Méthodes D'analyse Des Circuits Électriques
Méthodes D'analyse Des Circuits Électriques
Méthodes D'analyse Des Circuits Électriques
LOI DE KIRCHHOFF
Rappel
Circuit
Eléments passifs
C'est le constituant de base du circuit. Dans le cas présent ce sera soit une résistance,
soit une self, soit un condensateur. Il a 2 extrémités (bornes) A et B (d'où le nom de
dipôle) qui ont chacune un potentiel V et il est parcouru par un courant d'intensité I. Il
existe une relation entre l'élément, la différence de potentiel VA - VB (tension) entre les
2 extrémités et le courant qui circule dans l'élément. Selon l'élément considéré les
relations sont les suivantes :
résistance R :
VA - VB = R I
self L :
VA - VB = L dI./dt
condensateur C :
I = C d(VA-VB)/dt
Par convention la relation tension-courant aux bornes d'un élément passif sera positive
lorsque le courant I circule dans l'élément du point de potentiel le plus élevé (A) vers
le point de potentiel le moins élevé (B). Ceci par analogie avec l'eau d'une rivière qui
s'écoule d'amont (niveau le plus élevé) en aval (niveau le plus bas). Les éléments
précédents sont incapables de fournir de l'énergie, mais la self et le condensateur
peuvent restituer l’énergie qu’ils ont emmagasinée. Ainsi les appelle-t-on éléments
passifs.
Eléments actifs
Un circuit électrique a besoin d'énergie pour fonctionner. C'est le rôle des sources
indépendantes de tension et de courant dites éléments actifs. On parlera de sources
d’excitation du circuit.
Par convention, une source fournit de l'énergie à un circuit si le courant circule dans
l'élément du point de potentiel le moins élevé vers le point de potentiel le plus élevé.
Remarque.
Dans le cadre des exercices, la mesure des intensités de courant et des différences de
potentiel se fait respectivement avec des ampèremètres et des voltmètres idéaux. Ceci
amène à considérer dans le schéma du circuit étudié un ampèremètre comme un court-
circuit (tension à ses bornes nulle) et un voltmètre comme un circuit ouvert (courant
circulant nul).
Branche
Noeud
De la même façon, on dit qu'une branche est terminée en chacune de ses extrémités
par un noeud.
A chaque noeud correspond un potentiel appelé potentiel de noeud.
En se tenant à ces définitions, on obtient dans un circuit un nombre de branches et de
noeuds qui peut être très important. On prendra souvent des définitions moins
restrictives : une branche peut comporter plusieurs éléments; un noeud correspond à la
connexion d'au moins 3 éléments entre eux.
Maille
Dans un circuit, une maille est constituée d'éléments connectés entre eux formant une
boucle fermée(ABCDEF),(ABEF)...
Une boucle ne passe pas deux fois par le même noeud sauf le noeud de début et de fin
de boucle.
Un élément n'apparait qu'un fois dans une maille.
La somme des courants entrant au noeud d’un réseau est égale à la somme des
courants sortant de ce noeud.
Présentation du problème
Présentation du problème
Association série
Association parallèle
Diviseur de tension
premier exemple
deuxième exemple
troisième exemple
Diviseur de courant
premier exemple
deuxième exemple
troisième exemple
premier exemple
deuxième exemple
troisième exemple
premier exemple
deuxième exemple
troisième exemple
Théorème de Millman
Sources contrôlées
Application
Remarque.
La première étape de l'étude d'un circuit commence toujours par le dénombrement des
noeuds et des branches.
La partie de circuit représentée comprend 6 noeuds et 5 branches.
L’ensemble E4, R4 peut être considéré comme formant 2 branches distinctes si l’on
reprend la définition d’un noeud. Cependant, dans les calculs manuels, il sera toujours
préférable de minimiser le nombre de noeuds. C’est généralement ce qui sera fait. La
branche E4, R4 (lire résistance R4 en série avec la source de tension E4) constitue une
source de tension indépendante réelle car une résistance (appelée résistance interne)
est associée à la fem de la source de tension. Une source de tension avec une
résistance interne nulle sera appelée source de tension indépendante idéale. La source
de tension indépendante réelle correspond mieux à la réalité physique.
Figure
Dans ces 2 cas, il n'existe pas de relation entre la tension et le courant de branche.
En utilisant les résultats connus, les différences de potentiel pour chaque branche
s'écrivent :
VB - VA = R1 I1 ; VC - VA = R2 I2 ; VA - VD = R3 I3 ; VF - VA = E4 + R4 I4 ; VG -
VA = ?
Remarque.
Pour la relation VF - VA = E4 + R4 I4, il est clair que, selon le schéma, VF - VA et E4 ont
le même signe. Un raisonnement rapide fait dire que VF - VA > E4. L'interprétation doit
être faite avec prudence, car 2 cas sont possibles :
1. - Les résultats de l’application numérique donnent VF - VA < E4. Cela signifie
simplement que le sens du courant I4 n'est pas le sens réel du courant. Si l'on
inverse le sens du courant, la réalité physique apparaît.
2. - Les résultats du calcul donnent VF - VA > E4. Cela signifie que E4 ne
fonctionne pas en générateur mais en récepteur. Les données du problème sont
insuffisantes pour trancher entre les 2 cas.
Les courants dans les différentes branches s'écrivent donc :
I1 = (VB - VA) /R1
ou encore
Dans toute la suite des exercices, l'inverse de la résistance (R) sera remplacé par la
conductance équivalente (G) sans justification.
Remarque.
Lorsqu'on écrit I4 = (VF - VA) G4 - G4 E4, cela revient à transformer la branche de 2
éléments série (E4, R4) en une branche ayant 2 éléments en parallèle. En effet le
courant I4 est la somme algébrique de 2 courants : le courant dans G4, (VF - VA) G4 et
le courant G4 E4 fonction de la source indépendante E4. C'est donc une source de
courant indépendante parfaitement connue.
La loi des noeuds devient alors :
I1 + I2 + I + I4 - I3 = (VB - VA) G1 + (VC - VA) G2 + I - G4 E4 + (VF - VA) G4 - (VA -
VD) G3 = 0
Comme cela a été dit précédemment, un circuit ne peut fonctionner que s'il est
alimenté.
Ici il existe 2 sources indépendantes de courant : I et G4 E4, ce sont les grandeurs
connues.
Dans la suite des exercices, elles seront toujours placées à gauche du signe =, les
autres termes de l’équation étant placées à droite.
Ils dépendent des grandeurs inconnues VA, VB,... C'est une convention qui servira dans
l'établissement de règles pour la mise en équations des circuits.
I - G4 E4 = (VA - VB) G1 + (VA - VC) G2 + (VA - VF) G4 + (VA - VD) G3
Sous cette forme, la loi des noeuds est exprimée en fonction des tensions de branche.
Figure
En regroupant les termes correspondant aux différents potentiels de noeud, on
obtient :
I - G4 E4 = (G1 + G2 + G3 + G4) VA - G1VB - G2VC - G3VD - G4VF
Sous cette forme, la loi des noeuds s'exprime en fonction des potentiels de noeud.
Remarque.
En comparant le schéma initial et l'équation précédente, il est aisé de constater que :
- le courant se dirige vers le noeud étudié et la source de courant I est précédée du
signe +;
- la borne - de la source de tension est du côté du noeud étudié et la source équivalente
de courant G4 E4 est précédée du signe -.
- le potentiel du noeud étudié est multiplié par la somme des conductances dont une
extrémité est connectée au noeud étudié;
- pour les autres noeuds (B, C, D, F), extrémité d'une branche connectée au noeud
étudié, chaque potentiel de noeud est précédé du signe - et multiplié par la somme des
conductances dont une extrémité est connectée au noeud. Cela s'applique à tous les
noeuds extrémité des branches connectées au noeud étudié.
A partir de ce constat, il est possible d'énoncer une règle pour écrire l'équation aux
noeuds en fonction des potentiels de noeud. Ceci sera fait ultérieurement.
Figure
Application
Remarque.
L'application de la loi des mailles est moins directe que l'application de la loi des
noeuds. En effet si l'on observe les différences de potentiel aux bornes des branches,
on constate, par exemple, que:
le potentiel du noeud B est le point de potentiel le moins élevé pour la branche R1 et
pour la branche E2, R2.
Ceci est dû au choix des courants de branche. Pour rendre cohérente l'utilisation de la
loi des mailles, il faut fixer un sens de parcours de la maille. Il n'y a que 2 possibilités :
soit parcourir la maille dans le sens ABCDFA
soit parcourir la maille dans le sens AFDCBA.
