Notes Archéo
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BA2 Histoire
I. Introduction
Renaissance : on est focalisé sur les objets. On s’ouvre au monde antique et romain. Il faudra
attendre le développement de méthode d’archéologie sans texte pour qu’on puisse
Les nations européennes dominent le monde et s’intéressent petit à petit aux vestiges de
plusieurs civilisations anciennes (au détriment des cultures vivantes méprisées voir
détruites).
En 39, pour Clark « Archéologie est l’étude systématique des antiquités en vue de
reconstituer le passé »
Ensuite on s’intéresse aux changements des civilisations.
Progressivement la discipline élargit son objet de recherche, ne se limite plus à une chasse au trésor
mais tente de reconstituer » A une échelle plus large, l’archéologie étudie des processus d’évolution
des sociétés.
Comprendre l’homme et les sociétés humaines du passé lointain ou proche. En cela est à la fois une
science humaine et une science sociale.
Qu’est-ce qui distingue l’archéologie des autres disciplines des sciences humaines, comme l’histoire,
la philologie, la philosophie ?
Vestiges matériel
Et des sciences sociales, comme l’ethnologie, l’anthropologie sociale ou des sciences économiques ?
Enquêtes de terrain,…
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Nouvelle définition : « étude des traces d’activités humaine, des témoignages matériels de
présence humaine, y compris dans leurs dimensions sociale et économique et dans leur
interaction avec l’environnement. »
Le néolithique en Belgique
Examen sous forme de QCM à points négatifs ( +2 et -0,5) en janvier. (40 questions)
Surface de taille variable couverte de manière plus ou moins continue de vestiges archéologiques
appartenant à une ou plusieurs unités d’occupation ?
Plus un site est détruit plus son matériel est visible. Un site bien conservé peut être imperceptble en
surface.
Skara Brae, Ecosse (3100-2600 BC). Il a été dégagé par des tempêtes qui l’avaient recouvert
auparavant. Vestiges sont partiellement enterrés car ces maisons cherchaient à se protéger
des intempéries.
Ötzi l’homme des glaces (vers 3255 ACN) découvert en 1991 dans un glacier en Italie-
Autriche. En effet, les glaciers bougent et il n’est pas rare de découvrir des corps de
randonneurs ou même d’hommes plus anciens.
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2. Découvertes fortuites
Découverte de Pompéi en 1592-1600 par le creusement d’un canal (du Sarno) par Domenico
Fontana, destiné à alimenter la ville nouvelle de Torre Annuzia.
B. Toponymie et légendes
Toponymie : étude des noms des lieux
Exemple :
Racines latines
Métiers
Personnages célèbres
Chemin de César, Rouland, Gannes, Bruneau, Bernelle, Bameau, Chemin des Romains,…
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Sarrasin : un ethnique médiéval à connotation péjorative (peuple de l’Arabie, puis terme utilisé par
les Byzantins pour désigner les peuples soumis au calife musulman, au Proche-Orient, en Afrique du
Nord et en Espagne).
En Afrique Centrale et occidentale, dans la mémoire collective le terme Mbanza (chef lieu) désigne
un lieu important.
Hüyük (Turquie), Tell (arabe), Tepe (farsi) : accumulation de vestiges en brique crue (qui fond).
L’archéologue peut être amené lors d’une prospection à mener une enquête toponymique et à la
cartographier.
Gatte d’or (bassin mosan), Veau d’or (Bourgogne), Cabre d’or (Provence)
Notamment dans la Roche en Ardenne avec le Cheslé de Bérisménil. Oppidum dans le creux d’une
rivière.
La Carte de Cassini, a été réalisée par triangulation en France, donc les distances sont vraiment
justes. (grâce au théorème de Pythagore)
En Belgique, c’est Joseph de Ferraris qui a réalisé une carte des Pays bas autrichiens (275 planches).
Elles est importante car elle est établie avec assez de précision et permet à l’archéologue de
connaître la région à un état pré-industriel.
On utilise aussi les cartes d’état-major (de différentes époques) ainsi que les cartes des cadastres
(registres des propriétés)
D. La prospection
Méthode d’investigation visant à identifier et localiser la présence de sites archéologiques.
1. Prospection pédestre
La plus courante. Se doit d’être systématique. On opère un carroyage (quadrillage) de la zone.
Observation et ramassage.
Attention la présence d’artefacts ne signifie pas nécessairement la présence d’un site (surtout sur les
terrains non plats) (cf. épandages dans les champs, transport de matériel sur les pentes etc)
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2. Etudes macro-régionales
A une petite échelle la prospection peut se réaliser de manière systématique mais à grande échelle
(une région entière par exemple) :
Définir un certain nombre de surfaces aléatoires où tout est rammassé et travailler sur base
statistique (lithique et céramique de telle ou telle époque). Donne une image générale, à côté des
sites.
