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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Mohamed Khider - Biskra


Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie
Département d’Informatique

2ème année LMD

Cours d’Algorithmique et structures


de données 1

Chargé du cours : Dr. Abdelhamid DJEFFAL

Année Universitaire 2012/2013


Sommaire

1 Introduction 3
1.1 Résolution d’un problème en informatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Notion d’algorithme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Langage algorithmique utilisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2 Complexité des algorithmes 7


2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 O-notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.3 Règles de calcul de la complexité d’un algorithme . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Complexité des algorithmes récursifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.5 Types de complexité algorithmique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

3 Structures séquentielles 20
3.1 Les listes linéaires chaînées (LLC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2 Les piles (stacks) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.3 Les Files d’attente (Queues) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

4 Structures Hiérarchiques 45
4.1 Les arbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
4.2 Les arbres binaires de recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
4.3 Les tas (Heaps) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
4.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

5 Structures en Tables 69
5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

1
5.2 Accès séquentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
5.3 Table triée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
5.4 Hachage (HashCoding) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
5.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

6 Les graphes 75
6.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
6.2 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
6.3 Représentation des graphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
6.4 Parcours de graphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
6.5 Plus court chemin (algorithme de Dijkstra) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
6.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84

7 Preuve d’algorithmes 86
7.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
7.2 Méthode de preuve d’algorithme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
7.3 Outils de preuve d’algorithme (Logique de Hoare) . . . . . . . . . . . . . . . 88
7.4 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
7.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

8 Sujets d’examens 93

Références 137

2
Chapitre 1

Introduction

L’utilisation d’un ordinateur pour la résolution d’un problème nécessite tout un travail
de préparation. N’ayant aucune capacité d’invention, l’ordinateur ne peut en effet qu’exé-
cuter les ordres qui lui sont fournis par l’intermédiaire d’un programme. Ce dernier doit
donc être établi de manière à envisager toutes les éventualités d’un traitement.
Exemple : le problème Div(a,b), n’oubliez pas le cas b=0 !

1.1 Résolution d’un problème en informatique

Plusieurs étapes sont nécessaires pour résoudre un problème en informatique :


– Etape 1 : Définition du problème
Il s’agit de déterminer toutes les informations disponibles et la forme des résultats
désirés.
– Etape 2 : Analyse du problème
Elle consiste à trouver le moyen de passer des données aux résultats. Dans certains
cas on peut être amené à faire une étude théorique. Le résultat de l’étape d’analyse
est un algorithme. Une première définition d’un algorithme peut être la suivante :
"On appelle algorithme une suite finie d’instructions indiquant de façon unique
l’ordre dans lequel doit être effectué un ensemble d’opérations pour résoudre tous
les problèmes d’un type donné."
Sachez aussi qu’il existe des problèmes pour lesquels on ne peut trouver une solution
et par conséquent il est impossible de donner l’algorithme correspondant.
– Etape 3 : Ecriture d’un algorithme avec un langage de description algorithmique
Une fois qu’on trouve le moyen de passer des données aux résultats, il faut être
capable de rédiger une solution claire et non ambiguë. Comme il est impossible de le

3
faire en langage naturel, l’existence d’un langage algorithmique s’impose.
– Etape 4 : Traduction de l’algorithme dans un langage de programmation
Les étapes 1, 2 et 3 se font sans le recours à la machine. Si on veut rendre l’algo-
rithme concret ou pratique, il faudrait le traduire dans un langage de programmation.
Nous dirons alors qu’un programme est un algorithme exprimé dans un langage de
programmation.
– Etape 5 : Mise au point du programme
Quand on soumet le programme à la machine, cette dernière le traite en deux étapes :

1. La machine corrige l’orthographe, c’est ce qu’on appelle syntaxe dans le jargon


de la programmation.

2. La machine traduit le sens exprimé par le programme.

Si les résultats obtenus sont ceux attendus, la mise au point du programme se termine.
Si nous n’obtenons pas de résultats, on dira qu’il y a existence des erreurs de logique.
Le programme soit ne donne aucun résultat, soit des résultats inattendus soit des
résultats partiels. Dans ce cas, il faut revoir en priorité si l’algorithme a été bien
traduit, ou encore est-ce qu’il y a eu une bonne analyse.

1.2 Notion d’algorithme

1.2.1 Définition

On peut définir un algorithme comme suit :


Résultat d’une démarche logique de résolution d’un problème. C’est le résultat de l’analyse.
Ou encore :
Une séquence de pas de calcul qui prend un ensemble de valeurs comme entrée (input) et
produit un ensemble de valeurs comme sortie (output).

1.2.2 Propriétés

On peut énoncer les cinq propriétés suivantes que doit satisfaire un algorithme :

1. Généralité : un algorithme doit toujours être conçu de manière à envisager toutes les
éventualités d’un traitement.

2. Finitude : Un algorithme doit s’arrêter au bout d’un temps fini.

3. Définitude : toutes les opérations d’un algorithme doivent être définies sans ambiguïté

4
4. Répétitivité : généralement, un algorithme contient plusieurs itérations, c’est à dire
des actions qui se répètent plusieurs fois.

5. Efficacité : Idéalement, un algorithme doit être conçu de telle sorte qu’il se déroule
en un temps minimal et qu’il consomme un minimum de ressources.

1.2.3 Exemples

– PGCD (Plus Grand Commun Diviseur) de deux nombres u et v.


– Algorithme naïf : on teste successivement si chaque nombre entier est diviseur
commun.
– Décomposition en nombres premiers.
– Algorithmes de tri
– Algorithmes de recherche
– Recherche d’une chaîne de caractère dans un texte (Logiciels de traitement de
texte).
– Recherche dans un dictionnaire.
– ... etc.

1.2.4 Remarque

Attention, certains problèmes n’admettent pas de solution algorithmique exacte et uti-


lisable. On utilise dans ce cas des algorithmes heuristiques qui fournissent des solutions
approchées.

1.3 Langage algorithmique utilisé

Durant ce cours, on va utiliser un langage algorithmique pour la description des diffé-


rentes solutions apportées aux problèmes abordés. L’algorithme suivant résume la forme
générale d’un algorithme et la plupart des déclarations et instructions utilisées.

5
Algorithme PremierExemple;
Type TTab = tableau[1..10] de reel ;
Const Pi = 3.14 ;
Procédure Double( x : reel);
Début
x x ⇤ 2;
Fin;
Fonction Inverse( x : reel) : reel;
Début
Inverse 1/x ;
Fin;

Var i, j, k : entier ;
T : TTab ;
S : chaine ;
R : reel ;
Début
Ecrire (’ Bonjour, donner un nombre entier  10 :’) ;
Lire (i) ;
Si (i>10) Alors
Ecrire (’Erreur : i doit être  10’)
Sinon
Pour j de 1 à i faire
Lire(R) ;
Double(R) ;
T [j] R;
Fin Pour;
k 1;
Tant que (k  i) faire
Ecrire (T [k] ⇤ Inverse(P i)) ;
k k + 1;
Fin TQ;
S ’Programme terminé’ ;
Ecrire(S) ;
Fin Si;
Fin.

6
Algorithme 1: Algorithme type
Chapitre 2

Complexité des algorithmes

2.1 Introduction

Le temps d’exécution d’un algorithme dépend des facteurs suivants :


– Les données utilisées par le programme,
– La qualité du compilateur (langage utilisé),
– La machine utilisée (vitesse, mémoire,. . .),
– La complexité de l’algorithme lui-même,
On cherche à mesurer la complexité d’un algorithme indépendamment de la machine et
du langage utilisés, c-à-d uniquement en fonction de la taille des données n que l’algorithme
doit traiter. Par exemple, dans le cas de tri d’un tableau, n est le nombre d’éléments du
tableau, et dans le cas de calcul d’un terme d’une suite n est l’indice du terme, ...etc.

2.2 O-notation

Soit la fonction T (n) qui représente l’évolution du temps d’exécution d’un programme
P en fonction du nombre de données n.
Par exemple :

T (n) = cn2

Où c est une constante non spécifiée qui représente la vitesse de la machine, les per-
formances du langage, ...etc. On dit dans l’exemple précédent que la complexité de P est
O(n2 ). Cela veut dire qu’il existe une constante c positive tel que pour n suffisamment
grand on a :
T (n)  cn2

7
Cette notation donne une majoration du nombre d’opérations exécutées (temps d’exé-
cution) par le programme P . Un programme dont la complexité est O(f (n)) est un pro-
gramme qui a f (n) comme fonction de croissance du temps d’exécution.

2.3 Règles de calcul de la complexité d’un algorithme

2.3.1 La complexité d’une instruction élémentaire

Une opération élémentaire est une opération dont le temps d’exécution est indépendant
de la taille n des données tel que l’affectation, la lecture, l’écriture, la comparaison ...etc.

La complexité d’une instruction élémentaire est O(1)

2.3.2 La multiplication par une constante

O(c ⇤ f (n)) = O(f (n))

Exemple :
3
O( n4 ) = O(n3 )

2.3.3 La complexité d’une séquence de deux modules

La complexité d’une séquence de deux modules M1 de complexité O(f (n)) et M2


de complexité O(g(n)) est égale à la plus grande des complexité des deux modules :
O(max(f (n), g(n))).

O(f (n)) + O(g(n)) = O(max(f (n), (g(n))

2.3.4 La complexité d’une conditionnelle

La complexité d’une conditionnelle

Si (Cond) Alors
M1 ;
Sinon
M2 ;
Fin Si;

8
est le max entre les complexités de l’évaluation de <Cond>, M1 et M2 .

Si (<Cond> [O(h(n))] ) Alors


M1 [O(f (n))]
Sinon
M2 [O(g(n))]
Fin Si;

La complexité de la conditionnelle est : M ax {O(h(n)), O(f (n)), O(g(n))}

2.3.5 La complexité d’une boucle

La complexité d’une boucle est égale à la somme sur toutes les itérations de la com-
plexité du corps de la boucle.

Tant que (<Condition> [O(h(n))]) faire


[m fois]
P ; [O(f (n))]
Fin TQ;

Pm
La complexité de la boucle est : M ax(h(n), f (n)) où m est le nombre d’itérations
exécutées par la boucle.

9
Exemple 1 :

Algorithme Recherche;
Var T : tableau[1..n] de entier ;
x,i : entier ;
trouv : booleen ;
Début
Pour i de 1 à n faire
P
Lire (T[i]) ; O(1) O( n1 1) = O(n)
Fin Pour;

Lire(x) ; O(1)
Trouv faux ; O(1) O(1)
i 1; O(1) O(n)
Tant que (trouv=faux et i<=n [O(1)]) faire
Si (T[i]=x [O(1)]) Alors
Trouv vrai ; [O(1)] O(1) O(n)
Fin Si;
i i + 1 ; [O(1)]
Fin TQ;

Si (trouv=vrai [O(1)]) Alors


Ecrire (x,’existe’) [O(1)] O(1)
Sinon
Ecrire (x, ’n”existe pas’)[O(1)]
Fin Si;
Fin.

La complexité de l’algorithme est de O(n) + O(1) + O(n) + O(1) = O(n).

10
Exemple 2 : Soit le module suivant :

Pour i de 1 à n faire
P
[n fois O( ni=1 n i))]
Pour j de i+1 à n faire
P
[n i fois O( n1 i
1) = O(n i)]
Si (T[i] > T[j] [O(1)] ) Alors
tmp T[i] ; [O(1)]
T[i] T[j] ; [O(1)] O(1)
T[j] tmp ;[O(1)]
Fin Si;
Fin Pour;
Fin Pour;

P
La complexité = O( n (n i) = O((n 1) + (n 2) . . . + 1)
2
= O( n(n2 1)
) = O( n2 2)
n
= O(n2 )

11
Exemple 3 : Recherche dichotomique

Algorithme RechercheDecho;
Var T : tableau[1..n] de entier ;
x,sup,inf,m : entier ;
trouv : booleen ;
Début
Lire(x) ; [O(1)]
Trouv faux ; [O(1)]
inf 1; [O(1) O(1)]
sup n; [O(1)]
Tant que (trouv=faux et inf<sup) faire
[log2 (n) fois]
m (inf + Sup ) div 2 ; [O(1)]
Si (T[m]=x [O(1)]) Alors
Trouv vrai [O(1)]
Sinon
Si (T[m]<x [O(1)]) Alors
inf m +1 ; [ O(1) O(1) O(log2 (n))]
Sinon
Sup m - 1 ; [O(1)]
Fin Si;
Fin Si;
Fin TQ;

Si (trouv=vrai [O(1)]) Alors


Ecrire (x,’existe’) ; [O(1)] O(1)
Sinon
Ecrire (x, ’n’existe pas’) ; [O(1)]
Fin Si;
Fin.

La complexité de l’algorithme est de :

12
O(1) + O(log2 (n)) + O(1) = O(log2 (n)) = O(log(n)).

2.4 Complexité des algorithmes récursifs

La complexité d’un algorithme récursif se fait par la résolution d’une équation de ré-
currence en éliminant la récurrence par substitution de proche en proche.
Exemple
Soit la fonction récursive suivante :

Fonction Fact( n : entier) : entier;


Début
Si (n <= 1 [O(1)] ) Alors
Fact 1 [O(1)]
Sinon
Fact n * Fact(n - 1) [O(1)]
Fin Si;
Fin;

Posons T (n) le temps d’exécution nécessaire pour un appel à F act(n), T (n) est le
maximum entre :
– la complexité du test n  1 qui est en O(1),
– la complexité de : Fact 1 qui est aussi en O(1),
– la complexité de : Fact n*Fact(n - 1) dont le temps d’exécution dépend de T (n 1)
(pour le calcul de Fact(n - 1))
On peut donc écrire que :

8
< a si n <= 1
T (n) =
: b + T (n 1) sinon (sin > 1)
– La constante a englobe le temps du test (n <= 1) et le temps de l’affectation
(Fact 1)
– La constante b englobe :
* le temps du test (n <= 1),
* le temps de l’opération * entre n et le résultat de F act(n 1),

13
* et le temps de l’affectation finale (Fact ...)
T (n 1) (le temps nécessaire pour le calcul de F act(n 1) sera calculé (récursivement)
avec la même décomposition. Pour calculer la solution générale de cette équation, on peut
procéder par substitution :

T (n) = b + T (n 1)
= b + [b + T (n 2)]
= 2b + T (n 2)
= 2b + [b + T (n 3)]
= ...
= ib + T (n i)
= ib + [b + T (n i + 1)]
= ...
= (n 1)b + T (n n + 1) = nb b + T (1) = nb b+a
T (n) = nb b+a

Donc Fact est en O(n) car b est une constante positive.

2.5 Types de complexité algorithmique

1. T (n) = O(1), temps constant : temps d’exécution indépendant de la taille des données
à traiter.

2. T (n) = O(log(n)), temps logarithmique : on rencontre généralement une telle com-


plexité lorsque l’algorithme casse un gros problème en plusieurs petits, de sorte que
la résolution d’un seul de ces problèmes conduit à la solution du problème initial.

3. T (n) = O(n), temps linéaire : cette complexité est généralement obtenue lorsqu’un
travail en temps constant est effectué sur chaque donnée en entrée.

4. T (n) = O(n.log(n)) : l’algorithme scinde le problème en plusieurs sous-problèmes


plus petits qui sont résolus de manière indépendante. La résolution de l’ensemble de
ces problèmes plus petits apporte la solution du problème initial.

5. T (n) = O(n2 ), temps quadratique : apparaît notamment lorsque l’algorithme envi-


sage toutes les paires de données parmi les n entrées (ex. deux boucles imbriquées)
Remarque : O(n3 ) temps cubique

6. T (n) = O(2n ), temps exponentiel : souvent le résultat de recherche brutale d’une


solution.

14
2.6 Exercices

1. Calculer la complexité de l’algorithme suivant :

Pour i de 2 à n faire
k i-1 ;
x T[i] ;
Tant que (T[k] > x et k > 0) faire
T[k+1] T[k] ;
k k-1 ;
Fin TQ;
T[k+1] x;
Fin Pour;

2. Calculer la complexité de l’algorithme suivant :

i n;
S 0;
Tant que (i > 0) faire
j 2*i ;
Tant que (j > 1) faire
S S+(j-i)* (S+1) ;
j j-1 ;
Fin TQ;
i i div 2 ;
Fin TQ;

15
3. Calculer la complexité de l’algorithme suivant :

i 1;
j 0;
Pour k de 1 à n faire
j i+j ;
i j-i ;
Fin Pour;

Que fait cet algorithme sachant que le résultat est dans j ?

4. Calculer la complexité de la fonction récursive suivante :

Fonction Fib( n : entier) : entier;


Début
Si (n < 2) Alors
Fib 1;
Sinon
Fib Fib(n - 1)+Fib(n - 2) ;
Fin Si;
Fin;

16
5. Calculer la complexité de l’algorithme suivant :

P 1;
Pour I de 1 à n faire
J 1;
K 1;
Tant que (K  n) faire
P P * (K + J) ;
K K + 1;
Si (K > n) Alors
J J + 1;
Si (J > n) Alors
K 1
Fin Si;
Fin Si;
Fin TQ;
Fin Pour;

6. Calculer la complexité de l’algorithme suivant :

i 1;
Tant que (i < n) faire
j 1;
Tant que (j < 2*n) faire
j j*2 ;
Fin TQ;
i i+1 ;
Fin TQ;

17
7. Trouver la complexité de la fonction suivante :

Var x : entier ;
Fonction f( i, j, k : entier) : entier;
Début
Si (k+j = i) Alors
f ((i-j) div k) + 1 ;
Sinon
x f(i, j+1, k-2) ;
f f(i+1, j+x, k-2) ;
Fin Si;
Fin;

8. Trouver la complexité de l’algorithme suivant :

i 1;
j 1;
Tant que (i < n) faire
Si (j < n) Alors
j j * 2;
Sinon
j 1;
Fin Si;
i i + 1;
Fin TQ;

18
9. Calculer la complexité de la procédure récursive F(x, y, z) suivante :

Procédure F( x, y, z : reel);
Début
y 2*z ;
Si (x > x/(y - z)) Alors
x x - 2;
y y / 4;
z z / 5;
F(x, y, z) ;
Fin Si;
Fin;

19
Chapitre 3

Structures séquentielles

3.1 Les listes linéaires chaînées (LLC)

3.1.1 Notion d’allocation dynamique

L’utilisation des tableaux statiques implique que l’allocation de l’espace se fait tout à
fait au début d’un traitement, c’est à dire que l’espace est connu à la compilation. Pour
certains problèmes, on ne connaît pas à l’avance l’espace utilisé par le programme. On est
donc contraint à utiliser une autre forme d’allocation. L’allocation de l’espace se fait alors
au fur et à mesure de l’exécution du programme. Afin de pratiquer ce type d’allocation,
deux opérations sont nécessaires : allocation et libération de l’espace.

Exemple

Supposons que l’on veuille résoudre le problème suivant : "Trouver tous les nombres
premiers de 1 à n et les stocker en mémoire". Le problème réside dans le choix de la
structure d’accueil. Si on utilise un tableau, il n’est pas possible de définir la taille de ce
tableau avec précision même si nous connaissons la valeur de n (par exemple 10000). On
est donc, ici, en face d’un problème où la réservation de l’espace doit être dynamique.

3.1.2 Définition d’une liste linéaire chaînée

Une liste linéaire chaînée (LLC) est un ensemble de maillons, alloués dynamiquement,
chaînés entre eux. Schématiquement, on peut la représenter comme suit :

20
Un élément ou maillon d’une LLC est toujours une structure (Objet composé) avec
deux champs : un champ Valeur contenant l’information et un champ Adresse donnant
l’adresse du prochain élément. A chaque maillon est associée une adresse. On introduit
ainsi une nouvelle classe d’objet : le type Pointeur qui est une variable contenant l’adresse
d’un emplacement mémoire.
Une liste linéaire chainée est caractérisée par l’adresse de son premier élément souvent
appelé tête. Nil constitue l’adresse qui ne pointe aucun maillon, utilisé pour indiquer la fin
de la liste dans le dernier maillon.

3.1.3 Représentation réelle en mémoire

Soit la liste linéaire chainée représentée par la figure suivante :

La représentation réelle en mémoire de cette liste ressemble à la représentation suivante :

21
3.1.4 Modèle sur les listes linéaires chaînées

Dans le langage algorithmique, on définira le type d’un maillon comme suit :

Type TMaillon = Structure


Valeur : Typeqq ; // désigne un type quelconque
Suivant : Pointeur(TMaillon) ;
Fin ;

Afin de développer des algorithmes sur les LLCs, on construit une machine abstraite
avec les opérations suivantes : Allouer, Libérer, Aff_Adr, Aff_Val, Suivant et Valeur défi-
nies comme suit :
– Allouer(P) : allocation d’un espace de taille spécifiée par le type de P. L’adresse de
cet espace est rendue dans la variable de type Pointeur P.
– Libérer(P) : libération de l’espace pointé par P.
– Valeur(P) : consultation du champ Valeur du maillon pointé par P.
– Suivant(P) : consultation du champ Suivant du maillon pointé par P.
– Aff_Adr(P, Q) : dans le champ Suivant du maillon pointé par P, on range l’adresse
Q.
– Aff_Val(P,Val) : dans le champ Valeur du maillon pointé par P, on range la valeur
Val.
Cet ensemble est appelé modèle.

