Cours L3ccsee
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Systèmes Linéaires
- Introduction -
Automatique?
- Quoi? : Identification et modélisation des
systèmes dynamiques linéaires à temps continu.
Faire un asservissement:
I. Zambettakis
Attention: Automatique analogique ≠ Automatique numérique
Volume horaire:
Cours – TD: ~20H
+TD MATLAB
+TP
2 Examens écrits
C. Albea Sanchez UPS 7
Exemple historique
! Régulateur de Watt (1788)
→ Première régulation de la vitesse
→ Mise en application sur les machines à vapeur
James Watt
(1736-1819)
C. Albea Sanchez UPS 8
Exemples
! Applications aériennes:
→ Auto-pilote d'un avion de ligne (Commande robuste,
Commande à retour d'état)
→ Auto-pilote d'un avion de chasse (Commande par
calculateur)
→ Auto-pilote d'un hélicoptère, lanceur spatial.
! Applications terrestres:
→ ABS (Anti-Blocking System)
→ ESP (Electronic Stability Program): contrôle de trajectoire
→ Régulateur de vitesse
→ Climatisation automatique
→ Régulation de l'injection moteur
! Applications industrielles:
→ Robotique (bras robot), domotique (+écolo)…
→ Chaîne d’automatisation de production
→ Asservissement par vision pour les robots, véhicules
→ Régulation de température (douche)
→ Régulation de niveau d’eau
→ Train ou + généralement transports du Futur
→…
! On parle souvent de systèmes embarqués
C. Albea Sanchez UPS 10
Exemple
! Park4UTM, APGS…:
Dala
HRP - 2
http://spiderman-2.laas.fr/robots/
De manière schématique:
Remarques:
- Un système (ou Procédé): Combinaison d’éléments,
d’organes… réunis de manière à former un ensemble assurant une
fonction. C’est un dispositif soumis aux lois de la Physique.
- Difficulté de bien représenter le Procédé P par un
modèle (déterminer la boîte noire correspondant à nos objectifs).
- Il existe pour 1 Procédé (Système) P, une infinité de modèles.
Ä Compromis mis en évidence
Système
M2 Assez fidèle, fiable
Relativement exploitable
M3 Peu fidèle
Très exploitable
Système
Modélisation *
Analyse
Modèle des
résultats
Analyse
* Pb de mesure
Performances
m(t)
Capteur
Analogique (TL)
Numérique (TZ) Perturbations
Modélisation Analyse
(Stabilité)
Signaux
FT en Laplace Pôles
Equations
Th. De la val Finale
différentielles
Résolution Eq.
Espace d’état Différentielles
Correcteur Automatique
P, PI, PD, PID Lieu d’Evans
Marges de
correcteur Av
stabilité
Ou Re de Phase
EE + Méthodes Critère de Routh
polynomiales
Th. De la val Finale
Synthèses
Analyse
(Précision)
Modélisation Analyse
(Stabilité)
Signaux
FT en Laplace Pôles
Equations
Th. De la val Finale
différentielles
Résolution Eq.
Espace d’état Différentielles
Correcteur Automatique
P, PI, PD, PID Lieu d’Evans
Marges de
correcteur Av
stabilité
Ou Re de Phase
EE + Méthodes Critère de Routh
polynomiales
Th. De la val Finale
Synthèses
Analyse
(Précision)
1) Analyse:
- Etude du système en BO ou en BF
- Elaboration des propriétés du système
2) Synthèse:
- Créer des lois de commande suivant un cahier des
charges (CC) en termes de stabilité, de précision, de
régulation, de poursuite, de dynamique…
1 Signal analogique
Il est représenté par une fonction continue f(t) de la variable continue t (f
et t prenant leurs valeurs dans ℜ). f
t
2 Signal échantillonné
Il est obtenu à partir d’un signal analogique par discrétisation de la variable
générique t. C’est donc une suite de valeur f(kT) prélevée sur f(t) aux instants
t=kT (k est entier etT période d’échantillonnage)
f(t) T f(kT), fe(t), fk
Symbole de l’opération échantillonnage :
fe
t
1 2 3 4 5 6 7
25
C. Albea Sanchez UPS
Les signaux: les états
3 Signal numérique
c’est une suite de nombres obtenue à partir d’un signal échantillonné après
discrétisation de l’amplitude f(kT) de l’échantillon (c’est donc le nombre mis
en mémoire dans l’ordinateur). f(kT) ne peut prendre qu’une suite de valeurs
séparées du pas de quantification q. L’exemple le plus courant est celui des
signaux délivrés par un convertisseur analogique-numérique (CAN) et traités
ensuite par un ordinateur.