3. Modèle prédictif
Consiste en cartographie préalable des potentiels d’une régions.
Quels sont les lieux qui présentent le plus fort potentiel d’installation humaine ?
Ressources naturelles (eau, combustible, faune)
E. L’évaluation
Première étape impliquant une fouille. Ce sont les premiers sondages.
F. Le carottage
Sur certains terrains, non accessibles aux bulldozers, on procède à un carottage.
G. La prospection aérienne
A pour but de repérer et identifier les anomalies du paysage pouvant indiquer l’existence de vestiges.
Permet de prendre du recul.
Avion et drône
« Shadow site » = ombres portés sur les micro reliefs. La neige peut également montrer ses
changements topographiques.
« Soilmark site » = marques qui apparaissent sur le sol (vestiges qui affleurent en surface etc). Par
exemple : aire de faulde = ancien site de fabrication de charbon de bois, parfois appelé rond de
sorcière.
« Cropmarks » = marque apparaissant dans les cultures. Différence de croissances des végétaux en
fonction de la nature du sol (si mur en pierre : calcaire, moins de nutriments etc).
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Problématique :
Système LIDAR
Système de prospection aérienne similaire au radar qui émet des rayons et enregistre les ondes
réfléchies par les objets .
Le LIDAR (light detection and ranging) est un appareil embarqué dans un avion qui émet des ondes
lumineuses dans une direction précise.
La position de l’avion est connue en temps réel et par conséquent la cartographie du rayonnement
peut être géoréférencée.
Ce rayon laser est réfléchi par tout ce qu’il rencontre : sommet des arbres, branches basses et sol. Le
système analyse les trois niveaux et produit des images des reliefs situés sous l’avion, au sommet des
arbres, des futaies et du sol sous la végétation.
Imagerie satellitaire
H. Prospection géophysique
Méthode d’introspection du sol, non destructrice.
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Fouille préventive : destruction probable sauf s’il existe un cadre légal permettant de préserver le
site parce que d’intérêt exceptionnel. Réalisée avant des travaux urbanistiques et s’attache à établir
la documentation complète des vestiges rencontrés avant transformation.
Fouille programmée.
En bref :
Préventif Programmé
-Lié à l’aménagement du territoire on ne - Le choix des sites répond à une problématique
choisit pas son lieu de fouille préalable
-N’est pas le résultat d’une problématique -Moins de contrainte de temps
archéologique préalable -En pratique, plus souvent menée par les
- Nombreuses contraintes (temps, conditions universités ou centre de recherches.
climatiques,..) -Recherche fondamentale
La fouille est destructrice et il n’y a pas de retour en arrière. il faut développer la méthode de
fouille la plus adaptée.
B. Importance du contexte
1. La Renaissance et les cabinets de curiosités : la période des Antiquaires
On collectionnait à peu près tout. On essaie pas de reconstituer quelque chos,e on apprécie juste les
objets.
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Pompéi sera réellement exploité au 19ème , grâce à Giuseppe Fiorelli entre autres. C’est lui qui met en
place la technique du coulage de plâtre.
Il déclare « ce n’est pas seulement la forme et la matière d el’objet qui servent à établir sa haute
antiquité (…) C’est encore la place où il est, c’est la distance de la surface ; c’est aussi celles des
couches superposées. » corrélation entre niveau d’enfouissement et le degré d’ancienneté
5. Stratigraphie
Géologie : discipline qui étudie la stratification des différentes couches géologiques que l’on appelle
strates.
*principe de continuité une même couche à le même âge sur toute son étendue.
La stratigraphie va mettre en évidence les relations entre les différentes couches, les différentes
structures et les objets contenus dans les couches.
Couche archéologique : accumulation qui présente une cohérence de structure (sédiment, texture,
couleur, granulométrie) et peut être le témoignage d’un évènement unique.
Sol : couche archéologique dont la surface témoigne d’une occupation régulière/continue sur
laquelle on a marché. (densité, homogénéité, horizontalité, présence de matériel très fragmentaire)
La matrice de Harris est un schémas qui permet de mettre en relation les différentes US d’une fouille
ou même de différents secteurs de fouilles ou de secteurs fouillés en plusieurs années.
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7. Datation
Terminus post quem : le moment après que (tout ce qui peut être daté est un terminus post quem)
Terminus ante quem : le moment avant que (un objet retrouvé sous la butte du lion de Waterloo est
forcément antérieur à sa construction. Ici le terminus est la butte construite en 1824-26).
De nos jours, en cas de fouille préventive et en milieu rural (où il n’y a plus de stratigraphie mais
plutôt des structures négatives fosses et trou de poteaux) on utilise aussi les aires ouvertes.