3.1.5 Algorithmes sur les listes linéaires chaînées

De même que sur les tableaux, on peut classer les algorithmes sur les LLCs comme
suit :
– Algorithmes de parcours : accès par valeur, accès par position,...
– Algorithmes de mise à jour : insertion, suppression,...
– Algorithmes sur plusieurs LLCs : fusion, interclassement, éclatement,...
– Algorithmes de tri sur les LLCs : trie par bulle, tri par fusion,...

22
Création d’une liste et listage de ses éléments

Algorithme CréerListe;
Type TMaillon = Structure
Valeur : Typeqq ;
Suivant : Pointeur(TMaillon) ;
Fin ;
Var P, Q, Tete : Pointeur(TMaillon ;
i, Nombre : entier ;
Val : Typeqq ;
Début
Tete Nil ;
P Nil ;
Lire(Nombre) ;
Pour i de 1 à Nombre faire
Lire(Val) ;
Allouer(Q) ;
Aff_val(Q, val) ;
Aff_adr(Q, NIL) ;
Si (Tete 6= Nil) Alors
Aff_adr(P, Q)
Sinon
Tete Q
Fin Si;
P Q;
Fin Pour;
P Tete ;
Tant que ( P 6= Nil) faire
Ecrire(Valeur(P)) ;
P Suivant(P) ;
Fin TQ;
Fin.

23
cet algorithme crée une liste linéaire chaînée à partir d’une suite de valeurs données,
puis imprime la liste ainsi créée.

Recherche d’un élément dans une liste

Il s’agit bien entendu de la recherche séquentielle d’une valeur donnée.

Algorithme Recherche;
Type TMaillon = Structure
Valeur : Typeqq ;
Suivant : Pointeur(TMaillon) ;
Fin ;
Var P, Tete : Pointeur(TMaillon ;
Trouv : booleen ;
Val : Typeqq ;
Début
Lire(Val) ;
P Nil ;
Trouv Faux ;
Tant que ( P 6= Nil et non Trouv) faire
Si (Valeur(P)=Val) Alors
Trouv Vrai
Sinon
P Suivant(P)
Fin Si;
Fin TQ;
Si (Trouv=Vrai) Alors
Ecrire(Val,’Existe dans la liste’)
Sinon
Ecrire(Val,’n”existe pas dans la liste’
Fin Si;
Fin.

24
3.1.6 Listes linéaires chaînées bidirectionnelles

C’est une LLC où chaque maillon contient à la fois l’adresse de l’élément précédent et
l’adresse de l’élément suivant ce qui permet de parcourir la liste dans les deux sens.

Déclaration

Type TMaillon = Structure


Valeur : Typeqq ; // désigne un type quelconque
Précédent, Suivant : Pointeur(TMaillon) ;
Fin ;
Var Tete : TMaillon ;

Modèle sur les listes linéaires chaînées bidirectionnelles

– Allouer : Création d’un maillon.


– Libérer : Libérer un maillon.
– Valeur(P) : retourne la valeur du champ val du maillon pointé par P .
– Suivant(P) : retourne le pointeur se trouvant dans le champs suivant du maillon
pointé par P
– Précédent(P) : retourne le pointeur se trouvant dans le champs suivant du maillon
pointé par P
– Aff_Val(P,x) : Ranger la valeur de x dans le champs val du maillon pointé par P
– Aff_Adr_Précedent(P,Q) : Ranger Q dans le champs précédent du maillon
pointé par P
– Aff_Adr_Suivant(P,Q) : Ranger Q dans le champs suivant du maillon pointé par
P

25
3.2 Les piles (stacks)

3.2.1 Définition

Une pile est une liste ordonnée d’éléments où les insertions et les suppressions d’éléments
se font à une seule et même extrémité de la liste appelée le sommet de la pile.
Le principe d’ajout et de retrait dans la pile s’appelle LIFO (Last In First Out) : "le dernier
qui entre est le premier qui sort"

3.2.2 Utilisation des piles

3.2.2.1 Dans un navigateur web

Une pile sert à mémoriser les pages Web visitées. L’adresse de chaque nouvelle page
visitée est empilée et l’utilisateur dépile l’adresse de la page précédente en cliquant le
bouton "Afficher la page précédente".

3.2.2.2 Annulation des opérations

La fonction "Annuler la frappe" d’un traitement de texte mémorise les modifications


apportées au texte dans une pile.

3.2.2.3 Gestion des appels dans l’exécution des programmes

Fact(4)=4*Fact(3)=4*3*Fact(2)=4*3*2*Fact(1)=4*3*2*1=4*3*2=4*6=24

26
3.2.2.4 Parcours en profondeur des arbres

Soit l’arbre suivant :

B C

D E F G

L’algorithme de parcours en profondeur est le suivant :

Mettre la Racine dans la pile ;


Tant que (La pile n’est pas vide) faire
Retirer un noeud de la pile ;
Afficher sa valeur ;
Si (Le noeud a des fils) Alors
Ajouter ces fils à la pile
Fin Si;
Fin TQ;

Le résultat de parcours en profondeur affiche : A, B, D, E, C, F, G.

3.2.2.5 Evaluation des expressions postfixées

Pour l’évaluation des expressions arithmétiques ou logiques, les langages de programma-


tion utilisent généralement les représentation préfixée et postfixée. Dans la représentation
postfixée, on représente l’expression par une nouvelle, où les opérations viennent toujours
après les opérandes.

Exemple
L’expression ((a + (b ⇤ c))/(c d) est exprimée, en postfixé, comme suit : bc ⇤ a + cd /
Pour l’évaluer, on utilise une pile. On parcourt l’expression de gauche à droite, en exécutant
l’algorithme suivant :

27
i 1;
Tant que (i < Longeur(Expression)) faire
Si (Expression[i] est un Opérateur) Alors
Retirer deux éléments de la pile ;
Calculer le résultat selon l’opérateur ;
Mettre le résultat dans la pile ;
Sinon
Mettre l’opérande dans la pile ;
Fin Si;
i i + 1;

Fin TQ;

Le schéma suivant montre l’évolution du contenu de la pile, en exécutant cet algorithme


sur l’expression précédente.

3.2.3 Opérations sur les piles

Les opérations habituelles sur les piles sont :


– Initialisation de la pile (généralement à vide)
– Vérification du contenu de la pile (pile pleine ou vide)
– Dépilement (POP) : retirer un élément du sommet de la pile si elle n’est pas vide
– Empilement (PUSH) : ajout d’un élément au sommet de la pile si elle n’est pas
saturée.
Exercice : Donner l’état de la pile après l’exécution des opérations suivantes sur une pile
vide :
Empiler(a), Empiler(b), Dépiler, Empiler(c), Empiler(d), Dépiler, Empiler(e), Dépiler, Dé-
piler.

28
3.2.4 Implémentation des piles

Les piles peuvent être représentés en deux manières : par des tableaux ou par des LLCs :

3.2.4.1 Implémentation par des tableaux

L’implémentation statique des piles utilise les tableaux. Dans ce cas, la capacité de la
pile est limitée par la taille du tableau. L’ajout à la pile se fait dans le sens croissant des
indices, tandis que le retrait se fait dans le ses inverse.

3.2.4.2 Implémentation par des LLCs

L’implémentation dynamique utilise les listes linéaires chinées. Dans ce cas, la pile peut
être vide, mais ne peut être jamais pleine, sauf bien sur en cas d’insuffisance de l’espace
mémoire. L’empilement et le dépilement dans les piles dynamiques se font à la tête de la
liste.
Les deux algorithmes "PileParTableaux" et "PileParLLCs" suivant présentent deux
exemples d’implémentation statique et dynamique des piles.

29
Algorithme PileParTableaux;
Var Pile : Tableau[1..n] de entier ; Sommet : Entier ;
Procédure InitPile();
Début
Sommet 0;
Fin;
Fonction PileVide() : Booleen;
Début
P ileV ide (Sommet = 0) ;
Fin;
Fonction PilePleine() : Booleen;
Début
P ileP leine (Sommet = n) ;
Fin;
Procédure Empiler( x : entier);
Début
Si (PilePleine) Alors
Ecrire(’Impossible d’empiler, la pile est pleine ! !’)
Sinon
Sommet Sommet + 1 ;
P ile[Sommet] x;
Fin Si;
Fin;
Procédure Dépiler( x : entier);
Début
Si (PileVide) Alors
Ecrire(’Impossible de dépiler, la pile est vide ! !’)
Sinon
x P ile[Sommet] ;
Sommet Sommet 1;
Fin Si;
Fin;

Début
... Utilisation de la pile ...
Fin.

30
Algorithme PileParLLCs;
Type TMaillon = Structure
Valeur : entier ;
Suivant : Pointeur(TMaillon) ;
Fin ;
Var P, Sommet : Pointeur(TMaillon) ;
Procédure InitPile();
Début
Sommet N il ;
Fin;
Fonction PileVide() : Booleen;
Début
P ileV ide (Sommet = N il) ;
Fin;
Procédure Empiler( x : entier);
Début
Allouer(P) ; Aff_Val(P,x) ;
Aff_Adr(P,Sommet) ; Sommet P;
Fin;
Procédure Dépiler( x : entier);
Début
Si (PileVide) Alors
Ecrire(’Impossible de dépiler, la pile est vide ! !’)
Sinon
x V aleur(Sommet) ; P Sommet ;
Sommet Suivant(Sommet) ; Libérer(P) ;
Fin Si;
Fin;

Début
... Utilisation de la pile ...
Fin.

31
3.2.5 Exemple d’application : Remplissage d’une zone d’une image

Une image en informatique peut être représentée par une matrice de points 0 Image0
ayant M colonnes et N lignes. Un élément Image[x, y] de la matrice représente la couleur
du point p de coordonnées (x, y). On propose d’écrire ici une fonction qui, à partir d’un
point p, étale une couleur c autour de ce point. La progression de la couleur étalée s’arrête
quand elle rencontre une couleur autre que celle du point p. La figure suivante illustre cet
exemple, en considérant p = (3, 4).

Pour effectuer le remplissage, on doit aller dans toutes les directions à partir du point p.
Ceci ressemble au parcours d’un arbre avec les noeuds de quatre fils. La procédure suivante
permet de résoudre le problème en utilisant une pile.

32
Procédure Remplir( Image : T ableaux[0..M 1, 0..N 1] de couleur ; x, y : entier ;
c : couleur);
Var c1 : couleur ;
Début
c1 Image[x, y] ;
InitPile ;
Empiler((x, y)) ;
Tant que (¬ PileVide) faire
Depiler((x,y)) ;
Si (Image[x, y] = c1 ) Alors
Image[x, y] c;
Si (x > 0) Alors
Empiler((x 1, y))
Fin Si;
Si (x < M 1) Alors
Empiler((x + 1, y))
Fin Si;
Si (y > 0) Alors
Empiler((x, y 1))
Fin Si;
Si (y < N 1) Alors
Empiler((x, y + 1))
Fin Si;
Fin Si;
Fin TQ;
Fin;

33
3.3 Les Files d’attente (Queues)

3.3.1 Définition

La file d’attente est une structure qui permet de stocker des objets dans un ordre donné
et de les retirer dans le même ordre, c’est à dire selon le protocole FIFO ’first in first out’.
On ajoute toujours un élément en queue de liste et on retire celui qui est en tête.

3.3.2 Utilisation des files d’attente

Les files d’attente sont utilisées, en programmation, pour gérer des objets qui sont
en attente d’un traitement ultérieur, tel que la gestion des documents à imprimer, des
programmes à exécuter, des messages reçus,...etc. Elles sont utilisées également dans le
parcours des arbres.

Exercice

Reprendre le parcours de l’arbre de la section 3.2.2.4 (parcours en profondeur) en


utilisant une file d’attente au lieu de la pile.

3.3.3 Opérations sur les files d’attente

Les opérations habituelles sur les files sont :


– Initialisation de la file
– Vérification du contenu de la file (vide ou pleine)
– Enfilement : ajout d’un élément à la queue de la file
– Défilement : retrait d’un élément de la tête de la file

3.3.4 Implémentation des files d’attente

De même que pour les piles, les files d’attente peuvent être représentées en deux ma-
nières :
– par représentation statique en utilisant les tableaux,
– par représentation dynamique en utilisant les listes linéaires chaînées.

34
3.3.4.1 Implémentation statique

L’implémentation statique peut être réalisée par décalage en utilisant un tableau avec
une tête fixe, toujours à 1, et une queue variable. Elle peut être aussi réalisée par flot
utilisant un tableau circulaire où la tête et la queue sont toutes les deux variables.

1. Par décalage

! La file est vide si Queue = 0


! La file est pleine si Queue = n
# Problème de décalage à chaque défilement

2. Par flot : La file est représentée par un tableau circulaire

! La file est vide si T ête = Queue


! La file est pleine si (Queue + 1) mod n = T ête
# On sacrifie une case pour distinguer le cas d’une file vide de celui d’une file pleine.

Exercice Pensez à une solution qui évite le sacrifice d’une case.

35
3.3.4.2 Implémentation dynamique

La représentation dynamique utilise une liste linéaire chaînée. L’enfilement se fait à la


tête de la liste et de défilement se fait de la queue. La file d’attente, dans ce cas, peut
devenir vide, mais ne sera jamais pleine.

Les deux algorithmes FileParFlot et FileParLLCs, à la fin de cette section, présentent


des exemples d’implémentation, respectivement, statique et dynamique.

3.3.5 File d’attente particulière (File d’attente avec priorité)

Une file d’attente avec priorité est une collection d’éléments dans laquelle l’insertion
ne se fait pas toujours à la queue. Tout nouvel élément est inséré, dans la file, selon sa
priorité. Le retrait se fait toujours du début.
Dans une file avec priorité, un élément prioritaire prendra la tête de la file même s’il arrive
le dernier. Un élément est toujours accompagné d’une information indiquant sa priorité
dans la file.
L’implémentation de ces files d’attente peut être par tableau ou listes, mais l’implémen-
tation la plus efficace et la plus utilisée utilise des arbres particuliers qui s’appellent ’les
tas’.

36
Algorithme FileParFlot;
Var File : Tableau[1..n] de entier ; Tête, Queue : Entier ;
Procédure InitFile();
Début
T ête 1 ; Queue 1;
Fin;
Fonction FileVide() : Booleen;
Début
F ileV ide (T ête = Queue) ;
Fin;
Fonction FilePleine() : Booleen;
Début
F ileP leine (((Queue + 1) mod n) = T ête) ;
Fin;
Procédure Enfiler( x : entier);
Début
Si (FilePleine) Alors
Ecrire(’Impossible d”enfiler, la file est pleine ! !’)
Sinon
F ile[Queue] x;
Queue (Queue + 1) mod n ;

Fin Si;
Fin;
Procédure Défiler( x : entier);
Début
Si (FileVide) Alors
Ecrire(’Impossible de défiler, la file est vide ! !’)
Sinon
x F ile[T ete] ;
T ête (T ête + 1) mod n ;
Fin Si;
Fin;

Début
... Utilisation de la File ...
Fin.

37
Algorithme FileParLLCs;
Type TMaillon = Structure
Valeur : entier ;
Suivant : Pointeur(TMaillon) ;
Fin ;
Var P, Tête, Queue : Pointeur(TMaillon) ;
Procédure InitFile();
Début
T ête N il ; Queue N il ;
Fin;
Fonction FileVide() : Booleen;
Début
F ileV ide (T ête = N il) ;
Fin;
Procédure Enfiler( x : entier);
Début
Allouer(P) ; Aff_Val(P,x) ;
Aff_adr(P,Nil) ;
Si (Queue = Nil) Alors
T ête P;
Sinon
Aff_Adr(Queue,P) ;
Fin Si;
P;
Queue
Fin;
Procédure Défiler( x : entier);
Début
Si (FileVide) Alors
Ecrire(’Impossible de défiler, la file est vide ! !’)
Sinon
x V aleur(T ete) ; P T ête ;
T ête Suivant(T ête) ; Libérer(P) ;
Fin Si;
Fin;

Début
... Utilisation de la File ...
Fin. 38
3.4 Exercices

1. Listes linéaires chaînées


1. Algorithmes de base
– Ecrire les algorithmes de base suivants sur les listes linéaires chaînées unidirection-
nelles :

(a) Suppression par valeur et par position.

(b) Inversement d’une liste


– En créant une nouvelle liste
– En Inversant le chainage dans la même liste

(c) Tri par la méthode "sélection et permutation"

(d) Tri par la méthode des bulles

(e) Recherche de l’élément qui a le plus grand nombre d’occurrences

– Ecrire les algorithmes de base suivants sue les listes linéaires chaînées bidirection-
nelles :

(a) Recherche d’un élément

(b) Suppression d’un élément

(c) Inversement d’une liste

2. Fonctions LISP
Soit une liste linéaire chaînée contenant des nombres entiers et dont la tête est L :

(a) Ecrire la fonction CAR(L) qui retourne la valeur du premier élément de la liste.

(b) Ecrire la fonction CDR(L) qui retourne la liste sans le premier élément.

(c) Ecrire la fonction CONS(x, L) qui retourne une liste dont le premier élément
est x et le reste est la liste L.

(d) Ecrire la fonction Triée(L) qui retourne vrai si la liste L est triée dans l’ordre
croissant et faux sinon.

(e) Ecrire la fonction Fusion(L1, L2) qui prend deux listes triées dans l’ordre crois-
sant L1 et L2 et retourne une liste triée, dans le même ordre, contenant les deux
listes et cela en utilisant les fonctions précédentes.

3. Différence de deux listes linéaires chaînées


Soient L1 et L2 deux listes linéaires chaînées unidirectionnelle. Ecrire la procédure

39
qui permet de construire la liste L = L1 L2 contenant tous les éléments appartenant
à L1 et n’appartenant pas à L2 .

4. Liste de nombre premiers


Nous considérons la construction d’une liste des nombres premiers inférieurs ou égaux
à un entier n donnée. Pour construire cette liste, on commence, dans une première
phase, par y ajouter tous les entiers de 2 à n en commençant par le plus grand et en
terminant par le plus petit qui se trouvera à la tête de la liste. On considère ensuite
successivement les éléments de la liste dans l’ordre croissant en on supprime tous
leurs multiples stricts. Ecrire cet algorithme.

5. Listes de caractères
Nous considérons la représentation d’une chaîne de caractères sous forme de LLC où
chaque maillon contient un caractère.
Ecrire la fonction qui vérifie qu’une liste est un palindrome ou non dans le cas de :

(a) Liste doublement chaînée.

(b) Liste dans un seul sens.

Une liste est dite palindrome si elle est de la forme a1 a2 · · · an ban · · · a2 a1

6. Matrices creuses
Une matrice est dite creuse lorsque le nombre d’éléments nuls y figurant est très
supérieur à celui des éléments non nuls. On peut représenter une matrice creuse en
ne tenant compte que des éléments non nuls. Chaque ligne de la matrice est une liste
linéaire chaînée ordonnée (selon le rang de la colonne) des éléments non nuls. Une
table de N éléments (N étant le nombre de lignes de la matrice) donne les adresses
de tête de chacune des listes. Un élément de la liste contient l’indice de la colonne et
la valeur de l’élément.

(a) Donner la déclaration de la structure de données nécessaire.

(b) Ecrire la procédure permettant de Remplir une telle structure à partir d’une
matrice A(M, N) donnée.

(c) Ecrire la procédure permettant de calculer la somme de deux matrices ainsi


représentées.

Sachant qu’un élément de la matrice occupe 4 octets, qu’un pointeur occupe 2 octets
et qu’un indice occupe 2 octets,

(a) quel est le gain d’espace quand le nombre de zéros est de µ

40
(b) quelle valeur minimale attribuée à µ pour que l’on puisse opter pour une telle
représentation

7. Représentation d’un nombre binaire par une LLC


On convient de représenter un nombre binaire b1 b2 ..bn , où chaque bi est un 0 ou un
1, par une liste linéaire chaînée où chaque élément contient un bi .
Considérons la procédure récursive suivante :

– L est une liste linéaire chaînée représentant un nombre binaire,


– R est une variable globale initialisée à 1,
– A mod B désigne le reste de la division de A par B.

