Ce document présente quatre résumés de communications données lors d'une journée d'études sur l'habitat en Algérie. Les communications portent sur les problématiques de l'habitat en Algérie, le logement face aux exigences socio-économiques, le standard comme paramètre dans la réponse au besoin en logements, et la cour dans l'habitat social.
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Ce document présente quatre résumés de communications données lors d'une journée d'études sur l'habitat en Algérie. Les communications portent sur les problématiques de l'habitat en Algérie, le logement face aux exigences socio-économiques, le standard comme paramètre dans la réponse au besoin en logements, et la cour dans l'habitat social.
Ce document présente quatre résumés de communications données lors d'une journée d'études sur l'habitat en Algérie. Les communications portent sur les problématiques de l'habitat en Algérie, le logement face aux exigences socio-économiques, le standard comme paramètre dans la réponse au besoin en logements, et la cour dans l'habitat social.
Ce document présente quatre résumés de communications données lors d'une journée d'études sur l'habitat en Algérie. Les communications portent sur les problématiques de l'habitat en Algérie, le logement face aux exigences socio-économiques, le standard comme paramètre dans la réponse au besoin en logements, et la cour dans l'habitat social.
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Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives,
ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010
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LHABITAT EN ALGERIE EN TANT QUE PROBLEMATIQUE URBAINE (Mme SERRADJ Fella) Architecte Enseignante l'Ecole Nationale Suprieure d'Architecture ENSA dAlger (Ex. EPAU)
La question de lhabitat, dans notre pays a toujours t apprhende dabord comme un enjeu politique, avant quelle ne soit une proccupation urbaine c'est--dire sinscrivant dans un projet de dveloppement humain qui est en fonction dun cadre de vie urbain de qualit et de bien tre. Une situation, me dirait-on, du au fait que lhabitat a toujours t un secteur en crise, alors quil est un point de dpart de toute vie sociale et quil se trouve lintersection de lconomique, du politique et du social. Cest ainsi que ltat Algrien sest attel, depuis lanne 1975 nos jours, dvelopper travers toutes les villes un important programmes de logements publics de type grands ensembles collectifs, reprsentant aujourdhui plus de 2 million units de logements, qui soulignons le, nest pas forcement sans aucun intrt. Oui. Mais, lapproche politique centralise dans la dfinition des programmes de logements et leur mise en place ntait pas en mesure de venir bout de la crise. Elle a plutt occasionn une dtrioration de lenvironnement urbain, une anarchie relativement au cadre bti et amnagement, la gestion des services urbains, la gestion immobilire etc. Ainsi, dans le cadre de la journe organise par notre laboratoire de recherche, il est intressant de voir quelle serait la porte dune gestion dcentralise ( lchelle de la collectivit locale) de lhabitat caractre social dans la russite des projet dhabitations. Ceci, par rapport la matrise des investissements, la qualit du cadre bti, lorientation des oprations dhabitat (dveloppement des nouveaux programmes, revitalisation des quartiers, rhabilitation des anciens btiments dhabitations etc.), le dveloppement des services urbains (Infrastructures et services directement lis au cadre de vie des habitants) et enfin la gestion et la conservation du patrimoine immobilier et sa scurisation. En effet, lhabitat doit tre une question urbanistique avant dtre politique qui, pense-t- on, se rsout par la mobilisation des enveloppes budgtaires suite des dcisions tatiques et quelques concepts architecturaux en matire de typologie. Il est ainsi, car les projets dhabitat impliquent fondamentalement des acteurs et plusieurs secteurs de la ville o ils simplantent, interpellent les habitants locaux et concernent directement les acqureurs. Il ny a que les stratgies urbanistiques qui sont mme de dfinir le cadre idoine pour le dveloppement durable et de qualit dun projet dhabitat, et identifier clairement les ressources et les partenaires directement concerns et en mesure de porter le projet. Ceci doit, donc passer incontournablement par la gestion locale et participative. Ce sont l des lments dfinis par les instruments de lurbanisme daujourdhui cest dire environnemental et cologique. Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives, ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010 2
LE LOGEMENT FACE AUX EXIGENCES SOCIO ECONOMIQUES (Mme DJENDER ne AIT AISSA Rachida 1 et Mme SMAIL ne CHEHBOUN Zahia 2 ) 1 : Architecte dtat chef de service la Direction du logement de la Wilaya dAlger 2 :Architecte dtat chef de service la Direction du logement de la Wilaya dAlger
