Dynamique Des Groupes GRH
Dynamique Des Groupes GRH
Dynamique Des Groupes GRH
Définition du groupe :
Le groupe est généralement défini par un certain nombre de personnes qui délimitent
clairement les frontières les séparant des autres et qui sont conscients de leur
spécificité entant que groupe. Le terme groupe possède un sens apparemment évident
et une acceptation très large. Il enveloppe en effet, des ensembles sociaux de taille et
de structure très variées très, depuis les collectivités nationales jusqu’aux bandes les
plus éphémères.
C’est de même ce que les personnes distinctes qui le composent peuvent avoir en
commun et peuvent faire ensembles, ces personnes sont généralement unies par un
même objectif.
En outre ; les groupes ne sont pas des objets figés, ils naissent, se développent, se
maintiennent ou se dispersent.
Exemple : tribus, groupe d’amis, groupe d’école, groupe de travail, groupement de
syndicat, groupe de protestation, groupe familial, club sportif, fan club, groupe de
musque, pays et bien d’autres !
Source:
(Tiré de Académie des sciences commerciales (France). Dictionnaire commercial de
l'Académie des sciences commerciales. Avec la collab. du Conseil international de la
langue française. Paris : Hachette, 1979. xvii, 297 p., p. 91)
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Cela signifie que le comportement individuel peut changer selon les connexions
actuelles ou futures des individus à un groupe sociologique.
Depuis que ce terme est entré dans le jargon managérial et que son impact sur le
travail et son déroulement s’est avéré primordial, il est devenu impératif de
comprendre ses mécanismes pour tirer le parti maximum de son existence.
Même si la mission et les objectifs d'une équipe orientent clairement les activités à
accomplir, le travail d'équipe a lui tendance à suivre un modèle établi. L'équipe va en
effet :
Le plus souvent, les équipes n'ont d'autorité que sur les décisions et les processus liés
à leurs activités. Elles sont également habilitées à prendre des décisions concernant
les ressources, mais dans des limites budgétaires pré-établies. Les cadres supérieurs
participent habituellement aux décisions portant sur les points suivants :
• personnel,
• dépenses excédant le montant du budget,
• changement des principaux fournisseurs de produits et services,
• obtention de ressources extérieures,
• modifications apportées aux politiques ou objectifs de l'entreprise
• choix qui impactent les clients - ceux concernant les prix et les cractéristiques
d'un produit par exemple,
• modification des délais d'exécution et du calendrier de l'équipe.
Une équipe peut très bien avoir produit ses résultats dans les délais, sans que pour
autant l'entreprise en ait fait une utilisation productive. L'échec d'une équipe est le
plus souvent dû au manque de soutien de la direction et à un leadership faible. Parmi
les autres causes d'échec on trouve :
L'étude de la dynamique de groupe permet par exemple d'analyser le rôle des meneurs
ou celui des boucs émissaires. Mieux comprendre l'émergence de tels rôles permet
ensuite d'influencer le groupe ; il est notamment primordial pour tous les personnels
liés à l'éducation de savoir utiliser et modérer ces rôles pour en éviter les dérives
Un groupe s’organise en différenciant des fonctions en son sein. Pour que ces
fonctions soient assurées, il faut que des membre du groupe remplissent les rôle
correspondant. Les rôles son donc d’abords associé a des processus. Mais ils sont
également influencés par la personnalité de celui qui les tient. Analyser le rôle d’un
membre du groupe, c’est d’abords examiner la fonction qu’il a (ou n’a pas) en fait
remplie.
1) Celui qui encourage les autres, les complimentes, les approuves, adhère a leurs
déclaration, leur témoigne de la cordialité : dans de nombreux cas, il montre
qu’il comprends et accepte les point de vues d’autrui
2) Celui qui cherche a établir l’harmonie entre les membre du groupe, qui tente
de réduire les divergences et les désaccords, de calmer les esprits, qui met de
l’huiles dans les rouages
3) Celui qui favorisent les compromis, qui cherche un terrain d’entent à
l’occasion d’un conflit ou ses idées ou sa position sont en cause ; il transige en
admettant ses erreur, en abondant un argument, en tempérant sa position, en
faisant le premier pas pour rétablir la cohésion du groupe.
4) Celui qui sert de relais, qui maintient les canots de communications ouverts,
en facilitant la participation des silencieux (nous n’avons pas eu l’opinion de
X…), en canalisant les bavards, en proposant de régler la durée des
communications, d’instaurer un tour de parole.
5) Celui qui formule les normes du groupe, qui indique les standards que le
groupe doit tenter d’atteindre ou doit appliquer pour sa propre évaluation.
