Confort Thermique
Confort Thermique
Confort Thermique
COURS DE PERFECTIONNEMENT
CONFORT THERMIQUE
1. INTRODUCTION ................................................................................................................4
3.2.
Θ
Température résultante sèche rs ................................................................40
3.3. Mesure de la température résultante sèche.......................................................43
3.3.1. Température d’équilibre d’une sphère creuse .........................................43
3.3.2. Valeurs de hr et hc d’une sphère creuse [5] .............................................44
3.3.3. Valeurs hr (hr + hc)-1 et diamètre du thermomètre résultant.....................45
1. INTRODUCTION
2.1.1. Le métabolisme
Par la digestion des matières nutritives, le corps humain développe de
l’énergie. La puissance énergétique développée ainsi est appelée : le
métabolisme. Ce métabolisme est exprimé par m² de surface corporelle et est
normalement représenté par le symbole M (W/m²).
W
η= M (2)
Cela signifie donc que si le corps humain doit fournir une puissance externe
élevée (W dans W/m²),il connaîtra également un métabolisme très élevé (M
dans W/m²), et que, par conséquent, le dégagement de chaleur dans
l’environnement (H dans W/m2) sera très important.
Exemple : Une personne de 80 kg avec ADU = 1,8 m2, gravit une pente pen-
dant une certaine durée (régime stationnaire) à mesure qu’elle se déplace
verticalement d’un mètre par 10 secondes.
80 x9,81x1
10 = 78,5 W
78,5 W
W = 1,8 = 43,6 m ²
W 43,6 W
M= η = 0, 2 = 218 m ²
H = M – W = 218 – 43,6
W
= 174,4 m ²
W
M ≡ 58
m² (4)
W
1MET = 58
m² (5)
116
= 2,0 MET
58
trie légère)
Activité debout (vendeur, travail ménager, travail
116 2,0
sur machine)
Activité moyenne (travail lourd sur machine, travail
165 2,8
de garage)
Tableau 1a: Métabolisme (W/m²) et valeurs MET – en fonction de l’activité (exercée par un
adulte avec ADU = 1,8 m²)
Vitesse relative de l’air
Activité M (W/m²) MET
m/s
- Sommeil 40 0,7 0
- Repos, assis 58 1,0 0
- Repos, debout 71 1,2 0
- Marche sur un chemin plan et plat
sans charge
pente 5 % 4 km/h 183 3,1 1,1
pente 15 % 3 km/h 211 3,6 0,6
pente 25 % 3 km/h 297 5,1 0,8
avec charge de 20 kg
pente 5 % 4 km/h 272 4,7 1,1
pente 25 % 4 km/h 413 7,1 1,1
pente 5°
pente 15° 139 2,4 1,4
pente 25° 142 2,4 1,4
180 3,1 1,4
- Pousser une brouette sur un chemin
horizontal
- Limer du fer
- Travail de menuiserie
hauteur pelletée 1 m
distance pelletée 1m (12 pell/min) 264 4,5 0,5
distance pelletée 2m (10 pell/min) 303 5,2 0,5
distance pelletée 3m (10 pell/min) 336 5,8 0,5
hauteur pelletée 2 m
distance pelletée 1m (12 pell/min) 339 5,8 0,5
distance pelletée 2m (10 pell/min) 319 5,5 0,5
distance pelletée 3m (10 pell/min) 389 6,7 0,5
Les valeurs indiquée dans le tableau ci-dessous ont été empruntées à P.O. Fanger
[1] et compliment le précédent tableau 1a.
Tableau 1b: Métabolisme (W/m²) et valeurs MET – en fonction de l’activité (exercée par un
adulte avec ADU = 1,8 m²) (P.O. Fanger [1])
Vitesse relative de l’air
Activité M (W/m²) MET
m/s
Travail de laboratoire 93 1,6 0-0,2
Enseigner 93 1,6
Conduire peu de circulation 58 1,0 0
beaucoup de circulation 116 2,0 0
Un camion 185 3,2 0,05
Travail de terrassement 348 6,0 0,5
Activité ménagère
116-197 2,0-3,4 0,1-0,3
nettoyer
93-116 1,6-2,0
cuisiner
93 1,6
lessiver
116-209 2,0-3,6 0-0,2
repasser
99 1,7 0-0,2
se raser, se laver, s’habiller
Activité de bureau
- dactylographier
30 mots/min 52 0,9 0,05
40 mots/min 58 1,0 0,05
Sport et détente
La figure 1 [4] donne, pour une personne nue, la température cutanée de dif-
férentes parties du corps en fonction de la température de l’environnement.
L’on peut remarquer que la température de base (appelée ici température
rectale) est pratiquement constante.
Cette figure révèle également que pour des températures d’environnement
plus élevées, les températures cutanées des diverses parties du corps conver-
gent vers une valeur commune élevée.
Lorsque les températures d’ambiance sont faibles, c’est d’abord la peau des
extrémités du corps (mains et pieds) qui refroidit, atteignant également
les températures les plus basses.
