RDM Chapitre 1 v1
RDM Chapitre 1 v1
RDM Chapitre 1 v1
Chapitre 1
M. ARFAOUI
1.1. Introduction
Le point de dpart de toute thorie mcanique est la description gomtrique du
systme que lon souhaite tudier. Pour un mme solide rel, on connait au moins
deux descriptions gomtriques possibles : la mcanique des solides rigides (MSR) et
la mcanique des milieux continus tridimensionnels (MMC3D).
Lobjectif poursuivi dans ce chapitre est la construction dune description
gomtrique et dune modlisation des actions associes aux poutres qui, tenant
compte du caractre lanc de lobjet dtude, se focalise sur les changements de
gomtrie longitudinaux .
Cependant, pour dterminer les actions des liaisons reliant les diffrentes poutres
dune structure, il est ncessaire de connaitre le comportement dynamique de la
structure complte. Pour ce type dtude, le dtail des dformations internes chacun
des lments de la structure de poutres est nglig, pour se limiter ltude des
mouvements relatifs entre ces lments. Pour cela, une partie du chapitre sera
consacre la description de la cinmatique dans le cadre de la mcanique des solides
indformables. Puis les principes fondamentaux seront exprims en utilisant le
formalisme associ ce schma cinmatique. Une fois que les outils permettant de
mettre les problmes en quations auront t prsents, des mthodes de rsolution
des systmes dquations obtenus seront prsentes, dans le cadre des petits
mouvements autour dune position connue (initiale).
Comment reconnait-on
une poutre ou
un milieu
curviligne ?
Sd
Comment dfinit-on
une poutre ou
Sd
un milieu
curviligne ?
Ligne moyenne
Section droite
Figure 1.1. Description gomtrique et dfinition dune poutre
M. ARFAOUI
Remarque 1.2.
Si le rayon de courbure RC est faible ou que la section varie brutalement, on parlera
plutt de structure de poutres ou de poutre dfinie par morceaux et il faudra
considrer les concentrations de contrainte (voir chapitre 3).
Dfinition 1.3.
Une poutre est droite, plane ou gauche, suivant que la ligne moyenne est rectiligne,
situe dans un plan ou quelconque. Une poutre est dite section variable ou
constante, suivant que la section droite S d varie ou non le long de la poutre.
Dfinition 1.4.
On appelle fibre longitudinale un volume gnr par une petite portion dS de la
section droite Sd suivant une courbe parallle la ligne moyenne. On appelle fibre
neutre la fibre gnre par la ligne moyenne elle-mme. On appelle tube toute
poutre creuse. Si lpaisseur du tube e est faible devant le diamtre d de la section
droite, figure (1.2.).
Proposition 1.1.
La philosophie de lapproximation de la modlisation gomtrique par la mcanique
des milieux continus unidimensionnels MMC1D dune poutre consiste donc
assimiler la modlisation gomtrique par la mcanique des milieux continus
tridimensionnels MMC3D (la poutre tridimensionnelle) un milieu continu
unidimensionnel et concentrer ou rduire (localement) chaque section droite en un
point, figure (1.3.).
Remarque 1.3.
En adoptant la dmarche de la proposition (1.1), on perdra bien videment de
linformation cest l que rside la modlisation mais on y gagnera deux
dimensions et les quations aux drives partielles (trois variables) de la mcanique
des milieux continus tridimensionnels MMC3D deviendront des quations
diffrentielles ordinaires (une seule variable) que lon pourra rsoudre la main.
M. ARFAOUI
Proposition 1.2.
Le passage de la modlisation gomtrique dune poutre par la MMC3D celle par la
MMC1D est rversible. Cette rversibilit est obtenue par la modlisation de la ligne
moyenne et de la section droite, (voir dfinition (1.2.)).
M. ARFAOUI
GG G
JJJG
dfinition
(1.5.),
est
caractris
par
son
abscisse
curviligne
2
2
2
u
dx dy dz
s = + + du , avec le signe + si le sens de u croissant
u0
du du du
correspond au sens positif choisi sur G0 G1 et le signe dans le cas contraire.
GGG
JJJG
dOG
t,n,b lie la ligne moyenne avec t =
vecteur tangent unitaire en tout point
ds
G
G
G
dt
G de la ligne moyenne, n = RC .
vecteur unitaire normal t nomm vecteur
ds
G G G
normal principal et b = t n nomm vecteur binormal. Ce dernier vecteur vrifie les
GGG
dn
1 G 1 G
db
1 G
relations
=
t
b et
=
n . Le repre orthonorm RF G,t,n,b
ds
RC
RT
ds RT
est le
1
1
et
dfinissent, respectivement, la courbure et la torsion de la ligne moyenne
RC
RT
G0 G1 . Les centres de courbure I et de torsion J de G0 G1 sont dfini, respectivement,
JJG
JJJG
M. ARFAOUI
identiquement nulle, si et seulement si elle est rectiligne (poutre droite). Une courbe
une torsion identiquement nulle, si et seulement si elle est plane.
Remarque 1.5.
