Conseil Constit Bloc de Constitutionnalité
Conseil Constit Bloc de Constitutionnalité
Conseil Constit Bloc de Constitutionnalité
Le Bloc de Constitutionnalité est un ensemble de textes écrits, qui garanti le respect des droits et libertés,
qui défini le fonctionnement des institutions et qui détermine la forme de production des autres normes. Il
permet donc, s’il est respecté, de maintenir un équilibre dans l’ordre social et de le rendre juste.
Lors de certaines affaires judiciaires, il peut s’avérer qu’une des parties en cours juge une loi
contraire aux principes que Garantie le Bloc de Constitutionnalité.
Dans ce cas, le justiciable pose une « question prioritaire de constitutionnalité», qui est d’abord examinée
par les juridictions de fond. Celles-ci vont transmettre la question au Conseil d’État ou à la Cour de
cassation sous trois conditions (posées par la loi organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative à
l’application de l’article 61-1 de la Constitution):
• la disposition contestée est applicable au litige.
• elle n’a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution.
• elle est dépourvue de caractère sérieux.
Le Conseil d’État ou la Cour de Cassation (selon que le litige est soumis à la juridiction
administrative ou judiciaire) sont alors chargés, dans un délai de trois mois, de vérifier ces
conditions. Si elles sont remplies, la question doit être transmise au Conseil constitutionnel qui
dispose lui-même également d’un délai de trois mois, pour se prononcer.
Si le Conseil constitutionnel juge la loi conforme à la Constitution, le procès interrompu reprend
devant la juridiction de base. Dans le cas contraire, la loi est abrogée et tous les procès
commencés sur cette base légale prendront fin.
Le Conseil Constitutionnel est donc nécessaire pour interpréter des lois qui n’ont pas subit
de contrôle, et qui contredisent le Bloc de constitutionnalité.
B) La fonction consultative
Le Conseil Constitutionnel possède en outre une importante fonction consultative a l’égard du Bloc
de Constitutionnalité.
En effet, Le Conseil constitutionnel émet un avis lorsqu'il est consulté officiellement par le Chef de
l'État sur la mise en place de l'article 16 de la Constitution. L’article 16 de la Constitution donne les pleins
pouvoirs au Président de la République lorsque certaines circonstances rares se produisent. L’utilisions de
cet article n’a été réalisé qu’une seule fois par le Général de Gaulle en juin 1958, pour résorber la crise
algérienne et élaborer la nouvelle Constitution. Désormais, c’est le Conseil constitutionnel qui statue pour
savoir si la situation justifie ou non de donner les pleins pouvoirs au Président de la République. Cette
vérification des conditions de mise en œuvre se fait soit à la demande d'un président d'assemblée, soit de
60 députés ou de 60 sénateurs, soit de plein droit.
Enfin, le Gouvernement consulte aussi le Conseil Constitutionnel sur la régularité des textes relatifs
soit à l'organisation du scrutin pour l'élection du Président de la République et soit au référendum.
A) Le Contrôle obligatoire
A l’Alinéa 1er de l’article 61 de la Constitution, on trouve : « Les lois organiques, avant leur
promulgation, les propositions de loi mentionnées à l'article 11 avant qu'elles ne soient soumises
au référendum, et les règlements des assemblées parlementaires, avant leur mise en application,
doivent être soumis au Conseil Constitutionnel qui se prononce sur leur conformité à la
Constitution. »
Afin d’éviter toute révision de la Constitution au détour d’une de ses lois, le Conseil Constitutionnel
exerce un contrôle de constitutionnalité obligatoire pour les lois organiques qui fixent les modalités
de certains principes posés par la constitution. Il existe ainsi une loi organique relative à l’élection
du Président de la République au suffrage universel.
Le règlement de l’Assemblée nationale et celui du Sénat sont des textes
souvent négligés mais qui sont d’une grande importance car ils organisent le fonctionnement de
ces deux chambres et notamment les procédures de vote c’est pour cela que le Conseil
constitutionnel contrôle également la constitutionnalité de ces textes.
En effet, durant la IIIème et la IVème République, les Assemblées qui élaborent elles-mêmes ce
règlement au nom de la séparation des pouvoirs, se servaient de ces textes pour s’octroyer des
pouvoirs que la Constitution ne leur avaient pas accordés. C’est par ce biais que le Conseil de la
République sous la IVème République avait réintroduit la possibilité de censurer le gouvernement,
possibilité délibérément écartée par la Constitution de 1946.
