GSM PDF
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L'introduction de GPRS dans un rseau se fait sans modification du soussystme radio. Le GPRS utilise la mme modulation, les mmes bandes de frquences, la mme structure de trame. La couche physique considre les nouveaux canaux de donnes en mode paquets, comme des canaux de trafic des
services vocaux. Par contre, de nouveaux terminaux mobiles vont apparatre,
qui pourront se servir de modems radio relis un ordinateur portable ou un
assistant numrique personnel PDA.
Les volutions du GSM vont accentuer la convergence des usages et de la
qualit mobile fixe {tlphone portable avec capacit Internet). Les oprateurs pourront offrir des niveaux de qualit de services grce la dfinition de diffrents
profils d'utilisateurs pour un service, et de la bande passante la demande.
Le GPRS est une volution des rseaux GSM qui prpare l'introduction des
rseaux de troisime gnration. Les diffrences majeures sont le dbit des donnes qui pourra atteindre 2 Mbit/s avec UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) et la nature des terminaux qui seront multimodcs.
1.1
HISTORIQUE
e
De l'Antiquit jusqu' la fin du X I X sicle, l'crit est l'unique moyen de communication entre deux personnes spares par une distance importante.
Durant cette priode antrieure aux tlcommunications, les informations
voyagent au rythme des messagers. Depuis le dbut du X X sicle, les tlcommunications ont permis d'effacer les distances entre des personnes qui souhaitent communiquer. Nous allons parcourir rapidement les tapes majeures
de l'histoire des tlcommunications qui ont prcd la naissance du GSM
(Global System for Mobile communications), avant d'aborder le GSM en
dtail travers ses protocoles, les quipements qui composent un rseau et
les caractristiques des terminaux.
e
1.
Prsentation
de frquences d'une largueur limite, formule par la Federal Communications Commission. La compagnie Bell Tlphone propose le systme
Advanced Mobile Phone Service mettant en uvre le concept cellulaire. Le systme est expriment dans la ville de Chicago et, depuis 1978,
il y est oprationnel.
\
/
Le principe du rseau cellulaire repose sur la division de l'espace gographique couvert par le rseau en petits territoires appels cellules. Dans chacune
des cellules, une station est l'ensemble metteur-rcepteur du rseau vers les
stations mobiles prsentes dans les limites du territoire de la cellule. L'volution, par rapport la situation antrieure, rside dans l'augmentation du nombre des stations du rseau et, dans le mme temps, dans la diminution de la
puissance d'mission des stations. En effet, chaque station rseau doit couvrir
une surface plus petite, mais le corollaire est, pour le rseau, la gestion des
changements de cellules quand un abonn quitte une cellule pour entrer dans
une autre, adjacente. Une station du rseau gre l'ensemble de frquences
alloues par le rseau pour sa cellule et l'ensemble des abonns prsents dans
la cellule. Quand un abonn veut mettre un appel, la station lui attribue une
frquence d'mission. Lorsque l'abonn change de cellule, il passe sous le contrle d'un autre metteur, lequel lui donne une nouvelle frquence d'mission
diffrente de la premire. Il libre alors la frquence utilise dans sa cellule
d'origine.
Le concept cellulaire apporte comme principales nouveauts le changement dynamique de frquence d'mission pour un poste d'abonn pendant
une communication, et cela en fonction des dplacements du mobile dans le
rseau et une rutilisation des frquences dans des cellules suffisamment loignes l'une de l'autre. Ces deux nouveauts permettent d'augmenter le nombre de communications simultanes dans le rseau, et donc, le nombre
d'abonns.
En 1982, aux tats-Unis, la Federal Communications Commission normalise
les spcifications du systme Advanced Mobile Phone Service , qui devient
le standard unique du radiotlphone en Amrique du Nord.
De nombreux rseaux cellulaires sont mis en service durant la dcennie 80
dans le monde entier, mais la plupart de ces rseaux utilisent des normes incompatibles et un mode de transmission de l'information analogique, chaque pays
dictant souverainement sa norme.
Aujourd'hui, les rseaux de radiocommunication cellulaires sont nombreux
et banalisent ce moyen de communication. Il est maintenant possible de communiquer en tous lieux tous moments, pour recevoir ou transmettre de la phonie et des donnes. Les tlcommunications sont devenues multimdia pour le
grand public ; elles transportent aussi bien le son que le texte ou l'image et les
donnes sont un mlange de tous ces types d'informations.
7.
Prsentation
Les
bases
des
transmissions
radiolectriques
Norme
Allemagne
C-450
Belgique
Mobilophone 2, NMT
Danemark
NMT
Espagne
NMT
Finlande
NMT
France
Italie
TACS
Norvge
KM"
Pays-Bas
NMI
Royaume-Uni
TACS
Sude
NMT
1.2
est le principal avantage de cette technique ; son dfaut majeur est sa sensibilit
aux parasites radio. Ce type de modulation est toujours trs utilis en radiodiffusion AM et pour la tlvision.
La modulation de frquences : la frquence instantane varie linairement
avec le signal. Ce type de modulation est moins sensible aux parasites que la
modulation d'amplitude ; en revanche, elle demande une largeur de bande plus
grande. Pour transmettre un signal possdant une excursion en frquence de L,
il faut une bande de frquences de largeur B = 2 X L. Ce type de modulation est
trs utilis pour les tlcommunications et pour la radiodiffusion FM.
La modulation de phase : la phase d'un signal porteur varie linairement
avec la grandeur transmettre par rapport un signal de rfrence, mais l'excursion en phase est borne par 2n. La largeur de bande demande est la mme que
celle de la modulation de frquences. Ce type de modulation est galement trs
utilis pour les tlcommunications.
Les
bases
des
transmissions radiolectriques
1.
Prsentation
les bases
1.3
1*3*1
tes
dfauts
des
transmissions radiolectriques
metteur
Fgiure
1.3.3
Les
rcepteur
interfrences de co-channel
Des metteurs radio distants diffusant sur la mme frquence que celte utilise
par un metteur particulier que l'on souhaite capter perturbent la rception,
mme quand ils sont trs loigns. Ce dfaut est l'interfrence de co-channel.
Les interfrences d'intermodulation
Deux metteurs radio, transmettant sur des frquences diffrentes, se perturbent mutuellement quand ils sont trop proches ou trop puissants. Ce dfaut se
nomme intermodulation.
Le bruit de fond
La sensibilit du rcepteur est la source de ce type de dfaut. L'antenne de
rception collecte le bruit thermique gnr par l'lectronique du rcepteur en
mme temps que le signal radio, lequel bruit est amplifi avec le signal. Le filtrage permet d'amliorer le rapport du signal sur le bruit.
Le bruit atmosphrique
Les ondes cres par des orages ou d'autres phnomnes atmosphriques peuvent galement brouiller les ondes radiolectriques. Elles se manifestent par des
impulsions trs brves et de haut niveau. Le bruit atmosphrique est important
dans les basses frquences.
Les bruits industriels
Tous les quipements lectriques sont des sources de pollution Tadio. Les collecteurs des machines tournantes, les allumages des moteurs explosions sont
aussi des sources de parasites.
1.4
En 1987, le GSM fixe les options techniques majeures pour les normes de
radiocommunication avec les mobiles, qui sont les suivantes :
1.5
transmission numrique,
multiplexage temporel des canaux radio,
cryptage des informations sur le canal radio,
une nouvelle loi pour le codage de la parole dbit rduit par rapport aux
lois en usage dans les tlcommunications (loi u en Europe, loi A en Amrique du Nord).
Usage/pays
Tailles des
cellules
CT2
200 m
GSM
Radiotlphone/Europe
200 m 35 km
IS54
200 m 35 km
IS95
Radiotlphone/Amrique du Nord
200 m 35 km
l'efficacit
spectrale
des
techniques
numriques
Efficacit spectrale
CT2
0,72 bit/s/Hz
GSM
1,35 bit/s/Hz
IS54
1,62 bit/s/Hz
Remarque : le T D M A est une technique de multiplexage temporel. Le multiplexage temporel consiste structurer le temps en intervalles gaux appels trames. U n e trame se compose d'intervalles de temps lmentaires (IT) ; chaque
En septembre 1987, les exploitants de rseaux de treize pays europens (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Norvge, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Sude) signent le mmorandum
M O U (Memorandum of Understanding) pour la mise en oeuvre concerte
du systme cellulaire numrique europen. D'autres pays vont adhrer cet
accord : l'largissement du groupe des signataires des exploitants non europens est une ratit, puisque la norme GSM concerne aussi aujourd'hui des pays
d'Afrique, d'Asie et l'Australie.
L'anne 1989 voit le transfert des travaux du Groupe Spcial Mobile (GSM)
au comit SMG de ('European Telecommunication Standards Institute (ETSI),
qui poursuit les tches de normalisation.
Cinq sous-groupes composent le S M G qui dfinissent :
Le SIM est une carte mmoire. Elle contient des informations dcrivant
un abonnement.
Le sigle G S M change de signification. De Groupe Spcial Mobile , il passe
Global System for Mobile communications .
Ce chapitre prsente le radiotlphone de la premire gnration, puis il introduit les concepts et les composants de l'architecture d'un rseau de radiotlphone cellulaire de la seconde gnration.
5.1
La transmission, radio est analogique. La puissance d'mission des terminaux mobiles doit tre importante (8 W ) , la taille et le poids des terminaux
ne sont pas ngligeables, en consquence les terminaux sont embarqus dans
des vhicules, afin d'utiliser la batterie du vhicule comme source d'nergie.
Dans un rseau, l'attribution d'un canal radio un terminal mobile est statique. Par consquent, le nombre d'abonns du rseau est limit par le nombre
de canaux radio, le service est rserv pour des catgories cibles de la population.
La premire volution consiste allouer un canal de communication uniquement quand un terminal mobile en a besoin. Ainsi le nombre d'abonns dans
le rseau peut tre suprieur au nombre de canaux radio.
Pour accrotre de faon significative le nombre d'abonns dans un rseau le
concept cellule est introduit, ce qui est une volution majeure. Le nombre
de canaux radio est maintenant en relation directe avec le nombre de cellules
du rseau. L'accs au radiotlphone est dsormais possible pour tous les abonns
du tlphone filaire.
L'ARCHITECTURE CELLULAIRE
Le concept de base d'un rseau de radiotlphone cellulaire est d'une part la
division du territoire couvert par un rseau en un ensemble d'espaces appels
cellules et d'autre part le partage des canaux radio entre les cellules. C'est une
rupture avec l'architecture des rseaux de la premire gnration de radiotlphone, o il n'y a qu'une cellule de trs grande dimension. Dans chaque cellule
d'un rseau de la seconde gnration, il y a une station de base, c'est un metteur
rcepteur. Ce dernier interconnecte le rseau mobile fixe avec le rseau commut filaire (RTC).
Terrliolr couvert
?M te 'seau
\
SteOon d bass
+ ( r i
Station 0* base
Cellule N*Z
T1
Y'
I
Station da base
Siaflon de baw
Cefcl9N"5
Y,
IS
Sutiondebase
I /
AV
....irttondfDase
CrtubNt
le
la
la
la
2. Le rseau cellulaire
2. Le rseau cellulaire
Pour estimer la direction du dplacement d'un abonn dans le rseau, la puissance du signal reu d'un terminal par les stations de base les plus proches est
compare. Pour simplifier, une station de base reoit un signal plus faible quand
un terminal s'loigne, par contre le niveau du signal augmente quand le terminal
s'approche. Avec les informations fournies par les stations de base, le rseau
apprcie la direction du dplacement d'un terminal.
Pour maintenir la communication d'un abonn, qui franchit la frontire
entre deux cellules, le rseau dans une premire tape synchronise deux stations de base sur le terminal, la station de base de cellule qu'il quitte et la
station de base de la cellule o le terminal entre. Aprs un dlai pour vrifier
le bien fond du transfert, c'est--dire que le dplacement s'est poursuivi dans
la direction estime, le basculement d'une cellule l'autre est confirm. Un
transfert intercellulaire (hand'Over en anglais) est un moment techniquement
dlicat.
Dans les rseaux de la premire gnration, quand un terminal change de
cellule, la communication est d'abord coupe dans la cellule active, avant d'tre
rtablie dans la nouvelle cellule. Dans les rseaux numriques (GSM), une station mobile possde plusieurs dmodulateurs et elle peut ainsi communiquer
avec deux stations de base simultanment, de sorte qu'il n'y a plus de coupure
dans la communication avec l'infrastructure fixe du rseau : c'est le premier
avantage. Le second avantage est un corollaire du premier : la suppression des
effets de ping-pong quand un mobile se dplace la frontire entre deux cellules,
passant de l'une l'autre.
Une communication entre une station de base et un terminal mobile utilise
deux canaux, un pour transporter les informations de la station mobile vers la
station de base, l'autre pour acheminer les informations de la station de base
vers le mobile. L'nergie ncessaire au transport d'un signal radio entre deux
points est en relation directe avec le carr de la distance entre ces deux points.
Un terminal portable possde une source d'nergie limite, d'o l'intrt des
cellules de petites dimensions, ainsi la distance sparant l'metteur du rcepteur
est petite.
La seconde gnration du radiotlphone introduit plusieurs ruptures :
le concept des cellules,
la communication radio est numrique,
l'itinrance (l'abonn d'un rseau peut utiliser en voyage un autre rseau),
le terminal peut recevoir de la phonie et des donnes,
le service est ouvert toutes les catgories de la population,
les composants d'un rseau sont normaliss.
La
normalisation
-a
LA NORMALISATION
La normalisation des produits revt deux aspects bien diffrents :
d'une part la dfinition des normes, c'est--dire des caractristiques techniques auxquelles un produit doit rpondre,
d'autre part la certification ou homologation des produits qui prouve la
conformit d'un produit une norme.
Au niveau mondial, les instances de normalisation les plus importantes dans
les domaines des tlcommunications et des technologies de l'information sont
les suivantes :
L'International Standards Organization (ISO), installe Genve, en
Suisse, regroupe 89 pays par leurs organismes de normalisation nationaux.
L'AFNOR est membre de PISO. Les normes publies par l'ISO sonr des
rfrences qui ne s'imposent pas aux pays membres.
L'Union Internationale des Tlcommunications (UIT), installe elle
aussi Genve, regroupe les trois instances suivantes :
- le Comit Consultatif International pour le Tlphone et le Tlgraphe
(CCITT), qui produit tous les quatre ans des recommandations pour les
rseaux informatiques (srie X), la tlphonie (srie V), la tlcopie (srie
T) et pour les rseaux numriques intgration de services (srie S) ;
- le Comit Consultatif International pour les Radiocommunications
(CC1R) ;
- l'International Frequency Registered Board (IFRB) qui attribue les bandes de frquences aux pays membres de l'UlT et rgle les questions de
brouillage.
Pour l'Europe, les trois principaux organismes qui dictent des normes sont :
Le Comit Europen de Normalisation lectrotechnique (CENELEC). Cr
en 1958, ce comit sige Bruxelles ; 18 pays y sont prsents. Ses normes
ont un caractre contraignant pour les pays membres, qui sont tenus de promulguer des normes nationales correspondant celles qu'il produit.