Procédure P( L : Pointeur(TMaillon));
Var x : entier ;
Début
Si ( L 6= Nil) Alors
P(Suivant(L)) ;
x Valeur(L) + R ;
Aff_val(L, x mod 2) ;
Si (x=2) Alors
R := 1 ;
Sinon
R := 0 ;
Fin Si;
Fin Si;
Fin;

Donner les différentes valeurs de L et x, dans l’ordre, après l’appel récursif pour la
liste suivante représentant le nombre 1011 :

– Que fait cette procédure ?

41
– Ecrire un algorithme qui utilise cette procédure pour incrémenter un nombre bi-
naire ainsi représenté.

8. Interclassement de n listes linéaires chaînées


Soit T un tableau de n listes linéaires chaînées ordonnées.

(a) Transformer T en une Liste L de listes sans création de nouvelles listes

(b) Donner la procédure qui affiche tous les éléments de L.

(c) Créer une liste ordonnée LD contenant tous les éléments de T en parcourant
parallèlement les n listes de T ( Interclassement )

(d) Eliminer les doublons dans LD.

2. Piles & Files


1. Ecrire un algorithme qui permette d’afficher les éléments d’une liste linéaire chaînée
dans l’ordre inverse en utilisant une pile.

2. La tour de Hanoi
Il s’agit d’un jeu de réflexion dont voici le principe. Des anneaux de diamètres diffé-
rents sont empilés sur un poteau. Un anneau peut être empilé sur un autre seulement
si il a un diamètre inférieur à celui de l’anneau sur lequel il repose.

Le but du jeu est de déplacer n anneaux initialement empilés sur un seul poteau
vers un autre en respectant les règles du jeu et en n’utilisant qu’un seul poteau
intermédiaire.

42
Ecrire un algorithme qui permette d’afficher les étapes nécessaires pour le dépla-
cement de n anneaux d’un poteau A vers un poteau C en passant par le poteau
intermédiaire B en utilisant trois piles.

3. Evaluation d’une expression arithmétique post-fixée


Une expression arithmétique post-fixée est une expression où les opérandes sont placés
avant les opérateurs.
Exemple : l’expression (( a + b + c ) * ( a * b / c ) ) / c est exprimée comme suit :

ab+c+ab*c/*c/

(a) Représenter les expressions suivantes sous forme post-fixée :


– a + b, (a + b) / d
– ((c + d) + (d - e)) + 5
– - (a + b) + (5 + b) c
– ((a + b) + (c - d)) / 5

(b) Donner l’algorithme qui évalue une expression arithmétique post-fixée. On sup-
pose que cette dernière se trouve dans un tableau dont les élément sont de type :
(Valeur, Type (opérateur ou opérande)).

4. Une file d’attente avec priorité est une file où les éléments sont caractérisés par une
priorité de service : un élément de priorité supérieure est servi même s’il n’est pas
arrivé le premier.

(a) Décrire les structures nécessaires à l’implémentation de ce modèle en utilisant


les listes.

(b) Ecrire les procédures Enfiler et Défiler de ce modèle.

(c) Expliquer comment peut-on implémenter une pile à l’aide d’une file d’attente
avec priorité.

43
(d) Expliquer comment peut-on implémenter une file d’attente ordinaire à l’aide
d’une file d’attente avec priorité.

5. Ecrire un algorithme qui permette d’implémenter le modèle des files d’attente utili-
sant deux piles.

6. Soit le labyrinthe suivant :

(a) Décrire les structures de données nécessaires à la représentation d’un labyrinthe


N ⇥ N en mémoire.

(b) Ecrire la procédure qui vérifie s’il existe un chemin allant d’une entrée donnée
vers une sortie donnée en utilisant une pile.

44
Chapitre 4

Structures Hiérarchiques

4.1 Les arbres

4.1.1 Introduction

Dans les tableaux nous avons :


+ Un accès direct par indice (rapide)
- L’insertion et la suppression nécessitent des décalages
Dans les listes linéaires chaînées nous avons :
+ L’insertion et la suppression se font uniquement par modification de chaînage
- Accès séquentiel lent
Les arbres représentent un compromis entre les deux :
+ Un accès relativement rapide à un élément à partir de sa clé
- Ajout et suppression non coûteuses
En plus plusieurs traitements en informatique sont de nature arborescente tel que
les arbres généalogiques, hiérarchie des fonctions dans une entreprise, représentation des
expressions arithmétiques,.. etc.

4.1.2 Définitions

4.1.2.1 Définition d’un arbre

Un arbre est une structure non linéaire, c’est un graphe sans cycle où chaque nœud a
au plus un prédécesseur.

Graphe

45
Arbre

– Le prédécesseur s’il existe s’appelle père (père de C = A, père de L = H)


– Le successeur s’il existe s’appelle fils (fils de A = { B,C,D }, fils de H= {L,M })
– Le nœud qui n’a pas de prédécesseur s’appelle racine (A)
– Le nœud qui n’a pas de successeur s’appelle feuille (E,F,G,L,J,...)
– Descendants de C={G,H,I,L,M}, de B={E,F},...
– Ascendants de L={H,C,A t}, E={B,A},...

4.1.2.2 Taille d’un arbre

C’est le nombre de nœuds qu’il possède.


– Taille de l’arbre précédent = 13
– Un arbre vide est de taille égale à 0.

46
4.1.2.3 Niveau d’un nœud

– Le niveau de la racine = 0
– Le niveau de chaque nœud est égale au niveau de son père plus 1
– Niveau de E,F,G,H,I,J,K = 2

4.1.2.4 Profondeur (Hauteur) d’un arbre

– C’est le niveau maximum dans cet arbre.


– Profondeur de l’arbre précédent = 3

4.1.2.5 Degré d’un nœud

– Le degré d’un nœud est égal au nombre de ses fils.


– Degré de (A = 3, B =2, C = 3, E= 0, H=2,...)

4.1.2.6 Degré d’un arbre

– C’est le degré maximum de ses nœuds.


– Degré de l’arbre précédent = 3.

4.1.3 Utilisation des arbres

– Représentation des expressions arithmétiques


(A+B)*c - (d+E*f)/6

47
– Représentation d’un arbre généalogique

– Codage
Exemple : coder la chaine "structure arbre"

1. Construite la table des fréquences des caractères

Caractère Fréquence Caractère Fréquence


s 1 c 1
t 2 e 2
r 4 a 1
u 2 b 1

2. Construite l’arbre des codes

3. Construire la table des codes

48
Caractère Code Caractère Code
s 0000 c 0001
t 010 e 001
r 11 a 100
u 011 b 101

4. Coder la chaine :

"structure arbre" ) 0000 010 11 011 0001 010 011 11 001 100 11 101 11 001

4.1.4 Implémentation des arbre

Les arbres peuvent être représentés par des tableaux, des listes non linéaires ou tous
les deux :

4.1.4.1 Représentation statique

L’arbre du premier exemple peut être représenté par un tableau comme suit :

Num Information Fils 1 Fils 2 Fils 3


1 A 2 3 4
2 B 5 6 0
3 C 7 8 9
4 D 10 11 0
5 E 0 0 0
6 F 0 0 0
7 G 0 0 0
8 H 12 13 0
9 I 0 0 0
10 J 0 0 0
11 K 0 0 0
12 L 0 0 0
13 M 0 0 0

49
4.1.4.2 Représentation dynamique

Type Tnœud = Structure


Info : typeqq ;
Fils : Tableau[1..NbFils] de Pointeur(Tnœud) ;
Fin ;
Var Racine : Pointeur(Tnœud) ;

4.1.5 Modèle sur les arbres

Pour manipuler les structures de type arbre, on aura besoin des primitives suivantes :
– Allouer (N) : créer une structure de type Tnœud et rendre son adresse dans N.
– Liberer(N) : libérer la zone pointée par N.
– Aff_Val(N, Info) : Ranger la valeur de Info dans le champs info du nœud pointé
par N.
– Af f _F ilsi (N1,N2) : Rendre N2 le fils numéro i de N1.
– F ilsi (N) : donne le fils numéro i de N.
– Valeur(N) : donne le contenu du champs info du nœud pointé par N.

4.1.6 Traitements sur les arbres

4.1.6.1 Parcours des arbres

Le parcours d’un arbre consiste à passer par tous ses nœuds. Les parcours permettent
d’effectuer tout un ensemble de traitement sur les arbres. On distingue deux types de
parcours :

50
1. Parcours en profondeur
Dans un parcours en profondeur, on descend le plus profondément possible dans
l’arbre puis, une fois qu’une feuille a été atteinte, on remonte pour explorer les autres
branches en commençant par la branche "la plus basse" parmi celles non encore
parcourues. L’algorithme est le suivant :

Procédure PP( nœud : Pointeur(Tnœud));


Début
Si (nœud 6= Nil) Alors
Pour i de 1 à NbFils faire
PP(F ilsi (nœud))
Fin Pour;
Fin Si;
Fin;

Le parcours en profondeur peut se faire en deux manière :


– Parcours en profondeur Prefixe : où on affiche le père avant ses fils
– Parcours en profondeur Postfixe : où on affiche les fils avant leur père.
Les algorithmes récursifs correspondant sont les suivants :

Procédure PPPrefixe( nœud : Pointeur(Tnœud));


Début
Si (nœud 6= Nil) Alors
Afficher(Valeur(nœud)) ;
Pour i de 1 à NbFils faire
PPPrefixe(F ilsi (nœud))
Fin Pour;
Fin Si;
Fin;

51
Procédure PPPostfixe( nœud : Pointeur(Tnœud));
Début
Si (nœud 6= Nil) Alors
Pour i de 1 à NbFils faire
PPPostfixe(F ilsi (nœud))
Fin Pour;
Afficher(Valeur(nœud)) ;
Fin Si;
Fin;

Le parcours en profondeur préfixe de l’arbre du premier exemple donne :

A,B,E,F,C,G,H,L,M,I,D,J,K

Tandis que le parcours en profondeur postfixe donne :

E,F,B,G,L,M,H,I,C,J,K,D,A

2. Parcours en largeur
Dans un parcours en largeur, tous les nœuds à une profondeur i doivent avoir été
visités avant que le premier nœud à la profondeur i + 1 ne soit visité. Un tel parcours
nécessite que l’on se souvienne de l’ensemble des branches qu’il reste à visiter. Pour
ce faire, on utilise une file d’attente.

52
Procédure PL( nœud : Pointeur(Tnœud));
Var N : Pointeur(Tnœud) ;
Début
Si (nœud 6= Nil) Alors
InitFile ; Enfiler(Neuud) ;
Tant que (Non(FileVide)) faire
Défiler(N) ;
Afficher(Valeur(N)) ;
Pour i de 1 à NbFils faire
Si (F ilsi (N) 6= Nil) Alors
Enfiler(F ilsi (N)) ;
Fin Si;
Fin Pour;
Fin TQ;
Fin Si;
Fin;

L’application de cet algorithme sur l’arbre du premier exemple donne

A,B,C,D,E,F,G,H,I,J,K,L,M

53
4.1.6.2 Recherche d’un élément

Fonction Rechercher( nœud : Pointeur(Tnœud) ; Val : Typeqq) : Booleen;


Var i : entier ;
Trouv : Booleen ;
Début
Si (nœud = Nil) Alors
Rechercher Faux ;
Sinon
Si (Valeur(nœud)=Val) Alors
Rechercher Vrai ;
Sinon
i 1;
Trouv Faux ;
Tant que ((i  NbFils) et non Trouv) faire ;
Trouv Rechercher(F ilsi (Neoud), Val) ;
i i + 1;
Fin TQ;
Rechercher Trouv ;
Fin Si;
Fin Si;
Fin;

54
4.1.6.3 Calcul de la taille d’un arbre

Fonction Taille( nœud : Pointeur(Tnœud)) : entier;


Var i,S : entier ;
Début
Si (nœud = Nil) Alors
Taille 0;
Sinon
S 1;
Pour i de 1 à NbFils faire
S S + Taille(F ilsi (nœud)) ;
Fin Pour;
Taille S;
Fin Si;
Fin;

4.1.7 Typologie des arbres

– Arbre m-aire : un arbre m-aire d’ordre n est un arbre ou le degré maximum d’un
nœud est égal à n.
– B-Arbre : Un arbre B d’ordre n est un arbre où :
– la racine a au moins 2 fils
– chaque nœud, autre que la racine, a entre n/2 et n fils
– tous les nœuds feuilles sont au même niveau
– Arbre binaire : c’est un arbre ou le degré maximum d’un nœud est égal à 2.
– Arbre binaire de recherche : c’est un arbre binaire où la clé de chaque nœud est
supérieure à celles de ses descendants gauche, et inférieure à celles de ses descendants
droits.

55
4.2 Les arbres binaires de recherche

4.2.1 Définition

Les arbres binaires de recherche sont utilisés pour accélérer la recherche dans les arbres
m-aires. Un arbre binaire de recherche est un arbre binaire vérifiant la propriété suivante :
soient x et y deux nœuds de l’arbre, si y est un nœud du sous-arbre gauche de x, alors
clé(y)  clé(x), si y est un nœud du sous-arbre droit de x, alors clé(y) clé(x).

Un nœud a, donc, au maximum un fils gauche et un fils droit.

4.2.2 Implémentation des ABR

Les arbres de recherche binaires sont implémentés de la même manière que celles m-aires
(statique ou dynamique)

4.2.2.1 Représentation Statique

Num Information Fils gauche Fils droit


1 15 2 3
2 6 4 5
3 18 6 7
4 3 8 9
5 7 0 10
6 17 0 0
7 20 0 0
8 2 0 0
9 4 0 0
10 13 11 0
11 9 0 0

56
4.2.2.2 Représentation dynamique

Type TNoeud = Structure


Clé : entier ;
Info : typeqq ;
FG,FD : Pointeur(TNoeud) ;
Fin ;
Var Racine : Pointeur(TNoeud) ;

4.2.3 Modèle sur les ABR

– Allouer (N) : créer une structure de type TNoeud et rendre son adresse dans N.
– Liberer(N) : libérer la zone pointée par N.
– Aff_Val(N, Info) : Ranger la valeur de Info dans le champs info du nœud pointé
par N.
– Aff_Clé(N, Clé) : Ranger la valeur de Clé dans le champs Clé du nœud pointé
par N.
– Aff_FG(N1,N2) : Rendre N2 le fils gauche de N1.
– Aff_FD(N1,N2) : Rendre N2 le fils droit de N1.
– FG(N) : donne le fils gauche de N.
– FD(N) : donne le fils droit de N.
– Valeur(N) : donne le contenu du champs info du nœud pointé par N.
– Clé(N) : donne le contenu du champs Clé du nœud pointé par N.

57
4.2.4 Traitements sur les ABR

4.2.4.1 Parcours

De même que pour les arbres m-aire le parcours des ARB peut se faire en profondeur
ou en largeur :
– En profondeur

Procédure PP( noeud : Pointeur(TNoeud));


Début
Si (nœud 6= Nil) Alors
PP(FG(noeud)) ;
PP(FD(noeud)) ;
Fin Si;
Fin;

Le listage des éléments de l’arbre en profondeur peut se faire en :


– préfixe (préordre) : Pére FG FD,
– infixe (inordre) : FG Père FD,
– postfixe (postordre) : FG FD Père.

Procédure PPréfixe( noeud : Pointeur(TNoeud));


Début
Si (nœud 6= Nil) Alors
Ecrire(Valeur(noeud)) ;
PPréfixe(FG(noeud)) ;
PPréfixe(FD(noeud)) ;
Fin Si;
Fin;

Trace : 15 6 3 2 4 7 13 9 18 17 20

58
Procédure Infixe( noeud : Pointeur(TNoeud));
Début
Si (nœud 6= Nil) Alors
Infixe(FG(noeud)) ;
Ecrire(Valeur(noeud)) ;
Infixe(FD(noeud)) ;
Fin Si;
Fin;

Trace : 2 3 4 6 7 9 13 15 17 18 20

Procédure Postfixe( noeud : Pointeur(TNoeud));


Début
Si (nœud 6= Nil) Alors
Postfixe(FG(noeud)) ;
Postfixe(FD(noeud)) ;
Ecrire(Valeur(noeud)) ;
Fin Si;
Fin;

Trace : 2 4 3 9 13 7 6 17 20 18 15
– En largeur

59
Procédure PL( noeud : Pointeur(TNoeud));
Var N : Pointeur(TNoeud) ;
Début
Si (noeud 6= Nil) Alors
InitFile ;
Enfiler(noeud) ;
Tant que (Non(FileVide)) faire
Défiler(N) ;
Afficher(Valeur(N)) ;
Si (FG(N) 6= Nil) Alors
Enfiler(FG(N)) ;
Fin Si;
Si (FD(N) 6= Nil) Alors
Enfiler(FD(N)) ;
Fin Si;
Fin TQ;
Fin Si;
Fin;

60
4.2.4.2 Recherche

Fonction Rechercher( noeud : Pointeur(TNoeud) ; xClé : entier) : Poin-


teur(TNoeud);
Var i : entier ; Trouv : Booleen ;
Début
Si ((noeud = Nil) ou Clé(noeud)=xClé)) Alors
Rechercher nœud ;
Sinon
Si (Clé(noeud) > xClé ) Alors
Rechercher Rechercher(FG(noeud)) ;
Sinon
Rechercher Rechercher(FD(noeud)) ;
Fin Si;
Fin Si;
Fin;

4.2.4.3 Insertion

L’élément à ajouter est inséré là où on l’aurait trouvé s’il avait été présent dans l’arbre.
L’algorithme d’insertion recherche donc l’élément dans l’arbre et, quand il aboutit à la
conclusion que l’élément n’appartient pas à l’arbre (l’algorithme aboutit sur NIL), il insère
l’élément comme fils du dernier nœud visité.

4.2.4.4 Suppression

Plusieurs cas de figure peuvent être trouvés : soit à supprimer le nœud N

61
Cas
Action
FG(N) FD(N) Exemple
Nil Nil Feuille (2,4,17) Remplacer N par Nil
Nil 6= Nil 7 Remplacer N par FD(N)
6= Nil Nil 13 Remplacer N par FG(N)
1- Rechercher le plus petit descendant à droite de
6= Nil 6= Nil 6 N soit P (7)
2- Remplacer Valeur(N) par Valeur(P) (6 7)
3- Remplacer P par FD (P) (7 13 )

Exercice : Donner l’arbre après la suppression de 3 puis de 15.

4.2.5 Equilibrage

Soit les deux ARB suivants :

Ces deux ARB contiennent les mêmes éléments, mais sont organisés différemment. La
profondeur du premier est inférieure à celle du deuxième. Si on cherche l’élément 10 on
devra parcourir 3 éléments (50, 20, 10) dans le premier arbre, par contre dans le deuxième,
on devra parcourir 5 élément (80, 70, 50, 20,10). On dit que le premier arbre est plus
équilibré.
Si on calcule la complexité de l’algorithme de recherche dans un arbre de recherche binaire,
on va trouver O(h) ou h est la hauteur de l’arbre. Donc plus l’arbre est équilibré, moins
élevée est la hauteur et plus rapide est la recherche.
On dit qu’un ARB est équilibré si pour tout nœud de l’arbre la différence entre la hauteur
du sous-arbre gauche et du sous-arbre droit est d’au plus égalé à 1. Il est conseillé toujours
de travailler sur un arbre équilibré pour garantir une recherche la plus rapide possible.
L’opération d’équilibrage peut être faite à chaque fois qu’on insère un nouveau nœud où
à chaque fois que le déséquilibre atteint un certain seuil pour éviter le coût de l’opération
d’équilibrage qui nécessite une réorganisation de l’arbre.

62
4.3 Les tas (Heaps)

4.3.1 Introduction

Pour implémenter une file d’attente avec priorité, souvent utilisée dans les systèmes
d’exploitation, on peut utiliser :
– Une file d’attente ordinaire (sans priorité), l’insertion sera alors simple (à la fin) en
O(1), mais le retrait nécessitera la recherche de l’élément le plus prioritaire, en O(n).
– Un tableau (ou une liste) trié où le retrait sera en O(1) (le premier élément), mais
l’insertions nécessitera O(n).
Les tas apportent la solution à ce problème.

4.3.2 Définition

Un tas (heap en anglais) est un arbre qui vérifie les deux propriétés suivantes :

1. C’est un arbre binaire complet c’est-à-dire un arbre binaire dont tous les niveaux sont
remplis sauf éventuellement le dernier où les éléments sont rangés le plus à gauche
possible.

2. La clé de tout nœud est supérieure à celle de ses descendants.

L’élément le plus prioritaire se trouve donc toujours à la racine.


Exemple d’un tas :

63
4.3.3 Opérations sur les tas

Pour coder une file d’attente avec priorité par un tas, on doit définir les opérations
d’ajout et de retrait.

4.3.3.1 Ajout

Pour ajouter un nouvel élément dans la file avec priorité c-à-d dans le tas on doit :

1. Créer un nœud contenant la valeur de cet élément,

2. Attacher ce nœud dans le dernier niveau dans la première place vide le plus à gauche
possible (créer un nouveau niveau si nécessaire). On obtient toujours un arbre binaire
complet mais pas nécessairement un tas.

