Botanique Forestiere
Botanique Forestiere
Botanique Forestiere
LETOUZEY
MANUEL
DE
BOTANIQUEFORESTIÈRE
AFRIQUE TROPICALE
Tome 1
Botanique Générale
INDEX............................................... 183
QU'EST-CE QUE LA BOTANIQUE ?
LES CHAMPIGNONS
1 E
CI
Ln
1 I
5cm
12 -
s’installent dans les bois de scierie fraîchement débités et encore
humides, où ils provoquent des colorations, des moisissures et
des pourritures fort dommageables à la conservation du bois,
à sa résistance, à sa valeur marchande.
Contre ces méfaits, il existe des produits chimiques (fongicides)
qui entravent l’installation et le développement des mycéliums,
mais chaque champignon est plus ou moins sensible à chaque
produit et celui-ci doit être appliqué au bon moment, à dose
suffisante et dans certaines conditions, éventuellement être renou-
velé à plusieurs reprises, pour pénétrer correctement dans le bois,
dans les jeunes plants de pépinière...
LES ALGUES
LES LICHENS
LES MOUSSES
-3Ocm
5cm I
1
16 -
LES FOUGÈRES
Bourg con
23
24
L
25
- 21
22 -
29
i
sl
,- b
------ - - -
- 23
24 -
1 f
35
/Oct-n
- 25
40
26 -
- 27
LES CONIFÈRES
ZONE TROPICALE
~QUATURlAtE
--w--w-----m-L--
ZONE TROPICALE
----B----B-----
55 -------cv-m
SUD
32 -
A côté des conifères proprement dits, existent en Afrique occi-
dentale et en Afrique centrale, dans la zone des savanes souda-
niennes, des Encephalartos qui ressemblent à de petits palmiers à
tige très courte et à palmes vert foncé très raides ne dépassant pas
1 à 2 m de longueur ; le fruit de ces Encephalartos est aussi un
cône. Ces plantes, représentées dans ces régions par une seule
espèce (E. barteri (53)), ne sont d’ailleurs pas très courantes.
Non loin des conifères se trouvent encore les Gnetum (54), lianes
soit mâles avec des chatons d’étamines, soit femelles avec des
chatons d’ovules à peine protégés par une enveloppe ; les feuilles
sont opposkes et la plante est bien connue dans certaines régions
forestières du Cameroun, du Gabon, du Congo, du Zaïre car ses
feuilles sont comestibles.
LES MONOCOTYLÉDONES
LES DICOTYLÉDONES
PEFWANDO- PO l
4yuuleuf
-Echelle
1000 Km l
58
59
2200- 2500?--
Etage monl-agnard
hge submontagnard
- 39
sont peu nombreuses (58) : monts Loma (1 947 m) et monts
Nimba (1 752 m) aux confins de la Guinée, de la Sierra Leone,
du Liberia et de la Côte d’Tvoire, pic de Santa Isabel (2 850 m)
à Fernando Po, mont Cameroun (4 070 m) et nombreux sommets
alignés depuis cette montagne en direction du lac Tchad (entre
1 500 et 3 000 m), monts Loveli et Chela (vers 2 400 m) en Angola,
hauts massifs de l’Est du Zaïre (Ruwenzori 5 119 m, Virunga
4 531 m) qui se rattachent déjà aux autres montagnes très élevées
d’Ethiopie (3 000 m) et surtout de l’Afrique orientale (Kenya
5 195 m, Kilimandjaro 6 010 m, Milanje vers 3 000 m) situées en
dehors du territoire traité en ce Manuel.
Très sommairement on peut, suivant l’altitude, distinguer en
Afrique intertropicale (59) :
- de 1 000-x1 200 à 1 600-l 800 m : étage submontagnard
avec une forêt de transition entre forêt de plaine et
forêt de montagne ;
- de 1 600-l 800 à 2 200-2 500 m : étage montagnard avec
une forêt dense humide de type. spécial ;
- de 2 200-2 500 à 3 200-3 600 m : étage afrosubalpin avec
des fourrés d’Ericacées ;
- au-dessus de 3 200-3 600 m : étage afroalpin avec des
prairies à Composées ;
mais vers 2 000-3 000 m l’homme a souvent, par la hache et le
feu, transformé la végétation forestière naturelle en prairies her-
beuses pour le pâturage.
LES DIFFÉRENTES FORMES DE VÉGÉTAUX
60
1 1.50 m
61
drnr
1
FORÊT dense sèche 1
et savane I
I
63 I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I 8 m
Arbude Arbre
46 -
65
ti
- 47
- 49
MANUEL DE BOTANIQUE
50 -
r)L;h, I_ IOcm
25ctn A
- 51
OBSERVATION DE L’ENRACINEMENT,
DU TRONC ET DE SA BASE, DE LA CIME
L’ENRACINEMENT
Les racines, enfouies dans le sol, ne sont en général guère obser-
vables mais il faut savoir que, en règle générale, les grands arbres
de forêt dense humide ont un enracinement occupant dans le
sol une place très restreinte’ (86), alors que les petits arbres de
régions sèches présentent un enracinement bien développé et
étendu (87), comparativement à leurs tailles.
Parfois certains arbres, au moins de grande taille, sont carac-
térisés par leurs très grosses racines qui émergent et serpentent
hors du sol encore à plusieurs mètres de la base du tronc, ainsi
chez le Chlorophora excelsa ou iroko, chez 1’Entandrophragma
utile ou sipo, ainsi chez le Piptadeniastrum ajiicanum ou dabéma,
chez le Microherlinia bisukata ou zingana (*). Ces grosses racines
(*) Les espèces, désignées par leur nom scientifique et par leur nom commer-
cial officiel ou commun lorsqu’il existe, citées en exemple dans ce chapitre et
les suivants concernant l’observation et la description des plantes, sont men-
tionnées, en général avec plus de détails pour chacune d’entre elles, dans la
seconde partie de ce Manuel.
A noter que ces espèces citées ne sont pas nécessairement celles représentées
par les dessins explicatifs.
- 53
superficielles sont ornées aussi de gros points liégeux (lenti-
celles) (88) chez divers arbres (M~aya divers ou acaj,,,, C’hloro-
phora exceksa ou iroko).
Quelques espèces,vivant dans lesvallées forestières marécageuses
ou dans les mangroves littorales, présentent la particularité d’émet-
tre, sur leurs racines, des protubérances (pneumatophores) qui
font saillie hors du sol, autour de l’arbre ; le cas est typique pour
Avicennia germinans ou palétuvier noir (89).
Plus fréquemment l’arbre peut se trouver soulevé sur des
racines-échassesqui se situent au-dessus du sol. Ici encore il
s’agit d’arbres poussant dans des terrains marécageux, ou au
bord de l’eau, mais ces racines-échassesse rencontrent aussi
pour des espècesde terre ferme.
Dans le jeune âge de l’arbre, rarement plus tard, ces racines-
échassessont simples (90), mais le plus souvent elles sont rami-
fiées (91). Leur trajet est droit (90) (Musanga cecropioides ou
parasolier, Macaranga et Bridelia divers) ou arqué (91) (Rhizo-
phora ou palétuviers, Uapaca ou rikios) ; enfin leur section peut
être circulaire (Uapaca ou rikios) ou aplatie (Santiria trimera,
Xylopia staudtii, Heritiera utilis ou niangon). La hauteur à laquelle
elles s’élèvent, la distance à laquelle elles s’écartent de l’arbre
sur le sol sont des indications à relever.
LA BASE
LE TRONC
86
125cm
92
58 -
phloeum ou tali) ou sinueux (Distemonanthus benthamianus ou
movingui).
La section de ce tronc, au-dessusdescontreforts, est bien souvent
caractéristique : circulaire (103) (Piptadeniastrum africanum ou
dabéma, Chlorophora excelsa ou iroko, Pterocarpus soyauxii ou
padouk), avec méplats (104) (Triplochiton scleroxylon ou samba),
cannelée ou étoilée (105) (Spathodea campanulata ou tulipier du
Gabon, Alstonia boonei ou émien, Hexalobus crispijlorus), bosse-
lée (106) (Ceiba pentandra ou fromager, Entandrophragma candollei
ou kosipo).
Les dimensionsdu tronc peuvent être indiquées par sa hauteur,
jusqu’aux premières branches, que l’on peut distinguer de la
hauteur totale de l’arbre lorsque celle-ci est mesurable ou appré-
ciable, également par sa grosseur exprimée en diamètre ou en
circonférence (celle-ci étant approximativement 3 fois le diamètre ~
plus exactement 3, I), à 1,50 m au-dessusdu sol ou immédiatement
au-dessusdes contreforts lorsque la base de l’arbre en est munie
(107).
Une partie importante du tronc est constituée par sa surface
externe : l’écorce qui, avec la base de l’arbre, constituent souvent
les seulesparties accessiblesà l’observation directe, dans le sous-
bois de la forêt dense humide, en vue de l’identification. Il faut
toutefois faire attention que l’écorce recouvrant les contreforts est
différente de l’écorce du tronc et seule celle-ci est réellement à
observer. L’âge de l’arbre et l’endroit où il pousse amènent des
modifications d’aspect de l’écorce ; parfois l’exposition, le côté
de l’arbre où l’on observe l’écorce, entraîne des caractères un peu
différents de la normale ; de même l’écorce vers le sommet du
tronc, exposée à la lumière, peut être plus lisse et plus claire.
Ces précautions quant à l’observation étant prises, on peut noter
en premier lieu l’aspect de l’écorce. Ici deux grands groupes peuvent
être distingués :
- les écorces en apparence sansrhytidome,
- les écorces avec rhytidome bien visible,
le rhytidome étant cette partie superficielle de l’écorce, morte,
qui chez certains arbres se détache spontanément de plusieurs
manières, comme signalé ci-après.
Pour diverses espèces, l’écorce change fort peu d’aspect et
-- 59
les vieux arbres ont, quant à leur écorce, à peu près la même
apparence que les jeunes arbres ; il n’y a pas ici de rhytidome
bien net. Pour d’autres par contre, lorsque l’arbre vieillit, plus
ou moins vite la couche de rhytidome s’épaissit, se découpe,
devient très visible et caractérise fort bien ces essences.
Les écorces en apparence sans rhytidome peuvent être lisses (108)
(Piptadeniastrum africanum
L ou dabéma, Tetraberlinia bifolialata
ou ékaba, Khaya ou acajous, Aucoumea klaineana ou okoumé,
Psidium guajava ou goyavier). Vues de près elles peuvent en
réalité être légèrement fissurées longitudinalement (109) (Ongokea
gore ou angueuk, Heritiera utilis ou niangon), ou légèrement
rugueuses (110) (Diospyros crasszJjora ou ébène, Gossweileroden-
dron balsamiferum ou tola), ou garnies de petites dépressions plus
ou moins circulaires (écorces tavelées (111)) (Staudtia stipitata
ou niové, Mammea afiicana ou oboto), ou enfin couvertes de
pustules, de gros points liégeux de quelques millimètres de diamè-
tre (écorce lenticellées (112)) (Chlorophora esceka ou iroko,
Entandrophragma angolense ou tiama, MilZetia Zaurentii ou wengé) ;
quelques espèces présentent aussi des bourrelets horizontaux (113)
caractéristiques, au moins vers leur base (Celtis tessmannii ou
diania, DanieIlia ou faro).
Les écorces avec rhytidome peuvent être crevassées longitu-
dinalement lorsque fentes plus ou moins profondes et crêtes plus
ou moins en relief alternent verticalement au long du tronc (114) ;
ce cas est très fréquent et les exemples en sont nombreux : Peter-
sian thus macrocarpus ou essia, Mansonia altissima ou bété,
Canarium schweinfurthii ou aiélé, Mitragyna stipulosa ou abura,
Nauclea diderrichii ou bilinga, Entandrophragma utile ou sipo,
Erythroxylum mannii ou landa, Baillonella toxisperma ou moabi y
Autranella congolensisou mukulungu, Morus mesozygia ou difou,
Sterculia rhinopetala ou wawabima, Oldfieldia afvicana ou chêne
d’Afrique ; parfois ces crevassessont courtes, s’étendent sur une
faible hauteur et les crêtes forment obliquement sur le tronc un
dessinanalogue à un filet étiré (115) (Gambeylaou longhi et diverses
Sapotacées, Pachypodanthium et diverses Annonacées).
Non moins caractéristiques sont les écorces avec rhytidome se
détachant en lanières minces (116) : Heritiera utilis ou niangon,
Eribroma oblongum ou eyong, Pycnanthus angolensis ou ilomba,
Pterocarpus soyauxii ou padouk. Dans d’autres cas, le rhytidome
60 -
se découpe en écailles ou plaques qui se détachent ou s’effritent
sur place, à contour soit de forme à peu près rectangulaire (117)
(Gossweilerodendron balsamtferum ou tala, Berlinia ou ébiara,
Lophira alata ou azobé, Aucoumea klaineana ou okoumé, ViteZ-
[aria paradoxa de savane ou karité), soit de forme irrégulière (118),
(Pericopsis elata ou kokrodua, Afielia ou doussié et lingué,
Triplochiton scleroxylon ou samba, Distemonanthus ben thamianus
ou movingui, Erythrophloeum ou tali, Gilbertiodendron dewevrei
ou limbali), soit enfin de forme à peu près circulaire (119) (Guarea
cedrata ou bossé, Khaya ou acajous et caïlcédrat, Entandrophragma
angolense ou tiama, Entandrophragma cylindricum ou sapelli,
Guibourtia tessmannii ou bubinga) ; parfois le rhytidome en se
détachant laisse sur le tronc des crêtes sinueuses parallèles (120)
caractéristiques (Guarea cedrata ou bossé, Afzelia ou doussié et
Iingué).
Certains troncs sont couverts d’excroissances bosselées (121)
ou pointues (122) (Hylodendron gabunense, jeunes Klainedoxa
gabonensis ou éveuss, Trichoscypha acuminata ou raisin pahouin),
d’autres d’épines, ces épines pouvant être simples ou ramifiées (123),
droites ou courbées, effilées ou coniques (124), dures ou souples...
(Macaranga, diverses Flacourtiacées, Fagara et diverses Rutacées,
Ceiba pentandra ou fromager, Bombax ou kapokiers, Cylico-
morpha solmsii ou faux papayer, jeunes Cylicodiscus gabunensis
ou okan, Erythrina, etc.. .).
La présence de mousses sur la base du tronc indique simple-
ment que l’arbre vit dans une atmosphère humide ; par contre la
couleur extérieure de l’écorce, dans le sous-bois et aussi sur la
partie supérieure éclairée, souvent plus claire, du tronc, fournit
des caractères de reconnaissance, soit que la teinte soit uniforme,
soit qu’elle paraisse tachée ou marbrée (souvent par des lichens).
Il est parfois difficile d’exprimer les couleurs et des adjectifs tels
que : noirâtre (Diospyros crasszjlora ou ébène), grisâtre (Alstonia
boonei ou émien), blanchâtre (Triplochiton scleroxylon ou samba),
verdâtre (Berlinia ou ébiara), jaunâtre (Staudtia stipitata ou niové),
rougeâtre (Lophira alata ou azobé), brunâtre (Baillonella toxi-
sperma ou moabi). . . sont souvent les plus expressifs. Quelques
espèces offrent la particularité de présenter une vive couleur
caractéristique là où viennent de se détacher des écailles du rhy-
tidome, telles les taches brun rougeâtre du Lophira alata ou azobé,
- 61
Tronc
.Fût
JUSqU’t3UX
premières
branches
Diamètre
ou , 107
v 1.150 tn 1
- 65
118 120
129
130
141 142
144
70 -
(M-4) - sagittée ;
(M-5) - hastée ;
(181-6) - auriculée ;
ces trois dernières formes étant extrêmement fréquentes chez de
nombreuses Aracées.
Parfois le limbe se prolonge d’une manière assez nette au long
du pétiole et même de la tige ; un tel limbe, décurrent (182) sur le
pétiole et la tige, se rencontre chez plusieurs Composées mais est
en réalité très rare chez les arbres et arbustes.