Le Conseil constitutionnel s’est cependant déclaré incompétent pour contrôler
des lois référendaires votées par le peuple, ainsi la Constitution prévoit désormais un contrôle de
constitutionnalité de la proposition de loi référendaire préalablement au vote du peuple.
B) Le Contrôle facultatif
Le Conseil constitutionnel veille également à la bonne application d’un texte
constitutionnel. D’après l’article 41 de la Constitution, le Conseil constitutionnel a pour but
d’empêcher l’adoption d’un texte qui empiéterait sur le domaine réglementaire. L’intervention du
Conseil constitutionnel intervient en dernier lieu, après que les pouvoirs exécutif et législatif aient
tenté de trouver un accord.
Les lois référendaires sont exclues du contrôle de constitutionnalité depuis la décision du
Conseil constitutionnelle 62-20 DC du 6 novembre 1962 confirmée par
la décision dite « Maastricht» en 1992. Le Conseil constitutionnel estime en effet que ces lois sont
l’expression directe de la souveraineté nationale et qu’il ne doit pas les contrôler .(cf II. A)
Le contrôle constitutionnel peut être « a priori », c'est-à-dire qu’il a lieu entre le vote de la loi
et sa promulgation, donc avant son entrée en vigueur. L’organisation de ce contrôle est
directement inspiré du modèle de Hans Kelsen. En effet, pour ce dernier, dans la hiérarchie des
normes, la norme inférieure tire son existence et sa validité de sa conformité à la norme qui lui est
supérieure ; sinon elle ne peut exister. Il convient donc, si elle n’est pas conforme, de l’écarter
avant même qu’elle ne soit intégrée dans le système juridique. L’efficacité de ce contrôle du
Conseil constitutionnel renvoie à la problématique de sa saisine. Bien qu’élargie depuis 1974,
après une réforme initiée par Valérie Giscard d’Estaing, elle reste limitée à certain nombre de
personnalités institutionnelles : Président de la République, Président du Sénat, Président de
l’Assemblée nationale ou Groupe de 60 députés ou 60 sénateurs.
Le contrôle peut également se faire « a posteriori » lorsque la loi est déjà entrée en vigueur,
il se fait alors par voie d’exception (le motif qui dénonce l’inconstitutionnalité de la loi est soulevé
au cours d’un litige). C’est la question prioritaire de constitutionnalité (cf I).
Le Conseil constitutionnel vérifie également la conformité d’un Traité international de
manière facultative avant sa ratification ou son approbation avec la Constitution. Si le Conseil
constitutionnel déclare une disposition de cet accord contraire à la Constitution, il faut réviser la
Constitution avant de pouvoir ratifier ou approuver le traité.
Cependant en France, en cas d’incompatibilité, c’est le Bloc constitutionnel qui prévaut sur le
traité.
CORRECTION
Av la Vème République, le législateur peut légiférer ce qu’il veut. Sous la IV République, il n’y a
pas de conseil constitutionnel
Ms en 1958, le préambule n’a pas de valeur constitutionnelle, il faut contrôler la loi seulement par
rapport à la constitution.
Bloc constitutionnel : ensemble des hétérogène et des principes de valeur constitutionnel qui
s’impose au législateur comme à l’ensemble des pouvoirs publics et aux citoyens.
CONSTITUTION 1958
↓
PREAMBULE 1958
↓
DDHC 66 ------------------- PREAMBULE 1946 ----------------- CHARTE DE L’ENV 2004
↓
PFRLR
La première fois qu’on utilise la DDHC dans une décision : 27/12/1973 sur la « taxation d’office »
La première fois qu’on utilise la Charte de l’environnement : décision 19/06/08 sur les « OGM »
Conciliation de principe de nationalisation et la liberté de propriété privée le16 janvier 1982 sur la
« nationalisation » = BLOC homogène
Même problématique
II. Le bloc révélateur (élément d’émancipation du bloc - renforce le pvr du conseil) du conseil
A) Le CC avant 1971 : arbitre Art 37-40.
B) Le CC après 1971 : gardien des droits - contrôle de consti
Ou A) Conseil garant
C) Désuétude du bloc de consti = consti (valeur homogène -