M14-Dessin Des Plans de BA
M14-Dessin Des Plans de BA
M14-Dessin Des Plans de BA
SECTEUR : BTP
NIVEAU : TECHNICIEN
REMERCIEMENTS
Pour la conception :
Pour la validation :
DRIF
Résumé de Théorie et Guide
M14 : Dessin des Plans de Béton Armé Coffrage et Ferraillage
de Travaux Pratiques
SOMMAIRE
Présentation du Module
Résumé théorique :
Méthode générale d’exécution des dessins de béton armé :
Le rendement et la qualité
Définition du travail
Présentation type des dessins béton armé
Etablissement des dessins
Echelle
Cartouche d’inscription
Dessin de Coffrage
Convention générale
Repérage des éléments des planchers
Coupe et élévation
Cotation et équarrissage
Présentation type des armatures
Notion de la note du calcule
Indication générale
Dalle simple au nervurés
Poutres et Poteaux
Escaliers
Terminologie
Différentes systèmes
Présentation du Coffrage
Résumé Pratique :
Représentation du coffrage
Respect des normes de B.A
Représentation des armatures
Respect des normes de dessin
Durée : 132h
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit dessiner les plans de béton armé d’une
construction simple (maison individuelle) selon les conditions, les critères et les précisions
qui suivent :
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement
A partir des notes de calcul.
A partir des plans d’Architecture.
A l’aide du matériel de dessin.
PRESENTATION DU MODULE
Durée : 132h
Théorie : 40h
Travaux pratiques : 76 h
Evaluations : 16 h
Le rendement et la qualité
D'une façon générale, les plans à partir desquels sont établis les dessins de
béton armé sont dressés par1'architecte, maître de l’œuvre.
C'est au départ que doit être faite cette double opération. On ne doit pas
comprendre ces plans au fur et à mesure de l'exécution des plans de béton armé.
Cette façon de faire risquerait de conduire à des déboires sérieux et, de toute façon,
ferait perdre du temps. De toute manière, il faut ensuite
a) Vérifier que les éléments de base suffisent à une représentation complète des
détails de béton armé. Dans le cas contraire, il faut déterminer sans attendre les vues,
sections et coupes nécessaires pour compléter la représentation.
C’est seulement lorsque cet ensemble d'opérations est effectué qu'on peut
avoir une idée précise de la façon dont le dessin va se présenter. On procède alors
aux modifications qui se révèlent nécessaires pour que finalement la mise en page soit
À la fois correctement aérée et équilibrée.
Nous insistons beaucoup sur cette phase de mise en train du travail. Elle est
indispensable Si l'on veut obtenir un dessin bien présenté. C'est qu'en effet, dès que
l'exécution proprement dite des figures est commencée, il n'est plus question,
pratiquement, de remettre en cause les dispositions d'ensemble adoptées. Un retour en
arrière constituerait une perte de temps inacceptable.
Lorsque la mise en place des lignes générales des figures d'ensemble est
terminée, on peut procéder à leur achèvement, qui peut aller de paire avec l'exécution
des figures de détails. Ici encore, il est bon de conduire cet achèvement en parallèle,
par élément ou groupe d'éléments, sur chaque figure. C'est le meilleur moyen
d'assurer en fin de compte leur concordance. On peut également commencer la
cotation des dimensions élémentaires en choisissant, pour chaque dimension à coter, la
ou les figures où la cotation se présente de la façon la plus claire (cotes verticales
sur les coupes, cotes horizontales sur les vues en plan.
Lorsque les tracés proprement dits sont terminés, il reste encore deux séries
d'opérations à effectuer
Lorsque le travail au crayon doit être mis au net à l'encre, la totalité des
tracés sera faite en trait continu. C'est un gain de temps. On pourra repérer les parties
à mettre au net en trait interrompu par un signe particulier placé sur le trait afin
d'éviter des erreurs au moment de l'exécution à l'encre. Il y a également avantage à
entourer les centres d'un petit cercle pour en faciliter le repérage et de marquer, dans
le même esprit, d'un petit trait l'emplacement précis des points de tangence ou de
raccordement.
Enfin, il est évident qu'on ne devra pas commencer la mise au net à l'encre
avant achèvement complet de l'exécution au crayon. Que le dessin soit destiné à être
mis à l'encre ou au crayon, une grande sobriété de trait facilite toujours e
l'exécution des opérations ultérieures. Essayer donc d'éviter tout tracé superflu et de
limiter chaque trait à sa partie utile.
