Gestion de Portefeuille
Gestion de Portefeuille
Gestion de Portefeuille
INTRODUCTION
Si les marchs des capitaux n'taient pas assortis d'un risque, la rentabilit d'un titre serait
gale au taux d'intrt sans risque, c'est--dire que seul le temps serait rmunr. Cependant,
l'incertitude est une dimension incontournable de l'conomie en gnrale et des marchs des
capitaux en particulier. Elle affecte systmatiquement la rentabilit des investissements (qu'ils
soient matriels ou non) et les apporteurs de capitaux ajustent leurs exigences en
consquence. En d'autres termes, ils vont exiger une rmunration additionnelle en fonction
du risque encouru. Ainsi, la rentabilit espre d'un titre financier sera d'autant plus
importante que le risque pris est lev.
La gestion de portefeuille est un compromis entre le risque et la rentabilit; cet aspect est
fondamental pour comprendre la relation thorique et empirique qui existe entre ces deux
paramtres. Markowitz a t le fondateur de la thorie financire moderne en proposant son
clbre modle moyenne-variance en 1952. Selon ce modle, tout oprateur poursuit deux
objectifs : maximiser la rentabilit espre (non saturation) et minimiser le risque mesur par
son cart-type (aversion pour le risque). Sur cette base, de nombreux principes de gestion de
portefeuille ont ultrieurement t dvelopps. Parmi ces dveloppements, les plus
significatifs sont l'utilisation de la thorie de l'utilit espre de Bernoulli (1732) et deux
modles d'quilibre : le modle d'valuation des actifs financiers (MEDAF ou CAPM) et la
thorie du prix d'arbitrage (APT de Ross 1976, ou Arbitrage Pricing Theory). Ces modles
mettent en relation la rentabilit espre d'un titre un risque pour le premier modle appel
"approche classique" et plusieurs risques pour le second modle.
En dehors des principes de gestion de portefeuille issus de ces modles thoriques, les
gestionnaires de portefeuilles utilisent un certain nombre d'autres principes plus pragmatiques
(mais pas forcment plus efficaces) connus sous le nom d'analyse fondamentale.
Dans ce cours question nous commencerons par prsenter les diffrentes mesures de la
rentabilit et du risque, puis nous prsenterons la relation entre le rendement et le risque au
travers du modle de Markowitz. Le cours se poursuivra par une prsentation des deux
modles d'quilibre et des grands principes de l'analyse fondamentale.
I.FI.D
I.FI.D
Dt
+
Vt-1
Cette dernire criture montre que le taux de rendement se compose de deux lments :
-
Dans la pratique, cette formule est galement utilise si le flux financier est reu entre les
instants t et t -1. Par la suite, de tels flux seront supposs incorpors la valeur finale Vt
rdt =
t-1
t
dV
V
t-1
Vt
Do rt = Log ()
Vt-1
(3)
I.FI.D
VT
VT
VT-1
V2
V1
r= Log() = Log* .* *
V0
VT-1
VT-2
V1
V0
V1
V2
VT-1
VT
r = Log() + Log( ) + + Log( ) + Log( )
V0
V1
VT-2
VT-1
r = r1 + r2 + + rt+ rT
Soit la somme de tous les rendements logarithmiques intermdiaires. Les rendements simples
(arithmtiques) ne possdent pas cette proprit. Dans leur cas, le rendement total d'une
priode n'est pas gal la somme des rendements des sous priodes.
Il est clair que leur additivit constitue l'un des avantages des rendements logarithmiques.
L'opration de composition des flux financiers se rduit dans leur cas une addition, alors
qu'il s'agit d'une multiplication dans le cas des rendements simples. L'avantage vient du fait
qu'il est plus facile de connatre les proprits statistiques d'un processus additif que celles
d'un processus multiplicatif.
Les rendements logarithmiques possdent aussi un dsavantage. Comme nous le verrons plus,
le rendement arithmtique d'un portefeuille d'actifs est la moyenne des rendements
arithmtiques des titres qui le composent pondrs par leurs poids
Rp = xiri
Cette relation nest pas correcte dans le cas o les rendements sont logarithmiques. Elle ne
constitue qu'une approximation.
Chaque forme de rendement convient des situations particulires. Les rendements simples
doivent tre utiliss pour estimer la performance d'un investissement au cours d'une priode
passe donne. Il est galement recommand de les utiliser dans les tudes empiriques
transversales (cross section). En revanche, dans les tudes conomtriques sur sries
temporelles (tudes longitudinales), ce sont les rendements logarithmiques et leurs moyennes
qui doivent tre utiliss.
I.FI.D
peuvent tre considres comme normales. Elles possdent un coefficient d'asymtrie ngatif
et une kurtosis typique d'une distribution leptokurtique. Ces caractristiques se retrouvent
souvent dans les distributions de frquences des rendements des actions.
