Caracterisation Physico-Chimiq
Caracterisation Physico-Chimiq
Caracterisation Physico-Chimiq
Pour l’obtention de la :
Licence Sciences et Techniques (LST) :
Réalisé par :
Mr Yassine MASTOUR
Encadré par :
Mr A. CHEMAA (OCP)
Mr A. LAHRACH (FST)
Soutenu le 22 Juin 2011, devant les jurys composé de :
Mr L. BENABIDATE
Mr A. LAHRACH
Stage effectué à L’OCP Jorf Lasfar
Année Universitaire 2010/2011
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNICHQUES FES_SAISS
B.P.2202-Route d’Imouzzer –FES
Ligne Directe : 212 (0)5 35 61 16 86 - Fax : 212 (0)5 35 60 82 14
Site web: http://www.fst-usmba.ac.ma
Sommaire:
Remerciements.………………….……………………………………….…………3
Avant propos………………………….……………………………………….…....4
Introduction…………………………….………………………………………...…5
Liste des abréviations………………….………………………………………...…6
Remerciements
-Mlle H. BOUTAYAB dans l’analyse des éléments trace par ICP (indicatif couplage plasma).
Sans toutefois oublier toute l’équipe des chimistes qui n’ont épargné aucuns efforts pour
m’aider durant mon séjour dans le laboratoire, j’ai pour vous l’estime et l’admiration
qu’imposent votre compétence, votre sérieux et votre professionnalisme.
Mes sincères remerciements s’adressent aussi à l’ensemble des jurys qui ont accepté
d’assister à cette soutenance.
Enfin, que toute personne qui a participé de prés ou de loin à la réalisation de ce travail,
trouve ici l’expression de mes gratitudes.
Avant propos
Au terme de sa formation, tout étudiant est tenu d’effectuer un stage dans l’un des
établissements publics ou privés, ce stage fera l’objet d’un rapport que le stagiaire doit rédiger,
déposer et le discuter pendant l’épreuve de la soutenance. Grâce à ce stage, l’étudiant pourra
rapprocher ses acquis théoriques à la pratique, il lui permet de confronter le milieu
professionnel, de se familiariser avec le domaine du travail et de connaître les différentes tâches
effectuées par les différents services.
Ainsi, le stage est une conséquence évidente pour un passage durant une formation
professionnelle, qui permet de mettre en œuvre les techniques et les outils de travail acquis
pendant la formation. Mon stage a été effectué au sein du groupe OCP, pour une durée de deux
mois, s’étalant du 25/04/2011 au 30/06/2011
Introduction
La direction des industries chimiques de JORF LASFAR détient une grande part de la
production en matière d’acide phosphorique et des engrais, et dans le but d’établir des suivis
et contrôles permanents de la qualité de tel produit. Cette direction a instauré au départ de son
installation un laboratoire central, permettant d’établir des analyses sur la totalité des produits
existants. Ces analyses sont établies selon des normes nationales et internationales, elles portent
sur les phosphates, l’acide phosphorique, le gypse, les engrais et également sur les eaux, le
soufre et l’acide sulfurique.
Le but de ce stage c’est l’amélioration des qualités des phosphates, pour cela l’analyse
physico-chimique des tranches granulométrique effectuée sur les phosphates s’inscrit dans le
cadre d’une analyse plus détaillé pour chaque tranche qui sera l’objet de mon sujet de fin
d’étude.
Le rapport est subdivisé en trois parties : une présentation générale du groupe OCP,
aperçu sur les méthodes d’analyses du phosphate, notamment la granulométrie avec
présentation de l’étude expérimentale enfin, les analyses chimiques des différentes tranches
granulométriques du phosphate K09.
Liste des abréviations :
OCP : L’Office Chérifien des Phosphates.
EMAPHOS : Euro Maroc phosphore. L’usine d’Emaphos a été construite sur le site de
JORF LASFAR, en partenariat avec la société Chemische Fabrik Budenheim (CFB-
Allemagne). Elle a une capacité de production de 120.000 tonnes d’acide phosphorique
purifié par an.
IMACID : Indo Maroc Phosphore.
ASP : Amono-Sulfo-Phosphate.
Engrais : Les engrais sont des substances, le plus souvent des mélanges d’éléments
minéraux, destinées à apporter aux plantes des compléments d’éléments nutritifs de
façon à améliorer leur croissance et augmenter le rendement et la qualité des cultures.
ISO 14001 : La norme ISO 14001 est la plus utilisée des normes de la série des normes
ISO 14000 qui concernent le management environnemental. Elle a été réalisée par
l’Organisation internationale de normalisation, désignée internationalement sous son
sigle d’origine ISO (International Organisation for standardisation) qui est
systématiquement repris dans la dénomination des normes.