GGG
Repre
Galilen
j
+
3D
1D
3D
1D
MMC1D
Repre
de Frenet
RF ( G,t,n,b )
Sd G
G1
GJ = RT .b
GI = RC .n
G0
JJJG
G G
dn
.
RC = 1 /
ds
b = t n,
n = cos i sin j ,
RT = a.
On
trouve,
t,
t=
dt
,
ds
sin
G
dt
dt
RC = 1 /
, n = RC . ,
ds
ds
G
.i +
cos
.j +
.k ,
1 + 2
1 + 2
1 + 2
G sin G cos G
G
1
b=
.i
.j +
.k ,
RC = a. 1 + 2 ,
2
2
2
1+
1+
1+
1+ 2
JJJG
formule OG =
JJJG
PSd
M. ARFAOUI
10
I xx
I ( G,Sd / RF ) = I xy
I xz
(y
I xx ( G ) =
avec
I xz
I yz
I xx
RF
I xy
I yy
I yz
I yy ( G ) =
+ z 2 .dS ,
I xz ( G ) =
x.y.dS = 0 ,
I zz ( G ) =
.dS ,
Sd
Sd
I xy ( G ) =
Sd
x.z.dS = 0 ,
I yz ( G ) =
Sd
.dS ,
Sd
y.z.dS
avec x = 0 et o y et z
Sd
sont les coordonnes dun point courant de la section droite Sd dfinies dans le repre
GGG
de Frenet RF G,t,n,b .
Dfinition 1.8.
Loprateur dinertie I ( G,S d / RF ) tant symtrique dfini positif, il existe un repre
G G JG G
(
G
JG
G G JG G
Ix
I ( G,Sd / RP ) = 0
0
I x (G ) =
(y
+ z 2 .dS ,
Sd
I y (G ) =
z
Sd
.dS ,
0
Iy
0
0
I z R
P
I z (G ) =
.dS
sont
les
moments
Sd
G JG G
point courant de la section droite Sd dfinies dans le repre de principal RP G,x, y,z
.
Remarque 1.6.
Si la section droite Sd possde un axe de symtrie, il est un axe principal (direction
de vecteur propre) et G est sur cet axe. Si la section droite Sd possde deux axes de
symtrie, ils sont les deux axes principaux (direction de deux vecteurs propres) et G
est leur intersection.
M. ARFAOUI
11
MMC3D
Repre
Galilen
j
+
3D
1D
3D
1D
MMC1D
y
G
+
Sd
z
RP G,x, y,z
G1
G0
Figure 1.5. Passage de la modlisation gomtrique par la MMC3D celle par la
MMC1D : caractrisation de la section droite
Remarque 1.7.
G JG G
moyenne par le vecteur tangent x en tout point G de cette ligne et la section droite
G JG G
dfinition du repre RP G,x, y,z , figure (1.5.). Dans la suite du cours, il ne sera plus
M. ARFAOUI
12
question que des repres Galilen Rg et principal RP . Le repre Galilen sera utilis
pour dterminer les inconnues statiques dune structure de poutre alors que le repre
central principal dinertie sera utilis dans toutes les autres tapes de la rsolution
dun problme de la MMC1D.
Remarque 1.8.
JG
des centres de gravit. Le vecteur x est tangent la ligne moyenne (sortant sur la
figure 1.2.). Cette section possde une infinit daxe de symtrie. On choisit deux
JG
I x (G ) =
(y
+ z 2 .dS =
Sd
.R 4
2
, I y (G ) =
z 2 .dS =
Sd
.R 4
4
, I z (G ) =
y 2 .dS =
.R 4
Sd
JG
expressions suivantes :
I x (G ) =
(y
Sd
M. ARFAOUI
+ z 2 .dS = 2. .R 3 .e , I y ( G ) =
z
Sd
.dS = .R 3 .e , I z ( G ) =
.dS = .R 3 .e
Sd
13
des centres de gravit. Le vecteur x est tangent la ligne moyenne (sortant sur la
figure 1.2.). Cette section possde deux axes de symtrie. On choisit ces deux
JG
I x (G ) =
(y
+ z 2 .dS =
Sd
b.h 2
b.h3
h.b 3
, I z ( G ) = y 2 .dS =
. b + h 2 , I y ( G ) = z 2 .dS =
12
12
12
S
S
d
14
( 0)
=
Fext
/ G0 , ( G0 )
G
G0
F 0 = Q .dS
0
S0
C 0 = G0 P Q0 .dS
PS0
( 1)
Fext
le torseur associ Q1 avec
/ G1 , ( G1 )
G
F 1 = Q .dS
1
S0
( G1 )
Fext / G , ( G ) =
1
1
C 1 = G1 P Q1 .dS
PS0
G1
Une section droite quelconque S d ( G ) , avec G [G0 G1 ] , est soumise une force
volumique f en tout point P de cette section et une force surfacique Q L en tout
(G )
rsultant au point G
point P de son contour Sd . Le torseur linique ext
/ ( G G ) ,( G )
0
scrit :
(G )
ext / (G G ) ,(G )
0
p ( G ) = Q .dl + f .dS
L S
S
=
mG ( G ) = GP Q L .dl + GP f .dS
PS
PS
G[G G ]
d
M. ARFAOUI
15
F K = Q .dS
c
K
c
( )
Fext
=
/ K , (K )
C K = KP Q c .dS
PSc
K
Dmonstration :
On
sattachera
ici
montrer
la