Le Comit Europen de Normalisation (CEN). Cr en 1961, le CEN
sige Bruxelles ; les 18 pays reprsents dans cet organisme sont ceux du
CENELEC.
L'European Tlcommunication Standard Institute (ETSI). Cr en 1988,
son sige est Valbonne en France ; 21 pays y sont prsents. L'ETSI normalise les rseaux publics europens de tlcommunications.
Des organismes certificateurs grent les procdures d'homologation er dlivrent les agrments. Les organismes certificateurs sont normalement accrdits
en France auprs du COFRAC (COmit FRanais d'ACcrditation). Une vingtaine d'organismes sont accrdits.
S. Le rseau cellulaire
Les normes garantissent aux utilisateurs une qualit, des performances, une
scurit d'emploi, et fournissent des repres pour tous ces critres. Elles ouvrent
des marchs aux industriels qui les respectent, mais limitent galement leur responsabilit en cas de dommage. Une norme europenne largit l'espace dans
lequel un produit peut tre utilis, d'une part pour le consommateur et d'autre
part pour le fabricant, l'un comme l'autre y trouvant donc son intrt. La norme
simplifie la vie du consommateur (par exemple, sa carte de crdit est accepte
partout dans le monde parce qu'elle normalise), et largit le march du fabricant pour ses produits et donc ses dbouchs.
8.5
6 Prsentation
messase (niveau N- 1)
5 Session
messase (niveau N- 2)
en-tte
4 Transport
3 Rseau
2 Liaison
Figure 2.7 Encapsulation des messases.
en-tte
L'architecture des
rseaux
La couche application d'une machine A envoie un message la couche application d'une machine B ; elle le transmet pour cela la couche prsentation de
sa machine qui l'insre dans la zone de donnes d'un message ; puis elle renseigne
la zone en-tte avec des informations destines la couche prsentation de la
machine B qui dcrit l'origine, la destination, le type du message... Et ainsi de
suite : chaque couche ajoute un en-tte descripteur du message, et cela jusqu'
la couche physique qui met le message sur le mdia vers la machine B o le
mcanisme d'extraction est mis en uvre pour rcuprer le message.
7
Application
Prsentation
Session
Transport
Rseau
Liaison
Physique
Figure
2.5.1
La
2.8
couche physique
Elle s'interface par le bas avec la ligne de transmission, par le haut avec la couche
liaison de donnes. Elle s'adapte aux caractristiques du support de transmission
du rseau. Le logiciel de la couche physique met et reoit les donnes du support
de transmission, sa fonction principale est le transport des informations binaires.
C'est ce niveau que l'on choisit te type de transmission (synchrone, asynchrone), le dbit du canal de transmission, le mode de transmission (analogique,
numrique), le type de codage pour la transmission des donnes sur le mdia et
le type de dialogue point point ou point-multipoint avec les autres nuds du
rseau. La couche physique change des trames d'informations avec la couche
liaison de donnes.
de donnes
Situe entre la couche physique et la couche rseau, la couche liaison reoit des
trames de la couche physique qu'elle assemble en paquets pour la couche rseau.
La fonction majeure de cette couche est le contrle et la dtection des erreurs
de transmission des trames reues de la couche physique ; elle dcharge les couches suprieures de ce souci. Un des protocoles normaliss les plus utiliss est le
High Level Data Link Control de ['ISO, dont une adaptation est spcifie
par le C C I T T sous le nom de LAP B pour Link Access Protocol Balanced .
2. Le rseau cellulaire
Ces protocoles utilisent des codes dtecteurs d'erreurs, c'est--dire qu'ils ajoutent
une somme de contrle C R C aux trames mettre. Le destinataire, connaissant
l'algorithme de calcul, calcule pour chaque trame reue la somme de contrle
attendue et compare ensuite la valeur calcule la valeur reue. Si les deux
valeurs diffrent, il y a eu une erreur pendant le transport, la trame est donc
mauvaise. La couche liaison garantit un taux d'erreurs rsiduelles, non dtectes
aux couches suprieures, infrieur une valeur dtermine en fonction du taux
souhait par l'utilisateur du rseau ; celui-ci choisit un algorithme qui lui garantira ce taux. La couche liaison dans les rseaux locaux rgle le problme de la
mthode d'accs au rseau quand plusieurs utilisateurs sont en comptition pour
utiliser le rseau. La couche liaison rgle aussi l'adressage des nuds en mission,
elle sait associer une adresse logique une adresse physique. Parfois cette couche
gre aussi le contrle de flux entre deux points.
2.5.3 la
couche rseau
La couche rseau supervise le rseau, c'est--dire qu'elle recense en permanence les stations prsentes dans le rseau et enregistre leur adresse, ce qui lui
permet de tenir jour un tableau des stations du rseau et de leur tat {en
service, hors service) : c'est sa table de routage. Pour remplir cette fonction,
elle met des trames spciales nommes trames de signalisation pour les
distinguer des trames de donnes utilisateurs. Munie de sa table de routage, la
couche peut dterminer le routage des paquets dans le rseau, c'est--dire la
station du rseau qui va relayer les paquets vers un destinataire, quand ce dernier n'est pas directement visible par la station mettrice. Le routage peut tre
fait dans les rseaux avec connexion, tous les paquets d'une communication
empruntant alors un chemin unique. Mais dans un service de datagramme, le
routage est effectu pour chacun des messages mis. La couche rseau rordonne les paquets reus du rseau pour garantir la squentialit quand ce service est rendu par le rseau. Le contrle de flux est une autre des missions de
cette couche.
2.5.4 La couche
transport
Cette couche marque la frontire entre les lments physiques d'un rseau et les
lments logiques et offre un service communication aux couches suprieures.
La couche transport assure un transfert de donnes transparent entre deux entits de session, offrant cinq classes de service la couche session :
Classe 0 : c'est le service de base d'une couche transport, les erreurs issues
du rseau sont dtectes mais elles ne sont pas corriges. Cette classe
rpond aux besoins des applications de Tltex.
Classe 1 : elle offre une capacit rduite de reprise sur erreur.
l'advtecture
des
rseaux
2.5.6
La
couche prsentation
2. Le rseau cellulai
2.5.7 La
couche application
La norme GSM
3.1
3. La norme GSM
Le poste d'un abonn pennet l'accs au rseau. Ce terminal est aussi appel
station mobile dans le cadre du GSM. Une station mobile est la fois un
poste tlphonique sans fil sophistiqu et un terminal de donnes qui transmet
et reoit des messages du rseau. La Base Transceiver Station (BTS) est
l'quipement terminal du rseau vers les stations mobiles. Une BTS est un groupement d'metteurs et de rcepteurs fixes. Elle change des messages avec les
stations mobiles prsentes dans la cellule qu'elle contrle. La BTS utilise des
canaux radio diffrents selon le type d'informations changes, donnes utilisateur ou signalisation, et selon le sens de l'change, abonn => rseau ou rseau
=> abonn. Dans le rseau, aprs la Base Transceiver Station , nous trouvons
le contrleur de station de base nomm Base Station Controller (BSC). Il
dialogue avec une ou plusieurs BTS. Cet quipement est la fois un concentrateur du trafic issu des stations de base et une passerelle vers le sous-systme
rseau. L'quipement suivant est le commutateur du rseau GSM, le Mobile
Switching Centre (MSC). D'une part il interconnecte un rseau GSM avec
le rseau tlphonique public RTCP/RNIS, d'autre part il est l'interface des bases
de donnes du rseau GSM avec le sous-systme radio. Ces bases de donnes,
outre qu'elles permettent de contrler les droits d'accs des usagers au rseau,
enregistrent la localisation des abonns. Les bases de donnes sont l'enregistreur
des visiteurs Visitor Location Register (VLR), le Home Location Register V
(HLR) du commutateur, et le Authentication Centre (AUC). La base de
donnes relative aux visiteurs du rseau VLR stocke des informations se rapportant des abonns qui sont en transit. Le HLR d'un abonn d'un rseau GSM
est une banque de donnes. Elle renferme les originaux d'informations relatives
cet abonn, notamment le profil de son abonnement. Quand cet abonn entre
dans le rseau, ou quand il demande l'accs un service, un quipement du
rseau qui veut contrler la validit des privilges du demandeur interroge le
IILR de l'abonn. Le i 1LR d'un abonn contient des informations permanentes.
En revanche, un VLR enregistre les informations temporaires, dynamiques, relatives une station mobile.
tes
services
3.2.1
supports
Les attributs
de
transfert d'information
Structure
Confisuration de la communication
(point point, multipoint, diffusion)
Unidirectionnel
Bidirectionnel (symtrique, asymtrique)
1. D a n s un rseau a v e c c o n n e x i o n u n e liaison possde trois phases : l'tablissement, le transfert de d o n n e s et la libration. D a n s un rseau sans c o n n e x i o n les phases d'tablissement,
et de libration n'existent pas. U n e station m e t t r i c e transmet ses d o n n e s sans s'assurer au
pralable de la prsence du destinataire dans le rseau.
3. La norme GSM
3.2.3
Les
attributs gnraux
Le tableau 3.3 prsente ies attributs gnraux, qui concernent l'ensemble des
services supplmentaires.
T a b l e a u 33 Liste des attributs gnraux
1
Qualit de service
Possibilit d'interfonctiormement
Oprationnels et commerciaux
station
mobile
terminal
sous-systme radio
sous-systme
rseau
quip.
terminal
de
rseau
accs
aux
abonns
rseau tlphonique
RNIS
FrrCP
1
RNIS
terminal
es services
supports
Le GSM offre des services supports sans restriction sur le type des donnes
utilises par l'utilisateur. Ces services transportent les informations sans modification de bout en bout en mode circuit dans le rseau GSM ; ce mode de
transmission garantit la chronologie des informations changes. Ils empruntent un chemin unique, un circuit virtuel. Dans un rseau GSM, les donnes
de l'utilisateur et la signalisation du rseau sont transportes dans des canaux
de communications diffrents. Les services supports fournis par le GSM servent
pour des applications trs varies comme, par exemple, la transmission de la
phonie, un accs un rseau X.25, un transfert de donnes multimdia, une
messagerie, etc.
Le tableau 3.4 prsente les services supports offerts par le GSM pour des applications. Pour les transmissions de donnes, les modes transparent et non
transparent sont possibles. Dans le mode non transparent , le protocole
radio fournit une protection supplmentaire contre les erreurs de transmission
avec l'acquittement des messages reus.
Le tableau 3.5 donne la liste des modems actuellement supports par le GSM.
Tableau 3.5 Liste des modems GSM
Type
Dbit (bit/s)
V21
300
V22
1 200, 2 400
V23
1 200/75
V26
2400
V32
4 800, 9 600
3. La norme GSM
LES TLSERVICES
Les tlservices sont les applications oprationnelles offertes par le rseau ses
abonns. Ces derniers utilisent les possibilits offertes par les services supports.
Ils permettent la transmission d'informations d'usager usager, dans le cadre
d'une application.
La tlphonie est le plus important des tlservices. Elle permet les types de
communications suivants :
communications entre deux postes mobiles,
communications entre un poste mobile et un poste fixe, travers un nombre quelconque de rseaux.
Le service d'appel d'urgence gnre automatiquement un appel destination
d'un service d'urgence, quand l'utilisateur enfonce la touche de son poste ddie
cette fonction.
La tlcopie groupe .3 avec un adaptateur est possible.
Le GSM propose galement un service d'change de messages alphanumriques courts (140 caractres au maximum) en mission et en rception. Il peut
tre mis en oeuvre pour l'mission depuis tous les terminaux capables d'mettre
des messages alphanumriques vers un terminal GSM. Un accus de rception
confirme la remise du message au destinataire ; c'est une amlioration par rapport la radiomessagerie classique. Ce service est exploitable selon deux modes,
point point et point-multipoint. Le tableau 3.6 donne la liste des tlservices
du GSM et le tableau 3.7 prsente les attributs pouvant tre associs aux tlservices, qui sont diffrents de ceux des services supports.
Tableau
3 . 6 Les t l s e r v i c e s d u G S M
T y p e d'information
Parole
Service o f f e r t
Tlphonie
Appels d'urgence (112)
Donnes
Textes courts
Graphique
Tlcopie groupe 3
services
supplmentaires
messagerie vocale,
double numrotation,
confrence,
transfert d'appel en cours,
numrotation abrge,
groupe ferm d'usagers (centrex cellulaire),
- 3. L norme GSM
Le multiplexage en frquences
(AMRF)
tes
techniques
de
multiplexage
3-5.2 Le multiplexage
temporel
(AMRT)
Le multiplexage temporel consiste diviser le canal de communication en trames de N intervalles. Le temps est alors l'axe principal de synchronisation entre
un metteur et un rcepteur. Dans la norme GSM, chaque trame se divise en
huit intervalles temporels. L'intrt du multiplexage est de multiplier par huit
le nombre de canaux de transmissions disponibles par unit de temps. Un canal
de communication transporte des donnes de point point uniquement dans
un sens, mobile =* rseau ou rseau
mobile.
0
Trame
6
Temps
3. La norme GSM
Pour protger les canaux d'une source radio parasite, l'utilisation des bandes
de frquences dans le temps suit un rythme diffrent de celui des intervalles
temporels (IT). Ainsi un canal de communication IT n'utilise pas deux fois de
suite la mme frquence.
Avec la norme GSM, la relation IT/frquence est pilote par une loi pseudoalatoire, choisie au dbut d'une communication. Plusieurs raisons sont l'origine de cette sophistication : tout d'abord garantir la confidentialit des dialogues entre les correspondants, ensuite protger un canal de communication
physique contre les perturbations radio pouvant exister sur une bande de frquences particulire. En effet, un unique intervalle temporel est perturb s'il y
a du brouillage pour la frquence porteuse utilise un instant donn. Le paquet
suivant tant transport sur une frquence diffrente ne sera pas, lui, affect par
ces perturbations. De mme, si un rcepteur a du mal capter une frquence,
un canal de communication est alors affect uniquement pour un paquet de donnes.
La numrisation des donnes associe au multiplexage temporel est une technique qui apporte les avantages suivants :
une conomie de la bande passante ;
une meilleure qualit des transmissions longues distances ;
une plus grande confidentialit des communications ;
une consommation d'nergie plus faible ;
des quipements de transmissions bon march et compacts.
Le tableau 3.8 prsente les principaux traitements subis par la parole entre
sa source et sa destination et la nature des perturbations dont elle peut tre
l'objet.
