Expose Sur La Loi D'orientation
Expose Sur La Loi D'orientation
Expose Sur La Loi D'orientation
PLAN INTRODUCTION I/LE CARACTERE PERMANENT DE LEDUCATION NATIONALE 1/LEnseignement Fondamental 2/LEnseignement Secondaire et Professionnel 3/LEnseignement Suprieur II /LES FINALITES DE LEDUCATION NATIONALE 1/Lradication complte et dfinitive de lanalphabtisme 2/Perfectionnement Professionnel 3/Promotion sociale de tous les citoyens CONCLUSION
INTRODUCTION Lducation au Sngal est rgie par un ensemble de textes, de lois, de dcrets, de conventions qui organisent les diffrents niveaux du systme. Au Regard de tous ces textes, on pourrait alors en dduire que la gestion du systme est assure de manire spcifique car dfinie par des textes manant des autorits mais aussi de manire inclusive instituant ainsi un partenariat avec les structures prcites. LEducation dit-on, est sous la responsabilit de ltat qui garantit aux citoyens la ralit du droit lducation par la mise en place dun systme de formation. Depuis quelques annes des rflexions sont menes travers le monde par diffrents acteurs du systme (dirigeants politiques, professionnels, spcialistes de la formation, bailleurs de fond et experts internationaux) pour repenser les systmes ducatifs des pays en voie de dveloppement en gnral et africains en particulier ; afin de les rendre plus rentables et plus adquat au besoin de lenvironnement. Selon la Direction de la Planification et de la Rforme de lEducation, (DPRE 2001) , notre pays ne fait pas exception la rgle et dj en janvier 1981, se tenaient au Sngal les tats Gnraux de lducation et de le formation EGEF dont le suivi des propositions est a la base de
la loi dorientation de lducation n 91 -22 du 16 fvrier 1991 dfinissant profil du nouveau type dhomme promouvoir travers lducation . Parlant du nouveau type dhomme, on fait directement allusion larticle 7 de la loi dorientation car cest celui qui est en vigueur. En effet, dans un premier temps nous allons essayer de traiter le caractre permanent de lducation nationale et dans un deuxime temps des finalits combien importantes de lducation.
Le systme ducatif est subdivis en trois diffrents cycles fixes selon lge des apprenants et le type de formation. Ces cycles sont : un premier cycle dit fondamental, un autre secondaire et professionnel et un troisime suprieur. A cte de ces trois cycles, on trouve galement lducation permanente de base et lducation spciale qui sont toutes parties intgrantes du systme ducatif qui dispose dune orientation scolaire bien dfinie. I/LE CARACTERE PERMANENT DE LEDUCATION Larticle 7 de la loi dorientation nonce plus clairement les options fondamentales du gouvernement, responsable de la politique ducative en voulant dabord que lducation soit permanent, cest dire constante, continue. Cest dire quil est un devoir pour lEtat de rendre lducation accessible toute gnration et pour tout niveau, ou pour rependre Mr Mathiam Thiam, de la crche la plus innocente la chaire la plus savante . En dautres termes, il prend en compte toutes les couches sociales sans discrimination en vue dassurer leur formation et leur panouissement socio professionnelle de faon rgulire. De ce fait, LEtat subdivise le systme ducatif en diffrents cycles fixes selon lge des apprenants et le type de formation. La dure de chacun des cycles qui constituent le systme est dfini par dcret.
1. Le cycle Fondamental: Le premier cycle ou cycle fondamental est subdivis en deux principales tapes : une premire qui prend en charge les enfants de deux six ans ou enfants dge prscolaire appel ducation prscolaire et un second niveau qui commence lge de six ans appel enseignement polyvalent unique. Cette seconde tape est subdivise en enseignement lmentaire et moyen.