Les avantages :
Les désavantages :
3. Fouilles ethnographiques
Fouille en aire ouverte qui se fait quand le niveau de sol est conservé. (ex : amas de débitage de silex,
sépulture collective, habitation effondrée avec son contenu)
= fouille d’un sol ou d’un niveau d’occupation de manière à reconstituer son organisation par l’étude
des relations entre les artefacts et les relations sociales entre les occupants.
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La brique fond (avec la pluie etc) et on reconstruit simplement au dessus accumulation de niveau
d’occupation.
Les tells sont touchés par les phénomènes d’érosion. Il faut donc fouiller partiellement en aire
ouverte mais aussi en escalier.
6. Archéologie du bâti
Principes : archéologie de construction
Mise en œuvre : établit une stratigraphie du bâtiment où chaque strate de la construction reçoit une
unité stratigraphique étude en élévation (mais le principe de superposition n’est pas toujours
valide : rdc plus récent que l’étage par exemple).
Enregistrement stratigraphique
Mobilier
Description (journal de fouille)
Relevés graphiques (plans, coupes)
Photographie
1. Enregistrement stratigraphique
On a une fiche par US.
Un fait = ensemble d’US (peut être non anthropique : par exemple un fossé naturel)
2. Enregistrement du mobilier
Une fiche par objet. (mais les fiches ne sont pas standardisées)
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3. La photographie
Il faut absolument un échelle (mires) lorsqu’on prend une photo ainsi qu’une indication du Nord.
On en travaille qu’en 2D , on va donc noter des altitudes (indiqué par un petit triangle). Il est
nécessaire de prendre les altitudes de chaque couche qu’on enlève.
5. Relevés photogrammétriques
Souvent pour du bâti.
On fait une photo du vestige et dans la photo on intègre des repères (sous formes de pastilles collées
sur le monument) puis on relève l’altitude des points, on insère dans un programme et hop.
reconstitution 3D.
A. Chronologie relative : Situe les évènements par rapports aux autres sur
une échelle de temps relative
Stratigraphie (matrice de Harris)
Sériation
Typologie
1. Séquence stratigraphiques
Principe de superposition.
La nature et le contenu d’un sédiment permettent d’attribuer un échantillon, une couche, ou une
séquence à une période climatique connue.
Macro restes
Micro restes
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2. Typologie et sériation
Une typologie est le fait de grouper des artefacts en types.
Un type rassemble des artefacts qui ont les mêmes caractéristiques morphologiques et/ou
décoratives.
Les artefacts d’une période et d’un lieu donné se caractérisent par un « style » particulier
Les changements stylistiques sont graduels et évolutifs (influence du Darwinisme)
Mais la vitesse de cette évolution ne peut être déduite de la typologie. Pour passer de la chronologie
relative à la chronologie absolue il est nécessaire de recourir à d’autres moyens. (cfr infra)
Le principe du cross-dating pour obtenir une datation absolue. Des types d’objets retrouvés dans des
contextes non datés peuvent être datés par rapport à des objets similaires pour lesquels on possède
une datation absolue. Partant du principe qu’un objet daté sur un site sera approximativement du
même âge ailleurs.
1. Dates calendaires
Utilisation d’un calendrier historique (basé sur phénomènes astronomiques, jours lune,s soleil,
saisons). Longtemps la seule possibilité d’obtenir des dates absolues (avec une précision à l’année
près).
Différents types de calendriers ( égyptien, roain républicain, julien et grégorien, hébraïque, mayas,
indous,…)
Pour indiquer la date dans une publication archéologique : B.C. (ACN) et A.D (PCN). Et on écrit 385
B.C. mais A.D. 1320.
Application
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A partir d’un objet qui porte une date (monnaie, inscription)ou qui mentionne un évenement
daté par ailleurs (règne, bataille,..)
Parfois corrélation avec phénomène astronomique (éclipse, comète,..)
Limites
Méthode limitée aux périodes historiques (=écriture) et donc aux régions qui ont eu recours
à l’écriture. (Inutile pour l’amérique, afrique, océanie avant les européens, europe avant les
romains,…)
Une date sur un objet ne date pas nécessairement la période de son utilisation (monnaies
romaines utilisées sous Napoléon).
2. Varves
Dépôt sédimentaire (souvent d’argile) formé en une année.
A l’origine le terme désignait les dépôts argileux au fond d’un ancien lac formé par un galcir.
Maintenant c’est aussi valable dans des milieux marins, lacustres,... et reflète des variations
saisonnières associées à des processus chimiques ou biologiques.
Suivant le principe de comparaison des séries, des séquences continues ont pu être reocnstituées à
partir des variations des sédiments de plusieurs lacs. A permis de situer l’âge de la dernière glaciation
aux environs de 8750 avant notre ère.
3. Dendrochronologie
Méthode de datation du bois basée sur l’étude des cernes de croissance annuels de certains arbre.
