Comment Reussir Sa Periode D Essai

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Période d'essai : comment réussir son

arrivée dans l'entreprise ?


 Emploi

Hanane Faro, publié le 20/07/2007 à 00:00

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L'enjeu de la période d'essai dans un nouveau poste est


important : outre la confirmation de votre embauche,
c'est l'évolution de votre carrière dans l'entreprise qui se
dessine dès les premières semaines. Cinq conseils à
suivre...
Que l'on soit jeune diplômé, employé, technicien ou cadre confirmé, la
période d'essai est une étape clé quand on prend un nouveau poste. C'est
une phase où vous allez être observé ou jugé en permanence par vos
responsables hiérachiques, vos collègues et bien d'autres. La prise de
fonction est d'autant plus à prendre au sérieux que les premières
impressions sont souvent celles qui restent. Au-delà du poste pour lequel
vous avez été engagé, c'est votre évolution de carrière dans l'entreprise qui
se dessine dès les premières semaines.
Comment optimiser vos chances de donner la meilleure impression de
vous-même dès les premiers jours ? "La période d'essai correspond à une
phase d'intégration qui est primordiale et dont le bon déroulement relève
autant de la responsabilité du manager que du salarié", précise toutefois
Marie-Laure Palenne, responsable des ressources humaines pour un centre
d'appels, à Strasbourg.

Mais tous les spécialistes du recrutement vous le diront, le plus important,


pour bien réussir sa période d'essai, est de rester soi-même. Selon Marie-
Laure Palenne, "idéalement, à l'issue de la période d'essai, il y a un
débriefing avec le supérieur avant de valider tout le travail effectué et
d'entériner ou non le contrat, ou encore de renouveler la période d'essai. La
fin de la période d'essai marque la fin officielle de la phase de recrutement".

1. Soyez opérationnel dès votre arrivée

S?installer dans un environnement inconnu est difficile pour beaucoup de


nouvelles recrues. Ce stress est même parfois synonyme d'angoisses. D?
autant plus que, dans nombre d'entreprises, on ne laisse pas le temps au
nouveau venu de prendre ses marques. On lui demande d'être
"opérationnel" dès son arrivée. Pour mettre toutes les chances de votre côté,
Monique Levy (directrice du cabinet Monique Levy Conseil, à Bordeaux)
conseille "une mise au point avec le supérieur pour connaître ses attentes
par rapport à votre travail et de définir d'emblée quelles sont les priorités".
Cet entretien permet de savoir et de comprendre exactement ce que l'on
attend de vous et donc d'éviter d'aller droit dans le mur. La capacité du
salarié à se consacrer à l'essentiel sera jaugée pendant sa période d'essai.
Avoir une vision claire des priorités de la fonction est indispensable pour
convaincre.

Il est important de se le rappeler en permanence : la hiérarchie est là pour


guider le salarié. C'est une alliée qui n'a aucun intérêt à une période d'essai
ratée. En clair, il ne faut surtout pas hésiter à aller vers son chef de service
même si on a l'impression qu'il n'est jamais disponible. Une bonne
communication est indispensable pour réussir sa période d'essai. "Mettre de
la distance avec sa hiérarchie ou poser des questions aux collègues plutôt
qu'au supérieur sont des bonnes façons de louper complètement sa prise de
fonction", affirme Monique Levy.

2. Décryptez la culture de l'entreprise

Dès le premier jour, un challenge s'ouvre à vous. Vous devez fournir un


investissement personnel à tous les niveaux : "C?est une période propice
pour démontrer ce qu'on est capable de faire. Mais il convient aussi de
mettre à profit sa période d'essai pour s'imprégner de la culture de
l'entreprise", relève Philippe Bryant, du cabinet de recrutement Formarest,
à Poitiers. Savoir décrypter la culture de l'entreprise est une bonne manière
de s'intégrer. Tout est dans l'observation : "Surtout, ne pas aller à contre-
courant de la culture de l'entreprise, sinon on vous reprochera de ne pas
vous adapter", souligne Brigitte Jedrzejewski, directrice associée du cabinet
de coaching Do It Evolution, à Paris.

