Schema Hotelier

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SCHÉMA DIRECTEUR

DE DÉVELOPPEMENT
HÔTELIER
Concernant le territoire du nord parisien, dans le domaine de l’hôtellerie,
avec le recul, il sera aisé de qualifier la fin des années 1990 et le début des
années 2000 de période charnière.

En effet, au cours de la période 1997 - 2003, le nombre d’hôtels implanté au


sein de ce périmètre aura progressé de plus de 37 % et la capacité globale
du parc hôtelier aura, quant à elle, quasiment doublé au cours de cette
même période. Avec de telles évolutions, dans un laps de temps aussi
court, l’équipement hôtelier de notre territoire représente désormais près
de 37 % de l’offre départementale (contre 24 % en 1997).

C’est dans ce contexte de forte accélération et de transformation du parc hôtelier que la Communauté
d’Agglomération Plaine Commune a décidé, courant 2003, de réaliser un Schéma Directeur de
Développement Hôtelier.

D’une manière générale, l’activité hôtelière est étroitement corrélée à l’activité économique et à
l’activité touristique. Pour autant, concernant notre territoire, il nous a semblé utile, avant de définir
toute programmation future, de parfaitement appréhender les caractéristiques et les usages de
l’équipement hôtelier et d’identifier les différents facteurs pouvant impacter son développement.

En matière d’équipement hôtelier, la programmation globale qui est définie jusqu’à fin 2009
s’accompagne également d’un certain nombre de grands principes à mettre en œuvre. Ainsi, notre
Collectivité dispose à présent d’un outil d’aide à la décision lui permettant d’orienter les choix et de
prendre position lors des Commissions Départementales d’Equipement Commercial (CDEC).

A l’instar du Schéma commercial, dans la mesure où les territoires de nos villes se transforment
rapidement, nous avons déjà pris date, fin 2006, pour procéder à l’actualisation de notre Schéma
hôtelier.

Le Vi c e - P r é s i d e n t

Didier PAILLARD

1
D I AGNOSTIC DU MARCHÉ HÔTELIER
D E « PLAINE COM MUNE ÉL ARGIE 1 »
Le marché hôtelier de Plaine Commune et des trois villes voisines (Saint-Ouen, La Courn e u ve et Pantin) s’inscrit
d’une part dans le prolongement de l’attractivité touristique de la capitale et répond, d’autre part, à une demande
de tourisme d’affaires liée au dynamisme économique du territoire. La demande hôtelière générée par le tourisme d’agrément
est en re t rait, le patrimoine touristique et culturel jouant toutefois un rôle important dans la valorisation de l’image de
la destination.

H Bilan de l’off re hôtelière


■ Profil du parc hôtelier

«Plaine Commune élargie» regrou-


pait, début 2003, un parc de 33
>Évolution par catégories
1997 Année 2003 Répartition
hôtels homologués tourisme Var.
re p r é s e n t a n t une capacité totale Chambres Chambres Hôtels 97/03 1997 2003

disponible de 3 621 chambres. ÉCONOMIQUE 718 1 986 16 + 176,6 % 38,7 % 54,8 % Ò


Entre 1997 et 2003, le nombre de 2 ÉTOILES 755 1 027 12 + 36 % 40,7 % 28,4 % Ô
chambres a quasiment doublé sur le 3 ÉTOILES 381 608 5 + 59,6 % 20,6 % 16,8 % Ô
territoire, principalement en raison Total 1 854 3 621 33 + 95,3 % 100 % 100 %
de l’explosion de l’offre économique
Sources : recoupements des fichiers de la CCI, de l’Office de Tourisme de Plaine Commune, de
(+ 177 % au cours des 6 dernières l’Annuaire des Hôtels de France, des répertoires de groupes hôteliers,
années2). du Comité Départemental du Tourisme.
Les données correspondent au parc hôtelier au 1er janvier de chaque année.

