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N 22 Spcial : Fatigue
Le bon guide de
LHYGINISME
Cette Revue ne prconise ni objets, ni appareils, ni mthode daucune sorte, et ne prconise
aucune thrapie ni remde, mais tmoigne uniquement d'expriences personnelles de vie saine
en harmonie avec les lois de la Nature et ses rgles, sans drogues lgales ou illgales daucune
sorte.

Selon l'enseignement prcieux du Dr H. M. Shelton
Bimestriel rdig par : Albert. Mossri.
www.hygienisme.org

Les armes de destruction massive ne sont pas dans les
sous-sols de Bagdad mais dans les labos
pharmaceutiques!. P. Leprieur

SOMMAIRE :
LA FATIGUE ET LA STIMULATION (1) ........................................................................ 2
LA FATIGUE ET LA STIMULATION (2) ........................................................................ 4
COMMENT ACCUMULER LA VITALIT (I) .................................................................. 8
COMMENT ACCUMULER LA VITALIT (II) ............................................................... 16
COMMENT GRER NOTRE NERGIE ....................................................................... 24
LES CONDIMENTS .................................................................................................. 28
L'HOMME EST-IL UN ANIMAL BUVEUR ? ............................................................... !
L'ABUS ALIMENTAIRE ............................................................................................. 1
"OUR VIVRE "LUS LONGTEM"S ............................................................................. 4
LA LOI DU DR LINDLAHR SUR LA DUALIT DES EFFETS .......................................... #
LA VIE H$GINISTE ................................................................................................. %
EST-CE &U'UNE "ERSONNE SAINE "OSS'DE "LUS DE GLOBULES BLANCS?........... 41
&UESTIONS ( R"ONSES ........................................................................................ 41
O) *+,-)./0* . . . ..................................................................................................... 4%
COURRIER .............................................................................................................. 11
LES ANCIENS NUMEROS DE LA REVUE LE BON GUIDE DE LHYGIENISME .... 52
PUBLICATIONS ................................................................................................. 55
REVUES ................................................................................................................ 11
ENREGISTREMENTS ............................................................ ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
LIVRES ................................................................................................................. 11
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LA FATIGUE ET LA STIMULATION
(1)
LE FOIE EST PARESSEUX !
Il ne faut jamais dire : "Mon foie est paresseux, je prends ce remde pour le
stimuler".
Il faut plutt dire : "Mon foie est surmen, dbord. Je dois le reposer par une
dite plus lgre ou par un jene." (A. M.)
Depuis Jennings et Graham, les Hyginistes se sont opposs l'usage de mthodes
de stimulation (irritation ou surexcitation) du corps malade, car de telles mthodes
tendent puiser les nergies du patient. Or, voil qu'une critique crit :
"Cette perte de la force vitale, qui semble tre le croquemitaine du Dr Shelton,
n'est pas aussi mauvaise qu'il le dpeint. Le corps n'est pas une machine statique, mais
dynamique qui gnre constamment et qui perd "de la force vitale" ou de l'nergie".
Nous pouvons accepter sa dclaration selon quoi le corps est une machine
dynamique qui gnre constamment et qui perd de l'nergie, mais nous ne sommes
pas obligs d'accepter qu'il est utile de gaspiller par la stimulation l'nergie du corps
au fur et mesure qu'elle est gnre.
Et chez le malade ce pouvoir de gnrer l'nergie est paralys. En effet, le malade,
chronique surtout, souffre de fatigue nerveuse provenant d'un gaspillage d'nergie
prcdemment pratiqu. On ne peut pas l'aider avec des mesures qui diminuent ses
rserves d'nergie.
La stimulation est un tirage forc sur les nergies du corps. Elle oblige dpenser
de l'nergie, pas dans un travail utile mais pour rsister au stimulant.
Si la stimulation est poursuivie longtemps ou qu'elle soit rpte souvent, elle
aboutit l'puisement.
L'puisement des nergies du corps est proportionnel la stimulation qu'il subit.
Par contre, la pratique oppose qui consiste conserver les nergies du patient par
le repos est bien plus rationnelle et infiniment plus payante.
UN MALADE FATIGU CONSULTE
Un travailleur revient la maison le soir trs fatigu aprs une journe de dur
labeur. Nous ne lui prescrivons pas de stimulant mais du repos et du sommeil.
Un malade fatigu consulte un mdecin. Aprs des semaines, des mois ou des
annes de surmenage, de stimulation, de dissipation, etc., ses nergies sont au plus
bas. Mais le mdecin suit le chemin inverse. Il lui dclare qu'il a besoin d'encore plus
de stimulation, que ses organes sont paresseux et qu'ils doivent travailler davantage.