La norme ISO 14001 constitue le référentiel de base pour la certification. Il représente
18 exigences réparties en 6 chapitres :
1. Les exigences générales (intentions de l’établissement en termes
d’environnement).
2. La politique environnementale (objectif de l’entreprise).
3. La planification.
4. La mise en œuvre (réalisation des actions planifiées pour satisfaire le politique
environnementale).
5. Les contrôles et les actions correctives (surveillance de la fonctionnalité du
Système de Management Environnementale).
6. La revue de direction.
Partie I
PRESENTATION DU GROUPE
OCP JORF LASFAR
I-Organigramme du groupe OCP :
L’organigramme du groupe OCP se présente comme suit :
II-2. Historique :
Les ressources phosphatées que recèle le sous-sol marocain représentent les trois quarts
des réserves mondiales. L’exploitation de cette richesse a fait du Maroc le premier pays
exportateur ; environ 31% des livraisons mondiales, et le troisième producteur mondial des
phosphates et de leurs dérivés avec une capacité de 30 millions de tonnes par an.
Pour l’exploitation de cet énorme potentiel, le Maroc a crée en 1920 l’Office Chérifien
des Phosphates (OCP) qui est une entreprise publique à caractère industriel et commercial.
Poussé par le souci de décentration d’une part, et de subvention aux besoins du marché
mondial en produits phosphatés d’autre part, le group OCP a installé un complexe chimique à
Jorf Lasfar, pour traiter les phosphates en provenance de Khouribga.
Cet ensemble s’étale sur une superficie d’environ 1700 ha et permet de produire
annuellement environ deux millions de tonnes de P2O5, sous formes d’acide phosphorique,
nécessitant la transformation d’environ :
Une partie de cette production est transformée localement en engrais DAP, MAP, NPK et
TSP, soit environ 1.8 millions de tonnes équivalent DAP et en acide phosphorique purifié, soit
0.12 million de tonne de P2O5 par an. L’autre partie est exportée en tant qu’acide
phosphorique marchand.
Il est utilisé par les industries chimiques comme agent d’attaque des phosphates
minéraux au cours de la fabrication d’acide phosphorique. Le reste, en moindre quantité, sert à
la fabrication des engrais azotés.
L’acide phosphorique H3PO4 est produit à partir des phosphates naturels au moyen de
deux grandes catégories de procédés : Thermique et Humide.
Le procédé thermique : Il consiste à oxyder P2O5 qui est ensuite hydraté pour
obtenir finalement de l’acide phosphorique H3PO4.
Le procédé humide : Il est basé sur l’attaque du phosphate broyé par l’acide
sulfurique avec formation de l’acide phosphorique et de sulfate de calcium qui
précipite (gypse).
Ce procédé qui est le plus utilisable pour produire H3PO4, il nécessite cinq étapes :
Broyage du phosphate.
Les engrais sont des produits azotés utilisés dans le domaine agricole comme produit de
base pour enrichir le sol et donner aux plantes leur besoins en azote, potassium, phosphate et
autres éléments nécessaires pour leurs croissance. Ils occupent une très grande partie dans
l’industrie mondiale et valeur importante dans le développement agricole.
Azote Phosphore Potassium (NKP) : Engrais complexe qui renferme les trois éléments
fertilisants nutritifs primaires. Il est directement désigné par son pourcentage en azote,
en phosphate sous forme de P2O5 et potassium sous forme de K2O.
Elle comprend les sections techniques qui ont pour mission d’effectuer, pour le compte de
différents ateliers de Maroc Phosphore Jorf Lasfar, IMACID et EMAPHOS, des analyses
chimiques, physiques, granulométriques et environnementales.
Ces sections réalisent les analyses physico-chimiques des phosphates, des acides
phosphoriques et des engrais nécessaires pour le bon fonctionnement des ateliers
phosphoriques et des engrais de Maroc Phosphore Jorf Lasfar et de l’atelier
phosphorique d’IMACID, ainsi que les analyses granulométriques des phosphates et des
engrais.
Ces deux sections réalisent également toutes les analyses de l’acide phosphorique
et des engrais exportés.
En outre, cette section assure le suivi des émissions gazeuses et des rejets liquides
et solides de tout l’ensemble industriel de Jorf Lasfar.
Différents équipements sont ainsi utilisés pour la réalisation de ces analyses à savoir :
La réception de matériels.
La gestion de matériel.
Partie II
LA METHODE D’ANALYSE
DE LA GRANULOMETRIE DES PHOSPHATES
PAR TAMISAGE
I- Échantillonnage et analyse granulométrique :
I-1. Généralités sur le phosphate :
L’élément phosphate participe aux substances les plus indispensables des organismes
vivants. On le trouve en particulier dans les acides désoxyribonucléiques (ADN) constituants
des noyaux cellulaires ; il existe en outre dans la plupart de parties constituantes du règne
animal et végétal.