La température rectale (ou température de base) peut aussi varier. Dans des
ambiances très chaudes, la température rectale peut atteindre les valeurs fa-
tales de 42 à 43°C.
Dans des ambiances très froides, la baisse de la température rectale peut en-
traîner des tremblements. Au-dessous d’une température rectale de 33°C, les
tremblements s’arrêtent et le corps tombe en syncope. Une température rec-
tale de 25°C est fatale.
Figure1: Température cutanée des différentes parties corporelles d’une personne nue
mesurée pour différentes températures d’environnement.
La température constante de +/- 37°C doit être maintenue quels que soient
l’activité physique, l’habillement et les conditions ambiantes.
Le corps humain possède à cet effet des organes autorégulateurs qui ont de
grandes possibilités d’adaptation. Si, par exemple, pour une activité donnée,
l’environnement est trop froid, les vaisseaux sanguins se contractent (chair de
poule) et la circulation du sang ralentit (la peau pâlit) ; la température cuta-
née baisse et les pertes de chaleur diminuent. Si cela ne suffit pas, la produc-
tion de chaleur augmentera automatiquement au niveau des muscles entraî-
nant ainsi des tremblements. A ce stade, on ne peut plus parler de situation
de confort.
Par contre, si, pour une activité donnée, l’environnement est trop chaud, les
vaisseaux sanguins se dilatent, la circulation du sang augmente (la peau rou-
git) tout comme la température cutanée et donc les pertes de chaleur. Si ce-
la ne suffit pas, le phénomène de transpiration se déclenchera. Ceci non plus
ne peut être considéré comme une situation de confort.
On comprend dès lors que, pour une activité physique lourde, une ambiance
sera ressentie comme confortable si la température est moins élevée que
celle d’une ambiance ressentie comme confortable par un homme assis au
repos.
1° Soit Icl la résistance thermique totale entre la peau et la surface des vête-
ments(Icl en m2K/W).
Si θS est la température cutanée moyenne et θcl la température moyenne de
la surface des vêtements, une quantité de chaleur sensible traversera les vê-
tements, qui sera égale à:
(Θs − Θcl )
ADU
Icl W (6)
Cette valeur Clo n’est donc autre que le rapport entre la résistance d’un vê-
tement donné (Icl en m2K/W) et la résistance d’un vêtement de référence.
m² K
(Icl)référence = 0,16 W (7)
La valeur « Clo » d’un vêtement donné est donc définie par la relation:
Icl
0,16 (Clo) (8)
Remarque
- Une première façon de définir Ιcl consiste à réaliser des mesures sur une pou-
pée de la taille d’un homme chauffée et habillée avec l’ensemble des pièces
vestimentaires dont on veut définir Icl.
m² K
Icl = 0,82 Icli W
- Nu 0 0 1,0
2.3.1. Généralités
Pour un métabolisme donné M(W/m2) l’homme doit céder une certaine
quantité de chaleur par unité de temps à l’environnement H = M - W (W/m2).
Cela se passe de différentes manières :
Si nous exprimons tous les flux de chaleur par m² de surface corporelle, nous
obtenons :
Or, ces pertes par transmission et par convection doivent également traver-
ser les pièces vestimentaires.
(Θs − Θcl )
H - Ed - Es - Ere -L= Icl =R+C (W/m²) (11a)
Où :
θs est la température cutanée moyenne (°C)
θcl est la température moyenne de la surface des vêtements (°C)
Où :
* ps est la pression partielle de vapeur d’eau sous la peau (N/m²)
* pa est la pression partielle de vapeur d’eau de l’air ambiant (N/m²)
* 8,2 x 108 est la résistance à la diffusion de vapeur d’eau de la peau en
(m²s N/m²)/kg
- Les pertes latentes par diffusion de vapeur d’eau sont par conséquent éga-
les à :
2415 x103
φd = ADU (256Θs − 3375 − pa )
8,2 x108 W (1° -4)
soit
φd = 0,00294 × ADU (256Θs − 3375 − pa ) W
Les pertes latentes par respiration (voir 3° -2) deviennent par conséquent
Où : -
Θ ex est la température de l’air expiré ( Θ ex ≈ 34°C )
Θ
- a est la température de l’air inspiré (°C)
Si ADU est la surface totale du corps nu (ADU = 1,8 m² pour un adulte), alors la sur-
face (extérieure) du corps vêtu sera quelque peu plus grande de par la pré-
sence de pièces vestimentaires et égale à fcl.ADU m2 (fil voir tableau 2).
Il faut toutefois tenir compte du fait que certaines parties du corps protègent
d’autres parties des pertes par rayonnement vers les parois environnantes et in-
troduire par conséquent un facteur de réduction feff.