C?est en observant le comportement des autres salariés que l'on sait où sont
les limites, notamment pour le rythme de travail (pauses-café ou cigarette,
horaires?). Si les collègues prennent dix minutes pour se détendre toutes les
deux heures, vous comprendrez vite que vous avez aussi la liberté. En
revanche, si ce n'est pas dans la culture de l'entreprise, mieux vaut éviter ces
pauses. Pas la peine de se faire remarquer avec des allers et venues ! Mieux
vaut donc se caler sur le rythme des autres et éviter de se différencier. Tout
dépend aussi du poste que vous tenez : il est rare de voir des directeurs ou
cadres sup prendre de longues pauses pour se détendre.
"Repérer les autres rites est important : être là pour les pots, les déjeuners?
"L?adhésion aux valeurs de l'entreprise passe aussi par l'aspect
comportemental (vouvoiement ou pas?) et vestimentaire. Ne soyez pas le
seul à porter une cravate, ni l'inverse ! Evidemment, les absences et les
retards sont à éviter", rappelle Marie-Laure Palenne. Et sachez poser des
questions si vous avez un doute sur une quelconque règle ou procédure
interne.

3. Un seul mot d'ordre : communiquez !

On attend souvent avec impatience l'arrivée d'un nouveau salarié dans une
entreprise, mais autant savoir que votre embauche ne fait pas forcément
l'unanimité. Si vous êtes nommé à un poste stratégique ou nouvellement
créé, vous risquez d'être confronté à des jaloux ou à des opposants. Plus
simplement, votre supérieur peut vous confier de nombreuses tâches en
même temps, afin de savoir jusqu?où il peut aller en vous confiant des
responsabilités. Ou simplement car il vous délègue son surcroît de travail.
"Le collaborateur doit pouvoir démontrer sa capacité à être autonome dans
les tâches qui lui sont confiées ainsi que l'enthousiasme et l'intérêt qu'il a
pour ses nouvelles fonctions", résume Marie-Laure Palenne.

Montrer qu'on est heureux de travailler dans une entreprise est très
important pour se faire une place. Il est important de ne pas hésiter à le
dire. "Le silencieux qui ne dit jamais rien, même quand il est content, est à
bannir. Il faut parler, poser des questions, montrer qu'on est intéressé par
sa mission. Nouer le dialogue est une clé pour réussir sa période d'essai",
précise Jean-Paul Denis, directeur du cabinet de recrutement Denis Conseil,
à Colmar. En clair, un nouveau salarié se met en danger s'il ne communique
pas d'emblée. Encore faut-il le faire avec les bonnes personnes. Or, pour
cela, il faut les identifier ! Brigitte Jedrzejewski conseille dès le premier jour
de "partir à la découverte de chaque collaborateur. La prise de contact avec
l'équipe doit être rapide et efficace". Comprendre la fonction de chaque
collègue dès qu'on arrive n'est pas évident mais très utile pour le bon
déroulement de la prise de poste.

4. Apprenez à gérer votre temps


La gestion du temps est un facteur clé de la période d'essai. Monique Levy
estime qu'il "est nécessaire de conserver du temps pour rencontrer les gens,
pour les réunions et surtout pour gérer les imprévus. L?entreprise est dans
la réactivité : elle attend d'un employé qu'il garde une quote-part de son
temps à cette fin". Si vous ne gérez que vos priorités, la hiérarchie pourrait
interpréter cela comme un manque de souplesse et d'adaptation. Tout est
une question d'organisation. L?entreprise attend de vous que "vous puissiez
conjuguer une vision de moyen terme avec une prise de décision à court
terme", souligne Brigitte Jedrzejewski.

