Laboratoires D'analyse
Laboratoires D'analyse
Laboratoires D'analyse
danalyses biologiques
Conception
des laboratoires
d'analyses
biologiques
ED 999
avril 2007
Ce guide a t rdig par un groupe de travail anim par lINRS et comprenant des spcialistes travaillant
en laboratoire et des agents des Caisses rgionales d'assurance maladie (CRAM) :
Herv Clermont CRAM le-de-France,
Christine David INRS Paris (animatrice du groupe),
Philippe Duquenne INRS Lorraine,
Alphonse Meyer professeur de biologie (Strasbourg),
Nayla Nassar hpital Notre-Dame-de-Bon-Secours (Paris),
Michle Rocher INRS Paris,
Alain Suiro Bioqualit (Paris),
Sylvie Touche CHU de Reims.
Des remerciements sont adresss d'autres spcialistes qui ont t consults en cours de rdaction :
Isabelle Balty (INRS Paris), Isabelle Cartier (laboratoire Cartier, Paris), Jean-Michel Dessagne (INRS Lorraine),
Olivier Issenlor (OTE Ingnierie, Illkirch), Jean-Marie Lorant (LDA 22, Ploufragan), Martine Pasquet-Fvrier
(hpital Notre-Dame-de-Bon-Secours, Paris), Michel Pichard (CRAM Aquitaine), Pierre Validire (Institut
mutualiste Montsouris, Paris).
Sommaire
Page
Introduction
10
11
13
2.1 L'accueil
14
2.2 Le secrtariat
14
15
16
17
20
21
22
24
26
29
38
39
41
47
49
52
3.11 La laverie
56
57
58
60
60
62
63
64
65
67
67
68
72
75
76
77
79
80
81
82
83
87
88
89
90
Annexes
93
1. Dmarche de conception
94
2. Intervention de maintenance
96
97
100
104
105
107
Rfrences
109
Introduction
En effet, l'activit des laboratoires d'analyses biologiques peut tre la source de nombreux
risques professionnels et notamment de risques
biologiques. Certes, il est possible d'appliquer des
mesures de prvention collective et individuelle,
mais les mesures de prvention sont encore plus
efficaces lorsqu'elles sont prises en compte ds la
conception des locaux.
Les pages suivantes dcrivent la dmarche adopter
lors de la conception des diffrents laboratoires
d'analyses biologiques, en considrant essentiellement la prvention des risques biologiques.
Certains principes voqus ici peuvent tre galement appliqus lors la conception des laboratoires
de recherche ou d'enseignement professionnel,
dans lesquels le personnel est susceptible d'tre
expos des agents biologiques pathognes.
Il est possible d'identifier plusieurs types de laboratoires d'analyses biologiques, selon l'origine des
chantillons qu'ils manipulent :
les laboratoires d'analyses de biologie mdicale.
Ils reoivent des chantillons d'origine humaine sur
lesquels ils effectuent des analyses microbiologiques, biochimiques, hmatologiques, etc.,
l'exclusion des actes d'anatomie et de cytologie
pathologiques. Cela va de la petite structure au laboratoire plus important, priv (environ 4 200 laboratoires) ou public (pratiquement 600 laboratoires) ;
les cabinets ou laboratoires effectuant des actes
d'anatomie et cytologie pathologiques (ACP).
Ils reoivent des frottis, des fluides, des organes ou
fragments d'organes d'origine humaine, qu'ils prparent en vue d'observations microscopiques. Il peut
s'agir de structures prives ou publiques pouvant travailler en collaboration avec des blocs chirurgicaux ;
les laboratoires d'analyses vtrinaires. Ils
reoivent des chantillons d'origine animale mais
galement des animaux vivants ou morts. Ces
laboratoires effectuent le mme type d'analyses
que les laboratoires mdicaux, mais ils peuvent en
plus raliser des autopsies. Il peut s'agir de petites
structures prives installes dans les cliniques
vtrinaires ou des laboratoires dpartementaux
plus importants ;
les laboratoires d'analyses industrielles qui
peuvent tre de plusieurs types :
- les laboratoires de contrle qualit qui reoivent
des chantillons issus de la production (agroalimentaire, pharmaceutique...). Ils recherchent
alors toujours les mmes paramtres microbiologiques et chimiques. Ces laboratoires sont
gnralement incorpors dans le service d'assurance qualit de l'entreprise ;
- les laboratoires d'hygine qui reoivent
des chantillons alimentaires (alimentation
humaine ou animale) et des chantillons issus
de l'environnement (eaux, terre, fumier,
lisier...) sur lesquels ils ralisent des analyses
microbiologiques et chimiques varies. Il peut
s'agir de structures prives ou publiques.
Les laboratoires d'analyses biologiques doivent
suivre des rglementations prcises tant pour la
qualit des analyses, que pour la sant et la scurit
des personnes qui y travaillent. Des tudes ont
montr la multiplicit des risques de contamination,
notamment par piqre ou coupure lors des oprations de prlvement, par projection et formation
d'arosols lors du dbouchage ou de la centrifugation des tubes, ou encore en portant la bouche des
mains contamines par des prlvements.
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
Groupe 4
non
oui
maladie grave
maladie grave
oui
srieux
srieux
peu probable
possible
risque lev
oui
oui
non
Une fois qu'ils ont pntr le corps, les microorganismes peuvent tre la cause d'infections,
d'intoxications, d'allergies ou de cancers :
l'infection est due l'entre, puis la multiplication d'un micro-organisme dans le corps ;
l'intoxication est entrane par la seule
prsence d'une toxine produite par un microorganisme ;
l'allergie ou l'hypersensibilit correspond
une raction immunitaire inadapte ;
le cancer se traduit par une multiplication
anarchique des cellules. Il peut tre entran
par certains micro-organismes ou rsulter de
l'volution de maladies chroniques provoques
par des micro-organismes.
10
aprs prlvement),
- coupures causes par des scalpels, des lames
d'observation microscopique, de la verrerie
brche, des plastiques rigides briss,
- la manipulation des rcipients primaires
souills, trop remplis, mal ferms,
- la manipulation des chantillons pendant
les analyses,
- la projections de liquides biologiques sur les
muqueuses, les peaux lses,
- morsures et griffures d'animaux, etc. ;
la transmission par voie digestive peut se
produire lorsque l'on porte la bouche :
- les mains contamines,
- des pipettes pour aspirer du liquide (pratique
interdite devant tre remplace par l'usage de
systmes mcaniques d'aspiration),
- tout objet souill par des chantillons
potentiellement contamins (crayon sur
paillasse...).
11
Les analyses d'chantillons susceptibles de contenir des agents biologiques du groupe 4 sont
effectues dans des laboratoires spcialiss [8].
L'isolement et la multiplication des agents biologiques du groupe 4 doivent se faire dans des
laboratoires de niveau de confinement 4. De tels confinements sont rares et ne se trouvent que dans
des laboratoires de recherche.