Ce choix est arbitraire. Une fois ce sens fixé, par convention, la tension aux bornes
d'une branche sera positive si le noeud de potentiel le plus élevé est le premier
rencontré. Ceci va donner en parcourant la maille dans le sens AFDCBA en tenant
compte de la convention de signe :
- (VF - VA) - (VD - VF) - (VC - VD) + (VC - VB) - (VA - VB) = 0
Soit (VA - VF) + (VF - VD) + (VD - VC) + (VC - VB) + (VB - VA) = 0
La dernière relation montre qu'il existe une règle pour écrire la loi des mailles avec
les tensions de branche. Il suffit de parcourir la maille dans le sens fixé (ici AFDCBA)
et d'ajouter les tensions de chaque branche; chaque tension de branche étant définie
comme la différence du potentiel du premier noeud rencontré moins le potentiel du
deuxième noeud. Ainsi pour la branche E5, R5 le premier noeud rencontré est le noeud
A, le deuxième le noeud F : VA - VF; pour la branche R1, le premier noeud est B, le
deuxième A; etc...
Pour passer des tensions de branche aux courants de branche, les relations tension-
courant sont nécessaires. Elles s'écrivent ici, en respectant les conventions précédentes
:
VA - VB = R1 I1
VC - VB = - E2 + R2 I2
VD - VF = R4 I4
V F - V A = - E 5 + R 5 I5
Pour la branche J3//R3, l'application de la loi des noeuds donne:
I3 = J3 + G3 (VC - VD)
soit VC - VD = - R3 J3 + R3 I3
Remarque.
Lorsqu'on écrit VC - VD = - R3 J3 + R3 I3, cela revient à transformer la branche de 2
éléments parallèle (J3//R3) en une branche ayant 2 éléments en série. En effet la tension
VC - VD est la somme algébrique de 2 tensions : la tension aux bornes de R3 et la
tension R3J3 fonction de la source indépendante J3. C'est donc une source de tension
indépendante parfaitement connue.
I3=J3+G3(VC-VD)
VC-VD=R3 I3-R3 J3
La loi des mailles devient alors
E5 - R5 I5 - R4 I4 + R3 J3 - R3 I3 - E2 + R2 I2 - R1 I1 = 0
E5 + R3 J3 - E2 = R1 I1 - R2 I2 + R3 I3 + R4 I4 + R5 I5
Comme pour l'écriture de la loi des noeuds, les sources ont été mises à gauche du signe =, les
autres termes à droite.
Remarque I.
En observant le schéma de la figure, il est aisé de constater que :
1. le courant de la maille étudiée Im1 sort de la borne + de la source E2 et la
source E2 est précédée du signe + dans l'équation;
2. le courant de la maille étudiée Im1 sort de la borne - de la source E5 et la
source E5 est précédée du signe - dans l'équation;
3. le courant de la maille étudiée Im1 a le sens opposé au courant J3 de la
source de courant et la source équivalente de tension R3J3 est précédée du signe
- dans l'équation;
4. le courant de la maille étudiée Im1 est multiplié par la somme des résistances
appartenant à la maille précédé du signe +;
5. le courant de la maille m2, Im2, est multiplié par la résistance commune aux
mailles m1 et m2 précédé du signe -, car, dans l'élément commun, les courants
de maille Im1 et Im2 sont de sens contraire.
6. le courant de la maille Im3 est multiplié par la résistance commune aux
mailles m1 et m3 précédé du signe +, car, dans l'élément commun, les courants
de maille Im1 et Im3 ont le même sens;
A partir de ce constat, il est possible d'énoncer une règle pour écrire l'équation aux
mailles en fonction des courants de maille. Ceci sera fait ultérieurement.
Remarque II.
Le courant de maille est toujours le courant de branche d'une branche appartenant à
une seule maille.
Ici c'est le courant I2 = -I3 = - I5.
Pour retrouver les courants de branche lorsque l'on connaît les courants de maille, il
suffit de faire la somme algébrique des courants de maille dans la branche désirée.
Association série
Problème
Le circuit étudié comporte 2 branches en série : R3 et R4. Calculer la résistance
équivalente de ce circuit.
Réponse: R34 = R3 + R4
Remarque
L'association série d'inductances doit satisfaire la loi des noeuds. En conséquence les
diverses inductances doivent avoir le même courant initial.
Problème
Le circuit étudié comporte 2 branches en parallèle R3 et R4. Calculer la résistance
équivalente de ce circuit.
Remarque
Diviseur de tension
Notion de diviseur de tension
Problème
Soit le circuit constitué d'une source de tension réelle indépendante E, Ri et d'une
résistance R. Calculer la tension VA - VM aux bornes de la résistance R en fonction de
E, Ri et R.
Réponse: VA - VM =
Il est trivial de rappeler que la tension inconnue VA - VM sera exprimée en fonction des
grandeurs connues : E, Ri et R et non en fonction du courant inconnu I.
L’équation de la maille que constitue le circuit s'écrit en appliquant la loi des mailles :
E = (Ri + R) I
Remarque
L'examen du calcul de VA - VM montre que pour appliquer, sans passer par des calculs
intermédiaires, la formule du diviseur de tension aux bornes d’un élément, il faut que
le courant I fourni par la source circule dans la résistance aux bornes de laquelle on
calcule la tension. Ce critère est à vérifier systématiquement. D’autre part, comme les
exemples suivants vont le montrer, la présence de plusieurs sources rend l’emploi du
diviseur de tension plus délicat.
Diviseur de tension
Applications du diviseur de tension
1ier exemple
Problème
Le circuit étudié comporte 3 branches en parallèle (E1, R1)//R2//(R3, R4) connectées
entre A et M. Calculer la tension VB - VM aux bornes de R4.
Réponse: VB - VM =
de la branche équivalente VA - VM = =
Connaissant VA - VM, il est aisé de calculer VB - VM par un deuxième diviseur de
tension :
VB - VM =
On obtient ainsi le résultat final
VB - VM =
2ième exemple
Problème
Le circuit est constitué de 2 sources de tension réelles indépendantes (E1, R1) et (E2,
R2) et d’une résistance R3 connectées entre les points A et M. On cherche la tension VA
- VM.
Réponse: =
Bien que le circuit étudié soit simple, la présence de 2 sources ne permet pas d’utiliser
directement le diviseur de tension. D’autres méthodes sont possibles. Elles seront vues
plus loin.
Ici, l’hypothèse des circuits linéaires va permettre d’appliquer le principe de
superposition. Il consiste à étudier séparément l’effet des 2 sources sur le circuit et
ensuite d’additionner les résultats obtenus.
On va donc éteindre la source E1 et calculer la tension VA2 - VM2 due à la source E2,
puis éteindre la source E2 et calculer la tension VA1 - VM1 due à la source E1. Ensuite on
écrira que VA - VM = VA2 - VM2 + VA1 - VM1.
Remarque
Eteindre une source de tension, c’est avoir à ses bornes une tension nulle. Ceci est
obtenu en remplaçant la tension de la source par un court-circuit.
E1 = 0 : VA2 - VM2 =
E2 = 0 : VA1 - VM1 =
Le résultat final est :
3ième exemple
Problème
Le circuit est constitué de 3 éléments en parallèle : une source de tension réelle
indépendante (E1, R1), une résistance R2, une source de tension réelle indépendante
(E3, R3) en série avec une résistance R4
. On cherche la tension VB - VM aux bornes de (E3, R3).
Réponse: VB - VM =
E1 = 0 : VB3 - VM3 =
VB - VM= + =
Diviseur de courant
Notion de diviseur de courant
Problème
Soit le circuit constitué d'une source de courant réelle indépendante (J//Ri )et d'une
résistance R branchée en parallèle. Calculer le courant I circulant dans la résistance R
en fonction de J, Ri et R.
Réponse: I =
Il est à nouveau trivial de rappeler que l'inconnue I sera exprimée en fonction des
grandeurs connues : J, Ri et R.
Remarque
L'examen du calcul de I montre que pour appliquer directement la formule du diviseur
de courant, il faut que la tension VA - VM aux bornes de la source soit aussi la tension
aux bornes de la résistance où l'on calcule le courant. Ce critère est à vérifier
systématiquement. D’autre part, comme les exemples suivants vont le montrer, la
présence de plusieurs sources rend l’emploi du diviseur de courant plus délicat.
1ier exemple
Problème
Le circuit étudié comporte un générateur de courant (J1//R1) en série avec une
résistance R2 et 2 résistances en parallèle R3 et R4. Calculer le courant I4 circulant dans
la résistance R4.
Réponse: I4 =
Avant de se lancer dans le calcul, il faut examiner le schéma et voir si la tension aux
bornes de la source de courant est aussi la tension aux bornes de R4. Il est aisé de
constater que ce n'est pas le cas. On ne peut donc pas utiliser directement la formule
du diviseur. Il faut passer par un (ou plusieurs) diviseur(s) intermédiaire(s). On voit
que la connaissance du courant I2 de la branche R2 permet ensuite de calculer I4.
On peut écrire que: I2 = J1 - G1 (VA - VM) = G2 (VA - VB) = (G3 + G4) (VB - VM) mais
ceci nécessite l’élimination des tensions. Il est plus intéressant d’utiliser le diviseur de
courant. La tension VA - VM est aux bornes de la branche équivalente R2 en série avec
R3 et R4 en parallèle, soit la résistance équivalente:
Req = ..
