Tounes
Tounes
Tounes
Lightroom
6 et CC
Bernard Jolivalt
Adobe Lightroom 6 et CC pour les Nuls
Pour les Nuls est une marque déposée de Wiley Publishing, Inc.
For Dummies est une marque déposée de Wiley Publishing, Inc.
Collection dirigée par Jean-Pierre Cano
Mise en page : maged
Edition française publiée en accord avec Wiley Publishing, Inc.
© Éditions First, un département d’Édi8, 2017
Éditions First, un département d’Édi8
12 avenue d’Italie
75013 Paris
Tél. : 01 44 16 09 00
Fax : 01 44 16 09 01
E-mail : [email protected]
Web : www.editionsfirst.fr
ISBN : 978-2-412-02895-7
ISBN numérique : 9782412032961
Dépôt légal : 3e trimestre 2017
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute
reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre est
strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la
propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété
intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales.
Ce livre numérique a été converti initialement au format EPUB par Isako www.isako.com à partir de
l'édition papier du même ouvrage.
Introduction
E n anglais, the lightroom est une salle de consultation des photos, dans une agence de
presse ou d'illustration. C'est le lieu où les utilisateurs de photos viennent regarder les tirages
ou les diapositives et procèdent au choix des documents visuels dont ils ont besoin. Le
logiciel Lightroom, dont le nom complet est Adobe Photoshop Lightroom, est toutefois bien
plus qu'une simple visionneuse de photos numériques. C'est un outil complet pour le
classement, le tri et la recherche des diapositives, comprenant des fonctions de traitement de
l'image ainsi que des outils capables de créer des livres photo, des diaporamas ou des pages
Internet. Et bien sûr, Lightroom prend en charge l'impression de vos plus belles images.
Lightroom est un logiciel convivial et facile à utiliser, mais il recèle quantité de
fonctionnalités que l'on ne découvre que peu à peu... voire pas du tout. Ce livre vise à vous
familiariser rapidement avec cet outil logiciel et vous faire découvrir ses fonctionnalités afin
que vous puissiez exploiter sans attendre toute sa puissance. Il est divisé en plusieurs parties :
Celui-ci, au contraire, signale une opération à ne pas faire, soit parce qu'elle ne mène à rien,
soit parce qu'elle peut vous faire perdre des photos ou d'autres données auxquelles vous tenez.
» Découvrir Lightroom
Si vos photos sont stockées dans un disque dur externe, choisissez de créer le catalogue sur ce
disque dur. Ainsi, vos fichiers Lightroom contenant toutes vos corrections, retouches,
collections et autres éléments seront accessibles même si vous changez d'ordinateur. Autre
avantage, ils seront sauvegardés en même temps que vos photos. Pour placer le catalogue dans
le disque dur externe, cliquez sur le bouton Sélectionner une autre destination, puis double-
cliquez sur le disque dur en question.
Après avoir cliqué sur le bouton Continuer, l'importation des photos et la création du
catalogue s'effectuent de la manière suivante :
1. Cliquez sur le bouton Importer, en bas à gauche de Lightroom.
Le ou les disques durs et leurs dossiers sont affichés dans le volet Source, à gauche dans
Lightroom.
2. Si vous désirez importer les photos stockées dans le dossier Images, cliquez sur le
dossier Images, dans le volet Source.
Si vos photos sont ailleurs, dans un disque dur externe par exemple, cliquez sur son
dossier. Notez que dans notre exemple, le catalogue sera néanmoins créé dans le dossier
Images de l'ordinateur.
Après avoir sélectionné un dossier, Lightroom affiche toutes les photos qui s'y trouvent
(Figure 1.1), y compris dans les sous-dossiers. Elles apparaissent sous forme de
vignettes toutes cochées. Si certaines photos ne doivent pas être importées dans le
catalogue, décochez-les.
3. Cliquez sur le bouton Importer, en bas à droite de Lightroom.
Une jauge, en haut à gauche de Lightroom, indique la progression de l'importation. S'il
rencontre une photo contenant des métadonnées GPS, il demande l'autorisation de
transmettre ces coordonnées à Google Maps (Figure 1.2) afin que les photos
géolocalisées puissent être affichées dans le module Cartes de Lightroom. Vous pouvez
cliquer sur Activer, car cette fonction peut facilement être désactivée par la suite,
comme nous le verrons au Chapitre 4.
À la fin de l'importation, les photos sont affichées dans le module Bibliothèque de
Lightroom, comme le montre la Figure 1.3.
Découvrir Lightroom
Lightroom s'ouvre toujours sur le module Bibliothèque, autrement dit sur votre photothèque. Il
contient en effet les photos importées dans Lightroom, comme nous venons de le voir.
Plusieurs éléments que montre la Figure 1.4 sont communs aux autres modules.
FIGURE 1.3 Les photos importées dans Lightroom sont affichées dans la bibliothèque.
FIGURE 1.4 Les éléments d'interface de Lightroom communs à tous les modules.
FIGURE 1.5 Fermer les volets latéraux libère de la place pour l’affichage des photos.
La succession des noms des modules, dans la barre en haut à droite, ne doit d'ailleurs rien au
hasard. Elle correspond en effet au flux de production, du transfert des photos dans la
Bibliothèque jusqu'à leur sortie sous forme de livre, de diaporama, de tirage ou de publication
sur le Web.
Le module Bibliothèque
C'est l'équivalent numérique de la table lumineuse, cette boîte à dessus translucide sur
laquelle sont posées les diapositives afin de pouvoir les examiner confortablement avec une
loupe. Le module Bibliothèque sert en effet à visionner les photos, soit sous la forme de
nombreuses vignettes, soit en affichant une seule photo afin de mieux évaluer sa qualité.
C'est aussi à partir du module Bibliothèque que vous importez les photos dans Lightroom, soit
à partir d'une carte mémoire, soit à partir d'un ordinateur, d'un disque dur externe ou toute
autre unité de stockage. Toute la gestion des fichiers d'image, mais aussi la lecture et
l'attribution de métadonnées, est effectuée à partir de la Bibliothèque. Et bien sûr, ce module
est abondamment pourvu en fonctions de classement, de tri et de recherche.
Le module Développement
Le module Développement (voir Figure 1.6) est le laboratoire photo numérique de Lightroom.
Le volet de droite contient de nombreux réglages colorimétriques et tonals, ainsi que des
outils de correction optique, d'étalonnage et d'effets spéciaux, comme le vignettage, le grain,
la correction du voile atmosphérique (version Lightroom CC uniquement) et la conversion en
noir et blanc.
FIGURE 1.7 Lightroom localise les photos possédant des métadonnées GPS.
Le module Livres
Toutes les photos sélectionnées sont réparties dans les doubles pages d'un livre. Vous pourrez
ensuite peaufiner la présentation puis envoyer la maquette du livre sur le site www.blurb.fr où
il sera fabriqué au nombre d'exemplaires désirés, puis envoyé par la poste.
Le module Diaporama
Les photos sélectionnées sont réunies dans un diaporama qui peut éventuellement être
sonorisé.
Le module Impression
La photo sélectionnée peut être imprimée sans bords, mais aussi avec une marie-louise
contenant du texte ou non. Lightroom peut prendre en charge le paramétrage de l'imprimante.
Le module Web
Ce puissant module permet de créer un site Internet pour vos photos. Vous avez le choix entre
des modèles au format HTML ou, si vous désirez des transitions, au format Flash. Vous
pourrez ensuite envoyer les fichiers vers votre site personnel à l'aide d'un logiciel de transfert
FTP (File Transfer Protocol, protocole de transfert de fichier).
Comme le révèlent ces modules, Lightroom est extrêmement polyvalent. Il possède aussi
quelques fonctions vidéo relativement modestes.
Pour visualiser des formats de fichier d'image dont Lightroom ne veut pas, vous pouvez
recourir à des logiciels spécialisés gratuits comme XnView (www.xnview.com/fr/) qui
reconnaissent plus de cinq cents formats, ou encore IrfanView (www.irfanview.com).
Examinons les formats de fichiers reconnus par Lightroom.
JPEG
Les fichiers JPEG (Joint Photographic Experts Group, groupe de travail d'experts en
photographie) sont produits par tous les appareils photo numériques. Ce format contient trois
couches chromatiques rouge, vert et bleu codées sur 8 bits. Comme l'explique l'encadré « Le
codage des couleurs », cela permet d'afficher plus de 16,7 millions de couleurs.
Le format JPEG se caractérise par la possibilité de compresser le fichier afin qu'il occupe
moins de place dans une carte mémoire ou sur le disque dur. Cette compression est cependant
à perte de données : plus le taux de compression est élevé, plus la dégradation de l'image est
importante. Elle passe généralement inaperçue sur une photographie, surtout quand le sujet est
fouillé, comme des frondaisons d'arbre ou des nuages. Mais elle est visible sur des sujets aux
formes plus épurées (Figure 1.8), notamment aux arêtes des immeubles modernes. C'est
pourquoi les photographes exigeants évitent le format JPEG. De plus, les possibilités de
corrections chromatiques sont relativement limitées.
FIGURE 1.8 À gauche, une image non compressée. À droite, la même image très fortement compressée par un algorithme
JPEG.
TIFF
Le fichier TIFF (Tagged Image File Format, format de fichier d'image à balises) est l'un des
meilleurs qui soient. Utilisé dans les arts graphiques et dans l'imprimerie, il est produit par les
scanners et par quelques appareils photo haut de gamme.
Un fichier TIFF conserve notamment les calques de Photoshop et de Photoshop Elements et il
peut contenir une couche de transparence. Il peut être non compressé ou compressé sans perte
de données. Le format TIFF présente cependant deux inconvénients : la taille des fichiers, qui
peut être volumineuse, et des incompatibilités lorsqu'il est compressé.
Le format TIFF est un excellent format pour l'archivage des photos. En raison de sa qualité,
Adobe le recommande pour les échanges de fichiers entre Lightroom et Photoshop.
PSD
Le format PSD (Photoshop Document, document Photoshop) est le format de fichier d'image
natif de Photoshop et de Photoshop Elements. Comme il contient les calques et les tracés, il
représente un bon choix pour enregistrer un travail en cours que l'on compte reprendre par la
suite (notez toutefois que seules les corrections appliquées au travers de calques de réglage et
de remplissage pourront être modifiées, et non celles appliquées à partir des commandes du
menu de Photoshop et de Photoshop Elements). Lightroom enregistre des fichiers PSD codés
sur 8 et 16 bits par couche chromatique.
Pour importer et utiliser un fichier PSD dans Lightroom, il doit être enregistré avec l'option
Maximiser la comptabilité des fichiers PSD et PSB. Cette option est appliquée par défaut.
À l'instar du format TIFF, le format PSD est parfait pour archiver les photos corrigées.
PNG
Le format PNG (Portable Network Graphic, graphisme de réseau portable) est un format créé
pour l'Internet. Il fut créé pour remplacer le format GIF dont le nombre de couleurs était très
limité (255 maximum). Comme le format JPEG, il affiche plus de 16,7 millions de couleurs,
mais il peut aussi comprendre une couche alpha permettant de gérer la transparence et la
translucidité. Sa compression est sans perte de données, mais un fichier PNG est néanmoins
beaucoup plus volumineux que son équivalent en JPEG.
Ce format n'est cité ici que pour mémoire, car il n'est pas utilisé pour la prise de vue, bien que
des photos en PNG puissent se trouver sur des pages Internet.
DNG
Le format DNG (Digital Negative, négatif numérique) a été développé par Adobe pour
garantir la pérennité des nombreux formats Raw concoctés par les fabricants d'appareils
photo. Nous verrons au Chapitre 2 que Lightroom est capable de convertir directement les
fichiers d'image au format Raw au cours de leur importation.
Quelques marques d'appareil photo ont adopté le format DNG pour leurs fichiers Raw. C'est
le cas de Casio, Hasselblad (uniquement pour le boîtier H2D) Leica, Pentax, Ricoh, Samsung
et Sinar.
DNG CONVERTER
DNG Converter est un logiciel téléchargeable gratuitement depuis le site d’Adobe (www.adobe.fr).
Sa fonction première est de convertir les fichiers Raw au format DNG. Un fichier DNG est moins
volumineux que le fichier original, car il est compressé. Une controverse existe sur la nature des
données transposées au format DNG. Officiellement, toutes les données, y compris les métadonnées
EXIF, subsistent dans la version DNG. Mais des données cryptées, utilisables seulement par les
logiciels propriétaires, comme Capture NX de Nikon, ou Digital Photo Professional de Canon,
disparaîtraient.
En revanche, les spécifications du format DNG sont ouvertes. De ce fait, n’importe quel
convertisseur de fichier Raw acceptant le format DNG peut l’ouvrir sans aucune perte de données.
Un fichier Raw récent, donc non reconnu par les versions anciennes de Photoshop ou de Lightroom,
peut cependant être ouvert avec Photoshop CS2 ou ultérieur, ou Lightroom 1 et ultérieur, s’il a
préalablement été converti au format DNG.
Une option de DNG Converter permet de conserver dans un seul et même fichier DNG le format
Raw d’origine avec toutes ses spécificités, et sa version DNG. Cette option existe également dans
Lightroom, comme expliqué dans le Chapitre 8, dans la section « Exporter une photo ».
CMJN
Il ne s'agit pas là d'un format d'image spécifique, mais de l'enregistrement, dans un format
TIFF, PSD ou autre, d'une imagerie à quatre couches chromatiques CMJN (Cyan, Magenta,
Jaune, Noir), au lieu de trois comme dans le mode RVB (Rouge, Vert, Bleu).
Le mode CMJN est fondé sur la synthèse soustractive de la couleur : la somme des trois
couleurs cyan, magenta et jaune produit du noir. Pour des raisons techniques liées à la qualité
des pigments, le noir ainsi obtenu n'est pas parfait. Une quatrième composante, le noir, est
donc ajoutée afin d'améliorer le rendu chromatique. Le mode CMJN est utilisé lorsque la
lumière est renvoyée par une surface, le papier en l'occurrence dans le cas de l'imprimerie. Le
mode RVB est fondé sur la synthèse additive des couleurs : la somme des trois couleurs
primaires donne du blanc. Ce procédé convient lorsque la lumière est émise. C'est le cas des
projecteurs et des écrans.
Lightroom importe les fichiers CMJN, mais il les exporte toujours en mode RVB. Si vous
devez fournir des fichiers CMJN à un imprimeur, vous devrez utiliser un logiciel comme
Photoshop.
La notion de couche chromatique est importante dans tout logiciel graphique. Ces couches
contiennent en effet des données colorimétriques de l’image.
En infographie, une couleur est formée par trois photophores dont chacun correspond à une couleur
primaire : rouge, vert et bleu (mode de couleurs RVB). Lorsque tous ces photophores sont éteints, le
pixel est noir. Lorsque tous ces photophores sont allumés, le pixel est blanc. Les couleurs et les
nuances de gris sont produites par le dosage des trois composants rouge, vert et bleu. Ce système de
couleur est celui de la synthèse additive : la somme des couleurs produit du blanc. Il est utilisé
lorsque de la lumière est produite (projection, écran...).
En revanche, dans le domaine de l’imprimerie, les couleurs primaires sont le cyan, le magenta et le
jaune, auxquelles du noir est ajouté pour corriger les imperfections des pigments colorés (mode de
couleurs CMJN). Le système de couleur est ici celui de la synthèse soustractive : la somme des
couleurs produit du noir. Le mode CMJN est utilisé lorsque la couleur est produite par la réflexion
de la lumière (imprimante, imprimerie...).
Dans un fichier d’image, chaque couche chromatique est représentée par une image à niveau de gris
(voir Figure 1.9). La superposition des couches produit la couleur finale. Le principe est décrit plus
en détail dans l’encadré « Le codage des couleurs », un peu plus loin.
Lightroom n’est pas capable d’afficher chacune des couches chromatiques d’un fichier d’image.
Pour les voir, vous devez ouvrir l’image dans Photoshop et afficher le panneau Couches.
Raw
Le terme anglais Raw (« brut », en français) se rapporte à quantité de fichiers disparates
développés par les fabricants de matériel photo. Chacun de ces fabricants utilise une
extension de nom de fichier qui lui est propre, comme CRW et CR2 pour Canon, RAF pour
Fujifilm, NEF pour Nikon, etc.
Contrairement aux fichiers JPEG qui ont été traités par le processeur d'image de l'appareil
photo – balance des blancs, accentuation de la saturation, de la netteté... –, un fichier Raw est
« brut de capteur ». Le photographe peut ainsi corriger à sa guise un fichier intact.
Lightroom lit la plupart des fichiers Raw. Pour savoir si ceux produits par votre appareil
photo sont reconnus par Lightroom, allez à l'adresse Internet suivante :
http://www.adobe.com/fr/products/photoshop/extend.html
Vous y trouverez la liste de tous les appareils photo pris en charge par la version la plus
récente de Lightroom.
Lorsqu'un fabricant commercialise un nouvel appareil photo, Lightroom est automatiquement
mis à jour afin de prendre en compte son nouveau format Raw. Selon Adobe, il peut
néanmoins s'écouler jusqu'à trois mois entre la mise sur le marché de l'appareil photo et la
mise à jour de Lightroom.
Lorsqu'une photo au format Raw est traitée avec Lightroom (réglages de la colorimétrie, ajout
d'effets ou insertion de métadonnées...), un fichier annexe portant le même nom, mais avec
l'extension XMP, peut être créé. C'est un choix effectué dans les paramètres de catalogue. Un
fichier annexe XMP contient tous les paramètres d'origine de la photo, inscrits au moment de
la prise de vue, ainsi que ceux qui ont été modifiés. Nous y reviendrons au
Chapitre 2 « L'importation des photos » et au Chapitre 8, « Développer les photos ».
FIGURE 1.9 La décomposition d’une photo (en haut à gauche) en couches chromatiques Rouge, Vert et Bleu.
Vidéo
Comme la plupart des appareils photo sont aujourd'hui dotés de fonctions vidéo, Lightroom se
doit de pouvoir importer des fichiers vidéo. Ses fonctions vidéo sont cependant modestes.
Nous y reviendrons aux moments opportuns dans ce livre.
Lightroom importe notamment les formats suivants :
LE CODAGE DES COULEURS
Que signifie exactement un codage sur 8 bits ou sur 16 bits ? Pour obtenir la réponse, il
faut savoir qu’en informatique, tout se ramène à des zéros et des uns. La plus belle
photographie, le plus beau texte, ne sont qu’un agencement de 0 et de 1. Ces valeurs
élémentaires sont appelées bits (contraction de l’anglais binary digit, chiffre binaire).
Lorsqu’une photo est codée sur un seul bit (21), ses pixels peuvent avoir comme
valeur 0 (noir) ou 1 (blanc). C’est le cas d’une photo au trait, comme celle de la
Figure 1.10. En revanche, si elle est codée sur 2 bits (22), la photo peut contenir quatre
teintes : du noir (00, zéro-zéro), du gris foncé (01, zéro-un), du gris clair (10, un-zéro)
ou du blanc (11, un-un). Un codage sur 4 bits (0000) autorise 16 permutations (24), soit
autant de tonalités.
Le codage d’un fichier JPEG est effectué sur 8 bits (28, soit 256 en notation décimale),
ce qui autorise 256 tonalités, notées de 0 à 255, par couche chromatique. Ces couches
sont au nombre de trois : rouge, vert et bleu. C’est le dosage des valeurs entre ces trois
couches RVB qui produit la couleur. Par exemple, le codage R = 255, V = 0, B
= 0 produit du rouge tandis que le codage R = 0, V = 255, B = 0 produit du vert. Un
mélange R = 50, V = 240, B = 96 donne une couleur citron vert. Quand toutes les valeurs
R, V et B sont identiques, le résultat est soit du noir (R = 0, V = 0, B = 0), soit une valeur
de gris selon le codage (R = 127, V = 127, B = 127 produit un gris moyen), soit du blanc
(R = 255, V = 255, B = 255).
Le codage sur 8 bits par couche permet d’afficher (256 x 256) x 256 couleurs, c’est-à-
dire 16 777 216 couleurs. Un codage sur 12 bits par couche (212) affiche plus
de 68 milliards de couleurs.
Une telle précision est-elle indispensable, sachant que la vision humaine ne peut
distinguer autant de teintes ? Oui, car plus la profondeur de couleur est élevée, plus les
corrections et les retouches sont précises et subtiles. Par exemple, le modelé des
matières et les dégradés sont ainsi beaucoup plus veloutés.
FIGURE 1.10 Une photo codée sur 1 bit. Elle ne contient que du noir (valeur = 0) et que du blanc (valeur = 1).
» AVI (Audio Video Interleaved, données audio et vidéo entrelacées) : Format vidéo
développé par Microsoft, conçu à l'origine pour Windows, dans lequel les données
audio et vidéo sont codées en alternance.
» MOV (Movie, film) : Format de fichier développé par Apple pour l'environnement
multimédia QuickTime. Le format MOV a été adopté pour la fonction vidéo de
nombreux appareils photo. Un fichier MOV peut ne contenir que des données vidéo, ou
seulement les données audio ou, le plus souvent, les deux à la fois.
» MP4 (MPEG version 4) : Norme multimédia autorisant la lecture en streaming. Le
streaming consiste à lire le contenu d'un fichier au fur et à mesure de son
téléchargement, sans attendre son téléchargement complet. La lecture terminée, le
fichier disparaît (il n'est pas enregistré).
» AVCHD (Advanced Video Codec High Definition, codec vidéo avancé pour la haute
définition) : Format d'enregistrement audio et vidéo en haute définition conçu par Sony
et Panasonic. Ce format est utilisé par les caméscopes numériques. Quelques modèles
d'appareils photo, notamment Canon et Sony, sont capables d'enregistrer des vidéos au
format AVCHD.
Tous ces formats vidéo sont compressés afin de réduire leur volume et occuper ainsi moins de
place sur la carte mémoire ou dans un disque dur.
Personnaliser Lightroom
L'interface de Lightroom est dans des valeurs de gris plus ou moins dense. Ce choix ne repose
pas sur la seule esthétique, mais découle de considérations pratiques. Pour visionner des
photos sans que la vision des couleurs soit parasitée par les teintes de l'interface, il est
important que l'interface soit neutre.
Si ces valeurs de gris ne vous conviennent pas – par exemple, parce qu'en raison de
l'éclairage plus ou moins intense du local, il est préférable que l'interface soit plus claire ou
plus sombre –, il est possible de les régler dans les préférences de Lightroom.
Modifier l'interface
Mais si vous y tenez, rien ne vous empêche de changer l'aspect de Lightroom en procédant
comme suit :
1. Ouvrez la boîte de dialogue Préférences.
Si vous utilisez un Mac, cliquez sur Lightroom > Préférences, dans la barre de menus. Si
vous utilisez un PC, cliquez sur Édition > Préférences. Ou alors, cliquez sur ⌘/Ctrl +,
(virgule).
2. Cliquez sur l'onglet Interface.
La boîte de dialogue de la Figure 1.11 apparaît.
FIGURE 1.12 À gauche, un volet sans fioriture. À droite, avec une fioriture.
Ne modifiez pas l'option Séparer les mots-clés par. L'alternative proposée, Espaces au
lieu de Virgules, empêcherait de saisir correctement un mot composé comme « Fleur de
sel ». Lightroom le scinderait en effet en trois mots-clés : « Fleur », « de » et « sel ».
Modifier l'arrière-plan
Quand une photo n'occupe pas la totalité de la fenêtre, le fond est gris moyen. Cette teinte a été
choisie parce qu'elle ne fausse pas la perception des couleurs de l'image. Mais si cette
présentation ne vous satisfait pas, cliquez du bouton droit sur le fond gris.
Un menu permet de choisir une couleur d'arrière-plan : Blanc, Gris clair, Gris moyen, Gris
foncé ou Noir. Il existe aussi une option de texturage du fond par des rayures horizontales.
Vous n'êtes pas obligé de mémoriser tous les raccourcis clavier. Ne retenez que ceux qui vous
seront le plus utiles au quotidien. Chaque module de Lightroom possède son propre jeu de
raccourcis, que vous pouvez afficher de deux manières :
» En cliquant sur Aide > Raccourcis du module Développement (si ce module est
actuellement affiché)
» En appuyant sur les touches ⌘/Ctrl + < (quel que soit le module actif).
La Figure 1.14 montre les raccourcis du module Développement. Cliquez sur le panneau pour
le faire disparaître.
FIGURE 1.14 Chaque module de Lightroom possède ses propres raccourcis.
Toutes les commandes ne possèdent pas de raccourcis. Il n'est hélas pas possible de créer des
raccourcis clavier, ou de modifier les raccourcis existants.
Chapitre 2
L'importation des photos
DANS CE CHAPITRE :
» Préparer le terrain
L ightroom a importé des photos dès son installation, mais bien sûr, vous serez amené à en
importer beaucoup d'autres au gré de vos prises de vue. Ce chapitre est consacré à cette tâche
primordiale, mais auparavant, vous devrez indiquer à Lightroom comment il doit importer les
images.
Préparer le terrain
Par défaut, Lightroom affiche automatiquement la boîte de dialogue d'importation des photos
lorsqu'un appareil photo ou un lecteur de carte mémoire est connecté à l'ordinateur. Mais si
vous décidez d'importer vos photos différemment, par exemple en les répartissant d'abord
dans des dossiers du Finder du Mac ou de l'Explorateur (sous Windows), vous ne souhaiterez
pas que cette boîte de dialogue – étudiée plus loin dans ce chapitre – apparaisse.
Pour désactiver la détection de l'appareil photo ou du lecteur de carte mémoire, cliquez, dans
la barre de menus, sur Lightroom > Préférences (Mac) ou sur Édition > Préférence. Ensuite,
dans la rubrique Options d'importation, décochez la case Afficher la boîte de dialogue
d'importation lorsqu'une carte mémoire est détectée.
Puisque vous êtes dans la boîte de dialogue des préférences de Lightroom, jetez un coup d'œil
à la rubrique Sons d'exécution. Plusieurs options permettent d'émettre un son lors de diverses
tâches d'importation. Par défaut, le son Blow (souffle) retentit lorsque l'importation est
terminée. Si vous vous éloignez de l'ordinateur pendant un transfert particulièrement long, et
que vous attendez qu'il soit fini en vous préparant un café dans la pièce voisine, choisissez un
son plus tonitruant, parmi les 14 qui sont proposés, pour vous signaler que vous pouvez
maintenant vous occuper des photos.
Configurer l'importation
Importer des photos dans Lightroom ne se limite pas à un simple transfert de fichier. Vous
devez aussi définir comment les photos seront affichées dans l'application.
Lightroom n'affiche en effet pas la photo telle quelle dans les divers modules. Il montre en
réalité un aperçu de la photo, c'est-à-dire une copie conforme sur laquelle vous travaillerez
dans le module Développement, ou qui servira à créer d'autres aperçus – des copies
virtuelles – quand vous placerez des photos, ou plus précisément ce qui en tient lieu, dans des
collections. Mais n'anticipons pas.
Pour le moment, il s'agit de définir la qualité de ces aperçus. Vous rencontrerez trois types
d'aperçus dans Lightroom :
» Les vignettes : Ce sont des miniatures affichées notamment dans le module
Bibliothèque, dont les dimensions sont réglables à l'aide d'un zoom.
» Les images à la résolution de l'écran : Ces aperçus sont notamment visibles dans le
module Diaporama.
» Les aperçus 1:1 : Ce sont des aperçus dont les dimensions sont les mêmes que celles
de la photo originale. Ils sont utilisés dans le module Développement.
Pour ce faire, cliquez sur Lightroom > Paramètres du catalogue (Mac) ou sur Édition >
Paramètres du catalogue (PC). Cliquez ensuite sur l'onglet Gestion de fichiers afin d'accéder à
la boîte de dialogue que montre la Figure 2.1.
FIGURE 2.1 Configurez ici l'aspect des aperçus.
La rubrique Mémoire cache de l'aperçu permet de configurer les aperçus grâce aux options
suivantes :
» Taille d'aperçu standard : Le menu contient plusieurs largeurs d'image : 1024, 1440,
1680, 2048 ou 2880 pixels. Choisissez une taille égale ou supérieure au bord le plus
long de votre écran. Par exemple, si vous utilisez un écran de 1920 x 1080 pixels,
choisissez l'option 2048 pixels ou 2880 pixels.
» Qualité de l'aperçu : Les options proposées sont Élevée, Moyenne ou Faible. La
qualité élevée est plus exigeante en ressources, d'où un ralentissement de l'ordinateur.
En revanche, l'ordinateur est plus rapide lorsque l'option Faible est activée. L'option
Moyenne constitue généralement un compromis acceptable si vous ne disposez pas d'un
ordinateur ultraperformant.
» Supprimer systématiquement les aperçus 1:1 : Les aperçus 1:1 ne sont pas créés
pour toutes les images de votre photothèque, mais seulement pour celles sur lesquelles
vous travaillez. Après avoir enregistré vos réglages et vos modifications, ces aperçus
n'ont plus lieu d'être. Par défaut, Lightroom supprime tous ceux qui ont plus d'un mois.
Vous pouvez choisir de supprimer ceux qui n'ont qu'une semaine ou seulement un jour.
En revanche, l'option Jamais n'est pas recommandée, car ces aperçus occupent
énormément de place dans le catalogue.
Les métadonnées sont des informations dont certaines sont inscrites directement dans le fichier
d’image au moment de la prise de vue. D’autres peuvent être créées a posteriori. Deux types de
métadonnées peuvent se trouver dans des photos :
» Les métadonnées EXIF (Exchangeable Image file Format, Format de fichier d’image
échangeable) : Elles sont inscrites dans la photographie par l’appareil photo,
immédiatement après avoir déclenché. Ce sont essentiellement des informations
techniques : la date et l’heure de la prise de vue, la marque et modèle du boîtier, marque et
caractéristiques de l’objectif, vitesse d’obturation, ouverture, focale, état du flash, espace
colorimétrique, saturation, netteté, etc.
» Les métadonnées IPTC (International Press and Telecommunications Council, Conseil
international de la presse et des télécommunications) : Ces informations sont fournies après
la prise de vue par l’auteur de la photo. Ce sont principalement : la légende et/ou la
description, les mentions de copyright, la notation par étoiles, etc.
Les métadonnées EXIF et IPTC sont prises en charge par Lightroom, comme nous le verrons
notamment au Chapitre 10, « Améliorer les images ».
Lightroom permet de définir sous quelle forme les métadonnées doivent accompagner les
photos :
» Incluses dans le fichier d'image : Lightroom place les métadonnées directement dans
le fichier photo. L'avantage est la portabilité. Les métadonnées sont en effet lisibles
avec d'autres applications de catalogage ou de traitement d'images, et elles sont aussi
affichées dans l'Explorateur Windows et dans l'Explorateur de fichiers. Le Mac est plus
restrictif ; hormis les mots-clés, le Finder ne dévoile que peu de métadonnées, car il
confie toutes ces tâches à l'application iPhoto.
» Placées dans un fichier annexe : Les métadonnées peuvent aussi être copiées et/ou
placées dans un fichier annexe portant le même nom que le fichier d'image, mais une
extension différente (voir encadré « Les fichiers XMP »). La création des fichiers XMP
ralentit un tout petit peu Lightroom.
LES FICHIERS XMP
Dans Lightroom – mais aussi dans Camera Raw, le convertisseur Raw de Photoshop et Photoshop
Elements –, les métadonnées qui ne peuvent pas être intégrées à un fichier sont placées dans un
fichier annexe portant l’extension XMP (Extensible Metadata Platform, plate-forme de
métadonnées extensible). Si le nom du fichier d’image est _D2X6659.NEF, le fichier annexe sera
ainsi nommé _ D2X6659.XMP.
Comme le montre la Figure 2.2, le fichier XMP contient toutes les métadonnées de la photo : non
seulement celles qui ont été créées par le photographe, mais aussi celles produites au moment de la
prise de vue. Lorsque la photo est modifiée – correction, réglage, ajout d’informations... – c’est en
réalité le contenu de son fichier annexe qui est modifié.
Lors d’un déplacement de fichiers, il est important de veiller à ce que les fichiers annexes suivent
les originaux. Autrement, toutes les données affectant ces photos seraient perdues (la photo serait
ouverte dans une application telle qu’elle était au moment de son écriture sur la carte mémoire, juste
après la prise de vue).
Tous les logiciels ne sont pas capables de lire des fichiers annexes au format XMP. Par exemple,
Raw File Converter, le convertisseur de format Raw vendu avec les appareils photo Fujifilm, ne lit
que les fichiers annexes SPD (SylkyPix_DS). Il ignorera complètement les fichiers XMP.
Nous allons à présent indiquer à Lightroom s'il doit introduire les métadonnées dans le fichier
d'image ou au contraire les placer dans un fichier annexe XMP.
La manipulation qui suit ne concerne pas que les métadonnées introduites lors de l'importation
des photos, mais aussi tous les réglages effectués dans le module Développement. Toute
modification effectuée dans le module Développement créera automatiquement un fichier
XMP associé à la photo.
FIGURE 2.2 Un fichier XMP contient tous les paramètres et métadonnées d’une photo.
1. Cliquez sur Lightroom > Paramètres du catalogue (Mac) ou sur Édition >
Paramètres du catalogue (PC).
2. Cliquez ensuite sur l'onglet Métadonnées afin d'accéder à la boîte de dialogue que
montre la Figure 2.3.
3. Dans la rubrique Édition, décochez ou non la case Inclure les paramètres de
développement dans les métadonnées dans les fichiers JPEG, TIFF, PNG et PSD.
Case cochée : Les métadonnées sont inscrites dans les fichiers d'image aux formats
précités. Un avertissement est affiché, prévenant que les modifications effectuées dans
Lightroom ne seront pas systématiquement visibles dans d'autres applications.
FIGURE 2.3 Indiquez ici comment Lightroom doit gérer les métadonnées.
Case décochée : Un fichier annexe XMP est créé pour toutes les photos développées,
quel que soit son format. Le message d'avertissement disparaît, car il n'a plus de raison
d'être.
4. Toujours dans la rubrique Édition, décochez ou non la case Écrire
automatiquement les modifications au format XMP dans les fichiers annexes.
Case cochée : Les métadonnées sont inscrites dans des fichiers XMP. Cette option
laisse la possibilité d'ouvrir la photo et son fichier annexe dans une application capable
de lire les fichiers XMP.
Case décochée : Les métadonnées sont uniquement inscrites dans le catalogue.
5. Dans la rubrique EXIF, cochez ou non la case Écrire les modifications de date ou
heure dans des fichiers Raw propriétaires.
Lorsqu'elle est cochée, cette option permet à Lightroom de modifier la date et l'heure de
prise de vue des fichiers Raw (ces informations sont librement modifiables dans les
fichiers JPEG et TIFF).
Ces préliminaires effectués, nous pouvons passer à l'importation des photos.
