Installation D'un Site GSM
Installation D'un Site GSM
Installation D'un Site GSM
DEDICACES...........................................................................................................................................2
REMERCIEMENTS................................................................................................................................3
SIGLES ET ABREVIATIONS...............................................................................................................4
LISTE DES FIGURES............................................................................................................................5
AVANT PROPOS...................................................................................................................................6
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................................7
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET GENERALITE..........................8
SUR LE GSM.......................................................................................................................................8
Chapitre I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL............................................................9
LES SERVICES.....................................................................................................................................9
ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE..................................................................................11
Chapitre II : GENERALITE SUR LE GSM.........................................................................................14
PRESENTATION DU GSM..................................................................................................................14
CARACTERISTIQUES DU RESEAU GSM.............................................................................................15
DEUXIEME PARTIE : COMPOSITION, REALISATION ET GESTION D’UN SITE GSM.............................26
Chapitre I : COMPOSITION D’UN SITE GSM.................................................................................28
COMPOSITON D’UN SITE.................................................................................................................28
EXEMPLE DE COMPOSITION D’UN SITE GSM...................................................................................48
Chapitre II : REALISATION ET GESTION D’UN SITE GSM...............................................................54
ETUDE PRELIMINAIRE......................................................................................................................54
REALISATION D’UN SITE GSM..........................................................................................................56
MISE EN SERVICE, MAINTENANCE ET SUPERVISION DU SITE GSM..................................................63
TROISIEME PARTIE : DIFFICULTES RENCONTREES, CRITIQUES ET SUGGESTIONS............................67
Chapitre I : DIFFICULTES RENCONTREES......................................................................................68
Chapitre II : CRITIQUES ET SUGGESTIONS....................................................................................69
CONCLUSION GENERALE................................................................................................................72
ANNEXES.............................................................................................................................................73
Liste des annexes...................................................................................................................................73
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE...........................................................................................81
TABLE DES MATIERES.....................................................................................................................82
DEDICACES
Je dédie ce document de fin de cycle à la puissance divine et à tous ceux qui me sont
chers, particulièrement :
82
REMERCIEMENTS
Je rends grâce à DIEU pour l’intelligence et la sagesse qu’il m’a inspiré tout au long
de ma formation.
C’est du fond du cœur que j’adresse mes sincères remerciements à toutes les
personnes qui ont participé d’une manière ou d’une autre à l’élaboration de ce document,
notamment pour les éclaircissements, conseils et corrections dont elles m’ont fait part.
‘’Car tout ce que vous faites de bien, est comme une semence que vous enterrez dans
la terre fertile, et bientôt vous verrez la splendeur et la beauté des fruits.’’
82
SIGLES ET ABREVIATIONS
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Figure 1 : Liaison entre mobile et station de base
Figure 8 : Schéma d’une BTS appelé RBS (radio base station) par ERICSSON
AVANT PROPOS
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Créée en 2004, HETEC – Ouaga (Hautes Etudes Technologiques et commerciales)
est une école supérieure de formation en technologie et de commerce.
Elle fait partie du groupe HETEC dont le siège est à Abidjan en Côte d’Ivoire. Elle a
pour objectif et mission l’organisation d’un système de formation efficient, complémentaire
du service public et son ambition principale est de former les jeunes cadres compétitifs sur le
marché de l’emploi.
HETEC-Ouaga est dirigé par M. OUGUE Bawounèkoudjè, directeur général. Son rôle
consiste à superviser toutes les activités de l’école. Il met tout en œuvre pour positionner
l’école dans le paysage éducationnel Burkinabé, gère le personnel administratif, le corps
professoral. Il est aidé dans ses taches par Madame ANIKE Rafiatu qui assure la gestion de la
scolarité, la comptabilité et tout ce qui concerne le secrétariat.
HETEC-Ouaga est dotée de deux instituts qui sont :
- l’Institut Supérieur des Métiers du Tertiaire (ISMT) lui s’occupe des filières
Tertiaires qui sont : la Finance Comptabilité, le Transport Logistique, le Secrétariat
Bureautique, la Gestion Commerciale, la Communication d’Entreprise.
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INTRODUCTION GENERALE
Communiquer avec son semblable a toujours été un besoin essentiel pour l’homme
quelle que soit la distance les séparant. Durant des siècles, il a su se contenter de moyens de
télécommunications peu efficaces et trop tributaires du temps comme les écrits, le télégraphe,
l’utilisation du tam-tam, de la fumée, des colombes, etc. Avec l’invention du téléphone en
1882 par Graham Bell, la communication se faisait désormais en temps réel, mais ces
systèmes demeuraient totalement analogiques. Avec l’apparition du transistor (dans les
années 50) vient une nouvelle ère, celle du numérique. Ainsi, plus d’un siècle après
l’invention du téléphone, le premier téléphone mobile numérique fait son apparition (dans les
années 90) c’est le GSM. Il connaît un grand succès et permet de communiquer partout où se
trouve un réseau GSM en étant mobile. Avec la croissance démographique sans cesse
grandissante, le réseau GSM se voit vite saturé. C’est dans ce sens que les opérateurs de
téléphonie mobile doivent implanter un nombre très important de sites GSM pour couvrir le
territoire afin que leurs abonnés puissent communiquer.
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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL ET GENERALITE
SUR LE GSM
82
Chapitre I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
TELECEL Faso est une société anonyme créée en novembre 2000, et filiale du groupe
ATLANTIQUE dont le siège social est situé sur l’avenue de la Nation au boite postale 08 BP
11059 Ouagadougou 08. Son activité principale est la téléphonie mobile, exercée avec un
capital de 5 350 000 000 FCFA. Cette société de cent quatre vingt et une (181) personnes est
dirigée par Monsieur OUEDRAOGO Dimitri.
TELECEL Faso, par son champ d’investissement large et ambitieux, continue son
étendue sur le territoire burkinabé, pour satisfaire le maximum de ses clients. Ainsi des
investissements technologiques sont en cours pour le maintien et l’amélioration de la qualité
du réseau.
TELECEL Faso a comme préoccupations majeures d’améliorer les conditions de vie
de ses clients, de se rapprocher plus d’eux afin de mieux les satisfaire et de leur offrir des
produits de qualité à des prix abordables, d’où le slogan « offrir plus… » qui traduit le
véritable souci de TELECEL Faso.
LES SERVICES
L’entreprise TELECEL Faso toujours dans le but de satisfaire ses clients et d’améliorer
leurs conditions de vie offre plusieurs services dont un certain nombre est gratuit. Avec les
projets en cours, la société compte améliorer ses services et en rajouter.
82
Tableau 1 : Les services de TELECEL Faso
82
ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
82
- de la supervision et de l’exécution des activités techniques de roaming (Test
IREG).
82
ressources mis en œuvre afin de les adapter à la demande du trafic, ce qui combine deux
approches : les mesures OMC ou Statistiques et les mesures Drive Test.
Division Informatique
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Chapitre II : GENERALITE SUR LE GSM
PRESENTATION DU GSM
1. DEFINITION
Le GSM (Global System for Mobile communication) est un réseau radio mobile qui
permet la communication mobile basée sur la commutation de circuit. Il représente le
premier système standardisé qui utilise une technique de transmission numérique pour le
canal radio.