Il se trouve également emmagasiné sous différentes formes dans la croûte terrestre avec
une grande abondance (1 ,1Kg de phosphore /tonne). Ceci lui donne la 12éme place dans la liste
des éléments classés par abondance décroissante, précédant ainsi des éléments tels que le
carbone (14éme), le soufre (15éme) ou l’azote (17éme).
Les principales sources de phosphore sont :
_ Les os, contenant 50 à70 % de Ca3(PO4)2, qui sont utilisés dans l’industrie de la colle et
de la gélatine.
_ Les scories de déphosphoration de l’acier employées comme engrais,
_ Les phosphates minéraux d’ou est extraite la plus grande partie du phosphore et de ses
dérivés.
Ces phosphates sont de types très divers mais les plus employés sont les phosphates
d’aluminium et surtout de calcium ; ils se rencontrent un peu partout dans le monde. C’est à
partir de ces phosphates minéraux que l’on fabrique le phosphore, l’acide phosphorique et la
majeure partie des engrais phosphatés.
Le phosphate peut être associé à d’autres éléments et constitues des roches très variées.
Certaines sont aussi dures que le calcaire dur ou silex tandis que d’autres sont tendres ;
certaines sont d’aspect sableux ou gréseux, d’autres sont argileux.
Les colorations sont également très diverses : les unes foncées, presque noires, les autre
clair. Plus ou moins colorées en ocre, en rose etc. Ceci fait que des identifications sont faciles ; il
en a été souvent commis au cours de reconnaissances géologique.
Les phosphates des gisements Marocains se trouvent sous forme calcique avec des
qualités qui diffèrent selon la composition chimique en éléments chimique majoritaire et, qui
sont le phosphore, le calcium et le carbone.
Le patrimoine en matière des phosphates est reparti au Maroc dans la zone d’Ouled
Abdoun à Khouribga, Ben Guérir, Youssoufia et Bou Grâa. Et pour ne pas s’étendre la déçue,
le phosphate marocain est un gisement sédimentaire d’origines marines constitué par des
couches généralement peu inclinées sur l’horizontales et dont l’épaisseur est de quelques
mètres. Les minerais bruts ont des teneurs assez variables allant de 26% à 34% de P2O5.
L’apatite est définie par la formule chimique : [P2O5 (CaO)3] + CaF2. Elle est composée de deux
principaux éléments :
-Les éléments majeurs : P2O5, SiO2, CaO, F-, et CO2.
-Les éléments de traces : Na2O, K2O, Cd, MgO, Fe2O3, Al2O3 et SO4
I-2. Granulométrie :
En fait, l’échantillon doit être bien emballé dans des sacs en plastique introduits à leurs
tours dans des sacs en toile. En plus, il est recommandé de stocker les échantillons en absence
des intempéries. Chaque échantillon doit être muni d’une étiquette sur laquelle sont indiqués :
- La qualité et la référence.
- La date et l’heure de prélèvement.
- Lieu de prélèvement.
I-2-2. Quartage :
C’est l’opération qui consiste à réduire l’échantillon global en un échantillon réduit
ayant une masse voisine de 100g, le dispositif qui nous permet d’obtenir l’échantillon réduit est
un diviseur à riffles qui consiste à verser l’échantillon global sur la diagonale du déversoir de
diviseur qui, à son tour sépare l’échantillon dans deux bacs à des masses égales. On répète
l’opération jusqu’à l’obtention de la prise d’essai précitée.
Cette méthode s’applique à tous les échantillons du minerai préalablement
homogénéisés. Telle homogénéisation est réalisée manuellement à l’aide d’une pelle ou d’une
spatule en fonction de la taille de l’échantillon. (Quelques dizaines de grammes à quelques
dizaines de kilogrammes).
Après homogénéisation de l’échantillon initial, l’opération de quartage se fait soit
manuellement, soit à l’aide d’un diviseur à rifles en fonction de la taille de l’échantillon à
diviser (quantité de minerai à diviser, dimension des plus gros grains, humidité, etc.…).
C’est la séparation des grains solides par tamisage ou encore le classement volumétrique
directe selon des dimensions des particules et ceux après avoir classé les tamis dans un ordre
décroissant (du haut vers le bas) en prenant bien sur le refus du tamis inférieur dans un bac.
Le tamis disposé en décroissante avec le bac de refus doivent subir une vibration à l’aide
d’un rot-tape pendant une durée de 10minutes ainsi chaque tamis retient une masse. Ce qui
nous permettons de calculer le pourcentage de chaque tranche.
