Access - Cours 3 SQL
Access - Cours 3 SQL
Access - Cours 3 SQL
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Cours ACCESS
SQL
Jusqu'à présent, nous avons vu comment créer une requête en utilisant la fenêtre requête d'ACCESS. Il existe une
autre façon de faire les requêtes : en passant directement par le langage SQL. D'ailleurs, ACCESS utilise aussi ce
langage pour faire ses requêtes, il traduit ce que vous avez entré en SQL, puis exécute la requête SQL.
SQL est un langage de manipulation de bases de données mis au point dans les années 70 par IBM. Il permet,
pour résumer, trois types de manipulations sur les bases de données :
L'intérêt de SQL est que c'est un langage de manipulation de bases de données standard, vous pourrez l'utiliser
sur n'importe quelle base de données, même si, à priori, vous ne connaissez pas son utilisation. Ainsi, avec SQL,
vous pouvez gérer une base de données Access, mais aussi Paradox, dBase, SQL Server, Oracle ou Informix par
exemple (les bases de données les plus utilisées).
Attention : Le langage SQL a souvent été implémenté de façon différente. Les commandes de base sont toujours
les mêmes mais ont parfois des variantes ou des extensions. La version de SQL implémentée dans Access peut
parfois être un peu différente de la version ANSI qui est la version standardisée.
La première série de commandes sert à la maintenance de la base de données : création des tables et des indexes,
modification de la structure d'une table ou suppression d'une table ou d'un index.
Attention : La maintenance des bases de données dépend étroitement de la base de données utilisée, notamment
en ce qui concerne les types de données, vérifiez donc toujours les types de données supportés par votre SGBD
avant de créer une table avec SQL. Il se peut qu'il en supporte plus que ceux indiqués plus bas.
?? ALTER TABLE
?? CREATE TABLE
?? CREATE INDEX
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La commande CREATE TABLE permet de créer une table dans la base de données courante.
Sa syntaxe est la suivante :
Paramètre Signification
Champ Nom du champ
Type Type de données, dans la plupart des versions de SQL, vous aurez droit
aux types de données suivants :
Exemple : Créer la nouvelle table "table_test" contenant deux champs : un champ avec un entier qui
doit toujours être saisi et un champ contenant une chaîne de 5 caractères :
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La commande ALTER TABLE permet de modifier la structure d'une table, sa syntaxe est la suivante :
Après l'action, on indique, entre parenthèses, les spécifications du champ de la même façon que pour la
commande CREATE TABLE. On ne peut faire qu'une action à la fois (ajout, suppression ou
modification dans la même commande).
Exemple :
Suppression du champ2 :
La commande CREATE INDEX permet de créer un index sur une table, sa syntaxe est :
Nous avons vu dans le chapitre 1 qu'un index peut être composé d'un ou de plusieurs champs, la liste de
ces champs est indiquée entre parenthèses après le nom de la table.
Enfin, la clause UNIQUE indique à SQL si l'index créé va être unique ou s'il peut contenir plusieurs fois
la même valeur dans la table, s'il peut contenir plusieurs fois la même valeur, il ne faudra pas ajouter la
clause UNIQUE.
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Une fois les tables créées, on peut commencer à y insérer des données, les mettre à jour, les supprimer ou y faire
des requêtes. Toutes ces opérations sont des opérations de manipulation des bases de données.
?? INSERT
?? UPDATE
?? DELETE
?? SELECT
?? CREATE VIEW (non utilisé dans Access)
La commande INSERT est utilisée pour ajouter des enregistrements ou des parties d'enregistrements
dans des tables. Elle est utilisée généralement sous deux formes :
1ère forme
INSERT
INTO table (champ1,champ2,...)
VALUES ('valeur1','valeur2',...);
Cette forme est utilisée lorsqu'on veut insérer un seul enregistrement ou une partie d'un seul
enregistrement. On créera un nouvel enregistrement dont le contenu du champ1 sera valeur1, le contenu
du champ2 sera valeur2, etc...
2ème forme
INSERT
INTO table (champ1,champ2,...)
(requête);
Dans cette seconde forme, le résultat de la requête va être inséré dans les champs indiqués de la table.
Cette méthode est utilisée lorsque plusieurs enregistrements sont ajoutés simultanément.
Dans les deux cas, les valeurs insérées doivent correspondre au type de données du champ dans lequel
l'insertion va être faite, on ne peut pas, par exemple demander l'insertion d'une chaîne de caractères dans
un champ de type numérique ou monétaire. Les chaînes de caractères doivent être placées entre
apostrophes ( ' ), les champs numériques ou vides (NULL) ne doivent pas être placés entre apostrophes.
