exoMIAS2annee 4
exoMIAS2annee 4
exoMIAS2annee 4
(n!)2 (n!)2 n2
a) b) c)
(2n)! 2n2 n3 + 1
1 1 1
d) e) f)
(ln n)n (ln n)ln n ln(n2 + n + 1)
n2 1 + 2 + ··· + n 1
g) , |δ| < 1/2 h) i) 1 − cos
(1 + δ)n 12 + 22 + · · · + n2 n
√
n 1 1 1
j) 2− k) p l) e n − e n+a , a > 0
n(n + 1)(n + 2)
n 1 1
r
m) n
−1 n) f a + +f a− − 2f (a) , (f de classe C2 au voisinage de a)
n+1 n n
58. Déterminer l’ensemble des triplets (a, b, c) ∈ R3 tels que la série de terme général
1 c
un = − soit convergente.
an + b n
59. Déterminer l’ensemble des couples (a, b) avec a > 0 et b > 0, tels que la série de terme
2n + an
général un = n soit convergente.
2 + bn
+∞
X 1
60. On pose e = .
k=0
k!
a) Montrer que pour tout entier n > 0, on a
n n
X 1 X 1 1
(1) <e< + .
k=0
k! k=0
k! n · n!
b) En déduire que e est irrationnel. (Si e = a/q, appliquer la formule (1) avec n = q).
Z1
√
62. Montrer que la série de terme général un = (1 − x)n dx est convergente.
0
(Calculer les sommes partielles à l’aide d’une série géométrique).
1
63. Soit P et Q deux polynômes de C[X] de degré p et q respectivement, avec Q non identi-
quement nul. Soit un = P (n)/Q(n). Montrer que
a) un converge si et seulement si q ≥ p + 2,
P
Z1
∞
X (−1)n dx
64. Montrer que la série converge et vaut . Utiliser la formule
n=0
3n + 1 1 + x3
0
n−1
1 an
ak +
X
= .
1 − a k=0 1−a
(−1)n
65. Soit α 6= 0. Etudier la nature de la série de terme général un = . (Utiliser
na + (−1)n+1
un développement limité).
66. Construire deux séries un et vn l’une convergente, l’autre divergente, telles que un ∼ vn
P P
alors, si 0 ≤ ℓ < 1 la série un converge (Se ramener à une série géométrique). Que se passe-t-il
P
si ℓ > 1, ou si ℓ = 1+ ?
68. Etudier la convergence de la série un dont le terme général est défini par u2p = (2/3)p
P
∞
X 3
70. Calculer S = .
n=0
(3n + 1)(3n + 4)
71. Soit le polynôme de degré k : Pk (X) = X(X − 1) · · · (X − (k − 1)).
∞ +∞
X Pk (n) X 1
a) Calculer σk = , en utilisant la série e = .
n=0
n! k=0
k!
∞
X n3 + n2 + n + 1
b) En déduire que = 9e.
n=0
n!
n
1
√ > 105 (Comparer la somme avec une intégrale).
X
72. Déterminer un entier n tel que
k=1 k
X cos ln n
73. (Difficile) Montrer par le critère de Cauchy que la série diverge.
n
2
Corrigé :
57. Remarque les séries de a) à l) sont positives.
et en simplifiant
un+1 1 n+1
= (n + 1)2 = .
un (2n + 2)(2n + 1) 4n + 2
On en déduit que
un+1 1
lim = <1.
n→+∞ un 4
La série de terme général un converge donc.
et en simplifiant
un+1 1
= (n + 1)2 2n+1 .
un 2
On en déduit que
un+1
lim =0<1.
n→+∞ un
La série de terme général un converge donc.
c) On a
1
un ∼ .
n
Comme la série de terme général 1/n diverge, la série de terme général un diverge également.
Donc
un+1 1
0≤ ≤ .
un ln(n + 1)
Et il résulte du théorème d’encadrement que
un+1
lim =0<1.
n→+∞ un
e) On a
(ln n)ln n = eln n ln ln n = nln ln n .
3
Comme ln ln n tend vers +∞, on a, à partir d’un certain rang
ln ln n ≥ 2 ,
donc
1
0 ≤ un ≤ .
n2
Comme la série de terme général 1/n2 converge, il en résulte que la série de terme général un
converge également.
f) On a
1 1
2
ln(n + n + 1) = 2 ln n + ln 1 + + 2 ,
n n
et
1 1
2 + 2
ln 1 +
ln(n + n + 1) n n
=1+ .