Le fait que les distributions des rendements sont souvent considres comme normales dans la
littrature financire sexplique par le fait que cette hypothse constitue une assez bonne
approximation en pratique (interprtation des rsultats de rgression, optimisation de
portefeuilles).
I.FI.D
a- Lincertitude
Un investissement n'est risqu que si ses rsultats sont incertains. Il et vident que dans le cas
d'un investissement dont on connatrait lavance le niveau de son rendement futur, il n'y
aurait aucune place pour la notion de risque : si ce niveau de rendement tait suprieur la
norme minimale traditionnellement exige, l'investissement serait mis en uvre; si ce niveau
de rendement tait au contraire infrieur cette mme norme, linvestissement serait tout
simplement abandonn.
Le problme est de savoir si l'existence d'une incertitude des rsultats gnrs par un
investissement suffit pour lui attribuer la nature de projet risqu. A cette question, la plupart
des auteurs rpondent par la ngative. En effet, l'incertitude relative au rendement attendu
d'un investissent, condition ncessaire l'apparition du risque pour un investissement, n'est
pas en soi une condition suffisante l'apparition d'un tel risque. Pour qu'il y ait risque cette
incertitude doit s'accompagner d'un caractre non dsir de certains des rsultats attendus de
linvestissement.
I.FI.D
(k 0)
I.FI.D
k tel que 0 < k < 1 est associ un type de comportement quivalent donner un plus grand
poids aux petits carts.
k suprieur 1 est associ au contraire un type de comportement quivalent donner un
plus grand poids aux grands carts.
A chaque combinaison de Wo, A, k correspond une mesure possible du risque d'un
investissement donn. C'est au choix de la combinaison correspondant le mieux son
comportement l'gard du risque que devrait s'attacher linvestisseur. Un tel choix est sans
doute difficile
IL est intressant cependant de constater que la plupart des mesures traditionnelles du risque
d'un investissement sont des cas particuliers de l'talon de Stone et sont donc implicitement
associs certains types de comportement.
W0=WL, A=WL,
k=2
W0= WN =0, A= 0,
k=l
Probabilit de perte
Wo=WN=0, A=0,
k=0
Probabilit de ruine
W0=D, A=D,
k=0
I.FI.D
E[r]
CV =
r
Sous-jacent l'adoption de cet talon de mesure, est le raisonnement suivant : tant donne la
valeur de la moyenne attendue E[r], la probabilit d'obtenir des rsultats indsirables est
d'autant plus leve, toutes choses gales par ailleurs, que la variance (ou l'cart-type de la
distribution) est grande.
Malgr ses dfauts, la variance est la mesure la plus utilise en finance, en thorie du
portefeuille en particulier. Elle nest satisfaisante que le cas o les distributions des
rendements attendus sont normales.
Dans la suite de ce cours, on adoptera la dmarche standard, celle qui consiste retenir la
variance ou lcart-type pour formaliser la notion de risque.
I.FI.D
W -W
n1P1..........+ nnPn - n1P1.......- nnPn
Rp = =
W
W
ou encore
n1 P1
( P1 - P1)
njPJ
( Pj - Pj)
nnPn (Pn - Pn)
Rp = * +..........+ * +......+ *
W
P1
W
Pj
W
Pn
n1 P1
En posant xj = , on obtient:
W
n
Rp = x1r1 +...................+ xjrj +...................................+xnrn =xjrj
I.FI.D
1=1
ou en termes desprance mathmatique :
n
p = E[Rp ] = x1E[r1] +................+ xjE[rj] +..................+xnE[rn] =xjE[r]
j=1
En criture matricielle, les formules prcdentes se notent plus simplement:
p =E[Rp] = M X
Le rendement dun portefeuille ( ou son esprance ) est la moyenne pondre des rendements
( des esprances des rendements ) des titres qui le composent.
Var(Rp) =
n n
xixjcov (ri , rj)
n n
=
i=1 j=1
xixj ij ri rj
i=1 j=1
I.FI.D
Selon la valeur du coefficient de corrlation, deux cas de figure extrmes sont possibles qui
correspondent aux valeurs limites du coefficient de corrlation:
- ij =1
- ij = -1
Lexistence de corrlations ngatives entre les rendements des titres qui composent le
portefeuille permet de rduire plus facilement son niveau de risque. Le cas de figure ( 12 = 1) est purement hypothtique: Les rendements des titres risqus sur le march financier
nvoluent pas, en effet, de faon parfaitement inverse les uns par rapport aux autres. En
ralit, les taux de rendement des titres sont imparfaitement corrls et la corrlation est plus
gnralement positive que ngative.
n n
n n
i=1 j=1
i=1 j=1
..........
