Bréhier - Chrysippe
Bréhier - Chrysippe
Bréhier - Chrysippe
CHRYSIPPE
PAR
EMILE BRHIER
MAITRE DE CONFERENCES A l'UMVERSIT DE REMNES
et Politiques)
PARIS
FLIX ALCAN, DITEUR
108,
PRFACE
Le fond de ce
travail est
un mmoire sur
la vie, les
le prix
et politiques (concours
aucun remaniement.
Au
contraire, le
deuxime
avons eu en
ment de
effet,
dans ce volume,
faire connatre
en elles-mmes
montrer autant
riques.
Dans
dans
le
la
nous
non seule-
les doctrines
du
le chapitre i",
les considrations
rique de
le souci
livre,
sur
du dbut sur
la
logique, on a ajout
la signification histo-
dialectique et de la doctrine
du
critre;
PREFACE.
VI
graphe 2 sur
les principes
prochements avec
chapitre
la
(morale)
de
la
physique
i^"",
traits
le
De
de
la
mo-
plus, quel-
la signification
prhensive; dans
rap-
et les
dans
la reprsentation
le
com-
On
n'a
faire
prcder
les textes
le
volume
d'Arnim, dont
ment consacrs
les
proches. Le premier volume s'ouvre par un travail critique sur les sources, qui renferme tout le ncessaire
dispensables pour
la critique
remarques
des textes.
l'occa-
Arkiu
(J.)-
m,
1903, Leipzig.
(H. von).
Leben und
1903, vol.
Arnim
vol.
I,
1903, vol.
IT,
Berlin,
1898.
RNuc
von).
(H.
Bibliothek,
Bake.
Barth.
Herms, 1890.
BoxHrFER (Ad.),
2^ dit.
stoi-
BoxHFFER
^Ad.).
1893.
Brhier (Emile).
Vancien stoxcisme,
Paris, 1908.
Brochard
(Victor).
De Assensione
Stoici
quid senserint,PdiTis,
1879.
Brochard
(Victor).
der Philos.,
apelle.
t.
La logique des
Sl&ieietis.
V, p. 449.
Zur antiken
Theodicee. .\rch.
1903.
Crxert.
Croiset.
DiEL5.
Die
DiKTERicH.
t.
vol.
36, p.
552.
V, Paris, 1899.
VIII
DfiOYSEN.
CITES.
Dyroff.
Dyroff.
Philos.,
Elter.
XII.
De gnomologiorum graecorum
historia atque
origine,
Bonn, 1893-1896.
Ganter.
aVaOriat,
Ganter.
Gercke.
ne 1883,
p. 691.
Heinze.
HmzEL.
Untersuchungen ber
Gomperz.
Cicero''s
philosophische Schriften,
1883.
Jensen.
Archiv
fiir
Gesch.
Philol.^
d.
vol. XIII.
Kaerst.
Keil.
Le Breton.
bre 1908,
Norden.
Compte rendu de
la
1901, sq.
Reoue de philosophie
, octo-
p. 435.
Jahrbiicher
f. class.
Philologie, XIX^
Supplementband,
p.
431-
439.
Neustadt.
vol.
Vcole
pneumatique
d' Athne
d'Attalie,
Herms,
XLIV.
RivAUD
(A.).
Le problme du devenir
et la
notion de matire
La notion
d. Philos.,
Stein.
Stein.
f.
Gesch.
anne 1910.
Berliner
f.
clas-
Trendelenburg.
Zeller.
3"^
III,
Berlin, 1846.
l""*^
partie, 1881.
INTRODUCTION
stociens
mme
si
on
se
borne Tancien
fois
pour
les opi-
toutes, ni
une
commenter
dont
la parole
les thories,
du
matre.
Il
y a un picurisme
le stocisme,
au contraire, comme
accommodes de
De toutes
celle
fort
c'est
peut-tre
plus de talents
CHRYSIPPE.
Ce
trait
fondamental
d au caractre largement
est
Zenon Chrysippe,
cisme, de
poque o
les successeurs
s'est
dvelopp une
d'Alexandre s'efforaient de
force et l'unit
la
un organisme
dans
tentrent de la rsoudre
mme
c'est ainsi
qu' l'poque
une rforme de
l'ide
cette opposition et
la constitution Spartiate,
moderne de
l'tat se prsentait
dans laquelle
comme un retour
au bon vieux droit traditionnel^. La tche que s'imposrent les stociens fut justement de chercher une fusion,
dans toutes
les
sphres de la pense et de
la
et l'autre la
1.
de la philosophie
et
2.
de
la religion,
II,
telles
de
grecque
pense
que
na-
la loi
au souverain,
1,353.
p. 521.
l'ac-
f.
III,
INTRODUCTIOX.
de la
turelle et
loi civile,
de Tempire universel
de
et
de rendre
aucun de
fondement de
(interprte
dans
le
la loi,
dans
de trouver
comme
sage) le
religion traditionnelle
la
le
complu chercher, ds
l'anti-
Dans
cet
(^ui ait
effort
c'est
exist.
de conciliation,
Chrysippe marque un
du stocisme;
jamais
la
de
doctrine
moment important de
l'histoire
une seconde
dissidents
C'est
fois le stocisme,
comme
Ariston.
en
cole
1.
prpondrante qui
mme par
les stociens
Carneadem.
II,
il
a fond
dfendant contre
les
et
le
activit
mi-
littraire,
dans
et
l'-
de l'poque impriale.
ab eo armatum esse
LIVRE PREMIER
LA VIE ET LES UVRES
LIVRE PREMIER
LA VIE ET LES UVRES
CHAPITRE PREMIER
VIE DE CIIRYSIPPE.
C'est
dans
la
deuxime moiti du m*
sicle
'
sicle, et jus-
que
se
dveloppe,
Chrysippe,
comme
de Soles, dans
l'ile
il
II, 2,
15)
il
^.
nat
Chypre
en 277;
il
11);
(Armm,
III. 244,
III,
210,
19), etc.
du renseignement
II,
1,
2).
et la Cilicie se trouvaient,
au dbut du m
sicle,
dans
et d'g-ypte taient le
premire moiti du m*
pendant toute la
la suite de la campagne
sicle,
de l'anne 301, o Ptolme reprit Chypre aux Macdoniens, la domination de l'Egypte j)arait pourtant y
avoir t assez stable
vers 285,
2; si
un peu avant
la
due au
du sentiment
rveil
pays o
^.
C'est
donc dans un
Mais StrabonIXlV,
11,3,2), Pausanias
p. 671
(I,
Arnim,
17, 2;
changement continuel de
II, 2, 32),
Arnim,
parSlrabon
le
seule patrie
Galien [Protrept., 7
Arnim,
3, 19)
(loc.cit.)
quenous connaissons
l'migra-
XX,
53,
et
et
Pausanias,
Dmotion
I,
l'occasion
Pausanias,
3.
L'organisation nationale de
l'le,
de Chypre,
6,6.
i),
2.
9,
DiOD. Sic,
en 281
(id., I,
4);
pour
la rvolte
du frre de Ptolme,
cf.
Pausanias,
I,
7, 1.
>1K DB CHRYSIPPE.
moral
le
cosmopolitisme.
au srieux
'.
le
la l-
mtier
daprs
au
profit
du
trsor royal
lui-mme qui
la philosophie. Le fait
effet
un
qui
^,
c'est
en
il
trs
longue
ou moins
fidle
sa
mort en 232,
et
Chrysippe avait
hommes de
Carrus
l'aspect misrable
, p. 1643)
de
la
ceci fait
un
personne de Chrysippe
singulier
eontraste
avec
Laerce. vit, 182; Arxim. U, 2,5). Une lgende analogue sur Clanthe
(Dioc.Lv., VII, 168; A&Msf,
I,
103, 4) suffit
d'ailleurs
pour rendre
la
ntre suspecte.
2.
3.
10
moment une
ce
dj
Dans
l'cole
d'annes
cinquantaine
de Glanthe,
montre de
faisait
il
sa
du
ver
n'avait besoin,
il
lui
seul
la
il
que
disait-il,
se rservait
dmonstration
le
regrets qu'il
les
d'en trou-
Ceci n'indique
2.
l'orgueil
un renseignement de
croire
Diocls
^.
En
fait
savons
g de
trente-trois ans)
en
monta
qui
nous
effet
sur le
un de
1.
ses disciples
ple de Zenon
1, 4)
d'aprs lequel
il
la
aurait t le disci-
mort Zenon
jus-
3.
o-TY)
4.
II, 1, 10.
II,
1,
aTo (KXevOoy).
DioG. La., VII,
ne peut
183; Arnim,
I,
II, 2, 23.
Le Ptolme dont
il
s'agit
monte sur
le
VIE DE CHRYSIPPE.
il
11
com-
Est-il vrai
Lacydes? Diogne
Arcsilas et Lacydes
pour l'habitude
pour
c'est
philosopha avec
il
cela qu'U
et contre l'habitude ; et
il
fit
un
essai
usa, au sujet
pour
Cicron nous
tous
les
connatre le contenu
du
l'habitude,
collectionn
fait
arguments
des Acadmiciens
-.
Ds
nouveaux mais
lors, tant
donne
se
l'invrai-
que
le rcit
dans
les crits
cette tradition
de Chrysippe.
que
et
de ses adversaires.
VII, 183;
Arm, h,
le dsir qu'avait
information exacte
1.
11
2, 9.
2. Cf. ci-dessus, p. 3, n.
1.
Chrysippe d'une
minutieuse sur
les
arguments
12
le
du m*
sicle,
tait
bien diffrente de
Aprs
la
les Athniens,
dmoniens
fois
et les g-yptiens,
dehors
de
la
forment entre
en
politique
pour
se
moment
ce
de la philosophie
les
pays de
sation hellnique.
rois;
eu,
par ceux de
ses
le
civili-
conseillers
stocisme en particulier
a
les
cas,
mais toujours
VIE DE CHRYSIPPE.
L.\
13
un
rcsilas, est
bien connu
poque
seillers
mais notre
^.
stocien
d'inviter les
l'effort
fait
Sphaeros,
disciple
de Zenon,
a jou dans
murs
les antiques
Spartiates
^
;
peu aprs,
Un
Philopator^.
le
mme
cour du roi
la
est
^.
de
universaliste
du
danger pour
auxquelles
la dignit des
philosophes
ils
ou dont
ils
1.
^.
Dioc. Lx.,
2. Dioi;.
vu,
6 (ArTOI,
3.
4.
6 (Ar.v,
5.
Id.. VII,
6.
I,
I, 4,
24;.
II, 2, 23).
(.4.r?i., I,
I,
141, 8).
I,
1,
141, 9).
96, 22).
Ariston,
flat-
14
prit
social de la philosophie
bonne heure,
il
prend envers
les
De
diffrente.
monarques des
fort rserve,
il
refuse
nombreux
et
traits
ne
de l'enseignement
fit
sa tche exclusive.
et
de la rdaction de ses
l'exemple de la
ses
fut
cit
traits
d'Athnes
^.
reprsenter
le
comme un
comme un
crivain labo-
'*
il
de ses partisans
et
tche quo-
La rgularit de
5.
1.
Cf.
2.
Ibid. (Arn.,
3.
Si Chrysippe considre
II, 2,
II,
ses heures
de
2, 25).
21).
comme une
fonction
du
sag;e d'accepter, le
cf.
les textes
runis Arnim,
mais au
16 et 22) que
le
4.
5.
Ind. herculan.,
II, 2,
1).
du
173, 23 sq.), il
III,
1.
le
sage par
25; p. 174,
1.
15
LA >1E DE CHRYSIPPE.
cours
est
faon qui
Il
fait
la
'.
tant thorique
tion
du
salaire
que pratique
trait le
dans la ques-
s'efforce
d au matre, de sauvegarder
Le
il
la fois
*.
son caractre la
fois
dogmatique
et
spculatif.
La
enseignement uniquement
cet
enseignement, avant
pour
le
contre
sur une
de ce genre
de rhteurs
csilas,
^,
*.
se
mme
question; l'cole
reprend
le
1.
2.
Plit..
De
le
sem-
tels
procds
(et
peut-tre
II, 3, 6).
Le matre ne
doit pas dans tous les cas, malgr l'usage presque universel, exiger d'a-
bord
le salaire
le risqne,
il
Cic. Orator,
4.
Lycon,
le
46.
"V, 65).
16
ment pratique de
exclusive-
non pas un
art pratique,
gnement
mauvais;
est
oppose
la
la vrit risque
l'esprit, et d'-
jugement. Ce n'est pas que Chrysippe dsapprouve entirement l'exposition des thses adverses; mais
il
ne
vraisemblance
*.
les
Athniens qui
2.
lui le-
un de
1.
2.
De
donne
lieu des
adresse
1.
13, et
avoir t
II, p. 7, 1.
compose pour
II, 3, 22).
von Prusa,
III,
183
li
et dis-
le
II, 2, 16.
Sa mort
caractre de l'authen-
33, 35, 40
lui
p. 82.
Arnim,
18).
un grand nombre de
180 ; Arnim,
et qui
deux neveux
ses
3.
p. 8,
1.
la
3, 4, 7
liste
p. 9,
il
34, 39
p. 10,
stoic. rep.
1.
3),
Arnim,
CHAPITRE
II
Une
incomplte des
liste
titres
des
ments dont
et
la
uvres
^,
de
des frag-
trait
dtermin
2,
nombre
cinq traits
Nous ne pouvons en
ou
telles parties
effet faire
les rudits
1.
2.
3.
VIL
le
189 ^Arn.,
II. 4,
34
crits
sq.).
III,
II, 1, 17).
18
hypothtiques, et dans
le
est
srement
attribuable Chrysippe.
Les circonstances taient peu favorables, ds l'antiquit, la conservation des crits de Chrysippe
de Platon
l'cole
l'activit
il
et
con-
est trs
Il
comme
le
remarquable que
les
principaux fragments
et
de Galien.
s'il
pour
traits,
comme
d'un
fait
excep-
se servir d'extraits
de Chrysippe 3, Au reste
un
la lecture
style obscur,
1.
Par exemple
2.
Arn.,
3.
II,
Cf.
Arnim, Fragm.,
De
I, p.
libr.
x.
propr., 11 (Arn.,
II, '6,
16).
II, 2;
UVRES DE
LES
19
CIIRYSIPPE.
de Chrysippe'. Au
temps
d'pictle,
comme
les coles, et
considres
uvres taient
ses
perdu
le
tations rduites
dilection
Ghrysippe
comme Snque^
dont
le
prdcesseurs ^
ses
un expos plus
Cicron
prfre,
questions morales,
laire,
et
c'tait plutt
que
l'on
des citations
L'on com-
5.
prend donc comment nous sommes rduits une connaissance aussi imparfaite et fragmentaire
essayons
Gal.,
les crits
de Chrysippe.
Enchirid., 49.
3.
Cf.
Cic, Tusc,
menta {ic
Stoci)
Chrysippe; cf ibid.,
4.
1.
11,10,39
aq.).
10, 32
concladnntur eontortius
l'ivresse
.">.
III, 6,
Cf.
p. 13.
20
1.
Le
Ce catalogue comprend
liste
de 119
mmes
d'abord une
une
subdiviss, puis
liste
de
4-3
crits thiques,
titre.
Parmi
les crits
logiques,
d'un chapitre de
la
uns de ces
titres qui,
montr d'Arnim,
il
est incomplet; le
comme
l'a
dbut manque'^;
grand
elle
par Diocls3
fication
en
comme
aY;[AatvovTa
et
c-y3[ji,aiv[ji,va
la
le
1.
Cf.
Loc.
3.
DiOG. La.,
cit., p. XLVII.
vil
62 (Arnim,
II,
38, 5).
et le
cinquime subdi-
2.
premier
etc., vol.
les
I,
aY]{;,aivc|ji.va,
p. xlvii.
principalement sur
jugements
les
{;iwiwt":a);
les
21
cin-
la
et le troisime
yy.ioai'vsvTa
et
forment
le
jr.iAaivijiva et
comprend
cinquime comprend
On admettra
cernant les
et
quatrime
l'-
le
gnraux de logique.
les traits
Tr,y.av*z'i-x
une
classification
des doctrines
celle
de notre catalogue
le
judicetur
sit
et
verum falsumne
aucun
trait
traits logiques et
de la connaissance
nous aurons
Il
y a
thiques
il
1.
De
comme
incomplet
de
la
dsordre dans
contient
2.
plus,
trait
caractristique dont
mme
le
un
est
un
trs
Armm, H,
il
(cf.
dans
est sr
groupe des
grand nombre
crits
d'crits lo-
43, 5.
que
ARyiM. loc.
la partie
le
la ciassilication
cit.),
ne comportait pas
le seul
connaissance.
22
parait avoir t
de la philosophie stocienne.
2.
Il
est impossible
de rien
tirer,
pour nous
faire
une
fragments
cits
par
les
auteurs postrieurs
une dcla-
du jugement
cta>vex,tLxw.v^,
Twv cpwv^,
{r^epl
des dfinitions
ho(.Ktv.':vAf,q) ^,
et
une
dfinition
zepl
littralement reproduit
du
trait r.epl tv
cTep-qziv.^)-^^,
traits.
Cf.
les
quatre
dernires
trois traits
1.
cf.
de plus,
con-
du premier groupe,
subdivisions
le
p. 9,
concerner
1.
la
la thorie
de
la con-
naissance.
2.
t runis dans
les
un appendice au volume
III
des
Fragmenta d'Arnim,
p. 194.
3.
4.
Arn.,
5.
6.
II,
62, 41
75, 18.
100''
(Ar\.,
II,
51, 15).
II,
80, 21).
23
les trois
sto-
cien.
L'ordre
du chapitre
iv
du
celui
livre
que ce
seni pour
que VOrganon
d' Aristote
ainsi dire
la
le contraire, le
problme du
le
mme
contradictoire, et la privation
*.
mmes o elle
et
dans
les
termes
1.
iEX.,
2.
52.
Dans
le
II, 80,
1"
26.
et le 2'
fragment
(|
172 et 173,
il
ne
s'agit
II, p.
49
pas de Chrysippe,
est li
d'une faon
in-
time aux suivants dans lesquels Chrysippe et ses ourrages sont nomms),
Simplicius ramne tous les travaux stociens sur cette question au
twv
vTtx'.{iv(Dv
1.
15 sq.).
Mme
1.
5,
il
o Chrysippe
irspl
diffre
qui n'obissent pas la rgle gnrale pose par Aristote, qu'il n'y a pas
Epict., Dissert..
11.
19
sq.
Arnui,
II,
r;-.:
la privation.
93, 2-12; la
dmons-
24
Ions pas
ici
mmes,
dans
la solution des
problmes logiques.
Quelques papyrus
Nous pouvons
et d'crire
laisser de ct le
ce n'est,
de Chrysippe.
comme
l'a
montr
un fragment desXovawv
II,
la suivante
est
complet
(p. 96,
lement qu'il
tielle
96, 24), et
dans
dans
le
du
si
un fragment sur
II,
les
40, 6).
nous pouvons
pluriel et
(p.
propositions
les
par
552) puis
8),
du second fragment
suivante
p.
dit d'a-
premier fragment
le
29 p. 97,
s'agit
36,
du sage (Arnim,
vertus dialectiques
La
YjTYjfjLaTwv,
trs in-
saisir seu-
10 35) est la
exprimant
des
faits
si,
contre Aristote
se
tration
liers.
fait
galement au
moyen de
cas singu-
Alexand. Aphrod., InArist. an. pr.; Arnim,II, 65, 15 sq. C'est en-
core de
la
discussion de la thorie
d' Aristote
De
Fato, ch.
10).
1.
Arnim, H,
2.
Fragmenta,
P- 52, 36.
I,
vu
sq.
25
prsente
(vrr;,
1.
[as^?^
-U
passes, doivent
y a des
et ainsi il
l'infini (T.oLpz\r,lj-
'^tpiv,
1.
sur
le "Xy.Tv,
d'o
il
que
rsulte
dont
le Xs/.-rv
lui-mme
3,
la pro-
qu'il
le
peut
plus
37-99, 8
du pass
a t dmontr
et
il
est
une conclu-
est dit
que ce qui
du futur s'applique
aussi
les proposi-
si
dent remonter
1.
il
faut
l'infini.
comme
dans
le cas
prc-
Il
que
sont peu prs compltes dans les papyrus) est appuye sur une discussion analogue proposdu signe (Sextus,
p. 73,247),
il
est
dmontrque dans
ou futur,
la
un
fait pass
ou futur,
le fait
a beau
1.
33 et 3i.)
26
il
2 99,
apa
jj-i^,
8-100, 25
ait infinit et
ict
1.
l'autre
^ivea^M,
to'j-wv
p. 99,
que dans
5 sq.).
ou
passs, futurs
pluriels. Sinon
il
y a des pluriels de
change
Elle
brusquement d'orientation
alors
trouvons d'abofd
trs claire.
100,
(p.
1.
une
27)
nous
classification
des
et
destine
fin est
ldans la
alar^Tr^piot
-/.xi
dans
les
Ae/.T
(101, 35-110,40.)
Voici maintenant
pense
comment
la classification
parait se dvelopper la
tine
pense,
comme dans
les reprsentations
de la
1.
7ui xf,q
Siavoia
Cf., p. 101,
ce qui prcde
(1.
1.
4,
il
to zapaTrXiQdtov bizipy^ei^).
xa xar x Xov. a.
v.tX
etc.), je
xaxT^iviavot'av. D'aprs
conjecture alaYjTdv.
27
La
fin
il
s'agit
comme on
des am-
le sait, s'est
Il
amphibologiques o
le
nombre de
mots comme
f,;iTps
peuvent dsigner
le
il
s'agit ensuite
de
singulier et
le pluriel
102,
16-
105, 5).
nous explique
10)
le
contenu de
il
n'y a d'er-
1.
mot
Ailc-Gell.,
2. 9 II
[
saToir
fois;
.V. .1.,
est amphibologique.
vrai
dit
n'en
sont souponns...
10 sq.]
phrase
il
mme
pas d'amphibolc^ie.
l'objet
mme
( la
la phrase} et la
de la pense,
il
n'y a
ME
LA
28
ET LES OEUVRES.
d'amphibologie
d'abord
les propositions
nonant des
mme
lorsqu'elles sont
signifient
commune
sens
se
slpy;-
termine
ici.
de ce fragment? Dans
premier,
le
s'agit
il
de
etc.)
il
ne sont attribuables
elle;
dans
le second,
exister
la
est
de distinguer ce qui
montrer
final parat
qu'il
le
mme. Le but
ait incertitude
dans
la
pense.
1.
107, 35-109, 37
1 (107,
35 108,
6)
sait
si
l'ordre s'tend
ou non
sinon assieds-toi
il
y a doute
si
18 27)
un moyen de
le
le
cette
promne-
dernier ou
indtermins.
2.
110, 9 la
un vtement
lin,
et
comme
l'pithte
un homme.
20
exemples
et
scientifiques. Mais
fort
il
manifeste en
aux dmonstrations
mme
temps un
ef-
du langage de
prits
de
celles
la
du
stocisme.
le
du
premier'.
du sage) qu'
d'ailleurs
comme
de
la
ment avec un
pour
claircir la
1.
IJOD
p. il,
l.
23 la
fin).
du
sens,
H.
vo.>
40. 6 sq.
II,
Voyez pour
la restilu-
papyrus
Chrysippeum {Herms,
la dfinition
poTT.To;) attribue
Plusium {Patrol.
la
l.
20
iitin^oeuat; Iyo-j
2.
Ed.,
3.
La dflnition de
Il,
de
puis
du
30
3.
du groupe prcdent.
mme
celle
nombre
n'est
Si
plus grand
le
titre,
puisque
et
si
mme
ne se bornent
fait
catalogue de
le
parmi
plus
le
insuffisantes
possdons cependant de
quelques
nous
est favorable;
principe
(j.ri
pas d'apparence
(1.
(1.
dveloppement
23) ni
(1.
21) se dduit
de prsomption
(to
que pour
[xvj'
(p. 41,
1.
le
(1.
TT.
Ce sont
"E^etov,
oCTa;,
TZ.
t:.
TxvotijTC.
Si l'on
to Ato;,
Oewv, u. to Ksvo,
tt.
creo);,
le
nombre des
n.
tc. xiviqcretoc,
uaix
Tv pxiwv yffioXoYWv, n.
juge par
1.
il
24);
La
montrer pourquoi
n'y a
il
ne
fin
du
l'on
ne
Tipovota;,
sage
28), etc.
le
osCTQai,
tt.
r)Tr,ixaTa,
xpTl(T[J-''>v,
(j-crov).
u. 'Evuirvi'tov,
ElpiapiJLvr];,
t.
x6(T[j.ou,
^\)<jiv.ad
tt.
(Aavtcxfi;,
Geasti;,
'{'"X'?'
tt.
^uaixat
nombre des
crits
que Chryphysiques
dans
les
changement ni dans
31
mmes
sujets,
les opinions, ni
les expositions;
reste confirm
par
les
fragments
par
il
avons correspondent en
elfet
Ces
en
rsultait et la signification
et religieuse qu'il
celles
de
qu au tableau d'ensemble de
la divination,
plus
::.
/.ivrjjw,
T..
t:\j.2Z 'j.i\r^:,
des traits
titres
--p: z-jvlxq,
r..
/.r/cj, -.
tableau d'ensemble
hiCj'f.
morale
traits
de l'univers
~if.\
comprenant un
-tz\ zcvctar.
-:.
'w.
lourdement
de Chrysippe
et
de
la
32
le
et
il
quelques frag-
ments importants.
Ilepl
La
distinction
du
onze fragments
et
huit fragments
est,
9ffti)
r^epl
et ^ufftxa.
Arnim {Fragm.
III,
204, 42),
il
s'agissait
le
premier acte
tait la
la
du monde,
transformation du feu en
l'air, et le
second
le
dve-
s'agissait ensuite
avons donc
ici
monde depuis
Zenon
(cf.
dans sa forme
(::cio3vTaTYv ilXr^v, p.
VII, 135
(Arn.
II,
la
cosmo-
1.
le
logie de
suit
180,
1.
comme
matire
deux principes,
tinction des
33
livre; la
de la
vision.
Il
tait
comme
il
stocisme
le
il
moins
est
Du
livre
III,
tait question
lange total
Tous ces
littrales
extraits des
:yj'./.
chaque opinion
exceptions,
de Chrysippe^),
que
2.
accompagne de
est
la
liste
1.
m-
3.
qu'il
du
T..
; Jtu)
d'une doxographie.
se prsentent les ex-
II,
:\l\, 158
(II,
211,
Dioc, VII, 54
(II,
33. 3).
3.
VII, 151
4.
Pour
la
Zaoa
principes,
Antipater
cosmogonie du livre
pour
Apollodore.
et
I,
Zenon
et .Archdme
la vision,
ApoUodore
pour
le
Archdme, Diogne et
critriam, Antipater et
34
sauf une
qui se trouvent,
raies,
dePlutarque Sur
trait
Les fragments
du
les
livre
peuvent
cosmogoniques, dont
ne peut
tre
par
lument
se diviser, d'aprs
comment
explique
et l'autre
exception, dans le
du mouvements
suite
le
mouvement
Le
deuxime
ternel
du monde
rationnellement
rait
toute
Le
1.
(xa-c xbv
le livre
De Pietate,
Philod.,
14 (Arnim,
faisait l'objet
des ou^ix,
puis
la
du
parat
Le second fragment
179,
II,
II) ^
livre
production de
une
rsume en
30])
I
des uffix
la terre,
de
le
de
l'air,
des astres.
Plut.,
De
II,
269,
sq.), a ici
conserv
la
Le mouvement ternel
livre.
mlange en
raison
fait
t^; twv
Xwv oxovo|xa
tails
que
nivers
11
o.
(1.
xar
Ou
plutt
XYOV
le
15)
la vertu, aussi
les plus
xaTYiv
vnements
les
(xrjv
Tipcayoc];),
il
que
gouvernement du
du
puis de la description
les agitant);
monde (ovtw
1.
livre
192, 22).
II,
la
du
41 [Arn.,
est
pa-
une cosmologie.
2.
olxovo(J.av)
1.
le
plan de
l'u-
seul fragment
ibid., 35;
Ar-
tv
rpte le fragment
du
livre I"
35
moraux
d'tres
un
tre intelligent
hommes
et les
lis les
*
;
est la
mme
qpii,
l'tre
o placer dans
cette
[sait
que Zeus
dieux
les
cependant suprieur
clite
est
le
monde
le
suite
socit
guerre
l'ide
d'Hera-
remarque sur
et la
le
livre
objet la providence
qu'il contenait
monde
un animal raisonnable
tait
surtout
il
et
un dieu ^
le
mais
une srie
l'utilit
finalit,
somme
en
mme
la
tout dans le
monde
nable
et
1.
Philod.,
2.
Sur
le
De
Pietate (Arxim,
l'tre
4.
De
Sur
III,
l'identit
du
192, 23 sq.)-
raisonnable, ibid., 18
3.
5.
II,
condition de
6.
est raison-
(III,
III,
141, 15)
sur la
188, 21).
192, 23).
d. (ArC.,
Il,
334, 25).
36
deux
r.tX
ouvrages contient en
traits sont les
mmes,
est impossible.
effet
la
Contentons-nous de noter ce
trait fort
traits,
du monde,
pomes hsiodiques
des anciens
Ilepl
2,
le
faon
la
orphiques^.
et
0v.
et
les Dieux.
Le premier
second Philodme
deux points
les
3,
est
livre
Cic-
Gicron y distingue
de la nature sont des tres divins, ensuite l'assimilation des dieux populaires par
assimilation
1.
La
Tw
(irpo
quidem
cit
tIXei)
du premier
D.,
I,
et
le
in primo de natura
De Pietate,
3.
Gev.
distinction des
De Nat.
2.
18 (Arnim,
II,
haec
deorum.
II,
315, 2 sq.);
cf.
1.
xw itpwtw nepi
par Cicron.
37
mier sujet y
en
faite
le
premier point
du
indpendamment de leur
ture
preCic-
l'expo-
effet
le
du second'.
on remarque que
et irreprsen-
en montre
il
la
na-
populaires.
mier
livre
et
comme une
les
A cette
occasion se
mme
et
1.
monde,
la nature, le
-.
du monde,
lr,-(t^o-r.xvj
toiles,
diWne
l'unTers, les
1 Jupiter (l'ther),
hommes
Neptune
destin.
Phiiodmb
cette occasion,
Zeus
1'^
il
(=
logos,
dmontre que
le
Posidon (dieu de
les
hommes
2.
la terre et
de
la
mer)
4 nourelles
Uads (airobscur\
immortaliss.
Le mythe de Rha
la fois
mre
et fille
de Zens (Philod.,
De
Pie-
38
Le deuxime
tmoignages concor-
l'in-
sur les
deux
pomes tudis
classes les
d'abord Orphe
et
et d'autres
un commentaire continu ou un
prtation? tait-ce
le
la thogonie
du
les
Homre,
sie
les allgo-
d'Homre du pseudo-Plutarque,
Po-
il
d'un commentaire continu de ce genre, roais seuletate, 13; Arnim, II, 316, 20sq.); les exposs
de Cicron
II,
et
de Philodme
monde
substance divine.
1.
II,
II,
De
PieL, 13 (Arnim,
316, 16).