Les analyses de biochimie et d'hmatologie peuvent tre effectues dans des salles de niveau de
confinement infrieur, si les agents biologiques du groupe 4 sont inactivs (l'efficacit des produits
d'inactivation n'est pas garantie 100 %). Les automates de routine peuvent tre utiliss, mais
doivent tre dsinfects aprs usage.
De plus, les autopsies et les analyses d'anatomie et cytologie pathologiques sur des patients ou
animaux atteints par un agent du groupe 4 doivent tre rserves aux activits de recherche
mdicale et vtrinaire et sont strictement limites aux cas prsentant un grand intrt pour la
sant publique.
12
Clients
Personnel qualifi
apportant des
chantillons
Accueil
des clients
Salles de
prlvements
Salle de tri
des chantillons
Salles
techniques danalyses
Salle pour
dchets
Bureau de
secrtariat/facturation
limination
13
2.1 Laccueil
2.2 Le secrtariat
14
15
L'emballage des chantillons rpond aux prescriptions rglementaires (n ONU 3373 l'arrt
ADR [10] ) et doit arriver au laboratoire en bon
tat. L'usage de pochettes transparentes permet
au personnel de voir immdiatement l'tat des
chantillons et de limiter l'exposition aux dangers
biologiques.
16
2.5.1 Microbiologie
Aprs avoir effectu les analyses, les oprateurs
nettoient et dsinfectent les plans de travail et les
appareils. Ces derniers sont priodiquement et
efficacement entretenus et inspects. Des techniques de remplacement sont prvues en cas de
dysfonctionnement d'un appareil.
Les analyses microbiologiques incluent la bactriologie, la mycologie, la parasitologie et la virologie. Les analyses de microbiologie consistent
rechercher, par observations microscopiques,
mises en culture ou encore techniques de biologie
molculaire, la prsence de micro-organismes ou
d'endoparasites dans les chantillons (voir figure 6).
Lors de la prparation des prlvements pour une
observation au microscope, le personnel peut tre
expos diffrents moments : ouverture des
rcipients des prlvements, manipulation de
matriel piquant/coupant, centrifugation, pipetage
(il est interdit de pipeter la bouche). Les analyses
de prlvements industriels et environnementaux
peuvent subir un prtraitement (broyage, extraction) gnrant des arosols.
17
18
pathologiques
Les chantillons prlevs sont alors fixs (gnralement dans des solutions formoles) et traits
pour tre observs au microscope. Les examens
cytologiques5 consistent traiter les prlvements
par diffrents produits chimiques et colorants pour
une observation au microscope.
Le personnel effectuant ces analyses est expos
des risques biologiques mais galement des
risques chimiques importants.
19
20
Gnralement le personnel de nettoyage du laboratoire est galement charg d'vacuer les emballages de dchets pleins vers le lieu d'entreposage
centralis. Les emballages sont ensuite pris en
charge par un prestataire assurant leur limination.
Ce personnel peut tre expos, au mme titre
que les techniciens, aux dangers biologiques,
chimiques ou radioactifs.
Informatique
Sanitaires
Bureaux des
responsables
Archives
Secrtariat
Restauration/
repos
Tri des
chantillons
Vestiaires
Sanitaires
Analyses hors
microbiologie
Entretien
Accs public
Risque biologique
Attente
Accueil
Stockage
Analyses
biologie
molculaire
Prlvements
Laverie
Analyses
microbiologiques
Entreposage
de dchets
proximit
En relation de proximit
Accs
21
3.1.1 Fonctionnalit
Pour un laboratoire, le local de rception est un
point stratgique, puisquil constitue le premier
contact avec les patients. De plus, ce poste
regroupe de nombreuses fonctions dont la qualit
d'excution influe sur la fiabilit des analyses. Les
personnes occupant ce poste ont comme mission :
accueillir ;
surveiller les diffrentes arrives pour ne
laisser entrer dans les locaux techniques que les
personnes autorises (coursiers, personnel
infirmier) ;
orienter (vers la salle dattente, la zone
daccueil confidentielle) ;
assister des personnes ges ou ayant des
problmes de dambulation ;
rceptionner les chantillons et les enregistrer
informatiquement ;
transmettre et expdier les rsultats ;
assurer les transactions financires ;
rpondre aux appels tlphoniques internes et
externes ;
renseigner les interlocuteurs sur les analyses ;
rconforter des personnes fragilises
22
Sanitaires
Attente
Bureaux
Accueil
Espace prlvements
23
24
25
26
Attente
Sanitaires
P1
Accueil
P3
cran
visuel
P2
Caractristiques du fauteuil de prlvements
Dshabillage
Fauteuil de
prlvement
Eau
Stock
27
28
de conception
29
Sols
La dalle des salles techniques doit tre suffisamment rsistante pour supporter tous les
automates pouvant parfois avoir une charge au
sol trs leve. Pour illustration, la charge utile
peut tre de l'ordre de 500 kg/m2 [21].
et murs
Portes
30
3m
1m
Voie de
passage
P
S
M
P
S
M
P
S
M
P
S
M
0,3 m
1,5 m
1,5 m
Pilier
Paillasse
P
S
M
0,3 m
P
S
M
P
S
M
Mur
Un mur oppos (ou autre
obstacle l'coulement de l'air)
2m
P
S
M
1,5 m
Diffuseur
d'air
P
S
M
Mur
P
S
M
P
S
M
1 000 mm
900 mm
1m
1 000 mm
1 400 mm
1 200 mm
1 450 mm
Figures 17. Les espaces de circulation en fonction des diffrentes situations de travail.
31
clairage
Ventilation
Temprature
et humidit
Les locaux doivent tre isols de faon thermique de manire maintenir une temprature
permettant le travail des oprateurs [24]. La temprature optimale dpend du type de travail
effectu. Un travail physique lger assis ou
debout ncessitera une temprature moyenne
autour de 18-19 C [25]. La temprature doit
galement tre matrise pour le bon fonctionnement des appareils ainsi que pour le stock tampon de produits chimiques pouvant tre
entrepos dans les pices techniques. En effet,
une temprature leve favorise les surpressions dangereuses dans les flacons et les pertes
par vaporation au niveau des bouchons. La plupart
des produits chimiques doivent tre conservs
entre 5 et 25 C [26]. Afin de limiter l'chauffement de la pice, tout quipement gnrant de la
chaleur doit tre isol de l'espace de travail.
Il est souhaitable que le degr d'humidit relative
se trouve entre 30 % et 70 % dans les limites des
tempratures prcites [25, 27].
32
Il est recommand de filtrer lair neuf afin de limiter la contamination de lair prsent dans les
pices et par l mme lencrassement des
filtres des appareils. La ncessit et l'efficacit
de la filtration de l'air extrait seront fonction du
niveau de confinement des salles techniques
(voir chapitre 3.7).
Pour des personnes effectuant un travail physique
lger, les dbits dair neuf ne doivent pas tre infrieurs 45 m3/h/personne (article R. 232-5-3
du code du travail). Les dbits pourront tre
suprieurs selon :
la nature et la quantit des polluants du local ;
les dispositifs de ventilation des appareils
prsents dans la pice (PSM, sorbonne, armoire
ventile) ;
la quantit de chaleur vacuer, etc.