>Répartition de la capacité par catégorie 1


Afin de prendre en compte un
ensemble géographique cohérent, le
périmètre du présent Schéma
Directeur Hôtelier, comprenait les
villes signataires de la « Charte des
dix villes », à savoir :
Î Les sept villes membres de la
En marge du marché hôtelier, l’offre Communauté d’Agglomération Plaine
en hébergement de «Plaine Commune ;
Commune élargie» est complétée par Î La Courneuve, Pantin, Saint-Ouen.
deux unités para-hôtelières, Ces dix villes forment un ensemble
dénommé «Plaine Commune élargie»
dont le développement est relative-
dans le document.
ment récent : Citéa Saint-Denis
Pleyel (groupe Pierre et Vacances,
Depuis 199 7, l’hôt ellerie éco- concentre plus de la moitié de l’offre 156 appartements) et Les Séjours du
nomique ne cesse de re n f o rc e r de chambres en 2003. Grand Stade (120 appartements).
son poids dans l’ off re totale.
Cette catégorie, qui rassemble
2
Les chiffres des hôtels 3 étoiles ne prennent pas en compte l’établis-
pour l’essentiel des établissements sement Ibis de La Courneuve : cet hôtel, malgré son classement 3
étoiles, applique en effet des tarifs correspondant à une offre 2
économiques de chaînes intégrées,
étoiles, cohérente avec son positionnement marketing, son site et son
offre. Il est donc inclus dans l’offre 2 étoiles.

2
■ Le poids des chaînes : la prédominance du groupe A c c o r
Le tableau suivant présente pour l’année 2003, le nombre de chambres selon leur mode de gestion
(chaînes intégrées, chaînes volontaires et indépendants) :

Capacités Pourcentages de l’offre totale


2003 Chaînes Chaînes Indépendants Total Chaînes Chaînes Indépendants Total
Intégrées Volontaires intégrées Volontaires
ÉCONOMIQUE 1 869 0 117 1 986 94,1 % 0% 5,9 % 54,8 %
2 ÉTOILES 938 59 30 1 027 91,3 % 5,7 % 2,9 % 28,4 %
3 ÉTOILES 482 0 126 608 79,3 % 0% 20,7 % 16,8 %
Total 3 289 59 273 3 621 90,8 % 1,6 % 7,5 % 100 %
Source : PKF hotelexperts

Les chaînes intégrées représentent dernier ne représente que 1,6 % sur le territoire de «Plaine L’offre d’Envergure, le deuxième
plus de 90 % de l’offre totale en de l’offre globale. Commune élargie», où il est pré- groupe hôtelier français, ne
2003, contre 7,5 % pour l’hôtelle- Avec 74,9 % de l’offre hôtelière sent avec cinq marques-enseignes représente que 8,7 % de l’offre de
rie indépendante. L’hôtellerie de de chaînes (et 69 % de l’offre majeures allant du 0 au 3 étoiles : chaînes (contre 20,5 % à l’échelle
chaînes volontaires n’est présente globale de chambres), le groupe Formule 1, Etap Hotel, Ibis, nationale). Une seule enseigne est
qu’avec un seul établissement. Ce Accor s’impose comme le leader Mercure, Libertel et Suitehotel. présente : Campanile (3 unités).

■ Répartition géographique de l’offre hôtelière


La carte ci-dessous permet de visualiser la répartition du parc hôtelier de «Plaine Commune élargie», en juillet 2003, en distinguant les modes
de gestion hôtelière des établissements et les équipements structurants :

RN 1

RN 14

RN 328 RD 84

RD 11

Hôtels de chaînes
A1
intégrées
RD 986
Hôtels indépendants
Hôtel de chaîne RD 2
A86
volontaire
Résidences hôtelières A86

Secteurs territoriaux RD 20

RD 340

RD 1 RD 14

>une
«Plaine Commune élargie» :
capacité hôtelière Porte
Porte de d’Aubervilliers Porte de
de 3 621 chambres classées, la Chapelle la Villette

à laquelle il faut ajouter 276 en


résidence de tourisme et 436
c h a m b res mises en ser vice en 2004

3
L’essentiel du parc hôtelier s’insè- moyenne de 193 chambres par mique de «Plaine Commune
re en bordure des grands axes de hôtel, soit 83 chambres de plus é l a rg i e».
c i rculation et en premier lieu que la moyenne générale. Ces
à proximité d u bo ule vard fortes capacités sont le fait des Dans le Nord du territoire, l’offre
périphérique dans la mesure où hôtels de chaînes et notamment de est nettement plus diffuse. Le pro-
ce périmètre concentre près de l’offre proposée sur le pôle de fil de l’offre reste également mar-
59 % de l’offre de chambres du S a i n t - O u e n 3 . Le secteur péri- qué par la prédominance des
territoire d’analyse. Ce secteur phérique concentre 70 % de chaînes hôtelières intégrées.
territorial dispose d’une capacité l ’ o ff re en h ôtellerie écono-
3
Complexe Formule 1 & Etap Hôtel (850 chambres au total).