2.
accommodare,quae
ipse
fabellas
ad ea
con-
lirme notre opinion que le premier livre tait un lexique destin pr-
Chap. XVII
(p. 27,
1.
19 sq., d. Lang).
39
*.
III;
suprme Zeus,
soit
pour en montrer
soit
-,
la
pour
Un fragment,
de la vertu
isol des
qu'il serait
le texte
Plutarque d'un
dans un
trait intitul
mme
les
comme
tO Ai et
monothisme
comme
loi et
stocien; Chrysippe
326,
xt,i
les
Ibid., 39
5. Ibid.,
Ariom,
III,
mythes
(cf.
{De
Sixonoavna ; Abxiv,
3. /6id.,
liTre II
De
de Zeus
4.
il
-rizpi
appel quelquefois
2.
Comme
1.
endroit par
rcpl tj Ai^.
par
trait sur
qu'une digression,
du
et
ab-
313, 21.
II,
337, 35).
40
Ce
trait
d'encyclopdie thologique
o domine
sorte
point de vue
le
la thologie
de l'union de
comme une
llepl E{[ji,ap[XVY;^.
arguments pour
le destin
trait
et
Alexandre d'Aphro-
de l'ouvrage.
L'ouvrage se divisait en deux livres
Cf.
1.
le
premier
du
destin
"^
1885, p. 691).
2.
soit
le
admet
la fois
montre cependant
donc
3.
l[i.ap(jLVY)
et
et
VI,
8, p.
262 a sq.
et peut-tre
ii"
Il
sicle
de proverbes
qu'il est
est tout
a)
et
pripatticiennes-
autre que
celle
de Carnade
pOffi;,
p.
est
ap.
tingue
grammairien du
dis-
II,
64, 18).
cond
tion
41
le destin
arguments d'autorit
ils
noms^
argument
dernier
de ce
le
un argument
assez confuse
la discussion
munes^. En dehors de
la
tir
du
1.
Evs.,
2.
Ib.,X,
3.
Ib.,
IV, 3,
dtails
'.
Nous ne pouvons
156 d.
8.
136d.
262 a-263 c
Diognien (262 a
7>oi;
se
I,
79 (Arn.,
II,
264, 24 sq.),
hommes
tique
VI, 8,
11, p.
264 a
porte sur
la
contradiction
-ra; '/votas;}, et le
De
Plut.,
que Pylade
falo, 11
(.\r."(.,
Il,
gement
le
la fin
est vrai
premier;
il
tarque.
le
sont
la <rjy.~ibna. (contagio
rerum,
le
ch. x).
Mais
le texte
une
la-
4 tout ju-
n'est pas
des
hommes
la critique
ou faux (Cic,
chez Cicron,
la rptition
de
les
tr
que tous
x) ;-2" la <rj(jLiivota et
les
reste de la cri-
Traies,
6.
42
savoir
dans
le
prsent trait
est
il
cependant vraisemblable
les
si les
s'y
livre, d'aprs
preuves dialectiques
torit.
Le second
suivantes
le destin
l'loge, et
particulirement la difficult capitale des futurs contingents et de la suppression du libre arbitre par le destin.
le
de
la cause
concourante
i.
De
de la cause principale et
Dans
le texte
de Chrysippe,
au
libre arbitre 2.
Ce trait nous
ment
fait
1.
Praep,
ment paresseux,
cli. xii
le
rfuter
(p.
Vargu-
ch. xviii et
absolument
267a
xix).
et rela-
? aTr,? rf,z
tatTTo).^;).
2.
8, 2, p.
262 b
(oi; xat
aT v
tw
43
Ilepi Ilpovsia
'.
la fin
des restes
livre,
du second
livre retrou-
vs dans
li-
nous
faire
une ide de
ce trait.
du premier
par
livre,
aids,
dans la reconsti-
dveloppement sur
le
fin
livre
II
du
la
effet s'insrer
n'est
il
pas
du
1.
aid,
-pz^Kx: a servi
r.iz:
pour
la reconstitution
dits d'aprs
Fragm.,
2.
de modle Cicron
de ce
des restes du
ce
Seule-
p. "lo, s'esl
papyrus,
cf.
Armm,
p. yi.
I,
Cicron,
De Sat. Deorum.
compotes
'cf.
etiam
plus loin
dum
trait,
-.
ipsuni,
Ch. xLv
s. e.
fin.
Zov x(T|i.o;
-/ov
xai
Arn.,
Il,
14).
voefv
(Ach.,
Isagoge;
201, 5).
essedeos).
II,
194,
dumondfl
Uh
ment
les
que pour en
connues de
dans ce
au
de digression, ou
comme
l-
de Cic-
II
aux dieux
(col. V),
la libert
I)i,
(col. IV)
-,
aux dmons
et
providence.
la
l'unit du
(col. VI),
(col.
monde
la
com-
mantibus.
(doctrine
(col. VII).
particulire
Chry-
de
sippe).
Ch.
nostri
XLvi
ex quo eventurum
gration
et
la
du
restauration
De
Plut.,
(Arn.,
II,
contient
le
la
description
du monde que
336, 15)
mais Aulu-Gelle
constitution
du texte
Cf. PniLOD.,
sur les
atc
{lrrei.
39
Lactancc,
2.
7-epugn.,
monde).
1.
Stoc.
De
les
est bien
ayvoixsiwaei;
et,
1,
Arn.,
hypothtique.
Pietate, 15 (Arnim,
le
tt.
l)
Osv
<{"^X^
II,
passage
45
Du
livre IV,
fragments sur
ft
ou non
le
le seul
ici
un
trait
il
dogme de
difficults
mme
l'cole,
et arrive
Les fragments
Sur
assez
nombreux
les
du
trait
assez
et
ait tent
deuxime
crits ont la
-.
Dogmes d'Hippocrate
trait
la
expose d'abord
von Arnim
il
allure
remarquable
dj indiqu propos du
est
et
de Platon^ sont
importants pour
que H.
du P"
partie
livre {Frag.,
II,
p.
258,
31 sq.).
Ce premier livre
se divisait
en deux parties
du
Y;Yp.c;vi-Asv
dans
le
cur
(Arn.,
1.
iV.
la
pre-
la
seconde sur
II,
2.
si
le
sige
tout le
46
monde
le sige
du
iiye^o-
',
est
dans
le
si les
3.
Pourtant
il
dans
le
cur.
vante
Le premier
l'homme sent
est
les
classer de la faon
un appel
directement
la suite
les
le
la
cur
sui-
conscience
passions
5.
de
et
parti-
Viennent
en-
de la passion dans
tmoignages se
le
rapportent
d'autres
la localisation
de la
raison).
1.
Arn.,
2.
Arn.,
3.
Cf.
II,
II,
238, 32-239,
15.
239, 25.
9u[i.o[Xvov est la
242, 8)
4.
5.
240, 37.
6.
t Xoyiiievov
47
Il
niers
de
la parole
-,
l'origine
et
vient de la rgion
du cur 3.
tmoigne que
Galien
Chrysippe ne
rpond
difficult d'ordre
aux
la pre-
de Platon ^
quatrime enfin
la
dans
habi-
le cur*^;
est le
du
qu'y
Chrysippe toute
fait
d'Hsiode
la subtilit
^.
sur
rdme
elle
de Galien qui
trations
mrite en
lui
du premier
somme
scientifiques
384245, 34.
6. 248, 15.
7.
249, 11.
8.
256, 11.
du
trait
l'apprciation svre
1.
5. 246, 3.
livre
2.
3. 237,
de son exgse
1.
1.
48
seconde partie
p-/;Tcpi*/.
k-qi).\K!x-:(x)^.
Cette
tait
on y trouvait
avec l'araigne
r;Y,y-oviy,6v
toile
place
la
IlaGwv.
riepi
Sur
les
Dogmes d'Hippocrate
de Chrysippe. Ce
en
de
3.
et
au centre
quatre livres
trait,
Ilepl
extrmement long*,
dont les
trois
Hav
se divisait
premiers renfermaient
Dans
le
dfinitions
premier
237,
se
bornant au
I.
de l'me, a tudi
de
les gurir^.
connues de la passion en
1.
l'objet
moyens de
livre, il
2.
lisation
les
de l'me
la loca-
c'tait
donc
premire partie.
la
3. 236, 12.
4.
Chaque
5.
111, 2 sq.);
livre tait
pour
l'ordre,
Gabien
De
(Arnim,
i?i9txv
et epaueuxtxv.
III,
der-
49
Il
deuxime
le
jugement 2? La
thorie,
celle de
jugements
sont-elles des
mouve-
Ainsi
^.
ici
sens de
des passions,
thorie intellectualiste
la
comme
purement
thses
stociennes,
anti-intellectualistes, telles
discuter
et,
pour examiner
que
le
celles
les thses
de Platon. Nous
dans
mme
le
livre
ces
^;
dfinitions
les
1.
Arxih,
III,
113, 13 sq.
les paroles
sq.,
1.
il
il
les
que
i-vo;
Il
1.
27 O
tri;
il
pfiii;},
du coureur qui ne
(III, 114,
25); puis
la mythologie.
3.
Ahmui, 112, 25
iv Se to;
1.
indique qu'elle
1.
3.
Abnim,
4.
Dans
le
-aOv; pour
des 5oat,
m,
mme
les
et la
faisait partie
du premier
livre.
113, 4.
livre; cf.
Armm,
quatre dfinitions,
111,
ciia\sifi'.
116, 17
cf. p. 115,
cv
tw itpTw
nest
50
velles,
le
du
plaisir
de la peine
l'effet
livre est
et plus particuli-
du temps.
Cette ques-
elle parait
cult
en
si,
effet, la
pinion reste la
diffi-
mme, ne
s'ensuit-il pas
l'o-
que la passion
est autre
phnomne de
le
d'abord.^.
Dans
quatrime
le
livre
(ViOiy.v
ou
epaTueuTixov), l'on
de leur suite
3.
D'abord
le
thmes, sans
rapprochement
1.
Galien
116, 3 sq.
le lui
comme une
la
(p. 117,
2.
cf. p. 117,
117, 20 sq.
des'lments de
Pour
14
k la
disposition
aux maladies
Clirysippe, ces
la passion,
mais non
phnomnes corporels
la
taient
donc
tiel.
3.
les
Le quatrime
livre
rptait,
de
la
passion.
51
dans
le
*.
renfermait en outre de
livre
du mdecin des
l'adresse
est
Il
probable que ce
nombreux
conseils
beaucoup plus
passions,
en
contradiction avec
maximes concernant
bable que cette
un
thrapeutique
<(
tout complet.
rprimandes-.
les
On peut
est
Il
pro-
dans
le
premier
livre
3.
Hzp'. Bcwv.
philosophique.
grand
tre trs
Ce trait dont
(puisqu'il contient le
l'intrt
jugement,
m,
120,
2.
III,
126, 3.
31.37; 121.
12;
125, 26;
cf.
il
est
devait
le
fait
ne pas se
gurir.
del passion
ments
l'>S,
il
130, 8, sur la
seconde dfinition
22 (comparaison avec
le
coureur) la seconde.
52
au
point
de vue
possibles des
que dans
stocien
hommes,
ne nous
la vie sociale),
est
malheureusement
un ouvrage de Plutarque
et
est
connue,
il
de vie
la philo-
de
il
y met seulement
cette
condition que
le
Le quatrime
livre
du
trait
(a^^oXajTi/.b ^lo).
Chry-
des picuriens
comme
qui
considrent
la vie
appartenant au philosophe ds
le
de
loisir
dbut de
philosophiques,
des coles
il
formule
des
1.
La vie royale
(Plut.,
De
Stoc.
repugn.,2; Arnim,
III, 173,
dans
2.
le
xpHAaTidfXEVov
commerce
tait
examin
174, 1
g>exa
^pYi(jiaTtff(xoy).
Plut.,
De Stolc.repugn.,
livre
53
programme pdago-
gique 2.
lspl Tj rioXiTSta.
Ce
trait
nous en
nement, mais
tait
les rgles
que la vie de
demandait non
le plaisir, cette
amener une
pu
le
lui l'occasion
du gouver-
nature
la
cit. S'il
la cit n'a
s'y
reste,
diatribe
pour
tre
dveloppement sur
et sur l'inceste,
dont
il
la
admet
la lgitimit^.
ni le but.
1.
Sur
2.
Sur
Le
De
Atxawcruvji;
Ilep':
le salaire
l'cole (Plut.,
De
en comprendre du tout
s'tre
Arn..
occup
l'eatre
Plut.,
De
H,
dans
Plut.,
3.
parait
la composition
cure est suivie d'une citation d'Euripide et d'une anecdote sur Diogne
qui doivent avoir
4.
fait
partie d'un
Id.,
dveloppement contre
187 ^Arn.,
III,
Pyrrh. Hyp.,
183, 8;
III,
le
luxe.
185, 17);
Sextls
.Kn^i.,
II,
337,
.35
54
que de
la justice divine
non moins de
mme
de la justice Chrysippe
si
les vertus, la
on admettait qu'elle
dsirable,
hu-
la justice
tait
le plaisir
qui en rsultait^.
marche
Le
et le sens
Ilspl
de la pense.
IlXaTwva n'est pas nces-
AaatoffvTj xpo
comme dans le
envoys par
qu'en avait
trait.
Il
y parle,
les dieux,
fait
rpte (mais la
y
critique s'tend d'picure Platon) que
Au
si
l'on
admet un
un examen de
1.
Plut.,
2.
Sur
fiction
De
Stolc.
la justice
repugn., 15 (Arn.,
III, 8,
3.
sur l'accusation de
De
De
5.
10).
il
III,
III, 146,
1 ;
sq.
4. Ibid.,
5. Ibid.,
16
70, 37
III,
montre que
la simplicit
de l'me exclut
la
Plut.,
De comm.
c'est
sans
Les
lUp-
A'.xat:rjvr,
de dmonstrations relatives
avoir form une
taient des
'Arc$i;'.;
uvre
la justice,
sries
qui peuvent
part,
premire
la
contient
montre comment
s'ertus*.
moraux,
si
intressants
tre
qu'ils
puissent
trai-
tre en
1.
la
sont
traits d'o
tirs.
Plutarque qui
la cite
en
fait Toir
siste
la
Pllt.,
encore
ici
De
de
sa faon
l'tre
;
est
envers autrui.
Ghrysippe dmontre
LIVRE
II
LES DOCTRINES
LIVRE
II
LES DOCTRINES
CHAPITRE PREMIER
LA LOGIQUE.
I.
Il
est
La
Dialectique.
l'pi-
comme
l'appelant
miques
<
Tv
le rle
de Cbrysippe, en
acti\'it
dialectique
La tche laquelle
aurait t,
1.
le
dans
considre son
tante.
essentiel
comme
se serait
la plus
impor-
donn Chrysippe,
doctrines, de
LA LOGIQUE.
60
la consolidation des
doc-
trines stociennes,
un
somme
qu'il avait
les
que
ferait voir
donne l'tude de
notamment
l'extension
jugement s'accordent
plus autoriss
2.
Sur ce
les
^.
La dialectique stocienne
comme
est,
une
l'on sait,
chefs de l'cole,
Zenon parait
rique,
1.
comme
2.
la solution
Sur
S.
question du critre de la
des sophismes
Cf. Cic,
De
est
^; il
fin., I, 2, 6
remar-
Quid
est a
la
occup presque
commande
la
s'tre
deux premiers
13) et
II,
Cicron qui en
re-
Zeller, Phil.
der Gr.,
III,
i,
p.
41
Doch werden
vvir
finden
dass er die Grundlagen des Systems nicht verriichte, sondern nur seine
wissenschaftliche Fassung vervoUstndigte und verschrfte.
Stein,
Psychol. der Stoa, p. 172; Chrysippe est une nature clectique et superlicielle
il
est
peu inventif
continuer et
la
et se contente
dfendre, p. 75
de combler
cole,
Cf. les
Fragments d'Arnim,
I,
lacunes
il
la
les
16 sq.
21 sq.
activit
61
LA DIALECTIQUE.
qual)le aussi
ayons sur
que
le
que nous
l'activit
celle
du
'.
Au
contraire, le cata-
nous
fait
Chrysippe poussait
les investigations
de ce genre
2.
Un
de
l'cole,
nous
cette partie
fait
beaucoup
mme
eu quelques dtrac-
profondment modifie.
Il
morale qui
c'est
de conduite de la nature,
le
les scories
1.
Arrien, Diss.,
II,
19,
3.
(Arn.,
VIIL 9
I,
109, 26);
Arjc.,
I,
il
emploie cependant
109, 23).
le
LA LOGIQUE.
62
produit de la rflexion, ne
fait
pas partie de
l'activit
morale ^
Mais, d'autre part,
est incontestable
il
que, par la
faon sre
tain, tant
que
les rgles
et
un guide incer-
dmontrer soi-mme
d'une
il
faut pouvoir se
est
dans
la vrit ^.
amne
les Sto-
essentielle
du sage,
une vertu
Mais
le
d'avoir
fait
trait
Analytiques
et la dialectique
Cf.
le
mpris de
la science
l'impossibilit de la discussion
285
2.
X9);
dans
art
1.
une valeur
([j.9i
elvai vTiXyeiv.
Plvton, Euthyd.,
a).
l^t
46 (Arn.,
II,
v avracfiMV TCpoffS^i
39, 26].
La science
(JiETTCTWTo;
comme une
mais sans
la
Le passage concerne
la
Ouo Xyou
Xi^yco.
63
LA UIALECTIQl'E.
les Topiques.
mmes
l'tudi
il
les
dialecticien a
repose donc
elle
mme
elle
para-
locuteur ^
-,
11
est,
un postulat caractristique,
de
la
ils
le
confondent
conviction subjective.
1.
recherche appartient
et
Pour l'invention du
au philosophe
la fois
des questions,
et
c'est le
sophe ne
:>'inquite pas
de ses thses
licien
il
de savoir
du syllogisme
coramuo,
le
du reproche Je
Le philo-
le rsultat
;
le dialec-
admettre l'mterloculeur. De
<t
la
Mais
propre du dialec-
un autre.
a scientilique et
C'est le sens
lieu
dialecticien.
2.
si
au
dialectique
Galif.x. Aki.,
U,
n**
234.
la
diffrence
LA LOGIQUE.
64
l'in-
effort
qu'ils considrent dj
communes ou
comme
par toute
qu'ils rattachent,
Et
ils
validit de la thse
permettant
sive
pourquoi
soit,
d'chapper
elle contient
Seulement
vrai et
La dialec-
aux
adversaires.
C'est
la dialectique
Aristote, la science
comme la logique
du faux
blable, mais
la
du vraisem-
elle-mme, la science du
de plus qu'elle
soit
non plus
l'art
de
ils
1.
l'TrpojtxwiTa, l'art
circonspection,
l'veXeY^ia,
l'art
et
de
se trouvent
l'vstxatoTTj,
la
oppose. Chrysippe rattache formellement sa dialectique celle de Platon et d'Arislote (Plut., St. rep., 24
Arn.,
II,
38, 21).
65
la
une spculation
faire
Notions communes.
Comment,
l'on
si
hommes,
ils
veulent
scientifique.
N'y
ne
fait
a-t-il
que
commun)
".
communes ou
naturelles (sens
Ils
raisonnables
rpondent par
les Stociens
mme
les tres
nombre d'opinions
un
certain
hommes
1.
7:;(jtt,{i,tj
)>Ti6iv
xat
'I/eyScv
Arn.,
IX, 187)
Sextus
38, 3) et par
II,
de
la thorie
la
celle
de
la discussion et
I,
si elle
Une proposition
est
>.r,(l)'.;
cf.
l'opposition Aris-
et
I,
23,
I,
D'autre part,
11
31, 3).
Cf.
aussi l'ex-
s,
scientifique.
2.
Cf.
les
de xoivr:,
St.
cf.
rep., 17).
donc par
La
p. 112, n. 4),
(i,fvroi TrpoXij^^t;
(Plut.,
28, 221.
CHRYSIPPE.
.,
est
LA LOGIQUE.
66
bon
du
et
juste;
fait
communes,
du
se poursuit ainsi
spontanit morale
communes
concident
il
simultanment science
admettre
contradiction
et
les notions
le
^.
penser)
1.
comme
DiOG., VII, 53
la dialectique
discours
2.
tant
moraux
et
le plus
ne
fait rien
physiques
les
C'est par
ralits physi-
par elle-mme
I,
10; Arn.,
elle
si
II,
38, 16)
n'est lie
la prnotion est
6),
mais
c'est
celle-ci
nature (Plut.,
munes
Comm.
dans
le
ol Se :c t); StoE;
3.
not., 3,
1).
fique, pos
Mnon
aux
yav.
que
cru
l'a
Enfin
c'est
problme de
(Plut., ap.
avec
recherche scienti-
Olympiodore,
Ar.\.,
II,
32, 34
Ces notions sont, non pas prcisment scien^ta, mas semina scien-
surtout
4).
EfjiuTot TrpoXiQ<'i.
67
notion
commune
s'est
du
tantt sous la
nelle (par
exemple
omparaison
du monde),
faite
notion du
la
par
ce qui la distingue
c'est
antrieure
bonne heure;
naturellement, z.n:
1.
la
Pour
la
des Dieux
il
:l -i-pr,
si l'on
la
et
-.
comprend bien
perception de
spontanment
qu'elle se produit
At.,
natura-
le
Plac,
I,
c'est
s ajit ici
raisonnement. Pour
vient
la
notion du bien,
collalione rationis
cf.
Cic. Fin.,
en comparant entre
10;
III,
on y par-
choses perues
elles les
s'opposerait la
tionis
ne
fait
Is
suivant
philosophique,
notilia boni,
-.
la
coUatio ra-
artilicielle,
puisque
un raisonnement spontan.
n'est
pas
prcisment,
LA LOGIQUE.
68
lisme stocien,
la notion
c'est ce
commune
timisme stocien,
il
suivant l'op-
la nature et la vrit.
Le logos et l'exprimable.
Cherchons maintenant
moins enseigner
(art pratique), qu'
(cpvavov)
Le caractre
en dterminer
une partie de
commun
tique, rhtorique,
c'est
de la discussion
les lois
la dialec-
tique,
ment
Stociens visent
les
la philosophie
trieure
du discours y ont un
(p.
(le
l'empiiisine, n
le
rhteur s'adres-
du besoin de fonder
la
(cf.
le raisonne-
comme
d'un instrument,
(1.
20-25);
il
vise donc
moins
la
les autres
le
philo-
mthode dont
11
un
69
LE LOGOS ET l'eXPRIMABLE.
tre nglige
a-t-elle
ralit,
mais uniquement ce
discoui's
axt;v
,-'2
le
pour
limite,
quon
non pas
toute
le
et
la dialectique
comme
compris
ici
phrase,
la
La pense du dialecticien
langage qui l'exprime;
cevoir, lorsqu'il
sibles, la
ne
est
donc insparable du
les Stociens
ne peuvent con-
de reprsentations sen-
s'agit pas
Or quelle
une phrase
est la part
propre;
lit
il
de la perception sensible,
est l'objet
1.
<yr,iiz\.^o-rza.
xt
(rr,ti.aiv6(ivs,
de l'usage duquel
rep.. 10; Ar.\.,
il
Il,
s'agit
39,
dans
15),
c'est--dire des
est
le
II,
mots du
lan-
Le logos,
38, 5).
videmment
le
langage
comme
suite de
phrases. Le exrv dsigne non pas ce qui est exprim par un root quel-
rerbe
le
Chez Platon
Cf. notre
mme
demandes
la
II.
(Galien. Ar\..
II,
les
consquences et
de
la dialectique.
essentiel de la phrase,
de
mot
le
que
les oppositions f
et les rponses.
11
p. 19-2J
comme une
doit en tre
Ke^rlTvurvo;
commune
Oric, Contr.
'ibid.,
1.
15),
donc toute
connatre
la
matire
70
LA LOGIQUE.
non de
Chez
la
exprimaient un rapport
comme
une existence
sible a seul
Reste que
faits
le
fonction
du verbe dans
faits
un
et
verbe,
le
comme
faisait Aristote,
attribut dsignant
prend
le
c'est l,
la proposition.
plus
sen-
relle ^..
effet, la
l'tre
l'es-
La dia-
dcompose
en une copule
elle
un vnement.
L'attribut n'est
et ce
discours
en
('kv/.-i).
Ce ne
du
des
incorporels
affaire
suites
d'vnements. Le sujet de
1.
C'est ce
tique chez
ou
tel
tel tre
qui explique
un
La dialectique a
donc
toujours
fitocien
les Stociens
la plirase
les
la
ignorent la distinc-
mot
Incorp.,
n. 2
p. 32,
cessairement
intelligible
les
et 3)
ou exprimable
il
fait
15).
Chez Sexlus,
incorporel
(cf.
le
Th. des
Jour.
le
l'aftir-
71
LE LOtiOS KT l'exprimable.
entre
tion
les
univereelles et
propositions
particule sujet,
dtermin'.
La thse dialectique concerne, d'aprs ce qui prcde, l'existence ou la non-existence d'un vnement
qui n'est
ou
la survi-
la dialectique a,
par
du
de\-in
ou du mdecin
donc notre
la
fa-
cult
comme
tible^
faits
que repose
la dialectique platonicienne,
mais des
'.
faits
la raison,
est
fait
en rapport
1.
Sur
la
obscur dmontrer
sigaification bistorique
Th. desincorp.,
sujets
(oCto;)
eu
;
<t
le sujet
cf.
dtinis
intermdiaires
le
sujet est
et le fait
des dieux, de
la divination.
II, 66.
la
38,\
physique
existence de la providence,
LA LOGIQUE.
72
elles
il
est
comme
sens.
suites d'exprimables,
mmes du langage. Ce
cause
effet
le soleil luit
2 le
fait
jour
(a'.Ttwo ;io);j,a)
y^,
5 le
axi
v^tci
4" le
y.a;
ou
rapport de
parce que
3 le
rapport
rapport de dis-
il fait
jour, ou
il
fait
c7jvy;[x[j.vov
fait
songer la
les lois
il
semble
qu'il s'agit
deux
faits
tique,
o l'antcdent
est le signe
du consquent,
il
y a
Suit- il
femme
a du
lait, elle
de l que, de
a enfant
~.
nominaliste, la
dialectique
1.
2.
II,
Cette
68,12;.
(tuvy](x[jlvov
II,
72, 30).
3. C'est la
thse de Brochard,
t.
V, p. 449.
La
f.
LE LOGOS ET l'eXPRIMABLE.
73
en
effet
comment
l'ensemble
s'ap-
de
superficielles concident
profonde
pour
fait,
ressemblances
ou vnements forment
l'toffe
mme
de la ralit
ils
pour Chrysippe,
les
inefficaces. Irrels,
vnements sont
la fois irrels et
ou de
inefficaces
par
les corps
l'ac-
suite,
peut agir'.
comment peut-on
Mais alors,
sitions
lit
puisque
les
de nature
rass
si
fort
en
quivoque
effet la
et
Chrysippe
est fort
embar-
thtique ou
rjvT,;a.;jL=vcv
est
naturellement acceptable,
ment
mais
peut-il
si le
le
raisonne-
Cf. la
p. 17 sq.
LA LOGIQUE.
74
s'oriente
nullement dans
met en honneur
le
la faon
de voir aristotlicienne. Si
ce rapport,
ils
ils
(7uvY;;j-,avcv
suffisant
soit valable,
squent
est
dent
fait
il
s'il fait
il
ne
il
Pour
estncessaire et
du consquent,
c'est-
augment de
la prposition
nga-
en effet,
relle.
d'une
(vrr/.st^asvov)
que l'oppos
-dire le consquent
du moins o
les cas
jour,
il
pas
fait
l'oppos
fait clair,
le
du con-
jour ^
logique d'Aristote^;
faites
faits
ils
appliquent
du principe
rivons
1.
2.
(cf.
ici
aristotlicien de contradiction.
peu
70, 20.
II,
lignes
celle d'Aristole
(cf.
id.,
Arn.,
II,
Nous ar-
que de
objections.
rii; la privation
Chrysippe
49,
le
effet
21,
35).
Aristote avait
changement
{ib., 52,
n'est possi-
quelques
LK
de fcondit de
KT L EXPRIMABLE.
L()iOS
la
7i>
modernes. En dterminant
l'antcdent
le
le fait
consquent comme
{\jyz-3.<.)
du consquent
l'antcdent,
ils
la rptition
de
fait
comme dans
compltement htrogne
L'exprience
dent.
jouent
un
si
mthodique
Finduction qui
et
et
lois
:
la
montrer
En
est admissible
si le zxn^\j.\j.vizy
fait, les
ou non'.
frquemment des
li-
placs
pour
le
la fcondit
ils
aux dpens de
Il
faut,
pour
fait
les Stociens
il
existe,
Le
TJvr.aaEvov n'est
un
couramment
fait
procd qui
comme conclusion
comme majeure dune dduction.
le
d'une
LA LOGIQUE.
76
squence avec un
l'art
de
la divination
prsents
du
(l'tat
connu
la science mdicale, et
ou des
ciel,
seaux; le
des
fait
de
la
ils
cherchent
ils
se
dveloppent dans
fait
comparables
et sont tout
divination notamment)
(la
nos
m-
Les Stociens
thode.
GuvY)[xiJi.va
admettent
comme
valables les
tirs
valeur logique. Et
ils les
justifient
la dia-
concrets et les
ces
auvY;[j.,yiva
purement dialectiques-
(T'jvr;[;,[j.va
comme
ils
ont
science indpen-
1. Cf.
T(Jv
Plut.,
napvTtov
<TyvTi[i[jLva,
2.
DeEi
i^
tels
ap. Delph., 7
Ttaptp/.Yuisvtov
que
posant sur
la
la
elle
maatiqueestrartTrsptT
a
donc soq
principe
(ikXov
dans des
La conTusion entre
tion d'xo)-o'j9ta.
les
Le mot
signifie
la no-
le lien rel
(jyvriu.[i.'va;
mais
ceux-ci, fonds
la
LE RAISONNEMENT.
faits
77
thorie
la
dans
le
auvT,|jL;j.vcv,
lis les
les
une
vne-
purement
ils
ne se produisent
ils
pour atteindre
liaison des
de la dialectique la dialectique
;
est
par lui-mme.
suffisant
de la
quelles conditions le
7 jvy;
[jt.;jLvcv
peut-il servir de
pour que
faut,
cette
preuve
pour prouver
ait
de la valeur, que
cjvy;;jl[jlvcv
il
s'il fait
jour,
il
donc dans
semble tre
la
de Cbrysippe de
vnements
].
Une
a,
fois le
question de
cf.
fait
comprendre
la causalit
comme
<ruvT,|x;x.
:
ma
tt.v Ttpff>.Ti|iv
ti
78
LA LOGIQUE.
ment
ramnent
se
En
concluants.
la
effet la
noncs dans
tion
quand
dpend de
prmisses, et
les
la conclusion se
il
la ralit des
y a dmonstra-
un
trouve tre
fait
non
peru immdiatement^.
comme majeure un
comme mineure, l'une,
(7uvY;tjLjji,vov
est,
est), et
du consquent, d'o
mation de l'antcdent^.
Ces deux
suit l'affir-
les
autres
premier
syllogistiques^. Encore le
on
le
principal;
comment
est-il le
de
la conclusion
de
la discussion,
1.