Le GSM a pour premier rôle de permettre des communications entre abonnés mobiles
et abonnés du réseau téléphonique commuté (RTC- réseau fixe) et se caractérise par un
accès très spécifique qui est la liaison radio.
2. OBJECTIFS
Le groupe spécial mobile s’était défini certains objectifs pour le GSM qui sont entre
autres :
- offrir un grand nombre de services de télécommunications compatibles avec ceux des
réseaux fixes ;
- offrir des services spécifiques dus à la mobilité des usagers ;
- assurer la compatibilité d’accès à n’importe quel utilisateur dans n’importe quel pays
exploitant le système GSM ;
- assurer la localisation automatique des mobiles sous la couverture globale de
l’ensemble des réseaux ;
- permettre une grande variété de terminaux mobiles ;
- obtenir une bonne efficacité spectrale ;
- obtenir des coûts permettant d’assurer le succès du service.
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CARACTERISTIQUES DU RESEAU GSM
3. BANDES DE FREQUENCES
Dans le système GSM/DCS, deux bandes de fréquences sont utilisées, l’une autour
des 900 MHz et l’autre autour de 1,8 GHz. Chaque bande est divisée en deux sous-bandes,
servant l’une pour le transfert d’informations entre le mobile et la station de base (voie
montante ou Up-Link), et l’autre pour la liaison entre la station de base et le mobile (voie
descendante ou Down-Link).
La bande GSM 900 a une largeur de bande utilisable de 2x25 MHz et est subdivisée
comme suit :
- Up-Link : de 890 à 915 MHz du mobile vers la station de base ;
- Down-Link : de 935 à 960 MHz de la station de base vers le mobile.
Ainsi on dispose de 124 canaux espacés de 200 kHz et d’une marge de fréquence de 45 MHz
entre la voie montante et la voie descendante appelée écart duplex.
N.B : La bande de garde entre la voie montante et la voie descendante dans les deux
cas est de 20MHz.
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Figure n°1 : Liaison entre mobile et station de base
82
4. TECHNIQUES DE MULTIPLEXAGE
Le fonctionnement du réseau GSM met en œuvre trois techniques de multiplexage ou
modes d’accès : un multiplexage fréquentiel AMRF (Accès Multiple par Répartition en
Fréquence), un multiplexage temporel AMRT (Accès Multiple par Répartition dans le
Temps) et un multiplexage spatial AMRC (Accès Multiple par Répartition en Cellules).
4.1. AMRF
L’Accès Multiple par Répartition en Fréquence (ou AMRF, en anglais Frequency
Division Multiple Access ou FDMA) est un mode de multiplexage destiné à la téléphonie
mobile. Il s'agit de répartir la bande de fréquence disponible en canaux fréquentiels. De cette
manière, chaque utilisateur se voit attribuer une bande de fréquence distincte.
4.2. ARMT
L’Accès Multiple par Répartition dans le Temps ou ARMT (en anglais Time
Division Multiple Access ou TDMA) est un mode de multiplexage permettant de transmettre
plusieurs signaux sur un seul canal : il s’agit du multiplexage temporel. Le principe est de
répartir l’usage de chaque canal fréquentiel en canaux temporels appelés Intervalles de
Temps (IT) ou Time Slots (TS). Par ce moyen, une fréquence peut être utilisée par plusieurs
abonnés simultanément.
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Cette technologie est utilisée dans la norme GSM, où chaque porteuse (canal
physique) supporte huit intervalles de temps (time slot) attribués à huit communications
simultanées.
4.3. AMRC
L’Accès Multiple par Répartition en Cellules ou AMRC (en anglais Space
Division Multiple Access ou SDMA) est un mode de multiplexage permettant d’utiliser
plusieurs fois la même bande de fréquence dans le même réseau GSM. Il s’agit du
multiplexage spatial, dont le principe est de subdiviser le réseau GSM en plusieurs cellules,
chacune d’elle utilisant intégralement la bande de fréquence allouée au GSM. Par ce moyen,
le nombre de communications se voit multiplier par le nombre de cellules, donc le nombre de
stations de base.
5. LES SERVICES
Le GSM offre une multitude de services qui se définissent à travers trois principaux
types que sont les suivants.
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5.3. LES SERVICES SUPPLEMENTAIRES
La norme de téléphonie mobile GSM offre de nombreux services supplémentaires aux
abonnés parmi lesquels on peut citer entre autres :
- le renvoi d’appel (vers la boite vocale ou un autre numéro) ;
- la mise en attente ;
- la mise en instance ;
- la conférence ;
- le double appel ;
- le filtrage des appels.
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Figure n°2 : Architecture d’un réseau GSM
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6.2. MOBILE STATION
Le but d'un réseau GSM est d'offrir des services de télécommunication à des abonnés,
quels que soient leurs déplacements à l'intérieur d'une zone de service desservie par un
opérateur ou éventuellement par plusieurs opérateurs ayant passé des accords mutuels. Pour
ce faire, l'abonné mobile utilise une station mobile (MS, Mobile Station) qui est
constituée de deux éléments séparables :
La BTS (Base Transceiver Station) relie les stations mobiles à l'infrastructure fixe du
réseau. Elle assure la gestion du multiplexage temporel, les opérations de chiffrements, la
vérification des services.
La capacité maximale typique d'une BTS est de seize (16) porteuses.
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6.4. BASE STATION CONTROLLER (BSC)
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- Equipment Identity Register (EIR)
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6.6.4. Authentification Center (AuC)
L’AuC (Authentification Center) est associé à un HLR et sauvegarde une clé
d'identification pour chaque abonné mobile enregistré dans ce HLR. Cette clé est utilisée
pour fabriquer :
- les données nécessaires pour authentifier l’abonné dans le réseau GSM ;
- une clé de chiffrement de la parole (KC) sur le canal radio entre le mobile et la partie fixe
du réseau GSM.
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- l’OMC-S (Switch): le centre d’exploitation et de maintenance de la partie
Commutation.
L’OMC gère les alarmes, les pannes, la sécurité, . . . Ce réseau s'appuie sur un réseau
de transfert de données, totalement dissocié du réseau de communication GSM.
7. LES INTERFACES
Tableau 2 : Les différentes interfaces du réseau GSM
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DEUXIEME PARTIE : COMPOSITION,
REALISATION ET GESTION D’UN SITE GSM
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Un site GSM est une station radio mise en œuvre par un opérateur de téléphonie
mobile pour acheminer les communications de ses clients. Les sites GSM constituent des
émetteur-récepteurs, aussi appelés stations radio, BTS ou stations de base qui servent
d’intermédiaire entre le téléphone mobile et les équipements de l’opérateur, notamment le
sous-système réseau (NSS) qui regroupe l’ensemble des éléments de gestion des mobiles et
d’acheminement des communications.
Un site GSM peut être de deux natures :
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Chapitre I : COMPOSITION D’UN SITE GSM
D’un pylône (dont le type peut varier) supportant des antennes (antennes panneaux ou
brins, antennes tambours (FH), antennes paraboliques).
D’un abri pour les équipements vis-à-vis des facteurs néfastes comme la pluie, le
vent, le soleil, etc. Cet abri est appelé Shelter.