2 ln n 2 ln n
Comme cette expression converge vers 1, on en déduit que
1
un ∼ .
2 ln n
Mais, on a quel que soit x > 0,
ln x ≤ x ,
donc
1 1
≥ .
2 ln n 2n
Et comme la série de terme général 1/(2n) diverge, il en est de même de celle de terme général
1/(2 ln n) puis de celle de terme général un .
Cette expression converge vers 1/(1 + δ). On a alors les trois cas suivants :
si −1/2 < δ < 0, on a 1/2 < δ + 1 < 1, donc 1/(1 + δ) > 1 et la série de terme général un diverge.
si 0 < δ < 1/2 on a δ + 1 > 1, donc 1/(1 + δ) < 1 et la série de terme général un converge.
4
Si l’on ne connaı̂t pas les sommes, on peut utiliser les sommes de Riemann. En effet
" n p # Z1
p p p p+1 1X k p+1 np+1
1 + 2 + ··· + n = n ∼n xp dx = .
n k=1 n p+1
0
Donc
n2 3 3
3
= .un ∼
2 n 2n
i) En utilisant un développement limité en 0 de cos x, on a immédiatement
1 1 1
un = 1 − 1 − 2
+◦ ∼ ,
2n 2n2 2n2
et la série de terme général un converge.
√
j) Comme la suite n2 2− n
converge vers 0, on a, à partir d’un certain rang
√
n2 2− n
≤1,
donc
1 √
n
, 2− ≤
n2
et la série de terme général 1/n2 converge. On en déduit que la série de terme général un converge.
k) On a immédiatement l’équivalent
1
un ∼ .
n3/2
Comme la série de terme général 1/n3/2 converge, on en déduit que la série de terme général un
converge.
donc
1 1 a 1 1 a 1
= 1− +◦ = − 2 +◦ .
n+a n n n n n n2
Alors
1 a 1 1 a 2 1
1
e n+a = 1+ − 2 + − 2 +◦
n n 2 n n n2
1 a 1 1
= 1+ − 2 + 2 +◦ .
n n 2n n2
Comme
1 1 1
1
e =1+ + 2 +◦
n ,
n 2n n2
On a finalement
a 1 a
un = 2 + ◦ ∼ ,
n n2 n2
Comme la série de terme général 1/n2 converge, on en déduit que la série de terme général un
converge.
5
On aurait pu également utiliser le théorème des accroissements finis : il existe c ∈ [ 1/n, 1/(n + 1) ] ,
donc dans [ 0, 1 ] , tel que
1 1
un = − ec ,
n n+a
donc
a ea
0 ≤ un ≤ e≤ 2 .
n(n + a) n
Et l’on conclut avec le théorème de comparaison.
1 f ′ (a) f ′′ (a) 1
f a+ = f (a) + + 2
+◦ ,
n n 2n n2
et
1 f ′ (a) f ′′ (a) 1
f a− = f (a) − + 2
+◦ .
n n 2n n2
Donc
f ′′ (a) 1
un = 2
+◦ .
n n2
Comme la suite (n2 un ) converge vers f ′′ (a), il existe N tel que n ≥ N implique
|n2 un − f ′′ (a)| ≤ 1 .
Alors
|n2 un | ≤ 1 + |f ′′ (a)| ,
et donc
1 + |f ′′ (a)|
|un | ≤ .
n2
Comme la série de terme général 1/n2 converge, la série de terme général un converge absolument,
donc converge.
1
On peut dire également que un =
.
n2
58. On suppose que a et b ne sont pas nuls simultanément. On a
n(1 − ac) − bc
un = .
n(an + b)
6
1 − ac 1
Si ac 6= 1, ou bien a 6= 0 et un ∼ , ou bien a = 0 (donc b 6= 0) et un ∼ . Dans les deux
an b
cas la série diverge.
bc
Si ac = 1 (donc a 6= 0), on a un ∼ − . Dans ce cas la série converge.
an2
L’ensemble des triplets (a, b, c) pour lesquels la série converge est donc {(a, b, c) ∈ R3 | ac = 1}.
59. Donnons les équivalents de un sous forme de tableau. Le résultat dépend de la position de
a et b par rapport à 2. Les équivalents sont des suites géométriques.
n
b<2 1 2 a
2
n
b=2 1 1 1 a
2 2 2
n n n
b>2 2 2 a
2
b b b
b<2 DV DV DV
b=2 DV DV DV
a ≥ b DV
b>2 CV CV a < b CV
En résumé l’ensemble des couples (a, b) pour lesquels la série converge est
{(a, b) ∈ R2 | b > 2 , 0 < a < b } .
