Fiches RIN
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Principes
− l’avocat est confident du client
− secret professionnel est d’OP, général, absolu et illimité dans le
temps
Etendue du secret professionnel
− en toute matière, en conseil ou en défense, peu importe les
supports : consultations, correspondances avec client,
correspondance entre confrères sauf si mention officielle, notes
d’entretien, les pièces du dossier, nom des clients, agenda avocat,
règlement pécuniaires et tous maniements de fonds, informations
demandées par le CAC
− aucune consultation ou saisie chez l’avocat sauf si article 56-1 CPP
Structure professionnelle
− doit faire respecter le secret par les membres du personnel
− répond violations qui seraient commises
− s’étend à tous les avocats quand exerce en groupe
Secret de l’enquête et de l’instruction
− doit s’abstenir de communiquer, sauf à son client pour besoins
défense, des renseignements extraits du dossier, publier documents
intéressant une information en cours
− transmission copies pièces ou actes de la procédure que dans
conditions article 114 CPP
Principes
− tous échanges verbaux ou écrits sont par nature confidentiels
quelqu’en soit le support
− donc, ne peuvent pas être produits en justice ni faire l’objet d’une
levée de confidentialité
Exceptions
− si correspondance porte la mention officielle (au sens article 66.5 loi
1971) = si équivalent à un acte de procédure + si ne fait référence à
aucun écrit, propos ou élément antérieur confidentiel
− et si correspondance respecte principes essentiels de la profession
(article 1er)
Relations avec les avocats de l’union européenne
− respect code de déontologie des avocats de l’UE
Relation avec les avocats étrangers
− avant d’échanger informations confidentielles, s’assurer de
l’existence dans son pays, de règles permettant d’assurer la
confidentialité
− et sinon conclure un accord de confidentialité ou demander au client
s’il prend le risque
Principes
− impossibilité d’être le conseil, représentant ou défenseur de plus
d’un client dans une même affaire s’il y a conflits entre les intérêts
des clients,
− sauf accord des parties s’il existe un risque sérieux d’un tel conflit
− sauf accord des parties il s’abstient quand risque violation secret
professionnel ou que son indépendance ne soit plus entière
− impossibilité d’accepter l’affaire d’un nouveau client si le secret des
informations données par un ancien, risque d’être violé,
− ou quand la connaissance par l’avocat des affaires de l’ancien
favoriserait le nouveau client
− même règles pour le collaborateur entre ses dossiers perso et ceux
de(s) l’avocat(s) avec lequel il travaille
Définition du conflit d’intérêt
− dans la fonction de conseil : quand au jour de la saisine, l’avocat qui
a l’obligation de donner une information complète, loyale et sans
réserve à ses clients, ne peut mener sa mission, sans compromettre
les intérêts d’une ou plusieurs parties
− dans la fonction de représentation et de défense : quand au jour de
la saine, l’assistance de plusieurs parties conduirait l’avocat à
présenter une défense différente de celle qu’il aurait choisie si lui
avaient été confiés les intérêts d’une seule partie
− lorsqu’une évolution ou une modification de la situation révèle une
de ces 2 difficultés
Définition du risque de conflit d’intérêt
− quand une modification ou une évolution prévisible de la situation
qui lui a été soumise, fait craindre à l’avocat une des difficultés
visées ci-dessus
Principe
− l’avocat se conforme aux exigences du procès équitable = il se
comporte loyalement à l’égard de la partie adverse + respecte les
droits de la défense et le principe du contradictoire
− la communication mutuelle et complète des moyens de fait, de droit,
des éléments de preuve, doit se faire spontanément et en temps
utile
Où est-ce que cette règle s’impose à l’avocat
− devant toutes les juridictions, même si ministère d’avocat pas
obligatoire
− devant la COB
− devant l’AMF
− devant tous les organismes ayant un pouvoir juridictionnel
Dispositions applicables au procès pénal
− pour l’action publique devant les juridictions pénales, les avocats
communiquent leurs moyens de droit, de fait, et meurs éléments de
preuve, au MP, eux avocats adverses, au plus tard à la fin de
l’instruction du dossier de l’audience
− si prévenu ou accusé est demandeur à une exception ou fin de non
recevoir, son avocat doit communiquer ses moyens et éléments de
preuve sans délai, pour permettre la contradiction en temps utile par
la partie demanderesse
Relations avec la partie adverse
− quand il introduit une procédure contre une partie dont il connaît le
conseil, l’avocat doit aviser au préalable le confrère
− en cours de procédure : courtoisie, loyauté, confraternité
− pour un appel et une requête en nullité, l’avocat doit en informer
aussitôt ses confrères
Communication des pièces
− communication des pièces : en original ou en photocopie
− pièces : numérotées, cachetées, et référencées dans un bordereau
daté et signé par l’avocat
− pièces langue étrangère : accompagnées d’une traduction libre,
mais recours traducteur juré en cas de contestation
− forme : notice, conclusion ou dossier de plaidoirie
− jurisprudence et doctrine : versées si non publiées, sinon références
complètes simplement communiquées aux autres avocats
− communication : possible par voie électronique si réception effective
justifiée par destinataire
Définition du rédacteur
− l’avocat qui élabore, seul ou en collaboration, un acte juridique pour
le compte d’une ou plusieurs parties, et qui recueille leur signature
sur cet acte.