D’une manière générale, un relais GSM est constitué de plusieurs équipements qui
peuvent être regroupés en quatre groupes principaux à savoir les équipements radio, les
équipements de transmission, les équipements d’énergie et les équipements d’environnement.
Les équipements radio sont constitués des BTS. Sur un site, il peut y avoir une ou
plusieurs BTS, chacune gérant trois secteurs. Sur certains sites par exemple, on utilise une
BTS 900 et une BTS 1800 tandis que sur d’autres on utilise une BTS par secteur soit trois
BTS pour les trois secteurs et chacune gérant un seul secteur. Tout ceci dépend des moyens
de l’opérateur et de la fluidité de la communication.
La BTS
La BTS est le premier élément électronique actif du réseau GSM vu par le mobile.
C’est l’élément intermédiaire entre le BSC qui reçoit des informations, donne des ordres et le
mobile qui les exécute.
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Figure n°3 : Schéma synoptique d’une BTS
Ce schéma synoptique est très simplifié, afin de présenter de manière très claire les
éléments essentiels d’une BTS.
Une BTS est composée d’une baie (grande armoire métallique) modulaire avec des
emplacements disponibles pour enficher des cartes électroniques.
La baie
La baie est une grande armoire métallique, parfaitement blindée électriquement,
hermétique, climatisée pour conserver une température de fonctionnement constante. Une
82
baie est modulaire, elle contient des emplacements pour des cartes électroniques qui sont
ajoutées suivant les besoins du site.
L’alimentation
L’alimentation de la baie se fait avec la tension du réseau SONABEL 230V alternatif.
Ensuite, le transformateur abaisse cette tension qui est ensuite convertit par les redresseurs
en une tension continue pour l’alimentation de tous les éléments de la BTS, qui peut
consommer jusqu’à une trentaine d’ampères en fonctionnement à plein régime. Des batteries
sont associées à cette alimentation, pour permettre un fonctionnement de plusieurs heures en
cas de coupure de courant.
L’unité de commande
L’unité de commande est la partie essentielle de la BTS, elle gère tout son
fonctionnement.
Elle génère les fréquences de référence, crée les différentes porteuses, assure la
modulation et la démodulation des signaux, commande les amplificateurs de puissance,
fournit les signaux aux TRX, et ceci sur tous les secteurs.
La carte de communication
La carte de communication est l’intermédiaire entre l’unité de commande de la BTS et
le BSC. Cette carte gère la liaison Abis entre la BTS et le BSC.
Interface d’émission-réception
Chaque secteur a sa propre interface d’émission-réception, cette interface gère le
signal radio, elle est composée de TRX (ou DRX et PA) et d’éléments de couplage, qui
permettent d’associer ou de dissocier des signaux en provenance ou à destination des
antennes.
TRX
Le TRX gère un canal de communication, soit 8 Time Slots. Ces TRX comprennent
deux grandes parties : la gestion du signal radio basse puissance (appelée DRX chez Nortel
Networks) et les amplificateurs de puissance réglables, (appelés PA pour Power Amplifier)
qui permettent de régler la puissance envoyée à l’antenne.
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Ces TRX sont les éléments qui définissent la capacité en nombre de communications
d’un site puisque chacun d’entre eux peut gérer huit (8) Time Slots, soit huit (8)
communications (signalisation mise à part). Il est à noter qu’au moins un Time Slot par TRX
est attribué à la signalisation, et ne peut donc pas assurer de communication.
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Éléments de couplage
Ces éléments sont absolument nécessaires, puisqu’ils permettent d’associer ou de
dissocier plusieurs signaux traversant une antenne. Il existe trois types, qui peuvent être
associés dans un seul bloc :
A noter : Les coupleurs doubles divisent la puissance par deux (2) dans chaque
sortie, ils font donc perdre trois (3) dB. Les coupleurs quadruples divisent la puissance
par quatre (4) dans chaque sortie et font perdre six (6) dB. Ces pertes n’existent que
lorsque le signal circule dans le sens où il est « divisé» ; il n’y a pas de perte quand les
signaux sont « mélangés ».
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Duplexeur (duplexer, en anglais)
Un duplexeur permet de coupler le signal d’émission et de réception du signal radio
sur le même câble coaxial en direction de l’antenne. Le TRX émet vers l’antenne via le signal
Tx et reçoit depuis l’antenne avec le signal Rx.
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Diplexeur, triplexeur (diplexer et triplexer, en anglais)
Un diplexeur mélange deux bandes de fréquences, par exemple 900 et 1800 MHz,
1800 et 1900-2200 MHz ou 900 et 1900-2200 MHz.
Un triplexeur peut en mélanger trois, par exemple 900, 1800 et 1900-2200 MHz.
Le diplexage réalisé permet de mélanger les signaux de bandes de fréquences
différentes.
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Figure n°8: Schéma d’une BTS appelée RBS (Radio Base Station) par Ericsson
82
2.2. LES EQUIPEMENTS DE TRANSMISSION
Les antennes sont les composantes les plus visibles du réseau GSM. On les voit un
peu partout, souvent sur des hauts pylônes, sur des toits d’immeubles, contre des murs, à
l’intérieur des bâtiments ; il arrive assez souvent qu’elles soient invisibles puisque
camouflées, pour des raisons esthétiques, à proximité de bâtiment classés « monuments
historiques ».
Les équipements de transmission regroupent les antennes et les câbles. On distingue
les antennes de faisceau hertzien (tambours) et les antennes panneaux ou brins. Quant aux
câbles, nous avons les jumpers, les feeders et les câbles de connexion entre les équipements
de la BTS.
Directivité
La deuxième caractéristique importante est la directivité sur le plan horizontal, c'est-à-
dire la ou les direction(s) dans laquelle l’antenne va émettre. En GSM, il existe deux grands
types de directivités pour les antennes :
Omnidirectionnelle
Elles sont assez peu répandues. Lors de l’utilisation pour des macro-cellules, elles
ressemblent à des brins d’environ 2 m de haut et 5 cm de diamètre, alors que pour les
microcellules, ce sont des brins de 40 cm de haut et 2 à 3 cm de diamètre. Ces antennes-brins
sont omnidirectionnelles, elles émettent de manière égale dans toutes les directions. Pour les
macro-cellules, les sites comportent souvent deux à trois antennes omnidirectionnelles.
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Figure n°9: Diagramme de rayonnement d’une antenne-brin
Comme on peut le voir sur ces diagrammes, l’antenne émet dans toutes les directions
sur le plan horizontal, et dans deux directions principales sur le plan vertical.
Directionnelle
Elles représentent la quasi-totalité des antennes utilisées. Lors de l’utilisation pour la
couverture de macro cellules, elles ressemblent à des panneaux de couleur beige ou blanche
d’environ 2 m de haut, 20 cm de large et 10 cm d’épaisseur, alors que pour les micro cellules,
ce sont de petits panneaux de vingt (20) cm de haut, dix (10) cm de large et quelques
centimètres d’épaisseur.