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Si des valeurs doivent être insérées dans tous les champs de l'enregistrement de la table, la liste des
noms des champs n'a pas besoin d'être explicitement indiquée dans la commande. Les valeurs des
champs à insérer doivent cependant apparaître dans le même ordre que les noms des champs lors de la
création de la table, sans oublier un seul champ.
Faites attention en utilisant cette syntaxe, si la structure de la table change plus tard, la commande qui
était bonne risque de ne plus fonctionner correctement. Il vaut mieux toujours indiquer explicitement le
nom des champs sur lesquels on veut agir.
INSERT
INTO table
VALUES ('valeur1','valeur2','valeur3',...);
Par exemple, dans notre table Client, si nous voulons insérer un nouveau client, nous allons entrer :
INSERT
INTO Clients
VALUES (100,'Mr','Dupond','Jean','rue de la paix',’75000’,
,'Paris',NULL);
La commande ci-dessus va insérer un enregistrement dans la table 'clients' avec les informations
suivantes : Le client 100, dont le titre est 'M.', dont le nom est 'Dupond', dont le prénom est 'Jean',
l'adresse est 'Rue de la paix', le code postal est 75000 et la ville est 'Paris'.
Notez que le numéro de client, qui est un champ de type 'NuméroAuto' a été indiqué explicitement. Lors
d'une création d'un enregistrement avec une commande SQL, le numéro automatique n'est pas toujours
généré automatiquement, vérifiez les possibilités offertes par votre SGBD.
Notez aussi l'utilisation de NULL : Si on insère moins de valeurs de champ qu'il y a de champs dans la
table, soit on écrit explicitement le nom des champs à insérer, soit on insère la valeur NULL dans le
champ où il n'y a rien à mettre, à condition que la propriété du champ "NULL interdit" soit à NON,
sinon, il y aura une erreur lors de la création de l'enregistrement.
Ou INSERT
INTO table
VALUES ('valeur1',NULL,'valeur3');
Dans notre exemple, le champ 'Observations' à sa propriété "NULL interdit" à NON, on n'est donc pas
obligé de saisir des observations, ce qui est le cas ici, on entre donc NULL, ce qui signifie à Access que
le champ est vide.
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On peut insérer simultanément plusieurs enregistrements ou parties d'enregistrements dans une table.
Dans ce cas, les données insérées vont être récupérées dans une ou plusieurs autres tables.
Par exemple, si nous voulons placer dans une table nommée "Clients_stq" les clients habitant Saint-
Quentin, nous allons procéder ainsi :
1) Créer une table "Clients_stq" avec Access, nous allons supposer que cette table comporte 3
champs: le nom, le prénom et l'adresse.
2) Taper la commande :
INSERT
INTO Clients_stq(nom,prenom,adresse)
(SELECT nom,prenom,adresse
FROM Clients
WHERE ville='Saint-Quentin')
La partie entre ( ) est une requête SQL, nous verrons cela en détail plus bas, elle va sélectionner les
champs nom, prénom et adresse de la table Client pour les enregistrements dont la ville est "Saint-
Quentin". Le résultat de cette requête va être inséré dans la table Clients_stq.
La commande INSERT INTO avec requête ne déplace pas les enregistrements de la table "Clients"
vers la table "Clients_stq", elle se contente de faire une copie. Pour effacer les enregistrements de la
table Clients, nous utiliserons la commande DELETE.
La commande UPDATE est utilisée pour changer des valeurs dans des champs d'une table.
Sa syntaxe est :
UPDATE table
SET champ1 = nouvelle_valeur1,
champ2 = nouvelle_valeur2,
champ3 = nouvelle_valeur3
WHERE condition;
La clause SET indique quels champs de la table vont être mis à jour et avec quelles valeurs ils vont
l'être. Les champs non spécifiés après la clause SET ne seront pas modifiés.
Par exemple, si nous voulons, dans la table produit, modifier le prix d'un produit dont le nom est
"prod1", nous taperons :
UPDATE produits
SET prix_unitaire = 1000
WHERE libelle = 'prod1';
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La commande UPDATE affecte tous les enregistrements qui répondent à la condition donnée dans la
clause WHERE. Si la clause WHERE est absente, tous les enregistrements de la table seront affectés.