1. Objet :
2. Principe :
Une portion d’échantillon est séchée et séparée par vibration sur une série de tamis
superposés.
Par la suite, le contenu de chaque tamis est pesé et la fraction d’échantillon recueille par
tamis est rapportée sur la quantité d’échantillon totale.
3. Domaine d’application :
4. Appareillage :
Diviseur à riffles.
Secoueur.
Tamis à ouvertures variables.
Balance de précision.
Diviseur à riffles
Secoueur
Balance de précision
5. Réactifs :
Le phosphate K09.
6. Mode opératoire :
L’obtention d’un échantillon réduit qui va être soumis au test granulométrique est
assurée par le diviseur à riffles à deux directions, qui ne sont pas équipé de pièces en
mouvement. Il s’agit d’une trémie dont deux cotés sont verticaux et deux cotés en pente qui
font toute la longueur du diviseur à riffles. La trémie remplit une série d’au moins 12 fentes
rectangulaires, chacune d’elles présentant une largeur d’au moins deux fois la dimension de
particule maximale plus 5 mm. Chaque fente constitue l’ouverture d’une goulotte ; le produit
est déversé en alternance par les goulottes dans des directions opposées dans deux récipients.
Les diviseurs à riffles sont disponibles dans le commerce, dans de nombreuses dimensions
depuis le modèle de table jusqu’au grand modèle sur pied.
Les récipients étant en place, l’échantillon de phosphate est versé doucement dans la
trémie à l’aide d’une pelle dont la largeur est égale à la longueur du diviseur à riffles, de sorte
que la nappe de matériau tombe verticalement et de manière régulière dans toutes les fentes. Si
l’on ne prend pas soin de verser verticalement en nappe le produit, celui-ci aura tendance à
tomber en plus grande quantité dans le récipient qui est le plus éloigné par rapport à
l’opérateur et l’on obtiendra des échantillons inégaux et présentant un biais.
Pour les échantillons dont le volume est inférieur à la capacité du diviseur à riffles, on
rejette le contenu de l’un des récipients et l’on verse à nouveau le contenu de l’autre dans le
diviseur à riffle de manière qu’il passe dans deux nouveaux récipients. Suivant le degré de
réduction, ce mode opératoire est répété et l’on rejette le contenu de l’un des récipients.
Lorsqu’on a besoin d’un grand nombre de sous-échantillons, on réduit séparément le contenu
de deux récipients jusqu’à l’obtention du nombre de sous-échantillons nécessaires. Afin
d’obtenir une plus grande précision, chaque sous-échantillon est à nouveau divisé et les sous-
échantillons réduits aux deux extrémités de la série sont combinés.
Les échantillons dont le volume supérieur à la capacité du diviseur à riffles, doivent être
divisés en portions de même dimensions dont chacune correspond à la capacité du diviseur à
riffles. Chaque portion est versée séparément dans le diviseur à riffles en conservant le contenu
du récipient et en rejetant celui de l’autre. Le matériau retenu est bien mélangé et divisé à
nouveau en portions égales, chacune des dimensions correspondant à la capacité du diviseur à
riffles. Le mode opératoire est répété jusqu’à ce que la dimension de l’échantillon corresponde
à la capacité du diviseur à riffles.
I.6).Mesure :
échant P.E (g) >500 >400 > 315 >250 >160 >125 >80 Refus
µm µm µm µm µm µm µm <80 µm
II.1.1. La moyenne :
∑ X i
X = i=1
n
Xi : La mesure
n : Nombre de mesures effectuées.
II.1.2. L’étendue :
L’étendue R, ou l’amplitude d’une série de mesure est égale à la différence entre la plus
grande valeur mesurée et la plus petite.
R = X max
− X min
II.1.3. La variance :
La dispersion des valeurs Xi autour de leur moyenne est obtenue en calculant la
variance.
n 2
∑ ( X i− X )
i =1
=
2
S n −1
∑ ( X i− X )
σ =S = =
2 i =1
S n −1
II.1.5. Le coefficient de variation :
Le coefficient de variation se calcule en divisant l’écart type par la moyenne de la série
des données, il est souvent exprimée en partie pour mille (%o), ou en pour-cent (%).
σ
C.V = × 100
X
On calcule le rapport F en plaçant la plus grande variance au numérateur afin que F>1 :
F=σ12 /σ22
On va donc se reporter à la table des valeurs critique de F, établie pour des nombres
d’observations variées (tableau).
Si la valeur calculée excède la valeur tabulée, les moyennes sont considérées comme
significativement différentes.
La variance σ12 étant supérieur à σ22, la seconde série de mesures est donc plus précise.
Si la valeur calculée est inférieure à la valeur tabulée, on peut dire que les précisions
sont identiques.