Quelques feuilles composées pennées, telles celles d’une liane
commune dans les broussailles : PauZZinia pinnata, ont leur pétiole
et leur rachis ailés (183) ; ceci se retrouve, moins nettement, chez
le Lovoa trichilioides ou dibétou.
Lorsque la feuille est sessile, la base du limbe embrasse parfois,
à nouveau chez diverses Composées par exemple, la tige ; la feuille
est alors dite amplexicaule (184).
Très souvent, les deux parties de la base, à droite et à gauche,
normalement symétriques (185), ne sont pas semblables. Une
telle feuille (ou foliole) asymétrique (186) peut même avoir à la
base un côté cunéiforme et un côté arrondi ; Guibourtia tessmannii
ou bubinga, Burkea africana et un grand nombre d’autres Césal-
piniacées présentent cette disposition ; elle se retrouve pour
beaucoup de feuilles d’arbres, d’arbustes, de plantes herbacées
(telles les Marantacées et Zingibéracées, Monocotylédones déjà
mentionnées dans un précédent chapitre).
Le sommet du limbe (187), pour une feuille simple comme pour
une foliole, est en général symétrique et peut être lui aussi :
(187-1) - aigu, plus ou moins (Pennisetum purpureum ou
herbe à éléphant et Kkrinedoxa gabonensisou
éveuss), voire même effilé (187-2) (Gloriosa ou
griffe du diable).
(187-3) - obtus ou arrondi, plus ou moins (Tamarindus indica
ou tamarinier et Afielia africana ou lingué), voire
même tronqué (187-4) (Ficus natalensis) et lorsqu’il
y a une échancrure peu marquée, rétus (187-5)
(Microberlinia bisulcata ou zingana) ou lorsqu’elle
est plus profonde, émarginé (187-6) (Copaifera
ou copaliers).
-- 77
MANUEL DE BOTANIQUE
6
82 -
55
- 83
84 -
16
Il
171
l\
Simple
V
Composée
4
174
86 -
!: J
1 2 3 6 7
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213~ t 214
- 91
/-PèMes
- - ((orolle)
Përiont-he
, Sépales
0 / ’ (Calice)
.
- -Etamines (Androcée)
--- Carpelles
(GLjnécée ou PishI)
217
MANUEL DE BOTANIQUE
98 -
El
223
224 225
226 227
I I I I I
1I -232-v
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E
6
stigmate
styi e
Ovaire
4 243
100 -
El
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247
- 101
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248
qué
Rec
102 -
258
Fleur bisexuée Fleurs
ou hermaphrodiie mâle unisexuées femelle
263
,
'264
267 -mm
-a-
1 -CI---
If-
- 103
mager, Bombax costatum ou kapokier, Adansonia digitata ou
baobab, Cananga odorata ou ylang-ylang, Eugenia jambes ou
pomme rose, Psidium guajava ou goyavier, Pass@lora fœtida ou
fleur de la Passion, Lagenaria siceraria ou calebasse,’ Phmeria
rubra ou frangipanier, Ochroma pyramidale ou balsa, Ipomoea
batatas ou patate douce, Vitellaria paradoxa ou karité, Carica
papaya ou papayer, Eichhornia crassipes ou jacinthe d’eau, Phaeo-
meria magnifica ou rose de porcelaine, Allamanda cathartica, The-
vetia nerizyolia, Papilionacées du groupe des haricots et pois afri-
cains, Cucurbitacées du groupe des courges et melons africains,
Gossypium ou cotonniers, Musa ou bananiers, Nymphaea ou nénu-
phars, Gloriosa ou griffe du diable, Caloncoba, Markhamia, Cas-
sia, Hibiscus, Solarium, Thunbergia, Sesamum, Eucalyptus, Teph-
rosia.. . toutes plantes ornementales à grandes fleurs, cultivées ou
sauvages, que l’on peut se procurer facilement.
En s’aidant d’une lame de rasoir pour couper la fleur en long
par le milieu (266) et en travers à différents niveaux (267), en
observant ce que l’on voit à la loupe de poche, il est peu à peu
possible de comprendre l’organisation des fleurs par soi-même ;
pour chaque fleur observée par la suite il devient chaque jour plus
aisé de comprendre et de noter les dispositions, les nombres, les
formes, les dimensions, les couleurs des différentes pièces.
1 .2. Les drupes (269) : la graine (plus rarement les graines) est
enfermée dans une coque dure (endocarpe) ; l’ensemble
endocarpe et graine forme un « noyau » et ce noyau est
lui-même entouré par de la chair (Mangifera indica ou
manguier, Dacryodes edulis ou safoutier), parfois fibreuse
(Irvingia gabonensis ou manguier sauvage, Elaeis guineen-
sis ou palmier à huile), cette chair (ou mésocarpe) étant
protégée extérieurement par une peau (ou épicarpe).
L’ensemble épicarpe-mésocarpe-endocarpe forme dans un
fruit le péricarpe.
2. Les fruits secs, sans mésocarpe charnu, qui comprennent :
2.1. Ceux qui ne s’ouvrent pas ou akènes (270), en général
à une seule graine (Antigonum Zeptopus ou liane corail) ;
au moment de la germination c’est le fruit lui-même qui
paraît germer et non la graine emprisonnée en lui. Chez
les Graminées, la graine est soudée intérieurement à la
paroi du fruit et cet akène particulier se nomme caryopse.
Les akènes sont parfois munis d’une aile droite ou arron-
die ou de deux ailes et ce fruit ailé (qu’il ne faut pas
confondre avec une graine ailée) prend alors le nom de
samare (271) (Pterocarpus soyauxii ou padouk, Anogei-
sus leiocarpus ou bouleau d’Afrique, Casuarina ou
filaos, Triplochiton sc/eroxyZon ou samba, Heritiera utilis ou
niangon et Mansonia altissima ou bété ; pour ces 3 der-
nières espèces les 2 à 5 samares ou méricarpes ailés groupés
ensemble proviennent d’une même fleur). Dans la famille
des Composées, l’akène est souvent surmonté d’une
aigrette de poils qui est en réalité un calice transformé
(272).
2.2. Ceux qui s’ouvrent de différentes manières :
- par une fente : les follicules (273) (Eribroma oblongum
ou eyong, Spathodea campanulata ou tulipier du Gabon,
Funtumia elastica ou caoutchoutier sauvage dont chacun
des deux méricarpes est un follicule, Cola ou colatiers
avec plusieurs follicules),
~ par deux fentes : les gousses (274). Ces fruits sont
particulièrement caractéristiques du groupe des Légu-
mineuses et les exemples en sont nombreux : Afielia ou
- 105
274
282
281
E\3 -
06
CD
- 111
‘-TX
:,
:,
I.
, ,’
,_’ ,r
. . .’
3 4 5 6
112 -
Parfois une seule fleur termine une tige non feuillée sinon à sa
base (304) (et cette tige porte alors le nom de hampe florale); dans
certains cas cependant la tige est feuillée (305) ou bien encore
cette fleur unique termine un rameau feuillé (306). A propos
de la famille des Composées, il sera souligné que la « fleur »
en apparence terminale de plusieurs espèces de cette famille
est en réalité un rassemblement de plusieurs petites fleurs ou
fleurons (307).
La fleur solitaire, au lieu de terminer une tige ou un rameau,
peut être placée à l’aisselle d’une feuille ou d’un rameau et cette
fleur axillaire (308) se distingue ainsi de la fleur terminale précé-
dente. Une telle fleur, non terminale, peut d’ailleurs se développer,
dans le cas des arbres, des arbustes, des lianes, soit sur les jeunes
pousses, soit sur les rameaux déjà âgés, d’un an par exemple, qui
ont encore ou au contraire ont déjà perdu leurs feuilles. Mais les
fleurs et les fruits peuvent aussi se développer directement sur de
jeunes rameaux, à l’écart des feuilles ou sur des rameaux déjà
âgés, voire sur de grosses branches (ramiflorie (309) : certains
Caloncoba et NapoZeow), parfois même sur le tronc des arbres
ou arbustes ou sur la tige des lianes (cauliflorie (310) : divers Cok
ou colatiers, Brazzeia, Omphalacarpum, plusieursPararistolochia.. J,
même au contact du sol (basiflorie (311) : Afiamomum). Très
exceptionnellement fleurs et fruits sedéveloppent sur le pétiole (312)
(Dichapétalacées) ou sur la nervure médiane (313) (Phyllobotryum)
de la feuille elle-même ; dans tous cescas particuliers, il est rare que
les fleurs soient vraiment seuleset elles se trouvent déjà par petits
groupes.
Le plus souvent, au lieu que les fleurs soient isoléesles unes des
autres, chez de très nombreusesplantes elles sont en effet rassem-
blées ensemble sur des rameaux spéciaux et ces inflorescences
peuvent aussi être terminales (314) axillaires (315) ou, comme
ci-dessus, situées en d’autres endroits de la plante.
Le groupement de ces fleurs correspond à des schémasplus ou
moins théoriques et il n’est pas toujours facile de distinguer le
schéma auquel se rapporte un groupement donné.
Il y a en fait deux grands types de groupement :
- les inflorescencesindéfinies (316) : au cours de la floraison,
de jeunes fleurs continuent à se former toujours en extrémité
- 113
Q,
316
320 322
319 321
323
325 ll 326
118 -
' 328
329
Y
332
337 338
39
- 119
indiquées par des cercles plus ou moins gros selon leur degré
d’épanouissement et les fruits par des ronds noirs plus ou moins
volumineux (340) ; tout ce qui ne peut apparaître sur le dessin
(dimensions réelles, consistances, couleurs.. .) doit évidemment
faire l’objet de mentions complémentaires.
LA VIE D'UNE PLANTE
LA CELLULE ET LA PLANTE
LA RACINE
LA TIGE
LA FEUILLE
LA FLEUR
LE FRUIT
LA GRAINE
- ---- -- -.
FA J’“‘
uuv-1 Yf CI rrral-ecugeuse er naphias
. 3Um 50ftl V I
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L
351 Fnrek
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oi)iz- 1oret ri picole
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138 -
r IOm
- 10 m
Prairie altimont-aine
140 -
L’équipement :
hache,
matchette (pour couper, déterrer),
lime tiers-point d’affûtage,
sécateur (dont on veillera à ne pas perdre le ressort),
canif,
lame de rasoir,
des étiquettes à boucle de fil (à défaut des étiquettes de papier
fendues) (366),
1 crayon « à encre » (les stylos à bille à encre délavable étant à
proscrire), pour marquage des étiquettes,
2 presses au minimum, en lattes de bois, en grillage métallique,
à défaut des planchettes rigides allégées par des trous... de
format approximatif 45 x 30 cm (367),
2 sangles au minimum, de toile résistante d’environ 1,20 m-
1,50 m de longueur x 3 cm-4 cm de largeur (368),
des feuilles de vieux papiers journaux sans trop de photographies
(et jamais de papier « glacé » de revues), pliées en 2 au
format approximatif 45 x 30 cm,
une toile, ou des toiles ou sacs, en matière plastique (pour enve-
lopper les tas de papier journal et les protéger des intempéries),
quelques cartons assez rigides, de format 45 x 30 cm,
de la ficelle moyenne,
des boules ou paillettes de paradichlorobenzène (en boîte
métallique hermétique) ou, à défaut, de naphtaline,
quelques petits tubes ou flacons et éventuellement des bocaux,
à large ouverture, en verre ou mieux en matière plastique,
fermant bien et contenant un liquide dont la composition
est ci-après indiquée,
des petits sacs en toile, de différentes dimensions,
- 143
3. Arbustes :
Ils offrent en général peu de difficultés pour permettre la récolte
d’échantillons analogues à ceux cueillis sur les arbres.
4. Lianes ligneuses :
Pour les grandes lianes, à moins de profiter de la chute naturelle
d’arbres qui les supportent, ou des abattages sur des chantiers
d’exploitation forestière par exemple, la récolte exige presque
toujours de grimper après la liane ; là plus qu’ailleurs il faut être
absolument certain que les échantillons recueillis se rapportent
bien à la liane recherchée car dans les cimes se trouvent souvent
des enchevêtrements complexes de plusieurs lianes. Le prélèvement
d’une section de tige, de 20 ou 30 cm de longueur par exemple,
au voisinage de la base de la liane, est souvent intéressant à effec-
tuer ; de même la récolte spéciale des vrilles, crampons, crochets...
surtout en extrémité des jeunes pousses est extrêmement utile.
MANUEL DE BOTANIQUE 10
i46 -
Le séchage.
- Systéme perfectionné :
- 1 cadre-support pliable en bois du modèle ci-contre (383)
ou analogue ;
- 1 réchaud à gaz ;
- 1 bouteille de gaz type butane, propane... (et bouteille de
rechange éventuellement) avec tuyau, détendeur de gaz
correspondant à la charge de la bouteille et clef de serrage
des raccords ;
- des plaques ondulées d’aluminium de format 45 x 30 cm
et assez épaisses (1 à 2/10 mm) pour être rigides, avec
petites ondulations d’environ 12-15 mm de largeur et
154 -
- Systéme simplifié :
Si le transport du cadre-support, de réchauds et de gaz, de
lampes et de pétrole est impossible, il est presque indispensable
de pouvoir transporter au moins une vingtaine ou une trentaine
de plaques ondulées d’aluminium (à défaut des cartons ondu-
lés) avec quelques presses en grillage métallique et quelques
chaînettes.
Les paquets sont placés sur une table-support rustique, ou
suspendus à 60 ou 80 cm au-dessus d’un feu de bois (390) et
celui-ci est entretenu, sans grandes flammes évidemment, d’une
manière constante pendant plusieurs heures, une journée complète
étant souvent le minimum indispensable. Si l’on utilise des lampes
tempête, le paquet d’échantillons peut être entoure d’une cou-
verture pour éviter les déperditions de chaleur (391).
En ville il est possible de disposer parfois d’étuves sèches, de
fours à chauffage par lampes infra rouge ou par résistances
électriques avec ventilateur soufflant, ou encore d’un simple four
de boulanger chauffé au préalable... ; il s’agit là de solutions parti-
culières. Ce qui importe est, par tout moyen utilisé, d’obtenir
assez rapidement - en 24 ou 48 heures après la récolte - des
156 -
370
I I i I
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I I I I
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159
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ÇL-----,---l
376
378
160 -
379
381
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MANUEL DE BOTANIQUE 11
162 -
E
384
0
m
_ Epaisseur
- 163
386
387
164 -
389
392
39 :
1
/10
h=‘/2
i
- 165
L’herbier.
La constitution des herbiers, à partir des échantillons secs,
sort du cadre de ce Manuel ; il faut simplement savoir que ce
travail requiert les opérations suivantes :
- les paquets d’échantillons contenus dans leurs journaux sont
trempés dans du « white spirit » (intermédiaire entre pétrole et
essence) contenant 3,75 ‘A en poids de « laurylpentachlorphénate N,
pendant 5 à 15 minutes. Les paquets sont ensuite ouverts et mis à
sécher pendant quelques jours. Les échantillons, par ce trempage,
sont « empoisonnés » et protégés contre les dégâts d’insectes et
de champignons pour un temps assez long. (Il existe d’autres
systèmes d’empoisonnement ; bichlorure de mercure en solution
alcoolique, lindane, , tétrachlorure ou sulfure de carbone, gaz
cyanhydrique, bromure d’éthyle, . . . mais la manipulation de ces
produits est souvent délicate ou dangereuse) ;
- après empoisonnement chaque échantillon est fixé à l’aide
de bandelettes de papier collant (et non de ruban plastique trans-
parent collant) sur des feuilles de papier fort spécial de format
43 x 27,5 cm ou voisin, 42 x 29 cm étant sans doute le format
international d’avenir. Parfois l’échantillon est en partie cousu
sur le papier, parfois il est entièrement collé. Une fiche reproduit
tous les renseignements donnés ou recueillis par le collecteur ;
- les échantillons montés sur papier sont ensuite groupés,
dans des chemises doubles de format 45 x 28 cm ou voisin
(42,5 x 30 cm pour futurs usages internationaux), par espèces,
166 -
par genres, par familles et placés dans des casiers de bois ou
métalliques. Ces casiers sont rassemblés en des pièces qui, pour
les herbiers conservés en Afrique intertropicale, doivent être presque
nécessairement climatisées, ces locaux devant être eux-mêmes à
l’abri des intempéries, des termites, de l’incendie, etc...
