La Mesure de Niveau
La Mesure de Niveau
La Mesure de Niveau
La mesure de niveau
9.1
Introduction
Une mesure frequemment faite en milieu industriel est la mesure de niveau de materiaux solides et liquides. Ce chapitre presente les diverses approches utilisees pour mesurer le niveau ainsi que les calculs necessaires pour
selectionner le bon equipement.
Lorsquun capteur de niveau doit etre choisi, on doit prendre en compte
plusieurs crit`eres. Ainsi, il faut savoir si la mesure se fait dans un reservoir
etanche ou non. Autre possibilite, la mesure de niveau peut etre faite en plein
air, sur un bassin ou un canal. Il faut aussi connaitre la nature du produit
dont il faut mesurer le niveau, a` savoir sil est sous forme solide ou liquide.
Enfin, il faut savoir si le capteur peut etre en contact ou non avec le produit
dont on mesure le niveau.
Les capteurs de niveau peuvent etre classifies selon la methode de mesure.
Cette mesure peut etre visuelle (avec des tubes de verre). Elle peut etre
aussi hydrostatique, i.e., basee sur les principes dArchim`ede o`
u encore sur
la pression hydrostatique due a` la hauteur de liquide au dessus du capteur.
Certains capteurs de niveau utilisent des principes electriques bases sur des
variations dimpedance comme les sondes de niveau capacitives.
9.2
Flotteur
176
orientee de bas en haut et dont lintensite est egale au poids du fluide deplace.
Ce que lon peut traduire par :
FAr = gV
(9.1)
9.2.1
Bilan
9.3. PLONGEUR
177
9.3
Plongeur
(9.2)
(9.4)
178
mg FApp
m
FApp
=
Ag
A
Ag
(9.5)
La mesure du poids apparent FApp peut etre fait avec un capteur de force,
par exemple une balance de torsion (Figure 9.3).
9.3.1
(9.6)
9.3. PLONGEUR
179
Figure 9.5 Mesure de linterface entre deux liquides, avec niveau global
constant (vidange par un trop plein)
180
Figure 9.6 Mesure de linterface entre deux liquides, avec niveau global
variable
avec 1 la densite du liquide le moins dense ; 2 > 1 la densite du liquide
le plus dense ; H la longueur totale immergee du plongeur et h la longueur
immergee dans le liquide de densite 2 .
Le poids apparent est alors :
FApp = FPl FAr
= mg (1 A(H h)g
+2 Ahg)
(9.7)
mg FApp 1 AHg
(2 1 )Ag
(9.8)
Si le niveau nest pas fixe, il faut alors un second plongeur, car il faudra
deux mesures pour trouver les deux inconnues : le niveau total et le niveau
de linterface (Figure 9.6). Le calcul des hauteurs h1 et h2 vous est laisse a`
titre dexercice (assumez que les deux plongeurs ont la meme section A).
9.3.2
Bilan
9.4. PALPEUR
181
9.4
Palpeur
182
9.4. PALPEUR
183
9.4.1
Bilan
184
Eviter
de mesurer pendant le remplissage.
Co
uteux.
9.5
Le capteur de pression
(9.9)
185
9.5.1
Mesure en r
eservoir non-
etanche
9.5.2
Mesure en r
eservoir
etanche
186
187
et le cote basse pression par une conduite allant au haut du reservoir pour
etre soumis a` la pression PGaz . On parle alors dune mesure avec une colonne
s`eche.
Si le gaz est facilement condensable, il ne faut pas utiliser lapproche de la
colonne s`eche, car celle-ci se remplira de liquide en raison de la condensation
du gaz. Dans ce cas, il faut utiliser lapproche de mesure avec la colonne
mouillee (Figure 9.13). On branche alors le cote basse pression du capteur
de pression differentielle au reservoir et le cote haute pression a` la colonne
mouillee qui sera branchee au haut du reservoir.
La colonne mouillee etant remplie de liquide (en raison de sa condensation) la pression subie du cote haute pression sera :
PHP = gH + PGaz
(9.10)
(9.11)
9.5.3
(9.12)
P2 = g(H + h)
(9.13)
et celui du bas :
avec h la hauteur de liquide au dessus du capteur du haut ; H la distance
(verticale) entre les deux capteurs de pression ; la masse volumique du
liquide et g = 9.81 m/s2 lacceleration de la pesanteur.