Ces antennes-panneaux sont directionnelles, elles émettent seulement dans la
direction dans laquelle elles sont orientées, ce qui permet de limiter le champ de propagation
d’une fréquence pour pouvoir ainsi la réutiliser à une distance proche sans risque de
brouillage. Les stations radio sont souvent composés de trois antennes-panneaux orientées à
environ 120° l’une de l’autre, de manière à couvrir sur 360°.
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Figure n°10: Diagramme de rayonnement d’une antenne-panneau
On peut constater sur le plan horizontal que l’antenne-panneau émet à forte puissance
vers l’avant, et avec une puissance faible derrière elle. On remarque sur le plan vertical, que
l’antenne émet avec une puissance faible au dessus et en dessous, mais avec une puissance
beaucoup plus importante devant elle.
82
rayonnement moindre dans son appartement, il vaut mieux avoir une antenne GSM sur son
toit, que sur celui du voisin d’en face.
Portée
Une autre caractéristique est la portée des antennes. Elle dépend pour beaucoup de la
PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente) de l’antenne, mais aussi de son
orientation.
En général, une antenne assure la couverture d’une zone appelée secteur ou cellule. Il
existe deux grands types de cellules :
- le premier étant la micro (petite) ou pico (très petite) cellule qui couvre une zone
de taille réduite, par exemple une rue très fréquentée, une galerie marchande, un
centre commercial au moyen d’antennes de petite taille, souvent
omnidirectionnelles ;
- le deuxième type est celui des macro-cellules qui couvrent des zones de grande
superficie (plusieurs dizaines de kilomètres carrés), que l’on trouve près des
autoroutes, et dans les zones périurbaines ou rurales ; dans ce cas, les antennes
utilisées sont souvent de type directionnel.
Gain - Puissance
Chaque antenne possède un gain qui lui est propre. Le gain est l’amplification que
l’antenne effectue sur le signal d’entrée. Ce gain s’exprime en dB ou dBi, et est d’environs
deux (2) à onze (11) dBi pour les antennes omnidirectionnelles et jusqu’à dix-huit (18) dBi
pour les antennes directionnelles.
La puissance émise par l’antenne est appelée PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée
Équivalente) ou PAR (Puissance Apparente Rayonnée,
PAR = PIRE – 2,15 dB).
Cette puissance est fournie par la BTS et ses amplificateurs de puissance, commandés
depuis le BSC. La PIRE est de quelques watts pour des antennes couvrant des microcellules,
et d’une vingtaine à une cinquantaine de watts pour des macro-cellules.
La PIRE est exprimée en dBm, ce qui est plus pratique pour le calcul des pertes des
coupleurs, câbles coaxiaux et gain des antennes.
82
Azimut
Chaque antenne est orientée dans une direction déterminée par des simulations, de
manière à couvrir exactement la zone définie. La direction principale de propagation de
l’antenne, c'est-à-dire la direction dans laquelle l’antenne émet à sa puissance la plus
importante est dirigée dans l’azimut établi. L’azimut est un angle qui se compte en degrés,
positivement dans le sens horaire, en partant du nord (0°). De cette façon, l’azimut 90°
correspond à l’est, l’azimut 180° au sud, etc.
Tilt
Tout comme l’azimut, le tilt (ou down-tilt) est laissé à la discrétion des installateurs
d’antennes qui les orientent selon les recommandations de l’opérateur.
Le tilt est l’angle d'inclinaison (en degrés) de l'azimut du lobe principal de l'antenne
dans le plan vertical. Le diagramme de rayonnement d'une antenne avec un tilt positif sera
dirigé vers le haut, alors qu’un tilt négatif fera pointer l’antenne vers le bas.
Il existe deux types de tilt :
- mécanique : il suffit de relever légèrement l’antenne sur son support, pour qu’elle soit
dirigée dans la direction souhaitée ;
82
- électrique : réglage d’environ 2 à 10°, en tournant une partie mécanique à l’arrière de
l’antenne qui joue sur le déphasage des signaux dans les différents dipôles constituant
l’antenne.
Diversité spatiale
La liaison Um dans le sens montant (mobile vers BTS) est plus difficile à assurer que
la liaison descendante (BTS vers mobile), puisque la puissance des terminaux est limitée à 2
watts en 900 Mhz et 1 watt en 1800 MHz, on utilise donc deux antennes au lieu d’une pour
favoriser la réception du signal.
À cause des diverses réflexions du signal émis par le mobile (contre des immeubles,
des falaises…), deux ondes peuvent arriver en un point donné en s'annulant ou s’atténuant
fortement (à cause de leur déphasage), c’est ce que l’on appelle l’évanouissement (fading) de
Rayleigh, mais quelques mètres (et longueurs d’ondes) plus loin, ces ondes ne seront plus
atténuées, d'où l’intérêt de placer des antennes espacées d’environ 3 à 6 m l’une au dessus de
l’autre ou l’une à côté de l’autre.
On place donc deux antennes, au lieu d’une, pour augmenter les chances de recevoir
un signal correct, on augmente ainsi le signal reçu jusqu’à 5 dB.
Diversité de polarisation
La diversité de polarisation est la technique d’utilisation de plusieurs plans de
polarisations, pour favoriser la réception du signal.
La polarisation d'une onde électromagnétique est décrite par l'orientation de son
champ électrique. Si celui-ci est parallèle à la surface de la terre, la polarisation est linéaire
horizontale. S'il est perpendiculaire à la surface de la terre, la polarisation est linéaire
verticale. Pour un téléphone mobile, la polarisation est verticale lorsque le téléphone est tenu
vertical, mais s’il est légèrement orienté, l’onde polarisée verticalement parvient plus
faiblement à la BTS, alors qu’en même temps, le niveau reçu de cette même onde polarisée
horizontalement augmente.
En effet, il existe des signaux en polarisation verticale et horizontale, et il faut que les
antennes émettrices et réceptrices communiquent toutes les deux avec un signal dans la même
polarisation, sous peine d’avoir un signal fortement atténué. L’antenne du relais est capable
de conserver une polarisation constante, mais le téléphone mobile, ne reste jamais
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parfaitement vertical et ne peut donc conserver une polarisation verticale. On utilise donc des
antennes qui ont une double polarisation (ou polarisation croisée), ni verticale, ni horizontale,
mais intermédiaire : + 45° et - 45°, et l’on utilise le plan de polarisation qui reçoit le meilleur
signal, pour augmenter les chances de recevoir un niveau correct ; on peut gagner ainsi
jusqu’à 6 dB. En émission, on utilise une seule de ces polarisations, au choix de l’opérateur.
Diversité de fréquence
La diversité fréquentielle est, la technique utilisant un changement régulier des
fréquences utilisées; c'est-à-dire que la BTS et le mobile changent régulièrement de fréquence
d’émission et de réception, c’est ce que l’on appelle le saut de fréquence ou Frequency
Hopping, un changement de fréquence 217 fois par seconde, qui permet de lutter contre
l’évanouissement du signal (ou fading). Ce procédé permet aussi de moyenner le brouillage ;
par exemple : si un canal est brouillé, et si une communication est établie sur ce canal, la
communication sera fortement perturbée, alors que si l’on change très régulièrement de canal
(fréquence), la communication ne sera perturbée qu’à certains instants, mais restera en
moyenne, audible.