Lducation prscolaire prend en charge les enfants sngalais des deux sexes gs de deux six ans ou nayant pas atteint lge de la scolarit. La loi 75-70 du 09 Juillet 1975 organise et dfinit la vocation de lducation prscolaire. Lenseignement prscolaire est dispens dans trois niveaux : la petite section, la moyenne section et la grande section. Le prscolaire dure trois ans. Il concerne les tablissements dducation prscolaire. Lducation prscolaire a pour mission de former les enfants dans les langues et les valeurs culturelles nationales dans le but de consolider leur identit et de les prmunir contre une ventuelle alination culturelle. Elle vise favoriser le dveloppement des aptitudes psychomotrices, intellectuelles et sociales de lenfant pour un plein panouissement de sa personnalit, mais aussi et surtout le munir des fondamentaux pouvant lui permettre de faire face un futur apprentissage scolaire. Il est aussi important de rappeler que le dcret numro 2006-768 du 31 Juillet 2006 ayant abrog le dcret numro 2004-669 du 22 Juin 2004, avait cr lAgence Nationale de la Case des Touts Petits(ANCTP). A la suite du prscolaire lapprenant entame son cycle polyvalent lmentaire. Lenseignement lmentaire est organis par le dcret 79-11-65 du 20 Dc. 1979. Lenseignement lmentaire est dispensdans les coles lmentaires aux niveaux suivants : le CI, le CP, le CE1, le CE2, le CM1, et le CM2. Il accueille les lves de six ans au moins. Il cherche veiller lesprit de lenfant travers les exercices scolaires pour permettre lmergence et lpanouissement de ses aptitudes humaines, il a pour objet de faire acqurir les connaissances et les mcanismes de base indispensables pour les acquisitions ultrieures et dassurer la formation physique, intellectuelle, morale et civique mais aussi dveiller son esprit dinitiative et son esprit critique. Il cherche aussi rhabiliter le travail manuel comme facteur dintelligence et comme base dune future insertion dans le milieu conomique et socio culturel grce une liaison troite entre lcole et la vie. Il vise aussi favoriser la connaissance et la comprhension du milieu physique et social. Lenseignement lmentaire est sanctionn par le CFEE et la russite au concours dentre en 6em pour prtendre passer au niveau suprieur quest lenseignement moyen polyvalent. Lenseignement moyen polyvalent cherche dvelopper chez lenfant des capacits dobservation, dexplication, de recherche, daction pratique, de rflexion, danalyse, de synthse, dinvention, de jugement, de cration, et toutes capacits permettant une indpendance progressive de lapprenant. La maitrise de la pense logique et mathmatique chez llve et
lenrichissement des moyens dexpression, pour tendre ses capacits de communication intressent aussi lenseignement plus dun titre. Il cherche galement ngliger cette distance entre la thorie et la pratique mais aussi et surtout de familiariser les apprenants aux diffrents aspects du monde du travail et de les initier aux actions de production. Il sintresse galement au dveloppement chez les lves des activits artistiques, culturelles, physiques et sportives pour une contribution au complment de lducation sociale, morale, civique de ces derniers. Le systme ducatif de lenseignement est organis par le dcret numro 72.863 du 13 Juillet 1972. Il fait suite lentre en sixime et est dispens dans les lyces et collges .Il comprend quatre niveaux ; la 6e, la 5e, la 4e, et la 3e. Il est sanctionn par le BFEM (Brevet de Fin dEtude Moyen) qui donne accs au cycle secondaire et professionnel. 2. Le cycle secondaire et professionnel Le cycle secondaire et professionnel accueille les levs issus de lenseignement polyvalent qui sont dans les dispositions de poursuivre leurs tudes : il compte un enseignement secondaire et une formation professionnelle entre lesquels des passerelles permettent dventuelles rorientations selon loption choisie par lintress. Il est compos de lenseignement secondaire et de la formation professionnelle. Lenseignement secondaire dure trois ans aprs le BFEM et a lieu dans une srie que llve aura choisi ou dans laquelle il aura t oriente par un conseil de classe selon ses aptitudes et comportement scolaires. Lenseignement