3. Comparer la clé du nouveau nœud avec celle de son père et les permuter si nécessaire,
puis recommencer le processus jusqu’il n’y ait plus d’éléments à permuter.

Exemple : soit à ajouter l’élément de priorité 15 :

La complexité de cette opération est de O(h = Log2 (n)) si n est le nombre d’éléments.

4.3.3.2 Retrait

L’élément le plus prioritaire se trouve toujours à la racine, donc le retrait consiste à


lire la racine puis la supprimer. Pour ce faire on doit :

64
1. Remplacer la valeur de la racine par la valeur de l’élément le plus à droite dans le
dernier niveau.

2. Supprimer de l’arbre cet élément (le plus à droite dans le dernier niveau), on obtient
un arbre binaire mais pas nécessairement un tas.

3. On compare la valeur de la racine avec les valeurs de ses deux fils et on la permute
avec la plus grande. On recommence le processus jusqu’il n’y ait plus d’éléments à
permuter.

Exemple :

La suppression est aussi en O(h = Log2 (n)).

4.3.4 Implémentation des tas

Les tas peuvent être implémentés dynamiquement exactement comme les ARB, et sont
utilisés par le même modèle.
Une représentation statique très efficace utilisant des tableaux est très utilisée en pratique,
elle consiste à ranger les éléments du tas dans un tableau selon un parcours en largeur :

65
On remarque sur le tableau obtenu que le fils gauche d’un élément d’indice i se trouve
toujours s’il existe à la position 2i, et son fils droit se trouve à la position (2i + 1) et son
père se trouve à la position i/2. Les opérations d’ajout et de retrait sur le tas statique se
font de la même façon que dans le cas du tas dynamique. Avec ce principe les opérations
d’ajout et de retrait se font d’une manière très simple et extrêmement efficace.
Les tas sont utilisés même pour le tri des tableaux : on ajoute les éléments d’un tableau à
un tas, puis on les retire dans l’ordre décroissant.

4.4 Exercices

1. Arbres m-aires
Ecrire sur les arbres m-aires les fonctions récursives qui retournent :
– Le père d’un nœud donné,
– Le maximum dans un arbre donné,
– Le minimum dans un arbre donné.

2. Arbres de recherche binaires

(a) Compréhension
– Construire un arbre de recherche binaire à partir des clés ordonnées suivantes :
25 60 35 10 5 20 65 45 70 40 50 55 30 15
– Ajouter à l’arbre obtenu et dans l’ordre, les éléments suivants :
22 62 64 4 8
– Supprimer de l’arbre obtenu et dans l’ordre les éléments suivants :
15 70 50 35 60 25

(b) Ecrire sur les arbres de recherche binaires les fonctions récursives qui retournent :
– Vrai si un nœud donné est une feuille et Faux sinon.
– Le nombre de feuilles de l’arbre.
– La taille de l’arbre.

66
– Le père d’un nœud donné.
– Le successeur d’un nœud donné (l’élément immédiatement supérieur).
– Le prédécesseur d’un nœud donné (l’élément immédiatement inférieur).
– Le maximum dans un arbre donné.
– Le minimum dans un arbre donné.
– La hauteur d’un arbre.

(c) Ecrire les algorithmes d’insertion et de suppression dans un ARB.

(d) Ecrire la fonction qui crée un arbre binaire de recherche équilibré à partir d’un
tableau trié.

3. Ecrire un algorithme itératif de parcours en profondeur dans un arbre de recherche


binaire avec utilisation de piles dans le cas d’un parcours :
– Préordre (Père FG FD)
– Inordre (FG Père FD)
– PostOrdre (FG FD Père)

4. Algorithme de Huffman
Un village d’Anglesey (petite île au sud-ouest de l’Angleterre) porte l’un des plus long
nom au monde : "Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch" Les
habitants du village sont fières de ce merveilleux nom mais réalisent, avec tristesse,
que (certainement par manque de bois !) toutes les affiches annonçant leur village ne
contiennent qu’une toute petit partie du nom originale : "Llanfairpwll". Pour être
certain de préserver leur héritage culturel, ils décident d’encoder le nom original de
leur village en une séquence de bits. Bien entendu, ils veulent que cette séquence soit
la plus courte possible.

(a) Faire un tableau de la fréquence d’apparitions de chacune des lettres apparais-


sant dans le nom du village. ("L" et "l" considérées comme étant la même lettre,
(fréquence=nombre d’occurrences de la lettre divisé par longueur du mot).

(b) Utiliser ce tableau pour construire, avec l’algorithme de Huffman, l’arbre binaire
donnant le meilleur codage. (Lorsque plusieurs arbres on le même poids - ici
poids = fréquence- choisir les arbres selon l’ordre lexicographique)

(c) Donner un tableau associant à chacune des lettres son code binaire.

(d) Quel est le nombre de bits minimal nécessaire pour encoder le nom de ce char-
mant village.

67
Pour les curieux : Ce nom de village n’est pas une invention ! ! Le nom date du 19ème
siècle et se traduit, plus ou moins, comme : "St Mary’s church in the hollow of the
white hazel near a rapid whirlpool and the church of St Tysilio of the red cave"
(voir http ://www.bbc.co.uk/h2g2/guide/A403642). Le nom complet du village n’est
maintenant utilisé que pour impressionner les touristes. Le nom "Llanfairpwll" est
utilisé par les habitants.

5. Tas

(a) Compréhension
– Construire un tas à partir des clés ordonnées suivantes :
25 60 35 10 5 20 65 45 70 40 50 55 30 15
– Ajouter au tas et dans l’ordre les éléments suivants :
22 62 64 4 8
– Supprimer du tas et dans l’ordre les éléments suivants :
15 70 50 35 60 25

(b) Ecrire les algorithmes d’insertion et de suppression dans un tas statique.

(c) Ecrire les algorithmes d’insertion et de suppression dans un tas dynamique.

(d) Ecrire un algorithme qui permet de trier un tableau en utilisant un tas. Calculer
la complexité de cet algorithme.

68
Chapitre 5

Structures en Tables

5.1 Introduction

On utilise souvent en informatique une structure appelée "Table" ou dictionnaire pour


ranger des informations en mémoire. Une table est un ensemble de couples <clé, informa-
tion> où chaque clé n’apparaît qu’une seule fois dans la table.
Exemples :

1. Annuaire téléphonique

Clé (Prénom) Information(Tél + Adresse)


SAMIR 033701520 Sidi Okba
FARID 072171304 Eloued
. . .
. . .

2. Dictionnaire

Clé (Mot) Information(Signification)


Arbre Graphe connexe sans cycle
Table Ensemble de couples <clé, info>
. .
. .

3. Codage

69
Clé (Mot) Information(Code)
a 001
b 010
. .
. .

Le problème posé est : comment organiser la table pour que les accès (recherche, inser-
tion, suppression) soient les plus rapides possibles ?

5.2 Accès séquentiel

Il consiste à ranger les clés dans la table dans l’ordre de leur arrivée, les une à la suite
des autres, c’est-à-dire que l’ajout se fait toujours à la fin de la table. La recherche d’une
clé consiste à tester les éléments l’un après l’autre jusqu’à la trouver c’est-à-dire passer par
tous les éléments placés avant. La recherche est alors en moyenne de n/2 (O(n)).

5.3 Table triée

La table est triée selon les valeurs des clé : la recherche est en log2 (n) c-à-d dichotomique.

5.4 Hachage (HashCoding)

5.4.1 Principe

C’est une technique très utilisée en informatique, elle se base sur une fonction h appelée
fonction de hachage ou de hashcoding, qui appliquée à la clé fournit l’indice correspondant
dans la table.

70
Exemple : Codage

– Clé = Caractère (A, B, · · · )


– N = 10
– h : Code ASCII mod N

5.4.2 Fonctions de Hachage

On trouve plusieurs types de fonctions utilisées en Hashcoding :

1. h(clé) = CodeASCII ( 1er car) + Code ASCII(2ème car) mod N


Si la clé est une chaine de caractères (nom)

2. h(clé) = clé mod N


Si clé est une valeur numérique.

3. Méthode du milieu du carré


– Clé = 453
– (Cl)2 = (453)2 = 205209
– h(453) = 52
Si n > 100, on prend 3 chiffres.

4. Hachage de Fibonacci
C’est une fonction de hachage fréquemment utilisée :
h(clé) = |N ⇥ (clé ⇥ r |clé ⇥ r|)|
p
où || donne la partie entière, avec r = 5 1
2

La fonction de hachage doit donner des valeurs entières dans l’intervalle des indices de la
tables : 0  h(clé)  N .
En plus, cette fonction doit être la plus distribuée possible sur cet intervalle, pour que les
informations ne se concentrent pas dans une partie de la table.

71
5.4.3 Problème de collisions

Un problème sérieux se pose avec les fonctions de hachage si deux clés différentes
donnent lieu à une même adresse lorsqu’on leur applique la fonction de hachage, c-à-d
h(clé1 ) = h(clé2 ).
Une telle situation est appelée « collision » et plusieurs solutions existent pour sa résolution.

5.4.3.1 Les listes linéaires chaînées

Elle consiste à placer toutes les clés qui donnent le même indice qu’une clé existante
dans une liste linéaire chainée, appelée liste de débordement :

5.4.3.2 Essai linéaire (adressage ouvert)

Cette méthode est généralement utilisée si le nombre d’informations est peu par rap-
port à la taille de la table. On range la clé qui a causé la collision (k par exemple) dans la
première position vide dans la séquence cyclique :
h(k 1), h(k 2), · · · , 0, N 1, N 2, . . . , h(k + 1)
Exemple :

On doit garder, dans ce cas, une case toujours vide pour indiquer la fin de la recherche,
c-à-d une valeur interdite dans les clés.

72
5.4.3.3 Chaînage interne séparé

On ajoute à la table une partie réservée aux collisions de taille M . La taille de la table
sera donc N + M .
On insère l’élément en collision dans la première place vide dans la partie des collisions et
on le relie par un chaînage.

Exemple :

5.5 Exercices

On veut enregistrer un annuaire téléphonique sur micro, en utilisant la méthode de


Hash-Coding. Chaque entrée de la table représente les informations concernant une per-
sonne (Nom, prénom, Numéro de téléphone). La clé considérée est le nom, et la fonction
de hachage est donnée par :

H(cle) = (CodeASCII(1er car) + CodeASCII(2ème car)) M od N (5.1)

Où N est la taille de la table est égale à 100.


Remarque : les caractères peuvent être en majuscule ou en minuscule et il ne doit pas
y avoir de distinction.
Questions :
– Décrire les structures de données nécessaires à la représentation des données en cas
d’utilisation de la méthode des LLCs pour résoudre les collisions.
– Ecrire les procédures de recherche, d’insertion et de suppression.
– Répéter les mêmes questions en utilisant la méthode d’essai linéaire.

73
– Répéter les mêmes questions en utilisant la méthode de chaînage interne séparé.

74
Chapitre 6

Les graphes

6.1 Introduction

La notion de graphe est une structure qui permet de représenter plusieurs situations
réelles, en but de leur apporter des solutions mathématiques et informatique, tel que :
– Les réseaux de transport (routiers, ferrés, aériens · · · ),
– Les réseaux téléphoniques, électriques, de gaz,· · · etc,
– Les réseaux d’ordinateurs,
– Ordonnancement des tâches,
– Circuits électroniques,
– ···
Les arbres et les listes linéaires chaînées ne sont que des cas particuliers des graphes.

6.2 Définitions

6.2.1 Graphe

Un graphe est défini par un couple (S, A) où S est un ensemble de sommets (nœuds ou
points) et A est un sous ensemble du produit cartésien (S ⇥ S) représentant les relations
existant entre les sommets.
Exemple : S = 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
A = (1, 2), (1, 4), (2, 5)(3, 5), (3, 6), (4, 2), (5, 4), (6, 6)

75
6.2.2 Graphe orienté

C’est un graphe où les relations entre les sommets sont définies dans un seul sens
(exemple précédent). Dans ce cas les relations sont appelées "arcs".

6.2.3 Graphe non orienté

C’est un graphe où les relations sont définies dans les deux sens. Dans ce cas, les
relations sont appelées "arêtes".

6.2.4 Graphe étiqueté ou pondéré

C’est un graphe orienté ou non où à chaque arc ou arête correspond une valeur ou une
étiquette représentant son coût (ou distance).

76
6.2.5 Origine et extrémité

Si a = (x, y) est un arc de x vers y alors :


– x est l’origine de a et y est son extrémité
– x est un prédécesseur de y et y est un successeur de x
Si l’origine et l’extrémité d’un arc se coïncident on l’appelle une boucle (6,6).

6.2.6 Chemin

Un chemin est un ensemble d’arcs a1 , a2 , · · · , ap où Origine(ai+1 ) = Extrémité(ai ),


1ip
On dit que le chemin est de longueur p 1
Exemple : {(1, 2), (2, 5), (5, 4)}

6.2.7 Circuit

Un circuit est un chemin a1 , a2 , · · · , ap où Origine(a1 ) = Extrémité(ap )


Exemple : {(2, 5), (5, 4), (4, 2)}

6.2.8 Chaine

Une chaine est un chemin non orienté.


Exemple : {(1, 4), (5, 4), (3, 5)}

6.2.9 Cycle

Un cycle est une chaîne fermée.


Exemple : {(1, 2), (2, 5), (5, 4), (1, 4)}

6.2.10 Graphe connexe

Un graphe connexe est un graphe où pour tout couple de sommets (x, y), il existe une
chaîne d’arcs les joignant.
Exemple : Pour le couple (1, 6), il existe une chaîne d’arcs, et il n’en existe pas pour (1,7).

6.2.11 graphe fortement connexe

Un graphe fortement connexe est un graphe où pour tout couple de sommets (x, y), il
existe un chemin d’arcs les joignant.

77
Exemple : Pour (3, 2) il existe un chemin {(3, 5), (5, 4), (4, 2)} mais il n’en existe pas pour
(2, 3).

6.3 Représentation des graphes

Les graphes peuvent être représentés en deux manières : en listes d’adjacence (dyna-
mique) ou en matrice d’adjacence (statique)

6.3.1 Listes d’adjacence

Dans cette représentation, les successeurs d’un nœud sont rangés dans une liste linéaire
chainée. Le graphe est représenté par un tableau T où T [i] contient la tête de la liste des
successeurs du sommet numéro i. Le graphe (S, A) présenté au début de cette section peut
être représenté comme suit :

Les listes d’adjacence sont triées par numéro de sommet, mais les successeurs peuvent
apparaître dans n’importe quel ordre.

Type TMaillon = Structure


Successeur : entier ;
Suivant : Pointeur(TMaillon) ;
Fin ;
Var Graphe : Tableau[1..n] de Pointeur(TMaillon) ;

78
6.3.2 Matrice d’adjacence

Dans cette représentation le graphe est stocké dans un tableau à deux dimensions de
valeurs booléennes ou binaires. Chaque case (x, y) du tableau est égale à vrai (1) s’il existe
un arc de x vers y, et faux (0) sinon. Dans la matrice suivante, on représente le graphe
précédent (1 pour vrai et 0 pour faux ) :

1 2 3 4 5 6 7
1 0 1 0 1 0 0 0
2 0 0 0 0 1 0 0
3 0 0 0 0 1 1 0
4 0 1 0 0 0 0 0
5 0 0 0 1 0 0 0
6 0 0 0 0 0 1 0
7 0 0 0 0 0 0 0

Il est clair que la matrice d’adjacence d’un graphe non orienté est symétrique puisque
chaque arête existe dans les deux sens.

Var Graphe : Tableau[1..n,1..n] de booléen ;

Pour un graphe étiqueté les valeurs de la matrice peuvent être les étiquettes elles-
mêmes, avec une valeur particulière pour les arcs inexistant. Par exemple le graphe étiqueté
de l’exemple peut être représenté comme suit :

1 2 3 4 5 6 7
1 -1 10 -1 200 -1 -1 -1
2 -1 -1 -1 -1 125 -1 -1
3 -1 -1 -1 -1 22 17 -1
4 -1 96 -1 -1 -1 -1 -1
5 -1 -1 -1 12 -1 -1 -1
6 -1 -1 -1 -1 -1 3 -1
7 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1

79
La représentation matricielle permet de tirer des conclusions intéressantes sur les graphes
en utilisant les calculs matriciels.

6.4 Parcours de graphes

De même que pour les arbres, il est important de pouvoir parcourir un graphe selon
certaines règles, cependant, le parcours des graphe est un peut différent de celui des arbres.
Dans un arbre, si on commence à partir de la racine on peut atteindre tous les nœuds,
malheureusement, ce n’est pas le cas pour un graphe où on est obligé de reprendre le
parcours tant qu’il y a des sommets non visités. En plus un graphe peut contenir des
cycles, ce qui conduit à des boucles infinies de parcours.
Il existe deux types de parcours de graphes : le parcours en profondeur d’abord (Depth
First Search) et le parcours en largeur d’abord (Breadth First Search).

6.4.1 En profondeur d’abord (DFS)

Le principe du DFS est de visiter tous les sommets en allant le plus profondément
possible dans le graphe.

80
Var Graphe : Tableau[1..n,1..n] de booleen ;
Visité : Tableau[1..nn] de booleen ;
Procédure DFS( Sommet : entier ;);
var i : entier ;
Début
Visité[Sommet] Vrai ;
Afficher(sommet) ;
Pour i de 1 à n faire
Si (Graphe[sommet,i] et non Visité[i]) Alors
DFS(i)
Fin Si;
Fin Pour;
Fin;

Appel :
Pour s de 1 à n faire
Si (Non Visité[s]) Alors
DFS(s)
Fin Si;
Fin Pour;

Trace : 1 2 5 4 3 6 7

La procédure DFS peut être utilisée pour divers objectifs :


– Pour vérifier s’il existe une chemin d’un sommet s1 vers un autre s2 en initialisant
le tableaux Visité à faux et en appelant DFS(s1 ) pour ce sommet. Si Visité[s2 ] est à
vrai à la fin de l’appel de DFS, alors un chemin existe entre s1 et s2 .
– Pour vérifier si un circuit contentent deux sommets s1 et s2 existe, en appelant
DFS(s1 ) pour un tableaux Visité1 et DFS(s2 ) pour un tableaux Visité2, si Visité1[s2 ]
et Visité2[s1 ] sont à Vrai après l’appel alors un tel circuit existe.
– De la même manière pour vérifier si un graphe est cyclique (contient des circuits) ou
non.
– Pour trouver les chemins minimums d’un sommet s vers tous les autres.

81
6.4.2 En largeur d’abord (BFS)

Dans ce parcours, un sommet s est fixé comme origine et l’on visite tous les sommet
situés à une distance k de s avant de passer à ceux situés à k + 1. On utilise pour cela une
file d’attente.

Var Graphe : Tableau[1..n,1..n] de booleen ;


Visité : Tableau[1..n] de booleen ;
F : File d’attente ;
Procédure BFS( Sommet : entier ;);
Var i,s : entier ;
Début
Enfiler(F,Sommet) ;
Tant que (non File_Vide(F)) faire
Defiler(F,s) ;
Afficher(s) ;
Pour i de 1 à n faire
Si (Graphe[s,i] et non Visité[i]) Alors
Enfiler(F,i) ;
Fin Si;
Fin Pour;
Fin TQ;

Fin;

Appel :
Pour s de 1 à n faire
Si (non Visité[s]) Alors
BFS(s)
Fin Si;
Fin Pour;

Trace : 1 2 4 5 3 6 7

82
6.5 Plus court chemin (algorithme de Dijkstra)

Soit un graphe G(S, U ) orienté sans boucles avec n sommets,


(xi , xj ) 2 U ) lij = longueur de l’arc (xi , xj )
P
La longueur d’un chemin µ = lij
(xi ,xj )2µ
On peut trouver plusieurs chemins reliant un sommet à un autre. Le problème du chemin
minimum ou de plus court chemin consiste à trouver le chemin de moindre coût. On trouve
plusieurs algorithmes pour la résolution de ce problème : Dijkstra, Ford, Belman-Kalaba,· · ·
etc.

6.5.1 Algorithme de Dijkstra

L’algorithme de Dijkstra résout le problème de la recherche d’un plus court chemin à


origine unique pour un graphe orienté pondéré G = (S, U ) dans le cas où tous les arcs ont
un poids positif ou nul.
L’algorithme de Dijkstra maintient à jour un ensemble D des sommets de S dont le plus
court chemin à partir de l’origine s est connu et calculé. A chaque itération, l’algorithme
choisit parmi les sommets de (S - D) c’est-à-dire parmi les sommets dont le plus court
chemin à partir de l’origine n’est pas connu, le sommet x dont l’estimation de plus court
chemin est minimale. Une fois un sommet u choisi, l’algorithme met à jour, si besoin est,
les estimations des plus courts chemins de ses successeurs (les sommets qui peuvent être
atteint directement à partir de u).