60. a) On a
n +∞
X 1 X 1
e− = .
k=0
k! k=n+1
k!
7
Donc
+∞
X 1 1
≥ >0.
k=n+1
k! (n + 1)!
D’autre part
+∞ +∞ +∞
X 1 1 X n! 1 X 1
= = .
k=n+1
k! n! k=n+1
k! n! k=n+1
(n + 1) · · · k
Mais, si k ≥ n + 2, on a k > n + 1, et
(n + 1) · · · k > (n + 1) · · · (n + 1) = (n + 1)k−n ,
2<e<3,
et e n’est donc pas entier. Supposons que e soit rationnel. Il s’écrirait donc e = a/q evec a > 0
et q > 1 entiers. Alors
q q
X 1 a X 1 1
< < + .
k=0
k! q k=0
k! q · q!
Multiplions ces inégalités par q!. On a
q q
X q! X q! 1
< a(q − 1)! < + .
k=0
k! k=0
k! q
Mais
q q−1
X q! X
α= =1+ (k + 1) · · · q ,
k=0
k! k=0
8
donc c’est un nombre entier. Alors
1
0 < a(q − 1)! − α < <1,
q
et a(q − 1)! − α serait un entier de l’intervalle ] 0, 1 [ ce qui est impossible. On a donc une
contradiction et e est irrationnel.
61. a) On écrit
n n−2
X n! X
An = = (k + 1) · · · (n − 1)n + n + 1 .
k=0
k! k=0
n−2
X
Mais la somme (k + 1) · · · (n − 1)n est divisible par le produit (n − 1)n qui est un nombre
k=0
pair. Donc An a la même parité que n + 1. Il en résulte que An est pair si n est impair, et impair
si n est pair.
π 1 π 1
un = sin(n!πe) = sin πAn + +
= (−1)n+1 sin +
.
n+1 n2 n+1 n2
Tout d’abord
π 1 π
|un | = sin +
∼ ,
n+1 n2 n
et cette série ne converge pas. Donc un n’est pas absolument convergente.
D’autre part, d’après la formule des accroissements finis
donc
sin(a + b) = sin a +
(b) .
Alors
1 1 1 1
sin +
= sin +
.
n+1 n2 n+1 n2
9
Finalement
1 1
un = (−1)n+1 sin +
.
n+1 n2
1 1
La série de terme général
converge absolument. D’autre part la suite sin est
n2 n+ 1
1
décroissante et converge vers 0. La série alternée de terme général (−1)n+1 sin converge
n+1
donc. Il en résulte que la série de terme général un converge. Elle est bien semi-convergente.
62. On a
m Z1 X
m
√
x)k dx .
X
uk = (1 −
k=0 0 k=0
Mais, si x 6= 0,
Z1 m
! Z1 √ Z1 √
X √ k 1 − (1 − x)m+1 1 − (1 − x)m+1
(1 − x) dx = √ dx = √ dx .
k=0
1 − (1 − x) x
0 0 0
√ √
En effectuant le changement de variable u = x, on a du = dx/(2 x), et
m Z1
(1 − (1 − u)m+1 ) 2du
X
uk =
k=0 0
" #1
(1 − u)m+2
= 2 u+
m+2 0
2
= 2− .
m+2
Comme cette suite converge vers 2, on en déduit que la série de terme général un converge, et
que
+∞
X m
X
un = lim uk = 2 .
m→+∞
n=0 k=0
63. Montrons tout d’abord les propriétés dans le cas où P et Q sont dans R[X].
b) Pour que la série converge, il faut que le terme général tende vers 0. Or
P (n) ap 1
∼ ,
Q(n) bq nq−p
et cette expression tend vers zéro si et seulement si q > p, soit q ≥ p + 1. Donc, pour que la série
converge, il faut que q ≥ p + 1.
10
On a
Q(x)P ′ (x) − P (x)Q′ (x)
f ′ (x) = .
Q(x)2
Le numérateur est un polynôme. Si ce n’est pas le polynôme 0, il est équivalent à son terme de
plus haut degré et donc de signe constant pour x assez grand. Il en résulte que f est monotone
pour x assez grand, et donc que la suite (un ) est monotone à partir d’un certain rang. Le critère
des séries alternées montre que la série de terme général (un ) converge.
Si le numérateur de la fraction est le polynome zéro, c’est que f est constante, donc que
P (x) = λQ(x). Mais comme q ≥ p + 1, on ne peut avoir q = p, ce qui implique que λ = 0,
donc P = 0, et alors la série est nulle et converge également.
