1 Introduction Générale PDF
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INTRODUCTION GENERALE
classique)
ou
microscopiques,
lchelle
atomique,
(thermodynamique statistique).
Une Thermodynamique est la prvision et la description de lvolution dun
systme jusqu son tat dquilibre.
I/ La thermomtrie
1) Le principe zro
La proprit comme tous les systmes est la temprature. Une
diffrence de temprature est imprative pour quil y ait transfert dnergie
(chaleur et/ou travail) entre deux systmes.
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2) La temprature
La temprature est une notion intuitive qui prend naissance dans la
sensation de chaud et de froid sans qu'il soit possible de "la mesurer ou de la
reprer". Cette notion subjective est insparable de la notion de transfert
d'nergie.
La temprature traduit l'nergie d'agitation des molcules.
Augmenter la temprature d'un corps revient donc augmenter l'agitation
molculaire. On peut admettre des vitesses de plus en plus grandes (sans
limite suprieure) et une vitesse infrieure nulle correspondant au zro
absolu.
a) Echelle de temprature
On dtermine la temprature par l'intermdiaire d'un phnomne physique
(dilatation, rsistance lectrique, rayonnement, .). Si x est une grandeur
thermomtrique et la temprature, on a en gnral :
x x0 (1 k. k' 2 ...)
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5
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a.1.3) Remarque
Les deux chelles n'ont pas de ralit physique et ne mesurent pas
la temprature, elles la reprent. Dire que 60C est le double de 30C ne
correspond aucune ralit physique. Si l'on fait le rapport f/i dans les
deux chelles, on ne trouve pas la mme valeur.
a.2) Echelles absolues
Les chelles absolues permettent une mesure des tempratures.
Elles ont une ralit physique et reprsentent l'nergie d'agitation des
molcules.
a.2.1) Echelle Kelvin
On note les tempratures dans l'chelle Kelvin K, on utilise le
symbole T. La relation la temprature Celsius et la temprature Kelvin
est:
T K(Kelvin) = C + 273,15
Lchelle Kelvin considre que la limite infrieure de l'agitation des
molcules se situe 0 K soit - 273,15C.
a.2.2) Echelle Rankine
On note les tempratures dans l'chelle Rankine (R), on utilise le
symbole T. La relation entre la temprature Fahrenheit et la temprature
Rankine est:
T R (Rankine) = F + 460
a.2.3) Remarque
Les chelles Kelvin et Rankine ont une ralit physique, elles mesurent la
temprature. En effet, si on compare ces deux chelles on trouve pour:
la fusion de la glace : Ti = 273.15 K = 492 R
Vaporisation de leau: Tf= 373,15 K = 672 R
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Si l'on fait le rapport Tf/Ti dans les deux chelles, on trouve la mme
valeur 1,366. Dire que 200 K est le double de 100 K correspond ici une
ralit physique ; par exemple pour un gaz parfait :
- si on double la temprature absolue pression constante on
double le volume
- si on double la temprature absolue volume constant on double la
pression
a.3) Autres chelles de temprature
Zro absolu
Fusion de la glace
( P= 1 atm)
Delisle
(De)
Newton
(N)
Raumur
(Re)
Rmer
(R)
559,725
90,14
218,52
135,90
150
7,5
33
80
60
Vaporisation de leau
( P)
.
He
Fusion
Vaporisation
O2
H2O
Hg
Ag
Zn
Au
3) Thermomtres
Un thermomtre est construit partir d'un phnomne physique
dpendant de la temprature tel que la dilation des solides et des fluides, la
rsistance lectrique dun mtal, la conduction thermique, .
a) Thermomtre gaz
Thermomtre de rfrence, appel thermomtre " gaz parfait " car on
fait travailler le " gaz parfait " volume constant et on tudie ses
variations de pression.
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V
i
d
e
Pa
P
P
Gaz, V
P0V T0
Pa P0
Par suite T
T0
Pa P
Les gaz utiliss sont ceux qui dvient peu du comportement des gaz
parfaits en particulier aux basses pressions.