dernire
expression
du
( )
torseur Fext
. La surface latrale Sc , de largeur << d , est soumise une force
/ K , (K )
K
ext(G / () K K
K
) ,( G )
p ( GK ) = Q .dl
c
mG ( GK ) = GK P Q c .dl
PS
GK K K +
Que se passe-t-il dans le cas dune surface latrale Sc de largeur << d trs faible
par rapport au plus grand diamtre de la section droite S d ( G ) . Cette condition peut
tre crite dune faon mathmatique : 0 o K K + 0 . Dans ce cas, le torseur
linique na plus de sens car un torseur linique est dfini sur une ligne alors que
K K + 0 donc vers un point ! Ainsi, on caractrise laction du torseur linique
ext(G / () K K ) ,(G ) pour GK K K + par son torseur rsultant dfini au point K :
K
F K = Q .dS
c
Sc
(K )
Fext / K , ( K ) =
C K = KP Q c .dS
PSc
K
M. ARFAOUI
16
MMC3D
Repre
Galilen
QL
+
O
SL
S1
Qc
Sc
Q1
<< d
S0
Q0
3D
1D
MMC1D
Repre
Central
Principal
RP G , x , y , z
)
y
G
+
Sd
( )
Fext
/ K , (K)
(G )
Fext 1/ G , ( G )
1
1
G1
(G )
ext
/ ( G G ) ,( G )
0
K
(G )
Fext 0/ G , ( G )
0
0
G0
M. ARFAOUI
17
g(G/ )G G ,(G )
0
p = .g.dS = .Sd .g
mG =
GP
.g.dS
GP.dS
.g = 0
PS
PS
G[G G ]
d
Une structure, quelque quelle soit, a toujours pour fonction de supporter des actions
appliques connues qui sont les donnes du problme.
M. ARFAOUI
18
Suivant le cas, ces donnes peuvent tre relles (poids dun plafond reposant sur une
poutre) ou rglementaires (poids de la neige ou action du vent sur un btiment,
convoi type pour un pont). Suivant le cas, ces actions peuvent tre rparties avec un
torseur linique (poids propre dune structure, entrainement d une rotation) ou
concentres en un certain nombre de points avec des torseurs ponctuels. Enfin, ce
sont des actions permanentes (poids, action concentre statique) ou actions
temporaires (action dentrainement due la rotation). De toute faon, pour
lingnieur, elles font partie du cahier des charges, et nous les supposerons connues.
Les actions appliques seront donc caractrises par :
- un certain nombre dactions concentres aux points K , ces actions tant donnes
( )
.
par leurs torseurs Fext
/ K , (K )
K
(G )
- une densit linique de charge donne par son torseur ext
/ ( G G ) ,( G )
0
1.3.2.2
Une poutre est relie au monde extrieur par un certain nombre de liaisons. Le
monde extrieur est considr comme Galilen et un repre Galilen Rg lui est
associ. Une liaison introduit un certain nombre de conditions cinmatiques de
liaison. Pour maintenir ces liaisons, il faut exercer des actions de liaison qui sont des
inconnues du problme.
Dfinition 1.10.
Une liaison au point A, entre deux solides S1 et S2 , est dfinie par son torseur
( S 2 / S1 )
cinmatique VS( A/ )S ,( A) =
associ au champ de vitesses et relatif au
V
S
/
S
(
)
A
2
1
A
mouvement du solide S2 par rapport au solide S1 et dfini dans le repre relatif
2
M. ARFAOUI
19
Remarque 1.11.
Soit Rg un repre Galilen, le torseur VS( A/ )S ,( A) prend la forme suivante :
2
( S2 / S1 ) = ( S2 / Rg ) ( S1 / Rg )
VS( A/ )S ,( A) = VS( A/ )R ,( A) VS( A/ )R ,( A) =
V A ( S2 / S1 ) = V A ( S2 / Rg ) V A ( S1 / Rg )
A
2
( A)
VS
/ S1 ,( A )
( A)
= VS
/ Rg ,( A)
( S 2 / S1 ) = ( S2 / Rg )
=
V A ( S2 / S1 ) = V A ( S2 / Rg )
A
Dfinition 1.11.
Une liaison au point A, entre lextrieur et une poutre, est dfinie par son torseur
cinmatique
/ ext ,( A )
V A ( poutre / Rg )
A
associ au champ de vitesses.
Proposition 1.10.
Dans le cas de lhypothse de petites perturbations (HPP), une liaison au point A,
entre lextrieur et une poutre, peut tre dfinie par son torseur cinmatique
( A)
et V A = u A .