Tabelau
Physique
Logique
Perturbations
3.8 Les traitements de la phonie dans le GSM
Bruit
Parole
Numrisation
Codage
Cryptage
Modulation
mission
Brouillage
Transmission
Interfrences
Fading
Rception
Dmodulation
Dcodage
Dcryptage
Synthse
Parole
La norme GSM
Hello
Buenos dias
Guten Tag
Salut
3.6
; besoins du GSM
3.6.2 Les
besoins de l'exploitant
L'exploitant considre son rseau comme un investissement qui doit tre rentable, offrir une certaine prennit, et pouvoir voluer. Un exploitant est d'abord
un fournisseur de services aux abonns ; son rseau est la fois un outil de travail
et la raison d'tre de son activit commerciale. Les qualits de son rseau sont :
une utilisation optimale des ressources (frquences radio, capacit de
transmission),
3. La norme GSM
3.6.4 Les
besoins
des
instances rglementaires
terminaux
d'abonns
MS
BTS
BSC
OMC
HLR
AUC
MSC
VLR
RTCP
Urn
A-bis
A
X.25
sous-systme radio
sous-systme rseau
rseau tlphonique
commut public
4.1.1 Les
quipements
fonctionnels
d'un
rseau
Les quipements que l'on trouve dans un rseau sont les suivants :
le poste d'abonn est une station mobile Mobile Station (MS),
la station de base est un metteur rcepteur radio Base Transceiver
Station (BTS), elle relie les stations mobiles l'infrastructure fixe du
rseau,
le contrleur de station de base Base Station Controller (BSC-) gre
un groupe de stations de base,
l'ensemble constitu par des stations de base et leur contrleur constituent
un sous-systme radio Base Station Subsystem (BSS),
le commutateur du rseau Mobile Switching Centre (MSC) fournit les
accs vers les rseaux tlphoniques et RNIS,
l'enregistreur de localisation des visiteurs Visitor Location Register
(VLR) est une base de donnes dans laquelle les abonns de passage dans
le rseau/sont inscrits temporairement,
l'enregistreur de localisation nominal Home Location Register (HLR)
est la base de donnes dans laquelle les abonns du rseau sont rfrencs,
le centre d'authentification des abonns Authentication Centre
(AUC) est une base de donnes scurise o les codes confidentiels des
abonns sont contrls,
l'ensemble form par le commutateur, l'enregistreur de localisation des
visiteuts, l'enregistreur de localisation nominale et le centre d'authentification des abonns constitue un sous-systme rseau Network
Subsystem (NSS) ;
le centre d'exploitation et de maintenance Operation and Maintenance
Centre (OMC) assure l'exploitation commerciale et technique du
rseau.
l'interface A-bis relie une station de base son contrleur BTS <=> BSC.
Le support est une liaison filaire MIC,
l'interface A se situe entre un contrleur et un commutateur BSC <=>
MSC. Une liaison MIC 64 kbit/s matrialise la relation,
l'interface X.25 relie un contrleur au centre d'exploitation BSC & O M C .
Le support de la liaison est fourni par un rseau de transmission de donnes,
l'interface entre le commutateur et le rseau public est dfini par le protocole de signalisation n 7 du C C I 11.
La figure 4-2 prsente un contrleur et les quipements qui lui sont raccords,
une grappe de trois stations de base, le centre d'exploitation et de maintenance
\ et le commutateur.
pements
d'un
rseau
GSM
trs important, il donne un accs vers les bases de donnes du rseau et vers le
centre d'autbentification qui vrifie les droits des abonns. Il participe la gestion de la mobilit des abonns, et donc leur localisation dans le rseau, mais
aussi la fourniture de tous les tlservices offerts par le rseau, la phonie, les
services supplmentaires, les services de la messagerie.
L'enregistreur de
localisation
nominal HLR
4.
4.2.5
Le centre
d'authentification AUC
Le centre d'authentification A U C est une base de donnes qui stocke des informations confidentielles ; il est localis dans une pice dont l'entre est contrle
et o seul un personnel habilit peut pntrer. Avant tout accs la base de
donnes, ce personnel doit fournir un mot de passe. En outre, les informations
contenues dans la base sont inscrites sur les supports physiques sous une forme
code. Le centre d'authentification contrle les droits d'usages possds par chacun des abonns sur les services du rseau. Cette vrification est faite pour chacune des demandes d'utilisation d'un service formules par un abonn. Ce
contrle vise protger le fournisseur de services aussi bien que les abonns. 11
importe en effet l'oprateur de connatre sans ambigut l'identit de celui qui
utilise son rseau, afin d'tre en mesure de lui facturer le prix du service rendu.
Par ailleurs, l'identification certaine d'un utilisateur protge chaque abonn
contre l'usage frauduleux de son abonnement et lui vite donc de payer la
place d'un ventuel fraudeur. L'usage du rseau tant interdit aux fraudeurs,
aucune contestation de la facturation n'est possible. Les abonns savent qu'ils
payent pour des services qu'ils ont effectivement utiliss. Cette identification se
fait en deux tapes. La premire est locale : lors de la mise en service de son
terminal, un abonn doit s'identifier l'aide d'une signature lectronique. Il
compose pour cela sur le clavier de son terminal son code confidentiel, lequel
est vrifi par le microprocesseur de sa carte d'abonn SIM qu'il a au pralable
insre dans le lecteur de son poste d'abonn. Une fois le code attendu fourni,
il peut faire usage de son poste. La seconde tape de l'identification se ralise
quand l'abonn veut utiliser un service du rseau. Le rseau demande alors au
terminal, dans un premier temps, de fournir l'identit de l'abonn, qui est son
numro d'abonnement. Dans un second temps, le rseau demande l'abonn de
prouver son identit en utilisant un algorithme inscrit dans un espace mmoire,
protg en lecture, de sa carte. Une copie de cet algorithme est galement prsent dans le centre d'authentification. Ainsi l'algorithme secret ne circule jamais
sur le rseau - seul le rsultat d'un calcul effectu avec cet algorithme y circule,
sous une forme code. Le centre d'authentification, par une simple comparaison
entre le rsultat reu et le rsultat attendu, authentifie l'abonn.
Un numro d'abonnement est une information non protge, bien que diffrente du numro d'annuaire. Mais un fraudeur peut connatre le numro
d'abonn d'une de ses relations. Si ce fraudeur se dguise avec un numro
d'abonn qu'il connat, quand le centre d'authentification lui demande d'apporter la preuve de son identit, il en est incapable. Le centre d'authentification le
dmasque alors et lui interdit l'usage des services du rseau. Quand un abonn
est authentifi, le rseau interroge l'enregistreur nominal de l'abonn HLR pour
contrler les options souscrites dans l'abonnement et le droit d'accs de l'abonn
au service demand. Si les droits sont valides, l'abonn accde au service qu'il
sollicite.
Les quipements
d'un rseau
GSM
VLR
4.2.7 L'acheminement
des
appels
Deux types d'appels sont prsents pour illustrer les interactions des quipements
du rseau :
l'appel d'un abonn du rseau GSM vers un abonn RTCP/RNIS,
l'appel d'un abonn du rseau public RTCP/RNIS vers un abonn du
rseau GSM.
Pour mettre un appel, un abonn du rseau GSM compose le numro de
^ son correspondant, sa demande arrive la BTS de sa cellule, puis elle traverse
1 le BSC pour aboutir dans le commutateur du rseau, o l'abonn est d'abord
\authentifi puis son droit d'usage vrifi. Le commutateur MSC transmet alors
l'appel au rseau public et il demande au contrleur BSC de rserver un canal
4.
Ci ' N.
4.2.8
Le centre
d'exploitation
et
de maintenance
OMC
Le centre d'exploitation et de maintenance est l'entit de gestion et d'exploitation du rseau. L'entit regroupe la gestion administrative des abonns et la
gestion technique des quipements. La gestion administrative et commerciale
du rseau s'intresse aux abonnements en termes de cration, modification, '
suppression, et facturation. Une bonne partie de la gestion administrative interagit avec la base de donnes HLR. La gestion commerciale demande aux commutateurs du Tseau des statistiques pour connatre les habitudes et les attentes
des abonns et, selon les indications recueillies, la direction commerciale
module la tarification pour taler le trafic dans la journe ou dveloppe les
services les plus demands. La gestion technique veille garantir la disponibilit et la bonne configuration matrielle des quipements du rseau. Ses axes
de travail sont la supervision des alarmes mises par les quipements, la suppression des dysfonctionnements, la gestion des versions logicielles, la gestion
des performances, la gestion de la scurit. La plupart des tches de gestion
sont ralises distance des quipements du rseau par tl-exploitation travers un rseau de transfert de donnes distinct du rseau de tlcommunication
GSM.
4.3
LA TRANSMISSION RADIO
4,3.1
Les
canaux physiques
Au niveau de l'interface Um, le GSM met en oeuvre deux techniques de multiplexage, un multiplexage frquenciel A M R F accs multiple rpartition en
frquence et un multiplexage temporel AMRT accs multiple rpartition
dans le temps. Le multiplexage frquenciel AMRF divise en 124 canaux de 200 kHz
de large chacun, les deux plages de frquences (890-915 MHz) terminal => station
de base et (935-960 MHz) station de base =* terminal, pour offrir 124 voies de communication duplex en parallle, chaque sens de communication possdant une voie
qui lui est rserve. Le multiplexage temporel AMRT partage l'usage d'une voie de
transmission entre 8 communications diffrentes. Un canal de transmission radio
offre un dbit D par unit de temps, ce dbit est divis en huit pour transmettre
successivement les huit communications avec pour chacune un dbit d = D/8. Chaque communication occupe un intervalle temporel IT d'une dure de 577 us. La
somme des 8 IT constitue une trame, qui est l'unit temporelle de base. Une trame
dure 4,615 ms dans le GSM. Le multiplexage temporel optimise l'utilisation de la
capacit de transmission d'une voie. En tlphonie, le dbit moyen est faible, car
d'une part les silences sont nombreux dans une conversation, d'autre part un seul
locuteur est actif un instant donn. Pour une conversation, deux messages successifs
de donnes voyagent dans deux trames successives, ces messages sont spars par une
dure de 4,615 ms, mais la synthse vocale restitue la continuit de la parole.
La norme du GSM fixe une organisation prcise pour les multiples des trames
que sont la multitrame, la supertrame et Phypertrame. La figure 4.3 et le tableau
41 prsentent la hirarchie des trames.
-1
4.
U n e trame se divise en huit intervalles temporels d'une dure de 577 us. Chaque intervalle constitue un canal de communication dans lequel un message lmentaire appel paquet est transmis priodiquement. Ce paquet est un ensemble
structur de bits.
4.3.2
La
typologie
des paquets
TB
corps
TB
GP
La
transmission
radio
TB (Tail Bit)
4.
Le paquet normal
Le paquet normal transporte 142 bits d'informations. Les 26 bits du milieu
sont une squence d'apprentissage servant aux rglages des paramtres de rception. 2 bits indiquent le type d'utilisation du canal (donnes, signalisation), 6
bits prdfinis marquent la monte et la descente en amplitude, la zone TB a
une dure de 8,25 bits. Ce type de paquet transporte les donnes d'une communication d'un abonn du rseau.
Le paquet de correction de frquence
Le paquet de correction de frquence transporte 142 bits d'informations
propos de la station de base.
La modulation GMSK
Le type de modulation du GSM est le GMSK. C'est une modulation dplacement minimal filtre gaussien, qui optimise l'efficacit spectrale et limite les
interfrences avec les canaux adjacents malgr un fort dbit utile. La rception
doit s'adapter une altration variable due aux trajets multiples ou aux interfrences de co-channel (voir section 1.3).
43.3 Les
canaux logiques
La transmission radio
Sens
Usage
TCH/FS
BS MS
Parole
Parole demi-dbit
TCH/HS
BS M S
Parole
TCH/F 9,6
BS<=>MS
Donnes
TCH/F 4,8
BS o MS
Donnes
TCH/F 2,4
BS M S
Donnes
TCH/H 4,8
BS M S
Donnes
TCH/H 2,4
BS M S
Donnes
Sens
Usage
Canaux de diffusion
BCCH
BS M S
Sous-canal
de synchronisation
SCH
BS M S
Sous-canal de
FCH
controle de frequence
BS=*MS
Sens
Usage
Canal d'allocation
AGCH
BS MS
Allocation de ressource f
Canal de recherche
PCH
BS MS
BS M S
4.
Sens
FACCH/F/
BS M S
FACCH/H
BS<=>MS
Canal lent
SACCH/TF B S ^ M S
Canal lent
SNCCH/TH BS<=MS
SACCH/C4 BS <=> MS
Usage
i
Sens
Usage
BS<=>MS
Canaux associs
SDCCH/4
partageant un mme
canal physique
BS<=>MS
BS o MS
La transmission radio
d'un
abonn
Avant l'tablissement d'une connexion de trafic, l'abonn et le terminal doivent tre authentifis, un canal de signalisation transporte alors ces informations.
Demande
d'un
terminal
brouillage,
y
intermodulation,
interfrence,
vanouissement du signal d aux rflexions multiples (fading).
4.
Le codage des informations ttansmises sur le canal physique cherche minimiser le taux d'erreurs induit par les causes de perturbation du signal radio cites
ci-dessus. Ici trois techniques de codage sont utilises conjointement :
un codage en bloc avec un bit parit ajout au bloc, cette technique permettant la dtection des erreurs sur un nombre impair de bits du code
bloc ;
un codage rcurrent, en blocs associs l'estimation de vraisemblance
maximale (algorithme de Viterbi). Avec un code rcurrent, l'information
n'est pas sectionne en messages indpendants. Le codage rsultant est
une suite de bits possdant des digits de redondance, placs rgulirement.
Sur N digits, quelle que soit l'origine choisie (#1), on compte M digits
pour l'information utile et K = N - M digits de redondance ;
l'entrelacement par blocs de 464 lments binaires.
La figure 46 prsente la mise en uvre de ces techniques.
Le GSM n'emploie pas le codage traditionnel de la parole utilis en tlphonie, le codage Modulation par Impulsion Code (MIC) associ la loi A.
Ce codage impose un dbit de 64 kbit/s trop important par la capacit du canal
radio. En consquence, le GSM utilise une loi A D M P moins exigeante en termes
de dbit : 13 kbit/s plein dbit et 6,5 kbit/s demi-dbit, sans pour autant
dgrader la qualit du son.
44
43
4.
ce
SMS
ss
MM
RR
LAPDm
Call Control
Short Message Services
Supplementary Services
Mobility Management
Radio Ressource
Unk Access Protocol Data
Les
4.6
890-915 MHz
935-960 MHz
25+25 MHz
Mode d'accs
AMRT/AMRF
200 kHz
Espacement du duplex
45 MHz
124
Type de transmission
Numrique
270 kbit/s
22,8 kbit/s
13 kbit/s
Type de codage
RPE-LTP
Type de modulation
GMSK
8W
2W
30 km
200 m
9600 bit/s
oui
Itinrance
Oui
oui
Authentification
oui
oui
oui
4.
4.7
4.7.1 Le
transfert
intercellulaire
C'est une fonction majeure du GSM. Avant de procder un transfert intercellulaire, le contrleur de station de base analyse les informations relatives au trafic
dans les cellules, l'tat des liaisons radio, la qualit des liaisons (taux
d'erreurs), la puissance du signal reue et l'avance temporelle, puis dcide
soit du transfert cellulaire du mobile, soit d'un transfert intercellulaire, c'est-dire la slection d'un autre canal logique pour le mobile. Des mesures de qualit
de la liaison radio sont effectues pat la station de base et par le terminal. Le
terminal mesure la qualit de son canal logique et les caractristiques des cellules
adjacentes la demande de la station de base (voir ci-aprs, le rglage de l'avance
temporelle).