On utilise le saut de fréquence pendant les communications, ce qui peut permettre de
gagner quelques dB supplémentaires.
L.N.A.
Dans certains cas, les sorties des antennes sont suivies immédiatement de LNA (Low
Noise Amplifier – Amplificateur à Faible Bruit) qui permettent d'amplifier le signal reçu par
l'antenne, en provenance du mobile, sur la liaison Um (voie montante). Les LNA doivent être
situés au plus près de la sortie des antennes, pour éviter qu'un signal trop faible ne soit
totalement inexploitable à la sortie des câbles coaxiaux. Ces LNA ressemblent à de petits
cubes situés à quelques centimètres des antennes, en haut des pylônes.
Sectorisation
Chaque station radio GSM est partagé en plusieurs zones d’émission, une pour chaque
antenne (sauf présence de diversité spatiale), habituellement jusqu’à 3 zones par station radio,
appelées aussi secteur ou cellule.
Monosectorisé
Est dit monosectorisé un site GSM qui ne possède qu’un seul secteur, c'est-à-dire qui
ne gère qu’une seule cellule. Il y a une seule antenne, ou deux si la diversité spatiale est
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utilisée, voire jusqu’à trois pour certains sites omnidirectionnels constitués de trois brins
omnidirectionnels.
Ce type de site omnidirectionnel est utilisé en zone rurale pour assurer une couverture
assez importante, sans permettre une grande quantité de communications, ou en zone urbaine
importante, pour micro cellule, afin de supporter des communications passées dans une zone
réduite (centres commerciaux, rues piétonnes…).
Un site monosectorisé avec panneau directionnel, peut être utilisé pour affiner une
couverture locale, ou en zone rurale, au dessus d’une vallée encaissée, où les deux autres
secteurs ne seraient pas utiles.
Bisectorisé
Un site bisectorisé est un site GSM qui possède deux secteurs, et donc deux cellules
distinctes. Le site peut comporter au moins deux antennes et jusqu’à quatre si la diversité
spatiale est utilisée. Ce type de site sert à couvrir des zones où seuls deux secteurs sont utiles
(flanc d’une colline…).
Trisectorisé
La majorité des sites GSM sont des sites trisectorisés, c'est-à-dire qu’ils sont
constitués de trois cellules, ce qui permet une meilleure intégration au PDF (Plan De
Fréquences). Ces sites sont très répandus en zone rurale et périurbaine, où la couverture n’est
quasiment assurée qu’à partir de ce type de sites.
Numérotation
Les secteurs de chaque site sont numérotés. Le secteur n°1 est le secteur qui a
l’azimut le moins élevé, c'est-à-dire, c’est le secteur dont l’azimut est le plus proche du Nord
(Az 0°).
82
Figure n°12: Numérotation des secteurs
La liaison Abis est le nom donné à la liaison entre la BTS (Base Transceiver Station)
et le BSC (Base Station Controller) qui commande tout le fonctionnement de la BTS.
Cette liaison assure le transport des informations vers le BSC : commande de la BTS,
signalisation, mais surtout des communications (vocales et data) des abonnés mobiles. La
BTS étant un élément déporté du réseau, elle émet et reçoit des informations avec la MS
(Mobile Station : téléphone), elle les traite puis envoie d’autres informations au BSC qui, lui,
donne des ordres à exécuter. La liaison Abis est donc une liaison importante qui demande des
débits conséquents.
Il existe deux grands types de transmission d’informations pour la liaison Abis :
- Liaison Louée (L.L.) : Les LL sont des liaisons numériques, assimilables à des
liaisons téléphoniques constantes, non partagées, à haut débit garanti 24h/24h et avec
un délai de remise en service après panne de quelques heures. Il peut être nécessaire
d’utiliser plusieurs LL pour certains sites supportant un trafic important. Ces LL sont
facturées au débit et à la distance entre les points reliés.
82
- Faisceau Hertzien (F.H.) : Un FH est une liaison radio spécialisée, composée de 2
antennes émettrices-réceptrices ultra directionnelles pointées exactement l’une vers
l’autre, sans obstacle intercalé. Lorsque le BSC est très éloigné du MSC, il peut
arriver que la liaison soit assurée par plusieurs couples de FH. Un FH a souvent un
débit de 2 Mbit/s, il est donc nécessaire sur certains sites à capacité importante d’en
utiliser plusieurs.
La liaison Abis peut-être composée d’une combinaison de différents types de
transmissions sur la distance séparant le BSC de la BTS. Par exemple : FH de la BTS à un
point intermédiaire, LL de ce point vers un autre point, puis FH jusqu’au BSC.
Pour relier la BTS aux antennes, on utilise des câbles coaxiaux (ou feeders en
anglais), qui peuvent atteindre jusqu’à une cinquantaine, voire exceptionnellement une
centaine de mètres de longueur, pour parcourir la distance entre la BTS et les antennes.
Ces câbles sont blindés et parfaitement isolés, de manière à n’introduire aucun
parasite entre l’antenne et la BTS, mais surtout pour éviter les pertes.
Les câbles utilisés apportent une atténuation d’environ 2dB pour 100 mètres, ils ont
très souvent un diamètre de 7/8 pouce (environ 2,2 cm) et sont constitués de deux couches de
cuivres, une au cœur et une autre vers l’extérieur, séparées par un isolant plastique.
2.2.2.1. Etiquetage
Pour repérer les différents câbles, les installateurs d’antennes placent des étiquettes à
des endroits où les câbles sont nombreux : pied du pylône, sortie du local technique…
Ces étiquettes contiennent une ou plusieurs des informations suivantes :
- azimut (« AZ ») ;
- tilt (« TILT ») ; de secteur (« SECT ») ;
- nom de l’opérateur GSM ;
- longueur du câble (« L ») ;
- signal traversant le câble : Emission (« EM »), Réception (« REC »), Diversité
(« DIV ») ;
- nom du signal provenant de l’antenne, polarisation (« +45 »), (« -45 »).
82
2.2.2.2. Etanchéité
Le principal objectif de l'étanchéité est d'éviter le contact direct avec l'eau et ainsi
d'éviter l'oxydation des connecteurs. Elle sert également à se protéger contre la vapeur, le sel,
la poussière et les agressions mécaniques.
Le matériel est choisi aussi en fonction du climat environnant. Par exemple sur les
côtes maritimes on peut utiliser des capsules auto-vulcanisantes.
Comme source d’énergie, nous avons le secteur (la SONABEL qui offre du 220 V), le
groupe électrogène, et les batteries. Les batteries peuvent être chargées par le secteur, le
groupe électrogène, ou les panneaux solaires.
La durée de vie moyenne d’un climatiseur fonctionnant 24H/24H est de trois (3) ans.
Aussi pour des raisons de sécurité, on installe souvent deux (2) climatiseurs se relayant dans
le shelter.
82
2.4.2. Le shelter
Abris et locaux techniques, les shelters sont utilisés pour abriter le matériel
d’émission GSM, de radiodiffusion, ou de télédiffusion. Ils sont souvent en bâtiments
préfabriqués de petite taille, et se trouvent au pied des pylônes.
82
La hauteur maximale des pylônes en ville est de 45 mètres et la longueur maximale
des bons entre les relais est normalisée à 50 Kilomètres.