X A(n) X B(n)
si q < p + 2, alors 2q < p + q + 2, donc une des deux séries et diverge. Alors
C(n) C(n)
un diverge.
P
A(n) B(n)
(−1)n (−1)n
X X
b) si q ≥ p + 1, alors 2q ≥ p + q + 1, donc les séries et convergent
C(n) C(n)
toutes les deux. Alors (−1)n un converge.
P
11
A(n) B(n)
(−1)n (−1)n
X X
si q < p + 1, alors 2q < p + q + 1, donc une des deux séries et
C(n) C(n)
diverge. Alors (−1)n un diverge.
P
64. On peut appliquer le critère des séries alternées, puisque la suite (1/(3n + 1)) décroit et
tend vers 0. La série converge donc.
Donc en intégrant
Z1 n−1
X (−1)k Z1
dx x3n
= + (−1)n dx .
1 + x3 k=0
k + 1 1 + x3
0 0
Z1 Z1
x3n 1 1 1 1
0≤ 3
dx = x3n dx = ≤ .
1+x 1 + c3n 3
1 + cn 1 + 3n 1 + 3n
0 0
Z1
x3n
Il résulte du théorème d’encadrement que la suite de terme général dx converge et a
1 + x3
0
pour limite 0. Alors
Z1
n x3n
lim (−1) dx = 0 ,
n→+∞ 1 + x3
0
et
n−1 Z1
X (−1)k dx
lim = ,
n→+∞
k=0
k+1 1 + x3
0
c’est-à-dire
Z1
∞
X (−1)k dx
= .
k=0
k+1 1 + x3
0
Si α < 0, alors
1
|un | = ,
|1 + (−1)n+1 nα |
et cette expression tend vers 1. Le terme général de la série ne tend pas vers zéro. La série diverge.
12
Si 0 < α ≤ 1. En utilisant le développement limité en zéro
1
= 1 + u + ◦(u) ,
1−u
on a !!
1 1 1 (−1)n+1 (−1)n+1
α
= 1− +◦ ,
n 1 + (−1)αn+1
nα nα nα
n
d’où
(−1)n 1 1
un = α
+ 2α + ◦ .
n n n2α
On a donc un = vn + wn , où
(−1)n 1 1
vn = et wn = +◦ .
nα n 2α n2α
La série de terme général vn est alternée et converge donc.
Par ailleurs
1
wn ∼ ,
n2α
et d’après le critère de Riemann, la série de terme général wn converge si et seulement si 2α > 1.
Alors, il en sera de même de la série de terme général un . En résumé on a la situation suivante :
– Convergence absolue si α > 1
– Semi-convergence si 1 ≥ α > 1/2
– Divergence si 1/2 ≥ α.
66. Il suffit de prendre
(−1)n 1 (−1)n
un = √ + et vn = √ .
n n n
On a
un = vn + vn2 = vn (1 + vn ) ,
et comme vn tend vers 0, on a un ∼ vn .
La série de terme général vn est alternée et converge. La série de terme général un est somme
d’une série alternée et d’une série divergente, donc diverge.
√
67. Supposons que n un tende vers ℓ ∈ [ 0, 1 [ . Si l’on choisit ε < 1 − ℓ, il existe N tel que
n ≥ N implique
√
n
un − ℓ < ε ,
donc
√
n
un < (ℓ + ε) ,
et finalement
0 ≤ un < (ℓ + ε)n .
Mais ℓ + ε < 1. La série de terme général (ℓ + ε)n est donc une série géométrique convergente.
Il en résulte que la série de terme général un converge également.
√ √
Supposons que n un tende vers ℓ > 1 (éventuellement infinie), ou tende vers 1+ . Alors n un ≥ 1
à partir d’un certain rang, donc un ≥ 1 à partir d’un certain rang, et la suite (un ) ne peut
13
converger vers 0. La sértie diverge donc.
68. On a r
√ 2
u2p =
2p .
3
D’autre part
p/(2p+1)
√ 2 p 2 ln 2
1/(2p+1)
2p+1 u2p+1 = 2 = exp ln + .
3 2p + 1 3 2p + 1
√ √
Les suites ( 2p u2p ) et ( 2p+1 u2p+1 ) des termes de rang pair et de rang impair extraites de la
√ q √
suite ( n un ) convergent donc toutes les deux vers 23 . Alors la suite ( n un ) converge aussi vers
q
2
3 < 1. Il résulte de la règle de Cauchy que la série de terme général un converge.