Les principaux Herbiers constitués actuellement en Afrique
intertropicale occidentale et centrale sont les suivants : Dakar au
Sénégal, Fourah Bay et Njala au Sierra Leone, Monrovia au
Liberia, Abidjan en Côte d’ivoire, Legon (Achimota) et Kumasi
au Ghana, Ibadan et Nsukka en Nigeria, Yaoundé au Cameroun,
Bangui en République Centrafricaine, Yangambi et Lubumbashi au
Zaïre, Brazzaville au Congo, Luanda en Angola, Ndola en
Zambie,. . . mais il existe aussi des Herbiers importants en Afrique
intertropicale orientale (Addis Ababa en Ethiopie, Entebbe,
Kampala et Nyabyeya en Ouganda, Nairobi au Kenya, Lushoto
en Tanzanie, Dedza et Zomba au Malawi, Maputo au Mozam-
bique, Bulawayo et Salisbury au Zimbabwe,. . .), sans parler
de ceux d’Afrique du Nord (Rabat, Alger, Tunis, Alexandrie,
Le Caire, . . .), d’Afrique australe (Mahalapye, Pretoria, Johannes-
burg, Potchefstroom, Kimberley, Bloemfontein, Pietermaritzburg,
Durban, Grahamstown, Stellenbosch, Cape Town, . ..). ou de
Madagascar (Tananarive, . . .), ou encore des petites îles situées au
large de l’Afrique (Açores, Madère, Canaries, Maurice, Seychel-
les, ...).
Beaucoup d’échantillons de ces divers Herbiers figurent d’ail-
leurs souvent « en double » dans les grands Herbiers mondiaux
qui, depuis plusieurs siècles parfois, ou dizaines d’années bien
souvent, se sont spécialement intéressés à la flore de l’Afrique et
qui prennent encore fréquemment une part active aux travaux
d’études et de découvertes scientifiques concernant la végétation
de l’Afrique intertropicale : Paris, Avon, Toulouse, Montpellier
en France, Londres, Kew, Oxford en Grande Bretagne, Bruxelles
en Belgique, Wageningen aux Pays Bas, Copenhague au Dane-
mark, Lisbonne, Coimbra au Portugal, Berlin, Hambourg, Münich,
Francfort sur le Main, Heidelberg en Allemagne, Genève, Zürich
en Suisse, Rome, Florence en Italie, Dublin en Eire, Stockholm,
Lund en Suède, Saint Louis aux Etats Unis, . . . sans parler aussi
de quelques-uns des très grands Herbiers internationaux non
encore cités qui renferment épars des échantillons africains, tels
- 167
EN LANGUEFRANÇAISE:
1) Par différents auteurs. - Flore du Congo, du Rwanda et
du Burundi, devenue actuellement Flore d’Afrique cen-
trale. En cours de publication depuis 1948 : 90 familles
publiées en 10 volumes (le 8’ : Euphorbiacées, pour partie)
jusqu’en 1966 ; Institut National pour 1’Etude Agronomi-
que du Congo belge, 1 rue Defacqz, Bruxelles (5), Belgi-
que ; à partir de 1967, fascicules séparés : 54 publiés fin
1979, représentant 53 familles ; Jardin botanique national
‘de Belgique, Domaine de Bouchout, B 1860-Meise, Belgi-
que. En outre « Clef des familles H, en fascicule séparé,
par W. ROBYNS (1958).
Travail scientifique de base ; asseznombreux dessins.
2) AUBRÉVILLE (A.). - Flore soudano-guinéenne (1950), épui-
sée chez l’éditeur. Réimprimée par les soins du Centre
Technique Forestier Tropical, 45 bis avenue de la Belle-
Gabrielle, 94130 Nogent-sur-Marne, France.
174 -
523 pages ; se rapporte aux arbres et arbustes des régions
soudaniennes et sahéliennes ; nombreux dessins et cartes
de distribution.
3) SCHNELL (R.). - La forêt dense ; introduction à l’étude
botanique de la région forestière d’Afrique occidentale
(1950) ; Lechevalier, 19 rue Augereau, 75007 Paris,
France.
ire partie (138 pages) : Généralités sur la forêt dense
humide.
2” partie (pages 139 à 330) : Clefs de détermination prati-
que et caractères des arbres communs ou remarquables
de la forêt dense humide ; quelques dessins.
EN LANGUEANGLAISE:
EN LANGUEPORTUGAISE:
EN LANGUEALLEMANDE:
EN LANGUEFRANÇAISE:
EN LANGUE ANGLAISE :
ENLANGUEFRANÇAISE:
47) KERHARO (J.) et BOUQUET (A.). - Plantes médicinales et
toxiques de la Côte d’ivoire-Haute Volta (1950) ; Vigot,
Paris, France ; 295 pages.
48) SALLENAVE (P.). - Propriétés physiques et mécaniques
des bois tropicaux de l’Union française (1955 et premier
complément, 1964) ; Centre Technique Forestier Tropical,
Nogent-sur-Marne, France ; 128 pages.
49) SCHNELL (R.). - Plantes alimentaires et vie agricole de
l’Afrique noire ; essai de phytogéographique alimentaire
(1957) ; Larose, Paris, France ; 224 pages.
50) WALKER (A.) et SILLANS (R.). - Les plantes utiles du Gabon
(1961) ; Lechevalier, Paris, France ; 614 pages.
51) BUSSON (F. F.). - Etude chimique et biologique des végé-
taux alimentaires de l’Afrique noire de l’Ouest dans leurs
rapports avec le milieu géographique et humain (1965) ;
Lecomte, Marseille, France ; 568 pages.
52) BOUQUET (A.). - Fêticheurs et médecines traditionnelles
du Congo-Brazzaville (1969) ; Office de la Recherche
Scientifique et Technique Outre-Mer, Paris, France ;
282 pages.
53) AUDRU (J.). - Les ligneux et subligneux des parcours natu-
rels soudano-guinéens en Côte-d’Ivoire (1977) ; Institut
d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux,
Maisons-Alfort, France ; 267 pages.
- 183
EN LANGUE ANGLAISE :
EN LANGUE ESPAGNOLE :
57) NOSTI NAVA (J.). - Las plantas espontaneas y perjudiciales
de Guinea Espanola (1951 et 1952) ; revue Farmocognosia,
Madrid, Espagne.
EN LANGUE PORTUGAISE :
ENLANGUEFRANÇAISE:
ÉNLANGUEHOLLANDAISE:
EN LANGUE ALLEMANDE:
EN LANGUE PORTUGAISE :
Boletim da Socieda de Broteriana (Coimbra, Portugal).
EN LANGUE ITALIENNE :
EN LANGUE ANGLAISE :
60) STEARN (W. T.). - Botanical Latin (1966) ; Nelson, 36 Park
Street, Londres (W. 1), Grande Bretagne.
EN LANGUE ESPAGNOLE :
61) FONT QUER (P.).- Diccionario de Botanica ( 1953) ; Labor,
Barcelone, Espagne.
Quelques manuels de type scolaire fournissent des renseigne-
ments intéressants sur la botanique africaine tropicale et parmi
eux quelques-uns, assez récents, méritent d’être signalés :
EN LANGUE FRANÇAISE :
62) SURVILLE (N.). - Quelques types de plantes des principales
familles camerounaises (1959) ; Office de la Recherche
Scientifique et Technique Outre-Mer, 20 rue Monsieur,
75007 Paris, France et Institut de Recherches du Came-
roun, B. P. 193, Yaoundé, Cameroun ; 79 pages.
63) MARCHE-MARCHAD (J.). - Le monde végétal en Afrique
inter-tropicale (1965) ; Editions de l’Ecole, 11 rue de
Sèvres, 75006 Paris, France ; 471 pages.
64) PAULIAN DE FELICE (L.). - Guide pour 1’Etude de quelques
plantes tropicales (1967) ; Gauthier-Villars, 55 quai des
Grands-Augustins, 75006 Paris, France ; 127 pages.
EN LANGUE ANGLAISE :
65) IRVINE (F. R.). - West African Botany, 13’ édition (1950) ;
Oxford University Press, Ely House, Londres (W. l),
Grande Bretagne ; 204 pages.
66) NIELSEN (M. S.). - Introduction to the Flowering Plants of
West Africa-(1965) ; University of London Press, Warwick
Square, Londres (E. C, 4), Grande Bretagne ; 246 pages,
INDEX
Zingibéracées, 33.
Unifoliée (feuille), 72. Zone équatoriale, 35.
Unifoliolée (feuille), 72. Zone polaire, 34.
Unipare (cyme), 114. Zone tempérée, 34.
Unisexuée (fleur), 96. Zone tropicale, 35.
Usnées, 13. Zygomorphe (fleur), 91.
Imprimé en France. - Imprimerie JOUVE, 18, rue Saint-Denis, 75001 PARIS
No 9661 - Dépôt légal : Mars 1982
R. LETOUZEY
MANUEL
DE
BOTANIQUEFORESTIÈRE
AFRIQUE TROPICALE
Tome 2 A
Familles
(Ière partie)
ANNONACÉES
,3 séoales
Coupe transversale schGmatique//
-
d’une fleur d’Annonacées
2 fois . 3 P&ales
nombreuses étaminec -
nombreux carpelles
séparés
Feuilles et boutons
floraux (jaunâtres)
de Xylopia
(X, aethiopica)
Annona de savane
s
ii
uu
w
a
z
0
Z
d ü
.-
.- u
- 17
LAURACÉES
HERNANDIACÉES
MYHISTICACÉES
de 3 étamines
c;d w, - . - . . . . . . -
avec 1 ovule
ul
I 1 fi
,.’
Fruit et coupe transversale
/Y-
22 --
HERNANDIACÉES
uille à 3 ou 5 folioles
Illigera vespertilio
feuille à 3 ou 5 lobes
Gyrocarpus americanus
l1Eo
MYRISTICACÉES (1)
équents dégâts
Il face infb
argentée ou fe
Silhouette
de l’arbre
.*\d,,
I -.LZ
liquide av xx arille
rougeâtre tr bansversale
n ruminé)-*
Ecorce et entaille
Fleurs mtiles
Pycnanthws angolensis
lCACÉES (2)
nouchetures noires,
grises, blanches 1
liquide blanchâtre
niiic ml InaAira -
fleurs mâles
Ecorce et entaille
IP
F
Coelocaryon preussii
Ecorce et entctille
Staudtia stipitatca
Fruit et graine
- 25
RANUNCULACÉES
CÉRATOPHYLLACÉES
NYMPHÉACÉES
Clematis
CÉRATOPHYLLACÉES
uilles verticilkes,
Qenticulées --
- ---.-..
NYMPHÉACÉES
r
- 29
MÉNISPERMACÉES
Fréquent aspect de
la section d’une liane
(Tiliacora)
Pétioles tordus de Triclisia
Noyau courbe
et ornementé
Feuille palmatilobée
il
h et inflorescence mâle de
Feuilles peltées et
its de Stephania
- 31
MÉNISPERMACÉES (2)
Androcée à
étamines soudées
de Dioscoreophyllum
Sphenocentrum
jollyanum
Feuille et fruit de
Penianthus longifolius
32 -
ARISTOLOCHIACÉES
PIPÉRACÉES
MANUEL DE BOTANIQUE
34 --
- 35
PIPERACÉES
IOcm
l 1
3
cr i Peperomia
1
A,< \\++-
\
épis A
blanchâtres
noirs en séchant)
CAPPARACÉES
/
sur son -’
cvno&nrp
gynophore
supportant
6 étamines
et l’ovaire
ét
de
IbWlliC3
GI
IILVI
J
Capparis (C. tomentosa)
Fleur de
Gynandropsis gynandra
fleurs
fleurs ---
vert blanchâ
L Capsule à 2 valves
Graine courbée
souche
Cleome spir
ligneuse
--- 39
CAPPARACÉES (2)
Feuilles et fruit
de Buchholzia (B. coriacea)
(B. senegalensis)
Feuille (1 à 5 folioles)
et fruits de Ritchiea
40 -
MORINGACÉES
VIOLACÉES
POLYGALACÉES
CRUCIFÈRES MORIWGACÉES
(ou BRASSICACÉES)
es
section -
triangulaire
Coupe transversale
schematique
Cardamine en fruits
d’une fleur de Crucifères
VIOLACÉES
appendice
Etamine
de Violacées
Coupe transversale
schématique
d’un ovaire de n
Y/;- ......_.....’
3 placentas Violacées sw\ /-
7
violet :
“... . t
dP 1 f
z
inflorescence
de Rinorea
POLYGALACÉES
S&ales
Y”
Feuille
orangé
puis noir
et fruits
de Carpolobia
poilue de Polygala
Feuilles
de Securidaca
puis dot-6
et fruits
longepedunculatn
- 45
VOCHYSIACÉES
CRASSULACÉES
DROSÉRACÉES
Cette petite famille n’est signalée ici qu’à titre de curiosité car les
5 ou 6 espèces de Drosera d’Afrique occidentale et centrale sont
dèpetites herbes, de quelques centimètres de hauteur, vivant dans
les marécages de savane, de steppe ou de montagne. Les feuilles,
souvent rassemblées en rosette à la base de la hampe portant de
petites fleurs roses ou blanches, sont couvertes de poils glanduleux
qui retiennent les insectes dont la plante se nourrit.
PODOSTÉMACÉES
VOCHYSIACÉES
Erismadelphus
jeurjes fruits
Kalanchoe
\ feuilles/oppos6es / 5 #pales
Feuilles
et jeunes fruits
1 ov
(avec 1
soud6 a
pétales blanchâtres
tige et feuilles
opposées
charnues
CARYOPHYLLACÉES
AIZOACÉES
PORTULACACÉES
-- .- --_---- ~~
CARYOPHYLLACÉES
5 pétales blancs
fourchus sépales
AIZOAC-
Coupe de
la graine
10 cm eurs roses
albumen-
rameaux
et feuilles charnus
fleurs roses
fleurs jaunes
/ puis pyxides
- 53
POLYGONACÉES
PHYTOLACCACÉES
CHÉNOPODIACÉES
AMARANTHACÉES
Fruit sec
jaune ou orangé
Phytolacca dodecandra puis pourpre foncé
CHÉNOPODIACÉES
Arthrocnemum
58 ~
AMARANTHACÉES (1)
Sericostachys scandens
avec grandes panicules soyeuses
blanches laineuses
Inflorescence argentée
de Gomphrena
Alternanthera
inflorescences
Psilotrichum
Phyloxerus vermiculatus sur sable côtier
- 59
Achyranthes
Amaranthus spinosus
0 /
-- -_,
Cyathula
Centrostachys aquatica Pupalia lappacea
60 -
OXALIDACÉES
Ces plantes herbacées ont des feuilles alternes, sans stipules, soit
composées digitées à 3 folioles arrondies et échancrées au sommet
(Oxalis), soit composées pennées (Biophytum). Les Biophytum
sont particulièrement fréquents dans les savanes sèches ou maréca-
geuses, les terrains de culture, . . . et se présentent sous forme chacun
d’une petite tige dressée terminée par une rosette de feuilles pen-
nées qui ont la remarquable propriété de se refermer lorsqu’on les
touche, ou le soir ; au centre de la rosette, sessiles ou pédicellées,
s’élèvent des fleurs jaunes, orangées, roses ou rouges, hermaphrodites,
régulières, composées de 5 sépales, 5 pétales à préfloraison contour-
née dans le bouton, 10 étamines soudées à la base avec parfois 5
d’entre elles dépourvues d’anthères, un ovaire supère à 5 loges
surmonté de 5 styles ; le fruit est une capsule à 5 valves.
Aux Oxalidacées appartient la carambole (Averrhoa carambola
et A. bilimbi), arbustes cultivés à fruits orangés côtelés comestibles.