Lightroom peut aussi importer les photos directement depuis l'appareil photo, en branchant ce
dernier à l'ordinateur avec le câble USB fourni par le fabricant. La procédure est exactement
la même qu'avec une carte mémoire. Nous ne la recommandons cependant pas, car elle
présente deux inconvénients : le premier est qu'elle immobilise l'appareil photo pendant le
transfert des images. Le second est que l'appareil photo doit être en marche au cours du
transfert, ce qui draine sa batterie.
Les paramètres d'importation des photos figurent dans les panneaux du volet de droite de
l'interface d'importation des photos. La procédure d'importation la plus classique se déroule
comme suit :
1. Insérez la carte mémoire dans le lecteur de carte de l'ordinateur, ou connectez un
lecteur de carte mémoire au port USB de l'ordinateur.
LE DOSSIER DCIM
Tous les appareils photo créent un dossier DCIM (Digital Camera Image Management, Gestion
des images des appareils photo numériques) dans la carte mémoire et y placent les photos dans un
ou plusieurs sous-dossiers spécifiques.
FIGURE 2.8 Cette boîte de dialogue sert à définir vos propres métadonnées IPTC.
FIGURE 2.9 Saisissez les informations qui permettront de prendre contact avec vous.
Indiquez au moins votre nom dans le champ Créateur, ainsi que votre adresse
électronique, afin qu'une personne désireuse d'utiliser la photo puisse vous contacter.
Si votre photo est destinée à être postée sur un réseau social ou sur un site de galeries,
abstenez-vous de fournir des informations inutiles, comme votre adresse postale ou
votre numéro de téléphone afin d'éviter d'être importuné ou d'être victime d'une
usurpation d'identité.
Le menu de certains appareils photo haut de gamme permet de configurer des
informations qui seront introduites dans le fichier d'image. Par exemple, le menu de
configuration du Nikon D7100 possède un champ Photographe, dans lequel il est
possible de saisir une adresse de messagerie Internet ([email protected], par
exemple), et un champ Copyright dans lequel figurera, par exemple, l'information ©
Votre nom.
11. Tout en bas du panneau, saisissez les mots-clés communs à l'ensemble des photos.
Si vous revenez de voyage, indiquez le pays, et aussi la ville si toutes les photos ont été
prises au même endroit. Ou alors, si vous avez photographié un mariage, saisissez le
mot « Mariage ». Séparez les mots-clés par des virgules.
12. En bas à droite de la boîte de dialogue Nouveau paramètre prédéfini de
métadonnées, cliquez sur le bouton Créer.
Les métadonnées seront appliquées aux photos que vous êtes en train d'importer.
Par la suite, quand vous voudrez appliquer les métadonnées à des photos que vous
importez, il vous suffira de cliquer sur le bouton de l'option métadonnées, dans le
panneau Appliquer pendant l'importation, et de choisir vos prénom et nom.
Si vous voulez placer les photos dans un dossier spécifique nommé Pas-de-Calais, vous
devrez le créer.
FIGURE 2.10 Ces photos seront placées dans Images > 2012 > 2012-03-11.
1. Appuyez sur les touches ⌘/Ctrl +, (virgule) afin d'ouvrir la boîte de dialogue
Préférences.
2. Sous l'onglet Général, décochez la case Afficher la boîte de dialogue
d'importation lorsqu'une carte mémoire est détectée.
Désormais, il ne se produira plus rien lorsqu'une carte mémoire sera connectée à l'ordinateur.
Pour importer des photos, vous procédez manuellement, comme ceci :
1. Dans Lightroom, cliquez sur Fichier > Importer des photos et des vidéos
(Figure 2.12).
FIGURE 2.13 Trois sources d’images ont été détectées par Lightroom.
3. Cliquez sur la source à utiliser. Dans notre exemple, il s'agit de la source nommée
CLÉ USB. Les photos apparaissent aussitôt dans la fenêtre principale.
Si les photos sont réparties dans des dossiers, cliquez sur le bouton triangulaire à
gauche du nom de la source pour déployer les dossiers. Cliquez ensuite sur le dossier
contenant les photos à importer.
Si ce dossier comprend des sous-dossiers, et que vous désirez également importer les
photos qu'ils contiennent, cochez la case Inclure les sous-dossiers, en haut à droite du
panneau Source.
2. Pour sélectionner une source – lecteur de carte mémoire, disque dur externe, clé
USB, etc. –, cliquez sur le bouton à droite du nom de la source actuellement
sélectionnée. Un menu apparaît.
Les seules sources proposées sont Bureau, Images, Animations et Autre source.
3. Cliquez sur Autre source.
Une fenêtre du Finder (Mac) ou de l'Explorateur (Windows) apparaît.
4. Dans le volet de la fenêtre, cliquez sur la source désirée puis cliquez sur le bouton
OK.
5. Cliquez sur le bouton Importer.
Lightroom importe les photos.
La boîte de dialogue Éditeur de modèles de nom de fichier apparaît (Figure 2.18). Elle
contient déjà une convention de nommage : le chiffre 2 suivi d'un tiret et du nom de
fichier, ainsi que le montre l'exemple au-dessus de la fenêtre.
3. Dans la fenêtre, sélectionnez avec la souris les caractères qui précèdent le
cartouche Nom de fichier. Appuyez ensuite sur la touche Supprimer afin de les
effacer.
FIGURE 2.18 L’éditeur de noms de fichiers permet de configurer des noms complexes.
Dans la Figure 2.20, nous avons entré _X100_, car les photos à importer sont celles
prises avec le Fujifilm X100. L'exemple, au-dessus de la fenêtre, montre comment les
photos seront nommées.
FIGURE 2.20 Le nom de fichier de toutes les photos prises avec le Fujifilm X100 sera suivi du nom de cet appareil.
7. En haut de la boîte de dialogue, cliquez sur le bouton Paramètre prédéfini et, dans
le menu, choisissez Enregistrer les paramètres actuels en tant que nouveau
paramètre prédéfini.
La boîte de dialogue Nouveau paramètre prédéfini apparaît.
8. Saisissez le nom du nouveau paramètre prédéfini.
Pour cet exercice, nous le nommons Fuji X100 (Figure 2.21).
Quand vous importerez des photos prises avec l'autre appareil, le Fujifilm X100s dans cet
exercice, répétez cette manipulation en remplaçant X100 par X100s. Les deux conventions de
nommage seront ainsi mémorisées.
Par la suite, quand vous importerez des photos prises avec l'un de ces deux appareils, cliquez
sur le menu Modèle, dans le panneau Renommer le fichier, et choisissez le modèle
correspondant à l'appareil photo approprié (Figure 2.23). Le risque d'écrasement de fichiers
est désormais nul.
FIGURE 2.23 Choisissez le modèle d’appareil photo.
Le nom de fichier d’une photo peut être précédé ou non par un signe de soulignement comme dans
_IMG1234.JPG ou IMG_1234.JPG.
Il s’agit d’une convention de nom adoptée par tous les fabricants de matériel photo pour indiquer
l’espace colorimétrique de l’image. Le nom de fichier précédé par le caractère de soulignement,
comme dans _IMG1234.JPG, indique que l’espace Adobe RVB est utilisé. Autrement, c’est l’espace
sRVB qui est utilisé.
L’espace Adobe RVB est plus riche en teintes imprimables et convient mieux aux travaux
d’impression. L’espace sRVB est plus restreint, mais mieux adapté à l’affichage sur un écran.
Modifier un modèle
Pour modifier un modèle de nom de fichier :
1. Dans le panneau Renommer le fichier, cliquez sur le menu Modèle.
2. Sélectionnez le modèle à modifier.
Il est ainsi en cours d'utilisation.
3. Cliquez de nouveau sur le menu Modèle mais cette fois, choisissez la dernière
option, Modifier.
Lightroom affiche l'Éditeur de modèles de nom de fichier.
4. Procédez aux modifications puis cliquez sur le bouton Terminer, en bas à droite de
la boîte de dialogue.
Renommer un modèle
Si le nom d'un modèle, dans la liste, ne vous convient plus, il est facile de le modifier :
1. Dans le panneau Renommer le fichier, cliquez sur le menu Modèle.
2. Sélectionnez le modèle à renommer.
Il est ainsi en cours d'utilisation.
3. Cliquez de nouveau sur le menu Modèle et choisissez la dernière option, Modifier.
Lightroom affiche l'Éditeur de modèles de nom de fichier.
4. Tout en haut de l'Éditeur, cliquez sur le menu Paramètre prédéfini.
Il contient le nom du modèle actuellement utilisé.
5. Dans le menu, choisissez la dernière option : Renommer le paramètre prédéfini
« Nom du modèle ».
Un petit panneau Renommer le paramètre prédéfini apparaît.
6. Dans le champ Nom du paramètre prédéfini, saisissez le nouveau nom du
paramètre.
7. Cliquez sur le bouton Renommer.
Supprimer un modèle
Procédez comme suit pour vous débarrasser d'un modèle que vous n'utilisez plus. Il sera
définitivement effacé de la liste.
1. Dans le panneau Renommer le fichier, cliquez sur le menu Modèle.
2. Sélectionnez le modèle à supprimer.
Il est ainsi en cours d'utilisation.
3. Cliquez de nouveau sur le menu Modèle et choisissez la dernière option, Modifier.
Lightroom affiche l'Éditeur de modèles de nom de fichier.
4. Tout en haut de l'Éditeur, cliquez sur le menu Paramètre prédéfini.
Il contient le nom du modèle actuellement utilisé.
5. Cliquez sur l'option Supprimer le paramètre prédéfini « Nom du modèle ».
Une boîte de dialogue demande confirmation.
6. Cliquez sur le bouton Supprimer.
Le paramètre prédéfini par défaut est désormais utilisé.
7. Cliquez sur le bouton Terminer pour quitter l'éditeur de nom de fichier.
Vous pouvez également convertir un lot de fichiers en cliquant dessus, touche ⌘/Ctrl
enfoncée, et en cliquant ensuite, dans la barre de menus, sur Bibliothèque > Convertir les
photos au format DNG.
Enfin, comme nous le verrons dans le Chapitre 8, une photo peut être enregistrée au format
DNG au moment de son exportation vers le disque dur.
Chapitre 3
Le catalogue
DANS CE CHAPITRE :
» Créer un nouveau catalogue
» Choisir un catalogue
» Renommer un catalogue
» Optimiser le catalogue
» Sauvegarder le catalogue
D ès son installation, Lightroom crée un catalogue à partir des photos qui se trouvent dans le
dossier Images de l'ordinateur. Le nom du catalogue est mentionné dans la barre de titre de
Lightroom.
D'autres catalogues peuvent être créés. Par exemple, vous stockez des photos dans un disque
externe et vous ne voulez en aucun cas qu'elles se mêlent aux photos stockées dans le dossier
Images de l'ordinateur. Pour bien séparer ces deux photothèques, vous créerez un nouveau
catalogue rien que pour les photos du disque dur. Ou alors, vous êtes un professionnel qui
travaille avec plusieurs clients. Afin de ne pas commettre d'incident diplomatique en
mélangeant les photos des uns et des autres, vous créerez un catalogue par client. En tant
qu'amateur, vous serez peut-être tenté de placer les photos de famille dans un catalogue, et
réserver un autre catalogue à vos prises de vues consacrées à votre domaine de prédilection,
comme la macrophotographie, ou les voitures, ou l'aviation, ou la photo de rue. Ou encore,
vous créerez un catalogue exclusivement pour les photos et un autre exclusivement pour les
vidéos.
3. Nommez le catalogue :
• Sur un Mac : Saisissez le nom du nouveau catalogue dans le champ Enregistrer
sous, en haut de la boîte de dialogue.
• Sur un PC : Saisissez le nom dans le champ Nom du fichier, en bas de la boîte
de dialogue.
Choisir un catalogue
Si vous n'utilisez qu'un seul catalogue, Lightroom l'ouvre et l'utilise. Ce n'est pas plus
compliqué que cela.
Choisir le catalogue par défaut
En revanche, si vous avez créé plusieurs catalogues, il est utile de pouvoir définir le catalogue
qui doit être ouvert à chaque démarrage de Lightroom :
1. Dans la barre de menus, cliquez sur Lightroom > Préférences (Mac) ou, si vous
utilisez un PC, cliquez sur Édition > Préférences. Ou alors, cliquez sur ⌘/Ctrl +,
(virgule).
Le panneau Général est affiché (Figure 3.1).
2. Cliquez sur le menu de la rubrique Catalogue par défaut.
Plusieurs options sont proposées :
• Charger le catalogue le plus récent : C'est l'option par défaut, fondée sur le
principe que vous commencerez toujours par accéder au catalogue que vous
utilisiez avant de quitter Lightroom.
• Me demander au démarrage de Lightroom : Lorsque cette option est cochée,
Lightroom affiche la liste des catalogues (Figure 3.2). Remarquez la case
Toujours charger ce catalogue au démarrage, en bas à gauche du panneau. Si
vous avez un doute quant à l'intégrité du catalogue, cochez la case Tester
l'intégrité de ce catalogue. Lightroom le vérifiera avant de l'ouvrir.
• La liste des catalogues existants : Cliquez sur le nom du catalogue qui doit
être ouvert par défaut.
• Autres : Si le catalogue recherché ne figure pas dans la liste, cette option
permet de le rechercher. Notez que Lightroom ne peut pas utiliser un catalogue
stocké dans un autre ordinateur en réseau, ou dans un disque de réseau.
Pour travailler confortablement avec les fichiers, il est préférable d’afficher leurs
extensions de nom de fichier. Autrement, comment différencier un fichier DSC0100.JPG
d’un fichier DSC0100.TIF ?
Sous Mac OS X : Cliquez sur l’icône du Finder, dans le Dock. Ensuite, dans la barre de
menus, cliquez sur Finder > Préférences. Dans la boîte de dialogue Préférences du
Finder, cliquez sur l’onglet Options avancées. Cochez ensuite la case Afficher toutes les
extensions de fichier.
Sous Windows 7 : Cliquez sur l’icône de l’Explorateur Windows, dans la barre des
tâches. Dans la barre de commandes, cliquez sur Organiser > Options des dossiers et de
recherche. Dans la boîte de dialogue Options des dossiers, cliquez sur l’onglet
Affichage. Décochez la case Masquer les extensions de fichiers dont le type est connu.
Sous Windows 8 : Dans le Bureau, cliquez sur l’icône de l’Explorateur de fichiers, dans
la barre des tâches. Cliquez sur l’onglet de ruban Affichage. Dans le groupe
Afficher/Masquer, cochez la case Extensions de noms de fichiers.
Quelle que soit l’application que vous utilisez, l’affichage des extensions des noms de
fichiers facilite considérablement le travail.
Renommer un catalogue
Aucune commande, dans Lightroom, ne permet de modifier le nom d'un catalogue. Pour le
renommer, vous devez opérer à partir du Finder (Mac), de l'Explorateur Windows
(Windows 7) ou de l'Explorateur de fichiers (Windows 8).
La procédure est élémentaire – c'est un simple renommage de fichiers –, mais quelques règles
doivent être impérativement respectées. Tous les catalogues de Lightroom sont constitués de
deux fichiers. Par exemple, les fichiers du catalogue créé par Lightroom 6 portent les noms
suivants :
Lightroom 6 Catalog.Ircat
Lightroom 6 Catalog Preview.Irdata
Le nom du catalogue est Lightroom 6 Catalog. Si vous voulez que le catalogue soit désormais
nommé Voyages_BJ, ces deux fichiers devront porter les noms suivants :
Voyages.Ircat
Voyages Preview. Irdata
Prenez note des règles suivantes :
» Les nouveaux noms doivent être rigoureusement identiques dans chacun des fichiers.
» Le mot Preview (aperçu) ne doit être ni supprimé ni modifié.
» Une espace doit se trouver entre le nouveau nom et le mot Preview.
Cela fait, ouvrez ce nouveau catalogue à partir de Lightroom, en cliquant sur Fichier > Ouvrir
le catalogue.
Optimiser un catalogue
Lorsque vous aurez importé et supprimé de nombreux fichiers, il est possible que Lightroom
devienne assez lent, car tous ces changements laissent des « scories » dans le catalogue. Pour
les éliminer et redonner de la vigueur à Lightroom, cliquez sur Fichier > Optimiser le
catalogue.
Dans la boîte de dialogue de la Figure 3.3, cliquez sur Optimiser. Lightroom démarre
l'optimisation et affiche une barre de progression. Selon le cas, cette opération peut durer une
fraction de seconde ou exiger plusieurs minutes.
Sauvegarder le catalogue
De temps en temps, lorsque vous quittez Lightroom, ce dernier propose de sauvegarder le
catalogue (Figure 3.4). Cette sauvegarde ne concerne pas les photos, les diaporamas et autres
éléments que vous créez, mais uniquement la base de données interne de Lightroom. En cas
d'incident, la sauvegarde permet de récupérer notamment les collections créées dans
Lightroom.
FIGURE 3.4 Lightroom demande régulièrement de sauvegarder le catalogue.
Lightroom contient trois types de fichiers qui doivent impérativement être sauvegardés :
» Les fichiers d’image : Ce sont vos photos originales aux formats JPEG, TIFF ou Raw,
ainsi que les fichiers annexes des fichiers Raw, si Lightroom en crée.
» Une base de données : C’est un unique fichier de grande taille, dont l’extension est .Ircat,
dans lequel Lightroom stocke les traitements appliqués aux photos, les collections, les
historiques, les marquages, etc. Si ce fichier n’est plus utilisable, vous perdez une grande
partie du travail d’organisation effectué dans Lightroom.
» La base de données des aperçus : Elle est stockée dans un fichier .irdata. Sa sauvegarde
n’est pas indispensable, car, si vous perdez ce fichier, Lightroom recrée les aperçus. Mais
cette opération peut prendre de longues heures, surtout lorsque la photothèque est
importante.
Les mots-clés, légendes, copyright et autres métadonnées de ce type sont écrits directement dans les
fichiers JPEG, mais pas dans les fichiers Raw. Pour ces derniers, les métadonnées sont stockées
dans le catalogue de Lightroom ou dans un fichier annexe XMP si cette option a été activée dans les
paramètres du catalogue.
Le panneau Général, dans les Paramètres du catalogue, contient toutes les informations utiles :
le dossier dans lequel le catalogue courant est stocké, le nom du fichier du catalogue, sa date
de création, la date de la dernière sauvegarde, la date de la dernière optimisation, et la taille
du fichier de sauvegarde.
LA SAUVEGARDE PAR UN GLISSER-DÉPOSER
Une manière simple et commode de sauvegarder le catalogue consiste à copier les deux fichiers
Ircat et Irdata sur un autre support (disque dur, CD-ROM, DVD...).
Le seul inconvénient est la durée de la copie. Sur un Mac, ces fichiers Irdata sont en fait des
dossiers d’un genre particulier appelés « paquets ». Sur un PC, ce sont des dossiers conventionnels.
Dans les deux cas, ils contiennent une énorme quantité de fichiers de petite taille. Or, la durée de la
copie d’un seul fichier en quelques secondes peut exiger plusieurs dizaines de minutes lorsque la
même quantité de données est répartie dans plusieurs milliers de fichiers de petite taille, ce qui est
le cas pour le fichier preview. Irdata.
Lors d’une prochaine sauvegarde du catalogue, lorsque vous aurez ajouté de nouvelles photos,
acceptez systématiquement le remplacement des fichiers modifiés. Autrement, vous sauvegarderiez
les données des nouvelles photos, mais pas celles des photos modifiées entre-temps.
Restaurer un catalogue
Si un catalogue pose problème, tentez de restaurer les données à partir de la sauvegarde :
1. Dans le menu de Lightroom, cliquez sur Fichier > Ouvrir le catalogue.
2. Naviguez jusque dans le dossier contenant le fichier .Ircat sauvegardé.
3. Cliquez sur le fichier portant l'extension .Ircat puis cliquez sur le bouton Ouvrir.
Le dossier Sauvegardes de téléchargement, en aval du dossier contenant le catalogue de
Lightroom, contient les listes des dernières importations.
Chapitre 4
Parcourir les photos
DANS CE CHAPITRE :
» Le module Bibliothèque
» Le film fixe
» Le panneau Navigation
» Le mode Loupe
» Les collections
A près avoir importé les photos, nous les visionnerons dans le module Bibliothèque. Ce
dernier est sans doute le module le plus important de Lightroom. Nous aurons l'occasion d'y
revenir dans d'autres chapitres, car la bibliothèque contient des outils de réglage que nous
étudierons dans la deuxième partie de ce livre, et des fonctions d'attribution de métadonnées
sur lesquelles nous nous attarderons dans les chapitres 5 et 6.
Le module Bibliothèque
Commençons par examiner le module Bibliothèque (Figure 4.1). Pour y accéder, cliquez sur
l'onglet Bibliothèque, dans la barre des modules. Nous avons déjà présenté succinctement le
module Bibliothèque lors de la prise en main de Lightroom, au Chapitre 1. Dans ce chapitre,
nous l'étudierons de manière plus approfondie.
FIGURE 4.1 Le module Bibliothèque de Lightroom 6.
Lorsque vous accédez au module Bibliothèque, les images sont présentées sous la forme d'un
quadrillage qui évoque des diapositives placées côte à côte sur une table lumineuse.
Cette présentation est en mode Grille. Elle est activée en cliquant sur l'icône Mode Grille ou
en appuyant sur la touche G.
Dans le mode Grille, chaque photo apparaît dans un cadre appelé cellule, portant un numéro
d'ordre, en haut à gauche – le numéro d'index – ainsi que le nom du fichier de l'image. D'autres
éléments informatifs apparaissent dans la cellule ou sur l'image, comme le montre la
Figure 4.2. Les commandes de rotation et le marqueur de collection rapide – un cercle en haut
à droite de l'image – n'apparaissent que si le pointeur survole la photo.
Pour ne plus afficher les numéros d'index sur les caches des photos, cliquez sur Affichage >
Options d'affichage, ou appuyez sur les touches ⌘/Ctrl + J. Dans le panneau Options
d'affichage de la bibliothèque, décochez la case Numéro d'index (elle se trouve dans la
rubrique Cellules réduites - Extras).
FIGURE 4.2 Quelques commandes et informations affichées sur une cellule.
Les informations varient selon les traitements subis par la photo. Par exemple, le
Tableau 4.1 montre quelques-uns des badges qui peuvent apparaître sur une photo. Inutile de
les retenir, car une info-bulle vous renseigne dès que le pointeur de la souris s'immobilise au-
dessus de l'un d'eux.
Photo recadrée.
Photo manquante.
Le panneau Dossiers
Le volet de gauche du module Bibliothèque, principalement réservé à la navigation, contient
un panneau Dossiers (Figure 4.3). La navigation dans les dossiers et les sous-dossiers
s'effectue exactement comme dans le Finder du Mac – en mode d'affichage Liste ou Colonne –
ou comme dans l'Explorateur, sous Windows, en cliquant sur des boutons qui déploient ou
rétractent l'arborescence.
FIGURE 4.3 Le panneau Dossiers de Lightroom 6.
Si le volet de gauche n'est pas assez large pour permettre de lire correctement une
arborescence de dossiers et de sous-dossiers, amenez le pointeur de la souris sur sa bordure
droite. Quand il se change en double flèche, cliquez et tirez vers la droite. Si le volet est déjà
élargi au maximum, immobilisez le pointeur de la souris sur le nom du fichier. Une ou deux
secondes plus tard, le chemin complet du dossier est affiché (Figure 4.4).
Lorsque le bouton servant à déployer et rétracter les fichiers, à gauche du nom d'un dossier,
est représenté par un triangle de points, cela signifie que ce dossier ne possède pas de sous-
dossier.
Le panneau Dossiers comporte quelques particularités. La plus visible est le nombre de
photos affiché en regard de chaque dossier et sous-dossier. Ce nombre n'indique pas le
nombre de photos dans le dossier auquel il se rapporte, mais le nombre total de photos dans le
dossier et dans ses sous-dossiers.
De même, quand vous cliquez sur le nom d'un dossier, la fenêtre principale du module
Bibliothèque affiche les photos de ce dossier, mais aussi toutes celles de ses sous-dossiers.
Comment faire pour ne visionner dans la fenêtre principale que les photos d'un dossier, et non
celles du dossier et de ses sous-dossiers ? En procédant de la manière suivante :
Lorsque le pointeur de la souris survole la liste des dossiers, dans le volet de gauche, Lightroom
affiche aussitôt la première image du contenu du dossier dans le panneau Navigation. C’est parfois
commode pour se faire une idée du genre de photos qui se trouve dans le dossier, mais c’est parfois
aussi extrêmement horripilant.
Si ce comportement vous gêne, accédez aux préférences de Lightroom en appuyant sur les touches
⌘/Ctrl +, (virgule). Cliquez ensuite sur l’onglet Interface puis, dans la rubrique Film fixe, décochez
la case Afficher les photos dans le navigateur au passage de la souris.
Désormais, une photo ne sera affichée dans le panneau Navigateur qu’après avoir cliqué sur un
dossier, ou sur une photo du film fixe.
1. À droite dans la barre de titre du panneau Dossiers, cliquez sur le bouton [+].
Dans le menu, l'option Afficher les photos dans les sous-dossiers est cochée.
2. Cliquez sur l'option Afficher les photos dans les sous-dossiers (Figure 4.5).
Cette action désactive l'option. Désormais, seules les photos du dossier sélectionné
seront visibles.
La même opération peut être effectuée à partir du menu de Lightroom, en choisissant
Bibliothèque > Afficher les photos dans les sous-dossiers.
Afficher ou non le contenu des sous-dossiers est bien sûr une affaire de choix personnel. Dans
certains cas, l'affichage par défaut – dossiers et sous-dossiers – facilite la recherche d'une
photo en parcourant de nombreux sous-dossiers. Dans d'autres cas, limiter l'affichage aux
seules photos du dossier actif est plus approprié.
Créer un dossier
L'arborescence des dossiers est celle que Lightroom a importée en même temps que les
photos. Vous pouvez créer un nouveau dossier directement depuis Lightroom de la manière
suivante :
1. Si vous avez l'intention de placer des photos dans le dossier que vous vous
apprêtez à créer, commencez par les sélectionner.
Pour sélectionner la totalité des photos affichées dans la fenêtre principale, appuyez sur
les touches ⌘/Ctrl + A. Si vous ne voulez sélectionner que quelques photos, cliquez
dessus, touche ⌘/Ctrl enfoncée.
2. Cliquez du bouton droit sur le dossier devant recevoir le dossier que vous allez
créer.
3. Dans le menu, choisissez l'option Créer un dossier dans « dossier actuel ».
La boîte de dialogue Créer un dossier apparaît.
4. Dans le champ Dossier, saisissez le nom que vous désirez donner au dossier
(Figure 4.6)
5. Si vous avez préalablement sélectionné des photos, cochez la case Inclure les
photos sélectionnées.
6. Cliquez sur le bouton Créer.
Lightroom crée le nouveau dossier en aval de celui que vous avez choisi à l'Étape 2. Le
cas échéant, il transfère les photos sélectionnées.
Importer un dossier
Une autre manière d'ajouter un ou plusieurs dossiers dans Lightroom consiste à les créer dans
le Finder (Mac) ou dans l'Explorateur (Windows). Mais contrairement à beaucoup de
logiciels qui prennent aussitôt en compte le nouveau dossier, Lightroom ne l'intègre pas
d'emblée dans son catalogue. Le nouveau dossier n'est pas visible dans l'arborescence. Il doit
être spécifiquement déclaré à Lightroom en procédant ainsi :
1. Cliquez du bouton droit sur le dossier parent – le dossier en amont – qui devrait
contenir le ou les dossiers non affichés.
Pour cet exemple, nous ajouterons un sous-dossier Corse dans un dossier France
contenant toutes les régions administratives du pays. Nous cliquons donc du bouton droit
sur le dossier France.
2. Dans le menu, choisissez l'option Synchroniser le dossier (Figure 4.7).
FIGURE 4.7 Le dossier Corse, qui vient d'être créé dans le Finder du Mac, mais qui n'est pas encore visible dans le panneau
Dossiers de Lightroom, va être importé.
FIGURE 4.8 Lightroom vient de détecter les photos à importer dans Lightroom.
Si vous n'avez supprimé aucune photo dans le dossier et les sous-dossiers en question,
vous devrez décocher la case Supprimer les photos manquantes du catalogue.
Autrement, le bouton Synchroniser serait inopérant.
PENSEZ À SYNCHRONISER
La procédure que nous venons de décrire dans la section « Importer des dossiers » doit également
être appliquée lorsque vous ajoutez des photos dans un dossier du Finder (Mac) ou dans un dossier
de l’Explorateur (Windows), mais aussi lorsque vous modifiez des photos avec un autre logiciel que
Lightroom.
Lightroom ne peut en effet pas savoir ce qui a été modifié, ajouté ou ôté dans des dossiers qui ne lui
appartiennent pas. Si vous ne trouvez pas une photo dans Lightroom alors que vous êtes certain
qu’elle figure dans un dossier de l’ordinateur, c’est très probablement parce que le catalogue n’a
pas été mis à jour par une synchronisation.
Si le dossier n'a pas été déplacé, mais tout simplement supprimé de l'ordinateur, procédez de
la même manière, mais, à l'Étape 2, choisissez l'option Supprimer. Lightroom affiche une boîte
de dialogue demandant confirmation : cliquez sur le bouton Supprimer. Le dossier est effacé
du catalogue.
Le film fixe
Le film fixe (Figure 4.11) est le ruban de vignettes qui se trouve tout en bas de Lightroom. Il
contient toutes photos du dossier sélectionné et de ses sous-dossiers (sauf si l'option Afficher
les photos dans des sous-dossiers est désactivée, comme expliqué précédemment).
FIGURE 4.11 Le film fixe est affiché dans tous les modules de Lightroom.
À première vue, le film fixe paraît redondant avec les vignettes de la fenêtre principale.
L'intérêt du film fixe est sa présence dans tous les modules de Lightroom, ce qui permet à tout
moment de choisir une autre photo.
Si vous avez besoin de place et si le film fixe ne vous est d'aucune utilité, masquez-le en
appuyant sur la touche F6. Un nouvel appui sur F6 réaffiche le film fixe.
Pour parcourir le contenu du film fixe, actionnez le curseur de défilement qui se trouve juste
dessus. Ou alors, utilisez les touches fléchées Droite et Gauche pour passer d'une photo à une
autre, bien qu'elles aient plutôt été conçues pour parcourir les photos dans la fenêtre
principale.
Les vignettes du film fixe sont repositionnables. Vous pouvez ainsi juxtaposer plusieurs
vignettes en les faisant glisser les unes par rapport aux autres, mais sous une condition et avec
une limitation :
» Le dossier dans lequel se trouvent les photos ne doit pas avoir de sous-dossier. Pour
contourner cette difficulté, décochez l'affichage des sous-dossiers en cliquant, dans le
menu, sur Bibliothèque > Afficher les photos dans les sous-dossiers, de manière à
désactiver cette fonction.
» Le repositionnement dans le film fixe ne modifie pas l'ordre des vignettes dans la
fenêtre principale.
Si les vignettes du film fixe vous paraissent un peu petites, agrandissez-les en augmentant leur
hauteur. Pour cela, cliquez sur le bord supérieur du film fixe puis, bouton de la souris enfoncé,
tirez-le vers le haut.
La partie supérieure du film fixe est une barre d'outils possédant plusieurs commandes. Elles
sont décrites dans le Tableau 4.2.
Les volets sont les deux éléments qui s’étendent de haut en bas, de chaque côté de Lightroom.
Les panneaux sont les éléments stockés dans les volets. Ils possèdent une barre de titre permettant
de les rétracter pour libérer de la place. Une barre de défilement, entre les volets et les bords de
Lightroom, permet de parcourir les panneaux.
L’affichage des panneaux dans les volets peut être géré en cliquant du bouton droit dans une zone
vide d’un volet. Cette action affiche un menu contenant les éléments suivants :
» L’affichage ou le masquage sélectif des panneaux.
» L’affichage ou le masquage de tous les panneaux.
» L’affichage en mode Solo : un seul panneau peut être déployé. Les autres sont
automatiquement rétractés.
» Le développement ou la réduction de tous les panneaux.
» Le choix de la marque de fin de panneau.
Dans Lightroom, vous rencontrez aussi des boîtes de dialogue contenant des champs de saisie, des
boutons d’options, des cases à cocher et/ou des glissières ainsi que d’autres éléments. Beaucoup de
boîtes de dialogue sont non modales : les effets des choix et des réglages sont directement
appliqués. Sur d’autres, vous devrez cliquer sur un bouton de validation (OK, Terminé...) pour que
les choix soient pris en compte.
Lightroom est doté de nombreux raccourcis clavier permettant de gérer l'espace de travail. Le
Tableau 4.3 montre l'essentiel de ces raccourcis.
TABLEAU 4.3 Les raccourcis clavier pour masquer et afficher des éléments d'interface.
Touche Action
F5 Masque/affiche la barre des modules.
F6 Masque/affiche le film fixe.
F7 Masque/affiche le volet de gauche
F8 Masque/affiche le volet de droite.
Maj + Masque/affiche la barre des modules, le film fixe ainsi que les volets de gauche et de droite. Seules sont visibles la fenêtre
Tab principale en mode Grille ou en mode Loupe, la barre de menus et la barre d'outils (Figure 4.15).
E Affichage en mode Loupe (la photo sélectionnée occupe entièrement la fenêtre principale).
F La vignette sélectionnée est affichée en plein écran, sans aucun autre élément.
G Affichage des vignettes en mode Grille dans la fenêtre principale.
L Assombrissement de l'interface (voir Figure 4.16).
L+L Un second appui sur la touche L affiche les vignettes sur un fond noir.
L+L+L Un troisième appui sur la touche L rétablit l'affichage normal.
T Masque/affiche la barre d'outils sous les vignettes de la fenêtre principale.
FIGURE 4.15 Appuyez sur les touches Maj + Tab afin de libérer un maximum de place pour la fenêtre principale.
Le panneau Navigation
Le panneau Navigation, en haut du volet de gauche des modules Bibliothèque et
Développement, montre la photo sélectionnée. Lorsque vous zoomez dans la photo, en mode
Loupe, un cadre délimite la partie affichée dans la fenêtre principale (Figure 4.17). Vous
pouvez cliquer dans le cadre puis, bouton de la souris enfoncé, le repositionner à volonté afin
d'examiner différentes parties de l'image.
FIGURE 4.16 Appuyez sur la touche L pour assombrir l’interface et mettre le contenu des vignettes en valeur.
Double-cliquez dans le cadre pour réafficher la totalité de l'image dans la fenêtre principale.
Quatre commandes se trouvent en haut à droite du panneau Navigation :
» Adapt. : Cliquer dessus équivaut au double-clic dans le cadre, lorsque la photo est
zoomée : l'image est affichée en entier dans la fenêtre principale. Deux bandes grises
peuvent apparaître de chaque côté de l'image, ou bien en haut et en bas.