Le contrleur de station de base BSC connat les critres de transfert
intercellulaire ; ces rgles ne font pas l'objet de recommandations GSM. Chaque
fournisseur propose ses critres l'exploitant du rseau. j Q
temporelle
Les terminaux prsents dans une cellule sont diverses distances de l'antenne
de la station de base, les dures de propagation de leurs missions sont donc
quelconques, ce qui impose un temps de garde entre la fin d'mission du mobile
Mn et le dbut de celle du mobile Mn+1. Pour rduire cette dure de garde, la
station de base la mesure en permanence, et la station contrleur de station de
base BSC la rgle en consquence pour chacun des terminaux et s'en sert comme
critre pour dcider un transfert intercellulaire.
4.7.5 Typologie
des
utilisateurs
Lorsque les demandes d'accs au rseau des utilisateurs sont plus nombreuses que
le nombre de canaux disponibles, la station de base slectionne les utilisateurs
dont la demande sera satisfaite en fonction de leur type. Ce type est dfini par
l'oprateur qui l'inscrit sur la carte SIM de l'abonn.
Le tableau 4.8 liste les catgories d'utilisateurs dfinis par la nonne.
T a b l e a u 4.8 Les catgories d'utilisateurs
0-9
abonn ordinaire
11
12
13
14
services d'urgences
15
personnel d'exploitation
Le sous-systme radio
5.1
Une station de base (BTS) gre l'interface radio entre l'infrastructure GSM
et les stations mobiles. Un contrleur de station de base (BSC) pilote une ou
plusieurs stations de base selon l'architecture du rseau, qui dpend ici des contraintes imposes par le relief et la densit d'abonns desservir. Le contrleur
5.
Le sous-systme radio
de stations de base gre les frquences radio utilises par ses diffrentes stations
BTS, ainsi que les fonctions d'exploitation et de maintenance des stations de
base qui sont tl-exploites par son truchement. Il assume de faon autonome
les transferts intercellulaires des stations mobiles qui circulent dans sa zone de
couverture. Un contrleur de stations de base possde trois interfaces filaires
normalises :
A-bis
X.25
5.1.1 L'interface
A-bis
5.1.2 L'interface
Prsentation
du
sous-systme
radio
Interface A-bis
65
Interlace A
Description
Omnidirectionnelle
5.
Le sous-systme radio
5.1.3
L'interface X.25
L'interface X.25 est l'interface entre le BSC et le centre d'exploitation et de
maintenance. La figure 5.4 prsente les relations entre le sous-systme radio et
le centre d'exploitation et de maintenance du rseau.
5.3
LA STATION DE BASE
Une station de base est le point d'entre dans le rseau des stations mobiles ;
elle regroupe les quipements radio de l'infrastructure, clic relie les stations
mobiles par l'interface radio (Um) et le contrleur de station de base par l'interface A-bis.
Une station de base gre de une huit porteuses radio. Une porteuse radio
offre huit canaux radio plein dbit. Une antenne omnidirectionnelle ou sectorielle (le plus souvent 120) quipe une station de base. Dans le cas de couverture sectorise, un site unique accueille plusieurs stations de base, lesquelles
sont synchronises pour augmenter l'efficacit des transferts intercellulaires.
Les fonctions d'une station de base sont :
la transmission radiolectrique selon le format GSM, qui associe les techniques du saut de frquences et de la diversit d'antenne,
La station de base
de
couplage.
5.
Le sous-systme radio
supertrame,
hypertrame.
5.2.2 L'unit
de maintenance
La station de base
69
5.2.6 L'unit
radio
5.2.7 L'quipement
de
couplage
5.2.9 L'quipement
de
transmission
L'quipement de transmission gre l'interface avec le BSC. 11 permet de multiplexer jusqu' 80 canaux de transmission radio plein dbit (13 kbit/s) sur une
liaison M I C 2 Mbit/s. En zone urbaine, une station de base gre trois cellules.
Une telle station peut piloter huit porteuses radio par cellules, soit un total de
24 porteuses ou 192 (24 x 8) canaux de communication radio. U n e BTS est un
quipement offrant une grande souplesse d'exploitation ; tous ses logiciels pouvant tre tlchargs, la normalisation des interfaces permet l'exploitant de
composer son rseau avec des quipements fabriqus par des constructeurs diffrents.
U n e station de base standard possde une alimentation secteur et une batterie
de secours, 1 4 metteurs-rcepteurs. Le dveloppement de composants spcifiques A S I C hautement intgrs pour les stations de base a permis de rduire
km volume ; ainsi une station de base peut tre installe dans des locaux de
faibles dimensions.
a
5.3
5.
Le sous-systme radio
5.3.1 L'architecture
matrielle
Un contrleur de stations de base s'organise autour d'une matrice de commutation, qui permet l'aiguillage d'une entre vers toutes les sorties. La figure 5.6
prsente l'architecture matrielle d'un contrleur de stations de base.
Un contrleur est un carrefour de communication. C'est pourquoi la matrice
de commutation est prsente au centre : toutes les entres communiquent ainsi
par son intermdiaire. Trois types de cartes contrleurs pilocent les diffrentes
interfaces, vers les stations de base BTS, vers le centre d'exploitation et de maintenance O M C et vers le sous-systme rseau NSS.
5.3.2 La matrice
de commutation
La matrice de commutation possde 64 accs, chaque accs pouvant commuter un intervalle de temps M I C vers un intervalle de temps M I C d'un
autre accs. La matrice sert commuter des voies 64 kbit/s, mais aussi
l'change des donnes de travail entre les cartes du BSC. Il est possible de
relier plusieurs contrleurs par un bus un accs de la matrice ; les voies
disponibles de la liaison M I C sont alors partages entre les contrleurs connects au bus.
5.3.3 Le
Le contrleur d'interface X.25 gre une terminaison vers un centre d'exploitation et de maintenance, il possde une application de maintenance et une
mmoire protge qui contient les logiciels de l'ensemble du sous-systme radio.
Cette carte gre aussi les ressources radio. La figure .5.7 prsente la pile logicielle
du contrleur d'interface.
5.
Le sous-systme radio
6
Le sous-systme rseau
6.1
Le sous-systme rseau
L'enregistreur de
localisation
nominale
Le rseau tlphonique interroge d'abord l'enregistreur de localisation nominal de l'abonn, car il ne connat que le numro de l'abonn demand ; c'est le
chemin n 1. Puis le rseau tlphonique s'adresse l'enregistreur de localisation
des visiteurs de zone o se trouve l'abonn ; c'est le chemin n 2. Enfin, l'appel
est achemin jusqu' l'abonn travers un BSC et la BTS de la cellule dans
laquelle se situe le mobile. L'appel peut tre mis depuis un poste tlphonique
ou un terminal de donnes du rseau RNIS.
a
M
6.
Le sous-systme rseau
6.5
LE CENTRE D'AUTHENTIFICATION
La mission du centre d'authentification est de contrler l'identit ds utilisateurs
du rseau et celui des stations mobiles, c'est--dire de protger le rseau d'intrus
ventuels. Le centre d'authentification, ou A U C (AUthentication Centre),
mmorise toutes les informations ncessaires la protection des communications
des abonns mobiles. Deux des particularits de la norme GSM sont le chiffrement des transmissions sur la voie radio et l'authentification des utilisateurs du
rseau, les cls de chiffrements tant prsentes dans la station mobile et dans un
centre d'authentification. Cette base de donnes est naturellement protge
contre tout accs non autoris. Des mesures de protection sont galement prises
lors de la cration d'un abonn quand l'oprateur donne la cl secrte personnelle Kp, qui est chiffre l'aide d'un autre algorithme, puis inscrite dans la base
de donnes sous une forme chiffre pour la protger d'une lecture sur le support
de la mmoire de masse.
La partie radio de la liaison entre le terminal et l'infrastructure fixe peut tre
l'objet de tentatives d'appels frauduleuses de la part d'usagers. Trois niveaux de
protections sont mis en place pour parer ce danger :
les modules d'identit d'abonn SIM sont authentifis par le systme pour
empcher l'utilisation du rseau par des usagers non enregistrs,
les communications dans la partie radio de la liaison sont chiffres, pour
prvenir l'coute des conversations (phonie ou donnes),
l'identit de l'abonn est protge.
La scurit est obtenue par l'usage d'algorithmes de chiffrement dans les terminaux et dans l'infrastructure. Les administrations de la CEPT ont dfini leur
usage un ensemble d'algorithmes. D'autres algorithmes peuvent tre dfinis par
d'autres catgories d'oprateurs. L'oprateur active ou inactive les mcanismes
Le
centre
d'authentification
de chiffrement de la liaison radio selon ses impratifs. Les donnes d'authcntification et les cls de chiffrements sont stockes dans l'AUC.
Les choix effectus par le comit de normalisation permettent chaque
exploitant de choisir son algorithme d'authentification indpendamment des
autres exploitants, ce qui donne la possibilit ces derniers d'authentifier un
usager visiteur sans connatre l'algorithme de son rseau nominal.
L'authentification d'un abonn est assure en demandant son terminal
de fournir le rsultat d'un calcul effectu sur un nombre alatoire transmis
par le systme, l'aide d'une cl personnelle Kp inscrite sur sa carte d'abonn
(Subscriber Identity Module, SIM), puis le systme compare le rsultat mis
par le terminal avec la valeur attendue. Ce calcul repose sur une cl secrte
propre chaque carte SIM et il est effectu suivant un algorithme. La clef
secrte et l'algorithme sont stocks avec une protection dans la carte SIM
et dans le HLR. Le chiffrement du paquet radio est ralis l'aide d'un
second algorithme appliqu une autre cl (Kc) choisie au moment de la
connexion de l'abonn au rseau et d'un nombre qui change pour chaque
paquet. La cl Kc est choisie au niveau du terminal et du HLR l'aide d'un
troisime algorithme. La figure 6.3 prsente le mcanisme d'authentification
d'un abonn par le rseau.
Station mobile
6.
Le sous-systme rseau
L'enregistreur
6.6
d'identit
des
quipements
7.1
Tlservices
Services supports
Le rseau de transmission :
- le rseau de radiotransmission,
- le rseau numrique,
- le rseau tlphonique commut.
lments physiques
Figure 7.1 La pile physique et les piles logiques des quipements et des services.
7. La gestion du rseau
numriques). Ces produits permettent d'offrir des services rseaux (services supports, tlservices).
La structure d'un rseau se modlise avec trois niveaux logiques :
entits rseaux (quipements et le logiciel),
le rseau de transmission (radio, numrique et commut),
services (tlservices, services supports).
7.1.1 La couche
des quipements
Elle comprend tous les quipements physiques et les logiciels associs. Un quipement matriel du rseau avec ses logiciels constitue une entit, qui remplit
une ou des fonctions logiques.
la gestion administrative,
l'exploitation,
la maintenance,
la gestion de la scurit,
la gestion des volutions.
7.2
LES OBJECTIFS
Le concept de rseau de gestion repose sur des rgles de dialogue (logique) et
des interfaces physiques dfinies par les organismes internationaux. Le but est
de permettre l'interconnexion de matriels de fabricants diffrents et de les grer
partir d'interfaces standards. Les quipements possdent des logiciels pour leur
fonctionnement et leur exploitation. Ils offrent galement des canaux intgrs
d'exploitation permettant une connexion pour le transport de donnes vers un
centre de gestion du rseau.
Le C C I T T a dvelopp le concept de T M N dans la recommandation M30.
Les fonctions et les oprations administratives ou techniques de gestion et
d'exploitation du rseau GSM s'inscrivent dans ce cadre.
7. La gestion du rseau
7.2.1 Le profil Q3
Le profil Q3 possde la structure en sept couches du modle OSI. Les couches
basses 1, 2 et 3 qui transportent les informations possdent un profil X.25. Dans
la couche application on trouve les protocoles OSI offrant des services de gestion
que sont les CMISE/CMIP. Ces protocoles impliquent une modlisation des
entits gres du type objet, un objet tant dcrit par ses attributs et ses proprits. Les entits physiques et logiques du rseau, leurs attributs et leur comportement sont modliss par des objets logiques dans les centres de gestion. Les
Les
objectifs
applications de gestion des quipements sont prsents la fois dans une unit
fonctionnelle d'un centre de gestion (taxation, exploitation, maintenance) et
dans les quipements. En gnral, l'unit fonctionnelle interroge un quipement
pour connatre son tat et la valeur de compteur, et cette unit fonctionnelle
traite l'information reue. Dans d'autres cas, la scurit par exemple, c'est l'application prsente dans un quipement qui va mettre une alarme pour signaler un
dysfonctionnement ou le franchissement d'un seuil.
L'ensemble des quipements physiques et les units de gestion contiennent,
pour raliser les oprations de gestion, les entits fonctionnelles suivantes :
un processus de dialogue, qui pilote l'interface logique d'mission rception des messages,
une base de donnes dcrivant l'ensemble des objets et des paramtres
associs ainsi que les oprations licites sur un objet,
une application de gestion (agent inclus dans les entits physique du rseau
et un manager dans l'entit de gestion), qui tablit l'association entre les
donnes et le processus de dialogue.
Les
5lJ
fonctions
depuis le centre d'exploitation et maintenance, O M C (Opration and Maintenance Centre). Le centre de gestion du rseau, NMC, sert pour l'administration
technique gnrale du rseau, en arrire-plan se trouve la conduite commerciale
du rseau.
Les normes de la srie 12.20 des recommandations GSM dfinissent cette
structure, les lments de base ainsi que les interfaces de la gestion du rseau.
7.3.1 La
gestion
administrative
7. La gestion du rseau
7.3.3
L'exploitation
L'exploitation et la supervision d'un rseau ncessite des fonctions d'administration permettant :
Ces activits de gestion sont menes gnralement depuis un site d'exploitation, mais elles peuvent se drouler soit directement sur l'quipement qui dispose
toujours d'une interface pour cette fonction, soit depuis un site dot d'un terminal d'administration. Les terminaux d'administration sont de deux types :
des terminaux graphiques offrant un dialogue homme-machine convivial
et performant qui disposent de toutes les fonctions d'exploitation ;
des terminaux simplifis alphanumriques permettant une consultation
des donnes descriptives et des informations de supervision.
Les objectifs de l'exploitation sont :
de garantir aux abonns une qualit de service, par la supervision de tous
les quipements (cela demande de mesurer directement ou d'une faon
composite la qualit des services offerts de bout en bout) ;
de superviser les quipements. Cette fonction demande la collecte des rapports anomalies mis systmatiquement par les quipements (les quipements prsentant des dfauts gnrent des alarmes visuelles ou sonores,
pour des vnements particuliers ou pour des franchissements de seuil ;
tous les vnements significatifs sont archivs dans des journaux, pour une
exploitations ultrieure), l'analyse des causes, le diagnostic des raisons, la
prescription des corrections ou des solutions de contournement ;
de matriser les cots ;
d'assurer la gestion technique d'quipements d'origines diverses ;
de grer la mobilit des abonns :
- localisation d'une station mobile,
- mise jour de la localisation,
- transfert intercellulaire ;
Les fonctions
interface : Q3
Les
fonctions
La figure 7.6 prsente l'architecture logicielle d'un outil de gestion des performances d'un rseau.