La validation c’est apporter des épreuves que la méthode est adaptée à ses objectifs.
C’est aussi une procédure permettant d’établir par des études expérimentales, que les critères
de performances de la méthode satisfont aux exigences prévues par les applications analytiques
de la méthode.
- Le domaine d’application :
II.2.1. Fidélité :
a-Répétabilité :
Étroitesse de l’accord entre les résultats d’essais indépendants entre eux obtenus dans
des conditions de Répétabilité.
Conditions de Répétabilité :
Conditions où les résultats d’essai indépendants entre eux sont obtenus avec la même
méthode sur un échantillon identique soumis à l’essai effectué dans le même laboratoire par le
même opérateur utilisant le même équipement dans un court intervalle de temps.
b-Reproductibilité :
Étroitesse de l’accord entre les résultats d’essai, indépendants entre eux, obtenus dans
des conditions de reproductibilité.
Conditions de reproductibilité :
Conditions où les résultats d’essai sont obtenus avec la même méthode sur un
échantillon identique soumis à l’essai dans différents laboratoires par différents opérateurs
utilisant un équipement différent.
II.2.2. Justesse :
A un niveau donné, de l’accord entre la valeur vraie et le résultat moyen qui serait obtenu en
appliquant le procédé expérimental un grand nombre de fois.
vC − v0
Erreur relative (%) = × 100
vC
III. Étude statistique et l’analyse de la granulation par tamisage :
III.1. Méthode d’analyse des phosphates :
A-Résultats et discussion :
1-Fidélité :
a-Répétabilité :
Les paramètres de Répétabilité ont été déterminés sur une série de 10 mesures
déterminées dans des conditions de répétabilité. Les résultats sont regroupés dans le tableau
suivant :
b-Reproductibilité :
Les paramètres de reproductibilité ont été déterminés sur une série de 20 mesures. Les
résultats obtenus sont donnés dans les tableaux suivants :
Test d’égalité des variances (F-Test) :
Afin d’éviter toute la partie relative aux calculs du test, nous avons utilisé une «macro»
disponible sous EXCEL. Celle-ci nous donne les détails des calculs statistiques et les valeurs
qui permettent de prendre une décision ferme lors des expériences vécues.
La valeur critique F (loi de Fisher inverse) est calculé à l aide de l Excel avec une probabilité de
0.05 et une degré de libération (n-1=9).
-Pour la tranche >500µm :
Essais >500 >500
1 14.3 13.7
2 14.7 14.2
3 13.6 14
4 14.3 13.5
5 14.1 13.6
6 13.2 13.8
7 13.9 14.3
8 14.2 13.9
9 13.8 14.4
10 13.6 13.3
Moyenne 13.97 13.87
Variance 0.1912 0.1290
Écart type 0.4373 0.3592
CV 3.1303 2.5895
F observé 1.4822
F-Test 0.5670
Valeur critique de F 3.1789
Tableau 3 : Résultats d’analyse statistique de la reproductibilité pour la tranche >500µm.
Interprétations :
Les coefficients de variation sont inférieurs à 10% dans toutes les tranches
granulométriques.
Interprétation :
La granulométrie laser, à tendance d’augmenter les valeurs des pourcentages sur
chaque tranche, cela revient aux angles d’incidence sur chaque grain par rapport aux rayons
laser d’une part. Et d’autre par il y a coincement des grains au niveau des tamis qui ont des
mailles aussi petites. Tout de même on ne peut oublier que nous avons admis au départ que la
densité des grains des phosphate est presque la même chez la totalité des tranches.
Partie III
LES ANALYSES CHIMIQUES DES TRANCHES
GRANULOMETRIQUES
DE PHOSPHATE K09
I- Introduction :
Bien entendu, ces éléments entrent tous dans les réactions mises en jeu lors de la fabrication
d’acide phosphorique. A savoir :
La réaction globale :
Broyeur à disque
Ces analyses portent sur :
Les éléments majeurs : %P2O5, %CaO, %CO2, %F-, et % SiO2.
Les éléments de traces : %Al2O3, %Fe2O3, %K2O, %MgO, %Na2O, %SO4, Cd ppm.
Le pourcentage d’humidité.
III-Les méthodes d’analyse :
III.1. Détermination de l’humidité par étuvage dans les phosphates :
But : le but d’analyse de l’humidité de phosphate c’est pour jouer sur le coût de transport
de phosphate de Khouribga à Jorf Lasfar.
Appareillage :
• Appareillage courant de laboratoire, et notamment :
- Boite de pétrie ou capsule à humidité.
- Étuve réglée à 105 °C ± 5 °C
- Dessiccateur garni de gel de silice.
- Balance de précision.
Soit :
E : Poids de la prise d’essai de l’échantillon en grammes.