gnral ou technique cherche dvelopper chez les apprenants des connaissances et des aptitudes ncessaires leur permettant daccder aux diffrentes filires de lenseignement suprieur. Il vise par la mme occasion fixer les acquisitions prcdentes. Il a ainsi pour objet : De faire acqurir et dvelopper chez lenfant une bonne maitrise des mthodes de la recherche scientifiques et techniques. De doter les lves dune formation solide dans les disciplines fondamentales des filires que sont la science, la technique, la culture. De les familiariser avec les grandes uvres de la culture nationale, africaine, francophone et universelle, bref il vise former des hommes et femmes dots dune culture universelle. La formation professionnelle est dispense dans les coles professionnelles moyennes ou lenseignement comme son nom lindique prpare laccs la vie. Elle vise doter les
apprenants de la connaissance, daptitudes, de comptences en thorie et en pratique ncessaire pour que ces derniers puissent sacquitter convenablement de leur mtier. Lorientation de la formation est dtermine en fonction des exigences propres aux difficults spcifiques chaque mtier. A lissue de ce cycle, lenseignement secondaire, les lves titulaires du premier diplme universitaire (BAC) accdent ainsi luniversit. 3/LEnseignement Suprieur Il reoit les lves ayant russi au BAC et qui veulent poursuivre leurs tudes. Il est compos de trois diffrents cycles : un premier sanctionn par une licence, un second par la maitrise et un troisime lissue duquel ltudiant est titulaire dun doctorat dans la filire de son choix. Il se charge de la formation de sngalais et dafricains capables dapporter leur contribution au dveloppement de la pense universelle. Il a pour missions : De former des hommes et des femmes hautement qualifis aux plans scientifiques et techniques et conscients de leurs responsabilits vis--vis de leur peuple et capables de le servir avec dvouement. De dvelopper la recherche dans les disciplines de la science, des techniques et de la culture. De mobiliser les ressources intellectuelles ncessaires au dveloppement culturel du Sngal et de lAfrique pour une participation la rsolution des problmes qui secouent la nation et le monde en gnral. Lenseignement suprieur est aussi charge de mener des actions de formation permanente et de recyclage, de faire acqurir aux tudiants des connaissances et mthodes dinvention les plus avances dans toutes les disciplines de la science et de la culture, de promouvoir la formation dune identit culturelle et dune conscience nationale et africaine et la prise de conscience des problmes lis lhistoire et au dveloppement des socits africaines et de la solidarit des nations et des conomies du continent. Il cherche galement instituer des modles denseignement, de recherche et de formation liant la thorie la pratique dans le cadre de rapports quilibrs en rflexion et en action. Il tudie et labore les voies dune stratgie de dveloppement endogne autocentr en participant llaboration, lapplication et lvaluation des plans nationaux, sous rgionaux et rgionaux de dveloppement
La loi dorientation de lEducation nationale n 91-22 du 16 fvrier 1991 prvoit son article 3 que lEducation nationale garantit aux citoyens la ralit du droit lducation par la mise en place dun systme de formation . Dans le cadre du Programme dcennal de lEducation et de la Formation (PDEF), le Sngal avait dcid de scolariser la totalit des enfants gs de 7 12 ans la fin de lanne 2010 pour permettre tous les enfants dacqurir un savoir lmentaire de qualit. Ce faisant, lenseignement de base pouvait au moins tre accessible une plus grande majorit denfants, lcole tant devenue obligatoire et gratuite de 6 16 ans. Par ailleurs, lducation sngalaise cherche trouver des situations aux problmes dinadaptation, trouver les meilleures options travers une information adapte tous les niveaux sur les tudes et les professions accessibles et participer une valuation objective du systme ducatif. Cest ainsi qu ct des trois cycles dfinis dans la premire partie, on trouve lducation permanente de base fournissant une ducation moins formelle que celle reue dans les tablissements publics et privs et lducation spcialise. Lducation spciale prend en charge les enfants prsentant un handicap qui est de nature obstruer le droulement normal de leur scolarit ou de leur formation. Parmi les structures spcialises qui les composent, il ya notamment : Le centre verbo tonal Le centre Talibou Dabo LINEFJA de This Les coles communautaires de base Les centres dalphabtisation, etc