........
somme
x1x1 x1x212
x2x121 x2x222
x1xj1j
x2xj2j
x1xn1n x1xj1j=x11P
x2xn2n x2xj2j=x22P
xix1i1 xix2i2
xixjij
xixnin xixjij=xiiP
xnx1n1 xnx2n2
xnxjnj
xnxnnn xnxjjn=xnnP
xixjij=2p
I.FI.D
i=1
n
Contribution absolue du titre i au risque du portefeuille =xixjij=xicov(ri, Rp) =xiip
i=1
La contribution du titre i peut aussi tre exprime en termes relatifs en rapportant la
contribution en terme absolue au risque total du portefeuille.
cov( Ri, Rp)
ip
Contribution relative du titre i = xi = xi
Var(Rp)
2 p
Cette mesure du risque relatif fait apparatre ce que lon appelle le bta () du titre qui est
donn par lexpression suivante:
ip
i =
2p
Le rapport i reprsente la sensibilit du rendement du titre i par rapport au taux de rendement
du portefeuille P ( en gnral le portefeuille march qui sera dfini plus loin ). Il exprime la
dpendance plus ou moins forte du taux de rendement du titre i par rapport celui du
portefeuille P.
La somme des contributions relatives correspondant lensemble des titres est gale
1 . Elle est aussi gale la moyenne pondre des btas:
n
xii=1
i=1
=
xi
xi
nn
(ijxjxk) =
j i
I.FI.D
2p
= 2ip
xi
Do:
et lon voit que la contribution marginale du titre i la variance totale du portefeuille est
mesure par deux fois la covariance entre son taux de rendement et celui du portefeuille. Le
risque marginal dun titre individuel peut donc tre positif, ngatif ou nul.
Par ailleurs
2p
p
= 2p. do:
xi
xi
p
p = ip
xi
p
ip
=
xi
p
I.FI.D
1 n n
+ ij
n2 i=1 j=1 ( ij)
Si nous remplaons la variance de chaque titre par la variance maximale dans le premier
terme de lquation prcdente, on obtient :
n
Var(Rp) =2p = 2 max
n2
1
+
n n
ij
n2
i=1 j=1
(n2-n)
_
ij
n2
1
_
1
_
Var(Rp) =2p = 2 max + ij - ij
n
n
Lorsque n tend vers linfini, cette expression a pour limite:
1
lim ( 2 max
n
n
+ ij
1
_
ij )
n
_
= ij
Le risque du portefeuille tend vers la covariance moyenne des titres du portefeuille, ce qui
reprsente la limite thorique de la diversification.
I.FI.D
Risque
1
0.8
Risque diversifiable
0.6
0.4
0.2
0
10
nombre de titres
I.FI.D
1- La notion de loterie
La notion de loterie, appele galement Prospect dans la littrature rcente, occupe un
rle cl dans laxiomatique de lutilit de John Von Neumann et Oscar Morgenster. Il sagit
dune liste de n rsultats ou consquences wi affects chacun dune probabilit pi. En thorie
financire, ces consquences sont purement montaires ( wi est alors une somme dargent ).
I.FI.D
Un investissement risqu dont le rendement peut prendre les valeurs possibles r1..rn
Affectes des probabilits p1pn peut tre assimil une loterie et le choix entre
investissements revient un choix entre loteries.
a- Laxiomatique de lutilit
La littrature fournit plusieurs jeux d'axiomes plus ou moins restrictifs permettant de
dmontrer la validit du critre de l'esprance de l'utilit. La prsentation de ces axiomes
diffre souvent d'un ouvrage l'autre. Nous nous rfrons celle propose par E. Fama et H.
Miller (1972) qui comporte six axiomes.
I.FI.D
Si le rsultat x est prfr au rsultat y ( x > y) qui est lui mme prfr au rsultat z ( y > z ),
alors il existe un probabilit unique telle que y soit quivalent une loterie rapportant x
avec une probabilit et z avec une probabilit 1 - , soit
y l( x, z; )
Axiome 5: Axiome des classements composs ( ou axiome de dominance )
Si x y z et x u z et d'autre part si :y l(x, z; 1 ) et u l( x , z ; 2); alors 1 2
implique que y u l(x, z; 1 ) l( x , z ; 2) et 1 = 2 implique:
y u l(x, z; 1 ) l( x , z ; 2).
Autrement dit: si deux loteries prsent les deux mmes rsultats x et z, celle qui accorde la
plus grande probabilit de survenance au rsultat prfr ( le plus favorable ) sera prfre
l'autre.
Axiome 6: Axiome de non - satit
L'auteur du choix prfre toujours plus moins de richesse ( de gains )
1]
dU(w)
> 0
dw
I.FI.D
I.FI.D
pour toute loterie l ayant une variance non nulle, soit encore:
U( W0 +E[l]) > E(U(W0+l )
o W0 est la richesse initiale de l'agent: Il est alors ais d'en tirer le rsultat suivant:
b- Thorme:
Un individu a de l'aversion pour le risque si et seulement si sa fonction d'utilit Von
Neumann-Morgenstern est strictement concave. Autrement dit, l'utilit marginale de la
richesse doit tre dcroissante ( U''(W) < 0 ).