Arn.,
II, n.
3.
N. 245.
a pour majeure
239.
2.
majeure
S2,8
et
compar avec
la ngation
hypothtique
Ammom., 77,
de
80,
la disjonction
xporax;,
<s\)lloyiaxiY.6;, le
majeure disjonctive
qui
syllogisme
cf.
Galien,
79
LK RAISONXEMEXT.
admettre
une conclusion
la fois
et
ou
B), et
pour mineure,
est) et alors la
l'un l'affir-
conclusion est la
terme (A
Enfin
l'autre.
le
cinquime
type
pour majeure
A est
vrai que
et
que B
est),
de
n'est
(il
pas
L'art
de la discussion
grande
Chaque doctrine
fendant contre
est
moyens de dfense
aussi
c'est
philosophie
la
plus
grecque.
en
se
d-
La dialectique donne
les
un
s'tablit
art de ruse
o l'on cache
1.
la
un systme qui
autres.
les
l'autre.
depuis Socrate,
a,
dans
importance
Fun
paradoxe du stocisme
est
videm-
De comm. noL,
2 (n. 250).
le
opposes
commun
Cic,
3.
De
De
l,
dans cer-
que
cite
Dexippe
(n 251).
Fato, VllI.
80
LE CRITRE DE LA VRIT.
ment d'avoir
preuve
la
de
et
fait
la
pas
mais
comme un
privilge de la sagesse.
g II.
La
vrit.
Le
La
critre de la vrit.
que par
rflexion? La connaissance
du
la
del science, de
nombre?
la sagesse
Telle est la
elle,
les
commune
et
prtendu faire de
l'homme
de l'apparence
la
mesure de
la vrit, et
le
immdiatement dans
Or
la sensation
elle-mme ^
les
la
cacher
va du bien
la
conclusion.
'honnte (Arn.,
Cf.
III,
a. c.
les diverses
formes du
d'une faon
81
LA \'R1T.
rentrent, en
la
grande ligne
pas ncessairement
n'est
indpendamment de
tre peru
le fruit
et
de
la sagesse
il
peut
spontane.
distinctive
del science;
le vrai
et
Il
s'ensuit
que
la
de
la
un renversement de
connaissance
lement;
monde
au
telle
l'tat d'iso-
n'existe
telle
intelligible
quent pas
comme
vrai) peut,
c'est
tituent la science
comme
la thorie platonicienne
le Stocien,
de vrits
le
partielles,
qui n'impli-
fonder,
et
Sur
tiques, et
la persistance
mme dans
troduct.
Cf. surtout
2.
ou
le
fouXYEi
Acad. post.,
Seitls
|iv
l,
KOT
42
t; Trfii,
oOx l^-t 2
Comprehensioneni
TCtarr.firjv d.r.Oo;,
( saroir,
comme on
etClcRO?,
le verra, la
Tr,y
Le rrai
(telle
proposition vraie
comme
il
fait
jour) est
Txtv'*
CURVSIPPE.
LE CRITRE
82
que
s'ensuit
Il
ne peut tre
vraies.
la possession
moyen de
de la science, la sagesse,
les Stociens
le
LA VRIT.
1)E
le critre
de
en ce qu'il
la vrit
a,
La reprsentation.
dont
effet,
La reprsentation sensible en
critre est
le
une espce,
l'image du
est
maintiennent
le
C'est
cette
Stociens
les
l'ex-
mot
l'image du
il
serait
ibid.).
l'objet
que
la
qualitative (thorie de
qui dfinit
II, 23, 6,
comme
l'effet
de
De anima,
a'iaYicrt;
3,
6,
mesure de
celle
l'tre.
21,
comme
Aristote
c),
de Protagoras,
le
Arn.,
distingue
exposant
celle
12, etc.),
Chrysippe
ou
Sext.
du blanc
reprsentation
consquence de
la
III,
II,
la
qui reproduit
ressemblance
la
Tco;
le
blanc
correspondant
formellement <pavxaa^a
thse d'Aristippe
comme
de la sensation
REPRSEXTATIOX.
L.\
c'est aussi
les Stociens
apparence
Stein,
den'-. Certes
ric^ est
de vue,
cependant
il
la
simple
notamment, demande
un pur
'
83
il
si la
reprsenta-
faut d'abord
un mouvement
admettre avec
(y.{vr,r.:.
/..vYjjjia);
lui
que ce
ce point
la
pas compte de
la
tation. Mais
ne
il
de
que l'me
du
Thtte,
il
s'agit
est
aussi
ait
la
la thorie
d'un mou-
un simple
effet^.
Chrysippe, s'efforce
1.
ce reiatirisme s'opposerait
titre,
tr.
h.,
I,
i36.
2.
tation-mourement,
cf.
Sur
la
reprsen-
VIF, 221.
3. Pour produire le sensible et la sensation, il faut deux espces de
mouvement, SOva^nv ta |v iMiev q^ov, t 7ciaxei^t{Tkl., 156 a).
LE CRITRE DE LA VRIT.
8i
tion
tion
on
sait
la reprsenta-
l'objet
Cette
dans l'me,
par
elle
l'effet
dans
altration,
l'me, est comparable celle que subit le milieu extrieur qui transmet un son ou une couleur;
une tension de
alors
l'air
depuis
milieu psychique,
arien^.
Or
mme
vit
se produit
le lieu d'origine
mme la
il
du
qualit sensible se
comparable
du
celle
du
milieu
de l'me
ou de
la pense? L'impression
l'occasion de
la repr-
sentation.
Nous
exige,
accordons
aisment que
la
reprsentation
psychique,
comme
le
son
qui
traverse
ne pourrait-elle pas
1.
celte
comparaison pour
faire
II,
le
mme
dans
l'effet
dans
tre,
la
transmission de la lumire,
234, 21.
cf.
la substance
une
l'air
comme, dans
du choc sonore,
premier,
Il,
23, 8)
effet
du
emploie lui-
sur la tension de
?,'oct. ait.,
V,
16, 2;
l'air
AuN.,
LA REPRSEXTATIO-V.
choc extrieur'? Au
une
activit
de
la
reste, si
Ton
pense, nous
fait
85
de
cette tension
demandons comment
la
concevoir que
effet se
tation
cette ac-
en
comment
^acti^it rationnelle
comme jugement
et
ne peut
reprsen-
-.
accepte
en
effet,
d'autres, elle a
empch
trines stociennes, et
comme
en bien
lier.
est
au
la tension s'ajoute,
1.
dans
2.
la
3.
comme un
de tenpiph-
tension. At.,
tation est
de
et
l'tat
une
activit,
lumineux partant de
Plac, IV,
p. 160,
l'il
comment
elle
qui produit,
299L
si la
reprsen-
se distingue de l'assentiment et
pure pense.
Cf. le
de Ravaisson,
Brochard.
4.
II,
62,
LE CRITRE DE LA VRIT.
86
dans la vertu)
cipe, et
il
de considrer
et
sophistique
le
un
comme
point de dpart
dpart seulement
ils
nettement
La REPRSENTATION COMPRHENSIVE.
mais
la lettre cette
tat passif
Le poiut de
mthode
Ils
ma
ils
affirment la possibilit
Txva; ouaa;, /,X Suv[Aei; tiv;, telles que la force de l'me qui con-
siste
dans
le tvo.
il
ressort de la
Ajoutons que
la ralit
III,
120, 3l
(noiTj;), c'est--dire
un
principe subslantiel et actif (tb Ttoiov); quant aux attributs des tres
(xaTriYopiQ|j.aia),
II,
28, 40);
la
ils
reprsentation
n'est
87
LA REPRSENTATION COMPRHENSIVE.
le
problme
est le suivant
En se plaant
un
critre
de
la
immuable.
comme
Le savoir consiste
tel.
enchanes
les
la
mesure du
rel
immuable,
elles-mmes un
fallait
de
l'ap-
1" trouver,
moyen de
dterminer ce qui en
fait
qui
il
lier ces
fait
dans
les
distinguer entre
apparences
elles, et
de
(thorie de la re-
la vrit
prsentation comprhensive) ;
2" Distinguer la
perception
mme du
rel de la re-
de vraies
il
et
de fausses-;
il
y en a
Oa
ternel.
plutt la
Toutes
loi
les
propositions singulires
VIII, 96; Arn.,
2.
(cf.
la classillcation
sensible, le feu
(Abx.,
un tre
twv avraoiwv t;
ou non dtermin.
jiiv ilrfit'.i,
x^ z 'icue;
LK CRITRE DE LA VRIT.
88
vrit
'
la
de la v-
critre
La question la plus
difficile
de savoir comment
est
le
comprhensive
Notamment
et
par quoi
la reprsentation
est dite
comprhensive? Est-ce au
la
elle?
Le mot
xaTaAYjTiTix est
en gnral compris
comme
au mot
la
Cf.
connatre ou de
de
1.
fait^.
y.aTa)va[A5viv le
Y.oLTocXrtT.-iY.q
saisir,
La reprsentation comprhensive
Cf. la classification
tour, en comprhensives et
en vraies et fausses
II, 25,
les vraies,
le critre
donc
serait
l'poque de Zenon,
et qui saisit
I,
15)
leur
est,
ds
41).
2. Bonhoffer traduit xaTaXa[x6vEtv par erkennen. Ganter {Philologus, vol. LUI) par ergreifen ; Brochard, De Assensione, etc.
9. x.
:
visum comprehendens.
LA REPRSENTATIOX COMPRIIEXSIVK.
un acte de
ce sens
V Sextus,
VII,
oppose
est
la
2i7
La reprsentation comprhensive
v.
implique que
ceci
la reprsentation
p. i90).
89
de l'me (Ganter,
dans
reprsentation
les
oppose
une maladie
extrieurs.
est
l'tat
comprhensives.
2*"
Sextus
;^VII,
la reprsentation
comprhensive a
quand
de
l'esprit
simultane ou postrieure
la
trouve dans le
mme
'G ywv
TT.v
dveloppement. Kemarquons de
il
tension de
r.^otS.'ij.z'.
T^
Oko-joti
LE CRITRE DK LA VRIT.
90
l'activit
de
la reprsentation
qui la prpare)
(c'est l
l'hypothse de Brochard)
chard
est la suivante ^
En premier
lieu, il est
indu-
il
li
seulement la
peut accompagner
gnrale,
il est
d'une faon
qui
Dans
qui
le
fait
est,
pour
1.
Rsume
2.
c'est
'^
l'assentiment
pense raisonnable,
la
3.
18.
les
jugement rationnel.
Ce qui caractrise
impetum. (Arn.,
lorsqu'il dit
l'tre
raisonnable, c'est
Ttdtua; Tcpiji.
cuYKaTaffst; etvai
91
LA RKPRSEXTATION COMPRKHEXSIVE.
accompagner
la reprsentation
est si vidente
comme
l'assentiment
les poids
en-
On demande maintenant
comme telle,
hensive,
la reprsentation
compr-
vritablement antrieure
est-elle
Il
faudrait distin-
d'une plus rcente, celle qui nous est connue par les
le
philosophe Antio-
des acadmiciens^.
D'aprs
la
premire qui
est celle
que nous
fait
lui
accordons un
notre
mais
1.
elle est
comprhensive,
lui accor-
faensive
c'est alors
une pense
le sage(j6.,
faible
147,
une opinion
est
Il
il
peut
Il, 77),
?.
x.
<?tre
refus, au
moins par
cde l'vidence
est
II,
38; la
compare
la
de doute
'
que
la
source des
Acadmiques
est le phi-
par
les Stociens
moyens
92
LK critrp: de la vrit.
ferme
de la repr-
doute, dit-on,
il
existe
que
les
et
dans
l'acte
de
l'on
D'abord
l'acte
de
est pos-
mot
y.atar^d^i;
si
sentation serait
passive,
2" Le
comme
et
la repr-
non plus
dans la doctrine
sto-
cienne.
ces
arguments impliquent
du
oavTaria v.x-aXr^z-iv.q
comprendre
1.
Zenon
cite
2 assensio; 3
pr..
Il,
le rel; ds lors
comprehensio;
144; Arn.,
I,
19,
31).
le
les faits
de connaissance
suivant implique
comprehensio.
visum;
prcdent {Acad.
le
il
n'est
LA REPRKSENTATIOX COMPRUEXSIVE.
cette .
de la perception elle-mme ou
/..
de ce que la xa^iXT/i^
est
en
effet
93
/.aTiAr,:.:.
postrieure lassen-
galement postrieure
sive est
ment
fait
mais
le
second argu-
interprtation
reprsentation
la
postrieure
Tassentiment
mme
de
comprhensive
est
aucun
sens.
Pour ce qui
est
le
de la
comprhensive
et
en
ment?
celle
mais
s'il
est
impossible de.
un
faire
si
intimement
prsentation
successives
de l'me
la re-
la reprsentation, la reprsentation
prhensive, enfin
d'une activit
lie
com-
tapes
l'objet,
nous
LE CRITRE DE LA VRIT.
94
Zenon, d'aprs
bien en
l'me
effet
le texte
du savoir
mais
ne corres-
ils
2.
ne
tion
manum
ostenderat
est. Il est
parl
celle-ci contient
Cum
visum,
extensis digitis
hujusmodi
inquiebat,
de la reprsentation en gnral;
ici
comme
quant
un sens
actif et passif,
sa place
serait entre
comprhension, qui
la
1.
avoir
xaTa),ri7iTtxo';
qui peut
la fois
la 9. x. est
active,
passive en
saisir, et
De
Stein,
et adsensus; or l'adsensus se
adversam
l'objet
la
Zur ErkenntnissL,
Dans
compare
saisit
le
texte dj indiqu
de
etc., 1886.
II,
144)
qu
un objet avec une force de plus eu plus grande, Stein (p. 182) a
un certain embarras l'absence de la . x. parmi ces ta-
fondre
<p.
X.
et xaT(xXr,4'i;
en rapportant la
lit .
. x.
la
effet,
mais sans
xaxXTj'j't;
les
comme
Brochard, de con-
identifier,
comme
il
les
rapproche
la possibilit
la ra-
ne doit
>uit, elle
tation
j)as tre
comprhensive
'.
La reprsentation comprhensive
n'est
donc pas un
tout
(lu
un
acte; c'est,
95
E.
comme
mme
pas
la reprsentation elle-
toute passive.
un postulat commun
moyen de
de l'me.
tulat
nous l'avons dj
lui-mme qui
fait pressentir,
la reprsentation compr-
mme
objet-.
de
ce pos-
est faux.
pas
elles
l'acte
Parmi toutes
r-
ne serait
de
1.
un
texte
de Cicron o
le
mot
y.z-x-
Ce texte signiQe donc qu'au preioier moment, dans la reprsenou nou) l'me est entirement passive, qu'elle
tation {comprhensive
commence
qu
elle lest
de plus en
41;
cf.
105,
un sens
que
passif.
LE CRITRE DE LA VRIT.
96
Xr^zTv,
la place
que
de l'ordinaire
l'acte
y.aTaXYjzxiy.v.
Mais
est vident
il
la
repr-
lisme subjectif,
deux processus
successifs
Il
dans la perception
1 la per-
ou perue;
ou comprhensive, l'assentiment,
finalement
et
Mais aucun
texte
tion;
mdiaire dans
la
la reprsenta-
cet inter-
la
ment
matrialiste
raliste,
et
comme
de plus, n'est
la reprsentation,
choc d'un
le
perue?
1.
/p^ vairo(i.stJLaYlJ.vi
xai
TipxovTo; (Arn.,
18, 7).
I,
Chrysippe.
chang
elle
Aucun
met en vidence
va7ie(TpaYicr[J.vri
impression
:'y)
Ttoi'a
ox
znonienne de
xax
cv
'
ax -zvnp-
yvoixo
no
les conclusions
la
jai^
que
reprsentation-
la dfinition
de
permet de supposer
la 9. x.
Quoi
qu'il
en
que Chrysippe
ait
RK'UK>K>iAnu.\
L-V
un
objet
la reprsentation
d'abord
comme image,
aTs to
(y.x:'
OMPRHENSI VE.
de l'action de
rsultat
comme mouvement
::ip-/vTs)
<
est
et la raison
xt-xip-/sy)y
elle
imprime
comprhen-
l'objet sur
elle ^ient
et
97
l'me
conforme cet
de cette confor-
image
mode
fidle
rend
reprsentation
la
caractre est
comprhensive
immanent l'image
elle
le
ce
possde
comprhensive
n'est pas
un
l'objet.
1**
mot
/.2-:x\T,--i7.i:.
ment son
objet, l'image
chose que
le
transport
car cette
mme
extrieur dans
le
au premier
1.
Cic.,
(cf.
du milieu arien
Aead. pr.,
CHRYSIPPE.
'.
II,
17
9 sq.}.
/o^iia.
7
98
LE CRITRE DE LA VRIT.
revient le
critre.
matire psychique
la
claire et
soient
ncessaires pour
que
qui
lits
mme
c'est
la
comme
fondues avec
la sant de l'me,
perceptive
l'activit
'.
moyen de
de l'apparence,
et ce
moyen
est aussi
spontan
sortir
im-
et
ne pourrait donc
/.aTaXYjzTty.i
la relation entre
se
rapporter
la reprsentation et l'objet
il
se
genre prcde
la
et
sensibles
les objets
tat
les
images
de percevoir
1.
2.
ntre
cf.
supra,
La reprsentation doit
p. 85,
tre
note
4.
p.
104,
se rapproche de la
comprhensive
qui
(greifbar), ce
naturellement veut dire que ce n'est pas elle mais son objet qui est
saisissable (greifbar) ;
l'objet
peut tre
saisi,
il
mais
l'on
si
x. signifie
donc
si
la ditirence
de
9. x. et
v.a.-zlri<\ii;.
que
99
LA COMPRKHEXSIOX.
La comprhension.
Quant
mme
l'acte
de
la
y.z-:i\r/l\.q *.
de
sophistique
limmdiatit
efifet
point de vue
immdiate. La com-
la ^connaissance
prhension unit en
le
rationa-
et la
lit.
La comprhension
un
est
acte de la raison
un
c'est
ment ce jugement
;
est
guid par
images
les
claires; il
est
tifs
en
'.xo;.
t xpiTixov
Pourtant,
la facult
rechercher ou de
de
moins
1.
l'action
Ka7z}.r,-!/i;
cf. les
analogies
conyaincre, etc.
mme que
les conditions
Aristote,
ixo;
de sa
De
An.,
iXe-pctix;,
mot
II,
III, 9,
qui permet
possibilit.
26, 37}
d'.\.lius
des choses
(Plac, IV,
9, 4)
Les
embarrass
les interprtes
si la
est
vraie,
elle
est
toujours vraie.
sensibus etiam,
10)
l,
C'est
41, 42
6dem
d'ailleurs l'opinion
visis
tribuebat;.
|ii
sen-
puisque
Cf.
encore Ga-
xaTa).riircixw;. Celte
thorie de la connaissance
sualisme issu de
la
du stocisme, par o
sophistique.
il
se distingue
du sen-
LE CRITRE DE LA VRIT.
100
de
leurs objets.
Mais
comment concevoir
gement? Ne
nement?
doit-il
tation
que
fidle?
Nullement;
une
critique de la reprsen-
dterminer
je puis
tement aperue,
dans ce ju-
la rationalit
la fidlit
si
est
elle
de l'image
une image
immdia-
est
spontane K
D'autre pari, la comprhension
qu'un
choses
Elle
jugement
une
en
est,
mme
temps
immdiate
perception
des
2.
ne discute pas
titue elle 3;
dans
la reprsentation
subs-
elle se
c'est
et le saisit.
C'est dans le stocisme
1.
moyen que
la
reprsentation comprhensive
et
des comparaisons.
On abandonne,
44;
xpiTiptov
Marc-Aur.,
6,
quicom-
sous l'iniluence
VII, Arn.,
H,
'23)^
qu'il nes'agit
des ra-
lits.
3.
I,
41 (Tiiorie de Zenon)
Cum
(visum corn-
ils
rbus quae
rationnelle a transform en
reprsentation passive.
manu
prehenderetur.
Donc l'adhsion
n'tait
qu'une
101
si
l'on veut,
par la raison
Seulement,
rences mmes;
elle n'y
parmi
le
les
il
y en a qui sont
que vient
cette vidence.
de
la vrit
extrmement brefs
et secs
admettent
Quelques
comme critre la
anciens
droite raison
la
la
prnotion;
les textes
le seul critre
tendance, la science
admis en
'
Bothus de Sidon,
la sensation, l'intelligence,
celui
de
la reprsentation
commun
comme
les
Dioc.
tive;
tv
L.\.,
VII, 54.
i^)(aiot ita^t
2. IIiRZEi.
Le
et
Clanthe-,
il
rsulte de la
(Vntersuch.,
etc., p. 1-24)
LE CRITRE DE LA VRIT.
102
comparaison avec
les
que
critre
un
la droite raison.
Maintenant tous ces critres, autres que la reprsentation comprhensive, ont, par rapport elle,
commun;
un caractre
ils
timent *
C'est l'assentiment et la
considre
les
comme
connaissance.
La sensation
et la
sensation d'abord
la sensation
der Gr.,
III,
nant Zenon
1.
l ,
Philo,
p.
Quod omn.
prob.,
lib.
de voir
l'acte
de Clantlie
de Zenon;
et
XIV.
le
ait
comprhension
la
cf.
empiriques
et les
),uxvxai
(Ae)v!xva)v...,
VII,
dit
52),
xxTXr('|-i
Xycp Se
prcisment
<7uvaY0(Xvwv se rapportent
(ce
qui
blanches,
c'<;st
et
seulement que
nelle)
2.
si
alai^ffei
auvayotJivMv (Dioc.
les
gnitifs
par
la
raison
nes.
Si' TioSEiSEto;
contraire,
le
ato;
>,ux)v...,
Le
piv
La
twv
al^O^idsi et Xyi})
fait
xaT>y)4"
twv
viverat xax'
toute
med.
la
lieu celle
comprhension
Gal., in Ilipp. de
qu'a
conclusions raisonII,
33, 29),
il
prouve
ou ration-
103
est la
est difTrent
de
l'acte
Atius,
Comme
(f,Y;i.cvix:v).
pour
assentiment
comprhension
de
le fait
dans
connatre
les Stociens,
et
nous
fait
l rsulte
que
les
car la sensation se
tion ensuite
la
nelle
de cette
comme
mme que
premire espce
la
TrpsAr/i^i;
l'objet
de
est ra-'j^T^on
la reprsentation ration-
est
de comprendre
de
le sen-
1.
ATIUS, IV,
2.
3.
On
8,
II,
2",
11)
ATiis
woiat
|itj
xota-
<
'
Arn.,
I!,
15 sq.
28,
xaTa),r/!/ii;.
10.,
I.
26
-A-.-T.ri'j.T.
alffrjTixv
}
{
Le
itpoX^^ei.
>0Tix&v(
wOT;|ia).
Diof.LFS
Magnes
Gaue>'Ar\..
11,29, 31)
-,
'\
a;(6r,Tixf,
avraffia )
').o-rixi^;=vr,<ri;=.7tTT;;5'.avoC;)
Chrysippe
la distinc-
LE CRITRE DE LA VRIT.
104
ou pense
(vYjatc)
comprhensive. Le plus
tait le
difficile, c'est
contenu de ces
vvoai
comme
et
fait
perception rationnelle
cyiy.at.
comme
(riYtj,cvty.6v)
de savoir quel
Est-ce que ce
impossible puisque la
la sensation
et
est
T.po'kr,'hiq
un assentiment une
affirmation,
affirmation^
comme
une affirmation
les
mais bien
dieux existent^.
ce n'est
r^phlr^ihiq
S'il
(x vooJtJt.va) les
notions
il
les affirmations
donc
les affirmations
sonnement. La
restent
xpoXvjd^i est
saisissant la conclusion
sensation l'acte du
donc
l'acte
de
r-^p|'[j,ovi7.6v
d'un raisonnement,
^y[j,ovi/,sv
rai-
comme
la
une
ralit sen-
T.pb\r,<\)iq
se dit uni-
saisissant
sible.
Ce
1.
n'est
Cf.
II, 28,
la
31) distinguant la
comprhension
par sensation ayant pour objet les qualits sensibles etla comprhension par raison, Xoyw, ayant pour objet
de
7tpo).io4/t;
2.
Ar.,
^Galien, Arn.,
Il,
29, 9.
II,
une affirmation
est,
228, 23).
telle
que
les
105
les
hommes, avant
aucune con-
qu'ils n'aient
la
faits
mune ^
parmi
Enfin,
tendance
Acvtxf,
11
une
la science est
et
tp'ft.r,)j
stable
pntr de
l'apptit spontan,
est
Bothus
comprhension
comme
1.
l'activit
raisonnable 5.
N'y
dans
la raison,
a-t-il
commune
3-4
11,
Ph.
si-
pas
l,
(cf.
Stew,
Abpc.,
prouve par
.\t.,
1' les
Placita,
f) sont
commun,
que
c'est
Qu'il
qui ressort de
prnotion ;ordre
peuples; ce qu'il y a de
c'est ce
sources de cette
I,
surtout
et
Comp. encore
du monde,
est
246).
p.
la spontanit, cf. le
la
raison
'.
multanment
et
la
mme
les sectes
ressortir
que
philosophiques
donc seulement
les
et les
l'affirmation de
leur existence.
2.
Stob.,
Ed.,
II, 86,
qui
-30,
17
Philo,
De Congr.
erud.
34).
Trit.
de
xaT).r/l/'.;,
expressment distingue
ici
de 9.
x., le critre
151,
de
la
LE CRITRE D LA VRIT.
106
paradoxe caractristique de
est d'avoir
cherch
image, antrieure
maintenant
signe
le
En
la raison.
comme juge
ne
faisant intervenir
raison
la
fait
sous
elle-tnme,
pas un d-
se donnent-ils
menti eux-mmes?
Cependant
ne
il
s'agit
pas de substituer
les critres
En
effet la
perception
de perception sensible ou
intellectuelle,
comprhensive
et
grce
elle. 11
la
raison
proprement parler,
c'est
donc
y a plus
cette
le critre primitif et
ne rend-elle pas
le
second inu-
tile?
Il
le
resterait admettre'
mme
1.
Bonhffer {Epikt.
Il,
48,
:
Chrysippe)
le critre
w; upoaoXy) xat
la
cf.
premier,
il
il
Taffia?.
mot
le
C'est la solulion de
s'appuie sur
que
l'homme;
le critre Si'ou,
qui
Id sensation et la prnotion de
t]...
VU
(Arn.,
II,
26, 3)
celui
107
de
les facults
la vrit;
dans
le
second,
cevoir la vrit
en
et tirer
genre de
raison
critre.
du
Que
rsulte-t-il.
en
effet,
de la compa-
de Chrysippe?
comme on
Dire,
thse
^e^icnt
notion
raison
la
fait
l'a
que
(Stein),
la
premire
simplement connaissance
'
d'abord en
et
effet
pr-
droite
devenue
elle
ne
raisonnement spontan
commune
tous, tandis
proprit
du sage
que
-.
La thse de Chrysippe
signifie donc,
par opposition
Au
l'tendre la rflexion.
reste,
commune
tous les
la dialectique,
est possible
spontane
et
que
sans
et la raison aide
de
1.
Stein, p. 269-270.
2.
Virtus
= recta
hommes,
il
la raison sans
ratio. Cic,
Tusc, IV,
3i.
LE CRITRE DE LA VRIT.
108
faite
le
une
fois prcise,
humaine.
et
de plus
commun
dans la raison
CHAPITRE H
LA PHYSIQUE.
I.
le
pluralisme.
Les Stociens admettent seulement des corps, c'est-dire des tres entirement distincts les uns des autres
veulent trouver
la
raison de l'exis-
du
que
la participation
fin (Aristotc'.
Pour
Aristote, l'tre
;.
3)
Cf. le principe
(lv a'.uov
il
s'enrichit
peu peu,
v xoi awita.
I,
110
pour un
stocien,
les
incorporels
sa
de simples
effets
l'tre,
Chrysippe
le
cons-
les
plus graves venaient videmment du changement continuel des tres sensibles, qu'il tait difficile d'accor-
changement
ce
un
acte et
vement, en
effet, tel
que
le
le
mouvement
se ralise^. Le
tre, sous la
est
mou-
dans chaque
et d'irrel?
il le
conoit,
se
sens
1.
Chaque
(T[ia.
awjxa,
moins
ou Se attiov
ffifjia,
qu'il ne soit
Praecept.
14; Arin.,
124, 19)
Arh.,
conjug., 34;
;
ceci parat
[xr)Te
(aiqxs
Quant au
124,
II,
tre dirig
yivwiasvov
et aufjiy
Achille, Isag.,
10;
surtout contre
les
ato-
mistes.
2.
p.
786 (Aiin.,
II,
161, 20)
saxi yp TivTw;,
adi'v, vpYEia.
3.
xdvoi;
dans
la
Stein, Psychol.
der Stoa,
notes 109-110),
dj l'avait
il
notion du
employe
(cf.
le
changement
tombe, loreque
(jualitatif, l'objeclion
comme
l'on
des corps,
qui
la
111
'
possde que
collection
s'il
tait
conu
de ces qualits,
indpendant
la
pure
et
simple
et
la
comme
qui les
l'tre
un corps
(la
nous
sait
il
s'agis-
vu
sippe a bien
sa
danger de
le
cette rponse
en
si,
effet,
que
ses qualits,
reste-t-il
comme un
1.
Cf. la
Au>.,
'.
caractristique
II,
43, 33;
tou
C'est le grand
r,
7o'.2
con-
swvtj.
le son,
elle
Ennead.,
6, 1,
les
29 (Ar>'.,
Si
De
quai, incorp.. 3
chacune un corps,
la
substance
3.
et ils
mme du
corps.
OpciK
iT^'.y-lvsTat,
xat
ocS
II,
awOrcu
112
tient l'affirmation
que chaque
tre a
une
originalit
d'tres
n'est pas
n'atteint pas le
Il
Plutarque^
et
positif.
de comprendre
les
passages de
Ils
sont contradictoires
que Philon
lits
individuelles ne
mme
l'tre
peuvent
que
tandis
deux qua-
combiner dans
se
le
tre .
Nous
ne
connaissons
malheureusement
pas
les
fait. Si,
trise
par un
oiw; xoiv et si
mme
tSiw tcoiv,
il
est impossible
que ces
Pttj)
Siafxvei.
ils
1.
cet tc^w;
expression.
2.
131,
7).
1).
tzz.i^
n'utilise cette
113
faut
il
que
faut alors
il
difficile
le
plus
tspa-rsjicTai, 1. 7)
(jjivsiv).
comprendre que
c'est la
tre la cause
soit le sens
de
modiBcation
la disparition
de ce paradoxe,
le
Lisons donc
contexte.
le
mme
une
thse stocienne,
Tel est
le
par
les
r,-rouiJL-/oy
mme
la
avoir
figures),
comme deux
qualit individuelle,
supposition
la
I.
lo 15; la
Le sens de ce paradoxe
qu'individu par
le fait
n"est-il
mme
pas que
qu'il est
le
devenu tout
fait
indiscernable
nence de
riSib; xo'.v.
la
qu'un
perma-
114
caractristiques individuelles; et
effet
mme
incomprhensible (puisqu'un
plusieurs individualits),
un autre
thse
la
si elle n'tait
dans
le
en
serait
tre aurait
explique par
monde, Zeus
est
un
tre
et
est
tre,
l'me
Donc sans
vidence.
la thse
mme
qu'un
tre peut
on
distinctes,
affirmer que
devrait
ou bien la providence
ou
bien
prissent dans la
Zeus
conflagra-
tion.