Dans ce combat pour lradication complte et dfinitive de lanalphabtisme, lEtat travaille galement avec certains daaras (coles religieuses coraniques), travers des programmes financs par des organismes comme lUSAID. Ces daaras ont donc pu intgrer lapprentissage du franais, des mathmatiques, autrement dit un curriculum amlior et adapt permettant aux jeunes talibs davoir le niveau CM2 au bout de quatre ans. Il ya galement la subvention des coles prives et de nombreuses autres actions visant laccs, la qualit et la gestion dun systme ducatif performant tous les niveaux. Le PDEF (Programme dcennal de lEducation et de la Formation) a galement t introduit en ce sens le 2 Juillet 2002. Cest un programme avec un dispositif de pilotage et de gestion participatifs renforant les mcanismes de coordination et de suivi tous les chelons du systme ducatif. Le dispositif comporte huit structures (deux au niveau central et six au niveau dcentralis) intervenant chacune un niveau cl du systme. 2- Le Perfectionnement Professionnel Le perfectionnement professionnel prpare de manire plus adquate la vie active. De ce fait, les apprenants sont dots de la connaissance, daptitudes, de comptences en thorie et en pratique ncessaires pour sacquitter convenablement de leur mtier. Le systme de formation mis en place dans le secteur de lenseignement technique et professionnel couvre plusieurs spcialits avec des niveaux de qualification bien diffrencis dans les trois secteurs de la vie conomique: primaire, secondaire et tertiaire. Ainsi, la politique de lenseignement technique et professionnel sest attache dans une premire phase lessor de lconomie rurale par la formation et lencadrement du monde rural pour promouvoir le perfectionnement agricole et artisanal, dans une seconde phase le dveloppement de lindustrie par la formation douvriers et demploys qualifis, de cadres moyens pour les diffrents secteurs de lindustrie.
Comme exemple de structures permettant le perfectionnement professionnel de la population, nous avons dans le secteur primaire : - Les centres dinitiation horticole - Les centres rgionaux de formation professionnelle -Les coles des agents techniques du dveloppement rural concernant lagriculture, les eaux et forts, llevage et la pche. - Le centre de formation professionnelle dhorticulture Au niveau du secteur secondaire, on constate un certain dualisme qui se manifeste par lexistence, dune part, dune formation dite conventionnelle que lon retrouve dans les tablissements denseignement technique et professionnel et, dautre part, dune formation de type non conventionnel se droulant dans les micro-entreprises artisanales de production et de service. En marge de ces institutions, voluent dautres types de structures implantes dans les zones priphriques, principalement orientes vers la formation des populations limage des centres de perfectionnement des artisans ruraux (CPAR) et des centres de promotion fminine (CRETEF - CETF). Enfin, limportance du secteur tertiaire, qualifi de social par excellence, a amen les pouvoirs publics mettre en place un rseau relativement dense. Les formations dispenses dans les tablissements concerns touchent des domaines varis tels que lducation et la formation, la sant, ladministration, etc. Ces formations sont gnralement assures par des tablissements publics. Mais, de plus en plus, des promoteurs privs sintressent au secteur, notamment dans les domaines suivants: secrtariat, gestion, management, transit, etc. Afin de remdier linadquation entre la formation et lemploi, lEtat avait, en son temps et par le biais de lex. Secrtariat dEtat lenseignement technique et la formation professionnelle, sign une convention-cadre avec les employeurs, portant application effective du dcret qui y est relatif. Fort de cette analyse, le Ministre de lEducation Nationale a entrepris des dmarches visant la mise en position systmatique de stage de