L'interface
homme-machine
7.3.4 La maintenance
La maintenance vise :
faire face aux alas dans les meilleurs dlais,
voluer d'un traitement curatif vers un traitement prventif des dfauts.
Pour cela, il est ncessaire d'analyser toutes les informations disponibles
7.3.5
La gestion des
volutions
8.1
Ce chapitre dcrit les stations mobiles, leur typologie, et leurs attributs fonctionnels selon qu'ils sont obligatoires ou optionnels. Les recommandations 02.06
8. Les terminaux
96
8.1.1 Poste
d'abonn
Un terminal doit offrir les mmes qualits qu'un tlphone domestique sur les
points suivants :
l'acoustique,
l'esthtique,
la facilit d'emploi (convivialit).
De plus, l'utilisateur lui demande d'tre compact, lger, discret et de consommer peu d'nergie pour disposer d'une grande autonomie nergtique.
8.1.2 La
connexion
radiolectrique
Pour offrir le maximum d'autonomie l'abonn, la consommation nergtique de son terminal est rduite au maximum et, pour satisfaire cette exigence,
les fabricants intgrent dans leurs produits des circuits intgrs de faible consommation lectrique. Mais la conception des terminaux exploite aussi les cycles
d'activit et de repos des circuits dans le fonctionnement du terminal ainsi
leur consommation lectrique est-elle rduite quand ils sont inactifs. Pour chacun d'eux, trois tats sont dfinis :
actif : le circuit est aliment et il travaille,
repos : l'alimentation du circuit est totalement coupe,
veille : arrt des horloges pour les circuits numriques, ou blocage des
polarisations pour les circuits analogiques.
Le processeur principal du terminal commande les changements d'tats des
circuits qui sont activs selon les traitements ncessaires.
La norme GSM prvoit un rglage du niveau de puissance d'mission radio
sur une liaison. Pour cela, une station de base value en permanence la qualit
du signal reu d'un terminal (le taux d'erreur), et commande l'ajustement de la
puissance d'mission du terminal par des messages de signalisation. Cette optimisation constitue une source d'conomie d'nergie. Les cycles mission-rcep-
Les puissances
des
terminaux
tion d'un terminal (un intervalle temporel dans la trame AMRT, soit 577 us
toutes les 4,615 ms) sont galement pris en compte par l'usage d'algorithmes
d'conomie d'nergie pour optimiser la consommation.
8.2
Destination
20 W
Vhicule et portable
8W
Vhicule et portable
SW
Portatif
2W
Portatif
0,8 W
Portatif
Valeur
Frquences de rception
Frquences d'mission
Espacement canal
200 kHz
Espacement duplex
45 M H z
28 us
missions parasites
Infrieures - 36 dB
Erreur de phase
5 degrs RMS
95 Hz
Sensibilit en rception
104 dB
Rejection co-canal
Signal - 86 dBm
Rejection intermodulation
Signal - 1 0 0 dBm
Blocking Signal
100 dBm
S. Les terminaux
Caractristique
Type
T a b l e a u 83. Caractristiques de base d'un terminal
Accs direct l'international
1
Appel automatique
o*
o
Appels d'urgences
Auto-test du terminal
Clavier
Fonction Marche/Arrt
IMEI
Indication d'acheminement
0*
Indication de service
Interface analogique
Interface DTE/DCE
Interface RNIS S
Message court
O*
Type d'abonnement
Les caractristiques
d'un
terminal
Un indicateur signale la prsence d'un message dans une bote lettres situe
dans un centre de gestion des messages. Les messages sont mis par des usagers qui
peuvent s'informer du statut du message (en attente ou dlivr). L'utilisateur de
la station demande au centre le transfert du message quand l'indicateur est actif.
Aprs la bonne rception du message, la station acquitte la rception au centre.
Un indicateur signale l'utilisateur du tlservice message court la saturation
de la mmoire, quand pour cette cause le terminal refuse un message.
Un connecteur standard fournit une interface pour un terminal de donnes.
Un connecteur standard fournit une interface pour un terminal RNIS.
Un connecteur fournit une interface analogique pour raccorder un quipement main libre.
Une fonction d'accs l'international fournit un accs standard quel que soit
le rseau o se trouve le terminal ce service ; le terminal possde une touche + ,
qui permet de gnrer un appel vers l'international sur le rseau. Cette fonction est
utilisable soit directement, soit partir du rpertoire mmoris dans le terminal.
Elle est trs utile car le code d'accs l'international varie d'un pays l'autre.
La fonction marche/arrt permet d'conomiser la source d'nergie du terminal. Le logiciel commute les changements d'tats ; ainsi avant l'tat arrt , le
terminal indique au rseau sa sortie ; le code PIN peut erre demand pour passer
dans l'tat marche .
Un indicateur signale la disponibilit du service l'usager qui se trouve dans
un espace o il peut utiliser son terminal.
T a b l e a u 8.4 Caractristiques optionnelles
Architecture
fonctionnelle
d'un
terminai
La mise hors service peut tre retarde par une horloge. Par exemple, l'arrt
du moteur du vhicule, la station ne s'arrtera qu'aprs un dlai programm.
L'alarme externe est un appareil extrieur la station, qui signale un appel
arriv par une sonnerie ou un voyant.
Un compteur de taxation fournit les informations de taxation reues du
rseau pour l'appel en cours. L'usager peut consulter par une commande le cumul
des taxes pour chacun des rseaux et la taxation du dernier appel.
Les services supplmentaires doivent tre contrls par l'usager depuis son
terminal. Des procdures sont dfinies cette fin.
Une station peut tre multi-utilisateurs pour les appels dparts et arrivs. La
station possde autant de lecteurs de cartes que d'utilisateurs
84
radio,
traitement,
synthtiseur,
contrle,
interface utilisateur.
8. Les terminaux
Le sous-ensemble synthtiseur
Le sous-ensemble synthtiseur labore les frquences d'mission et de rception (AMRT/AMRF). 11 commute les frquences d'mission et de rception au
rythme de la trame AMRT.
Le sous-ensemble contrle
Le sous-ensemble contrle pilote le terminal et chiffre les donnes mises. Il
gre l'interface utilisateur (clavier, afficheur, module d'identification de
l'abonn, ronfleur) et la batterie. Un logiciel ralise cette fonction.
L'interface utilisateur
L'interface utilisateur se compose ainsi :
La
cryptographie
microphone, haut-parleur,
ronfleur,
afficheur,
clavier,
module d'identification d'abonn (carte SIM).
8.5
LA CRYPTOGRAPHIE
8.5.1
8.5.2
Le
La cryptographie par cl publique se distingue du chiffrement usuel par la dissymtrie des moyens de chiffrement et de dchiffrement des messages. Avec la
cryptographie classique, la possession de la cl de chiffrage F permet de connatre
la cl de dchiffrage F ^ . Cette proprit n'est pas vraie avec le chiffrement par
cl publique. Dans ce dernier cas, un utilisateur gnre une paire de cls A et
B, il rend la cl de chiffrement publique A et garde secrte la cl de dchiffrage
B. La proprit du mcanisme de chiffrement cl publique est que le calcul de
la cl de dchiffrage est incalculable partir de la cl publique. Ainsi, quelqu'un
souhaitant transmettre un message confidentiel une personne utilise la cl
publique fournie par cette personne pour chiffrer son message. C'est un moyen
de conserver la confidentialit du message.
-
8.5.3
Authentifcation
L'authentification donne au destinataire d'un message chiffr la possibilit
d'identifier et de certifier l'origine du message, c'est--dire de l'metteur.
L'authentification d'un message utilise le principe de la signature numrique. Le
mcanisme de la cl publique fournit un moyen de gnrer une signature numrique.
Les hypothses suivantes sont poses :
Si un fragment d'un message crypt peut tre dchiffr l'aide d'une clef
donne Ks, alors le message a t chiffr l'aide de la cl publique duale
Kp.
Si une unique personne connat la cl publique Kp, alors il est l'auteur du
message.
8.
Les termimux
Le fragment possde une longueur suffisante pour tre distinct d'un fragment choisi au hasard.
Etant donn que l'metteur seul connat la cl Kp, il ne peut nier tre
l'expditeur et l'auteur du message. C'est le corollaire des hypothses prcdentes.
Ainsi un message sign est constitu d'un message et d'un fragment du message chiffr l'aide de la cl secrte de l'metteur.
Pour vrifier une signature, le destinataire dcrypte la partie chiffre, et compare le texte obtenu avec la partie non chiffre, pour savoir si les deux parties
concordent et condition que le message possde une longueur suffisante.
8.5.4
Certificat
Le chiffrement cl publique fournit un moyen de prserver la confidentialit
des communications, mais aussi d'authentifier l'auteur d'un message. Mais il est
galement important d'tre certain qu'une cl publique donne appartient bien
un utilisateur donn et non un usurpateur. Il faut donc un moyen de vrifier
le couple cl-utilisateur. C'est le mcanisme de certification dfini dans la norme
X.509.
Un systme off-line gnre un certificat pour un utilisateur du mcanisme de
cryptage cl publique. La mission du systme certification, pour l'utilisateur,
est de gnrer la signature numrique. Le certificat est contrl par hachage de
son contenu, puis comparaison du rsultat avec la signature crypte l'aide de
la cl publique du systme de certification. Si la comparaison est vraie, alors
l'utilisateur est certain que le certificat est gnr par un systme autoris. Donc
le destinataire sait que le certificat a t tabli par un systme qui lui assure la
validit de la relation cl publique-metteur du message.
84
8.6.1
Le
module
d'identit
d'abonn
(SIM)
mobile
8. Les terminaux
Le module d'identit
d'abonn
(SIM)
8. Les terminaux
Le
module
d'identit
d'abonn (SIM)
La scurit
Le canal radio est la partie la plus vulnrable du rseau. Pour protger
l'exploitant et les abonns, des fonctions de scurit sont mises en uvre, d'une
part contre l'intrusion d'un tiers non autoris sur le canal radio, d'autre part
contre l'coute indiscrte d'une communication. Les fonctions de scurit
s'appliquent l'authentification et la confidentialit de l'identit de l'abonn,
la confidentialit des informations circulant sur le canal (donnes ou signalisation).
Trois types de mesures sont mises en uvre :
le module d'identit d'abonn est authentifi par le systme, cette mesure
vise interdire l'usage du rseau des usagers non enregistrs et protge
l'exploitant ;
l'identit de l'abonn est protge, elle ne circule jamais en clair sur le rseau ;
la liaison radio entre le terminal et l'infrastructure est chiffre, pour la
protger des coutes indiscrtes.
L'authentification d'un abonn
Un numro personnel permanent, l'IMSI (International Mobile Subscriber
identity, identit internationale d'abonn mobile) identifie un abonn de
manire unique dans l'ensemble des rseaux GSM. L'IMSI est universel : il concerne l'ensemble des rseaux terrestres mobiles publics (PLMN, Public Land
Mobile Network). Un abonn possde aussi un numro d'annuaire qui est diffrent de son IMSI, il sert appeler l'abonn dans le rseau.
L'IMSI dcline les informations suivantes pour un abonn :
le pays,
le rseau d'origine dans le pays,
l'enregistreur nominal de localisation HLR,
l'adresse des donnes relatives l'abonn dans l'enregistreur HLR.
D'autres donnes sont attaches un abonn, soit permanentes comme son
numro d'annuaire, soit dynamiques comme sa localisation dans le rseau ou son
TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identity). Les bases de donnes HLR et VLR
tiennent jour ces informations, ainsi que les correspondances ncessaires. Des algorithmes de chiffrement sont galement utiliss au niveau des terminaux d'exploitation dans le HLR ou le VLR pour scuriser les informations confidentielles relatives
aux abonns. L'ETSl a dfini un ensemble d'algorithmes pour cet usage, mais
l'exploitant d'un rseau choisit librement ceux qui sont en service dans son rseau.
Les mesures prises pour protger l'identit de l'abonn
Pour protger la confidentialit de l'identit d'un abonn, l'usage de son IMSI
sur le canal radio en clair est rigoureusement limit. Une identit temporaire de
8. tes terminaux
la TMS1 se substitue l'IMSI ds que possible. Une TMSI est associe une
station mobile dans les limites d'une zone gographique dtermine et pour une
dure suffisamment brve pour qu'un intrus ait peu de chances de trouver et
d'utiliser la corrlation entre TMSI et IMSI. La localisation et la TMSI sont
tenues jour dans la carte SIM et dans le VLR.
La protection des informations sur le canal radio
Pour garantir la confidentialit des informations circulant sur le canal radio
entre ia station mobile et la station de base, la signalisation et la parole sont
cryptes l'aide d'un algorithme de chiffrement. Le rseau fournit, aprs authentification de l'abonn, une premire cl de chiffrement (Kc) la station mobile
lors de sa connexion. La cl de chiffrement utilise pour une trame est calcule
dans la station mobile l'aide d'un algorithme de calcul associ l'algorithme
d'authentification partir d'un nombre alatoire et de la cl d'authentification.
Les algorithmes de chiffrement sont communs tous les quipements mobiles
et toutes les stations de base. La figure 8.6 prsente le mcanisme de cryptage
des trames par la station mobile et la BTS.
Le module
8.6.3
Les
caractristiques
techniques
du module
Implantation
8. Les terminaux
SIM-carte : c'est une carte mmoire ddie au GSM. Si la carte est multiservice, alors le module d'identit d'abonn est l'application GSM ; sinon, les
notions de module et de support sont confondues. L'utilisateur introduit le SIMcarte dans le lecteur de l'quipement mobile, pour mettre en service la station
mobile.
SIM enfichable : la recommandation GSM 11.11 spcifie l'interface mcanique entre le SIM enfichable et l'quipement mobile ; pour le reste, les mmes
spcifications s'appliquent aux deux versions du module. Cette version du
module est destine aux stations portatives, l'amovibilit doit tre garantie. Le
mme type de composant que celui du SIM-carte est utilis, mais mont sur un
support plus petit.
Dans le cas o un quipement mobile possde les deux types d'interfaces, le
SIM-carte est prioritaire.
Description physique du module
Les normes ISO IS 7816-1 et IS 7816-2 spcifient les caractristiques physiques et mcaniques de la carte microprocesseur supportant le SIM.
Les figures 8.7 et 8.8 prsentent une carte microprocesseur et son interface
lectrique, une pastille mtallique avec huit contacts lectriques.
Le module d'identit
d'abonn
(SIM)
8. Les terminaux
condition
condition
condition
Le
module
d'identit
d'abonn
(SIM)
Rhabilitation
condition
Premire criture
condition
Extension
condition
criture initiale
Mise jour
Lecture
Tri
8. Les terminaux
Ces actions sont soumises aux restrictions imposes par le degr de scurit
attribu au fichier sa cration.