Lisons maintenant
Ionien
Philon
cite le texte
de conclure que,
( savoir
le
si
la thse
mme
de Chrysippe afin
de celui-ci
est
coexister dans le
mme
tre), il faut
renoncer dire
me du monde
opposes sur
tion.
Il
Zeus
et
est
accepte
le
existe
divine ou
notre atten-
de la providence,
soit l'incorrupti-
soit l'impossibilit
de lacoexis-
115
tre, s'est
mme
individuelles dans le
donc
serait
pense
la
un individu
^la
provi-
et
le
corps
du monde).
un individu ^Zeus ou
le
il
est
ici
comme
partie de lui-
Or
telle
seulement
qu'ils
pouvaient concilier
l'indivisibilit
Cette thorie
est
naissance
la connaissance se
d'apprhension,
et
cette
Pour Timportance de
prsentation
aftit
la
compose
la con-
d'actes distincts
apprhension
est
une espce
et l'objet'.
sensation
comme un choc
r,
du
contact,
rpo^So/ij rr;
cf.
ci-dessus
la re-
cavTaCot; i^Seitcs,
116
II.
Le dualisme.
Cette espce
d'indivisibilit
pense stocienne
foncirement dualiste.
Tout
tre est
en
un principe
actif,
un principe
passif,
l'activit
forme
Chaque
cette matire
et
prendre toute
est apte
de
individuel rsulte
mme
quantit.
l'information de
tre
et
en main-
La dualit de l'agent
ment emprunte
et
du patient
Aristote
II,
de deux principes
de l'agent. La matire
elle
effet le rsultat
mais
La psychologie contemporaine
33, 22).
la discontinuit
les sensations
de tact et de rsistance
la
vue prsente un
tire,
2.
Cf.
pour
le
Gauen, Arn.,
III,
II,
133, 29
6,
f.
322 b, 22 sq.
comp. Arist.,
pour
la
ma-
De
gen.,
par contact);
cf.
De
se fait
(l'action
77 b
aytw T nrxayov.
n" 300);
II,
144, 21.
II,
2,
I,
7,
7. De plus, laction de
primo frig., 10 (Arn., II,
329 b,
Plut., J)e
324
a,
10
t uotYiTtxv [iotov
en
et elle synthtise,
les transfor-
aristotliciens.
dans
le stocisme,
agent
et patient
l'orga-
au contraire,
Par
l, la
-.
moteur spcial
il
la matire;
mme
en
est
'^.
Chez
faut
un principe
Ils
substituent la cau-
il
forme
chez Aristote, la
actif.
et assez
nom
est plutt
Exemple
Tous
Philos., 21
3.
les
;
Ars.,
De Gen.,
II,
II, 9,
306, 39}.
335
a,
29 sq.
un
"i.
que
la
matire
(cf.
l'autre, et
Diea
Uii>p.,
18
peut-tre
vantes
1
inconciliables.
c'est
alors
de la matire. La matire
par elle-mme
est
lments se produisent
i.
ciens,
sous
(ij.s-a5A'.)
certes
aucune
la qualit,
la
un
lit
est corporel
les
Cf.
tpirecrOai
d'une ra-
et
dterminations de
(PniLON,
^.
De m.
la
opif., % 8
^,
galement un corps,
1.
ncessairement
est
II,
matire
Arn.,
II,
noiov,
n 302)
te xal
'K.TfZ'.'^
sur le changement,
112, 24).
Xyeffat (Alex.,
i?i
II,
117, 5).
3. Cf.
(II,
4.
Plot., Enn.,U,
6,
(Arn.,
Il,
115, 23)
At.,
Plac,
I,
9,
119
LES LMENTS.
un dualisme de deux
deux
monde;
c'est
un
individuelle, qualitativement
indivisible
'.
Les deux
et
est
le
Avec
sidrations.
lieu
dans
s'y
qui le caractrise
-.
Il
cette
En
par exemple
considre
s'il
(le
mo-
chaud
s'agit
comme un
et
principe
actif.
ici
1.
2.
Tv x
Cf.
317
Arn.,
II,
168, 6).
(d'Attalie) se fait
s:ppe (Deelem..
I.
un devoir de suivre
6; Ar.\.,
II,
II,
n*
II,
409).
, c'est--dire
l'cole
de Chry-
120
comme
la rencontre
de deux
tres.
La matire
la qualit est
Un double
ici.
du dualisme
Chez Aristote,
lments
le
changement
transmutation des
ne peut s'oprer
qualitatif
et
il
en ce que
consiste
le
premier, l'agent
chauffe le froid)
~.
(ici
chaud
r-
(le
'^.
et la
a lieu non
les
fois,
(qualits drastiques
Sur
la
chaleur -corps
, cf.
2. Cf.
3.
II,
n 406.
121
FORCE ET MATIRE.
que
les thories
l'attribuent
ils
aux
ils
actifs
l'eau
le
feu et
lments passifs
l'air, et
lments
la terre et
'.
pa-
mme que
peu prs de
le
le
de Dieu et de la matire.
ou
destructrice
s'agit
Il
'.
trice
due
en un sens,
1.
G\L..t6.,
Cf. les
contiennent
traire,
Il, 4,
mme
pas dans un
de parties dernires
jj;j.j)
n 410; Nlms.,
la
deux autres
terre et l'eau
milatrice.
mme
De
faut
Il
et
indivisibles.
2.
n'y a
il
^.
Le feu
et
l'air
la
sont contenues
qualit lmentaire
jouent chez
II.
:
II,
n 418).
137.28): deux
L'air et le feu
Aristote, au con-
que
l'action assi-
de
la
cause
formelle.
3. Cf.
IG prouve
que
II,
remontent Cbrvsippe.
122
l'infini
pour laquelle
la principale raison
ne voulait pas,
la
due une
indivisibles
considrer successivement
la
mode
Le
7:v!JiJ,a
consiste dans
il
est essentiellement
Il
est
mme de
le
feu et
les
l'air
souffle
taient
plus mobiles.
un
cette
elle.
parce que
actifs,
Nous devons
~.
substance
les
la
l'accep-
il
et d'air
chaud ou enflamm
^.
mne de
l'expiration d'air
chaud chez
l'tre
vivant que
chaud, accompa-
gnant toutes
mdecins
par
les
ou
trs
^,
comme
intimement
souffles
1.
les manifestations
ne
difi'rent
II,
avec
li
Alex.,
De
mioct.
(II,
Du
lui.
de la
bumaia
uspwv slxz
7t7Tspac7(Av(i)v.
no 540).
3.
De
De
niixt., YEyov;
(Arn.,
Iv.
La reprsenta tio a du
II,
souffle
cft
ap. Plut.,
du
Alex.,
146, 33).
I,
Kv\i.a
der Stoa,
de Chrysippe. Galien,
p.
De iremore,
6;
Arn.,
II,
147, 3.
FORCK
diflerentes
de feu
contiennent;
esprits
MATIRK.
1-23
chaud et de
et d'air (de
froid) qu'ils
ou
il
ils
fcT
'.
anime
une bio-
et unifie le
reprsentant
comme
le
de
par un
est caractris
fait
ce qu'il est
'.
esprit
)>
Chaque individu
conu l'image
est
tout
il
ya
mais un agent
de la qualit
C'est
d'activit. Par-
et le
pneuma forme
la biologie que
qu'ils
souffle.
tat
la substance
^.
les Stociens
ont emprunt la
un
un simple
chaque tre
empruntent
l'ide
c'est la
mo-
de la manire dont
il
agit.
La notion du
dans
la
morale
1.
1'
De
/r.
II,
animaux,
118 Diels.
n" 438.
l'-
12i
de
nergie
morale,
l'activit
physiques
applications
chez
eu
premires
ses
Clanthe
mais
*,
effet
(ypat
Cl'
est
lie
du
la thorie
que Chrysippe a
oAwv)
le
mlange
n'a
en
total
premier dve-
loppe.
L'action appele tovc consiste essentiellement dans
la force qui retient
les
empcher de
lit
ensemble
se dissiper-
l'tre
pour
l'tre reoit la
qua-
les parties
par l
de
et
par
l, il reoit
son unit et sa
un
seul et
mme
il
Le corps
rel, le corps
comme
S'il
est ds le dbut,
tel,
par
1.
Sur
l'histoire
il
n'y a pas
l'informe.
3. Cf.
rieur, l'unit
Par
le
Alex.,
de tension
4.
mlang entirement
actif et passif,
2.
le
ma-
n. 109. 110.
147, 31).
2 (Arn., II, 148, 48)
le
mouvement
de
la substance.
7tv(j.a
ouvxeff9ai. Alex.,
qui
traverse l'univers,
II,
nv
145, 16.
i^jvwcrQa
xe
xai
125
FORCE ET MATIRE.
de
liaison
distincts,
le
pa-
comme unique
tantt
En
ne
Il
tant
que multiple,
comme
tantt
(Dieu),
se rsout
il
multiple.
actifs,
un
Quant au principe
si
substrat sans
et terre.
d'une part
form par
la
tient, et
mmes
si,
et
un pa-
considrs
comme
des corps.
Il
videmment
y a
ici
le
moment
la
premire
est
possible,,
La solution de la seconde
difficult est,
au contraire,
ici
1.
Ma^/.9i t^
(ARN.,
II,
).t;
112, 29j.
En premier
lieu, cet
Alex.,
agent
De mixt,
126
est
uniquement
c'est l,
pour
actif;
il
or
fait
correspondants^.
un principe de
c'tait
la thorie
d' Aristote,
lui,
par mlange
un produit intermdiaire o
et altration rciproque,
Au
mlanger au patient
s'unir et se
se
que
tire mrite
cette
intimement
bauche grossire de
la thorie
de l'action
qualitative des
culirement dans
(alliages
ma-
d'tain),
le
Dieu est
Gal., Arn.,
II,
la fois Ttotyixixov et v
145,
Le feu
et le
t^,
0)>:g
(Ai.ex.,
pneuma
Ahn.,
n'ont-ils
ils
II,
306). Cf.
pas eux-mmes
nuvlystv ia\)-:6it%a.i
Ta akla.
2.
De gen. elcorr.,
loi d'action et
3. Arist., ib., I,
4. Cf. le
I,
7,
324 b, 4 sq.
c'est
la
Zeu8
10,
328
a, 31.
incorruptible
dans toutes
les
transformations du
cosmos.
5. Cf.
l.
c,
1,
10 ;Znon(Arn.,
I,
LE MLANGE TOTAL.
liT
tantt
substances mlanges
(c'est
il
ce qu'Aristote appelle
tantt les
Tune travers
peut
l'autre
le constater
fiques
ainsi
laisse les
comme on
Ce mlange
les
Philo.n.
|tspv
la
coutume
en repre-
la qualit,
cependant que
m-
effet
et s'tendent
en gardant chacune,
26, 5;
j.-.:;.
et ce
qui
53, 31 )
la Jipffi;,
-/TiRzpxxa7i{, uiai
de
vciisiuv
telle
faon
en gnral
II,
(p. 153,
152. 20 sq.)
que
1.
1), le
mlange
dont
le
(d. Af;\.,
Ark.,
II..
152,
les
mme Alexandre
Zenon employait dj
26. 5:.
ici
153;
12),
qu'il
I,
de la avfxpci>
(.\rn.. Il,
Arist.,
37 ^Arjj.,
II,
De
gen.,
n" 480)
I,
10,328
cf.
a, 27 et
155, 20.
Decomm.
not.
128
comme
Or,
thorie de la
la thorie
7.p5c;i
5t'
du mlange
d'Aristote^, cette
un
dveloppement qui
comme une
de
que l'on
l'ide
mme
leurs le
au
se rattache
se fait
nom
de Chrysippe,
consquence ncessaire
de l'action du pneuma^
Chrysippe
ail-
dduit de la sympathie
la
un
mme
lui, doit
du vieux problme
comment
effet
pn-
passif, tout
La thorie du mlange
en
n'est
mlange total
platonicien de la participation ^
ment informateur
dans
doit,
est ici
comme
c'est la
l'Ide, se
un
matriel; mais
souffle
la
il
notion paradoxale,
commune
1. cf.
2.
sible
Arist.,
l.
c.
Ed.; Arn.,
Stob.,
II,
le
changement,
le
mlange
la
la
confusion {(syyyaii),
total est la
Un
152, 35-37.
tel
mouvement
n'est
pos-
mlange
(<iy[x[ii?i;) (cf.
152, 1);
Dans
le
seront considrs
comme
7o(ov, Piiilon,
De
THORIE DE
129
CAUSK.
L.V
pneumatisme
que
mlange
Aussi bien ce
dans
dveloppement moral
le
et reli-
gieux.
Thorie de la cause.
Cette
le
mieux.
premier
trait
l'identifica-
tion
y a
On ne
l plus
pourrait plus en
effet
de la causalit de la matire au
la philosophie d'Aristote.
1.
Ses.,
tIs eju
cessura
2. ...
De
sit
quaodoque
Chez ce dernier,
inTcU
mme
suprme
la
matire
ignem
re-
>.
unam
II,
120, 21).
130
est, si l'on
principe
est le vritable
Chez
bilit.
du moins
du chang-ement
git,
et
inerte
qu'elle
de la moprte
Inversement, selon
gement
et
du mouvement
mouvement chez
motrice^. Le
du chan-
dans
la cause
une
Aristote, implique
indtermine
Ghrysippe,
matire d'abord
considre cependant
le
mouvements^,
comme un
acte
du temps^.
moins la
De
la
fin
C'est
tend que
il
du mouvement,
que,
le
principe d'o
mouvement
1.
les
vient.
il
mode
voit
il
d'action
et l'activit
anciens la fondation
111,26;
II,
cf.
bid., 2i).
2.
La matire
3.
le
vement d'altration.
4. Le mouvement
mouvement
n'est
l'acte,
(xti t
il
est bien
Tt>.iv
xat
le
mou-
un
acte,
tcocXiv),
le
non
suit
THORIE
que
Aristote
la
le patient
effet.
Chez
s'ensuit
que
le
une cause*.
l soutenir contre
Aristote, le
mouvement
immobile
rester
Il
d'un
celle
'.
amens par
Stociens sont
comme
et
131
LA (14U$E.
I>K
le
mouvement
les Stociens le
lui,
est
mouvement
est
reste
produit
ou peut
donc purement
est identifi
avec
la cause elle-mme*.
La thse de
sible
l'unit spcifique
vers qu'une
est
seule cause,
au fond identique
Sans doute
mmes
effet,
1.
restrictions
Dieu"".
que
l'unicit
du principe
actif.
les
En
plicit
de causes
To ajia
SiMPLic
faut
il
actives''
-tupicj; aTiov
In Arist. cal.,
Plac,
2.
AT.,
3.
Ibid.,n" 338.
4. Cf. la
I,
f.
II,
Il,
Le Destin est
fois
II,
ait;'
119,
41;
n" 340).
5.
la
II,
n" 119).
Thodoret, VI, 14
6.
clpiA; al-nuv
776;
11,5 (A8K.,
dnnilion du
:xtvi]fft;
120, 17-20].
II,
294, 22)
et
132
LES PRINCIPES
comme on Ta
gonie,
DE LA PHYSIQUE.
plus spcialement la
et
mire
nous
comme
chie
suffise
il
dans l'aristotlisme
soit
jamais
mme temps un
en
comme
si
les Stociens
ne parlent ja-
ils
effet,
non
amne
les
comme homogne
que
cause
la
d'un autre
est effet
avec
cause (c'est--dire
la
de
est
1.
un
Pour Chrysippe,
un vnement
incorporel,
qui
une
\v/-b,v,
la
cause
est
cause
exactement
saisir
l'effet
que
un corps,
l'effet
l'effet
un
l'occasion
de
la
son intention
doctrine
tait
du
destin (Cic,
De
J'ato, 41
l'acte
Aun.,
humain
la
IJ,
282, 32);
combinaison
133
LES CATGORIES.
comme
que
des aspects de
l'efiFet
l'activit
les effets
de
ne sont
la cause, et la
Le rapport de cause
comme une
effet
un
comme
tre pro-
le
rapport
d'une activit interne, seule relle, des manifestations superficielles qui n'ont d'autre soutien
ci. Il
que
celle-
rien,
le
feu primitif.
comme
physique
ce simple
fait
que
la classification
des genres
une
fois
rel.
de plus combien
z'j-'-.y..
du
Aristote avait
1.
lill
-;
la
(n" 341).
porels,
2.
substance
p.
Cf.
djZ>o>,
I,
Math., IX,
11-12.
134
pas
sujet grammatical,
le
principes
qualits
du
('r:o7.iV'^-^j
non
les
zw
"kOiv,
quatre
'yj^^-,
catgories
se subdiviser
premier comprenant
le
ou accidents de
stociennes
paraissent bien,
-i)
r.ibq
deux groupes,
n'est l
dsigne,
Grossirement,
comme
\jT.o-/,zi\j.zvc'i
la substance, les
la
substance
^.
Ce
identique
le substrat,
en
les
Bien plus,
^.
tous les
effet,
deux principes,
le corps.
Les deux
1.
l'cau d'Aristote.
Le
ment un vnement. Le
1,
25; .4rn.,
Il,
comprend puisque
sujet
la
TToxcipiEvov
la
matire
{ib.,
1.
coupes dans
deux
il
comme
parties d-
totale et la matire individuelle ; Diog. La., VII, 150; Akn., n" 316).
2. Cf.
rnumration
et la critique
Plut,,
De comm.
II,
126, 32.
135
le
premier contient
c'est--dire corporelles, et le
ou les incorporels
Ti)
La grande diffrence
est
que
(rj;x65Y;x3Ta
d'Aristote.
de l'individualit
Aristote, le principe
choses relles,
les
pour
L-^
cette thorie;
nous
thses
communes
du Portique
partir
des
d'abord l'lment
est
etc., p. 412.
1.
Cf.
2.
Celte thorie des cat^ories est surtout connue par le^ critiques de
trouver une
liste
de concepts,
telle
que tout
comme
l'a
ici, c'est la
commu-
montr Tresdlkxbcrg,
manire d'tre qui implique une qualit qui implique une matire,
137. 37),
cf.
mais un tre donn peut tre rang, sous divers rapports, dans
la qualit
l'tre concret.
le rel
que
136
dont
les
En second
dans
mais
fixes,
autres;
les
lieu, les
qualitativement
'.
ils
ils se
changement
Seulement
force,
ne se reprsentent ni cette
les Stociens
ni cette
critique
il
d'aprs laquelle les forces lmentaires sont des principes d'explication derniers
l'ide
forces
que
les
3.
des
d'aprs leur
propre nature.
il
faut,
pour
1 la
les
1.
Plutt
ils
sont en
mme temps
3.
Arist.,
autant
et
(II, n"'
De
gen. et corr.,
au froid
la causalit,
squent passif; et on
cf.
II,
le
Stob., Arn.,
9,
336 a
agent et moteur
on oublie que
fait
comme
II,
136, 9)
le
feu est
415-418).
si
le
II,
136, 19-24.
on attribuait
la scie et
aux autres
137
logique d'Aristote
oppos l'autre
lant le
changement
tout
2^ la thorie
qualitatif
va d'un
le froid
chaud ou en
dans
le
nombre de
sont au
lmentaires
les forces
ensemble
les
(celles qui
comprennent
impossibles;
en
il
quatre
reste
humide, froid-humide,
froid-sec
(chaud-sec,
)
comme
chaud-
La transmutation a
lieu
(le
que
est certain
la plus simple,
la
domine
pense stoicienue^
et
mme,
d'Aristote, et
(d'o
dpend
preuve que
la thorie actuelle),
1.
Swpu, Phys.,
2.
Degen. elcorr.,
3. Cf. Stob.,
134. 12)
23, 33 (DiELS,
Arn.,
Vorsokrat.,
fr. 5,
12-li
De
sur
le sto-
p. 58).
II, 3-4.
Il,
n" 413,
1.
itiXr,<ifftv.
Gai...
nal. facuU.,
I,
3 (H,
138
d'abord, le souci de
en admet quatre,
il
comme
est constitu
forces, et
froid (air),
le
Aristote; seule-
chaud
le
(feu), le
chez Aris-
eux-mmes
commun
~,
de
et,
par consquent,
il
dans
ter,
non pas
mais
du principe lmentaire de
l'air
avait
humide,
par
1.
pour principe
et le
la victoire
Sur
lments
et c'est
Aristote
mme
3,
au
pour
Aristote,
combinaison
chaud-
l'air;
de l'humide sur
le sec
de Chrysippe,
la
les
prsen-
^.
Si,
cf. la
de Chrysippe sur
au contraire,
doctrine d'Athne
la qualit prinitive
les
de
Stociens
(n<" 411-438).
2. Cf.
note. Les
4.
De
gen. et corr.,
II,
14, 331
a,
28.
8.
139
du
cipe
froid.
montrer, non
liii
ut
en lequel
il
se
que Chrysippe
'
M'jii
il
si l'air,
s'efforce
de d-
mme
des opposis
c'est
parce que
l'air,
sous d'autres
Il
la thorie d'Aristote
pour
Stociens
les
avec
le
principe simple, en
explication logique de
mais on ne
devient eau.
air-feu, eau-terre),
couple d'oppositions
peut expliquer
la
effet,
transmutation circulaire
gement
les autres, et
Aucun lment
un chan-
n'est
donc
Au
et la
transmuta-
1.
Ibid.
140
par tous
que
les intermdiaires
transmutation en feu
la
recul, fait
autres, l'lment
diffrent des
changement peut
rsolvent tous K Le
tre ainsi
ils se
soumis
une
fin.
mme
spontane et drive de
c'est
l'air
Au
2.
rieur, l'air,
Sur
le feu,
trois chapitres
26-28; 36 jusqu'
la fia;
a donn
l'lment inf-
donn
cf. les
le
mme
1.
11.
de dis(11-
dveloppement, en indiquant
(t
1-19 jusqu'
le
troisime
28-33 jusqu'
427,
1.
29 et
lieu tant
les
l'l-
2.
ce dernier point,
sq.).
le feu
l'l-
etXixptvE)
spontane
chaque fois
de
y);
mme
1.
l'activit
naissance
Ce
la
elle est
ment;
2,
34, note.
ment suprieur,
pour
le feu,
se l'assimiler;
que
si
forme en sa substance
par analogie,
vital
les
la
du
lments qu'on
vapeurs manes de
141
lui
donne;
mer ou de
la terre, et le souffle
C'est, semble-t-il,
-.
comprendre
les diffrences
lments, et
comment
de degrs dans
l'activit
peuvent
les Stociens
faire
des
du feu
Nous avons,
dans
jusqu'ici,
vainement cherch
la thorie stocienne
le
monisme
la
Il
n'y a
en
l.
effet,
le feu
qui se
si
dans
l'ensemble des quatre lments, non pas les divers aspects d'une
mme
-;
le
1.
nourriture de
2.
tre est
la
chaque
II,
t.^vj^^x.
lui-mme qu'une
a.stres)
n* 783 (sur
l'nie;.
137 'Arx.,
ou
souffle
180, 7; cf.
l.
mme
15).
142
ments pour
Il
une
les
plus actifs
les
est,
par un
commander
et les rgir
l-
fois,
ne pourra considrer
l'histoire
du stocisme
comme une
catastrophe dans
l'interprtation platonicienne
un principe
le
la faon suivante le
dua-
il
que
ces
que
l'action s'exerce
le choc, il
actif est
et
n'en est
absolument
tantt
Le sujet de l'action
est
l-
l'eau et
1.
ne d'Attalie
Posidonius.
(II,
elle se
COSMOLOGIE.
1 V;J
nullement
les
le
moyens;
il
suffisamment
si
donne
la
par
elle
cherche moins
pour en
faire
les aspects
un
d'une
les
tout systmatique,
mme
III.
commun,
qu' y manifester
ide fondamentale.
Cosmologie.
est,
que l'hraclitisme en
compl-
reli-
du penseur d'phse.
L'hraclitisme.
les
COSMOLOGIE.
144
trer, contre Aristote,
ment
et
aura une
que
fin*.
le
monde
commence-
a eu un
des forces naturelles, et des grandes catastrophes gologiques, sont en gnral emprunts Heraclite et
d'autres physiciens^;
il
remarquer
faut
que
du monde car
;
ils
une thse
Aristote,
sympathie des
parties
qu'ils impli-
du
m-
tout,
immuable des
Le monde,
astres.
comme
anim par un
souffle
vital
(TCvsajj.a).
germe
Ce germe n'est
temps par
les
germe
ce
l'espace vide.
1.
c.
2.
retrait de la mer,
I,
et
le
feu primitif
le
du monde, emplit
23-24 (SVF,
comme
29, 25).
les ides
cf.
la Grce,
I,
de
p. 59,
une thse
3.
Cf.
Dioc, VII,
avec
le
germe
CTTtEpjjiaTixi;
135, la
(v
x^
yov^,),
(comparer
n 741). L'extinction
SVF,
II,
n 579-584.
(;
tqi
yp)
la description
de
du feu (Plut., De
la
un 16yoi
gnration de l'homme 1d.,
II,
186, 9).
l'hraclitisme
par l'intermdiaire de
et,
l'air,
que
se produit l'ordre
centre du
monde-
de ce germe
\l'jxy.z7^^T,';'.q)
de transmutations; du germe
srie
qui,
du monde
enflamm court
C'est partir
'.
l'air,
l'lment liquide
licpiide
par une
qui est au
monde
dpose au centre du
et l'ther qui,
sphre cosmique^.
tpicETai.
dans
De
dans
est,
de
la lettre,
phy-
la
(.a"
579)
S;'
po; th Sws
apparat toujours
comme un
intermdiaire.
2.
quand
le
germe a
ainsi
que
le
monde
se produit partir
du centre
Ed.,
(n-><
}Cj|i.p; avTo-j
les
[savoir to
mss.
"jifpow
PF Crfpov au
582-584) qui
(ic xcvxpou).
(rTcacrK) et
J, p.
par rar-
le
avec
que
lit
parler,
seulement peu-
lieu
'a
de
b^^o-rtixal,
l'air
(t ira
to Ieztouep').
th Itintuui
'to-j
Cf. Schol.
ipo; ifFf^ve
iriip.
ments,
cf.
plus bas,
CHRYSIPPE.
p.
151.
10
COSMOLOGIE.
146
d'inspiration
curit,
D'abord
le
lui
dans
dieux
monde;
le
hommes
c'est
et
le
pour
les
les
vues
il
donne l'impression de
une
monde
le
stabilit plutt
que de
stocien
flux con-
tinuel.
Considrons
monde dans
ce feu au
la
le
rapport de
le
monde lui-mme.
D'abord
1.
Eus.,
du monde
Prxp.
v6pwTt(i)v xa
2.
il
dieu
est esprit
15 (Arn.,
II,
mot cosmos
2 le
XV,
ev.,
un dieu inengendr
iden-
est
incorrup-
et
l'ordre
en un sens,
I,
pur
169,
23)
et sans corps
^
;
olxy)T^p(ov
ev xal
Deux
sens du
ffU(TT7][Aa.
184 (Arn.,
II,
168, 11).
5Mv.6<j\iritj\,;)
II,
monde
ternel
168,6)
II,
c'est
en
Il,
Dans
la
il
DIEU ET LE MONDE.
c'est
le
et
indi>'i(luel
avait cd
tance
il
du monde, comme
persiste,
s'il
lui
dans
la conflagration universelle.
Dans
du monde,
la formation
comme un dmiurge.
point.
Il
On a souvent \u dans
volutionniste
le stocisme
c'est--dire ce qu'il
',
d'un dmiurge.
traire la doctrine
suprme agit
ce dieu
une doctrine
y a de plus conencore, on a
Ici
il
l'ide
d'un
monde
eux. le
mier coup
arrive
sa perfection
ordonn par
qu'il a t achev,
l'art le
plus savant et
'Jrj-^,
-,
le
une trans-
Le feu gnrateur: tv x
1.
de tout
fait
l'tre
une
ni
tt,;
Dans la thse
II, 168.
intelligence; de plus,
il
se
un dieu,
ni divin,
la
substances ignes,
Chrysippe emploie
les
le
liste.
2.
comme un dua-
148
COSMOLOGIE.
mains du crateur,
bril-
moment dans un
de
la faiblesse
atteint, ds
turit
^.
tat d'enfance,
la
comme
il
un
convient
))
Nous trouvons
l,
que l'on ne
2.
s'y
et peut-tre
trompe point,
fait anti-hracli-
3.
Considrons enfin
le
du
1.
I,
transformation
un dieu;
et
ce
monde,
erat... in
2.
fallait
180, 30)
trer
est
ne
qu'il
mme ^.
qu'il
Le feu originaire
feu.
bien
II,
la
C'est ce
que l'humanit
31, 33 sq.)
les arts
Ce qui
du monde
et le
monde entirement
Cf. la
note
2, p.
germe
p. 153 sq.
146.
Le texte d'Ar.
Didyme
dj
cit
(Arn.,
Il,
PLATON ET d'aRISTOTE.
IJfFLDENCE DE
du monde
nit
de
(au sens
5iax5(iii.r,ai) ',
i9
ce panthisme
n'est
tre individuel
monde
le
une combinaison, un
est
une Ame;
me
et
monde
le
un
est
d'un corps, et
tre
est
la di\'init
ne
que dans
se trouve
l'me.
Dans
comme modle
ble-t-il,
de ce monde,
la description
sem-
et,
animal. Sauf
'/
parte post,
les
ils
emploient
un animal qui
c'est
les
se suffit
30
2.
On nous
objectera
14,
39
deus)
Totum
1
hoc,
le
mme
Nous accep-
quo conlinemur.
et
unum
Chrys. ipsum
l'pilhte
la8'.axo'(T{ir,T!;>.
le
monde
est et
mundum deum
mais
que
dit
nous
15,
I,
39
In., II,
le
prouve que
la raison,
le
par
ainsi,
au monde.
Mais,
s'il
en
flagration.
la
tait
con-
150
COSMOLOGIE.
tote,
du monde dans
les
Clanthe ^.
En
monde,
mobile qui
v.\
Chrysippe (Plut.,
1.
elvai
du
/vETat {idvo;
De
et
im-
de toutes
les
xo(7{i,oc,
X),y)Xa
el;
AtpxYi;
wv SeTaf
5t t |x6vo v
xaxaXXaT-
TO|iVu)V.
Le monde animal
Time, 30 d
Cf.
Dieu composa
twv {asdwv
toute la substance,
df\.
9)
33 c-d:
;
rn.,
l'va
II,
Xov
se fournit
il
dmiurge pensa
le
subtile de
%g{jiovtx6v
lui-mme comme
qu'il tait
mieux de
l'ther
1.
1.
comme
(Arn.,
II,
telle,
par
194, 7).
le
5),
15).
videtur
II,
194,15) ou
Il
avec
lame
soleil.
ov
monde
633 638j.