Aprs lindpendance lAlgrie a t confronte la remise en marche de lconomie nationale, cest ainsi que les autorits dans la charte de 1964 ont donn la priorit linvestissement de lindustrie lourde. Cest la mise en place dun rseau urbain concentr dans les parties Nord du pays, initialement conu lors de la priode coloniale pour des raisons conomiques, qui a orient limpact de lurbanisation du pays et accentu par ce fait les disparits rgionales existantes entre le Nord et les rgions du sud. Le secteur de lhabitat considr comme secteur de relance conomique, a t pendant longtemps dlgu au second rang. Aprs plusieurs dcennies, les politiques antrieures ont montr leurs limites. La crise du logement sest accentue accompagne dune urbanisation non contrle. Durant la dernire dcennie, ltat a fait du secteur de lhabitat sa priorit daction. Cest ainsi quaprs une rponse quantitative en matire de logement face aux problmes sociaux, les pouvoirs publics ont mis en place des projets dhabitat bass sur une politique durbanisation oriente vers la ville par : La ralisation de vritables ples urbains La prise en charge du vieux bti par une rhabilitation entranant un modle de rgnration urbaine afin de reconstruire la ville dans la ville. La diversification des segments de loffre de logements. Ce sont l les diffrentes proccupations des responsables locaux de la wilaya dAlger lesquels sattellent et veillent attentivement atteindre les objectifs tracs en collaboration avec les diffrents spcialistes et intervenants dans lacte de btir. Ce nest quavec cette nouvelle vision quAlger sera rehausse au rang de ses semblables villes mditerranennes. Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives, ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010 3
LE STANDARD : UN PARAMETRE DETERMINANT DANS LA REPONSE A LA DEMANDE EN LOGEMENTS (Professeur ZEROUALA Mohamed Salah) Architecte Enseignant, Directeur du LVAP (Laboratoire Villes Architecture et Patrimoine) et Directeur de l'Ecole Nationale Suprieure d'Architecture ENSA (Ex. EPAU)
Jusquau dbut des annes 70, la politique de construction des logements dans les pays en voie de dveloppement et mme dans certains pays occidentaux, rpondait des proccupations de caractres essentiellement quantitatif et conomique. Elle visait avant tout rsorber la pnurie et rduire les cots des logements sociaux en particulier par le dveloppement des procds dindustrialisation communment connus sous lappellation habitat ou logements collectifs (ce qui reste pour moi une ambigut, mais ce nest pas lobjet de mon intervention). Si les besoins numriques ayant t satisfaits en grande partie, dans les pays occidentaux, les exigences qualitatives se firent davantage sentir surtout en connaissant les rsultats engendrs par cette productivit bien connue savoir les tours et les barres. Ces solutions parsemes travers tout le territoire national ne semble pas prendre en considration le standard minimum requis. Un ou deux types de logements sont imposs toutes les populations cibles sans prendre en considration ni leurs aspirations ni leurs (statuts) capacits de paiement. Ce qui confirme que lhabitat se limite un produit plutt quun processus. Cette communication a la prtention de mettre en relief les mcanismes les plus appropris pour rpondre aux vrais besoins de la socit.
Mots cls : habitat, logements, accessibilit, standard. Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives, ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010 4
LA COUR DANS LHABITAT SOCIAL : LES HBM DU CHAMP DE MANOEUVRES (Mme ZENBOUDJI ZAHAF Samia) Enseignante-Architecte, Ecole Polytechnique darchitecture et dUrbanisme
La croissance exponentielle des villes, la propagation des pidmies et les conditions de vie dplorables des ouvriers partout en Europe, font du logement des classes laborieuses la proccupation du 19e sicle. Face ces conditions difficiles, mdecins et philanthropes, vont uvrer pour lamlioration des conditions de vie de la classe ouvrire; les rformateurs sociaux et les socialistes utopistes vont proposer de nouveaux modles dhabitat, Rves utopistes, que vont raliser les industriels pour loger leurs ouvriers. Lintervention de ltat va progressivement simposer en Europe sous la pression des socialistes et des enqutes sur linsalubrit sont rgulirement menes. La remise en cause des conditions dhabitat associe aux questions dhygine et de salubrit, affecte la conception des immeubles et maisons de rapport toutes classes sociales confondues. Limmeuble est redfini ; cour, courette, cour ouverte, cour ferme, jardin, immeuble en T , autant de compositions qui participent sa redfinition (organisation, intgration urbaine ...) Les premires rgles adoptes par les habitations bon march en France, portent sur le volume et limplantation de limmeuble par ailleurs, elles proscrivent les courettes et encouragent llargissement des cours et leur amnagement ; dans certains projets, la parcelle occupe lensemble de llot. Avec le mouvement moderne, lavnement des grands ensembles introduit de nouvelles formes architecturales en totale rupture avec la ville existante, le rapport lurbain y est totalement ni, le vide remplace des espaces intermdiaires inexistants. Lchec des grands ensemble et leur manque durbanit suscitent un regain dintrt pour les espaces intermdiaire dans lhabitat collectif urbain ; cours, jardins et espaces collectifs en cur dlot, espaces intermdiaires entre la sphre publique et celle prive, participent la composition de nombreux projets ces vingt dernires annes. Les habitats cour sont de ce fait revisits voir rinterprts. Notre communication se propose de prsenter les HBM (habitations bon march) du Champ de manuvres, ensembles dhabitat cour dpoque coloniale, apparents ceux construits en France la mme poque et particuliers par leur contexte local. Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives, ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010 5
POUR UNE REQUALIFICATION DES ESPACES COMMUNAUTAIRES DANS LES CITES DHABITAT COLLECTIF : LE CAS DES QUATRE CITES DU PLATEAU DES ANNASSERS. (Mme BENDANI OULMANE Nabila) Enseignante-Architecte-Urbaniste, Ecole Polytechnique darchitecture et dUrbanisme
Le travail prsent a explor l'espace rsidentiel collectif, travers ses pratiques sociales dans tous les espaces prolongeant les logements : du palier de distribution jusquaux limites de la cit. La dtermination du niveau d'appropriation et de hirarchisation de ce support spatial avait comme objectif de proposer des recommandations gnrales ou spcifiques. La rflexion a t mene avec lobjectif de connatre le degr dopportunit d'introduire - ou de rintroduire- dans les projets d'habitat la notion de convivialit travers une chane d'espaces hirarchiss faisant suite aux logements. Lhypothse pose tait que ces espaces communautaires ont la facult non seulement de rendre le cadre de vie quotidienne plus agrable et dtre aussi un soutien physique participant en amont au rtablissement d'un consensus social. Notre tude a port sur les quatre cits dhabitat collectif du plateau des Annassers (El Efia, El Feth, Anasr, et El Amel-El Azhar) qui occupent un mme site mais ont t construites dans des priodes diffrentes, prsentent des morphologies diffrentes et sont occupes par des groupes sociaux diffrents. Leur tude avait pour but de dceler travers ces diffrences les comportements communs (qui lon pourra considrer comme des invariantes) et les comportements spcifiques (les variantes) chez les habitants aussi bien dans leurs vcus que dans laffectations fonctionnelles quils donnent aux espaces, et, de l, prsenter des recommandations gnrales ou/et spcifiques considrer dans les projets dhabitat collectif en fonction des cas auxquels on pourrait tre confronts. A la complexit de la thmatique de l'Habitat, sest ajoute celle de la socit, dont les mutations sont perues et vcues diffremment par les groupes sociaux qui voluent dans des mondes sociaux diffrents. Lexploration des pratiques des espaces et de leur hirarchie travers ces quatre cas d'espaces rsidentiels collectifs, n'a pas t chose aise mais nous a permis d'toffer la rflexion et de trouver en partie rponse aux questions qui se posaient nous depuis longtemps : Existent-il, dans notre contexte et dans les cits dhabitat collectif, des modalits de pratiques et d'appropriation des espaces ? Et si elles existent, comment se prsentent-elles, sont-elles diffrentes ou similaires ou peut-tre complmentaires ou contradictoires ? Quels sont, travers les pratiques concrtes d'appropriation et de hirarchisation du support spatial rsidentiel, les niveaux, les modes et les moyens mis en place par les habitants pour assurer la (re)qualification des espaces prolongeant leurs logements ? Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives, ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010 6
PRATIQUES HABITANTES ET NOUVELLES TERRITORIALITES DANS LA PERIPHERIE ALGEROISE (QUARTIERS AADL) (Mme OUADAH REBRAB Saliha) Charge de Cours lEcole Nationale Suprieure de la Statistique et de lEconomie Applique (ex INPS), Doctorante en Sociologie Urbaine, Dpartement de Sociologie, Universit dAlger
Nous souhaitons dans le cadre de cette contribution tudier les modalits dmergence de quartiers priphriques Alger, dans le cadre du programme location-vente AADL, caractriss par lhabitat collectif (grands ensembles) au niveau de limplication plus directe de leurs occupants dans leur gestion par rapport aux autres catgories de la population algroise. Notre travail nous a permis didentifier que ces quartiers mergents sont habits par une population provenant en majorit des quartiers centraux dAlger aux origines sociales et professions diverses. Partant des acquis de la recherche urbaine, qui nous font penser que le citadin ordinaire est un coproducteur de la ville, nous souhaitons identifier en quoi cette population aux itinraires htrognes participe la fabrication de la priphrie dAlger. Nous mettons lhypothse que ces quartiers priphriques AADL sont le lieu, le vhicule et la fabrique de styles de vie en ville traduisant des reformulations des pratiques, des identits et des territoires urbains qui suggrent lmergence dun nouveau modle urbain (art de faire et