La surface (extérieure) du corps vêtu qui échange de la chaleur par rayonne-
ment avec les parois environnantes est donc égale à :
On peut dire que le facteur de réduction feff est environ égal à [1] :
L’échange par rayonnement entre un corps relativement petit avec une sur-
face feff x fcl x ADU m2, dont la température moyenne est égale à θcl et qui
rayonne vers une surface environnante beaucoup plus grande avec une tem-
pérature θRm moyenne est donné par la relation :
on obtient pour les pertes de chaleur par rayonnement par m² de surface cor-
porelle :
Θ cl − Θ Rm )
R = 3,92.fcl ( (W/m²) (15)
L’échange de chaleur par convection entre la surface d’un corps vêtu ou non
et l’air ambiant peut être formulé comme suit :
Θ cl − Θ a )
C = fcl x hc ( (W/m²) (16)
Remarque :
- pour une convection naturelle (vitesse relative inférieure à 0,1 m/s) on peut
admettre [1] que :
Θ cl − Θ a ) 0,25
hc = 2,38 ( (W/m²K) (17)
La température de l’air
Θ a (°C)
La vitesse de l’air v (m/s)
La température de rayonnement Rm (°C) Θ
La pression partielle de vapeur d’eau pa (N/m²)
On atteindra toujours un équilibre dans la plupart des cas (çàd. pour une
gamme très étendue des paramètres climatiques) entre l’énergie produite,
par le corps humain d’une part et l’énergie transmise, par le corps humain à
l’environnement d’autre part. On peut donc dire que l’équation de la ba-
lance thermique du corps humain sera toujours satisfaite pour une gamme
très étendue de paramètres climatiques.
Θ s − Θ cl
(M – W) – Ed – Es – Ere – L =
I cl =R+C (W/m²) (19)
(M – W) (Métabolisme – puissance
utile)
- 0,00294 (256 Θ s - 3.375 – pa) (Diffusion de vapeur)
- Es (Pertes par transpiration)
- 3,48 M (0,029 – 0,497 x 10-5 . pa (Pertes latentes par respiration)
- 0,145 x 10-2 x M(34 -
Θa ) (Pertes sensibles par respira-
tion)
(Θ s − Θ cl ) / I cl
=( (Pertes à travers les vêtements)
Θ cl − Θ Rm
= 3,92 fcl ( ) (Pertes par rayonnement)
Θ cl − Θ a
+ hc x fcl ( ) (Pertes par convection)
(20)
Dans ces équations de balance thermique :
M : le métabolisme en (W/m²)
W : la puissance utile en (W/m²)
Θ s : la température cutanée moyenne (°C)
pa: le pression partielle de la vapeur d’eau de l’environnement en (N/m²)
Es : les pertes de chaleur par transpiration en (W/m²)
Θ a : la température de l’air de l’environnement (°C)
Θ cl : la température moyenne de la surface (extérieure) du corps vêtu ou non
(°C)
Icl: la résistance thermique des pièces vestimentaires en (m²K/W)
Θ Rm : la température de rayonnement de l’environnement
hc : le coefficient d’échange par convection entre l’homme et l’air
fcl : un facteur de majoration relatif aux tenues vestimentaires
On peut directement déduire de l’équation (20) que pour des valeurs fixes du
métabolisme (M - W) et de la tenue vestimentaire Icl ainsi que pour des valeurs
fixes de pa, θa, θRm en hc on pourra satisfaire à l’équation de la balance ther-
mique (2° et ce, pour une gamme relativement large de paramètres climati-
ques.
+ 3,92 fcl (
Θ cl − Θ cl )
+ 3,92 fcl (
Θ cl − Θ Rm )
+ hcfcl (
Θ cl − Θ a ) (W/m²) (23)
et
Θ cl = 35,7 − 0,0276( M − W )
Ces figures ont été établies compte tenu d’une humidité relative de 50%.
M = 58 W/m²
M = 116 W/m²
M = 174 W/m²
Fig 2a : Lignes de confort pour des personnes NUES (en abscisse, la température de
l’air, en ordonnée, la température de rayonnement).
Paramètre utilisé : la vitesse de l’air. (Icl = 0 (m²K/W) of 0 Clo en fcl = 1.0) pour trois mé-
tabolismes et pour une humidité relative de 50%.
M = 58 W/m²
M = 116 W/m²
M = 174 W/m²
Fig 2b : Ligne de confort pour des personnes LEGEREMENT VETUES (en abscisse, la
température de l’air, en ordonnée, la température de rayonnement.
Paramètre utilisé : la vitesse de l’air. (Icl = 0,08 (m²K/W) of 0,5 Clo - fcl = 1,1) pour trois
métabolismes et pour une humidité relative de 50%.
M = 58 W/m²
M = 116 W/m²
M = 174 W/m²
Fig 2c : Lignes de confort pour des personnes NORMALEMENT VETUES (en abscisse, la
température de l’air, ordonnée, la température de rayonnement.
Paramètre utilisé : la vitesse de l’air.
(Icl = 0,16 (m²K/W) of 1,0 Clo - fcl = 1,15) pour trois métabolismes et pour une humidité
relative de 50%.
M = 58 W/m²
M = 116 W/m²
M = 174 W/m²
Fig 2d : Lignes de confort pour des personnes LOURDEMENT VETUES (en abscisse, la
température de l’air, en ordonnée, la température de rayonnement.
Paramètre : la vitesse de l’air.
(Icl = 0,23 (m²K/W) of 1,5 Clo - fcl = 1,2) pour trois métabolismes et pour une humidité re-
lative de 50%.