Mo : Masse du creuset vide en grammes.
M1 : masse finale du creuset et son contenu en grammes.
III.2.Analyse de l’anhydride carbonique dans les phosphates par volumétrie (calcimetre de
Bernard) :
But : le but d’analyse de CO2 c’est pour avoir une idée sur la richesse ou le déficit de P2O5
parce que le pourcentage de CO2 est inversement proportionnel à celui de P2O5.
APPAREILLAGE :
• Balance de précision
• Appareil de mesure du dégagement gazeux (Calcimetre de BERNARD) comprenant:
Tube mesureur de 20 ou 50 ml
Fiole d’attaque à fond plat, forme poire de 150 ml
Ampoule à brome, hauteur réglable
Tubes à hémolyse de 5 ml (65 x 13 mm)
Solution saturée en chlorure de sodium coloré par le rouge de méthyle (liquide de
remplissage)
Thermomètre
Raccords et tube en P.V.C.
Matériel courant de laboratoire.
Calcimetre de Bernard
MODE OPERATOIRE :
Prise d'essai :
- Peser avec précision une masse d'échantillon finement broyé et séché à 105 °C ( en
général 0.5 g ) et l'introduire dans la fiole d’attaque sèche à fond plat (dans le cas des
phosphates calcinés, ajouter environ 1 gramme de sulfate de cuivre (4.2) )
- Déposer le tube à hémolyse de 5 ml rempli au 2/3 avec de l’acide chlorhydrique (4. 1) dans la
fiole à réaction sans qu'aucune goutte d’acide ne se déverse sur le produit (dans le cas des
phosphates calcinés, déposer un autre tube à hémolyse contenant de l'eau distillée pour éviter la
prise en masse de la chaux libre contenu dans l’échantillon).
V : volume (V=Vf-Vi)
K : constante qui dépend de la température (K=0.1832 pour 22°c)
PE : Prise d’essai
III.3. Analyse de la silice totale dans les phosphates par gravimétrie (nitrate d’aluminium)
APPAREILLAGE
- Matériel courant de laboratoire et notamment :
- Balance analytique.
- Dessiccateur
- Bain de sable.
- Étuve réglée à 105 °C + 5°C.
- Four à moufle réglable à 900 °C.
- Capsule en platine ou creuset en porcelaine.
- Pince.
MODE OPERATOIRE :
- Peser à 0.1 mg près 1 grammes de phosphate broyé (granulométrie inférieure à 160 µm) et
séché à 105 °C + 5°C.
- Introduire cette prise d’essai dans un bêcher de 250 ml.
- Ajouter 3 grammes de nitrate d’aluminium (4.2) et quelques millilitres d’eau distillée.
- Agiter doucement pour faire dissoudre le nitrate d’aluminium.
- Verser lentement 15 ml d’acide perchlorique (4.1).
- Couvrir d’un verre de montre et chauffer modérément sur une plaque chauffante et sous la
hotte jusqu’à la fin de dégagement des vapeurs nitreuses.
- Enlever le verre de montre et maintenir l’attaque jusqu’à mise à sec (déshydratation
complète).
- Reprendre avec 10 ml d’acide chlorhydrique (4.3) et 20 ml d’eau distillée.
- Couvrir d’un verre de montre et porter à ébullition pendant 5 mn.
- Laver le verre de montre et filtrer à chaud sur filtre sans cendre à bande bleue.
- Laver le précipité à l’eau acidulée (4.4) chaude environ 200 ml en prenant soin de bien laver
les bords du filtre pour éliminer les traces des perchlorates.
- Placer le filtre bien égoutté dans un creuset en porcelaine préalablement calciné et taré.
- Sécher le creuset et son contenu à l’étuve pendant 20 mn.
- Calciner dans un four réglé à 900 °C pendant au moins une heure.
- Laisser refroidir dans un dessiccateur.
- Peser.
Appareillage de l analyse de silice total par gravimétrie.
MODE OPERATOIRE :
Prise d’essai
- Peser 0,5 g d’échantillon de phosphate broyé et séché.
Attaque :
- Introduire la prise d’essai dans une fiole jaugée en polyéthylène de 250 ml. Ajouter 20 ml de la
solution d’attaque (3.4). Laisser reposer pendant 2 mn, puis fermer hermétiquement la fiole et
la placer dans une étuve réglée à 60°C + 5°C pendant deux heures. Après refroidissement,
compléter au trait de jauge avec de l’eau distillée. A l’aide d’un entonnoir en polyéthylène muni
d’un filtre plissé, filtrer la solution dans un flacon en plastique ou fiole de 100 ml en prenant
soin de jeter les premiers ml de rinçage (éviter tout contact avec la verrerie). La solution est
prête pour le dosage de SiO2 réactive par spectrophotomètre d’absorption atomique.