Il lui donne un traitement pour stimuler la peau, les reins, le clon, le systme
nerveux, etc., Parfois s'il n'est pas trop puis au moment de consulter le mdecin il
russit se fouetter et manifester une simulation de sant mais qui ne dure pas
longtemps. Souvent, et c'est la rgle, un tel patient voit son tat empirer ds le dbut
d'un tel traitement.
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LES RISQUES DE LA STIMULATION
Toute stimulation est suivie d'une priode de dpression (en tant que raction)
proportionnelle cette stimulation. Cela devrait nous rvler la caractristique de
gaspillage de la stimulation. En supposant que l'on gagne quelque chose durant la
stimulation, nous verrons que cela est perdu dans la raction. En effet, plus nous
semblons gagner et plus nous perdons en fait.
La stimulation que procure tout stimulant diminue progressivement tandis que la
dpression qui s'ensuit augmente progressivement au fur et mesure que l'on poursuit
avec le stimulant.
Alors, on rclame des doses plus fortes ou plus frquentes ou diffrentes mais la
priode de rcupration sera plus longue.
Une autre objection contre l'usage des stimulants est qu'ils ne traitent que des
symptmes, s'ingrent dans les fonctions du corps et ignorent les causes du trouble.
On cherche restaurer la sant en forant l'action du corps plutt qu'en corrigeant les
causes de la maladie.
FERMEZ DONC LE ROBINET !
Supposons que nous ayons affaire un patient trs toxmique et qu'il soit utile
d'liminer toutes ses toxines accumules. Si nous stimulons ses organes d'limination
et que nous ignorions les causes de son tat toxique, alors nous serons comme celui
qui cherche vider une baignoire sans fermer le robinet ! Il vide et recommence
vider jusqu' s'puiser lui-mme et en fin de compte il voit la baignoire aussi pleine
qu'au dbut.
De la mme faon, nous fouettons les organes d'limination pour qu'ils travaillent
davantage et nous continuons ce programme jusqu' ce que ces organes ou mme tout
le corps soit puis, pour se retrouver la fin aussi toxmique qu'au dbut.
Certes, vu l'augmentation de l'altration fonctionnelle qui rsulte invitablement
des mesures stimulatrices, le corps devient de plus en plus toxmique.
L'IMPORTANCE DU REPOS POUR AIDER L'LIMINATION
Il n'y a pas de mthode plus efficace pour augmenter l'limination que celle du
repos.
En effet, l'activit accrue produit plus de dchets, tandis que l'activit rduite
amoindrit la production des toxines. L'activit accrue fait dpenser de l'nergie alors
que le repos et le sommeil la conservent. Plus on stimule un organe, moins il est
capable d'accomplir ses fonctions. Donnez-lui assez de repos pour rcuprer, pour se
restaurer et pour se rparer, et sa vigueur et son efficacit seront accrues.
L'activit physique consomme beaucoup d'nergie. Et si on remplace cette activit
par le repos, l'nergie dpense dans cette activit sera disponible pour un autre travail
plus important pour le moment.
La Nature ne coupe pas l'apptit, n'affaiblit pas le patient physiquement,
mentalement, sexuellement et sensoriellement, dans la typhode par exemple, pour
rien.
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En effet, tout cela reprsente des mesures conservatrices destines conserver
l'nergie dpense couramment dans ces formes d'activit, pour que cette nergie soit
disponible, pour le moment, au travail important de rcupration.
POUR REMPLIR VOTRE BATTERIE
L'emmagasinage de votre nergie nerveuse se passe durant le repos.
En effet, l'activit dpense et le repos rcupre les rserves du corps.
La stimulation (irritation, surexcitation) d'un corps dj puis ne fait que hter
l'puisement du peu d'nergie qui reste et amne l'effondrement plus rapidement
qu'autrement.
Plus on stimule le corps, et plus vite il atteint le stade d'un effondrement total.
D'autre part, plus le corps est faible et moins il peut rsister aux stimulants et plus
il a besoin de ne "rien faire" intelligemment. Ceux qui ont une certaine exprience
dans la pratique de la stimulation (puisement) ainsi que dans celle du repos
(conservateur) sont les seuls qui sont mme de juger des mrites respectifs des deux
procdures.
Enfin, celui qui n'a pas compltement abandonn la pratique de la stimulation et
qui n'a pas employ les procdures de conservation sur des centaines de patients n'a
pas les connaissances exprimentales suffisantes. Quand il proclame la supriorit de
la pratique de la stimulation sur l'autre pratique, il se retrouve comme les philosophes
en chambre il ne sait pas de quoi il parle. Il ne fait que tisser comme une toile
d'araigne une thorie fantastique issue de ses propres fantasmes. Traduit et
prsent par A. M. de Dr Shelton's Hygienic Review N 12 vol 29.
LA FATIGUE ET LA STIMULATION
(2)
L'une des plus grandes illusions de tous les temps est de prendre la dpense
nergtique pour sa dtention et de s'imaginer que plus on dpense plus on en a.