Le hic, car il existe un hic, est qu'il est bien difficile de gérer son temps
quand on débarque dans un univers nouveau pour faire des choses
nouvelles ! Si vous dépassez un délai, mieux vaut avertir au plus tôt votre
supérieur. Ne craignez pas sa réaction. Au contraire, cela mettra en avant
votre capacité à anticiper. Mais surtout, n'annoncez pas des délais que vous
ne pourriez pas tenir. D?ailleurs, si vous demandez aux autres
collaborateurs d'être souples par rapport aux délais, soyez-le aussi. Ne vous
opposez pas au changement de programme, soyez souple comme eux !

Concernant les horaires de travail, on doit vous en parler dès le premier


jour, voire avant. Mais si vous estimez que l'on vous exploite, pas de
panique. Une fois de plus : observez ! Etes-vous le seul à qui l'on demande
de travailler tard ou de venir le samedi à l'aube? Là encore, les pratiques de
l'entreprise sont à analyser. Si vos heures supplémentaires vous paraissent
excessives, posez des questions sur leurs conditions : rémunération,
récupération ? Surtout, ne restez pas dans le doute. En interrogeant vos
supérieurs, vous montrez ainsi que vous êtes attentif à vos droits.
Mais attention, la période d'essai est une période de rodage où tout prend
plus de temps. "Donner de soi en dépassant ses horaires est normal si cela
est nécessaire", insiste Philippe Bryant. Gare toutefois à ne pas faire passer
ses heures supplémentaires pour un manque d'organisation. Rester jusqu?à
21heures au bureau peut vous faire passer pour une personne qui ne gère
pas bien son temps. Observez les horaires de vos collaborateurs et la façon
dont ils s'organisent. Cela pourrait vous donner des idées pour mieux
encadrer votre travail.

5. Sortez du schéma prof - élève

Les jeunes diplômés qui débarquent pour un premier emploi ont une
qualité particulière : "ils ont soif d'infos et ils n'ont pas forcément
l'arrogance que l'on peut trouver chez un cadre confirmé, constate Jean-
Paul Denis. Ils apprennent notamment à se "planter"." Et les entreprises
savent très bien qu'ils sont moins opérationnels que des salariés confirmés,
mais ce n'est pas une raison pour se laisser aller et espérer se faire
pardonner toutes ses erreurs de débutant.

La faute à éviter, quand on est un jeune diplômé, est de se refermer sur soi-
même par manque d'assurance. "Avoir du mal à se sentir légitime à son
poste est un moyen de louper sa période d'essai", selon Monique Levy. La
susceptibilité est également plus perceptible chez les jeunes, qui n'ont pas
forcément l'habitude des remarques à caractère négatif. Mais, au contraire,
il faut savoir prendre ces remarques avec intérêt en allant même les
chercher. "Le jeune doit être conscient qu'il est là dans une forme
d'apprentissage et que c'est une réelle chance de tomber sur quelqu?un qui
dit les choses en face", relève Monique Levy. Plus la période d'essai est
courte et plus il faut pouvoir être réactif très rapidement puisque, tout en
étant novice, il faut rassurer sa hiérarchie. Tisser un lien privilégié avec son
supérieur peut vous permettre de bénéficier de ses encouragements et tout
autant de ses critiques qui, faut-il le rappeler, ne peuvent que vous faire
progresser.

Une erreur serait cependant de trop assimiler son responsable à un


professeur. Faites des propositions si vous en avez, votre supérieur vous
considérera comme un collaborateur qui sait prendre des initiatives. Soyez
curieux, attentif et très ouvert ! "Un jeune diplômé doit se faire connaître
dans l'entreprise et partir à la rencontre des gens. Il doit être ouvert à 360
degrés. Un des critères de la réussite est de savoir communiquer", souligne
Brigitte Jedrzejewski. Soyez humble et évitez d'avoir l'air trop prétentieux,
même si vous sortez d'une grande école. Montrez que vous pouvez vous
investir sans compter. Selon Philippe Bryant, " pouvoir compenser son
inexpérience par son énergie" est un des critères qui fait la différence chez
les jeunes diplômés.