Les authentificdtions
La fonction principale du module d'identit d'abonn est de s'authentifier
vis--vis du rseau. U n e station mobile n'accde aux services du rseau que s'il
contient toutes les informations relatives l'abonn, donc son module d'identit. Mais d'autres types d'authentification sont ncessaires l'excution
d'actions scurises. Ainsi, pour accder aux fichiers de donnes protges, la
prsentation d'un code secret est impose.
Le
module
d'identit
d'abonn
(SIM)
ADM
8. tes terminaux
Distribution.
Le module d'identit
d'abonn (SIM)
Les informations
prpersonnalisation :
suivantes
sont
charges
au
moment
de
la
0-9
11
12
13
14
15
abonn ordinaire,
exploitant du rseau,
les services de scurit,
les compagnies publiques (eaux, gaz, etc.),
les services d'urgence,
le personnel de l'exploitant.
une cl de chiffrement,
TMSI,
LAI,
des informations relatives au services GSM,
des informations de localisation dynamique,
8. Les terminaux
9.1
9.2
9.3
9.3.1
frquences
Les caractristiques
techniques de te norme
Tabelau 91.
Nombre de porteuses
10
Caractristiques de la norme DECT
Espacement des porteuses
1,728
Puissance de crte de l'metteur
250 mW
10 ms
Multiplexage AMRT
24 IT
12
1152 kbit/s
96 kbit/s
Champ synchronisation
9.3.2 Les
Nombre de porteuses
10
Champ B (trafic)
32 kbit/s par IT
25
5 Erlang
canaux physiques
21
22
23
416,7 \is
32 octets
388 octets
sync.
donnes
364,6 us
Fgiuer 91.
Le champ de signalisation (C/P/Q) possde une longueur de 48 bits. Il transporte des informations de signalisation.
Le champ X sert dtecter et protger le champ d'information des interfrences entre deux canaux contigus, mais aussi la synchronisation des systmes. Les 4 bits de ce champ contiennent la somme de contrle des 320 bits
d'information, le destinataire calcule la somme puis il compare le rsultat qu'il
obtient avec la valeur reue. Si les deux valeurs sont diffrentes, il y a alors eu
interfrence.
94
La pile logicielle DECT diffre trs peu de celle de l'OSI, une couche d'accs
au mdia a t ajoute comme dans les rseaux locaux.
La couche physique
La couche physique gre l'mission et la rception de l'interface radio, cre
les canaux physiques et supervise l'environnement radio pour activer ou dsactiver les canaux suite une requte de la couche M A C .
La couche accs au mdia
La couche M A C slectionne le canal physique et transmet les informations
dans ce canal. Si le service demand par l'application de niveau suprieur ncessite l'usage de plusieurs canaux, alors plusieurs canaux physiques sont utiliss.
La couche contrle de liaison
La couche liaison de donnes gre un transfert de donnes de point point
scuris, mme quand un changement de cellule se produit durant une communication.
La couche rseau
La couche rseau gre les changes entre les nuds du rseau. Elle gre le
routage dans le rseau DECT, mais aussi avec l'extrieur.
Les services rendus par les couches logicielles sont des services de communication point point.
Les protocoles
DECT
L'entit de gestion
L'entit logique de gestion : certaines fonctions complexes telles que le choix
d'un canal radio libre, les changements de cellules, la gestion des erreurs, le traitement d'une rupture de la liaison radio, demandent des choix. Ces fonctions
sont contrles par l'entit de gestion qui dialogue avec toutes les couches de la
pile logicielle. L'entit de gestion intervient localement dans un systme, elle
ne dialogue pas avec l'extrieur.
9.5
La norme DECT dfinit deux couches de protocole liaison, une pour la base,
l'autre pour la station mobile.
Le protocole Lb
Le protocole Lb offre un service de transfert de trames sans connexion pour
la diffusion d'informations. Le service offert est destin principalement la messagerie (paging) et l'mission d'alarmes.
Le protocole Le + LAPC
Le protocole Le + LAPC offre un service avec connexion. Ce protocole est
proche de la recommandation Q.921 du C C I T T pour le RNIS (LAPD). Il offre
un service point point. Pour un service points-multipoints, il faut utiliser Lb.
Il autorise la segmentation des messages longs.
Relay
(Call Control),
MM
(Mobility Management),
IW
(Intcrworking),
SS
(Supplementary Services),
SMS
Les
protocoles
DECT
Les applications de niveaux suprieurs accdent aux services offerts par une
couche infrieure par des SAP (Service Access Point), qui sont les mdiateurs
formalisant une relation client-fournisseur de service.
Cali Control (CC)
La fonction Cali Control gre les communications. Elle ngocie les paramtres d'une connexion, tablit, supervise et libre les connexions rseau. La fonction transfert les communications sollicitant des services supplmentaires. Elle
doit offrir le maximum de souplesse.
Mobility Management (MM)
La fonction Mobility Management gre la mobilit des terminaux. C'est une
des fonctions majeures du systme, elle authentifie les utilisateurs du rseau,
localise les stations mobiles qui sont dans le rseau, gre l'tat des stations mobiles, et identifie les stations mobiles.
La fonction d'authentification utilise des algorithmes secrets et un mcanisme de preuve.
La fonction de localisation permet une station d'informer diffrents nuds
du rseau sur sa position et son tat. Cette fonction gre les changements de
cellules d'une station mobile, l'allocation des canaux s'effectuant sous le contrle
de la station mobile, et cela en fonction des canaux libres et de la qualit de
rception du signal. Avant d'entrer dans le rseau, une station mobile doit
s'informer sur l'environnement dans lequel il se trouve, et vrifier qu'il peut
accder au rseau. Pour cela, chaque station de base diffuse sur un canal radio
des informations relatives au rseau et son identit propre ; ainsi, une station
mobile se localise, et se prsente ensuite au rseau.
Interworking unit (IW)
La fonction Interworking unit permet l'inhibition du codage spcifique la
phonie pendant un transfert de donnes, en tenant compte des besoins particuliers du transfert.
Short Message Service (SMS)
La fonction Short Message Service gre le service de messagerie, qui permet
d'changer des messages alphanumriques d'un maximum de 160 caractres
(deux modes sont possibles, avec ou sans connexion).
Supplementary Services (SS)
La fonction Supplementary Services gre les complments de services offerts
par le rseau, comme le transfert d'appel, des informations de taxation, le rappel
sur condition.
La mise en uvre de cette norme demande une volution des PABX, pour qu'ils
puissent supporter les fonctionnalits des stations de base. Chaque station de
base gre une cellule, soit 12 communications. L'anne 1994 a vu en Allemagne
le groupe E-Plus mettre en service des rseaux dans les rgions de Berlin et de
Postdam, France Tlcom a valu un rseau dans la rgion parisienne.
10.1
10.
Les pouvoirs publics choisissent les oprateurs et leur donnent une concession. En contrepartie, les oprateurs ont l'obligation d'offrir leurs services sur
l'ensemble du territoire national. L'objectif de cette dmarche est la mise en
concurrence des oprateurs. Chaque oprateur, qui est l'exploitant d'un rseau,
construit, exploite et entretient son rseau selon ses objectifs.
Les vendeurs de services font le lien entre l'exploitant et les clients de tlcommunication mobile. Ils crent des socits de commercialisation de services
et vendent les abonnements aux GSM.
10.2
LES OPRATEURS
Trois oprateurs sont prsents en France actuellement : France Tlcom, la SFR,
filiale de la Gnrale des Eaux les plus anciens , et le groupe Bouygues.
Alli au groupe de Jean-Claude Decaux ainsi qu'aux exploitants britanniques et
amricains Cable & Wireless et Us West, l'allemand Weba, la BNP et
Paribas, le groupe Bouygues s'est vu attribuer une concession de quinze ans pour
exploiter un rseau de tlphonie numrique DCS 1800. La mise en service de
ce rseau a eu lieu en 1996.
10.3
Les
socits
de
commercialisation
de services
111
77.
11.2
ARCHITECTURE DU SYSTME
Le systme se compose des six quipements suivants :
le
le
le
le
le
terminal mobile,
relais radio,
centre rgional,
rseau transmission de donnes (Transpac),
centre de gestion de la flotte.
La station mobile
La station mobile possde une mmoire o l'on trouve le numro d'abonn,
le M A N (Mobile Access Number), attribu par l'oprateur du rseau.
Architecture
du
systme
137j
Le relais radio
Le relais radio gre la signalisation avec le terminal, et lui fournit les signaux
de synchronisation. C'est le point d'entre dans le rseau pour les terminaux
mobiles. Le relais radio assure la couverture d'une cellule. Il gre les informations
relatives tous les mobiles prsents dans sa zone et joue le rle de commutateur
pour le trafic chang entre deux mobiles se trouvant dans sa cellule. Un relais
radio gre de 1 14 canaux radio selon le modle.
Le centre rgional
Le rseau vrifie les donnes d'identification transmises par un terminal afin
de contrler les droits d'accs de l'abonn et ceux du terminal. Pour cela, il dispose d'un accs vers la base de donnes stockant ces informations. C'est un centre de commutation vers les stations mobiles et vers les serveurs via un rseau
de transmission de donnes par paquets. Le centre rgional tient le rle de contrleur des relais radio ; il a aussi des fonctions d'exploitation comme l'dition
des tickets de taxations.
Le rseau de transmission de paquets
Ce rseau fournit la connexion vers les serveurs des entreprises abonnes et
vers les centres rgionaux de gestion. La figure 11.2 prsente l'architecture logicielle d'un rseau Mobitex.
Le centre de gestion
Le centre de gestion est un commutateur de transit. Il possde les informations ncessaires pour le routage des donnes. Le centre de gestion sert l'exploitation du rseau, il supervise du rseau des quipements composant le rseau.
11.
113
LA NORME MOBITEX
Les principales caractristiques de la norme de l'ETSI IETS 300 143 , qui
dfinissent l'interface radio d'un rseau Mobitex, sont ptsentes dans le
tableau 11.1.
114
LES APPLICATIONS
Le march vis par un rseau Mobitex est celui des professionnels qui sont constamment en mouvement : les chauffeurs de taxi, les dpanneurs, les livreurs, les
reprsentants. L'autre cible est l'ensemble des manifestations temporaires, les
salons notamment. Aux Etats-Unis, Mastercard offre un service d'autorisation
AMRT
414-430 MHz
15,5 kHz
variable
Espacement du duplex
10 MHz
31
Type de transmission
Numrique
8 kbit/s
Type de modulation
GMSK
30 km
10W
2W
4600 bits/paquet
oui
Itinrance
oui
non
Authentification
possible
oui
au centre du fournisseur de service, soit par une ligne tlphonique, soit par un
rseau commutation de paquets.
Le centre du fournisseur de service
Le centre du fournisseur de service traite, filtre et archive les demandes des
clients et transmet les messages vers la station centrale.
La station centrale
La station centrale traite et supervise le trafic de messages et des donnes de
position des stations mobiles. Elle gre l'accs aux satellites dans les deux sens,
de la base vers le vhicule et vice versa. Une ligne spcialise ou un rseau de
commutation de paquets relient la station centrale au centre du fournisseur de
service. La station centrale possde deux antennes et deux ttes radiofrquences
associes. L'antenne primaire met vers le premier satellite les messages du centre de gestion de la flotte vers les mobiles, c'est la liaison aller ; elle reoit les
messages de la station mobile, c'est la liaison retour . L'antenne secondaire
transmet un signal de balisage vers le deuxime satellite.
Les satellites
Les satellites sont les relais entre la station centrale et les stations mobiles.
Le premier satellite sert la messagerie, le second aide localiser les vhicules.
Le terminal mobile
Le terminal mobile dlivre au pilote du vhicule les messages reus, et transmet les messages de la station mobile vers son centre de gestion. Le terminal
ralise aussi les mesures ncessaires pour dterminer la position du mobile.
12.3
Le satellite dispose d'une puissance limite. C'est pourquoi la liaison descendante est dfavorise, et on lui attribue les frquences les plus basses.
La liaison aller (station centrale vers station mobile)
Le systme offre deux dbits binaires :
4 960 bit/s : code de Golay de rapport 1/2 ;
14 880 bit/s : code de Golay de rapport 3/4.
La station centrale choisit dynamiquement le dbit utile pour chaque station
mobile, en fonction de paramtres qui tiennent compte de la situation de chaque
station mobile.
La technique de multiplexage temporel A M R T est utilise ; une trame contient 25 voies logiques.
La liaison retour (station mobile vers station centrale)
Le systme offre deux dbits binaires dans ce sens galement :
55 bit/s,
115 bit/s.
La station centrale choisit dynamiquement le dbit utile pour chaque station
mobile, en fonction de paramtres qui tiennent compte de la situation de chaque
station mobile.
La liaison retour possde un nombre de voies fonction de la bande de frquence disponible pour cette liaison. La largeur de cette bande se trouve dans
la plage 5 MHz-36MHz.
Avant d'mettre, la station mobile doit tre correctement pointe vers les
satellites et recevoir la liaison aller. Des informations de services sont diffuses
dans cette liaison, qui contiennent des instructions indiquant comment utiliser
la voie retouT. L'oprateur de la station mobile n'a aucun contrle sur l'utilisation de la voie retour. La station mobile n'met qu'en rponse une interrogation de la station centrale. Nous sommes dans un mode de dialogue matreesclave ; la station centrale est ici le matre. La station centrale pilote compltement le trafic sur la voie retour.
i localisation du mobile
La station mobile calcule la diffrence de temps de rception entre deux
signaux, l'un reu du satellite n 1 et l'autre reu du satellite n 2. Elle transmet
cette donne la station centrale. La station centrale traite cette information
avec d'autres donnes pour dterminer la localisation du mobile.
Le service
124
de messagerie
LE SERVICE DE MESSAGERIE
Les messages transmis d'un centre de gestion d'une flotte vers une station mobile
peut contenir jusqu' 1 900 caractres. Mais pour optimiser le dialogue, rduire
le cot et la dure d'une mission, 63 macro-messages {messages prdfinis avec
des zones remplir) sont prdfinis.
Deux types de messages existent : normal et urgent.
Les messages peuvent tre d'un des deux types suivants : alphanumrique ou
binaire.
Une station mobile peut stocker 100 messages avant leur prise en compte.
13.1
INTRODUCTION
13.1.1 Dfinition
Le service des messages courts consiste en la facult, offerte par un oprateur de
tlphonie mobile ses abonns, d'mettre et de recevoir des messages alphanumriques avec uniquement son terminal mobile {portable GSM). La taille
maximum d'un message est de 160 caractres avec un terminal GSM.
Un terminal peut recevoir un message l'unique condition d'tre en service
dans le rseau et cela quel que soit son tat, c'est--dire qu'il soit en veille ou
qu'il soit engag dans une communication.
Quand un terminal met un message le destinataire peut tre soit un autre
terminal mobile, soit un terminal multimdia ou bien un terminal de donnes.