Remarques:
1° Ces graphiques nous donnent donc la possibilité de définir pour chaque
combinaison du métabolisme et de la tenue vestimentaire, les conditions
d’environnement qui devraient être réalisées pour satisfaire à l’équation
de confort.
Si
<
(M – W) > 2,94 x 10-3 [5.764 – 7,06 (M – W) - pa]
+ 0,42 {(M - W) - 58}
+ 1,73 x 10-5 x M (5.835 - pa)
+ 0,145 x 10-2 x M(34 -
Θa )
Θ cl − Θ Rm
+3,92 fcl ( )
Θ cl − Θ a
+hcfcl ( ) (W/m²) (25)
Remarques :
Chaque sujet devait, pour chaque situation examinée, donner son sentiment
sur le confort ressenti au moyen de l’échelle de valeurs suivante :
- 3 froid
- 2 frais
- 1 agréablement frais
0 neutre
+ 1 agréablement chaud
+ 2 chaud
+ 3 trop chaud
Le Load a été calculé pour chaque situation sur base de l’expression (25). Les
résultats de tous ces tests obtenus pour un métabolisme et pour une tenue
vestimentaire donnés ont été reproduits schématiquement à la figure 2.
Chaque point isolé repris sur la figure 2 représente l’opinion d’un sujet dans un
environnement donné ç.-à-d. pour une valeur Load bien définie.
1° Si on définit l’avis à partir de tous ces points, on constate que cet opinion
moyenne est représentée pour un métabolisme donné par une droite qui
traverse le point : Vote = 0; Load = 0.
L’expression de cette ligne droite qui représente donc le vote moyen par
la relation :
Les résultats de ces calculs sont donnés dans une série de huit tableaux
publiés dans la norme ISO 7730.
Nous avons repris ici quelques-uns de ces tableaux, à savoir. : 3a, 3b en 3c.
Ils indiquent le PMV pour les métabolismes respectifs 58 W/m²; 69,6 W/m² et
81,2 W/m².
Remarques :
1° Ces tableaux supposent également que la température dite opérative θa
est égale à θRm. L’on ne commet toutefois pas de grosse erreur quand on
prend la température résultante sèche comme température opérative :
Θ a − Θ rm
Θ oper =
2 °C (27)
Tempé-
Vitesse relative
Vêtement rature
m/s
opérative
clo m².°C/W °C <0,10 0,10 0,15 0,20 0,30 0,40 0,50 1,00
0 0 26 -1,62 -1,62 -1,96 -2,34
27 -1,00 -1,00 -1,36 -1,69
28 -0,39 0,42 -0,76 -1,05
29 0,21 0,13 -0,15 -0,39
30 0,80 0,68 0,45 0,26
31 1,39 1,25 1,08 0,54
32 1,96 1,e3 1,71 1,61
' 33 2,50 2,41 2,34 2,29
0,25 0,039 24 -1,52 -1,52 -1,80 -2,06 -2,47
25 -1,05 -1,05 -1,33 -1,57 -1,94 -2,24 -2,48
25 -0,58 -0,61 -0,87 -1,08 -1,41 -1,67 -1,89 -2,66
27 -0,12 -0,17 -0,40 -0,58 -0,87 -1,10 -1,29 -1,97
28 0,34 0,27 0,07 -0,09 -0,34 -0,53 -0,70 -1,28
29 0,80 0,71 0,54 0,41 0,20 0,04 -0,10 -0,58
30 1,25 1,15 1,02 0,91 0,74 0,61 0,50 0,11
31 1,71 1,61 1,51 1,43 1,30 1,20 1,12 0,83
0,50 0,078 23 -1,10 -1,10 -1,33 -1,51 -1,78 -1,99 -2,16 -
24 -0,72 -0,74 -0,95 -1,11 -1,36 -1,55 -1,70 -2,22
25 -0,34 -0,38 -0,56 - 0,71 -0,94 - 1,11 -1,25 -1,71
26 0,04 -0,01 -0,18 - 0,31 -0,51 -0,66 -0,79 -1,19
27 0,42 0,35 0,20 0,09 -0,08 -0,22 -0,33 -0,69
28 0,80 0,72 0,59 0,49 0,34 0,23 0,14 -0,17
29 1,17 1,08 0,98 0,90 0,77 0,68 0,60 0,34
30 1,54 1,45 1,37 1,30 1,20 1,13 1,06 0,86
0.75 0,116 21 - 1,11 - 1,11 -1,30 - 1,44 -1,66 -1,82 -1,95 -2,36
22 -0,79 -0,81 -0,98 -1,11 -1,31 -1,46 -1,59 -1,95
23 -0,47 -0,50 -0,66 -0,78 -0,95 -1,09 -1,20 -1,55
24 -0,15 -0,19 -0,33 -0,44 -0,61 -0,73 -0,83 -1,14
25 0,17 0,12 -0,01 -0,11 -0,26 -0,37 -0,46 -0,74
26 0,49 0,43 0,31 0,23 0,09 0,00 -0,08 -0,33
27 0,81 0,74 0,64 0,56 0,45 0,36 0,29 0,08
28 1,12 1,05 0,95 0,90 0,80 0,73 0,67 0,48
1,00 0,155 20 - 0,85 -0,87 -1,02 -1,13 - 1,29 -1,41 -1,51 -1,81
21 -0,57 -0,60 -0,74 -0,84 - 0,99 - 1,11 -1,19 -1,47
22 -0,30 -0,33 -0,46 -0,55 -0,69 -0,80 -0,88 -1,13
' 23 -0,02 -0,07 -0,18 -0,27 -0,39 -0,49 -0,56 -0,79