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V V0 (1 .)
c) Les pyromtres
dilatation de solide
La temprature varie linairement avec la dilatation (linaire ou en
volume) dun solide en particulier des mtaux
l = l0(1 + )
optique
Bas sur l'analyse du spectre lumineux mis par une source (objet,
flamme .)
Un pyromtre optique qui sert mesurer les hautes tempratures.
d) Thermomtre lectronique
thermocouple
Une onde thermocouple repose sur leffet thermolectrique (effet
Seebeck): Deux fils A et B (deux mtaux ou alliages diffrents) sont
souds leurs extrmits. Si les deux soudures sont portes des
tempratures a et b diffrentes il apparat entre elles une tension
lectrique E (ou f.e.m. thermolectrique), quon considre linaire avec la
temprature. E = f(). Exemples : Thermocouples Pt/Pt-Rh(10), Ni/Ni-Cr,
.
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e-
mtal A
mtal B
Mtal A
Thermomtre rsistance
On mesure la rsistance lectrique R, fonction de la temprature ,
en gnral avec un pont de Wheatstone.
Exemple : thermomtre rsistance de plaine pour lequel
R = R0(1 + a + b2)
Thermomtre thermistance (CTN, coefficient thermique ngatif)
Les CTN, trs sensibles, sont utiliss surtout basses tempratures.
Ils sont bass sur la mesure de la rsistance de semi-conducteurs
(avec oxydes et sels mtalliques) laquelle diminue avec la temprature
e) Etalons thermomtriques
Ce sont des thermomtres pratiques avec formule d'interpolation
servant d'talons.
Thermomtre
A rsistance
de Pt
Thermocouple
Pt - Pt Rh
Pyromtre
optique
formule
Rsistance lectrique
R = Ro(1 + A+ B2 + C3(-100))
R = Ro(1 + A +B2)
f.e.m
E = a + b + c2
Luminance (monochromatique )
2hC 2
1
L 5 hC
e k T 1
Plage de
temprature (C)
-182,97 < < O
O < < 630,5
630,5 < < 1063
>1063
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Remarque:
Produit : Var. Ext. Var. Int = Var. Ext.
Var. Int. Var. Int. = Var. Int.
Var.Ext
rapport:
Var.Int
Var.Ext
2/ Fonction dtat
Toute fonction Z qui ne dpend que des variables d'tat est une fonction dtat.
Ex. : V = f (T, P) ; P = f (T, V) ; U, H, S, F, G...
Cette fonction ne dpend que de ltat initial et de ltat final du systme
tat 1
tat 2
Z1 = f (T2, P2, V1)
Z2 = f (T2, P2, V2)
La diffrence Z = Z2 Z1 caractrise la transformation ; la fonction Z ne dpend
pas du chemin suivi par celle-ci.
3/ quation dtat
Les variables dtat sont relies par une (ou plusieurs) quation dtat de
formule gnrale f(P,V,T,n, ) = 0
Ex. :
PV - nRT = 0
On appelle variables indpendantes, celles qui ne sont pas relies par une
quation dtat.
Ex. : V = f (T, P) si T et P sont librement choisies.
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tat final
Transformation rversible
(hypothtique)
tat 1
tat i
..
tat 2
M
AC : Isobare P1
Q = 0
B
P2
AB : Isochore V1
T3
BC : Isotherme T1
WABC
T2
P1
T1
C
A
WP
V1
MN : Adiabatique
WT = WABC+ WP
V2
Diagramme de Clapeyron : P=f(V)
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rversible,
le
travail
Wrev PdV
Pour un systme passant dun tat 1 un tat 2 :
a) Si la transformation est rversible :
2
Wrev,1,2 PdV
1
Wrev,1,2 P dV P(V2 V1 ) PV
V1
2) La chaleur :
La chaleur est une forme dnergie. En systme SI elle est exprime en
joule, mais lunit courante est la calorie.