Le fait que l'aversion soit reflte par la stricte concavit de la fonction d'utilit d'un
individu est illustr graphiquement dans la figure ci - aprs.
U(W0+x)
U(W0+E(l))
I pU(W0+x) + (1 - p)U(W0+y)
U(W0 + x)
I
A
W0+y
W0 + E[l]
W0 + x
I.FI.D
Pour que cette esprance d'utilit soit infrieure l'utilit de la richesse certaine W0 +
E(l), il faut et il suffit que cette corde AB soit en dessous du graphe de la fonction. Notons que
la fonction d'utilit trace dans cette figure est strictement croissante car on suppose toujours
qu'un individu prfre plus moins de richesse ( U'W) > 0).
D'autres attitudes face au risque sont bien sr envisageables : si un individu dclare
qu'il lui est indiffrent de recevoir une loterie ou bien son gain espr, on dit qu'il a un
comportement neutre vis vis du risque. En termes d'esprance d'utilit, cela signifie que la
relation suivante soit vrifie:
U( E[W0 + l]) = E[U(W0 + l )]
Par consquent, sa fonction d'utilit est affine: l'utilit marginale est constante. Ainsi, un
individu neutre au risque est un individu qui se comporte comme s'il maximisait l'esprance
mathmatique de sa richesse finale.
U(W)
U(W0 + x)
U(W0 + y)
W0 + y
W0 +x
Enfin, dans le cas o un individu prfre toujours recevoir la loterie plutt que son gain
espr, lorsqu'il est confront au mme, on dit qu'il aime le risque. Formellement, cela
implique que:
U(E[W0 + l] ) < E[U(W0 + l )]
I.FI.D
U(W0 + x)
U(W0 + y)
W0 + y
W0 + x
Got du risque
a - La Prime de risque
La prime de risque correspond au montant maximum de richesse que lindividu est
prt payer pour se dfaire dune loterie laquelle il est soumis et obtenir avec certitude la
valeur de son gain espr. Si lon considre un individu dot dune richesse initiale certaine
W0 et dont le comportement vis vis du risque est caractris par une fonction dutilit Von
Neumann-Morgenster U, cette prime est dtermine par la quantit vrifiant lgalit.
U(E[Wf] - ) = U(W0 +E[l] - ) = E[U(W0 + l)]= E[U(Wf)]
I.FI.D
Thorme
La prime de risque est respectivement positive, nulle et ngative pour les individus qui ont
de laversion, neutres vis vis vis risque et ayant un got pour le risque.
On vrifie aisment quelle est positive quand la fonction dutilit est strictement croissante et
concave ; puisque dans ce cas, Wc < W0 + [l]
Dune certaine manire, cette prime sinterprte comme le prix maximum acceptable pour une
assurance contre le risque.
I.FI.D
K. Arrow ( 1965) et J Pratt (1964) ont pu montrer que la prime de risque tait constitue par
le produit deux lments aisment interprtables.
Considrons un individu dot dune richesse initiale W0 auquel on soumet une loterie l
desprance E[l]. Lalternative qui soffre lui est la suivante :
ou bien accepter la loterie, ou bien y renoncer pour obtenir E[l] en versant cette fin une
prime de risque .
Le niveau de la prime de risque pour laquel les deux situations lui sont indiffrentes est
donc dtermin par la solution de lquation :
U[W0 + E[l] - ] = E[U(W0 + l)]
o U est sa fonction dutilit VNM telle que U > 0 et U < 0.
Cette quation tant non linaire, il nest en gnral pas possible dobtenir la valeur de sous
une forme explicite. Cependant, lorsque les valeurs prises par l sont proches de E[l], le
risque, mesur par la variance, est petit . Par linarisation de lquation dfinissant la prime
de risque selon la formule de Taylor, on obtient comme expression analytique pour la prime
de risque :
1
U(W0)
2
l -
2
U(W0)
(E[l] 0 )
Cette expression est la mesure (locale) de la prime de risque telle quelle a t propose par
Arrow et Pratt. On constate que cette mesure dpend de deux lments: Le premier l2 (
variance de la loterie ) indique en quelque sorte la taille du risque associe la loterie; le
second, soit le terme entre crochets , reflte quant lui l'attitude face au risque de l'individu. La
prime de risque est d'autant plus grande que ce terme est lev. Il mesure donc, pour les "
petits " risques, l'intensit de l'aversion au risque de l'individu au niveau de la richesse W0.
Cette expression permet de comprendre pourquoi des individus se trouvant dans des situations
objectives identiques ont des primes de risque diffrentes.
On dfinit ainsi l'Aversion Absolue pour le Risque :
U(W0)
Aa(W) = -
U(W0)
I.FI.D
Lexpression donnant la prime relative pour le risque peut tre obtenue en partant de celle
exprime en valeur absolue.