U poutre
= associ au champ de dplacements u A avec =
/ ext ,( A)
u
A A
Dfinition 1.12.
Une liaison parfaite est une liaison pour laquelle la puissance virtuelle des actions de
liaison est nulle dans tout mouvement virtuel compatible avec la liaison. Dans le
cadre de lhypothse de petites perturbations (HPP), le travail virtuel des actions de
liaison est nul dans tout mouvement virtuel compatible avec la liaison.
M. ARFAOUI
20
Remarque 1.12.
On se restreindra, dans le reste du cours au cadre du (HPP).
Remarque 1.13.
Un mouvement virtuel compatible avec la liaison vrifie les conditions cinmatiques
de la liaison.
La plupart des liaisons rencontres en RDM sont des liaisons parfaites, et on peut
alors caractriser les actions de liaison. Ces actions sont modlises par leurs torseurs
statiques. Dans le cas gnral, il prend la forme suivante :
( )
=
Rext
/ poutre, ( A)
A
R A
MA
A
( A) ,*
U poutre / ext ,( A)
*
= *
u
A A
Le travail virtuel des actions de liaison dans le mouvement virtuel est alors :
*
R A
*
*
W = Rext / poutre, ( A) : U ext / poutre,( A) =
: * = R A .u A + M A . = 0
M A u A
*
( A)
( A),*
= 0 et u A = 0
*
M. ARFAOUI
21
(a)
( A,x )
( A,x )
(a)
(b) Articulation sur coussinet
Figure 1.8. Liaison pivot : (a) schma cinmatique, (b) un exemple technologique
Rotule sphrique, figure (1.9.)
Toutes les rotations sont permises et est quelconque mais la vitesse du point A est
*
M. ARFAOUI
22
(a)
( A,x )
sont permis, et
et
u A = u*x .x est quelconque mais les dplacements du point A , respectivement, dans les
*
M. ARFAOUI
23
G JG
( x, y ) ,
comme suit :
( A) ,*
U poutre / ext ,( A)
* = *z .z
( A)
, Rext
=
= *
/ poutre, ( A)
*
*
u A = u x .x + u y .y
R A = RxA .x + RyA .y
A
M A = M z .z
A
A ,*
M. ARFAOUI
24
Encastrement
Torseur
Torseur
cinmatique
statique
Schmatisation
u x = u y = z = 0 Rx , Ry , M z
qcq
Glissire
Articulation
Appui simple
ux = z = 0
Rx ,M z qcq,
u y qcq libre
Ry = 0
ux = u y = 0
Rx
z qcq libre
qcq, M z = 0
uy = 0
Ry
u x et z qcq
Rx = M z = 0
et
Ry
qcq,
libre
Ressort
u y reli Ry
Ry = k.u y
hlicodal
u x et z qcq
qcq,
libre
Rx = M z = 0
z reli M z
M z = C. z
u x et u y qcq
qcq,
libre
Rx = Ry = 0
Ressort spiral
M. ARFAOUI
25
R ( G ) = .n.dS
G
d
T+( / ) , ( G ) =
M G ( G ) = GP .n.dS
PSd
A
Remarque
1.12.
En
vertu
du
thorme
de
laction
et
de
la
raction,
T+( / ) , ( G ) = T( / +) , ( G ) .
G
x
G0
G1
T( G/+) ,( G )
G0
G0
(G )
T+ / ,( G )
.n
n
x
G0
G0
(G )
T+ / ,( G )
R ( G )
=
M G ( G )
M. ARFAOUI
26
1.3.3.1
Dfinition 1.14.
Une structure est un assemblage de poutres. Les liaisons entre les lments dune
mme structure sont dites internes. Ces liaisons, schmatises ponctuelles, sont dites
parfaites si le travail des actions de liaison interne est nul pour tout mouvement
compatible avec la liaison. Soit deux lments (+) et (-) en contact au point I. en
distinguant I + et I selon que le point est considr comme appartenant la poutre
(+) ou (-), on note :
(+)
+)
et u
()
et
()
W = R + / .u
(+)
+ C + / .
(+)
( )
+ R / + .u + C / + .
( )
= R+ / . u
(+)
()
) + C .(
+/
(+)
()
)=0
Remarque 1.14.
La liaison externe dune structure de poutre avec lextrieur, dfinie dans la section
(1.3.2.2.), est un cas particulier de la liaison interne. En effet, une liaison externe
dune structure de poutre avec lextrieur est ralise avec un bti immobile et il
suffit de dfinir le bti comme la partie (+) ou (-). Le torseur cinmatique U + ou U
devient nul dans lexpression du travail de la liaison interne de la section (1.3.2.2.) et
on retrouve lexpression du travail dune liaison externe.
Exemples 1.4.
Encastrement mutuel.
Cest le cas de deux poutres soudes. La liaison assure la continuit des dplacement
et des rotations :
u = u et =
+
Le travail W est nul pour tout mouvement compatible avec lencastrement mutuel et
les actions de liaisons internes R + / et C + / sont quelconques et peuvent tre nuls ou
non.