» Rempl. : L'image emplit la totalité de la fenêtre. Si un côté est trop long, l'image est
tronquée.
» 1:1 : Affiche l'image au rapport 1:1, c'est-à-dire à 100 %. Cette commande est utile,
voire indispensable, pour vérifier les effets d'un réglage sur une photo, comme
l'accentuation de la netteté. Cliquer plusieurs fois fait passer du mode Loupe au mode
Grille et inversement.
» 1:2 : Le menu de cette commande contient différents rapports d'affichage comme le
montre la Figure 4.18, de 1:16 (réduction de l'image) jusqu'à 11:1 (agrandissement), à
l'exception du rapport 1:1.
Pour afficher une glissière de zoom dans la barre d'outils sous la fenêtre principale, cliquez
sur le bouton triangulaire à droite dans la barre puis, dans le menu, choisissez Zoom. Cette
glissière de zoom est accessible dans les modules Bibliothèque et Développement.
Une version réduite du panneau Navigation se trouve dans les autres modules. Dans le
panneau Cartes, il est dépourvu de commandes. Dans les modules Livres, Diaporama,
Impression et Web, le panneau s'appelle Aperçu.
Si vous préférez les raccourcis clavier, vous zoomerez en avant avec les touches ⌘/ Ctrl + =
et vous zoomerez en arrière avec les touches ⌘/Ctrl + – (moins).
En mode Grille, appuyez sur la touche Z pour afficher l'image sélectionnée à 100 %. La touche
Z toujours enfoncée, parcourez l'image avec la souris.
En mode Loupe, activé en double-cliquant sur une photo, appuyer sur la touche Espace affiche
l'image à 100 %. La touche continûment enfoncée, parcourez l'image à l'aide de la souris.
Quand vous zoomez dans une image, le panneau Navigation, en haut à gauche de Lightroom,
montre la partie de l'image actuellement affichée (Figure 4.20). Ce cadre peut être déplacé en
cliquant dessus et en le repositionnant. C'est un moyen commode pour afficher rapidement la
partie de l'image à visionner. Double-cliquez dans le cadre pour afficher de nouveau
l'intégralité de l'image.
FIGURE 4.20 Dans le panneau Navigation, en haut à gauche, un cadre délimite la partie zoomée.
L'onglet Grille
Procédez comme suit pour configurer l'affichage des informations :
1. Cliquez du bouton droit sur une vignette – en mode Grille ou en mode Loupe – et
dans le menu, choisissez Options d'affichage.
Le panneau de la Figure 4.21 apparaît. Par défaut, l'onglet Mode Grille est actif. Il
contient de nombreuses options d'affichage.
FIGURE 4.21 Les options d'affichage du mode Grille.
2. La première option, Afficher les extras de grille, régit l'affichage ou non des
informations.
Lorsque cette case est décochée, aucune information n'est visible sur les cellules des
photos. Le menu à droite contient deux options : Cellules réduites et Cellules agrandies.
Nous présumons que l'option Cellules agrandies est sélectionnée, car c'est la plus
commode pour afficher des informations.
3. Parcourez les différentes options de la boîte de dialogue pour vous familiariser
avec elles.
Les options sont non modales. Quand vous décochez ou cochez une case, l'effet est
aussitôt visible.
4. Examinez le contenu de la rubrique Cellules agrandies - Extras.
Cette rubrique contient quatre menus, tous pareils. Leur position en carré correspond aux
deux lignes dans les coins supérieurs d'une cellule.
5. Cliquez sur chacun des menus et, dans la liste, choisissez l'information à afficher
dans la cellule.
Comme le révèle la Figure 4.22, les options sont nombreuses. Par exemple, vous pouvez
choisir de remplacer le numéro d'index, dans le coin en haut à gauche, par le nom du
fichier. Dessous, conservez les dimensions recadrées, une information toujours utile
pour différencier les photos en haute résolution de celles en basse résolution. En haut à
droite, pourquoi ne pas afficher le modèle de l'appareil photo ? C'est une autre
information utile, surtout si vous possédez plusieurs boîtiers. Sous le nom de l'appareil,
affichez la longueur focale, ou toute information. La Figure 4.23 montre des cellules
ayant reçu l'affichage préconisé dans ce paragraphe.
FIGURE 4.22 Les options d'affichage dans les coins des cellules.
FIGURE 4.23 Des options d'affichage et leur représentation sur des cellules.
Pour rétablir l'affichage d'origine, dans les cellules, cliquez sur le bouton Par défaut, en
haut à droite des quatre menus.
Pour modifier les libellés dans les cellules, il n'est pas même nécessaire d'ouvrir la boîte de
dialogue des options d'affichage. Cliquez du bouton droit sur un libellé, dans une cellule, et le
long menu d'information se déploie. Cliquez ensuite sur l'information à afficher.
L'onglet Loupe
Des informations peuvent aussi être affichées sur des images visionnées en mode Loupe. Pour
y accéder, cliquez du bouton droit dans l'image puis, dans le menu, choisissez Options
d'affichage. Cette fois, la boîte de dialogue s'ouvre sous l'onglet Mode Loupe, comme le
montre la Figure 4.24.
Pour que les informations apparaissent sur l'image, cochez la case Afficher l'incrustation
d'informations. Le menu associé à cette option comprend deux options : Informations 1 et
Informations 2. Il est en effet possible d'afficher deux jeux d'informations sur trois lignes
chacun.
Définissez ensuite les informations de la même manière que pour le mode Grille. Les menus
sont les mêmes et la seule différence est l'affichage limité au coin supérieur gauche de la
photo (Figure 4.25)
FIGURE 4.25 Le nom du fichier, la date et l'heure de la prise de vue et la dimension de l'image sont mentionnés en haut à
gauche de la fenêtre principale du mode Loupe.
Pour afficher le second jeu d'informations du mode Loupe, comme dans la Figure 4.26,
appuyez sur la touche I, comme « Informations ». Un troisième appui ne montre aucune
information. Appuyer de nouveau affiche le premier jeu d'informations.
FIGURE 4.26 Appuyez sur la touche I pour afficher le second jeu d’informations.
Un histogramme se trouve en haut du volet de droite du module Bibliothèque (Figure 4.27). C’est
une version quelque peu simplifiée de l’histogramme du module Développement que nous
étudierons au Chapitre 8, « Développer les photos ».
L’histogramme fournit de précieuses informations à propos de la répartition des tonalités dans une
image. Elles sont réparties sur 256 colonnes, depuis les tons les plus foncés à gauche (0 % de
luminance), jusqu’aux tons les plus clairs à droite (100 % de luminance). Lightroom affiche
l’histogramme des trois couches chromatiques Rouge, Vert et Bleu. Là où ces trois couches se
superposent, l’histogramme est gris. Les autres teintes – le jaune, le magenta et le cyan – sont
produites par des mélanges de rouge, de vert et/ou de bleu.
La hauteur des colonnes est proportionnelle au nombre de pixels de cette couleur dans l’image.
Lorsque l’histogramme s’étend d’un bord à l’autre de la fenêtre, la photo contient toutes les tonalités
du noir au blanc. Lorsque l’histogramme est agglutiné contre le bord droit, avec quasiment rien à
gauche, la photo est surexposée. Lorsque l’histogramme est calé à gauche, la photo est sous-
exposée. Ces règles ne sont pas rigides. Par exemple, l’histogramme d’une photo comprenant de
vastes tonalités très claires et seulement quelques rares touches de noir – un high key, en jargon
technique – sera inévitablement décalé vers la droite.
Les réglages de tonalités effectués dans le panneau Développement rapide, décrits au Chapitre 8,
modifient l’histogramme en fonction des corrections effectuées. Nous y reviendrons à propos des
réglages effectués dans le module Développement.
FIGURE 4.27 L’histogramme révèle la répartition des tonalités dans l’image.
Le zoom du mode Loupe est un peu différent de celui du mode Grille. La glissière porte deux
mentions : Zoom et Adapter. Cette dernière est remplacée par des rapports d'agrandissement
(1:16, 1:8, 1:4, 1:1... jusqu'à 11:1 pour une image de 24 mégapixels) affichés en actionnant le
curseur avec la souris.
Lorsque le curseur est calé à gauche afin que l'image soit entièrement visible, appuyer sur la
touche Espace agrandit l'image au dernier rapport réglé avec la souris.
Parexemple,sivousaviezvisionnélaphotoaurapport1:1,appuyersurlatouc1:1he Espace
réaffichera la photo à ce rapport (qui est l'équivalent de l'affichage à 100 % dans d'autres
logiciels).
Enfin, un appui sur la touche Z permet de passer directement du mode Zoom (image visible en
entier) à l'agrandissement maximal (rapport 11 : 1 par exemple, soit 1111:1la taille réelle).
La vue de référence
La vue de référence est une photo donnée en exemple pour en modifier une autre. Par exemple,
vous disposez de deux portraits pris dans des conditions différentes. Vous désirer modifier le
second afin que ses paramètres techniques – exposition, contraste, température de couleur,
tonalités... – soient aussi proches que possible de la première.
Si la première photo a déjà été modifiée, une solution consiste à copier ses paramètres comme
expliqué au Chapitre 8, « Développer les photos ».
Pour afficher la vue de référence, cliquez du bouton droit sur la photo que vous comptez
retoucher puis, en haut du menu qui apparaît, choisissez Ouvrir dans la vue de référence. La
photo apparaît aussitôt à droite d'une fenêtre divisée en deux parties, comme le montre la
Figure 4.28 : une zone Référence à gauche, et une zone Photo active à droite.
FIGURE 4.28 La vue à corriger et/ou à retoucher est affichée dans la zone Photo active (modèle Kamila Stepien).
Choisissez maintenant la photo sur laquelle vous désirez vous baser pour les corrections. Pour
cela, cliquez sur une autre photo dans le film fixe, en bas de Lightroom, puis tirez-la jusque
dans la zone de gauche.
Les deux photos sont à présent côte à côte (Figure 4.29). En bas à gauche de la vue Référence,
une icône R/A (référence/active) à laquelle est associée un menu permet de modifier la
présentation : Gauche/Droite ou Haut/Bas.
Il ne vous reste plus qu'à corriger et retoucher la photo active de manière à ce que son rendu
soit le plus proche possible de la photo de référence.
La photo de référence et la vue active doivent se trouver dans le même film fixe. Si ce n'est
pas le cas, créez une collection temporaire dans laquelle vous placerez les deux images.
FIGURE 4.29 La vue de référence à gauche et la photo active à droite.
Si vous ne savez pas du tout où cette photo a bien pu être déplacée, synchronisez la totalité de
la photothèque, à partir du dossier le plus élevé dans le panneau Dossiers. Lightroom finira
par le trouver et rétablir le lien.
Il reste aussi la solution la plus rationnelle : rechercher la photo dans l'ordinateur puis la
placer de nouveau dans le dossier qu'elle n'aurait pas dû quitter. Lightroom la repérera sans
autre formalité.
Cliquez sur le bouton Déplacer. Si vous veniez de modifier la photo, ces modifications seront
appliquées juste avant le déplacement.
Des dossiers peuvent être déplacés de la même manière. En revanche, il est impossible de
copier des dossiers ou des photos dans Lightroom. Cette opération doit être faite depuis le
Finder ou l'Explorateur.
3. Cliquez sur le menu Dénomination de fichier et, dans la liste, choisissez l'option
Nom personnalisé.
4. Cliquez dans le champ Texte personnalisé puis saisissez le nouveau nom de la
photo (Figure 4.33) sans ajouter le suffixe.
FIGURE 4.33 Renommez la photo.
Les photos sélectionnées apparaissent côte à côte (Figure 4.37). Le mode Ensemble ne
possède pas de zoom.
3. Pour ajouter d'autres photos, cliquez sur leur vignette dans le film fixe en
maintenant la touche ⌘/Ctrl enfoncée.
Plus les photos sont nombreuses, plus les vignettes sont petites.
4. Inversement, cliquez, touche ⌘/Ctrl enfoncée, sur une photo affichée pour l'ôter.
5. Attribuez des étoiles aux vues, ou marquez-les avec un drapeau Retenu ou
Rejeté.
6. Pour voir la photo retenue en mode Loupe, cliquez dessus et appuyez sur la
touche Retour (Mac) ou Entrée (PC).
Dans la Figure 4.39, deux applications ont été trouvées : Photoshop CS5 et Siver Efex Pro 2,
une application spécialisée dans la conversion des photos en noir et blanc. Notez dans le
même menu qu'une image peut être ouverte de différentes manières dans Photoshop : en tant
qu'objet dynamique, comme éléments pour un panorama ou un traitement HDR, si plusieurs
photos sont exportées, ou encore en tant que calque s'ajoutant à une photo déjà ouverte.
Si votre application de prédilection n'a pas été détectée par Lightroom, vous devrez la lui
signaler manuellement en cliquant sur Photo > Modifier dans > Modifier dans une autre
application. Mais en procédant ainsi, il est fort probable qu'une boîte de dialogue vous
informe qu'aucun éditeur externe n'est sélectionné. Dans sa grande bonté, cette boîte de
dialogue contient un bouton Préférences qui vous mène directement au panneau de
configuration. Son contenu est décrit dans la prochaine section.
Notez que ce paramétrage n'est pas pris en compte pour l'exportation d'un fichier.
L'exportation, décrite au Chapitre 8, sert à enregistrer une photo sur le disque dur au format
JPEG, PSD, TIFF ou DNG. Le dernier panneau de la boîte de dialogue, Post-traitement,
contient un menu intitulé Après l'exportation. La liste contient les applications externes
susceptibles d'importer la photo au moment de son exportation, comme le montre la
Figure 4.42.
FIGURE 4.42 Une photo peut être exportée vers une application lors de son enregistrement sur le disque dur.
Lightroom affiche un panneau Aperçu dynamique expliquant à quoi sert ce type d'aperçu
et propose d'en créer un.
3. Cliquez sur le bouton Créer un aperçu dynamique.
Un petit panneau affiche le message Un aperçu dynamique a été généré.
FIGURE 4.43 Création d’un aperçu dynamique.
Le petit indicateur en bas à gauche du panneau Histogramme informe simplement qu'il n'est
pas nécessaire que le disque externe contenant l'original soit connecté pour travailler sur
l'aperçu.
Pour connaître le nombre d'aperçus dynamiques définis dans le catalogue, cliquez sur l'icône
dans le panneau Histogramme. Le chiffre figure à la dernière ligne de texte du panneau qui
apparaît.
L'autre option, Tout ignorer, concerne l'ensemble des aperçus définis dans le dossier.
Remarquez, dans la Figure 4.45, que 63 photos sont mentionnées. Ce sont toutes les
photos présentes dans le dossier, mais peu d'entre elles ont reçu un aperçu dynamique.
Mais Lightroom ne fera pas le détail.
Les collections
La collection est sans doute la grande idée qui a fait le succès de Lightroom. Le principe en
lui-même est élémentaire : une collection est un ensemble de photos sur un même thème, à la
manière d'un album. Par exemple, vous créerez une collection dans laquelle vous placerez
toutes les photos converties en noir et blanc. Une autre collection contiendra des photos de
nuit, ou des photos mises de côté pour un projet.
Vous pouvez aussi utiliser les collections pour décomposer les phases d'un événement que
vous avez photographiées, comme un mariage. Vous créerez ainsi une collection Préparatifs,
une collection Mairie, une collection Église, une collection Soirée, etc. Toutes ces collections
permettront de mieux gérer l'ensemble des photos.
L'énorme avantage du principe des collections est qu'une même image peut se trouver dans
plusieurs collections à la fois sans encombrer le disque dur, comme ce serait le cas si les
fichiers étaient véritablement dupliqués. Les collections ne contiennent que des images
virtuelles des photos, qui n'occupent que très peu de place.
DU BON USAGE DES COLLECTIONS
Bien qu’il soit possible de créer autant de collections que l’on veut et d’y placer autant de photos
qu’on le désire, il vaut mieux s’abstenir de créer des collections redondantes avec d’autres
fonctions de Lightroom.
Par exemple, si vous êtes passionnés de voitures, il est inutile de créer des collections nommées
Aston Martin, Bentley, Ferrari, Lamborghini, etc. Vous entrerez en effet ces informations sous la
forme de mots-clés, comme nous le verrons plus loin dans ce livre. Pour voir toutes vos photos de
Ferrari, il suffira de filtrer la photothèque avec le mot-clé Ferrari. Une collection à ce nom est dès
lors superflue.
En revanche, il sera intéressant de créer des collections selon la finalité des photos. Par exemple,
une collection Facebook ou une collection Twitter contiendra toutes les photos postées sur l’un ou
l’autre de ces réseaux sociaux. C’est un excellent moyen de savoir en permanence quelles sont les
photos que vous avez déjà montrées. De même, si vous exposez des photos, une collection nommée
Salon des Indépendants contiendra les photos exposées à cette occasion.
La création des collections peut représenter un énorme travail. C'est pourquoi il est
indispensable de sauvegarder les fichiers du catalogue de Lightroom, comme expliqué au
Chapitre 3. Autrement, si ces fichiers étaient endommagés, les photos originales seraient
sauves, mais vous perdriez les collections et leurs vignettes.
• Les collections ne contiennent que des aperçus, jamais les photos originales.
• Quand vous déplacez un aperçu d'une collection à une autre par un glisser-
déposer – le copier-coller n'est pas possible –, vous copiez en réalité l'aperçu.
L'original reste dans sa collection.
• Quand vous placez dans une collection un aperçu qui s'y trouve déjà, Lightroom
ne crée pas de doublon. Il ignore simplement la manœuvre.
• Cliquer sur l'ensemble de collections affiche toujours la totalité des aperçus de
toutes les collections en aval, même quand, dans le menu Bibliothèque, l'option
Afficher les photos dans les sous-dossiers est désactivée (ce qui est normal, car
une collection n'est pas un dossier).
• Les collections sont directement accessibles depuis tous les modules de
Lightroom.
Pour des raisons didactiques, nous avons procédé en deux temps : la création d'une simple
collection afin de montrer la procédure à suivre, puis la création d'un ensemble de collections.
En pratique, vous créerez directement un ensemble de collections dans lequel vous placerez
vos photos.
Ces ensembles de collections nous seront fort utiles, voire indispensables, lorsque nous
créerons des livres photo, des diaporamas ou des pages Web.
La collection rapide
Parfois, vous voudrez mettre quelques photos de côté afin d'y accéder rapidement quand vous
en aurez besoin. Ou alors, vous utiliserez la collection rapide pour y placer provisoirement
les photos que vous utiliserez dans le module Livres, Diaporama ou Web.
Comparée aux collections et ensembles de collections, la collection rapide présente des
avantages, mais aussi des inconvénients. Commençons par les avantages :
» Rapidité : Comme nous le verrons d'ici peu, les photos peuvent être placées ou ôtées
d'un seul clic ou d'un appui sur une touche.
» Enregistrement : Une collection rapide peut être enregistrée puis ouverte
ultérieurement.
Assez bizarrement, la collection rapide ne se trouve pas dans le panneau Collections, mais
dans le panneau Catalogue, comme le montre la Figure 4.51. C'est dommage, car si elle se
trouvait avec les autres collections, elle serait accessible depuis n'importe quel module. Nous
verrons d'ici peu qu'il existe un moyen de contourner cette limitation.
» Un badge, dans le coin inférieur droit, signale que la photo se trouve dans une
collection (normale, rapide ou dynamique).
FIGURE 4.52 Le survol d’une vignette par la souris révèle le bouton d’envoi dans la Collection rapide.
2. Nommez la collection.
Remarquez la case Effacer la collection rapide après l'enregistrement. Elle est cochée,
ce qui est fort commode, car sitôt la collection rapide enregistrée, elle est vidée afin de
recevoir de nouvelles images.
3. Cliquez sur le bouton Enregistrer.
La collection rapide est convertie en simple collection qui se trouve maintenant dans le
panneau Collections (Figure 4.55). De ce fait, cette collection rapide est à présent
accessible depuis n'importe quel module de Lightroom.
FIGURE 4.55 Une collection rapide est enregistrée dans le panneau Collections (c'est ici la collection Salon de la Photo
2013).
Pour récupérer une collection rapide – qui n'en est plus une –, il suffit donc de la rechercher
dans le panneau Collections. Logique et élégant.
La collection cible
Pourquoi une simple collection ne bénéficierait-elle pas de la commodité de la collection
rapide ? Les programmeurs de Lightroom y ont pensé : remarquez le bouton + (plus) à droite
de Collection rapide, dans le panneau Catalogue. Il indique qu'il s'agit d'une collection cible.
C'est pourquoi, chaque fois que vous cliquez sur le cercle en haut à droite d'une vignette, la
photo en question est directement envoyée dans l'élément Collection rapide.
Supposons que vous parcouriez la bibliothèque à la recherche de photos à placer dans la
collection Graphisme que nous avons créée précédemment. Au lieu de tirer laborieusement
chaque vignette dedans, ou d'en sélectionner un lot qui devra ensuite être glissé et déposé dans
la collection, il est beaucoup plus simple et confortable de définir la collection Graphisme en
tant que collection cible. Ensuite, vous n'aurez plus qu'à cliquer sur chaque vignette
intéressante pour la placer aussitôt dans la collection Graphisme.
Procédez comme suit pour définir une collection comme collection cible :
1. Cliquez du bouton droit sur la collection.
2. Dans le menu qui apparaît, cliquez sur l'option Définir comme collection cible.
Un signe + est placé après le nom de la collection (Figure 4.56).
FIGURE 4.56 La collection Graphisme est une collection cible.
Désormais, au lieu d'être envoyées vers la collection rapide, les vignettes sur lesquelles vous
aurez cliqué sur le cercle seront envoyées vers la collection définie comme cible.
• Toutes les : Toutes les règles doivent être respectées. C'est l'option par défaut,
retenue pour cet exercice.
• Aucune des : Cette option fonctionne par exclusion. Dans notre exemple,
aucune photo prise avec un Nikon n'est envoyée vers la collection dynamique, ni
aucune photo prise au flash. En revanche, vous trouverez dans la collection
toutes les photos prises avec d'autres appareils (Canon, Fuji, smartphones...) et
toutes les photos prises sans flash.
5. Cliquez sur le bouton à gauche dans la barre de critères afin d'accéder au menu
de la Figure 4.58.
8. Pour créer le second critère, cliquez sur le bouton [+], à droite dans la barre de
critères.
Dans le menu à droite, l'option Déclenché nous convient également. Les deux autres
options sont Non déclenché, et Inconnu. La Figure 4.60 montre les deux critères de la
collection dynamique.
FIGURE 4.60 Le second critère vient d'être défini.
Lightroom est très pointilleux sur les termes à utiliser dans les critères. Par exemple, si dans
l’exercice précédent, vous vous contentez de saisir Nikon comme critère d’appareil photo, vous
n’obtiendrez aucun résultat. Il faut en effet saisir la marque et le modèle : Nikon D2X, Nikon D4X,
NIKON D7100... L’avantage est qu’il est possible de distinguer les différents modèles.
L’inconvénient est que cette information n’est pas toujours facile à trouver. Par exemple, pour le
compact expert x100 fabriqué par Fujifilm, vous devez saisir FinePix X100. Il en va de même pour
d’autres informations relatives au matériel, comme l’objectif.
Il existe deux moyens de trouver ce genre d’information. Le premier consiste à afficher la marque de
l’appareil photo dans la cellule des photos, comme expliqué précédemment dans la section
« Afficher les informations ». Appuyez sur ⌘/Ctrl + J pour accéder aux paramètres d’affichage des
informations dans les cellules. Dans le cas qui nous intéresse, l’affichage du modèle de l’appareil
photo indique exactement la terminologie à utiliser pour chacune des photos de la bibliothèque.
L’autre moyen consiste à cliquer sur une photo prise avec le matériel en question, puis d’accéder au
panneau Métadonnées, dans le volet de droite du module Bibliothèque. Vous trouverez les
informations techniques – et donc leur syntaxe en bonne et due forme – en bas de ce panneau
(Figure 4.61).
FIGURE 4.61 Pour définir correctement le critère Appareil photo, vérifiez-le dans le panneau Métadonnées.
Cliquez ensuite sur le bouton Enregistrer. Le contenu de la collection dynamique est aussitôt
mis à jour en fonction des modifications.
Chapitre 5
Classer les photos
DANS CE CHAPITRE :
» Sélectionner les photos
» La géolocalisation
» Délimiter un emplacement
L e classement le plus élémentaire des photos est leur répartition dans des dossiers du Finder
ou de l'Explorateur. Cette structure est répétée dans le panneau Dossiers du module
Bibliothèque de Lightroom.
Cette tâche est plus délicate qu'il n'y paraît, car si certaines photos peuvent être techniquement
ratées, d'autres ne sont que des doublons parmi lesquels il faut faire un choix. Par exemple, si
vous avez utilisé le mode rafale pour ne pas manquer le pic d'une action, vous ne conserverez
que la photo prise au moment crucial. Les autres vues, bien que techniquement acceptables, ne
méritent pas d'être gardées. Nous verrons cependant plus loin dans ce chapitre que des photos
similaires peuvent être empilées, c'est-à-dire réduites à une seule vignette, afin de les
conserver sans encombrer la fenêtre ou le film fixe de Lightroom.
Si vous venez d'importer des photos, cliquez sur Importation précédente, dans le panneau
Catalogue. Si vous comptez trier le contenu de votre photothèque, cliquez sur le dossier
approprié, dans le panneau Dossiers. Vous avez ensuite le choix entre plusieurs techniques :
» Afficher plusieurs vignettes en mode Grille afin de repérer rapidement les photos qui
sont manifestement à rejeter.
» Afficher une photo en mode Loupe afin de l'examiner plus attentivement. Une photo
qui semble correcte en mode Grille peut révéler un manque de netteté en mode Loupe.
En mode Loupe, parcourez les photos en appuyant sur les touches fléchées Droite et Gauche.
» Rejetée : La photo ne présente pas d'intérêt. En mode Grille, une photo rejetée est
atténuée par un film gris clair.
En mode Grille, un marquage est appliqué en cliquant du bouton droit sur le drapeau et en
choisissant l'option désirée dans le menu. En mode Loupe, il suffit de cliquer sur le drapeau
Marquée ou Rejetée.
Pour gagner du temps, il est beaucoup plus rapide de recourir aux raccourcis clavier, surtout
en mode Loupe. Par exemple, si vous désirez uniquement marquer les photos à rejeter, gardez
un doigt sur la touche X et appuyez dessus chaque fois qu'une photo ne mérite pas d'être
conservée. Le tableau 5.1 montre l'ensemble des raccourcis de marquage.
Affiner le tri
Après avoir marqué les photos, il est possible d'affiner le tri en faisant en sorte qu'il n'existe
plus que des photos à éliminer et des photos à conserver.
Soyez très prudent avec cette commande, car si vous n'avez pas marqué des photos comme
Retenues, toutes les photos affichées seront supprimées.
L'élimination des photos non exploitables libère énormément de place sur le disque dur et
facilite considérablement la gestion de la photothèque.
Dans ce chapitre, nous évoquons plusieurs filtres de bibliothèque. Ils se trouvent tous dans le menu
Bibliothèque et ne sont pas très commodes à utiliser, car ils ont la fâcheuse tendance d’interférer les
uns avec les autres. Si un filtre que vous avez utilisé n’est pas réinitialisé, il gênera un filtrage
effectué avec une autre option.
À cette fin, plusieurs menus de filtre sont dotés d’une option Réinitialiser ce filtre. Cliquer sur cette
option efface la coche qui activait tel ou tel filtre dans le menu. L’inconvénient est qu’il faut cliquer
sur l’option Réinitialiser ce filtre dans tous les menus Filtre par marqueur, Filtre par note, Filtre par
libellé de couleur et Filtre par type pour être certain que le filtrage désiré fonctionnera bien.
Voici une solution plus rapide :
1. Appuyez sur les touches ⌘/Ctrl +, (virgule) pour accéder aux préférences de Lightroom.
2. Cliquez sur l’onglet Paramètres prédéfinis.
3. Dans la rubrique Valeurs par défaut de Lightroom, cliquez sur le bouton Restaurer les
paramètres prédéfinis de filtres de bibliothèque.
4. Dans la boîte de dialogue demandant confirmation, cliquez sur le bouton Rétablir.
Pour éviter cette formalité, pensez à cliquer sur Bibliothèque > Filtre [que vous venez d’utiliser] >
Réinitialiser ce filtre, après chaque filtrage.
Avec les couleurs rouge, jaune, vert et bleu, vous gagnerez du temps en appuyant
respectivement sur les touches 6, 7, 8 et 9 au lieu d'utiliser le menu.
Lightroom contient deux jeux de libellés prédéfinis. Dans la boîte de dialogue Modifier
l'ensemble de libellés de couleur, cliquez sur le menu Paramètre prédéfini et choisissez
l'option État de la révision, ou l'option Valeur par défaut de Bridge.
2. Dans la barre de menus, choisissez Bibliothèque > Activer les filtres (ou appuyez
sur les touches ⌘/Ctrl + L).
3. Cliquez maintenant sur Bibliothèque > Filtre par libellé de couleur, puis choisissez
la couleur de libellé.
Lightroom filtre les photos et affiche brièvement un cartouche portant la mention Libellé
nom défini. Seules les photos correspondantes sont affichées.
Pour réafficher toutes les photos, désactivez le filtre de bibliothèque en appuyant sur les
touches ⌘/Ctrl + L.
Parce que le menu Filtre par libellé de couleur n'affiche pas de libellé redéfini par
l'utilisateur, mais seulement les noms des couleurs, cette fonction manque de souplesse. Si
plusieurs jeux de libellés ont été définis, il sera parfois difficile de ne pas se tromper sur la
signification de telle ou telle couleur.
Sur quels critères appliquer les étoiles ? Avec une application ne possédant pas d'autre
système de notation, les images n'ayant reçu qu'une seule étoile peuvent être marquées comme
photos à supprimer. Cependant, comme Lightroom possède un marqueur Refusée, cette
notation est superflue. Cinq étoiles seront bien sûr attribuées aux meilleures photos, et quatre
étoiles aux photos de second choix. Pour les autres, c'est à vous de voir...
Rien n'est plus simple que d'attribuer des étoiles dans le module Bibliothèque, en mode Grille
ou en mode Loupe : cliquez simplement sur le point correspondant au nombre d'étoiles désiré
sous la vignette, comme le montre la Figure 5.7.
FIGURE 5.7 Attribution d'étoiles à des photos.
Pour changer le nombre d'étoiles, cliquez sur l'étoile ou sur le point correspondant. Pour ôter
toutes les étoiles, cliquez sur la première puis, bouton de la souris enfoncé, tirez légèrement
vers la gauche.
Le module Développement ne contient pas de barrettes de points permettant d'attribuer des
étoiles d'un seul clic. Vous pouvez toutefois définir le nombre d'étoiles de plusieurs manières,
qui valent aussi pour le module Bibliothèque :
» Cliquez du bouton droit dans la vignette puis, dans le menu, choisissez Définir la note,
puis sélectionnez le nombre d'étoiles désiré (Figure 5.8).
» Dans la barre de menus, choisissez Photo > Définir la note, puis sélectionnez le
nombre d'étoiles.
» Utilisez un raccourci clavier : appuyer sur une touche de 1 à 5 attribue le nombre
d'étoiles correspondant et affiche aussitôt la photo suivante. C'est une technique très
efficace pour parcourir des photos tout en les notant. La touche 0 (zéro) supprime toutes
les étoiles de la photo.
FIGURE 5.8 Attribution d’étoiles dans le module Développement.
2. Dans la barre de menus, choisissez Bibliothèque > Activer les filtres (ou appuyez
sur les touches ⌘/Ctrl + L).
3. Toujours dans la barre de menus, cliquez sur Bibliothèque > Filtre par note >
Seulement, comme le montre la Figure 5.10.
Par défaut, l'option Et plus est active, ce qui ne nous convient pas, car les photos à
quatre et cinq étoiles seraient également visibles. En choisissant l'option Seulement,
nous confinons le filtrage aux photos à trois étoiles.
4. Cliquez maintenant sur Bibliothèque > Filtre par note, puis sélectionnez le nombre
d'étoiles désiré.
FIGURE 5.10 Limitez le filtrage à la seule note que vous choisirez.
Le panneau Mots-clés
Avant de passer à la pratique, examinons le panneau Mots-clés, dans le volet de droite du
module Bibliothèque. Il est divisé en plusieurs sous-panneaux, comme le montre la
Figure 5.11
Le sous-panneau que vous utiliserez le plus fréquemment est la partie supérieure. Il est
composé d'une fenêtre dans laquelle sont affichés les mots-clés déjà attribués. Dessous, un
champ de saisie sert à introduire de nouveaux mots-clés.
Voici quelques points intéressants à propos de la saisie des mots-clés :
» Au cours de la saisie, Lightroom suggère des mots-clés d'après ceux qui existent déjà
au fur et à mesure que vous saisissez des caractères (Figure 5.12). Cette aide à la saisie
présente un précieux avantage : l'uniformité de la terminologie. En choisissant un mot-
clé dans la liste, vous êtes certain de ne jamais utiliser des orthographes différentes
comme « Clé » et « Clef », ou « Cheval » et « Chevaux », qui pourraient fausser une
recherche.
FIGURE 5.12 Choisissez un mot-clé dans la liste.
Le sous-panneau Suggestions de mots-clés contient les neuf mots-clés les plus fréquents dans
le dossier sélectionné et ses sous-dossiers. Si celui qui vous intéresse figure parmi eux,
cliquez dessus.
La partie inférieure, le sous-panneau Ensemble de mots-clés, contient des mots-clés
redéfinissables. Nous y reviendrons d'ici peu.
Du général au particulier
Pour l'attribution des mots-clés, nous recommandons la technique de la trémie. Elle consiste à
attribuer d'abord des mots-clés à toutes les photos d'un dossier et ses sous-dossiers, puis à
attribuer des mots-clés plus spécifiques à des photos examinées une par une. Pour cet
exercice, nous supposerons que vous avez pris des photos en Bretagne. De retour chez vous,
vous les avez réparties dans un dossier Bretagne comprenant des sous-dossiers par
départements (Côtes-d'Armor, Finistère, Morbihan...) et par villes et villages.
Voici comment attribuer rationnellement des mots-clés :
1. Mettez le module Bibliothèque en mode Grille.
2. Dans le volet de gauche, déployez le panneau Dossiers puis cliquez sur le dossier
le plus en amont (Figure 5.13).
FIGURE 5.13 Affichage de la totalité des photos prises en Bretagne.
FIGURE 5.14 Saisissez un seul mot-clé pour l'ensemble des photos de la même région géographique.
Cliquer du bouton droit dans le champ de saisie donne accès à plusieurs options
orthographiques.
Dans la fenêtre en mode Grille, la vignette de chaque photo ayant reçu un ou plusieurs
mots-clés est signalée par un badge dans le coin inférieur droit.