de penser la ville). Lobjet de cette recherche consiste identifier la manire selon laquelle la population rsidentielle de ces nouveaux ensembles dhabitat AADL- qui a acquis la qualit de rsidence par un processus dun traitement administratif qui diffre compltement de celui des autres oprations de logement, crent des liens de sociabilit et cela en tenant compte de la spcificit de cette population (couches moyennes, famille nuclaire, provenance urbaine, etc) rsidant dans un espace nouveau et de surcrot spcifique savoir les tours accompagnes des servitudes: ascenseur, les cours, les parking, etc On sinterroge sur les modalits travers lesquelles les rsidents de ces nouveaux ensembles - qui se singularisent par rapport aux ensembles dhabitat collectif sociaux au niveau de limplication plus directe de leurs occupants dans leur gestion - ont construit leurs nouvelles identits et la reprsentation de leur altrit rsidentielle par rapport aux autres catgories de la population algroise. Il semble bien cet gard que ce type de logement, de caractre beaucoup plus urbain et sophistiqu (ascenseurs, rglement de coproprit contraignant, etc), en appelle la mobilisation de ressources durbanit modernes dordre collectif et organisationnel qui mettent fortement lpreuve les modles et pratiques dhabiter observes habituellement chez les populations algroises toutes couches sociales confondues. Cette recherche analyse les pratiques habitantes de cette couche moyenne travers la pratique de ces centralits mergentes. lorigine produits par des pratiques citadines, ces nouveaux quartiers redfinissent actuellement lensemble des stratgies dacteurs. Plus encore, il semble sy inventer de nouveaux cadres durbanit et une nouvelle organisation des modes de vie et des relations sociales : cette recherche se consacre en prciser les fondements. Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives, ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010 7
ARCHITECTURE DOMESTIQUE ET ASPIRATIONS DES HABITANTS (Mme REGAYA Imen 1 et Professeur ZEROUALA Mohamed Salah 2 ) 1 : Architecte Chercheur lEcole Nationale dArchitecture et dUrbanisme de Tunis ; Assistante lInstitut Suprieur des Beaux Arts de Sousse, Tunisie 2 : Architecte Enseignant et Directeur de l'Ecole Nationale Suprieure d'Architecture ENSA (Ex. EPAU)
En Tunisie, suite lindpendance, les conjonctures conomiques et les circonstances sociales et culturelles dans lesquelles les oprations de logement sont nes ne permettaient pas aux dcideurs et aux concepteurs de songer la qualit du logement. Le but tait dabriter le maximum de gens dans un minimum de temps. Aujourdhui, le souci majeur est de concevoir une architecture domestique en pensant la ville et de proposer un cadre de vie de meilleure qualit. Cependant, les conceptions des oprations de promotion immobilire ne tiennent aucun compte des traditions culturelles et des usages actuels du logement par les habitants. Ces derniers fuient ces logements qui ne rpondent pas aux critres de confort attendus. Quant lexpression architecturale et urbaine, elle est devenue un mlange de rfrences la tradition et de marques de standing offertes la lecture et lappropriation. Il est de ce fait ncessaire de saisir les pratiques sociales et culturelles des usagers fin de permettre aux modles dhabitat dvoluer et de palier la nuisance visuelle dues aux habitations en perptuelles modifications, voire des "chantiers habits". Lorganisation spatiale du logement mme devrait tre le rceptacle adquat dans lequel les habitants peuvent installer leurs vies quotidiennes et les pratiques sociales de leurs familles. La cration dun environnement intrieur satisfaisant est un besoin de tout habitant. Dailleurs, dans les pays dvelopps, il sagit dune des quatre familles de cibles requises pour les nouvelles constructions qui souhaitent rpondre une "Haute Qualit Environnementale". Cette question est rarement pose par les promoteurs ou les concepteurs de logements en Tunisie cause des considrations conomiques court terme. Nous remarquons nanmoins que larchitecture traditionnelle a dvelopp un savoir empirique relative la notion de confort et de qualit spatiale. Lanalyse des pratiques signifiantes des habitants dans leurs habitations sises au tissu ancien de la ville dEl Jem en Tunisie nous permet de retrouver les subtilits spatiales et les qualits requises pour les nouvelles habitations. Le but est de rpondre aux aspirations des habitants dEl Jem quant au confort et la qualit despace tout en leur permettant dtre intgrs dans lensemble urbain environnant. Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives, ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010 8
PRATIQUES DALTERATION DANS LE LOGEMENT COLLECTIF DANS UNE VILLE NOUVELLE (Mlle. SAIGHI 1 Ouafa et Dr. BELLAL 2 Tahar) 1 : Laboratoire Villes et patrimoine , Dpartement darchitecture et durbanisme, Facult des sciences de la terre, Universit Mentouri, Constantine. 2 : Dpartement darchitecture, Facult des sciences de lingnieur, Universit Ferhat Abbas, Stif.