COMMENT RÉUSSIR SA PÉRIODE DE


PROBATION
21 janvier 2014
Au Québec, la durée de la période de probation (ou période d’essai) n’est pas encadrée légalement.
Cependant, comme l’article 82 de la Loi sur les normes du travail prévoit que l’employeur a le droit
de congédier un salarié sans préavis à l’intérieur des trois premiers mois de probation, on prend
généralement pour acquis que la plupart des nouveaux employés seront à l’essai pour une période
de trois mois lorsqu’ils débutent un nouvel emploi (même si la période de probation en soi peut
varier de 45 jours à un an selon l’endroit). Afin d’éviter tout malentendu, il serait bon de vérifier
avec votre employeur la durée de votre période d’essai lorsque vous débutez un nouvel emploi.

Le but de la période de probation consiste à confirmer votre embauche et à fournir la première


ébauche de votre évolution de carrière au sein de la nouvelle entreprise. Elle permet à l’employeur
de porter un jugement sur votre comportement opérationnel et les efforts que vous déployez.

Si vous venez de décrocher un nouvel emploi, les conseils suivants devraient vous aider à réussir
votre probation.

 Présentez-vous et intéressez-vous aux autres. Même si votre patron vous a présenté aux
membres de l’équipe, saisissez toutes les occasions (pause-café, ascenseur, cafétéria, etc.)
pour vous faire connaître un peu mieux auprès de vos nouveaux collègues et pour en savoir
un peu plus à leur sujet. Visitez les différents départements et consultez l’organigramme
pour repérer qui est qui.
 Faites sentir votre enthousiasme. Comme personne ne vous connaît et que vous ne
pouvez pas vous reposer sur votre réputation, soyez professionnel en toutes circonstances.
Travaillez avec ardeur. Respectez les délais. Dépassez-vous en surpassant les attentes.
Démontrez que vous êtes en mesure d’apporter du changement et que votre présence au
sein de l’entreprise constitue un avantage. Prouvez au recruteur, de toutes les façons
possibles, qu’il a eu raison de vous faire confiance.
 Ne vous faites pas d’ennemis. Ne vous plaignez pas et ne critiquez pas inutilement. Ne
prenez jamais parti pour une personne ou pour une autre. Lors de vos discussions, évitez
d’aborder des sujets portant à controverse et ne faites aucune comparaison avec votre
ancienne entreprise.
 Familiarisez-vous avec la culture de l’entreprise. Si elle existe, prenez connaissance de la
politique d’entreprise et soyez attentif à ce qui se passe autour de vous afin de ne pas aller
à contre-courant des valeurs et habitudes que vous observerez.
 Comme vous souhaitez fournir le meilleur rendement possible, soyez attentif à votre
hygiène de vie afin de tenir la cadence sans faiblir. À cet effet, continuez à vous alimenter
sainement et à faire de l’exercice régulièrement.

N’oubliez pas qu’une personne très compétente qui éprouve des difficultés relationnelles avec ses
collègues ou ses responsables hiérarchiques risque de voir sa période probatoire se terminer
prématurément et d’ainsi perdre la chance d’être embauchée. Le même phénomène risque de se
produire si l’employeur n’est pas satisfait du travail qui a été accompli ou si la personne semble
paresseuse. L’entreprise pourrait choisir de ne pas offrir le poste à un candidat qui n’a pas su se
démarquer de façon particulière ou un candidat qui affiche des comportements qui risquent de
créer des problèmes dans le futur. Personne ne souhaite avoir affaire à un fauteur de troubles. En
fin de compte, chaque personne qui débute une période de probation possède les clés de son
propre destin.

Vous avez envie d’élargir vos compétences? Vous voulez vous démarquer de la concurrence? Vous
voulez mettre toutes les chances de votre côté? Le Collège CDI propose une multitude de
programmes et de certifications en soins de santé, en administration, en informatique, en art et
design, en techniques juridiques ou en éducation à la petite enfance qui vous aideront à vous
positionner le mieux possible sur le marché du travail à court et à long terme. Pour plus de
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le formulaire situé à la droite de l’écran.

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