UPDATE produits
SET prix_unitaire = 1000;
Tout comme la commande INSERT, la commande UPDATE peut contenir une requête. Dans ce cas la
syntaxe est la suivante :
UPDATE table
SET champ1 = nouvelle_valeur1,
champ2 = nouvelle_valeur2,
champ3 = nouvelle_valeur3
WHERE condition =
(requête);
Pour supprimer des enregistrements d'une table, utilisez la commande DELETE. La syntaxe est la
suivante :
DELETE
FROM table
WHERE condition;
On ne peut pas supprimer seulement le contenu de quelques champs des enregistrements. La commande
DELETE supprime des enregistrements entiers, c'est pour cela qu'il n'est pas nécessaire d'indiquer ici
des noms de champs. La condition spécifiée après WHERE va déterminer quels sont les enregistrements
à supprimer.
Par exemple, pour supprimer tous les clients dont la ville est Saint-Quentin :
DELETE
FROM Clients
WHERE ville='Saint-Quentin';
Pour supprimer tous les enregistrements d'une table, n'indiquez pas de clause WHERE :
Cette variante de la commande DELETE ne supprime pas la table, elle supprime seulement les
enregistrements contenus dans cette table et laisse une table vide.
On peut aussi, comme précédemment utiliser une requête qui servira à déterminer la condition de la
suppression. La syntaxe est la suivante :
DELETE
FROM table
WHERE condition =
( requête );
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La commande SELECT est la commande la plus complexe de SQL. Cette commande va servir à faire
des requêtes pour récupérer des données dans les tables. Elle peut être associée à une des commandes de
manipulation de tables vues avant pour spécifier une condition.
Sa syntaxe est :
S'il y a plus d'un champ spécifié après SELECT, les champs doivent être séparés par des virgules.
Les champs sont retournés dans l'ordre spécifié après la clause SELECT, et non pas dans l'ordre qu'ils
ont été créés dans la table.
Par exemple :
Pour sélectionner les champs "prénom" et "nom" de tous les enregistrements de la table Clients :
SELECT prénom,nom
FROM clients
Si on veut récupérer tous les champs des enregistrements sélectionnés, la syntaxe est la suivante :
SELECT *
FROM table;
Les clauses SELECT et FROM doivent obligatoirement apparaître au début de chaque requête, on peut,
ensuite, indiquer des critères de sélection avec la clause WHERE :
SELECT *
FROM table
WHERE condition;
Par exemple, pour sélectionner tous les Clients de la table "Clients" dont le code postal est 75000 :
SELECT *
FROM Clients
WHERE code_postal = 75000;
Opérateur Signification
= Egal
<> Différent (parfois noté aussi != )
< Inférieur
> Supérieur
<= Inférieur ou égal
>= Supérieur ou égal
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Pour sélectionner tous les articles dont le prix est supérieur à 100 F :
SELECT *
FROM Clients
WHERE prix_unitaire > 100;
L'opérateur AND réunit deux ou plusieurs conditions et sélectionne un enregistrement seulement si cet
enregistrement satisfait TOUTES les conditions listées. (C'est-à-dire que toutes les conditions séparées
par AND sont vraies). Par exemple, pour sélectionner tous les clients nommés 'Dupond' qui habitent
Saint-Quentin :
SELECT *
FROM Clients
WHERE nom = 'Dupond' AND ville = 'Saint-Quentin';
L'opérateur OR réunit deux conditions mais sélectionne un enregistrement si UNE des conditions listées
est satisfaite. Par exemple, pour sélectionner tous les clients nommés 'Dupond' ou 'Durant' :
SELECT *
FROM Clients
WHERE nom = 'Dupond' OR nom = 'Durant';
SELECT *
FROM Clients
WHERE nom = 'Dupond' AND (ville = 'Saint-Quentin' OR ville =
'Paris');
Nous sélectionnons ici les clients nommés "Dupond" qui habitent soit à Saint-Quentin, soit à Paris.
Pourquoi avons-nous placé des parenthèses ? Pour résumer, on peut dire que l'opérateur AND a une plus
grande priorité que l'opérateur OR. Ce qui signifie que SQL va d'abord sélectionner les conditions
séparées par des AND, puis celles séparées par des OR, si on avait omis les parenthèses ici, SQL aurait
cherché les clients nommés "Dupond" vivant à Saint-Quentin ou les clients habitant à Paris, ce qui n'est
pas le but recherché. Pour généraliser, mettez toujours des parenthèses pour bien séparer vos conditions.
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Pour sélectionner des enregistrements dont la valeur d'un champ peut être comprise dans une liste ou
entre deux valeurs, on utilise les clauses IN et BETWEEN.