24 0,26 0,20 0,10 0,02 -0,09 -0,18 -0,25 -0,46
25 0,53 0,48 0,38 0,31 0,21 0,13 0,07 -0,12
26 0,81 0,75 0,66 0,60 0,51 0,43 0,39 0,22
27 1,08 1,02 0,95 0,89 0,81 0,75 0,71 0,56
1.25 0,194 16 -1,37 -1,37 -1,51 -1,62 -1,78 -1,89 -1,98 -2,26
18 -0,89 -0,91 -1,04 -1,14 - 1,28 -1,38 -1,46 -1,70
20 -0,42 - 0,46 -0,57 -0,65 -0,77 -0,86 -0,93 -1,14
22 0,07 0,02 -0,07 -0,14 -0,25 -0,32 -0,38 -0,56
24 0,56 0,50 0,43 0,37 0,28 0,22 0,17 0,02
26 1,04 0,99 0,93 0,88 0,81 0,76 0,72 0,61
28 1,53 1,48 1,43 1,40 1,34 1,31 1,28 1,19
30 2,01 1,97 1,93 1,91 1,88 1,85 1,83 1,77
1,50 0,233 14 -1,36 -1,36 -1,49 -1,59 -1,72 -1,82 -1,89 -2,12
16 -0,54 -0,95 -1,07 -1,15 -1,27 -1,36 -1,43 -1,63
18 -0,52 -0,54 -0,64 -0,72 -0,82 -0,90 -0,96 -1,14
20 -0,09 -0,13 -0,22 -0,28 -0,37 -0,44 -0,49 -0,65
22 0,35 0,30 0,23 0,18 0,10 0,04 0,00 -0,14
C’est ainsi que pour la situation où le LOAD est égal à zéro (voir figure 2), on
constate encore que2,5% environ des sujets d’expérience ressentent cette si-
tuation comme trop fraîche alors que, par ailleurs, 2,5 % des sujets
d’expérience ressentent cette même situation comme trop chaude.
Au total, on obtient donc pour L = 0 encore 5% d’insatisfaits.
Exemple :
Dans l’exemple précédent, nous avions trouvé dans le tableau 1 pour M = 58
W/m², Icl = 0,155 (m²K/W),
Θ rs = 20° C et v = 0,15 m/s un PMV = -1,02
Dans la figure 3, nous pouvons voir que cette situation fera environ 28%
d’insatisfaits.
3.1. Introduction
Θ a + Θ Rm
Θ rs =
2 °C (28)
Où
Θ a : la température de l’air en ce point (°C)
Θ Rm : la température moyenne de rayonnement de toutes les
parois environnantes vues à partir de ce point (°C)
Preuve :
Figure 4
ADU(H – Ed – Es – Ere – L) = 3,92 ADU . fcl ( Θcl − ΘRm ) + ADU . fcl x hc ( Θcl − Θa ) (W)
Si nous admettons qu’il s ‘agit d’un adulte (ADU = 1,8 m2), habillé normale-
ment(fcl =1,15) et que le déplacement d’air est pratiquement imperceptible(v
= 0,12 m/s -hc = 4,2 W/(m²K) - (18a)), l’expression précédente devient alors :
Fig. 5
8,1 8,7
Θx = Θ Rm + Θa
8,1 + 8,7 8,1 + 8,7
ou approximativement
Θ Rm + Θ a
Θx =
2 (31a)
Soit défini explicitement : la température de confort θx de l’environnement
de référence où règne le même confort que dans O1, est égale à la
moyenne arithmétique de la température de l’air θa et de la température
moyenne de rayonnement θRm de l’environnement 01
4° La température opérative θo
Dans [2] la température θo est définie comme la température uniforme
d’une enceinte rayonnante noire dans laquelle un occupant échangerait
la même quantité de chaleur par rayonnement et convection que dans
l’ambiance non uniforme réelle.
Dans la plupart des cas pratiques où la vitesse relative de l’air est faible (v
< 0,2 m/s), et où la différence entre la température moyenne de rayon-
nement et la température de l’air est faible (< 4 K), la température opéra-
tive peut être calculée avec une approximation suffisante comme la va-
leur moyenne de la température de l’air et de la température moyenne
de rayonnement ç.-à-d. que :
Θ Rm + Θ a
Θo =
2 °C
La température opérative n’est dans ces cas-là rien d’autre que la tempé-
rature résultante sèche. Si une plus grande précision est requise, on peut
alors calculer la température opérative au moyen de la formule :
Θ o = A Θa + (1 − A) ΘRm °C (32)
Conclusion : Sur base des hypothèses que nous avons annoncées (§ 2.2)
concernant la vitesse de l’air (v < 0,1 m/s) , nous pouvons conclure que la
température opérative
Θ 0 est égale à la température résultante sèche
Θ rs dans la majorité des cas pratiques traité au chapitre 2.