, xi piXt(TTa
trice agit,
n'
irpodE; XXtov.
summus
(cf.
monde de
le
TXeov ex TeXwv
le
Clanthe
le
151
dent
comme
chez Aristote
un mouvement naturel
vers le centre,
de l'eau se trouve
l'air;
du monde. Au-dessus
puis au-dessus de
l'air les
fixes.
Les astres sont sphriques, et tout entiers de substance igne, sauf la lune, la plus rapproche du centre,
dans laquelle
mlange au
l'air se
feu*.
mentionner deux
diff-
infini
rences importantes
(RN., n,
n<>
527].
Sur
de Chrysippe
Stobk, Ed.,
teur ni lgret.
tht'orie
met entirement en
que
tonique
dans
le
efet.
l'ther, identique
monde cf.
motu circul.,
le
>>
il
l'objection pripatticienne
I,
1);
ou alors
par lequel
l'espac*. Il y
feu lmentaire,
p. 184
I,
les
il
il
se contient
De
d' Aristote
le
si
on
l'ad-
mentionne par
lui-mme
pesan-
dans celte
De
un autre mouvement
et contient les
comme un germe
du monde,
partie
qu'il y ait
aurait donc l
mmePlutar-
l'air n'a ni
et le feu, t;
parties
de dualisme entre
du monde.
Cf. les
et
Opinionde Chrysippe
Ar.\., n 539.
Si)ipucics,/n^r<.tfe caeloiCon.,
II,
171,6),
COSMOLOGIE.
152
pour
est fait
laisser
mouvements
bert de ses
monde ne pourra
il
par lequel
est le rien
li-
le
et,
monde ne
le
La seconde diffrence,
peut-il se
s'y contracter'.
c'est l'affirmation
toutes les
de la comparties du
monde
sait le
d'Aristote, est
non
caractri-
comme
Il
y a un mouvement
comme un
l'ther,
principe
mobile
et
pntrant,
1.
2.
cX
Cf.
sur ce point,
des Incorporels,
ffUfiTtvoav
3.
ma Thorie
le
ti^v
monde,
p.
44-53.
n'y a pas de vide,
il
xai cryvTovav.
Did.,
fr.
33 (Arn.,
II,
n 652)
Le
LE PROBLME DE LLNDIVIDLATION.
'\
trine
du
sympathie
153
roccasion de la doc-
destin.
ta suite de notre
Le problme de l'lvdividuatiox.
exposition nous
problme
rsoudre
fort difficile
tre individuel
le
monde
compos d'une me
et
est
le
pu produire
le
savoir en se donnant
densation).
par
Au
un
tre
anim
contraire, nous
ne
saisissons
nullement
1' le
tres individuels
mmes
le feu primitif
2' le
tres.
On
:/.
de
-vj
1
(II,
677)dermaDation
1", 4;
Arx.,
II, n"
-ni;
fr.
26: Arn-,
le
II, n* 693).
I(i>Vj-/ov
xai voepv
(Aas.,
II,
n 633],
ftro^ztn
(Ai..
II,
168, 13).
cosmologie.
155p
systme
les souffles
efi'et
moyen
est
et postrieur
monde
l'ther, c'est--dire
i;
pour Snque,
est
le
membres 2.
les
pour
tel quel,
de l'ancien stocisme;
le
l'origine
il
affirme que le
de l'individualit
tible avec le
indivisible,
n'est
remarquable de
incompa-
ne peut
composition,
trait
monde
se
former graduellement
et
par
de
mme
(la
mort
est instan-
dant tout
le
1.
2.
3. Cf.
4.
^.
1.
(Arn.jII, n395)
composs,
p.
217,
36
>ca6' 3 Stwi;
Trap to Ik
S xal pw
Ttt-
pt]) iaixe'vei.
tible
incompa-
comme
partie
au contraire
que
c'est
le
fort
monde
teur l'engendr
est l'individu
'.
comme
le
gnra-
tres d'une
Le monde est
tions diffrentes.
de
tre
Si
mme
par rap-
l'tre parfait
mais un
partie,
la
la
gnration
production de la qua-
individuelle,
la
fois,
rapport du
monde aux
individus,
1.
de discontinuit dans
deuxime
de
premier, autant
l'ide
lit
mme
le
comme dans
t trs prs
celle
de l'ide
la cration.
Cf. le
monde
est
un animal
l" les
le
2' puisque
le monde qui les contient est un tre sentant
monde engendre des tres raisonnables, il est lui-mme raisomiable
(Cic, De nat. d., II, 22). De mme pour Glanthe (Stob., c/., J, 372),
sentent; donc
le
les
animaux
et plantes sont
dfini,
comme
l'animal,
dans
le
dveloppement
38; Ar>.,
II.
n" 641
^Cic,
De
nat. d.,ll,
15g
cosmologie.
donn
transmuta-
la
lieu sa naissance,
dans
le vide
Le mot
die,
mais
Quant
signifie
non
le fait
mme
la
faon dont se
semble que
l'expansion
C'est
aprs la contraction.
x,T:up(i)atg
la
au feu primitif.
les Stociens
fait cette
de l'incen-
fois
acheve
transformation,
ne soient pas
il
catastro-
faits
semble que
il
le
elles
1.
Il,
commence avec
186, 8)
rav xTtOpoxyt;
en font partie
la
et
humide par
le
iax6c7!J.Y;(7i.
y'^^fiia.i,
i6Xou
iv...
tv
xd<T[x.ov,
le
doit se tra-
monde
est vivant
tion se fait en
les
un temps
qui,
pour nous,
Dplus
cette transforma-
monde
leil,
nxTrpwan;.
qui
est,
selon
participent la conflagration,
vit actuelle des astres; 2
il
naissance du
semble bien
que cette
1 qu'il s'agisse l
activit consiste
la
De commun,
le so-
les astres
d'une
acti-
dans l'aspiration
not., 31
Arn.,
I,
LE RETOUR TERNEL.
D'autre parf,
transmutation
cette
interprte
est
le
monde,
dit
Chrysippe;
mort du
c'est
y devient me;
vereelle; tout
157
sorte
une
c'est
de
divinisation,
^-ictoire
de Zeus, sa
monde
la naissance
et
de
corruption du
la
se reproduit perptuellement,
et constitue le
du
loi
dveloppement du monde
mme
est
rigoureusement
la
un joueur dont
la puissance se
sit et la richesse
constante et ferme
identiquement
la
prcdente
et,
puisque tout
il
les
se ratta-
plus minutieux,
1.
La conflagration
isix&aTT.ijavTo; (Philon,
apo (Dio,
Disc.
se
II,
187, 29)
Xy.ct
20, Diels.
3.
109
tv
mxpiTr,<n;
40, I 37).
Comp.
Dieu d'Heraclite,
fr.
II,
n 623). Zenon
mme
Et Nmsius dve-
2.
le
forme
fait
De an.
la
(Ar>..
II.
ANTHROPOLOGIE.
158
un
Platon,
amis
ne
Il
mmes
les
mmes
se
et
et les
fois,
mais plusieurs
fois;
ou
On
le voit, le
changement
et l'instabilit.
combien
ressortir
faire
le
monde
des fins
de Ghrysippe
le
de
est
ternel
le
progrs, le
Il
la pense
de celle de Nietzsche
veut dire
dogme
qui libre
l'homme de
la servitude
2 .
le
la rigueur et
c'est
ici
la constance
loin
IV.
Anthropologie 3.
l'poque stocienne,
le
mot me a
acquis, dans
suivants
tion et
1"
du mouvement;
tudes
du corps;
persistant
malgr
les
vicissi-
De
1.
NMsius,
2.
3.
Nous avons pour nous guider dans cette question les fragments
nombreux du trait de Chrysippe sur l'me (Arn., n' 879-910).
assez
II,
n" 695.
159
LA NATURE DE l'aME.
Presque toutes
thories de
les
l'me consistent
\'ital *,
ils
comme
son essence
synthse: par
de
la
destine hu-
Ils
compte de
la
connaissance
et
maine.
abandon-
de l'me
et Chrysippe, la corporite
moyen
en
effet le seul
monde ou
le
est
peut subir
l'expres-
cendants
peuvent
ascendants,
et
s
expliquer que
ce qui est
une ide
phnomne de
le
la
trs
la
si
connaissance sensible ne
ancienne
et trs populaire,
ment.
Il
n'est
distinctifs
de ce
matriaUsme
nalurali spirilu;
turalis
n-
igitur
II,
se
rapproche
que du matria-
dmontra
et
spiritus
I,
137-138.)
2.
Chrysippe (Nmsics.
la
il
trs primitives
ainsi ridentil
traits
mort.
De
II.
I,
n 518);
de
ANTHROPOLOGIE.
160
de
la matire,
agent
et
patient^.
au souffle
ne
Il
l'infrieur
et intellectuelle appartient
vital
y a de
s'il
y en a
la
proprit
tels souffles
il
tre
s'agit pas
du suprieur par
explication
psychique
un piphnomne, mais un
qui ne sont ni
du
de ces
tat
expliqus
psychique
souffle
ils
souffles infrieurs.
de
Le germe de
l'tre vivant
elle
con-
tient
un souffle
Cette
c'est--dire
vital,
raison de
la
suivant laquelle
trera
sminales,
2.
est
rgulire
loi
dveloppera
un mlange
3,
et
fatale
lorsqu'il rencon-
Tcvefjia
II
xax
trs
il
complexe de raisons
mme pour
oSv aw[xaTOV
Chrys., Phys.,
mence
se
chacune
C'est la raison
<1.
il
la
les
contient en lui
cit.
(TU(i.7V(Xffxei
laquelle
il
est
un corps; Clanthe,
loc.
awjJLaTi.
il
elle
Il,
comme preuve
211, 25).
La
se-
211, 32)
<J/ux^? (ipoy;
puaytia.
a t
LA NATURE DE l'aME.
161
il
que l'une ou
l'autre l'empor-
tera,
ascendants
'.
d-
adulte.
est possible
parce que
le
moment,
nel
Mais ce
2.
une me
que
il
n'a en effet,
la fonction
comme
la nature vgtative,
La
(jiyT'.,
souffle
vital
l'air froid
la premire inspiration
2.
cette
sur lui en
211, 24
le
sperme
Plac.
At.,
se
forme
non dans
Philon, Akx-,
-JXr.vT ri;(ir,Tpb;
11,
la
le
souffle
contenu dans
le
germe.
212, 18.
et Platon,
n*'
743 (Gallen
xa-:
rside
4.
le
al(ia.
3.
le
{iiY(i.<>v
pour
et qui,
^.
Le souffle
1.
que
raison, est
mouvement
Gal-,
Comm.
CHKT&IPI-C
in
Hipp.,
ANTHROPOLOGIE.
162
en
tonifiant,
devient
le
me
et
plus subtile
mouvement
de rerepr-
et d'y
sentation)
(la
II
2.
(inclination)
Ce n'est pas la
fin
communes,
La
fin
successivement toutes
rateur, et peut
mencera
le
du
a alors repris
elle
cycle, l'tat
de l'me du gn-
les proprits
mme
dveloppement^.
II,
aprs
L'action de
in.
l'air
Tmoignage deChrysippe,PnjT., De
sicle
Jsus-Christ,
1.
11"
Stoic. repugn.,ii
De commun,
'^xTl'
229, 3a).
2.
22
II,
avxaffav xal
npoffeO^iua
(Arn.,
La
p(Ar(V.
II,
149,
Plac,
39).
L'me
c'est Ook;
du refroidissement.
3.
AT.,
4.
n 764)
II,
I,
10.
admis que
les
notions
communes
toc, cit.
5.
(Arn.,
II,
216,
7).
II,
adulte de qua-
LA NATURE DE l'aME.
163
la doctrine
pneumatique
dAthne
d'Attalie,
trait pseudo-aris-
Cette biologie
est
tendu travers
le
meil
le
un relchement momentan de sa
est
tonique, et la vieillesse
les
un
somforce
aJBaiblissement permanent;
du mlange qui
mlange
de feu;
1.
loc.
d'air et
dsigne
le
mlange
l'cJ/.saja
un
les forces
Hom.
Iliad.,
du sang
(cf.
II,
II, n^
>vn;
^j/f,z
waOujttaoi;) et
mes extrieures au
la
vaO-j[i-.i7U);). Il
du systme
(l'analogie
avec
premire
signifie
seulement que
Sommeil,
vieillesse, n
4.
G.\UEN,
rl/v/jj; r.tSv,
I,
368
un excs de
n'*
(A8.\.,
froid
IL 218, 40)
la fivre
ou
l'in-
ANTHROPOLOGIE.
164
dans
le corps,
maintien de l'union
le souffle
(ivwat) et celui
le
du mlange con-
maladies arrivent,
(expaata); les
de l'union,
rupture
par
soit
le
mlange dispropor-
tionne
psychiques
de Fme
Aristote, l'me
raisonnable.
Chez Platon
et
partie, la
phnomnes
d'inclination et de dsir au
phnomne
division
Stociens; les
mme
phnomnes
les
prsentation
indique un
se produit
1.
Gal.,
cp[i-^;
mme
de
le
toute re-
ou de
l'tre le
mou-
3.
2.
la,
objet d'inclination
vement
les
De morborum
la division
caus.,
(Arn.,
II,
de l'me sur
celle
216, 15).
fonctions organiques
mouvement, de
la
..:
lame
plantes, et
:.
sensitive, la
encore une
la jric n'est
fonctions de croissance, de
165
me
'^j'/r,.
Mais,
pour eux,
ment de dnomination
sensible par
frieure (nutritive)
au contraire, chez
in-
les Stociens, la
la
dpasse;
la
il
pour expliquer
nomne de
tive ct
Donc
1.
ils
Cf. p. 162, D. 2.
2. C'est l
l'opinion de
nutri-
connaissance, inclina-
Inversement,
sonnable elle-mme
me
ph-
le
de
a dans
la
le
II,
22 (Av,
II,
149,
corps la fonction de
ANTHROPOLOGIE.
166
n'est pas,
comme
Il
donn naissance
tionnelle leur a
ainsi le
me
De
germe qui
est
ainsi le langage,
l, la
cinq
les
time
(^Pf[ji,oviy.6v)
Nous
main. On
sait
Stociens
il
le sige
du
attachait
'Air
To
mseum
(Arn.,
le
Il
comme
origine pre-
a consacr
II,
II,
227, 25).
235, 30)
livre
cur
le
tttjyiqv
Chrysippe, ibid.,
enim
et;
(Twfia...
nitur. Constat
un
:?JY(AOvixo...
6iavoiav... Xoyou
2.
au cur,
de la raison*.
sede
de
des nerfs 3.
et
trait
tait le sige
Quel est
l'opinion
dtail
le
1.
dans
connaissons
Chrysippe sur
entier
la raison
est
Chrysippe
(1d., n 840).
1.
e principali et
in partes
divisa
II,
n" 827(Atius),
4.
inve-
vocali sub-
167
prendre
mot au
le
souffle
raison est le
la
cur
le
faut
il
les parties
larvux et la bouche
le
et
ganes de
ondes sonores de
un
mis par la
souffle
constitutifs
partie de
l'air
comme
le souffle arien,
le
de chaque
-^ysijlsvixv?
hgmonikon
est
il
Les
est
comme
le
polype qui met des prolongements, semblent bien inChrysippe a eu sur ce point une opinion
suffisantes.
diffrente
de
souffles sont
de
mis par
La
CeU., 72
f,f|Mvtxo
l'oue
c'est la substance
21
(AR.t., II,
le
227,36)
itp reulTiYVivo;
rj
les
difierents
mme du
h-
corps^. Cette
7rv6|uz Siaxeivov
jiExpi
Mcanisme de
hgmonikon, mais
rpand travers
se
htb Toy
2.
le
pour Chrysippe
lui;
gmonikon qui
1.
celle
Contr.
uXTrrt po;.
le bruit
produit
dans lair des branlements sphriques, et ces Tagues (xCjiaTa) rencontrent l'oue
cit.), la
II,
raison
met un
souffle jus-
f.
67.
Die]s^
3. Il est
permis en
effet,
arec
Stkiiv,
168
ANTHROPOLOGIE.
parla
tout entier
du corps
la direction
mlangeant intimement
raison, se
hgmonikon
nrale du stocisme. Le
comme
la
Il
dans
est
corps
le
monde
le
les fonctions
ou puissances
Snque sur
la
la
marche
marche
227, 40).
II,
usque
in pedes
la
du hgmonikon une de
comme
ses parties,
J/u^v^
prise
comme
l'a fait
suivante
et
qui
1"
fait
une distinction
znonienne de
la dfinition
reprsen-
la
en infrer,
et faire
formellement Chry-
le fait
y a dans la
mme
persiste dans
corps un peu
le
aprs
la
mort, en lui
conservant sa forme; 2 une psych qui est une partie plus subtile de
celle-ci (qui, d'aprs
on peut
hgmonikon
II
semble d'abord
large,
devrait tre postrieure l'me au sens strict, dont elle est une manation; or, dans la thse de Ganter ce serait le contraire;
Zenon en disant
ncessit
psych,
ij^ux^)
le
* voulu dire
de cette dmonstration
il
est
(Suvfxet,
la
la
la
II, p.
la
peut-tre de la
distinction
3"
psych en gnral
reprsentation,
donc insparable de
Arn.,
c'est
rsulte
2 le texte de
de dmontrer que
s'agit
-^yetAovixv
que
La fonction conscienle
2.
contexte;
la
or,
fonction consciente.
fonction vitale.
12) sont
avxaffi'a,
169
mouvement de
dsire s'unir
comme
l'objet
mmes
de
l'tre-'.
et inclination.
lorsque reprsentation et
existe
deux au contrle du
la raison,
a la facult de dis-
et
de ne
mme
lits
d'une
p. 225,
du
6f\i.r
I.
miel}.
mme
10;
cf.
Cf.
comme
1.
III,
n* 178), soit
toal({i,6p'.a,
il
230,
1.
mme
22, la
la distinction faite
de l'me
comparaison aTCC
comme
(vefifat)
comme
p.
225,
qua-
1.
40;
les qualits
la sensation.
>'on
<
deinde impetum
agit, nlsi
cepit... B
fondement de
la
rei irritatum
preure d'Alexandre
et iropolsion ont le
mme
sige
(Ar.x., II, n
est,
839],
o se terminent
la
nihil
c'est le
que sensation
les sensations, se
2. Pinu)!<,
Alleg. Leg.,
I,
30 (Aw.,
II.
229, 13).
ANTHROPOLOGIE.
170
la facult
lui
l'erreur.
Il
tous les
hommes,
dont
et
les notions
et
commune
communes
sont
~.
humaine
sujette
Chez Platon,
l'homme possde dj
raison, etle
la
domination.
1.
]vi),
Ti
problme
op
v
'i'jy.^ 7i( Ti
Tw
irpxTEiv.
est
puisqu'il possde
bien,
II,
xat xb
86, 17 (Aim.,
Tfvoi;,
de
et
D'apps Plutarqiie,
XoyixY pfxf,,
la
diffrence de
op iavota;
tement
la
comme
reprsentation,
des fictions
cTtc
caractristique essentielle
la
Cf.
Twv
Au
le
les actes
sans l'intervention
de
l'assentiment. C'est
Cf. Philon,
communes.
47,
48,
sur
le
DESTINE DE l'aME.
ITl
l'acte raisonna-
L.V
puisqu'il renferme la
bon en lui-mme,
fort
peu
la
pour
les
curiens,
les
les pi-
les Stociens
comme
la condition indis-
Zenon accepte
populaire
la
croyance et
(en admettant
allgoriquement ces
hommes
mme
sous sa forme
n'ait
pas interprt
qu'il
demeures
tranquilles
ne
vital
se dissipe pas
il
1.
bt
Non spontaoea
Lactaxce,
2.
Stolc. repugn.,
le souffle
peut a fortiori se
comme
lMO*j se moque de
est
pour les
11
faut
I,
des astres
n 147); Chtsippe{Plit..
la reprsentation
populaire des
la
172
LE DESTIN.
prennent la forme
elles
comme
sphrique et se nourrissent,
eux, des
mana-
Clanthe, elles subsistent jusqu' la conflagration universelle. Mais, selon Chrysippe, seules, les
mes des
l'instant de la
sont dtruites
mort^.
Cette conception de la destine
humaine, mollement
la
11 est
du
V.
Le
Destin.
destin de Chrysippe,
si
bien
les
antcdents. Rien de plus dconcertant que cette notion multiples faces et multiples
un aspect
scientifique,
reli-
1.
la
sparation
in
modum
Arn.,
Chrysippe
l'appelle
21.
n" 815
I.
Cf.
n 817
animas
22.
2.
3.
I,
II,
craipoetSet;.
vTlTo ^you
xal cTpa;
6vo[Jiacrta;,
alxav,
Tr-jV
Oatv,
173
raisons des
les
un dpart entre
vnements humains
lis
ments cosmiques,
et attribuer
et les
vne-
logie l'anthropologie
de la destine humaine.
celle-ci s'occupe
les
il
explique
du pass
et
de
l'a-
le
S'il
phnomnes physi-
de vue, la cosmo-
loi
d'essence morale,
mme
de
la justice:
chez Platon,
il
permet
les
les
amliora-
mme
en
d'une
loi
temps,
il
naturelle^;
il
n'est,
en aucune manire,
l'effet
dans
le
monde.
1.
tique.
2.
3.
filles
620 d-e.
d'Anank; td.,6l7
c.
X), et
est
du Poli-
174
LE DESTIN.
moindre
qui,
le Destin
les sorts
dans
dans
du
devient la chance ou
sicle,
IV''
hommes
hasard, la Tych,
fait
En somme,
dtermine
maine
pote dramatique^.
les
vie
hu-
consquences.
les philosophes
les
mystrieux qui
vnements fondamentaux de la
et leurs
Cependant
comme un
rgularits saisissables
l'intelligence.
L'interprtation de l'intelligence
mique
comme
force cos-
et
de Platon;
la cause,
il
y russir pleinement, de
la rduire
au hen
sorts
1.
un principe
les
La Tych-pote
;
52, 2).
Tls,
Sur
upi aipxEia;;
le rle
de Tych,
5,
comme
4,
d.
llense
(jtepl
substitut de Molra,
2.
fiir
pour
Tispiaxfftov
cf.
particulier d'explication
ibilosophique
l'poque
d'Aristote
175
par exemple,
compltement
le
champ
mme
d'application de
est,
certains gards,
le
il
a pr-
tendu gnraliser ce principe d'explication, en l'tendant de la destine humaine la destine de tous les
tres de la nature et de l'univers dans son ensemble.
La faon dont
pos
d'un
il
se reprsentait l'univers,
ensemble
comme com-
individuels
d tres
distincts,
cipe universel.
Il
est difficile
il
du monde
d'exagrer
l'in-
Pour
la
cette tranformation
d'explication scientifique
des choses, et le
mesure o ce principe
gique
humaine.
Et,
principe
dans la
et spirituelle, la raison
ou
Le DesUn
(El|iap{ivT!) s'appelle
aussi
LE DESTIN.
176
religion doit tre
une philosophie,
et toute philosophie
une
religion, qu'elle
de
tion
assister,
ne renferme pas en
en philosophie,
nature; mais
la
elle l'explica-
lments diviniss,
les archontes,
, les
la
fois
les objets
cherche des
de
lois
si
les
premiers penseurs
spontanment
la religion
la satisfaction intellectuelle
la dcouverte
nettement
moderne,
et si
provenant de
de la cause.
cette
est reste
scientifique
un
fon-
du monde. La
coup
plus
encore
que
d'Arislote et de Platon, le
positives
la
les
philosophies
idalistes
c'est celui
177
LE LOGOS d'hRACLITK.
de
Il
l'unit
des
de la nature
lois
il
remarquable que
est
le
coordonner ou
et les
subordonner hirarchiquement;
classer
le Destin
du
sto-
il
spontanit, nous
explique Chrysippe,
est
mais
contre nature
>;
due aux
la
mutila-
comme on
cette
si
on l'envisage,
que ceux-ci
immanentes aux
lois sont
une
docilit infinie.
LoGOS d'Heraclite.
teurs
1.
QUE,
Les Stociens
De
n"avait-il pas
Il
commune nature
et [suirant sa Raison,
CUhTSIPP^.
1.
5.
11
LK DESTIN.
178
De
desses
ordinairement
et qui,
chez Heraclite,
Erinyes,
un
comme
est assimil
comme un principe
se prsente
il
religieux, la volont
de Zeus^
L'influence d'Heraclite est vidente, incontestable;
du
la
mmes du
ainsi dire
on
pour
nombreux aspects
sous lesquels
il
l l'indice
un
d'Heraclite est
tre ternel,
mais aussi
il
pas Zeus
n'est
c'est
un
il
est Zeus,
principe dcevant
un
des choses
1.
sto-
c'est
Le
soleil
du
Citio
l'uni-
dcouvriront.
les
v; Toeiou.
hommes
vers;
Chrysippe, que
da Destin
est,
pour
comment
rive *; et
le
pourraient-ils
ne se sen-
s'ils
taient
du Logos
tion
les
l'existence
179
rduit
comme une
est
liation
chez
l'impuissance-;
l'ac-
Stociens,
les
c'est
au Destin, ni joie
tra-
Destin lui-
le
mme 3.
Le Destin
ment
faire
Il
nous l'avons
est,
religieuse,
dit,
mme
Chrysippe s'efforce
et
et
d'en
commune^.
Destin lie
un des phnomnes
cane intelligence
pour
cf.
la
ni
Gomperz, Penseurs de
du nom de Zeus
l<
t, Diels). <
la Grce,
(Fr. 32)
Cf. la
I,
ils
(le
l'entendent
feu ou logos;
fato,
11
(Abn., II,
2&4, 10).
2. n)t(io;
3.
Selon Gomperz
(lo., p. 86).
il
dans toutes
les affirmations,
il
il
est radic-al-rvolu-
dcouvre l'lment
LE DESTIN.
180
La divination
possible que
est
si
il
seulement
veut
sippe
serait inexact
d'ordre
religieux
phique,
telles
rit
que
de Platon, la
sit,
ncessit
il
du
d'Aristote, la v-
de Dmocrite.
Il
a de
Destin, et
mme
en montrer
Le Destin d'abord
chercher
vnements
Il
nature
finale-
diffrents.
ront
eonception
qui s'appliquent au
les
une
substituer
la
que Chry-
ment
de croire
la
est
des aspects
Logos; car
c'est
en
sont
arrivs,
est la vrit .
On peut
arrivent
et
arrive-
)2.
rtablir, semble-t-il,
le
commun
de tous
les
vnements,
1.
Cf. la
3.
I.
II,
42, 20-25).
ev., IV, 3
181
qui est
dans
se trouver
La nature
de toutes
la science
le destin
*.
dans un tre
est
principe essentiel,
le
du concept que
cet aspect
du
comme
Destin,
rgl
dans
car,
))2;
se rattache la dfinition
mouvement
C'est, semble-t-il.
ternel, continu et
physique stocienne,
la
la cause
ment,
La
ncessit
philosophie antique
comme
apparat
dans
s'achever
est
II,
3.
4.
XXIII.
Phys.,
le
premier
destin)
falli
l'omniscience
deus (Ch\lcid.,
Ad
Tim., ch.
II,
1, 3.
:
x:vi<i'.v
i3tov
nivex^xaTEtaff^'CTHoD.,
c.
Demokrit
u.
Plato {Archiv
f.
Gesch.
d.
Philos.,
II.
265, 30)
II.
Je^se>.
Phy^..
Pnep.
dans
1).
Republ., X, 616
5. Cf.
6.
272,
Dfinition de Chrysippe
ne peut
2. Arist.,
c'est
'A).r,6'.a
probable que
elle
universel,
il
la
physique d'Aristote,
la
qua non,
sine
vague dans
du mouvement
la cause
*
fort
considre
un concept
est
9. Cf.
l'identit lu.a?(ivr
yifxr^.
Chrys.
ap. Eus,
182
LE DESTIN.
mais
le ncessaire
chez
lui le
xaTTQvaYxaff[;.svov)
(t'o
tre
la ncessit
en
est
en ralit conforme
la nature.
une notion
identifi
si
tait,
au destin
Lorsque l'identification
2.
le
est dci-
cas de la sponta-
Mais la meilleure
du
destin,
sont
ce
les
la notion,
toute
arguments
qu'il
en
que
Il
en ressort
dans
fondamental en biologie,
et enfin le principe
de con-
Chrysippe a dit
Sta^peiv to slfiapixvou xo
(xr)
xaTir;vaYxaff|ivov
L'obscurit
II, n
3.
fato, 13
Arn.,
II,
du hasard
n'existe
la naturelle et
que pour
la
II,
n<'975).
965-972).
T6 Yp vaTtov
Plut.,
De
De
Il,
282, 13).
(Chuys. ap.
183
LE PRINCIPE DE CAUSALIT.
d'eux-mmes
sissent
ncessairement la notion du
et
destin.
dfendre
de
tisans
tre;
le
cas
le
le
mmes de
que
Chrysippe a eu
le
la
causalit' K
Le principe de
dans ce
cas,
part et d'au-
comme dans
invisibles-.
imm-
nonce seulement
Il
qu'il
du
continue et ternelle
au point de vue de
1" l'unit
2 et si
absolue de
on
se place
rement la diffrence
les causes"*.
De
fato,
Les dis-
montrent
clai-
1.
Plct.,
De
fato. Il fAR.,
2.
Plct.,
De
II,
2G4,
II,
6i.
II,
attri-
monde
2''
18). Elle
un ordre unique,
S.
1.
Le destin
sipitv
amv
quer cette
si l'on
est
introduisait
1" aitia
elpo(u-/Ti
la
Le
gouvern suivant
un mouvement sans
tv vtwv
cause.
149);
n 917, 920, 921). Nous n'avons pas explicontradiction, aprs ce que nous avons dit plus haut sur le
(Ahx.,
II,
le
monde.
184
LE DESTIN.
de maintenir
sans que le
de causalit,
principe
le
concerne
celle qui
le
elle s'achve
elFet,
mouvement
principe de
ainsi
sans cause;
le destin 2.
antcdentes
1.
Ch.
9.
l'entendre
dente
De
, et
destin, c'est-
3.
de
niais^
Ch.
4, 5, 6.
sons
entre
2.
fato, X, 20 (Arn.,
a'iTtov
119, 46;
mouvement
Cii.
Ch.
13.
12,
17
19.
La
critique
Distinclion.
leur effet
II,
121,
25).
Ce sont
les
3.
4"
le destin et la ncessit.
De
cdente
II,
du
l'affir-
sur Chrysippe
la
et celle
11 est
mouvements
tout arrive
-dire de l'unit et de
les
pas de
C'est
Comment
est ainsi,
en
s'il
contradiction; en
n'y a donc
Il
en
s'il
argumen-
cette
mouvement du
cylindre) eb
ce.sse.
Cf. note
185
LE PRINCIPE DE CAUSALIT.
explicable par
la
l'a
mais
le
l'a
soit
en outre la production de
cet
vnement un vnement
un vnement son
considr
comme un
ment au
reste de l'univers
ne
suffit
il
et
plus de
d'inhrence,
sujet
tre isol;
il
faut le rattacher
ainsi progressive-
*.
le
la causalit,
comme
des tres
figuraient les
qu'ils se
actifs,
ou simultanment,
Chrvsippe
causalit
1.
s'est
tait ngatrice
de l'unit du cosmos %
et
il
les exempls
le sujet
de l'vnemeni.