Le site de LINOGIN qui est pris comme exemple est un site situé sur la route de ziniaré.
Sa composition se fera comme suit :
1. SECTEURS
Le site comporte deux secteurs, chacun en 900 et 1800 MHz :
- Secteur n°1 : azimut 160° ;
- Secteur n°2 : azimut 220°.
2. ANTENNES
Une antenne bi-bande DAPA 48210-382DT par secteur. Caractéristiques de cette
antenne :
- couverture - plan horizontal : 68° ;
- couverture DCS - plan vertical : 6,5°-7,5° ;
- couverture GSM - plan vertical : 6,5°-7,5° ;
- tilt électrique DCS variable de -2° à -8° ;
- tilt électrique GSM variable de -2° à -8° ;
- 2 connecteurs DIN 7/16 pouce, situés en bas de l’antenne ;
- double polarisation +/- 45° ;
- diplexeur 900-1800 MHz intégré.
3. BAIE - TRX
Deux baies Nortel Networks S8000, une BTS en 900 MHz avec 3 TRX par secteur,
une BTS en 1800 MHz, avec 2 TRX par secteur.
Chaque secteur du site en 900 MHz est équipé de 3 TRX.
Chaque secteur du site en 1800 MHz est équipé de 2 TRX.
82
Figure n°13: Emplacement des antennes sur le pylône
82
Figure n°14: Schéma des connexions du site
82
Figure n°15: Schéma des connexions des BTS 900 MHz
82
Figure n°16: Schéma des connexions des BTS 1800 MHz
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4. BILAN DES PUISSANCES
4.1. BTS 900 MHz
TRX 2 dBm
PA + 36 dBm
Coupleurs-Duplexeurs - 3 dBm
Câble coaxial - 2 dBm
Gain antenne + 14 dBi
PAR 47 dBm
La puissance d’émission des antennes en 900 MHz est de 47 dBm, soit 50 Watts de
PAR.
La puissance d’émission des antennes en 1800 MHz est de 43 dBm, soit 20 Watts de
PAR.
82
Chapitre II : REALISATION ET GESTION D’UN SITE GSM
ETUDE PRELIMINAIRE
Les opérateurs de téléphonie mobile GSM sous-traitent avec des entreprises privées
spécialisées dans l’implantation des sites radio, particulièrement l’installation du pylône et du
shelter. Dans le cas présent de TELECEL Faso, il sous-traite avec les entreprises comme la
STA, le groupe ZIL, SYSCOM, STE et TRANSCOM.
82
L’opérateur définit une zone de quelques kilomètres en zone rurale ou de quelques
centaines de mètres en ville où devra se trouver le relais, il définit aussi les besoins de
couverture, la capacité en trafic, les fréquences utilisées (900, 1800, 1900-2200 MHz).
2. COMMANDE DE L’OPERATEUR
Les services de l’opérateur font une visite technique sur place, pour définir le type
d’antennes et leurs positions. Le sous-traitant fait lui aussi des relevés pour prévoir
l’installation du matériel et des chemins de câbles.
82
2.4. DOSSIER TECHNIQUE
Une fois toutes les autorisations obtenues, un dossier technique définitif est renvoyé à
l’opérateur qui vérifie que tout correspond bien aux spécifications techniques initiales. Les
travaux devront suivre scrupuleusement ce dossier.
82
Le sous-traitant choisi par l’opérateur organise les travaux, il les réalise entièrement
ou peut en sous-traiter une partie à des entreprises spécialisées dans le gros œuvre,
l’installation du pylône, etc.
1. L’ACCESSIBILITE DU SITE
Cette étape doit permettre l’accès au site en question. S’il s’agit d’une région difficile
d’accès, il faudra au préalable mettre en place un chemin praticable par les engins nécessaires
à l’installation du pylône et autres matériels. Si le site se trouve sur un toit d’immeuble, il
faudra sécuriser les abords du toit et préparer à accueillir les antennes et les BTS. Notre site
en question est situé à quelques kilomètres de Ouagadougou donc il faut nécessairement
réaliser un chemin praticable.
C’est à ce moment-là que seront faites les fondations et chapes en ciment destinées à
supporter le pylône et les baies. Lorsqu’ils seront utiles, les préfabriqués, jouant le rôle de
shelter (abri pour les baies et matériels) seront mis en place, ou (si existant) aménagés pour
recevoir le matériel.
Après les études validées, il faut d‘abord réaliser l’implantation des différents massifs
pour l’ancrage, le shelter, le pylône et la climatisation. Pour ce fait, il faut utiliser du
ciment, du gravier, du fer, de l’eau et du sable.
En fait, le génie civil comporte trois (03) grandes étapes qui sont :
L’implantation ;
Le ferraillage ;
Le coulage.
82
L’implantation consiste à tracer la position de l’ambase pour les pylônes, les ancrages
et le shelter. Ces tracés sont faits selon des dimensions bien déterminées qui doivent être
respectées. Les dimensions sont les suivants :
Ambase pylône : 160 x 160 x 135 (cm)
Ancrage : 170 x 170 x 135 (cm)
Après l’implantation, il faut faire l’excavation qui consiste à balayer la superficie, creuser
la fondation selon les dimensions données par le constructeur du pylône. Dans notre cas,
l’excavation doit se faire à 5,3 volumes béton/m3. L’implantation prend environs deux (2)
jours et l’excavation environs dix (10) jours mais cela dépend de la nature du sol.
Les ferraillages sont faits avec des fers de dimensions seize (16) mm et douze (12) mm et
de dix (10) mm. Il faut prévoir aussi des fers en attente appelés Elingues sur lesquels seront
accrochés les tendeurs et les haubans.
Le coulage des massifs consiste à faire le béton de propreté (qui permet d’uniformiser
l’intérieur de la fouille) et le béton armé qui permet de constituer le massif central. Dans les
normes GSM, pour un site, le dosage sera de 350 kg de ciment par m3 de béton soit sept (07)
paquets de ciment, 682,5 kg de sable, 1174,95 kg de gravier et 175 litres d’eau.
C’est l’étape de la réalisation proprement dite du pylône. Le type de pylône dont nous
avons suivi la réalisation est un pylône haubané TIA-222-G Standard de hauteur 60m
composé de dix (10) éléments de 6 m. Il faut d’abord poser l’ambase de forme carré sur le
massif béton réalisé et boulonné.
L’un après l’autre, a l’aide d’une grue pour le levage, des tirs forts, des poulies, des
techniciens munis de leur chaussure de sécurité, des gants, des ceintures de sécurité, des
casques, le montage des sections s’est fait sans problème.
Il a fallu cinq (05) haubanages de 3 m dont le premier à 13,8 m, le second à 27,7 m, le
troisième à 37,2 m, le quatrième à 49,0 m et dernier à 54,8 m. Enfin il a fallu fixer les bras de
déports pour les antennes de faisceaux hertziens (FH) et positionner les antennes GSM et
autres faisceaux sur la dernière section.
82
2.1.2. LA MISE A LA TERRE
La mise à la terre globale est un élément très important car elle permet la protection
contre les coups de foudre avoisinants et l’évacuation de l’électricité statique dans les câbles
et les équipements.