M. ARFAOUI
27
Rotule interne
+
M. ARFAOUI
28
M. ARFAOUI
29
du
problme.
Le
torseur
rsultant
des
actions
dynamiques
supplmentaires.
Remarque 1.16. Remarques sur le PFD
Le PFD nest concern que par les actions extrieures et dynamiques sur un sous
systme matriel ' . Il est donc ncessaire disoler un sous systme matriel avant
dappliquer le PFD. Le choix du sous systme matriel ' nous est laiss libre.
Nanmoins, il est plus judicieux de choisir un sous systme rendant les actions de
liaison extrieures. La dmarche consiste donc : (1) choisir un sous systme matriel
' , (2) faire linventaire des actions extrieures et exprimer leurs torseurs au mme
point, (3) calculer le torseur dynamique D(O ) ( '/ Rg ) , (4) appliquer le PFD.
Le torseur statique des actions extrieures caractrise laptitude de ces actions
imprimer un mouvement global ' . La rsultante tend imprimer un mouvement
de translation alors que le moment tend imprimer un mouvement de rotation.
Un torseur associ une action ne caractrise que faiblement cette action. Il nest
pas possible de remonter partir de la donne dun torseur associ une action,
laction prcise quil reprsente. Le torseur des actions est une rsultante : il y aune
infinit de distributions dactions extrieures donnant lieu la mme rsultante.
Du fait que le PFD se contente dune caractrisation torsorielle des actions
extrieures, le principe fondamental de la dynamique PFD ne distingue pas deux
systmes dactions extrieures sils sont reprsents par le mme torseur. On dit alors
que les deux systmes dactions sont torsoriellement quivalents.
Le PFD ne dpend ni de la gomtrie du systme matriel, ni de la temprature,
Le PFD est crit dans la configuration actuelle ; en effet, les actions extrieures et
dynamiques sont caractriser dans la configuration actuelle inconnue. Dans le cadre
de lhypothse du HPP, les deux configurations initiale (naturelle) et actuelle peuvent
tre confondues et le PFD peut scrire sur la configuration initiale. Cette hypothse
du HPP simplifie lapplication du PFD en caractrisant les actions extrieures et
M. ARFAOUI
30
. ( P / Rg ) .dV = m. ( CG / Rg )
'
D(O ) ( '/ Rg ) =
d O ( '/ Rg )
(O ) = OP . ( P / Rg ) .dV =
+ m.V ( O / Rg ) V ( CG / Rg )
dt
'
R
. ( P / Rg ) .dV = m. ( CG / Rg )
'
D(O ) ( '/ Rg ) =
d ( '/ Rg )
(O ) = OP . ( P / Rg ) .dV = J O ( ' ) .
dt
'
R
M. ARFAOUI
31
. ( P / Rg ) .dV
'
On utilise alors la relation de composition des vecteurs acclrations :
( P / Rg ) = ( P / R ) + ( P R / Rg ) + 2. ( R / Rg ) V ( P / R )
Le torseur dynamique scrit :
D(O ) ( '/ Rg ) = Dr ,(O ) ( '/ R ) + Die ,(O ) ( ' R / Rg ) + Dic ,(O ) ( ' R / Rg )
O Dr ,(O ) ( '/ R ) , Die ,(O ) ( ' R / Rg ) et Dic ,(O ) ( ' R / Rg ) dsignent, respectivement,
les torseurs dynamiques relatif, dentrainement et de Coriolis sexprimant comme
suit :
. ( P / R ) .dV = m. ( CG / R )
'
Dr ,(O ) ( '/ R ) =
d O ( '/ R )
(O ) = OP . ( P / R ) .dV =
+ m.V ( O / R ) V ( CG / R )
dt
'
R
g
. ( P R / Rg ) .dV
Die ,(O ) ( ' R / Rg ) = P '
(O ) = OP . ( P R / Rg ) .dV
P '
m. ( CG / Rg )
=
d
(O ) = OC G m. ( CG / Rg ) + dt J C ( ' ) . ( R / Rg )
R
M. ARFAOUI
32
2. . ( R / Rg ) V ( P / R ) .dV
'
Dic ,(O ) ( '/ Rg ) =
OP 2. . ( R / Rg ) V ( P / R ) .dV
P '
Ceci permet de construire les torseurs des actions dinerties dentranement et de
Coriolis de ' dans son mouvement par rapport R et Rg :
Fie ,(O ) ( ' R / Rg ) = Die ,(O ) ( ' R / Rg ) et Fic ,(O ) ( ' R / Rg ) = Dic ,(O ) ( ' R / Rg )
Avec ces conventions le principe fondamental de la dynamique scrit alors dans le
repre non-galilen R :
Fext / ',(O ) + Fie ,(O ) ( ' R / Rg ) + Fic ,(O ) ( ' R / Rg ) = Dr ,(O ) ( '/ R )
Dfinition 1.18. Structure de poutres mobile ou non-mobile
On dit quune structure de poutres est mobile sil existe au moins une action qui la
met en mouvement de solide rigide. Dans le cas contraire, la structure est dite nonmobile.