■ Ta r i f i c a t i o n
Les fourchettes dans lesquelles s’inscrivent les tarifs affichés par catégorie sont les suivantes
(base chambre double en € TTC en 2003) :

Tarifs chambres double en € TTC Tarif minimum Tarif maximum


ÉCONOMIQUES 24,50 - 47 26 - 50
2 ÉTOILES 33 - 69 75 - 95
3 ÉTOILES 81 - 132 89 - 180
Source : PKF hotelexperts

Des écarts de tarifs sont relevés pour Les tarifs les plus élevés sont ceux Le secteur Nord de la Il est à noter qu’en matière d’hô-
une même catégorie d’hôtels : ceux- pratiqués en bordure du périphé- Communauté d’Agglomération, tellerie économique, le secteur La
ci sont principalement le fait de la rique (influence de Paris) et dans qui englobe les villes d’Epinay- Courneuve / Le Bourget pratique
localisation des établissements et les centres-villes de Saint-Denis et sur-Seine et de Stains, propose les des tarifs légèrement plus élevés
de la distinction entre chaînes et de Saint-Ouen. tarifs les plus bas du territoire. qu’au cœur du territoire : le pôle
indépendants. d’activité du Bourget et la rareté
de l’offre en sont les principales
raisons.

■ Niveau qualitatif global et niveau de rénovation

Depuis 1998, l’implantation de le niveau qualitatif de l’offre. Ces L’hôtellerie indépendante montre et des efforts particuliers sont
l’hôtellerie de chaînes 3 étoiles établissements sont en effet entrete- quant à elle des niveaux de rénova- notables au niveau des prestations
(Suitehotel), 2 étoiles (hôtels Ibis) et nus régulièrement car les politiques tion très hétérogènes. Pour autant, le de service offertes.
économiques (Etap Hôtel, Formule de chaînes imposent un entretien de niveau qualitatif d’ensemble de
1, Villages Hôtel) tend à rehausser l’immobilier. l’offre hôtelière est très satisfaisant,

H Bilan de la demande hôtelière


■ Évolution générale >Taux d’occupation
«Plaine Commune Variation
2001 2002
élargie» 2001 - 2002
Le volume de nuitées a faiblement cette évolution de l’offre n’est pas
augmenté entre 2001 et 2002 : sans conséquence sur les per- NOMBRE DE NUITÉES 1 075 021 1 081 049 + 0,6 %
seulement 0,6 % de progression f o rmances des établissements CAPACITÉ DES HÔTELS 3 677 3 898 + 0,6 %
alors qu’au niveau régional elles du territoire. TAUX D’OCCUPATION 80,1 % 76,0 % - 5,1 %
progressaient de 2,5 %, et qu’à
Source : PKF hotelexperts
l’échelle de la Seine-Saint-Denis Néanmoins, avec 76 % en moyen-
elles augmentaient de 4,9 %. ne, les taux d’occupation de
«Plaine Commune élargie» restent
Ce résultat est le fait d’une capacité supérieurs à ceux du département
hôtelière disponible sur «Plaine (73,8 % en 2002). Cet écart est en
Commune élargie» qui a gagné 6 % partie dû à la sur-représentation de
de chambres, contre seulement 1,3 % l’hôtellerie économique.
de progression en Ile-de-France :

4
■ L’occupation par catégorie
2001 2002 Variation 2001 - 2002
Le tableau ci-contre présente Occupations
l’évolution des taux d’occupation et nuitées Nuitées TO Nuitées TO Nuitées TO
de «Plaine Commune élargie» ÉCONOMIQUES 622 598 85,9 % 598 872 82,6 % -3,9 % 3,9 %
par catégorie et une estimation de
2 ÉTOILES 268 133 71,5 % 254 599 67,9 % -5,0 % -5,1 %
l’évolution du nombre de nuitées
entre 2001 et 2002. 3 ÉTOILES 138 378 74,8 % 153 774 69,3 % + 11,1 % - 7,3 %