2. Cf.
Sa
l.
aTicii (rjvf.pTr.tai
(Ale\..
De
t.v^ -h y.vasvov
fato,
22; Aid.,
30.)
3. Cf.,
4. Cf.,
chez Platon,
p. 184, n. 1.
la r.iyyj'jix
des Ides.
/.e'.v
II,
t;
npo
troy,
186
LE DKSTIN.
est arriv
Seulement, pouvait-il en
destin ?
le
dduire immdiatement
rattacher
un vnement
mais
vnements;
des autres
elle-mme ne
serait-elle pas
il
arrivait
la srie
par
indfinie
du
pas prouve ^
destin,
ne parait
C'est ce
argument de Chrysippc.
2
La sympathie
universelle.
Nous ne connaissons
cet
Le principe de sympathie
soit l'action
de causes loignes
Nous
ngligeables.
c'tait l'influence
caractre,
et,
par
volontaires des
1.
montrer
en apparence
et
quelques-uns
connaissons
4, 5, 6).
destin
est
critique
soit l'influence
cipe
la
tablissait ce prin-
du climat sur
des
la sant, sur le
hommes-.
il
faut
porte {ib.,
premiers
que ces
1.
30
la
vnements sont
premiers vnements
causalit.
2.
De
fato, ch. 4.
187
DESTIN ET DIALECTIOCE.
Il
consquence
la
ego non
pas admise
n'tait
vidente.
fait
comme
(Contagionem rerum)
Cicron^ et
dit
l'autre
reste in-
est
connue.
3
Le Destin
et la dialectique.
philosophes
les
dialectique
Depuis longtemps,
que
aperus
s'taient
principe
le
de la ncessit ou de
et
la
avec force
les
raisons d'admettre
avec
le
sophiste
vnements futurs;
bien du
mme
prsent ou
d'admettre
positions
du
comme
du
s'agisse
pass,
la
futur,
ou
ncessit est la
A ne
sera pas
[ou est ou a t); celle des deux qui est vraie (et
il
est-ce
l'ide
qu'il
rerum explique
2.
De
dveloppe au cb.
les faits
4,
De
falo,c\i. 3; peut-lre
en montrant
que
Interprtt., ch.
9.
la
contagio
dtail.
188
LE DESTIN.
comme
est, d'ailleurs,
vrai, et ne
uni-
fait l'objet
on a
droit d'en
le
la ncessit
dmontrer
pour
actuellement
sert
si
destin.
le
qu'il
1,
de Diodore. Diodore en
sit
tire
sophisme
le
immdiatement
tire,
la nces-
nement des
suivante
du
vnements. Sa
Le principe
dmonstration
jugement
tout
est
On
voit l'importance
est vrai
ses causes
on
l'a
la
ou
implique
il
dtermine,
or le principe de causalit,
est
et elle
produc-
dmontr
~.
ou
le
dterminisme.
sait,
1.
mais
Cic,
permit
De
fato, ch. 7.
2. Id., X, 20.
C'est
leur
ncessit
cette
Chrysippe
la ncessit brute
hypothtique
diffrence
d'chapper
qui,
on
l'argu-
189
DESTIN ET LIBERT.
ment paresseux
C'est ainsi
opposait
qu'Arislote
Diodore'.
le
destin
Le destin et la libert.
capitales,
dans
morale
la
est,
de la connaissance et dans
la thorie
notre
et
D'autre
part, la thorie
du destin
n'tablit-elle
parmi
Stociens,
les
Son moyen
destin, et
est
de nier que
de montrer que
matrise de
le
la ncessit
^.
dcoule du
nous-mme.
1 Il avait
d'abord clore
la discussion
des futurs
1.
Cf. la
a5ai Soi
v, o-Jxt TipayiiaTEeff^i.
De fato,
Un vne-
<
confalalid.
mentnest ncessaire que par les vnements antrieurs qu'il implique, non
par lui-mme 'Cf. les mots mmes de Chrysippe, ap. Diogen., Ari., Il,
292, 31).
2. Cf.
3.
le
dTcloppement de
simultanment
rat
et
l'aporie,
2,
fatoomnia
15 (Arx.,
fieri et
II,
n" 9771
17, ^ 39.
Chrysippe affirme
difficult.
Il
ne pa-
190
LE DESTIN.
qu'il avait
le destin
ne pouvait
(toute
comme
la ncessit. Mais
l'argumen-
une interprtation du
celle
que
Ghrysippe
de
solution
la
passionnes de Carnade,
l'emploi des
s'agit
(les seules
exprimant des
faits.
devenir fausse
expressions possible
uniquement de
singulires
il
la
que
modalit
il
de propositions
ne jamais
proposition vraie de
elle n'est
ncessaire,
et
nullement
lie l'ternit
Arist.,
De
Interpret., 9, 12
Il
une
mais
c'est l'alternative
comme
il
ait
y en aura ou
il
consiste nullement
il
bataille navale
II, 286,
46
n'y en aura
il
Le
'i?ifj.tv
ne
le
clinamen
et la
suppres-
4.
plus haut,
DioG. La.,
p.
vu,
71.
75 (Arn.,
II,
64,
19).
DESTIN
191
LIBERT.
V.r
de propositions passes,
Clanthe (dont
bien
est
il
tous s'accordent
l'opinion),
sauf
de comprendre
difficile
Supposons main-
t-.
un
l'antcdent soit
L'antcdent
fait futur.
donc
consquent
le
est,
s'easuit
11
en vertu du prin-
du consquent
de l'antcdente
consquent un
le
le sera aussi,
pass, et
fait
dont
est la
que
les
mme que
vnements
demande
Mads,
~aire
la
Pour ce qui
iune lautre
2-
De
suit,
nous avons
une
Comment,
2" Plut.,
in
De Stoic,
Anal. p.
pierre peut-
qui s'clairent
(id.,
93,
1.
4, 8, 9.
Comp. Cic, De
s'il
s'agit
3. C'est
:
Si
fato,
VU.
non de
L'opinion
la
la
quod primum
in
connexo
est,
necessarium
y.ii
xo).0'j6v.
soit
mme.
est, fit
la fin
eliam quod
ncessit
(Cic.
19 (n" 283,\
II,
Epictle, loc.
pour
fato, 7).
Cic, De fato;
le
Ghrysippe,-
Auvarf.
192
LE DESTIN.
on s'appuie
est-il
toujours vrai?
Et,
propositions
hypothtiques o,
en
nous savons
ejffet,
de
avec un antcdent
un consquent impossible.
possible, on avait
squent
pense qu'un
il
fait
le signe certain
d'un
squence
Ce qui rend ce
fatale.
fait
devenu
c'est
que ce
moment o
il
de futur, est
fait,
~.
seulement qu'un
le fait est
peut-il admettre
devenu
pass,
fait
faits
auraient pu se produire
1.
quent
plus
qu'il
si
Dion
est
que l'antcdent
est impossible;
y a un
efi'et
67,
,
18)
il
Si
cons-
consquent
Dans
a).
corps de Dion)
d'Alexandre (Arn.,
le
202
on ne peut en
cit.,
(11
Dion
parce
ce n'est
dans un exemple
il
du consquent.
vi-
de Clanthe et
la note.
mo-
493
DESTIN ET LIBERT.
bilit
fois l'vne-
inent pass.
il
lectiques suivantes
Une proposition
vraie
telle
que
que Chrysippe
or,
faut l'avouer,
il
toujours
le futur,
, est
positions ncessaires
De plus, dans
les
futur apparat
le
on peut
les
les
deux
il
si
elle suit
de pro-
comme
faits
La discussion sur
close,
mme
reste
dmontrer que
les actes
de
-.
une
fois
l'tre rai-
1.
n'est pas
T:irrovT;
(Arn.,
II,
7,
22,
23),
dont
le
II,
.,
cf.
n 961).
Le tmoignage
le trait intitul
).6yoi
[isTa-
De
fato,
lever de la Canicule,
que quelqu'un
soit
il
ne mourra pas en
n au lever de
C'est la ngation de
la vrit
mer
Si
w,
quelqu'un
en
la Canicule, et qu'il
est
Il n'est
mourra en mer.
n au
pas vrai
13
LE DESTIN.
194
le destin.
ou bien
en la puissance de l'agent
en sa puissance, mais
fait
il
est
ou bien
alors
l'acte
dtermin par
soit
mme
au hasard ou
de l'agent,
et
il
Dans
point,
la solution
malgr
du destin
les
les
reste loigne
du
est
dtermin
mouvement de
1.
De
fato,
18, 41.
195
DESTIX ET LIBERT.
le destin
rien sans
rait
antcdente
par exemple,
^;
il
pas
celle-ci,
ne l'explique
la raison
'.
tanment
Du
cause
est la
les
que
du cylindre)
volubilit
elle-mme
la cause principale
est
un vnement
(la
qui, d'aprs
le
ne
cette objection
le travail
de l'ouvrier,
Or,
etc.
que Chry^-
sippe arrte son analyse aux tres individuels et qualitativement indivisibles, dont le concert compose
monde.
comme
ne rsout pas,
Il
le fait la
science
le
mo-
pour
La discussion
Comp. Ars.,
2. Ibid.,
et
le lien
II, n"*
44
moins comme
3.
Le
de causa-
CicRO,
18, 41-44.
Plut
De
La solution de
Il,
n 9*9)
non
for-
Lorsqu'il s'agit de
corps bruts ou de plantes, les actes qu'ils produisent arrirent par (Sti)
eux, mais sans dpendre d'eux
le
de
l'tre.
3. Cf.
AuxANDR., De
'
(lv
[titt
-coOtoi;);
fato, 13
Lko
).i6ou
xai
Tr.v
lidou, elc.
196
comme
lit
le
concours
La conception du
pourquoi
de causalit
et
de Chrysippe,
et c'est
leurs
elle
deux notions,
prtend satisfaire la
la libert
fois
la loi
-.
VI.
sommes peu
naissance
grs
commun
376 (Arn.,
nens
II,
266, 5)
. II s'agit
plutt
que d'vnements
ici
successifs,
Nous mentionnons
cessit de
ici
la discussion
(la
Cf.
1.
3.
sens
Cette solution
r,(Jii8ou>,sia
moyenne
(cf.
Cic,
c,
l.
la
n-
Alex.,
ARN.,
3.
la
II, n<"
De
fato,
35;
1003-1005.
les
dieux
TE>.ETai
123,4).
la libert
La comparaison de
Ei'iPH4N. (Arn.,
I,
n 538).
la
1I,!299, 2);
l'hymne de Clanlhe
physique un mystre
(I,
Clanthe ap.
197
commune,
que
dire
la raison tire
c'est--
*.
ne va pas
d'elle-mme. Les Stociens se trouvent en face des explications de la notion des dieux par
sophistique;
i'
Aufklarung'
il
pas
Les
des lumires
^.
Ils
ils
sont,
la religion
comme un ensemble
1.
il
et t tout
%,
fait
notion comiunne
De
nat. d.,
II,
de la
cit.
2-^
le
II.
300, 8)
mythique;
3"^
3. Cf. l'explication
notamment
plushaut
cf.
cf.
p. 65.
Sur
la
l'opinion de Clantbe
13-15).
Tenons de parler;;
de contes; et
l^ le
le
naturel
'celui
dont nous
lgal correspondant
au culte
la nature.
(1.
22).
198
compltement
de rAufklrung*, non
mais
comme moyen de
comme moyen
de destruction,
sauvetage ^
humaines.
donc
turelle
de
la divinit,
par
la
Il
reste
rence,
mon
du cosmos. La grande
avis, entre ce
dieu naturel
et ces
diff-
dieux
port l'homme
et
aux
et
ds l'abord,
l'homme
le verrons,
et Dieu.
Les preuves
2,
implique que
tre raisonnable
1.
Le
'^.
le
monde
est
est
connue
l'uvre d'un
un dfenseur de
cette tradition.
2.
De
Nat. D.,
11,
1012);
cf.
Ill, 20,
25 (n 1011).
telle
199
LE MONOTHISME.
yeux de Chrysippe, de
la
mettre au-dessus de
un
lui
produire, c'est--dire
le
un
Dieu.
fondement
que
telles
tous
les
ces
croyance en
Grecs, impliquaient
les
dieux
hommes
est
les
Le monothisme.
^,
et
croyanscience
justice
par les
les autres et
de s'arrter,
avec
et,
le
en
de ce qu'il
Chrysippe, de ce que
(1.
(Ar.n., II.
18),
^.
Ils
le
dieu
arrivent ainsi
pas de sagesse
(I.
24),
pas de jus-
31}.
133 i.\RN.,
lo2<.
2.
Ib..
3.
i.
les
^l
(1.
presque
rationnelle ordonnatrice
tice
et
essentiellement
il
, et la
uns avec
1.
elles
est difficile
il
Zenon concluait
de Dieu,
en
un
morales,
Stociens
religieuses; la
relations des
est aussi
Beaucoup de vertus
suffisant.
faut ad-
il
Comme
il
I,
1 (^Arn.,
n 1019).
200
samment en quel
sens
du dieu
d'unit
monde
d'ordre du
et
que
c'est--dire
la personnalit
est
suffi-
il
appellerons cosmique
montrera
(la suite
la loi
au mono-
i.
Pensons
le
de l'humanit,
l'histoire
la ren-
mme
de
pour Glanthe,
il
l'ther, tantt le
Logos
est tantt
^;
l'tre
qui la possde
il
Chrysippe l'appelle
le
monde,
lange
total
de l'me du monde
ratione praeditam
1.
Chrysippe
. Cf.
Sii^xsi
I,
5 (Arn.,
2.
Auc, Adv.Acad.,
3.
III,
De
Cic,
I,
uffii;
II,
315, 29).
j^wptffTo;
xv
Stotxou[i.-
17,
(Lact., Inst.div.,
n 1025)
i to x6<r(iou...
m-
raison
II,
*.
38 (Arn.,
II,
n 157).
Il
l'appelle
encore
ou commune
Nat. D.,
I,
37 (Arn.,
I,
120, 22).
chose; 5
le
et l'ther.
cercle
du destin
et la ncessit
201
LE POLYTHISME.
comme
pris
comme
tel,
essence, mais
au fond
le
mme
'.
noms diffrents,
Zeus
le
ou
souffle
esprit
pour pouvoir
pour l'ordonner;
la pntrer
corps, et
il
agit
comme une
il
il
monde
le
est
il
est
l'me
entier est
Polythisme.
et
changeante, sui-
1.
Cf.
la
substance et
monde en
le
gouvernant;
les
dieux popu-
-.
le sige
du hgmo-
que font
ressortir les
diverses dnominations
beaucoup
la
essence et connu par ses seules actions, notion qui gourernera la pense
alexandrine.
2.
Ar>.,
II.
1076^.
11
y a diffrentes
le
c. 11
poly-
202
La nouveaut
comme
noms
comme
comme
permettant de
manes,
elles sont
et
la-
Ce polythisme rationnel
monde ^.
le
espce de
(cette
loi
de
la
du po-
ngateur
rationalisme
Xnophane,
il
a la raison
esprits, TCvsyfjLara,
(Sn.,
que
De
Liber,
benef., 4, 8
du monde
Dans
II,
Hpbastos,
le feu
les sophistes
la
seconde Ibse,
mme
ou
le
Us sont des
dans
Rha, la terre,
la terre
s'agit
il
3). 2
306,
et localiss
16, et le
1.
les Stociens,
en
avec
ses rgions
Pour
qu'il
commenc
avait
la religion populaire.
s'agit, tout
thisme
qui
etc.
les diver-
propos
doute peut
pneuma
s'-
qui est
la
raison cosmique.
1.
Chrs. ap Plut.,
De
(Fr.
cf.
(Philod.,
les
/.
c,
1.
5)
que
6, Diels).
l'on
Em-
203
LE POLYTHFISMK,
OU
les
une
cyniques,
un point de vue
rationnel, de garder
grecque,
et
d'Hsiode
'.
quoi
C'est
de la civilisation
arrivent par la
ils
et
mthode allgorique.
des sources trs lointaines", a t applique, particulirement par Chrysippe, avec beaucoup de suite ^.
chaque
fois
que
mthode
se
sentir
fait
un mouvement
On
traditionnelles.
donner une
possible
en
doit alors,
les
conservant, leur
de gravit de
la
vu propos du
pense stocienne
destin,
II.
mais encore,
Chrysippe, dans son second livre S<r les Dieux, vent adapter les
nous l'avons
tait,
1.
gure
le
premier sur
la
et
d'Homre
De yal.
D..
l.
c; Abu.,
316, 11),
1. Il
mthode allgorique
cf.
rflchie, dj
dans l'hellnisme.
3.
262. 20),
il
un
explique allgoriquement
desse (Philod,,
De
le
aprs Chrysippe
mythe de
la
(.\rc.,
H,
naissance de la
204
et
que
la
mthode.
Mais celte mthode n'est-elle pas sans importance
pour
le
fond
mme
comme
rsultat de l'interprtation
le
passage travers
se lient
le
intimement
que
apparat
comme
en
mme
temps Zeus,
qu'il
nous
concepts des religions naturalistes de l'poque hellnistique et romaine sont ns de cette espce de friction
du physique
1.
et
du mythique 2.
Nous ne voudrions
qui,
son dveloppement
tait
(la
elle a
pour
la
les anciens la
limite
facile
il
de
leur
cosmos.
l'poque de Chrysippe,
le
l'ide
de
la cration
du
205
PROVIDENCE ET THODICE.
On comprend
aussi
combien
mthode
cette
tait fa-
vorable au syncrtisme religieux, en permettant de retrouver un systme physique unique sous les formes
mythiques
un
aussi a-t-elle
pu devenir
universelle,
Provicence et THODICE.
mme
duite de la nature
en tant
relle
mme
l'expression
monde. Ce
une
n'est pas
pu ne pas
qui aurait
tre; c'est
de l'essence divine-.
d-
est
qu'il entretient le
volont surajoute
La providence
il
monde
et
mdiaire de
immdiate de
et
avec Hra
du
l'air,
elleau contient
le
germe du inonde
met
(air)
que chantent
riage
l'origine divine
germe
le
les
lils
total
des
de l'univers
(cf.
supra).
A une
36, g 56),
;
c'est cet
heureux ma-
sages
mes Ides
philos, de
30; cf.
Philon d'Alexandrie,
en
Plct.,
2.
De
Is. et
Alex.. Arn.,
xoTipovotiv. (Cf.
vence
notion
117-118),
p.
l'ide
morale du monde
les interprtations
de
de
et
la
la vertu.
religion
gyptienne, dans
Os.
II,
324, 25
t;;
commune
dii
Chrys. ap.
J/'JXpv...,
xoij
eo
Put.
35.
206
le
l'homme ^
conformes
plus
qu'ils
la provi-
de
et l'action
providence qui
la
parat
tout
en
commodit des
la
hommes
effet
en
tres raisonnables,
que
savoir
les
la Providence est
mais dans
ses effets.
Aussi, cette
lie la vie
dj
un postulat de
dans la
ments
))^)
gieuses
mais, surtout
1.
Alex., ib., SI
2.
les
elle est
l'on
compare
choses
ils
comme un
et d'y
pourvoir
est
bien
implique
vne-
les
par exemple,
elle
principe.
le
St TtdvTCDv
finalit
SiTQXEiv
Tv^v
externe ;Cic.,
si
n'apparat nullement
donner
morale (car
la vie
la doc-
l'ide
trine,
phase du dveloppement de
Cf.
supra,
pour
De Nat.
les
D.,
animaux,
p. 179, n. 1.
II,
les
animaux pour
les
les
hommes.
plan-
207
PROVIDENCE ET TUODICE.
est
Il
devait,
vident que
dans
des
le dtail
difficults. C'est
dans
conception
cette
tlologique
se montrer pleine de
faits,
la solution
de
laquelle Chrysippe
difficult tait
a pris
une
grande part. La
si
la thologie et le
et
le platonisme,
ter le mal^.
un
bien, en
forme
servir d'exemple,
le
le
comme un exemple.
de la peine,
et
comme moyen
de l'acqurir, a sans
comme un moyen
mal
le
d'prouver la vertu^.
1.
2, p.
que Dieu
loi
le
soit
II,
n* 1125)
Il
l'illgalit.
que
f.
Le problme
aune
:!38, 2.
11
1 1
73
111.
II,
n 1175); 6.(AR?i.,
20 (Ar*.,
II,
n 1152;
II.
cf.
208
beaucoup
c'est l
plutt
un point
fort
qu'ils
ne
l'expliquaient.
Or,
et
pu fournir
mo-
leurs ides
maux physiques
Ce
n'est pas
en chercher
dans
ce
si
du mal,
ceci
ne sup-
ment du
(la
dans
le
fameux argu-
Un bien
certain
un
certain
ici
avec raison
(la fragilit
la conception
qu'Aristote se
mal
de la ncessit
faisait
mal
comme la consquence
de ces con-
Ce moyen d'chapper
maux
la
difficult
[Diss., III,
sait
pourquoi, l'ide
l'ancien stocisme.
2. Cf.
3.
supra,
p. 170.
n" 1170).
4.
Die Stoa,
p.
(Arn., H,
209
PROVIDENCE ET TUODICE.
Seulement,
sans les
si la
maux
qui en
est
la dpasse,
cette
qui
loi
s'ensuit
il
biens
qu'elle
action,
savoir la
vnements
les
rsultent,
les
ncessairement
lie
les
un
nous rappelons
le Destin
Chrysippe, surtout
formellement
qu'il identifie
la
Providence,
maux ne
sont pas
roulus par
Vouloir et crer le
1.
mal dans de
ils
sont
que l'ensemble 3,
pareilles conditions, ce
l'est
Il
mme temps
en
elle,
avait-il
admis, avec
il
d'autres
y a seulement,
que
tout ce qui
12).
Cf.
l'hymne Zeus
(Ar?i.,I,
122, 13)
In Tim.,
les actes
la ncessit se
3.
mlange
Cette phrase
ncessit
Ncessit
= destin
(cf.
supra). Cf.
xoivr, owffi;
elfiapiuvi]
ivoia xoi Zsy; (Pllt., St. repugn., 34; Ark., II. 269, 13}.
CHRYSIPPE.
14
xa
210
avec
le
Un
me
de se confondre avec
celui-ci.
auquel
le
vice
2,
bien im-
le
Cet argument
la
que
nature
fait natre
mme
1.
les
vertu chez
la
contraires
les
Yivetai
:
oca aTy; (^
C'est
musiciens, etc..
contra-
II,
suivant
elle ( savoir
titv/wv
olxovo[ita)
mutils,
que nous
grammairiens et
effet ces
l'ensemble
le
au
et
En
temps
hommes,
{per adfinitatem
i6.,34(269, 4)
2.
maladies
ensemble
339, 16)
dit
salut.
le
les
mme
et les
illustrer
Par consquent,
un
maux
(Plot.,
l.
c,
339), ce qui
ils
met
la
charge de Chrysippe de
sine contrario
altero...
Quid aliud
justitia
est
Nullum conlrarium
quam
injustitiee
est
pri-
vatio.!"
4. il
23 est exacte
ture xaxa
Axyii;
vo^a ok v
= das ungerechte.
si
ii6effav,
el
xara
(ir)
211
PROVIDENCE ET THODICE.
riam)^.
Il
que
faut se rappeler
consquence logique
la
et la
le
mme
nous en avons
Mais
faut ajouter
il
ici
un exemple.
que
2,
ar^ment,
cet
tient
fragile et
du
si
stocisme, sa con-
une manire
est
d'tre de la raison
nat l
mme
dans
hgmonikon,
le
elle-mme;
il
production simul-
morale
'^.
maux
des
On
dtails
tout Chrysippe
pour expliquer
ou nuisibles
inutiles
*,
ils
sait
dans quels
entraient (sur-
l'existence des
animaux
dans
1.
Gnx.,
2.
3. Cf.
4.
supra,
p. 170.
Abn..
II.
l'atilit
212
notamment
l'homme bien
Pour
le
cynique
les coles
infrieur
et picurienne, faisaient
aux animaux.
Pour
comme
l'image
hommes
runit les
mme
de
son
et
commune
de
la loi qui
loi;
mme
dans
par
la loi
monde
le
de
dans
la rai-
la
ont l'gard de la
ils
que
loi
une transposition du
Stociens essayent
religieux;
les sentiments
civil
dans
le
civiques,
au
profit
du sentiment
religieux.
hommes possdent
sinon dans la
De
1.
Cic,
2.
Cic, De
3.
Jambl.,
mme mesure
leg.,
I, 7,
De anima
loi
^,
De
64 {Arn.,III, 81,
22 (Arn.,
III,
(Arn.,
n 1128)
II,
de
que
mme
les
les dieux,
l le sentiment
de
38).
n 339).
:
213
PROVIBENCE ET THKODICKE.
avec les
familiarit
qui
dieux,
tres
en
lui
donnant un cachet
l'homme
Cette apothose de
*.
dfinitivement
isole
et surtout
du
dmons
mais
2;
par
cynique,
sage
dans
de l'poque, est
royal
manifest,
s'tait
les
la
^.
stocienne,
restent,
di\'iiiit
un don de
nit, le Pre.
est
engendre par
'",
3.
Le
(cf.
Aiw.,
<i
II,
Iside, 25 (Arn.,
315. 24
cf.
II,
320, 1103)
Cic, De nat.
et Philod.,
cl., I,
41; Aaif.,
tici (itxayJlciv.
(cf.
I,
5.
De
4. Cf.
La raison
taient destines,
Dieu.
1.
516, 4)
la raison divine
du
1.
la doctrine
pietate,
le voit, ext-
De
on
en germe, dans
existait
il
La raison humaine
est
l'poque
ds
la
et qui,
^,
dans un courant
sq.).
les
hommes de
leur malheureuse
igno-
justice.
214
du moyen
partir
Un
des
traits les
les
d'anthropomorphisme
quer,
il
faut se rappeler
un
les expli-
du
ciel (cf.
or, le culte
tout,
38)
que
le
CHAPITRE
III
LA MORALE.
I.
Le sage
Le problme qui
comme
s'agit
Il
d'chapper tous
dpeignent avec
et
que
les
maux dont
le
maux
le
intrieurs
les
maladies, la pauvret,
1.
atteignent le mchant
664), la
douleur
famille,
de patrie
(n''
la
eux-mmes
les stociens
les
rieurs
est,
bonheur.
vie
se
maux
ext-
le deuil, l'esclavage,
calomnies ^
eux-mmes
cf. les
maux
qui
671), le
manque de
ca-
misme
Mgare;
cf.
des biens,
la
pauvret (. 1135).
216
Un
point
commun
de l'individu
isol le point
conformment
morale de ces
institutions,
c'est qu'ils
cosmique
une
est
ralit d'essence
donc de
l'on attend la
d'mes;
il
l'initiative
atteint l'individu
1.
civile,
fait directeur
bonheur ^.
diaire de la cit,
sance
la ra-
La
politique est,
p.
pour
Dy-
295.
le
sage,
un moyen
d'action,
non un but
3.
4.
Cette ide d'une mission est nette chez les chefs d'cole cyniques;
cf.
217
LA NOTION DU SAGE.
Il
qui, en
mme
que
temps
sagesse,
la
assurera
le
mchant
dans l'erreur
et
ainsi
transform
dans
l'illusion; seul,
qu'il
seul, le
est
il
du sage
est
la
fois
vertueuse et heureuse*.
perfection surhumaine,
l'honntet;
et
ad-
la sagesse stocienne
en partie
les difficults
du sage
et
en particulier
clairs, si
participe ces
pas (puisque
de la morale stocienne
l'tablir),
un sens qui
n'existait
deux
on
les
le
fameux para-
les interprte
dans
D'abord
les
spciale; leur
1.
nombre
m,
rr.v
4, 5).
est
extrmement
restreint;
il
est
L..
218
mme
sage existe
le
bonheur
De
'.
bonheur du sage
plus, le
il
mlange; ce bonheur ne
est acquis
du
lalimited'un progrs;
velle*. Enfin cet tat
sujet
c'est
lui-mme 3. Ce
totale,
pas
n'est
de bonheur
est
du sage
un
est
que
les Stociens,
avec
comme au
mchant sans
et le
pch;
1. Il
qu'il
il
y a deux
races
la
d'hommes
comme
III,
14, 10)
3.
difficile. Cf.
le
18) consi-
II, 40,
comme trs
III, 1, 254.
Priam, ou dans
un
ait
n" 216).
I,
dre
homme
III,
n" 583)
leur
malheur de
taureau de Phalaris.
-riji;
III,
221).
'^X^i ^^ locpCav.
La sagesse vient
SN.,
Epist., 75,
Cic, De Fin.,
III, 14,
5.
D.
(III, 4, 5).
6.
Arn.,
L., VII,
I,
87
122, 29
45 (Arn.,
vpwTcou;
[xv
(III,
141, 21).
l'-
219
LA NOTION DU SAGE.
les fautes
et le
malheur
comme une
est
erreur
commune
'
pres-
C'est
par
les
les Stociens
le
tels
mieux
met
nom
le
les vertus,
ou intrieurs,
qui,
bonheur. Le sage
pouvaient constituer
Grec,
entirement libre
est
non seulement
mais avant
et c'est le
il fait
le
m-
bien tout
moindres actes et
est
les
il
1.
que
D aprs
S.
l'galit
Chrys.
(?)
3.
De
On
seulement
les
vertus
religieux.
p. 269-270.
2.
grandeur
et
Sur
l'on
fait
l'tiomine et la nature
remarqu que
(la science,
les
(n" 589
sq.;.
fictions,
dans
humaine.
beaut, richesse,
220
dans
cynisme
le
comme on
mais
ils
Pour
cynique, ces
le
le
hommes du
Vous
un mot
interprtent en
les
dons extrieurs de
second sens
le
second seul
etc.)
ou
grce ce
et,
peuvent
les
les Stociens
un
est vrai,
On rencontre chez
'
la for-
l'utilisation
d'un
l'art
ou
la
possession
gesse dont les arts et les biens ne sont que les moyens
d'action; et, en ce sens, le sage peut tre dit possder
1.
2.
Presque tous
extrieurs
4,
Enfin, en
les
un troisime
car seul
il
la richesse (discours
sait les
les biens
Le premier sens
n'est
comp. pour
le
III,
pas absent;
cf. l'interprtation
Olympiodore, Arn.,
III,
de
l'exil
du
159, 6;
fin.
DiO Chrys.,
Pour
III, 149,
le
second sens,
cf.
221
LA XOTION DU SAGE.
signifient
lui
il
a les disposi-
permettront de les
possder'.
Il
deux derniers
draison pratique.
dans
et surtout
Chrysippe
ne pas voir ce
cole, c'est
qu'il
pour celui-ci,
quent rciproquement,
quelconque d'entre
les qualits
et
elles,
commun,
membres de
y a de spcifique en
la
sur-
comme Tout
et,
l'-
elle
lui avoir
donne
du sage
s'impli-
il
les autres
tablir de continuit
par la
quelle
lesquelles
que
soit
on ne puisse
l'interprtation
pour
elle
que
puisse donner de
conception de Chrysippe
la
indi\'isible
d'exister
l'on
de la sagesse,
autrement que
et l'impos-
totale.