Elle se fait de la même façon, qu'il s'agisse d'une mise au net sur la feuille même
qui a reçu le tracé au crayon ou d'un calque. Ses caractéristiques essentielles sont les
suivantes
En particulier, le trait doit être traité ici sous ses divers aspects
conventionnels. La mise au net comporte également l'exécution éventuelle des
figurations de lisibilité.
c) Elle doit être particulièrement soignée dans tous ses éléments (traits,
figurations -et écritures) puisque c'est d'elle que dépend l'aspect définitif du dessin.
Quant à la méthode d'exécution d'une mise au net à l'encre, elle est basée sur des
principes entièrement différents de ceux qui régissent l'exécution des tracés au
crayon.
Il ne s'agit plus ici d'une méthode logique, mais d'une méthode mécanique dont
le seul but est d'obtenir la meilleure qualité d'exécution, avec le minimum d 'incidents
et dans le minimum de temps.
b) Qu'il s'agisse de courbes ou de droites, d'abord les traits fins, puis les
traits moyens, puis les traits forts.
c) Dans chaque largeur de trait, d'abord les traits continus puis les traits
mixtes et interrompus.
Lorsque tout ce qui est trait est exécuté, on termine dans l'ordre suivant :
- les flèches, les chiffres de cote, toutes définitions symboliques et, d'une
façon générale, toutes les écritures faisant partie intégrante des figures;
Remarques
Généralement, les flèches, les chiffres de cotes et les écritures sont exécutées à
l'encre.
Une mise au net sur papier s'achève par le nettoyage d'ensemble du dessin
À la gomme et par le découpage de la feuille. Lorsqu'il s'agit d'une mise au net sur
calque il faut, avant de détacher le calque, procéder aux opérations suivantes
Il est établi, en généra1, des dessins définissant les formes des ouvrages dits
plans de coffrage et des dessins. Représentant leurs armatures, ceux-ci étant, en
principe, distincts de celui-là.
b) Echelles
Les échelles sont exprimées en centimètres par mètre et sous forme de rapport
entre parenthèses (voir ci-après)
c) Cartouche d'inscription
BATIMENT INDUSTRIEL
PLAN DE COFFRAGE :
FONDATION
PLANCHER SUR RDCH
NOM DU DESSINATEUR :
Date : Plan
N° : 1
Echelle :
a- Conventions générales :
Les dessins de coffrage représentent les divers plans, coupes et élévations des
surfaces brutes, enduits non compris.
Conventions relatives aux planchers 3 Pour les vues en plan des planchers, la
convention générale suivante est adoptée :
- le contour des murs porteurs peut être représenté par des traits
forts d'environ 0,6 mm ou~plus
Chaque plancher étant repéré par un titre, il n'est t pas utile que le repérage
des éléments d'un, même plancher soit suivi d'un indice numérique correspondant à
l'étage. Les poutres peuvent être représentées par des numéros en chiffres arabes. On
adopte, au choix, une numérotation particulière à chaque étage ou bien une
numérotation continue pour toutes les poutres d'un même chantier.
Par exemple, une poutre du troisième étage peut porter le numéro 225, cela ne
signifiant pas forcément que le plancher comporte 225 poutres, mais que ce numéro
appartient à la suite de toutes les poutres du chantier.
Les poteaux peuvent être repérés par' des lettres majuscules P suivies d'un
numéro en indice. Aucune loi de numérotation n'est imposée pour le choix des indices.
Toutefois, le repère doit se retrouver à tous les étages. Ai les tronçons des poteaux
supérieurs sont à l'aplomb du poteau de base.
Il est souvent commode de définir un, poteau par l'intersection de deux axes
orthogonaux, les axes étant désignés dans
Un sens par des lettres et dans l'autre par des chiffrés (Exemple : G.12.
12
Le repérage des dalles en plan peut se faire par des lettres minuscules entourées
d'un cercle. En cas échéant, un trait en diagonale passant par le centre du cercle, mais
interrompu à l'intérieur de celui-ci, est tracé pour préciser les limites de la dalle
considérée.
Les épaisseurs des dalles pleines sont indiquées par un nombre entouré de deux
cercles, étant entendu que ce nombre représente en centimètres l'épaisseur de la dalle
dé béton armé.
Les épaisseurs des planchers à hourdis creux sont indiquées par deux nombres
séparés par le signe + et entourés de deux cercles, le premier nombre représentant
l'épaisseur du corps creux et le second celle de la dalle.