BALSAMINACÉES
LYTHRACÉES
ONAGRACÉES
, fleurs jaunes, /
rangées, roses
ou rouges
/
Impatiens irvingii
éperon
E
0
Fleur d’lmpatiens
de profil - de face U i-
Capsule d’lmpatiens
fermée - ouverte
64 -
Lawsonia inermis LYTHRACÉES
Feuille avec
glandes noires
schématique d’une fleur
(sur les 2 faces)
, pétales
Woodfordia uniflora
Rotala aquatique avec fleu f-s
Fleur ouverte de Rotala
ONAGRACÉES ( ou OENOTHÉRACÉES)
Fleur
4 pétales jaunes
ovaire infère
Icm
l 1
-- 65
THYMÉLÉACÉES
NYCTAGINACÉES
blanches
Si I houette
Dicranolepis
P&ales
à 2 lobes
Fleur
fleurs Peddiea
\
Feuille et frui
d’octolepis
- 69
THYMÉLÉACÉES (2)
y-s
5
0
-teinte
fauve
;-
Synaptolep lis
retusa
, fleurs jaunes
-- b racté es
fleurs jaunes
‘\
souche
igneuse
Gnidia herbad
70 --
NYC=TAGINACÉES
1 à 3 étamines
\ SOm-met du calice
n forme de corolle,
pourpre
v’
Y
Fleur bractées
Boerhavia
,fausse coroJle
Fruit avec -
‘Aanche
t
glandes viscpeuses
A eur sur
sa , bractée
-.,
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,*._.
..-
,_._- ---.’ , (*.\*..
.,..2-r
. .-’ , . **....
usse corolle Y CL,..
pourpre, rouge, “I,
&$#f!zJ/q jaune, blanche) e
hpines
Misabilia jalapa
- 71
PROTÉACÉES
Elles ne sont représentées que par des lianes, ou des arbustes très
lianescents, appartenant uniquement au genre Tetracera, avec une
dizaine d’espèces ; ces lianes forestières se rencontrent encore
(T. alnifolia) dans les galeries des savanes périforestières ou souda-
niennes. Une section de tige de la plupart de ces lianes laisse s’écou-
ler un abondant liquide aqueux et le genre Tetracera fournit ainsi
une des sortes de « lianes à eau D de la forêt africaine.
Les feuilles alternes, sans stipules, pétiolées et avec pétiole
parfois ailé, entières ou denticulées, sont remarquables par leur
forme générale elliptique ou obovale et par leur forte nervation
pennée avec nervilles parallèles ; le limbe de T. alnifolia est de plus
très rigide et rugueux, d’un gris luisant lorsqu’il est désséché à terre.
Les inflorescences, en larges panicules terminales très fleuries,
sont garnies de fleurs blanches, plus rarement jaunes, odorantes,
hermaphrodites, ou mâles, ou femelles dans la même inflorescence
(« plante polygame »>. Les sépales de la fleur, au nombre de 5,
persistent autour du fruit ; les pétales, également au nombre de 5,
tombent rapidement après l’ouverture de la fleur ; les étamines
sont nombreuses, libres, avec des filets dilatés vers le haut ; les
carpelles, libres, au nombre de 3 à 5, ovoïdes et pointus, sont coria-
ces et luisants à maturité, chaque carpelle renfermant un grand
nombre d’ovules. Les fruits se fendent en libérant de 1 à 5 graines,
garnies chacune d’un arille rouge, découpé en fines lanières.
Dillenia indica est cultivé et fournit un (( fruit » comestible,
formé en réalité par les sépales persistants et charnus.
PITTOSPORACÉES
Les feuilles sont alternes, sans stipules, simples. Les fleurs blan-
châtres ou jaunâtres, hermaphrodites, sont régulières, avec 5 sépa-
les, 5 pétales parfois un peu soudés A la base, 5 étamines, un ovaire
supère surmonté d’un style simple et creusé plus ou moins nettement
de 2 à 5 loges garnies de nombreux ovules.
Le fruit est une petite capsule qui s’ouvre en 2 valves demi-
sphériques, striées intérieurement, avec quelques graines fixées au
milieu de chacune d’elles ; ces graines sont lisses, rouge vif ou violet
foncé et couvertes d’une résine poisseuse orangée.
1 sépale et
1 étamine
/
Inflorescence desséch
inflorescence aprés passage des fe
et chute des fruits
- 75
DILLÉNIACÉES
Aspect de la section
d’une liane à eau
(Tetracera)
$ à 5 carpelles
PITTQSPORACÉES
Capsule
graines rouges ou violettes
couvertes d’une résine
poisseuse orangée
orangé intérieurement
I I
9cm
76 -
BIXACÉES
COCHLOSPERMACÉES
FLACOURTIACÉES
capsule, 2 valves
/
avec graines dans
une pulpe rouge orangé
feuille
avec glandes rouges
au-dessous
COCHLOSPERMACÉES
Cochlospermum tinctorium
Graine entourée
de poils
. blancs
cotonneux
E
4
Cochlospermum
1
planchonii
p suc jaune- avec capsules
liflore
Mocquerysia
avec fleurs
placentas
pariétaux
Phyllobotryum
Coupe transversale schbmatique fréquente avec fruits
d’une fleur de Flacourtiacées
FLACOURTIACÉES (2)
vert Duis
vert puis
vert puis
orpngé
Coupe transversale
Fruit de divers schématique
du fruit de diverses
Flacourtiacées
II
Y
Fruits
Lindackeria
de
Fruit ailé
Feuille et fruits en racème
de Poggea de Camptostylus
- 83
FLACOURTIACÉES (3)
rouges
Capsule de Scottellia
5 pétales avec
ille poilue
5 étamines
3 placentas
pariétaux
DIONCOPHYLLACÉES
SAMYDACÉES
Cette famille est encore voisine des Flacourtiacées mais les fleurs
sont ici toujours hermaphrodites et périgynes, avec ovaire inséré
au fond du tube du calice.
- 85
Ce sont des arbres ou de grands arbustes de la forêt dense
humide, habitant souvent les zones marécageuses ou les bordures
de rivières (Byrsanthus, Casearia, Homalium) ; quelques espèces,
tel Dissomeria crenata, se rencontrent aussi dans les galeries
forestières de savane, au long des cours d’eau.
Certains arbres sont fort élevés et garnis souvent de contreforts
à la base, tels certains Homalium d’ailleurs mal connus, tel Casearia
bridelioides, tous arbres à bois très durs.
Les feuilles de ces Samydacées sont alternes, simples, souvent
dentées et, par transparence, présentent fréquemment des points
ou des tirets translucides.
Les fleurs, blanches ou verdâtres, sont hermaphrodites, régu-
lières et périgynes ; les pétales présents (et en nombre double de
celui des sépales chez Dissomeria) ou absents (Casearia) sont en
outre persistants chez les Homalium ; des glandes alternent avec
les étamines et celles-ci sont soit très nombreuses (Dissomeria),
soit peu nombreuses, et elles sont disposées sur un ou plusieurs
cercles, étant aussi parfois soudées en faisceaux opposés aux
pétales ; la présence de staminodes est courante ; l’ovaire, entière-
ment libre (Casearia) ou soudé au tube du calice, ne renferme
qu’une seule loge garnie de 3 à 5 placentas pariétaux portant
un nombre d’ovules variable. Le fruit est déhiscent, sous forme
d’une capsule, ou au contraire indéhiscent.
TAMARICACÉES
Une seule espèce, Tamarix gallica, petit arbre aux très nom-
breuses ramilles garnies de minuscules feuilles ; cette plante vit sur
les sols sableux maritimes ou continentaux du Sénégal et de la
Mauritanie au Niger, s’étendant vers le Nord au Sahara (où
elle cohabite avec Tamarix articulata encore plus dépourvu de
feuilles) et même à l’Afrique septentrionale. Les feuilles sont en
effet réduites à des écailles, alternes, de 2 mm de longueur, ce qui
pourrait faire confondre Tamarix et Casuarina ; les fleurs sont
cependant différentes, de teinte rose, minuscules, avec de 4 à
6 sépaleset autant de pétales, un disque, de 5 à 10 étamines, un
ovaire supère à une loge avec de nombreux ovules fixés à la base
ou sur la paroi de cette loge ; le fruit est une capsule renfermant
de minuscules graines munies au sommet d’une arête barbue.
86 -
DIOPJCOPHYLLACÉES
10cm
ne
aine
glandes
stipitées
Feuille de
Dioncophyllacées
avec sa double 2 autres types de feuilles
spirale crochue de Triphyophyllr Jm peltatum
- 87
Casearia SAMYDACÉES
avec boutons floraux
pbints et tirets
translucides
.**. ., --.,-. ‘* ..
gndes ( \”. il)I _ vieilles - étamines
---.____.-- L ...-/. ‘r ‘. *-.
étales agrandis
I
.. ..
Homalwm a’vec panicule de fleurs
Jeune fruit d’Homalium
TAMARICACÉES
illes
feuilles
es
A l P&ales blancs
Rameau adulte
de Crossostemma
.fruit à 3 valves
PASSIFLORACÉES (2)
, fleurs
2cm
Smeathmannia
h
3-‘[ et graine
de Barteria
J .-....,h
e#
fleurs blanches,, .
br
92 --
CUCURBITACÉES
BÉGONIACÉES
CARICACÉES
racée
\tr
- calice/
anthères libres
ovaire i
Fleur mâle en coupe
11
Fleur femelle
anthére
sinueuse
anthères
contorsionnées
Coupe
transversale
d’un ovaire de
Cucurbitacées
MANUEL DE BOTANIQUE
98 --
CARICACÉES
- 99
OCHNACÉES
LUXEMBOURGIACÉES
DIPTÉROCARPACÉES
puis noirs
/
l-E
réceptacle
0
et sépales
verts puis rouges
DIPTÉ.ROCARPACÉES
Monotes kerstingii
Fruit aile
MYRTACÉES
LÉCYTHIDACÉES
MÉLASTOMATACÉES
Cette famille ne comporte des arbustes ou de petits arbres que dans
les genres Dichaetanthera et surtout Memecylon, toutes les autres
plantes étant herbacées, parfois cependant un peu ligneuses à la base,
parfois épiphytes, plus rarement lianescentes (Medinilla mirabilis
dont les fleurs et les fruits se développent au contact du sol).
Les rameaux, souvent à section cariée, sont opposés, de même
les feuilles qui, chez le même Medinilla, sont exceptionnelle-
ment verticillées ; ces feuilles de Mélastomatacées sont dépourvues
de stipules et caractérisées généralement par leur forme lancéolée,
elliptique ou ovale, fréquemment par leur denticulation et par leur
nervation formée de 3-5-7 ou 9 nervures basilaires arquées s’éten-
dant parallèlement sur toute la longueur du limbe, seuls quelques
Memecylon ayant une nervure médiane unique à la base,
Les fleurs sont hermaphrodites, souvent très voyantes, atteignant
parfois plusieurs centimètres de diamètre chez certains Dissotis, de
teinte exceptionnellement blanche ou jaune, ordinairement rose,
108 -
rose rougeâtre, rose violacé, avec des étamines jaunes ou violettes ;
chez les Memecylon, Spathandra et Warneckea, ces 2 derniers
genres a feuilles trinervées, les fleurs sont plus petites et presque
toujours d’un très beau bleu clair ou foncé. Le calice est soudé à
l’ovaire, soit complètement, soit incomplètement par des travées
rayonnantes ; les 4 ou 5 pétales sont en général libres, très pointus
vers la base et souvent rapidement caducs, ils alternent avec les 4
ou 5 lobes qui surmontent le tube du calice mais ces lobes sont
parfois réduits ou absents. Les étamines, presque toujours en
nombre double de celui des pétales, ne sont pas toujours identi-
ques entre elles quant à leurs anthères mais, de toutes façons, ces
étamines de Mélastomatacées ont toujours des filets très caracté-
ristiquement courbés et pliés comme un genou, en outre les loges
des anthères s’ouvrent très fréquemment par un trou à leur som-
met, plus rarement (Memecylon) par des fentes longitudinales ;
pour plusieurs genres aussi, la base des anthères ou la pliure des
filets est prolongée par un ou 2 appendices. L’ovaire renferme de
une (Memecylon) à plusieurs loges à plusieurs ovules et est sou-
vent surmonté d’écailles ou de poils disposés en couronne sur son
sommet et autour du style unique.
Le fruit est une bale ou une capsule avec des graines très petites,
plus grossescependant dans le genre Memecylon.
Les Mélastomatacées, qui groupent une vingtaine de genres, se
rencontrent aussi bien dans les savanes, avec de grands Dissotis
dresséstrès décoratifs, le genre Dissotis comportant au total une
cinquantaine d’espèces,que sur des rochers secsou humides, que
dans des prairies marécageuses,que dans les vallées broussailleuses
de la zone forestière, plus rarement enfin dans les sous-bois de
foret dense humide où seulsles genres Memecylon, Spathandra et
Warneckea, groupant une trentaine d’espèces, tiennent une place
importante.
Diverses Mélastomatacées aux fleurs colorées sont introduites
en Afrique, particulièrement au Zaïre, comme plantes orne-
mentales : Medinilla magnifica des îles Philippines, arbuste aux
grandes feuilles et aux longues panicules pendantes garnies de larges
bractées roses à nervures rouges, Sonerila margaritacea de l’Inde,
petite plante buissonnante à feuilles constellées de points blancs,
Miconia magnifica, arbuste du Mexique à feuilles atteignant I m
de longueur, Tibouchina semidecandradu Brésil, etc., ,
- 109
MYRTACÉES
translucides
nombreuses
étamines
Fleur de Myrtacées,
sans les pétalIes
&Pales
Fruit de
Myrtacées
LÉCYTHIDACÉES
.
4i-l --__--I;v-~ Crateranthus talbotii
staminodes formant
fausse corolle
.&j+--2e et 3e cercles
Etamines de Mélastomatacées
ou denticulé basilaires
Fleur de Mélastomatacées
Fleur bleue
Memecylon
Fruit bleuté
P fleurs bleues
112 -
COMBRÉTACÉES
MANUEL DE BOTANIQUE
2 cm
l cm
t I
.-
2
z-.
zI.0
COMBRÉTACÉES (2)
souvent ’ minuscules
/ écailles blanchâtres
-
fruit à 4-5 ailes
vert doré ou rougeâtre
pétales rouges
e;
116 -
COMBRÉTACÉES (3)
Anogeissus leiocar
Infrutescence et fruit
Silhouette nces
Rameau avec infloresce
de l’arbre
feuilles grisât
avec minuscule s points noirs
- 117
COMBRÉTACÉES (4)
Infrutescence
graine semblable
à une noix de cola
1 Conocarpus erectus
Strephonema
. ! _,
‘..-..: :. i.i ? /’ i, ye;;-
.i ..- i !,
‘.l ...._. / :: i,.\ :’
‘\,... .-... .i’) ;{ _--;.?;
*..y..... *’: \ ‘,._...a--
:*:
.*..-.--.
.... :.’ ......
Q@
feuilles opposées
ou su bopposées
fruit
ailé
RHIZOPHORACÉES
racines échasses
en arceaux
puis enracinement
du jeune plant
dans la vase
Anisophy!lea
transversalement
uilles alternes
drupe
Poga oleosa
avec fruits
122 -
HYPÉRICACÉES
jaune d’or
minuscules poin
à la face inférieure
,
/
b
linodes
P istillode blancs,
rouges
dl
SCYTOPÉTALACÉES
TILIACÉES
et capsules brunes
MANUEL DE BOTANIQUE
9
130 -
fl LIACÉES (1)
Grewia avec bouton floral, ik
fleurs et jeunes fruits fruits
fleurs
jaune orangé ‘1 lineux
feuilles ,i
r^ dentées n \ ’ !’’ i -
L I ecourbes 13 nervures
pi 13 evmes
E
c)
0
r
Christiana africana
de divers
2 à 5 carpelles capsulaires
Corchorus
0
.I
t IA
132 -
STERCULIACÉES
CD P
5cm
- 137
STERCULIACÉES (3)
Base du tronc
Eribroma oblongum \
graines
arillées poi 1s étoilés
/Y
fleurs jaune orangé ’ ‘_
v.,
fleurs blanches, ou
jaunâtres,
MALVACÉES
Silhouette
de Bombax
costatum
pétales
blancs
et étamines
étamines
d’une fleur de Feuille
Il Ceiba pentandra (fromager),
pétales
B Bouton floral
et fleur de Bombax
1E
« coton »
I ’
MANUEL DE BOTANIQUE
10
146 -
MALVACÉES
fl
blanc jaun8tre
i\
-Y
Coupe longitudinale schématique d’une fleur
de Malvacées
E
lG
Sida
Urena lobatn *l F
?