Ne saisissez jamais de mot-clé directement dans la zone d'affichage, car vous risqueriez
d'attribuer par mégarde des mots-clés indésirables à toutes les photos sélectionnées. Par
exemple, si certaines photos de la sélection ont déjà reçu des mots-clés, ces derniers
seront affichés, suivis d'un astérisque. Si vous ajoutez un mot-clé, il sera attribué à
l'ensemble de la sélection, avec tous les autres.
6. Dans le panneau Dossiers, cliquez maintenant sur le nom d'une ville, en aval du
dossier Bretagne.
La totalité des photos prises dans cette ville, ainsi que ses sous-dossiers, sont
sélectionnées. Le mot-clé saisi précédemment est affiché dans la fenêtre du panneau
Mots-clés.
7. Cliquez sous la fenêtre du panneau Mot-clé.
Si vous préférez saisir ce deuxième mot-clé dans la fenêtre principale du panneau, vous
devrez d'abord taper une virgule. Ce caractère est en effet un séparateur de mots-clés.
8. Saisissez le nom de la ville et appuyez sur la touche Retour ou Entrée.
Le deuxième mot-clé est attribué à toutes les photos sélectionnées (Figure 5.15).
FIGURE 5.15 Dans la sélection de photos prises à Étel, ce mot-clé a été ajouté au mot-clé Bretagne.
10. Pour chaque photo, saisissez dans le panneau Mots-clés les termes correspondant
aux éléments susceptibles de faire l'objet d'une recherche.
C'est la phase la plus minutieuse de l'attribution des mots-clés, et sans doute la plus
fastidieuse. Jusqu'à présent, les mots-clés ont été attribués à des dizaines de photos à la
fois. Mais cette fois, il faut déceler tout ce que chaque photo peut présenter d'intéressant.
QUELQUES CONSEILS POUR VOS MOTS-CLÉS
Le choix des mots-clés est un vaste sujet qu’il est impossible de développer dans ce livre. Ces
quelques règles devraient vous aider dans le choix de vos mots-clés :
» Appliquez la classique règle journalistique : qui, quoi, où, comment, pourquoi ?
» N’utilisez que des noms, des verbes et des adjectifs.
» N’utilisez que le singulier (« cheval », même si plusieurs de ces animaux sont sur la
photo).
» Pensez aux variantes : « cheval », mais aussi « équitation ».
» Les verbes doivent être à l’infinitif.
» Pas d’abréviation (mais les sigles comme ONG, sont admis).
» Pensez aux termes symboliques comme « richesse », « couple », « joie », « tristesse »...
Les noms composés sont plus délicats à définir. Par exemple, pour une photo de la tour
Eiffel, utilisez les deux mots-clés « Tour » et « Eiffel ». Le premier servira à trouver
toutes les photos de tours, le second trouvera toutes les photos des nombreux ouvrages
construits par Eiffel, les deux ensembles limiteront la recherche à la tour Eiffel.
Allez du général au particulier. Par exemple : Pays, région, ville, personnes et/ou objets. Dans la
Figure 5.16, les mots-clés seront « Bretagne », « Morlaix », « Coiffe » et « Bigouden » ainsi que, à
la rigueur « Napperon » et « Triskèle », le motif jaune typiquement breton visible sur un napperon,
mais ces deux éléments ne sont pas véritablement significatifs sur cette photo. Le terme
« Tradition » est envisageable, mais il est relativement vague.
Cet exemple démontre combien l’élaboration des mots-clés est subjective et complexe. Dans ce
livre, nous n’aborderons que l’aspect technique. Pour en savoir plus sur le choix des mots-clés,
référez-vous à L’archivage pour les photographes du numérique, dont je suis également l’auteur,
paru aux Éditions Pearson.
Les choix proposés sont relativement aléatoires. On notera par exemple l'absence d'un mot-clé
Mairie, dans l'option Mariage. Les termes retenus sont manifestement ceux d'un mariage à
l'américaine. Par ailleurs, beaucoup de mots-clés sont des mots composés qu'il convient
d'éviter autant que possible. Le sous-panneau Ensemble de mots-clés permet fort
heureusement de définir ses propres jeux de mots-clés fréquents.
2. Tout en bas du menu qui apparaît, cliquez sur l'option Modifier l'ensemble.
3. Dans la boîte de dialogue Modifier l'ensemble des mots-clés, saisissez ceux que
vous désirez utiliser (Figure 5.18).
FIGURE 5.18 Les mots-clés Mariage ont été modifiés.
Si vous saisissez plusieurs mots-clés, séparez-les par une virgule. La zone de saisie
n'est pas limitative ; vous pouvez entrer autant de mots que vous le désirez.
5. Cliquez sur les photos dans lesquelles vous désirez placer les mots-clés
(Figure 5.22), ou parcourez des photos en maintenant le bouton de la souris
enfoncé.
FIGURE 5.22 Les mots-clés sont attribués d'un clic à la photo en haut à droite.
Les mots-clés sont attribués aux photos. Vous pouvez le vérifier en cliquant sur l'une
d'elles et en consultant la zone d'affichage des mots-clés, dans le panneau Mots-clés.
Nous venons d'utiliser l'outil Peinture pour attribuer des mots-clés à la volée, mais il est
capable de « peindre » beaucoup d'autres éléments. En plus de l'option Mots-clés, vous
trouverez celles-ci dans le menu de l'outil :
» Libellé : Attribue des libellés en couleur. Le nom du libellé est affiché dans la barre
d'outils, ce qui facilite la tâche.
» Marqueur : Le menu contient les trois options Marquée, Neutre et Rejetée.
» Note : Attribue le nombre d'étoiles sélectionnées dans la barre d'outils.
» Métadonnées : Attribue les paramètres prédéfinis de métadonnées (légendes,
informations de copyright...) décrits plus loin dans ce chapitre.
» Paramètres : Attribue l'un des nombreux effets graphiques décrits dans le Chapitre 8,
« Développer les photos » et les suivants.
» Rotation : Cette commande possède quatre options :
• Rotation antihoraire : les photos pivotent de 90 degrés vers la gauche.
• Rotation horaire : les photos pivotent de 90 degrés vers la droite.
• Symétrie axe horizontal : la photo pivote horizontalement (ce qui est à
gauche est à droite, et inversement).
• Symétrie axe vertical : la photo bascule verticalement (ce qui est en haut est
en bas, et inversement).
» Collection cible : Les photos sont envoyées dans la collection cible qui a été définie.
Aucune option n'est proposée. Pour choisir une autre collection cible, procédé comme
expliqué au Chapitre 4, « Parcourir les photos ».
Modifier un mot-clé
Si un mot-clé a été mal orthographié, par exemple, corrigez-le de la manière suivante dans le
panneau Liste de mots-clés :
1. Cliquez du bouton droit sur le mot-clé à corriger.
Pour cet exemple, nous corrigerons le mot-clé « Fleurs » afin qu'il soit au singulier,
comme tous les autres.
2. Dans le menu, choisissez Modifier Étiquette de mot-clé.
La boîte de dialogue Modifier l'étiquette de mot-clé apparaît (Figure 5.24).
Supprimer un mot-clé
Pour ôter un ou plusieurs mots-clés dans une ou plusieurs photos, la procédure est simple :
1. Cliquez sur la photo, dans le module Bibliothèque, ou sélectionnez les photos.
2. Dans le volet de droite, cliquez dans la zone d'affichage du panneau Mots-clés.
3. Sélectionnez le mot-clé à supprimer, comme dans la Figure 5.25, puis enfoncez la
touche Supprimer.
Un mot-clé peut aussi être supprimé depuis le panneau Liste des mots-clés.
Dans ce cas, le mot-clé sera supprimé de toutes les photos où il se trouve. Avant de continuer,
jetez un coup d'œil au nombre de photos concernées (chiffre à droite du mot-clé).
Dans le doute, affichez les photos contenant le mot-clé en cliquant sur le bouton à droite. Il
n'apparaît que si le pointeur de la souris survole le mot-clé.
Lightroom n'exploite pas les synonymes, mais d'autres logiciels les lisent. Ils apparaissent
dans le Mac en sélectionnant le fichier dans le Finder et en choisissant l'option Lire les
informations, et sous Windows, dans l'Explorateur, ils sont présents dans le volet des détails
et dans la colonne Mots-clés lorsqu'elle est affichée.
Les mots-clés hiérarchiques sont intéressants, mais ils présentent un inconvénient qui limite
leur intérêt. Supposons que vous photographiez de temps en temps des cathédrales dans les
villes que vous visitez. Il serait intéressant que le mot-clé Cathédrale, placé au sommet de la
hiérarchie, affiche les vignettes de toutes celles que vous avez photographiées, et que le mot-
clé Cathédrale, placé sous le mot-clé Strasbourg, n'affiche que les photos de la cathédrale de
cette ville. Ce n'est hélas pas possible, car fondamentalement, ces deux mots-clés sont tout
simplement les mêmes. La hiérarchie créée dans Lightroom n'est qu'une manière de présenter
commodément les mots-clés.
Dans la barre de menus de Lightroom, cliquez sur Métadonnées, Importer les mots-
clés.
Lightroom ouvre la boîte de dialogue Importer les mots-clés. C'est en fait un classique
sélecteur de fichiers.
5. Naviguez jusqu'au fichier texte que vous venez de créer, puis double-cliquez
dessus.
Le contenu du fichier apparaît dans le panneau Liste des mots-clés, comme le montre la
Figure 5.32.
LES MOTS-CLÉS SUR LE WEB
Les listes de mots-clés téléchargeables sont relativement rares. L’importante liste Controlled
Vocabulary Keyword Catalog (www.controlledvocabulary.com/products/lightroom.html) compte
environ 11 000 termes, mais il n’existe qu’en anglais.
Des initiatives voient cependant le jour sur certains sites, comme sur l’excellent blog Utiliser
Lightroom (www.utiliser-lightroom.com/blog/category/mots-cles/).
Lightroom trie la liste et respecte la hiérarchie qui a été définie par les tabulations. Les
mots-clés déjà existants dans la liste sont bien sûr conservés.
FIGURE 5.32 La liste de mots-clés hiérarchiques vient d’être importée dans Lightroom. Elle est automatiquement triée par
ordre alphabétique.
Si vous prenez des photos sur une thématique bien précise, comme l'architecture, l'aviation,
les animaux ou une autre, créez un catalogue uniquement pour ce type de photos et créez une
liste de mots-clés réservée elle aussi à ce type de photos.
Pour introduire les mots-clés dans la photo, cliquez du bouton droit dans l'aperçu puis, dans le
menu, choisissez Métadonnées > Enregistrer les métadonnées dans le fichier.
Les métadonnées sont aussi introduites dans la photo lors d'une exportation. Cette opération
est expliquée dans le Chapitre 8.
Pour indiquer à Lightroom ce que vous désirez faire, cliquez sur le badge. Le panneau de la
Figure 5.34 apparaît. Vous avez le choix entre deux options :
FIGURE 5.34 Indiquez à Lightroom comment il doit résoudre le problème.
» Importer les paramètres depuis le disque : Les mots-clés définis dans un autre
logiciel remplacent ceux définis dans Lightroom.
» Écraser les paramètres : Les mots-clés de Lightroom remplacent ceux définis dans
un autre logiciel.
Quand des photos sont empilées, les marqueurs, notes et libellés ne sont appliqués qu'à la
photo située sur le dessus de la pile. Les autres photos ne sont pas affectées.
Déployer la pile
Pour désempiler momentanément les photos, cliquez sur le badge indiquant leur nombre. La
pile est déployée, comme le montre la Figure 5.37. Ou alors, cliquez sur l'une des doubles
barres de chaque côté de la vignette.
Pour reconstituer la pile, cliquez de nouveau sur le badge.
La photo sur le dessus de la pile est la première de la série. Ce n'est pas forcément la
meilleure. Si vous préférez que la vignette représente une autre photo – par exemple, le
moment le plus fort d'une séquence, ou la vue centrale d'un panorama – , déployez la pile,
cliquez du bouton droit sur la photo qui vous convient puis, dans le menu, choisissez
Empilement > Déplacer vers le haut de la pile.
Quelques opérations fort utiles peuvent être appliquées à une pile :
» Ajouter une photo dans une pile : Cliquez sur la photo à ajouter puis, bouton de la
souris enfoncé, faites-la glisser jusque sur la pile.
» Ôter une photo de la pile : Si la pile contient des photos qui ne devraient pas s'y
trouver, déployez la pile, cliquez du bouton droit sur la photo à ôter puis, dans le menu,
choisissez Empilement > Supprimer de la pile.
» Diviser la pile en deux : Déployez la pile puis sélectionnez les photos à placer dans
une autre pile (il n'est pas nécessaire qu'elles soient contiguës). Cliquez ensuite du
bouton droit dans la sélection et choisissez Empilement > Scinder la pile.
» Masquer les piles : Appuyez sur la touche S. Toutes les piles sont masquées. Seules
sont visibles les photos non empilées. Pour voir de nouveau toutes les piles et toutes les
photos, appuyez de nouveau sur la touche S.
Quel que soit le mode de recherche choisi, Lightroom recherche des visages. Si les photos
sont nombreuses, l'opération peut être relativement longue. Surveillez la barre de progression
en haut à gauche. Il présente ensuite les visages qu'il a découverts (Figure 5.39) dans une
fenêtre nommée Personnes anonymes.
Dans chaque vignette, le chiffre en haut à gauche indique le nombre de portraits similaires que
Lightroom a trouvés. Cliquez dessus pour les voir.
Pour indexer une personne, cliquez sur le bandeau gris en bas de la vignette. Saisissez un nom
et appuyez ensuite sur la touche Retour (Mac) ou Entrée (PC). Les visages en question passent
dans la catégorie Personnes nommées.
En cliquant du bouton droit sur un visage nommé, l'option Rechercher des visages similaires
affiche d'autres visages qui devraient être ceux de la personne en question. Si c'est le cas,
cliquer sur une coche permet de valider la similitude. Le premier problème est la médiocrité
de cette fonction, qui est extrêmement approximative. Le second est le fait qu'aucun bouton ne
permet de refuser une similitude. La seule solution, pour ne pas tenir compte des similitudes
erronées, consiste à rechercher une similitude pour quelqu'un d'autre.
Identifier manuellement
Une autre manière d'identifier un visage consiste à afficher la photo en mode Loupe, puis de
cliquer sur l'icône Dessiner une zone de visage (elle se trouve sous la photo) comme le montre
la Figure 5.40.
FIGURE 5.40 La reconnaissance manuelle d'un visage.
Cliquez ensuite dans l'étiquette grise, en haut du cadre, nommez le visage et appuyez sur la
touche Retour ou Entrée.
Vous pouvez savoir de deux manières si une photo contient des coordonnées géographiques :
» Un badge Coordonnées GPS est visible en bas à droite de la vignette.
» En bas du volet de droite, cliquez sur le bouton du panneau Métadonnées et, dans le
menu, choisissez EXIF. Les trois dernières lignes du panneau affichent les coordonnées
géographiques, l'altitude et le cap (Figure 5.41).
FIGURE 5.41 Les données GPS se trouvent en bas du panneau Métadonnées, lorsque l’option EXIF est sélectionnée.
» Dans le module Cartes, les données GPS sont mentionnées dans le panneau
Métadonnées (volet de droite).
Les coordonnées GPS sont des métadonnées EXIF introduites à la prise de vue. Mais elles
peuvent être introduites à tout moment dans un fichier, comme nous le verrons d'ici peu.
Pour voir une photo géolocalisée sur une carte, sélectionnez-la dans la Bibliothèque puis,
dans la barre de modules, cliquez sur Cartes. L'emplacement de la prise de vue est aussitôt
affiché, comme le montre la Figure 5.42.
Parcourir la carte
Sur la carte, l'emplacement des prises de vue est indiqué par des épingles que montre le
Tableau 5.2. Lightroom affiche un panneau contenant la légende des cinq premières icônes.
S'il n'est pas visible, cliquez sur Affichage > Afficher la légende de la carte, dans la barre de
menus.
Les épingles sont aussi appelées « touches d'accès aux vignettes », car elles servent à
localiser et visualiser les photos.
Pour afficher un lieu sur la carte, vous avez le choix entre deux méthodes. La première
consiste à cliquer, dans le film fixe, sur une photo possédant des données GPS. Lightroom
affiche aussitôt l’épingle à l’emplacement approprié. La seconde méthode consiste à saisir le
nom d’un lieu dans le champ Rechercher sur la carte, en haut à droite de la fenêtre principale.
L’échelle de la carte, en kilomètres et en milles terrestres, est affichée dans le coin en bas à
gauche.
FIGURE 5.42 Le module Cartes de Lightroom indique où vous avez pris les photos géolocalisées.
Groupe de photos au même emplacement : Le chiffre indique le nombre de photos regroupées sous cette épingle.
Zoomez en avant pour disperser le contenu du groupe et voir chacune des épingles.
Groupe de photos à proximité : Photos prises dans une zone que vous avez définie par un emplacement enregistré.
Résultat de la recherche : L'épingle a été placée là après avoir saisi le nom d'un lieu dans le champ Rechercher sur la
carte.
Repositionnable : Le cercle qui apparaît sur une épingle, lorsque le pointeur de la souris la survole, indique qu'elle est
repositionnable.
La précision de la géolocalisation dépend du matériel utilisé. Elle est plus précise avec le
module GPS optionnel d'un boîtier professionnel et moins précise avec celui d'un appareil
photo d'entrée de gamme ou d'un smartphone. Cette précision est encore moindre avec les
photos prises avec une tablette dépourvue de module GPS. Elle localise en effet les photos
par triangulation en se fondant sur les bornes Wi-Fi du voisinage.
FIGURE 5.43 L’affichage de la carte en mode Terrain.
Si une photo n'est pas géolocalisée avec précision sur la carte, cliquez dessus puis, bouton de
la souris enfoncé, tirez-la à l'emplacement approprié. Un groupe de photos ne peut pas être
repositionné. Pour corriger leur emplacement, vous devez zoomer en avant jusqu'à ce que les
photos soient dissociées. Vous pourrez ensuite les placer où bon vous semble.
Si l'épingle contient plusieurs vues, cliquez sur le bouton à chevron, à droite de l'aperçu, pour
parcourir les photos. Dans le film fixe, toutes les photos sont sélectionnées.
Délimiter un emplacement
Lightroom permet de définir une zone géographique appelée « emplacement enregistré ». Elle
permet de retrouver toutes les photos prises dans une région :
1. Centrez la carte sur la région à définir.
Dans le film fixe, double-cliquez sur une photo géolocalisée puis positionnez la carte.
Le centre de la zone se trouvera au milieu de la carte.
2. Dans le volet de gauche, cliquez sur le bouton [+] situé dans la barre de titre du
panneau Emplacements enregistrés.
Lightroom affiche aussitôt un cercle centré sur la carte et ouvre une boîte de dialogue
Nouveau fichier Emplacement, comme le montre la Figure 5.46. Dans le champ de saisie
Nom, Lightroom a déjà placé le nom du lieu. Modifiez-le s'il ne vous convient pas.
Le cercle est repositionnable en le tirant par son centre, et son rayon est également réglable en
tirant le bouton situé en haut du pourtour.
Pour supprimer un emplacement enregistré, cliquez sur son nom dans le panneau
Emplacement, puis cliquez sur le bouton [ – ].
Pour faire disparaître l'épingle Résultat de recherche, videz le champ Rechercher sur la
carte en cliquant sur le bouton d'effacement.
3. Cliquez du bouton droit sur l'épingle puis sélectionnez l'unique option Ajouter des
coordonnées GPS aux photos sélectionnées (Figure 5.48).
LE RELEVÉ D’ITINÉRAIRE
Le module Cartes est doté d’une fonction de traçage d’un itinéraire. Il faut pour cela disposer d’un
fichier GPX (GPS Exchange Format, format d’échange GPS) produit par une application pour
smartphone comme GPS4cam, Trails, etc. Après l’avoir démarrée, la longitude, la latitude et l’heure
sont mémorisées à intervalles réguliers dans le fichier GPX. GPS4cam permet de géolocaliser les
photos grâce à une application à installer dans l’ordinateur. En revanche, le fichier GPX est exporté
en pièce jointe depuis l’iPhone.
Il suffit ensuite de charger le fichier GPX en cliquant, dans la barre de menus, sur Cartes > Relevé
d’itinéraire > Chargé le relevé d’itinéraire, et le trajet mémorisé par l’application GPS apparaît sur
la carte, avec éventuellement des épingles là où des photos ont été prises.
FIGURE 5.48 Ajoutez les coordonnées GPS aux photos. Celles-ci ont été prises à Hérisson, dans l’Allier.
4. Appuyez sur la touche Retour (Mac) ou Entrée (PC).
Lightroom introduit les coordonnées géographiques dans les photos au format JPEG, ou
dans le catalogue ou leur fichier annexe XMP si les photos sont au format Raw. Puis il
ajoute une épingle avec un chiffre indiquant le nombre de photos que contient la
sélection (Figure 5.49).
Pour vérifier si les coordonnées ont bien été ajoutées aux photos, voyez si le champ GPS,
dans le panneau Métadonnées, contient les coordonnées du lieu.
Contact et copyright
Si au Chapitre 2, « L'importation des photos », vous avez entré des informations dans la
rubrique Créateur IPTC, certaines d'entre elles figurent déjà dans le panneau Métadonnées.
Mais si ce n'est pas le cas, voici comment saisir vos informations personnelles dans vos
photographies :
1. Accédez au panneau Catalogue, en haut du volet de gauche, puis cliquez sur
l'option Toutes les photos.
Vous appliquerez ainsi vos informations personnelles à la totalité de vos photos.
2. Appuyez sur les touches ⌘/Ctrl + A.
La totalité des photos est sélectionnée.
3. Dans le volet de droite du module Bibliothèque, déroulez le menu à gauche du titre
du panneau Métadonnées.
4. Choisissez l'option IPTC.
Le panneau de la Figure 5.50 est affiché. Ne vous laissez pas impressionner par la
quantité de champs, car seule une petite partie d'entre eux doit être remplie.
5. Dans la rubrique Contact, remplissez les champs suivants :
• Créateur : Saisissez vos prénom et nom.
• Adresse électronique : Saisissez votre adresse de messagerie.
• Site Internet : Si vous possédez un site Internet, ou si vos photos sont visibles
sur un site de partage, entrez son adresse ici.
FIGURE 5.50 Saisissez ici vos informations personnelles.
Si vous postez vos photos sur des sites de partage, n'entrez aucune information précise,
comme votre adresse postale ou votre téléphone, qui pourraient être utilisés à mauvais
escient.
Le menu du panneau Métadonnées contient une option Extension IPTC. Elle regroupe des
informations à caractère plutôt administratif, concernant notamment le modèle qui a posé.
Chapitre 6
Rechercher des photos
DANS CE CHAPITRE :
» Filtrer les photos
L orsque le classement a été correctement réalisé, toute photo est retrouvée rapidement,
même parmi des dizaines de milliers d'autres. Lightroom offre à cette fin des outils de filtrage
particulièrement performants et sophistiqués.
Il existe deux sortes de recherche de photos. La première vise à retrouver des photos que l'on
a précisément en tête. Par exemple, vous recherchez un panneau de signalisation ancien en
bois pris quelque part en France. La seconde sorte de recherche doit vous aider à retrouver
des photos dont vous aviez oublié jusqu'à l'existence. Par exemple, pour un concours photo, ou
pour un client, vous recherchez un beau village, et vous découvrez la photo d'un village en
montagne éclairé par un dernier rayon de soleil avant l'orage.
Lorsque les photos sont affichées en mode Grille, dans le module Bibliothèque, la fenêtre
centrale est surmontée par la barre de filtre que montre la Figure 6.1. L'option Filtre de
bibliothèque comprend quatre options que nous examinerons en détail :
FIGURE 6.1 La barre de filtre de Lightroom.
» Texte : Filtre les photos selon le nom du fichier, des mots-clés EXIF et IPTC, etc.
» Attribut : Filtre les photos selon le marqueur, la note, le libellé de couleur et/ ou le
type d'élément.
» Métadonnées : Filtre les photos selon une ou plusieurs métadonnées EXIF ou IPTC.
» Sans : Met fin au filtrage et réaffiche toutes les photos du dossier, et des sous-
dossiers le cas échéant.
FIGURE 6.2 La barre inférieure contient les options de filtrage du mode Texte.
4. Dans la barre de critères, cliquez dans le champ qui se trouve à droite puis
saisissez les critères en les séparant par des virgules.
Pour cet exercice, nous avons entré « Cameroun, Enfant », car la recherche porte sur la
totalité de la photothèque. Les critères sont séparés par des virgules.
5. Appuyez sur la touche Retour (Mac) ou Entrée (PC).
La fenêtre principale affiche les photos correspondant aux critères (Figure 6.3).
6. Cliquez sur la photo qui vous intéresse.
» Tout champ pouvant être recherché : C'est l'option par défaut. Les critères sont
recherchés parmi les métadonnées EXIF et IPTC, et aussi parmi les noms des copies
virtuelles des photos.
» Nom du fichier : Le critère n'est recherché que parmi les noms du fichier.
» Titre, Légende, Mots-clés : Ces trois options limitent la recherche à l'intérieur de
ces éléments.
» Métadonnées pouvant être recherchées : Il s'agit des métadonnées EXIF et IPTC.
Nous verrons dans la section « Le filtrage en mode Métadonnées » qu'il existe une autre
manière, beaucoup plus souple, de filtrer les photos selon leurs informations techniques
(type et marque de l'appareil photo, vitesse d'obturation, ouverture...) fournies sous
forme de métadonnées EXIF.
» IPTC pouvant être recherché : Il s'agit des informations présentes, dans le volet de
droite, dans le panneau Métadonnées, lorsque l'option IPTC est sélectionnée.
» EXIF pouvant être recherché : Il s'agit des informations présentes, dans le volet de
droite, dans le panneau Métadonnées, lorsque l'option EXIF est sélectionnée.
» Tout champ de module externe pouvant être recherché : Les critères sont
recherchés dans les champs de métadonnées créés par des modules externes tiers.
Le second menu se trouve à droite du précédent. Comme le montre la Figure 6.5, il contient
des opérateurs permettant d'inclure ou d'exclure des critères :
FIGURE 6.5 Les options d'exclusion et d'inclusion.
» Contient : Recherche le critère. Lorsque plusieurs critères sont saisis, toutes les
occurrences sont renvoyées. Par exemple, lorsque vous saisissez les mots-clés « Vitrail
Chartes », séparés par des espaces, toutes les photos de vitraux, quel que soit le lieu où
elles ont été prises, sont trouvées, de même que toutes les photos réalisées dans la ville
de Chartres.
» Contient tout : Avec cette option, les critères saisis précédemment, « Vitrail
Chartes », ne filtrent que les photos de vitraux photographiés à Chartres.
Si vous recherchez des photos du chien Stan et de sa maîtresse Marianne, saisissez
« Stan Marianne », en séparant les mots par des espaces. Notez que « Stanislas » et
« Stanley » seront également trouvés.
Vous pouvez exclure un terme d'une liste de critères. Par exemple, pour rechercher des
photos de Stan et de sa maîtresse, mais pas celles où ils sont à la plage, faites précéder
le critère d'exclusion d'un point d'exclamation, comme dans « Stan Marianne ! Plage ».
» Contient les mots : Cette option est une variante de la précédente, mais elle ne prend
en compte que les mots entiers. Pour « Stan », seul le chien nommé Stan sera trouvé.
Les photos contenant les critères « Stanislas » ou « Stanley » seront ignorées.
» Ne contient pas : Trouve toutes les photos ne contenant pas le ou les critères
spécifiés. Dans une liste de critères, un point d'exclamation avant un mot l'exclut de la
recherche, comme expliqué précédemment.
» Commence par : Recherche les photos dont le nom de fichier ou les mots-clés
commencent par les caractères spécifiés. Dans une liste de critères, le bouton + (plus)
précédant un mot signale que la règle Commence par doit être appliquée à ce mot.
Exemple : « + Plage ».
» Finit par : Recherche les photos dont le nom de fichier ou les mots-clés se terminent
par les caractères spécifiés. Dans une liste de critères, le bouton – (moins) précédant
un mot signale que la règle Finit par doit être appliquée à ce mot, comme dans « –
Plage ».
Pour cesser de filtrer les photos, cliquez sur Sans, dans la barre de filtre.
Après avoir sélectionné un dossier dans le volet de gauche, ou après avoir cliqué sur Toutes
les photos, dans le panneau Catalogue, cliquez sur l'un des filtres suivants :
» Marqueur : Cliquez sur l'un des trois marqueurs Retenue, Neutre ou Rejetée pour
n'afficher que les photos correspondantes.
» Note : Cliquez sur le nombre d'étoiles pour n'afficher que les photos comprenant au
minimum le nombre d'étoiles sélectionné. À gauche des étoiles, cliquez sur l'opérateur
logique pour choisir l'une des options représentées dans la Figure 6.7 : la note est
supérieure ou égale à, inférieure ou égale à, ou égale au nombre d'étoiles sélectionné.
Les attributs sont cumulatifs. Par exemple, vous pouvez ne filtrer que les photos ayant reçu
cinq étoiles et dont le libellé de couleur est vert (ou « À présenter au client »), si ce libellé est
associé à la couleur.
Cliquez sur Sans, dans la barre de filtre, pour quitter le filtrage par attributs.
FIGURE 6.8 Quatre panneaux de métadonnées sont affichés Date, Appareil photo, Objectif, Libellé.
Configurer un filtrage
Supposons que vous désirez filtrer toutes les photos prises avec un Nikon D7100 à 3200 ISO.
Ces informations sont des métadonnées EXIF figurant dans toutes les photos :
1. Dans le volet de gauche du module Bibliothèque, cliquez sur le dossier contenant
les photos à filtrer.
Ou cliquez sur l'option Toutes les photos, dans le panneau Catalogue, en haut du volet de
gauche.
2. Activez le mode d'affichage Grille.
FIGURE 6.11 Affichage des 1 640 photos prises avec un Nikon D7100 réglé à 3200 ISO.
Un menu de filtrage est accessible en cliquant sur le bouton à droite, dans la barre Filtre de
bibliothèque (Figure 6.12). Il contient plusieurs choix de panneaux. Voici les plus utiles pour
sélectionner des photos selon un ensemble de critères :
» Colonnes de localisation : Affiche quatre panneaux Pays, Région, Ville et Emplacement.
» Colonnes par défaut : Réinitialise les quatre panneaux de base.
» Informations sur l’appareil : Affiche les panneaux Appareil photo, Objectif, Distance
focale et État du flash.
comme le copyright. Si la place vous semble un peu limitée pour les vignettes, réduisez la
hauteur des panneaux en tirant leur bord inférieur vers le haut.
Pour cesser de filtrer les photos par métadonnées, cliquez sur Sans, dans la barre de filtre.
Dans le panneau Liste des mots-clés, une coche à gauche d'un mot-clé signale qu'il est
attribué aux photos sélectionnées. Un astérisque après le mot-clé signale que certaines
des photos affichées le possèdent, mais pas toutes.
FIGURE 6.15 Les mots-clés sélectionnés sont visibles d'un seul coup d'œil.
4. Cliquez sur le bouton fléché, à droite de l'un des mots-clés, pour procéder au
filtrage des photos.
Rappelons que cette flèche n'apparaît que quand le pointeur de la souris survole le mot-
clé.
Lightroom filtre toutes les photos de la photothèque selon la logique ET. Cocher les mots-clés
Chartres ainsi que Vitrail affiche toutes les photos prises à Chartes ainsi que toutes les photos
de vitraux, partout où vous les avez photographiés.
Pour filtrer les photos de manière à ne voir que les vitraux de Chartres, utilisez le filtrage de
bibliothèque Texte avec l'option Contient tout, comme expliqué précédemment.
Par exemple, lorsqu'une photo est affichée, en mode Grille ou en mode Loupe, et que la
sensibilité était à 800 ISO, cliquer sur le bouton fléché en regard de cette valeur affiche toutes
les photos prises à 800 ISO.
Le bouton en regard de l'option Heure de capture affiche toutes les photos prises à la même
date.
FIGURE 6.16 Le panneau Métadonnées contient quantité de données EXIF et IPTC.
Notez que tous les boutons fléchés ne servent pas à filtrer. D'autres, comme Recadrée, ouvrent
la photo sans le module Développement. Ou encore, cliquer le bouton fléché GPS ouvre le
module Cartes. Beaucoup d'options sont purement et simplement dépourvues de ce bouton.
Chapitre 7
Les fonctions vidéo
DANS CE CHAPITRE :
» Trouver les vidéos
N ous terminerons cette première partie du livre par les fonctions vidéo de Lightroom. Elles
ne sont pas très étoffées, car pour ce genre de fichier, il est préférable d'utiliser Premiere, ou
sa version grand public Premiere Elements. Mais comme quasiment tous les appareils photo
numériques sont aujourd'hui capables de filmer, Lightroom se devait d'offrir au moins un
service minimum.
Autrement, il reste bien sûr la possibilité de cliquer sur le dossier de stockage des vidéos,
dans le panneau Dossiers.
Le mode Grille
Cliquez sur l'icône Mode Grille, dans la barre d'outils du module Bibliothèque, ou appuyez
sur la touche G.
Les vignettes des vidéos sont semblables à celles des photos, mais elles n'affichent qu'une
seule information : le nom du fichier. Cliquer dessus déploie le même menu que pour les
photos, mais toutes les informations ne sont pas exploitables.
Déplacez le pointeur de la souris horizontalement pour voir des images fixes de la vidéo
(Figure 7.2).
FIGURE 7.2 Parcourez les images d’une vidéo.
Le mode Loupe
Cliquez sur l'icône Mode Loupe, dans barre d'outils de la fenêtre, ou appuyez sur la touche E.
Cliquer sur le badge indiquant la durée active aussi le mode Loupe.
Sous l'image, cliquez sur le bouton Lecture pour visionner la vidéo (Figure 7.3). La tête de
lecture, sur la glissière, est repositionnable pour voir d'autres parties de la séquence. À droite
de la glissière, le compteur indique le temps écoulé.
FIGURE 7.3 Visionnez la vidéo.
Lightroom enregistre l'image dans le même dossier que la vidéo. Elle porte le même
nom que la vidéo et à chaque extraction, la numérotation est incrémentée. Par exemple,
si le nom de la vidéo est IMG_0214.MOV, la première capture s'appellera IMG_0214-
1.JPG, la deuxième IMG_0214-2.JPG et ainsi de suite.
À l'Étape 3, l'autre option du menu est Définir l'image de vignette. Si la vignette de la vidéo ne
vous plaît pas – la première image d'une séquence est rarement la plus forte –, procédez
comme pour une capture, mais choisissez cette option. L'image sélectionnée ornera désormais
la vignette.