Exemple
+
3.15 +
3.00
c) Coupes et élévations
Repérage: Les diverses coupes d'un même plan de coffrage sont repérées sur
celui-ci par des traits mixtes épais.
Des chiffres arabes situés aux extrémités des traits de coupe et à côté des
retours servent pour le repérage des dessins représentant les coupes elles-mêmes.
1 1
Lorsqu'une même vue représente une coupe faite par plusieurs plans, la ligne de
repérage sur le plan de coffrage est une ligne brisée dont chaque angle est indiqué par
le chiffre de la coupe.
2 2
2
d- Cotation
Les cotes sont inscrites parallèlement aux segments de ligne de cote dont elles
désignent la longueur et en leur milieu. Elles sont indiquées en centimètres pour les
longueurs inférieures à ~ et en mètres, avec deux décimales après la virgule, pour les
longueurs supérieures à 1 m.
Un point est disposé sous ce dernier chiffre pour préciser cette convention.
8
Exemple : 27
Les lignes de cote et les lignes de rappel sont représentées par des traits
continus fins (0,1 à 0,2 mm d'épaisseur. Les longueurs représentatives de ces cotes sont
limitées par deux flèches aboutissant aux traits de rappel perpendiculaires aux
lignes de cote.
La ligne de cote totale doit figurer sous une ligne de cotes partielles.
Il a convenu que les hauteurs sont les hauteurs totales, y compris la dalle de
béton armé, mais non compris les re-vêtements divers. S'il est nécessaire d'indiquer la
hauteur de soffite sous la dalle de la poutre, le dernier chiffre pourra être suivi des deux
lettres minuscules sh, signifiant "sous hourdis".
Sur les coupes verticales, élévations ou profils verticaux, les cotes de niveau
sont accompagnées d'une flèche noire et blanche dont la pointe est située au niveau à
repérer et la base horizontale.
+10.50
La forme carrée, la plus usuelle ; est la plus économique, car elle nécessite, à
section transversale donnée le moindre coffrage. :la forme rectangulaire est très
courante, elle permet d'adapter une section requise à un encombrement donné (poteau
à loger dans une cloison ou dans un mur et n'en dépassant pas l'épaisseur) et aussi
2.2.3 Dimensions
Les dimensions des poteaux doivent évidemment être en rapport avec les
charges à supporter. L'intérêt du constructeur est de dimensionner largement il coûte
moins cher de transporter les charges par le béton que l'acier. Dans beaucoup de cas,
des impératifs esthétiques ou d'encombrement imposent un gabarit maximum ne pas
dépasser. Il faut alors obligatoirement construire des poteaux a fort pourcentage d'acier
(acier longitudinal ou frettes), ce qui coûte cher. Normalement, il y a intérêt à recourir
aux dimensions habituelles des coffrages : 16, 22, 28, 30, 3:5 cm. Du point de vue
simplification il y a intérêt à standardiser et réduire les types de poteaux à un même
étage. C9uramment les gabarits augmentent aux étages inférieurs mais on peut aussi
les laisser de section constante sur deux étages, quitte à jouer sur l'acier, pour ne pas
être trop prodigue de matière. Généralement, pour simplifier, le coffrage, il est
intéressant d'adopter pour l'épaisseur d'un poteau, l'épaisseur même de la poutre qu'il
supporte ; cette disposition complique par contre le ferraillage, en raison des
pénétrations d'aciers verticaux et horizontaux qu'elle introduit.
Pour cette raison, certains constructeurs préfèrent faciliter le passage des aciers
quitte à compliquer le coffrage aux appuis ; il suffit de construire le poteau plus large
ou moins large que les poutres qu'il supporte.
2.3. POUTRES
Dans le même esprit on construit des poutres minces très étroites ne faisant
aucune saillie sur les mura et cloisons. Si le constructeur a toute liberté, il y a intérêt à
dimensionner les poutres en largeur en fonction des largeurs mêmes des planches de
coffrage, soit 16, 22, 28, 30, .35 cm, 8U delà aucune largeur ne facilite plus le coffrage
qu'une autre. En ce qui concerne la hauteur, il sera plus économique de prévoir une
poutre plutôt haute, les poutres plates étant très coûteuses en acier et difficiles à
ferrailler et à bétonner, elles sont le plus souvent exagérément flexibles, la tenue du
plâtre en service est moins bonne, il y a risque de fissuration. Un rapport de 1/10 à 1/15
entre la hauteur de la poutre (dalle ou hourdis compris) est correct pour les planchers
courants d'habitation ; il est plus économique pour le cas de planchers surchargés à
500 daN/m2 au moins. Mais en fait, le constructeur est souvent très limité dans son
choix par des nécessités d'épaisseurs maximale~de planchers, fixées le plus souvent
arbitrairement par l'architecte. Il ne lui reste souvent qu'à s'y adapter et la plupart du
temps au d~triment de l'économie de la structure.