Il faut d’abord calculer le courant I2 circulant dans cette branche équivalente.
La formule du diviseur de courant donne :
I2 = =
Connaissant I2, il est aisé de calculer I4 par un deuxième diviseur de courant puisque le
courant I2 se divise en 2 courants : l'un dans R3, l'autre dans R4. La troisième formule
2ième exemple
Problème
Le circuit est constitué de 2 sources de courant réelles indépendantes (J1//R1) et (J2//R2)
et d’une résistance R3 connectées en parallèle. On cherche le courant I3 dans la
résistance R3.
Réponse: I3 =
Bien que le circuit étudié soit simple, la présence de 2 sources ne permet pas d’utiliser
directement le diviseur de courant. D’autres méthodes sont possibles. Elles seront vues
plus loin.
Ici, l’hypothèse des circuits linéaires va permettre d’appliquer le principe de
superposition. Il consiste à étudier séparément l’effet des 2 sources sur le circuit et
ensuite d’additionner les résultats obtenus.
Eteindre une source de courant, c’est avoir un courant nul. Ceci est obtenu en
remplaçant le courant de la source par un circuit ouvert.
J1 = 0 : I32 =
J2 = 0 : I31 =
Le résultat final est :
I3 = I32 + I31 = + =
3ième exemple
Problème
Le circuit est constitué d’une source de courant réelle indépendante (J1//R1) en série
avec une résistance R2 et une source de courant réelle indépendante (J3//R3). On
cherche le courant I3 dans la résistance R3.
Réponse: I3 =
J1 = 0 : I33 =
J3 = 0 : I31 =
I3 = I33 + I31 = + =
Problème
Partant d'un circuit très simple comportant une source de tension indépendante réelle
(E1, R1) en parallèle avec une résistance R2, on cherche entre les noeuds A et M la
branche (ou dipôle) équivalent(e) série et les éléments qui la (le) composent.
La loi d’Ohm appliquée successivement aux branches (E1, R1) et R2 et la loi des
noeuds appliquée au noeud A donnent 3 relations :
VA - VM = E1 - R1 I1 ; VA - VM = R2 I2 ; I1 = I + I2
VA - VM = - I
Remarque
L’expression VA -VM = Eth - Rth I montre qu’à la sortie d’une source réelle, la tension
disponible VA -VM est toujours inférieure à la tension Eth de la source. C’est à cause de
l’énergie dissipée dans la résistance interne Rth.
Source de tension équivalente - Théorème
de Thevenin
Notion de Source de tension équivalente
Détermination
Les calculs précédents ont permis d'obtenir Eth et Rth. Cependant l'observation de la
relation VA - VM = Eth - Rth I va donner une définition de ces 2 éléments. I = 0
entraîne VA - VM = Eth
La tension de Thévenin est obtenue quand I = 0 c'est-à-dire lorsque la sortie est
ouverte ou, autrement dit, lorsque l'on branche entre A et M un voltmètre idéal.
E1 = 0 entraîne VA - VM = - Rth I. Cela ne signifie pas que la résistance Rth est négative.
C'est un problème de convention. Il ne faut pas oublier que par convention le courant
dans la résistance circule du point de potentiel le plus élevé vers le point de potentiel
le moins élevé. Ce n'est pas le cas ici.
La résistance Rth est obtenue en faisant le rapport de la tension aux bornes de la
branche par le courant circulant dans la branche lorsque E1 = 0 c'est-à-dire que la
branche (E1, R1) se réduit à R1 pour le calcul de Rth. On dit que la source E1 est éteinte.
Remarque
Si la source E1 est éteinte, il n'y a pas de courant circulant dans le circuit et dans ces
conditions on ne peut mesurer une résistance puisque c’est le rapport d’une tension sur un
courant. En réalité, la mesure d’une résistance sous-entend toujours la présence d’une source
de tension (ou de courant) appliquée aux bornes de l’élément à mesurer.
1ier Exemple
Problème
On étudie le circuit composé d'une source de tension indépendante réelle (E1, R1) ,
d'une résistance R2 et d'une résistance R3. On cherche la source de Thévenin
équivalente entre les noeuds B et M.
Réponse: Eth = ; Rth =
Par définition, Eth est la tension mesurée entre les bornes B et M lorsque le courant
I3 = 0 (branchement d’un voltmètre idéal).
La loi des mailles donne :
Eth = VB - VM = (VB - VA) + (VA - VM)
Or VB - VA = R3 I3 = 0
Eth = VA - VM =
Par définition Rth est le rapport (VB - VM)/I3 lorsque la source E1 est éteinte. Le schéma
devient alors le suivant.
Rth est la résistance équivalente entre les noeuds B et M. Rth =
Remarque.
Pour la première fois depuis le début des exercices, se pose la question de savoir
combien il y a de mailles indépendantes dans un circuit, c’est-à-dire le nombre de
mailles nécessaires et suffisantes pour résoudre le problème posé.
Dans le circuit étudié, il y a 4 noeuds et 5 branches :
- les noeuds A, B, C, M, Le noeud C peut être supprimé. Il a été retenu pour
une meilleure lecture du schéma.
- la branche E1 entre les noeuds C et M,
- la branche R1 entre les noeuds C et A,
- la branche R2 entre les noeuds A et M,
- la branche R3 entre les noeuds A et B
- la branche VB - VM entre les noeuds B et M.
Les mailles sont plus difficiles à répertorier. Ici la simplicité du circuit facilite la
recherche de toutes les mailles :
(VA - VB) + (VB -VM) + (VM - VC) + (VC - VA) + (VA - VM) + (VM - VA) = 0
(VA - VB) + (VB -VM) + (VM - VC) + (VC - VA) = 0
Cette équation est identique à l'équation de la maille 3. Il n'y a donc ici que 2
équations de maille indépendantes.
Constat
Une fois les mailles indépendantes dénombrées, il n’est pas évident de les construire.
Une méthode mathématique existe; elle est basée sur la théorie des graphes qui n’entre
pas dans le cadre de ces exercices. Pour contourner la difficulté, on va faire
l’hypothèse que tous les circuits étudiés sont planaires (contenus dans un plan). Le
nombre de mailles indépendantes est le nombre de "fenêtres" contenues dans le circuit.
Ici, il y a 2 fenêtres qui constituent les mailles m1 et m2.
----------
Soit Im1 et Im2 les courants de maille respectifs des mailles indépendantes m1 et m2.
Ils sont égaux respectivement aux courants de branche I1 et I3. Les différentes tensions
sont :
VB - VM = -( ) Im2
Remarque.
La tension Eth et la résistance Rth peuvent être calculées, en appliquant les définitions,
sur les équations des mailles
Im2 = 0 donne en faisant le rapport entre les 2 équations :
Eth = VB - VM =
Rth = = =
2ieme Exemple
Problème
Le schéma est celui étudié précédement , calculer le dipôle équivalent série entre les
bornes B et M.
; VB - VM = Eth - Rth I
Bien qu’il y ait une certaine ressemblance entre ce schéma et celui du paragraphe
précédent, les résultats sont différents.
Gth = =
C’est la forme d’écriture la plus simple, ce qui ne signifie pas que c’est la meilleure
forme pour une application numérique
3ieme Exemple
Problème
Le schéma est celui étudié précédement ,calculer le dipôle équivalent série entre les
bornes A et M.
Comme dans l’exemple précédent et pour les mêmes raisons, la tension de Thévenin
est égale à la tension VA - VM déjà calculée par la méthode du diviseur de tension.
Quant à la résistance interne, lorsque les sources E1 et E2 sont éteintes, elle est égale à
la résistance équivalente aux 3 résistances en parallèle.
Source de courant équivalente - Théorème
de Norton
Notion de Source de courant équivalente
Problème
Partant du circuit comportant une source de tension indépendante réelle (E1, R1) en
parallèle avec une résistance R2 , on cherche entre les noeuds A et M la branche (ou
dipôle) équivalent(e) parallèle et les éléments qui la (le) composent.
Désirant obtenir un dipôle parallèle équivalent, il est plus naturel d’utiliser la loi des
noeuds mais ce n’est pas indispensable.
Cette loi, appliquée à tous les noeuds du circuit, permettra de mettre en évidence le
nombre d’équations nodales indépendantes.
Le circuit comporte 2 noeuds : A et M.
Au noeud A : I = I1 - I2
Au noeud M: I = I1 - I2
Comme ci-dessus: (VA - VM) = E1 - R1 I1 qui peut s’écrire I1 = G1 E1 - G1 (VA - VM)
et I2 = G2 (VA - VM)
I = I1 - I2 = G1 E1 - G1 (VA - VM) - G2 (VA - VM)
I = G1 E1 -(G1 + G2) (VA - VM)
Remarque
Lorsqu’on écrit les relations de courant aux 2 noeuds de ce circuit, on constate qu’elles
sont identiques. Il y a donc 2 noeuds et une seule équation indépendante. La
généralisation de ce résultat à un circuit comportant n noeuds signifie qu’il y a n - 1
équations nodales indépendantes. Le noeud qui n’est pas pris en considération sera
appelé le noeud de référence. On prend son potentiel égal à zéro.