La vitesse dair ambiante dans les salles techniques
ne doit pas tre trop leve : un flux d'air trop
important entrane une baisse de la temprature
ressentie.
Tout local technique comprenant un PSM reli
lextrieur doit recevoir un dbit d'air neuf, dit de
compensation, gal la somme des dbits d'air
extraits. Cette compensation sera assure par un
moyen mcanique dont les bouches de soufflage
d'air neuf doivent tre places de faon ne pas
perturber l'coulement d'air aspir par le PSM
[17, 28, 29].
Il est souhaitable que toutes les salles soient
climatises pour assurer une temprature de
travail optimale pour le personnel et limiter
l'chauffement engendr par le matriel prsent
(PSM, sorbonne, automates, tuves, centrifugeuse, conglateur).
Enfin, lors de la conception des rseaux arauliques, il est important de prvoir une bonne
accessibilit tous les lments de la centrale de
traitement d'air et du rseau de distribution
(trappes de visites) afin d'en faciliter la maintenance. De plus, le systme de ventilation d'une
pice doit pouvoir tre arrt pour permettre la
dsinfection de cette pice par fumigation.
Insonorisation
Alimentation
en lectricit et en fluides
paillasses
33
Figure 19. La hauteur des postes de travail est modulable selon l'activit.
34
5 L/m2 [32]. Ce dispositif permet galement de retenir tout objet roulant avant qu'il ne tombe sur le sol.
Il convient de limiter le nombre de joints des revtements de paillasse. Les joints ncessaires et le
revtement ne doivent pas craqueler, doivent tre
impermables leau, rsistants aux acides,
alcalis, solvants et dsinfectants. Les revtements
sont choisir en fonction du type de manipulation
effectue (risque d'explosion lors de dversement
d'azote liquide sur la glace maille). Les
paillasses en carreaux de faence joints en
ciment sont proscrire.
Le revtement des paillasses doit tre impermable, rsistant aux agents nettoyants et
dsinfectants ainsi qu'aux produits chimiques
utiliss (voir annexe 4).
La couleur du revtement des paillasses doit tenir
compte des exigences visuelles des oprations.
Par exemple, les tests d'agglutinations au moyen
de billes de latex ou le dnombrement des
colonies peuvent tre facilits sur une surface
fonce (qui permet galement de mieux voir
l'empoussirement de la paillasse).
Il est prfrable que les paillasses satisfassent
aux essais dcrits dans la norme NF EN 13150 [32].
Les
meubles de rangement
150 mm
600-900 mm
1 750 mm
720-900 mm
35
Figure 21. La zone propre informatique (prs de la fentre) est spare de la zone de travail avec
les chantillons.
36
travail), ainsi que tout produit adapt aux activits du laboratoire sur prescription du mdecin
du travail.
Exigences en cas de dysfonctionnement
[34]
37
38
reconditionnement, les emballages d'envoi respectant les dispositions de l'arrt ADR, etc.
3.6.1 Fonctionnalit
Le personnel occupant ce poste peut effectuer
plusieurs oprations :
aller chercher les chantillons dans la salle de tri ;
effectuer les ventuelles dilutions ncessites
par les automates ;
39
Figure 24. Les salles techniques hors microbiologie doivent tre suffisamment spacieuses pour contenir
tout le matriel.
40
En plus des exigences communes dcrites au chapitre 3.4, ces salles techniques doivent rpondre
aux critres du niveau de confinement 2 :
il est souhaitable que la pice technique puisse
se fermer hermtiquement pour procder des
dsinfections (fumigation) ;
il est possible de prvoir une fentre dobservation ou un systme quivalent permettant de voir
les occupants de la pice.
3.7.1 Fonctionnalit
Les analyses de microbiologie comprennent les
examens bactriologiques, mycologiques, parasitologiques et virologiques. Selon l'importance
du service de microbiologie, un laboratoire
pourra disposer de plusieurs salles techniques
de microbiologie ddies :
des recherches particulires (bactriologie
gnrale, recherche du bacille de la tuberculose,
parasitologie, virologie) ;
des types de prlvements (durine, de
selles, de placenta, gyncologiques).
41
Eau
Vestiaire
Microbiologie
Prparation
des milieux
Sas
Microbiologie
Microbiologie
Paillasse
Eau
Informatique
Eau
Sas
Sale
PSM
Propre
tuve
Banc
Microscope
Stock
journalier
Automate
42
43
44
de confinement 2
de confinement 3
Dpression
de 20 Pa
par rapport
au couloir
Couloir ou
autre pice
du laboratoire
Sas
Dpression
de 40 60 Pa
par rapport
au couloir
Pice
technique
45
Figure 33. Contrle des niveaux de pression des sas et des salles techniques.
Figure 34. Systme de ventilation et de filtration d'air au-dessus de salles techniques de niveau de
confinement 3.
8. HEPA : High Efficiency Particultate Air.
46
Figure 35. Fentre d'observation permettant de voir le personnel travaillant dans la salle technique
de niveau de confinement 3.
47
3.8.1 Fonctionnalit
Le personnel ralisant les analyses de biologie
molculaire effectue plusieurs oprations :
aller chercher les chantillons dans la salle de tri ;
dposer tous les chantillons en attente de
traitement dans la zone destine leur prparation ;
prparer les ractifs ;
raliser les ractions d'amplification de l'acide
nuclique ;
ventuellement raliser des gels d'lectrophorse ;
trier et liminer les dchets en fonction des
diffrentes filires d'limination ;
lire et interprter les rsultats ;
valider la technique et enregistrer informatiquement les rsultats d'analyses.
Seul le personnel autoris du laboratoire peut pntrer dans ces pices qui peuvent tre occupes par
une voire deux personnes travaillant simultanment.
48
automates, permettant l'examen des caractristiques gntiques d'une personne des fins
mdicales [40] ;
des conteneurs dchets, spcifiques chaque
filire d'limination, placs porte de main
tous les postes de travail.
Des amnagements supplmentaires particuliers
chaque zone sont ncessaires.
La zone de prparation des chantillons contient
en outre :
un poste de scurit microbiologique ne pouvant
accueillir qu'une seule personne la fois (voir
annexe 6) ;
un rfrigrateur contenant au moins le stock
journalier de ractifs prissables (spcifique
cette zone) ;
une centrifugeuse (munie d'un couvercle de
scurit et de nacelles tanches) spcifique
cette zone [11].
49
Figure 37. Les DASRI sont placs dans des conteneurs spcifiques les
sparant des autres dchets.
50
Les
Lorsque les dchets prsentent des risques multiples (radioactif, chimique et/ou biologique),
le risque radioactif est trait en premier. Un entreposage est envisag uniquement dans certains
cas [42] :
les dchets contenant des radiolments dont
la priode est suprieure 100 jours sont pris en
charge par lAgence nationale des dchets radioactifs (ANDRA) ;
les dchets contenant des radiolments dont
la priode est infrieure 100 jours sont entreposs
de faon permettre leur dcroissance radioactive.