Lightroom ouvre aussitôt l'outil que montre la Figure 7.4. Parcourez la vidéo, soit avec
la tête de lecture, soit avec les boutons de lecture en bas au milieu.
2. Immobilisez la vidéo sur l'image la plus appropriée pour débuter le film.
3. Cliquez sur les deux petites barres au bord gauche du film puis tirez-les vers la
droite jusqu'à ce qu'elles butent contre la tête de lecture (Figure 7.5).
Le film ainsi que les cales de réglage disparaissent. Le compteur indique la nouvelle
durée de la vidéo.
Tant que l’intervention n’a pas été enregistrée avec le fichier vidéo, il est possible de revenir
sur cette opération en cliquant sur l’icône de rognage. Les délimiteurs de début et de fin
peuvent être repositionnés à votre guise.
Si finalement vous renoncez à rogner la vidéo, appuyez sur la touche G pour activer le mode
Grille. L'interface de rognage est fermée sans que rien n'ait été coupé.
FIGURE 7.9 Les effets de noir et blanc et de couleurs applicables à une vidéo.
• Vidéo noir et blanc classique : Produit un noir et blanc plus nuancé, plus
vigoureux cependant que la simple suppression des composants chromatiques
provoquée en appuyant sur la touche V.
Le menu des paramètres vidéo contient plusieurs autres options, comme Vidéo couleur pop ou
Vidéo ton froid. Les deux options Vidéo traitement croisé simulent les couleurs légèrement
faussées produites par une erreur de développement : dans un cas, une pellicule négative est
développée dans un film pour pellicule inversible (diapositives), dans l'autre cas, c'est
l'inverse.
Pour supprimer les paramètres prédéfinis vidéo, cliquez du bouton droit dans la vidéo puis
choisissez Paramètres de développement > Réinitialiser.
II
Traitement des images
» Le développement rapide
» La copie virtuelle
» Le module Développement
» L'histogramme
» Revenir en arrière
A vant d'aborder le vif du sujet, une petite mise au point s'impose à propos du matériel que
vous utiliserez pour corriger et améliorer les photos. Contrairement à ce que croient beaucoup
d'utilisateurs d'ordinateurs, le rendu de la couleur sur un écran n'est pas standardisé. La
couleur que vous apercevez sur le vôtre n'est pas nécessairement celle que verra quelqu'un
d'autre sur son écran. Le beau jaune citron que vous avez photographié sera plus clair chez
l'un, ou plus sombre chez l'autre. Ou encore, il sera légèrement orangé chez l'un, ou tirera vers
une autre teinte sur un autre ordinateur. Mais n'allez pas croire que c'est forcément l'écran
d'autrui qui est mal réglé. Si vous n'avez pas étalonné votre écran, vous voyez peut-être des
photos dont les couleurs ne sont pas fidèles ou dont le noir et blanc ne contient pas toutes les
gradations de gris.
Si votre écran n'est pas étalonné, vous appliquerez à vos photos des corrections qui n'en sont
pas.
Enfin, comme rien n'est simple, d'autres paramètres doivent être pris en compte pour garantir
la fidélité des couleurs :
» La qualité de l'écran : Tous ne se valent pas. L'idéal est un écran spécialement conçu
pour les travaux photographiques, comme ceux fabriqués par Eizo (www.direct-
eizo.fr/).
» Le réglage de la balance des blancs : Il doit être précis pour les photos prises au
format JPEG. En Raw, la balance des blancs est réglable au moment de la conversion.
L'étalonnage de l'écran
L'étalonnage de l'écran est indispensable pour tous les travaux de corrections chromatiques ou
tonales. Un autre paramètre doit toutefois être pris en compte : la lumière régnant autour du
poste de travail. Le rendu d'un écran n'est en effet pas tout à fait le même lorsqu'il baigne dans
la lumière du jour et lorsque la pièce est éclairée par des ampoules ou par des tubes. La
couleur des murs a également une incidence. C'est pourquoi les professionnels de l'imagerie
travaillent dans des locaux sans fenêtre, aux murs de couleurs neutres qui ne risquent pas
d'interférer avec celles affichées à l'écran.
L'étalonnage logiciel
Un écran peut être étalonné de deux manières : à l'aide d'un logiciel seulement, ou à l'aide
d'une sonde.
L'étalonnage logiciel consiste à régler manuellement la luminosité et le contraste de l'écran à
l'aide d'une application. Mac OS X et Windows sont tous deux dotés d'un outil d'étalonnage.
Mac OS X
Procédez comme suit pour étalonner l'écran d'un Mac :
1. Dans le Dock, cliquez sur l'icône Préférences Système.
Windows
Voyons à présent comment étalonner logiciellement un écran sous Windows 7 et 8. Les
utilisateurs de Windows 8 devront accéder au Bureau en appuyant sur la touche Windows.
Ensuite, la procédure est identique :
1. Cliquez du bouton droit sur le fond d'écran du Bureau.
2. Dans le menu, choisissez Personnaliser.
3. En bas à droite du panneau Personnalisation, cliquez sur le lien Affichage.
4. Dans le volet de gauche du panneau qui vient d'apparaître, cliquez sur le lien
Étalonner les couleurs.
L'étalonnage de l'écran commence.
5. Suivez les instructions.
Plusieurs écrans se succèdent (Figure 8.2).
FIGURE 8.2 Étalonnage logiciel de l'écran d'un PC sous Windows.
Le résultat de l'étalonnage logiciel n'est pas d'une grande rigueur, car il est subjectif. C'est en
effet l'utilisateur qui règle l'écran à vue, avec la part de subjectivité que cela comporte.
L'étalonnage peut aussi être faussé par l'éclairage ambiant qui a deux incidences : l'une sur le
rendu de l'écran, car la lumière ambiante s'ajoute à celle émise par l'écran lui-même, et l'autre
sur la vision humaine, qui n'est pas tout à fait la même en plein jour qu'en lumière artificielle.
L'étalonnage matériel
Pour un étalonnage rigoureux, rien ne vaut une sonde colorimétrique. Cette dernière est un
petit appareil de la taille d'une souris informatique que l'utilisateur plaque contre l'écran
(Figure 8.3). De ce fait, seule la lumière émise par l'écran est prise en compte, sans aucun
parasitage par la lumière ambiante. Certaines sondes, comme la Display Pro fabriquée par X-
Rite, effectue une seconde mesure uniquement pour la lumière ambiante.
FIGURE 8.3 Une sonde d'étalonnage Spyder 3 de Datacolor.
La sonde est pilotée par un logiciel qui affiche une succession de plages de différentes
couleurs et luminosités lues par la sonde. L'opération dure deux à trois minutes environ. Les
mesures effectuées sont ensuite enregistrées dans un fichier ICC (International Color
Consortium, consortium international pour la couleur) contenant un profil colorimétrique. Ce
dernier sera utilisé par l'ordinateur pour régler l'écran.
Un écran doit être réétalonné à intervalles réguliers, généralement chaque mois.
Une sonde colorimétrique perfectionnée est capable d'étalonner non seulement des écrans
plats et cathodiques, mais aussi des imprimantes, des projecteurs et des rétroprojecteurs
Toutes les cases de la boîte de dialogue sont désélectionnées, sauf la case Version de
processus. Adobe déconseille en effet de désactiver cette option, car dans ce cas, des
résultats visuels différents risquent de se produire dans des versions ultérieures de
Lightroom. Dans le cas d'un étalonnage, comme ici, ce serait extrêmement ennuyeux.
8. Cliquez sur la case Étalonnage (Figure 8.7).
FIGURE 8.7 Enregistrement des paramètres d'étalonnage.
Quand vous corrigez des photos, il est important de pouvoir réinitialiser les nombreux paramètres
que vous modifierez. Voici quelques commandes qu’il est important de connaître :
» Cliquer sur le bouton Réinitialiser, en bas à droite du volet de droite, ou appuyer sur les
touches ⌘/Ctrl + Maj + R, rétablit la photo telle qu’elle était quand elle a été ouverte.
» Maintenir la touche Alt enfoncée permet de réinitialiser les commandes une par une. Par
exemple, dans le panneau Étalonnage de l’appareil photo, la commande Ombres devient la
commande Réinitialiser Ombres. Cliquez sur ces mots pour centrer de nouveau le curseur
de la glissière.
» Double-cliquer sur le curseur d’une glissière le remet à sa valeur par défaut.
La deuxième et la troisième action fonctionnent aussi en partie ou en totalité dans d’autres logiciels
édités par Adobe, notamment Photoshop et Photoshop Elements.
L'étalonnage que vous venez de définir est enregistré dans le panneau Paramètres prédéfinis,
dans le volet de gauche. Il contient déjà des dizaines de paramètres généreusement offerts par
Lightroom.
Quand vous travaillerez de nouveau sur des photos prises avec le Nikon étalonné, vous
procéderez ainsi :
1. Dans le module Développement, cliquez sur le volet de gauche et déployez le
panneau Paramètres prédéfinis.
2. Dans la liste des paramètres, cliquez sur le bouton à gauche de Paramètres
prédéfinis de l'utilisateur.
Tous les paramètres que vous définissez sont engrangés à cet emplacement (Figure 8.8).
FIGURE 8.8 Les paramètres prédéfinis se trouvent dans le module Développement.
La copie virtuelle
La très discrète commande Créer une copie virtuelle est une fonction primordiale de
Lightroom. Elle se trouve dans le menu Photo et elle figure aussi dans le menu affiché en
cliquant du bouton droit sur une photo.
Vous créerez une copie virtuelle chaque fois que vous désirerez conserver la version originale
d'une photo dans la bibliothèque. Prenons un exemple pratique : vous désirez convertir une
photo en noir et blanc. Comme nous le verrons plus loin dans ce livre, Lightroom est doté à
cette fin d'outils performants. Une fois la photo convertie en noir et blanc, le seul moyen de
récupérer la photo originale consiste à cliquer un bouton Réinitialiser. Mais ce faisant, tout le
travail de conversion est perdu.
C'est pourquoi, avant de retoucher une photo, il est vivement recommandé de cliquer dessus
du bouton droit, puis de choisir l'option Créer une copie virtuelle. La Figure 8.9 montre le
ruban fixe en bas de Lightroom. Sur la vignette à gauche, un chiffre encadré indique le nombre
d'exemplaires existant : 3 (l'original et deux copies virtuelles). L'une d'elles a d'ailleurs été
convertie en noir et blanc.
L'original servira à créer autant de copies virtuelles que vous le voudrez, auxquelles vous
appliquerez différents traitements.
La copie virtuelle n'est pas un duplicata de la photo. Elle est seulement un ensemble
d'instructions appliquées à la vignette de la photo. Le gain de place sur disque dur est
phénoménal : alors qu'une seule duplication de fichier d'image peut occuper des dizaines de
mégaoctets (millions d'octets), les instructions n'occupent que quelques dizaines ou centaines
d'octets. La photo ne deviendra « réelle » qu'au moment où vous l'exporterez dans un format
d'image de votre choix.
FIGURE 8.9 Une photo originale (à gauche) et deux copies virtuelles (à sa droite).
Le développement rapide
Le panneau Développement rapide (Figure 8.10) se trouve dans le volet de droite du module
Bibliothèque, juste sous le panneau Histogramme. Comme son nom l'indique, il sert à corriger
rapidement une photographie sans pinailler sur les détails.
FIGURE 8.10 Le panneau Développement rapide et le panneau Histogramme.
Pour déployer l'ensemble des commandes du panneau développement rapide, cliquez sur les
boutons en haut à droite de chaque rubrique.
L'histogramme
En règle générale, le panneau Développement rapide doit être utilisé en gardant un œil sur
l'histogramme. Ce dernier représente en effet la répartition des tonalités dans l'image. Lorsque
les courbes n'arrivent pas l'extrémité gauche, cela signifie que la photo ne contient pas de noir
franc. Si les courbes n'arrivent pas à l'extrémité gauche, cela signifie que dans l'image, les
parties qui devraient être d'un blanc éclatant sont grises. Au lieu d'être étagées du noir au
blanc, les teintes le sont du gris foncé au gris clair, ce qui se traduit en pratique par une photo
terne, car peu contrastée.
Dans le module Bibliothèque, l'histogramme n'est pas interactif comme celui du
Développement étudié un peu plus loin.
Corriger l'exposition
Pour cet exercice, nous avons ouvert dans le module Bibliothèque une photo surexposée
représentant l'épave d'un vieux thonier (Figure 8.11). Dans l'histogramme, les tonalités
foncées, à gauche, sont rares, car globalement, la photo est très claire. Les blancs purs sont
eux aussi peu nombreux.
Fort heureusement, cette photo a été prise au format Raw, qui « encaisse » mieux les erreurs
d'exposition que le format JPEG. Mais dans le panneau Développement rapide, les
commandes sont les mêmes, quel que soit le format de l'image.
Comme c'est l'exposition qui pose problème, allons directement dans la zone Contrôle des
tonalités. Il contient une commande Exposition contenant quatre boutons :
» Les boutons à un seul triangle corrigent l'exposition par tiers d'IL en plus ou en moins.
L'exposition est réduite de – 1 IL. Évaluez le résultat dans la fenêtre principale. Un tiers
d'IL en moins ne serait peut-être pas exagéré...
2. Cliquez sur le bouton à un seul triangle pointant vers la gauche.
Dans la grille du module Bibliothèque et dans le film fixe, un badge dans le coin
inférieur droit de la vignette signale une photo qui a été corrigée.
Au lieu de corriger l'exposition avec les boutons de commande, nous pourrions cliquer sur le
bouton Tonalité auto., juste au-dessus de Exposition. Dans ce cas, Lightroom analyse l'image
et applique automatiquement la correction qu'il estime nécessaire. Il agit à cette fin sur les
trois commandes de tonalité :
» Exposition : C'est la commande que nous venons d'étudier. Il n'y a pas davantage à
dire.
» Clarté : Accentue le contraste local afin de rendre l'image plus vigoureuse.
» Vibrance : Cette commande modifie la saturation, mais en la renforçant davantage
dans les parties peu saturées que dans les parties qui le sont déjà beaucoup. La
saturation est expliquée plus en détail dans l'étude sur le module Développement, plus
loin dans ce chapitre.
Le fait est que la commande Tonalité automatique n'est pas convaincante. Il est rare que la
correction soit satisfaisante.
Pour annuler les effets de la correction, cliquez sur le bouton Tout rétablir. La photo apparaît
telle qu'elle était auparavant. Dans les vignettes, le badge signalant la correction disparaît.
FIGURE 8.13 Les couleurs sont ternes à cause de la température de couleur inadéquate.
La première commande est un menu contenant trois options lorsque la photo est au format
JPEG ou TIFF :
» Telle quelle : Choisissez cette option si vous avez modifié la commande Température
ou Teinte. Lightroom rétablira la balance des blancs d'origine de la photo.
» Auto : Lightroom analyse les composants de couleur de l'image et neutralise l'excès
de rouge ou de bleu. Le résultat est souvent excellent.
» Personnalisé : Cliquer sur cette option ne produit aucun résultat. Cette mention
apparaît lorsque la commande Température ou Teinte a été modifiée.
Si la photo a été prise au format Raw, ce qui est le cas de la photo d'instrument de notre
exemple, le menu est beaucoup plus étoffé, comme le révèle la Figure 8.14. L'option Lumière
naturelle produit des couleurs beaucoup plus flatteuses.
Pour évaluer la qualité de la balance des blancs, trouvez un élément qui, dans l'image, devrait
être blanc, comme le fond émaillé du cadran. Sur la photo originale, il est légèrement bleuté.
Après la correction, il doit être d'un blanc parfait.
Les deux commandes ci-dessous servent à corriger manuellement la balance des blancs :
» Température : Cliquer sur l'un des deux boutons de gauche refroidit l'image (ajout
d'une composante bleutée). Cliquer sur l'un des boutons de droite réchauffe l'image
(ajout d'une composante jaune orangé).
» Teinte : Cliquer sur l'un des deux boutons de gauche ajoute une composante verte.
Cliquer sur l'un des boutons de droite ajoute une composante magenta.
FIGURE 8.15 L'exportation d'une photo correspond en fait à son enregistrement sur le disque dur.
8. Déroulez le menu Inclure puis choisissez les informations qui doivent figurer dans
le fichier d'image :
• Copyright uniquement : Seules les métadonnées IPTC de la rubrique
Copyright du panneau Métadonnées sont conservées dans l'image exportée.
• Information de copyright et de contact uniquement : Seules les métadonnées
IPTC des rubriques Copyright et Contact, dans panneau Métadonnées, sont
conservées.
• Tout sauf les informations sur l'appareil et sur Camera Raw : Une partie
des données EXIF est éliminée. Les données GPS sont conservées, ainsi que les
métadonnées IPTC.
• Toutes les métadonnées : C'est l'option la plus sûre, car aucune information
ne sera éliminée.
Le module Développement
Le module Développement que montre la Figure 8.19 est le laboratoire photo virtuel de
Lightroom. Les fonctions que l'on y trouve sont beaucoup plus nombreuses et plus élaborées
que celles du panneau Développement rapide.
Le volet de gauche contient notamment de nombreux paramètres prédéfinis permettant
d'appliquer divers effets à une photo. Le volet de droite contient neuf panneaux truffés d'outils.
FIGURE 8.19 Le module Développement de Lightroom.
L'histogramme
L'histogramme du module Développement (Figure 8.20) est beaucoup plus élaboré que celui
de la bibliothèque. Il est en effet interactif et possède d'intéressantes fonctions.
» La sensibilité ISO
» La focale de l'objectif
» L'ouverture du diaphragme
» La vitesse d'obturation
Lorsque le pointeur de la souris se trouve sous le graphique ou s’il survole des panneaux, le
panneau Histogramme affiche de gauche à droite les principaux paramètres d’exposition de la
photo :
Lorsque le pointeur de la souris se trouve sur la photo, le panneau Histogramme affiche les
valeurs colorimétriques du pixel survolé. Dans la Figure 8.21, la couleur du pixel est
composée d'un rouge à 82,6 %, d'un vert à 75,1 % et d'un bleu à 53,9 %. Ce mélange produit
une couleur ocre.
Cliquer du bouton droit dans l'histogramme déploie un menu permettant d'afficher les valeurs
colorimétriques en mode Lab. Ce dernier est un espace de couleur défini par un pourcentage
de Luminosité, un canal chromatique A du vert au rouge, et un canal chromatique B du bleu au
jaune. L'avantage sur le mode RVB est qu'il couvre également le mode CMJN.
Nous avons expliqué au Chapitre 4 que les courbes de l'histogramme représentent la
répartition des tonalités de chacune des couches chromatiques de l'image. Les tons foncés se
trouvent vers la gauche, les tons clairs vers la droite. Lorsque vous survolez l'histogramme
avec le pointeur de la souris, cinq zones sont tour à tour mises en surbrillance, comme le
montre la Figure 8.22.
Dans l'histogramme, les cinq zones Noirs, Ombres, Exposition, Hautes lumières et Blancs
correspondent à cinq glissières portant le même nom, visibles dans la rubrique Tonalité du
panneau Réglages de base. Lorsque vous cliquez et tirez dans une zone de l'histogramme, le
curseur correspondant se déplace sur la glissière du même nom, comme l'illustre la
Figure 8.23. Il est parfaitement possible de corriger les tonalités d'une image directement sur
l'histogramme, que vous remodelez à votre convenance. Mais en pratique, il est plus commode
d'utiliser les commandes du panneau Réglage de base décrites un peu plus loin.
L’ÉCRÊTAGE
En infographie, l’écrêtage est l’absence de détails dans les noirs et dans les blancs. L’écrêtage est
parfois acceptable dans les noirs, car les noirs bloqués forment des ombres denses et profondes,
souvent flatteurs, car elles donnent de la vigueur à une photo. En revanche, les blancs écrêtés
donnent l’impression d’être grillés.
Quand vous éclaircissez une photo avec une commande d’exposition, vous augmentez ses valeurs
RVB. Pour une image codée sur 8 bits, tous les pixels de chaque couche Rouge, Vert et Bleu
reçoivent une valeur de 0 (noir) à 255 (blanc). Sur cette échelle, 0 est une valeur plancher, car il
n’existe pas de valeur négative, et 255 est la valeur plafond qui écrête tout ce qui aurait pu la
dépasser.
Une zone écrêtée est toujours dépourvue de détails. Vous aurez beau l’éclaircir ou l’assombrir, vous
n’obtiendrez jamais qu’un gris uniforme du plus mauvais effet dans une photo.
Afficher l'écrêtage
Quand vous corrigez les tonalités d'une photo, il est crucial de ne pas écrêter les tonalités,
surtout dans les tons clairs. Vous pouvez éviter cet inconvénient en surveillant la déformation
de l'histogramme et le déplacement des courbes de tonalités, mais ce n'est pas suffisant.
Surveiller l'image elle-même n'est pas concluant non plus, car il est difficile de détecter des
zones écrêtées à vue.
Pour révéler les aplats de noirs bloqués et de blancs grillés, Lightroom dispose d'un outil très
efficace : l'avertisseur d'écrêtage. Pour en faire la démonstration, nous analyserons la photo
que montre la Figure 8.24. Elle contient des noirs et des blancs écrêtés que nous allons
révéler :
FIGURE 8.22 Les cinq plages de tonalités représentées dans l’histogramme correspondent aux glissières des réglages de
base.
Les zones noires écrêtées, dont la valeur RVB est R = 0, V = 0, B = 0, sont affichées en
bleu. Les autres zones noires contiennent encore un peu de détail, bien qu'elles soient
très sombres.
3. Pour voir les blancs écrêtés – c'est-à-dire les parties grillées de l'image –, immo
Si ces zones écrêtées se trouvent sur une photo au format JPEG ou TIFF délivrée par
l'appareil photo, le verdict est simple : il n'y a rien à faire pour les récupérer, car, comme
nous l'avons expliqué précédemment, il n'y a plus rien à récupérer. Si la photo a été prise au
format Raw, il est possible de récupérer du détail comme expliqué dans l'encadré « Le Raw et
les hautes lumières ».
FIGURE 8.24 Cette photo d’une ruelle contient des zones écrêtées.
Si ces écrêtages ont été causés par des réglages de Lightroom – la glissière Exposition tirée
trop vers la droite, par exemple –, réduisez l'importance des réglages incriminés pour ramener
les courbes de l'histogramme dans des valeurs acceptables.
Effectuer des allers-retours vers les icônes de l'alerte d'écrêtage n'est pas très agréable. Pour
afficher l'aplat bleu ou l'aplat vert en permanence, cliquez sur l'icône d'écrêtage, dans le coin
supérieur gauche ou droit de l'histogramme. Les
Une photo JPEG ou TIFF écrêtée est irrécupérable. En revanche, il est possible de récupérer du
détail lorsque la photo a été prise au format Raw. Par quel miracle ? Celui du codage de l’image.
Une image au format Raw est codée sur 12 ou 14 bits, ce qui représente un nombre de couleurs
beaucoup plus élevé que celui des fichiers JPEG codés sur 8 bits. L’écran fournit lui aussi une
image codée sur 8 bits. De ce fait, les informations graphiques supplémentaires présentes dans le
fichier Raw ne sont pas visibles sur l’écran.
Pour récupérer des données graphiques et les rendre visibles, le logiciel « déplace » vers la zone
des 8 bits les informations codées sur 12 ou 14 bits qui se trouvent hors de cette zone. Dans
Lightroom, tirez le curseur de la glissière Blancs vers la gauche. Vous aurez ainsi quelques chances
de récupérer du modelé dans un ciel qui, dans un fichier JPEG, était irrémédiablement blanc.
deux alertes peuvent aussi être affichées simultanément, et en permanence, en appuyant sur la
touche J. Vous pourrez ainsi corriger la tonalité jusqu'à ce que les aplats aient complètement
disparu.
Notez que les zones écrêtées ne sont pas toutes rédhibitoires. Nous avons déjà signalé que les
noirs bloqués ne sont pas forcément gênants, bien au contraire. Mais certains écrêtages blancs
sont aussi acceptables. C'est le cas des intenses sources lumineuses dans une photo, comme
une ampoule, un reflet du soleil sur une surface polie, ou tout effet fondé sur une intense
luminosité.
Ces actions sont réalisables partout dans Lightroom ainsi que dans d'autres logiciels édités
par Adobe, comme Photoshop.
FIGURE 8.29 Dans la truffe du chien, les valeurs R (14,1) et V (14,9) sont très proches. La dominante bleutée explique
l’excès de bleu (19,6).
Si la correction n'est pas concluante, annulez-la en appuyant sur les touches ⌘/ Ctrl + Z.
Évitez de cliquer sur le bouton Réinitialiser, car vous perdriez tous les autres réglages, si
vous en avez effectué juste auparavant.
» Exposition : Cette glissière règle la luminosité globale de l'image. Les valeurs sont
exprimées en IL, sur une plage de – 5 IL à +5 IL.
» Contraste : Règle le contraste global de l'image en assombrissant les tons foncés et
en éclaircissant les tons clairs. Il existe toutefois un réglage du contraste beaucoup plus
fin : la courbe des tonalités, étudiée plus loin dans ce chapitre.
» Hautes lumières : Règle les tons clairs de l'image, mais sans modifier les parties les
plus claires.
» Ombres : Règle les tons foncés de l'image, mais sans modifier les parties les plus
sombres.
» Blancs : Définit le point le plus blanc de l'image. Actionnez cette commande pour
réduire l'écrêtage des blancs. Appuyez sur la touche J pour visualiser en permanence
les zones écrêtées et tirez la glissière Hautes lumières vers la gauche jusqu'à ce que les
aplats rouges aient disparu.
» Noirs : Définit le point le plus noir de l'image. Actionnez cette commande pour
réduire l'écrêtage des noirs (appuyez sur la touche J pour voir les zones écrêtées).
La commande Saturation doit être appliquée très modérément afin de ne pas rendre les
couleurs criardes et artificielles, voire même de les fausser.
Un double-clic sur le curseur le repositionne aussitôt à sa valeur par défaut. Appuyez sur la
touche Alt pour réinitialiser sélectivement toutes les commandes d'une zone, dans le panneau.
» Luminosité : Cette commande aussi est légèrement différente dans les processus
2010 et 2003. Elle agit en effet plus intensément sur les tons moyens. Il est recommandé
de l'utiliser après avoir réglé les glissières Exposition, Récupération et Noirs.
Lorsqu'un processus autre que le processus actuel a été sélectionné, une icône le signale, en
bas à droite du panneau Histogramme du module Développement. Immobilisez la souris
dessus pour connaître le millésime (Figure 8.33). Pour revenir au processus actuel, cliquez
Paramètres > Processus > 2012 (actuel), dans la barre de menus.
FIGURE 8.32 Les réglages de base des processus 2010 et 2003.
FIGURE 8.34 La zone claire de part et d’autre de la ligne représente l’amplitude maximale de la correction des tonalités pour
la région en question.
» Par glissement sur la photo : Cliquez sur le bouton en haut à gauche du panneau
Courbe des tonalités. Amenez ensuite le pointeur de la souris sur la partie de la photo
dont vous désirez modifier les teintes. Cliquez puis tirez vers le haut pour éclaircir la
teinte partout où elle se trouve dans la photo, ou tirez vers le bas pour l'assombrir.
Si les effets de la courbe des tonalités ne vous satisfont pas, remettez toutes les glissières à
zéro en maintenant la touche Alt enfoncée. Cliquez ensuite sur la mention Réinitialiser région.
Une partie des gris intermédiaires est à présent plus foncée tandis qu'une autre est plus claire.
La courbe ne doit pas nécessairement être symétrique. En fait, vous actionnez les glissières à
vue, en corrigeant en plus et/ou en moins, jusqu'à ce que le résultat vous convienne.
Pour renforcer rapidement le contraste d'une photo, cliquez sur le menu Courbe à point, en bas
du panneau Courbe des tonalités. Il contient trois options : Linéaire (la courbe rectiligne
affichée par défaut), Contraste moyen et Contraste fort.
La courbe des tonalités ne se limite pas au seul contraste. Les glissières permettent de
renforcer ou atténuer la densité dans l'une ou l'autre des quatre régions. Par exemple, si une
photo est globalement acceptable, sauf dans les parties moyennement claires qui manquent de
densité, tirez le curseur de la glissière Tons clairs vers la gauche afin de n'assombrir que ces
tonalités.
La courbe à points
Le réglage de la courbe des tonalités à l'aide des glissières est commode et rapide, mais il
manque quelque peu de souplesse. C'est pourquoi Lightroom propose une autre version de la
courbe, accessible en cliquant sur le bouton en bas à droite du panneau. Elle permet de définir
la courbe à l'aide d'un ou de plusieurs points de contrôle.
À première vue, le panneau de la courbe à points paraît très rudimentaire (Figure 8.37). Les
glissières ont disparu, remplacées par un menu Couche.
FIGURE 8.37 Le panneau faussement rudimentaire de la courbe à points.
À l'instar des réglages effectués à l'aide des glissières, l'interface à points de contrôle possède
un menu Courbe à points permettant d'appliquer instantanément un contraste moyen ou fort. Il
possède en plus une commande Enregistrer permettant de mémoriser une courbe afin de
l'appliquer ultérieurement à d'autres photos.
Dans un modèle colorimétrique TSL, n’importe quelle couleur est définie par trois paramètres :
» La teinte : Elle est définie par sa position sur le pourtour d’une roue chromatique
(Figure 8.39). Par exemple, la couleur verte (R = 0, V = 255, B = 0) est à 120 degrés. Cette
valeur en degrés figure dans le sélecteur de couleurs Adobe utilisé par Lightroom.
» La saturation : Sur la roue chromatique, cette valeur est définie par la distance par
rapport au centre. Sur le pourtour (100 %), la couleur est saturée au maximum. Plus elle se
rapproche du milieu de la roue, plus elle est riche en blanc. Au centre de la roue, elle est
complètement blanche (0 %).
» La luminosité : Elle est définie par une échelle du noir (0 %) au blanc (100 %). Plus la
luminosité tend vers 0, plus la couleur est sombre.
Dans la Figure 8.40, la teinte verte est toujours à 120o, mais la saturation a été réduite à 25 %,
provoquant une forte atténuation de la couleur. Cette couleur est légèrement assombrie, car la
luminosité n’est que de 85 %.
FIGURE 8.39 La roue chromatique. Le vert pur, saturé à 100 % et d’une luminosité à 100 %, se trouve à 120 degrés.
FIGURE 8.40 La couleur verte est toujours à 120o sur la roue chromatique (teinte), mais elle s’est rapprochée du centre
(saturation) et sa luminosité (glissière) est moindre. L’échantillon en haut à gauche montre la couleur ainsi obtenue.
est obtenu en cliquant sur le titre du panneau actuellement affiché). Examinons-les plus en
détail.
Teinte
Dans le panneau Teinte (Figure 8.41) chaque glissière s'étend de sa couleur (0) vers la
couleur adjacente dans le sens antihoraire ( – 100) et vers la couleur adjacente dans le sens
horaire (+100), sur la roue chromatique. Le Tableau 8.1 indique ces couleurs adjacentes.
Vous avez un doute quant à la couleur à modifier ? Est-elle plutôt du vert que du bleu-vert ?
Demandez à Lightroom de décider en cliquant sur le bouton en haut à gauche du panneau.
Cliquez ensuite dans la photo, sur la couleur qui pose problème puis, bouton de la souris
enfoncé, déplacez le pointeur verticalement. Lightroom actionnera la ou les glissières
correspondantes.
Retenez deux points importants concernant les glissières Teinte :
» Quand vous modifiez une couleur, ce sont toutes les couleurs identiques qui sont
modifiées dans la photo (par exemple, le ciel bleu, mais aussi le vase bleu sur la table).
» La modification de couleur est limitée à la glissière. Par exemple, comme l'indique le
Tableau 8.1, le bleu peut être changé du bleu-vert ( – 100) au pourpre (+100), mais
vous ne pourrez pas en faire du rouge, du jaune ou n'importe quelle autre couleur.
Saturation
La saturation détermine la vivacité des couleurs. Dans la Figure 8.42, chaque glissière est
d'une seule couleur qui s'étend du gris ( – 100) à la couleur vive (+100).
Les glissières Saturation agissent différemment selon qu'elles sont actionnées vers la gauche
(valeur négative) ou vers la droite (valeur positive).
Luminance
Les glissières du panneau Luminance modifient la luminosité d'une couleur. Utilisez-les pour
éclaircir ou assombrir sélectivement des teintes.
Dans l'illustration à droite, dans la Figure 8.43, prise par temps couvert, le rouge du panneau
de signalisation est très vif tandis que la verdure est terne. Dans l'illustration de gauche, le
rouge a été désaturé tandis que les orangés et les jaunes ont été saturés afin de mettre l'arbre
en valeur. Dans le panneau Luminance, la luminosité du vert a été augmentée au maximum afin
d'éclaircir l'arrière-plan. La photo est ainsi plus attrayante et l'élément gênant – le panneau de
signalisation – est un peu moyen voyant.
FIGURE 8.43 Une photo (à gauche) et la même dont certaines couleurs ont été modifiées (à droite).
Revenir en arrière
Lorsque vous intervenez sur une photo, vos commandes et réglages s'accumulent. Si l'un d'eux
ne produit pas le résultat attendu, vous pouvez revenir en arrière de deux manières : en
appuyant que les touches ⌘/Ctrl + Z ou en créant un historique. La combinaison de touches est
le raccourci de Édition > Annuler. Vous pouvez l'appliquer à répétition pour remonter à
plusieurs actions en arrière. L'historique est un panneau présent dans le volet de gauche du
module Développement.
L'historique
Pour voir l'historique de vos actions sur une photo, déployez le panneau Historique, dans le
volet de gauche. Les actions les plus récentes sont en haut de la liste, les plus anciennes en
bas.
Pour reprendre le travail à un stade antérieur, cliquez dessus comme le montre la Figure 8.44.
Dans la fenêtre principale, l'image apparaît telle qu'elle était à cet état. Dès que vous effectuez
une nouvelle action, les actions listées au-dessus de celle qui est sélectionnée sont remplacées
par la nouvelle.
L'historique n'est pas effacé lorsque vous cliquez sur le bouton Réinitialiser, en bas du volet
de droite.
Si vous n'avez plus besoin de l'historique, cliquez sur le bouton Tout effacer, en haut à droite
du panneau.
L'instantané
Créez un instantané si vous avez un doute quant aux futurs traitements que vous appliquerez à
une photo que vous avez déjà copieusement corrigée et retouchée.
Vous pourrez ainsi recommencer à tout moment au stade où l'instantané a été créé. Une même
photo peut recevoir plusieurs instantanés.
La longueur excessive d'un historique est une autre bonne raison de créer un instantané. Si
vous êtes certain de ne jamais devoir revenir en arrière, créez un instantané de la manière
suivante, puis effacez l'historique :
1. Cliquez sur le bouton [+], à droite dans la barre de titre du panneau Instantané.
La synchronisation automatique
Une variante de cette manipulation, la synchronisation automatique, permet de reporter les
réglages, non pas à la fin des réglages, mais en temps réel, pendant que vous les appliquez :
FIGURE 8.48 Les paramètres sélectionnés ont été appliqués aux autres photos de la série.