Le noeud de référence est parfois imposé. Si ce n’est pas le cas, on choisit comme
noeud de référence le noeud où arrive le plus de branches. Ceci permet d’éliminer
l’équation comportant le plus de termes.
Il est très facile de trouver les noeuds indépendants mais il faut éviter d’en prendre un
trop grand nombre.
La branche équivalente parallèle comprend un terme proportionnel à E1 et un terme ne
dépendant que des résistances. On peut la présenter de la manière suivante :I = JN - GN
Remarque.
On peut aborder le problème des noeuds et des mailles indépendants d’une autre manière. En
effet, chaque branche comporte 2 inconnues : la tension v et le courant i. Si un circuit
comprend b branches, il y a 2b inconnues et il faut 2b équations pour résoudre le problème.
Sachant qu’il y a b relations tension-courant, il faut encore b équations. Les équations aux
noeuds en donnent n-1. Le reste correspond à b - (n -1). C’est le nombre d’équations de maille
indépendantes.
E1 = 0 entraîne I = - GN (VA - VM). . Cela ne signifie pas que la résistance Rth est
négative. C'est un problème de convention. Il ne faut pas oublier que par convention le
courant dans la résistance circule du point de potentiel le plus élevé vers le point de
potentiel le moins élevé. Ce n'est pas le cas ici, Ceci explique la présence du signe -.
La résistance RN est obtenue de la même manière pour la source de Thévenin et la
source de Norton : il faut toujours éteindre les sources du circuit étudié.
On peut aussi dire que JN est le courant de court-circuit, c’est-à-dire le courant quand
VA - VM = 0 et que la résistance interne est la résistance quand la source (Eth = 0) est
éteinte. RN = Rth.
On peut aussi dire que Eth est la tension en circuit ouvert, c’est-à-dire la tension quand
I = 0 et que la résistance interne est la résistance quand la source (JN = 0) est éteinte.
Rth = RN.
soit comme une source de tension indépendante réelle de tension nulle (E=0)
soit comme une source de courant indépendante réelle de courant nulle (J=0)
En résumé:
les 2 types de représentation ont la même résistance interne. Le courant de Norton est
obtenu en divisant la tension de Thévenin par la résistance interne; la tension de
Thévenin est obtenue en multipliant le courant de Norton par la résistance interne.
Le passage d’un élément série à un élément parallèle (et inversement) est donc
extrêmement simple. Il sera employé dans la suite des exercices.
1ier Exemple
Problème
Le circuit étudié comprend un générateur de courant indépendant réel (J1//R1) et une
résistance R2 branchée en série. Calculer la source de Norton équivalente entre les
noeuds A et M.
Réponse: JN = = ; RN = R 1 + R 2
Calcul de JN et RN..
RN = R 1 + R 2
Remarque.
Si la source J1 est éteinte, cela signifie qu'il n'y a pas de courant circulant dans le
circuit et que dans ces conditions on ne peut mesurer une résistance puisque c’est le
rapport d’une tension sur un courant. En réalité, la mesure d’une résistance sous-
entend toujours la présence d’une source de tension (ou de courant) appliquée aux
bornes de l’élément à mesurer.
IR1 = -
Soit I =
2ieme Exemple
Problème
On étudie le circuit composé d'une source de tension indépendante réelle (E1//R1) ,
d'une résistance R2 et d'une résistance R3. On cherche la source de Norton équivalente
entre les noeuds B et M..
Réponse: JN = ; RN =
Problème
Le circuit est constitué d’un générateur de courant J1//R1 en parallèle avec 2
résistances R2 et R3 en série. On cherche le dipôle parallèle équivalent entre B et M.
Réponse: JN = ; GN =
La résistance interne est obtenue lorsqu’on éteint la source de courant J1. Elle est égale
à R3 en parallèle avec R1 + R2. la forme conductance est donc la plus appropriée.
GN =
Problème
On considère le circuit formé par 3 générateurs de tension en parallèle.La tension VA -
VM est mesurée à l’aide d’un voltmètre idéal. Calculer VA - VM.
Réponse : VA - VM =
E2 = E3 = 0 : (VA - VM)I =
E1 = E3 = 0 : (VA - VM)II =
E2 = E1 = 0 : (VA - VM)III =
Le signe - devant les 2 dernières expressions provenant de la polarité des sources.
L’addition donne :
Remarque.
Cette formule correspond au théorème de Millman. Elle permet de calculer la tension aux
bornes d’un ensemble de sources de tension connectées en parallèle. L’observation du résultat
montre qu’on obtient cette tension en faisant le rapport de la somme algébrique des produits
de la tension de chaque source par la somme des conductances . Le signe à prendre en
considération est celui de la borne de la source la plus proche du noeud venant en premier
dans l’expression de la tension recherchée (ici le noeud A).
Théorème de Milmann
Réponse:
Eth =
Gth = G1 + G2 + G3
La définition de la tension de Thévenin étant la valeur de VA - VM à circuit ouvert (I =
0), la question précédente donne la réponse.
La résistance interne est obtenue quand on éteint toutes les sources c’est-à-dire que les
tensions de Thévenin sont remplacées par des court-circuits. On a alors les 3
résistances en parallèle comme le montre le schéma ci-dessus :Gth = G1 + G2 + G3
Théorème de Millman
On va utiliser la même méthode que pour l’exercice précédent : calculer les courants
de court-circuit dus à chacune des sources prises séparément.
Il est facile de voir que le court-circuit va masquer toutes les résistances autres que
celle de la source dans chacun des schémas ci-dessus. Cela va donner :
E2 = E3 = 0 : II = I1 = G1 E1
E3 = E1 = 0 : III = I2 = - G2 E2
E1 = E2 = 0 : IIII = I3 = - G3 E3
Les signes - provenant des conventions choisies pour les signes.
Le principe de superposition donne :
JN = II + III + IIII = G1 E1 - G2 E2 - G3 E3
Remarque: Calculer la tension aux bornes de la résistance R4 connectée entre les
noeuds A et M.
Réponse : VA - VM =
Un raisonnement simple va permettre d’obtenir facilement le résultat.
Rien n’empêche de dire que la branche R4 est un générateur de Thévenin dont la fem
est E4 = 0 (court-circuit). et d’appliquer le théorème de Millman.
VA - VM = = =
sources contrôlées
Problème
Jusqu’à présent, il n’a été question que de sources indépendantes. En réalité, pour
obtenir une représentation schématique complète de certains circuits, il est nécessaire
d’introduire des sources dépendantes ou contrôlées ou liées. Il faut préciser la
grandeur physique qui contrôle ces sources. Ce sera soit un courant soit une tension.
Il existe 4 types de sources contrôlées :
- la source de tension contrôlée en tension E = V;
- la source de tension contrôlée en courant E = rm I;
- la source de courant contrôlée en courant J = I;
- la source de courant contrôlée en tension J = gm V.
Les sources sont linéaires. Les coefficients de proportionnalité sont avec ou sans
dimension selon les cas. Les tension V et courant I existent dans une autre branche du
circuit.
Sources réelles.
Problème
On considère le circuit simplifié équivalent à un transistor alimenté par un générateur
de tension E, Ri. Il comprend entr’autres un générateur de tension rm i1 contrôlé par le
courant i1 circulant dans la branche (E, Ri, R1).
Première méthode.
Le circuit comprend n = 4 noeuds (B, C, D, M) et b = 5 branches (E, Ri, R1; R3; R2; rm
i1; VD - VM).
Le nombre de noeuds et de branches peut être réduit à 3 noeuds (B, D, M) et 4
branches (E, Ri, R1; R3; R2,rm i1; VD - VM), mais le premier choix permet une meilleure
compréhension du circuit et ne change rien au nombre de mailles indépendantes.
Il existe donc b - n + 1 = 2 mailles indépendantes : (E, Ri, R1, R3) parcourue par le
courant de maille I1 = i1 et (R3, R2, rm i1;VD - VM) parcourue par le courant de maille I2
= i2 qui donnent les équations suivantes :
E = (Ri + R1 + R3) I1 + R3 I2
VD - VM = (R3 -- rm) I1 + (R2 + R3) I2
Remarque.
conclusion
Le schéma de la source équivalente série montre qu’il faut éliminer I1 parmi les
inconnues puisque VD - VM et I2 sont respectivement la tension et le courant de la
source équivalente. On obtient alors en tirant I1 de la première équation et en le
reportant dans la deuxième :
VD - VM = +( ) I2
La présence de la source contrôlée rend l’application des définitions de Eth et Rth plus
délicate. Il faut toujours écrire des équations plus ou moins compliquées.