Aprs contrle de leur niveau de radioactivit, les
dchets sont vacus selon les filires des autres
risques qui subsistent.
L'entreposage, pour attente de dcroissance ou
de prise en charge par l'ANDRA, s'effectue dans
une salle rpondant aux critres suivants [42] :
la salle est rserve aux dchets radioactifs ;
l'accs est limit au seul personnel habilit ;
le local est ferm par une porte verrouillable ;
le danger radioactif est indiqu l'aide du
panneau signaltique correspondant [16] ;
72 heures
7 jours
d 5 kg/mois
3 mois
51
Figures 39 et 40. Selon le volume des activits du laboratoire, les chantillons et les ractifs peuvent tre stocks dans des
conglateurs et rfrigrateurs placs dans la salle technique (figure 39) ou dans une chambre climatise (figure 40).
9. Une chambre climatise est un local rfrigr de traitement
ou d'entreposage, dont la temprature de rgime demeure
suprieure 0 C, alors que la chambre froide prsente une
temprature infrieure ou gale 0 C .
52
3.10.1 Fonctionnalit
T+ - Trs toxique
Les produits tiquets E (explosifs) doivent tre stocks part dans les locaux ou
armoires spcifiques.
Les produits tiquets O (comburant) doivent tre stocks part dans des locaux ou
des armoires spcifiques l'cart des matires combustibles et particulirement des
produits tiquets F (facilement inflammable) ou F+ (extrmement inflammable).
E - Explosif
O - Comburant
F - Facilement
inflammable
Les produits donnant des ractions dangereuses avec l'eau (notamment les produits
tiquets avec les phrases de risque R14, R15, R29) doivent tre stockes dans des
armoires spcifiques l'cart de tout contact avec l'eau, en prcisant, pour les services
de secours, ce risque sur la porte.
Les produits tiquets F (facilement inflammable) ou F+ (extrmement inflammable)
doivent tre stocks part dans des enceintes de scurit ventiles.
Les acides concentrs doivent tre spars des bases concentres les deux le plus
souvent tiquets C (corrosif ) pour viter les ractions pouvant entraner des
projections d'acide et de base.
Un produit prsentant plusieurs classes de risque doit tre stock en fonction de la
proprit estime la plus dangereuse pour le laboratoire.
F+ - Extrmement
inflammable
Les produits restants peuvent tre stocks ensemble. Une classification par famille
chimique peut permettre de minimiser d'ventuelles incompatibilits.
53
chantillons biologiques
Les
Les chantillons biologiques conservs aprs analyse pour d'ventuels contrles ultrieurs sont
stocks au froid sur une dure courte. Ils peuvent
tre conservs dans des zones rfrigres des
salles techniques.
Certains chantillons doivent tre conservs pendant une dure rglementaire variant selon le type
d'examen effectu (voir figure 41). Cette conservation de longue dure, ou srothque, sera effectue dans des enceintes rfrigres situes dans
une salle de stockage spcifique ou non.
Examens biologiques
produits chimiques
Temprature de conservation
Dure
Marqueurs tumoraux
18 C
1 an
Srologie bactrienne
18 C
1 an
Srologie virale
18 C
1 an
Srologie parasitaire
18 C
1 an
Mycobactries
80 C
1 an
Virus de l'hpatite B
80 C
1 an
Virus de l'hpatite C
80 C
1 an
Chlamydia
80 C *
1 an
80 C
1 an
Biologie molculaire :
Diagnostic prnatal :
Dosage des marqueurs sriques de la trisomie
21 ftale dans le sang maternel
18 C
1 an
80 C
3 ans
* temprature diffrente de celle indique dans le GBEA ( 30 C), mais essentielle pour une conservation de Chlamydia suprieure
quelques heures
54
55
3.11 La laverie
3.11.1 Fonctionnalit
Figure 44. La laverie est quipe d'viers pouvant tre placs sous
hotte aspirante. Un autoclave double entre ( droite) relie la laverie
au laboratoire de niveau de confinement 3.
56
3.12.1 Fonctionnalit
57
58
Type de document
Dure de stockage
10 ans
5 ans
20 ans
5 ans
3 ans
3 ans
Figure 45. Liste minimale de documents devant tre archivs par les laboratoires d'analyses de biologie
mdicale.
59
tant donn l'importance que prend l'informatique dans les laboratoires d'analyses, les
rseaux se complexifient et ncessitent parfois
une salle ddie aux serveurs informatiques qui
peuvent varier en taille et en puissance.
Seul quelques personnes averties peuvent accder cette salle pour effectuer des oprations de
maintenance et de mise jour.
60
61
62
63
64
Les laboratoires
danatomie et de cytologie
pathologiques
65
Informatique
Sanitaires
Bureaux des
responsables
Archives
Secrtariat
Accueil
Attente
Restauration/
repos
Tri des
chantillons
Sanitaires
Prlvements
Vestiaires
Laverie
Salles
d'oprations
Macroscopie
Observations
microscopiques
Entretien
Accs public
Risque chimique
Risque biologique
proximit
En relation de proximit
Transport rapide d'chantillons
Stockage
produits
Traitement
des coupes
Entreposage de
dchets et pices
anatomiques
Accs
66
67
68
PSM
Macroscopie
sur pices
fraches
Examens
extemporans
Cryostat
Macroscopie
Macroscopie
sur pices
fixes
Sorbonne
Automate
inclusion
Traitement
des coupes
Microscope
Microtome
Observations
microscopiques
Microscopes
Automates
coloration
ou sorbonne
tuve
Figure 48. Schma fonctionnel des salles de macroscopie, de traitement des coupes et dobservations
microscopiques.
69
INRS
INRS
INRS
Figures 49 51. Captage des vapeurs au-dessus dun conteneur pour dchets chimiques.
La macroscopie des pices fixes dans le formaldhyde ne doit pas se faire en dehors dune sorbonne
ou des systmes de captage. La prparation de
tous les produits chimiques dangereux (notamment, la ralisation des dilutions de formaldhyde)
doit se faire sous sorbonne. La sorbonne et les systmes de captage doivent rejeter lair lextrieur
des locaux, aprs puration laide dun systme
actif vis--vis des produits manipuls : formaldhyde, acide formique, etc.
Figure 52. Les vapeurs formoles dgages lors des observations macroscopiques sur pices fixes sont aspires par un systme de captage inducteur (fentes en partie frontale du plan de travail) dfaut de sorbonne.
70
La zone de macroscopie sur pices fraches comporte un poste de scurit microbiologique sous
lequel sont ralises toutes les manipulations de
pices opratoires fraches pouvant gnrer des
arosols [52].
La zone rserve aux examens extemporans et
cytologiques frais doit disposer dun espace suffisant pour recevoir le matriel ddi cette activit :
un cryostat (voir figure 53) ;
un rcipient cryognique dazote liquide ;
des bains de coloration placs sur une longueur
de paillasse suffisante ;
une cytocentrifugeuse avec tubes et nacelles
hermtiques, utilisant prfrentiellement des
cnes jetables ;
un microscope rserv aux examens extemporans et aux tats frais, situ sur un plan de travail
adapt (voir annexe 3).