48 fleurs roses
1,
. &épica’ice@&- calice feym
29
hIIL\ Anirnlire
5 méricarpes’ crochus
i\
_*’ , ‘..
: :, : : ~.... . .
.. I ‘..‘.*
* . .‘..
.*.’ . .. : ...I.
h
glande
étoilés
écorce fibreuse Y
Hibiscus tiliaceus v
-4
- 147
MALPIGHIACÉES
HUMIRIACÉES
IXONANTHACÉES
Bouton
floral
ntrouvert
5 pétales jaunes
rétrécis à la bas<
\
Heteropterys leona avec bouton floral et coupe transversale schématique de la tleur
r
/ .
3 carpelles avec 1 ovule
et 3 styles
-Y&
urs jaunes
spneaamnocarpus
Acridocarpus avec samares
t-i UMIRIACÉES
rhytidome
m _
brun -
r ougeâtre Pulpe
f
noyau
hk i
E
CU
graine
I
Am .-
IV Crri LcipwK CI yrulllr
Ochthocosmus africanus Ochthocosmus
en fleurs sessiliflorus en fruits
152 -
ERYTHROXYLACÉES
LINACÉES
ZYGOPHYLLACÉES
10 étamines
\
E. mannii E. emarginatum
Erythroxylum
vieilles
Dwpe L v létamines
LINACÉES 1
E
u
0
P
Aneulophus africanus
.
E
m
n ugoma
f Feuille
0F
d’Hugonia Linum
TJiidd&& ZYGOPHYLLACÉES
pines
Epines
-
Balanites wilsor ii ana
le à
folioles Silhouette
verdâtres\
2cm
1
jaune
rougeâtr 1
2Cm
Drupes
Balanites aegyptiaca
hY& Rameau de
f Zygophyllum
EUPHORBIACÉES
L! / alandes / -
fleurs
femelle
II/If fleurs
mâles
capsule / I
I 4
tricoque
/
I Sapium
, fleurs ellipticum
mâles
Phyllanthus muellerianus
-- 165
EUPHORBIACÉES (3)
inflorescence
,:/, Alchornea
floribunda
sous le limb
Inflorescences -
femelles
Maesobotrya
cauliflores
pistillode
glandes
disque Y sépale Microdesmis « Balai de ‘2
I I/ _.
sepaies enlev4 sorciere »
EUPHORBIACÉES (4)
Ricinodendron
minuscules points
glanduleux au-dessous
E
v
-[
bractéoles verdâtres
Inflorescence
dorées au-dessous
rlbuste
Bridelia ferruginea
minuscules glandes
orangées au-dessous
Hymenocardia acida
, l
.’
m
:. ’ l
. _
\I,:.
. .
,.-
,.\..,
1-?iuii
UJ
r
J
Graine ----- nvpc
--- - w-
caroncule
écarlate
rouge ;: ..‘.
.i’* eur femelle
fleurs mâles
Inflorescence
Si I houette de
Maprounea africana l’arbuste
-- 169
ROSACÉES
Alors que cette famille occupe une place importante dans les
pays tempérés en fournissant de nombreux fruits comestibles
(pomme, poire, pêche, abricot, coing, prune, amande, cerise,
merise, mûre, fraise, framboise, nèfle, églantine, aubépine.. .),
son rôle est beaucoup plus restreint, au point de vue économique,
en régions intertropicales et particulièrement en Afrique occiden-
tale et centrale où elle ne se rencontre pratiquement qu’en monta-
gne ; exceptionnellement Neurada procumbens est une herbe de
régions désertiques. Prunus africana est un grand arbre au fût rec-
tiligne, a feuille denticulée avec pétiole garni de glandes latérales
rougeâtres au sommet et drupe bilobée ; Hagenia abyssinica des
montagnes du Zaïre oriental a une grande feuille composée pen-
née soyeuse ; les Rubus sont des arbustes sarmenteux épineux à
feuilles composées pennées et fournissent des fruits où les carpel-
les (jusqu’à 100 parfois), serrés les uns contre les autres, forment
une masse charnue plus ou moins comestible ; enfin les Alche-
milla, herbes rampantes à feuilles palmatilobées avec 5, 7 ou 9
lobes, sont des plantes de prairies altimontaines ou de sous-bois
d’altitude clairiérés.
Certaines Rosacées sont des espèces introduites, telle Erio-
botrya japonica ou néflier du Japon cultivé pour ses fruits ; des
Prunus, à fruits comestibles, se rencontrent en montagne, ainsi
que d’autres arbustes, ornementaux, particulièrement au Zaïre
oriental : Chaenomeles japonica, cognassier ou poirier du Japon,
devenu envahissant ; Cotoneaster à feuillage compact avec petites
feuilles coriaces et baies rouges ; Pyracantha coccinea épineux ;
roses (Rosa) diverses ; Spiraea.. .
CHRYSOBALANACÉES
DICHAPÉTALACÉES
Silhouette
de Parinari
- pustules A
174 -~--
DICHAPÉTALACÉES
(ou CHAILLÉTIACÉES)
Dichapetalum avec
inflorescences axillaires
et avec drupes
Coupe transversale
de la drupe
2 ou 3 stigmates
-5 pétales bilobés
Tapura
I avec inflorescences
Fleur de Dichapetalum sur les pétioles
--- 175
CÉSALPINIACÉES
firnina
/y _----
---...>
“-*-::.-.
.. -.*.‘\.
_
w..-._
‘.>&
oreillettes
di violacé
.._-‘.- .-..
funicule
/ Silhouette
de folioles op posé
Daniellia oliveri
rhytidome jaunâtre
en plaques
base simplement
Gilbertiodendron dewevrei
185
CÉSALPI N IACÉES (2)
Bauhinia rufescens
avec gousse
Tamarindus indica
Piliostigma thonningii
Si I houette
186 ---
CÉSALPI NIA CÉES (3)
crête ailée
Rameau avec
avec folio1
sur les
Isoberlinia
feuille et fruit
de Mezoneuron -- aiguillons
f
II
Valve séche roulée 5cm
--- 187
CÉSALPI N IACÉES (4)
Dialium Leonardoxa
Hymenostegia
l
alternes
en général
es
opposées -
1 foliole tubmaniana Cynometra
ck Baphiopsis ananta
loeus
ifera
enjoints translyid
AJ (au moins chez
les jeunes feuilles)
l-.----.--J
Quelques autres feuilles de Césal [piniacées 5Cfll
188 -
CÉSALPINIACÉES (5)
5 pétales (blancs)
dont 1 plus large
w- 10 étamines fertiles
5 sépales (soudés en
persistantes
Fleur typique de Césalpiniacées
Autre fleur de Césalpiniacéeo
(Berlinia bracteosa)
(Scorodophloeus zenkeri
ou arbre à ail)
Anthère
péta le supérieur (etendard)
de Cassia
enserré entre les 2 pétales Iatéra
Etendard bilobé
et rétréci en onglet
5 sépales
vers la base
ales libres,
10 étamines
don t 3 st4rileS
1 carpe
1 ou plusieurs ovules
Coupe transversale schématique
Coupe longitudinale d’une fleur de Césalpiniacées
d’un carpelle de Césalpiniacées (Cassia)
- 189
CÉSALPINIACÉES (6)
Dialium
Tessmannia
Sindora klaineana
(drupe -
Pachyelasma
tessmannii
A Atiphimas
Anthonotha
ESurkea africana
L , StemoXoleus
5cm micranthus Quelques autres fruits de Césalpiniacées
CÉSALPI N IACÉES (7)
Guibourtia
(G. tessmannii)
Rameau
avec gouss
fentes avec
bois orangé
poudre jaune
\ /
\ Gousse et base
de Distemonanthus benthamianus
noire
E
cv
1
1 arilleqaune, orangé
10cm
ou rouge
d’AfzeIia
-- 191
-résine fluide
I ‘bois
poi
transl
\
1 grai ne
3
de fol
192 -
CÉSALPI N IACÉES (9)
côte très saillante
de Microberlinia
. suaveolens
3-4 paires de
Brachystegia
cynometroides
(gousse et feuilte)
nervure
Brachystegia laurentii
(feuille)
Icm
Monopetalanthus heitzii
Autre type (feuille, folioles et gousse)
sessiles
de foliole
de Monopetalanthus
13
194 -
MIMOSACÉES
Feuille bipennée
20 paires de pennes
d’Acacia macroth
avec 50 paires de folio1 es
(de 5 à 10 mm) par pe nne
-- 199
MIMOSACÉES (2)
Feuille b ipennée
à 1 seule paire de pennes
stigmate
-style
glande
Coupe longitudinale
d’un carpelle
de Mimosacées
de Mimosacées
-II-’
1 carpelle
2 à 4 paires gousse
MIMOSACÉES (3)
Tetrapleura mince, indGhiscente,
de pennes et
(et foliole) de teinte
6 à 12 paires <\a -- - --:II,I
de folioles -y
.’
par penne m
\ / ‘:
folio1
1 Amblygonocarpus
Prosopis africana (et foliole)
5cm Aubrevillea
3 Mimosacées à gousses indéhiscentes brun noirâtre (A. kerstingii)
Gousse plate
c; d’Entada
Lo
se désagrégeant,
\ 1
verte puis de teint
Pentaclethra
202 -
3 nervures 10 paires de
MIMOSACÉES (5)
caractéristiques pennes opposées
\ Foliole
w Parkia
épi
rs stériles
e violacé
fleurs fleurs
F 7ce
- 203
le super
&Ces de
pétales
.
(@ pédicelle la corolle
+ soudés (carène)
d’une fleu
\\
Fleur tvbiaue de Paklionacées l\ nn de Papilionacée !S
ammes soudées
0
et 1 fente
libres
6 Androcées
de Papilionacées
feuilla
vert c
liquide rouge
Pterocarpus soyauxii
houette
teinte rouille
puis fleurs blanches
’ 10 à 20
folioles alternes
Dalbergia hostilis
(liane) avec jeunes
1
inflorescences
ille unifolioke
1 graine m .’ _’
Yi- / ,:: ii
; ",
‘1
.-._..
-.--- .,’
.,-'
:r; >'{'
2 stipelles ----__.,. Ve
l?7 1
i 'a/, l \ (l!!!!cY
unifolio 1Iée
8 à 13 15
CU
folioles
alternes
Crotalaria
MANUEL
DE
BOTANIQUEFORESTIÈRE
AFRIQIJE TROPICALE
Tome 2 B
Familles
(2” partie)
ULMACÉES
MORACl&S
Ce sont des arbres ou des arbustes, ceux-ci parfois de très petite
taille, et dans ce cas plus ou moins herbaces (Dorstenia), qui renfer-
ment presque toujours un latex blanc en toutes leurs parties.
Les feuilles sont alternea, rarement opposées, simples ou parfois
palmées digitées avec de 5 à. 15 folioles (Musanga et Myrianthas,
dont les jeunes plants ont cependant des feuilles <simples) ; ces
feuilles de Moracées sont garnies à la base de stipules qui se déta-
chent très tôt en laissant une cicatrice annulaire fort caractéristique
autour du rameau.
Les fleurs, nombreuses, sont disposées côte à côte sur des récep
tacles convexes, plats ou concaves, formant ainsi des inflorescences
en têtes globuleuses ou allongées, en disques, en cornets plus ou
moins creux et même en sacs (« figues ») dans le genre Ficus, ces
figues elles-mêmes étant de forme ovoïde, globuleuse, ellipsoïde
ou obovoïde, de teinte verte, jaune, orangée, rouge, violette et,
renfermant des fleurs sur leur paroi interne, ne s’ouvrent vers
l’extérieur qu’au sommet, par un trou, ou « ostiole », entouré de
bractées dirigées vers l’extérieur ou vers l’intérieur de la figue. Les
fleurs situées près de l’ostiole sont en général mâles, à 1 ou 2 Cta-
mines, alors que les autres fleurs sont femelles, soit à style long, soit
à style court, la pollinisation étant assurée à l’intérieur des figues
par de petites mouches. Les autres inflorescences de Moracées
groupent aussi des fleurs de très petite taille, soit d’un seul sexe
(Antiaris, Chlorophora *, Morus, Myrianthus, Musanga, Sloetiop-
sis, Treculia), avec le plus souvent les sexes séparés sur des pieds
URTICACÉES
C. zenkeri
C. adolfi-friderici
ULMACÉES (2)
fleurs et fruits
integrifolia
de régions sèches Trema
orientalis
Holoptelea grandis
Chaetacme aristata flelr U
femelle.
MQRACÉES (1)
lenticelles
Base du tronc
jaunâtres Chlorophora excelsa
Feuille
3 nervures’ ’ Feuille
(face i
de Morus mesozygia
et inflorescences mâles Le&
blanchâtre’1
ouge <*
f -‘.d
orangé
Antiaris
UDrupes t I IleplsIum maaagascariense Fût
226 -
MORACÉES (2)
cime de l’arbre
de la face inférieure
de la feuille Rameau de
de nombreux Ficus Ficos avec figues
- 227
MORACÉES (3)
bractées du sommet
stiq mate
\4
fleurs mâles
II r II A- calice 6
rieurs TernelIes UJ u
fleur femelle fleur femelle
‘* -v(@@P- :
\ “; I (, z#+-- réceptacle charnu fleur mâle à style court
Kg@q bractéei à long style
Coupe longitudinale
d’une figue
de F. sur
F. natalensis
1
F. barteri
0\i
.
Très jeune
1_ plant
Feuille pal
de jeune
tronc lisse
mâle femelle
grisâtre Fleurs
SelfI
jaune
- 229
MORACÉES (5)
Feuille digitée
mâle
f
U
0
F
0
‘p
L
Dorstenia
h
Pied femelle
nervures
nts
Pied mâle
à 2 branches Sloetiopsis usambarensis
MANUEL DE BOTANIQUE
230 -
URTICACÉES
fleurs mâle:
/’
oehmeria macrophylla
fleurs femelles
0
tige rampa
i ‘\
peuui~cu re
ection de liane
PC-.,-1..
illevelu -H-----
U rera repens
de racines adventives
Urera
II
- u 31
CÉLASTRACÉES
PANDACÉES
à .3 coques
blanchâtres
/
rouge
ines
vers l’extérieur
Panda oleosa
et
courtes
Iternance
Fleur mâle .
en coupe
Fleur femelle
Drupe v.erte
Noyau
transversale
- 237
leur d’lcacina
de Lasianthera
238 -
OLACACÉES
OPILIACÉES
MÉDUSANDRACÉES
OCTOKNÉMACÉES
LORANTHACÉES
BALANOPHORACÉES
crochets
/
Rameau
d’Anacolosa
Tronc de Strombosia
(S. glaucescens) r -... ail,, A, c~,,,L,,:,
. 8-10-7
Ximenia americana n id
*avec fleurs bl
-......-*.._..
fleurs/- -
r verdâtkes-jaunâtres
v
m
inflorescences
OLACACÉES (2)
5 pétales valvaires 5 pétales valvaires
5 grandes étamines
10 petites
opposée au pétale
/fFyq?gbrun
, . ’. ’’,.*L
:‘5 I
1 d C.nrnlle et nndrocée d’Olax \$4’.>‘. y, ,.,“,,
drupe
calice
americana e nveloppant Coula edulis
(citronnier de mer) oyau très dur
/ q types . , _ . . l9.P.
dAtrlque) \
. m
drupe u
calice agrandi, épais,
, rose cireux
calice agrandi’ rougeâtre
rupe
jaun
blanc nacre w
Fruit d’Heisteria
04. oarvifoliaj 2 OU 3 valves vertes
\--- 1 /
tot
de
Rameau d’Opilia
avec jeunes inflorescences
MÉDUSANDRACÉES
%
- 247
BALANOPHORACÉES
LORANTHACÉES
\
fIe[lrs blanchâtres
/ unisexuées
4,
Thonningw
sanauin ea I
Viscum à fleurs
réceptacle* Fleur hermaphrodite
unisexuées jaunâtres
en cupule de Loranthacées
248 ---
RHAMNACÉES
VITACÉES
nervilles parallèles
(1 droite, 1 courbée
Ventilago
- 253
VITACÉES (1)
inflorescence
Y’-___ -! /
ia teurlle ’
ris
Après chute
ostemma
Fleur de de la corolle
1 1 Cayratia
\ 5cm
254 -
- 255
RUTACEES
Ce sont des arbres, des arbustes, plus rarement des lianes
ligneuses, certains genres étant aisément reconnaissables à leurs
rameaux épineux, les épines couvrant aussi parfois le tronc et même
les feuilles (Aeglopsis, Afraegle, Citropsis, Fagara *). De toutes
façons, les Rutacées sont reconnaissables à leurs feuilles alternes,
exceptionnellement opposées chez Fagaropsis, sans stipules,
composées, imparipennées (Citropsis avec pétiole et rachis ailés,
Clausena, Fagara, Fagaropsis) ou digitées à 3 ou 5 folioles (Afraegle,
Araliopsis, Diphasia, Oricia, Oriciopsis, Teclea, Toddalia, Repris),
rarement simples (Aeglopsis), à limbes garnis de points translucides ;
en outre, chez les Rutacées, l’écorce sectionnée, les feuilles froissées,
exhalent souvent une odeur particulière que l’on retrouve chez les
« agrumes » (citronnier, oranger, mandarinier, pamplemoussier...),
espèces introduites bien connues, de la même famille, cultivées
pour leurs fruits et appartenant toutes au genre Citrus.