Dans certains cas de planchers industriels, on doit réserver des trous pour les
passages de canalisations, gaines, etc... à travers les poutres. Si ces trous sont de
grandes dimensions et se répètent systématiquement, il peut y avoir intérêt à réaliser
une poutre-échelle ou triangulée.
C’est-à-dire sans les enduits ou tous autres revêtements. Les volumes ainsi
représentés et cotés correspondent eux vides intérieurs des coffrages.
Représentation conventionnelle.
En ce qui concerne les vues en plan des planchers et afin de permettre une
bonne lisibilité des plans :
1. On admet conventionnellement que les dalles, leurs nervures et les poutres qui
font corps avec elles ne sont pas coulées. Cela revient pour ces éléments à substituer à
la représentation du béton brut de décoffrage la représentation des arêtes intérieures de
leurs coffrages. Ces arêtes intérieures sont vues et sont par suite représentées en trait
continu moyen, ce qui procure un net accroissement de lisibilité.
2. On admet ensuite que les poteaux ou les murs, c'est-à-dire les éléments porteurs
verticaux, sont coulés jusqu'au niveau inférieur des poutres faisant corps avec la dalle
et on assimile conventionnellement au point de vue de la représentation graphique ces
arrêts de béton ou de maçonnerie à des sections. Par conséquent, poteaux ou murs sont
représentés avec leurs contours en trait continu fort. Les surfaces correspondantes
reçoivent, ai cela est utile, les habituelles figurations de lisibilité. Cette double
convention est simple, commode et procure une excellente lisibilité.
3. Cas particulier
N5
1. L'équarrissage d'une poutre est indiqué sur le dessin sous la forme des deux
nombres mesurant les dimensions de la section droite, séparés par le signe de la mul-
tiplication. Le premier de ces nombres mesure la largeur et le second la hauteur, étant
entendu que lorsqu'une dalle est associée à la poutre cette hauteur comprend toujours
l'épaisseur de la dalle brute sans enduits ni revêtements.
3. Les épaisseurs de dalles sont, sur les plans, indiquées par un nombre, entouré
de deux cercles, étant entendu que ce nombre représente en centimètres l'épaisseur de
la dalle de béton armé brute. Les épaisseurs des planchers à hourdis creux seront
indiquées par deux nombres séparés par le signe + et entourés de deux cercles, le
premier nombre représentant l'épaisseur du corps creux et le second celle de la dalle.
Indication de repérage.
Cotation.
Les formes étant représentées, les dessins de coffrage quels qu'ils soient
(élévation, plans ou coupes) doivent naturellement donner toutes les cotes nécessaires à
l'exécution. Il faut toutefois éviter d'encombrer les dessins de cotes superflues. Dans la
mesure du possible:
C’est une fiche réalisée par l’ingénieur et exploitée par le dessinateur. Elle
indique toutes les informations sur le ferraille d’un plancher exemple :
La longueur de chaque barre~ doit être définie soit sur les plans ou soit sur les
bordereaux d'acier.
Lorsque cela est nécessaire les barres présentant des tracés courbes sont
définies chacune par un détail spécial entièrement coté.
Vue en plan :
Elévation :
Cette disposition est valable aussi bien pour les armatures des poutres figurant
dans les élévations spéciales que pour les armatures des dalles figurant sur les plans au
1/50 (2 cm p. m..
Les dessins d'armatures doivent représenter tous les détails nécessaires pour
permettre l'exécution complète du ferraillage. Les dessins d'armatures étant des
dessins d'exécution complets, les références aux plans de coffrage à consulter, les
joints ou plans d'arrêt ou reprise de bétonnage, les notes importants concernant des
sujétions particulières figurent sur ces dessins. En particulier, sont définies les
distances des barres entre elles ou aux parois, notamment aux croisements. Il peut y
avoir intérêt, dans les nœuds où le ferraillage est dense, à représenter
l'enchevêtrement des barres par un détail coté et dessiné à grande échelle.
Les dessins doivent faire ressortir clairement la nuance d'acier des diverses
barres, lorsque des armatures de types différents ont été prévues.