13.
diffuser vers ses abonns des informations (sur la mto, l'tat des routes, des
vnements sportifs, des informations boursires, etc.).
la diffrence des services prcdents de messagerie unilatrale [pagers
Tatoo, Kobby, Tarn Tarn), la communication est bilatrale : un terminal
G S M a la capacit de recevoir mais aussi celle de transmettre un message.
L'Europe est le premier continent o un service des messages courts apparat
en 1991 avec l'introduction de la norme GSM. L'Amrique du Nord par contre
doit attendre 1998, pour voir l'introduction d'un service comparable dans les
rseaux numriques des oprateurs BellSouth Mobility et Nextel. En Amrique
du Nord, ce service est un lment du nouveau concept PCS (Personnal Communication Services) fond sur le multiplexage TDMA, comme le GSM, ou
bien sur le multiplexage CDMA.
Pour offrir ce service, un oprateur introduit un nouveau composant dans son
rseau, un serveur de messages. Cet quipement est un relais, il stocke temporairement le message reu avant de le dlivrer son destinataire. Ainsi la source
d'un message peut mettre quand elle est prte, indpendamment de l'tat du
poste destinataire. Et lorsque le terminal destinataire sera disponible pour la
rception, alors le serveur de messages transmettra le message. Un terminal GSM
prsent dans le rseau va recevoir un message quel que soit son tat, en communication (phonie ou transmission de donnes) ou qu'il soit libre (en veille).
Pendant les priodes o un terminal est teint il est sorti du rseau et le serveur
de messages conserve les messages qui lui sont destins pour les lui remettre lors
de son retour dans le rseau.
13.9
13.3
SMC :
SMSC :
S M C gateway :
H LR :
VLR :
MSC :
BSS :
MS :
Figure 13.1 Architecture d'un rseau offrant le service des messages courts
BTS :
HLR :
GSMC :
EIR :
AuC :
Authentication Centre
PS :
Point Smaphore
Architecture
du
rseau
SMS
13.
Le terminal mobile est la source du message (MS), il demande l'autorisation d'mettre au VLR. Ce dernier connat les options de l'abonnement
et il donne l'autorisation.
Le terminal transmet le message au commutateur (MSC).
Le commutateur met jour l'enregistrement de l'abonn dans le VLR, il
note la date et l'heure de l'mission du message, ainsi que des rfrences.
Le commutateur peut, avec ces informations, dlivrer un compte rendu
l'abonn.
Le commutateur achemine le message au centre serveur, qui le stocke et
enregistre ses caractristiques.
Le serveur retransmet le message vers le destinataire.
Le serveur fournit un compte rendu dtaill au commutateur.
Le commutateur informe l'abonn de la remise du message au destinataire.
14.1
INTRODUCTION
Les rseaux GSM offrent un service de transmission de donnes mais le dbit
est limit par un dbit maximal de 9,6 kbit/s. Les rseaux GSM sont bass sur
la commutation de circuit. Un canal de communication est occup par un utilisateur pendant une communication. Ce mode de transmission est adapt au
transport de la voix. Mais l'avenir du GSM passe maintenant par une offre de
services de donnes. Les oprateurs GSM souhaitent proposer des services de
donnes de meilleure qualit et plus comptitifs afin de rpondre aux attentes
des clients. C'est pour cette raison que l'ETSl (European Telecommunications
Standards Institute) recommande l'intgration des techniques de transmission
par paquets ; pour cela l'ETSl a publi des spcifications GSM Phase 2+,
visant introduire une nouvelle technologie appele le GPRS (General Packet
Radio Service) dans les rseaux GSM.
Le GPRS permet d'accder aux services Internet avec un dbit allant jusqu'
115 kbit/s efficace, grce l'utilisation de multiples canaux radio (jusqu' huit
IT) qui sont attribus un utilisateur ou partags par plusieurs utilisateurs. Avec
le GPRS, les ressources radio sont alloues dynamiquement et la vitesse de transmission varie du fait d'une plus grande souplesse et d'une plus grande adaptabilit
du mode paquet par rapport au mode circuit. Le GPRS utilise le multiplexage
statistique.
Les services mobiles Internet ou intranet rendus disponibles par le dploiement du GPRS sont le bureau mobile (remote access ou connexion distance
dans le rseau de son entreprise), le courrier lectronique, l'accs Internet, le
commerce lectronique, les services d'informations localises et la tlmtrie.
14. GPRS
14.9
Les
composants
d'un rseau
GPRS
SNDCP
LLC
RLC
GGSN
SGSN
U. GPRS
sur le rseau de donnes avec lequel il est interconnect. Les protocoles de donnes supports en standard par un G G S N sont IP v6, CLNP et X25.
Le SGSN (Serving GPRS Support Node) est la fonctionnalit de service
dans le centre de commutation (MSC), qui permet de grer les services offerts
l'utilisateur. Le SGSN est l'interface logique entre l'abonn GSM et un rseau
de donnes externe. Les missions principales du SGSN sont, d'une part la gestion
des abonns mobiles actifs (mise jour permanente des rfrences d'un abonn
et des services utiliss) et d'autre part le relais des paquets de donnes. Quand
un paquet de donnes arrive d'un rseau PDN (Packet Data Network) externe
au rseau GSM, le G G S N reoit ce paquet et le transfert au SGSN qui le retransmet vers la station mobile ; pour les paquets sortants c'est le SGN qui les transmet vers le G G S N .
L'avenir du
GPRS
Interface R
14.3
L'AVENIR DU GPRS
La cible du GPRS est la communaut des utilisateurs d'Internet et du courrier
lectronique. Le GPRS introduit un nouveau support pour des services dj largement rpandus et il rpond au besoin de mobilit des usagers. Un des scnarios
possible pour l'volution du GPRS est le suivant :
Phase n' 1 introduction du service : les terminaux GPRS existants
offrent peu de fonctionnalit, les oprateurs doivent sduire le march
avec des services et cots d'utilisation comptitifs.
Phase n 2 dcollage du service : le nombre de services s'accrot, les terminaux possdent de nouvelles fonctionnalits, le rseau permet une
vitesse de transfert plus leve.
Phase n 3 : le GPRS se banalise, le taux de pntration du service est
important, la concurrence entre les oprateurs et les fournisseurs de services s'intensifie.
14. GPRS
14.4
15.1
INTRODUCTION
Le groupe d'action 8/1 de l'UlT (Union internationale des tlcommunications) travaille actuellement l'un des projets les plus ambitieux qu'elte ait
jamais ralis : normaliser les systmes de tlcommunications mobiles de troisime gnration qui assureront l'accs radiolectrique l'infrastructure mondiale des tlcommunications, dans un contexte mondial d'itinrance, en
faisant intervenir aussi bien les systmes satellites que les moyens de terre
desservant les usagers fixes et mobiles des rseaux publics et privs. Baptis
IMT-2000 (International Mobile Tlcommunication System 2000), ce projet
permettra de joindre tout utilisateur o qu'il se trouve et n'importe quand en
assurant un fonctionnement transparent des terminaux mobiles dans le monde
entier.
La dfinition des systmes recouvre diffrents concepts, la fois sur le plan
des services, des infrastructures radio et des infrastructures rseau. L'laboration
de ces concepts repose d'une part sur une analyse prospective de l'volution des
services et des rseaux, mobiles et fixes, et d'autre part sur les perspectives de
dveloppement de nouvelles techniques qui permettront de repousser les limites
de fonctionnement actuellement rencontres. Les objectifs du projet IMT-2000
sont :
La dfinition d'un cadre pour que les systmes de cette famille soient compatibles entre eux.
Un systme cellulaire compatible avec les systmes de la seconde gnration.
15. UMTS
Introduction
Dfinition
Le parlement europen entend par systme de tlcommunications mobiles
universelles (UMTS) un systme de communications mobiles de la troisime
gnration capable de fournir en particulier des services multimdias sans fil d'un
type nouveau, dpassant les possibilits actuelles des systmes de la seconde
gnration tels que le GSM, et combinant l'utilisation d'lments terrestres et
de satellites.
L'UMTS dvelopp dans la Communaut doit tre compatible avec le concept de systme mobile de troisime gnration IMT-2000 (International
Mobile Telecommunications-2000), qui a t labor par l'UIT au niveau mondial sur la base de la rsolution 212 de l'UIT.
Le parlement europen dfinit les caractristiques suivantes pour les rseaux
UMTS.
Pour les services
Capacits multimdia et mobilit sur une trs grande tendue gographique.
Accs efficace Internet, aux intranets et aux autres services bass sur le
protocole Internet (1/P).
Transmission vocale de grande qualit, comparable celle des rseaux
fixes.
Portabilit des services dans des environnements UMTS diffrents.
Fonctionnement en mode GSM/UMTS l'intrieur, l'extrieur et dans
des endroits extrieurs loigns, sans solution de continuit, permettant
une itinrance totale entre les rseaux GSM et entre les lments terrestres et satellitaires des rseaux U M T S .
Pour es terminaux
Terminaux GSM/UMTS bimodaux et deux bandes, si appropri.
Terminaux UMTS bimodaux terrestres/satellite, si appropri.
L'interface d'accs radio
Le groupe d'action 8/1 de l'UIT examine actuellement seize propositions
d'interfaces radiolectriques (dix de terre et six par satellite) pour des systmes
de troisime gnration, dont celle de l'UTRA (UMTS Terrestrial Radio
Access), dfinie par l'ETSI. 11 poursuivra ses travaux pour dfinir les principales
caractristiques des interfaces radiolectriques IMT-2000
Les services mobiles de troisime gnration assureront l'accs, au moyen
d'une ou plusieurs liaisons radiolectriques, de nombreux services offerts par
des rseaux fixes, l'Internet et d'autres services mobiles spcifiques. Divers types
de terminaux mobiles, usage fixe ou mobile, vont tre mis au point avec des
liaisons vers des services de terre et/ou par satellite.
75. UMTS
Rseau de base
volution partir des systmes GSM ; gestion de la mobilit des commandes d'appel comprenant une fonction d'itinrance totale base sur la
norme de base du rseau GSM.
Elments de convergence mobile/fixe.
15.fi
LE CONTEXTE INTERNATIONAL
Les futurs systmes UMTS exploiteront les bandes de frquences rserves par
la Confrence mondiale des radiocommunications de 1992, sous l'appellation
IMT-2000.
Le Conseil des ministres et le Parlement europen ont adopt, le 14 dcembre
1998, une dcision relative l'introduction de l'UMTS sur son territoire. Cette
dcision prvoit dans son article trois :
Les tats membres prennent toutes les mesures ncessaires pour permettre la fourniture harmonise de services UMTS sur leur territoire le
1 janvier 2002 au plus tard, et tabliront un systme d'autorisations pour
l'UMTS le 1 janvier 2000 au plus tard.
e r
e r
15.3
LE CONTEXTE FRANAIS
La loi de rglementation des tlcommunications du 26 juillet 1996 dcrit le cas
o le nombre d'autorisations peut tre limit. Elle prcise les comptences respectives des diffrentes entits administratives en charge du secteur des tlcommunications dans ce cas.
En particulier, l'article L.33-1 V du Code des postes et tlcommunications
prvoit que :
Le nombre des autorisations peut tre limit en raison des contraintes
techniques inhrentes la disponibilit des frquences.
Dans ce cas, le ministre charg des tlcommunications publie, sur proposition de l'Autorit de rgulation des tlcommunications, les modalits
et les conditions d'attribution des autorisations.
15.4
15.4.2 Les
enjeux technologiques
La normalisation
La normalisation sera un facteur cl pour offrir des services de qualit un
cot abordable et pour permettre l'itinrance entre systmes ; son succs dpend
de la flexibilit des interfaces et de la capacit voluer paralllement la
technologie. Une coopration continue et troite entre oprateurs, quipementiers et rgulateurs dans la normalisation de l'UMTS est cruciale pour que
l'UMTS rencontre le mme succs que le GSM.
75.
UMTS
L'ETSI travaille la dfinition de la norme UMTS. Cette dernire doit succder la norme GSM. L'objectif fix est de permettre une communication large
bande au travers d'une interface unique, et des services multimdia seront accessibles depuis un terminal mobile (vido interactive, transfert de donnes, Internet, etc.).
L'interface radio
La norme GSM volue actuellement la fois pour accrotre le dbit binaire
et pour introduire de nouveaux modes : circuit (HSCSD ) et/ou paquet
(GPRS ). Mais pour le futur systme UMTS, l'interface radio terrestre reposera
sur une nouvelle interface radio - UTRA (UMTS Terrestrial Radio Access) distincte de celle(s) du systme GSM. Le groupe de travail SMG2 de l'ETSI
travaille pour fournir une proposition de norme pour la fin de 1999. Les propositions soumises l'ETSI pour cette interface radio reposent sur deux techniques
de multiplexage : TDMA (TDD) et Wideband Code Division Multiple Access
(W-CDMA (FDD)). La proposition UTRA sera soumise l'ITU pour le projet
IMT-2000.
1
16.
L'architecture
fonctionnelle
Description
WAP
I-Mode
Web Clipping
Oper
Openwave
www.symbian.com).
Geoworks
a. PDA
Personal Digital Assistant
b. Pour plus d'information, consulter le site vwwv-.palm.com.
:
corn).
Le WAP
16.1 LE WAP
Cette technologie introduite par une start-up amricaine (Unwired Planet,
devenue Phone.com), a t soutenue puis adopte par les acteurs de l'industrie des mobiles (constructeurs et oprateurs). Ces acteurs se sont regroups
au sein d'un forum ouvert, le W A P Forum {mviv.wapforum.com).
Le W A P Forum est une association regroupant aujourd'hui plus de 450 membres. En juin 1997, les socits Ericsson, Motorola et Phone.com crent le forum.
Les objectifs poursuivis par le W A P Forum sont d'abord la promotion de l'usage
de l'Internet mobile l'aide de leur norme, ensuite l'amlioration des spcifications du WAP, enfin l'interoprabilit des terminaux et des rseaux, car le dveloppement du march l'Internet mobile est bnfique pour chacun des membres
du forum. En juin 2002, l'Open Mobile Alliance (uww.oLKnrnobileailiance.org)
se substitue au au W A P Forum.
Parmi les membres du l'Open Mobile Alliance, nous trouvons :
des industriels de la tlphonie mobile (Alcatel, Ericsson, Nortel, Nokia,
etc.) ;
des oprateurs (FT, Cegetel, T-Mobile, Telia, Swisscom, A T T , BT, Bell
South, HongKong Telecom) ;
des fournisseurs d'accs Internet (AOL) ;
des industriels constructeurs de PC (Computer Associates, Sony) ;
des fournisseurs de solutions l'industrie des mobiles (Cisco, Gemplus,
Microsoft, Sony, Symbian).
I
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
16.
L 'architecture fonctionnelle
16.2
L'INTEROPRABILIT DU WAP
En octobre 1999, le W A P Forum enregistre les dveloppeurs d'applications. Un
plan de test pour les quipements (client-serveur) a t rdig (le rsultat des
tests sont confidentiels).