La ville nouvelle Ali Mendjeli est lune des solutions adoptes Constantine pour dsengorger un centre ville satur et combler un grand dficit en matire de logement. Malgr que lopration dattribution de logements soit rcente (dernire dcennie du sicle dernier), laspect visuel des btiments et de lenvironnement urbain a soulev un phnomne trs rpandu ; la prolifration des transformations du cadre physique au niveau du logement collectif : un phnomne qui parait paradoxal; une ville cense tre nouvellement construite pose son tour danciens problmes. Les habitants possdant leur propre conception de lhabiter, engagent de telles actions pour ragir un dcalage entre la conception dun logement fourni, leurs besoins rels et leurs modes de vie. Le travail, se propose dvaluer le mode dhabiter actuel. Est ce quil sagit de consommer un bien ou bien dhabiter ? Ltude des transformations effectues par les usagers a montr quils prouvent un nombre considrable de besoins non satisfaits. Le phnomne se rvle, donc, un mcanisme efficace pour parer linadquation entre le logement et son usager. Ce sont les quelques points soulevs par une enqute mene auprs dun chantillon choisi Ali Mendjeli et dont lobjectif est un essai de trouver les raisons de cette inadquation, les caractristiques des transformations et les facteurs contribuant probables.
Mots cls : Transformation, lhabiter, relation usager / espace, besoins, inadquation. Laboratoire Villes, Architecture et Patrimoine, Journe dtudes : Habitat : Etat des lieux et perspectives, ENSA (Ex Epau) le 18 Janvier 2010 9
LALTERNATIVE POUR UN HABITAT SAIN (Mme FERHAT Sara) Enseignante-Architecte, Ecole Polytechnique darchitecture et dUrbanisme dAlger
LOrganisation des Nations unies a annonc le 26 fvrier 2008 que pour la premire fois dans lhistoire de lhumanit, la moiti de la population mondiale vivra en zone urbaine dici la fin de lanne 2008 En effet, lampleur actuelle du phnomne durbanisation soulve la question de lvolution et de la durabilit des systmes urbain. Le systme urbain algrien est expos cette problmatique. Celle-ci, peut tre aborde sous des angles multiples. Pour approcher la ville, et sa composante principale, lhabitat, nous pourrons alors, nous pencher sur diffrentes ralits qui faonnent lurbain. Ces ralits sont la fois spatiales, sociales, conomiques et environnementales. Cette communication sintresse principalement laspect environnemental de la ralit urbaine en Algrie. Problmatiques environnementales Parmi les ralits environnementales de lHabitat et du systme urbain en Algrie ,nous pouvons citer : La densification acclre de lurbanisation La sur -utilisation des matriaux couteux et non biodgradables Le rtrcissement acclr des espaces vgtaux La congestion quasi-quotidienne des voies de circulation La Prolifration des dcharges publiques non contrles La Pollution atmosphrique provoque par moult sources dmanations Lhabitat baigne dans un environnement dfavorable Arrtons nous sur cette dernire ralit, observant de plus prs la dimension cologique de lhabitat. Lobjectif de cette communication est dorienter la rflexion, sur le concept de dvelopper et promouvoir un habitat sain, et faible impact cologique. Revoir notre faon d'habiter concerne la fois la conception de ldifice, le choix des matriaux et le mode de vie (gestion de l'eau, des nergies et des dchets). En matire d'environnement et d'habitat cologique, l'objectif est de valoriser cette dimension, en des projets pilotes et innovants, en capitalisant les expriences, en ralisant des enqutes et en communiquant les rsultats de ces dmarches dans le but de susciter ainsi de nouvelles vocations. Quelle serait lalternative pour la durabilit du systme urbain et la nouvelle vocation de lhabitat, en Algrie, telle est la thmatique de cette communication.