1- D = xi , i = 0 // xi sommet de départ

j = lij , j 6= i (si un arc (xi , xj ) n’existe pas lij = +1)


// j coût du chemin minimum entre xi et xj
2- k = min j / xj 2
/D
3- D = D [ {xk }

j = min{ j , k + lkj }
4- Aller à 2 si D 6= S

Exemple :

83
D 1 2 3 4 5 6

x1 0 3 8 6 1 1
x1 , x2 0 3 8 5 9 1
x1 , x2 , x4 0 3 7 5 9 12
x1 , x2 , x4 , x3 0 3 7 5 8 12
x1 , x2 , x4 , x3 , x5 0 3 7 5 8 10
x1 , x2 , x4 , x3 , x5 , x6 0 3 7 5 8 10

6.6 Exercices

1. Ecrire une procédure permettant de créer un graphe en listes d’adjacence à partir


d’un graphe représenté sous forme d’une matrice d’adjacence.

2. Ecrire une procédure permettant de créer un graphe en une matrice d’adjacence à


partir d’un graphe représenté sous forme de listes d’adjacence.

En utilisant le parcours DFS sur une matrice d’adjacence :

1. Ecrire une fonction permettant de vérifier s’il existe un chemin entre deux sommets
donnés.

2. Ecrire une fonction permettant de vérifier s’il existe une chaîne entre deux sommets
donnés.

3. Ecrire une fonction permettant de vérifier s’il existe un circuit dans le graphe.

4. Ecrire une fonction permettant de vérifier s’il existe un cycle dans le graphe.

5. Ecrire une fonction permettant de vérifier si un graphe est cyclique ou non.

6. Ecrire une fonction permettant de détecter les composantes connexes d’un graphe
sachant qu’une composante connexe est un ensemble de sommets dont chaque paire
est reliée par au moins une chaîne.

84
7. Ecrire une fonction permettant de détecter les composantes fortement connexes d’un
graphe sachant qu’une composante fortement connexe est un ensemble de sommets
dont chaque paire est reliée par un chemin.

8. Reprendre les mêmes exercices avec un graphe représenté par des listes d’adjacence.

9. Ecrire une procédure permettant de données les chemins minimums à partir d’un
sommet donné vers tous les autres en utilisant l’algorithme de Dijkstra.

85
Chapitre 7

Preuve d’algorithmes

7.1 Introduction

La preuve d’un algorithme consiste à montrer que cet algorithme transforme bien ses
entrées en les sorties attendues, autrement dit, tout état initial de l’algorithme conduit en
sortie à un état final qui vérifie une certaine propriété (ex : factorielle = n!).
La méthode usuelle pour vérifier la correction du’un algorithme P , devant calculer la
fonction f , est la méthode des tests : on choisit un échantillon fini de données d1 , ..., dn on
fait exécuter l’algorithme P pour chacune d’entre elles et on vérifie que :

P (d1 ) = f (d1 ), · · · , P (dn ) = f (dn )

C’est-à-dire démontrer un théorème équivalent à :

8 d 2 D, P (d) = f (d)

L’insuffisance de cette méthode est évidente dès que l’échantillon testé ne recouvre pas
l’ensemble D des données.

7.2 Méthode de preuve d’algorithme

La méthode des preuves d’algorithme est bien plus satisfaisante : elle consiste à prouver
mathématiquement que l’algorithme P est correct en démontrant qu’il :

1. termine (terminaison), et

2. calcule bien sa fonction f (correction partielle)

On distingue donc trois notions : terminaison, correction partielle et correction totale :

86
Correction totale = Correction partielle + Terminaison

7.2.1 Terminaison

On dit qu’un algorithme P termine, si et seulement si, tout état initial E donne une
exécution terminante de P .

7.2.2 Correction partielle

Soit l’algorithme P dont la correction est exprimée par une condition C, On dit que P
est partiellement correct si et seulement si, pour tout état initial E qui donne une exécution
terminante F = P (E) on a F (C) = V rai.

7.2.3 Correction totale

On dit que P est totalement correct si et seulement si tout état initial E donne une
exécution terminante F = P (E) qui vérifie F (C) = V rai.

7.2.4 Exemples :

1. L’algorithme suivant ne termine pas :

Tant que (V) faire

Fin TQ;

2. Etant donné la propriété C = (r = max(x, y)). L’algorithme suivant n’est pas par-
tiellement correct parce qu’il ne vérifie pas C pour des cas d’exécutions terminantes
(x > y, r =?).

Si (x < y) Alors
r y
Fin Si;

87
3. L’algorithme suivant est partiellement correct et termine ; il est donc totalement
correct.

Si (x < y) Alors
r y
Sinon
r x
Fin Si;

4. L’algorithme suivant est partiellement correct mais ne termine pas (toujours) ; il n’est
donc pas totalement correct

Si (x < y) Alors
r y
Sinon
Tant que (x 6= y) faire
r x
Fin TQ;
Fin Si;

7.3 Outils de preuve d’algorithme (Logique de Hoare)

Pour vérifier la correction totale d’un algorithme, on doit vérifier qu’il est partiellement
correct et qu’il se termine. Pour cela, on utilise la logique de Hoare qui représente un
système déductif proposé par Tony Hoare. Elle permette de vérifier si un algorithme vérifie
nécessairement une certaine propriété à la fin de toutes ses exécutions.
Dans la logique de Hoare, la preuve d’un algorithme P est représentée par un triplet
appelé triplet de Hoare :
0
{c} P {c }

tel que
{c} : est une expression booléenne appelée la précondition,

88
P : l’algorithme (le programme),
0
{c } : est une expression booléenne appelée la postcondition.
Ce triplet est interprété comme suit : "Si les variables de P vérifient initialement la condi-
0
tion c alors, si P se termine, ces variables vérifieront la condition c après l’exécution de
P ".

Exemple

Soit l’algorithme suivant :

Algorithme Div;
Var a,b,r,q : entier ;
Début
Lire(a,b) ;
r a;
q 0;
Tant que (r b) faire
r r - b;
q q + 1;
Fin TQ;
Ecrire(q, r) ;
Fin.

Le triplet de Hoare utilisé dans la preuve de cet algorithme est le suivant :

{a 0 & b > 0} Div {a = b ⇤ q + r & r < b}

La preuve consiste à démonter que ce triplet soit valide en utilisant un axiome et six
règles :

1. Axiome de l’affectation :
0
{c } x v {c}
0
Tel que c est la condition c où l’on remplace toute occurrence de x par v.

Exemple : {x = y} x 2 ⇤ x {x = 2 ⇤ y}

89
2. Règle de la séquence :

Si [{c} P1 {c1 } ^ {c1 } P2 {c2 }] alors [{c} P1 ; P2 {c2 }]

Exemple : Si [ {c}x 2{x = 2} ^ {x = 2}y x{y = 2}] alors [ {c}x 2; y x{y = 2}]

3. Règle de la conditionnelle :
h 0 0
i
Si {c & b} P1 {c } ^ {c & ¬b} P 2 {c }
h 0
i
alors {c} si b alors P1 sinon P2 F si {c }

Exemple :
Si [{x < y} r y {r = max(x, y)} ^ {x y} r x {r = max(x, y)}] Alors
[{V } si x < y alors r y sinon r x f insi {r = max(x, y)}]

4. Règle de la répétitive

Si [{c & b} P {c}] alors [{c} T anque b F aire P F T Q {c & ¬b}]

Note : la condition c s’appelle invariant de boucle


Exemple :
Si {(r 0) ^ (x > y)} r r + 1; x x y {r 0} alors {r
0} T antque (x > y) f aire r r +1; x x y f intq {(r 0)^(y x)}

5. Règle de conséquence

Si [c1 ) c2 ^ {c2 } P {c3 } ^ c3 ) c4 ] alors [{c1 } P {c4 }]

6. Règle de la conjonction

Si [{c} P {c1 } ^ {c} P {c2 }] alors [{c} P {c1 ^ c2 }]

7. Règle de la disjonction

Si [{c1 } P {c} ^ {c2 } P {c}] alors [{c1 _ c2 } P {c}]

On utilise ces règles pour construire l’algorithme proposé en remontant à partir de la


postcondition pour arriver à la précondition. Si l’algorithme a pu être construit, on dit que
l’algorithme est partiellement correct.

Pour démonter la terminaison de l’algorithme, il faut démontrer que toutes ses boucles
se terminent, pour cela, il faut démonter que l’expression de la condition de chaque boucle

90
forme une suite convergente. Cette démonstration peut être faite par la logique de Hoare
comme suit :
{c} Boucle {¬c}

tel que c est la condition de la boucle.

7.4 Exemple

Soit l’algorithme P suivant :

i 1;
r 1;
Tant que (i  n) faire
r r*i ;
i i+1 ;
Fin TQ;

Ce programme semble calculer factorielle(n). On prend donc la précondition c = (n 0)


0
et la postcondition c = (r = n!). Montrons que le triplet suivant est valide :

{n 0} i 1; r 1; T antque i  n f aire r r ⇤ i; i
i + 1 f intq {r = n!}

La solution est représentée comme suit :

91
{n 0}
{(n 0) ^ (1 = 0!) ^ (1  n + 1)}
i 1;
{(n 0) ^ (1 = (i 1)!) ^ (i  n + 1)}
r 1;
{(n 0) ^ (r = (i 1)!) ^ (i  n + 1)}
Tant que (i  n) faire
{(n 0) ^ (r = (i 1)!) ^ (i  n)}
r r ⇤ i;
{(n 0) ^ (r = i!) ^ (i  n)}
i i + 1;
{(n 0) ^ (r = (i 1)!) ^ (i  n + 1)}
Fin TQ;
{(n 0) ^ (r = (i 1)!) ^ (i  n + 1) ^ (i > n)}
{r = n!}

7.5 Conclusion

La preuve d’un algorithme, même petit, est une opération très longue et fastidieuse,
même si l’application des règles est mécanique, l’invention de la précondition et la post-
condition n’est pas évidente et difficilement automatisable.
Malgré tout, la preuve formelle de hoare reste le seul moyen de preuve des algorithmes.

92
Chapitre 8

Sujets d’examens

93
2LMD 12 Fev 2008
La liste verticale contient les catégories des livres avec le nombre de
livres dans chacune, tandis que les listes horizontales contiennent les titres des
Examen d’algorithmique 1 livres avec leurs auteurs dans chaque catégorie.
14h-15h30 A1 1. Donner la déclaration des structures de données nécessaires à
l’implémentation de cette bibliothèque ainsi que la procédure
d’initialisation de ces structures. 1.5
Exercice 1 (10 pts) 2. Ecrire la procédure d’ajout d’une nouvelle catégorie (l’ajout se fait
toujours à la fin de la liste). 1.5
Dans cet exercice, un étudiant en informatique souhaite représenter sa 3. Ecrire la procédure d’insertion d’un nouveau livre (l’ajout se fait au
bibliothèque personnelle en utilisant une structure dynamique. La structure début de la liste) 2
proposée est représentée dans la figure suivante : 4. Ecrite la procédure qui permette d’afficher les livres d’une catégorie
donnée. 1.5
Bibliothèque 5. Ecrire la fonction qui retourne le nombre total de livre dans la
Algorithmique et Introduction to bibliothèque. 1
structures de données algorithms 6. Ecrire la procédure qui permette de supprimer une catégorie avec tous
Algorithmique 2 A. Aho H. Cormen ses livres 2.5

Exercice 2 (5 pts)
Architecture des Structure des
ordinateurs ordinateurs
1. Les listes (1, 6, 1, 6, 7, 9, 1, 10, 6) et (1, 3, 1, 4, 3, 2, 1, 4, 2) peuvent-
Architecture 2 Tenanbum M. Koudil elles représenter un tas statique ? Si non, quels échanges faut–il
effectuer pour obtenir un tas ?
2. Un tableau trié en ordre décroissant représente-t-il un tas ?
3. On veut réaliser une procédure qui purge une pile de toutes les
occurrences d’un entier donné (1 dans l’exemple):
Revues 0 a. Réaliser cette procédure en utilisant une
deuxième pile.
b. Réaliser cette procédure d’une manière
S.E : mécanismes de
récursive sans utiliser aucune autre
base structure (ni pile ni file)
Système A. Belkhir
1
d’exploitation
Tournez la page ../..
Exercice 3 (6 Pts)
1. Donner les déclarations des structures de données nécessaires à
On convient de représenter une image en noire et blanc à l’aide un arbre l’implémentation de ce modèle.
m-aire de degré 4 comme suit : 2. Soit la procédure suivante :
Une image toute noire est représentée par une feuille d’une valeur ‘N’ Procedure Traiter (Racine : Pointeur(TNoeud)) ;
Var P : Pointeur(TNoeud) ;
=> N I : entier ;
Debut
Une image toute blanche est représentée par une feuille d’une valeur ‘B’ Si Racine Nil etValeur(Racine) = ’C’ alors
P Fils1 ( Racine ) ;
=> B Aff_Fils1 ( Racine , Fils3 ( Racine ) ) ;
Aff_Fils3 ( Racine , Fils4 (Racine ) ) ;
Une image contenant les deux couleurs est représentée par un sous arbre dont Aff_Fils4 ( Racine, Fils2 ( Racine ) ) ;
la racine est de valeur ‘C’ et chaque fils représente un quart de l’image. Aff_Fils2 (Racine,P) ;

1 2 => C Pour I=1 à 4 faire


3 4 Traiter ( Filsi (Racine) ) ;
1 2 3 4 FPour ;
FSi
Exemple : Fin ;
Soit l’image suivante : Donner l’image correspondant à l’arbre précédent après l’appel
Traiter ( Image ) ;
3. Ecrire la procédure permettant de tourner verticalement une image
représentée par un arbre.

==>
L’arbre représentant cette image est le suivant :
Image
C

Bon courage
C C B C A.Djeffal

B N B N N N B B N B N B
Corrigé type Si P Nil alors Ecrire ( ‘Cette categorie existe déjà’ ) ;
Sinon
Exercice 1 Allouer ( Q ) ;
1. (1.5 pt) Aff_Val (Q, NCateg, 0, Nil) ;
Type TLivre = Structure Aff_Adr (Q,Nil) ;
Titre, Auteur : chaine ; Si PP = Nil alors Bibliotheque P
Suivant : Pointeur ( TLivre ) Sinon
Fin ; Aff_Adr (PP, Q) ;
FSi ;
Type TCategorie = Structure Fin;
NomCateg : chaine ;
NbLivre : entier ; 3. (2 pts)
TeteListeLivres : Pointeur ( TLivre ) Procedure AjouterLivre(NCateg, NTitre,NAuteur:chaine) ;
Suivant : Pointeur ( TCategorie ) ; Var
Fin ; P : Pointeur (TCategorie) ;
Var Q : Pointeur (TLivre) ;
Bibliotheque : Pointeur ( TCategorie ) ; Debut
P Bibliotheque ;
Procedure Initialisation ; TQ P Nil et NomCateg(P) NCateg Faire
Debut P Suivant ( P ) ;
Bibliotheque Nil ; FTQ ;
Fin ; Si P = Nil alors Ecrire( ‘Cette catégorie n’existe pas’)
Sinon
2. ( 1.5 pt) Allouer (Q) ;
Procedure AjouterCategorie ( NCateg : chaine) ; Aff_Adr(Q, TeteListeLivre(P)) ;
Var Aff _Val(Q, NTitre, NAuteur) ;
P, PP, Q : Pointeur (TCategorie) ; Aff_Val(P, NomCateg (P), NbLivre(P) + 1, Q) ;
Debut FSi
Fin ;
P Bibliotheque ;
PP Nil ;
TQ P Nil et NomCteg(P) NCateg Faire
PP P ;
P Suivant ( P ) ;
FTQ ;
4. (1.5 pt) 6. (2.5 pts)
Procedure Afficher ( NCateg : chaine) ; Procedure SupprimerCategorie ( NCateg : chaine) ;
Var Var
P : Pointeur (TCategorie) ;
Q : Pointeur (TLivre) ; Debut
Debut P Bibliotheque ;
P Bibliotheque ; PP Nil ;
TQ P Nil et NomCateg(P) NCateg Faire TQ P Nil et NomCateg(P) NCateg Faire
P Suivant ( P ) ; Pp Pil.
FTQ ; P Suivant ( P ) ;
Si P = Nil alors Ecrire( ‘Cette catégorie n’existe pas’) FTQ ;
Sinon Si P = Nil alors Ecrire( ‘Cette catégorie n’existe pas’)
Q TeteListeLibre(P) ; Sinon
TQ Q Nil Faire Q TeteListeLivre(P) ;
Ecrite (Titre(Q), Auteur(Q)) ; TQ Q Nil Faire
Q Suivant (Q) ; Q1 Q ;
FTQ ; Q Suivant(Q) ;
FSi Liberer (Q1) ;
Fin ; FTQ ;
Aff_Adr(PP, Suivant(P)) ;
5. (1 pt) Liberer (P) ;
FSi
Fonction NbreLivre :Entier ; Fin ;
Var
P : Pointeur (TCategorie) ; Exercice 2
Nb : entier ; 1. (1 pt)
Debut Le tableau (1,6,1,6,7,9,1,10,6) n’est pas un tas ; pour obtenir
Nb 0 ; un tas, il faut le mettre dans l’ordre suivant : ( 10,7,9,6,6,6,1,1,1)
P Bibliotheque ; Le tableau (1,3,1,4,3,2,1,4,2) n’est pas un tas ; pour obtenir
TQ P Nil Faire un tas, il faut le mettre dans l’ordre suivant : (4, 4,2,3,3,1,1,2)
Nb Nb + NbLivres(P) ; 2. (0.5 pt)
P Suivant (P) ; Oui un tableau trié dans l’ordre décroissant représente un tas.
Fin ;
NbreLivre Nb ;
Fin ;
3.a. (1.5 pt)
C
Procedure Purger ( P : Pile, n : entier) ; 2. (2 pts)
Var
P1 : Pile ;
x : entier ; C
B C C
Debut
InitPile(P1) ;
TQ non Pile_Vide (P) Faire B N B N
B B N N N N B B
Depiler ( P, x) ;
Si x n alors Empiler (P1 , x ) ;
FTQ ;
TQ non Pile_Vide(P1) Faire
Depiler ( P1 , x ) ;
Empiler ( P, x ) ;
FTQ ;
Fin ; L’image résultante est une rotation de 90° au sens des
b. (2 pts) aiguilles d’une montre.
Procedure Purger( P : Pile, n : entier ) ; 3. (3 pts)
Var Procedure Traiter (Racine : Pointeur(TNoeud)) ;
x : entier ; Var P : Pointeur(TNoeud) ;
Debut I : entier ;
Si non Pile_Vide(P) alors Debut
Depiler ( P, x ) ; Si Racine Nil etValeur(Racine) = ’C’ alors
Purger (P, n) ; P Fils1 ( Racine ) ;
Si x n alors Empiler ( P, x) ; Aff_Fils1 ( Racine , Fils3 ( Racine ) ) ;
FSi Aff_Fils3 ( Racine ,P) ;
Fin ; P Fils2 ( Racine ) ;
Aff_Fils2 ( Racine, Fils4 ( Racine ) ) ;
Exercice 3 Aff_Fils4 (Racine,P) ;

1. (1 pt) Pour I=1 à 4 faire


Type TNoeud = structure Traiter ( Filsi (Racine) ) ;
Couleur : caractère ; FPour ;
Fils : Tableau [1..4] de Pointeur (TNoeud) ; FSi
Fin ; Fin ;
Var Image : Pointeur (TNoeud) ;
2. Donner le résultat des parcours préfixe, infixe et postfixe de l’arbre
2LMD 10 Sep 2008 précédent
3. Donner l’arbre précédent après la suppression des clés suivantes : 48
Examen de Rattrapage ALGO1 puis 23.
8h-9h30 A2 + S10 4. Donner l'arbre précédent (avant la suppression) après l’ajout des clés
suivantes : 60 puis 17.
5. Ecrire la fonction NB_Sup (R :Nœud, x :clé) qui retourne le nombre
Exercice 1 (8 Pts : 1+1+1+2+3) de clés supérieures à x dans l’arbre binaire de recherche de racine R.