Si l'on utilise une notation symbolique pour désigner les diverses nuances
d'acier, une légende précise de façon très apparente la notation adoptée.
Exemples :
Pour les aciers a haute adhérence on utilise le groupe de lettre HA, précédé Si
nécessaire du nombre de barres et suivi de l'indication du diamètre nominal. La nuance
de l'acier est indiquée en abrégé à la suite entre parenthèses, a moins qu'elle ne soit
spécifiée sur le dessin d'une façon générale et sans ambiguïté.
Exemple :
Dans le cas où les armatures à haute adhérence utilisées sons d'un type agréer
bien défini, l'indication HA serait remplacée par la désignation abrégée de l'acier
correspondant mentionnée sur la fiche d'identification.
Pour désigner les treillis soudés, on peut utiliser les deux lettres TS suivies des
diamètres et espacements des fils porteurs et de répartition exprimée en millimètres.
Ainsi, l'indication TS 6/4.75 x 200 désigne un treillis soudé où les fils porteurs ont
OFPPT / DRIF /CDC BTP 32
Résumé de Théorie et Guide
M14 : Dessin des Plans de Béton Armé Coffrage et Ferraillage
de Travaux Pratiques
Les ferraillages peuvent être représentés sur des vues en plan au 1/50 ( 2 cm
p.m.) mais sur lesquelles aucune cote de coffrage ne figure.
Il n'est pas nécessaire de dessiner toutes les barres -d'une même dalle pour
chaque lit d'armatures on peut se contenter d'indiquer une seule barre en précisant
l'écartement à observer ou plusieurs barres à leur écartement réel.
Les barres des différents lits doivent être repérées sans ambiguïté.
Deux types d'armatures sont utilisés suivant les cas soit des aciers inférieurs et
aciers supérieurs indépendants, soit des aciers inférieurs dont une partie
(généralement la moitié) est relevée et croisée sur appuis de manière à s'y transformer
en aciers supérieurs.
Une coupe type est nécessaire pour qu'il n'y ait pas d'erreur d'interprétation
sur l'appellation "1er lit, 2ème lit, 3ème lit et 4ème lit.
Les indications relatives aux armatures sont portées soit directement sur les
barres dessinées dans les vues en plan soit sur des lignes de rappel attachées aux
armatures à repérer.
Les armatures de ces éléments peuvent figurer soit sur des coupes, soit sur des
élévations verticales, mais traitées comme s'il s'agissait de coupes, c'est-à-dire par
représentation d'une ligne de contour limitant l'élément à ferrailler. Les armatures,
dans ces élévations, sont toujours représentées par des traits continus. On s efforce,
dans la mesure du possible, de représenter les barres à leur véritable échelle, mais il y
a plutôt intérêt à grossir le trait représentant les armatures principales pour faciliter la
lecture des dessins.
Des détails spéciaux doivent être établis lorsque certaines zones sont très
chargées en armatures les barres sont alors représentées à grande échelle par un
double trait plein, en respectant rigoureusement l'échelle des diamètres.
L étude des nœuds de ferraillage doivent être fait de manière à' réserver autour
de chaque armature l'enrobement de béton nécessaire, qui est coté.
Un petit schéma coté de pliage des armatures peut être fait à la suite des
repérages, pour faciliter le travail de façonnage. Il peut être commode d'avoir recours à
un diagramme schématique, dans lequel on fait une vue en plan de chaque lit
d'armatures, en séparant nettement chaque barre.
Pour ce diagramme, il faut respecter. La position occupée par chacun des lits
d'armatures dans la section de la poutre. Ainsi, le lit n01 est placé sur le diagramme àla
partie inférieure du dessin, le lit n02 au-dessus et ainsi de suite. Une élévation de la
poutre permet la discrimination entre les armatures inférieures et supérieures. S'il
existe des barres relevées, le diagramme est fait par nappes verticales.
Ce diagramme peut être dessiné À une échelle plus réduite que l'élévation de
la poutre.
Pour les éléments dont le ferraillage est importent, on peut expliciter le travail
du ferraillage en figurant les armatures par un dessin coté de chaque barre représentée
isolément.
On calcul toujours 1 'écartement des étriers et des cadres aux appuis et, s'il y a
lieu, dans quelques sections intermédiaires ; on répartit ensuite ces étriers et ces
cadres en fonction des valeurs trouvées en s'attachant de ne pas compliquer inutilement
le travail de ferraillage sur le chantier, à garder l'écartement constant sur une certaine
zone.