Deuxième méthode.
Calcul de Eth.
D’où : Eth =
En éteignant la source E, le schéma devient le suivant et il faut calculer le rapport :Rth
= .
i1 =
Remarque.
En présence d’une source contrôlée, il est indispensable de considérer que le circuit de
calcul de la résistance interne est alimenté par une source de tension VD - VM (ou de
courant) délivrant un courant i2.
Celui-ci se dérive en 2 courants dont -i1 et la source contrôlée rm i1 n’a pas une valeur
nulle.
La définition de la tension de Thévenin reste donc la même qu’il y ait une source
contrôlée ou pas : on n’éteint que les sources indépendantes. Par extension, il en est de
même pour la définition du courant de Norton.
Réponse : JN = ; RN =
La comparaison des sens des courants JN et i2 montre que les 2 courants sont de sens
opposé. Le courant de court circuit icc = i2 entraîne JN = -icc.
Soit JN =
La résistance interne est calculée de la même manière que précédemment.
Analyse Nodale des circuits
les méthodes d'analyse des circuits :
Chaque fois que ce sera possible, on se limitera aux éléments passifs pour
permettre à un maximum d’étudiants d’exploiter ces exercices.
Remarque
Tous les résultats obtenus dans la première partie s’appliquent aussi aux circuits dont
les équations utilisent la notation opérationnelle, moyennant certaines précautions.
Relation tension-courant
Aux bornes d’un condensateur la tension est reliée au courant par l’équation :
W=
L’absence de condition initiale se traduit par une charge emmagasinée nulle et par
conséquent une tension nulle aux bornes du condensateur à l’instant initial t = 0 mais
on ne peut rien dire sur la valeur du courant:
v(p) = +
Remarque
L’équation aux dimensions des relations en notation opérationnelle montre que v(p)
est homogène à une tension multipliée par un temps. De même i(p) est un courant
multipliée par un temps.
Le condensateur
schéma série
schéma parallèle
Remarque
Il est facile de constater que les dipôles obtenus peuvent être considérés comme des
sources de Thévenin et de Norton où la résistance interne est devenue une impédance
interne.
L'inductance
Relation tension-courant
Dans une inductance le courant est relié à la tension à ses bornes par l’équation :
W=
i(p) = +
Remarque
L’équation aux dimensions des relations en notation opérationnelle montre que v(p)
est homogène à une tension multipliée par un temps. De même i(p) est un courant
multipliée par un temps.
La self
schéma série
schéma parallèle
Il est facile de constater que les dipôles obtenus peuvent être considérés comme des
sources de Thévenin et de Norton où la résistance interne est devenue une impédance
interne.
Applications:
charge et décharge dans un élément réactif
Etude du condensateur.
Charge du condensateur
On considère le circuit constitué d’un condensateur C en série avec une résistance R et
un interrupteur K alimenté par une source de tension continue E.
Le circuit est initialement au repos (pas d’énergie emmagasinée dans le condensateur).
E = R i(t) +
Cette relation permet à priori de calculer i(t) mais on ne connaît pas la valeur initiale
i(0). Il faut donc passer par la tension v(t) dont on connaît la valeur v(0) à l’instant
initial.
v(t) =
E = RC + v(t)
v(t) = E (1 - )te0
Cette réponse est bien connue : à t = 0, le condensateur n’étant pas chargé, v(0) = 0.
A t >> RC, le terme exponentiel tend vers 0 et toute la tension de la source se retrouve
aux bornes du condensateur v(t) = E.
Les valeurs du courant de charge i(t) se déduisent des résultats précédents sans calcul.
v(0) = 0 : i(0) = .
A t >> RC, toute la tension est aux bornes du condensateur et la tension aux bornes de
la résistance, et par conséquent le courant, est nulle.
Le courant est positif et décroissant.
Remarque
Charge du condensateur
On considère le circuit constitué d’un condensateur C en série avec une résistance R et
un interrupteur K alimenté par une source de tension continue E.
Le circuit est initialement au repos (pas d’énergie emmagasinée dans le condensateur).
v(p) = i(p)
v(p) =
v(t) = E (1 - )(t)
L’introduction de (t) est équivalente à la condition t e 0..
Applications:
charge et décharge dans un élément réactif
Etude du condensateur.
Décharge du condensateur
Le condensateur précédemment chargé possède une charge Q = C E. On supprime la
source de tension (remplacée par un court-circuit) et on ferme l’interrupteur K à
l’instant t’ = 0.
Calculer l’évolution temporelle de la tension aux bornes du condensateur.
Pour obtenir le résultat, l’étude sera faite dans les domaines temporel et opérationnel.
0 = R i(t’) +
La présence d’une condition initiale fait que l’intégrale de -l'infini à 0 n’est pas nulle
mais est égale à Q = CE.
v(t’) =
v(t’) = E t’ e 0
Cette réponse est bien connue : à t' = 0, le condensateur étant chargé, v(0) = E.
A t' >> RC, le terme exponentiel tend vers 0 et et la tension aux bornes du
condensateur tend vers 0.
Cela correspond à la réalité physique : un circuit fermé sans source d’énergie perd
l’énergie emmagasinée dans l’élément réactif dans les résistances du circuit.
Les valeurs du courant de décharge i(t’) se déduisent des résultats précédents sans
calcul.
En effet, à t’ = 0 toute la tension de la source est aux bornes de la résistance : i(0) = -
.
A t’ >> RC, la tension et par conséquent le courant, tend vers 0.
Remarque
Applications:
charge et décharge dans un élément réactif
Etude du condensateur.
Décharge du condensateur
Etude dans le domaine opérationnel
v(p) =
remarque:
Attention, la tension aux bornes du condensateur chargé est v(p) = i(p) + et non
i(p). Il ne faut jamais l’oublier lorsqu’on calcule la tension aux bornes d’un
élément réactif ayant emmagasiné de l’énergie. C’est la traduction de la condition
initiale du domaine temporel dans le domaine opérationnel.
v(t’) = E (t’)
L’introduction de (t’) est équivalente à la condition t’ e 0.
Applications:
charge et décharge dans un élément réactif
Etude de l'inductance
E = R i(t) +
i(t) = (1 - )te0
Cette réponse est bien connue : à t = 0, l’inductance étant sans énergie, i(0) = 0.
A t >> L/R, le terme exponentiel tend vers 0 et i(t) =E/R.
v(t) =
Les valeurs de la tension v(t) se déduisent des résultats précédents sans calcul.
Remarque
La tension est donc une tension continue et l’inductance est équivalente à un court-
circuit, v(t) = 0.
Applications:
charge et décharge dans un élément réactif
Etude de l'inducatance
soit :i(p) =
L’introduction de (t) est équivalente à la condition t e 0..
Applications:
charge et décharge dans un élément réactif
Etude de l’inductance.
0 = R i(t’) +
Cette réponse est bien connue : à t' = 0, l’inductance a une énergie correspondant à un
courant i(0) = E/R.
A t' >> L/R, le terme exponentiel tend vers 0 et aussi le courant i(t’).
v(t’) =
Les valeurs de la tension aux bornes de l’inductance v(t’) se déduisent des résultats
précédents sans calcul.
Remarque
Applications:
charge et décharge dans un élément réactif
Etude du condensateur.
Décharge du condensateur
Etude dans le domaine opérationnel
i(t’) = E (t’)
L’introduction de (t’) est équivalente à la condition t’ >ou égal à 0
v(p) = p L( i(p) - )
remarque:
Attention, le courant qui circule dans l’inductance est i(p) - . Il ne faut jamais
l’oublier lorsqu’on calcule le courant dans un élément réactif ayant emmagasiné de
l’énergie. C’est la traduction de la condition initiale du domaine temporel dans le
domaine opérationnel.
Conclusion
Les équations seront directement écrites en notation opérationnelle lorqu’il y aura des
éléments réactifs. Les éléments réactifs ayant emmagasinés de l’énergie seront
considérés comme des générateurs de Thévenin ou de Norton réels indépendants,
suivant le problème à traiter.
1ier Exemple
Le circuit étudié comporte:
un générateur de courant réel indépendant (J1, R1)
en série avec une résistance R2 et une résistance R3
en parallèle avec un générateur de tension réel indépendant (E4, R4).
Réponse :
J1 = (G1 + G2) VA - G2 VB- G4 E4 = - G2 VA + (G2 + G3 + G4) VB
Résolution du problème
i(t) = (1 - )(t)
Les relations de branche donnent :
I1 = G1 VA
I2 = G2 (VA - VB)
I3 = G3 VB
I4 = G4 VB + G4 E4
En remplaçant les courants par leur relation avec les potentiels de noeud :
J1 - G1 VA - G2 (VA - VB) = 0
- G4 E4 + G2 (VA - VB) - G3 VB - G4 VB = 0
La tension aux bornes de l’inductance est :
J1 = (G1 + G2) VA - G2 VB- G4 E4 = - G2 VA + (G2 + G3 + G4) VB
Ces 2 équations peuvent être écrites directement en lisant le schéma. Il suffit de définir
des conventions qu’il faudra systématiquement respecter pour chacun des noeuds
indépendants. On procède de la manière suivante :
1 2 noeuds indépendants A et B.