Soit une liste linéaire chaînée contenant des nombres entiers et dont la tête 6. Ecrire la fonction Val_Sup (R :Nœud, x :clé) qui retourne la valeur
est L : de la plus petite clé supérieure à x dans l’arbre binaire de recherche de
racine R.
1. Ecrire la fonction CAR(L) qui retourne la valeur du premier élément
de la liste. 7. Ecrire la fonction Fusion(R1,R2 : Nœud) qui prend deux arbres
binaires de recherches de racines R1, R2 et retourne la racine d’un
2. Ecrire la fonction CDR(L) qui retourne la liste sans le premier arbre binaire de recherche contenant les deux. Utilisez les deux
élément. procédures Suppr(R, clé) et Inser(R, clé) qui permettent
respectivement la suppression et l’insertion de clé dans l’arbre de
3. Ecrire la fonction CONS(x, L) qui retourne une liste dont le premier racine R.
élément est x et le reste est la liste L.
4. Ecrire la fonction Triée(L) qui retourne vrai si la liste L est triée dans
l’ordre croissant et faux sinon.
5. Ecrire la fonction Fusion(L1, L2) qui prend deux listes triées dans Bon courage
l’ordre croissant L1 et L2 et retourne une liste triée, dans le même
ordre, contenant les deux listes et cela en utilisant les fonctions
A.Djeffal
précédentes.

Exercice 2 (12 Pts : 1 + 1.5 + 1.5 + 1 + 2 + 2 + 3)

1. Dessiner l'arbre binaire de recherche obtenu en insérant les éléments


de la liste suivante dans leur ordre d'arrivée: 30, 40, 23, 58, 48, 26, 11,
13, 20
Corrigé type 5.
Exercice 1 Fonction Fusion(L1,L2 :Pointeur(TMaillon)) : Pointeur(TMaillon) ;
1. Debut
Fonction CAR(L :Pointeur(TMaillon)) :entier ; Si L1=Nil Alors Fusion L2
Debut Sinon
Si L<>Nil Alors CAR Valeur(L) ; Si L2=Nil Alors Fusion L1
Fin ; Sinon
2. Si CAR(L1)<CAR(L2) alors
Fonction CDR(L :Pointeur(TMaillon)) : Pointeur(TMaillon) ; Fusion CONS(CAR(L1), Fusion(CDR(L1),L2))
Debut Sinon
Si L<>Nil Alors Fusion CONS(CAR(L2), Fusion(L1,CDR(L2)))
CDR Suivant(L) ; FSi ;
Libérer(L) ; Fin ;
Sinon FSi
CDR Nil ; Fin;
FSi ;
Fin ; Exercice 2
3. 1. 30
Fonction CONS(x :entier ; L : Pointeur(TMaillon)) : Pointeur(TMaillon);
Var P : Pointeur(TMaillon) ;
Debut 23 40
Allouer(P) ;
Aff_Val(P,x) ; 11 58
26
Aff_Adr(P,L) ;
CONS P;
Fin ;
4. 13 48
Fonction Triée(L : Pointeur(TMaillon) : Booleen;
Var P : Pointeur(TMaillon) ;
Debut 20
P L; 2.
Tantque P<>Nil et Suivant(P)<>Nil et Valeur(P)<Valeur(Suivant(P) Faire Préfixe : 30 23 11 13 20 26 40 58 48
P Suivant(P) ; Infixe : 11 13 20 23 26 30 40 48 58
FTQ ; Postfixe : 11 13 20 26 23 40 48 58 30
Triée ((P=Nil) ou (Suivant(P)=Nil)) :
Fin ;
3. 4.
30
30

23 40
23 40

11 26 58
11 26 58

13 60
13 48

20
20

30 17
5.
26 40 Fonction NB_Supp(R :Nœud, x :clé) :entier ;
Debut
Si R=nil alors NB_Supp 0
11 58 Sinon
Si Clé(R)>x alors
NB_Supp 1 + NB_Supp(FG(R)) + NB_Supp(FD(R))
13 Sinon
NB_Supp NB_Supp(FG(R)) + NB_Supp(FD(R))
FSi
20 FSi
Fin;
6.
Fonction Val_Supp(R :Nœud, x :clé) :clé ;
Var DG,N : Nœud ;
Debut
N R;
TQ N<> Nil et clé(N) <> x Faire
Si Clé(N)>x alors DG N ; N FG(N)
Sinon N FD(N)
FSi
FTQ ;
Si N=Nil alors erreur
Sinon
N FD(N);
Si N=nil alors Val_Supp Clé(DG)
Sinon
TQ FG(N) <> nil faire
N FG(N) ;
FTQ
Val_Supp Clé(N) ;
FSi
FSi
Fin ;

7.
Fonction Fusion(R1,R2 :Nœud) :Noeud ;
Debut
TQ R2<> Nil Faire
Inser (R1, Clé(R2))
Suppr(R2, Clé(R2))
FTQ ;
Fusion R1 ;
Fin;
Il est demandé d’écrire les fonctions suivantes :
2LMD 10 Fev 2009
1. Fonction Moins(N1, N2 : pointeur(TMaillon)) : pointeur(TMaillon) ;
Retourne NIL si N1<=N2 et la liste représentant N1 – N2 sinon.
Examen d’algorithmique 1
14h-15h30 A2, A3 2. Fonction Mult(N1, N2 : pointeur(TMaillon)) : pointeur(TMaillon) ;
Retourne une liste représentant N1*N2.

Exercice 1 (10 pts: 4 + 3 + 3) 3. Fonction Div(N1, N2 : pointeur(TMaillon)) : pointeur(TMaillon) ;


Retourne NIL si N1<N2 et le résultat de la division sinon.
On souhaite représenter les nombres naturels par des listes linéaires
chaînées où chaque chiffre d’un nombre est rangé dans un maillon de la Exercice 2 (2.5 pts)
liste :
Exemple : Ecrire la procédure TrierTas(T :Tableau[1..N]), permettant de trier
La nombre "145379" est représentée par la liste suivante : le tableau T en utilisant un tas (utiliser sans implémentation les
Tete procedures InsererTas et RetirerTas)
9 7 3 5 4 1
Exercice 3 (7.5 pts : 1.5 + 1 + 2.5 + 2.5)

On suppose que les fonctions suivantes sont disponibles et peuvent être Soit l’arbre binaire de recherche suivant composé de caractères et
utilisées : basé sur l’ordre alphabétique :
- Fonction Nbre(c :car) :entier retourne la valeur entière du caractère
numérique c : Nbre(‘1’)=1

- Fonction Car(N :entier) : car : retourne le caractère du naturel


N<10 : Car(1) =’1’

- Fonction Comparer(N1, N2 : pointeur(TMaillon)) : entier


Compare les deux entiers représentés par les deux listes N1 et N2
et retourne : -1 si N1<N2, 0 si N1=N2 et 1 si N1>N2.

- Fonction Somme(N1,N2 : pointeur(TMaillon)): pointeur(TMaillon)


qui retourne une liste contenant la somme des deux naturels N1 et
N2.
Tournez la page ../..

Page 1
1. Donner les chaînes de caractères obtenus en parcourant l’arbre
en profondeur en l’ordre préfixe, infixe puis postfixe. 4. Fonction Caract(Racine:Pointeur(TNoeud), B:chaine):caractère;
qui retourne le caractère correspondant au code binaire donné
2. Donner l’arbre après la suppression de ‘D’ puis de ‘I’.
dans la chaine B.
Exemple : Caract(‘00’) = ‘H’ ; Caract(‘101’) = ‘B’
On associe à chaque caractère un code binaire représentant sa
position dans l’arbre binaire comme suit :
N.B : On utilise la relation d’ordre entre les caractères alphabétiques,
si C1 et C2 sont deux caractères, C1>C2 si C2 se trouve après C1
dans l’ordre alphabétique.
1 0

Bon courage
0 1 0 A. Djeffal

1 0

A chaque fois qu’on passe à un fils gauche, on considère un 1 et


chaque fois qu’on passe à un fils droit, on considère un 0.

Il est demandé d’écrire les deux fonctions suivantes :

3. Fonction Code(Racine: Pointeur(TNoeud),C: caractère): chaîne ;


qui retourne le code binaire du caractère C dans une chaîne de
caractères contenant des ‘0’ et des ‘1’.
Exemple : Code(‘C’) = ‘10’, Code(‘F’) = ‘010’

Page 2
Corrigé type 2. 3 Pts
Exercice 1
Fonction Mult(N1, N2 : pointeur(TMaillon)) : pointeur(TMaillon) ;
1. 4 Pts Var Un, Resultat : pointeur(TMaillon) ;
Debut
Fonction Moins(N1,N2: pointeur(TMaillon)): pointeur(TMaillon); Si N1 = NIL ou N2 = NIL alors Mult NIL ;
Var P, tete,Q : pointeur(TMaillon) ; Sinon
V1, V2, Reste : entier ; Allouer(Un) ; Aff_Adr(Un,Nil) ;
Debut Aff_Val(Un,’1’) ;
Si Comparer(N1,N2)<1 alors Moins NIL ; Resultat NIL ;
Sinon TQ Comparer(N2,NIL) =1 Faire
Reste 0 ; Resultat Somme (Resultats, N1) ;
Tete NIL ; N2 Moins(N2, Un) ;
TQ N1 NIL Faire FTQ ;
Allouer(P) ; Aff_Adr(P,NIL) ; Mult Resultat ;
Si Tete=NIL alors Tete P FSi
Sinon Aff_Adre(Q,P) ; Fin ;
FSi
V1 Nbre(Valeur(N1)) ; 3. 3 Pts
Si N2 NIL alors V2 Nbre(Valeur(N2))
Sinon V2 0 ; Fonction Div(N1, N2 : pointeur(TMaillon)) : pointeur(TMaillon) ;
FSi Var Un, Resultat, Reste : pointeur(TMaillon) ;
Si V1 (V2+ Reste) alors Debut
Aff_Val(P, Car(V1- V2 – Reste))) ; Si Comparer(N1,N2)=-1 ou N1 = NIL ou N2 = NIL alors Div Nil ;
Reste 0 ; Sinon
Sinon Resultat Nil ;
Aff_Val(P, Car(V1 + 10 - V2 - Reste))) ; Reste N1 ;
Reste 1 ; Allouer(Un) ; Aff_Adr(Un,Nil) ;
Fsi Aff_Val(Un,’1’) ;
Q P; TQ Comparer(Reste,N2) 0 Faire
N1 Suivant(N1) ; Resultat Somme(Resultat, Un) ;
Si N2 NIL alors N2 Suivant (N2) ; Reste Moins (Reste, N2) ;
FTQ ; FTQ
Mois tete ; Div Resultat ;
FSi FSi
Fin ; Fin
Page 3
Exercice 2 (2.5 pts) 3. 2.5 Pts
Fonction Code(Racine: Pointeur(TNoeud),C: caractère): chaîne ;
Procedure TrierTas(T :Tableau[1..N]) ; Var N : pointeur(TNoeud) ;
Var i : entier ; S : Chaine ;
Debut Debut
Init_Tas ; N Racine ; S ‘’ ;
TQ N NIL et Valeur(N) C Faire ;
Pour i =1 à N faire
Si Valeur(N)>C et FG(N) NIL alors
Inserer_Tas(T[i]) ;
S S + ‘1’ ; N FG(N) ;
FPour ;
FSi
Si Valeur(N)<C et FD(N) NIL alors
Pour i = 1 à N faire
S S + ‘0’ ; N FD(N) ;
Retirer_Tas(T[i]) ;
FSi
FPour ;
FTQ
Si N =NIL alors Code ‘#’ // Erreur : caractère inexistant
Fin ;
Sinon Code S ;
FSi
Exercice 3 (7.5 pts : + 1 + 2.5 + 2.5)
Fin ;
1. 1.5 Pt
- Parcours en profondeur préfixe : IDACBGEFHOMKJLN
4. 2.5 Pts
- Parcours en profondeur infixe : ABCDEFGHIJKLMNO
- Parcours en profondeur postfixe : BCAFEHGDJLKNMOI Fonction Caract(Racine:Pointeur(TNoeud), B:chaine):caractère;
Var N : pointeur(TNoeud) ;
2. 1 Pt I : entier ;
Debut
N Racine ; I 1;
TQ N NIL et I <= Longeur(B) Faire ;
Si B[I]=’1’ alors N FG(N) ;
Sinon N FD(N) ;
FSi
I I+1;
FTQ
Si N =NIL alors Caract ‘#’ // Erreur : code inexistant
Sinon Caract Valeur(N) ;
FSi
Fin ;
Page 4
2LMD 18 Mars 2009
N.B : Utiliser les primitives suivantes:

Examen de Rattrapage ALGO1 Aff_ValC(P,c) pour changer le coefficient d’un maillon,

14h50-16h20 Amphi 2 Aff_ValE(P,e) pour changer l’exposant d’un maillon,


ValC(P) pour lire le coefficient d’un maillon,
Exercice 1 (12 Pts: 1 + 2 + 3 + 3 + 3) ValE(P) pour lire l’exposant d’un maillon.
On convient de représenter les polynômes par des listes linéaires chaînées Exercice 2 (3 Pts: 1.5 + 1 + 0.5)
triées dans l’ordre décroissant des puissances où chaque maillon contient un
exposant et le cœfficient correspondant. 1. Dessiner le tas obtenu en insérant les éléments de la liste suivante
Exemple: Le polynôme dans l’ordre d'arrivée: 10, 5, 12, 8, 7, 1, 2, 4, 6.
P(x) = 3x5 + 2x3 – 6x2 + x + 8
est représenté par la liste P suivante : 2. Donner le tableau représentant le tas statique correspondant.

P 3. Dessiner le tas après un retrait.


3 5 2 3 -6 2 1 1 8 0
Exercice 3 (5 Pts : 2 + 3)
Ecrire les fonctions suivantes : On dit qu’un arbre de recherche binaire est équilibré si pour tout nœud
1. fonction Degré(P :Pointeur(TMaillon)) :entier qui retourne le degré de l’arbre, la différence entre la hauteur du sous-arbre gauche et du sous-
du polynôme P donné. arbre droit est d’au plus égale à 1.

2. fonction PValeur(P :Pointeur(TMaillon), x : reel) :reel qui retourne la 1. Ecrite la fonction Hauteur(R: Pointeur(TNoeud)): Entier
valeur du polynôme P pour x donné. (utiliser x ^ y = xy) qui retourne la hauteur de l’arbre de recherche binaire de racine R.
3. fonction Somme(P1,P2 :Pointeur(TMaillon)): Pointeur(TMaillon)) 2. Ecrire la fonction Equilibré(R : Pointeur(TNoeud)) : Booleen
qui retourne la somme des deux polynômes P1 et P2. qui retourne vrai si l’arbre de recherche binaire de racine R est
équilibré et faux sinon.
4. fonction Dérivé(P:Pointeur(TMaillon)): Pointeur(TMaillon)) qui
retourne le polynôme égal à la dérivée du polynôme P.
5. fonction Intégrale(P:Pointeur(TMaillon)): Pointeur(TMaillon)) qui
retourne le polynôme égal à l’intégrale du polynôme P. Bon courage
A.Djeffal
Corrigé type TQ P1 Nil et P2 Nil Faire
Allouer (P) ; Aff_Adr(P,Nil) ;
Si Tete_Sm=Nil alors Tete_Sm P ;
Sinon Aff_Adr(Q,P) ;
Exercice 1 (12 Pts: 1 + 2 + 3 + 3 + 3)
FSi
Q P;
1. (1 Pt)
Si ValE(P1) = ValE(P2) alors
fonction Degré(P :Pointeur(TMaillon)) :entier ;
Aff_ValE(P, ValE(P1)) ; Aff_ValC(P, ValC(P1) + ValC(P2)) ;
Debut
Si P=Nil alors Degré 0 P1 Suivant(P1);
P2 Suivant(P2);
Sinon Degré ValE(P)
Sinon
FSi
Fin ; Si ValE(P1) > ValE(P2) alors
Aff_ValE(P, ValE(P1)) ; Aff_ValC(P, ValC(P1)) ;
P1 Suivant(P1);
2. (2 Pts)
Sinon
fonction PValeur(P :Pointeur(TMaillon), x : reel) :reel Aff_ValE(P, ValE(P2)) ; Aff_ValC(P, ValC(P2)) ;
P2 Suivant(P2);
Var S : reel ;
Debut FSi
S 0; FSi
FTQ ;
TQ P Nil Faire
S S + ValC(P)*(x ^ ValE(P));
P Suivant(P); Si P1 alors P12 P1 // P12 pointe l’éventuel reste de l’une des
Sinon P12 P2 ; // deux listes
FTQ
PValeur S ; FSi
Fin ;
TQ P12 Nil Faire // recopier le reste de la liste
3. (3 Pts) Allouer (P) ; Aff_Adr(P,Nil) ;
Si Tete_Sm=Nil alors Tete_Sm P ;
fonction Somme(P1,P2 :Pointeur(TMaillon)): Pointeur(TMaillon)) ; Sinon Aff_Adr(S,P) ;
Var Tete_Sm, Q, P, P12 : Pointeur(TMaillon); FSi
Debut Q P;
Aff_ValE(P, ValE(P12)) ; Aff_ValC(P, ValC(P12)) ;
Tete_Sm Nil ; // tête de la liste somme P12 Suivant(P12);
Q Nil ; // dernier élément de la liste somme FTQ
Somme Tete_Sm ;
Fin ;
4. (3 Pts) // Ajouter une constante C (supposons 1)
fonction Dérivé(P:Pointeur(TMaillon)): Pointeur(TMaillon)) Allouer (P1) ; Aff_Adr(P1,Nil) ;
Var Tete_D, Q, P1: Pointeur(TMaillon); Si Tete_D = Nil alors Tete_D P1 ;
Debut Sinon Aff_Adr(Q,P1) ;
Tete_D Nil ; // tête de la liste dérivée FSi
Q Nil ; // dernier élément de la liste dérivé Aff_ValC(P1, 1) ;
TQ P Nil et ValE(P) 0 Faire Aff_ValE(P1, 0) ;
Allouer (P1) ; Aff_Adr(P1,Nil) ; Intégrale Tete_Int;
Si Tete_D = Nil alors Tete_D P1 ; Fin ;
Sinon Aff_Adr(Q,P1) ; Exercice 2 (3 Pts: 1.5 + 1 + 0.5)
FSi
Q P1; 1. (1.5 Pt) 12
Aff_ValC(P1, ValC(P) * ValE(P)) ;
Aff_ValE(P1, ValE(P) - 1) ; 8 10
P Suivant(P);
FTQ ;
Dérivé Tete_D ;
Fin ; 6 7 1 2

5. (3 Pts)
fonction Intégrale(P:Pointeur(TMaillon)): Pointeur(TMaillon))
Var Tete_Int, Q, P1: Pointeur(TMaillon); 4 5
Debut
Tete_Int Nil ; // tête de la liste intégrale
Q Nil ; // dernier élément de la liste intégrale 2. Le tas statique : 12 8 10 6 7 1 2 4 5 (1 Pt)
10
TQ P Nil Faire 3. (0.5 Pt)
Allouer (P1) ; Aff_Adr(P1,Nil) ;
Si Tete_D = Nil alors Tete_D P1 ; 8 5
Sinon Aff_Adr(Q,P1) ;
FSi
Q P1;
Aff_ValC(P1, ValC(P) / (ValE(P) + 1)) ; 6 7 1 2
Aff_ValE(P1, ValE(P) + 1) ;
P Suivant(P);
FTQ ;
4
Exercice 3 (5 Pts : 2 + 3)

1. (2 Pts)

fonction Hauteur(R: Pointeur(TNoeud)): Entier


Debut
Si R = Nil alors Hauteur 0
Sinon Hauteur 1 + Max ( Hauteur (FG(R)) , Hauteur(GD(R)) )
FSi
Fin ;

2. (3 Pts)

fonction Equilibré(R : Pointeur(TNoeud)) : Booleen


Debut
Si R = Nil alors Equilibré Vrai
Sinon
Equilibré (Abs(Hauteur (FG(R)) - Hauteur(GD(R)) ) 1) et
Equilibré(FG(R)) et Equilibré(FD(R)) ;
FSi
Fin ;
5. Fonction Remplacer(L:Pointeur(TMaillon), C1,C2:caractère):
2LMD 11 Fev 2010 Pointeur(TMaillon);
Qui retourne une liste égale à L avec toutes les occurrences de C1
remplacées par C2.
Examen d’algorithmique 1
08h-09h30 A1, A2 Exercice 2 (10 pts : 3 + 1.5 + 1.5 + 4)

Soit l’arbre binaire de recherche représentant les codes morse vu


Exercice 1 (10 pts: 1.5 + 1.5 + 3 + 1.5 + 2 .5) dans le deuxième TP :
Rracine
On souhaite représenter les chaînes de caractères par des listes
linéaires chaînées où chaque caractère d’une chaîne est rangé dans un
maillon de la liste : . -
Exemple : E T
La chaîne de caractères "Listes" est représentée par la liste suivante : .. .- -. --
Tete I A N M
L i s t e s : : : :
: : : :
Il est demandé d’écrire en langage algorithmique vu dans le cours les
fonctions suivantes : Ecrire les fonctions suivantes :

1. Fonction NbreOccur(L :Pointeur(TMaillon), C : caractère) : entier 1. Fonction NbrePréfixes (Racine: Pointeur(TNoeud),Ch: chaîne):entier ;
Qui retourne le nombre d’occurrences du caractère C dans la chaîne de Qui retourne le nombre de caractères dont le code commence par la
caractères représentée par la liste de tête L. chaîne Ch.