L’hôtellerie économique est celle 2002 : ce type d’héberg e m e n t , d’occupation supérieur à 82 %.


qui subit la plus faible baisse à vocation souvent utilitaire, est
de fréquentation entre 2001 et p a rvenu à maintenir un taux

■ Segmentation de la clientèle

>Répartition des nuitées par segment de clientèle La demande est en majorité liée La demande de tourisme d’agré-
au tourisme d’affaires individuel ment (individuels et groupes) est
(transit, visites professionnelles, principalement liée à la qualité
formations, etc.). Le segment des connexions entre «Plaine
«groupes affaires» reste quant à Commune élargie» et Paris
lui marginal, en partie à cause (métro, RER) ainsi qu’à l’attractivité
d’un faible taux d’équipement des des tarifs proposés.
hôtels en salles de réunions et en
restaurants.

■ Origine de la demande
C’est majoritairement une clientè - é g a l e m e n t la présence de d’Amériques, etc.) reste très faible
le française (70 % à 80 % des nui- Britanniques, de Belges et (environ 5 %). Ces clients se
tées) qui utilise l’offre hôtelière du d’Allemands : la proportion de re t rouvent plutôt dans Paris
territoire de «Plaine Commune clientèle européenne reste néan- i n t r a - m u ros qui dispose d’une
élargie». La nature de cette moins limitée (de l’ordre de 10 à o ff re souvent mieux adaptée
demande est liée au profil de 15 % des nuitées). aux besoins des clientèles
l ’ o ff re hôtelière de chaîne i n t e rn a t i o n a l e s .
(enseignes nationales). Les La proportion d’autres clientèles
hôteliers du secteur indiquent (en provenance d’Asie,

■ Saisonnalité

La saisonnalité mensuelle La saisonnalité journalière niveau d’activité ; néan- Les nuitées du jeudi et
des taux d’occupation relevée sur est quant à elle beaucoup plus moins la réduction du du lundi soir deviennent
«Plaine Commune élargie» est marquée : temps de travail permet do nc pl us di ff ic ile s à
très peu marquée : les périodes aujourd’hui à une forte propor- capter ;
les moins actives se situent durant E Le mardi et le mercredi tion de la clientèle d’affaires de
les mois d’hiver (de début concentrent les nuitées terminer sa semaine de travail E Le vendredi et le
décembre à fin février) et au mois d’affaires ; dès le jeudi soir ou de ne dimanche connaissent
d’août. reprendre que le mardi matin. u ne dé s aff e ct i on d e
f r é q u e n t a t i o n a ff a i re s ,
E Le jeudi, le samedi et
et capter une demande
le lundi sont des journées
t ou r i s t i q u e demeure
bénéficiant d’un bon
d i ff i c i l e .

5
É VA L UATION
DES FACTEU RS DE CROISSANCE

H Aspects méthodologiques Immobilier de bureaux occupé fin 2002 sur Plaine Commune 800 000 m2

Le diagnostic du marché hôtelier Dans ce contexte, et après une


Surfaces d’immobilier tertiaire identifiées :
de «Plaine Commune élargie» a analyse détaillée du potentiel
E livrées (avec des surfaces à commercialiser) ou en cours de développement,
mis en évidence l’étroite corrélation d’évolution de la demande pour
E en projet, avec ou sans date d’achèvement programmée sur la période
existant entre l’activité hôtelière et chaque segment de clientèle,
2004-2009 et ayant reçu un agrément de l’Etat. 560 000 m 2
le dynamisme économique. Dans deux hypothèses de croissance
ce cadre, les développements des besoins ont été déterminées :
Taux de croissance annuel des surfaces occupées sur 2003/2009 (*) + 7,2 %
hôteliers à venir doivent non une hypothèse de « croissance
seulement répondre au dynamisme optimale », basée sur la concré-
de la demande observ é e tisation des projets immobiliers Surfaces d’immobilier tertiaire identifiées :
a c t u e l l e m e n t , et être cohérents t e rt i a i re s identifiés à fin 2003, et E livrées (avec des surfaces à commercialiser) ou en cours de développement,
avec les ambitions affichées en une « hypothèse conservatrice », E en projet, avec une date d’achèvement programmée sur la période
terme de développements écono- prenant en compte un volume de 2004-2009 et ayant reçu un agrément de l’Etat. 336 000 m 2
miques, notamment tert i a i re s concrétisation moins optimiste
( f o rtement g éné ra t eu rs d e (voir tableau ci-contre) : Taux de croissance annuel des surfaces occupées sur 2003/2009 (*) + 4,7 %
n ui tées hôte liè re s ) .
(*) en prenant en compte un taux de remplissage de 90 %
des nouvelles surfaces bâties.