EXPRESSION DES RESULTATS
Appareil de l’Ionométre.
MODE OPERATOIRE :
PREPARATION DES ECHANTILLONS :
Peser :
- 0.2 g de phosphate
- Introduire la prise d'essai dans une fiole jaugée de 250 ml
- Ajouter :
- 100 ml d'eau distillée
- 10 ml d'acide chlorhydrique concentré (4.6)
- Porter au bain marie réglé à 70 °C pendant 30 minutes
- Refroidir, jauger avec de l'eau distillée et homogénéiser
- Pipeter 10ml, les introduire dans une fiole jaugée de 50ml
- Ajouter quelques gouttes de l’indicateur bleu de Bromothymol
- Neutraliser par NaOH 10N
- Ajouter 25ml de la solution tampon (pH 5.25)
- Porter au trait de jauge avec de l’eau distillée.
Mesure
- Placer les électrodes dans le bêcher de 100 ml contenant l’étalon
- Agiter à l’aide d’un agitateur magnétique
- Lire la valeur affichée sur l’Ionométre lorsque l’équilibre s’établit
- Après avoir noté les millivolts des étalons et des solutions à analyser
- Tracer la droite d'étalonnage sur papier semi logarithmique en portant en abscisse les
concentrations des solutions étalons et en ordonné (sur l'échelle linéaire) les potentiels mesurés
correspondants, et en déduire la masse m des solutions à analyser.
% F- = ((lect x 25)/E)*10-3
But : le but d’analyse de SiO2 total et réactive et F- c’est parce que la présence de SiO2 et F-
donne SiF4 qui a un effet indésirable sur les matières de fer (canaux d’acide phosphorique
réservoir de l’acide phosphorique).
- Introduire à 0.5 mg près, 1 g d'échantillon broyé dans un bêcher de 250 ml et mouiller avec
quelques millilitres d'eau.
- Ajouter 15 ml d'acide perchlorique (3.1).
- Chauffer au bain de sable jusqu'à dégagement des fumées blanches.
- Laisser refroidir.
- Transvaser quantitativement dans une fiole de 500 ml en rinçant soigneusement le bêcher
avec de l'eau distillée.
- Ajuster au trait de jauge avec de l'eau distillée.
- Homogénéiser.
- Filtrer sur filtre plissé sec.
- Rejeter les premiers filtrats et recueillir le filtrat clair dans un flacon sec.
Appareillage de la mise en solution par attaque perchlorique.
III.6.2. Mise en solution par Minéralisateur :
Appareillage :
-Minéralisateur.
Le Minéralisateur.
Pour avoir une mise en solution complète, le minéralisateur est fondu sur 3 paramètres
essentiels : la Temperature, la Pression, et l’Infrarouge.
Graphe de temperature.
Graphe de pression.
Graphe de l’Infrarouge.
Mode opératoire :
- Introduire à 0.5 mg près, 0.75 g d'échantillon broyé dans le tube.
- Ajouter 10 ml d'acide chlorhydrique concentré (4.6)
-mettre les tubes dans leurs récipients.
-fermer les récipients avec les joints évasés.
-Mettez les récipients dans le rotor (le récipient de référence sur la position 1).
-Fermez le rotor à l'aide du couvercle.
-Insérez le rotor dans la chambre du four et fermez la porte.
A la fin de l’opération :
- Laisser refroidir.
- Transvaser quantitativement dans une fiole de 500 ml en rinçant soigneusement le tube et le
joint avec de l'eau distillée.
- Ajuster au trait de jauge avec de l'eau distillée.
- Homogénéiser.
- Filtrer sur filtre plissé sec.
- Rejeter les premiers filtrats et recueillir le filtrat clair dans un flacon sec.
Principe :
Un courant d’argon très pur est ionisé en traversant un champ électromagnétique très
intense. L’ionisation produite libère une quantité d’énergie calorifique très importante dont la
température atteint 10.000°C. Les échantillons mis en solution sont aspirés au niveau de ce
plasma qui va exciter à son tour, tous les éléments minéraux présents. Ces éléments minéraux
vont émettre des photons sous forme de radiations caractéristiques, en dehors du champ
d’excitation. Ces radiations en traversant un système optique, vont être décomposées et
détectées par un système informatique adéquat permet à la fin de la chaîne, de saisir toutes les
données, les traiter et de les convertir en information exploitables.