Le modèle mathématique du signal numérique est le même que celui du signal
échantillonné.
Echantillonnage
t
Continu (TC) Discret (TD)
f(t)
Quantifié Numérique
Discret (VD)
(CNA) (CAN)
Quantification
1) Impulsion de Dirac
Oliver Heaviside
(1850 –1925)
Remarque:
- La valeur à l'origine (t = 0) peut être choisie égale à 1
mais ce choix est arbitraire.
- Avec Matlab: fonction step()
3) Echelon de vitesse
p(t)
e u(t)
k S y(t)
p(t)
e u(t)
k S y(t)
-
! Sommateur / Comparateur
E1
Les sommateurs permettent d’additionner et
E2 + soustraire des variables, il possèdent plusieurs
+ S
+ entrées mais une seule sortie.
E3 S=E1+E2+E3
E E
T1 T2 T1.T2
S=E.T1.T2 S
E
T1 + ± S= E(T1±T2) E
T1±T2
S
T2
E1 E1 T
T +± +± S
S=T.E1±E2
E2 E2 1/T
C. Albea Sanchez UPS 34
Les signaux dans le schéma-bloc
E S E T S
T
S
T S
E S E
T T S
S 1/T S
T2
Détails du calcul:
ε(p) U(p)
E(p) C(p) G(p) Y(p)
-
G(p)C(p) G1 (p)
⇒ Y(p) = E(p) + P(p)
1 + G(p)C(p) 1 + G(p)C(p)
1) La causalité:
Pour un système causal, la cause précède toujours
l’effet (la réponse à un instant donné ne dépend pas du
futur de son entrée).
3) L’invariance:
La sortie est indépendante du temps (donc de l’instant
initial).
Automatique
Signaux
Modélisation
Equations
différentielles FT en Laplace Espace d’état
TL[f(t )] = F(p) = ∫− ∞ f( t )e − pt
dt = TF [f(t )e − rt
] Abscisses de convergence:
r + j∞ F(p) existe si r ∈ ]r− , r+ [
1
TL−1 [F(p)] = f(t ) = ∫ F (p )e pt
dp
2πj r − j∞
Γ( t ) = ⎨ F(p) = ∫ f(t )e − pt
dt
d’Heaviside ⎩0 ailleurs 0
Quelques TL:
1 1
TL[δ(t )] = 1 TL[U(t )] = si Re(p) > 0 TL[e U(t )] =
− at
si Re(p) > -a
p p+a
Propriétés de la TL
Linéarité TL[a.x(t) + b.y(t)] = aTL[x(t)] + b.TL[y(t)]
Le produit de convolution : z(t) = x(t) ∗ y(t) ⎯⎯→
⎯ Z(p) = X(p).Y(p)
TL
La dérivation :
Par hypothèse f (t )e − pt est sommable
x(t ) ←⎯
⎯→ X(p)
TL
− pt t = +∞
si Re(p )∈ Σ ⇒ Donc f (t )e =0
t = −∞
x (t ) ←⎯
n
⎯→ p .X(p)
TL n
+∞
En intégrant par partie :
x(t ) = fʹ′(t ) ⇒ X(p) = ∫ fʹ′(t )e − pt
dt X ( p ) = pF ( p )
−∞
xn (t ) ←⎯
⎯→ pn .X(p)
TL
+∞
L'intégration
t +∞
F(p)
⇒ TL[x(t )] =
P
Automatique
Signaux
Modélisation
Equations
différentielles FT en Laplace Espace d’état
dy (t ) d N y (t ) du (t ) d M u(t )
a0 y (t ) + a1 + .... + aN N
= b0u(t ) + b1 + ... + bM
dt dt dt dt M
Causal : N ≥ M résolution possible directe de l’EDO à partir de la FT
j =0 i =0
m
i
Y ( p) ∑b p i
d ’où la fonction de transfert (FT) : H ( p ) = = i =0
n
U ( p) j
a
∑ j p
j =0
C. Albea Sanchez UPS 48