Figure 53. Zone spcifique comprenant des cryostats et des bains de coloration ncessaires aux
examens extemporans.
71
ou de xylne,
- imprgner les pices en les incluant dans des
blocs de paraffine ;
couper, laide dun microtome, des tranches
fines partir des blocs de paraffine ;
dposer les coupes sur lame de microscope
laide dune platine chauffante ou dun bain-marie ;
faire scher les coupes ltuve ;
les dparaffiner (bains de tolune, alcool,
carbonate de lithium, eau) ;
colorer les coupes et les frottis, les dshydrater
(bains dalcool, tolune, xylne) ;
monter des lamelles sur les lames ;
selon les techniques utilises, il peut tre
ncessaire de prparer les coupes pour des
analyses dimmunohistochimie.
Figure 54. Limprgnation des chantillons dans des automates situs dans des pices ventiles
permet de limiter les risques pour les salaris.
72
INRS
Figure 55. La coupe des blocs de paraffine peut produire de nombreux copeaux qui, sils tombent, rendent le sol glissant.
73
Figure 56. Plan de travail pour la coupe des blocs de paraffine. (Le sol est muni dun revtement
antidrapant.)
74
75
76
Mis part le premier point, les produits biologiques sont conservs au moins jusqu la validation du compte rendu dfinitif. Une dure de
77
de conception
Figures 59 et 60. Les rcipients contenant les pices fixes dans le formol sont stocks dans des armoires ventiles, disposant
dtagres munies dun dispositif de rtention.
78
lments conserver
Dure de conservation
10 ans
30 ans
Figure 61. lments devant tre archivs par les laboratoires danatomie et de cytologie pathologiques.
79
Les laboratoires
danalyses vtrinaires
Les laboratoires danalyses vtrinaires jouent un
rle important dans le suivi sanitaire des animaux. Ils aident diagnostiquer les pathologies
des animaux dlevage et/ou des animaux de
compagnie, de faon mettre en place les traitements ou les prophylaxies adquates.
Selon la spcialisation du laboratoire, la clientle
amne ou expdie des prlvements (selles,
sang) aussi bien que des animaux vivants ou
morts, de taille plus ou moins importante (perruches, porcs). Les animaux sont euthanasis
par des moyens mcaniques, lectriques ou
chimiques (injection de produits ltaux). Ils sont
autopsis pour rechercher les lsions des organes
caractristiques de pathologies. Lors de ces
autopsies, des chantillons reprsentatifs sont
prlevs pour des analyses plus pousses.
Informatique
Accs public
Risque biologique
proximit
En relation de proximit
Accs
Bureaux des
responsables
Archives
Secrtariat
Restauration/
repos
Accueil
Tri des
chantillons
Vestiaires
Sanitaires
Autopsies
Analyses
microbiologiques
Laverie
Analyses hors
microbiologie
Entretien
Stockage
Entreposage
des dchets
80
la salle de restauration/repos ;
la salle dentreposage des produits dentretien.
Ces diffrentes pices sont conues sur le mme
modle que les salles des laboratoires danalyses
de biologie mdicale, auxquelles il convient de se
reporter (voir chapitre 3). De mme, les caractristiques communes des pices techniques
(superficie, plafonds, murs, sols, clairage,
ventilation, ameublement, etc.) sont dtailles
dans le chapitre 3.4. Rappelons que les accs,
pour les personnes extrieures comme pour
le personnel, doivent tre prvus pour les
personnes mobilit rduite.
tant donn la prsence danimaux vivants ou
morts dans les laboratoires vtrinaires, le local
de rception, la salle de tri des chantillons et la
salle dentreposage des dchets doivent recevoir
des amnagements complmentaires dcrits
ci-dessous. De plus, les autopsies doivent se
drouler dans un local spcifique dont nous
dtaillerons la conception, qui diffre de celle des
autres salles techniques.
81
Figure 63. Box permettant de recevoir les gros animaux avant autopsie.
82
83
Niveau
de confinement 2
84
de conception
Figure 66. Un rail au plafond permet damener sur la table dautopsie les gros animaux
placs dans les box de contention ou dans la
chambre froide.
Figures 67 et 68. Dversement des grosses pices ou cadavres dans un conteneur pour quarissage.
de confinement 3
85
86
Les dchets produits dans les laboratoires vtrinaires peuvent tre de mmes types que ceux des
laboratoires danalyses de biologie mdicale :
les dchets mnagers (tris selon les recommandations de la commune : papier, verre, organique) ;
les dchets risques chimiques ;
les dchets risques infectieux (dchets
dactivit de soins risques infectieux ou DASRI).
87
Les laboratoires
danalyses industrielles
Sous le terme laboratoires danalyses industrielles sont regroups les laboratoires de
contrles et les laboratoires dhygine.
Les laboratoires de contrles sont chargs de faire
des analyses microbiologiques, biochimiques ou
physico-chimiques pour valuer la qualit des
produits entrant et sortant de la production. Les
chantillons analyss peuvent tre trs varis (lait,
eau, vaccins, sirops) en fonction du secteur dactivit des entreprises (agroalimentaires, pharmaceutiques). Ces laboratoires sont gnralement
intgrs dans le service assurance/qualit et
certifis pour les analyses quils ralisent. Ils sont
tenus, de ce fait, de suivre les spcifications des
normes touchant aussi bien lorganisation du
travail que la conception des locaux.
Informatique
Accs public
Risque chimique
Risque biologique
proximit
Bureaux des
responsables
Archives
En relation de proximit
Accs
Secrtariat
Accueil
Restauration/
repos
Tri des
chantillons
Vestiaires
Laverie
Sanitaires
Analyses de
biologie
molculaire
Analyses hors
microbiologie
Analyses
microbiologiques
Entretien
Stockage
88
Entreposage
des dchets
89
Toutes les analyses effectuer sur les chantillons sont enregistres et codifies dans la salle
de tri (voir figure 71).
Les chantillons peuvent tre reconditionns pour
subir plusieurs analyses. On vrifie galement que
lchantillon est en quantit suffisante et dans le
flaconnage adquat pour les analyses demandes.
La salle de tri doit tre accessible au seul personnel autoris du laboratoire. Ce poste peut tre
occup par une, voire deux personnes lors des
pics dactivit. Le personnel extrieur amenant
des chantillons ne doit pas pntrer dans la salle
de tri elle-mme, mais dans une zone tampon qui
communique avec cette salle par un espace
dchanges type guichet.
90
91
92
Annexes
1. Dmarche de conception
2. Interventions de maintenance
3. Travail assis dans les laboratoires
4. Comparatif des revtements
des surfaces de travail
5. Les EPI contre les risques biologiques
6. Travail sous PSM
7. limination des dchets
Annexes
93
Les projets de conception de locaux sont gnralement traits dun point de vue conomique et
technique, dans des dlais courts, souvent sans
que le travail concret des utilisateurs soit pris
en compte. Or, tout processus de conception
ncessite la connaissance de ce travail, pour
prvenir les accidents, les atteintes la sant
(AES18, lombalgies, TMS19, stress...) et optimiser la
fiabilit professionnelle. Les projets doivent galement prendre en compte le fonctionnement
humain (physiologique, psychologique et social)
en relation avec les changements prvus (espace,
organisation, technique) [60, 61].
