous-domaine.
Dans le contexte de la maquette utilisée pour ce document, le système hôte doit déléguer le sous-
domaine aux deux instances de machines virtuelles.
Les fichiers de configuration donnés dans cette section sont surtout utiles pour les communications
inter-zones lors des travaux pratiques. En effet, pour que les services internet qui s'appuient sur la
résolution des noms puissent fonctionner normalement, il est essentiel que les branches de cette
arborescence DNS factice soient toutes reliées les unes aux autres.
Le fichier de configuration du service sur le système hôte comprend les éléments suiavnts.
zone "lab.lan-213.stri" {
type slave;
file "lab.lan-213.stri.bak";
masters { 198.51.100.2; };
};
zone "100.51.198.in-addr.arpa" {
type slave;
file "100.51.198.bak";
masters { 198.51.100.2; };
};
Avertissement
Le fonctionnement de la résolution inverse s'avère délicat lorsque l'on utilise des sous-
réseaux. Dans le cas de ces travaux pratiques, il est essentiel que les déclarations de zones
inverses soient identiques entre les différents niveaux.
Après rechargement de la configuration du service DNS sur le système hôte, les journaux système
montrent que les transferts de zone se sont déroulés correctement.
# grep 'lab.lan-213.stri' /var/log/named/named.log
transfer of 'lab.lan-213.stri/IN/standard' from 198.51.100.2#53: \
connected using 198.51.100.1#35001
createfetch: primary-srvr.lab.lan-213.stri A
createfetch: primary-srvr.lab.lan-213.stri AAAA
transfer of 'lab.lan-213.stri/IN/standard' from 198.51.100.2#53: \
Transfer completed: 1 messages, 15 records, 400 bytes, 0.001 secs (400000 bytes/sec)
zone lab.lan-213.stri/IN/standard: sending notifies (serial 2012100801)
On peut vérifier que les numéros de série des notifications correspondent bien aux enregistrements
publiés au niveau inférieur.
Pour que les enregistrements déclarés dans les différentes zones de travaux pratiques soient visibles
les uns des autres, il est nécessaire de faire appel à la notion de forwarder.
Q167. Est-ce que les enregistrements de l'arborescence factice sont accessibles depuis les serveurs
du niveau zone(i).lan-213.stri ? Quelle requête faut-il utiliser pour accéder à ces
enregistrements ?
Rechercher l'adresse IP correspondant au nom cooper.lan-213.stri.
La requête directe n'aboutit pas puisque les serveurs racines n'ont aucune connaissance de
l'arborescence factice.
# dig cooper.lan-213.stri
;; QUESTION SECTION:
;cooper.lan-213.stri. IN A
;; AUTHORITY SECTION:
. 10800 IN SOA a.root-servers.net. nstld.verisign-grs.com. 20121
;; QUESTION SECTION:
;cooper.lan-213.stri. IN A
;; ANSWER SECTION:
cooper.lan-213.stri. 86400 IN A 172.16.80.1
;; AUTHORITY SECTION:
lan-213.stri. 86400 IN NS cooper.lan-213.stri.
lan-213.stri. 86400 IN NS casper.infra.stri.
;; ADDITIONAL SECTION:
casper.infra.stri. 86400 IN A 172.16.0.2
Q168. Comment diriger toutes les requêtes du niveau zone(i).lan-213.stri vers le niveau
lan-213.stri ?
• Le groupe xfer donne la liste des adresses IP à partir desquelles les opérations de transfert de zone
sont possibles.
• Le groupe trusted donne la liste des réseaux de confiance qui sont habilités à utiliser le service.
# cat /etc/bind/named.conf.options
acl "xfer" {
localhost;
198.51.100.1;
198.51.100.3;
198.51.100.4;
};
acl "trusted" {
localhost;
198.51.100.0/27;
};
options {
directory "/var/cache/bind";
forwarders {
198.51.100.1;
};
allow-transfer {
none;
};
allow-query {
trusted;
};
allow-query-cache {
trusted;
};
};
C'est dans la section options que l'on trouve la première utilisation des listes de contrôle d'accès. Ce
niveau est dit global puisqu'il est examiné avant les déclarations de zone qui sont effectuées dans le
fichier /etc/bind/named.conf.local. Dans l'exemple donné ci-dessus, les opérations de transfert sont
interdites au niveau global et les requêtes récursives pour des enregistrements sur lesquels le serveur
n'a pas autorité ne sont autorisées que pour les réseaux de confiance.
Il faut noter que la section forwarders a été décomentée et configurée avec l'adresse IP du serveur
de niveau supérieur dans l'arborescence DNS. Cette configuration est nécessaire pour garantir la
«continuité» de l'arborescence factice de travaux pratiques. Il faut que les communications inter zones
soient effectives pour mettre en œuvre les autres services internet qui s'appuient sur la résolution des
noms.
On retrouve les listes de contrôle d'accès dans le fichier de déclaration de zone.
# cat /etc/bind/named.conf.local
//
// Do any local configuration here
//
zone "0.200.192.in-addr.arpa" {
type master;
file "198.51.100";
allow-query {
any;
};
allow-transfer {
xfer;
};
};
zone "stri.lab" {
type master;
file "stri.lab";
allow-query {
any;
};
allow-transfer {
xfer;
};
};
// Consider adding the 1918 zones here, if they are not used in your
// organization
//include "/etc/bind/zones.rfc1918";
Les choix effectués ici reviennent à autoriser sans restriction les requêtes directes et inverses sur les
enregistrements de la zone stri.lab. Les transferts sur les mêmes enregistrements ne sont autorisés
que pour les serveurs dont les adresses IP figurent dans la liste xfer.
Comme dans les sections précédentes, ces options de configuration sont à valider avec la suite des
tests utilisant les différents types de requêtes à l'aide de la commande dig. À titre d'exemple, voici ce
que l'on peut lire dans les journaux système lors d'une requête de transfert de zone non autorisée.
named[1524]: client 198.51.100.4#58025: zone transfer 'stri.lab/AXFR/IN' denied
Pour être plus complète, la sécurisation de la configuration devrait utiliser la notion de vue interne
et externe du service de résolution des noms. Ce niveau de configuration dépasse «quelque peu» le
cadre de ces travaux pratiques d'introduction. Le contenu de cette section n'est qu'une première prise
de contact avec les fonctionnalités de sécurité d'un serveur DNS.
5.9. Documents de référence
BIND 9 Administrator Reference Manual
BIND 9 Administrator Reference Manual : documentation complète la plus récente sur la syntaxe
de configuration du service DNS. Si le paquet bind9-doc est installé, ce manuel est placé dans le
répertoire /usr/share/doc/bind9-doc/arm/.
Secure BIND Template
Secure BIND Template : patrons de fichiers de configuration d'un service DNS.
root-servers.org
root-servers.org : informations sur les serveurs racines du service de noms de domaines.
Administration système en réseau : architecture réseau
Architecture réseau des travaux pratiques : présentation de l'infrastructure des travaux pratiques.
Configuration d'une interface de réseau local
Configuration d'une interface de réseau local : tout sur la configuration des interfaces réseau ;
notamment les explications sur les opérations «rituelles» de début de travaux pratiques.