La Touiza
La Touiza
La Touiza
L’auteur assiste à une réunion de la djemââ la Kabylie, à la fin de la séance un des assistants prend la
parole : « Gens de Tizi, j’organise une touiza pour mercredi, que ceux qui, parmi vous, sont
disponibles ce jour-là, se joignent à nous honorent nos traditions.» Ce mercredi-là, je me rendis à
Tizi, lieu de rendez-vous, avant le lever du soleil. Je m’étais muni d’une faucille qui me servait à
faucher de l’herbe pour mes lapins. A sept heures, d’un seul mouvement, les hommes se
débarrassèrent de leurs burnous et s’alignèrent sur la bordure du champ, prêts à la besogne, vers
neuf heures, le soleil d’été commençait à cogner mais les hommes travaillaient, à la même cadence
car ils étaient animés par un chant. La chaleur se faisait de plus en plus intense. La sueur coulait le
long des dos, luisait sur les bras, la soif brulait la gorge mais les hommes étaient satisfaits par le
travail déjà fait. Quelques minutes avant midi, le champ entier avait l’apparence d’un mouton
fraichement tondu. Tous les hommes assis en rond, autour des plats. L’un d’eux se leva et dit : « mes
amis, vous êtes tous mes invités à ma touiza de vendredi .» . Peu après, ces gens se dispersèrent, un
grand silence plana sur le champ.
La touiza
L’auteur assiste à une réunion de la djemââ la Kabylie, à la fin de la séance un des assistants prend la
parole : « Gens de Tizi, j’organise une touiza pour mercredi, que ceux qui, parmi vous, sont
disponibles ce jour-là, se joignent à nous honorent nos traditions.» Ce mercredi-là, je me rendis à
Tizi, lieu de rendez-vous, avant le lever du soleil. Je m’étais muni d’une faucille qui me servait à
faucher de l’herbe pour mes lapins. A sept heures, d’un seul mouvement, les hommes se
débarrassèrent de leurs burnous et s’alignèrent sur la bordure du champ, prêts à la besogne, vers
neuf heures, le soleil d’été commençait à cogner mais les hommes travaillaient, à la même cadence
car ils étaient animés par un chant. La chaleur se faisait de plus en plus intense. La sueur coulait le
long des dos, luisait sur les bras, la soif brulait la gorge mais les hommes étaient satisfaits par le
travail déjà fait. Quelques minutes avant midi, le champ entier avait l’apparence d’un mouton
fraichement tondu. Tous les hommes assis en rond, autour des plats. L’un d’eux se leva et dit : « mes
amis, vous êtes tous mes invités à ma touiza de vendredi .» . Peu après, ces gens se dispersèrent, un
grand silence plana sur le champ.