La dmarche de conception passe, en premier
lieu, par une rflexion sur limplantation des
nouveaux locaux. Cette rflexion doit tenir compte
de diffrents critres [62] :
lidentification des secteurs dactivit concerns (un laboratoire entier, la cration ou la
rnovation dune salle, larrive dun nouvel
automate) et la connaissance prcise des tches
effectues et des risques induits ;
la dtermination des degrs de proximit ou
dloignement des secteurs, les uns par rapport
aux autres en tenant compte :
- des flux de matires entre les diffrents secteurs :
les chantillons passent de la salle de tri aux
salles techniques danalyses, les produits
chimiques parviennent de fournisseurs extrieurs,
passent de la salle de stockage la salle
technique, etc.,
- des moyens techniques communs : gaines de
ventilations, sources dnergie, traitement des
effluents
Une fois ces lments analyss, il est possible
dtablir un diagramme fonctionnel des secteurs.
Les besoins en surface dtermineront ensuite une
implantation gnrale des locaux.
Le bon droulement dun projet de conception
intgrant la prvention des risques ncessite le
respect des points indiqus ci-dessous.
94
Annexes
4. Le suivi du projet
chaque tape du projet, il convient de vrifier
que la prvention des risques est bien intgre
la dmarche de conception.
On sattachera surtout :
vrifier que les objectifs dfinis en termes de
prvention sont atteints ;
contrler que les moyens dfinis au dpart ont
bien t mis en uvre ;
sassurer que les solutions en matire despaces, de matriels, dambiances, dorganisation
et de formation garantissent la prise en compte de
la prvention.
Cette phase dvaluation continue doit tre
prvue ds le dbut, dans le droulement du
projet [63].
Annexes
95
1. Maintenance du matriel
96
Annexes
Les positions de travail (ou postures) dun oprateur reprsentent un compromis entre plusieurs
lments :
ce quil fait : les caractristiques des activits
ainsi que les conditions matrielles et organisationnelles (dure, frquence, dlais) qui lui sont
imposes pour les raliser ;
ce quil est : anthropomtrie, sant (acuit
visuelle), ge, formation, perception du risque
3. Travail au microscope
Pour viter les TMS20 souvent observes ce
poste, le travail sous loupe binoculaire ou microscope ncessite une position assise confortable,
un clairage adapt ainsi quun espace pour le
matriel ncessaire et la prise de notes (avec
parfois un cran-clavier proximit). Ainsi, il est
recommand de prvoir :
un plan de travail de couleur sombre et mat
(pour viter la rverbration et faciliter lvaluation des couleurs des prparations), rglable en
hauteur selon les caractristiques des appareils ;
des appui-bras rembourrs, surtout quand le
temps pass au microscope est important ;
un sige rglable en hauteur (assise entre 420
et 510 mm), avec un dossier rglable en hauteur et
en inclinaison. Le pitement du sige comprend
cinq branches pour assurer une bonne stabilit [66].
Pour un travail sur ordinateur associ aux observations microscopiques, des amnagements supplmentaires peuvent tre envisags. Par exemple,
97
1 170 mm
480 mm
415 mm
170 mm
290 mm
60
Rglable :
max : 820 mm
min : 495 mm
Non rglable :
720 mm
1 060 mm
max : 905 mm
min : 745 mm
285 mm
547 mm
max : 535 mm
min : 210 mm
882 mm
4. Travail la paillasse
La hauteur de paillasse doit tre adapte au type
de manipulation (il est possible de choisir des
paillasses hauteur variable). Limplantation dun
appareil haut ncessite une paillasse basse afin de
travailler hauteur , pour un accs plus ais et
pour limiter les risques daccident (voir figure 74).
Il est souhaitable denvisager des paillasses
capables de sadapter lvolution des techniques
et des matriels.
98
Annexes
Les activits ralises la paillasse lors, notamment, de la prparation des chantillons, des
analyses manuelles, des prises de notes, du travail
sur automate (implant sur paillasse) doivent
pouvoir tre ralises en position assise. Mais
compte tenu des hauteurs de certaines paillasses
(900 mm [32] 1060 mm [65]), de la frquence des
dplacements ou des exigences des tches, les
oprateurs peuvent travailler debout ou sur un
sige assise surleve (voir figure 73). Les
siges assise suprieure 650 mm ne doivent
pas avoir de pitement roulettes moins quils
ne soient munis dun frein activ lors de la monte
de loprateur. De plus, du fait de la polyvalence
des oprateurs, le sige doit tre muni de diffrents rglages [66].
Compte tenu de lvolution du mtier, o linformatique prend une place de plus en plus importante,
le temps pass au travail avec cran-clavier-imprimante est en constante augmentation. De ce fait,
le personnel doit tre assis de manire confortable
et efficace. Il convient donc de prvoir :
un sige rglable en hauteur (assise entre 420 et
510 mm), avec un dossier rglable en hauteur et en
inclinaison. Le pitement du sige comprend cinq
branches pour assurer une bonne stabilit [66] ;
un plan de travail assis dune hauteur recommande de 720 mm [65] ;
limplantation des crans perpendiculairement
aux fentres, dans une zone o loprateur nest
pas gn par les reflets de la lumire naturelle ou
de la lumires znithale artificielle [47, 48] ;
une zone de circulation suffisante pour accder
son poste, aux lments de rangement et aux
autres plans de travail. Prvoir une largeur de
passage de 80 cm (et de 1,20 m derrire un
bureau occup) [68] ;
un clairage de 500 lux.
Par ailleurs, une adaptation possible de logiciel
peut rendre une lecture facile (par exemple, des
caractres plus gros) et avec des repres visuels
permettant didentifier rapidement une anomalie
(par exemple, une couleur diffrente pour des
valeurs anormales).
Annexes
99
DALLE DE GRS
Caractristiques
Description
Largeurs
900 600 mm
max. 1 800 mm
Profondeurs
600 750 mm
Dimensions unitaires
max. 900 mm
(1)
de 22 mm contrebalanc
Pose
Jointoiement
Coloris
multiples
blanc ou gris
Entretien
Interventions ultrieures
non aises
non aises
Avantages
Inconvnients
correcte bonne
bonne
bonne
bonne
bonne
bonne
bonne
bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
autoportante
Proprits mcaniques
Rsistance mcanique (4)
Rsistance aux chocs
(5)
(5)
(5)
(5)
Proprits optiques
Raction au feu
(7)
M0
(8)
M0
bonne
bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
(1) CTBH = panneau agglomr rsistant lhumidit. (2) PVC = polyvinyl chloride. (3) PPE = copolymre de polythylne et polypropylne. (4) Norme ISO 178. Plastiques Dtermination des proprits
en flexion. (5) Norme NF EN 438-2. Stratifis dcoratifs haute pression (HPL) Plaques base de rsines thermodurcissables (communment appeles stratifis) Partie 2 : dtermination des caratristiques.