6) Celui qui observe et commente la marche du groupe, qui regarde comment le
groupe fonctionne et qui en fait part.
7) Celui qui opine du bonnet, qui, volontairement ou passivement, accepte
toujours les décisions du groupe.
1) l’agressif : il déprécie les autres, exprime son désaccords quant a leurs valeurs,
à leurs actes ou a leurs sentiments, attaquent le groupe ou ceux que le groupe
cherche à faire, et jaloux des propositions des autres et cherche a ce les
attribues.
2) Le freineur : il est systématiquement « contre », s’oppose ou résiste sans
raison, tente de revenir sur les décisions acquises ou sur les problème
dépasser.
3) L’intéressant : cherche a attiré l’attention sur lui en se vantant, on parlant de
ses exploits personnels, en agissant de façon inhabituelle, en luttant pour ne
pas etre placé dans une position qu’il estime « inférieur ».
4) Celui qui prend le groupe pour un tribunal : il profite de l’occasion d’avoir un
public pour exprimer ses « sentiments », ses « idées », ses opinions
personnelles sans rapport avec le groupe.
5) Le négateur : il plaisante sans cesse et fait étalage de son manque d’intérêt
pour le groupe.cette absence d’implication peut prendre la forme de
cynisme,de la nonchalance, du jeu et d’autre « comportement hors du
champs » il ne manque aucune occasion de mettre en évidence qu’ « on ne
joue pas le jeu ».
6) Le dominateur : il cherche à prendre le pouvoir ou à exercer une certaine
ascendance « en manipulant » le groupe ou certains de ses membres. Cette
manipulation peut prendre la forme de flatterie, d’une tentative d’obtenir un
statu supérieur, ou de retenir l’attention en donnant des ordres de façon
autoritaire, en interrompant les autres.
7) Le battu d’avance : il tente d’acquérir l’aide et la « sympathie » d’autres
participants ou de l’ensemble du groupe en confessant son insécurité, son état
inférieur de confusion, en se dépréciant de façon irraisonnée.
8) L’avocat d’intérêts particuliers : étrangers au groupe, le défenseur de la
« petite propriété », de la « mère de famille », des « travailleurs », etc. .... ; il
s’embourbe généralement dans ses préjugés et il déforme à travers eux les
opinions des autres.
Le leader assure habituellement trois grands rôles dans une équipe performante.
Une équipe peut se retrouver dans l'impasse, en plein milieu d'un projet, pour diverses
raisons. Il arrive parfois que les membres perdent de vue la direction, soit parce que
celle-ci n'avait pas été bien définie au départ, soit parce que les membres n'ont pas
poursuivi les échanges sur ce thème. Il se peut aussi que l'engagement à performer
soit insuffisant de la part de l'équipe ou inégalement réparti entre ses membres du fait
d'une trop grande concentration sur la dynamique d'équipe ou sur les conflits
personnels. Il se peut également que des écarts importants de compétences
apparaissent ou que l'équipe soit exposée à l'incompréhension, à l'hostilité ou à
l'indifférence de la part d'autres groupes.
Heureusement, en tant que leader, plusieurs mesures concrètes sont à votre disposition
pour sortir votre équipe de l'impasse.
• Organisez une réunion avec l'équipe pour reparler de son but, de son approche
et de ses objectifs de performance, en se référant à la charte. Tentez
d'identifier les idées préconçues sous-jacentes ou les différences d'opinions,
puis travailler à les résoudre.
• Fixez un objectif commun rapidement accessible et réalisez-le.
• Fournissez de nouvelles informations ou perspectives - provenant soit de
l'intérieur de l'entreprise, soit de l'extérieur, grâce à des benchmarks, des cas
d'étude, des interviews ou des visites d'entreprises.
• Apportez des changements à la composition de l'équipe.
Lorsque le comportement d'un membre crée des difficultés au sein d'une équipe,
différentes approches permettent de cerner le problème et de le résoudre.
Dans une discussion d'équipe franche, chaque membre peut donner son point de vue
sur chacun des autres membres concernant les aspects suivants :
• comportement apprécié,
• comportement posant problème,
• façon dont la personne pourrait se comporter,
• ce qui est attendu de la personne pour que l'équipe puisse réussir.
la fonction de facilité :
Donc, la première question à poser, lorsqu’on est à la recherche d’idées nouvelles, est
la suivante : « Faut-il faire travailler un groupe ou faire travailler certains
individus seuls ? » Si le choix est de faire travailler un groupe, on doit tenir compte
des enseignements de la recherche et de l’expérience des praticiens, ainsi que les
enseignements de la psychologie évolutionniste. Si on décide de faire travailler un ou
plusieurs individus, dans un premier temps on doit les repérer, dans un deuxième
temps on doit leur donner le projet adéquat et dans un troisième temps on doit les
protéger, souvent contre le groupe. Aujourd’hui il existe des inventaires permettant
l’identification de ces individus. Il faut ensuite les protéger.