188
(9.14)
(9.15)
P1
P1
P1
=
H=
H
g
P
(P2 P1 )
(9.16)
=
et le niveau est calcule comme suit :
h=
9.5.4
(9.17)
189
Figure 9.15 Mesure de linterface entre deux liquides, avec niveau global
constant (vidange par un trop plein)
Donc, on peut solutionner lequation precedente pour trouver le niveau h
de linterface (Figure 9.15) :
h=
P 1 gH
(2 1 )g
(9.18)
Dans le cas o`
u le niveau dans le reservoir est variable, il faut alors deux
capteurs de pression (Figure 9.16). La pression hydrostatique mesuree par le
capteur du haut est :
P1 = 1 gh1
(9.19)
et la pression mesuree celui du bas :
P2 = 1 g(h1 + H h2 ) + 2 gh2
(9.20)
(9.21)
190
Figure 9.16 Mesure de linterface entre deux liquides, avec niveau global
variable
Le capteur de pression du haut permet dobtenir le niveau total h1 dans
le reservoir (Figure 9.16) :
P1
(9.22)
h1 =
1 g
La difference de pression nest dependante que de la hauteur de linterface
h2 :
P = P2 P1 = 1 gH + (2 1 )gh2
(9.23)
et en rearrangeant cette equation, on obtient (Figure 9.16) :
h2 =
P 1 gH
(2 1 )g
(9.24)
Ces equations sont valides en autant que h1 > 0 et 0 < h2 < H, cesta`-dire que le capteur du haut soit immerge et que linterface entre les deux
liquides soit entre les deux capteurs de pression.
9.5.5
Bilan
9.6
191
La sonde conductrice
9.6.1
Bilan
Detection tout-o`
u-rien ;
Usage limite aux liquides conducteurs ;
Sensible aux liquides corrosifs ;
Sensible aux liquides visqueux laissant des depots isolant ;
Peut detecter le niveau de charbon en poudre ;
Temperatures de -200 a` +400 C ;
Point de commutation `a prix minimum.
192
Figure 9.18 Mesure de niveau dun liquide isolant avec une sonde capacitive cylindrique
9.7
r1 h1 + r2 h2
ln(D/d)
(9.25)
193
Figure 9.19 Mesure de niveau dun liquide conducteur avec une sonde
capacitive
avec d le diam`etre de lelectrode interieure et e lepaisseur de lisolant ayant
une constante dielectrique relative r1 .
Un probl`eme potentiel dans le cas dun liquide conducteur, cest lorsque
le liquide fait de la mousse. La mousse etant conductrice, si elle est en contact
avec la sonde, elle entranera une sur-estimation du niveau present dans le
reservoir. Ce probl`eme nest pas present avec les liquides isolants, car la
constante dielectrique de la mousse est tr`es tr`es proche de celle du gaz present
au dessus du liquide.
Dans le cas dun liquide isolant dans un reservoir metallique, le role de
lelectrode exterieure peut etre jouee par le reservoir.
La variation de capacitance est lineaire avec le niveau de liquide.
9.8
194
9.8.1
Bilan
Detection tout-o`
u-rien ;
195
9.9
Simple et peu co
uteux ;
Pour liquides non-mousseux ;
Sensible `a la poussi`ere ;
Precision moyenne.
La mesure de niveau ultrasonique se fait simplement en evaluant la distance par une mesure du temps requis pour quun signal ultrasonique fasse
laller-retour entre le capteur et la surface du liquide (ou du solide).
Cette distance h est evaluee par cette equation :
1
h = ct
2
(9.28)
Etendue
de mesure ;
Repetabilite ;
Compensation de temperature ;
196
197
9.9.1
Bilan
198
9.10
Le principe est le meme que celui utilise dans les capteurs de niveau
ultrasoniques. La seule difference, cest que le signal est de type microondes
plutot quun signal ultrasonique.
La vitesse c est maintenant celle de la lumi`ere, soit environ 300000 km/s.