2 une transformation de source de tension en source de courant : (E4, R4) (G4
E4//R4)Noeud A
Noeud A
3 au noeud A sont connectées la source de courant de Norton (J1// R1) et la
résistance R2.
Seule R2 est connectée à un autre noeud indépendant : B.
4 le courant J1 se dirige vers le noeud A :
+ J1 =
5 les éléments passifs connectés en A sont G1 et G2
= + (G1 + G2) VA
6 un seul élément passif est connecté entre A et B, G2 :
- G2 VB= + (G1 + G2) VA - G2 VB
Finalement : J1 = (G1 + G2) VA - G2 VB
Noeud B
3 au noeud B sont connectées la source de courant de Norton (G4 E4//R4), la
résistance R2 et la résistance R3.
Seule R2 est connectée à un autre noeud indépendant : A.
4 le courant G4 E4 quitte le noeud B : - G4 E4 =
5 les éléments passifs connectés en B sont G2, G3 et G4
= + (G2 + G3 + G4) VB.
6 un seul élément passif est connecté entre B et A, G2 :
- G2 VA= + (G2 + G3 + G4) VB - G2 VA
Remarque
Bien que, pour faciliter la compréhension, les courants de branche aient été portés sur
le schéma électrique, il est facile de se rendre compte qu’ils n’interviennent nullement
dans la mise en équation nodale.
Seules les sources d’énergie doivent avoir leur polarité spécifiée.
Régles de mise en équation.
Circuit sans sources controlées
Réponse :
VA - VM =
1 1 noeud indépendant : A
2 une transformation de source de tension en source de courant : (E, Ri)
(Gi E//Ri)
Noeud A
3 au noeud A sont connectées la source de courant de Norton (Gi E//Ri) et
la résistance R.
Ces éléments ne sont pas connectés à un autre noeud indépendant.
4 le courant Gi E se dirige vers le noeud A : + Gi E =
5 les éléments passifs connectés en A sont Gi et G= + (Gi + G) VA.
6 aucun élément passif n’est connecté entre A et un autre noeud
indépendant.= + (Gi + G) VA - 0.
finalement Gi E = (G + Gi) VA
VA - VM =
Calculer VA - VM.
Réponse :
VA - VM =
1 1 noeud indépendant : A
Noeud A
au noeud A sont connectées les sources de courant de Norton (G1 E1//R1),
3 (G2 E2//R2), (G3 E3//R3).
Ces éléments ne sont pas connectés à un autre noeud indépendant.
le courant G1 E1 se dirige vers le noeud A : + G1 E1 =
4 le courant G2 E2 quitte le noeud A : + G1 E1 - G2 E2 =
e courant G3 E3 quitte le noeud A : + G1 E1 - G2 E2 - G3 E3 =
les éléments passifs connectés en A sont G1, G2 et G3
5 + (G1 + G2 + G3) VA
aucun élément passif n’est connecté entre A et un autre noeud
6 indépendant.
= (G1 + G2 + G3) VA - 0.
VA - VM =
Remarque
Ces 2 exemples repris de la première partie montre bien la simplicité d’utilisation de
l’analyse nodale.
On constate aussi que cette méthode permet avant tout de déterminer des tensions.
3ieme Exemple
Calculer:
La tension VA - VM
les courants i1, i’1, i2, i3
la tension VR1 aux bornes de R1.
Réponse :
VA - VM = = - 0,57V
i3 = G3 (VA - VM) = -0,143A
i1 = i’1 - J1 = 0,429A
Le but de cet exercice est de montrer que, selon la disposition des éléments dans le
schéma et la transformation de la source de tension, on peut se retrouver avec des
résultats différents mais exacts qui ne répondent pas, à la lettre, aux données du
problème.
Régles de mise en équation.
Circuit sans sources controlées
Noeud A
3 au noeud A sont connectées les sources de courant de Norton J1, (G1
E1//R1) et les résistances R2, R3. Ces éléments ne sont pas connectés à un autre
noeud indépendant.
VA - VM = = - 0,57V
Remarque
Il est parfaitement possible d’utiliser le théorème de Millman pour trouver ce
résultat. La démonstration est laissée au lecteur.
Régles de mise en équation.
Circuit sans sources controlées
i1 = i’1 - J1 = 0,429A
Calcul de VR1
C’est le schéma qui accompagne l’énoncé du problème qui doit être utilisé de
préférence si on veut éviter des erreurs.
Le schéma transformé ne convient pas.
En effet, dans le premier schéma la tension aux bornes de la résistance R1 est :
VR1 = VA - VM + E1 = R1 i’1.
Cela donne :
V’R1 = VA - VM = -0,57V
Remarque
Dans l’étude des circuits, rien n’interdit de travailler sur plusieurs schémas.
Pour calculer VA - VM, on utilise le deuxième schéma puis on revient au premier pour
calculer VR1.
4ieme Exemple
Le circuit étudié comporte 3 éléments en parallèle:
une source de tension réelle indépendante (E1(p), R1)
une inductance L2 avec une condition initiale représentée par la source de courant J2(p)
un condensateur C3 avec une condition initiale représentée par la source de tension
VC3(p)
Calculer:
Réponse :
VA(p) - VM(p) =
Remarque
Résolution
Calcul de VA(p) - VM(p).
1 1 noeud indépendant : A
Noeud A
3 au noeud A sont connectées les sources de courant de Norton (G1
E1(p)//R1), (J2(p)//L2), (pC3 VC3(p)//C3).
Ces éléments ne sont pas connectés à un autre noeud indépendant.
VA - VM =
Remarque
Il est parfaitement possible d’utiliser le théorème de Millman pour trouver ce
résultat. La démonstration est laissée au lecteur.
Calculer:
Réponse :
- G1 E1 + J2 + G5 (E3 - E5) + G4 E3 = (G1 +G2 + G4 +G5) VA
VA - VB = E3 = 1V
VA - VM = = -0,487V
VB - VM = - E3 = -1,487V
Equations nodales.
1 2 noeuds indépendants : A et B
Noeud A
3 au noeud A sont connectées les sources de courant de Norton (G1 E1//R1), J2, le
courant I3, la résistance R2.
Aucun élément passif n’est connecté à un autre noeud indépendant .
finalement:
au noeud A : - G1 E1 + J2 + I3 = (G1 + G2) VA
au noeud B : - G5 E5 - I3 = (G4 + G5) VB
L’équation supplémentaire nécessaire pour trouver les solutions est donnée par : VA
- VB = E3.
soit VA = VB + E3
soit VB = VA - E3
et éliminer ainsi:
Au noeud B :
VA - VM = = -0,487V
La tension VB - VM se déduit de VA - VB et VA - VM
VB - VM = - E3 = -1,487V
Calcul du courant I3
Le calcul de I3 n’est pas direct puisqu’il n’existe pas de relation entre une source
idéale et le courant qui la traverse.
I3 peut se déduire des 2 équations nodales écrites précédemment :
au noeud A : I3 = (G1 + G2) VA + G1 E1 - J2 = 0,27A
Remarque
Le système d’équations comprend 2 relations en courant et une relation en tension.
Ce n’est plus une analyse purement nodale.
On parlera d’analyse hybride.
Ce genre d’analyse ne sera pas développé ici.
Calculer VA - VM.
(Application numérique: E1 = 1V; E4 = 2V; = 0,1; R1 = 1; R2 = 2; R3 = 4; R4 =
5)
Réponse :
VA - VM = = -0,73V
Les règles 1 et 2 ne sont pas modifiées; la règle 3 doit prendre en compte tous
les sources indépendantes ou contrôlées connectées au noeud analysé. On ajoute une
septième règle qui consiste à remplacer le courant de contrôle en fonction de
potentiel(s) de noeud puis à transférer à droite du signe = le(s) terme(s) dépendant du
(des) potentiel(s) de noeud en changeant le signe.
1 1 noeud indépendant : A
2 transformations de sources de tension en sources de courant : (E1, R1)
2 (G1 E1//R1), (E4, R4) (G4 E4//R4)
Noeud A
3 au noeud A sont connectées les sources de courant, indépendantes ou
contrôlées, de Norton (G1 E1//R1), (G4 E4//R4), I3, les résistances R2 et R3.
Ces éléments ne sont pas connectés à un autre noeud indépendant.
4 le courant G1 E1 quitte le noeud A : - G1 E1 =
lle courant G4 E4 quitte le noeud A : - G1 E1 - G4 E4 =
le courant I3 se dirige vers le noeud A : G1 E1 G4 E4 + I3 =
les éléments passifs connectés en A sont G1, G2, G3 et G4
5 = (G1 + G2 + G3 + G4) VA
aucun élément passif n’est connecté entre A et un autre noeud
6 indépendant.