perfectionnement des enseignants du Technique dans les entreprises nationales. Des pays amis offrent galement des bourses de stage ltranger pour les enseignants nationaux. Par ailleurs, Le Sngal dispose de grandes coles suprieures de formation professionnelle telles que :
- Lcole nationale dAdministration (ENA) qui forme: des Administrateurs civils et secrtaires dAdministration; des Inspecteurs et contrleurs du Travail et de la Scurit sociale; des Conseillers des Affaires trangres et chanceliers ; entre autres - LEcole Suprieure Polytechnique (ESP) qui forme des ingnieurs en gnie civile et mcanique - La FASTEF (ex ENS) qui forme des enseignants rpondant mieux aux attentes du nouveau systme ducatif Il ya galement lESEA (ex ENEA), le CFJ, lEcole de Police,.. 3- La Promotion Sociale Daprs Mr Mamadou Khouma, professeur au LEG de Diourbel : lcole est en elle-mme porteuse dun projet de socit. Dans la mesure o, toute socit, compte tenu de ses orientations, de ses objectifs, de ses ralits sociopolitiques et conomiques, dtermine son cole et lui assigne des finalits . Lune de ces finalits prvues ici par larticle 7 de la Loi dOrientation de 1991 est la promotion sociale. La promotion sociale commence essentiellement par linsertion des forms dans les diffrents secteurs dactivit. Autrement dit, par la cration demplois, lEtat met contribution les citoyens ayant une qualification professionnelle. Ces derniers ont ainsi lopportunit damliorer leurs conditions de vie et de participer au dveloppement du pays.
De manire concrte, les diffrents concours daccs certaines grandes coles permettent de bnficier des emplois de la Fonction Publique. Paralllement cela, les places de la Fonction Publique tant limites, lEtat essaye de faciliter lobtention demplois dans le secteur priv travers des structures comme lANEJ (Agence Nationale de lEmploi des Jeunes), lOFEJBAN (Office pour lEmploi des Jeunes de la Banlieue), etc. Par ailleurs, des efforts sont galement consentis dans dautres secteurs pour accompagner les citoyens dans les impratifs de la vie sociale. LADPEME (lAgence de Dveloppement des Petites et Moyennes Entreprises) fait la promotion de la cration dentreprises avec un accompagnement financier et consultatif. De mme, les groupements de femme sont encourags dans leurs activits gnratrices de revenu (AGR) dans des domaines comme lexploitation et la transformation des produits agricoles locaux, des ressources halieutiques Enfin, lEtat octroie de temps autres des terrains dhabitation certains corps de mtier. Nous pouvons citer en exemple les cits des enseignants, les cits des impts et domaines, la cit des douanes. Conclusion Daprs Charles Magnin, historien de lducation : Aujourdhui, le savoir est peru comme devant tre fonctionnel et immdiatement utilisable . En effet, comme le souligne larticle 7 de la loi dorientation, lducation nationale est permanente, elle se poursuit travers les diffrents cycles. De plus, tant donn que les programmes se chargent au fil des annes, il est essentiel quun choix vigilant sur les matires se fasse pour viter que linformation ne remplace la formation. Cest dans ce sens que le systme ducatif a subi des modifications visant le rendre plus adapt et plus performant.
Cependant, mme si les finalits de lducation sont pertinentes, mme si lEtat a mis beaucoup de moyens la disposition des acteurs de lducation pour atteindre les objectifs clairement dfinis ; il reste encore beaucoup faire. Les domaines qui demandent encore plus defforts touchent notamment le perfectionnement professionnel et la promotion sociale.
Bibliographie Combat solidaire en faveur de lducation pour tous (Dcembre 2006). Revue Pdagogique ADEF/Afrique nouvelle version, n6, pages 31-33 Schwartz, B (1968). Rflexions sur le dveloppement de lducation permanente. Revue franaise de Pdagogie, n4, vol 4, p 32-44. www.saems-cusems.com/index.php/component/content/article/39documentation/50-education-senegal www.sencampus.com/fiches/ena wiki.fptfrancophonie.org/indexphp ?title=la_formation_professionnelle_et_technique_a u_SENEGAL