9.11. LES CAPTEURS DE NIVEAU PAR GAMMAMETRIE
199
Voici comment cela fonctionne. Une antenne emet une microonde qui se
propage dans lair. Cette microonde subira une reflexion lorsquil y a un
brusque changement dimpedance. Ce qui fait que pour un bon fonctionnement, il faut que la constante dielectrique relative du liquide (ou du solide)
soit differente de celle du gaz (generalement de lair). Sinon, le signal reflechit
sera trop faible pour etre distingue du bruit electromagnetique.
9.10.1
Bilan
9.11
Cette technique de mesure de niveau est basee sur le fait quun liquide
ou un solide interagit avec le rayonnement gamma. En effet, le rayonnement
gamma subit leffet Compton lorsquil traverse un liquide (ou un solide).
Leffet Compton, cest le transfert denergie qui se produit lorsquun rayon
gamma frappe un electron. Le rayon gamma perd de lenergie et est devie
de sa trajectoire, alors que lelectron est ejecte de son orbite en raison de
lenergie recue.
Labaissement de lenergie dune radiation qui a servi `a ioniser un atome
est exprimee par :
h 0 =
h
1 + h(1 cos())/(mo c2 )
(9.30)
200
9.12. MESURE DE NIVEAU PAR PESEE
201
9.11.1
Bilan
9.12
202
(9.31)
9.12.1
Bilan
9.13
9.13.1
Bilan
203
204
Chapitre 10
Mesure de d
ebit
10.1
Un survol de la m
ecanique des fluides
10.1.1
La loi de Bernoulli
Les fluides obeissent `a certaines lois et lune dentre elles est la loi de Bernoulli (qui date de 1738). Cette loi couvre laspect energetique de lecoulement
dun fluide. Selon Bernoulli, lenergie reste constante le long dune ligne de
fluide, ce que represente lequation de Bernoulli :
v2
p
+
+ z = constante
2g g
205
(10.1)
206
Dans cette equation chaque terme est une hauteur manometrique et les
variables sont : v la vitesse decoulement du fluide, g = 9.81 m/s2 lacceleration
de la pesanteur, p la pression statique, la masse volumique et z la hauteur
du point ou lon evalue (10.1) au dessus dune hauteur de reference (o`
u z = 0).
Notez que le terme g designe le poids volumique.
Toutefois, dans lequation (10.1), Bernoulli assume que :
La viscosite est nulle ;
Les pertes de charge sont nulles ;
Le fluide est incompressible.
Exemple : Pour montrer comment on applique la loi de Bernouilli, considerez
le reservoir en Figure 10.2. Ce reservoir contient un liquide qui se vide par
gravite dans la conduite connectee au bas de celui-ci.
(10.2)
Or, la vitesse a` laquelle le niveau descend est beaucoup plus petite que
celle `a laquelle le liquide circule dans la conduite, puisque lon peut aisement
supposer que la section du reservoir est beaucoup plus grande que celle de la
conduite. Ainsi, on peut poser que v1 0 m/s.
La pression appliquee a` la surface du reservoir en 1 est la pression
atmospherique et la meme pression atmospherique est applique sur le liquide
qui sort de la conduite en 2, donc P1 = P2 = Patm .
10.1. UN SURVOL DE LA MECANIQUE
DES FLUIDES
207
Si bien quapr`es avoir simplifie et rearrange les termes lon peut reecrire
(10.2) comme suit :
v22
= z1 z2 = h
(10.3)
2g
puisque la difference de hauteur entre le point 1 et le point 2 est le niveau
de liquide dans le reservoir qui est represente par h.
En isolant la vitesse decoulement v2 , on trouve :
p
v2 = 2gh
(10.4)
et cette equation est la formule de Torricelli (trouvee en 1644). Et le debit
en conduite Q2 est :
p
Q2 = A2 v2 = A2 2gh
(10.5)
avec A2 la surface de la conduite.
J
10.1.2
En pratique, pour un liquide reel, la viscosite est non nulle. Pour leau
cette viscosite est de 1.005 centiPoise (`a 20 C).
De plus, les pertes de charges sont non nulles. Il y a une perte denergie
due au frottement du fluide sur la conduite. Cette perte depend de plusieurs
param`etres, soit :
du debit du fluide ;
du materiau utilise pour la conduite ;
de la taille de la conduite ;
et de la viscosite du liquide.