Les fleurs sont hermaphrodites ou unisexuées ; le calice est formé
de 4 ou 5 sépales plus ou moins soudés ; la corolle possède des
pétales généralement libres ; les étamines sont en même nombre
que les pétales, ou en nombre double, rarement plus nombreuses,
étant libres ou exceptionnellement soudées entre elles ; un disque
entoure un ovaire supère, à 4 ou 8 loges, mais parfois cet ovaire est
formé de 1 à 5 carpelles (Fagara) d’abord plus ou moins sou-
dés, au moins par leur style, puis libres dans le fruit ; de toutes
façons le pistil des Rutacées ne renferme qu’un seul ou 2 ovules
superposés par loge ou par carpelle.
Les fruits sont des baies, parfois globuleuses - de 5 à 10 cm
de diamètre - et entourées d’une coque dure (Afraegle, Aeglopsis),
ou des drupes, plus rarement (Fagara) chaque carpelle, rose ou
rougeâtre, s’ouvre par une fente qui libère une petite graine sphé-
rique, lisse, de teinte bleu métallique ou noire très caractéristique.
Les Rutacées vivent surtout en forêt dense humide où les Fagara
s’identifient facilement par leur tronc garni de grosses épines
coniques, comme celui des Bombax (Bombacacées), des Cylicodis-
tus (Mimosacées) ou des Erythrina (Papilionacées) cependant ;
* Ce genre est SOuven t considéré actuellement comme synonym e du
genre Zanthoxylum, américain et a siatique.
le Fagara macrophylla, à cime caractéristique avec ses bouquets
étoilés de feuilles atteignant jusqu’à 1,80 m de longueur à nom-
breuses folioles, est tris fréquent dans les recrus forestiers J
divers Fagara sont lianescents mais leur tige est encore pour-
vue d’épines coniques ; une seule espèce (Fagara xanthoxyloides)
vit dans les régions nettement sèches. Les autres Rutacées arbus-
tives sont des arbustes de sous-bois de forêt dense humide et
ne sont pas toujours des plantes très communes ; seule Clausena
anisata, plante dépourvue d’épines et dont les feuilles froissées ont
une odeur très particulière et désagréable, fréquente les lisières de
la forêt ou les fourrés sur rochers ou en montagne.
Outre les agrumes ci-dessus mentionnés, Chloroxylon swietenia
ou citronnier de Ceylan est un arbre, fournissant un bois d’ébé-
nisterie
jaune analogue à celuidesFagara,introduitenAfrique.
Deux petits arbustes d’origine chinoise (Atalantia buxifolia et
Murraya exotica) sont cultivés au Zaïre pour la constitution de
haies.
SIMAROUBACÉES
:
e. ‘bois jaunâfre
bouquets ’
étoilés
je feuilles
graine bleu
\ métallique
-r-s=--
de Fagara ou noire
Silhouette de . follicule
et fruit de Faaara
’ 10 ti 40 paires
de folioles
.
6fr Feuille de Feuille dt 5
w
10 à
points fransfucides
points
points transiucides
4 à 6 paires
de folioles coriaces,
Feuill e, drupe et tronc d’odyendyea gabonensis
à nervation effacée,
rougeâtres
puis vert foncé
d!! E
G
i
4 à 6 paires de 4 à 10 paires
de folioles
folioles pubescentes
écaille
Jr et étamine poilue
resserreme d’Hannoa
épines
brun
resserremen
3 drupes
Feuille
rudimentaires
d’Harrisonia
IRVINGIACÉES
BURSÉRACÉES
,e
terre
u
Feuille
Klair
Base de l’arbre
jeune feuillage
ou jeunes fruits
rouges !
I
iI Feuille
II, Fruit ailé
Feuille
1 sil houette de l’arbre
d’lrvingia grandifolia i
i
f
1
Base d’un vieil arbre rq 1,
vert extérieurement
avec pulpe pourri et creux
:l
fibreuse jaune E
0
Drupe d’lrvingia
(mangue
et noyau
gabonensis
sauvage)
aplati
il-
Y’!:4 v.’ ’ bbt.
Desbordesia glaucescens
- 265
Silhouette de l’arbre défeuillé BURSiRACÉES ,
du fruit de
Canarium schweinfurthii
E
0”
-7
E
ti
-[
odeur
/résineuse
sillon
5 valves
266 -
MÉLIACÉES
Khaya senegalensis
Turraeanthus africanus
Différents t es de fleurs de Méliacées
r
Entandrophragma Trichil ia
Entandrophragma
angolense candollei
Carapa procera
2 à 4 lobe
à 1 graine
.jaunâtre
Turraeanthus
Silhouette d’
Silhouette de
Entandrophragma
Khaya
(E. utile)
(K. ivorensis)
(12 à 32 f )
(4 à 7 paires de f )
acumen
(lOàl8f) (12 à 20 f ;
La
\ 1
cvlindric :um c 8. I 7
1 l-01 ioles
\‘4, I Lovoa 1 (lOàl8f)
trichilioides (faces inférieures)
/ (8 à 15 f) de diverses grandes ’
Turraeanth Mél iacées
A rm*rr (6à15 f) _
\, tuclreu -.a-- p#N
CCUI utu \-
africanus (5 à 30 f )
feuillage luisant gris verdâtre MÉLIACÉES (4) 4 à 8 paires de folioles
,
\ alternes à bord
th. denté-ondulé
Feuille et capsule de
pseirdnrdreln kntcrhvi
foliole terminale
grisâtre
dessous
capensis
w graine rouge
Qz arille jaune
- 273
SAPINDACÉES
MÉLIANTHACÉES
feuil
paril
, arbustives
~Mérica~“;;:I‘&
étamine s
‘î ..
pétales [h d’Aphania senegalensis b
calice._ ., j;,
‘:,;Y/
.‘I
,/./ ’
Fleur d
zygomorphe
ir
de Chy CY”H+hIIC
de Chytranthus
Capsule
L ii hi de Blighia à 3
ouvert ,,,:,e., -A: avec
d’Eriocoelum
feuille trifoliolée
Paullinia pinna
arille blanchâtre
Pétale de la fleur
MÉLIANTHI 4CÉES
A Autre tvoe de feuil le
Bersama
à 4-5 valves
es ligneuses, épai
aisque
excentré
l - I/I
E
v. I 4Br- 1 is
4 à 6 étami
é
-1 stipules
intrapétiolai
a vaire à 4-5 l
FIeuille
avec infrutescence Coupe tra nsversale schématique d’une fle
MANUEL DE BOTANIQUE 5
278 -
ANACARDIACÉES
CONNARACÉES
A NACARDIACÉES (1)
5 à 15 folioles
12 8 15 paires foliole
l 1 alternes
écorce
brunâtre
a,,;,ss .<&.1..?..
n* Z,..‘”
“.._
T37Yicrn T ronc et fruit de Trichowvnhrr
- - --_---- ..U
v/ ’ Feuille de
Pseudospondias
acuminata (raisin pahluyn)
du fruit d’Antrocaryon
L ‘L”“‘L3
et inflorescenct
Feui
LUUP~ rransversaie 4 \ de Sorindein
de I rrcnoscypna schematique
acuminata d’une fleur mâle de Lannea
- 283
iae velouté .- 1
graine noire.
~~ à chlle jaunâtre .
1
J
Roureopsis
Follicule unique
Cnestis
ARALIACÉES
Cussonia défeuillé
Cussonia 1
inflorescences
de Scheff lera Silhouette de l’arbre
E
m”
Infrutescence et pousse
avec 1 feuille de
ÉRICACÉES
ÉBÉNACÉES
ont assez souvent un bois de cœur noir qui fait l’objet d’un com-
merce local pour travaux de sculpture et d’ébénisterie.
La plupart des ébéniers, appartenant tous au seul genre Dios-
pyros, ont un rhytidome de teinte noire, très finement et densé-
ment crevassé, très dur, se pulvérisant sous les coups de machette ;
la section de l’écorce est jaunâtre ou rougeâtre et le cambium appa-
raît souvent sous forme d’un cerne de teinte jaune d’œuf.
Les feuilles sont alternes, sans stipules, simples et entières ;
fréquemment au-dessous ces feuilles portent des glandes noires,
plus ou moins visibles, disposées, selon les espèces, d’une manière
caractéristique. Les fleurs sont en règle générale unisexuées mais,
fréquemment, avec des rudiments de l’autre sexe ; elles sont solitaires,
ou fasciculées, ou en cymes ayant quelquefois l’aspect de courts
racèmes et, assez souvent, elles sont disposées sur les troncs et les
branches. Le calice, parfois rose, rouge ou violet, est formé de
sépales soudés et il est entier ou profondément lobé, toujours persis-
tant dans le fruit et, ordinairement alors, de taille accrue ; ces par-
ticularités des calices permettent, entre autres caractères tels ceux
des fruits, la distinction de différentes espèces dans l’unique genre
Diospyros. La corolle, souvent blanchâtre et parfumée, est à
pétales soudés ; elle est plus ou moins lobée, le tube de la corolle
étant fréquemment charnu et resserré vers le haut, les lobes ayant
une préfloraison contournée. Les étamines sont en nombre très
variable, de 2 à 120, fixées parfois sur la base de la corolle, dépas-
sant la fleur ou restant cachées dans celle-ci, ayant des filets sou-
vent très courts et des anthères pointues au sommet, plusieurs
anthères se trouvant quelquefois fixées en apparence sur un même
filet. L’ovaire est creusé de loges contenant chacune 2 ovules
pendants du sommet de cette loge, la loge elle-même étant presque
toujours divisée en 2 parties, avec un seul ovule, par une cloison
médiane ; les styles sont libres ou soudés à la base, très rarement
complètement soudés, ces styles étant terminés par des stigmates
ordinairement de large taille.
Les fruits, entourés plus ou moins complètement par les calices,
sont des baies, jaunes, orangées ou rouges, puis noires, atteignant
parfois 10 cm de diamètre en travers, avec de grandes graines apla-
ties garnies d’un albumen abondant, dur, parfois ornementé exté-
rieurement de sillons sinueux ; les cotylédons de l’embryon ressem-
blent toujours à des feuilles.
290 -
SAPOTACÉES
MYRSINACÉES
MANUEL DE BOTANIQUE
294 -
ette
très crevassé
i
IrJ avec capsules ]
,gauria salicifolia
)!liikh
/
r,Pr: L d
fleurs
rose violacé gUa
- .
.1
; .s
étamine
t
fleurs
rose violacé
3vec fleurs
Silho
‘hilippia mannii
ouche
I ligneuse E
E groupées par 3
u3
calice en
Face inférieure d’une feuille à 4 ou 5 lobes
de Diospyros avec glandes noires
Feuille et baie de
Diospyros crassiflora’
(véritable ébénier)
calice à peine accru
1 1
enveloppant la baie.
km
welwitschii
luisant
AW Maesa
IE
mar
recou
-..._ r I I
aux 3 lobe!
de la corolle
fa
I
Y Coupe de l’ovaire
Fascicule de fleurs
d’Ardisia
fleur rose
avec glandes rouges
Embelia 1 Ardisia
LOGANIACÉES
OLÉACÉES
blanchâtres-
Anthocleista
- ---_ “.----‘-.v
Crochets quadruples
(bpineux)
de Strychnos
w\ épines
Baie de Strychnos
Strychnos (S. innocua, S. spinosa)
- 303
OLÉACÉES
Capsule ligneuse
de Schrebera
Olea
hochstetteri
avec drupes
Linociera
Coupe transversale schématique d’une fleur.d’Olea
304 -
APOCYNACÉES
Les plantes de cette famille, qui groupe des arbres, des arbustes
exceptionnellement épineux (Carissa edulis), des lianes ligneuses
et quelques herbes pérennes (Catharanthus roseus ou pervenche
de Madagascar, plante cultivée devenue subspontanée, à fleurs
roses), se reconnaît assez aisément, sans toutefois se distinguer
ainsi des Asclépiadacées, par la présence de latex blanc dans
toutes les parties du végétal, jointe à la disposition des feuilles :
opposées, parfois verticillées (Alstonia, Rauvolfia), rarement
alternes (Adenium obesum à tige renflée charnue). Ces feuilles,
exceptionnellement pourvues de stipules (Alafia), sont toujours
simples et entières.
Les inflorescences, terminales ou axillaires, sont très souvent
des panicules bien ouvertes ou au contraire des cymes très resser-
rées.
Les fleurs ont un calice, souvent glanduleux extérieurement,
avec 5 lobes, parfois 4, à préfloraison imbriquée ; la corolle, en
tube de formes diverses (cylindrique, évasée, renflée.. .), comporte,
au sommet, des lobes à préfloraison exceptionnellement valvaire
car la préfloraison des Apocynacées est presque toujours contour-
née, avec des lobes se recouvrant l’un l’autre successivement, soit
vers la droite, soit vers la gauche ; dans le genre Strophanthus,
chacun des lobes de la corolle se termine par un filament, très
longuement pendant chez certaines espèces. Les étamines, au
nombre de 5, ou de 4, sont fixées sur le tube de la corolle et leurs
filets sont libres ou parfois soudés ; les anthères, souvent sagittées,
avec 2 pointes vers le bas, de chaque côté du filet, peuvent être
libres entre elles ou au contiaire rassemblées autour du stigmate
et même, exceptionnellement en réalité, adhérentes à ce dernier ;
ces anthères sont fréquemment surmontées d’un petit appendice
triangulaire, ou d’une petite touffe de poils. Autour de l’ovaire
se situe généralement un disque, en anneau ou en coupe, ou encore
formé de glandes séparées. L’ovaire est supère, soit à une seule
loge avec deux placentas sur la paroi de l’ovaire, soit à deux loges,
les placentas se trouvant alors sur la cloison séparant ces deux
- 305
fleurs roses
‘ce lisse,
orangé
fente ’ ‘fente
Double follicule 1
appendice 10cm
des lobes
de la
Graine
plumeuse
MANUEL DE BOTANIQUE
310 -
APOCY NACÉES (3)
verdâtre
feuilles Opposées(
sans stipules latex +
Tabernanthe iboga
orangé avec fruits
A
baies rouaes, A
nc
rameaux
AnP.IIIdl,” avec double baie
312 -
PÉRIPLOCACÉES
ASCLÉPIADACÉES
Ces plantes renferment un latex blanc dans toutes leurs parties et,
aussi par leurs feuilles opposées, ressemblent aux Apocynacées,
alors qu’elles diffèrent des Moracées, des Sapotacées et de beau-
coup d’Euphorbiacées, plantes également pourvues de latex mais
ayant des feuilles alternes.