Θ a − Θ sf
Hc . Asf ( ) W
Θ sf − Θ Rm
Hr . Asf ( ) W
hc hr
Θ sf = . Θa + . Θ Rm
hc + hr hc + hr °C (33)
1° Valeur de hr
L’émission de chaleur par rayonnement d’un corps de petite taille (Asf, εsf,
θsf) qui se trouve totalement encerclé par un environnement beaucoup
plus grand(A2, ε2, θRm) est donné par la relation :
Φ sf → 2 = ε sf x σ x Ft x Asf . (Θ sf − Θ Rm )
W (34)
Tsf 4 T
( ) − ( 2 )4
Ft = 100 100
Θ sf − Θ 2
Φ sf → 2 = 5,5 Asf . (Θ sf − Θ Rm )
(35)
2° Valeur de hc
La convection de l’air autour d’une sphère est décrite par la relation
suivante :
Et pour des valeurs Re comprises entre 10² < Re < 105, cette relation
devient :
hc d d .γ .v
= 0,32 ( ) 0,6
λ η
Où :
d : le diamètre de la sphère en m
λ : la conductivité thermique de l’air autour de la sphère (W/mK)
γ : la masse volumique de l’air (kg/m3)
ν : la vitesse relative de l’air par rapport à la sphère (m/s) ,
0,32 λ .γ 0, 6 . v 0, 6 W
hc =
DK 0, 4 .η 0,6 m² K (37)
v 0, 6 W
hc = 6,42
d 0, 4 m² K (37a)
Puisque nous avons trouvé que pour le corps humain (dans les conditions dé-
finies ci-dessus), le température de confort est donnée par la forme (31)
nous pouvons déduire de la figure 6 que pur hr (hr+ hc)-1= 0,48 et que pour des
vitesses de l’air ν = 0,1 m/s, un thermomètre résultant avec un diamètre
Fig
6
Remarques :
Dans le présent chapitre, nous examinerons plus en détail ces paramètres lo-
calisés qui influencent le confort thermique.
4.2.1. Pour éviter la sensation inconfortable d’avoir trop chaud à la tête avec
un chauffage rayonnant par le plafond, il faut que la température de ce pla-
fond soit maintenue au-dessous d’une certaine valeur. Cette température
maximale dépend du facteur forme entre la tête (considéré comme une pe-
tite boule) et le panneau rayonnant. Suivant Chrenko [6], la température
moyenne d’un plafond rayonnant à atteindre durant la plus grande partie de
la saison de chauffe, doit avoir une valeur inférieure aux valeurs indiquées
dans le tableau 5 et ce, en fonction du facteur de forme Fϕ entre la tête et le
plafond
Θ pl
Tableau 5: Température maximale pour un plafond °C
FФ 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 0,30
Remarque :
Les valeurs de θpl qui sont indiquées dans le tableau ci-dessus ne sont pas
les températures maximales qui règneront uniquement lorsque la tempéra-
ture extérieure sera égale à la température extérieure de base ; Ces va-
leurs de θpl sont les températures qui ne peuvent être dépassées durant la
plus grande partie de la saison de chauffe.
La température maximale absolue d’un plafond rayonnant atteinte uni-
quement lorsque les déperditions calorifiques du bâtiment sont maximal
(θpl-max), est donné par la relation :
Θ pl − Θ i
Θ pl − max − Θ i ≤
0,60 (38)
L’on peut donc définir le facteur forme Fϕ entre la tête et un quart du plafond
rayonnant. Le tableau 6 donne les informations nécessaires pour Fϕ en fonc-
tion des rapports a/h et b/h.
a = 6/2 = 3 m
b = 4/2 = 2 m
h = 2,7 - 1,2 = 1,5 m
Le tableau 6 nous donne le facteur forme entre la tête (au centre et à 1,5
m au-dessous du plafond) et un quart du plafond.
Θ pl = 26,5°C
26,5 − 20
Θ max
pl − 20 ≤
0,6
of
Θ max
pl ≤ 30,9° C
Lorsqu’il s’agit de sols dont le coefficient de contact est élevé (par exem-
ple : acier ou béton), la chaleur que le pied dégage se diffuse dans tout le
sol si bien que la température de contact entre le sol et le pied
n’augmentera que faiblement.
Il paraît néanmoins logique d’admettre que lorsque le pied est plus légè-
rement vêtu ou que le temps d’immobilisation se prolonge, le matériau
constitutif du plancher aura à nouveau une influence significative.
Remarque :
Chaque fois que des enfants de très bas âge sont susceptibles de jouer ou
ramper directement sur le plancher, il faut bien évidemment tenir compte
non seulement de la température du plancher mais certainement aussi de
la nature de la surface du sol.