= (G1 + G2 + G3 + G4) VA - 0.
finalement :
on remplace I3 en fonction du potentiel de noeud indépendant : I3 = G3 VA.
- G1 E1 - G4 E4 + G3 VA = (G1 + G2 + G3 + G4) VA
en transférant à droite le terme dépendant de VA et en changeant son signe.
- G1 E1 - G4 E4 = (G1 + G2 + G3 + G4) VA - G3 VA
VA - VM = = -0,73V
Remarque
De manière générale, la présence de sources contrôlées peut introduire dans le second
membre de l’équation des termes négatifs. On ne peut pas lire facilement l’équation
nodale sur le schéma. Il est cependant possible de le faire en recréant le schéma avec
les modifications apportées par la source contrôlée par le potentiel de noeud et en
modifiant légèrement les règles 3 à 6 :
Calculer VA - VM.
(Application numérique: E1 = 1V; E4 = 2V; gm = 0,1S; R1 = 1; R2 = 2; R3 = 4; R4
= 5)
Réponse :
VA - VM = = -0,65V
1 1 noeud indépendant : A
2 transformations de sources de tension en sources de courant : (E1, R1)
2 (G1 E1//R1), (E4, R4) (G4 E4//R4)
Noeud A
3 au noeud A sont connectés les sources de courant, indépendantes ou
contrôlées, de Norton (G1 E1//R1), (G4 E4//R4), gm VR4, les résistances R2 et R3.
Ces éléments ne sont pas connectés à un autre noeud indépendant.
le courant G1 E1 quitte le noeud A : - G1 E1 =
4 le courant G4 E4 quitte le noeud A : - G1 E1 - G4 E4 =
le courant gm VR4 se dirige vers le noeud A :- G1 E1 - G4 E4 + gm VR4 =
les éléments passifs connectés en A sont G1, G2, G3 et G4
5 = (G1 + G2 + G3 + G4) VA
aucun élément passif n’est connecté entre A et un autre noeud
6 indépendant.
= (G1 + G2 + G3 + G4) VA - 0.
finalement :
on remplace VR4 en fonction des potentiels de noeud indépendant : VR4 = E4 +
VA.
soit:
- G1 E1 - G4 E4 + gm E4 + gm VA = (G1 + G2 + G3 + G4) VA
en transférant à droite le seul terme fonction du potentiel de noeud
indépendant et en modifiant son signe
- G1 E1 - G4 E4 = (G1 + G2 + G3 + G4) VA - gm VA
VA - VM = = -0,65V
Calculer VA - VM.
(Application numérique: E1 = 1V; = 0,1; R1 = 1; R2 = 2; R3 = 4; R4 = 5)
Réponse :
VA - VM = = 0,518V
1 1 noeud indépendant : A
2 transformations de sources de tension en sources de courant : (E1, R1)
2 (G1 E1//R1), (VR1, R4) (G4 VR1//R4)
Noeud A
3 au noeud A sont connectées les sources de courant, indépendantes ou
contrôlées, de Norton (G1 E1//R1), ( G4 VR1//R4), les résistances R2 et R3. Ces
éléments ne sont pas connectés à un autre noeud indépendant.
4 le courant G1 E1 se dirige vers le noeud A : + G1 E1 =
le courant G4 VR1 quitte le noeud A :+ G1 E1 G4 VR1 =
les éléments passifs connectés en A sont G1, G2, G3 et G4
5 = (G1 + G2 + G3 + G4) VA
aucun élément passif n’est connecté entre A et un autre noeud
6 indépendant.
= (G1 + G2 + G3 + G4) VA - 0.
finalement :
on remplace VR1 en fonction des potentiels de noeud indépendant : VR1 = - E1
+ VA.
soit:
+ G1 E1 + G4 E1 G4 VA = (G1 + G2 + G3 + G4) VA
en transférant à droite le seul terme fonction du potentiel de noeud et en
modifiant son signe.
+ G1 E1 + G4 E1 = (G1 + G2 + G3 + G4) VA + G4 VA
VA - VM = = 0,518V
Régles de mise en équation.
Circuit avec sources controlées
Calculer VA - VM.
(Application numérique: E1 = 1V; rm = 0,1; R1 = 1; R2 = 2; R3 = 4; R4 = 5)
Réponse :
VA - VM = = 0,508V
1 1 noeud indépendant : A
2 transformations de sources de tension en sources de courant : (E1, R1)
2 (G1 E1//R1), (rm I1, R4) (G4 rm I1//R4)
Noeud A
3 au noeud A sont connectées les sources de courant, indépendantes ou
contrôlées, de Norton (G1 E1//R1), (G4 rm I1//R4), les résistances R2 et R3. Ces
éléments ne sont pas connectés à un autre noeud indépendant.
finalement :
on remplace I1 en fonction des potentiels de noeud indépendant : I1 = - G1 E1 + G1
VA.
soit:
+ G1 E1 - G1 G4 rm E1 + G1 G4 rm VA = (G1 + G2 + G3 + G4) VA
en transférant à droite le seul terme fonction du potentiel de noeud et en modifiant
son signe
+ G1 E1 - G1 G4 rm E1 = (G1 + G2 + G3 + G4) VA - G1 G4 rm VA
VA - VM = = 0,508V
Remarque
Comme dans le cas de la source de courant contrôlée en courant, il faut remplacer le
courant de branche en fonction des potentiels aux bornes de cette branche.
Comme R1 est en série avec E1, cette tension va apparaître dans l’équation du courant
I1.
Description
Le circuit étudié comporte:
2 générateurs de courant réels indépendants (J1(p)//R1) et (J6(p)//L6)
1 générateur de courant idéal J5(p) en série avec la résistance R5
1 générateur de tension réel indépendant (E2(p),R2)
1 condensateur avec une condition initiale (C7,VC7(p))
1 générateur de tension contrôlée en courant (rm3 I1(p),R3)
un générateur de courant contrôlé en tension (gm8 VR2(p)//R8)
Les polarités des sources ainsi que les tension et courant de contrôle sont indiquées
sur le schéma.
Réponse :
Noeud J1(p) + G2 E2(p) = (G1 + G2 + G3 + G1 G3 rm3) VA(p) - (G2 + G3) VB(p) - (G1
A - G1 G3 rm3) VD(p)
Noeud - E2(p) (G2 + gm8) = - (G2 + G3 + G3 rm3 G1 + gm8)VA(p) + (G2 + G3 + G4 +
B G8 + gm8 + pC7) VB(p) - G4 VC(p) + G3 rm3 G1 VD(p)
Noeud
J5(p) - J6(p) = (G4 + 1/pL7) VC(p) - G4 VB(p).
C
Noeud
- J1(p) - J5(p) = - G1 VA(p) + G1 VD(p)
D
Noeud A
Réponse :
Noeud A
3 au noeud A sont connectées les sources de courant, indépendantes ou
contrôlées, de Norton (J1(p)//R1), (G2 E2(p)//R2), (G3 rm3 I1(p)//R3).
La résistance R1 est connectée au noeud indépendant D.
Les résistances R2 et R3 sont connectées au noeud indépendant B.
soit:
J1(p) + G2 E2(p) - G3 rm3 G1 (VA(p) - VD(p)) = (G1 + G2 + G3) VA(p) - (G2 +
G3) VB(p) - G1 VD(p)
Remarque
Le contrôle des signes dans les équations nodales est très simple.
En effet, on peut constater que, systématiquement, un terme présent dans 2 équations
change de signe parce qu’obligatoirement, dans une branche, le courant entre par un
noeud et sort par l’autre.
Si on écrivait les équations nodales pour tous les noeuds, y compris le noeud de
référence, tous les termes apparaîtraient 2 fois : une fois avec le signe + et l’autre avec
le signe-.
Noeud B
Réponse :
1 4 noeuds indépendants : A, B, C, D
3 transformations de sources de tension en sources de courant :
2 (E2(p), R2) (G2 E2(p)//R2)
(rm3 I1(p), R3) (G3 rm3 I1(p)//R3)
(VC7(p), C7) (pC7 VC7(p)//C7).
Noeud B
au noeud B sont connectées les sources de courant, indépendantes ou
3 contrôlées, de Norton (G2 E2(p)//R2), (G3 rm3 I1(p)//R3), (pC7 VC7(p)//C7), gm8
VR2(p)
la résistance R8
La résistance R4 est connectée au noeud indépendant C
Les résistances R2, et R3 sont connectées au noeud indépendant A.
le courant G2 E2(p) quitte le noeud B :- G2 E2(p) =
4 le courant G3 rm3 I1(p) se dirige vers le noeud B : - G2 E2(p) + G3 rm3 I1(p) =
le courant gm8 VR2(p) se dirige vers le noeud B : - G2 E2(p) + G3 rm3 I1(p) +
gm8 VR2(p) =
le courant pC7 VC7(p) quitte le noeud B : - G2 E2(p) + G3 rm3 I1(p) + gm8
VR2(p) - pC7 VC7(p) =
5 les éléments passifs connectés en B sont G2, G3, G4, G8 et pC7
= (G2 + G3 + G4 + G8 + pC7) VB(p)
Entre B et C est connectée G4; entre B et A sont connectées G2 et G3.