Ce sont des lianes herbacées, plus rarement ligneuses, souvent
des arbustes lianescents parfois dressés, ou encore des herbes
- 313
pérennes, toutes plantes à feuilles opposées, dépourvues de sti-
pules, linéaires, ovales, elliptiques, obovales, orbiculaires, entières
ou parfois dentées ou lobées.
Les inflorescences sont des cymes, le plus fréquemment en
ombelles, mais quelquefois les fleurs sont plus ou moins fasciculées
sur des racèmes simples ou branchus. Les fleurs, de type 5, ont un
calice à tube très court et une corolle à pétales soudés au moins à la
base et dont les lobes se soudent encore entre eux au sommet dans le
genre Ceropegia. La disposition des étamines d’Asclépiadacées
est très particulière et permet de reconnaître assez aisément une
espèce appartenant à cette famille : les étamines ont en effet de
larges filets soudés en tube et les anthères sont juxtaposées les
unes aux autres sur toute leur longueur et aussi unies au style
aplati au sommet ; ces anthkres ont 2 loges et sont pourvues
d’ailes latérales ; les grains de pollen sont agglomérés en masses
cireuses (« pollinies ») attachées par paires sur 5 corpuscules, bru-
nâtres ou noirâtres, fixés sous le style ; ces corpuscules sont adhésifs
et se fixent aux pattes d’insectes venant butiner les fleurs et assurant
ainsi la pollinisation ; les 2 pollinies de chaque corpuscule provien-
nent chacune de 2 moitiés d’anthères différentes correspondant aux
loges de 2 étamines voisines. Outre leurs étamines particulières, les
Asclépiadacées présentent en général une ,« couronne » d’appendices
d’aspect varié, fixés sur l’extérieur des colonnes staminales ; ces
appendices, simples ou doubles, aplatis dans un sens ou dans l’autre,
arrondis, pointus, lobés ou cornus, fournissent de bons caractères
pour distinguer les différents genres ; parfois cette couronne d’ap-
pendices, équivalente d’un disque en d’autres fleurs, fait défaut ou se
réduit à 5 petits tubercules charnus. L’ovaire supère, caché au milieu
de l’androcée, est formé de 2 carpelles séparés, contenant chacun
plusieurs ovules, ces carpelles étant surmontés de styles libres
jusqu’à leur sommet où ils se soudent en un stigmate discoïde,
convexe, conique ou muni d’un bec.
Le fruit est formé de 2 follicules, ou d’un seul lorsque l’autre
avorte, de forme linéaire, ovoïde ou ellipsoïde, membraneux et
parfois « soufflés », ou ligneux, lisses ou ailés, poilus ou épineux. Les
graines sont comprimées, souvent avec sur leur bord une marge
membraneuse ou épaisse, et elles sont presque toujours surmontées
d’une touffe de poils soyeux.
La famille comporte près de 40 genres ne groupant chacun qL
314 -
moins de 5 espèces, rarement plus (Ceropegia 20 espèces, Tylo-
phora 10 espèces) et bien souvent une seule espèce. Beaucoup
d’Asclépiadacées vivent dans les zones sèches de savane ou de
steppe, plus rarement en forêt dense humide ; plusieurs d’entre
elles sont largement représentées en Afrique tropicale. Parmi les
plus curieuses : Calotropis procera, arbuste des zones très sèches
à larges feuilles bleutées et gros fruits soufflés, verts, de 10 cm
et plus de diamètre ; Sarcostemma viminale, formant des fourrés
de branches enchevêtrées, avec des rameaux vert jaunâtre, cylin-
driques, dépourvus de feuilles, vivant dans les régions sèches de
savane ou en régions semi-arides ; Leptadenia pyrotechnica, égale-
ment arbustif mais dressé, à rameaux verts assez charnus, sans
feuilles ou avec de petites feuilles linéaires subsistant peu de temps,
avec des follicules très étroits à long bec et qui fréquente les régions
sableuses semi-arides ; Brachystelma exile, petite herbe dressée
sur un tubercule aplati, des régions nordiques de Nigeria et du
Cameroun, apparaissant après les feux, avec fleurs solitaires pour-
pres en haut de tiges défeuillées, avec une corolle dont les lobes
sont divisés en longs segments linéaires d’au moins 4 cm de lon-
gueur, garnis vers leur base de curieux poils pourpres ; les Cero-
pegia, herbes dressées ou lianescentes des régions sèches ou humi-
des, à fleurs souvent courbées, verdâtres et tachées de pourpre, dont
les lobes de la corolle sont soudés au sommet ; les Caralluma,
petites plantes des régions sèches, parfois buissonnantes, charnues,
à tige cylindrique ou anguleuse, ou ailée, parfois épineuse, à
feuilles réduites à de petites écailles triangulaires caduques, à fleurs
décoratives, mais souvent à odeur désagréable ; ces Caralluma, à
l’aspect si particulier, sont parfois cultivés comme plantes ornemen-
tales ; également cultivés mais introduits se rencontrent : Asclepias
currassavica d’Amérique tropicale, herbe à fleurs rouge écarlate et
Hoya carnosa d’Australie, belle liane à fleurs cireuses étoilées d’un
blanc rosé.
Sarcostemma ASCLÉPIADACÉES (1)
viminale
rudimentaires
latex 2 Leptadenia
’ vert jaunâtre
Caralluma (C. retrospiciens) pyrotechnica
ASCLÉPIADACÉES (2) Ceropegia
2 carpelles séparés
usieu rs ovules.
Silhouette et rameau
avecfollicule de
Calotropis procera
RUBIACÉES
touffe
. nervùre médiane ’ de poi
DomatieS
stigmate
lobes de fa corolle
Fruits charnus de
Rubiacées
avec lobes du calice
ou vestiges de ces lobes au sommet
- 321
RUBIACÉES (2)
bol Jle
ca PSU
rhytidome
gris jaunâtre,
calice
fendillé
A- aile
fentes
Capsule et graine
Y
-
Rameau avec infrutescences
Mitragyna stipulosa
macroceras
uclea diderrichii
fleurs verdâtres
pédoncule
/
l-E
rouge
inflorescence
RUBIACÉES (6) fi
aile dentée
f a l”x-fr”it
fa
1, E rou
le
febrifuaa Iatifolia
orangé rougeâtre
vert blanchâtre
feuilles par 2
ou par 3
Fadogia
i
baie :he
brur use -4 Quelques Rubiacées
ou jaunâtre - arbustives de savane
8
MANUEL DE BOTANIQUE
326 -
Vernonia
arbustif
w feuilies J
il&
en rosette
feuilles de Composées
f
1ocm.
- 331
COMPOSÉES (o u ASTÉRACÉES) (2)
Capitule
solitaire enc
Iles
en
sur plusieurs
Réceptacle avec écailles rangs Ii bres soudées
fleurons Réceptacles
bractées ,
lés
hermaphrodites
332 -
COMPOSÉES (ou ASTÉRACÉES) (3)
Fleuron
tubulé
stérile
Fleuron ligulé FI
femelle h
bases
pointues
appendice
Anthères
Coupe longitudinale
à 2 branches schématique
d’un fleuron tubulé
hermaphrodite
GENTIANACÉES
PRIMULACÉES
CAMPANULACÉES
LOBÉLIACÉES
fleurs GE NTIANACÉES
blanch
ou
jaunes
préfloraison
contournée
PL
‘0 Ile
avec les lobes
de la corolle calice
ovaire supère
à 2 loges ou à 1 loge
Fleur
@
.
l
ouverte de
0
Gentianacées
l
I
Swei rtia.
PRIMULACÉES
étamines opposées
de la corolle
roses, rouges
Anagallis
- 337
CAMPANULACÉES
__--_
fleurs - ------IV P préfloraison valvai r’e
bl anc
olacé ‘c\ YUY Y/
5ovaire infère
wec 2 à 10 loges
- ,
l
@
Fleur ouverte
Capsule de
9 \ -
Icm filet des étamines Lobelia
338 -
HYDROPHYLLACÉES
BORAGINACÉES
setrouvent
herbacées
globuleuxrouges,Parmi les Boraginacées
les Heliotropium, souvent mauvaises herbes des terrains cultivés,
principalement en zone de savane ou de steppe ; Trichodesma
africanum à fleurs blanches avec cœur jaune taché de brun et dont
le calice se développe autour du fruit ; Cynoglossum et Myosotis,
surtout plantes des prairies de montagne, parfois à assez haute
altitude, au-dessus de 2 500 m.
HYDROPHYLLACÉES BORAGI NACÉES
, corolle w
blanchâtre cor01 le ouve rtt
7e
le!
Cymes scorpioides avec les lot le:
d’Heliotropium drup _ I ..
:I -l 4 loges; lr/ style 2 fois de la coroN
7-4 i&
4 petites dr bifurqué
épineuses
f
P
4 ovules dressé
Fruit de aQ3
Cynoglossum ’ Fleur et drupe de Cordia
- 341
SOLANACÉES
CONVOLVULACÉES
et capsule ouverte
de Schwenckia
americana
Solanum épineux
CONVOLVULACÉES
sépales préfloraison contournée
k style simple
\ bractée
Neuropeltis
bilobée
1
.:..’{ ... .
>. ,:.:;4..‘.
i ::(’e-.:-.4.-
. . . -._.
. . .. .. l-
Ipomoea pes-caprae
sur plage sableuse.
d’lpomoea du bord de mer
- 347
SCROPHULARIACÉES
LENTIBULARIACÉES
GESNÉRIACÉES
séparés
VI Y!
e
nombreux ovules
coupe
transversale schématique d’une fleur
. .-
zygomorphe de Scropr ‘rulariacées
E
3;
de région désertique
,
5 -fleurs roses
, ij
Yif
, / capsules .A
Sopubia
B , _/ ’ ,
LENTIBULARIACÉES ! blanche,
Jne, rose,
iolet pâle
\y FI eur d’Utricularia
V Ai% de profil
et de face
gpgg+ $;-$y@-
L -*,- -,-y-
Quelques Utricularia Epiphytes et terrestres
v -e v@A? -. !
Y- flotteurs
na sses
immergées
sur les
--
GESNÉRIACÉES
Acanthonema
et Trachystigma de Didymocarpus
352 -
BIGNONIACÉES
PÉDALIACÉES
Markhamia
campanulata
d
lèvre inférieure
rose ou
1
‘rouge
Spathodea
campanulata
Z
I’inflorescenc
Y su bsistan
Stereospermum
Capsules
Fruits et graines
de Sesamum
de Bignoniacées
sur tige défeuillée
- 357
ACANTHACÉES
ACANTHACÉES 9
fleur blanche
%I b fleurs bleues
- $9 /ou violettes
tac1
%
9
_1
feuilles opposées
avec bractées de
verses Acanthacé
d’Acanthacées
Capsules d’Acanthacées
Thomandersia
360 -
VERBÉNACÉES
AVICENNIACÉES
VERBÉNACÉES (1)
364 -
corolle blanche teintée VERBÉNACÉES (2)
de vert, de jaune,
AVICE N NIACÉES
corolle blanche
Avicennia germinans
2@@#Z ;
fleurs Q
verticillées gI
4
Leonotis
Hoslundia opposita
Solenostemon
- 369
BUTOMACÉES-HYDROCHARITACÉES-
ALISMATACÉES-APONOGÉTONACÉES-
POTAMOGÉTONACÉES
NAJADACÉES
HYDROCHARITACÉES
BU TOMACÉES wh
fleur
Hydrocharis
ch eval ieri J
bl
Blyxa
senegalensis
ut-s
ches
fleur blanche
fruit
ou jaune / /-
372 -
ALISMATACÉES
F
fleurs blanches
.
Wiesneria schweinfurthii
akènes édneux
enneandra
blanch
kènes
-_ Caldesia
- 373
APONOGÉTONACÉES
2 épis jaunâtres fleurs --- - -l
blanches
ou
violacées \
r
-
- ---LT-
A mnnnnn+nn
MpUllUyClUll
feuilles flottantes
vallisnerioides
(P'an +e
Aponogeton entièrement
subconjugatus submergée) Y
cuirasse ferrug 1neuse
Fruit
- --
rameau ---y
Najas
Najas
pectinata
en masse
compacte
MANUEL DE BOTANIQUE
11
374 -
COMMÉLINACÉES
Baie charnue
de Palisota
(à 3 loges,
chacune avec
verticillées
Pal isota
arbustif
fleurs
blanches
111
Buforrestia Forrestia Coleotrype
- 377
---
COMMÉLI NACÉES (2)
Stanfieldiella
fleurs blanches,
avec capsules
‘aunes, roses OU
violacées
r5
hes,
capsule u E
ùi
Aneilema Ioscopa avec
Murdannia
capsules
kI\\
ou violettes H
Polyspatha ’
6 étamir
Cyan rotis
le de
Pollia
condensata
fleurs blanches,
aunes ou bleues
3 staminodes ’
-3 étamines-’
MUSACÉES
fleur
Inflorescence
Xyris
fleurs
b généralement
’ bla’nches
Inflorescence
Aspect de
diverses
Eriocaulacées
- 381
ZINGIBÉRACÉES
Inflorescence
et fleur decostus
i fleur blanche
feuille
vert foncé
E
6
E
G
c .
calice à 3 lobes
fente
Silhouette 3 pétales soudés à la base
de Costus
étamine fertil
nodes pétaloides
ovaire infère-
labelle -
étamine avortée
ZI NGIBÉRACÉES (2)
Silhouette
Renealm
appendice
/
d’Aframomum
lnfrutescence
II d’Aframomum A
-- inflorescence
Silhouette
d’Aframomum ” d’Aframomum
386 -
MARANTACÉES
callus
charnu, et fruit 1
rouae blanches
Fruit
fleurs.
Afrocalathea
/ Thalia welwitschii
rhizantha
Thaumatococc
dpm la feuill
-arille I t
Graine et fruit
de Marantochloa purpurea -F@ .-
blanc rosé 1
jaunâtre
bla
\ I
ro
a
Sarcophrynium
.
de Sarcophrynium Graine 1SE
et capsules
prionogonium
Inflorescence de
‘fleurs
blanc
violacé
jaunâtre
Ata
con
Megaphrynium
macrostachyum
Halopegia azurea
MANUEL DE BOTANIQUE 12
390 -
MARANTACÉES (3)
bractées blanchâtres
restant fermée
fleurs blanches
arille
blanc
L
.L
orangé
Trachyphrynium brauni
v Graine
ef capsule
- 391
LILIACÉES
PONTÉDÉRIACÉES
SMILACACÉES
1 feuilles charnues, \ y(
Aloë striées puis ro ugeâtres,
/
Al
woriosa
à bords épi neux
\ .’
~ n\ ! ~~
II Coupe t ransversale schématique
d’une fleur de Liliacées
I fleurs
UVUII c aupI c-
verdâtres ’ u
y- capsule et 3 stig’mates
plusieurs ovules
394 -
PONT$DÉRIACÉES . fleurs bleu violacé ,----’
Eichhornia
JD3f2 +=@,
(jacinthe d’eau)
racines flottantes
SMILACACÉES
E
G
Smilax kraussiana -1
- 395
ARACÉES
ül fD n -
1Ocm v, ID (D
398 -
ARACÉES (2)
baies oran
pathe verte
avec inflorescence
ou violette \ -- \
Par!tie stérile
ii!!
spadice blanc
rtie mâle
‘Iv
(étamines)
E partie
(étamines)
0
\ w (carpelles)
urtie femell es -1
8 Spadice
(carpelles)
Infrutescen ce
Inflo
\revence
- puis infrutescence -
-rhizome iuis feuille, en général
Anchomanes Amorphophallus
- 399
spathe verte et intérieurement
ARACÉES (3)
blanchâtre avec lignes pourpres
4eur mâle
Pistia stratiotes
--
Feuilles d
400 -
LEMNACÉES
AMARYLLIDACÉES
IRIDACÉES
DIOSCORÉACÉES
AGAVACÉES
I /-‘ --
/ fleurs roses ou
f rouges en ombelle
Er
E -‘_--~--r
u> 1
Lekma paucicostata
couronne
6 lobes du périanth
F leur blanche de
Pancratium
bulbe écailleux
MANUEL DE BOTANIQUE 13
406 -
IRIDACÉES
3 étamine
oiaire 6 tlpale:
infère
Fleur
Feuilles
de divers
Dioscoreu
opposées
soudure .de la base des pétioles des feuilles, comme on peut s’en
rendre compte chez le palmier à huile ; ce tronc est plus ou moins
développé et est lianescent chez les rotins, mais il n’est jamais ramifié,
sauf dans le genre Hyphaene. Les feuilles sont composées, parfois
de très grandes dimensions (20 m et plus pour certains Raphia)
et en général composées pennées, avec des folioles étroites et
allongées mais plus ou moins losangiques et assez larges chez Podo-
CO~CUS,Sclerosperma, ainsi que chez quelques Eremospatha et Onco-
calamus , parfois les feuilles sont composées digitées (Borassus,
l
2;
1’
*.‘a
JC---
y rb”‘--
épines courbées
5
s: illes jaunes
à brun rouge
inflorescence E
L)
T-
.l
Fruit de « rotin »
deërratus
/
Y LI IL
I IL& I InL FI L3
/
la base de la feuille épines SIJr les
saines des feuilles
Y!