Soit la loterie en termes relatifs dfinie par :
l
r = o l et W0 sont respectivement la loterie en termes absolus et la richesse
W0
Initiale de linvestisseur.
l
r = l = W0*r et 2l =W02*2r
W0
U(W0)
2 2
W0 r -
U(W0)
U(W0)
2
r - W0
W0 2
U(W0)
(E[r] 0 )
(E[r] 0 )
U(W0)
1
2
r - W0
2
U(W0)
La fraction de richesse que lindividu est prt abandonner pour se dbarrasser du risque de
taux est fonction de deux lments :
- la quantit de risque mesure ici par 2r
- un lment psychologique refltant lallure de la fonction dutilit ( donc lattitude de
lindividu lgard du risque ) et mesur dans le cas prsent par :
U(W0)
Ar(W0) = - W0
U(W0)
Cette expression sappelle degr ( ou coefficient ) daversion relative au risque.
Bien entendu, elle est positive quand l'individu a de l'aversion au risque ( on suppose toujours
que la richesse d'un agent ne peut pas tre ngative).
I.FI.D
Les caractristiques de cette seconde mesure traduisent la manire dont un individu ragit
lorsque sa richesse initiale et le risque auquel il fait face sont modifis par un facteur
proportionnel.
I.FI.D
1- Le cas Gnral
Considrons m contraintes linaires et appelons:
D : la matrice ( m, n) associe aux contraintes
d : le vecteur (m, 1 ) associ galement aux contraintes
(7)
( par commodit, cela devient clair dans la suite du calcul, nous avons pris les ramtres de
Lagrange de la forme 2)
Drivons cette expression:
L(X, )
X L(X, ) = = 2VX - 2D
X
Les conditions du premier ordre donnent :
2VX - 2D = 0 VX =D X = V-1D
En reportant dans la contrainte (6), il vient :
D X = d DV-1D=d = ( DV-1D)-1 d
X* = V-1D ( DV-1D)-1 d
(8)
2Rp = < X, VX> = XVX = (V-1D ( DV-1D)-1 d)V V-1D ( DV-1D)-1 d
2Rp = d( DV-1D)-1 D V-1 V V-1D ( DV-1D)-1 d
I.FI.D
(9)
X = ; de la forme DX = d avec D=
; d=
U
1
U
1
Lquation donnant la composition du portefeuille efficient :
V-1D ( DV-1D)-1 d devient:
M
-10
X* = V-1 (M, U)
V-1 (M,U)
U
1
MV-1 M
X* = V (M, U)
UV-1 M
-1
Posons a= MV-1M
X* = V-1 (M, U)
Posons A =
MV-1U -1 0
-1
UV U 1
b= MV-1U= UV-1M
b
b
et
c
b -1 0
c 1
d = ac - b2 = dterminant de A
1
c - b 0
X* = V-1 (M, U)
2
ac- b
- ba 1
1
c0 - b
X*= V (M, U)
ac- b2 - b0 + a
-1
c=UV-1U
I.FI.D
1
c0 - b
-1
-1
X*= (V M, U V )
a - b0
ac- b2
-1
-1
X*= (c0-b)V M +(a- b0) V U
ac- b2
c0-b
a- b0
-1
X*= V M + V-1 U
ac - b2
ac - b2
donc de la forme : X* = 1 V-1 M +
2 V-1 U avec :
c0-b
1=
ac - b2
a- b0
2 =
ac - b2
1
Posons Xs = V-1 U
c
1
X1 = V-1 M
b
(a- b0)c
=
ac - b2
Il vient X* = Xs + (1 - )X1
Ainsi linvestisseur peut composer son portefeuille en investissant dans deux fonds
seulement, dfinis par les portefeuilles Xs et X1. Nous verrons plus que le portefeuille Xs est
dot de proprits trs intressantes.
M V-1
U
-1
M 0
U 1
UV-1U
2p = (0,1)
MV-1U
UV-1M
a
p = (0,1)
b
-1 0
1
b
c
MV-1M
-1 0
I.FI.D
1
c -b
p = (0,1)
-b a
ac - b2
2
1
c 0
p =
ac - b2 -b
2
0
1
-b 0 0
a
1
c
b
a
2
p(0) = 0 -2 0 +
ac - b2
ac - b2
ac - b2
2
qui est la relation existant entre la variance et lesprance de rentabilit des portefeuilles
efficients. Dans le plan variance - esprance, cest lquation dune parabole de sommet S
reprsentant le portefeuille de variance (risque) minimale.
Rendement espr
FE
Frontire efficace
b/c S
1/c
Risque ( variance)
I.FI.D
b
1
2
Rendement espr =s = ; Risque = s =
c
c
1
Composition = Xs = V-1U
c
Remarquons la composition du portefeuille de risque minimum, contrairement celles de tous
les autres portefeuilles efficients, ne dpend pas des rendements esprs des titres. Elle
dpend uniquement de la structure de la matrice des covariances V.