H Évaluation du potentiel de nuitées et de chambre s


Sur la base de l’analyse des l’activité hôtelière de «Plaine i l l u s t re le nombre de nuitées
facteurs de croissance suscep- Commune élargie» à moyen pot ent ielle s par se gment à
tibles d’avoir un impact sur t e rme, le tableau sui vant l’horizon 2009 :

Hypothèse optimale Hypothèse conservatrice


Nuitées 2002
Taux annuel 2009 Taux annuel
2009
de croissance de croissance
INDIVIDUELS LOISIRS 314 895 362 000 2,0 % 362 000 2,0 %
GROUPES LOISIRS 146 110 174 000 2,5 % 174 000 2,5 %
INDIVIDUELS AFFAIRES 570 352 930 000 7,2 % 786 000 4,7 %
GROUPES AFFAIRES 19 530 48 000 13,9 % 48 0000 13,9 %
AUTRES 30 161 35 000 2,0 % 35 000 2,0 %
TOTAL (Rés. tourisme incluses) 1 081 048 1 549 000 5,3 % 1 405 000 3,8 %

>allant
Ces projections définissent une croissance annuelle de la demande globale comprise dans une fourchette
de 3,8 % à 5,3 % ; ce qui correspond à un volume théorique global lui même compris entre 1,4 et 1,55
millions de nuitées à l’horizon 2009 4.

4
L’actualisation du schéma à intervalles réguliers permettra d’ajuster de façon précise les
développements hôteliers aux implantations réelles d’entreprises.

6
P R É C O N I S AT I O N S
H ...sur l’évolution de la capacité...
Afin de calibrer la capacité globale requise pour adapter l’offre à la demande projetée, un taux moyen global d’équilibre de 72 %
a été retenu.

Ce taux, qui se situe légèrement Considérant un taux d’occupation E Environ 5 350 chambres au Il faut donc déduire de cette
au-dessous des performances cible de 72 % pour le territoire, total dans l’hypothèse conserva- e s t i m a t i o n les projets identifiés à
actuelles, est la résultante estimée l’offre correspondante s’établit à : trice ; soit une augmentation ce jour, les projets actés par la
d’une montée en puissance pro- totale de la capacité d’en- CDEC (Hôtel du Stade, capacité
bable de l’offre haut de gamme et E Environ 5 900 chambres au viron 1 450 chambres. de 60 chambres) mais aussi et
d’un accroissement du déséqui- total dans l’hypothèse optimale ; Ces évolutions correspondent à surtout tenir compte des deux éta-
libre semaine / week-end lié au soit une augmentation un solde net des disparitions / blissements (Suitehotel et Etap
développement de l’offre. totale de la capacité d’en- créations de chambres. Hotel localisés à la Porte de la
viron 2 000 chambres. Chapelle) dont l’ouverture est
intervenue courant 2004 (d’une
capacité totale de 436
chambres).

H ...et sur les grands principes à mettre en œuvre . . .

L’utilisation de cette enveloppe de progression (de l’ordre de 1 000 à 1 500 chambres) doit se faire
en respectant certains principes directeurs qui sont :

E Assurer la pérennisation E Assurer un développe- E Renforcer l’offre en


de l’offre existante, et ment cohérent, lié essentielle- matière de para-hôtellerie
notamment de l’hôtellerie indé- ment à l’implantation de nouvelles dans la mesure où celle-ci répond
pendante ; entreprises susceptibles de géné- à une demande spécifique ;
rer une demande hôtelière ;
E Éviter de situer le territoire E Accompagner un projet
dans un contexte d’offre monopo- E Rééquilibrer le profil d’hôtel 4 étoiles qui consti-
listique ; qualitatif de l’offre, en favo- tuerait un élément structurant et
risant les structures 2 et 3 étoiles ; qui contribuerait à l’amélioration
de l’image du territoire.

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