III,
Par exemple
n 617).
la
saurait se rencontrer
2. Cf.
La rojaut,
dfinie
que chez
comme
i^:-';
Ak.n.,
magistrature irresponsable, ne
le sage.
222
nit,
exempt de fautes
et de
et c'est
mme, de-
commune
toutes
les coles.
par exemple,
du sage
puisqu'elles
mitive
est la
pour
mme ^
Elle
forme,
si
le fond, elle
dans la
programme com-
muns.
Il
est vain de
les Stociens se
dangereuse,
et qu'elle mettait la
philosophie en dehors
1.
cordent considrer
saint bouddhiste
comme un
l'on
peut
glorifier
ni de la louange ni
le
du poids de l'vnement
que
s'ac-
et de l'existence, sans
comme
du blme
sage...
;...
que
aucun besoin,
Le voyageur
solitaire
ne s'inquite
peut clbrer
comme
sage
(Sutta.
LE NATURALISME MORAL.
moindres
dtails
c'est
223
leur originalit
des limites
et
telles
que
la
rglementation morale de la
chement de
la thorie
de
la sagesse et
le
rappro-
de la physique
compltement du
pour
teur
un
l'avoir
du
Portique.
essai
En un mot,
de conciliation entre
second fonda-
le
morale stocienne
la
est
de
cynique de
la sagesse
La vie du sage,
est
en
mme
vie
temps
~.
conforme la nature 3. On
la vie
1.
Le sage
2.
avait
comme
le principe
Offei
D.
(Cic,
De
fin.,
La
fin,
f.
Gesch
III,
t^
l,
Hirzel (Untersuch.,
n 4).
(ao>,oyou(1V(i);
Clanthe (Ark.,
^ijv
III, 5, 16),
iioXoyoujivw;, et
harmonie de
l'rne
humaine avec
la
que
que
la fin
105
p.
xig
dans
le
sq.)
la fin
yasi
le
sens
sens d'une
prtation est inconciliable avec un passage de Cicron {De fin., IV, 14;
.\RN., III,
Polmon qui
tait
son matre.
Il
la
est possible
formule de Zenon
celle
de
ait
224
sait
la nature
que sa
vertu
la nature
que
n'est
Dire
que
le
le
dveloppement complet de
bien
est
dans la conformit la
double interprtation de
Chrysippe, en
effet,
la
c'tait
il
y avait
d'abord la
conformit la nature;
ture particulire)
s'agit, c'est la
que
lorsqu'il pose
nature dont
la
considre
confondu
vertu
la
Cf.
mthode
conciliatrice de
c'est
que
identique l'honntet,
la
nature
^.
la
formule concernant
la
(Arn., III,
1.
comme
La thorie
il
n-
Chrysippe (Alex.,
:
De anima;
9,
Arn.,
III, n*
Arn.,
III, n"
200
comme il faut
De fin., IV, II,
fait vivre
a), et
Cic,
28.
2.
3.
oomme
4.
point de dpart
Pour Polmon,
plement
c.
le
4,
Plut.,
la vie
l'importance de la xoivr;
1). Cf.
De
conforme
la
n- 29).
ffi;
De
ici
qu'intervient
s'efforce
le
fameux
de dmontrer que
Stoic. repugn.
13; Arn.,
225
LE XATCRALISME MORAL.
deux adversaires
d'abord
de mutiler
la
nature
car
fond, part
au
les
Acadmiciens. Le
En
la
effet, il est
nature
dans
tus;
la thorie
de
la sagesse.
de
thse
implique videmment ou
mme
et
naturalisme
le
et la thorie
de la sagesse. Mais
na-
le
bien
et
de la vertu
1.
C'est ia
comme une
Abn.,
I,
125,
le
4).
stocisme (Cic,
11; Pllt.,
De
la ncessit
De
fin.,
S(oic.
repun., H. 282.
dve-
IV, 16,18).
les
1.
Le
con-
22H
et qu'il
hom-
mes, de conseils
C'est contre
et
de direction pratique^.
eu la lourde tche de
en reprenant dans
lutter,
le
mune du bien 2?
frent
tre
anim
Il
le
son entretien
chez
l'tre
le
jugement;
Mais
'^.
impul-
cette
la reprsentation
l'incli-
De
communes
xax Oaiv
4.
De
fin., III,
D,
suit ne fait
du
33 (Arn.,
III,
(Arn.,
III,
que dcrire
2),
ou
Tipcva
{ibid., 39).
L., VII,
185 (Arn.,
III,
Contre Epicure,
III,
n 79).
27)
montre comment
acquise.
Ce qui
n 43); Plut.,
Chalcid.
l'inclination
au
De
Sto.
repugn. (Arn.,
III, 53,
18-
mais
007
LE NATURALISUE MORAL.
plus,
arrive
pourrait sembler
Il
la
est
la
comme
plus
un progrs, se
de
une
de
tendance
la
pas
la
c'est la
la pntrer.
une certaine
ce point se prsente
raison a-t-elle
qu'elle se substitue
n'est
rflchit
tendance pour
la
Ce
telle.
Il
difficult
la
fin
ou bien
n'a-t-elle
celles
mier
les
cas,
fins
il
naturelles
d'appuyer
second
le
cas,
ne
la
rationnelles
les
et
la fin
pas
serait
2;
but des
le
atteint.
Seulement, dans
1.
Cf.
Cic, De
n'est
et
on
la
Il
y a
nature
!<>
les inclina-
on choisit
confomne
ma-
lui-mme est
Cic. De finib.,
III,
34
le
bien
(cf.
Alexaxd. Aphrod., n
bonum
(il
III,
194).
.
Il
228
n'est
notion
est
obtenue en comparant
a spontanment
suivant
ag-i
la
du bien
l'on
ainsi l'on
re-
nature
y a de
commun dans
cette
etc.
ce
le
non plus
les
fin,
mme
fait
d'at-
On
le voit, la
nralisation
raison joue
mais
il
est
ici
un simple
difficile
de voir comment
deuxime solution
ture de
est autre.
La
l'homme comprend,
la
rle de g-
du
sage, La
raison, en tant
que na-
nature universelle,
chaque
la
et
que
et ses avantages, la
nature
commune
veille la conser-
la
1.
est
Il
ne peut donc
s'agir
du rapprochement des
naturels.
de
la
Vivre selon
vnements naturels.
la verlu,
(L'exprience
espce. Ahn.,
objets
ou vnements qui
229
CIIRYSIPPK ET ARISTOX.
du monde. La nature
universelle
l'homme
est
la fin naturelle
de
de Zeus ou de la nature
la volont
que
se trouve
dans une
communion avec
fonde la vertu
c'est
la nature
'.
du bien
est quivalente la
le
si
la raison
maux.
d'indpendance
cet tat
et les
vnements extrieurs
la
sant et la
Cf. chez
fin
que
il
est
buts premiers de la
les
Dieu lui-mme
Mais
si
me
qui est
destine (Ark.,
II,
n" 975).
il
le
du sage
et
la
pre-
nature
est fatal
(Epic, Diss.,
la
II, 6,
que
je sois
malade,
du mchant relalivemeot la
230
nature
non;
ne concerne en rien
ceci
vertu et
la
ou
bon-
le
heur ^
C'est
que
diffrents
se
in-
Ariston l'interprte en ce sens que le vouloir est indiffrent telle ou telle fin
dans
ds lors
aucune raison de
la nature
ne pouvait y avoir
il
humaine 2, savoir
conforme
la
direction de la
volont
donc pas
ment du sage
thorie
du dtache-
les rgles
de la
1.
une
104; Arn,,
s'agit
des
III,
de
la thorie
les fins
la
(cf.
34,
23).
2.
Pour Ariston,
il
n'y a
impair de cheveux
3.
Les
4.
Sur
Epist., 94, 4
mme
(III,
titre
29, 2
29, 18).
restent des
itt&xa.
xax
-jcfiv (II,
Dyroff, Eth. d.
Mais
la
mort
indiffrents
la
au
I,
582).
Sur Chrysippe,
cf.
34, 25).
Clanthe, Sen.,
cf. la
discussion de
PAROTIQrE.
la sagesse
elle s'adresse
231
non pas
la volont,
la
volont indiffrents au
le
teur de la thorie,
sagesse
du
bien ou la
le
c'est
l'au-
leur avancement
bien, par
ou moins
plus
grand que l'on peut dterminer cette valeur (rpsr, Y;jL=va) '.
L'ide
moins
est
d'abord
claire
qu'il
pourquoi
et voici
ne pourrait paratre
en pratique,
zso7;Y!xva, la clas-
biens de l'me
rputation
corps,
i
-.
biens
En quel
extrieurs
les Stociens
la
(parents,
pense)
enfants,
1.
Cic, c. Post.,
2.
VIL 106
Sextcs, Mal h..
3.
ils
une disposition de
D. L.,
plus,
la
qu'ils
la volont
36;
De
fin., III,
(Arn.,
III,
n" 127);
I.
tandis
52 (Arx.,
cf.
I,
qu'ils sont
n"" 191-194).
232
soit
avoir persist
fort
obscure
celle
La doctrine
xpoY3Y[ji,fva
par
tives
de l'homme,
soit
La thse
loppement,
dpend de
elle
la thorie
et c'est
de l'inclination,
les Stociens
peuvent cor-
thse picurienne^.
1.
Cic, De
fin., III,
34 p
elle-mme
son
, c'est-
augmentant
les
biens naturels.
2.
Les
itpoYiY(iva
(d'aprs Antipater)
ce choix,
3.
comme on
les
le sait, se fait
cit.), c'est--dire
suivant
nature.
la
III,
n" 134), le principal souci des anciens Stociens a t de bien sparer ces
fins secondaires
n' 156,
157,
qu'il n'tait
du vritable bien
158;
il
pensait
mme
cf.
avec
sur
la
le plaisir,
Chrysipi'e,
III,
De
Arn.,
n" 154.
4.
Chrysippe ne refuse
mme
pas de
la
les
nommer
significalion
De
Sto.
233
pour dterminer
principe
Les fonctions.
maux'.
biens et les
les
dans
c'est--dire
fonction
de cherctier
un dpt
Or
Chrysippe en particulier,
nous confi-.
les fonctions
comme principe. La
sistant
forme
la
en
sagesse con-
volont con-
la
un acte
est
mander
si
une
le
fonction,
il
est
si
une
littrature, la littrature
et
22; Arn..
2.
m,
initiis
natnrae (Cic,
:
Ar.,
Cf. la
Ar?(., III,
xaTpSujuc, action
III,
III,
du
III,
De
III, 135,
fin., 111,
9; 134, 27.
du sage
exple-
no 716), etc.
Arn.,
(Stobe, Arn..
tum omnissuis
3.
ab
<
Exemples de fondions
n" 497).
a" 712.
c'est la
de cette question
Zkno.n, Arx..
1.
n"
les cyniqoes.
229; Chrts.,
234
par Zenon
traite
et
Ghrysippe
Le sage s'enivrera-
maximes
d'action se
que
ou non
fera
en ce sens que
le sage. C'est
fait
ment de modle,
maximes
Les
si
menue monnaie de
commun
et
la
le
principe
toutes ces
maximes
sagesse
la
somme de
se trouvent
sagesse elle-mme
tiques la
immdiate-
sorte de
les connat
lui servir
d'action de
comme
sage,
le
qu'une une,
l'homme moyen ne
et elles
des rsultats naturels de son vouloir, mais des lois imposes son action.
l'excution d'une
ne contribue en rien
qu'il peut
1.
la vertu
ou au bonheur. Ce
action, c'est la
hauts
faits
du sage;
elles
ont pourtant
ici
la description
des
niable.
2.
mais
Cf.
si
action qui
et sage
voulu
mane du
cf.
les
sage,
si
paradoxes (Arn.,
III, n"'
211, 212).
Plut.,
2S5
comme un
la fonction
la
c'est
famille
mmes,
et
suit
Il
la fonction n'est
pas nces-
cit,
crer une
n'est
de
le
vertu s'ajoute
lment tranger.
que l'accomplissement de
sairement louable
accomplie, ce
elle est
elles-
on peut trouver
telles circonstances
il
faut s'abs-
le
le stocisme
^.
les actions,
ne se trouve
ou non conserver
Dois-je
cette question
les
circonstances actuelles,
La solution de
la vie*?
il
est plus
conforme
la
1.
*Av
tir,
Tt
aux circonstances
2.
Arn.,
n* 496, entre
Cf. sa dfinition
III,
n 697).
les fonctions
Cf.
non
la dis-
relatires
aux circonstances.
5.
Cic,
De
n"
(Si.,
757-768.
Ari., I. n'
576-
60 (Ar.\.,
III,
189, 31).
236
la sant, l'intgrit
exemple que
le
mchant
est
Il
en
reste
convenable par
est
au comble de
malade, pauvre
Nous avons
et
mpris-.
choisi l'exemple
du
Chrysippe
il
les fonctions.
est ais
commune au
sage et l'insens
la
ne
faire et
comme une
rgle
mesure,
c'est
cette
comme
l'ensemble
maximes
poser l'insens.
le
il
peut
les
im-
lui.
Et
il
se fonde
2.
Arn.,
De
237
fonctions '
moyen
du sage
ment
est
presque entire-
absente.
ils
ont essay
hommes
les
de la nature. La sagesse
dans
est
un
mme
de
l'tre
raisonnable
et
est
conforme
ment ascendant
et le point
celles
de
et se
pour
elle,
aucune valeur,
et crer
une
1.
Le De
2.
Officiis
de Cicron dont
la
n"' 124-125)
238
mme
:
la
morale des
xaTopew[j.aTa,
La grandeur
signification historique
et la
que Zenon a
l'effort
Les
d renouveler contre
les
du
ds
fait
ils
attaques d'Aristou.
la
le
que Chry-
et
sto-
mme,
avant tout,
comme Pyrrhon;
ils
plus
ils
fait
et peut-tre
prendre
au srieux.
la
et, semble-t-il,
morale
com-
84
comme on
parait or-
est post-
Arn.,
III,
de croire que
qui leur tait
Il
est
commune avec
de cette thorie
les cyniques.
239
l'intellectualisme de chrysippe.
S II.
On
La
Vertn.
il
morale tho-
la
la
la vertu, et
il
se pourrait
que ce but
l,
nous
le verrons, urys
des rai-
Sur
le
rle
du
aucune direction
tielle
il
confondait
1.
Pllt..
De Wrtul. mor.,
principe dis-
240
LA VERTU.
vertu dianotique
se
dans la volont,
le
et,
immuables
un
de
tat
cyniques
la volont-.
Zenon
un
savoir 3.
sur
l'effort
de la vertu
le
prdominer
fait
La tension, lorsqu'elle
point de
le
Il
in-
essentielle
pour
nence,
etc.^.
Le savoir
entirement expuls de la
est
vertu.
un retour
tualisme extrme.
Il
se manifeste
l'intellec-
par sa conception
2
1.
Arist., Elh.
2.
Toy
Nie,
i^Y^iiovixo
t^;
III,
<!iiuyrii;
Vf,
Plut.,
De
du moins que
et 3.
toteat;.
:
Arn.,
I,
50,
1.
CiC, Ttisc,
Cf.
l'on interprte
I,
Zenon (Arn.,
128, 31).
111,
60, 2).
241
l'origine ue la vertu.
C'tait,
classique de chercher
si
lzzxr,^'.z)
celle
Le
la vertu n'est
relle-; l'tat
pas
par
intellectuelle'.
de Platon et d'Aristote
si
ou par l'ducation
ou ac-
La
au moins)
ds l'abord, rejete.
est,
le rsultat
la
de plus, la vertu
Mais,
intellectuels.
et le
comme
la
ct des vertus
dence
est
<*
thormatiques
telles
moyens
ya
qu'il
que
la
pru-
non thormatiques
efforts,
1.
2.
Chrs.
ClXA?ITBB (Arn.,
3.
V,
18.
III,
poorUnt
n* 566'.
III, 53,
10).
Non sponUnea
lli.
4.
La distinclion
Ed.
de Chrysippe comme
le
mon-
Affecti-
chrysippe.
da De
44.
16
LA VERTU.
2ii.2
comme
elles
celles-ci,
au fond.
Si la vertu est, en son principe,
tuelle,
consquences
s'ensuit plusieurs
il
de nature intellecd'abord
mme,
et la vertu
l'opinion de Clanthe
d'un
sulte
galement que
si
une
c'est
pour
fois
toutes,
en r-
il
ou par
(TciavTYjTs;),
se
sippe a rencontr
une des
de toute thorie
ici
intellectualiste, l'origine
vie,
les soins
1.
mmes
(cf.
2.
(ex
rebus ipsis)
que
La
prend pour
on
mauvaise na-
la
l'enfant, ds le
le bien, cause
dbut
de tous
en opposition
II,
l'on
cit. : TnytvefjOai
Stob., loc.
v|iEi; Tiv;.
Eth. Nie,
vice;
des choses
de sa
la
du
donc
XX Su-
3).
Par exemple
n 237).
3.
Pour ce qui
suit, cf.
Chalcid.
Ad
comme
le
prouve
III, 55,
III,
la
1).
n 229), qui
comparaison
243
avanc en ge,
plaisir est
un
il
en
tire le
comme
bien, et s'attache,
des biens,
comme
du
A cette
grande im-
ceau^
La seconde question
tiplicit
aux thses de
l'cole
de l'unit
est celle
de la mul-
et
Clanthe, contrairement
et
de l'unit de
de
de
va
et
1.
2. Cf.
3.
il
de
I, 1,
1=1
III,
n734).
plus haut.
n'y a
que
la raison
la vertu
que
le
I,
1-
n"
246-251.
le
Zenon
3; Xfo; ovTjp;,
III.
et
Chrysippe
4. Ar.n., III,
n 202); pour
comme
4 (Arn.,
humaines, masculines
60, 15-17).
11).
La vertu,
ni, 75,
19). C'est
1.
LA VERTU.
244
L'activit
l'homme
duire dans
les
par partie. On
partie
consquences funestes de
la thorie,
s'en
la
vit
bien
lorsque Ariston
de l'du-
l'impossibilit
ceptes i.
de
psycho-
la vertu n'est
telle,
supporter,
etc.
Elles
2,
bien dif-
est
Chacune
a,
comme
nes une vertu matresse, mais seulement coordonnes l'une l'autre. Aussi ne sont-elles pas de simples
(irw '^ovia),
1.
Ariston a oppos
nettement
trs
le
(::vJ[j.aTa)
caractre
tendus
thorique qu'il
gogus
Quicquam aliud
celle
est sapiens
Arn.,
I,
quam
n" 357.)
humani paeda-
generis
Et
c'est
avant tout en
la
l'infini
de Chrys.
tales, cf.
13
non (Arn.,
I,
Sur
(61, 34-35).
Galien,
les objets
Discours Dmonax,
g 7
la dfinition
du courage
).
Arch:
f.
la
(cf.
Ps.-Isocr.,
pense de l'au-
Gesch. d. Philos.,
Y;7s;a.c
v.xv
2i5
le
caractre scienti-
Au moins
contre Ariston^.
tait
nir,
la vertu
si
si le
en gnral, seule
bonne, puisque
ses intentions
la difficult suivante
gnrique
devaient
s'u-
que dans
sa sphre,
chaque
il
dans
le
d'efifbrts
langage
dissminant?
se
pas
pose
intellectualiste, au-
un problme
mme
de l'me, en
l'activit
ici
dis-
y avait de vertus.
Mais ne brise-t-il
de nature
et
il
se
la
tout fait
rsout de
mais
elles
1.
un
un tout indissoluble
sui-
22-23.
2.
3.
4. Cf. l'objection
tus
si la
III. 51,
de Galien
III, J9,
Comment
11).
peat-il
LA VERTU.
246
mme
pr-
est
prsent
est
de
diffrente,
puisque
ou
la
si
phy-
ment des
1.
vertus^.
Arn.,
III,
De
Stoc. repugn.
2. Cf.
(Arn.,
III, 7'i,
23) qui
1.
20)
tend jusqu'
la priphrie
plusieurs sens
(II,
nral, tantt la
n" 590);
du corps
il
un quale
souffle
qui
s'-
mot quale a
35). Mais le
(III, 49,
marque permanente,
un
perma-
par avec
Il
II,
129, 6).
la
seconde espce
(II,
58, 19,
com-
hgmonikon
mais
elles
sont lies en outre entre elles non moins par un lien logique de cons-
Cf.
le
montre
le
texte d'Olym-
comme
vertus;
l'art
du
roi,
247
de sciences, insparables,
autres
on semble
'
ainsi revenir
un concept, une
connaissance
absorbe
la
les
unes des
au socratisme pour
dfinit spa-
il
>Tai,
rment. Mais
est
il
et
thorie volontariste.
On ne connait pas
encore, en Grce,
dont toute
la
l'opposition
science est
dans la bonne volont et la charit, et de la morale rflchie qui repose sur l'tude dtaille
des objets
et des
les vertus
dites,
comme
la politique, et
la justice
ou la
comme
le
voulait
physique (Stob.,
1.
JJcf.
commune
III,
ne prtend pas dduire d'une vertu quelconque une autre vertu, dans ce
qu'elle a
le
de spcial seuls
;
terme gnrique
Le paradoxe
les
points
communs
les
rattachent
qui en a une
les a toutes,
signifie
Philos {kun.,
9c>>pi;Tix^
n 297
fait le
principe
toutes.
2.
(III,
l'acte temprant).
xa xpaxTtx^n.
commua de
248
LES PASSIONS.
aux sciences
trangre
tibles
et
videmment fragmentaires
de progrs. Contre
lui,
et suscep-
somme de
techniques, ni l'apprentis-
commun
mais la sagesse
les sophistes;
comme fondement
idal et
la plus
S III.
On peut
et
en ses applications.
Les Passions.
phnomnes de
de douleur,
plaisir
agrables ou pnibles
fait
une pareille
peine considre
la souffrance
1.
Stob., Floril.,
supprimer non
*.
comme tel,
La passion ne
7, 21
comme une
relativement
consiste nullement
Dans
l'
apathie
, le
dans
sagedoit
219
la
remue d'une
faon exagre. La passion rentre donc dans la catgorie des tendances qui impliquent l'assentiment de
l'me
'.
quel qu'il
soit, est
mme
la dfinition
mesure o lact
de
vertueux;
l'acte
n'est pas
tifie
un
dans la
c'est
comme
le dsir
ou
acte
ration raisonnable
que
tre
l'on appelle le
prcd de l'op-
jugement. La
provenait
de la confusion
de juger
galement,
comme
nous
Si les passions
le
il
faut.
verrons,
ne peuvent
le
la
thorie
stocienne.
1.
Passion,
pjir,
25).
s'ensuit
il
6p(i.i^
d-
250
LES PASSIONS.
'
mesure o
'.
admettent
une
est
sens du
le caractre irrationnel
impulsion irrationnelle
mot
de croire qu'il
sence, l'attente
le
il
est contraire
est
maux
la peine, etc.
d'abord,
tant de
l'agitation
de la passion; elle
^.
plaisir, la contracte
de l'me ne
le
la
jugement,
et ce
se produirait pas.
dans
Il
est
impor-
est
un
ce dernier
Cf.
1.
jugement
non pas
et
(Cic, Tusc,
III,
2. "AXoyov...
la
le
premier
qu'il s'agit
mtriopalhle propose
comme but
10, 22).
xvYiffiv
vj/ux^j.
Chrys.,
De
(Arn.,
Affect.
III,
113,
14,
15).
Cf.
3.
391
(cf.
bien,
la dfinition
CicRON, n
La peine
est... l'opinion
l'existence
Arn.,
n"
d'un
se contracter. C'tait
Cf. sa dfinition
:
III,
rcente
du chagrin (Arn.,
du chagrin dpend de
(officie
la
2Jl
second
en
par consquent
du mouve-
est,
la passion,
Dans
en
thorie de Chrysippe,
la
propos de
efTet,
le
mal;
de
espces
affaiblissement de l'nergie de
Chrysippe
1**
maladie du corps;
ou
passion, six
la
distinguer
faut
un
faits diffrents
l'me que
il
un jugement sur
tation de l'me
la
bien
le
convenance de
l'agi-
passions
la peine,
retrait
c'est
resserrement
un panouissement
(l/./.'.j'.;)
en avant
un
dans
(psr-.)
le
(Izap-ic)
la crainte,
dans
(ujTsXr,)
dans la
joie,
un
jugement;
dans
de la ten-
l'ensemble des
faits
que
1.
Chrysippe,
De
affectib.,
ap. Gal.,
Abn.,
IJI,
114,
1-18 (cf.
127, 3).
2.
Chrysippe cherche
gements sont
3.
il
si les
ressort de 113, 3
les agitations
le
35-39).
ju-
xpioeviv ici-ftYveTsi
de l'me.
particulirement dans
f,
l'tre raisonnable,
III, 40,
c'est--dire sont
8;
cf.
III,
115.
252
LES PASSIONS.
dans la
le rire
dans
la tristesse.
faits,
il
ne peut y
valeur,
chaque motion;
ils
l la qualit parti-
chacune
d'elle.
mou-
nous
vement de
fugam),
le
retrait
saisit
dans
la peine, le
et
i.
titus
que Zenon
c'est
une
1.
dfinit
inclination exagre
En
cf. jiToia, le
i^^i, la
morsure du chagrin;
7, 15-,
transport
Arn.,
idcxuat?,
I,
commun
l'panouissement de la
question
'
pulsion et
253
tats, la r-
la
comme
consid(^rs
Les six
faits se
des espces de
sement de l'nergie
jugement sur
la
^.
cpixat
convenance de
un affaiblis-
1"
bien;
le
la passion; 4
un
3**
une ten-
5 l'expression
des motions.
Sur
de
la
les
de
diffre
ses prcesseurs.
Chrysippe
faits,
quels
il
1 C'est
jugement
^.
la passion
la passion-
dans
le
ment; Chrysippe
ment
(xp-'ji) ^.
le
juge-
le
juge-
la
ou
le
mal
^.
Mais, d'abord
la y.piz::
1.
les-
y avait divergence.
Comp. Arx.,
2. Cf. p.
aucun
texte ne
nous
dit
bien
que
bien et
n 205-210.
1,
250, n. 3.
Source
Tragments
du
y traitait
la
III,
3.
il
112, 25).
4.
Arn.,
5. Cf.
comme
I,
n" 209
III.
n" 461.
exemples donns
254
LA PASSION.
Zenon
sion,
peine
est
l'opinion
D'ailleurs,
tait lie
dans
de l'me
d'une faon
si
faire
de l'opinion la
La thse
dont
de
Chrysippe
s'agit,
il
jugement sur
sime
fait
sippe
est
celui
c'est
le
bien et
jugement
le
qu'il a intercal
le trouble
de l'me,
port
le troi-
fait
agir contrairement
fait
s'il
Chry-
comme
bien
entre le
la colre
autre
est
s'agissait
incom-
de l'opinion sur
En second
lieu,
1.
2.
De Hipp.
et
III,
131, 2.
non
Tusc,
Cf.
74.)
Mme
si
pourtant Cic,
sion (Cic,
De
Finib.,
Acad. Post.,
I,
comme
10, 35),
38; Arn.,
les passions
identifi
III,
le
colre convenable.
m,
-.
la
il
51, 12);
I,
passion
[Tusc,
III,
aux
opinions
(cf.
y a vu la cause de la pas-
comme
dans
le
mme
texte,
rsultat de l'opinion
24-25; Arn.,
III, 93,
1.
38-
43).
3.
agissent bien
rien, et
ils
mme
s'ils
Arn.,
III,
ou mal,
ils
125, 26j.
qu'ils
si
la
il
faut agir
comme
ils
le font,
(Chrysippe,
255
duit
exagre
et
jugement sur
le
ce passage
s'il
ait
'
de dis-
s'agit plutt
il
le
nous en avons
la produit. Enfin,
dans
sive,
le soin
de l'opinion sur
le
;0u fuir;
vrai dire,
une
il
\ue Stobe
y a donc l un
est
est
m,
le
croyance faible
RN.,
2.
mais au
Nous ne pouvons
I,
les
pas-
51, 17).
Ed.
d' as-
4.
et
no 384.
1.
In., 113,
n'est
cond sens de
est bien,
rechercher
3.
s'agis-
s'il
opinion
telle
le
et
non comprhensive
[sentation
mal
effet,
[pas rechercher
le
-.
bien
en
jugement-passion de l'erreur
sait
la
(Asi<r., III,
le
niau-
126, 29:
Pour
la
(Arn.,
du sa^e (D.
distinction de ces
III, 147,
II,
qui consiste
2oG
LA PASSION.
premier sens,
passion; celle-ci
et la xpfci sur la
est,
convenance de
la
second
le
sens, c'est--dire
est
Il
vraisemblable que
c'est
par Chrysippe.
C'est l le pre-
et
est
il
mettre dans
le
tant
plus rigoureux, de
et
entre les
mier
faits, et
fait et le
d'abord sur
La
fai-
jugement faux? On
sait
ou
que
le
lorsqu'il s'agit
le
les rapports
fait primitif?
de la vertu, Clanthe
fait
prvaloir
du jugement
la racine
comme
supprimer
texte de Stobe,
1.
irpb
cruYxaTaTBetrat
K.axaXri^'w;
TtpoitTCTEtv).
6,
de
la
ne pas
le xa
pour
le
aussi
passion
il
expliquer
la
^;
la
pas-
dans
la faiblesse
qu'un
rsultat
de l'me, dont
^ Au
le
2a
<
du jugement,
le
phnomne
essentiel
suffirait
dmontrer
l'insis-
de ce qu'il pense,
traire
un principe
est
et lui faire
spcial distinct
avouer que
du jugement
le tsvs;
2.
mais
^.
l'effet
rcent sur
Seulement
cette
de la passion
le
bien et
le
perdu toute
*;
mal
la raison a
passion est
rcent
la cause
un jugement
, c'est--dire
non
actuelle
^;
manire
d'tre,
me en habitude
mme
1.
stable, alors
il
y a maladie
du
et,
I,
conclusions (Ar5.,
du
III, 123, 8)
sur
la
tirer
du
corps.
3.
Cf.
la
description
de
cet
tat
dans
les
textes indiqus
not.
prcd.
4.
III,
92, 23},
CHRYSIPPE.
17
258
LA PASSION.
et vif,
phnomnes permanents.
qu'elle n'est pas
mme un
ni
Car,
une maladie,
lment du vice
mme
pour la
elle n'est
raison
pas un vice,
'.
phnomnes corpo-
Sur ce point,
rels.
la
grandes
difficults.
ment,
la passion
si
On demandait
du chagrin
est
un mal,
peut
le
afiTaiblir le
mal qui
1.
l'a
m,
102, 38,
le
temps
caus reste le
mme
Arn.,
com-
Chrysippe
motu
"'^?
une
ei.
la faiblesse
qu'une
passion plus forte, savoir l'opinion que de faux biens sont non seulement
des biens, mais les biens les plus grands (130, 32; comp. Stobe, 102,
39-40).
2.
dans
nav,
la faiblesse
tique
dans
3.
le
l'tat
de faiblesse
(1.
la
III,
dans
121, 27)
les penses
dans
ou opi-
(1.