SELECT *
FROM Clients
WHERE ville IN ('Saint-Quentin', 'Paris');
Ou pour sélectionner les produits dont le prix est compris entre 100 et 1000 F :
SELECT *
FROM Produits
WHERE prix_unitaire BETWEEN 100 AND 1000;
Pour sélectionner les produits dont le prix n'est pas dans cet intervalle :
SELECT *
FROM Produits
WHERE prix_unitaire NOT BETWEEN 100 AND 1000;
De la même façon, NOT IN sélectionne les enregistrements exclus de la liste spécifiée après IN.
La clause LIKE permet de faire des recherches approximatives sur le contenu d'un champ. Par exemple,
pour sélectionner les clients dont le nom commence par la lettre D :
SELECT *
FROM Clients
WHERE nom LIKE 'S*';
Tout comme dans les requêtes Access, le symbole * remplace un ensemble de caractères, pour
représenter tous les noms commençant par S, on utilisera 'S*', tous ceux se terminant par S, on utilisera
'*S', et tous ceux comportant la lettre S : '*S*'. Le symbole ? ne remplace qu'un seul caractère. Si on a
deux clients nommés Dupond et Dupont, on utilisera 'Dupon?'.
Attention : certaines versions de SQL n'utilisent pas les caractères * et ? mais d'autres caractères
spécifiques, certaines versions utilisent notamment le caractère % à la place de *. Consultez donc la
documentation de votre SGBD.
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La jointure va nous permettre de sélectionner des informations dans plusieurs tables grâce aux relations
existant entre ces tables. Il va néanmoins falloir indiquer comment se fait la relation entre ces tables.
Par exemple : récupérer le nom et le prénom du client ayant passé la commande n°1 :
La clause WHERE indique que le numéro de commande doit être égal à 1 et que la jointure va se faire
sur le numéro de client : une fois que SQL va trouver la commande n° 1 dans la table commande, il va
prendre le numéro de client contenu dans l'enregistrement et avec ce numéro, aller chercher dans la
table Clients le nom et le prénom correspondants à ce numéro.
Notez que lorsqu'on utilise plusieurs tables, il faut faire attention que deux tables n'aient pas de champs
ayant le même nom, si c'est le cas, et pour les différencier, on utilise, comme dans l'exemple, la
notation: table.nom_du_champ. Si on est sur que le nom ne se retrouvera pas dans plusieurs tables, on
peut l'utiliser sans le préfixer avec le nom de la table.
Supposons que nous voulions la liste des clients ayant acheté quelque chose. Nous voulons que chaque
client ayant acheté quelque chose ne soit affiché qu'une seule fois – nous ne voulons pas savoir ce qu'a
acheté chaque client – nous voulons juste connaître les clients qui ont acheté quelque chose. Pour cela,
nous allons devoir dire à SQL de supprimer les doubles du résultat de la sélection pour n'afficher les
clients qu'une seule fois. Pour cela, nous allons utiliser la clause DISTINCT.
Nous allons d'abord faire une jointure entre les tables Clients et Commande, et ajouter la clause
DISTINCT sur le champ ou la répétition peut se produire :
Si on exécute cette requête directement, SQL va nous renvoyer une liste des numéros, prénom et nom
correspondants aux noms et prénoms des clients ayant passé chaque commande, il est clair qu'un client
ayant passé plusieurs commandes va se retrouver plusieurs fois dans cette liste.
En indiquant la clause DISTINCT avant le champ num_client, on indique à SQL qu'on ne veut pas voir
apparaître plusieurs fois un client ayant ce numéro dans la sélection renvoyée.
On peut même rendre le résultat de la sélection plus agréable à la lecture en utilisant la clause
ORDERBY :
La sélection renvoyée va être classée alphabétiquement d'abord sur le nom, puis sur le prénom.
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SQL a cinq fonctions importantes : SUM, AVG, MAX, MIN et COUNT. On les appelle fonctions
d'ensemble parce qu'elles résument le résultat d'une requête plutôt que de renvoyer une liste
d'enregistrements.
Fonction Signification
Donne le total d'un champ de tous les enregistrements satisfaisant la condition de la
SUM ()
requête. Le champ doit bien sur être de type numérique
donne la moyenne d'un champ de tous les enregistrements satisfaisant la condition de
AVG ()
la requête
donne la valeur la plus élevée d'un champ de tous les enregistrements satisfaisant la
MAX ()
condition de la requête
Donne la valeur la plus petite d'un champ de tous les enregistrements satisfaisant la
MIN ()
condition de la requête.
COUNT (*) Renvoie le nombre d'enregistrements satisfaisant la requête.