En général, un arbre produit un anneau de nouveau bois chaque année. L’épaisseur des cernes varie
selon :
L’âge du bois ; les anneaux rétrécissent avec l’âge (plus on va vers le centre)
Le climat ; importance de la croissance dépend des fluctuations climatiques (précipitations,
ensoleillement, températures,..)
Le comptage des cernes de bois actuels et de séquence de variation de bois de plus en plus anciens
permettent d’établir une chronologie de référence absolue. (on peut remonter jusqu’à -8500)
Limites
Pas de cernes dans régions sans alternance saisonnière marquée (zone intertropicale)
On date l’abattage et non la construction
Pour dater l’abattage de l’arbre , il faut le cerne de croissance (aubier sous l’écorce)
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4. Radiocativité
Méthode du carbone 14. la plus employée des méthodes radiocatives de datation absolue.
Principe
Par convention, la période d’un corps radiocatif = le temps nécessaire pour que la moitié de sa masse
se transforme en corps stable = sa demi vie = 5730 ans pour le carbone 14
Exprimé en BP. Il faut déduire 1950 si la date BP > 1950. Et déduire la date BP de 1950 si la date BP <
1950.
On utilise aussi la méthode par spectrométrie de masse. Avec cette technique on compte
directement les atomes de carbone 14 présents dans l’échantillon (et pas seulement ceux qui se
désintègrent pendant la vie).
Limites
Il y a des variations dans la teneur de 14C (moins de 14C dans l’eau apr exemple, et donc
dans les poissons)
Il y a eu des variations dans la concentration de 14C au cours du temps car la production n’a
pas été constante
Attention à la contamination (tabac, étiquette, colles)
5. Thermoluminescence
Mesurer l’énergie capturée par certains minéraux contenant des impuretés radioactives et qui ont
été chaffés.
Limite
La typologie c’est un classement où on classe différent type. Mais un type est une notion abstraite.
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2. Origine
S’inspire d’autres sciences environnant l’archéologie. C’est Darwin et sa théorie de l’évolution (1859)
qui aura un impact sur le classement grâce à la notion d’espèce. Cela introduit la notion de donnée
temporelle, évolution = changement continu.
3. Le type
a) Qu’est-ce que c’est ?
Les types sont des constructions imaginaires issues de généralisations de caractéristiques, sur bas de
comparaisons par rapprochement statistiques.
c) Que classer ?
d) Quel objectif ?
Ce n’est pas une finalité en soi. Pouvoir déterminer l’évolution d’un artefact, déterminer la
technologie utilisée,….
e) Comment classer ?
Définir un corpus
Définir des critères descriptif
o Technique : matériaux et techniques de fabrication
o Morphologique : définir un code descriptif
o Décoratif : typologie stylistique
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Tout type de mobilier ou de vestiges archéologiques peuvent faire l'objet d'un classement
typologique ==> le mobilier peut être classer dans une typologie mais également l'architecture.
Les types peuvent aussi donner lieu à des sous types ou variances.
!! Etre attentifs au type de catégories étudiées exemple : pour la céramique romaine : Dans le cas de
la céramique commune, ou culinaire, on observe parfois plus de variations non pertinentes qu sein
d'un même type que pour une céramique de table plus standardisée.
Les artefacts regroupés au sein d'un même type peuvent donc avoir un certain degré de variabilité
morphologique ou technologique.
Approches technologique :
ex : du type le plus simple au plus complexe (ex : fibules) ex : Types résultant de différentes
chaînes opératoires (ex : céramiques moulées versus céramiques tournées) •
Approche chronologique :
La terre cuite est à peu près indestructible (elle se conserve très bien dans tous les milieux).
Elle a été abondamment utilisée par l’homme à partir du néolithique. La céramique représente
généralement la catégorie de mobilier la plus abondante sur les sites archéologiques.
Mais pourquoi est-il si présent ? A l’époque, la céramique servait à peu près à tout : vaisselle,
matériau de construction (TAC = terres cuites architecturales), décoration, préparer et cuire la
nourriture (céramique culinaire), stocker des produits (céramique de stockage), transporter des
aliments (amphores), mobilier funéraire,…
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Sigillée : céramique avec une couverture brillante, un vernis,.. . La sigillée romaine était très
standardisée produite dans seulement quelques ateliers et exportés (//IKEA).
Amphores : servent à contenir et transporter des produits. Par sa forme, on peut savoir quel produit
elle contenait et aussi d’où elle vient. On peut les considérer comme des emballages.
1. Aspects techniques
La matière première est l’argile, qui est une roche tendre.
Une argile grasse est une argile très plastique. A l’inverse, une argile maigre est peu plastique. On
peut rajouter un dégraissant dans une argile trop grasse (comme du sable,..).