15)
qui consiste
identifi
la
courante),
il
III,
le
259
ou diminue;
la faon
elle
au
contraire, la passion
augmente
me
lui
telle
l'in-
cesseurs
fluence
Il
(^
semble,
du temps,
dit-il,
c'est le
ici
jugement
-;
passage
et le
contraire l'intellectualisme,
ici
en
serait,
si
effet,
tout fait
Chrysippe n'entendait
que
le
elle
implique toujours
jugement ou
la dcision que,
3.
pour un
stocien,
augmentations
mme
et
Les
le
prcde
le
jugement sur
le
de cur,
les effusions
1.
2.
117, 38 sq.
3.
Il
emploie
nable, signifie
dsigne par
pour
i.
le
De
(1.
28) le
mot
ici l'inclination,
3e$i:.
Mais
terme spcifique
le
accompagnant
le
terme gnrique
III.
119, 28).
jugement, ordinairement
6p(iTi
est sourent
?0; 42,
5).
employf
LA PASSION.
260
conforme tous
jugement
^.
Pour
cette raison, ds
le
la passion avec
ne peut
sortir
des passions diffrente du jugement et par suite irrationnelle. C'est dans ce sens que,
dveloppa
se
En
la thorie stocienne
au milieu de toutes
par
le
jugement)
les
dfinit ainsi
On
elles sont
elles
sont vi-
en notre pouvoir^.
en
vement
la partie
du
trait
^.
le
celui-ci,
surtout
III,
la sagesse^.
125, 26.
1.
ci",
2.
3.
Ibid., IV, 9.
4.
Arn.,
m,
93, 2.
I,
n 576-577)
il
draontre
361
de vue de l'homme moyen et de ses devoirs journan'exige la sagesse que du mdecin des pas-
liers '; il
sions
*.
Il
prosdsoirement
et le traiter
dpart
^. Il
en
comme
moments o l'homme
de la conscience
^.
De
faut accepter
comme
prenant
les
l'amour ou
ou
points de
espces de passions,
il
les
les ides
mme
malade
la colre vio-
les reproches,
dans ces
tout cela,
il
ressort
mme
que Chrysippe
ment
le
^.
remdes prventifs,
que
le
Cic, Tusc,
montrer que
2.
des
3.
4.
le
qu'il
19 (Ar.n., n 570).
Le principal dans
la consolation est
de d-
maux
possibles^.
comme un
maux
soigne
tre,
(::a9)v vro;
le
comme
De
5.
(Cic,
.\R?f., III,
n 484).
On
Sur
la
III,
262
LA SOCIT.
nable
on a
tort d'y
mme
titre
que
comme dompter du
nous-mme,
et
il
l'acte raison-
de ce que
comme
morale intrieure,
entrer en scne.
IV. La Socit
politiques;
de
la
meilleure constitution,
que de Zeller
n'a produit
reste
aucun
peu prs
homme
juste,
que
le stocisme
marquait dj
Chrysippe au
de Posidonius
p.
204).
1.
lieu
d'aprs Bakk,
Posidon. Reliquim,
Sur l'usage des maximes des potes, Arn., 131, 34; 132,
p. 13,
sur les
26.
hommes
po-
263
L'INCLIXATION ALTRUISTE.
en matire politique
Dans leurs relations
et leur
peu
d'activit pratique.
avec les
soit
avec les
soit
cits,
grande rserve
la
plus
ils
Quant
accept
la
sans
rserve
les critiques
l'argument de
les
notamment
murs
divergence des
la
par
diriges
entre les
qui accumule, pour les dvelopper, toutes sortes d'anecdotes historiques. Les lois
des cits
purement
sont
conventionnelles'.
dans
Pourtant,
pratique,
la vie
ils
n'aboutissent
Nous trouvons
ici
comme
de synthse conciliatrice.
humaine,
dgage
de
pensent que
l'appendice-^
la socit
des
ventionnelles
que
avec
elle,
1.
Cf.
2.
est
supra,
l'on
le
tort
de
45, 108; Ar!(.,III, 79, 35). CicroD cite ici les diverses
747
sur
37".
<i
(cf.
la
na-
le
744-745-746\ sur
peu d'importance de
la
I,
la
cynique de
l'acte
de manger
Tuscul.,
coutumes sur
confondi'e
p. 14.
Est in ornai
Chrysippe sur
con-
lois
13.
II,
46 (Awf.,
III, 79,
264
LA SOCIT.
ture;
Ils
socit est,
la
procdent
d'o
familiale
premires
les
socits-.
si
hommes
des
comme
dire, extrieure
aux individus;
les
elle
englobe
lui,
pour
ainsi
vient de l'action
et les
comprime.
hommes,
les
germe des
une
pure convention
soit
contraint les
(attitude
soit
c'est le
parti
que prennent
les
Stociens.
justifie
1.
STcovaov...
f,
Cic,,
De
fin..,
TtXi;
3.
l'origine
cit,
et elle
111, 80,
42);
65 (Arn.,
congregationemque hominum
Sur
et universaliste
et
III,
83, 40)
Nos ad conjunctionein
un
parallle acadmique;
nous verrons plus tard des traces d'une polmique de Chrysippe contre
la
Rpublique de Platon.
265
le stocien
le
tions de
ne l'en empche.
duquer
avec laquelle
que
le
dveloppement
La seconde consquence,
doit aussi
Il
rien
si
de rsignation fata-
acceptent
ils
formes de gouvernement,
toutes
jugement sur
ils
c'est
les
formes
les diverses
1.
Sur
les
genres de vies.
liv. I
III,
fants, n 733.
Le cas de conscience
qu'il pose
Arx..
propos du distributeur
admet
III,
cette fonction
la
cf.
n" 694).
Cf. l'attitude singulire
2.
da
s'il
-.
il
24: ce qui n'tait pas l'opinion de tous les Stociens; ib., 30);
II, 173,
il
pourra
174, 20-22)
de vie
Pll't.J.
3.
cite
de Chrysippe, ap.
C'est l'opinion
Sur
les
genres
il
trieurs (Stob.,
20, 2;
qa'il
(Fragments du
Ed.,
De Clementia,
II, 7,
I,
19, 2
Dio Cbr\s.,
<
III,
45;
Se."*.
De
benef.,
II,
ce
266
LA SOCIT.
rvolutionnaire;
ils
en conserva-
parlent
2.
voir,
Nulle part,
ils
une forme
politique,
o la justice
dcouragement, mfiance
Sans doute,
le stocien sait
c'est qu'il
monde
pris
dieux et les
hommes
dont
les
Cosmopolitisme stocien.
nous rendent
comprendre
que
le
mot
est,
Le sage
est
non seulement
libre,
mais
roi,
la
Zenon
stociens admettent
donc
royaut tant un
sages. (Opinion de
L'opinion que
la
royaut,
c'est la
le
comme
le
Les anciens
royaut idale.
types: royaut, aristocratie, dmocratie (Diog. La., VII, 131), vient peuttre
de Pantius (Kaerst,
loc. cit.).
267
LE COSMOPOLITISME.
les
par
le
cosmique,
la cite
ils
lorsqu'ils parlent de
monde
il
s'agit
pour
les
Ce cosmopolitisme
du
droit
em-
velle
ils
et
est
de
-.
la justice.
La caractristique
de
sphre
hommes
runir les
1.
jexandre et
le
la
les
3. Cf.
Avant
insparables
la disparition
des cits
ici
Il
un sens symbolique.
III.
pue
unir la race
le droit sont
indpendantes,
non seulement
2.
Dans
la cit 2.
M.
268
LA SOCIT.
ils
se rali-
comme
hommes ind-
gouvernant
les relations
pendamment de
morales des
hommes
de nature des
l'identit
et des
des
diffrences
compltent
des
et
doivent
et
ingalits;
(c'est
social)
individus
les
se
mme
en cela que se
rester
diffrents
la
l'individu
de
la
pour
premire
la
apparat l'ide
fois
membre
de
la
est
supra,
t.
Cf.
2.
3. Cf. les
p. 212,
note
3.
b. c.
ciales;
il
il
comme
comme
l'on
et
du
entre le matre et
le
salariat est le
le
serviteur
mme
Abn.,
n'a rien
salari,
c'est
l'esclave...
le
III, n*
un change de service
De
ben., III, 22
en ce qu'il est
fondement moral
il
de l'esclavage
institutions so-
il
III, n 350).
269
LE COSMOPOLITISME.
mo-
juste conventionnel
le
du plus
les
fort,
comme
rduite
tice naturelle,
juste naturel
mais
jus-
la
voulaient au droit
ils le
non seulement
et stable
comme
l'quit.
dgager ce
y avoir de naturel, de
commun dans
la
qu'il
peut
notion tradi-
tionnelle de justice.
Leur cosmopolitisme
thse conciliatrice
une syn-
semble-t-il,
celle d'une
au
lien social.
amnent naturellement,
Ces ides
est
les
que
les
relations
politiques.
le
de l'humanit universelle
par l'amiti de
1.
Pourtant ne concluons
moyen
est
Pantius et de
stocisme, o l'ide
de loates
Sur
ni
I,
les
Dieux
une autre
a II
origine, sinon
en Zeus et en
2. Dior..
Arx.,
nature
la justice
la
Chrysippe
Scipion.
et
les
III,
choses di-
un autre principe,
commune; c'est de
du mal (Put.. De
270
LA SOCFT
de vues;
lui,
et
sage.
L'idal indivi-
presque
hommes peuvent
ne
s'y ajoutent
pas ncessairement,
de l'individu qui
c'est l'intrt
mme
et,
est seul
alors,
en jeu
^.
Ce
conu
hommes comme
les relations
que
la justice
est
-.
que
moral impliquait
l'acte
la justice.
Le nerf de la
que prend
1.
Cf. par
2.
CiiRYS.,
n" 288)
on
l'acte
moral,
comme
obissance une
exemple l'picurisme.
Contre Platon (Plut., Sioic. repugn.,
Il est
un
n 289),
l'homme injuste
personne (pXirTovxa
lui-mme.
Ttap'
c.
aussi
loi,
Il
se nuit
est vrai
qu'en un sens
lui-mme et attente sa
il
271
la droite raison
comme
conue
loi
mo-
i*ale,
moral.
l'acte
soumis
que juge
la loi
et
dont
crateur de la
essentiellement
et
loi.
La justice, en ce sens,
la
en proportion de sa valeur -
dun
Elle est
ceux qui
il
rend la justice,
mais en tant
est justiciable,
il
comme
s'agit ici
il
donc la vertu
est suprieur
le
juge
non pas
sup-
est
tant d'une
la justice^; le
sage
est lgislateur.
faut se
Il
comprendre,
le
1.
est
et juste;
Pour
De
Stob., Ed.,
3.
Cf.
alleg.,
I,
4. Cf.
II,
(Plut.,
premire proposition,
Leg.,
I,
12,
33 (Auf..
III,
De
les inter-
78, 28)
la
la justice,
PinLox, Leg.
87.
AKDRomccs
(ABif..
m,
67,
17); Stob.,
Ed..
II,
ib.
{158, 2):
272
LA SOCIT.
de la
que
loi politique
nation politique
puisque
chef d'une
tendrait
du monarque,
que
l'ide
la supriorit
le
Il
platonicienne
l'ide
ment
plutt
le
cit, la lgislation
une
devenir
dont
il
s'agit ici
lgislation
d'ordre
exclusivement moral.
Enfin la justice peut tre considre en tant que
rgle de la rciprocit des services, justice interindividuelle
et saintet^, et,
un
les sages
mme
moindres actes,
ment >\
semble que
Il
s'ils
les
s'ignorent
rciproque-
1.
narque dans
La
2.
le
Politique.
justice
comprend,
consiste conserver
comme
la justice
que Platon se
fait
presque
du nno-
dans
les
changes (Andromcus,
l.
c,
67, 1).
3.
4. Xp)ffT(5Tyi;
quand
il
ib.,
12.
1.
SN.,
5.
De
(la
1.
11-14.
faut rendre
un
bienfait,
comment
et
de qui
il
faut le recevoir),
Il,
Cf. l'expression
17, 3; Arn.,
IH, 182,13.
De comm.not.,
22.
eux une
invisible
de socit mystique,
sorte
la sagesse
ou la raison
un bien commun
et
que
cette
est
de tout parce
mchant
le
ils
^ De
ne peu-
manquent
ils
faut
Il
qu'ils
en ce sens
socit, les
un
de sympathie
la
est
273
le
de
sujet
que
nitaire
de socit
la notion
romains
direction
y a un
droit
humain suprieur
vera dans un
(Arn-,
III,
si
la cit
n 62")
tout
nistiques
huma-
il
1" la
de Dieu, des
Un
cf.
ci-dessous
xv
jii^
cwiat
iit^te
y'.vw(7xovr; tu^j^ovoikiiv ,
1.
Ti
les
les enfants
Chez
les sages
Le mchant
est
4.
Ep.,%, 14 (169,
5.
et
De
De coinm.
St.
repugn., 12 (Arn.,
Sty.,
9).
comme maison
la
III.
Le sage a
comme
sagesse.
18
cit
CONCLUSION
comprendre au moins
les
premier plan
le souci
que celui de
la
que
l'on
spculation pure.
demande
c'est
alors
Il
faut chercher ce
aux philosophes
et ce
que
Il
gens
suivissent
stocisme
doxographiques.
avantage
Ils
positif, ce
culture gnrale.
dans
les
collections
la
culier, la philosophie,
gnrale,
en tant qu'organe de
la culture
comme
276
CONCLUSION.
complet rincomplet
le
une
extrieure
fin
trouve
sa
pratique;
et
dans
fin
mais la philosophie
la
sances ^
Or, la culture gnrale
l'on veut,
si
communes
importantes
considre
lative
comme une
non
comment
tre considr
entendaient-ils la culture?
comme
ides philosophiques;
comme
telle,
non seulement
la philosophie,
de leur doctrine
1.
elle-mme
les
soit
dans
cratiques,
Mais
comme
celle
du
Cf. l'opposition t/vyi, nKnri^ri, Gal., Abn., II, n 93; cf. n" 99 sur
l'o'pposition
y/cy.Xta
de
la
[la^ata dans
les
spciales;
L., Vil,
129).
LA CULTURE GNRALE.
comme
gieuses,
celles
La
l'astrologie.
du
277
Destin, de la di\-ination, de
culture
prconisent ne doit
qu'ils
pester trangre
actuelle dans la
civilisation grecque,
d'Homre
comme
ou d'une
d'Hsiode,
et
de
celle
comme
qu'il s'agisse
celle des
valeur
pomes
rcente,
ment
ils
fatras
de connaissances
au moyen de
si
notions communes.
l\
s'-
n'y a pas de
son origine
dans
mme,
loppement de
avec la nature
communes
la
l,
en harmo-
est d'extraire,
dans
les
croyances de la
Par
dve-
la nature.
et
le
de non
cit,
factice.
dj singulirement
La culture
de
la nature.
278
CONCLUSION.
et
comment
n'y sont-
rigine
ici
que
l'on voit le
mieux
le
ou actes spontans,
et la science,
comme la
vertu, ne
La connaissance de
toutes
les
cet
accord
est infiniment
suprieure
un cercle
vicieux?
doivent entrer
comme
mais
l'exclu-
auquel
le critre
d'artificiels, d'ajouts
que
le plaisir, la
qu'on taxe
peine ou la piti?
la
nature
la
na-
et providence, et la sa-
LE ROLE DE CURYSIPPE.
est-elle,
soit
le
mot d'ordre
est
279
la
de ne rien
sacrifier
il
n'est
pas
commun pour
pour
la vie philosophique.
ou de conduite a
convenances
ses
reste rsumer,
nous
le rle particulier
Au moment o
et
de Chrysippe
il
est
stocienne courait de
faire face,
dans
par ses
devenu chef
d'cole, la pense
nombreux dangers;
efforts, le
a su y
il
et
a spar radicalement
l'a
le
forc se recueillir,
stocisme de la politique,
pour
cour des
dans
rois, et
ainsi dire,
ainsi,
il
les
le stocisme risquait,
les ardents
combats
dans
et sa
politi-
puret
si
elle
ne servait pas
la
dcou-
moins
solide et
pris
sujette critique.
une conscience
impliques dans
systme
la
claire de
les
En physique,
beaucoup de
il
dilficults
affirmations fondamentales
du
280
CONCLUSION.
du mlange
maximum
dveloppement
son
et
plus
dans
l'effort
dfini et
qui,
il
son
haut degr
dans
d'orientation.
espce de volontarisme,
lui,
lui
le sto-
Enfin son
mettant toute
la
vertu
prcis;
c'est
seulement, pense-t-il,
par la
suprme de
Certes,
le
l'action.
stocisme
aura
dangereuse;
lutter,
de Carnade, et
crise la plus
il
sortira
de Posidonius;
a
fix
cole
il
quelques
traits
cette espce
l'-
de ratio-
Acadmie (noDTelle),
11,
15,
59,
113, 225.
accident, 135.
apptit
arbitre
action
(et passion),
(cf.
Archdme,
117, 126.
inclination),
105, 189.
189-196.
33.
Ares, 37.
adiaphnrie, 222.
aristocratie, 266.
alexandrinisme, 201.
allgorie, 37,
203.
altruisme, 26i-266.
me,
30, 33,
44,
me du monde,
45-48,
158
54,
83,
133, 135,
sq.,
200.
amiti, 220.
266.
amour. 261.
art, 276.
amphibologie, 27.
assentiment,
29,
.4na\imandre, 144.
102
animaux,
anthropologie,
158-172,
173.
anthropomorphisme, 214.
Antigone,
225, 229-232,
alliages, 126.
sq.,
tipater de Tarse,
apathie, 248.
Apollodore, 33.
195,
226,
150, 214.
ataraxle, 222.
7, 33, 232.
sq.,
240
astrologie,
8, 12 sq.
169,
sq.,
121.
138,
282
atonie, 252.
aversion, 169.
99-101, 102
bien, 66, 67,
170, 219,
223
sq.,
225
53.
sq.
141,
147, 156,
202.
bienfaisance, 272.
bienfaits, 235, 272 sq.
Bion deBoryslhnes,
19.
continence, 240.
Carnade,
11,
183 sq.,
100,
190.
casuistique, 235.
catastrophisme, 156.
catgories,
133-135.
corps,
109,
72,
118,
195,
225,
245.
129-133,
174,
194.
sq., 194.
143-158,
173.
Crs, 37.
cosmopolitisme,
Certitude, 62.
couleur, 84.
9,
13.
266-270.
changement, 110.
crainte, 251.
chimie, 126.
cration du
Chrmonide (guerre
monde,
80-108.
de), 12.
Chypre, 7-8.
Cronos, 37.
croyance, 295.
cyniques,
2l0,
264, 267.
Clanthe,
148, 155.
62,
123,
191,196
sq., 200,
209, 213,
Clomne,
dclinaison, 190.
dfinition, 22.
demande
2, 13.
(dialectique), 65.
Dmlrios,
dmiurge, 147.
19.
8.
Dmocrite, 181
droonstratioD,
71, 77 n\.
61!, fiS,
quit, 269.
30, 37, 40-42, 61,
24,
76 sq., 131,
Epicurisme, 37,
destin, 22,
172.196. 200,202,
ristique, 68.
rinyes, 178.
erreurs, 27, 214, 255.
209, 229.
eschatologie, 214.
Eschyle, 173.
deToir, 234.
dialectique,
29,
10,
59-80,
133,
154, 181,205.
Eut,
2,
262, 266.
ternit, 149.
66
34. 36-40,
si.,
126, 128.
104
dieux, 30,
283
196-214.
sq., 71,
218.
246,
267 sq.
tre, 118.
sq.
Euripide, 203.
Diognien, 40.
vnement, 70,
discussion, 79.
vhrarisrae, 197.
divination.
30
sq.,
41,
71,
76,
73.
volutiunnisme, 147.
exercice, 241.
dolichodromes.
exprience, 75.
9.
doxograpbes, 33.
exprimable
dualisme,
116-143,
(Xexiv},
25,
69 sq.,
132, 180.
de l'me, 168
sq.
conomique, 247.
effet.
effort,
132, 133.
galit, 268.
sq.,
135-143,
Empdocle, 202.
fin
fonctions.
sq., 230.
233-238.
189-193.
284
gologie, 144.
innit, 66.
germe, 166.
innocence, 241.
insensibilit, 163.
Gorgias, 15.
grammaire,
intellectualisme, 49,
21.
invention, 64.
hgmonikon,
ivresse, 234.
hgmonikon du monde,
jugement
(xpidi;),
169,
226, 249,
Hra, 205.
136, 143-146,
jugements
(cf.
proposition), 21,22,
41, 99.
Hercule, 202.
hrdit, 161.
270-273.
Lacydes, 11.
Homre,
homme,
213, 226.
Leibniz, 207.
Liber, 202.
humanit, 269.
commun,
ide, 128.
lieu
idalisme, 96.
64.
ignorance, 215.
59-108.
8f
173,
immatriel, 126.
lumire, 84 sq.
impntrabilit, 126.
luxe, 53.
Lycon, 15.
impulsion, 90.
inceste, 52, 263.
magistratures, 265.
232,
276.
indiscernables, 113.
229-
mdecine,
192.
28:
mditation, 261.
mlange, 126.
253, 255.
168, 200.
178. 205,
mmoire, 82.
Mercure, 202.
oracles, 30 sq.
mtriopalbie, 250.
269.
monde.
119, 146,
149,
monisme,
orphisme, 214.
oole, 167.
215-
273.
panthisme, 154.
paradoxes, 217
mort, 159.
parntique
mouvement, 30,
[cf. conseils).
parole, 167.
181.
participation, 128.
mystres, 196.
248-
262.
pchs, 219.
pdagogie, 15,45, 53, 61, 216. 223.
241, 243, 246, 275.
264 sq.,
peine, 207.
Perse, 13.
personnalit, 204.
277.
161, 165.
persuasion. 36.
physique,
30-48,
76,
Nietzsche, 158.
noblesse, 268.
plaisir,
41,
communes
65-68.
205, 226.
nuit, 34.
'prnotions),
162, 170,
"7.
53, 232.
'ri
-]..
248,250
sq.
notions
109-214
nerfs, 166.
179, 197,
plantes. 15 1.
plantes, 206.
170 sq..
286
pluralisme, 109-115.
245, 250i
pneumatisrae, 163.
Polmon, 223
sq.
247.
201-205,
polytiiisme,
recherche, 66.
246.
Posidon, 37.
Posidonius,
relatif,
154,
204, 214.
prdictions, 71.
prfrables
prnotions
renaissances, 173.
(jrpoTriYtxva),
(cf.
231.
notions communes),
Renouvier, 93.
repentir, 215.
reprsentation,
26,
162,
86-98,
probable, 235.
195.
progrs, 218.
103.
hypothtique
(xlvov), 72 sq.,
(iruvja-
vraies et
reproches, 261.
prudence, 239
8,
fausses,
87.
Ptolmes,
82-86,
privation, 23.
proposition
134.
relativisme, 83.
205-214.
Rha, 37,202.
rhtorique, 60, 68, 247.
sq., 241.
richesses, 35.
10, 13.
punition, 207.
royaut,
220
213,
52,
sq.,
246.
265 sq.
204,
questions
91, 146,
206,
213,
215-223,
233
sq.,
233.
sq., 273.
quitisme, 226.
salaire, 268.
saisons, 153.
225,
235 sq.,
3,
34, 37,
287
thodice, 44,
science,
6.>,
53, 171,
205-214.
Thophraste, 143.
semence, 33.
Snque. 154.
sens
commun,
65, 221.
tradition, 198.
utilit, 245.
spulture, 263.
utopie, 266.
0T,{iatv6ji.va,
20 sq.
valeur
signe, 72.
socit, 35,
262
sq.
verbe, 70.
veines, 166.
V,'>,
\:m.
vertu, 39,
sommeil, 163.
80-81.
85, 170,
180.
179. 210.
212,
239-248,
249.
209 sq..
170,
211.
242,
99,
197.
sorite, 80.
vision, 33.
Speusippe, 223.
voix,
.33.
volontarisme, 247.
spiritualisme, 129.
231, 240.
:r>9.
2.5G.
Straton, 15.
substance, 30, 12
Xnophane,
i,
144, 202.
133 sq.
Zenon de Cittium,
7,
13,
19, 33,
sujet, 134.
159, 168,
171
sq., 189,
199 sq.,
237, 266.
Zenon de Tarse,
S.,
110,
122 sq.,
Zeus,
30,
32,
7.
35,
37, 39,
44, 47,
Prface
Livres cits
\ ii
Introduction
UM
PREMIER
Chapitre premier.
et la
et
Cilicie.
et
sicle.
de Chrysippe
Chapitre
7-16
ii.
Le catalogue de
l.
Les
2.
crits logiques.
d'Aristote.
S 3.
Les
Chrysippe
20-22
et l'organoii
papyrus logiques
trait
17-19
Diogne Laree
Sur la nature et
Sur le destin.
la
Gnralits.
Physique. Sur
22-29
Le
les
Sur la Providence. Le
papjTus d'Herculanum. Sur rame
passions. Star
^4. Les crits thiques. Sur
Sur gouvernement. Sur la justice
dieux.
30-48
les
les vies.
CURVSIPPE.
48-55
le
19
290
LIVRE
II
LES DOCTRINES
Chapitre premier.
g 1.
La
La
o^
logique
dialectique.
Chrysippe inventeur de la
dialectique stocienne.
nit morale.
des
une science
Les notions communes.
S9-6&
Leur origine.
Leur
65-68
valeur
Le Logos
et l'Exprimable.
La
La
Dialectique
Le critre de
ton et
La
la vrit.
Les
Stociens, Pla-
80-82
les sophistes
La reprsentation passive
reprsentation.
purement
de Stein.
La
L'oppo
et smiologie.
68-80
La dmonstration
La thse
Le verbe.
proposition hypothtique.
sition logique.
2.
L'importance du lan-
sensible.
La
est
Discussion de l'hypothse
82-86
tension psychique
reprsentation comprhensive
Discussion de
la thse
Le
problme.
de Brochard et de Gan-
Le texte de Zenon.
comprhensive
et assentiment.
Reprsentation
Thse de Stein.
La comprhension.
Comprhension,
raison, per-
99-101
ception immdiate
et
l'intelligence, la
tendance
et la science
101-108
1.
II.
291
La Physique
109
pluralisme Toute
Les corps. La thorie
la qualit propre. Rle de la sensation de
Les pricipf s de
la
physique :
le
de
109-115
contact
Le
$2,
La
dualisme
116
et le patient.
la matire.
L'agent
Aristote et
stociens. Dieu et
Double aspect du dualisme. La
thorie des principes.
les
lments.
Force et matire.
thorie des
Le
Aristote et Chrysippe
souffle.
Le m-
la participa-
tion platonicienne
Aristote
cause. La cause
L'unit de
Thorie des catgories. Sa place
sique. Divergence avec Aristote
Thorie de
la cause.
et les stociens.
la
129-133
et l'effet
est
et
16-129
dans
la
phy133-135
transmutation.
Aristote et
Heraclite.
tote.
la trans-
133-142
Rsum
S
3.
Cosmologie
Polmique de Zenon sur
La cosmogonie. Divergences
L'Hraclitisme.
du monde.
l'teroit
143-146
avec Heraclite
Influence de Platon et d" Aristote.
nent.
Le
dieu perma-
Le dmiurge.
pas volutionnistes.
cription
42-143
143
Les divergences
le vide infini et la
et Aristote.
sympathie uni146-153
verselle
Le panthisme se
stocisme postrieur.
le
153-15:
292
Conflagration universelle
retour ternel.
et
Les
de la conflagration.
fication
Signi-
stociens et
Nietzsche
Anthropologie.
4.
Nature de l'me
l'me.
et
Le
triple sens
psychogonie.
du mot me.
56-158
158-15^
Corporit de
La gnration de l'me.
l'hrdit.
Les causes de
La croissance de l'embryon.
Thories
d'Athne d'Attalie.
Le
pneumatisme
L'me raisonnable.
Ses
parties.
parties.
tion,
Zenon, Clanthe et
Chrysippe
% 5.
159-172
Le destin. Antcdents de
-
la doctrine.
Chez
vnements humains.
et le
destin.
L'explication
Raction stocienne
un principe d'essence
physique
le destin est
Logos d'Heraclite.
Le destin
tin
ncessit,
causalit
nisme.
et la divination.
embrasse
celles
les
du des-
la nature,
de
la
Le Destin et le principe de
causes antcdentes
Le Destin
Le Destin
La conception
du Logos, de
du hasard.
:
et la
et le principe
le
dtermi-
sympathie universelle.
de contradiction
les
177-1 89
futurs contingents
LeDestin
Libert
et la Libert.
futurs contingents
Clanthe et Diodore.
172-177
la
et ncessit.
Les
Le possible et le ncessaire.
de causes.
La solution du
189-196
293
La connaissance
Position des Stociens
critiques des sophistes. La
aux
par rapport
196-198
Valeur de ces
preuves
198-199
Monothisme.
sition
au monothisme
Indtermination de
juif.
du dieu suprme
la nature
Polythisme.
199-201
La mthode allgorique
rissables.
sont p-
ils
sa significa-
Providence
et thodice.
extrieure l'homme.
201-20.5
Action
de
la
providence
La providence
et
et la vie
cynique dans
L'argument du mal comme cons L'argument logique influence d'Hera Rapport de l'homme avec dieux. La
divine. L'apothose du sage. Tendances
la thodice.
quence.
clite.
cit
les
mystiques de Clanthe
Chapitbe
g
I.
III.
205-214
La morale
Le sage et la
fin
125
des biens.
Le
problme du
et le
ment de
la thorie
Le deuxime l-
morale stocienne
le
natura-
Chrysippe
et de la nature.
successeurs
Zenon
la
et ses
213-233
294
Les fonctions.
Dterminations des
fonctions.
La question sur
La casuistique. Le suicide
tions
du sage.
l'ivresse
)).
Les ques-
233-237
237-238
Rsum
g
La
2.
la
vertu.
Caractre pdagogique de
morale stocienne.
Aristote
la vertu.
et
La
La notion
d'ef-
Retour de Chrysippe
Origine de
vertu et du
la
Le principe de
du sage
du savoir dans
rle
avec Ariston.
3.
Le
Zenon.
la
Polmique
comptence
239-248
Les Passions.
Le jugement
et la raison
ciens.
nance de
l'agitation
l'me, la passion et
Selon Chry-
de l'me.
le vice.
Les phnomnes
Les remdes de
la
248-262
passion.
4.
La
socit.
La critique cynique des lois civiles. Universalit de l'inclination altruiste. Les fonctions
du sage dans
ment.
Cosmopolitisme
polis.
la cit.
Les formes de
Le
stocien.
262-266
Amphibologie du mot
Oppo Rapprochement
avec
gouverne-
L'utopie politique
les sophistes.
L'ide d'humanit
266-270
La morale insparable
Le sage lgislateur. La justice
de la justice.
La cit divine
rgle de la socit des sages.
La justice vertu du
sage.
Conclusion.
Point
le
270-273
295
:
organi-
Opposition au cynisme.
tal.
Optimisme fondamen-
stocisme
la
dfense du
275-280
oQ^^o
Brehier, E.
Chrysippe.
':-'-
.^.^^r^^Mm^mi^^m^mm^f^nm^mim^
.B?.