− Mais la simple rédaction d’un projet d’acte avec signature qui
intervient hors de sa présence, ne fait pas présumer sa qualité de
rédacteur
− L’avocat peut faire mention de son nom et de son titre sur l’acte
qu’il a rédigé (auteur intellectuel)
Obligations du rédacteur
− assure validité et la pleine efficacité acte selon prévisions des
parties
− refuse rédaction si manifestement illicite ou frauduleux
− doit procéder aux formalités légales requises pour l’acte, sauf s’il en
est déchargé par les parties, et demander le versement préalable
des fonds nécessaires.
− Veille à l’équilibre des intérêts des parties (informe l’autre partie
possibilité d’être conseillée ou assistée)
Contestations
− Rédacteur unique pas présumé être le conseil de toutes les parties
signataires
− Pas rédacteur unique dès que l’autre partie était assistée par un
conseil, avocat ou non
− Si rédacteur unique et conseil de toutes les parties, il ne peut agir ou
défendre sur sa validité, l’exécution ou l’interprétation de l’acte,
sauf si la contestation émane d’un tiers
Principe
− Chacun a le droit d’être défendu et conseillé par un avocat
Règlement amiable
− Si un différend est susceptible de recevoir une solution amiable,
l’avocat ne peut prendre contact ou recevoir la partie adverse
qu’avec l’assentiment de son client
− L’avocat invite l’autre partie à consulter un avocat
− Il s’interdit à son égard toute présentation déloyale de la situation et
toute menace, mais peut mentionner l’éventualité d’une procédure
− Peut adresser toute injonction ou mise en demeure à l’adversaire
− Contacte partie adverse que par lettre ou courrier électronique (en
invitant prendre conseil, idem pour téléphone mais pas à l’initiative
avocat)
Procédure
− Quand procédure envisagée ou en cours, l’avocat ne peut recevoir
partie adverse qu’après l’avoir avisée intérêt de se faire conseiller
− Si fait appel avocat, devra être invité à tout entretien, et avocat ne
devra correspondre qu’avec lui désormais, sauf si vaut acte de
procédure (à condition d’en rendre destinataire simultanément
l’avocat adverse)
Pourparlers
− L’avocat chargé d’assister un client dans une négociation, ne peut
conduire de pourparlers qu’en présence de son client, ou avec
l’accord de ce dernier
Nouvel avocat
− Le nouvel avocat doit vérifier si un ou plusieurs confrères ont été
préalablement chargés de ce dossier comme défenseur ou conseil
− Pour succéder, le nouveau doit le prévenir par écrit et s’enquérir des
sommes pouvant lui rester dues, avant toute diligence
Avocat dessaisi
− L’avocat dessaisi doit transmettre sans délai tous les éléments
nécessaires à l’entière connaissance du dossier
− Sauf accord préalable du bâtonnier, l’avocat qui accède de succéder
ne peut défendre les intérêts de son client contre son prédécesseur
− Le nouveau s’efforce de convaincre son client de régler les sommes
dues
− S’il reçoit du client un paiement alors sommes restent dues, il en
informe le bâtonnier
− L’avocat qui succède à un avocat payé à l’AJ, ne peut réclamer des
honoraires que sil client a expressément renoncé à celle-ci. Il
informe de son intervention son confrère précédemment mandaté,
le bureau d’AJ et le bâtonnier.