Méthode de Caquot
Cette méthode ne s'applique que Si la poutre est de hauteur constante et Si de plus elle est
soumise à des charges uniformément réparties.
On considère la suite des nombres : 7, 8, 9, 10, 11, 13, 16, 20, 25, 35, 60.
ESCALIERS
4.1.1. Terminologie
Le mur qui limite l'escalier s'appelle le mur d'échiffre. Le plafond qui monte
sous les' marches s'appelle paillasse. La partie verticale d'une marche s'appelle la
contre-marche. La cage est le volume circonscrit à l'escalier. Les marches peuvent
prendre appui sur une poutre droite, courbe, ou hélicoïdale qu'on appelle le limon. La
projection horizontale q"'un escalier laisse au milieu un espace appelé jour ~qui peut
être' nul ou au contraire être assez grand pour, y loger un ascenseur'.
Le collet est le bord qui limite l'escalier du côté du jour. La ligne de foulée est la
c6,urbe décrite par une personne gravissant l'escalier, on la suppose tracée à0,50 en
arrière du collet. On appelle 'échappée la hauteur libre verticale au-dessus de;l'arête
ou nez d'une marche. Sa valeur minimale est de~l,90 m. Une suite ininterrompue de
marches s'appelle une volée, une volée peut être droite ou courbe, elle doit comporter
au maximum 18 à 20 marches,' la partie horizontale d'un escalier entre deux volées
s'appelle un palier ou palier de repos.
A chaque étage l'escalier aboutit à un palier d'arrivée, qui est en même temps
palier de départ de l'étage au-dessus. La longueur d'un palier doit être de 3 marches au
moins.
Du côté du vide, les volées et paliers sont munis d'un garde~corps ou rampe.
Deux volées parallèles ou en biais sont réunies par un ou plusieurs paliers ou par, un
quartier tournant; cette dernière disposition', de construction plus délicate, permet de
gagner un peu de place sur l'encorbellement de l'escalier.
a priori n = 17 = 16,2
A g + 2h = 0,59 m.
Pour le tracé des escaliers è quartier, tournant on pratique ce que l'on appelle
le balancement des marches. Différentes méthodes peuvent être utilisées.
Le nez en béton d'une marche étant fragile on peut le protéger par une cornière
métallique.. Une contre-marche biaise permet d'augmenter le giron. Les escaliers plus
soignés comportent un revêtement de la marche et quelquefois aussi de la contre
marche. Ce revêtement peut être de nature très diverse dalles 'de pierres, enduits
spéciaux, bois, métal, produits plastiques etc.
TP 1 : CONSTRUCTION SIMPLE
I.1. Objectif(s) visé(s) :
- Application exacte des normes de dessin de coffrage
- Présentation exacte des éléments
I.2. Durée du TP:
- 16 heures
I.3. Matériel (Équipement et matière d’œuvre) par équipe :
a) Equipement :
- Table de dessin
- Equerre 30° et 45°
- Rapidographe
- Règle à échelle ( 1/100 ; 1/50 ; 1/20)
b) Matière d’œuvre :
- Papier calque (Format A1) pour Chaque stagiaire
- Encre de chine
- Papier adhésif ( Scotche)
- Mine 0.5 mm
I.4. Description du TP :
- Voir schéma de disposition (Planche N°1)
- niveau du sol 0 .00 m fini ( 5cm de revêtement du sol, 15cm béton de sous-
pavement.
- niveau d’assise des fondations : -1 ,20m sur béton de propreté de5cm (y compris
5cm de revêtement du sol )
- semelles isolées
- Massives en tronc de pyramide : Dimension en plan a voir a schéma. Sachant que
d1 est égal a 5cm , la hauteur totale (ht) sera calculée pour toutes les semelles au
moyen de la formule :
Ht d1 + (B-b) /4 avec d1 = enrobage
ht B 18
- Poteaux de section 30 x30 cm a l’intersection des axes repères les poteaux seront
amorces dans les coupes au-dessus du niveau +2,83 m .
- Poutres de section30x40 suivant ces axes .
- Poutres de rive de section 30x35cm pour le bord a . b de la thermie.