Détermination %H2O
Ech Essai N°1 1.3
Total Essai N°2 1.4
Moyenne 1.35
>500 Essai N°1 1.7
Essai N°2 1.6
Moyenne 1.65
>400 Essai N°1 1.2
Essai N°2 1.5
Moyenne 1.35
>315 Essai N°1 1.2
Essai N°2 1.4
Moyenne 1.3
>250 Essai N°1 1.5
Essai N°2 1.5
Moyenne 1.5
>160 Essai N°1 1.1
Essai N°2 1.3
Moyenne 1.2
>125 Essai N°1 1.1
Essai N°2 1.2
Moyenne 1.15
>80 Essai N°1 1.1
Essai N°2 1.2
Moyenne 1.15
<80 Essai N°1 1.4
Refus Essai N°2 1.4
Moyenne 1.4
Tableau 13 : Résultats d’analyse de l’humidité dans chaque tranche granulométrique.
Tableau de résultat :
Conclusion :
On peut dire que la mise en solution par attaque perchlorique ou par minéralisateur
donne presque les mêmes résultats, mais la mise en solution par attaque perchlorique contient
des risques (projection de l’acide, la présence de l’acide perchlorique dans un système fermé
avec une pression et une température élevé, il a un risque de s’exploser) par apport au
minéralisateur, donc je peux confirme que les résultats qui donne la mise en solution par
minéralisateur est représentatif parce qu’il est fondu sur 3 paramètre la pression, la
temperature, et l’infrarouge qui donne une mise en solution complète et la méthode est plus
sécurisé.
V. Analyses et interprétations :
V.1. Les éléments majoritaires :
-P2O5 :
Dans les analyses effectuées sur chacune des tranches étudiées, on peut noter que les
tranches supérieures à 500 et inférieure à 125 présentent des teneures en P2O5 relativement
faibles par rapport aux autres tranches. C'est-à-dire qu’une coupure granulométrique de ces
deux tranches ramène la teneur de l’échantillon global entre 31.5 (K09) et 32.5 % P2O5 (K12).
Or, le phosphate lui-même a déjà subi des coupures appropriées avant son acheminement à
Jorf Lasfar. Le but est toujours l’obtention d’une qualité qui ne peut être consommée qu’avec
un rendement raisonnable, surtout au niveau de la production d’acide phosphorique. Or le
rendement du phosphate en P2O5 s’attache obligatoirement aux diamètres des granules des
phosphate qui doivent être aux environs de 160µm, en offrant une grande surface d’attaque
par l’acide sulfurique, et du coup avoir le bon rondement en P2O5, ce derniers ne forme pas la
quasi-totalité des granules de la tranche supérieur, car elles sont constitué aussi de différentes
agglomérat, de matières organiques etc. Ce qui prouve leurs rendements faibles en matière de
P2O5. Alors que la tranche inférieure est formée principalement par des dégradations des
tranches supérieures qui ne sont pas forcement du P2O5.
-CO2 :
Le pourcentage de CO2 est inversement proportionnel à celui du P2O5, il suffit
d’analyser un seul pour savoir la tolérance de l’autre. En plus, l’apparition des mousses au
niveau de l’attaque a pour origine un pourcentage élevé en CO2.
-CaO et SO4 :
Les SO4 s’additionnent à ceux provenant de l acide sulfurique lors de l’attaque. La
chaux cède les CaO qui sont majoritaires en vue de former le gypse (CaSO4, 2H2O) qui sera
évacué à la mer.
-F- et SiO2 :
Ayant généralement des pourcentages voisins, leur présence simultanée favorise la
formation de SiF4 volatil, qui a un effet indésiré parce qu’il attaque le fer (voir les réactions
secondaires).
Les éléments de traces ont deux effets indésirés, le premier se manifeste par
l’augmentation de la densité ainsi que la viscosité en cas de fortes teneurs en Al2O3 et en MgO
et le deuxième ça concerne Na2O et K2O qui empêchent la cristallisation du gypse.
V.3. L’humidité :
Le taux d’humidité est presque semblable chez la totalité des tranches, chose qu’on peut
expliquer par le traitement de séchage qu’a subi le phosphate après traitement à Khouribga
pour jouer sur le coût du transport aux wagons par le soin de l’ONCF.
Conclusion Générale :
D’après les résultats des analyses effectuées sur chacune des tranches
étudiées, on a 5 tranches (de >400µm au >125µm) qui présente 68.83% de la
masse total du lot contient 32.2% de P2O5. C'est-à-dire après l’élimination des
tranches >500µm et tous ce qui est <125µm avec la méthode de la granulométrie
par tamisage en peux avoir une qualité de phosphate K10 au lieu de K09. Aussi
en peut noter que ces tranches présentent un déficit de la majorité des éléments
traces qui ont des effets indésirés sur la production de l’acide phosphorique.
Bibliographie :
M.BISSAOUI 27/04/2011 :
Cours de chimie Générale : agents laborantins (IDJ/LC)