Exemples :
SELECT
MIN(prix_unitaire),MAX(prix_unitaire),AVG(prix_unitaire)
Va retourner le prix le plus petit de la table Produit, le prix le plus élevé et le prix moyen.
Une des utilisations les plus courantes de la clause GROUP BY est son association avec une fonction
d'ensemble (le plus souvent COUNT, pour compter le nombre d'enregistrements dans chaque groupe).
Par exemple, si nous voulons la liste des vendeurs, avec pour chaque vendeur le nombre de ventes qu'il
a fait :
On peut ajouter une condition à la requête, par exemple, la liste des vendeurs avec leur nombre de vente
pour le mois de janvier.
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On peut imbriquer autant de requêtes que l'on veut. La condition après la clause WHERE peut porter sur
le résultat d'une autre requête (ou sous-requête).
Vente
Num_acheteur
Num_produit
Prix
Acheteurs
Num_acheteur
Nom
Prénom
Cette table contient, pour chaque acheteur, le produit qu'il a acheté et le prix d'achat.
Nous voulons la liste des acheteurs ayant acheté des articles chers. Nous considérerons qu'un article
cher est un article dont le prix est supérieur à la moyenne du prix des produits achetés + 100 francs.
SELECT Num_acheteur
FROM Vente
WHERE prix >
( SELECT AVG (prix) + 100
FROM Vente);
Vous pouvez constater que condition de la requête est basée sur le résultat d'une autre requête. Dans cet
exemple, à chaque fois qu'un acheteur aura acheté un article cher, son numéro apparaîtra, pour éviter
cela, on utilise la clause DISTINCT num_acheteur pour éliminer les doubles.
Autre exemple avec ces deux tables : nous savons qu'il y a une erreur sur l'orthographe du nom de
l'acheteur du produit n° 1, il devrait s'appeler 'Dupont' :
UPDATE Acheteurs
SET nom = 'Dupont'
WHERE num_acheteur =
(SELECT num_acheteur
FROM Ventes
WHERE num_article = 1);
N'oubliez pas cette règle à propos des sous-requêtes : Lorsque vous faites une sous-requête dans la
clause WHERE, la clause SELECT de cette sous-requête doit avoir un nombre et des types de champs
correspondants à ceux se trouvant après la clause WHERE de la requête principale. Autrement dit, si
vous avez "WHERE champ = ( SELECT ... );", le résultat du SELECT doit être un seul champ puisqu'il
n'y a qu'un seul champ après le WHERE, ET leur type doit correspondre (les deux doivent être
numériques ou être des chaînes de caractères, etc.), sinon, la requête ne renverra rien ou sortira avec
une erreur selon les systèmes.
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Lorsqu'on veut que les résultats de plusieurs requêtes soient combinés entre eux, on utilise la clause
UNION. UNION va fusionner les résultats des requêtes.
Par exemple, supposons que nous ayons une table pour les clients habitant Saint-Quentin (cette table
s'appellera clients_stq) et une table pour les clients habitant Paris (clients_Paris). Pour obtenir les
numéros des clients des deux tables, on tapera :
SELECT num_client
FROM clients_stq
UNION
SELECT num_client
FROM clients_paris;
Notez que SQL requiert que le type des champs sélectionnés dans les clauses SELECT corresponde,
colonne par colonne (le premier champ du premier SELECT doit avoir le même type que le premier
champ du deuxième SELECT, etc...). Notez aussi que SQL supprime automatiquement les doubles
lorsque UNION est utilisé, là où il aurait fallu utiliser la clause DISTINCT pour une requête simple.
Ces commandes ne seront pas détaillées car elles ne sont pas implémentées (ou qu'en partie) dans
Access, néanmoins, deux d'entre elles sont très souvent utilisées dans d'autres systèmes : les commandes
COMIT et ROLLBACK.
La commande COMIT valide toutes les modifications faites depuis le dernier COMIT, à partir du
moment où la commande COMIT a été entrée, tout ce qui a été fait sur la base est validé et ne peut plus
être modifié. La commande ROLLBACK efface toutes les modifications qui ont été faites sur la base
depuis le dernier COMIT. C'est pour cela qu'il faut penser à faire un COMIT des modifications
régulièrement.
Démarrage de la session
Modifications de la base
de données
COMIT
Modifications validées
Modifications non
Modifications de la base validés, retour au
de données dernier COMIT
ROLLBACK
Certains systèmes, comme Access, font un COMIT automatique après chaque action, aucun retour en
arrière n'est donc possible.
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