- Goussets suivant croquis de part et d’autre des axes 3 et 4 pour les poutres
longitudinal des axes B et C . :
20
60 60
Travaux demandes :
d) La coupe 2.2
I.5. Déroulement du TP
- Découpage du calque et traçage des croquis
- Dessin des esquisses et mise en page
- Projection des vues au crayon sur le plan
- Vérification des cotes et précision
- Mise au net à l’encre
- Traçage du cartouche
- Achèvement du travail
TP 2 : Fondation superficielle
II.1. Objectif(s) visé(s) :
- Application exacte des normes de dessin de coffrage
- Présentation exacte des éléments
II.2. Durée du TP:
- 12 heures
II.3. Matériel (Équipement et matière d’œuvre) par équipe :
c) Equipement :
- Table de dessin
- Equerre 30° et 45°
- Rapidographe
- Règle à échelle ( 1/100 ; 1/50 ; 1/20)
d) Matière d’œuvre :
- Papier calque (Format A1) pour Chaque stagiaire
- Encre de chine
- Papier adhésif ( Scotche)
- Mine 0.5 mm
II.4. Description du TP :
Semelles sous murs, sous poteaux, poteaux, chaînages
Longrines, dalles sur terre-plaine
En vous référant aux plans d’architecture (Planche 2 ;3 ;et 4) établissait le plan de coffrage
des fondations comprennent :
1.La vue en plan
Cette vue en plan établie à l’échelle de 1/50 sera cotée et les éléments ci-après y seront
représentés :
1. Mur de fondation et poteaux.
2. Semelles en béton armé sous poteaux .
3. Semelles en béton non armé sous murs et sous semelles en b.a .
4. Chaînages sur murs.
5. Dalle sur terre-plein.
6. Toiture comprenant : dalle , longrines de rives et longrines dans l’axe des
poteaux P6 etP7.
NB :
- Les semelles en b. a, mes poteaux, les chaînages, les dalles et longrines seront repérés sur
cette vue.
- La représentation des semelles en béton non armé est faite dans un but didactique (dans la
pratique cette représentation ne se fait pas sur la vue en plan , mais uniquement dans les
coupes)
2.Les coupes 1.1, 2.2, 3.3, 4.4. (demi-coupes pour 1.1 et2.2)
Ces coupes dans les fondations seront représentées « terres enlevées » et à l’échelle de 1/20.
A titre didactique les parties projetées seront représentées (ne se fait pas dans la pratique)
Attention !
Pour le calcul des cotes l’on tiendra compte que les parties extérieures et intérieures du
bâtiment reçoivent un produit de 1.5 cm d’épaisseur.
Les cotes d’un plan de coffrage sont donc celles du gros-œuvre.
Présentation
Format : A1.
Cartouche : 190*120 mm.
II.5. Déroulement du TP
- Découpage du calque et traçage des croquis
- Dessin des esquisses et mise en page
- Projection des vues au crayon sur le plan
- Vérification des cotes et précision
- Mise au net à l’encre
- Traçage du cartouche
- Achèvement du travail
TP 3 : Toiture - Terrasse
III.1. Objectif(s) visé(s) :
- Application exacte des normes de dessin de coffrage
- Présentation exacte des éléments
III.2. Durée du TP:
- 10 heures
III.3. Matériel (Équipement et matière d’œuvre) par équipe :
e) Equipement :
- Table de dessin
- Equerre 30° et 45°
- Rapidographe
- Règle à échelle ( 1/100 ; 1/50 ; 1/20)
f) Matière d’œuvre :
- Papier calque (Format A1) pour Chaque stagiaire
- Encre de chine
- Papier adhésif ( Scotche)
- Mine 0.5 mm
III.4. Description du TP :
En vous référant aux plans du thème précédent et aux plans (Planche 5)
Etablir à l’échelle 1/50 :
1.La vue en plan : coffrage de la toiture-terrasse.
2.Les coupes complètes dans le bâtiment :1.1, 3.3, 4.1.
A titre didactique, les parties projetées seront représentées.
NB : La cotation sera celle du gros-œuvre.
Données :
- Enduit sur mur et sur plafond : 1.5 cm.
- Poutre entre P1et P5 : 22*60 cm (dimensions brutes)
- Poutre entre P2et P6 : 22*80 cm (dimensions brutes)
- Consoles :22*60 cm : (dimensions brutes)
- Poutres X1à X6 : à calculer suivant cotes de l’architecte et l’épaisseur du plancher prévue
ci-après par le fabriquant.
-Plancher avec poutrelles préfabriquées et précontraintes avec entrevous en terre cuite,
épaisseur du plancher, b=22 cm avec entrevous en terre cuite , épaisseur : 20+5 suivant
croquis ci-dessous : (Planche 6)
II.5. Déroulement du TP
- Découpage du calque et traçage des croquis
- Dessin des esquisses et mise en page
- Projection des vues au crayon sur le plan
- Vérification des cotes et précision
- Mise au net à l’encre
- Traçage du cartouche
- Achèvement du travail
En vous référant aux plans des thèmes précédents, établir le plan de ferraillage des élément ci-
après.