A la cuisson, la structure de l’argile est irréversiblement transformée (l’argile passe d’une phase
feuilletée à une phase vitreuse).
Etudier la chaine opératoire = identifier les différentes étapes de fabrication et les opérations qui les
constituent.
6 étapes majeures :
Extraction de l’argile
Préparation de la pâte
Façonnage du récipient
Séchage
Décoration et traitement de surface
Cuisson
a) Extraction de l’argile
Argile calcaire : entre 6 et 25% de chaux (beige, rose)
Argile kaolinitiques : comprend très peu de fondant (potassium, fer, manganèse) = argile réfractaire
(résiste à de très hautes températures et chocs thermiques). Couleur blanche.
Archéologie : carrières, fosses d’extraction (ce qui est assez rare) ou la chimie.
b) Préparation de la pâte
L’argile est le plus souvent préparée. Elle est pillonnée, on la lave, puis on la fait macérer.
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On peut ajouter un dégraissant pour limiter le retrait au séchage par exemple : du sable, de la brique
ou poterie pilée, des pierres pilées ou encore des matières organiques comme des os ou de la
paille. !! L’ajout de dégraissant modifie la composition chimique de l’argile !!
c) Le façonnage
Mise en forme de l’argile pour réaliser des récipients
Le modelage
Le tournage
Tour lent (tournette) : disque sur un axe pour faire tourner la pièce, sans utilisation de la
force centrifuge
Tour rapide (à main, baton ou pied) : utilisation de la force centrifuge pour faire monter la
terre
Les traces de façonnage peuvent être reconstituées par observation directe macroscopique (œil nu)
ou microscopique ou par observation indirecte (rayon X)
On peut remarquer une forme d'imitation => dans le décor. Mais pas dans le façonnage.
Les traces de tour. ==> traces de sillons ==> lignes biens droites et régulières.
Les ateliers sont rares à trouver.
d) Le séchage
Nécessaire pour éviter que le vase ne se fissure ou se brise durant la cuisson
Entraîne un retrait plus ou moins important de l'argile, en fonction de sa plasticité (les grains d'argile
se resserrent pour composer l'espace libéré par l'évaporation des molécules d'eau)
Généralement à l'air libre, à l'abri du soleil (pour éviter un retrait trop rapide) : aire de séchage
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f) Cuisson
Cuisson simple : récipients recouverts de combustible
En fosse
En tas
En meuble (conbustible recouvert)
Cuisson en four
Principe de combustion ==> la matière organique brûle, son carbone s'associe à l'oxygène pour la
combustion ==> dégagement de CO2. ==> on a une atmosphère de cuisson.
NB : la couleur de cuisson est réversible ! ==> si il y a vitrification ==> la couleur ne change plus mais
sinon elle peut changer.
• Les revêtements argileux : vitrification / grésage. S'il est riche en oxyde de fer et contient
des fondants (cendre, plomb, sel), le revêtement peut se vitrifier à la cuisson ==> il devient
imperméable. En phase de cuisson, le revêtement devient noir. DU fait de la vitrification
(imperméabilité), il ne se réoxyde pas en phase de post-cuisson ==> céramique à vernis noir
(par ex. Grèce)
• Les grès : céramique à pâte dure, caractérisée par une vitrification complète de la pâte. Nécessite
des argiles particulières et une température de cuisson supérieure à 1300*C
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B. Le verre
1. Composition du verre
Le verre se compose de trois éléments principaux : sable, fondant, stabilisant.
Fondants (soude ou potasse) de 12 à 22% (on l’utilise pour diminuer la température de fusion)
2. Vocabulaire
Faïence : Soit de l’argile cuite recouverte d’une glaçure ou productions verrières plus anciennes
(impuretés) .
Cristal : variété de verre plus transparent et lourd. La silice est plus pure et on utilise une grande
quantité de plomb.
3. Processus de fabrication
Cuisson primaire = verre brut
Cuissons secondaires pour travailler le verre. On y introduit de la récupération : des verres
cassés, abimés,…
Coloration (facultative) à l’aide de métaux : oxydes ou minerais
4. Décors
Millefiori :
Décors rapportés :
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Décors gravés :
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5. Eléments de nomenclature
C. Le métal
1. Identification et propriétés
Aluminium
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Fer
Cuivre
Bronze = Cu + Sn
Laiton = Cu + Zn
Etain
2. Chaîne opératoire
3. Processus de fabrication
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Martelage
Cire perdue
D. Quelques matériaux
1. Les roches
Grès : Roche sédimentaire détritique (composée de débris) issue de l’agglomération de grains de
sable.
2. Liants
Mortier : Mélange d’un liant (par ex. chaux) et d’un agrégat (par ex. sable), délayés dans l’eau et
utilisés en construction pour lier les pierres.