4’
inflorescence
inflorescence
rouge
orangé
0E
rI /
spadice
E
Y-
de fleurs
mâles l-
!
Pd0 ococcus
barteri
U Drupes
PANDANACÉES
HYPOXIDACÉES
Cette famille est représentée par des herbes que l’on rencontre
en savane ou dans les prairies de montagne ; elle ne renferme que
les 2 genres Hypoxis et Curculigo avec quelques espèces. Ces
plantes sont remarquables par leurs touffes de longues feuilles,
bien nervurées, souvent couvertes de longs poils, et par leurs
belles petites fleurs jaunes étoilées situées vers la base de la touffe
414 -
TACCACÉES
PANDANACÉES
jaunâtre
blanc, odorant
416 --
TACCACÉES fleurs
ver dâtres
baies vertes puis
ora ngé rougeâtre bractées vertes
s et filaments
orangés
filaments violacés
pédoncule
sillonné
Infrutescence
Tacca leontopetaloides
HrPOXIDICL.r
I Curculigo
vieux bulb
eune bulbe
(gaines
Inflorescence
brûlées) d’Hypoxis
rhizome
- 417
ORCHIDACÉES
ORCHIDACÉES (1)
P
P
Fr
Xsperis
Satyrium
PL ystach ya
MANUEL DE BOTANIQUE 14
422 -
GRAMINÉES (ou POACÉES)
gaineT
nervures
secondaires
poil
parallèles
de limbes U
d 1
/l
Cinq types
de ligules
toion (aérien)
Feuillespet
.?Mf
I Feuilles et
UT
lorescence inflorescence \\
Epillet
jeur
W-fleurs
Pou
à 3 étamines
wndi naria alpina, Oxytenanthera abyssinica,
,bou de haute montagne bambou de zone soudanienne
- 427
épillet
rachis
épillet
rachis
épi1 let panicule
pédicel le
de I’épill
ib axe du
racème \
paléa
(rachis) supérieure
lemma
avec _-_-._.
1 cZvule %m
.-
violacé ..a.
\
blai
pédicelle
Lepl
coch
Guaduella
Centotheca
(C. lappacea)
’ fleurs hermaphrodites
à 6 étamines
Deschampsia
Agrostis
Pentaschistis
Sacciolepsis f\ pédicelle
1 Loudetia yI Vetiveria
- - Phragmites (roseau)
432 ----
GRAMINÉES (ou POACÉES) (7)
ma
inf
Fragment
d’épi sec pédicelle
Panicum
Cymbopogon
I \
GRAMINÉES ( ou POACÉES) (9)
involucre
épineux
autour
des épillets
,
t
E Cenchrus
( tram-tram,
des régions
marge ciliée sèches
sablonneuses)
Erag rostis
ti i IL m
giumes v Hackelochloa
Perotis. “J
E avec granularis
(des régions A. Ilu
I- areres
/rd sèches)
E
c)
0
m
Sporobolus
(S. pyramidalis)
Rhynchelytrum
Huit Graminées des terrains fréquentés par l’homme
435
violacé
Jal SUD h
--l-. .\A RI / I.
Pennisetum
I
(p. purpureum,
sisongo,
II
napier ou
herbe à 1 (he~~eGuinée,p~dicelle
7ce *ns .
éléphant,
des zones
des iachères
cylindrica
(des champs E
abandonnés) 0
Ln 3
N UI
I a-
ri-
- stigmates
Cynodon
. _ .
commersonii
(des zones forestières
ombragées) Huit autres Graminées des terrains fréquentés par l’homme
INDEX DES DÉNOMINATIONS
NON SCIENTIFIQUES
MANUEL DE BOTANIQUE 15
438 -
citronnelle, 2B, 424. gombo, 2A, 142.
citronnier, 2B, 255. gommier, 2A, 198.
citronnier de Ceylan, 2B, 256. goyavier, 2A, 105.
citronnier de mer, 2B, 238. graine de paradis, 2B, 383.
cocotier, 2B, 408. grenadier, 2A, 105.
cœur de boeuf, 2A, 13. grenadille, 2A, 88.
cognassier du Japon, 2A, 169.
coix, 2B, 424. haricot, 2A, 206.
concombre, 2A, 92. henné, 2A, 61.
copalier, 2A, 180. herbe à éléphant, 2B, 423.
coprah, 2B, 408. herbe de Guinée, 2B, 435.
coriandre, 2B, 286. hévéa, 2A, 157.
corossolier bâtard, 2A, 13. huile de palme, 2B, 408.
corossolier épineux, 2A, 13. huile deToung, 2A, 162.
cotonnier,2A, 142.
courge,2A, 92.
tram-tram, 2B, 434. igname, 28,402,
ilomba, 2A, 19.
cresson, 2A, 40.
imperata,2B,42X
croton, 2A, 162. iris du Cap,2B, 402.
curry, 2B, 383.
iroko, 2B, 219.
izombé, 2A, 100.
da, 2A, 142.
dabéma, 2A, 196.
dattier, 2B, 408. jacinthe d’eau, 2B, 392.
dibétou, 2B, 268. jacinthe du Cap, 2B, 391.
difou, 2B, 219. jacquier, 2B, 221.
douka, 2B, 290. jasmin du Chili, 2B, 307.
doum, 2B, 408. jujubier, 2B, 248.
doussié, 2A, 180. jute congolais, 2A, 143.
kapokier, 2A, 140.
ébénier, 2B, 288. karité, 2B, 290.
ébénier du Sénégal, 2A, 205. kentia, 2B, 408.
ékaba, 2A, 182. kosipo, 2B, 267.
ekop, 2A, 182. kotibé, 2A, 134.
émien, 2B, 306.
épinard africain, 2A, 55. larmes de Job, 2B, 424.
épine de Jérusalem, 2A, 183. latanier, 2B, 408.
éteng, 2A, 19. laurier rose, 2B, 307.
étoile du Printemps, 2B, 401. lavande, 2B, 366.
lentille d’eau, 2B, 400.
faux-dattier, 2B, 408. liane à eau (Dilléniacées), 2A L,72.
faux-poivrier, 2B, 279. liane à eau (Urticacées), 2B, 230.
figuier de Barbarie, 2A, 94. liane à eau (Vitacées), 2B, 25(3.
flamboyant, 2A, 183. liane corail, 2A, 53.
framiré, 2A, 113. liège des Antilles, 2A, 142.
frangipanier blanc, 2B, 307. lilas de l’Inde, 2B, 268.
frangipanier rouge, 2B, 307. lilas de Perse, 2B, 268.
fromager, 2A, 140. lilas du Japon, 2B, 268.
limba, 2A, 113.
gingembre, 2B, 383. limbali, 2A, 175.
gloxinia, 2B, 349. lingué, 2A, 180.
glycine, 2A, 206. lis (Amaryllidacées), 2B, 401.
gola, 2A, 182. lis (Liliacées), 2B, 392.
--- 439
lis araignée, 2B, 401. oranger, 2B, 255.
lis d’Afrique, 2B, 401. orgueil de Chine, 2A, 183.
lis de l’harmattan, 2B, 401. oseille de Guinée, 2A, 142.
lis de prairie, 2B, 401. ovala, 2A, 195.
lis de Sibérie, 2B, 401. ovang-nkol, 2A, 179.
lis des vents, 2B, 401. ozigo, 2B, 263.
lis du Pérou, 2B, 401.
padouk, 2A, 204.
macabo, 2B, 395. palette de peintre, 2B, 395.
maïs, 2B, 423. palétuvier, 2A, 118.
makoré, 2B, 290. palétuvier blanc (Avicenn.), 2B, 362.
mandarinier, 2B, 255. palétuvier blanc (Combr.), 2A, 113.
mangoustan, 2A, 124. palétuvier gris, 2A, 113.
manguier, 2B, 278. palétuvier noir, 2B, 362.
manguier sauvage, 2B, 261. palétuvier rouge, 2A, 118.
maniguette, 2B, 3 83. palmetto, 2B, 408.
manioc, 2A, 162. palmier à huile, 2B, 408.
marguerite, 2B, 329. palmier à sucre, 2B, 408.
melon, 2A, 92. palmier céleri, 2B, 408.
menthe, 2B, 366. palmier royal, 2B, 408.
mil, 2B, 423. palmiste, 2B, 408.
moabi, 2B, 290. pamplemoussier, 2B, 255.
mombin, 2B, 279. papayer, 2A, 93.
movingui, 2A, 180. papyrus, 2B, 421.
muflier, 2B, 348. parasolier, 2B, 220.
mukulungu, 2B, 29 1. patate douce, 2B, 344.
muscadier aromatique, 2A, 20. perce-neige, 2B, 401.
mutigbanaye, 2B, 268. pervenche d’Europe, 2B, 307.
pervenche de Madagascar, 2B, 304.
naga, 2A, 182. petit manglicr, 2A, 113.
napier, 2B, 435. pignon d’Inde, 2A, 162.
narcisse, 2B, 401. piment, 2B, 341.
nattier, 2B, 292. poirier du Japon, 2A, 169.
navet, 2A, 40. pois, 2A, 206.
neem, 2B, 268. pois corail, 2A, 197.
néflier du Japon, 2A, 169. poivre d’Afrique, 2A, 33.
nénuphar, 2A, 26. poivre de Guinée, 2B, 383.
niangon, 2A, 133. pomme cannelle, 2A, 13.
niaouli, 2A, 106. pomme de terre, 2B, 341.
niové, 2A, 20. pomme liane, 2A, 88.
noisetier de Cayenne, 2A, 141. pommier cajou, 2B, 279.
noisette d’Afrique, 2B, 239. pommier cythère, 2B, 279.
noix de cajou, 2B, 279. pommier de Malaisie, 2A, 106.
noix de cola, 2A, 134. pommier de Tahiti, 2A, 106.
pommier rose, 2A, 105.
obeche, 2A, 133. pommier rouge de Gambie, 2B, 279.
obéro, 2B, 306. pourguère, 2A, 162.
oboto, 2A, 124. primevère, 2B, 334.
œillet, 2A, 49. prunier anglais, 2B, 279.
oeillet d’Inde, 2B, 329.
oignon, 2B, 391. queue de renard, 29, 162.
okan, 2A, 195. quinine, 2B, 3 19.
okoumé, 2B, 263. quinquina, 2B, 3 19.
440 -
radis, 2A, 40. sipo, 2B, 267.
raisin pahouin, 2B, 279. sisongo, 2B, 435.
ramie, 2B, 222. soleil, 2B, 329.
ricin, 2A, 162.
riz, 2B, 423. tabac, 2B, 341.
rocouyer, 2A, 76. tali, 2A, 182.
rônier, 2B, 408. tamarinier, 2A, 183.
rose, 2A, 169. taro, 2B, 395.
roseau, 2B, 431. tchitola, 2A, 181.
rose de bois, 2B, 344. teck, 2B, 361.
rose de Chine, 2A, 143. thé de Gambie, 2B, 361.
rose de Jéricho, 2B, 344. tiama, 2B, 267.
rose de porcelaine, 2B, 383. tala, 2A, 180.
rotin, 2B, 408. tomate africaine, 2B, 341.
tournesol, 2B, 329.
sablier des Antilles, 2A, 162. troène de Californie, 2B, 301.
safoutier, 2B, 263. tulipier du Gabon, 2B, 353.
salade d’eau, 2B, 395.
samba, 2A, 133. vétiver, 2B, 424.
sapelli, 2B, 267. vigne, 2B, 250.
sapotillier, 2B, 292. vin de palme, 2B, 408.
saucissonnier, 2B, 35 3. violette d’Afrique, 2A, 41.
sauge, 2B, 366. violette d’usambara, 2B, 349
sceptre de Pharaon, 2B, 383. ylang-ylang, 2A, 13.
sensitive, 2A, 197.
sésame, 2B, 354. zingana, 2A, 181.
INDEX DES NOMS SCIENTIFIQUES
DE GENRES ET D’ESPÈCES
(avec indication de la page - texte ou illustration se rapportant à la famille -
où ils sont cités pour la première fois)
Acanthacéesl
24 357 Cabombacées,2A, 26.
Agavacées, 2B, 403. Cactacêes,
2A, 94.
Aizoacées,2A,49. (Callitrichncées),
IA,9.
(Alangiacées), 2A, 9. Campanulacées, 2B, 334.
Alismatacées, 2B, 369. (Canellacées) , 2A, 9.
Amaranthacées, 2A, 55. (Cannabinacées), 2A, 9.
Amaryllidacées, 2B, 408. Cannacées, 2B, 379.
Ampélidacées ,2B, 249. Capparacées, 2A, 36 S
Anacardiacées, 2B, 278 s Caricacées, 2A, 93.
(Ancistrocladacées), 2A, 9. Caryophyllacées, 2A, 49.
Annonacées, 2A, 11. Célastracées, 2B, 23 1.
Apiacées, 2B, 286. Cératophyllacées, 2A, 25.
Apocynacées, 2B, 304. Césalpiniacées, 2A, 175.
Aponogétonacées, 2B, 369. Chaillétiacées, 2A, 171.
(Aquifoliacées), 2A, 9. Chénopodiacées, 2A, 54.
Aracées, 2B, 395. Chrysobalanacées, ?A. 169.
Araliackes, 2B, 285. Clusiacées, 2A, 123.
Arécacées, 2B, 408. Cochlospermacées, 2A, 76.
Aristolochiacées, 2A, 32. CombrétacGes, 2A, 112.
Asclépiadacées, 2B, 312. Commélinacées, 2B, 374.
Astéracées, 2B, 326. Composées, 2B, 326.
Avicenniacées, 2B, 362. Connaracées, 2B, 280.
Convolvulacées, 2B, 342.
(Cornacées), 2A, 9.
Balanitacées, 2A, 153. Crassulacées, 2A, 45.
Balanophoracées, 2B, 242. Cruciféres, 2A, 40.
Balsaminacées, 2A, 60. (Cténolophonacées), 2A, 9.
(Basellacées), 2A, 9. Cucurbitacées, 2A, 92.
Bégonia&s, 2A, 92. Cypéracées, 2B, 421.
Bignoniacées, 2B, 352.
Bixacées, 2A, 76. Dichapétalacées, 2A, 17 1.
Bombacacées ,2A, 140. Dilléniacées, 2A, 72.
Boraginacées, 2B, 338. Dioncophyllacées, 2A, 84.
Brassicacées, 2A, 40. Dioscoréacées, 2B, 402.
Broméliacées, 2B, 392. (Dipsacacées), 2A, 9.
(Buddléiacées), 2A, 9. Diptérocarpacées, 2A, 101.
(Burmanniacées), 2A, 9. Droséracées, 2A, 46.
Burséracées, 2B, 262.
Butomacées, 2B, 369. Ebénacées, 2B, 288.
(Buxacées), 2A, 9. (Elatinacées), 2A, 9.
460 -