Remarque 1.18.
Si la structure de poutres est non-mobile alors le PFD scrit dans le repre galilen
33
Soit une poutre (AB), en mouvement par rapport au repre galilen Rg O,i, j,k ,
soumise aux actions extrieures suivantes :
F A
le torseur de laction sur lextrmit A
Fext / A, ( A) =
A
C
A
( A)
F B
Fext / B, ( B ) =
le torseur de laction sur lextrmit B
A
C
B
( B)
( Ki )
Fext / K , ( K ) =
i
Ki
ext(G )/ AB ,(G ) =
F Ki
K les torseurs de des actions concentres aux points K i
C i
p ( G )
le torseur linique de laction rpartie sur (AB)
m
G
(
)
G[ AB ]
m. ( CG / Rg )
( )
Fext
=
/ A, ( O )
A
F A
( B)
=
, Fext
A
/ B, ( O )
A
C
+
OA
M. ARFAOUI
F B
,
B
B
C
+
OB
34
F Ki
p ( G )
(G )
,
Fext / K , ( O ) = K
ext / AB ,( O )
i
C i + OKi F Ki
mG ( G ) + OG p ( G )
O
( Ki )
( Ki )
( B)
( )
Fext / A, ( O ) + Fext / B, ( O ) + Fext / K , ( O ) + ext
.dx + Fie,( O ) ' R / Rg = O
/ AB,( O )
i
i
A
B
A
A
B
B
Ki
Ki
+
+
+
+
+
+
C
OA
F
C
OB
F
C
OK
F
mG ( G ) + OG p ( G ) .dx
d
OC G m. CG / Rg J C ( ' ) . R / Rg = 0
dt G
Rg
) (
Ces deux quations vectorielles fournissent 6 quations scalaires dans lespace (3 dans
le plan).
Remarque 1.19.
Soit une structure de poutre compose de n poutres lies entre par des liaisons. La
dtermination des inconnues statiques des diffrentes liaisons ncessite lcriture du
PFD sur chaque poutre.
1.4.2.2
M. ARFAOUI
35
Dfinition 1.19.
Soit une structure de poutres, compose par N p poutres, assembles par des liaisons
internes entre elles et externes avec lextrieur. Le nombre des inconnues statiques
externes et internes est N s . Lapplication du PFS ou le PFD donne lieu la
rsolution dun systme matricielle linaire de N q = 6.N p ( N q = 3.N p dans le cas plan)
quations indpendantes :
[ A] .{ X } = {b}
avec [ A] = N q N s , { X } = { N s } et {b} = { N q }
[ A] .{ X } = {b} ,
(1.19.).
Lcriture
du
PFS,
c'est--dire
le
systme
matriciel
M. ARFAOUI
36
inconnues statiques supplmentaires dues au torseur des actions internes T2(/G1,) (G ) ce qui
rend la dtermination des 12 inconnues statiques impossible (12 inconnues pour 6
quations). Le choix de (OB) est justifi et linventaire des actions extrieures est
raliser, figure (1.12.b.). Les quations de lquilibre scrivent au point O (le choix
dun autre point aurait donn le mme rsultat mais avec plus de calcul ! il est plus
judicieux dexprimer le PFS ou le PFD au point o il y a le plus dinconnues) :
R O P. j + F .k = 0
R O = P. j F .k
O
O
C + OA P. j + OB F .k = 0
C = a.P.k + 2.a.F . j
On a ici m = h = 0 .
Les inconnues de la liaison dencastrement sont statiquement dtermines. La
dtermination du torseur des actions internes ncessite la ralisation de la coupure de
la poutre en deux parties distincts et complmentaires ( partie1 partie2 = et
M. ARFAOUI
37
partie1 partie2 = poutre( AB ) ), figure (1.12.c.). Lisolation de la partie (1) ou (2) fait
apparaitre les 6 composants du torseur des actions internes comme les seules
inconnues. Lapplication du PFS sur la partie (1) ou (2) permettra de dterminer le
torseur des actions internes.
Dans cet exemple, toutes les actions de liaison et les actions intrieures ont pu tre
dtermines en fonction des actions appliques par lexploitation de PFS. On dit que
cette poutre est isostatique, ou encore quelle est statiquement dtermine. Par
ailleurs, cette poutre ne prsente pas de mobilit.
Exemple 1.6. Poutre sur appuis simples (problme 2D)
La (AB), figure (1.13.), est soumise laction dune force quasi-statique verticale F
au point K ; elle est articule en A et simplement appuye en B. la poutre se situe
( )
dans le plan i, j . Les actions extrieures sont prcises sur la poutre isole, figure
(1.13.b).
, rs = 3 , m = N q rs = 0 , h = N s rs = 0
j , YA + YB F = 0 , N s = 3
( )
X A = 0 , YA = ( 1 ) .F
M. ARFAOUI
et
YB = .F
38
, Ns = 4
, rs = 3 , m = N q rs = 0 , h = N s rs = 1
j , YA + YB = F
( )
M. ARFAOUI
39
( i ) , 0 = 0
Np = 1
, rs = 2 , m = N q rs = 1 , h = N s rs = 0
j , YA + YB = F , N s = 2
( )
inconnues statiques peuvent tre dtermines, et aussi le torseur des actions internes.