(6) Norme DIN 52612. Essais des matriaux disolation thermique.
100
Annexes
de travail
RSINE POLYESTER
RSINE ACRYLIQUE
max 1 800 mm
3 050 mm
3 000 3 600 mm
max 900 mm
915 mm
915 mm
silicone antiacides
aucun
aucun
multiples
multiples
non aises
aises
aises
bonne
trs bonne
trs bonne
bonne
bonne
bonne
insuffisante, rparable
insuffisante, rparable
bonne
insuffisante, rparable
insuffisante, rparable
bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
nc (9)
trs bonne
insuffisante, rparable
bonne
insuffisante, rparable
trs bonne
bonne
bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
M0
nc
M2 (10)
trs bonne
insuffisante
bonne
bonne
trs bonne
bonne
bonne
trs bonne
correcte bonne
correcte bonne
trs bonne
correcte bonne
correcte bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
(7) Norme NF P92-507. Scurit contre lincendie Btiment Matriaux damnagement Classement selon leur raction au feu. (8) M0 = incombustible ou trs peu combustible (arrt du 30 juin 1983
modifi relatif la classification des matriaux de construction et damnagement selon leur raction au feu et dfinition des mthodes dessais). (9) nc = non connu. (10) M2 = difficilement inflammable
(arrt du 30 juin 1983 modifi relatif la classification des matriaux de construction et damnagement selon leur raction au feu et dfinition des mthodes dessais).
Annexes
101
Analyse comparative effectue par Olivier Issenlor, ingnieur de lcole nationale suprieure des arts et industries de Strasbourg, responsable daffaires au sein dun cabinet dingnierie conseil.
GLACE MAILLE
POLYPROPYLNE
Caractristiques
STRATIFI
panneau composite avec finition dcorative intgre
base de papier imprgn de mlamine
revtement surfacique de 8 mm
Description
Dimensions unitaires
3 000 mm
Largeurs
1 500 mm
Profondeurs
(1)
Pose
Jointoiement
silicone antiacides
de 22mm contrebalanc
autoportante
Coloris
Entretien
actone
Interventions ultrieures
aises
aises
Avantages
Inconvnients
bonne
bonne
correcte bonne
bonne
insuffisante
insuffisante
trs bonne
bonne
mauvaise
correcte bonne
mauvaise
insuffisante correcte
mauvaise
insuffisante correcte
insuffisante
bonne
bonne
bonne
Proprits mcaniques
Rsistance mcanique (4)
Rsistance aux chocs
(5)
(5)
(6)
Raction au feu
(7)
nc
(8)
M2 (9)
insuffisante
bonne
bonne
bonne
bonne
bonne
nc
insuffisante
bonne
bonne
insuffisante correcte
correcte bonne
correcte bonne
bonne
(1) CTBH = panneau agglomr rsistant lhumidit. (2) PPH = polypropylne homopolymre. (3) PPE = copolymre de polythylne et polypropylne. (4) Norme ISO 178. Plastiques Dtermination des
proprits en flexion. (5) Norme NF EN 438-2. Stratifis dcoratifs haute pression (HPL) Plaques base de rsines thermodurcissables (communment appeles stratifis) Partie 2 : dtermination des
caratristiques. (6) Norme DIN 52612. Essais des matriaux disolation thermique.
102
Annexes
POSTFORM
ACIER INOXYDABLE
VERRE CRISTALLIS
LAVE MAILLE
autoportante
1 800/600 mm et 1 500/750 mm
illimit
autoportante
autoportante
bordures arrondies
silicone antiacides
opaque, blanc ou noir
actone
non aises
non aises
non aises
stabilit thermique
bonne
bonne
bonne
trs bonne
insuffisante correcte
trs bonne
plutt mauvaise
plutt mauvaise
bonne
plutt mauvaise
plutt mauvaise
bonne
bonne
trs bonne
trs bonne
bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
insuffisante correcte
trs bonne
trs bonne
trs bonne
insuffisante correcte
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
trs bonne
insuffisante
aises
(10)
nc
M0
M0
M0
correcte bonne
trs bonne
bonne
insuffisante correcte
trs bonne
bonne
bonne
trs bonne
trs bonne
insuffisante
bonne
nc
trs bonne
nc
bonne
trs bonne
trs bonne
bonne
bonne
trs bonne
trs bonne
correcte bonne
bonne
trs bonne
insuffisante correcte
nc
bonne
trs bonne
trs bonne
(7) Norme NF P92-507. Scurit contre lincendie Btiment Matriaux damnagement Classement selon leur raction au feu. (8) nc = non connu. (9) M2 = difficilement inflammable (arrt du 30 juin
1983 modifi relatif la classification des matriaux de construction et damnagement selon leur raction au feu et dfinition des mthodes dessais). (10) M0 = incombustible ou trs peu combustible
(arrt du 30 juin 1983 modifi relatif la classification des matriaux de construction et damnagement selon leur raction au feu et dfinition des mthodes dessais).
Annexes
103
104
Annexes
Dans
Annexes
105
106
Annexes
Comment
Que
trier ?
de temps entreposer ?
Annexes
107
biologiques et chimiques
biologiques et radioactifs
108
Annexes
Rfrences
[1] Norme NF EN ISO 15189 : Laboratoires danalyses de biologie mdicale. Exigences particulires
concernant la qualit et la comptence. AFNOR, 2003.
[2] Protection des travailleurs dans les tablissements qui mettent en uvre des courants lectriques.
INRS, ED 723, 2003.
[3] Prvention des incendies sur les lieux de travail. INRS, TJ 20, 2004.
[4] Manipulations dans les laboratoires de chimie. Risque et prvention. INRS, ED 953, 2005.
[5] Les rayonnements ionisants. INRS, ED 5027, 2005.
[6] Les agents biologiques. INRS, ED 117, 2004.
[7] Classement des agents biologiques. INRS, DMT 79, TO 1, 1999.
[8] Arrt paratre en 2007 fixant les mesures techniques de prvention, notamment de confinement,
mettre en uvre dans les laboratoires de recherche, denseignement, danalyses, danatomie et
cytologie pathologiques, les salles dautopsie et les tablissements industriels et agricoles o les
travailleurs sont susceptibles dtre exposs des agents biologiques pathognes.
[9] Infections virales aigus, importes, hautement contagieuses, et leur prise en charge . Haut
comit de la sant publique, dcembre 2001.
[10] Arrt consolid du 25 fvrier 2004 modifiant larrt du 1er juin 2001 par les arrts des 8 fvrier
2002, 5 dcembre 2002, 7 juillet 2003 et 8 dcembre 2003, relatif au transport des marchandises
dangereuses par route (dit arrt ADR).
[11] Arrt du 26 novembre 1999 relatif la bonne excution des analyses de biologie mdicale.