2. Fonction Concat(L1, L2 : Pointeur(TMaillon)) : Pointeur(TMaillon) ; 2. Fonction NbrePoints (Racine: Pointeur(TNoeud)):entier ;


Qui retourne la liste représentant le résultat de concaténation des deux Qui retourne le nombre de points dans tous les codes de l’arbre.
chaines représentées par L1 et L2.
3. Fonction NbreTirets (Racine: Pointeur(TNoeud)):entier ;
3. Fonction Retirer(L:Pointeur(TMaillon), C:caractère):Pointeur(TMaillon); Qui retourne le nombre de tirets dans tous les codes de l’arbre.
Qui retourne une liste égale à la liste L sans le caractère C.
4. Procedure Ajouter (Racine: Pointeur(TNoeud),C:Caractère, Code:chaîne) ;
4. Fonction Position(L:Pointeur(TMaillon), C:caractère):Pointeur(TMaillon); Qui ajoute le caractère C de code Code à l’arbre.
Qui retourne un pointeur sur la première occurrence du caractère C
dans la liste L.
Bon courage
Corrigé type P L2 ;
TQ P NIL faire
Allouer(P1) ;
Exercice 1 (10 pts: 1.5 + 1.5 + 3 + 1.5 + 2 .5) Aff_Val(P1,Valeur(P));
Aff_Adr(P1,NIL) ;
1. Fonction NbreOccur(L :Pointeur(TMaillon), C : caractère) : entier Si NTete=NIL alors NTete P1
Var P : Pointeur(TMaillon) ; Sinon Aff_Adr(Q,P1)
Nb : entier ; Fsi
Debut Q P1 ;
P L; P Suivant(P) ;
Nb 0 ; FTQ ;
TQ P NIL faire Concat NTete ;
Si Valeur(P) = C alors Fin ; (1.5 Pt)
Nb Nb + 1
Fsi ; 3. Fonction Retirer(L:Pointeur(TMaillon), C:caractère):Pointeur(TMaillon);
P Suivant(P) ; Var P, P1, NTete, Q : Pointeur(TMaillon) ;
FTQ ; Debut
NbreOccur Nb ; P L1 ;
Fin ; (1.5 Pt) NTete NIL ;
TQ P NIL faire
2. Fonction Concat(L1, L2 : Pointeur(TMaillon)) : Pointeur(TMaillon) ; Si Valeur(P) C alors
Var P, P1, NTete, Q : Pointeur(TMaillon) ; Allouer(P1) ;
Debut Aff_Val(P1,Valeur(P));
P L1 ; Aff_Adr(P1,NIL) ;
NTete NIL ; Si NTete=NIL alors NTete P1
TQ P NIL faire Sinon Aff_Adr(Q,P1)
Allouer(P1) ; Fsi
Aff_Val(P1,Valeur(P)); Q P1 ;
Aff_Adr(P1,NIL) ; Fsi
Si NTete=NIL alors NTete P1 P Suivant(P) ;
Sinon Aff_Adr(Q,P1) FTQ ;
Fsi Retirer NTete ;
Q P1 ; Fin ; (3 Pts)
P Suivant(P) ;
FTQ ;
Exercice 2 (10 pts : 3 + 1.5 + 1.5 + 4)

1. Fonction NbrePréfixes (Racine: Pointeur(TNoeud),Ch: chaîne):entier ;


4.Fonction Position(L:Pointeur(TMaillon), C:caractère): Var R : Pointeur(TNoeud) ;
Pointeur(TMaillon); Ch1 : Chaine ;
Var P : Pointeur(TMaillon) ; i : entier ;
Debut Debut
P L; Si Racine = NIL alors NbrePréfixes 0
TQ P NIL et Valeur(P) C faire Sinon
P Suivant(P) ; Si Ch='' alors NbrePrefixes Taille(Racine)
FTQ ; Sinon
Position P; Si Ch[1] = '.' alors R FG(Racine)
Fin ; (1.5 Pt) Sinon R FD(Racine)
Fsi
5. Fonction Remplacer(L:Pointeur(TMaillon), C1,C2:caractère): Ch1 ''
Pointeur(TMaillon); Pout i 2 à Longueur(Ch) faire
Var P, P1, NTete, Q : Pointeur(TMaillon) ; Ch1 Ch1 + Ch[i];
Debut FPour ;
P L; NbrePréfixes NbrePréfixes(R, Ch1) ;
NTete NIL ; Fsi;
TQ P NIL faire Fsi
Allouer(P1) ; Fin ;
Si Valeur(P) = C1 alors Aff_Val(P1,C2); Fonction Taille (R : Pointeur(TNoeud)) :entier ;
Sinon Aff_Val(P1,Valeur(P)); Debut
Fsi ; Si R = NIL alors Taille 0
Aff_Adr(P1,NIL) ; Sinon
Si NTete=NIL alors NTete P1 Taille 1 + Taille(FG(R)) + Taille(FD(R))
Sinon Aff_Adr(Q,P1) Fsi
Fsi Fin ; (3 Pts)
Q P1 ;
P Suivant(P) ; 2. Fonction NbrePoints (Racine: Pointeur(TNoeud)):entier ;
FTQ ; Var Nb :entier ;
Remplacer NTete ; Debut
Fin ; (2.5 Pt) Nb 0 ;
NbrePoints NbPts(Racine, Nb) ;
Fin ;
Fonction NbPts(R : Pointeur(TNoeud), N :entier) : entier ;
4. Procedure Ajouter (Racine: Pointeur(TNoeud),C:Caractère, Code:chaîne) ;
Var NG, ND :entier ;
Var
Debut
Debut
Si R = NIL alors NbPts N
Si Racine = NIL alors
Sinon
Allouer (Racine ) ;
Si FG(R) = Nil alors NG 0 ;
AFF_FG(Racine, NIL) ;
Sinon NG NbPts(FG(R), N+1)
AFF_FD(Racine,NIL) ;
Fsi ;
Fsi ;
Si FD(R) = Nil alors ND 0 ;
N Racine ;
Sinon ND NbPts(FD(R), N)
PN NIL ;
Fsi ;
i 1;
NbPts N + NG + ND ;
Fsi TQ N NIL et i Longueur(Code) Faire
Fin ; (1.5 Pt) PN N ;
Si Code[i] = ‘.’ Alors N FG(N)
Sinon N FD(N)
3. Fonction NbreTirets (Racine: Pointeur(TNoeud)):entier ;
Var Nb :entier ; Fsi ;
Debut i i+1
FTQ ;
Nb 0 ;
NbreTirets NbTrs(Racine, Nb) ; Si N = NIL alors
Fin ; Pour j = i -1 à Longueur(Code) Faire
Allouer(N1) ;
Fonction NbTrs(R : Pointeur(TNoeud), N :entier) : entier ; AFF_FG(N1, NIL) ;
Var NG, ND :entier ; AFF_FD(N1, NIL) ;
Si Code[j] = ‘.’ Alors AFF_FG(PN, N1) ;
Debut
Si R = NIL alors NbPts N Sinon AFF_FD(PN, N1) ;
Sinon Fsi
PN N1 ;
Si FG(R) = Nil alors NG 0 ;
Sinon NG NbTrs(FG(R), N) FPour ;
Fsi ; AFF_Info(Q, C);
Sinon
Si FD(R) = Nil alors ND 0 ;
Sinon ND NbTrs(FD(R), N+1) AFF_Info(N, C) ;
Fsi ; Fsi
Fin ; (4 Pts)
NbTrs N + NG + ND ;
Fsi
Fin ; (1.5 Pt)
On donne les fonctions:
2LMD 24 Avr 2010 CarVersEnt(C :caractère) : donne la valeur entière du caractère C
CarVersEnt(‘8’) = 8
EntVersCar(I :Entier) : donne le caractère correspondant au chiffre I
Rattrapage d’algorithmique 1 EntVersCar(8) = ‘8’
08h-09h30 A1, A2
Exercice 2 (8 pts : 1.5 + 2 + 2 + 2.5)

Exercice 1 (7 pts: 1 + 2 + 2 + 2) Soit les valeurs des clés triés selon l’ordre d’arrivé :
14, 23, 4, 9, 17, 11, 28, 16, 3, 7
On souhaite représenter les nombres entiers par des listes linéaires
chaînées de caractères où chaque chiffre d’un nombre est rangé dans un
maillon de la liste sous forme d’un caractère: - Dessiner l’arbre binaire de recherche obtenu en insérant ces clés dans l’ordre
Exemple : d’arrivé
Le nombre "678903" est représentée par la liste suivante : - Dessiner l’arbre après la après la suppression des clés : 11, 17, 23, 14
Tete Ecrire les fonctions suivantes :
6 7 8 9 0 3
1. Fonction NbrePairs (Racine: Pointeur(TNoeud)):entier ;
Il est demandé d’écrire en langage algorithmique vu dans le cours les Qui retourne le nombre de clés paires dans l’arbre.
fonctions suivantes :
2. Fonction SommeInterne (Racine: Pointeur(TNoeud)):entier ;
1. Fonction Pair (L :Pointeur(TMaillon)) : Booleen Qui retourne la somme des clés non feuilles dans l’arbre.
Qui retourne Vrai si le nombre représenté par L est pair, et Faux sinon.
Exercice 3 (5 pts : 3 + 1 + 1)
2. Fonction Mult100(L: Pointeur(TMaillon)) : Pointeur(TMaillon) ;
Qui retourne une nouvelle liste représentant le nombre représenté par - Dessiner l’arbre représentant le tas construit après l’insertion dans l’ordre
L multiplié par 100. des clés suivants : 14, 23, 4, 9, 17, 11, 28, 16, 3, 7

3. Fonction Div100(L:Pointeur(TMaillon)):Pointeur(TMaillon); - Donner le tas statique correspondant


Qui retourne une nouvelle liste représentant le nombre représenté par - Donner le tas (arbre) après un retrait
L divisé par 100.

4. Fonction Mod100(L: Pointeur(TMaillon)):Pointeur(TMaillon); Bon courage


Qui retourne une nouvelle liste représentant le reste de division du
nombre représenté par L par 100.
Corrigé type
Exercice 1 (7 pts: 1 + 2 + 2 + 2) 3. Fonction Div100(L:Pointeur(TMaillon)):Pointeur(TMaillon);
1. Fonction Pair (L :Pointeur(TMaillon)) : Booleen Var P,P1, Q,Tete : Pointeur(TMaillon) ;
Var P : Pointeur(TMaillon) ; Debut
Debut P L ; Tete Nil ;
P L; TQ (P Nil et Suivant(P) Nil et Suiavnt(Suivant(P)) Nil) Faire
Si P=Nil alors Pair Vrai Allouer (P1) ; Aff_Val(P1, Valeur(P)) ; Aff_Adr(P1,Nil) ;
Sinon Si Tete=Nil alors Tete P1
TQ Suivant(P) Nil Faire Sinon Aff_Adr(Q,P1)
P Suivant(P) ; FSi;
FTQ ; Q P1 ; P Suivant(P) ;
Si CarVersEnt(Valeur(P)) mod 2 = 0 alors Pair Vrai FTQ ;
Sinon Div100 Tete ;
Pair Faux ; Fin ;
FSi
FSi 4. Fonction Mod100(L: Pointeur(TMaillon)):Pointeur(TMaillon);
Fin ; Var P,P1, Q,Tete : Pointeur(TMaillon) ;
Debut
2. Fonction Mult100(L: Pointeur(TMaillon)) : Pointeur(TMaillon) ;
P L ; Tete Nil ;
Var P,P1,Q,Tete : Pointeur(TMaillon) ;
Debut TQ (P Nil et Suivant(P) Nil et Suiavnt(Suivant(P)) Nil) Faire
P L ; Tete Nil ; P Suivant(P) ;
FTQ ;
TQ P Nil Faire
Tete Nil ;
Allouer (P1) ; Aff_Val(P1, Valeur(P)) ; Aff_Adr(P1,Nil) ;
Si Tete=Nil alors Tete P1 TQ P Nil Faire
Sinon Aff_Adr(Q,P1) Si Val(P) ‘0’ ou Q Nil alors
FSi; Allouer (P1) ; Aff_Val(P1, Valeur(P)) ; Aff_Adr(P1,Nil) ;
Q P1 ; P Suivant(P) ; Si Tete=Nil alors Tete P1
FTQ ; Sinon Aff_Adr(Q,P1)
Si Tete Nil alors FSi;
Allouer(P) ; Aff_Val(P,’0’) ; Aff_Adr(Q,P) ; Q P; Q P1 ;
Allouer(P) ; Aff_Val(P,’0’) ; Aff_Adr(Q,P) ; Aff_Adr(P, Nil); FSi
FSi P Suivant(P) ;
Mult100 Tete ; FTQ ;
Fin ; Mod100 Tete ;
Fin ;
Exercice 2 (8 pts : 1.5 + 2 + 2 + 2.5)
Ecrire les fonctions suivantes :
Soit les valeurs des clés triés selon l’ordre d’arrivé :
14, 23, 4, 9, 17, 11, 28, 16, 3, 7 1. Fonction NbrePairs (Racine: Pointeur(TNoeud)):entier ;
- Dessiner l’arbre binaire de recherche obtenu en insérant ces clés dans l’ordre Debut
d’arrivé Si Racine = Nil alors NbrePairs 0
14 Sinon
NbrePairs ((Clé(Racine) +1) mod 2) + NbrePairs(FG(Racine)) +
NbrePairs(FD(Racine)) ;
FSi ;
Fin ;
4 23
2. Fonction SommeInterne (Racine: Pointeur(TNoeud)):entier ;
Debut
Si Racine = Nil ou (FG(Racine)=Nil et FD(Racine)=Nil) alors
3 9 17 28 SommeInterne 0
Sinon
SommeInterne (Clé(Racine) + SommeInterne(FG(Racine)) +
SommeInterne(FD(Racine)) ;
7 11 16 FSi ;
Fin ;
- Dessiner l’arbre après la après la suppression des clés : 11, 17, 23, 14

16

4 28

3 9

7
Exercice 3 (5 pts : 3 + 1 + 1) - Donner le tas (arbre) après un retrait

- Dessiner l’arbre représentant le tas construit après l’insertion dans l’ordre


des clés suivants : 14, 23, 4, 9, 17, 11, 28, 16, 3, 7
23

28

17 11

17 23
16 14 4 7

16 14 4 11

9 3
9 3 7

- Donner le tas statique correspondant

28 17 23 16 14 4 11 9 3 7
Université Mohamed Khider-Biskra 3. Ecrire la procédure Acheter(Med, NbBoites, Prix) permet-
Faculté des Sciences Exactes et Sciences de la Nature et de la Vie tant au pharmacien d’alimenter son stock par ’NbBoites’ du
Département d’informatique médicament ’Med’ ayant le prix unitaire ’Prix’ DA. On considère
qu’un médicament prenne toujours le nouveau prix.
2ème année LMD ALGO1 4. Ecrire la fonction PrixStock permettant de calculer le prix total
29 Jan 2012 8:00-9:30, Amphi H des médicaments dans le stock.

Exercice 2 ARB(9 pts : 1 + 3 + 3 + 2)


Examen
Le pharmacien, appréciant la méthode des LLCs, a remarqué rapide-
ment la lenteur des procédures Vendre et Acheter et il vous demande
une solution plus rapide. On vous propose de réécrire la solution
Exercice 1 LLCs (8 pts : 1 + 3 + 2.5 + 1.5) précédente en utilisant un arbre de recherche binaire basé sur l’ordre
alphabétique des libellés des médicaments.
Un pharmacien souhaite traiter les informations concernant son stock
de médicaments par ordinateur. On vous propose de représenter ces Exemple :
informations sous forme de liste linéaire chaı̂née où chaque maillon
contient le libellé d’un médicament, la quantité disponible (nombre de
boı̂tes) et le prix unitaire. Stock

PARACETAMOL
Exemple : 5 boîtes
117.00 DA

Stock
PARACETAMOL ACTIFED ASPIRINE
5 boîtes 15 boîtes … 44 boîtes DOLIPRANE UPSA
117.00 DA 125.25 DA 78.25 DA 10 boîtes 44 boîtes
200.48 DA 78.25

On vous demande de :
ACTIFED MENTHOL RUMAFED VICK
1. Donner les structures de données nécessaires à la représentation 15 boîtes 2 boîtes 7 boîtes 40 boîtes
de ce stock. 125.25 DA 171.66 163.56 49.67

2. Ecrire la procédure Vendre(Med, NbBoites) permettant de re- : : : :


tirer, si possible, ’NbBoites’ du médicament ’Med’ du stock. : : : :
Attention : Il faut supprimer du stock le médicament dont la
quantité atteint 0.

94
On vous demande de : 2. Donner cette structure après l’ajout de 40 puis 22.
1. Donner les structures de données nécessaires à la représentation 3. Donner cette structure après la suppression de 19 puis 28.
de ce stock.
2. Réécrire la procédure Vendre décrite dans l’exercice précédent sur
la nouvelle structure.
NB : On donne la procédure Nettoyer (Stock) permettant de FFF Bonne chance FFF
supprimer du stock tous les médicaments ayant une quantité nulle. A.Djeffal
3. Réécrire la procédure Acheter décrite dans l’exercice précédent
sur la nouvelle structure.
4. Réécrire la fonction PrixStock décrite dans l’exercice précédent
sur la nouvelle structure.
Exercice 3 (3 pts : 1 + 1 + 1)

Soit l’arbre binaire suivant :

28

17 24

14 16 19 21

1. Que représente cette structure : un ARB ou un tas ?

95
Corrigé type
Procédure Vendre( Med : chaine, NbBoites : entier);
Var P,PP : Pointeur(TMaillon) ;
Début
P Stock ;
PP Nil ;
Tant que ((P 6= Nil et Libellé(P) 6= Med) faire
PP P;
P Suivant(P) ;
Exercice 1 : Listes linéaires chainées Fin TQ;
Si (P 6= Nil) Alors
Si (Quantité(P)< NbBoites) Alors
Ecrire(’Quantité insuffisantes’)
Sinon
1. Structures de données (1 pt) A↵ Quantité(P,Quantité(P)-NbBoites) ;
Si (Quantité(P) = 0) Alors
Si (PP=Nil) Alors
Stock Suivant(Stock)
Sinon
A↵ Adr(PP,Suivant(P))
Fin Si;
Type TMaillon = Structure
Libérer(P) ;
Libellé : chaine ; Fin Si;
Quantité : entier ;
PrixUnit : réel ; Fin Si;
Suivant : Pointeur(TMaillon) ; Sinon
Fin ; Ecrire(’Ce médicament n’existe pas’) ;
Var Stock : Pointeur(TMaillon) ; Fin Si;
Fin;

2. Procédure Vendre(Med, NbBoı̂tes) (3 pts)

96
3. Procédure Acheter(Med, NbBoites, PrixUnit) (2.5 pts)
Fonction PrixStock() : réel;
Var P : Pointeur(TMaillon) ;
S : réel
Début
P Stock ;
S 0;
Procédure Acheter( Med : chaine, NbBoites : entier, PrixU- Tant que ((P 6= Nil) faire
nit : réel); S S + Quantité(P) ⇥ PrixUnit(P) ;
Var P : Pointeur(TMaillon) ; P Suivant(P) ;
Début Fin TQ;
P Stock ; PrixStock S;
Tant que ((P 6= Nil et Libellé(P) 6= Med) faire Fin;
P Suivant(P) ;
Fin TQ;
Si (P 6= Nil) Alors
A↵ Quantité(P,Quantité(P)+NbBoites) ; Exercice 2 : Arbres de recherche binaires
A↵ PrixUnit(P,PrixUnit) ;
Sinon
Allouer(P) ; 1. Structures de données (1 pt)
A↵ Libellé(P,Med) ;
A↵ Quantité(P,NbBoites) ;
A↵ PrixUnit(P,PrixUnit) ; Type TNoeud = Structure
A↵ Adr(P,Stock) ; Libellé : chaine ;
Stock P; Quantité : entier ;
Fin Si; PrixUnit : réel ;
FG,FD : Pointeur(TNoeud) ;
Fin;
Fin ;
Var Stock : Pointeur(TNoeud) ;