Fig. 10
Fig. 11
1° Il est certain que des vitesses d’air moyennes trop élevées peuvent don-
ner lieu à des plaintes d’inconfort chaque fois que la température de l’air
est faible. La figure12 [9] donne le pourcentage d’insatisfaits pour 3 tem-
pératures de l’air différentes et ce, en fonction de la vitesse moyenne de
l’air.
Fig. 12
2° Les courants d’air et les plaintes qu’ils suscitent ne sont pas uniquement
déterminés par la vitesse moyenne de l’air et la température de l’air. Des
recherches récentes [10] ont également souligné l’importance de l’effet
des turbulences de l’air.
fig. 13
Sur base de nombreux essais, ils proposent la formule suivante pour définir
le pourcentage d’insatisfaits pour cause de courants d’air.
Remarque :
N.B. La norme ISO-7730 [2] comprend une annexe A intitulée « Exigences de confort re-
commandées ». En réalité, cette annexe ne fait pas partie intégrante de la norme. Nous
résumons ci-après ces exigences de confort recommandées.
5.1. Généralités
D’une manière générale, on peut dire que dans les espaces ou locaux oc-
cupés par l’homme, il faut satisfaire aux paramètres climatiques de sorte à
maintenir le pourcentage prévisible d’insatisfaits au-dessous de :
PPD < 10 %
Dans ces conditions estivales et également pour une activité légère exercée
en position assise et pour une tenue vestimentaire estivale normale (0,5 Clo
ou Ιcl = 0,078 (m²K)/W), 80 % des occupants trouveront les conditions thermi-
ques suivantes acceptables :
BIBLIOGRAPHIE
[ 1 ] P.O. Fanger
Thermal Comfort
Danish Technical Press - Copenhagen 1970.
[5] The optimum diameter for a globe thermometer for use indoor.
M.A. Humphreys - BRE - Building Research Current Paper CP-9(78 - Nov. 1977.
[6] Chrenko
Référence reprise de « Heiz-und Luftungstechnik » Rietschell-Raiss (14ième édi-
tion 1960)
[7] W. Franck
Fusswärmeuntersuchungen am bekleideten Fuss.
Gesundheitsingenieur n° 7 - 1969.
A1 – 1
ANNEXES
A1-1 Généralités
A1 - 2
0,144 x 10 −5 x 3 600
Vh = . M. A DU m³/h
1,29
soit
Vh = 4 . M. A DU l/h
46,5
Métabolisme de 335 18,7 13,2
base
58
417 23,4 16,5
(position assise)
100
720 40,3 28,5
(travail léger)
222
1 600 89,5 63,3
(travail lourd)
A1 - 3
Exemple
Dans un local étanche à l’air de 30m³ rempli au départ d’air normal, il
existe une quantité théorique d’oxygène utilisable égale à :
(*) Mogelijkheden en beperkingen van ventileren met betrekking tot gezond wo-
nen.
P. Wouters - Journée d’étude KVIV-Anvers, décembre 1989.
Exemple :
Appliquons cette valeur limite (< 0,5%) dans l’exemple précédent. Nous
pouvons déduire du tableau A 1-2 qu’un adulte en position assise exer-
çant une activité légère tranquille rejette environ 16,51 C02 par heure.
Ce qui donne au bout de 56 heures un total de 56 x 16,5 = 924 litres.
La teneur en C02 du local hermétique de 30m³ s’élève donc à :
La teneur C02 après 56 heures atteint donc une valeur bien supérieure à la
valeur limite admise et proposée (0,5%).
Vu que cette personne expire 16,5 litres par heure, cela signifie que la va-
leur limite est atteinte après environ 9 heures d’occupation du local.
A1 - 4
Remarques
3° Ce qui a été dit ici pour le C02 est bien évidemment valable égale-
ment pour toute une série de gaz et de vapeurs qui sont développés
dans l’industrie par exemple ou qui sont libérés lors de certaines activi-
tés (voir également § A1-4).
Le tableau A-3 (*) donne les valeurs MAC (Maximum Allowable Concen-
tration) qui déterminent la concentration maximale admise pour toute une
série de gaz, vapeurs et substances nocifs pour la santé.
Par ailleurs, il est évident que l’espace total du local peut jouer un rôle im-
portant surtout dans le cas d’une occupation non continue ou dans le cas
d’une production non continue de substances nocives. Cet espace fonc-
tionnera alors comme tampon. Dans l’exemple A1-2 et A1-3, nous avons
vu que dans un local de 30m³ , la teneur en C02 atteint sa valeur maximale
après 9 heures d’occupation du local par une seule personne. Cette te-
neur maximale serait atteinte au bout de 4,5 heures d’occupation du local
par deux personnes.
(*) Rietschetl-Raiss
Heiz- und Luftungstechnik. 14ième édition, 1960.
Dans le cas d’une occupation continue (8 heures par jour par exemple)
ou d’un développement pratiquement continu de substances nocives, il
ne faudra naturellement pas tenir compte de l’effet tampon de l’espace
du local (pour des raisons de sécurité).