Il existe de nombreuses tables et equations pour calculer les pertes de
charges. La Figure 10.3, qui est tiree de Glover, Thomas J., POCKET REF,
Sequoia Publishing, 1997, montre un exemple de table de pertes de charges.
Dans cette table, on retrouve comme param`etres de debit (flow) en premi`ere colonne, une donnee qui depend du materiau de la conduite (ici, C = 60
dans lentete de la table) et la dimension de la conduite (pipe diameter). Le
fluide est de leau et les valeurs dans le tableau sont les pertes de charges par
100 pieds de longueur equivalente de conduite.
208
10.1. UN SURVOL DE LA MECANIQUE
DES FLUIDES
209
10.1.3
(10.7)
Les r
egimes d
ecoulement des fluides
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
210
Etain
130
Fonte
100
Mati`ere plastique (ex. PVC)
150
Plomb
130
Verre
140
une resistance a` lecoulement, i.e. des pertes de charges.
Il existe trois regimes decoulement pour un liquide. Lecoulement turbulent est un regime decoulement ou le fluide se rapproche du fluide ideal.
Lecoulement laminaire ou leffet de la viscosite se fait sentir. Et lecoulement
transitionnel, o`
u le fluide est dans un regime decoulement un peu incertain.
Pour distinguer dans lequel des trois regimes on se situe, il y a un indicateur nomme le nombre de Reynolds. La definition du nombre de Reynolds
Re est representee par lequation suivante :
Re =
vD
(10.8)
3160QG
D
(10.9)
10.1. UN SURVOL DE LA MECANIQUE
DES FLUIDES
211
p
v2
+
+ z = constante
(10.10)
2g
1 g
avec le rapport des capacites calorique du fluide qui est :
=
Cp
Cv
(10.11)
212
v32
p3
v2
p4
+
+ z3 = 4 +
+ z4 + HF(34)
2g g
2g g
(10.13)
(10.14)
10.1. UN SURVOL DE LA MECANIQUE
DES FLUIDES
213
(10.15)
p3
p4
=
+ HF(34)
g
g
(10.16)
et :
p2
+ HF(12)
g
47 psig
p2 P
=
+ HF(34)
g
g
(10.17)
(10.18)
Hpompe =
(10.19)
(10.21)
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
214
47 psig
P
+ 2.24 pi = 247 pi
3 +
62.4 lbs/pi
62.4 lbs/pi3
(10.22)
P
47 psig
+ 44.00 pi = 220 pi
3 +
62.4 lbs/pi
62.4 lbs/pi3
(10.23)
10.2. LES DETECTEURS
DE CIRCULATION
215
10.2
Les d
etecteurs de circulation
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
216
10.3
Les rotam`
etres
Un rotam`etre est constitue dun flotteur localise dans une colonne en verre
graduee. En labsence de debit, le flotteur coule au fond de la colonne de verre.
La force de gravite agissant sur le flotteur exc`ede la force dArchim`ede.
`
10.4. LES ORGANES DEPRIMOG
ENES
217
10.4
Les organes d
eprimog`
enes
(10.25)
(10.26)
218
(10.28)
(10.29)
`
10.4. LES ORGANES DEPRIMOG
ENES
Puisque v1 = 2 v2 , alors on peut ecrire :
4 !
d
2
= v22 1 4
p = v2 1
2
D
2
219
(10.31)
p
avec E = 1/ (1 4 ). Cette relation est non-lineaire.
On peut passer de la vitesse au debit volumique en multipliant celle-ci
par la surface de la restriction A2 :
r
2
p
(10.33)
Q = v2 A2 = A2 E
220
10.4.1
Le plus simple des organes deprimog`enes est la plaque orifice. Cela consiste
simplement en un plaque percee dun trou qui est insere entre deux sections
de conduites.
`
10.4. LES ORGANES DEPRIMOG
ENES
221
Les pertes de charges dun debitm`etre a` plaque orifice sont tr`es elevees
et peuvent aller jusqu`a 70 %. Ainsi, on recommande de ne pas choisir une
plaque dont le diam`etre soit moins de 20 % du diam`etre de la conduite. Donc
le beta devrait etre entre 0.2 et 0.7.