Chaux : CaO, oxyde de calcium, obtenu par calcination des « pierres à chaux », en particulier le
calcaire (pierres qui contiennent plus de 13 % de carbonate de calcium CaCO3); = chaux vive.
Ca(OH2) = Chaux éteinte.
Ciment : Terme générique désignant toute matière pulvérulente qui, associée à l’eau, produit une
pâte liante qui durcit plus ou moins rapidement. Sens moderne : mélange artificiel de silicate,
d’aluminate et de carbonate de chaux.
Plâtre : Gypse (= plâtre en grec), réduit en poudre = semi-hydrate du sulfate de calcium (2 CaSo4 - ½
H2O).
E. Vocabulaire de construction
Stuc : Terme générique pour un enduit à base de chaux utilisé pour finition et décors. La chaux est
remplacée au XIXe siècle par du plâtre.
Enduit : Couche de plâtre, de ciment, de mortier dont on revêt une construction pour obtenir une
surface unie.
Badigeon : Réservé à des enduits à l’eau (couleurs à la détrempe), par exemple à la chaux
(chauler).
1. Pédologie
Contribuer à la compréhension du fonctionnement et du développement des structures
archéologiques :
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Etude taphonomique du site : mettre en évidence la chronologie des évènements, séparer les
processus qui se sont manifestés pendant l’occupation du site des évènements postérieurs.
Munsell Soil Color Chart : code des couleurs. Classement des couleurs en fonction de la teinte (Hue),
de la luminosité (Value) et de la saturation (Chroma) (cfr PPT).
Minéraux vs organiques : pierres, silex, obsidiennes vs os, corne, dent, coquillage, ambre, bois,
textiles
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Analyse isotopiques
A. Anthropologie physique
Anthropologie physique : étude des caractéristiques morphologiques de squelette humain. Discipline
née au 19ème. Paul Broca
Criminalistique, médecine légale ou science forensique : travail de détective. Surtout i le corps n’est
pas conservé avec ses tissus mous, s’il est retrouvé hors contexte (sans épitaphe). Permet de
répondre à des questions comme : les os sont-ils humains ? Combien d’individu ? A quand remonte la
mort ? quel saxe ? Quelle taille ? Quelle est la cause du décès ?
Humain ou animal ?
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Limites ?
Mais parfois on a pas toutes les parties du corps et il y a aussi différents degrés de variation dans les
dimorphismes, différences sexuelle spécifique à une population donnée, pratiquement impossible de
détecter le sexe d’un enfant avant 18-20 ans et aucune méthode totalement discriminante et fiable.
b) Détermination de l’âge ?
Nécessité de choisir une méthode en fonction de la maturation biologique.
De 0 à 20 ans : maturation dentaire (dents de lait, calcification), croissance osseuse (diaphyse des os
longs : partie allongée entre 2 épiphyses), maturation osseuse (apparition et fusion des points
d’ossification : épiphysation)
A partir de 20 ans : marqueurs assez peu fiables. Microstructures des tissus osseux, âge dentaire
(usure et érosion), analyse des anneaux du cément dentaire (donne de plutôt bons résultats).
2. Paléo-pathologie
Etude des pathologies des populations anciennes.
Le plus souvent seuls les ossements survivent, les tissus mous ayant disparus et le matériel osseux
est souvent fragmentaire.
Les lésions osseuses résultent des traumatismes, troubles métaboliques, génétique ou de croissance,
dégénérescence, inflammations, infections ou tumeurs. Ces lésions se traduisent par une
construction ou une perte de tissu osseux.
Exemple :
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o Marqueurs d’activités
Lésions dentaires
o État de la dentition, caries (significatif de l’alimentation)
Déformations volontaires
o Cranes déformées
o Mutilations dentaires
Traces de pratique chirurgicale
o Trépanation (dès le paléolithique)
3. Alimentation
Abrasion dentaire : trace d’usure sur l’émail des dents
Analyses isotopiques, sur le collagène des ossements et des dents fossiles (collagène :
protéines présentes dans le corps humains (protéines structurantes VS protéines
fonctionnelles.))
o Les résidus atomiques, isotopiques, dans le corps et les ossements reflètent les
régimes alimentaires. (teneur en Carbone13 ou Azote15) – plantes consommées et
régime alimentaire carnivore ou herbivore ? (cfr PPT)
4. Paléo-génétique
On travaille sur les gènes et donc l’ADN (ADN du noyau et mitochondrial)
On essaie de caractériser les individus et établir des liens de parenté (catastrophes, paternité
contestée) + étude de migration
Où trouver l’ADN ? Momies, milieux froids, déserts chauds et froids, tourbières, os et dents (mais très
dégradé)
5. Paléo-démographie
Etude des caractéristiques d’une population, à partir d’un grand nombre de reste de différents
individus.
B. Archéologie funéraire
1. Définitions
La tombe est un espace privilégié pour l’archéologue.