A1 - 5
Volume de ven-
tilation minimal
Supposons que
dans un local, il
se dégage un
gaz nocif : K m³
gaz/h (fig A1-1)
Supposons en-
suite que Ci est
la concentra-
tion maximale admise de ce gaz nocif (m³ gaz/m³ air).
Fig. A1-1
K
Vmin = m³ / h
Ci − Ce
A1 - 6
Amoniaque 100 70
Hydrogène arsénié 0,05 0,2
Acide cyanhydride 10 11
Chlore 1 3
Hydrogène chloré 5 7
Monoxyde de carbone 100 110
Dioxyde de carbone 5000 9000
Dioxyde d’azote 5 9
Ozone 0,1 0,2
Phosgène (CO Cl2) 0,1 0,4
Hydorgène phosphoré 0,1 0,15
Dioxyde de soufre 5 13
Hydrogène sulfuré 20 30
Hydrogène sélénié 0,05 0,2
Vapeurs de solvants
Beryllium 0,002
Plomb 0,2
Cadmium 0,1
Chrome 0,1
Manganèse 6
Phosphore 0,1
Sélénium 0,1
Mercure 0,01
Alliages d’uranium solubles 0,05
Non solubles 0,25
A1 - 7
Exemple
Appliquons la formule précédente dans le cas d’un local occupé dans le-
quel le C02 dégagé est considéré comme seul gaz nocif :
Conclusion pratique :
A1 - 8
Cette exigence est donc 3,333 fois plus sévère que l’exigence pure-
ment physiologique (< 0,5%). Nous trouvons sur base de cette exigence
de confort pour une personne assis et au repos (voir exemple dan le §
B -4) un volume de ventilation minimal de :
0 , 0165 1, 65
V min = = = 15 m ³ / h personne
0 , 0015 − 0 , 0004 0 ,11
3° Remarque
Si l’on admet ici comme dans la norme ISO 7730 que 20% de visiteurs insa-
tisfaits est encore un chiffre acceptable, on peut alors conclure que pour
atteindre ce pourcentage, il faut arriver à un débit de ventilation de 8 l/s
par personne soit 28,8 m³/h par personne. Avec un tel volume de ventila-
tion par personne, on calcule une concentration de C02 maximale admise
d’environ 10% (soit 0,065% au-dessus de la concentration en C02 de l’air
extérieur normal).
(*) "Body odour and Carbon Dioxide" van P.O. Fanger tiré du « Final Report
of
working « , phases 1 + 2 de l’Annexe IX de IEA (avril 1986)
A1 - 9
- Pour éviter toute irritation, nous avons trouvé que dans les locaux où il
est interdit de fumer, il faudrait atteindre un volume de ventilation de
15 m³/h (AQ1-1°).
- Lorsqu’il est permis de fumer dans des locaux, le volume de ventilation
semblerait devoir être multiplié par 3 ou 4 pour éviter tout effet irritant
aigu.
- Une autre approche consiste à dire que par cigarette fumée il faut
prévoir un volume de ventilation de 50 à 120 m³. La valeur la plus faible
(50 m³ par cigarette) vise à éviter toute irritation aiguë. La valeur la plus
élevée (120 m³/cigarette) vise à établir une situations acceptable pour
80 % des personnes présentes.
Il paraît probable que les débits de ventilation nécessaires pour éva-
cuer les odeurs corporelles gênantes ne doivent pas être additionnés
aux débits de ventilation nécessaires pour évacuer les fumées de ciga-
rettes mais que dans un cas comme dans l’autre, il faille choisir la va-
leur supérieure.
Exemple
Supposons un local occupé par 20 personnes. Parmi ces 20 personnes,
on compte 10 fumeurs qui fument environ 1 cigarette par heure (10 ci-
garettes par heure).
30 x 20 = 600 m3/h.
Si 10 cigarettes sont fumées par heure, il faut pur maintenir le
confort de l’environnement pour 80% des personnes présentes, pré-
voir un débit de ventilation de
10 x 120 = 1200 m3/h.
Dans ce cas, il faudra donc prévoir un débit de ventilation de 1200
m³/h.
A1 – 10
5° Résumé
Pas de fumeurs :
Fumeurs :
A2 - 1
Annexe 2 : Arrêté royal du 21 avril 1975 aux ambiances des lieux de travail
L’Arrêté royal paru dans le Moniteur belge du 21 mai 1975 définit les tem-
pératures minimales et maximales qui sont à respecter dans les lieux de
travail.
Il faut bien insister sur le fait que les températures indiquées concernent
peu le confort thermique des ouvriers mais répondent plutôt à des exigen-
ces minimales dont l’objectif est de protéger et de défendre la santé des
ouvriers.
Pour des locaux de travail fermés et continuellement occupés, les minima
et maxima suivants ont été définis :
Minim. Maxim.
(*) J.H. Botsford - A wet globe thermometer for environmmental heat measurement.
American industrial hygiene Association Journal . January 1971.
(**) Comparison of heat stress indices
R.S. Brief and R.C. Confer
Arnerican Industrial Hygiene Association Journal . January 1971.
B2 – 2