4. La fonction PrixStock (1.5 pt)

97
2. Procédure Vendre(Med, NbBoı̂tes) (3 pts)
Procédure Acheter( Med : chaine, NbBoites : entier, PrixU-
nit : réel);
Var P,PP : Pointeur(TNoeud) ;
Procédure Vendre( Med : chaine, NbBoites : entier); Début
Var P,PP : Pointeur(TNoeud) ; P Stock ; PP Nil ;
Début Tant que ((P 6= Nil et Libellé(P) 6= Med) faire
P Stock ; PP P;
PP Nil ; Si (Libellé(P)> Med) Alors
Tant que ((P 6= Nil et Libellé(P) 6= Med) faire P FG(P)
PP P; Sinon
Si (Libellé(P)> Med) Alors P FD(P)
P FG(P) Fin Si;
Sinon
P FD(P) Fin TQ;
Fin Si; Si (P 6= Nil) Alors
A↵ Quantité(P,Quantité(P)+NbBoites) ;
Fin TQ; A↵ PrixUnit(P,PrixUnit) ;
Si (P 6= Nil) Alors Sinon
Si (Quantité(P)< NbBoites) Alors Allouer(P) ;
Ecrire(’Quantité insuffisante’) A↵ Libellé(P,Med) ;
Sinon A↵ Quantité(P,NbBoites) ;
A↵ Quantité(P,Quantité(P)-NbBoites) ; A↵ PrixUnit(P,PrixUnit) ;
Si (Quantité(P) = 0) Alors A↵ FG(P,Nil) ; A↵ FD(P,Nil) ;
Nettoyer(P) Si (PP=Nil) Alors
Fin Si; Stock P
Fin Si; Sinon
Si (Libellé(P)>Med) Alors
Sinon A↵ FG(PP,P)
Ecrire(’Ce médicament n’existe pas’) ; Sinon
Fin Si; A↵ FD(PP,P)
Fin; Fin Si;
Fin Si;
Fin Si;
Fin;
3. Procédure Acheter(Med, NbBoites, PrixUnit) (3 pts)

98
4. La fonction PrixStock (2 pt) 3. Impossible de supprimer 19 du tas (0.5 pt). Après le retrait de 28,
le tas devient (0.5 pt) :

Fonction PrixStock( P : Pointeur(TNoeud)) : réel;


Début
Si (P=Nil) Alors 24
PrixStock 0
Sinon
PrixStock Quantité(P) ⇥ PrixUnit(P) + Prix-
Stock(FG(P)) + PrixStock(FD(P)) ; 17 21
Fin Si;
Fin;

14 16 19

Exercice 3

1. Cette structure représente un tas. (1 pt)


2. Le tas après l’ajout de 40 puis 22. (1 pt)

40

28 24

22 16 19 21

14 17

99
Université Mohamed Khider-Biskra Exemple : Le polynôme 2x5 + 3x4 + 12 x2 + 1 est représentée par la liste
Faculté des Sciences Exactes et Sciences de la Nature et de la Vie suivante :
Département d’informatique

2ème année LMD ALGO1


13 Mars 2012 8:00-9:30, Amphi 1

Examen de rattrapage On vous demande de :


1. Donner les structures de données nécessaires à la représentation
des polynômes.
Exercice 1 Tas (10 pts : 1.5 + 1.5 + 2.5 + 2.5 + 2) 2. Ecrire la fonction Valeur(P, x) permettant de donner la valeur
du polynôme P pour x.
Soit les valeurs des clés suivantes : Exemple : Valeur(tete, 1) = 6.5
38, 5, 2, 17, 10, 3, 16, 22, 11, 33 3. Ecrire la procédure Dériver(P) permettant de calculer la dérivée
du polynôme P et la retourner dans P.
On vous demande de : 4. Ecrire la procédure Intégrer(P) permettant de calculer l’intégrale
1. Donner le tas dynamique obtenu après l’insertion de ces clés dans du polynôme P et le retourner dans P.
l’ordre. 5. Ecrire la procédure Déviation(P, x) permettant de retourner
2. Donner le tas statique correspondant. Vrai si x est un point de déviation du polynôme P et Faux si-
3. Donner la déclaration des structures de données permettant de non.
représenter en mémoire le tas statique précédent.
4. Ecrire la procédure Enfiler(x) permettant d’ajouter au tas sta-
tique la valeur x. FFF Bonne chance FFF
5. Ecrire la fonction Défiler permettant de défiler une clé du tas A.Djeffal
statique.
6. Donner le tas statique de la question 2, après les appels suivants :
Enfiler(4) ; Enfiler(14) ; Défiler ; Enfiler(1) ; Défiler ;

Exercice 2 LLCs (10 pts : 1 + 1.5 + 2.5 + 2.5 + 2.5)

On souhaite représenter les polynômes par des listes linéaires chaı̂nées,


où chaque terme d’un polynôme est rangé dans un maillon de la liste
contenant le degré du terme et le coefficient correspondant.

1
Corrigé type
Procédure Enfiler( x : entier ;);
Exercice 1 : Tas Var P,Pere : entier ;
Début
Si (N=NMax) Alors
1. Tas dynamique (1.5 pt) Ecrire(’le tas est plein’)
Sinon
N N+1 ;
38
Tas[N] x;
P N;
Pere N div 2 ;
33 16 Tant que ((P > 1) et Tas[Pere] < Tas[P])) faire
x Tas[Pere] ;
Tas[Pere] Tas[P] ;
17 22 3 2 Tas[P] x;
P Pere ;
Pere P div 2 ;
5 11 10 Fin TQ;
Fin Si;
Fin;
2. Tas statique (1.5 pt)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
38 33 16 17 22 3 2 5 11 10

3. Structures de données (1 pt)

Var Tas : Tableau[1..NMax] de entier


N : entier ; // nombre d’éléments dans le tas, ini-
tialisé à 0

4. Procédure Enfiler(x) (2.5 pts) 5. Fonction Défiler (2.5 pts)

2
6. Tas statique (1 pt)
Fonction Defiler() : entier;
Var P,Pere : entier ; 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Début 22 17 16 11 10 14 2 5 1 3 4
Si (N=0) Alors
Ecrire(’le tas est vide’)
Sinon Exercice 2 : LLCs
Defiler Tas[1] ;
Tas[1] Tas[N] ; 1. Structures de données (1 pt)
N N-1 ;
P 1;
Fils1 2; Type TTerme = Structure
Fils2 3; Coef : réel ;
Tant que (((Fils1  N) et Tas[P] < Tas[Fils1])) Degre : entier ;
ou ((Fils2  N) et Tas[P] < Tas[Fils2])) ) faire Suivant : Pointeur(TTerme) ;
Si (Fils2 > N) Alors Fin ;
PMax Fils1
Sinon
Si (Tas[Fils1] > Tas[Fils2]) Alors
PMax Fils1
Sinon
PMax Fils2
Fin Si;
Fin Si;
x Tas[P] ;
Tas[P] Tas[PMax] ;
Tas[PMax] x;
P PMax ;
Fils1 P * 2;
Fils2 P * 2 + 1;
Fin TQ;
Fin Si;
Fin;

3
2. Fonction Valeur (1.5 pt) 3. Procédure Dériver (2.5 pt)

Fonction Valeur( P : Pointeur(TTerme), x : réel) : réel; Procédure Dériver( P : Pointeur(TTerme));


Var P1 : Pointeur(TTerme) ; Var P1,PP1 : Pointeur(TTerme) ;
S,C : réel ; Début
Début PP1 Nil ;
S 0; P1 P;
P1 P; Tant que (P1 6= Nil) faire
Tant que (P1 6= Nil) faire Si (Degré(P1) 6= 0) Alors
C 1; A↵ Coef(P1, Coef(P1)*Degré(P1)) ;
Pour i de 1 à Degre(P1) faire A↵ Degré(P1,Degré(P1)-1) ;
C C*x ; PP1 P1 ;
Fin Pour; P1 Suivant(P1) ;
S S + C * Coef(P1) ; Sinon
P1 Suivant(P1) ; Si (PP1 = Nil) Alors
P Nil ;
Fin TQ; Sinon
Valeur S; A↵ Adr(PP1,Nil)
Fin Si;
Fin; Libérer(P1) ;
P1 Nil ;

Fin Si;
Fin TQ;
Fin;

4
4. Procédure Intégrer (2.5 pt)
Fonction Déviation( P : Pointeur(TTerme), x : réel) :
booléen;
Début
Si (P=Nil ou Degré(P)< 2) Alors
Déviation Faux
Procédure Intégrer( P : Pointeur(TTerme)); Sinon
Dériver(P) ;
Var P1,PP1 : Pointeur(TTerme) ;
Dériver(P) ;
Début
PP1 Nil ; Déviation (Valeur(P,x) = 0) ;
P1 P; Fin Si;
Tant que (P1 6= Nil) faire Fin;
A↵ Coef(P1, Coef(P1)/(Degré(P1)+1)) ;
A↵ Degré(P1,Degré(P1)+1) ;
PP1 P1 ;
P1 Suivant(P1) ;
Fin TQ;
Allouer(P1) ;
A↵ Coef(P1,1) ;
A↵ Degré(P1,0) ;
A↵ Adr(P1,Nil) ;
Si (PP1 = Nil) Alors
P P1 ;
Sinon
A↵ Adr(PP1,P1) ;
Fin Si;
Fin;

5. Fonction Déviation (2.5 pt)

5
Université Mohamed Khider-Biskra Questions :
Faculté des Sciences Exactes et Sciences de la Nature et de la Vie
Département d’informatique 1. Donner les structures de données nécessaires à la représentation
de la liste des codes morse.
2ème année LMD ALGO1
2. Ecrire la procédure AjouterCode(Tete, car, cde) permettant
27 Jan 2013 10:00-11:30, Amphis 1,2,3,4
d’ajouter la lettre car avec son code cde à la liste des codes.
Examen 3. Ecrire la procédure RetirerCar(Tete, car) permettant de supprimer
le caractère car de la liste des codes.
4. Ecrire la fonction Coder(Tete, Ch) permettant de retourner le code
Exercice 1 LLCs (8.5 pts : 0.5 + 1.5 + 1.5 + 2 + 2 + 1) morse de la chaine de caractères Ch. Les codes morse de deux
caractères sont séparés par un espace, tandis que les codes morses
Le code morse a été inventé par Samuel Morse, peintre et physicien de deux mots sont séparés par deux espaces (blancs). Les codes
Américain. C’est un code permettant de transmettre un texte à l’aide des caractèrés non trouvés dans la liste sont replacés par des " ?".
de séries d’impulsions courtes et longues. Il a été longtemps utilisé pour
5. Ecrire la fonction Decoder(Tete, ChMorse) permettant de retour-
effectuer des liaisons longue distance.
ner la chaine de caractères codée dans la chaine morse ChMorse.
En informatique, et plus particulièrement dans les textes, une impulsion
Les caractères correspondant aux codes non trouvés dans la liste
longue est représentée par un tiret ’-’ et une impulsion courte par un
sont replacés par des " ?".
point ’.’. Chaque caractère de l’alphabet est présené par un code morse.
6. Calculer la complexité des fonctions Coder et Décoder.

Lettre Code Lettre Code Lettre Code Lettre Code Exercice 2 ARB (9.5 pts : 0.5 + 3 + 2 + 3 + 1)
A .- H .... O — V ...- On souhaite représenter la liste des codes morse présentée dans l’exer-
B -... I .. P .–. W .– cice précédent par un arbre de recherche binaire, où l’orientation vers
C -.-. J .— Q –.- X -..- un fils gauche signifie un ’.’ et l’orientation vers un fils droit signifie un
D -.. K -.- R .-. Y -.– ’-’.
E . L .-.. S ... Z –..
F ..-. M – T -
G –. N -. U ..-

Exemple :

1
Questions :
1. Donner les structures de données nécessaires à la représentation
de l’arbre des codes morses.
2. Ecrire la procédure AjouterCode(Racine, car, cde) permettant
d’ajouter la lettre car avec son code cde à l’arbre des codes.
3. Ecrire la fonction Coder(Racine, Ch) permettant de retourner le
code morse de la chaine de caractères Ch. Les codes morse de deux
caractères sont séparés par un espace, tandis que les codes morses
de deux mots sont séparés par deux espaces (blancs). Les codes
des caractèrés non trouvés dans la liste sont replacés par des " ?".
4. Ecrire la fonction Décoder(Racine, ChMorse) permettant de re-
tourner la chaine de caractères codées par la chaine morse
ChMorse. Les caractères correspondant aux codes non trouvés
dans la liste sont replacés par des " ?".
5. Calculer la complexité des fonctions Coder et Décoder. Que peut-
on conclure par rapport à l’exercice précédent ?

Exercice 3 Tas (2 pts : 1.5 + 0.5)

1. Donner le tas statique obtenu après l’insertion dans l’ordre des clés
suivantes :
12, 3, 5, 14, 15, 8, 1, 6
2. Donner le tas après deux retraits

FFF Bonne chance FFF


Dr A.Djeffal

2
Université Mohamed Khider-Biskra Initialement, l’arbre et la liste des fréquneces sont vides. Pour réaliser
Faculté des Sciences Exactes et Sciences de la Nature et de la Vie ce travail, on vous demande de :
Département d’informatique
1. Donner les structures de données nécessaires à la représentation
2ème année LMD ALGO1 en mémoire de la liste des fréquences et de l’arbre de Hau↵man
12 Mars 2013 16:30-18:00, Amphis 1,2 avec les initialisations nécessaires.
2. Ecrire la procédure AjouterCar(C :caractère) permettant
Examen de rattrapage d’ajouter le caractère C à la liste des fréquences, avec un pointeur
nil au nœud de l’arbre. (si C existe déjà, on incrémente unique-
On souhaite écrire les algorithmes permettant de créer l’arbre de Hu↵- ment sa fréquence)
man correspondant à une chaı̂ne de caractères donnée, tel que vu dans 3. Ecrire la procédure CreerListeFreq(Ch :chaı̂ne) permettant de
le cours. Pour celà, on vous propose de commencer par créer une liste créer la liste de tête TeteFreq, contenant les caractères de la chaı̂ne
linéaire chainée contenat les caractères de la chaı̂ne à coder avec leurs Ch avec leurs fréquences et des pointeurs nil vers l’arbre, en uti-
fréquences d’apparition et des pointeurs vers leurs noeuds correspon- lisant la procédure précédente.
dants dans l’arbre de Hu↵man, tel que représenté dans la figure sui-
4. Ecrire la procédure CreerFeuilles permettant de créer, pour
vante :
chaque caractère de la liste des fréquences, un nœud feuille de
l’arbre contenant ce caractère, tel que présenté dans la figure sui-
Chaîne!:!"structure!arbre"! vante :
Racine!

!
! TeteFreq!
!
!
! Arbre!de! s! 1! ! ! t! 2! ! ! r! 4! ! !
! ! ! !
Huffman!
! !
! r!
t! t!
! ! s! …! …! r! …! s!
!
! !

TeteFreq! 5. Ecrire la fonction GetMinFreq permettant de retourner le poin-


s! 1! ! ! t! 2! ! ! r! 4! ! ! teurs vers le caractère de fréquence minimale dans la liste des
! ! ! fréquences tout en le supprimant de la liste sans le libérer.
Liste!des!fréquences!
6. Ecrire la procédure AjouterNoeud(P1,P2 :Poine-
tur(TMaillon)) permettant de :

1
(a) Créer un nouveau nœud de l’arbre ayant deux fils, les nœuds
pointés par P1 et P2,
(b) Ajouter un nouveau maillon à la liste des fréquences avec Barème : 2 + 3 + 3 + 3 + 3 + 3 + 3
une fréquence égale à la somme des fréquences de P1 et P2,
et avac un pointeur vers le nouveau nœud crée de l’arbre.

Exemple :
FFF Bonne chance FFF
A.Djeffal
!
TeteFreq! !

s! 1! ! ! t! 2! ! !
! ! !
! P1! P2!
t!
s! a! 1! ! ! b! 1! ! !
! ! ! !

a! b!
AjouterNoeud*

TeteFreq!

?! 2! ! ! s! 1! ! ! t! 2! ! !
! ! !

s! t!
?!

a! b!

7. Ecrire la procédure CreerArbreHu↵man(Ch :chaı̂ne) permet-


tant de créer l’arbre de Hu↵man correspondant à la chaı̂ne de ca-
ractères Ch en utilisant les procédures et la fonction précédentes.

2
Corrigé type 2. Procédure AjouterCar (3 pts)

Exercice 1 : Procédure AjouterCar( C : caractère);


Var P : Pointeur(TMaillon) ;
1. Structures de données (2 pts) Début
P TeteFreq ;
Tant que ((P 6= Nil) et (Car(P) 6= C)) faire
Type TNoeud = Structure P Suivant(P) ;
Car : caractère ; Fin TQ;
FG,FG : Pointeur(TNoeud) ; Si (P 6= Nil) Alors
Fin ; A↵ Freq(P, Freq(P)+1)
Sinon
Type TMaillon = Structure Allouer(P) ;
Car : caractère ; A↵ Car(P, C) ;
Freq : entier ; A↵ Freq(P, 1) ;
Noeud : Pointeur(TNoeud) ; A↵ Noeud(P, Nil) ;
Suivant : Pointeur(TMaillon) ; A↵ Adr(P, TeteFreq) ;
Fin ; TeteFreq P;
Fin Si;
Var Racine : Pointeur(TNoeud) ; Initialisée Nil Fin;
TeteFreq : Pointeur(TMaillon) ; Initialisée Nil

3
3. Procédure CreerListeFreq (3 pts) 5. Fonction GetMinFreq (3 pts)

Procédure CreerListeFreq( Ch : chaı̂ne); Fonction GetMinFreq() : Pointeur(TMaillon);


Var P : Pointeur(TMaillon) ; Var P, Prec, PrecMin, PMin : Pointeur(TMaillon) ;
Début Début
TeteFreq Nil ; P TeteFreq ;
Pour i de 1 à Longueur(Ch) faire PMin P;
AjouterCar(Ch[i]) PrecMin Nil ;
Fin Pour; Prec Nil ;
Fin; Tant que ((P 6= Nil)) faire
Si (Freq(P) < Freq(PMin)) Alors
PMin P;
PrecMin Prec ;
Fin Si;
4. Procédure CeerFeuilles (3 pts) Prec P;
P Suivant(P) ;
Fin TQ;
Procédure CeerFeuilles(); Si (PrecMin 6= Nil) Alors
Var P : Pointeur(TMaillon) ; A↵ Adr(PrecMin, Suivant(P)) ;
N : Pointeur(TNoeud) ; Sinon
Début Si (TeteFreq6= Nil) ) Alors
P TeteFreq ; TeteFreq Suivant(TeteFreq) ;
Tant que ((P 6= Nil)) faire Fin Si;
Allouer(N) ; Fin Si;
A↵ Car(N, Car(P)) ;
A↵ FG(N, Nil) ; GetMinFreq PMin ;
Fin;
A↵ FD(N, Nil) ;
A↵ Noeud(P, N) ;
Fin TQ;
Fin;

4
6. Procédure AjouterNoeud (3 pts) 7. Procédure CreerArbreHu↵man (3 pts)

Procédure AjouterNoeud( P1, P2 : Pointeur(TMaillon)); Procédure CreerArbreHu↵man( Ch : chaı̂ne);


Var P : Pointeur(TMaillon) ; Var P1, P2 : Pointeur(TMaillon) ;
N : Pointeur(TNoeud) ; Début
Début CreerListeFreq(Ch) ;
Allouer(N) ; CreerFeuilles ;
A↵ Car(N, ’ ?’) ; Tant que ((TeteFreq 6= Nil) et (Suivant(TeteFreq) 6=
A↵ FG(N, Noeud(P1)) ; Nil)) faire
A↵ FD(N, Noeud(P2)) ; P1 GetMinFreq ;
Allouer(P) ; P2 GetMinFreq ;
A↵ Car(P, ’ ?’) ; AjouterNoeud(P1, P2) ;
A↵ Freq(P, Freq(P1) + Freq(P2)) ; Libérer(P1) ;
A↵ Noeud(P, N) ; Libérer(P2) ;
A↵ Adr(P, TeteFreq) ; Fin TQ;
TeteFreq P; Si (TeteFreq 6= Nil) Alors
Fin; Racine Noeud(TeteFreq) ;
Libérer(TeteFreq) ;
Sinon
Racine Nil ;
Fin Si;
Fin;

5
Références

[1] D. Beauquier, J. Berstel, P. Chrétienne, et al. Éléments d’algorithmique, volume 8.


Masson, 1992.

[2] T.H. Cormen, C.E. Leiserson, R.L. Rivest, T.H. Cormen, and T.H. Cormen. Introduc-
tion à l’algorithmique. Dunod, 1996.

[3] J. Courtin and I. Kowarski. Initiation à l’algorithmique et aux structures de données.


Dunod, 1990.

[4] M.C. Gaudel, M. Soria, and C. Froidevaux. Types de données et algorithmes 2 :


Recherche, tri, algorithmes sur les graphes. 1987.

[5] Guillaume Poupard. Algorithmique. Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avan-
cées, 2000.

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