6 = (G2 + G3 + G4 + G8 + pC7) VB(p) - G4 VC(p) - (G2 + G3) VA(p).
L’équation nodale au noeud B est :
- G2 E2(p) + G3 rm3 I1(p) + gm8 VR2(p) - pC7 VC7(p) = (G2 + G3 + G4 +
G8 + pC7) VB(p) - G4 VC(p) - (G2 + G3) VA(p).
Remarque
Le contrôle des signes dans les équations nodales est très simple.
En effet, on peut constater que, systématiquement, un terme présent dans 2 équations
change de signe parce qu’obligatoirement, dans une branche, le courant entre par un
noeud et sort par l’autre.
Si on écrivait les équations nodales pour tous les noeuds, y compris le noeud de
référence, tous les termes apparaîtraient 2 fois : une fois avec le signe + et l’autre avec
le signe-.
Noeud C
Réponse :
1 4 noeuds indépendants : A, B, C, D
Noeud C
au noeud C sont connectées les sources de courant, indépendantes ou
3 contrôlées, de Norton J5(p), (J6(p)//L6),
la résistance R4.
La résistance R4 est connectée au noeud indépendant B.
La résistance R5 n’intervient pas puisque la branche est représentée par son
courant J5.
le courant J5(p) se dirige vers le noeud C : J5(p) =
4 le courant J6(p) quitte le noeud C : J5(p) - J6(p) =
5 les éléments passifs connectés en C sont G4, et 1/pL7
= (G4 + 1/pL7) VC(p)
6 Entre C et B est connectée G4.
= (G4 + 1/pL7) VC(p) - G4 VB(p).
L’équation nodale au noeud C est :
-J5(p) - J6(p) = (G4 + 1/pL7) VC(p) - G4 VB(p).
-J5(p) - J6(p) = (G4 + 1/pL7) VC(p) - G4 VB(p).
Remarque
Le contrôle des signes dans les équations nodales est très simple.
En effet, on peut constater que, systématiquement, un terme présent dans 2 équations
change de signe parce qu’obligatoirement, dans une branche, le courant entre par un
noeud et sort par l’autre.
Si on écrivait les équations nodales pour tous les noeuds, y compris le noeud de
référence, tous les termes apparaîtraient 2 fois : une fois avec le signe + et l’autre avec
le signe-.
Noeud D
Réponse :
1 4 noeuds indépendants : A, B, C, D
3 transformations de sources de tension en sources de courant :
2 (E2(p), R2) (G2 E2(p)//R2)
(rm3 I1(p), R3) (G3 rm3 I1(p)//R3)
(VC7(p), C7) (pC7 VC7(p)//C7).
Noeud D
au noeud D sont connectées les sources de courant, indépendantes ou
3 contrôlées, de Norton (J1(p)//R1), J5(p).
La résistance R1 est connectée au noeud indépendant A.
La résistance R5 n’intervient pas puisque la branche est représentée par son
courant J5.
le courant J1(p) quitte le noeud D : - J1(p) =
4 le courant J5(p) quitte le noeud D : - J1(p) - J5(p) =
5 l’éléments passif connecté en D est G1
= G1 VD(p)
6 Entre D et A est connectée G1.
= G1 VD(p) - G1 VA(p).
L’équation nodale au noeud D est :
- J1(p) - J5(p) = G1 VD(p) - G1 VA(p).
- J1(p) - J5(p) = - G1 VA(p) + G1 VD(p)
Remarque
Le contrôle des signes dans les équations nodales est très simple.
En effet, on peut constater que, systématiquement, un terme présent dans 2 équations
change de signe parce qu’obligatoirement, dans une branche, le courant entre par un
noeud et sort par l’autre.
Si on écrivait les équations nodales pour tous les noeuds, y compris le noeud de
référence, tous les termes apparaîtraient 2 fois : une fois avec le signe + et l’autre avec
le signe-.
Description
On considère le schéma équivalent d’un transistor représenté ci-dessous.
2 -En déduire les équations nodales pour les 3 types de montage : émetteur
commun, collecteur commun et base commune.
Comme il n’y a aucune confusion possible, (p) ne sera pas introduit dans l’écriture des
courants et des tensions.
Réponse :
Emetteur commun : VE = 0.
Collecteur commun VC = 0
Base commune VB = 0
1 3 noeuds indépendants : B, C, E
Noeud B
au noeud B sont connectées la source de courant IB et les admittances YBE
3 et YBC.
L’admittance YBC est connectée au noeud indépendant C et l’admittance
YBE au noeud indépendant E.
4 le courant IB se dirige vers le noeud indépendant B : + IB =
Noeud C
3 au noeud indépendant C sont connectées les sources de courant de Norton
IC et gm VBE = gm (VB -VE)
l’admittance YBC et la conductance GCE.
L’admittance YBC est connectée au noeud indépendant B et la conductance
GCE au noeud indépendant E.
D’où :
Noeud E
au noeud indépendant E sont connectées les sources de courant de Norton
3 IE et gm VBE = gm (VB -VE)
l’admittance YBE et la conductance GCE.
L’admittance YBE est connectée au noeud indépendant B
la conductance GCE au noeud indépendant C.
4 le courant IE se dirige vers le noeud E : + IE =
le courant gm (VB -VE) se dirige vers le noeud E : + IE + gm (VB -VE) =
D’où :
IB + IC + IE = 0
Emetteur commun.
Le noeud E sert de référence : VE = 0.
Il y a 2 noeuds indépendants B et C dont les équations nodales sont :
I
IB = (YBE + YBC) VB - YBC VC
IC = - (YBC - gm)VB + (YBC + GCE) VC
Collecteur commun.
Le noeud C sert de référence : VC = 0
Il y a 2 noeuds indépendants B et E dont les équations nodales sont :
Base commune.
Le noeud B sert de référence : VB = 0.
Il y a 2 noeuds indépendants E et C dont les équations nodales sont :
Description
Le schéma dynamique d’un amplificateur à transistor est représenté ci-dessous.
Le signal d’entrée est fourni par un générateur de tension Eg de résistance interne Rg.
La sortie est fermée sur une résistance de charge Ru.
Ecrire les équations nodales du transistor en l’absence du générateur et de la charge.
Calculer :
l’impédance d’entrée Ze
l’impédance de sortie Zs
le gain en tension av
le gain en courant ai de ce montage.
Réponse :
Ze =
Zs =
a’v = -
ai =
Comme il n’y a aucune confusion possible, (p) ne sera pas introduit dans l’écriture des
courants et des tensions.
Les différences avec l’exercice précédent sont l’absence de l’admittance YBC et l’ajout
d’une résistance RE entre l’émetteur et le noeud de référence.
En reprenant les conventions précédentes, on obtient :
1 3 noeuds indépendants : B, C, E
2 Pas de transformation de source.
Noeud B
3 au noeud B sont connectés le courant IB et l’admittance YBE.
L’admittance YBE est connectée au noeud E.
Noeud C
3 au noeud C sont connectés le courant de source contrôlée de Norton gm
VBE = gm (VB -VE)
le courant IC
L’admittance YBC est connectée au noeud a conductance GCE.
La conductance GCE est connectée au noeud E.
D’où :
Noeud E
3 au noeud E sont connectés le courant de source contrôlée de Norton gm
VBE = gm (VB -VE)
l’admittance YBE
les conductances GCE et GE
L’admittance YBE est connectée au noeud B et la conductance GCE au noeud
C.
4 Le courant gm (VB -VE) se dirige vers le noeud E : + gm (VB -VE) =
D’où :
soit:
VE =
En reportant dans les équations de IB et IC, on trouve :
IB = YBE VB - YBE
IB = VB - VC.
IC = VB + VC
Si on fait RE = 0 et qu’on tient compte que YBC = 0, on retrouve les équations
nodales émetteur commun.
Régles de mise en équation.
Equation nodales d'un amplificateur
Y11 =
Y12 = -
Y21 =
Y22 =
IB = Y11 VB + Y12 VC
IC = Y21 VB + Y22 VC
soit:
IC = - Gu VC = Y21 VB + Y22 VC
VC = - VB
IB = (Y11 - Y12 ) VB
Ze = =
soit:
IB = - Gg VB = Y11 VB + Y12 VC
VB = - VC
IC = (- Y21 + Y22 ) VC
Zs = =
av = =-
Le gain ainsi défini ne prend pas en compte le générateur. Un autre définition consiste
à prendre le rapport .
soit:
= Eg
a’v = =-
a’v =
soit:
ai = = =