Pour enregistrer des paramètres prédéfinis dans un dossier, sélectionnez-le dans le menu
dossier, en haut de la boîte de dialogue Nouveau paramètre prédéfini de développement. Vous
pouvez aussi déplacer des paramètres d'un dossier à un autre en cliquant dessus, dans le
panneau, et en les tirant jusque dans le dossier de destination.
Pour appliquer votre paramètre prédéfini, vous avez le choix entre les manipulations
suivantes :
» Dans le module Développement : cliquer sur un paramètre défini, dans le panneau du
même nom situé dans le volet de gauche.
» Dans les modules Développement et Bibliothèque : cliquer du bouton droit dans une
vignette de l'écran principal ou dans le ruban. Dans le menu, choisissez Paramètres de
développement > Rubrique > Paramètre à appliquer.
Si vous avez réglé une photo au format Raw et que vous avez activé l'option de création d'un
fichier XMP dans les préférences de Lightroom, les réglages d'une photo nommée
PhotoA.raw, par exemple, peuvent être appliqués à une autre nommée PhotoB.raw en
dupliquant son fichier annexe PhotoA.XMP et en le renommant-PhotoB.XMP.
Chapitre 9
Les outils de développement
DANS CE CHAPITRE :
» La barre d'outils
» Recadrer et redresser
» Supprimer un élément
» Le filtre radial
» Retoucher localement
À l'instar du module Bibliothèque, le module Développement est doté d'une barre d'outils
sous la fenêtre principale. Il en comporte même deux. L'autre, sous le panneau Histogramme,
contient une demi-douzaine de commandes que nous étudierons dans ce chapitre.
La barre d'outils
En dépit de son aspect austère, la barre d'outils du module Développement recèle de
nombreuses commandes. Par défaut, elle affiche uniquement les outils d'épreuvage, mais
cliquer sur le bouton à droite déploie un menu donnant accès à d'autres fonctionnalités
(Figure 9.1) :
FIGURE 9.1 Le menu d'options de la barre d'outils Développement.
Ces outils, quelque peu hétéroclites, sont certes commodes, mais les véritables outils
graphiques de Lightroom se trouvent ailleurs : dans le volet de droite du module
Développement.
Pour tous ces outils, appuyer sur la touche Retour (Mac) ou Entrée (Windows) applique les
paramètres. Appuyer sur la touche Esc (Mac) ou Échap (Windows) fait quitter l'outil.
Recadrer et redresser
Bien que les puristes se refusent à recadrer leurs images, le fait est que cette opération est
l'une des plus fréquentes, de même que le redressement d'une photo penchée.
Le recadrage ne doit pas être confondu avec le redimensionnement. Dans le premier cas, des
parties de l'image sont supprimées, provoquant une diminution de la résolution. La hauteur
et/ou la largeur de l'image sont en effet plus réduites que sur l'image originale. En revanche,
lors d'un redimensionnement, le contenu de l'image est préservé. Seules les dimensions
changent. Une image peut être redimensionnée dans le sens d'une réduction ou d'un
agrandissement.
Si dans le menu vous avez choisi l'option Personnalisé, maintenir la touche Maj
enfoncée, au cours du recadrage, oblige également Lightroom à conserver les
proportions de l'image.
Une autre manière d'obliger Lightroom à respecter les proportions consiste à cliquer sur
l'icône Aspect, dans le panneau Recadrer et redresser, puis de tracer le rectangle de
recadrage avec cet outil.
Si vous voulez cadrer librement la photo, sans respecter les proportions d'origine,
appuyez sur la touche A. Cette action est le raccourci clavier de la bascule Paramètres >
Conserver le rapport L/H. Désormais, vous pourrez modifier le cadrage à votre guise.
4. Délimitez le cadrage comme le montre la Figure 9.7. Pour repositionner l'image
dans le rectangle, cliquez dans la zone recadrée puis opérez, bouton de la souris
enfoncée. Vous pouvez aussi modifier les bordures en les tirant vers l'intérieur ou
vers l'extérieur.
5. Si la photo est penchée, cliquez à l'extérieur du rectangle de recadrage puis,
bouton de la souris enfoncé, tirez verticalement ou horizontalement.
L'image peut aussi être basculée en actionnant la glissière Angle, dans le panneau
d'outil.
Pour basculer le rectangle de recadrage de 90 degrés, et passer ainsi d'un cadrage
Paysage en cadrage Portrait, ou inversement, appuyez sur la touche X.
Les règles de composition n’ont pas été élaborées par les photographes, mais par les peintres des
siècles passés. La plus connue est la règle des tiers. L’image est divisée par deux lignes horizontales
et deux lignes verticales. Lorsque l’horizon se trouve sur l’une de ces lignes, la photo est censée être
équilibrée. Selon la ligne choisie, l’importance est donnée au ciel ou à la terre.
Lightroom est doté de plusieurs outils d’aide à la composition. Pour les afficher, appuyez sur la
touche R afin d’activer l’outil Recadrage. Cliquez ensuite, dans la barre de menus, sur Outils >
Grille. Les options suivantes sont proposées (appuyez sur la touche O pour passer de l’une à
l’autre) :
» Grille : Affiche un quadrillage fin. Utilisez-le pour faciliter le redressement d’une photo
penchée.
» Tiers : Affiche la règle des tiers que nous venons de décrire.
» Diagonale : Affiche les diagonales issues des quatre coins.
» Triangle : Affiche une diagonale ainsi que deux droites perpendiculaires à cette
diagonale, issue des coins.
» Rectangle d’or : Affiche des lignes comme pour la règle des tiers, mais au lieu d’être
équidistantes, ces lignes sont rapprochées selon une proportion fondée sur le nombre d’or.
» Spirale d’or : Cette aide à la composition est la plus connue avec la règle des tiers.
Comme le montre la Figure 9.9, elle affiche une spirale fondée sur le nombre d’or, qui
hiérarchise les éléments d’une image.
» Rapport L/H : Cette option est plutôt une aide à l’impression. Elle affiche en effet des
repères correspondant à des formats de papier photographique (exprimés en pouces). Pour
sélectionner ces formats, cliquez sur Outils > Grilles > Sélectionner les rapports L/H, puis
cochez les cases des repères à afficher.
Si une aide à la composition n’est pas orientée dans le bon sens pour votre image, appuyez sur les
touches pour les faire pivoter de 90 degrés.
Pour effacer l’aide à la composition – une « incrustation », en jargon Lightroom –, appuyez sur la
touche H. Ou alors, quittez l’outil Recadrer et redresser.
Dans la Figure 9.10, deux traces sont visibles : l'une en haut au milieu de l'image et l'autre
dans le coin supérieur gauche. D'autres se trouvent peut-être ailleurs dans l'image, dans la
partie rocheuse ou dans la mer. Mais comme elles passent inaperçues, nous pouvons les
ignorer.
FIGURE 9.10 Des poussières sur le capteur sont visibles dans le ciel.
Procédez comme suit pour repiquer les poussières sur une photo :
1. Ouvrez la photo dans le module Développement.
2. Dans le volet de droite, cliquez sur l'outil Suppression des défauts.
DÉTECTER LES POUSSIÈRES
Sur une photo, les poussières sont surtout visibles sur les surfaces de couleur uniforme. Mais quand
elles se mêlent à des textures complexes, comme du rocher ou de la végétation, elles sont quasiment
indiscernables.
Lightroom est équipé d’un outil permettant de détecter l’emplacement des poussières sur le capteur
de l’appareil photo. Voici comment l’utiliser :
1. Prenez une photo ne contenant que du gris. Photographiez une feuille de papier de
près, en réglant la mise au point à l’infini. Ainsi, la texture du papier sera complètement
estompée.
2. Importez la photo dans Lightroom.
3. Dans le module Développement, cliquez sur l’outil Suppression des défauts, ou
appuyez sur la touche Q.
4. Dans la barre d’outils sous l’image, cochez la case Afficher les défauts.
L’image devient complètement noire.
5. Actionnez la glissière pour régler la luminosité des défauts. Les moindres poussières
deviennent apparentes. La Figure 9.11 révèle de plus des irrégularités de surface,
probablement sur le filtre passe-bas qui recouvre le capteur.
N’oubliez pas que dans la chambre de l’appareil photo, l’image est inversée. De ce fait, les
poussières en bas à droite, par exemple, sont en réalité en haut à gauche sur le capteur.
FIGURE 9.11 L’outil Afficher les défauts met les poussières en évidence.
9. La tâche terminée, cliquez sur l'icône de l'outil Suppression des défauts afin de le
désactiver.
Supprimer un élément
La repique des poussières est la tâche de prédilection de l'outil Suppression des défauts, mais
il peut aussi être utilisé à la manière du Tampon de duplication, un outil bien connu des
utilisateurs de Photoshop et de Photoshop Elements.
Sur la photo que montre la Figure 9.14, le vélo est un élément qui n'apporte rien à l'image.
Voici comment l'effacer :
1. Ouvrez la photo dans le module Développement.
2. Dans le volet de droite, cliquez sur l'outil Suppression des défauts. Ou alors,
appuyez sur la touche Q.
Contrairement à la repique des taches, qui sont généralement rondes, il n'est pas
nécessaire d'englober complètement l'élément à effacer. Nous « peindrons » en effet
dessus pour définir la partie à remplacer.
5. Cliquez sur l'élément à effacer puis « peignez » afin de le recouvrir de blanc,
comme dans la Figure 9.15.
Au besoin, zoomez pour travailler avec plus de précision. Appuyez sur ⌘/ Ctrl + = pour
zoomer en avant, appuyez sur ⌘/Ctrl + – pour zoomer en arrière. Appuyez sur la touche
Espace pour activer temporairement l'outil Main et repositionner ainsi l'image.
Lorsque vous avez fini de peindre, la zone à remplacer est délimitée par un mince
contour. Une épingle se trouve dedans.
6. Déplacez le contour vers une partie de l'image qui remplacera l'élément à effacer.
Dans la Figure 9.16, nous prélevons des pixels sur la plage, à gauche.
Si le bord de la copie est discernable, estompez-le en actionnant la glissière Contour
progressif. N'appliquez que des valeurs faibles, de 1 à 5 pixels selon la taille de la
surface dupliquée.
7. Appuyez sur la touche H pour masquer les contours et les épingles.
FIGURE 9.15 Définissez la zone à remplacer.
FIGURE 9.16 Les pixels de la partie entourée par le filet remplacent le vélo.
8. La duplication terminée (Figure 9.17), cliquez sur l'icône de l'outil Suppression des
défauts afin de le désactiver.
Pour voir la photo avant et après la duplication, cliquez sur le commutateur en bas à gauche du
panneau Suppression des défauts.
Les trois lignes représentent, de haut en bas, la limite de la zone la plus dense, le milieu
du dégradé et la limite de la zone la plus faible. Appuyez sur la touche H pour masquer
ou afficher les lignes et leur épingle.
La douzaine de glissières du mode étendu règlent également le filtrage. Ces commandes sont
communes aux outils Filtre radial et Pinceau de retouche.
Le filtre radial
L'outil Filtre radial applique un filtrage ellipsoïde. Lorsque la touche Maj est enfoncée
pendant sa création, le filtrage est circulaire.
Le filtre radial est appliqué avec la même densité sur toute la surface de l'image, sauf dans la
partie à l'intérieur de l'ellipse. La douceur du dégradé entre la zone colorée et la partie qui ne
l'est pas est réglée avec la glissière Contour progressif. Lorsqu'elle est à zéro, le filtre radial
est une découpe à bord net dans le masque coloré qui recouvre l'image. Lorsque Contour
progressif est à 1000, la transition est très douce du pourtour jusqu'au centre de l'ellipse.
Si vous recherchez l'effet inverse – une ellipse ou un cercle coloré à bord plus ou moins dur –,
cochez la case Inverser le masque.
Le pinceau de retouche
Jusqu'à présent, la plupart des commandes et outils que nous avons évoqués agissent sur la
totalité de l'image. Le Pinceau de retouche, lui, est un outil local. À l'instar des outils des
logiciels de traitement d'image comme Photoshop, Photoshop Elements et beaucoup d'autres, il
permet de modifier uniquement des parties bien précises de l'image, en « peignant » dessus.
Lightroom possède en réalité deux pinceaux de retouche sélectionnables en cliquant sur A ou
sur B, à droite de Pinceau, dans la seconde partie du panneau. Vous pouvez ainsi définir des
pinceaux différents – par exemple, un pinceau A épais à bords doux et un pinceau B mince à
bords nets – et passer de l'un à l'autre d'un seul clic.
Dans la Figure 9.24, la composition serait plus équilibrée si les façades sombres étaient un
peu plus claires. Mais si nous utilisions les commandes du panneau Réglages de base,
l'ensemble de la photo serait éclairci, ce qui surexposerait la façade au fond. Le pinceau de
retouche permettra de n'agir que sur les parties à corriger.
1. Ouvrez la photo dans le module Développement.
2. Dans le volet de droite, cliquez sur l'outil Pinceau de retouche, ou appuyez sur la
touche K.
Pour régler d'autres parties de l'image, cliquez sur Nouveau, en haut à droite du panneau, puis
procédez aux réglages. La partie déjà réglée ne sera pas modifiée.
Pour modifier une partie de l'image qui a déjà été réglée, cliquez sur son épingle. Le masque
rouge apparaît aussitôt sur cette zone. Décochez la case Afficher l'incrustation de masque
sélectionnée puis réglez les glissières.
Si le résultat des retouches n'est pas convaincant, supprimez-les toutes en cliquant sur
Réinitialiser, en bas du panneau de l'outil Pinceau de retouche.
FIGURE 9.26 Commencez par délimiter la zone à modifier.
Créer un panorama
La plupart des appareils photo récents sont dotés d'une fonction Panorama permettant de
balayer une scène de gauche à droite, de 120 à 360 degrés, afin d'obtenir une photo
panoramique. Les résultats sont souvent acceptables mais rarement parfaits, car la fusion des
prises de vues successives présente parfois des artefacts, comme des décalages, des
répétitions ou des glissements.
Pour réaliser un panorama soigné, rien ne vaut la classique méthode de la fusion d'une série
d'images. À la prise de vues, l'appareil photo doit être placé sur un trépied, parfaitement à
l'horizontale. Ensuite, plusieurs vues sont prises en pivotant à chaque fois l'appareil photo
d'un certain nombre de degrés, et de manière à ce que les photos se recouvrent partiellement.
Un recouvrement de 25 à 30 % est recommandé pour que Lightroom puisse identifier
facilement les éléments communs où se produira la fusion.
Pour notre exercice, nous utiliserons quatre photos sélectionnées dans le module Bibliothèque.
La Figure 9.28 montre la sélection dans le ruban fixe.
FIGURE 9.29 Un panorama de type Cylindrique. Les zones blanches sur le pourtour seront corrigées par la suite.
Si des zones blanches sont visibles autour du panorama, et si vous utilisez Lightroom
CC, vous avez le choix entre deux options. Autrement, pour la version indépendante,
seule la première est disponible.
4. Corrigez la bordure.
Version indépendante et Lighroom CC : Cochez la case Recadrage automatique.
Lightroom rogne l'image, ce qui provoque une perte de matière sur le pourtour (en haut dans
la Figure 9.30).
Lightroom CC uniquement : Actionnez le curseur Déformation des bords. Lightroom
remplit les zones blanches par déformation des contours. Ces derniers sont étirés afin
d'atteindre les bords de l'image (en bas dans la Figure 9.30).
FIGURE 9.30 Le panorama après le recadrage automatique (en haut) et après la déformation des bords (en bas).
Comme le révèle la Figure 9.30, les types de corrections présentent des avantages et des
inconvénients. Le recadrage automatique respecte le contenu de l'image, quitte à en
supprimer une partie sur le pourtour. La déformation des bords conserve la totalité des
éléments présents dans l'image, mais en les déformant d'autant plus fortement que la zone
à combler est vaste. Le poteau un peu à gauche et celui contre le bord droit illustrent
cette déformation.
5. Cliquez sur le bouton Fusionner, en bas à droite.
Lightroom confectionne le panorama. Selon la puissance de l'ordinateur, la taille des
fichiers d'image et leur nombre, l'opération peut durer de quelques secondes à plusieurs
dizaines de secondes. Surveillez la barre de progression, en haut à gauche de Lightroom,
pour savoir où en est le travail.
Le panorama terminé est affiché dans le module Bibliothèque. Il est au format DNG,
mais n'est pas encore enregistré sur le disque dur. Pour cela, vous devrez l'exporter
comme expliqué précédemment.
Lors de la prise de vues de la série de photos, des éléments peuvent avoir bougé d'une vue à
une autre. Par exemple, des branches que le vent fait bouger ou des passants dans une rue ne
seront pas aux mêmes endroits sur toutes les vues. Il en résulte une impression d'image
fantôme. Lightroom peut indiquer ces parties mal superposées en les recouvrant d'un film
rouge. Pour cela cochez la case Afficher l'incrustation de la correction des décalages.
Chapitre 10
Améliorer les images
DANS CE CHAPITRE :
» Corriger l'objectif
» Corriger le vignettage
» Corriger la perspective
» Atténuer le bruit
» Renforcer la netteté
N ous avons vu dans le chapitre précédent comment éliminer des poussières ou corriger les
yeux rouges grâce aux outils de retouches locales. Nous verrons dans ce chapitre quelques
fonctions qui s'appliquent à l'ensemble de l'image. Elles complètent le développement des
photos évoqué au Chapitre 8.
Corriger l'objectif
Beaucoup d'objectifs provoquent une distorsion de l'image. Les plus fréquentes sont la
distorsion en barillet (les lignes parallèles aux bords sont incurvées vers l'extérieur) et la
distorsion en coussinet (les lignes parallèles aux bords sont incurvées vers l'intérieur). Les
objectifs à focale fixe déforment peu l'image, voire pas du tout. En revanche, à cause de leur
formule optique très complexe, les zooms sont presque tous affectés par ce défaut, surtout les
modèles d'entrée de gamme. Les déformations sont maximales aux focales extrêmes, souvent
en barillet pour la focale la plus courte, en coussinet pour la focale la plus longue.
FIGURE 10.1 Les options de correction de l’objectif.
Si elle n'est pas trop importante, la distorsion peut être acceptable pour la photo de paysage
ou pour un portrait. Mais elle ne pardonne pas pour la photographie d'architecture ou pour les
paysages urbains, dans lesquels les lignes droites sont souvent prédominantes. C'est pourquoi
Lightroom est équipé de nombreuses fonctions fort opportunément réunies dans le panneau
Corrections de l'objectif que montre la Figure 10.1.
Utiliser un profil
La distorsion dépendant de l'objectif utilisé, mais aussi du boîtier, Lightroom a été doté d'une
base de données d'objectifs actualisée à l'occasion des mises à jour.
Si une photo présente une distorsion, la première démarche consiste donc à vérifier si
Lightroom connaît l'objectif utilisé pour la photo. Il se basera pour cela sur les métadonnées
EXIF de la photo. De votre côté, vous procéderez comme suit :
1. Ouvrez la photo dans le module Développement.
2. Déployez le panneau Corrections de l'objectif.
3. Sous l'onglet Basique, cochez la case Activer le profil de correction.
Lightroom corrige aussitôt la distorsion de l'objectif.
Si rien ne se produit – la correction est normalement instantanée et provoque un léger
tressautement de l'image –, cela signifie que Lightroom n'a pas pu reconnaître l'objectif
utilisé. Vous devrez alors corriger la distorsion manuellement, comme expliqué plus loin
dans ce chapitre.
Si la correction est insuffisante, ou si vous désirez contrôler plus étroitement son application,
vous procéderez ainsi après avoir déployé le panneau Corrections de l'objectif :
FIGURE 10.2 Lightroom vient d’identifier le couple boîtier-objectif.
La distorsion optique est corrigée du seul fait d'avoir activé le profil de correction, à
l'étape précédente.
3. Si la correction automatique de l'objectif n'est pas suffisante, actionnez la
glissière Distorsion.
Dès que la glissière Distorsion est actionnée, un quadrillage apparaît sur la photo. Il
permet de vérifier si sur la photo, les lignes droites sont parfaitement corrigées.
Pour corriger cette distorsion, commencez par cliquer sur l'onglet Manuel, dans le panneau
Corrections de l'objectif. Vous accédez ainsi aux commandes que montre la Figure 10.5.
FIGURE 10.6 Une distorsion en barillet est compensée par une déformation en coussinet. Remarquez les zones blanches à
chacun des bords.
Le fond blanc, aux quatre bords, révèle l'importance de la correction. Un recadrage sera
ensuite nécessaire avec la glissière Échelle afin de ne conserver que la partie utile de l'image.
Lorsque la case Contraindre le recadrage est cochée, Lightroom applique simultanément les
commandes Distorsion et Échelle. Seule la partie utile de l'image est visible, cadrée au plus
juste, sans les espaces blancs superflus.
L'onglet Manuel contient quelques autres commandes qu'il est utile de connaître :
» Vertical : Bascule l'image verticalement. Cette commande sert à redresser les lignes
verticales qui convergent, lorsque la photo a été prise en contre-plongée ou en plongée.
Elle produit néanmoins un effet d'écrasement ou d'étirement qui fausse
considérablement les proportions d'origine, mais qui peut être corrigé avec la
commande Aspect.
» Horizontal : Bascule l'image horizontalement afin de redresser la perspective d'un
mur, par exemple.
» Rotation : Fait pivoter l'image autour du centre de la photo d'origine non recadrée.
Cette commande permet de mettre immédiatement la photo d'aplomb, sans être obligé
de recourir à la fonction de redressement de l'outil Recadrer et redresser.
» Échelle : Sert à recadrer l'image après avoir corrigé la distorsion ou modifié la
perspective avec les fonctions Vertical ou Horizontal.
» Aspect : Écrase ou étire l'image. Cette commande sert à rétablir les proportions de
l'image déformée par les fonctions Vertical ou Horizontal.
Comme la plupart des commandes de Lightroom, celles-ci sont non modales. Elles sont
appliquées directement à l'image sans que vous ayez à les valider.
Corriger le vignettage
Le vignettage est un assombrissement dans les coins de l'image. Il est provoqué par un cercle
image – la projection de l'image au fond de la chambre noire de l'appareil photo – un peu trop
petit, ou par une formule optique insuffisamment performante. Le processeur d'image de
l'appareil photo corrige souvent ce défaut. Mais s'il subsiste, vous le corrigerez dans
Lightroom. La procédure est assez simple :
1. Ouvrez la photo dans le module Développement.
2. Accédez au panneau Corrections de l'objectif.
3. Cliquez sur l'onglet Manuel.
4. À la rubrique Vignettage de l'objectif, tirez le curseur Quantité vers la droite afin
d'éclaircir les coins de l'image.
Lorsque la glissière Quantité est actionnée, une seconde glissière nommée Milieu
devient active.
5. Si dans les coins, la zone corrigée n'est pas assez étendue, ou l'est trop, actionnez
la glissière Milieu afin de varier l'étendue de la correction.
Le vignettage créatif
La commande Vignettage de l'objectif ne sert pas qu'à corriger un défaut optique. Elle peut
être appliquée à une photo afin d'assombrir son pourtour et obliger le regard à se porter vers
le milieu de l'image, ou pour renforcer une atmosphère. La Figure 10.7 montre une photo avant
et après le vignettage. À droite, les deux curseurs Quantité et Milieu ont été calés à gauche. Le
vignettage est ainsi maximal de même que son étendue.
FIGURE 10.7 À droite, la photo a été vignetée (Quantité – 100 ; Milieu 0).
Le vignettage par éclaircissement des bords est plus rarement utilisé. Autrefois, les portraits
tirés avec une bordure ovale floue, sur fond blanc, étaient très appréciés. La fonction de
vignettage du panneau Corrections de l'objectif n'est pas assez puissante pour réussir cet effet,
mais une autre fonction de vignettage, dans le panneau Effets, permet de la créer :
1. Ouvrez la photo dans le module Développement.
2. Accédez au panneau Effets, dans le volet de droite.
Le panneau de la Figure 10.8 apparaît. La totalité des commandes de la rubrique
Vignettage après recadrage n'est active que si la glissière Gain a été actionnée.
3. Actionnez les commandes suivantes :
• Gain : Tirez le curseur vers la droite pour éclaircir les coins, vers la gauche
pour les assombrir.
• Milieu : Tirez le curseur vers la droite pour augmenter l'étendue du vignettage
depuis les coins, vers la gauche pour la réduire.
• Arrondi : Réglez l'arrondi du vignettage avec cette commande :
elliptique/circulaire ou rectangle/carré à bords arrondis, selon la valeur choisie.
• Contour progressif : Cette glissière règle le dégradé du vignettage, de dur
(vers la gauche) à doux (vers la droite).
• Hautes lumières : Cette commande n'est utilisable que si la valeur de Gain est
négative (vignettage sombre). Elle contrôle le contraste dans les tons clairs.
La Figure 10.9 montre un effet de vignettage clair. La glissière Gain est à 100, la glissière
Milieu à 41 et la glissière Contour progressif à 24. Les valeurs Milieu et Contour progressif
varient selon les dimensions et la résolution de la photo utilisée.
Dans le panneau Effets, la commande Style contient un menu proposant trois options :
» Priorités des hautes lumières : Cette option permet de récupérer du modelé dans les
zones écrêtées, mais au risque de modifier quelque peu les couleurs. Cette option est
active dans la Figure 10.9.
» Priorité de la couleur : Cette option réduit les variations de couleurs dans les tons
foncés.
» Incrustation de peinture : Modifie les valeurs de l'image et le dégradé du contour en
fusionnant des pixels noirs ou blancs.
Enfin, un léger vignettage peut être rapidement appliqué à une photo dans le module
Développement, en cliquant dessus du bouton droit et en choisissant ensuite Paramètres >
Paramètres prédéfinis d'effets de Lightroom > Vignette 1 (vignettage sombre à peine marqué)
ou Vignette 2 (léger vignettage sombre).
FIGURE 10.9 À droite, un cadre flou à l’ancienne a été appliqué à la photo.
FIGURE 10.10 Des franges bleutées provoquées par une très forte aberration chromatique.
Corriger la perspective
Quiconque a photographié une façade depuis un trottoir ou un parvis sait que sur la photo, les
lignes verticales cessent d'être parallèles et convergent. Si cet effet est parfois recherché pour
donner une impression de grande hauteur, il est le plus souvent indésirable. Pour que les
droites restent parallèles, les photographes utilisent un objectif à décentrement. Cet
équipement est toutefois onéreux.
Le redressement de la perspective est possible depuis le panneau Corrections de l'objectif, en
actionnant les commandes Horizontal ou Vertical de l'onglet Manuel. Mais comme elles
compriment l'image, les proportions doivent être redressées avec la commande Aspect. Le
résultat est relativement aléatoire, car aucune mesure ne permet de restituer exactement les
proportions.
Le panneau Transformation
Dans les versions antérieures de Lightroom, les commandes du panneau Transformation se
trouvaient sous l'onglet Basique du panneau Corrections de l'objectif, dans une rubrique
nommée Upright (« vertical, debout », en anglais). Il y avait une certaine logique à cette
présentation, car les transformations devaient être appliquées après les corrections de
l'objectif. Notez que même avec le nouveau panneau Transformation, il est recommandé de
visiter d'abord le panneau Corrections de l'objectif qui se trouve juste au-dessus.
Le panneau Transformation (Figure 10.13) sert à appliquer des transformations géométriques à
une image. Quelques prérequis sont nécessaires avant d'appliquer ces commandes :
» La photo ne doit pas avoir été recadrée ou mise à niveau avec l'outil Recadrer et
redresser. Ces réglages sont en effet éliminés. Si vous tenez absolument à recadrer une
photo avant de la redresser avec les commandes de transformation, recadrez-la,
exportez-la sous un autre nom puis réimportez-la.
» Pour certaines fonctions, il faut de la matière autour du sujet. Le redressement
vertical et/ou horizontal notamment rogne en effet l'image, ce qui impose un recadrage
parfois important.
FIGURE 10.13 Les commandes du panneau Transformation.
Les boutons suivants sont disponibles en haut du panneau Transformation, dans la rubrique
Upright :
» Désactivé : lorsqu'une ou plusieurs transformations ont été appliquées à une image,
cliquer sur ce bouton les désactive. L'image d'origine, sans transformation, est affichée.
Recliquer sur le bouton les réactive.
» Auto : Lightroom analyse le contenu de l'image et détermine le redressement de
l'image à appliquer et les proportions largeur/hauteur qui en découlent.
» Avec repères : cette option sert à redresser un immeuble dont les verticales, par
exemple semblent converger. Cliquez au début d'une ligne inclinée puis, bouton de la
souris enfoncé, tirez jusqu'à l'extrémité de la ligne. Faite de même sur le côté opposé.
Lightroom redresse l'immeuble.
Pour effacer les repères, cliquez du bouton droit dans la photo puis dans le menu,
choisissez Réinitialiser les repères Upright.
» Niveau : Lightroom s'efforce de mettre la ligne d'horizon à niveau et ne corrige que la
convergence des lignes horizontales. Les lignes verticales ne sont pas modifiées.
» Vertical : Les lignes verticales sont redressées en élargissant le haut de la photo. Il
peut en résulter une ovalisation des motifs circulaires, comme des fenêtres rondes ou un
étirement horizontal des fenêtres.
» Complet : Lightroom applique à la fois les options Niveau, Vertical et Auto.
Si un redressement vous convient, cliquez sur le bouton Désactiver puis, touche Alt enfoncée,
cliquez de nouveau sur l'option désirée. L'effet est ainsi mémorisé par Lightroom.
La Figure 10.14 montre les effets de quelques unes de ces options.
Des transformations peuvent aussi être appliquées directement à une image en actionnant des
glissières :
» Vertical : sert à redresser des lignes de fuite verticales.
» Horizontal : sert à redresser des lignes de fuite horizontales.
FIGURE 10.14 La photo d’origine (en haut). Au milieu à droite Niveau. Au milieu à gauche Vertical. En bas à gauche
Complet. En bas à droite Auto.
Bien que ces options soient des cases à cocher, ce qui autorise habituellement des choix
multiples, un choix est unique entre Mode Upright ou Transformations Upright (c'est l'un ou
l'autre).
Atténuer le bruit
Dans une photographie numérique, le bruit se manifeste sous la forme d'amas de pixels
aléatoires, surtout dans les parties sombres de l'image. Négligeable à la sensibilité ISO
nominale, il apparaît dès que la sensibilité ISO est augmentée. Sur l'appareil photo, la
commande ISO n'agit pas sur la sensibilité du capteur, qui est constante, mais sur
l'amplification des signaux électriques. Plus les ISO sont élevées, plus cette amplification est
forte et plus le bruit est important. Il existe plusieurs sortes de bruit :
» Le bruit de luminance : Il se manifeste par des pixels gris qui produisent un aspect
moutonné ou granuleux.
» Le bruit de chrominance : Ce sont des pixels colorés, souvent bleutés, formant des
amas ou des traînées.
» Le bruit thermique : Il est provoqué par l'élévation de la température du capteur lors
des poses très longues (photo nocturne, astrophotographie...).
Cliquez ensuite sur le bouton en haut à gauche de la fenêtre puis dans la photo, cliquez
sur l'élément à afficher.
La partie inférieure du panneau contient une rubrique Réduction du bruit (Figure 10.15).
5. Tirez le curseur Luminance vers la droite jusqu'à ce que le bruit soit atténué.
N'allez pas plus loin que nécessaire, car l'atténuation du bruit est obtenue en lissant les
pixels. Une application excessive enterrerait les détails de l'image.
6. Si la photo est très bruitée, augmentez la valeur Détail.
Cette glissière règle le seuil de détection du bruit. Augmenter sa valeur restitue un peu
de détail, mais aussi du bruit. Une valeur faible augmente le lissage des pixels.
7. Actionnez le curseur Contraste.
Les effets secondaires sont identiques à ceux de la glissière Détail.
8. Corrigez à présent le bruit de chrominance en actionnant la glissière Couleur.
9. Pour parfaire la correction, actionnez la glissière Détail.
10. Au besoin, actionnez la glissière Lissage.
FIGURE 10.15 Avant la réduction du bruit de luminance (à gauche) et après (à droite).
Lightroom mémorise les réglages du panneau Détail. Pensez à les remettre à zéro lorsque vous
ouvrirez une autre photo, afin de ne pas les appliquer inopportunément.
L'atténuation du bruit provoque toujours une dégradation de l'image. C'est pourquoi il est
préférable d'éviter ce phénomène dès la prise de vue, en optant pour une sensibilité ISO aussi
réduite que possible lorsque les conditions le permettent.
Notez dès à présent que le renforcement de la netteté, évoqué plus loin, accentue le bruit.
Renforcer la netteté
Il fut un temps où quasiment toutes les photos numériques nécessitaient un renforcement de la
netteté. Cela était principalement dû au fait que le capteur était recouvert d'un filtre passe-bas
destiné à prévenir le risque de moirage sur les photos présentant de petits motifs réguliers
comme des tuiles, ou des fenêtres sur un panorama d'immeubles modernes. Sur les appareils
photo récents les plus perfectionnés, la tendance est à la suppression du filtre passe-bas afin
de préserver la netteté dès la prise de vue, mais la fonction de renforcement reste toujours
d'actualité.
Son principe est simple : Lightroom détecte les contours à l'intérieur de l'image puis il
éclaircit ces contours du côté des zones les plus claires, et il les assombrit du côté des zones
les plus foncées. Le microcontraste ainsi créé produit l'illusion de netteté.
Le renforcement de la netteté n'a pas été conçu pour rattraper des photos dont la mise au point
est déficiente, ou qui présentent un flou de bougé. Il peut cependant améliorer des photos qui
manquent de piqué et leur donner plus de « croustillant ».
1. Ouvrez la photo dans le module Développement.
2. Accédez au panneau Détail.
Pour voir une fenêtre d'aperçu au rapport 1:1 (100 %) en haut du panneau Détail, cliquez
sur le bouton à droite du mot Netteté. Pour afficher un aperçu au rapport 2:1 (200 %),
cliquez dedans du bouton droit et choisissez l'option 2:1.
Cliquez ensuite sur le bouton en haut à gauche de la fenêtre puis dans la photo, cliquez
sur l'élément à afficher.
La Figure 10.17 montre un effet de grain appliqué à une photo convertie en noir et blanc,
comme expliqué dans la prochaine section. Le rendu des paramètres de granulation varie
sensiblement selon la résolution de la photo et son contraste.
FIGURE 10.17 Une simulation de grain argentique appliqué à une photo en noir et blanc.