Le nombre de Reynolds requis est de 15000 ou plus. En fait, si la conduite
est dun diam`etre inferieur a` 0.1 m et que le beta est inferieur a` 0.5 on
recommande Re > 15000, sinon il faut que Re > 45000.
Il faut prevoir une longueur de conduite rectiligne (et horizontale) de 10D
a` 50D en amont et de 10D en aval. Le recours `a un amortisseur de turbulence
peut permettre de reduire la longueur requise.
Le fluide ne doit pas avoir de mati`eres en suspension. Le risque est que
ces mati`eres en suspension se deposent en amont et en aval de la plaque et
modifient les caracteristiques du debitm`etre.
La precision de ce capteur est celle des capteurs de pression, soit 0.2
% de letendue de mesure.
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
222
10.4.2
Les venturis
10.4.3
223
Les tuy`
eres
Une autre facon de mesurer le debit est lutilisation de la tuy`ere qui est
une alternative interessante au venturi, car beaucoup moins encombrant.
10.5
224
(10.38)
225
Il faut eviter les liquides ou gaz ayant des mati`eres en suspension qui
10.6
Les d
ebitm`
etres
electromagn
etiques
Figure 10.19
electromagnetique
Principe
de
fonctionnement
dun
debitm`etre
(10.40)
226
10.7
Les d
ebitm`
etres `
a ultrasons
Les ultrasons peuvent etre utilises pour la mesure de debit. Deux approches sont disponibles :
Debitm`etre a` temps de parcours ;
Debitm`etre a` effet Doppler.
Le choix entre ces deuc approches sera fait en fonction du fluide transporte. Si le fluide est propre, sans particules en suspension et sans bulles, le
debitm`etre a` temps de parcours doit etre choisi.
Si le fluide contient une bonne proportion de particules en suspension ou
de bulles, on utilisera le debitm`etre a` effet Doppler.
10.7.1
` temps de parcours
A
`
` ULTRASONS
10.7. LES DEBITM
ETRES
A
227
L
c + v cos()
(10.42)
L2 + c2 t2 L
v=
(10.43)
t cos()
que lon peut approximer `a :
v t
c2
2L cos()
(10.44)
Echelle
lineaire et reponse instantanee ;
Rangeabilite elevee 20 :1 ou plus ;
Debits de 0.03 `a 30 m/s ;
Precision de lordre de 1 % EM.
Mesure dans des conduits de 3 a` 5000 mm ;
Mesure dans les deux sens ;
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
228
10.7.2
` effet Doppler
A
(10.45)
c
2f0 cos()
(10.46)
`
` VORTEX
10.8. LES DEBITM
ETRES
A
229
10.8
Les d
ebitm`
etres `
a vortex
St v
d
(10.47)
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
230
10.8.1
Bilan
10.9
D
ebitm`
etre-masse `
a effet Coriolis
`
10.10. DEBITM
ETRE
MASSIQUE THERMIQUE
231
10.9.1
Bilan
10.10
D
ebitm`
etre massique thermique
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
232
Lorsque ce debitm`etre mesure le debit massique dun gaz, certains lidentifient sous le nom danemom`etre a` fil chaud.
Bilan
E.M.
de 0.5 gr/m `a 20 000 kg/h ;
Rangeabilite de 20 :1.
10.11. LES COMPTEURS VOLUMETRIQUES
10.11
233
10.11.1
Compteurs `
a piston rotatif
234
10.11. LES COMPTEURS VOLUMETRIQUES
235
lautre moitie.
En position 3, la chambre interieure de volume V2 commence a` se vider
a` droite de la paroi de separation et commence a` se remplir a` gauche. De
meme, la chambre exterieure de volume V1 est presque totalement remplie
du cote gauche de la paroi de separation et presque totalement videe du cote
droit.
Et on reprend avec la position 1.
Le mouvement du piston en rotation permet le transfert de liquide de
lentree a` la sortie. Pour eviter labrasion des surfaces de contact, il faut
eviter davoir un liquide ayant des mati`eres en suspension, en particulier si
celles-ci sont abrasives.
Bilan
Debit max. : 40 m3 /h
Precision : 1 % EM.