Semelles S4 et S2 ; poteaux P2 et P6 ; Poutre Y2 ; Console CY2.
DONNEES : Note du calcul :
Semelle S2
Barre du bas : 5T10 ; Barre de répartition :7TB ; Barres en attente :8T10
Semelle S4
Barre du bas : 7T12 ; Barre de répartition : 7T10 ; Barre en attente : 10T10
Poteaux P2 et P6 .
P2 : Barre principales 8T10 ; Cadre+ 2épingles 06 : t=15 cm
P6 : Barre principales 10T10 ; Cadre +3épingles 06 : t=15 cm
Poutre Y2.
Barre du bas :3T20 : Renforts bas : 3T16 long 4.70 à 1.60 m du nu du poteau P2 ;
Barre du haut de montage : 3T8 ; Barre dans les joues : 2*2T8.
Armatures transversales (répartition suivant méthode Caquot) :Appui P2 :t1=16 cm ;
Appui P6 à gauche : 13 cm.
Console CY2 .
Barre du bas : 3T20 ; Barre du haut de montage : 3T8 :Chapeau : 3T20 jusque
1.50m du nu d’appui (coté travée)
Armature transversales :
t = constant de 18 cm.
Les armatures transversales seront constituées de 1 cadre 08+ 1 étrier ; 08+
Epingles suivant nécessité pour maintenir les barres des joues pour Y2 et CY2.
Crochets :
A 45° pour les aciers Tor :
Ordinaires pour les ronds lisses.
II.5. Déroulement du TP
- Découpage du calque et traçage des croquis
- Dessin des esquisses et mise en page
- Projection des vues au crayon sur le plan
- Vérification des cotes et précision
- Mise au net à l’encre
- Traçage du cartouche
1. ENONCE :
Dessiner à l’encre de chine le plan de coffrage et de ferraillage des éléments ci-après :
1. Poutre continue X1,X2 ET X3.
2. Poteaux P1,P2,P3 et P4.
3. Semelles S1 , S2 ,S3et S4
Ce plan comprendra les vues suivantes :
-Vue en plan des fondations (arrêtée à 1.00m de l’axe des poteaux) (C)
-Vue en plan du plancher (arrêtée à 1.00 m de l’axe des poteaux) (C)
-Coupe nécessaires dans les semelles (F)
-Coupes nécessaires dans les poteaux (F)
-Coupe longitudinale dans la poutre (F)
-Coupe transversales nécessaires dans la poutre (F)
(C) : coffrage à l’échelle de 2 cm/m. (F) : ferraillage à l’échelle de 5cm /m.
2. DESCRIPTIF.
-Les cotes données au plan sont des cotes « parachèvement compris ».
-Epaisseur de l’enduit 1.5 cm à l’extérieur et à l’intérieur des locaux : sur murs, sur
poutres, sur plafonds, sur poteaux et sur murs de fondation.
-Bon sol au niveau –1.20 m
-Béton de propreté sous murs et semelles : 10 cm.
-La section des poteaux en fondations sera identique à celle du rez-de-chaussée.
3. DONNEES
Extrait du plan d’architecture
- Aciers utilisés : ronds lisses
- Ancrage : coudes à 45°
- Enrobage des barres : 2 cm
- Arrêt des barres suivant les règles pratiques admises pour les poutres calculées par la
méthode forfaitaire.
- Répartition des armatures transversales d’après la méthode de Caquot
N.B : La disposition des vues et le format du dessin seront déterminés par le stagiaire.
-A partir des échelles adoptées, calculer l’encombrement des vues.
-Etablir sur une feuille de papier auxiliaire le schéma de disposition des dessins avec les
écritures et le cartouche de dimensions 21 x 14 cm.
projet de construction
d’un local technique de signalisations
électriques
Renseignements techniques
1. Niveaux
Rez de chaussée 0.00m, terrain naturel -0.30m
3. Plancher
TRAVAIL DEMANDE :
Accumulateur : appareil qui accumule l’énergie électrique fournie par une réaction
chimique et restitue sous forme de courant (piles ;batterie d’une voiture sont
des accumulateurs)
Coupe AA
NB : Outre les ouvrages, la liste peut comporter toutes autres ressources jugées
utiles (Sites Internet, Catalogues constructeurs, Cassettes, CD,…)