[12] Dchets infectieux. limination des DASRI et assimils. Prvention et rglementation. INRS,
ED 918, 2006.
[13] Dcret n 2005-840 du 20 juillet 2005 relatif la sixime partie ( Dispositions rglementaires )
du code de la sant publique et modifiant certaines dispositions de ce code.
[14] Norme NF EN 12464-1 : Lumire et clairage. clairage des lieux de travail. Partie 1 : lieux de travail
intrieur. AFNOR, 2003.
[15] Abiteboul D., Blood exposure data in Europe , in Occupational blood-borne infections : risk and
management. C. H. Collins, 1997.
[16] Arrt du 4 novembre 1993 modifi relatif la signalisation de scurit et de sant au travail.
[17] Postes de scurit microbiologique, postes de scurit cytotoxique. Choix et utilisation. INRS,
ND 2201, 2003.
[18] Norme NF EN 14056 : Mobilier de laboratoire. Recommandations de conception et dinstallation.
AFNOR, 2003.
[19] Norme ISO 15190 : Medical laboratories. Requirement for safety. AFNOR, 2003.
[20] Norme ISO 14644-4 : Salles propres et environnements matriss apparents. Partie 4 :
Conception, construction et mise en fonctionnement. AFNOR, 2001.
[21] Btiments de laboratoires. KBOB (Coordination des services fdraux de la construction et de
limmobilier), Suisse.
[22] clairage des locaux de travail. INRS, TJ I3, 2005.
[23] Lampes tungstne halogne. Risques et limites dutilisation. INRS, ND 1888, 1992.
Rfrences
109
[24] Dcret n 2000-1153 du 29 novembre 2000 relatif aux caractristiques thermiques des constructions modifiant le code de la construction et de lhabitation et pris pour lapplication de la loi
n 96-1236 du 30 dcembre 1996 sur lair et lutilisation rationnelle de lnergie.
[25] Conception des lieux et des situations de travail. Sant et scurit : dmarches, mthodes et
connaissances techniques. INRS, ED 950, 2006.
[26] Le stockage des produits chimiques au laboratoire. INRS, ND 2105, 1999.
[27] Norme ISO 14644-4 (2001) : Salles propres et environnements matriss apparents. Partie 4 :
Conception, construction et mise en fonctionnement.
[28] Principes gnraux de ventilation. INRS, ED 695, 1989.
[29] Lassainissement de lair des locaux de travail. INRS, ED 657, 1989.
[30] Norme NF S31-080 : Bureaux et espaces associs. Niveaux et critres de performances acoustiques
par type despace. AFNOR, 2006.
[31] Codage couleur des tuyauteries rigides. INRS, ED 88, 2000.
[32] Norme ND EN 13150 : Paillasses de laboratoire. Dimensions, spcifications de scurit et mthodes
dessai. AFNOR, 2001.
[33] La conception des laboratoires de chimie. INRS, ND 2173, 2002.
[34] Principes de classement et guides officiels de la Commission de gnie gntique. Ministre de
lAmnagement du territoire et de lEnvironnement et ministre de la Recherche, 2001.
[35] Arrt du 24 novembre 2003 modifi relatif aux emballages des dchets dactivits de soins
risques infectieux et assimils et des pices anatomiques dorigine humaine.
[36] Jean-Marc Gounel, Un micro-onde explose , Bulletin de liaison des acteurs de lhygine, de la
scurit et de la prvention, n 11, juillet 2005.
[37] Manuel de scurit biologique en laboratoire. OMS, troisime dition, 2005.
[38] Simons J. et Sotty P., Risques biologiques. Prvention en laboratoire de recherche. CNRS-INSERMINRA-Institut Pasteur, 1991.
[39] Arrt du 15 mars 2000 modifi, relatif lexploitation des quipements sous pression.
[40] Arrt du 11 dcembre 2000 fixant la liste des quipements des laboratoires danalyses de
biologie mdicale ncessaires la ralisation des examens des caractristiques gntiques dune
personne des fins mdicales.
[41] Arrt du 7 septembre 1999 relatif aux modalits dentreposage des dchets dactivits de soins
risques infectieux et assimils et des pices anatomiques.
[42] Circulaire DGS/SD 7 D/DHOS/E 4 n 2001-323 du 9 juillet 2001 relative la gestion des effluents
dactivits de soins contamins par des radionuclides.
[43] Norme NF EN 1127-1 : Atmosphres explosives. Prvention de lexplosion et protection contre
lexplosion. Partie 1 : notions fondamentales et mthodologie. AFNOR, 1997.
[44] Arrt du 30 septembre 1957 relatif aux mesures de scurit applicables aux chambres froides ou
climatises.
[45] Norme NF X 35-102 : Conception ergonomique des espaces de travail en bureau. AFNOR, 1998.
[46] Norme NF EN 1335-1 : Mobilier de bureau. Siges de travail de bureau. Partie 1 : dimensions.
Dtermination des dimensions. AFNOR, 2000.
[47] Mthode dimplantation de postes avec cran de visualisation en secteur tertiaire. INRS, ED 51, 2004.
[48] Le travail sur cran en 50 questions. INRS, ED 923, 2004.
[49] Recommandations pour une tenue vestimentaire adapte des personnels soignants en milieu
hospitalier. CCLIN Sud-Ouest, 1998 : disponible ladresse :
http://nosobase.univ-lyon1.fr/recommandations/Personnel/tenueSO.pdf.
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Rfrences
Rfrences
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IMPRESSION, BROCHAGE
42540 ST-JUST-LA-PENDUE
AVRIL 2007
DPT LGAL 2007 N 4661
IMPRIM EN FRANCE
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ALSACE-MOSELLE
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NORMANDIE
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61 Orne, 76 Seine-Maritime)
LE-DE-FRANCE
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33053 Bordeaux cedex
tl. 05 56 11 64 00
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2 place de Bretagne
44932 Nantes cedex 9
tl. 0821 100 110
fax 02 51 82 31 62
LANGUEDOC-ROUSSILLON
RHNE-ALPES
www.cram-alsace-moselle.fr
AQUITAINE
AUVERGNE
(03 Allier, 15 Cantal, 43 Haute-Loire,
63 Puy-de-Dme)
BOURGOGNE et FRANCHE-COMT
(21 Cte-dOr, 25 Doubs, 39 Jura,
58 Nivre, 70 Haute-Sane,
71 Sane-et-Loire, 89 Yonne,
90 Territoire de Belfort)
29 cours Gambetta
34068 Montpellier cedex 2
tl. 04 67 12 95 55
fax 04 67 12 95 56
[email protected]
PAYS DE LA LOIRE
(44 Loire-Atlantique, 49 Maine-et-Loire,
53 Mayenne, 72 Sarthe, 85 Vende)
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69436 Lyon cedex 3
tl. 04 72 91 96 96
fax 04 72 91 97 09
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MIDI-PYRNES
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fax 03 80 70 51 73
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13 Bouches-du-Rhne, 2A Corse Sud,
2B Haute-Corse, 83 Var, 84 Vaucluse)
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