Nanmoins, il sagit bien dune poutre insuffisamment appuy, le mouvement de
translation horizontale est possible (0=0). Toutefois, la force F, parce que verticale,
ne sollicite pas la structure. Cette structure sera quand mme considre mobile parce
que, pratiquement, la force F ne saurait tre parfaitement verticale (la moindre
composante horizontale solliciterait la mobilit de la structure). Cette poutre est donc
isostatique, mais mobile (insuffisamment appuye). Il faut exploiter le PFD !
Cas-3
Le PFS appliqu la poutre du cas-3 permet de dduire les quations du problme :
( i ) , X A = 0
Np = 1
, rs = 2 , m = N q rs = 1 , h = N s rs = 0
j , YA = F , N s = 2
( k ) , 0 = .l.F N q = 3.N p = 3
mom / A
( )
D
E
M. ARFAOUI
40
La structure de poutres plane est compose de 4 poutres soudes entre elles et elle est
en liaison dencastrement et darticulation, respectivement, en A et B avec lextrieur.
Les actions extrieures connues ou charges sont appliques dune faon quasi-statique.
Lcriture du PFS sur la structure de poutres (AB), la poutre (AC), la poutre (CD)
et la poutre (DE), respectivement, au point A , C, D et E donne le systme
dquations suivant :
PFS / AC en A
PFS / AB en A
( i ) X A + X C = 0
( i ) X A + X B = F
,
,
j
Y
+
Y
=
0
j
Y
+
Y
=
0
A
B
A
C
( )
( )
PFS / CD en C
( i ) -X C + X D = 0
,
j
Y
+
Y
=
0
C
D
( k ) a.X D + b.YD = 0
( )
PFS / DE en D
( i ) -X D + X E = 0
j -YD + YE = 0
k a.X + b.Y = 0
E
E
( )
( )
Lcriture du PFS sur la dernire poutre (EB) est remplace par celle de la structure
de poutres (AB). Lanalyse de ces quations permet de dduire la mobilit et
lisostaticit de la structure de poutres :
N p = 4, N s = 14, N q = 3.N p = 12 , rs = 12 , m = N q rs = 0 , h = N s rs = 2
La structure de poutres est non-mobile mais hyperstatique. La dtermination de
toutes les inconnues nest pas possible. Lanalyse des quations de la statique ne
permet de dterminer aucune inconnues statiques.
Exemple 1.9.
D
D
E
41
Lcriture du PFS sur la structure de poutres (AB), la poutre (AC), la poutre (CD)
et la poutre (DE), respectivement, au point A, C, D et E donne le systme
dquations suivant :
PFS / AB en A PFS / AC en A
( i ) X A = F
( i ) X A + X C = 0
,
,
j
Y
Y
0
j
Y
Y
0
+
=
+
=
A
B
A
C
( )
( )
PFS / CD en C
( i ) -X C + X D = 0
,
j
Y
Y
0
+
=
C
D
k a.X + b.Y = 0
D
D
( )
( )
PFS / DE en D
( i ) -X D + X E = 0
j -YD + YE = 0
k a.X + b.Y = 0
E
E
( )
( )
Lcriture du PFS sur la dernire poutre (EB) est remplace par celle de la structure
de poutres (AB). Lanalyse de ces quations permet de dduire la mobilit et
lisostaticit de la structure de poutres :
N p = 4, N s = 12, N q = 3.N p = 12 , rs = 12 , m = N q rs = 0 , h = N s rs = 0
La structure de poutres est non-mobile et isostatique. La dtermination de toutes les
inconnues externes et internes est possible. Lanalyse des quations de la statique ne
permet de dterminer aucune inconnues statiques.
Exemple 1.10.
Figure 1.17.
La structure de poutres plane est compose de 2 poutres relies entre elles par une
liaison darticulation interne et elle est en liaison dencastrement et dappui simple,
respectivement, en A et B avec lextrieur. Les actions extrieures connues ou charges
sont appliques dune faon quasi-statique.
M. ARFAOUI
42
PFS / AB en A
( i ) X A = 0
,
j
Y
Y
F
+
=
A
B
k C + 5.a.Y = 4.a.F
B
( ) A
( )
PFS / CB en C
( i ) X C = 0
,
j
Y
Y
F
+
=
C
B
k 2.a .Y = a.F
B
( )
( )
Lcriture du PFS sur la poutre (AC) est remplace par celle de la structure de
poutres (AB). Lanalyse de ces quations permet de dduire la mobilit et
lisostaticit de la structure de poutres :
N p = 2, N s = 6 , N q = 3.N p = 6 , rs = 6 , m = N q rs = 0 , h = N s rs = 0
La structure de poutres est non-mobile et isostatique. La dtermination de toutes les
inconnues externes et internes est possible. Lanalyse des quations de la statique ne
permet de dterminer aucune inconnues statiques.