D’où viendrait ce besoin de protéger les individus créatifs contre le groupe ? Les
travaux récents de Simon Baron-Cohen en donnent une idée. Baron-Cohen est un
psychologue qui travaille au Royaume-Uni. Il a démontré que l’autisme est une
maladie génétique qui donne lieu à ce qu’il a nommé le « cerveau mâle extrême ». Il a
développé un outil de mesure du degré de présence de traits autistiques chez l’adulte.
Armé de sa recherche et de ses conclusions, Baron-Cohen suggère que de nombreux
innovateurs ou génies (Einstein, Newton) auraient pu être atteints du syndrome
d’Asperger, qui fait partie de l’extrémité « haute » du continuum autistique.
Des personnes qui "souffrent" du syndrome d’Asperger ont un QI (quotient
intellectuel) global souvent supérieur à la normale, mais une intelligence émotionnelle
inférieure à la normale. Il leur manque un bon fonctionnement social dû aux autres
troubles liés au syndrome, tels que des difficultés dans les relations avec les autres. Ce
sont des personnes qui n’arrivent pas à faire de « la psychologie ordinaire ». Soit elles
ne perçoivent pas un "message" soit elles n’arrivent pas à l’interpréter correctement.
Elles ont aussi du mal avec la communication verbale, le contact des yeux, les
mouvements corporels et les expressions du visage. Elles ont une absence visible
d'émotions sociales. Elles font de nombreuses "gaffes" en groupe et souffrent du rejet
ainsi occasionné.
Mais ces personnes peuvent être fascinées par des objets et des technologies,
avoir une fixation sur un sujet jusqu’à l’obsession et une patience qui favorise la
créativité adaptive.
La créativité en groupe
Une des trouvailles de la psychologie évolutionniste est que l’altruisme et la
réciprocité au sein du groupe ont été valorisées par nos civilisations depuis plusieurs
centaines de milliers d’années. La recherche d’un statut honorable fait partie de
l’activité humaine depuis plusieurs millions d'années. Jusqu’à des temps très récents
l’action individualiste a toujours été punie, sauf si les membres d'un groupe voyait
dans le comportement de l’individu une manière de les rendre tous plus forts.
L'exemple du « berserker » viking va dans ce sens. Sa folie meurtrière avait sa place
sur les champs de bataille mais on se méfiait énormément de lui en temps de paix.
Il se peut même que la sélection naturelle ait joué en faveur des individus coopératifs
qui ont pu rester néanmoins vigilants à tout « profiteur » parmi eux. Si le
comportement du profiteur n’était pas sanctionné au sein du groupe, il pouvait donner
des idées aux autres qui eux aussi se mettraient à profiter au lieu de travailler.
Ce besoin d’acquérir un statut parmi les siens, d’être à la fois altruiste et vigilant
quant aux éventuels profiteurs, a fait en sorte que les individus, même aujourd’hui,
maintiennent une conscience accrue à l’intérieur des groupes de travail. Ils cherchent
des situations pour montrer leur volonté de coopérer, ils restent vigilants quant aux
gens qui pourraient profiter d’une situation rassemblant des gens de bonne volonté et
ils sont conscients que chaque parole peut augmenter ou diminuer leur statut aux yeux
de ceux à qui ils veulent donner une bonne impression.
Par contre, s'il s’agit plutôt de générer des idées nouvelles, la situation doit permettre
la mise en veilleuse de la psychologie ordinaire, cette recherche et analyse de
« signaux sociaux ». En l’absence de tout jugement, il est nécessaire de laisser se
générer une quantité énorme d’idées mauvaises, farfelues et hors sujet afin que l’une
ou deux d’entre elles deviennent la bonne. Il a été démontré que des personnes
créatives sont au meilleur de leur créativité lorsqu’elles génèrent une multiplicité
d’idées. L’évaluation de la qualité des idées peut venir plus tard.
Mais la meilleure idée du monde a toujours besoin du support d’un champion dans
l’entreprise qui sait ce qu’il faut faire pour influencer ou persuader la hiérarchie de
l’adopter. Si le champion se trouve à la tête, ou collaborateur d’un Bureau
d’innovation, non seulement chargé de capter les idées, mais aussi de les filtrer avant
de dénicher les ressources pour les mettre en oeuvre et de les capitaliser au niveau de
l’entreprise, c’est encore mieux.
Conclusion :