Rangeabilite de 20 :1 ;
Fidelite de 0.001 % EM ;
Precision de 0.1 % EM ;
Non recommande si mati`eres en suspension, ni si mati`eres abrasives.
10.11.2
Compteurs `
a disque oscillant
236
10.11.3
Compteurs `
a double roues ovales
Le compteur a` double roues ovales (Figure 10.28) transf`ere a` chaque rotation deux fois le volume piege entre la parois de la chambre du compteur
et une des roues (Figure 10.29 dessin du centre, roue du bas).
Ce compteur volumetrique provoque de grandes pertes de charge. Il faut
eviter davoir des particules abrasives dans le liquide pour eviter une usure
prematuree des roues.
Bilan :
Debit max. : 1600 m3 /h ;
Precision : +/- 0.2 a` 0.5 % EM ;
Rangeabilite de 10 :1 a` 25 :1.
10.11. LES COMPTEURS VOLUMETRIQUES
237
10.11.4
Compteurs `
a double roues en huit
10.11.5
Compteurs `
a palettes
238
10.11.6
Eviter
les particules solides > 100 microns ;
Le signal de sortie est une oscillation dont la frequence est proportionnelle au debit ;
Rangeabilite de 10 : 1 a` 25 : 1 selon mod`ele.
10.12
D
ebitm`
etres `
a turbine
E.M.
de 25 L/h `a 10 000 m3 /h ;
`
` ECOULEMENT
10.13. DEBITM
ETRES
A
LIBRE
239
10.13
D
ebitm`
etres `
a
ecoulement libre
La mesure de debit peut etre faite sur des canaux ouverts dans des rivi`eres.
Les debitm`etres a` ecoulement libre peuvent etre divisee en deux grandes
categories : les deversoirs et les canaux jaugeurs.
10.13.1
Les d
eversoirs
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
240
Barrage total
Un barrage total est un barrage dont le deversoir est de la meme largeur
que le canal L.
`
` ECOULEMENT
10.13. DEBITM
ETRES
A
LIBRE
241
(10.49)
(10.50)
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
242
(10.51)
(10.52)
(10.53)
`
` ECOULEMENT
10.13. DEBITM
ETRES
A
LIBRE
243
0.497h5/2 si = 22.5
1.035h5/2 si = 45
Q=
(10.56)
1.443h5/2 si = 60
2.48h5/2
si = 90
CHAPITRE 10. MESURE DE DEBIT
244
avec h exprime en pieds.
Barrage `
a d
eversoir lin
eaire
10.13.2
Si les deversoirs sont lequivalent des plaques orifices, les canaux jaugeurs
sont lequivalent des venturis.
Il ny a donc pas un barrage qui bloque le canal, mais plutot un retrecissement
progressif du canal (voir Figure 10.40).
Canal jaugeur de Parshall
La Figure 10.40 montre une installation typique du canal jaugeur de Parshall. Le debit est deduit en mesurant la hauteur du liquide Ha dans le puit
A (en amont de la zone de largeur w) lorsque lecoulement est libre.
Lorsque le jaugeur est submerge en aval (cela correspond a` ligne Water
surface S) il faut mesurer les niveaux dans les puits A et B pour obtenir
les debits. Le canal jaugeur est considere submerge si Hb 0.6Ha .
Dans le cas ou lecoulement est libre, le debit Q (en m3 /s ou pi3 /s) est :
Q = c w Ha1.52w
0.026
(10.57)
`
` ECOULEMENT
10.13. DEBITM
ETRES
A
LIBRE
245
Etendues
de mesure de debits disponibles : de 1 m3 /h a` 200000 m3 /h ;
Largeur du col w de 2 cm a` 10 m ;
Autonettoyant (pas de probl`emes avec les mati`eres en suspension) ;
Perte de charge environ 30% plus faible que les deversoirs ;
Rangeabilite de 40 :1 ou plus.
10.13.3
Ce canal jaugeur permet de faire la mesure de debit des eaux usees. Cela
sexplique par le fait que ces canaux jaugeurs sont autonettoyants.
Le debit est obtenu par une mesure du niveau H a` une distance de 0.5D
en amont de la zone retrecie. Cette relation est tr`es non-lineaire et les fournisseurs donnent des tables dinterpolation.
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