Notez qu'un effet de grain peut être appliqué rapidement à une photo en cliquant dessus du
bouton droit et en choisissant ensuite, dans le menu, Paramètres > Paramètres d'effets de
Lightroom > Grain - Léger, ou Grain - Lourd, ou Grain -Moyen.
Le logiciel FilmPack édité par DxO Labs (www.dxo.com/fr/) simule le rendu de 26 pellicules
noir et blanc et 36 pellicules couleur.
Il y a noir et blanc et noir et blanc, et même un peu plus que cela. Voici la signification
de quelques termes fréquents en infographie :
» Bitmap : Dans Photoshop, une image bitmap est une image codée sur un seul
bit. Elle ne contient de ce fait que du noir (0) et que du blanc (1).
» Niveaux de gris : Il s’agit d’une image ne contenant qu’une seule couche
chromatique codée sur 8 bits, soit 256 valeurs du noir (0) au blanc (255).
» Noir et blanc : Il s’agit d’une image à trois couches chromatiques RVB dont
chaque composant rouge, vert et bleu est de la même densité. Le noir est ainsi
codé R = 0, V = 0, B = 0 tandis que le blanc est codé R = 255, V = 255, B
= 255. Un gris moyen est codé R = 127, V = 127, B = 127. L’avantage d’une
image en noir et blanc est la possibilité de la reconvertir en couleur. Son
inconvénient est que le fichier est beaucoup plus volumineux que celui d’une
image à niveaux de gris.
Parmi toutes ces techniques, lesquelles faut-il privilégier ? Assurément pas les modes de
conversion quasi directs obtenus par des menus ou en appuyant sur la touche V, ni le noir et
blanc obtenus par désaturation. Tous ces modes se contentent de supprimer les données
chromatiques.
Le résultat est terne et sans attrait, car chaque couleur n'est représentée que par sa luminosité
(au milieu dans la Figure 10.18).
FIGURE 10.18 En haut, la photo en couleur. Au milieu, une photo obtenue par un clic droit > Paramètres > Convertir en noir
et blanc. En bas, la même photo après le réglage des tonalités dans le panneau NB du module Développement.
FIGURE 10.19 Le réglage du noir et blanc appliqué à l’image du bas, dans la figure précédente.
Une photographie est mieux protégée contre un usage illicite en apposant une mention de
copyright translucide au milieu de l'image. Le procédé n'est pas esthétique, mais il décourage
tout pirate potentiel d'utiliser la photo, car éliminer ce genre de marquage est quasiment
impossible. Le filigrane translucide est recommandé sur les sites de diffusion de photos. La
vignette est filigranée tandis que la version en haute définition, non filigranée, ne pourra être
obtenue que sur demande.
La Figure 10.20 montre les deux types de filigranes. À gauche, une signature est simplement
appliquée en bas à gauche de la photo. À droite, un filigrane translucide barre l'image. Les
filigranes sont utilisés pour signer les photos dans les modules Diaporama et Web.
Créer un filigrane
Il n'est pas nécessaire d'ouvrir une photo spécifique pour créer un filigrane, car dans un
premier temps, vous allez le configurer. Ce n'est que dans un deuxième temps que vous
l'appliquerez à la photo de votre choix. Voici la marche à suivre pour configurer un filigrane
en mode texte :
1. Dans la barre de menus, cliquez sur Lightroom > Modifier les filigranes (Mac) ou
cliquez sur Édition > Modifier les filigranes (Windows).
La boîte de dialogue de l'éditeur de filigranes apparaît (Figure 10.21).
11. (Facultatif) Si vous désirez appliquer une signature verticale, cliquez sur l'un des
deux boutons de rotation, en bas à droite de la boîte de dialogue.
12. Cliquez sur le bouton Enregistrer.
La boîte de dialogue Nouveau paramètre prédéfini apparaît.
13. Saisissez un nom pour votre filigrane, comme le montre la Figure 10.23, puis
cliquez sur le bouton Créer.
De nombreux filigranes peuvent être créés. Veillez à les nommer de manière à les
identifier facilement.
Le filigrane est terminé et enregistré et... il ne se passe rien. Le filigrane n'apparaît pas sur la
photo.
En réalité, le filigrane n'apparaîtra qu'à l'usage, lors de l'exportation vers le disque dur, ou
dans un diaporama, ou au moment de l'impression, ou encore dans une galerie de photos Web.
LES FILIGRANES GRAPHIQUES
Si vous préférez utiliser une image – signature manuscrite scannée, logo... – plutôt qu’un texte pour
filigraner vos photos, cliquez sur le bouton Graphique, en haut à droite de l’éditeur de filigranes.
Choisissez ensuite le fichier d’image à utiliser (nécessairement au format JPEG ou PNG). Réglez
ensuite son opacité, sa taille et son positionnement.
Le filigrane graphique permet même de surimpressionner deux photos. Pour ce faire, dans Taille,
choisissez l’option Ajuster puis réglez l’opacité. La Figure 10.24 montre l’effet obtenu. Mais un
filigrane graphique peut servir à signer vos photos de votre main, comme expliqué à la section
« Apposer une signature manuscrite ».
FIGURE 10.25 Choisissez un filigrane parmi ceux que vous avez créés.
Le format PNG conserve la transparence que nous venons de définir. Le format GIF en
fait autant, mais il n'est pas reconnu par Lightroom.
Après avoir enregistré le fichier au format PNG, importez-le dans Lightroom. Ensuite, faites-
en une signature manuscrite :
1. Dans la barre de menus, cliquez sur Lightroom > Modifier les filigranes (Mac) ou
cliquez sur Édition > Modifier les filigranes (Windows).
2. En haut à droite de la boîte de dialogue, cliquez sur l'option Graphique.
Le sélecteur de fichier du Mac ou de Windows s'ouvre.
3. Naviguez jusqu'au fichier PNG contenant la signature puis double-cliquez dessus.
4. Dans la rubrique Effet de filigrane, réglez la glissière Taille afin de dimensionner
la signature.
Observez le changement de taille sur l'aperçu.
5. Tout en bas du panneau, cliquez sur le bouton Position correspondant à
l'emplacement désiré pour la signature.
Vous la placerez très certainement en bas de l'image (à gauche, au milieu ou à droite).
6. Utilisez les glissières Horizontal et Vertical pour parfaire le positionnement du
texte.
Si vous avez créé le filigrane en bas de la photo, pensez à l'éloigner du bord vertical en
le décalant légèrement avec la glissière Horizontal. L'effet sera plus esthétique que si le
texte était calé contre un bord.
7. Cliquez sur le bouton Enregistrer.
La boîte de dialogue Nouveau paramètre prédéfini apparaît.
8. Nommez votre filigrane puis cliquez sur le bouton Créer.
Vous pouvez à présent signer des photos comme expliqué précédemment dans la section
Appliquer un « filigrane à une photo ». La Figure 10.27 montre une photo signée
manuellement.
À l'instar des filigranes texte, pensez à créer des signatures manuelles écrites en noir et écrites
en blanc.
N'hésitez pas à créer différents filigranes que vous appliquerez au coup par coup. Par
exemple, enregistrez un même filigrane de signature, une fois de couleur noire pour le placer
dans une partie claire de l'image, une autre fois en blanc pour le placer dans une partie sombre
de l'image.
III
Publication et impression
Lightroom ne se contente pas de classer et traiter vos photos. Il est en effet doté
de nombreuses fonctionnalités destinées à les montrer et à les diffuser (les
« partager », comme disent les Anglo-saxons).
Nous commencerons par voir comment créer un livre photo. La création de livres
photo connaît un succès grandissant, notamment pour les albums de mariage ou les
souvenirs de voyage, qui sont ainsi somptueusement présentés.
Nous verrons ensuite comment créer un diaporama. Au lieu de présenter les
photos sur des feuilles de papier, vous les faites défiler à l'écran, avec
éventuellement un accompagnement sonore pour donner une ambiance.
Puis nous verrons comment diffuser les photos sur l'Internet, que ce soit en les
envoyant par courrier électronique ou en les postant sur des sites de partage. Si
vous avez créé votre propre site Internet, Lightroom vous permettra de créer des
pages interactives. Une connaissance du langage HTML est cependant requise
pour les intégrer dans le site.
Enfin, nous terminerons par ce qui est la finalité de prédilection des photos : leur
tirage sur papier. Le module Impression de Lightroom est particulièrement bien
conçu.
Chapitre 11
Fabriquer un livre photo
DANS CE CHAPITRE :
» Vérifier les photos
» Préparer le livre
» Le module Livres
» Créer la couverture
Comme d'autres sites du même genre, Blurb a deux activités : la création des livres à partir
des maquettes qui lui sont fournies, mais aussi la publication des livres auprès d'un vaste
public. Vous pourrez vendre votre livre à partir du site. Les lecteurs intéressés par un aperçu
de votre œuvre pourront commander le livre auprès de Blurb et le recevoir par la poste.
Si vous le désirez, un livre photo peut aussi être créé directement dans votre ordinateur, sans
passer par Blurb ni par aucun autre prestataire de service, en exportant le fichier au format
PDF. Vous le lirez alors avec Adobe Reader, le lecteur de fichiers PDF téléchargeable
gratuitement à l'adresse http://get.adobe.com/fr/reader/.
Lightroom n'affiche pas systématiquement la résolution. Mais si elle est insuffisante, un badge
marqué d'un point d'exclamation apparaît en haut à droite de l'image, dans le module Livres
(Figure 11.2). Cliquer dessus affiche un panneau indiquant la résolution de cette image. Mais
hélas, contrairement à ce qu'il affirme, l'ajustement du zoom ne résout pas le problème. Il fait
même tout le contraire : il réduit la résolution, ce qui empire la situation.
Lightroom calcule les pixels manquants, entre ceux qui ont été éloignés les uns des
autres, par interpolation.
7. Dans le champ Résolution, saisissez 240 (Figure 11.3).
FIGURE 11.3 Configurez la résolution d'impression de l'image.
Préparer le livre
Lightroom ne peut pas créer un livre à partir d'un dossier de l'ordinateur. Les illustrations
doivent inévitablement être réunies, soit dans la Collection rapide, soit, ce qui est préférable,
dans une collection spécifiquement créée pour le livre photo :
1. Dans le module Livres, cliquez sur le bouton Créer un livre enregistré, en haut à
droite de la fenêtre principale.
La boîte de dialogue Créer un livre apparaît. Elle sert à créer une collection qui
contiendra les photos du livre.
Créer un livre enregistré permet de modifier le livre même après avoir quitté Lightroom
et y être revenu.
8. Parcourez la photothèque.
Utilisez le panneau Dossiers puis sélectionnez des lots de photos, touche ⌘ (Mac) ou
Ctrl (PC) enfoncée. Ou alors, sélectionnez les photos selon des critères, comme des
mots-clés ou leur notation.
9. Appuyez sur la touche B pour envoyer la ou les photos sélectionnées vers la
collection cible.
C'est-à-dire la collection contenant les photos pour le livre.
10. Cela fait, cliquez sur Livres, dans la barre de modules.
Le module Livres se présente comme sur la Figure 11.5. La collection créée
précédemment est accessible.
11. Assurez-vous que dans le volet de gauche du module Livres, la collection
contenant les photos destinées au livre est sélectionnée.
Lightroom collecte les photos.
La collecte des photos peut être longue. Surveillez la barre de progression en haut à
gauche de Lightroom pour savoir où elle en est. La collecte terminée, les photos
apparaissent dans le film fixe.
Le module Livres
Le volet de gauche du module Livres est minimal : un panneau Aperçu et un panneau
Collections. Le volet de droite contient les outils de création.
FIGURE 11.5 Le module Livres avant la confection d’un ouvrage.
La fenêtre principale contient un livre réduit à sa plus simple expression : en haut, la première
de couverture (celle du titre) et la quatrième de couverture (celle du dos), ainsi que les
couvertures intérieures.
La barre de titre contient trois boutons, à gauche :
» Mode Multipage : Affiche plusieurs pages à la fois. Ce mode est pratique pour
parcourir le livre. Une glissière, à droite dans la barre d'outils, permet de régler la
taille des vignettes.
» Mode Une page : Une seule page est affichée. Utilisez-le pour évaluer les
couvertures.
Le mode Multipage est sans doute le plus polyvalent, car, en actionnant la glissière Vignettes –
indisponible dans les autres affichages –, il est facile de passer rapidement en mode Double
page.
Au milieu de la barre d'outils, une commande indiquant le numéro de page permet de passer
d'une page à une autre.
Préparer la maquette
Avant de procéder à la mise en page, nous devons définir la maquette du livre, notamment son
format et sa qualité. Pour commencer, cliquez sur Livres > Préférences de livre, dans la barre
de menus. Vous accédez ainsi à une boîte de dialogue contenant des options de base :
» Zoom photo par défaut : Cette option offre deux choix :
• Zoom pour remplissage : La photo emplit la cellule en entier. Au besoin, les
bords sont rognés.
• Zoom pour ajuster : L'intégralité de la photo est conservée.
» Commencer de nouveaux livres par remplissage automatique : Si vous avez
nommé les photos par une numérotation correspondant à l'ordre dans lequel elles
doivent apparaître dans le livre, activer cette option fait gagner du temps, car elles
seront immédiatement réparties dans les pages. En revanche, si vos photos apparaissent
dans le désordre dans le film fixe, remettez-les d'abord dans l'ordre désiré avant
d'utiliser cette option.
Dans le panneau Disposition automatique, le bouton Disposition auto agit de la même
manière que le remplissage automatique. Ces deux options sont toutefois réservées aux
livres de 240 pages maximum.
Notez que même si vous avez choisi l'option Blurb ou JPEG, il est toujours possible de créer
un fichier PDF, même en cours de création, en cliquant sur le bouton Exporter le livre au
format PDF, en bas à gauche du module Livres.
L'option Blurb
Lorsque vous optez pour Blurb, le panneau de paramétrage propose de définir la taille du
livre. Il s'agit en réalité du format du livre : en largeur (Paysage), en hauteur (Portrait) ou au
carré. Les dimensions sont mentionnées en pouces et en centimètres.
FIGURE 11.6 Indiquez ici vos préférences.
L'option Couverture propose le choix entre un habillage de couverture rigide – une feuille
imprimée qui se rabat sous chaque couverture –, une jaquette de couverture rigide imprimée,
et une couverture souple, meilleur marché.
L'option Type de papier détermine l'aspect de l'impression. Vous avez le choix entre Premium
glacé, Premium mat, ProLine non couché, Photo ProLine Pearl (aspect perlé) et Standard.
Faute d'échantillons réels, il est difficile de se faire une idée précise de chacune de ces
qualités. Le coût plus élevé de certains papiers laisse à penser que leur qualité est meilleure.
L'option Logo active ou désactive le logo de Blurb sur la troisième de couverture. Choisir
Aucun provoque un surcoût sensible. Comme beaucoup de sociétés sur Internet, Blurb fait
payer cher la suppression de sa publicité.
L'option Prix estimé permet de choisir la devise dans laquelle le coût de fabrication est
estimé : le dollar américain peut ainsi être remplacé par le coût en euros. Mais attention à la
mention hors TVA. Pour vous faire une idée précise des prix TTC pour la France, visitez la
page de tarification à l'adresse suivante : www.blurb.fr/pricing. Vous connaîtrez ainsi les
coûts exacts selon la qualité de la fabrication et le nombre de pages. Des tarifs dégressifs sont
prévus pour les tirages supérieurs à dix exemplaires d'un même ouvrage, et des frais de port
doivent être comptés. Bref, l'estimation fournie par Lightroom est très optimiste et peut
réserver de désagréables surprises.
L'option PDF
L'option PDF (Figure 11.7) contient une glissière Qualité JPEG. Plus cette qualité est élevée,
plus le fichier PDF est volumineux. Plus la qualité est faible, plus le fichier est compact, mais
au prix d'une dégradation très sensible de l'image, ce qui est un comble pour un ouvrage
photographique. L'idéal est bien sûr d'opter pour une qualité de 100. Le fichier sera certes
volumineux, mais avec les actuels disques durs de grande capacité, ce n'est pas véritablement
un problème.
L'option JPEG
Le panneau de l'option JPEG est identique à celui de l'option PDF. Mais au lieu de sortir un
unique fichier contenant le livre, cette option imprime chaque page dans un fichier au format
JPEG. Cette option est commode pour envoyer certaines pages par courrier électronique, pour
avoir l'avis d'un collaborateur par exemple.
Une autre technique consiste à réordonner les photos dans le film fixe en les faisant glisser les
unes par rapport aux autres.
Créer la couverture
Par défaut, le module Texte propose des pages de couverture très basiques. Pour choisir une
autre mise en page, avec une répartition différente du texte et des photos, cliquez sur le bouton
en bas à droite de la double page puis faites votre choix (Figure 11.10).
Le menu comprend plusieurs options créatives, comme le ruban de pellicule avec des
perforations, des mosaïques d'images et diverses présentations pour des photos et du texte.
Placer la photo
Faites glisser la photo du ruban fixe jusque dans l'emplacement prévu à cet effet. Cette action
fonctionne pour toutes les pages du livre.
Placer du texte
La couverture doit comporter au moins le titre de l'ouvrage et le nom de l'auteur :
1. Cliquez dans la zone de texte marquée Titre.
Une zone de texte – un rectangle jaune – apparaît.
2. Saisissez le texte à insérer.
3. Accédez au panneau Type, juste sous Texte.
C'est là que vous définissez la typographie du texte.
4. Cliquez sur le menu en haut du panneau Type.
Un plantureux menu contenant toutes les polices du Mac est affiché. Malheureusement,
ce menu n'affiche aucun aperçu. À moins d'avoir une excellente connaissance des
polices de votre ordinateur, il vous sera difficile de préjuger de leur aspect.
Pour obtenir un aperçu des polices de caractères d’un Mac, cliquez sur l’icône Launchpad, dans le
Dock. Cliquez ensuite dans le dossier Utilitaires puis sur l’icône Livre des polices. Parcourez
ensuite les différentes polices (Figure 11.11).
Sur un PC, accédez au panneau de configuration. Affichez son contenu sous forme de grandes icônes
(option en haut à droite) puis cliquez sur Polices. Affichez les icônes avec l’option Grandes icônes
ou Très grandes icônes (Figure 11.12).
5. Réglez le texte avec les commandes suivantes (le texte doit être sélectionné),
visibles dans la Figure 11.13 :
• Dans le menu sous celui de la police : Choisissez la graisse de la police de
caractère et/ou la version en italique.
• Pour modifier la couleur du texte : Sélectionnez le ou les caractères à mettre
en couleur. Cliquez sur le rectangle coloré à droite de Caractères. Sélectionnez
ensuite la couleur dans le nuancier qui apparaît. Pour prélever une couleur dans
la photo, ou ailleurs sur l'écran, cliquez dans le nuancier puis, bouton de la
souris enfoncé, tirez la pipette jusque sur la couleur désirée.
• Taille : La glissière règle la taille de la police du corps 4 au corps 120. Des
valeurs inférieures ou supérieures peuvent être saisies au clavier directement
dans le champ.
• Opacité : Règle la translucidité du texte.
• Approche : Règle l'écartement entre les lettres. Utilisez cette fonction pour
aligner deux lignes de texte, comme dans la Figure 11.14. L'écartement est
surtout visible sur le mot « Berlin ».
Si vous avez choisi l'option Blurb, le livre sera imprimé avec un dos rigide, appelé aussi
« dos carré » dans le jargon de la typographie. Ce dos contient une zone de texte dans laquelle
se trouve déjà le mot « Titre ». Pensez à le remplacer par le véritable titre du livre et par le
nom de l'auteur.
FIGURE 11.13 Les commandes typographiques des panneaux Cellule, Texte, et Type.
FIGURE 11.14 Alignements à droite et à gauche obtenus en réglant l’approche entre les lettres.
Si c'est la première page que vous ajoutez, cliquez sur Ajouter un vide.
3. Choisissez la présentation.
Pour cela, cliquez sur le bouton à droite, dans le panneau Page. Cette action affiche une
palette contenant de nombreuses mises en forme, comme le montre la Figure 11.15.
D'autres présentations encore plus sophistiquées se trouvent dans la liste de favoris, en
haut des vignettes. Rien ne vous empêche de sélectionner, par exemple, une mise en page
Mariage pour des photos de vacances.
Une vignette de la présentation choisie apparaît dans le panneau Page.
Une présentation peut être modifiée à tout moment en cliquant sur le bouton en bas à
droite de la page. Il réaffiche la palette de mise en forme.
4. Faites glisser une photo du film fixe jusque dans l'emplacement prévu (un aplat
gris).
5. Cliquez dans la zone de texte afin de saisir le texte d'accompagnement.
Si un texte de substitution existe déjà dans la zone de texte, comme dans la Figure 11.16,
le seul fait de cliquer dessus l'efface.
6. Notez ces quelques points utiles :
• Vous pouvez zoomer dans une photo et la repositionner.
• Des photos peuvent être permutées. Tirez l'une sur une autre, et elles échangent
leur place.
• Si une photo ne convient pas, cliquez dessus du bouton droit et dans le menu,
choisissez Supprimer la photo.
L'importation du texte dans le livre s'effectuera ensuite par de simples copier-coller. Dans les
ouvrages photographiques, les textes longs sont rares. Mais si vous avez la plume facile,
veillez à ne pas dépasser la capacité de la zone de texte. Autrement, il serait tronqué. Parfois,
réduire un peu la taille des caractères ou l'interligne permet de faire tenir un texte un tout petit
peu trop long, mais c'est souvent au détriment de la lisibilité.
Autrement, saisissez votre adresse électronique, votre mot de passe, puis cliquez sur
Connexion. La connexion établie, cliquez sur Télécharger le livre puis suivez les instructions.
Chapitre 12
Présenter un diaporama
DANS CE CHAPITRE :
» Le diaporama impromptu
» Le module Diaporama
» Créer le diaporama
» Enregistrer le diaporama
Aujourd'hui, le diaporama sert principalement à montrer des photos les unes après les autres,
avec des effets de transition et du son. C'est une alternative économique au livre photo,
lorsque les images sont présentées sur un ordinateur portable ou sur une tablette numérique.
Un diaporama peut mêler des photos et des vidéos, ou ne contenir que des vidéos. La piste
audio est lue en même temps que le visuel.
Le diaporama impromptu
Dans Lightroom, un diaporama impromptu peut être démarré depuis n'importe quel module en
appuyant sur les touches ⌘ + Retour (Mac) ou Ctrl + Entrée (Windows). Ou alors, choisissez
la commande Fenêtre > Diaporama impromptu qui se trouve dans tous les modules.
Dans le module Bibliothèque, un bouton Diaporama impromptu peut être placé dans la barre
d'outils en cliquant sur le bouton triangulaire, à droite dans la barre, et en choisissant
Diaporama, dans le menu.
Si aucune photo n'a été sélectionnée, le diaporama contient toutes les images du film fixe. Pour
ne limiter le diaporama qu'à quelques photos, cliquez dessus, dans le film fixe, en maintenant
la touche ⌘ (Mac) ou Ctrl (Windows) enfoncée.
Sitôt après avoir démarré le diaporama impromptu, Lightroom prépare les photos. L'opération
est assez longue lorsqu'elles sont nombreuses (Figures 12.1).
FIGURE 12.1 Lightroom prépare les photos d'un diaporama impromptu.
La préparation terminée, le diaporama démarre en plein écran (Figure 12.2). Dans le modèle
de diaporama utilisé par défaut, la plaque d'identité est affichée en haut à gauche. La création
de cette signature est décrite dans le premier chapitre de ce livre.
Le diaporama se poursuit jusqu'à la fin, puis il recommence. Appuyez sur la touche Esc (Mac)
ou Échap (Windows) pour mettre fin au diaporama.
Lightroom propose plusieurs modèles de diaporama impromptu. Voici comment en choisir un :
1. Dans la barre de modules, cliquez sur Diaporama.
• Par défaut : Les photos apparaissent sur fond noir. La plaque d'identité est
affichée en haut à gauche.
Pour ne pas afficher la plaque d'identité, décochez la case Plaque d'identité, dans
le panneau Incrustations (volet de droite).
Vous pouvez vous faire une idée des modèles en cliquant tour à tour sur chacun d'eux pour les
voir dans la fenêtre principale. Ou alors, survolez-les avec le pointeur de la souris. Chaque
modèle apparaît ainsi dans le panneau Aperçu.
Le module Diaporama
Le module Diaporama sert à créer des diaporamas personnalisés. Vous pouvez ainsi définir
l'ensemble des paramètres de présentation et de sonorisation. Ces paramètres sont
automatiquement repris par le diaporama impromptu que nous venons de décrire.
La barre d'outils, sous la fenêtre principale, contient quelques boutons et commandes :
» Atteindre la première diapo : Cliquer sur ce bouton fait retourner à la première
photo du film fixe, des photos sélectionnées ou des photos marquées, selon l'option
définie dans la commande Utiliser, décrite un peu plus loin.
» Atteindre la diapo précédente ou la diapo suivante : Permet de parcourir les photos
du film fixe, les photos sélectionnées ou les photos marquées, selon l'option définie
dans la commande Utiliser, décrite ci-dessus. Le même résultat est obtenu en appuyant
sur les touches fléchées gauche et droite du clavier.
» Utiliser : Cette commande contient trois options :
• Toutes les photos du film fixe : Toutes les photos sont parcourues par les
commandes Atteindre.
• Photos sélectionnées : Seules les photos sélectionnées en cliquant dessus,
touche ⌘ (Mac) ou Ctrl (PC) enfoncée, sont parcourues.
• Photos marquées : Seules les photos marquées comme retenues sont
parcourues. Pour marquer une photo, sélectionnez-la puis enfoncez la touche P
(il n'est pas possible de marquer plusieurs photos à la fois). Pour supprimer un
marquage, cliquez sur la photo et appuyez sur la touche U.
» Aperçu du diaporama : Lit le diaporama dans la fenêtre principale. Pour le lire sans
l'interface de Lightroom, cliquez sur le bouton Lecture en bas du volet de droite.
» Rotation de l'ornement : Ces deux boutons font pivoter le texte si vous en avez
ajouté un dans la photo.
» Ajouter du texte à la diapo : Cliquer sur ce bouton ouvre un champ Texte person.
Saisissez le texte que vous désirez placer sur l'image.
Créer le diaporama
Commençons par la création du diaporama :
1. Dans la barre de modules, cliquez sur Diaporama.
2. Dans la barre de menus, cliquez sur Diaporama > Créer un diaporama enregistré.
Créer un livre enregistré permet de modifier le livre, même après avoir quitté Lightroom
et y être revenu.
9. Parcourez la photothèque.
Utilisez le panneau Dossiers puis sélectionnez des lots de photos, touche ⌘ (Mac) ou
Ctrl (PC) enfoncée. Ou alors, sélectionnez les photos selon des critères, comme des
mots-clés ou leur notation.
10. Appuyez sur la touche B pour envoyer la ou les photos sélectionnées vers la
collection cible.
11. Cela fait, cliquez sur Diaporama, dans la barre de modules.
La Figure 12.6 montre le module Diaporama. La collection créée précédemment est
accessible.
FIGURE 12.6 Le module Diaporama.
Configurer le diaporama
Comme il est de règle dans Lightroom, c'est dans le volet de droite que se trouvent les
commandes de configuration. Notez dès à présent l'existence de deux boutons, tout en bas du
volet, qui vont seront utiles à tout moment :
» Aperçu : Cliquer sur ce bouton affiche un aperçu du diaporama dans la fenêtre
principale de Lightroom. L'aperçu peut aussi être démarré en cliquant sur le bouton de
lecture triangulaire, dans la barre d'outils sous la fenêtre principale.
» Lecture : Cliquer sur ce bouton démarre le diaporama. Lightroom n'est plus visible.
Dans les deux cas, appuyer sur la touche Esc (Mac) ou Échap (Windows), ou cliquer, met fin à
la présentation.
Tout en haut du panneau Options (Figure 12.7), la case Zoom pour remplir l'image régit la
présentation de l'image. Quand elle est décochée, la photo est visible dans son intégralité. Si
un bord n'est pas assez long, des bandes noires apparaissent de part et d'autre de l'image.
Quand la case est cochée, la photo est agrandie afin d'occuper la totalité de l'espace délimité
par les repères. C'est une option que nous ne recommandons pas, car chacune des photos du
diaporama sera recadrée pour s'assujettir aux repères.
FIGURE 12.7 Les panneaux Options et Disposition.
Les repères visibles dans la fenêtre principale sont réglables depuis le panneau Disposition.
Par défaut, la case Tout lier est active. Ainsi, quelle que soit la glissière que vous actionnez,
les quatre repères se déplacent simultanément. Pour régler les glissières séparément, ce qui
permet de décentrer l'affichage des photos, cliquez dans la case Tout lier afin de la désactiver.
Soyez très circonspect dans le choix de la couleur du cadre. Celle qui convient à la photo
actuellement affichée ne conviendra peut-être pas à d'autres photos du diaporama. Le fait que
par défaut, le sélecteur de couleurs ne propose que des nuances de gris est une sage
précaution. Le gris s'accommode en effet de tous les chromatismes.
La Figure 12.11 montre une ombre portée configurée à partir des panneaux Fond et Options.
FIGURE 12.11 Un diaporama sur fond clair et ombre portée.
ter une plaque d'identité. C'est un excellent moyen pour signer votre diaporama dès le début,
ou à la fin. Les commandes suivantes régissent la plaque d'identité :
» Couleur de remplacement : Cette option n'est disponible que pour les plaques
d'identité en mode texte. Lorsque la case Couleur de remplacement est cochée, vous
pouvez sélectionner une autre teinte pour les caractères.
» Échelle : Cette glissière règle la taille de la plaque d'identité dans l'écran.
Si plusieurs plaques d'identité ont été créées, cliquez sur le bouton en bas à droite de l'aperçu
pour choisir celle que vous désirez afficher.
Une plaque peut être affichée en haut à gauche de l'écran à chaque photo du diaporama en
cochant la case Plaque d'identité, dans le panneau Incrustations. Si la plaque déborde sur les
photos, cochez la case Rendu derrière l'image. Elle sera ainsi placée à l'arrière-plan.
Appliquer un filigrane
La création d'un filigrane (texte ou graphique) est expliquée à la fin du Chapitre 10. Pour le
faire apparaître sur chaque photo, cochez la case Application d'un filigrane, dans le panneau
Incrustations. Cliquez ensuite sur le bouton à droite de la commande et, dans le menu,
choisissez le filigrane à utiliser.
Le filigrane apparaît sur chaque photo, à l'emplacement où vous l'avez défini lors de sa
création.
Ajouter du texte
Nous avons vu dans la section « Le diaporama impromptu » qu'il est possible d'afficher la
métadonnée Légende de chaque photo au cours du diaporama. Il est aussi possible d'afficher
un titre qui apparaît tout au long du diaporama. Voici comment :
1. Dans la barre d'outils sous la fenêtre principale, cliquez sur le bouton ABC.
Configurer le son
Un diaporama sonorisé est plus plaisant. Voici comment ajouter du son – de la musique ou un
commentaire enregistré – à vos photos et en faire une œuvre audiovisuelle. La configuration
est effectuée dans le panneau Lecture que montre la Figure 12.14.
Un seul fichier audio au format mp3, mp4a ou mp4b peut être utilisé pour un diaporama. Si
vous désirez varier les morceaux, vous devrez les compiler avec un logiciel de montage
audio.
Le panneau Lecture est doté d'une commande Ajuster à la musique qui calcule la durée
d'affichage de chaque diapositive en fonction de la durée totale du diaporama. La fin de la
bande-son coïncidera ainsi avec la fin du diaporama. Ce réglage est appréciable à condition
que la durée de l'image et de l'accompagnement soient presque identiques. Autrement, la durée
d'affichage des photos risque d'être soit beaucoup trop courte, soit beaucoup trop longue.
1. Dans le panneau Lecture, en bas du volet de droite, cochez la case Audio.
2. Cliquez sur le bouton Sélection musique.
Le sélecteur de fichier apparaît.
3. Naviguez jusqu'au fichier audio puis double-cliquez dessus.
Le nom du fichier audio apparaît en haut du panneau Lecture ainsi que sa durée.
4. Si le diaporama contient des photos et des vidéos, réglez le dosage du son avec la
glissière Équilibre audio.
Lorsque le curseur est centré, le volume sonore de la bande-son de la vidéo et celui de
l'accompagnement sonore sont égaux. Lorsque le curseur est calé à gauche, seule la
bande-son des vidéos est audible. S'il est calé à droite, seule la musique est audible.
Vous pouvez ainsi doser le son pour privilégier la musique, par exemple, le son des
vidéos n'étant audible qu'en sourdine.
Enregistrer le diaporama
Si vous voulez conserver le diaporama, vous avez le choix entre trois solutions :
» Enregistrer le diaporama comme modèle : Dans la barre de menus, cliquez sur
Diaporama > Nouveau modèle, ou appuyez sur les touches ⌘/Ctrl + N. Nommez le
modèle, réglez la qualité des images puis cliquez sur Créer. Il est enregistré dans le
panneau Explorateur de modèles, dans la rubrique Modèles utilisateur. Pour réutiliser
tous les paramètres dans un autre diaporama, il vous suffira de cliquer sur le modèle
désiré.
» Enregistrer le diaporama dans un fichier au format PDF : Les transitions sont
conservées, mais pas la musique (il est cependant possible de sonoriser un fichier PDF
avec l'application Adobe Acrobat Pro). Dans la barre de menus, cliquez sur Diaporama
> Exporter le diaporama PDF. Dans la boîte de dialogue que montre la Figure 12.15,
nommez-le, choisissez le dossier de destination, réglez la qualité de l'imagerie,
choisissez une taille d'écran dans le menu Tailles communes, puis cliquez sur Exporter.
» Enregistrer la galerie
A utrefois, le photographe amateur ne disposait que de peu de moyens pour montrer ses
photos et se faire connaître. Les expositions en faisaient partie. Les photographes les plus
talentueux pouvaient espérer une publication dans un magazine photo. Grâce à Internet, la
donne a complètement changé. Chacun peut désormais montrer ses photos sur des sites de
partage visités par des milliers de personnes dans le monde entier, ou créer un site personnel.
En ce qui concerne le site personnel, Lightroom ne le créera pas à votre place. C'est à vous en
effet qu'il incombe de déposer votre nom de domaine (du type www. monsite.com) et de
trouver un hébergeur. En revanche, il est à même de créer les pages que vous pourrez intégrer
à votre site. Comme nous le verrons à la fin de ce chapitre, quelques commandes de
Lightroom permettent de poster des photos sur les principaux réseaux sociaux.
Le module Web
L'essentiel des fonctions Internet se trouve dans le module Web – ce nom est la contraction de
World Wide Web, « la toile mondiale », qui est la partie publique de l'Internet – que montre la
Figure 13.1. C'est dans ce module que vous créerez une galerie de photos que vous intégrerez
ensuite dans votre site personnel.
FIGURE 13.1 Le module Web contient les fonctions Internet.