Par ailleurs, il est corrl positivement avec tous les portefeuilles ( efficients ou non ) et tous
les actifs risqus, sa covariance avec ces portefeuilles et tout actif risqu est constance et gale
:
1
Cov( Rs, Rp) = 2p(0) =
c
c
b
a
2
p(0) = 0 -2 0 +
d
d
d
2
cd2p(0) = c2 02 -2bc 0 + ac
I.FI.D
d
d
(0 - b/c)2 = (c2p(0) -1)
c2
d
2
(0 - b/c) = (c2p(0) -1)
c2
d
2
(0 - b/c) = (c2p(0) -1)
c2
(0 - b/c) =
d( c2Rp(0) - 1)
c2
______________________
0 = b/c) d( c2Rp(0) - 1)
c2
____
b
d
_____________
0 = c2Rp(0) - 1
c
c
___
qui est lquation dune hyperbole de centre ( 0 b/c) et de sommet S ( 1/c , b/c)
Seule la partie suprieure de la branche de lhyperbole admissible constitue la frontire
efficiente. Son quation est :
b
d
_____________
0 = + c2Rp(0) - 1
c
c
Les droites asymptotes ( lorsque Rp ) partant du centre ont pour quation:
0 = b/c)
d
Rp(R0)
c
I.FI.D
35
Rendement
30
25
20
15
10
5
0
0
0.5
-5
1.5
2
Risque ( Ecart-type)
UX + xn+1
=1
Le Lagrangien scrit:
I.FI.D
=0
(1)
(2)
L(X, xn+1, 1, 2)
= - ( MX+ rfxn+1 -0) =0 (3)
1
L(X, xn+1, 1, 2)
= - (UX+xn+1 -1) = 0
(4)
2
1
(1)
2
= 1Rf
(3)
MX+ rfxn+1 = 0
(4)
UX+xn+1 = 1
do les proportions des investissements dans les actifs risqus:
1
1
-1
X* = V (1M - 1rfU) = 1 V-1(M - rfU)
2
2
1
X* = 1 V-1(M - RfU)
2
En posant = M - RfU
que l'on peut interprter comme le vecteur des primes de risque, puisque est le vecteur des
excdents des rendements esprs sur le rendement de l'actif sans risque,
l'expression de X* devient:
1
X* = 1 V-1
2
En remplaant X* par son expression dans les deux contraintes, on obtient:
I.FI.D
1
1 M' V-1 + xn+1rf = 0
2
1
1 RfU' V-1 + xn+1rf = rf
2
1
1 [ M' - rfU' ] V-1
= 0 - rf
2
2(0 - rf )
1 =
' V-1
En remplaant 1 par sa valeur dans lexpression de X* , on obtient la composition du
portefeuille optimal au sens de Markowitz.
1
1
2(0 - rf )
X* = 1 V-1 = V-1
2
2
' V-1
(0 - rf )
X* = V-1
' V-1
0 - rf
xn+1 = 1 - U'X* = 1 - U'V-1
' V-1
xn+1 =
( M - 0U )' V-1
xn+1 =
' V-1
Les caractristiques statistiques du portefeuille optimal sont
Rendement espr := * = M'X* + rfxn+1
= 0
*2 =X*'VX*
(0 - rf )
(0 - rf )
* = 'V-1 V V-1
' V-1
' V-1
2
I.FI.D
(0 - rf )2
Risque = * =
' V-1
2
rf
( 0 = * )
ce qui montre que le lieu des portefeuilles efficaces est une demi-droite ( puisque * > 0 )
dans le plan (, ) . L'introduction de l'actif sans risque transforme la forme de la frontire
efficiente de faon particulirement simple.
I.FI.D
UV-1
' V-1
1
Xm = V-1
UV-1
Cette dernire criture montre que le portefeuille de march Xm est indpendant de X* et
assure son unicit. Quel que soit le niveau du rendement exig 0 par l'investisseur pour
lequel on veut minimiser la variance, les proportions relatives des actifs risqus seront les
mmes, puisque Xm ne dpend pas de 0
La proportion du portefeuille de march investie dans l'actif sans risque est:
xmn+1 = 1 -U'Xm
xmn+1
U'X*
= 1 -U'Xm = 1 - = 1 - 1 = 0
U'X*
MV-1
m =
U' V-1
-1
Risque
Variance =
'V
= Ecart-type= m
[ U'V-1 ]2
__________
'V-1
=
U'V-1
I.FI.D
= + c2 - 1
c
c
=[ ' V-1 ]1/2 + rf
Le portefeuille de march tant unique, il en rsulte quil est le point de tangence entre
l'ancienne et la nouvelle frontire efficiente et que cette dernire est confondue avec la
tangente la frontire efficiente des seuls actifs risqus mene partir du point du plan
risque- rendement reprsentant lactif sans risque rf.