Nulle part cette illusion n'est aussi vidente que dans l'usage des toniques et des
stimulants.
Etant donn que l'amertume ressentie dans les aliments, comme les toniques et les
stimulants prescrits par les mdecins engendrent une exaltation des sensations, les
gens sont ports croire que la stimulation leur donne plus de force.
Certes, quand le corps est empoisonn l'organisme parat plus fort, mais en fait il
s'affaiblit par la prsence du poison.
Scientifiquement, nous savons que la stimulation est un gaspillage de la force
plutt qu'une production de force, mais dans la pratique nous supposons que la
sensation de force que nous ressentons dans l'tat de la stimulation est due un
accroissement de cette force.
Scientifiquement aussi nous savons que les toniques puisent les forces plutt
qu'ils n'en donnent l'organisme, mais la pratique des toniques n'a pas disparu.
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La stimulation reprsente du travail, un travail ardu, et cela est puisant.
En effet, la surexcitation systmique engendre par l'alcool, les toniques et les
autres stimulants n'est pas moins puisante qu'un dur labeur.
Par exemple, la digitaline ainsi que plusieurs autres poisons semblent fortifier le
cur, mais en fait elles l'puisent.
Nous n'avons pas de mesure pour l'nergie, mais nous avons celle du travail
accompli. En travaillant, la force est dpense.
Nous imposons du travail l'organisme et nous nous illusionnons avec la sensation
de force, mais nous nous puisons de la sorte.
La stimulation nous laisse une sensation d'nergie parce que c'est un processus de
dpense.
Par contre, le processus d'conomie de la force se manifeste par une sensation
oppose, une mthode oppose et des rsultats opposs.
Nous manifestons de la force seulement quand nous en dpensons, et nous sentons
la faiblesse quand nous l'conomisons.
Le calme, le repos et le sommeil rduisent la sensation de la force ainsi que sa
preuve.
La conscience de la force et de la vigueur ressort par leur dpense.
Nous ne sentons pas l'nergie quand nous en gagnons, mais quand nous la
dpensons.
EN SILENCE
Les processus appropris de rcupration sont silencieux et intensifs, tout comme
nous ne sommes pas conscients de l'accroissement de notre taille quand il se produit.
Il en est de mme de la rcupration de l'nergie quand nous l'accumulons.
Les processus de la rcupration se droulent durant le sommeil et le repos, mais
quand nous sommes actifs nous ne ressentons une nouvelle nergie que par sa
dpense.
L'enfant qui grandit n'est pas conscient non plus de l'accroissement de sa taille, pas
plus que le plant de tomates.
Les forces de rcupration de la Nature sont silencieuses et se trouvent au-dessous
du niveau de notre conscience comme le sont les forces constructrices.
Au fait, les forces qui btissent et celles qui rebtissent sont les mmes.
Nous sommes tromps par le silence du travail de rcupration d'un ct et par la
sensation de force qui accompagne sa dpense de l'autre.
Le repos, le calme, la relaxation et le sommeil, voil les grands processus de
rcupration.
Par contre, l'activit, la surexcitation, la stimulation, sont les grands processus de
la dpense.
Nous gagnons de la force par l'inactivit, nous la dpensons par l'activit.
La premire est invisible, mconnue et en dessous du niveau de notre conscience,
tandis que la deuxime est vidente, ressentie et nous en sommes bien conscients.
La sensation de force est la preuve de sa dpense.
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LES STIMULANTS
Celui qui introduit dans son corps des substances qui engendrent l'accroissement
de l'action peut se sentir plus fort pendant que ses tissus organiss et nergiss
dpensent leurs rserves, mais ces substances n'ajoutent rien la force. Elles en
soustraient plutt.
Voil pourquoi la stimulation est un processus puisant.
Celui qui retire du corps plus qu'il n'en met se condamne la faiblesse et une
mort prmature. Il tisse son propre linceul et creuse sa propre tombe.
Le caractre diabolique de la stimulation est universel. En effet, notre terre croule
sous le nombre des stimulants de tout genre.
Le pupitre et l'estrade, le bar et le banc, le comit lectoral et la plate-forme, les
htels et les salles de concert, la table la maison et le saloon public, tous ont la saveur
et l'odeur de la stimulation
Les gens ajoutent des stimulants dans leurs aliments, versent des boissons
stimulantes dans leurs gorges, avalent des mdicaments et des drogues stimulantes
jusqu' ce qu' la fin, cause de la dpense excessive de leur nergie, ils sont dbilits,
perdent leur tonus et leur force de fonctionnement.
Malheureusement, la Nature n'a pas prvu de mcanisme pour prserver
l'organisme humain contre les consquences de la stimulation.
L'organisme stimul est forc de compter sur le travail rgulier des processus
ordinaires de rcupration, alors que ceux-ci ne sont malheureusement pas adquats
pour accomplir la tche qu'on leur demande dans une stimulation inhabituelle.