Elle est installée sur le châssis de l’antenne (sur la fixation basse dans certains cas) et
doit être réalisée correctement pour éviter tous les problèmes sur les équipements.
Une fois la fouille de la mise à la terre terminée, on installe le paratonnerre dont la
réalisation commence d’abord par la prise de terre, ou on creuse des fouilles de trois (03)
puits dans lesquels nous enfonçons des piquets de deux (02) mètres. Ensuite, il faut réaliser le
conducteur et fermer le puit. Après, il faut prendre la mesure de la terre à l’aide du Metrix qui
est un appareil de contrôle. Cet appareil nous donne la valeur de la résistance de la terre. Pour
affirmer que la terre est bonne, il faudrait que notre valeur soit inférieure à 10 ohms. Cette
prise de terre est appelée patte d’oie.
2.1.3. LE BALISAGE
Le balisage est un feu placé au sommet du pylône pour la signalisation des obstacles à
la navigation aérienne. Ce feu correspond à un feu de basse intensité de couleur rouge et une
efficacité lumineuse excellente.
Une paire de verrine et de lampe est placée diamétralement sur chaque facette du
pylône. Ces deux lampes sont reliées dans un boitier avec un autre fil du shelter pour
l’alimentation. Le câble est fait de sorte que les deux lampes puissent fonctionner
simultanément à l’aide de la cellule photoélectrique permettant de commander
automatiquement le balisage des obstacles en fonction de la luminosité ambiante
(commutation jour/nuit).
Les antennes sont les éléments qui participent à la réception et à l’émission des
informations. Elles sont fixées sur les bras de déport de sorte à couvrir une cellule de 360°, de
diamètre 350 m en zone urbaine et 35 km en zone rurale. Dans notre cas, les antennes
utilisées sont de dimension 2600 x 300 x 200 (cm).
82
Le sous-traitant installe les antennes dans les azimuts et inclinaisons définis, met en
place les câbles et prépare la structure pour accueillir les baies.
Elle concerne l’alimentation des lampes internes qui sont en parallèle avec la lampe
externe, le balisage et les climatiseurs tous connectés sur l’AC Distribution Box (voir
annexe).
Cette partie concerne l’installation d’un TGBT (Tableau Général de Basse Tension) et
le fonctionnement des batteries. Ce tableau permet la transformation de la tension de 220 v
envoyée par la SONABEL en 48 v pour pouvoir faire fonctionner les équipements. On
installe également deux blocs de 24 batteries. Ces batteries emmagasinent l’énergie fournie
par le rectifier pour assurer automatiquement le fonctionnement pendant quelques heures en
cas de coupure d’électricité.
NB : nous précisons que les installations du pylône et du shelter sont assurées par le sous-
traitant.
2.9. TEST DES MATERIELS
82
Le sous-traitant s’occupe aussi de la sécurité du site, pour protéger les personnes qui
seront amenées à y travailler (garde-fous, rampe d’accès, échelle d’accessibilité…)
Le service de l’opérateur chargé de la planification des fréquences et du trafic désigne
le nombre de TRX nécessaires, les fréquences à attribuer au site, ainsi que les cellules
voisines à déclarer.
Une équipe de technicien de TELECEL Faso qui connaisse le type de BTS utilisé (Ericsson
dans notre cas) vienne la configurer avec les fréquences et le nombre de TRX donnés.
Un technicien de l’entreprise qui fournit les BTS se rend sur place, pour terminer
l’installation des baies. Il achève les derniers branchements : alimentation électrique,
connexion des antennes, connexion de la liaison Abis et procède aux premiers essais en
collaboration avec une personne du centre de supervision de TELECEL Faso, pour vérifier le
bon fonctionnement et la bonne configuration de la BTS et des antennes, secteur par secteur.
L’opérateur organise une visite qui lui permet de vérifier la conformité du site aux
spécifications du dossier technique. Si le site est conforme, le sous-traitant est payé.
3. COUT
Il est à noter que les coûts de réalisation varient suivant la nature du site : Type de
pylône, pylône existant, terrain difficilement accessible, capacité du site, nombre
d’antennes...
Lors de la location du terrain, le loyer mensuel varie suivant l’emplacement.
La somme minimale à déployer pour l’installation d’un relais par un opérateur s’estime aux
environs de soixante dix (70) à quatre vingt (80) millions de francs CFA, et ceci sans compter
l’implantation du pylône et du shelter.
82
Tableau 3: Devis estimatif d’installation et de mise en service du site radio de la
direction technique de TELECEL FASO
82
MISE EN SERVICE, MAINTENANCE ET SUPERVISION DU
SITE GSM
82
Figure n°17 : Test des appels par le service optimisation
82
2. MISE EN SERVICE COTE CORE
Chaque opérateur possède des Unités Réseau, ce sont des centres régionaux qui
couvrent chacun une (ou plusieurs) dizaine(s) de départements, et qui y assurent le bon
fonctionnement du réseau : étude de nouveaux sites, organisation de la maintenance,
organisation des BSC, MSC…
Il existe aussi chez chaque opérateur une UNS : Unité Nationale de Supervision.
Cette UNS surveille 24h/24h le fonctionnement de tous les relais, des MSC, BSC…
Si une panne est détectée, l’UNS organise la maintenance en envoyant du personnel
qualifié qui travaille pour l’opérateur, ou pour l’entreprise qui a installé le site en question. La
durée d’intervention peut être de quelques heures s’il s’agit d’un site GSM très important
d’une grande ville à quelques jours, voire une semaine, si cela se passe dans une zone rurale,
non stratégique.
82
La matérialisation des alarmes et leur signification diffèrent d’un équipementier à un
autre. Toutefois, les différents types d’alarmes reçues par la supervision d’un opérateur
peuvent se regrouper en trois (3) familles :
l’alarme mineure : cette alarme, comme son nom l’indique signale une faute mineure
qui n’entrave pas le fonctionnement des équipements ;
Exemple : Rack (boitier abritant les différents éléments de la BTS) ouverte ou mal
refermée.
l’alarme majeure : c’est une alarme qui nécessite une intervention sur l’équipement
en faute ;
Exemple : faute d’une carte PCMI entrainant un taux d’erreur de transmission élevée.
l’alarme critique : comme son nom l’indique, c’est une faute qui entraine une perte
totale de service ou partielle nécessitant une intervention impérative.
Exemple : faute au niveau des équipements assurant les fonctions communes d’une BTS,
panne d’un TRX.
Il faut noter que certaines alarmes internes (propres à la BTS) sont renvoyées par la
BTS elle-même sans passer par le câblage des alarmes externes.
82
TROISIEME PARTIE : DIFFICULTES
RENCONTREES, CRITIQUES ET SUGGESTIONS
82
Chapitre I : DIFFICULTES RENCONTREES
Durant notre stage au sein de TELECEL Faso, nous avons été confrontés à bon
nombre de difficultés qui, d’une manière ou d’une autre ont porté un frein à l’élaboration de
ce présent document à savoir notre rapport de stage de fin de cycle.