En mars 2000, les applications et les quipements supportant la nonne
W A P 1.1 sont certifis et le W A P Forum cre un rpertoire (REFPOOL) des
quipements certifis. Un produit portant le logo W A P doit tre conforme la
norme. La figure 16.1 prsente le logo WAP. Les usages de la marque et du logo
sont protgs et dfendus par le W A P Forum.
L'architecture
16.3
fonctionnelle
du
WAP
L'architecture
fonctionnelle
du
WAP
Figure 16.3
Une Wap Gateway traduit une requte W A P en une requte H T T P et inversement. Par ailleurs, la gateway adapte galement les contenus aux capacits de
son interlocuteur.
Les spcifications du micro-browser pour les terminaux WAP, qui contrle
l'interface utilisateur, dfinit les fonctionnalits du terminal. Autant que possible, le W A P s'approprie des techniques ou des langages de programmation valids. Le Wireless Markup language (WML) et le WMLScript sont dfinis pour des
crans de petite dimension. Une application permet l'utilisateur d'interagir
avec une srie de documents. Le langage WML offre un ensemble d'tiquettes
adaptes aux terminaux mobiles, qui n'existent pas avec HTML.
Le protocole W A P masque la complexit des rseaux cellulaires au client
install dans un terminal, quel que soit le support du dialogue avec la gateway
(des SMS, des donnes GSM 9 600 bits/s, du HSCSD, du GPRS ou bien de
l'UMTS), la technologie de l'interface radio est transparente pour l'agent WAE
du terminal. Cette caractristique est fondamentale ; elle garantit la compatibilit du WAP avec les futures technologies de la tlphonie mobile en cours de
dveloppement ou venir.
L'architecture
fonctionnelle du
WAP
le premier, destin aux services connects (en mode circuit), s'appuie sur
la couche W T P ;
le second, qui s'adresse aux services non connects (en mode paquets),
s'adosse la couche WDP.
La couche WSP fournit des services aux navigateurs :
un codage compact des fonctionnalits HTTP, sur l'interface radio ;
un automare tats finis adapt stable ;
la suspension et le rveil d'une session ;
des mcanismes pour la ngociation des paramtres d'une session ;
des mcanismes pour transmettre des informations vers un terminal (push)
sans demande pralable.
Le protocole WSP est optimis pour supporter les contraintes des rseaux
mobiles, c'est--dire une bande passante rduite par rapport celle disponible
avec les rseaux filaires, des temps de latences et des taux d'erreurs plus importants, afin de faciliter le dialogue entre un terminal mobile et une gateway
(proxy) qui relaie les donnes issues d'un serveur origine (HTTP).
163.3
La couche WTP
Le Wap Transaction Protocol, supporte les transactions et fiabilise les changes
avec la couche WDP. Il s'agit d'un protocole destin aux terminaux mobiles. Il
fonctionne efficacement, que l'environnement soit scuris ou non. W T P dlivre les services suivants :
trois modes de transaction : mode non scuris (les requtes ne sont pas
acquittes), mode scuris avec les requtes non acquittes et mode
scuris avec les requtes acquittes ;
une option de scurisation des changes : le protocole demande l'acquittement de tous les messages et une horloge pour attendre la confirmation
de la rception de la demande ;
une option de scurisation des changes ; le protocole demande l'acquittement des messages dans la signalisation ;
une option de chanage des paquets avec un acquittement global afin de
rduire le trafic ;
des transactions asynchrones.
163.4
La couche WTLS
WTLS (Wireless Transport Layer Securiiy) est une couche optionnelle de la pile.
La couche de scurisation du transport, est une option de scurit qui offre
un service de cryptage des donnes destines au commerce lectronique.
16.4
16.
16.5
L'architecture
fonctionnelle
16.6
LES SERVICES
Le Wireless Markup Language est un langage, qui s'inspire de HTML. Il adapte
et optimise ce langage pour les terminaux mobiles (tlphone et PDA). Ces terminaux ont des ressources matrielles rduites par rapport un PC : ils ont
besoin d'un langage efficace et compact. Le WML introduit des lments nouveaux ; il dcrit un document avec une srie de cartes . Les actions de l'utilisateur le font naviguer parmi les cartes dcrivant le document qu'il consulte,
il peut demander un autre page que celle affiche ou bien un autre document,
selon les options que lui propose l'application en service. Le WML manipule,
des textes, des images, des actions (choix exprims par l'utilisateur), un historique. Les polices de caractres sont celles de la norme ISO/1EC-10646.
La contrainte du faible dbit de l'interface radio est prise en compte, pour
optimiser le dialogue entre le terminal et le serveur. Une demande du terminal
vers le serveur peut grouper plusieurs interrogations de l'utilisateur.
Le client actif dans un terminal peut changer d'tat sans aviser le serveur.
WMLScript est langage procdural driv du JavaScript et de la norme
ECMA-262, (ECMAScript Language Spcification). Il fournit au crateur d'applications une srie de services utiles et performants comme :
le contrle de la validit d'un choix de l'utilisateur avant d'en rfrer au
serveur ;
la capacit d'mettre un message d'erreur vers l'utilisateur qui donne un
mauvais choix ;
la possibilit d'interactions directes avec les ressources matrielles du terminal.
Les avantages apports par le WMLScript sont :
sa rfrence au langage JavaScript, qui facilite son apprentissage et son
usage par les dveloppeurs ;
La
gateway
sa logique procdurale ;
ses mcanismes fonds sur des vnements ;
son intgration son environnement ;
sa reconnaissance internationale et le soutien que cela implique.
16J
\A GATEWAY
U n e gateway possde deux composants majeurs :
un traducteur de protocole, qui permet le dialogue entre le monde W A P
et le monde Internet ;
un traducteur de contenu, qui adapte les informations leur destinataire
final (serveur ou terminal).
La gateway ouvre aux terminaux mobiles l'accs vers les serveurs Internet.
Ainsi, les crateurs de services n'ont pas besoin de tenir compte du type du terminal (PC fixe ou terminal mobile) qui consulte son service ; l'audience des
services s'en trouve largie. Les gateways rduisent les temps d'accs aux informations par leur fonctionnalit de cache ; une gateway stocke les pages les
plus rcentes reues des serveurs, ainsi lorsqu'une page dj en mmoire est consulte par un utilisateur, la gateway l'envoie sans interroger le serveur source de
cette page. La figure 16.6 prsente les composants et l'environnement d'une
gateway.
SNMP
t
M
A
N
A
G
E
M
E
N
T
Logging
Applications
*
Tickets
facturation
Informations - abonns
Compilateurs
& codeur
Gestionnaire de contextes
WSP
Wireless Session Protocol
WTP
Wireless Transport Protocol
WTLS
Wireless Transport Layer
/
Security
WDP
Wireless Datagram Protocol
Bearers
HTTP
TCP/IP
Internet
16.8
16.
Figure 16.9
L'architecture
fonctionnelle
Gateway WAP
non rfrenc
Figure 16.10 Mise en uvre de la scurit WTA.
16.9
17.9
-a
77.
I-Mode
Millions d'abonns
1999
2000
2001
2002
2003
Anne
L 'architecture du rseau
Pour supporter l'volution introduite par le GPRS, une nouvelle classe d'lments rseau a t cre, GPRS Support Nodes. Ces lments ont la tche d'acheminer les donnes entre les terminaux et les rseaux de donnes externes.
Trois nouveaux lments de rseau apparaissent dans le rseau GSM :
1. la Gateway GPRS Support Node (GGSN) effectue la conversion du mode
circuit au mode paquet ;
2. le Serving GPRS Support Node (SGSN) ralise l'interface pour la signalisation ;
3. le Packet Control Unit (PCU), une extension de la BTS, gre la connexion
en mode paquet.
Les autres composants sont :
BG (Border gateway), qui garantit la scurit du rseau de l'oprateur vis-vis du rseau Internet public ;
CG (Charging Gateway), qui gre la facturation des services ;
DNS (Domain Name System), qui gre l'annuaire des sites Internet ;
BTS (Base Transceiver Station), qui gre l'interface radio ;
BSC (Base Station Controller), qui gre un groupe de BTS ;
MSC (Mobile Services Switching Centre) qui est le commutateur du rseau
GSM;
G M S C (Gateway MSC) qui est l'interface vers les autres rseaux voix fixes
ou mobiles.
les
framesets ;
stylesheets.
Les dimensions d'un cran de terminal de mobile sont beaucoup plus rduites
(en moyenne 160 x 120 pixels), que celles d'un cran de PC standard (en
moyenne 1 024 x 768 pixels). Cette contrainte exige d'une part de choisir judicieusement quelles sont les informations prsenter et d'autre part de modifier
radicalement la prsentation des contenus.
17.3.3 L'I-Appli
En janvier 2001, N T T a lanc le service I-Appli (Internet application). Le service
I-Appli est une extension Java d'I-Mode avec laquelle les utilisateurs de terminaux I-Mode compatibles avec Java peuvent tlcharger des applets et du contenu Java partir de sites web. Ensuite, en mode dconnect, ils peuvent utiliser
les applications et le contenu tlchargs. Le premier avantage de cette volution est la possibilit de tlcharger un jeu ou une application, comme avec un
terminal fixe. Java apporte aussi un meilleur graphisme, un son de qualit suprieure, mais aussi des mcanismes de rafrachissement automatique d'informations pour des applications relatives la mto, aux cours de bourse ou bien
encore pour des services d'entreprises (VPN), par exemple aller chercher un
catalogue de prix. Le service I-Appli utilise la version KVM de Java, qui opre
sur des systmes disposant d'une puissance de traitement relativement faible (ce
qui est le cas des terminaux mobiles). KVM possde notamment des fonctions
de scurit suprieures celles de Java .
La figure 17-4 prsente la croissance du nombre d'abonns.
Millions d'abonns
17.
I-Mode
La fiabilit du service et ses fonctions de cryptage ont encourag des entreprises japonaises utiliser I-Appli, comme un moyen d'accs l'intranet de
l'entreprise, pour les services de messagerie, de support la vente, d'inventaire.
MA
L'ARCHITECTURE DU RSEAU
En Europe, les rseau GPRS supportent le service I-Mode. Le GPRS apporte
l'interconnexion des rseaux mobiles et des rseaux de paquets. La figure 17.5
prsente l'architecture d'un rseau GPRS.
lments standard d'un rseau GSM
BC
GC
Commutation de circuits
DNS
[ I ] TT
radiotelephone . t u d e m e n e par
de rgulation des tlcommunications ( a v r i l
(2] ART, Rponse de l'Autorit de rgulation de
veTt de la Commission europenne sur la convergence des s e c t e u r s d e s
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3RD 135
BSC 18, 28
BTS28
A
A-bis 43
Abstract Syntax Notation One 25
Accs dynamique 121
Advanced Mobile Phone Service 3
AFNOR 21
Algorithme 46
Amplitude 5
AMRF34
AMRT 13,43
Analogique 4
ASIC 69
ASN.l 25
asynchrone 23
AUC28
Authentication Centre 28
Authentification 46
Autocommutateur 44
B
Base Station Controller 18, 28
Base Station System 150
Base Transceiver Station 28
Basic Encoding Rules 25
BER 25
Bloc 14
Browser 175
Bruit atmosphrique 11
Bruit de fond 11
Bruits industriels 11
C
Call Control 57
Canaux de signalisation 53
Canaux de trafic 52
Carte SIM 1?
CCITTn7 71
CDMA 13,37
Cellulaire 2
CEN21
CENELEC 21
Centre d'exploitation 48
CEP 12
Certificat 104
Chiffrement 76
cHTML 189
Classes de service 24
Cl publique 103
CN 162
C-Net 4
Co-channel 11
Codage 8
Code PIN 100
CODEC 8
COFRAC 21
Commutateur 15
Commutation de paquets 143
Complments de services 74
Connexions 25
Contrle de flux 24
H
Hand-over 20
HDLC 71
High Level Data Link Control 23
HLR 19, 28
Home Location Register 19, 28
HSCSD 166
HTTP 175
Hypertrame 49
D
DCS 39,121
DECT 121
Dfauts 10
Dmodulateurs 20
Digital European Cordeless
Telecommunication 121
F
Fading 10
Filaires 10
File Transfer Access Method 26
Frquence 5
FT AM 26
Standard
Identification 46
1FRB21
iHTML 189
IMEI79
IMSI 77
IMT-2000 161
Intermodulation 11
International Mobile Equipment Identity 79
International Mobile Subscriber Identity 77
Internet application 191
Intervalle temporel 49
IPv6 158
IS54 13
IS95 13
ISO 21
ISP 159
IW128
J
Java 191
JavaScript 180
JPEG 190
G
Gateway GPRS Support Node 156
GGSN 156, 157
GIF 190
GPRS 155, 165
GPS 38
L
LAP B 23
LAPC 127
Lb 127
Lcl27
Index
M
MAN
PDA
185
136
M a n a g e m e n t Information Base 91
Phase 5
Picocellulairc 121
PLMN99
MIB91
Point-multipoint 15
M I C 71
M o b i l e A c c e s s N u m b e r 136
Mobile S w i t c h i n g Centre 15, 28
Mobility Management 57
Profils 25
Protocole 8
Protocole Data U n i t 22
Modulation G M S K 52
Q3 84
MOU
14
Quantification 8
MSC
15,28,47
MT
162
MTP57
Multimdia 3
Radio Ressource m a n a g e m e n t 57
Multiplexage 4, 13
Radiocom 2000 4
M u l t i p l e x a g e e n f r q u e n c e .34
R a d i o t l p h o n e 2, 4
Multiplexage temporel 35
RAM
113
Multitramc 49
RAN
162
Redondance 8
R G T 82
Network Subsystem 42
RNIS 28
NMC87
ROM
R T C 15
Norme 4
RTCP 28
113
NSS 42,47
N T T DoCoMo
187
Numrique 4
SACCH 52
S a t e l l i t e s 141
S C S 132
70
S e c u r e S o c k e t Layer 1 7 8
O n d e porteuse 7
Optique 10
Services de supports 74
OSI22
Services supplmentaires 33
Services supports 28
Paquet d'accs 51
Signature 104
S I M 14
Paquet de synchronisation 51
S 1 M E G 14
Paquet normal 52
SMG
PCS
S M S gateway 150
148
14
S M S interworking 150
Sous-systme rseau 47
Spectre 10
U
UIM
162
UIT21
S t a t i o n de base 18
Urn 4 2
Station mobile 28
Subscriber Identity Module 45
UMTS
162
UTRA
163
Supertrame 49
Supplementary Services 57
Synchrone 23
V L R 19, 2 8
Vocodcur 8
T a b l e de routage 24
T C H 52
T C P 25
TDM A
13
T l c o p i e groupe 3 32
Tlservices 3 2 , 74
Temporary M o b i l e Subscriber Identity 77
TMN
82
TMSI 77
T M S 1 (Temporary Mobile Subscriber
Identity) 109
WAP
168
178
WMLScript
175,180
X
X.25 43
XHTML
172
Z