= 1 , il vient:
I.FI.D
k=1
k=1
l'quilibre:
Dj = Sj
d'o:
En sommant par rapport j ( par rapport toutes les demandes ou les offres), il vient :
n
j=1
k=1
Sm Wk.( 1 - x*kn+1 )
k=1
Sj
Sj = Sm Xmj
Xmj =
Sj
Sm
Remarquons qu' l'quilibre, le portefeuille de march ne dpend pas non plus du got des
investisseurs pour le risque; il ne rsulte que du comportement gnral d'aversion pour le
risque retenu par hypothse. De la composition du portefeuille optimal et du portefeuille de
march l'quilibre, on dduit la possibilit pour l'oprateur de centraliser l'investissement.
De faon plus prcise, on a le thorme suivant:
I.FI.D
xn+1 = 1 -
X* = Xm
On peut donc crire
X*
xn+1
Xm
=
0
+ ( 1 - )
1
dpend de * qui est li * et qui est donc fonction du niveau de risque accept par
l'investisseur. Ainsi, tous les investisseurs possdent un portefeuille compos d'une part du
portefeuille de march et d'autre part de l'actif non risqu qu'ils composent selon leur got du
risque.
I.FI.D
portefeuille efficients est une demi-droite dans le -. Le portefeuille optimal est dtermin
par le point de tangence entre une courbe d'indiffrence et la nouvelle frontire efficiente.
Ayant tabli ce modle normatif de choix individuels, on se demande si les conclusions que
nous avons tires correspondent l'attitude des investisseurs. D'une faon plus prcise, nous
allons analyser les consquences au niveau du march de l'utilisation d'un tel modle par les
investisseurs.
Avant de commencer cette analyse, Il convient au pralable de prciser les hypothses sur
lesquelles est fond le modle et qui sont relatives aux conditions d'quilibre du march
financier et son fonctionnement.
I.FI.D
- qu'il existe deux types d'actifs: les actifs risqus et l'actif sans risque.
- que le taux de l'actif non risque est la fois un taux de prt et taux d'emprunt
- qu'il n'y de taxe d'aucune sorte.
- qu'il n'y a de cot de transaction
- qu'il n'y a d'inflation.
H3- les investisseurs ont un comportement de type Markowitz qu'on peut assimiler un
comportement d'aversion envers le risque. mais peuvent avoir des fonctions d'utilit
diffrentes.
H4- Tous investisseurs forment les mmes anticipations concernant l'esprance et la variance
des rendements des actifs risqus.
Evidemment ces hypothses sont trs restrictives et rares sont les marchs financiers qui s'en
approchent.
m - rf
= ['V-1]1/2
m
I.FI.D
0 -rf
X*e = V-1 (1)
'V-1
X*e est un portefeuille efficace quelconque
Soit maintenant P un portefeuille quelconque, donc pas ncessairement efficace
de composition Xp. On a :
0 -rf
X'pVX* = Cov(rp, re) = X'p (2)
'V-1
0 -rf
Cov(rp, re) = [ p - rf ] (3)
'V-1
En appliquant cette relation au portefeuille efficace E, on obtient:
0 -rf
Var[re] = [ e - rf ] (4) (4)
'V-1
D'o la relation:
Cov(rp, re)
p -rf = [e - rf ] (5)
Var[re]
Le portefeuille d'actifs risqus P tant arbitraire, on peut le choisir de faon telle qu'il soit
compos uniquement de l'actif j pour obtenir:
Cov(rj, re)
j -rf = [e - rf ] (6)
Var[re]
Cette quation montre comment le rendement espr d'un actif quelconque est relie la
covariance de son rendement et du rendement d'un portefeuille efficace quelconque.
Notons que cette relation ne suppose pas que le march soit en quilibre Elle rsulte
uniquement de l'action de chaque investisseur dont on suppose qu'il forme son portefeuille
selon le modle normatif et de l'hypothse suivant laquelle les investisseurs ont des
anticipations homognes concernant les esprances et les variances des rendements des actifs
risqus.
Le portefeuille du march M tant un portefeuille efficace, on peut le substituer au
portefeuille E dans l'quation prcdente qui s'crit alors:
I.FI.D
Cov(rj, rm)
j -rf = [m - rf ] j -rf = j[m - rf ] (7)
Var[rm]
qui est la relation fondamentale du modle d'quilibre des actifs financiers. Notons que cette
dernire relation est valable aussi bien pour un titre que pour un portefeuille.
Par dfinition, la droite du march des capitaux, ou D.M.C en abrg, est la frontire
efficiente dans le plan (,). Son quation est celle de droite rfM soit:
m - rf
e = rf + e
m
I.FI.D
m - rf
s =
m
D.M.C
e
rf
risque()
m - rf
Une caractristique essentielle de la D.M.C est sa pente s=
m
qui est indpendante des prfrences des investisseurs envers le rendement et le risque
puisque la frontire efficiente est commune tous les investisseurs.