Archéologie funéraire = étude des sépultures, dans leurs aspects matériels, biologiques et culturels
(archéo-anthropologie, archéo-thanatologie).
Sépulture = lieu de dépôt intentionnel d’un ou de plusieurs défunts. La définition de sépulture exclut
les cadavres abandonnés par exemple.
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Elle étudie les populations inhumées mais aussi les personnes qui font l’inhumation.
C’est une recherche pluridisciplinaire : anthropologie, ethnologie, paléobiologie, etc.
2. Contexte d’enfouissement
Il y a un désir de pérennisation. Les sépultures sont souvent des espaces sacrés, dissociés de l’espace
des vivants, dans un lieu dédié. En général elles se trouvent tout de même à proximité des vivants.
Pourquoi ? En Gaule, par tradition, les individus pré-pubères étaient enterrés à proximité des
habitations.
Le plus souvent, les morts sont enterrés dans une nécropole, c’est-à-dire un espace déterminé,
réservé à cet usage.
Généralement les tombes sont signalées par des marqueurs de tombes : pour leur visibilité, pour leur
commémoration. Ca peut être une pierre tombale, un menhir, un tumulus, une pyramide,…On arrête
de former des tumulus au 3e siècle après JC car les gens ont peur de voir les tombes
violées.
On montre une tombe quand on n’a pas peur qu’elle se fasse violer.
fosses en pleine terre : comme dans la nécropole néolithique à Gurgy, où 120 sépultures ont
été creusées, en forme d’alcôves.
Il y a deux types d’incinération pour la fosse en pleine terre : le défunt est incinéré directement dans
la fosse OU le défunt est incinéré à côté de la fosse et puis ses cendres sont déposées dedans.
fosses à simple caisson : un trou creusé dans lequel on a mis un caisson (de bois), dans lequel
on a déposé le défunt.
architecture funéraire complexe, rupestre / construite : comme par exemple, les catacombes
ou columbariums (donc creusés en sous-sol) à Rome.
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3. Nature de l’enfouissement
Enfouissement multiple
On en a un exemple à Gondole, dans une sépulture d’un oppidum arverne, contenant 8 cavaliers et 8
chevaux gaulois. On peut y voir que chaque individu a la main gauche posée sur l’épaule du suivant :
c’est donc multiple. On a retrouvé l’ordre d’enfouissement.
Enfouissement collectif
« Taphos » = tombe mais la taphonomie = la discipline qui étudie le processus de décomposition d’un
organisme vivant, depuis sa mort jusqu’à sa fossilisation. Lors de cette décomposition, un squelette
se désarticule et ses os se déplacent en fonction des mouvements de la terre. On étudie donc la
position des os, ce qui peut donner le processus d’enfouissement.
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Funérailles
Inhumation/incinération :
Mise en terre :
Identification des espèces, nombres, âges, sexes, situation dans/à proximité de la tombe,
taphonomie, traces de consommation éventuelles (mises à mort, ..)
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A. Archéozoologie
Discipline qui étudie les relations entre l’homme et l’animal dans leurs aspects biologiques et
culturels.
L’archéologue est donc tenu de tout enregistré de la même manière (os humains, de cochons, objets,
…). On découvre des aspects qui étaient négligés autrefois car on n’enregistrait pas de manière
systématique. Il y a également un intérêt statistique.
B. Archéobotanique
Discipline qui étudie la relation entre l’homme et le monde végétal ….
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2. Micro restes
Palynologie : études des pollens et spores
o Limites
Bien conservé en milieux humides mais pas en milieu ouvert
Surreprésentation de certaines espèces (le pin) qui produisent plus que
d’autres (chêne)
Morphologies proches, reconnaissance de la famille mais pas toujours de
l’espèce
o Méthode
Prélèvement par carottage, préparation à l’acide, détermination,
réalisation d’un diagramme pollinique.
o Apports
Caractériser les paléo environnements végétaux et leur transformation
au cours du temps, reconstituer les phases chrono climatiques, évaluer
l’anthropisation du couvert végétal, contribue à des problèmes
archéologiques.
Phytolithologie : étude des phytolithes (particules, composés siliceux, produits par
certaines plantes qui se forment dans les tissus végétaux vivants)
o Identification des morphotypes (partie de la plante) et taxonomique (famille,
espèce)
o Limites
Certains phytolithes ne sont pas diagnostiques (partagés par plusieurs
familles)
o Etudes en contexte archéologiques
Silos
Sol d’une grotte, bergerie
Foyers : détermination du combustible non ligneux
Brique crue : présence ou nature du dégraissant, origine de la matière
première
Détermination de la onction d’une structure (aire de battage, litière,
grenier,…)
Outils (meules, faucilles,…)
o Domaines d’études
Economie végétale (alimentation humaine, animale, artisant,
pharmacopées et drogues, rituel et ornements, échanges et commerces)
Stratégie d’acquisition (cueillette, agriculture, horticulture et
fructiculture, traitement des récoltes, stockage,..)