Vous ne possédez pas de site Internet et/ou vous n'avez pas l'intention d'en créer un ? Apprenez
quand même comment créer une galerie, car vous pourrez la graver sur un CD ou sur un DVD,
ou la copier sur une clé USB. Vous pourrez ainsi présenter les photos de manière interactive
sur n'importe quel ordinateur, en utilisant un navigateur Internet comme Safari, Internet
Explorer, Chrome, Mozilla Firefox et bien d'autres.
Le volet de gauche du module Web contient deux panneaux : L'Explorateur de modèles, dans
lequel se trouvent de nombreux modèles de pages, et le panneau Collections.
Le volet de droite contient les commandes de mise en forme des pages Internet.
9. Parcourez la photothèque.
Utilisez le panneau Dossiers puis sélectionnez des lots de photos, touche ⌘ (Mac) ou
Ctrl (PC) enfoncée. Ou alors, sélectionnez les photos selon des critères, comme des
mots-clés ou leur notation.
10. Appuyez sur la touche B pour envoyer la ou les photos sélectionnées vers la
collection cible.
11. Cela fait, cliquez sur Web, dans la barre de modules.
Vous êtes maintenant prêt à configurer la galerie.
» Flash : Cette technologie sert à introduire des animations dans des pages Web. Dans
une galerie, elle régit les animations ainsi que les transitions entre les photos.
La technologie d'un modèle, Galerie Flash Lightroom ou Galerie HTML Lightroom, est
également mentionnée dans le panneau Style de disposition, en haut du volet de droite.
La technologie Flash est très séduisante, mais elle présente deux inconvénients :
» Les fichiers d'une galerie Flash sont autrement plus volumineux que ceux d'une galerie
HTML.
» Une galerie Web en technologie Flash n'est pas lisible avec les iPhone, iPad et iPod
touch. Sur ces appareils tournant sous iOS, toute tentative d'accès à une page
programmée en Flash affiche un message demandant de télécharger l'application
Macromedia Flash Player. Elle est hélas incompatible avec iOS, car Apple en a décidé
ainsi, lui préférant la technologie HTML 5. Une décision calamiteuse.
Dans le volet de droite, le nombre et le contenu des panneaux varient selon le modèle de
galerie sélectionné. En revanche, certains paramètres sont communs à toutes les galeries.
Lorsque vous avez commencé à configurer une galerie Web, abstenez-vous de changer de
modèle, car tous les champs de saisie seraient réinitialisés, y compris dans la galerie en
cours.
Voici comment créer une galerie Web :
1. Assurez-vous que dans le panneau Collections du module Web, la collection à
utiliser est sélectionnée.
Parcourez le ruban fixe. Si l'ordre des photos ne vous convient pas, réordonnez-les en
les faisant glisser les unes par rapport aux autres.
4. Dans le panneau Informations sur le site, remplissez les champs suivants. Les
informations apparaissent à des emplacements différents, dans la galerie Web,
selon le modèle choisi :
• Titre du site : Indiquez le thème de votre galerie. Ce texte apparaîtra en haut
de la galerie ainsi que dans la barre de titre du navigateur Internet.
• Titre de la collection : Vous n'êtes pas obligé de répéter le titre de la
collection. Saisissez plutôt une autre information, comme un sous-titre ou l'année
du reportage.
• Description de la collection : Vous pouvez choisir de ne rien mettre dans ce
champ et faire ainsi disparaître la mention Galerie Web Photo créée par Adobe
Lightroom.
• Coordonnées du contact : Saisissez ici vos prénom et nom. Ils apparaissent
dans la galerie sous la forme d'un lien Internet dont l'adresse est définie dans le
prochain point.
• Lien Internet ou adresse électronique : Le contenu de ce champ est associé à
l'information précédente. Lorsqu'un visiteur cliquera sur les coordonnées du
contact, il accédera au site Internet mentionné dans ce champ, ou verra
apparaître un message vide créé par son logiciel de courrier électronique, dans
lequel l'adresse entrée ici se trouvera déjà dans le champ À.
La syntaxe doit être scrupuleusement respectée. Si vous décidez d'entrer
l'adresse d'un site, la syntaxe doit être du type http://www.votresite. com ; en
revanche, si vous indiquez une adresse de messagerie, elle doit être précédée de
la commande HTML mailto : car c'est elle qui démarre le logiciel de
messagerie. Exemple : mailto : [email protected].
La Figure 13.4 montre un exemple de galerie après avoir rempli certains des champs.
5. Si vous avez créé une plaque d'identité, comme expliqué au Chapitre 1, cochez la
case Plaque d'identité, en bas du panneau Informations sur le site.
Dans le coin inférieur droit de l'aperçu, un bouton permet de choisir une plaque si vous
en avez créé plusieurs. Dans le site, elle est dotée d'un lien hypertexte. Par défaut, il
pointe vers une page Internet nommée index.html, comme le montre la Figure 13.5.
Cliquer sur ce lien recharge la galerie, car index.html est d'adresse de la galerie. Vous
pouvez toutefois entrer l'adresse d'un autre site ou d'une autre page – une page de
contact, par exemple –, ou saisir votre adresse de messagerie. Dans ce cas, vous devez
la faire précéder de la commande HTML mailto : comme expliqué précédemment.
Dans la galerie par défaut, la plaque est placée en haut au milieu de la page. L'échelle
n'est pas réglable.
6. Déployez le panneau Palette de couleur.
FIGURE 13.5 La plaque d’identité contient un lien hypertexte.
FIGURE 13.6 Cliquez dans la grille pour régler le nombre de lignes et de colonnes pour les vignettes.
• Afficher le numéro des cellules : Par défaut, de gros numéros sont affichés en
haut à gauche des cellules. Ils sont commodes pour un professionnel, car le client
peut passer commande pour des photos selon leur numéro. Mais pour un simple
site d'exposition, ces numéros sont plutôt envahissants. Effacez-les en décochant
la case de cette commande.
• Bordures de photos : Permet d'effacer ou de changer la couleur du mince filet
entourant chaque vignette.
• Pages d'image : Pour utiliser cette commande, cliquez sur l'une des vignettes
afin de voir la photo en grand dans la fenêtre principale de la galerie (cliquer sur
la photo fait revenir à la page de vignettes). Réglez les dimensions de la photo
avec la glissière Taille, de 300 à 2 071 pixels de large.
La valeur par défaut de 450 pixels est bien choisie, car elle tient compte des
cadrages verticaux : comme la base est alors de 450 pixels, la hauteur de la
photo est de 675 pixels. Évitez de définir une taille trop large, car sur certains
écrans, la photo ne serait pas affichée en entier. Les visiteurs de la galerie
seraient obligés de la parcourir en actionnant les barres de défilement.
• Bordures de photo : Règle la largeur et la couleur du filet entourant la photo,
quand elle est affichée en grand. Décochez la case de cette commande pour ne
pas afficher de bordure.
8. Dans le panneau Informations sur l'image, choisissez les libellés qui doivent
accompagner chaque photo.
Par défaut, Lightroom affiche avec la photo les métadonnées Titre et Légende, si elles
ont été définies dans ces champs. La métadonnée Titre apparaît en haut de la photo, la
métadonnée Légende en dessous. Décochez la case Titre ou la case Légende pour ne pas
afficher ces informations.
Si vous désirez afficher d'autres informations, cliquez sur le bouton à droite de chaque
commande. Vous pouvez ainsi choisir d'autres options, comme le montre la Figure 13.7.
Les menus sont identiques pour les deux commandes.
Dans le menu, l'option Texte person. permet de saisir un texte qui sera affiché en haut ou
en bas de la photo, selon que vous avez choisi la commande Titre ou Légende. Mais
contrairement aux métadonnées Titre et Légende qui sont propres à chaque photo, le
texte personnel est générique. Il sera affiché avec chacune des photos.
Dans le menu, l'option Modifier ouvre la boîte de dialogue Éditeur de modèle de texte.
Pour savoir comment l'utiliser, reportez-vous à la description de l'Éditeur de nom de
fichier, dans la section « Créer un modèle de nom de fichier » au Chapitre 2. Le principe
des deux éditeurs est identique.
Votre galerie est configurée. Certains panneaux et commandes diffèrent toutefois selon le
modèle. Par exemple, les galeries Flash sont dépourvues du quadrillage Pages de grille, car
les vignettes sont présentées dans des rubans défilants (sauf le modèle Diaporama). Dans ce
cas, le panneau Informations sur l'image propose de choisir entre des vignettes et des images
de taille Très grande, Grande, Moyenne et Petite.
Vérifier la galerie Web
Mais avant de créer les fichiers qui seront ensuite postés sur l'Internet, il est vivement
recommandé de vérifier la galerie dans un navigateur. Pour cela, cliquez sur le bouton Aperçu
dans un navigateur, en bas du volet de gauche.
Lightroom prépare les photos pour l'exportation puis il affiche la galerie dans le navigateur
Internet par défaut (Figure 13.9).
FIGURE 13.9 La galerie de photos est affichée dans un navigateur Internet (ici, Safari, le navigateur du Mac).
Examinez chacune des pages et des photos de la galerie. Si un élément vous paraît erroné,
corrigez-le dans Lightroom, quittez le navigateur Internet, corrigez la galerie dans Lightroom,
puis cliquez de nouveau sur le bouton Aperçu dans un navigateur.
Enregistrer la galerie
La galerie étant terminée, il faut maintenant l'enregistrer sur le disque dur :
1. En bas du volet de droite, cliquez sur le bouton Exporter.
La boîte de dialogue Enregistrer la galerie Web apparaît.
2. Choisissez un dossier de destination générique.
Par exemple, Documents ou Images conviennent parfaitement. Vous pouvez aussi créer
un nouveau dossier spécifiquement réservé pour vos galeries.
3. Dans le champ Enregistrer sous, saisissez un nom de dossier.
Eh oui, ce n'est pas un nom de fichier que vous devez saisir. D'ailleurs, aucune extension
de nom de fichier n'est proposée. Vous allez créer un dossier qui contiendra l'ensemble
des fichiers de la galerie.
Par exemple, donnez à ce dossier le nom utilisé dans le champ Titre du site, dans le
panneau Informations sur le site.
4. Cliquez sur le bouton Enregistrer, en bas à droite de la boîte de dialogue.
Lightroom confectionne tous les fichiers et sous-dossiers formant la galerie. Sauf si vous
maîtrisez la programmation de pages Internet, vous ne devez en aucun cas renommer, déplacer
ou effacer des fichiers.
Le fichier principal s'appelle index.html. C'est sur celui-ci que vous devez cliquer pour
démarrer la galerie dans le navigateur Web.
Si vous envisagez de graver le contenu du dossier de la galerie sur un CD ou sur un DVD,
vous pouvez renommer le fichier index.html et lui donner comme nom _mariage x et Y.html.
Deux remarques sont à formuler, l'une importante, l'autre moins :
» L'extension .html ne doit être ni modifiée ni supprimée.
» Le signe de soulignement avant le nom est facultatif. C'est une astuce qui fait que le
nom de ce fichier sera toujours en tête de liste des autres fichiers, ce qui facilite son
identification par l'utilisateur.
Gravez ensuite les fichiers sur le CD ou le DVD en recourant à la fonction de gravure présente
dans la barre d'outils de l'Explorateur Windows (sous Windows 7) ou de l'Explorateur de
fichiers (Windows 8). Sur un Mac, cliquez du bouton droit sur le dossier contenant les fichiers
puis, dans le menu, choisissez Graver « Nom du dossier » sur le disque.
La finalité d'une galerie est cependant d'être téléchargée vers un site Internet. C'est ce que
nous allons voir maintenant.
FIGURE 13.10 Configurez ici les paramètres de téléchargements vers votre site Internet.
2. Pour créer le compte de messagerie, cliquez sur le menu De, puis sélectionnez
Accéder au Gestionnaire du compte de messagerie.
La boîte de dialogue du gestionnaire de compte de messagerie apparaît (Figure 13.14).
3. Sous la fenêtre de gauche, cliquez sur le bouton Ajouter.
Une boîte de dialogue Nouveau compte apparaît.
4. Dans le champ Nom du compte, saisissez vos prénom et nom.
FIGURE 13.14 Configurez ici vos comptes de messagerie.
Il est possible de réunir des noms dans des groupes, afin de classer les adresses par sociétés,
par exemple. Pour ce faire, cliquez sur le bouton Nouveau groupe. Nommez le groupe dans la
boîte de dialogue qui apparaît. Cette dernière comprend deux fenêtres juxtaposées. Tous les
noms du carnet d'adresses se trouvent à gauche. La fenêtre du groupe est à droite. Il suffit de
cliquer sur un nom puis de cliquer sur un bouton à chevrons (>>) pour le placer dans le
groupe.
Les noms et les adresses sont copiés dans le champ À du message, séparés par des
points-virgules.
2. Dans la rubrique Compte Facebook, cliquez sur le bouton Autoriser sur Facebook.
Une boîte de dialogue vous informe que vous devez autoriser Lightroom à accéder à
votre compte Facebook.
3. Cliquez sur le bouton OK.
Cette action démarre votre navigateur Internet sur la page de Facebook vous invitant à
établir la connexion entre Lightroom et le réseau social (Figure 13.22).
4. Cliquez sur le bouton Connexion.
FIGURE 13.22 Connectez Lightroom à Facebook.
Un panneau vous informe que Lightroom recevra votre profil public, votre liste d'amis,
les photos et les vidéos. Cliquez sur le bouton OK.
Un autre panneau vous informe que Lightroom voudrait publier sur Facebook pour vous.
Personnellement, je ne laisse jamais un logiciel, quel qu'il soit, décider à ma place et
divulguer des informations à mon insu. Je clique donc sur le bouton Ignorer (mais rien
n'empêche de cliquer sur OK).
La page de connexion informe que la connexion est établie.
5. En bas à droite dans la boîte de dialogue Gestionnaire de publication Lightroom,
cliquez sur le bouton Enregistrer.
Dans le panneau Service de publication, la commande Configurer est remplacée par un
bouton triangulaire. Cliquez dessus pour déployer la commande Timeline Photos. Il
s'agit d'une collection dans laquelle vous placerez les photos à poster sur Facebook.
Dans le panneau Services de publication, le bouton Rechercher plus de services en ligne
démarre le navigateur Internet et charge la page Lightroom Exchange Classic. Vous y trouverez
des modules externes pour poster des photos sur les sites de partage Picasa et SmugMug. Pour
le moment, aucun autre site n'est proposé.
FIGURE 13.23 Cette photo a été postée depuis Lightroom, comme l'atteste la mention en haut à droite de la page.
» Le module Impression
» Configurer l'impression
B eaucoup de photographies sont postées sur l'Internet ou visionnées sur l'écran d'un
ordinateur ou d'une tablette, et jamais imprimées. Le tirage sur papier reste cependant la voie
royale pour une photographie. L'impact d'une photo tirée en grand format – en 40 x 60 cm par
exemple – est irremplaçable.
Pour réussir un tirage photo, une imprimante de grande qualité est indispensable, et l'ensemble
de la chaîne graphique – écran, imprimante et papier – doit être étalonné. Nous avons vu au
Chapitre 8 comment étalonner un écran. L'étalonnage d'une imprimante s'effectue à l'aide d'un
spectrophotomètre qui analyse une charte de couleur qui vient d'être imprimée. Ce matériel est
plus onéreux qu'une sonde colorimétrique pour écran.
Une solution moins coûteuse consiste à télécharger des profils ICC depuis le site du fabricant
de l'imprimante, mais le résultat est moins précis que la création d'un profil sur mesure avec
un spectrophotomètre. Enfin, pour garantir un étalonnage complet, il est nécessaire de
télécharger les profils ICC des papiers photographiques.
Nous verrons le moment venu que Lightroom permet de configurer l'impression différemment
selon qu'elle sera effectuée par une imprimante à jet d'encre, ou selon que le fichier sera
confié à un laboratoire de tirage par Internet.
À propos de l'homothétie
L'homothétie est la similitude des proportions. Par exemple, les appareils photo plein format
produisent des images dont le rapport largeur/hauteur est de 3:2, soit trois unités pour la
largeur et deux unités pour la hauteur, mais aussi deux unités en largeur et trois en hauteur,
lorsque le cadrage est vertical. Le classique format photo 24 x 36 est lui aussi au rapport 3:2.
Il en va de même du papier photographique au format 10 x 15 cm. Tous ces formats sont
homothétiques. De ce fait, la photo peut être tirée sur le papier sans aucune perte.
Certains appareils photo, notamment les compacts, produisent des photos au rapport 4:3, qui
est le classique format des écrans des ordinateurs. Un écran de 1400 pixels sur 1050, au
standard SXGA+, est un écran au rapport 4:3. Pour tirer une photo au rapport 4:3 sur un
papier au rapport 3:2, le photographe devra choisir l'une de ces solutions :
» Utiliser la totalité du papier en coupant dans l'image.
» Conserver la totalité de l'image, mais n'utiliser qu'une partie du papier.
La Figure 14.1 montre ce choix. La seconde option est souvent adoptée par les puristes qui
coupent ensuite l'excédent de papier, ou le conservent pour former une marie-louise autour de
l'image. Nous y reviendrons plus loin dans ce chapitre.
Conserver l'image
Si vous désirez conserver la totalité de l'image, vous n'avez rien à faire. Vous la positionnerez
sur le papier dans le module Impression.
Le module Impression
Dans le module Impression, la photo est mise en page de manière à occuper au mieux la
feuille de papier. C'est pourquoi, dans la Figure 14.3, la photo est de côté.
FIGURE 14.3 Une photo ouverte dans le module Impression.
Orienter la photo
Pour voir la photo dans le bon sens, cliquez sur le bouton Mise en page, en bas à gauche. Cette
action ouvre la boîte de dialogue Format d'impression que montre la Figure 14.4 puis cliquez
sur l'icône de droite. Cliquez ensuite sur OK. Dans la fenêtre principale, le papier est à
présent présenté en mode Paysage.
FIGURE 14.4 Les commandes de mise en page.
Ne cliquez pas sur Impression > Rotation horaire, dans la barre de menus, car la photo serait
simplement pivotée en miroir, sans aucun changement d'orientation du papier.
Le panneau Paramètres d'affichage, dans le volet de droite, contient une commande Adaptation
par rotation. Elle fait pivoter l'image, mais ne réoriente pas le papier.
Mettez les marges à zéro pour imprimer ainsi en plein format (« à fond perdu », dans le
jargon des imprimeurs).
FIGURE 14.6 Configurez ici les dimensions d’un papier photographique.
La plupart des imprimantes photo sont capables d'imprimer à fond perdu. En revanche,
peu d'imprimantes conçues pour la bureautique savent le faire. Elles ménagent une zone
non imprimable tout autour du papier. Si vous avez un doute, cliquez sur le menu Marges
de l'imprimante et dans la liste, choisissez le nom de l'imprimante que vous utilisez. Les
marges seront automatiquement redéfinies en tenant compte de la zone non imprimable.
Notez que dans le volet de droite, les glissières de réglage des marges, dans le panneau
Disposition, tiennent compte d'une éventuelle zone non imprimable.
5. Dans la fenêtre de gauche, cliquez sur la mention Sans titre et remplacez-la par
une description du format que vous venez de créer.
6. Cliquez sur le bouton OK.
Le format de papier que vous venez de définir est ajouté au menu Taille du papier, dans
la boîte de dialogue Format d'impression.
Par la suite, quand vous voudrez configurer d'autres formats de papier, vous répéterez les
étapes 1 et 2. Mais cette fois, vous cliquerez sur le bouton [+] en bas à gauche de la fenêtre.
Un nouveau formulaire de papier nommé Sans titre est ainsi créé. Configurez-le comme
expliqué précédemment puis nommez-le.
Le bouton Dupliquer permet de gagner du temps en dupliquant un format existant afin de
modifier ses dimensions ou ses marges.
Signer la photo
Une photo peut être signée, soit par une plaque d'identité, soit par un filigrane, si vous les avez
définis comme expliqué respectivement dans les chapitres 1 et 10.
Si vous optez pour la plaque d'identité, cochez la case éponyme dans le panneau Page, dans le
volet de droite. Positionnez-la ensuite puis réglez sa taille avec la glissière Échelle.
Si vous avez réorienté la feuille de papier comme expliqué précédemment, il est très probable
que la plaque d'identité soit basculée à 90 degrés. Pour la redresser, cliquez sur l'indication –
90o, par exemple, en haut à droite de la rubrique Plaque d'identité (Figure 14.7) du panneau
Page puis, dans le menu, choisissez Pas de rotation.
Si vous avez opté pour le filigrane, cochez la case Application d'un filigrane, dans le panneau
Page. Cliquez ensuite sur le bouton à droite et choisissez le filigrane à appliquer.
Le filigrane apparaît toujours dans la photo, à l'emplacement pour lequel il a été configuré. Si
vous désirez que votre signature apparaisse en dehors de l'image, sur le papier non imprimé,
vous devez créer une plaque d'identité contenant la signature. La plaque d'identité est en effet
positionnable n'importe où.
Placer un titre
Voici comment placer un titre ou une légende sous une photo :
1. Dans le panneau Page, cochez la case Informations sur la photo.
2. Cliquez sur le bouton à droite et dans le menu, choisissez l'option Texte person.
(Figure 14.8).
Cette action ouvre un champ de saisie sous la commande.
3. Saisissez le texte à afficher sous la photo. Appuyez ensuite sur la touche Esc
(Mac) ou Échap (Windows).
4. Cliquez sur le bouton à droite de Corps de la police, puis dans le menu, choisissez
une taille.
Vous avez le choix entre 6, 8, 10, 12, 14 et 16 points. Il n'est hélas pas possible de saisir
une valeur personnalisée.
Inexplicablement, Lightroom ne permet pas de choisir une police. Si vous tenez à peaufiner le
titre par une belle typographie, vous devrez utiliser une plaque d'identité en mode texte.
Configurer l'impression
Le réglage de l'imprimante s'effectue au travers du panneau Travaux d'impression, en bas du
volet de droite. Les commandes diffèrent selon le choix effectué à droite de Imprimer au
format, comme le révèle la Figure 14.9 :
» Imprimante : La résolution d'impression par défaut est de 240 pixels par pouce, ce
qui est approprié pour la plupart des travaux. Le panneau contient des options de
gestion des couleurs et de réglage de l'impression. En bas du volet, le bouton
Imprimante sert à configurer l'imprimante connectée à l'ordinateur, tandis que le bouton
Imprimer lance l'impression.
FIGURE 14.9 Les commandes d’impression par l’imprimante connectée à l’ordinateur (à gauche) et par un service
d’impression par Internet (à droite).
» Fichier JPEG : La résolution est de 300 pixels par pouce, souvent de règle pour ce
genre de travaux. Une glissière règle la qualité JPEG, c'est-à-dire le compromis entre
la taille du fichier et la précision de l'image. Si la dimension du papier définie dans le
panneau Format d'impression doit être respectée, il faut cocher la case Dimensions de
fichier personnalisées. En bas du volet, le bouton Imprimer est désactivé. Le bouton
Impr. dans fichier ouvre le sélecteur permettant de choisir le dossier de destination
JPEG que vous enverrez au service d'impression par Internet.
Les deux panneaux Travaux d'impression contiennent une option Netteté d'impression à trois
niveaux : Faible, Standard et Élevée. Si vous avez déjà réglé la netteté dans le module
Développement, désactivez cette option.
Dans le menu Type de support, choisissez le type de papier utilisé :
» Brillant : Pour les papiers brillants, semi-brillants, lustrés, satinés, perlés, glacés...
» Mat : Pour les papiers mats, semi-mats, toilés, aquarelles...
La case Sortie 16 bits n'est utilisable que sous Mac, pour les imprimantes 16 bits.
Gérer les couleurs
La gestion des couleurs n'est prévue que si Imprimante a été sélectionnée dans la commande
Imprimer au format.
Dans la rubrique Gestion des couleurs, Profil contient deux options :
» Géré par l'imprimante : Choisissez cette option si vous avez installé un profil
d'imprimante. Notez que si l'impression en mode brouillon est sélectionnée dans la
deuxième rubrique du panneau, la gestion des couleurs est toujours confiée à
l'imprimante.
» Autres : Cette option permet de sélectionner un profil ICC, si vous utilisez un
spectrophotomètre ou tout autre système d'étalonnage pour imprimante. La boîte de
dialogue Choisir les profils permet d'inclure les profils d'affichage. Mais comme ils
concernent l'écran, il n'y a pas lieu de les utiliser.
Si vous avez choisi un profil ICC, l'option Mode, à la ligne suivante, permet de choisir entre
le mode Perception et le mode Relatif. Le mode Perception est conseillé lorsque de
nombreuses photos sont non imprimables (« hors gamut », en jargon d'impression). Ces
couleurs non imprimables sont alors remplacées par la couleur imprimable la plus proche. Le
mode Relatif est recommandé lorsque les couleurs non imprimables sont peu nombreuses. La
prochaine section explique comment visualiser les couleurs imprimables et celles qui ne le
sont pas.
ET LE MODE CMJN ?
Le mode colorimétrique RVB (Rouge, Vert, Bleu) a été conçu pour les écrans. Le mode CMJN
(Cyan, Magenta, Jaune, Noir) a été conçu pour l’imprimerie.
Faut-il alors convertir les images RVB en CMJN avant de les imprimer ? Non, car l’imprimante s’en
charge. De toute manière, Lightroom est dépourvu de convertisseur RVB-CMJN (mais il est capable
d’importer et d’ouvrir des photos en CMJN).
La conversion CMJN concerne les fichiers d’image destinés à un imprimeur. Demandez son avis
quant à la gestion des couleurs de vos travaux.
FIGURE 14.10 Visualisez à partir de ce panneau les couleurs imprimables avec exactitude de celles qui ne le sont pas.
Les couleurs qui ne sont pas affichables avec précision par l'écran apparaissent en bleu
(illustration du milieu dans la Figure 14-11). Pour les voir avec exactitude, cliquez sur
le bouton de l'option Profil et remplacez le profil Adobe RVB (1998) par le profil
sRVB, dont l'espace colorimétrique est adapté aux écrans.
Pour une photo destinée à être imprimée, ne choisissez pas le profil sRVB, car le
nombre de couleurs non imprimables est de loin beaucoup plus important avec celui-ci
qu'avec le profil Adove RVB (1998).
Les couleurs hors gamut, c'est-à-dire non reproductibles par l'imprimante, sont affichées
en rouge.
Si des couleurs sont à la fois non affichables avec précision par l'écran et par
l'imprimante, elles apparaissent en rose en immobilisant le pointeur sur l'une ou l'autre
des deux icônes. Dans la Figure 14.11, les pixels repérés en bleu et en rouge ne sont pas
exactement les mêmes.
FIGURE 14.11 Un détail d’une photo (à gauche). Les couleurs non affichables avec précision sur l’écran apparaissent en
bleu (au milieu). Les couleurs non reproductibles avec précision par l’imprimante apparaissent en rouge (à droite).
FIGURE 14.13 Un affichage graphique de plusieurs photos sur une seule feuille de papier.
IV
Les dix commandements
Les dix commandements sont une institution dans la collection Pour les Nuls.
Impossible d'y déroger sans passer soi-même pour un plus que nul.
Dans ces très brefs deux chapitres qui composent cette partie, nous vous
proposerons dix modules externes – des compléments, ou encore plug-ins, dans
le jargon des allumés d'informatique – qui augmenteront les fonctionnalités de
Lightroom. Vous en aurez même plus que dix, car à elle seule, l'excellente Nik
Collection en possède une demi-douzaine.
Puis nous vous donnerons dix adresses de sites Internet où vous trouverez des
informations complémentaires, des nouveautés et quantité d'autres
renseignements. Vous pourrez aussi entrer en contact avec d'autres utilisateurs de
Lightroom.
Chapitre 15
Dix modules externes pour Lightroom
DANS CE CHAPITRE :
» 500px
» Blurb
» ListView
» LR/Transporter
» LRTimelapse
» Modules externes
» Nik Collection
» Paramètres prédéfinis
500px
Site : http://500px.com/apps/lightroom
Langue : Anglais
Prix : Gratuit
Le site 500px est un site de partage de photos d'une excellente tenue. Si vous y postez vos
photos, vous serez peut-être intéressé par ce module qui permet de gérer vos publications.
500px synchronise toutes les photos que vous placez dans une collection. Il télécharge
également les vignettes depuis le site 500px, ce qui vous permet de mieux organiser et gérer la
photothèque distante.
Blurb pour Adobe Lightroom
Site : www.blurb.fr/lightroom-plugin
Langue : Français
Prix : Gratuit
Les modules externes dont il est question ici ont pour nom BookSmart et Bookify. Ils ne visent
pas à remplacer les fonctions de mise en page du module Livres de Lightroom, mais à les
optimiser en ajoutant de nouvelles commandes.
Le premier, BookSmart, est l'outil de mise en page de Blurb. C'est celui qu'utilisent les clients
qui se connectent directement à Blurb pour confectionner leurs livres. BookSmart est orienté
vers les livres et les portfolios d'art pour lesquels la mise en page doit être particulièrement
soignée. Les photos peuvent être présentées sur des doubles pages, et la gestion des textes
ainsi que le déplacement des photos sont plus performants que dans le seul Lightroom.
Le second module externe, Bookify, optimise l'impression des livres.
ListView
Site : http://www.photographers-toolbox.com/products/jbeardsworth/listview/
Langue : Anglais
Prix : 10 euros (HT)
Ce module affiche les photos sous la forme d'une liste montrant une petite vignette, le nom du
fichier, le nom du dossier, puis de nombreuses métadonnées IPTC. C'est un moyen plus
rationnel de parcourir les légendes et les mots-clés d'un grand nombre de photos. Les
métadonnées de chaque photo en particulier peuvent également être affichées dans une fenêtre
flottante.
Les métadonnées peuvent être exportées directement vers Excel ou vers Calc, le tableur
d'OpenOffice.
Une version d'évaluation limitée à dix images est téléchargeable.
LR/Transporter
Site : http://www.photographers-toolbox.com/products/lrtransporter.php
Langue : Anglais
Prix : À vot' bon cœur
LR/Transporter est un gestionnaire de métadonnées. Il est capable de les introduire et de les
extraire de vos photos. Il est notamment capable d'importer des informations à partir d'un
fichier de base de données et de rechercher les photos qui correspondent aux critères figurant
dans différents champs. C'est une fonctionnalité particulièrement utile pour la gestion des
mots-clés et des légendes.
Il permet également de modifier certains champs de métadonnées IPTC, comme le titre et la
légende en fonction d'autres champs de métadonnées. Il est ainsi possible de définir le champ
Titre à partir d'autres champs comme le nom de fichier.
Parmi ses nombreuses fonctionnalités, citons la création de fichiers de listes, le
téléchargement automatisé de métadonnées spécifiques, la création de fichiers XML lisibles,
etc.
LRTimeLapse
Site : http://lrtimelapse.com/
Langue : Anglais
Prix : 118,80 euros (licence privée), 298,80 euros (licence professionnelle)
Le time lapse est une technique de vidéo en accéléré. Elle est utilisée pour montrer en
quelques secondes ou en quelques minutes un phénomène qui s'étend sur une longue durée :
changement d'un paysage naturel ou urbain au cours d'une journée, bourgeonnement d'une
plante, construction d'un édifice, etc.
Après avoir pris de nombreuses photos à intervalles réguliers – de plusieurs centaines à
plusieurs milliers – LRTimeLapse se charge de les monter pour produire la vidéo en
corrigeant automatiquement les agaçants scintillements qui se produisent parfois, notamment
au moment du passage du jour à la nuit et inversement.
Modules externes
Site : https://helpx.adobe.com/fr/lightroom/plug-ins.html
Langue : Français
Prix : Gratuit ou payant, selon les produits
Ce lien pointe vers une page consacrée aux modules externes d'exportation, hébergés sur le
site d'Adobe France.
La liste n'est pas exhaustive et une recherche sur Google, avec des critères comme « Export
plugin Lightroom » devrait vous permettre d'en trouver d'autres.
Tous ces modules sont en anglais. Certains sont gratuits, d'autres pas.
Nik Collection
Site : www.google.com/intl/fr/nikcollection/
Langue : Français
Prix : gratuit
Nik est un éditeur de modules externes très connu. Ses produits pour Photoshop et pour
Lightroom sont des références. Relativement coûteux à leur sortie, leur prix a baissé pour
devenir gratuit lorsque Google a racheté l'éditeur Nik Software.
L'ensemble Nik Collection contient les produits suivants :
» Analog Efex Pro 2 : simulation de pellicules noir et blanc et couleur.
» Color Efex Pro 4 : ensemble de filtres de correction et de filtres créatifs pour les
photos en couleur.
» Dfine 2 : module de réduction du bruit au travers de profils calculés pour divers
modèles d'appareils photo.
» HDR Efex Pro 2 : création de photos HDR (High Dynamic Range, à plage
dynamique étendue). Ce module est plus puissant que la fonction HDR de
Lightroom 6/CC.
» Sharpener Pro 3 : amélioration sélective de la netteté et optimisation à l'impression.
» Silver Efex Pro 2 : la référence dans le domaine du traitement du noir et blanc grâce
à des fonctions particulièrement performantes (Figure 15.1). Les fonctionnalités de ce
module externe surclassent largement les fonctions de conversion natives de Lightroom
et produisent de somptueux contrastes. De plus, Silver Efex Pro 2 simule plus d'une
vingtaine d'émulsions.
» Viveza 2 : réglage sélectif des couleurs et des tonalités, sans masquage ni sélection
complexe.
FIGURE 15.1 Silver Efex Pro 2 est sans doute l'un des meilleurs modules pour la conversion et le traitement noir et blanc.
Sommaire
Couverture
Adobe Photoshop Lightroom 6 et CC pour les Nuls grand format, 2e édition
Copyright
Introduction
Pour info
Les pictogrammes
Et maintenant ?
I. Organiser la photothèque
Chapitre 1. Le tour du propriétaire
Les variantes de Lightroom
Découvrir Lightroom
Personnaliser Lightroom
Chapitre 3. Le catalogue
Créer un nouveau catalogue
Choisir un catalogue
Renommer un catalogue
Optimiser un catalogue
Sauvegarder le catalogue
Le film fixe
Le panneau Navigation
Le mode Loupe
La vue de référence
Les collections
La géolocalisation
Délimiter un emplacement
La copie virtuelle
Le développement rapide
Le module Développement
L'histogramme
Revenir en arrière
Recadrer et redresser
Supprimer un élément
Le filtre radial
Le pinceau de retouche
Créer un panorama
Corriger le vignettage
Atténuer le bruit
Renforcer la netteté
Préparer le livre
Le module Livres
Créer la couverture
Le module Diaporama
Enregistrer le diaporama
Enregistrer la galerie
Le module Impression
Configurer l'impression
ListView
LR/Transporter
LRTimeLapse
Modules externes
Nik Collection