Déjà, nous sommes arrivés avec un retard d’environ une semaine du fait des
nombreuses demandes de stages adressées à TELECEL Faso et le nombre de stagiaires à
prendre en charge étant limité. Avec ce délai un peu réduit, il a été difficile de pouvoir bien
assimiler les travaux effectués au sein de l’entreprise.
Sur le terrain, les travaux pouvaient durer jusqu’à des heures tardives et souvent
sans arrêt. Nous avons du nous adapter à un tel rythme, qui du reste se voyait alourdi par les
conditions climatiques (forte climatisation ou chaleur importante en fonction des lieux de
travaux).
82
Chapitre II : CRITIQUES ET SUGGESTIONS
1. CRITIQUES
Durant la période de notre stage au sein de TELECEL Faso, nous avons constaté
que :
il règne une parfaite entente entre les agents au sein de cette entreprise. Cela
représente une condition de base pour mener à bien la mission de TELECEL
Faso ;
les conditions de travail sont jugées acceptables ;
le personnel est assez motivé et cela se ressent au niveau du résultat du
travail ;
les agents sont très ouverts et se prêtent aux stagiaires pour d’éventuels
éclaircissements ou explications.
Malgré tous ces atouts, il faut reconnaitre que TELECEL Faso est confronté à de
nombreuses difficultés. En effet, durant notre stage quelques problèmes ont attiré notre
attention. Ce sont :
Les agents de TELECEL Faso n’ont pas tous la chance de bénéficier d’une
formation sur les différents équipements de fournisseurs. L’apprentissage sur
82
le tas n’est pas une chose à bannir, mais il faut reconnaitre qu’elle joue sur la
qualité du travail, le rendement, et le temps mis pour l’exécution des travaux.
2. SUGGESTIONS
Pour faciliter et optimiser les conditions de travail, nous proposons les solutions ci-
après à TELECEL Faso :
82
- soit la traduction de la documentation technique des équipements
en français ;
- soit une formation des agents dans la langue internationale et
incontournable qu’est l’anglais.
Pour une meilleure gestion des valises à outils, nous préconisons l’octroi
d’une valise par équipe avec des règles d’utilisation bien définies pour
mieux responsabiliser les agents à un meilleur entretien du matériel.
Les taches et leur répartition doivent clairement être définies. Aussi une
hiérarchisation claire et franche responsabiliserait mieux les agents et
permettra lors des problèmes de bien situer les responsabilités ;
82
Sur le plan ressources humaines
CONCLUSION GENERALE
La téléphonie mobile est l’un des secteurs des télécommunications qui a révolutionné
le monde ces dernières décennies. Le GSM est aujourd’hui l’une des technologies les plus
répandues dans le monde entier. Cette technologie est adaptée aux besoins des hommes de
part sa mobilité et ceci grâce aux nombreux services et facilités qu’elle offre à ses utilisateurs.
C’est donc pour étendre la zone de mobilité que des implantations de sites radio et de sites
relais sont réalisées.
Les phases essentielles dans la réalisation d’un site GSM se résument à l’étude radio
et l’acquisition du site, aux travaux de montage des pylônes, d’installation des antennes (FH,
panneaux directionnels), au câblage des équipements outdoor et indoor, puis à la mise en
service du site.
La difficulté dans la réalisation d’un site GSM réside surtout dans le dimensionnement
et la planification du réseau, car de ces aspects dépend l’efficacité de la couverture radio
qu’assurera le site après sa mise en service.
A la fin de ce stage que nous avons effectué au sein de TELECEL Faso, nous sortons
imprégnés de l’installation et la mise en service des sites GSM depuis l’érection du pylône en
passant par l’assemblage mécanique du shelter pour terminer par la mise en œuvre des
équipements d’énergie et des équipements radio.
En dehors du contexte technique et pratique, notre passage au sein de TELECEL Faso
nous a permis de développer des relations humaines et à apprendre à travailler en équipe.
Nous renouvelons toute notre reconnaissance et notre gratitude à la direction technique de
TELECEL Faso pour nous avoir permis d’effectuer ce stage de fin de cycle.
82
82
ANNEXES
ANNEXE 5: Shelters
ANNEXE 6: pylônes
82
ANNEXE 1 : vues extérieure et intérieure de BTS
82
82
ANNEXE 2: Exemples de LNA
82
ANNEXE 3: Antennes omnidirectionnelles
82
ANNEXE 4: Antennes directionnelles
82
ANNEXE 5: Shelters
82
ANNEXE 6: pylônes
82
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
1. BIBLIOGRAPHIE
3.1. Documents
Cours du module « GSM » par M. OUEDRAOGO (Karim).
Documents portant sur le module « GSM » de HETEC BF.
Documents des équipements de Telecel.
Rapport de fin de cycle de l’étudiant NAGDA (Wilfried Joël) sur les techniques
d’implantation d’un site radio dans la spécialité réseaux et télécommunications.
Rapport de fin de cycle de l’étudiant SAWADOGO (Marcel) sur l’Installation et Mise
en service des sites GSM dans la spécialité réseaux et télécommunications.
Rapport de projet des étudiants KONSIMBO (Tarwendé Adrien Nathanaël) et
NAGDA (Wilfried Joël) sur la planification et optimisation d’un réseau GSM dans la
spécialité réseaux et télécommunications.
2. WEBOGRAPHIE
82
TABLE DES MATIERES
DEDICACES...........................................................................................................................................2
REMERCIEMENTS................................................................................................................................3
SIGLES ET ABREVIATIONS...............................................................................................................4
LISTE DES FIGURES............................................................................................................................5
AVANT PROPOS...................................................................................................................................6
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................................7
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET GENERALITE..........................8
SUR LE GSM.......................................................................................................................................8
Chapitre I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL............................................................9
LES SERVICES.....................................................................................................................................9
ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE..................................................................................11
Chapitre II : GENERALITE SUR LE GSM.........................................................................................14
PRESENTATION DU GSM..................................................................................................................14
1. DEFINITION......................................................................................................................14
2. OBJECTIFS........................................................................................................................14
4. TECHNIQUES DE MULTIPLEXAGE.....................................................................................17
4.1. AMRF.......................................................................................................................17
4.2. ARMT.......................................................................................................................17
4.3. AMRC.......................................................................................................................18
5. LES SERVICES....................................................................................................................18
82
6.3. BASE TRANSCEIVER STATION (BTS)...................................................................21
7. LES INTERFACES...............................................................................................................25
2.2.2.1. Etiquetage....................................................................................................45
2.2.2.2. Etanchéité....................................................................................................46
82
2.4.1. Les climatiseurs...................................................................................................46
2.4.2. Le shelter............................................................................................................47
2. ANTENNES.......................................................................................................................48
3. BAIE - TRX........................................................................................................................48
2. COMMANDE DE L’OPERATEUR........................................................................................55
82
2.1.3. LA MISE A LA TERRE............................................................................................58
2.1.4. LE BALISAGE........................................................................................................59
3. COUT........................................................................................................................61
2. SUGGESTIONS..................................................................................................................70
CONCLUSION GENERALE................................................................................................................72
ANNEXES.............................................................................................................................................73
Liste des annexes...................................................................................................................................73
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE...........................................................................................81
1. BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................81
1.1. Documents...............................................................................................................81
2. WEBOGRAPHIE................................................................................................................81
82