Origine, domestication et diffusion des espèces cultivées.
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Flotation
Tamisation
Identification dans un laboratoire
Mais difficultés car : mélanges moléculaires complexes, matériaux hétérogènes et parfois inconnus
de nos jours, altération au cours du temps, reconnaitre une signature chimique.
Matériaux homogènes : spectrométrie infra rouge (IRTF) (spectre lumineux projeté à travers une
solution. Les molécules renvoient des longueurs d’onde différentes)
Principe : Méthode d’analyse descriptive basée sur un enregistrement du bâti ; elle vise à retituer
l’histoire d’une construction.
Mise en œuvre : détermination des unités de construction (UC) similaires aux Unités stratigraphiques
Utilisation d’un théodolite ou distancemètre (un peu archaïque) , scanner tridimensionnel du bâti (de
moins en moins utilisés), restitution tridimensionnelle par photogrammétrie.
Définition des phases chronologiques un peu comme avec une matrice d’Harris. On s’occupe surtout
du gros œuvre, on y ajoute les parois internes et charpentes. Mais nécessité d’avoir une vision
spatiale.
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A. Quelques termes
1. Murs
Murs d’échiffres : murs qui flanquent un escalier (les petits murets le long des escaliers)
Pilastres : élements porteurs, mais n’ayant plus de rôle porteur, juste décoratif
Arcs boutants : arcs destinés à recevoir les pressions latérales des voûtes couvrant les vaisseaux
internes
Arc de décharge : arcs qui évitent que le linteau se fende, réparti la pression verticale sur les parties
construites supportant le linteau.
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Arc en ogive
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Vocabulaire de l’arc
Corps principal, ailes gauche, aile droite, avant-corps, arrière-corps, ailes en retour d'équerre, ....
Travée : division verticale de l’élévation. Niveaux, étages (des caves aux combles).
colonnes adossées = tout ce qui vient contre une élévation, une façade, ... est adossée. Si on est
dedans, on parle d'engagement.
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E. Architecture
Gros œuvre : ce qui a attrait à la structure
Couronnement : décoratifs
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F. Architecture en bois
Pilotis
sablières :horizontale
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Restauration : définition ?
Réversibilité
Traumatisme de la fouille : tant que l’objet est dans son milieu d’enfouissement c’est stable, mais
une fois découvert il est confronté à l’air, aux polluants, à la lumière ainsi qu’à des contraintes
techniques ou mécaniques. (ex : Grotte de Lascaux)
A. Sur le terrain
Quelques principes généraux :
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Séchage contrôlé : le plus lent possible ou empêché (utilité des tentes permettant de stocker
au frais , utilisation de couverture de survie, brumisateur,..) (matériaux organiques ne
peuvent pas sécher ainsi que les objets provenant de milieu aquatique).
Conditionnement provisoire prévu en amont et bien adapté aux différents types de
matériaux (organiques : milieu humide, mais attention au développement de micro
organismes donc au frais et à l’abri de la lumière).
B. Au laboratoire
Céramiques, verres, bois gorgés d’eau, métaux
Le marquage = couche isolante + encre de chine + couche de protection sur objets secs et zones
peu visibles
1. Céramique
Nettoyage :
Mécanique (outils)
Chimique (solvants)
o Mélange d’eau et éthanol
o Vapeur d’eau : le Preservation Pencil
Consolidation
Le remontage :
Maintien avec papier adhésif
Remontage partiel ou complet
Comblement structurel ou support en cire
2. Verre
Séchage : pour verre humide, séchage successifs dans bains d’eau puis éthanol
Comblement
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Nettoyage
Remontage
Comblement
4. Métal
Séchage
Nettoyage
Consolidation
Remontage
Comblement
Contrôle de la t° et humidité
Emploi de matériaux résistants et inertes (pas de bois, papier et carton)
La céramique est beaucoup plus schématisée. Section : épaisseur du vase (très important pour le
classement typologique)
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Outils :
Le conformateur : ce sont de petites lattes en métal qu’on peut resserrer avec la "barre"
pour prendre la forme du vase et ainsi le redessiner
Le pied à coulisse permet de mesurer une épaisseur
Le diamétron permet de mesurer le diamètre
Le tireté est une restitution des parties manquantes d’un objet, représentées par des tirets sur le
dessin (ce n’est pas obligatoire de remplir en noir les parties qui existent toujours).
Les traits ont une valeur particulière : des traits pleins/continus indiquent un vase complet (avec
éventuellement une indication du diamètre d’ouverture du vase). Le tireté représente un vase dont
on ne connaît pas le diamètre.
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