− Les difficultés pour le paiement ou les pièces sont soumises au
bâtonnier
Article 10 : la publicité
Principes
− La publicité destinée à faire connaître la profession d’avocat et les
ordres relève des organismes représentatifs de la profession
− La publicité est permise si elle procure une information au public et
si elle respecte les principes essentiels de la profession
− Elle inclut la diffusion d’informations sur la nature des prestations de
service proposées, elle doit être véridique, respectueuse du secret
professionnel, et mise ne œuvre avec dignité et délicatesse
− mais doit être exclusive de toute forme de démarchage
− elle doit être préalablement communiquée à l’ordre
La publicité prohibée
− sont interdites : toutes mentions laudatives ou comparatives et
informations relatives à l’identité des clients
Les formes de publicité non prohibées
− l’organisation par un avocat de colloques, séminaires et de cycles de
formation professionnelle
− la participation d’un avocat à un salon professionnel
Le papier à lettre : principe
− seuls peuvent figurer les noms des avocats qui exercent la
profession ou qui l’ont exercée dans le cabinet concerné
Le papier à lettre : mentions obligatoires
− adresse cabinet, adresse site, nom et prénom de l’avocat, barreau
d’appartenance, numéro téléphone et télécopie, dénomination du
cabinet s’il y a lieu
− si exercice pas individuel : le type d’exercice adopté (SCP, SEL, SEP,
association)
− l’appartenance à un réseau
Le papier à lettre : mentions autorisées
− adresse électronique, les titres universitaires, les diplômes et
fonctions d’enseignement supérieur, distinctions professionnelles,
profession juridique réglementée précédemment exercée, le titre
dont le port est réglementé à l’étranger et permet l’exercice en
France des fonctions d’avocat, « spécialiste en… » quand une
plusieurs spécialisations, libellé des certificats de spécialisation,
indication établissement secondaire ou filiale, la participations à des
structures de mise en commun de moyens, à un groupement (à
condition que ces mentions correspondent à des réalités
professionnelles et à des conventions déposées à l’Ordre), la
mention du logo du cabinet, de la profession, et sous réserve de
l’accord de l’ordre, du logo du barreau d’appartenance
Les cartes de visite professionnelle
− peuvent comporter les mentions autorisées sur les papiers à en-tête
et les fonctions sociales ou d’organisation exercées par lui dans la
structure à laquelle il appartient
Les plaques
− aspect et dimension raisonnables, à l’entrée de l’immeuble
Les faire-part ou les annonces
− destinées diffusion d’informations ponctuelles et techniques, par
voie de presse (comme l’installation de l’avocat dans de nouveaux
locaux, le venue d’un nouvel associé, participation à un groupement
autorisé, l’ouverture d’un bureau secondaire)
Les plaquettes : principes
− possible pour présentation générale de son cabinet
− doit être communiquée à l’ordre avant sa diffusion
Les plaquettes : mentions obligatoires
− toutes les mentions obligatoires du papier à lettre
− peut contenir toutes celles qui y sont autorisées + informations
utiles à l’appréciation de l’activité du cabinet
Les plaquettes : mentions autorisées
− l’ancienneté de chaque avocat membre du cabinet, l’organisation et
les structures internes du cabinet, domaines d’activités du cabinet,
langues étrangères, mode fixation des honoraires, si ok nom des
professionnels non avocats collaborant régulièrement et
significativement, participation des avocats à des activités
d’enseignement, la liste des établissements secondaires, et celle des
correspondants à l’étranger si convention déposée à l’ordre
Les plaquettes : mentions prohibées
− référence aux noms des clients (sauf à l’étranger si possible et
accord) et à des activités sans lien avec l’exercice professionnel
Les plaquettes : diffusion
− imprimée et diffusée sous la seule responsabilité de son auteur,
nommément désigné
− diffusion autorisée auprès de tout public
− mais qu’à partir du cabinet (par d’intermédiaire sauf la poste)
Certification « management de la qualité » : définition