Par contre
u2p+1 u2p 1
= 2 et = .
u2p u2p−1 3
Les suites des termes de rang pair et de rang impair extraites de la suite (un+1 /un ) ont des
limites différentes. Elle n’a donc pas de limite, et on ne peut utiliser la règle de d’Alembert.
69. a) Les séries sont positives. On peut donc appliquer le théorème sur les équivalents.
Si la série de terme général un converge, alors la suite (un ) converge vers zéro, et (1 + un ) vers
1, donc vn ∼ un . Les séries sont de même nature, donc la série de terme général vn converge.
Inversement si la série de terme général vn converge, la suite (vn ) converge vers zéro. Mais on
obtient
vn
un = ,
1 − vn
et il en résulte que un ∼ vn . Les séries sont de même nature, donc la série de terme général un
converge.
14
Il reste (c’est le procédé télescopique),
1
Sn = 1 − ,
3n + 4
et donc
S = lim Sn = 1 .
n→+∞
P (0) = 1 = δ
P (1) = 4 = γ + δ
P (2) = 15 = 2β + 2γ + δ .
On en déduit δ = 1, γ = 3 et β = 4. Donc
Alors ∞
X n3 + n2 + n + 1
= σ0 + 3σ1 + 4σ2 + σ3 = 9e .
k=0
n!
√
72. Puisque la fonction x 7→ 1/ x est décroissante sur [ 1, +∞ [ , on a
k+1
dx 1
Z
√ ≤√ ,
x k
k
donc en sommant
n k+1 n
dx 1
X Z X
√ ≤ √ .
k=1 k
x k=1 k
Mais
n k+1 n+1
√
dx dx
X Z Z
√ = √ = 2( n + 1 − 1) .
k=1 k
x x
1
Donc n
√ X 1
2( n + 1 − 1) ≤ √ .
k=1 k
15
Si l’on veut avoir n
1
√ > 105 ,
X
k=1 k
il suffit que √
2( n + 1 − 1) > 105 ,
soit √
n + 1 > 5001 ,
et donc
n > (5001)2 − 1 .
La valeur n = (5001)2 convient donc.
et si l’on pose
r = E(e2kπ ) ,
il existe un entier p ≥ 2 tel que
r + p = E(e2kπ+π/2 ) .
On a donc
r ≤ e2kπ < r + 1 < r + p ≤ e2kπ+π/2 < r + p + 1 ,
et
π
ln r ≤ 2kπ < ln(r + 1) < ln(r + p) ≤ 2kπ + < ln(r + p + 1) ,
2
et si j est un entier compris entre r + 1 et r + p, le nombre cos ln j est positif. On va minorer la
somme
r+p
X cos ln j
σk = .
j=r+1
j
Posons
0 si j = 0
tj = ln(r + j) − 2kπ si 1 ≤ j ≤ p
π/2 si j = p + 1
On a donc
π
t 0 = 0 < t 1 < . . . < tp =
.
2
Soit 0 ≤ j ≤ p. Puisque la fonction cosinus est décroissante sur [ 0, π/2 ] , on a
tZj+1
16
et
π
tp+1 − tp = + 2kπ − ln(r + p) ≤ ln(r + p + 1) − ln(r + p) .
2
On peut alors utiliser le théorème des accroissements finis pour la fonction logarithme. Il existe
cj dans [ r + j, r + j + 1 ] tel que
1
ln(r + j + 1) − ln(r + j) = ,
cj
et donc
1
ln(r + j + 1) − ln(r + j) ≤ .
r+j
Finalement on en déduit
tZj+1
cos tj
cos x dx ≤ .
r+j
tj
on en déduit donc p
X cos ln(r + j) 1
≥1− .
j=1
r+j r
Mais
p r+p
X cos ln(r + j) X cos ln(j)
= = σk ,
j=1
r+j j=r+1
j
donc
1
σk ≥ 1 − .
E(e2kπ )
Lorsque k tend vers l’infini, le membre de droite tend vers 1. Alors à partir d’un certain rang
K, il est supérieur à 1/2, et donc, si k ≥ K, on
r+p
X cos ln(j) 1
≥ .
j=r+1
j 2
Soit maintenant un entier N . Comme E(e2kπ ) tend vers l’infini, il existe un entier k ≥ K tel que
r = E(e2kπ ) ≥ N ,
et dans ce cas
r+p
X cos ln(j) 1
≥ .
j=r+1
j 2
X ln cos n
La condition de Cauchy n’est pas satisfaite et la série diverge.
n
17