La calorie est la quantit de chaleur quil faut pour lever dun degr (de
14,5 15,5) Celsius ou Kelvin la temprature dun gramme deau pure sous la
pression atmosphrique normale (1 atm). Lquivalent en joule de la calorie
est :
1 calorie = 4,1855 0,0002 joules
Cet quivalent a t dtermin par lexprience de Joule
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Eau pure
M, C
Hauteur h
Exprience de Joule
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T (C)
Tf
glace
100
0
Ti
glace
+
eau liq
eau
liq
eau liq
+
vapeur
vapeur
Temps
Variation de la temprature de leau en fonction du temps
Dans cet exemple :
0C, la glace fond elle reoit donc de la chaleur : La chaleur
latente de fusion Lf.
Lf
Eau glace
Eau liquide
100C, leau se vaporise elle reoit la chaleur latente de
vaporisation LV.
LV
Eau liquide
Eau Vapeur
La chaleur quil fournir leau pour la faire passer de Ti Tf est :
Q = M[Cg(273,15 Ti) + Lf + Cliq(100) + LV + Cvap(Tf 373,15)]
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variables (T, P)
Q = m(dP + dV)
variables (P, V)
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-273,15 C = OK
PV
T3
T2
T1
V
Diagramme de Clapeyron
P
Diagramme dAmagat
b) Hypothse dAvogadro
Dans les mmes conditions de pression et temprature, des volumes
gaux de tous les gaz contiennent le mme nombre de molcules.
Si n, la quantit de matire, est le nombre de mole ( n
N
o N est le
NA
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l
Volume V
Les collisions entre molcules et la paroi A sont parfaitement
lastiques. Les molcules assimiles des masses ponctuelles m et les
composantes de v selon les axes xyz sont vx, vy et vz.
a) Travail (PV) dun gaz parfait
Selon la direction Ox et vers la paroi A la quantit de mouvement,
dune molcule de masse m et vitesse v, est:
Avant le choc : qmv1 = mvx
Aprs le choc : qmv2 = -mvx
Do la variation de cette quantit de mouvement :
qmv = [mvx (-mvx)] = 2mvx
v
Comme le nombre de collision par unit de temps tant x la variation
l
de la quantit de mouvement par unit de temps est :
v
v2
qmvt = 2mvx . x 2m x
l
l
Et selon toutes les directions (Oxyz) la somme des ces variation nest
autre que la force exerce par la molcule sur la paroi A :
vx2 vy2 vz2
v2
Qmvt = 2m
2m
f
l
l
Par suite, la force exerce sur A par N molcules est :
n
2m.N.v 2
F f
l
1
2
O v est la vitesse quadratique moyenne
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u e c e i el u0
o ec, ei et el sont respectivement les nergies cintique,
dinteractions et de liaisons de la molcule. u0 est une constante.
Comme il ny a pas dinteractions entre molcules
ei el 0
Par consquent lnergie interne dune molcule de gaz parfait est :
u ec u0
Donc pour N (=n.NA) molcules gaz parfait on a :
U N.u N ec u0
3
3
Soit U nNAu nNA kT u0 nNAkT U0
2
2
Conclusion
1
1
m.N.v 2 m.N(vx2 v y2 vy2 ) nNAkT nRT
3
3
la constante des gaz parfaits est R NAk
PV
par consquent :
3
nRT U0
2
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Nombre de moles
n1
n2
ni
Conditions
P1, V1, T1
P2, V2, T2
Pi, Vi, Ti
Pi , la loi de dalton
n ni i i
P
i RT
RT 1
1
1
1 RTi
Si xi est la fraction molaire du gaz i, cette loi peut exprime par Pi xiP en
effet,
PiVi
PiVi
n
n
RT
RTi Pi
xi i i i I i
PV P
PiVi
n
1 ni 1 RT RT
i
Masse molaire :
i
n M
i
m
n
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