En crivant l'quation de la frontire efficace sous la forme:
e = se + rf de/de = s
La pente s de la DMC peut tre interprte comme le supplment de rendement espr
rsultant d'un accroissement unitaire du risque du portefeuille ( mesur par son cart-type ).
D'autre part, s peut tre interprte comme le gain supplmentaire en termes de rendement
rsultant de la dtention du portefeuille de march par unit de risque de ce portefeuille. C'est
la raison pour laquelle le rapport s est dnomm prime de risque unitaire du march ou tout
simplement prix du risque du march.
I.FI.D
Cov(rj, rm)
j -rf = [m - rf ] j -rf = j[m - rf ] (7)
Var[rm]
m - rf
Cov(rj, rm)
j -rf = *
m
m
Cov(rj, rm)
j
= rf + s
m
Cette dernire criture montre que le prix du risque s n'est pas appliqu la totalit du
risque, mesur par j. Seule une partie gale
Cov(rj, rm)
Cov(rj, rm)j
= = mjj < j ( pour tout portefeuille non efficient)
m
mj
, appele risque systmatique, est rmunre.
Nous dirons donc, qu' l'quilibre, l'excdent du rendement espr d'un titre ou d'un
portefeuille quelconque par rapport au rendement du titre sans risque est gal au prix du
risque appliqu son risque systmatique.
Les deux formulations entre rendement et risque l'quilibre peuvent tre illustres
graphiquement par deux droites:
La premire se situe dans le plan (, ), appele droite du march des actifs risqus financiers
( des titres ) (D.M.A.R).
rf
1
m - rf
I.FI.D
La deuxime dans le plan (, jmj). En reprant chaque titre par ses coordonnes, la relation
fondamentale du MEDAF exprime que les titres l'quilibre se situent sur une droite.
m - rf
s =
m
rf
Reprsentation de Rubinstein
Cov(ri, rm)
= j,mj
m
ri
rf >
rm
rf
Tout titre satisfaisant cette relation a une esprance de prime de rendement j fois celle du
portefeuille de march.
I.FI.D
j - rf = j [ m -
rf ]
2- Les titres dfensifsCes titres se caractrisent par un < 1. Le coefficient amortit l'ampleur des variations du
portefeuille de march.
Remarquons enfin que le portefeuille de march possde un coefficient de volatilit gal
1.
Sj - Sj
rj =
Sj
( Sj - Sj )
Sj
Sj - Sj
Sm - Sm
rm = = *=xjmrj
Sm
Sm
Sj
Sm
La relation d'quilibre s'crit:
E[rj] = rf + j[E(rm) - rf ]
Sj - Sj
Sj
Sm
Var (rm)
I.FI.D
1
On a: Cov (rj, rm) = Cov( Sj, Sm)
SjSm
Sj - Sj
E
Sj
Sm - Sm
S mCov( Sj, Sm)
- rf = E - rf
Sm
SjSmVar(Sm)
Sm - S m
SmCov( Sj, Sm)
E [ Sj - Sj ] - rfSj = E - rf
Sm
Var(Sm)
Var(Sm)
1
1 + rf
Var(Sm)
1
Var(Sm)
Equation vraie j=1,....,n
En supposant rf, E[Sj] et Cov(Sj, Sk) connus, les valeurs d'quilibre Sj apparaissent comme
solution d'un systme linaire de n quations n inconnues Sj. Si chaque firme j a mis Nj
titres, les Pj d'quilibre s'en dduisent immdiatement puisque Sj= NjPj
Nous avons ainsi tablit l'existence et l'unicit des prix d'quilibre sous les hypothses H1
H4.
I.FI.D
(17)
On a:
On a galement: Sm = Smrm
L'quation (17) s'crit alors
E[rm ] - rf
Cov( Sj, Sm)
Sj = = [E[Sj] - [] ]
1 + rf
rm
Sm
1
(17)
(18)
I.FI.D
Sj - Sj
rj =
Sj
E[Sj] = Sj[1 + rf + j[ m - rf ]
On obtient alors comme valeur d'quilibre:
E[Sj]
Sj = (20)
[1 + rf + j[ m - rf ]
Cette quation montre que le prix d'quilibre est la valeur actualise de l'esprence du flux
futur de richesse au taux sans risque rf major par une prime de risque.
L'quation (20) permet de constater que la valeur des actions de la firme j est une fonction
dcroissante de son risque systmatique.
La relation (20) permet de mieux expliciter le rsultat fournit par la relation (19).
E[Sj] - '
I.FI.D
E[Sj] - Sj[j[ m - rf ] est donc l'quivalent certain de la valeur montaire de la firme j la fin
de la priode considre. Cet quivalent certain est actualis au taux sans risque rf.
Il suffit videmment de diviser Sj par le nombre de titre Nj de la socit pour obtenir le prix
d'un titre de cette socit.