Remarque 1.20. Commentaires sur lexemple 1.10.
Si on ne souhaite pas calculer les actions de liaison interne
(X
Exemple 1.11.
Repre
Galilen
( A)
Fext/poutre,
( A)
j
i
k
( D)
Fext/poutre,
( D)
( B)
Fext/poutre,
( B)
x
A
Liaison Sphrique
Liaison
Linaire Circulaire
43
F A = 0
Fext( A/)( AB ) ,( A) =
,
C
C
.i
=
A
m
A
B
F D = F . j + y
F = Q.i
Fext( B/)( AB ) ,( B ) =
, Fext( D/)( AB ) ,( D ) =
C B = Cr .i
C B = 0
B
B
( A)
Rrotule / ( AB ) ,( A)
R A = RiA .i + R jA . j + RkA .k
=
,
=
M
0
(B)
Rlin ann / ( AB ) ,( B )
R B = R jB . j + RkB .k
=
M B = 0
B
Le repre central principal RP G,x, y,z de larbre est dfini comme suit :
k
i=x G
Lobjectif de cet exemple est la dtermination des inconnues de liaison. Il est vident
que larbre est mobile. Ecrivons alors le PFD sur larbre (AB) en A (ce choix rend les
actions de liaison extrieures) :
( A)
Rrotule
+ Rlin( B) ann / ( AB ) ,( A) + Fext( A/)( AB ) ,( A) + Fext( D/)( AB ) ,( A) + Fext( B/)( AB ) ,( A) = DA ( AB / Rg )
/ ( AB ) ,( A)
O
(B)
Rlin ann / ( AB ) ,( A)
Fext( D/)( AB ) ,( A)
R B = R jB . j + RkB .k
=
B
M A = M B + AB R = AB R jB . j + RkB .k = 2.a.R jB .k 2.a.RkB . j
F D = F . j + F .y = F . j + F .cos . j + F .sin .k
D
= C A = C D + AD F = AD F . j + F .y
M. ARFAOUI
44
( B)
Fext / ( AB ) ,( A)
B
F = Q.i
=
B
C A = C B + AB F = 0
A
d A ( AB / Rg )
DA ( AB / Rg ) =
+ m.V ( A / Rg ) V ( CG / Rg )
A =
dt
R
A
g
d ( AB / Rg )
DA ( AB / Rg ) =
A = [ J ] A ( AB / Rg ) .
dt
R
[ J ] ( AB / R )
A
[ J ] ( AB / R )
G
Rg donne :
( i ) RiA = Q
Rsultante j R jA + R jB = F F .cos ,
A
B
( k ) Rk + Rk = F .sin
( )
M. ARFAOUI
( i ) Cm + Cr = J .
B
( k ) 2.a.R j = a.F a.F .sin
( )
45
N p = 1, N s = 5, N q = 6.N p = 6 , rs = 5 , m = N q rs = 1 , h = N s rs = 0
M. ARFAOUI
46
1.5. Exercices
Exercice 1.1.
Etudier la mobilit et lisostatcit de chacune des structures de la figure 1.21.
Exercice 1.2.
Dterminer, pour chacune des structures de la figure 1.22., les inconnues de liaison.
Pour la structure (5) on prcisera le dplacement lquilibre du point de contact au
droit de lappui lastique.
M. ARFAOUI
47
JJG
rotation constante = .k = .z .
La poutre (AB) est soumise aux actions externes connues modlises par leurs
torseurs statiques connus suivants :
M. ARFAOUI
48
JG
JG
JG
G G
JG
G
( A)
F ( B) = F i + j
F (O ) = 0
F = F x + y
(O )
( A)
(B)
Fext / O,O = JG (O )
, Fext / B,B = JG
G
G , Fext / A, A = JG ( A) G
G
(B)
C = C.k = C.z
C = 0
C = 0
JG
G
On tient compte du poids de la poutre avec .g = .g. j o est la masse
volumique.
j
k
O
y
x
z
A
( )
A, i
en (A) un bti
rigide extrieur (il y a un seul degr de libert) tel que le torseur statique inconnu de
G G G
( A)
Rbati
( ABD ) ,( A)
):
JJG
JG
49
JG g
JG
JG
JG g
JG
f volumique = .g = .g . j
extrieures
JG
Q = Q. k + z 2
MMC1D
torseur densit linique
JG
JG
p g = .S .g = .S .g . j
Gg = JG g G
mG = 0
G
JG
FextSD/ SD ,D
F D = Q.S . k + z 2 = F . k + z 2
= JJG
G
D
M = 0
D
M. ARFAOUI
50
A
Structure Tridimensionnelle
M. ARFAOUI
51
z1 = z 2;
JG
JG
y1 = x 2
Paramtrage
de
rapport Rg A, i, j, k
M. ARFAOUI
RP1 G, x1 , y 1 , z 1
par Paramtrage
de
RP2 G, x 2 , y 2 , z 2
rapport Rg A, i, j, k
par
52