Celui qui a utilis les stimulants jusqu' ce qu'il en soit reint, qu'il ait besoin de
se relever et qu'il ne soit plus bon rien, ne peut pas retrouver ses forces avec plus de
stimulation.
Quelles sont donc maintenant les vertus des stimulants, des toniques et des
fortifiants ?
Pourquoi est-ce que le tabac, l'alcool, le th, le caf, la quinine, l'arsenic et tous les
autres poisons ne sont d'aucun secours ?
Pourquoi ne peut-on avoir plus de force en recourant aux boissons et aux potions
des mdecins ?
Pourquoi assistons-nous la lutte saccade, fivreuse et surexcite propre au
drogu ?
Pourquoi le corps puis ne rpond-il plus au coup de fouet ?
LA STIMULATION N'EST PAS UNE RESTAURATION
On nous a inculqu l'ide que la stimulation est synonyme de restauration. Et il
est bien rare que nous remettions cela en cause. Nous ne rflchissons pas cette
question. Nous avons t levs et instruits dans une cole o nous acceptons ce
qu'on nous dit, en un sicle o les sentences de nos professeurs sont reues comme la
vrit. Nous n'avons pas la libert de contredire le point de vue disant que si nous
sommes faibles nous avons besoin de stimulation, pas plus que nous sommes libres
de contredire les principes des mathmatiques.
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C'est ainsi que nous sommes doss, drogus, tonifis et stimuls, alors que nous
avons besoin de nous arrter et de nous reposer, jusqu' ce que non seulement nos
fonctions mais que notre charpente cdent.
Alors, nous avons recours d'autres toniques et stimulants encore plus forts et
nous mourons un ge o nous devrions tre en pleine forme.
Les stimulants reprsentent un processus impitoyable qui fltrit pareillement les
fruits verts et les fruits mrs.
LES PLANTS DE POMMES DE TERRE
Quand on donne un stimulant un malade pour dterminer combien de force il lui
reste, c'est comme si on tirait les plants de pommes de terre pour voir si elles sont en
train de produire des pommes de terre.
Le jardinier peut avoir plant mille plants de pommes de terre et il peut sacrifier
un ou deux de ces plants, mais l'invalide n'a pas d'nergies gaspiller.
Il a besoin plutt besoin de conserver et non de dissiper les forces qui lui restent
et qui sont peut-tre les seules qui lui permettent de vivre.
Il est important de comprendre que plus le corps est faible et puis plus il a besoin
de repos et moins il peut supporter le choc de la stimulation.
LE FAUX PAS DE CERTAINS PIONNIERS
Parmi les premiers Hyginistes il y avait le docteur Jackson James C. qui avait fait
un faux pas dans la pratique Hyginiste.
C'est ainsi qu'un malade se plaignant de "palpitations cardiaques nerveuses" lui
demandait conseil. Alors, il lui rpondit dans sa revue The Laws of Life (Les Lois de
la Vie) en 1883, p. 394, par ces termes :
"Pour un soulagement temporaire . . . vous pouvez prendre un petit stimulant pour
augmenter provisoirement votre tonus nerveux ou restaurer l'activit fonctionnelle des
centres nerveux qui rglent l'action du cur. Un peu de vin ou autre peut s'avrer
utile. Si le cur bat trop vite et faiblement, on peut prendre 5 8 gouttes de teinture
de digitale deux ou trois fois par jour, car l'action du digitale est de fortifier le cur et
de rduire la frquence des pulsations."
Qu'est-ce que nous avons l ? Des stimulants qui restaurent le tonus cardiaque,
des mdicaments qui agissent ! La digitaline qui rgle l'action du cur, l'alcool qui
restaure l'activit fonctionnelle !
En somme, des poisons qui seraient utiles aux malades ! ! !
Cela revient rpudier totalement les principes Hyginistes et compter sur les
mdicaments plutt que sur l'hygine et les forces de rcupration qui rsident dans
l'organisme mme.
Les docteurs Alcott, Taylor et Gove ainsi que Graham, Jennings, Nichols et Trall
auraient srement condamn un tel conseil. Ils n'auraient pas accept cette
mdication.
LES STIMULATIONS NATUROPATHIQUES
Mais il y a d'autres moyens puisants que l'usage des mdicaments pour stimuler
le corps des bienportants ou celui des malportants. Les bains glacs suivis d'une eau
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brlante, stimulent la rsistance vitale proportionnellement la violence du traitement
comme suite l'effet tonique ou stimulant de ces bains.
Les mauvaises pratiques mdicales sont peine plus dvastatrices dans leurs
effets que ces pratiques naturopathiques. En effet, quand un malade subit une priode
prolonge et violemment puisante de cette sorte, ses nergies nerveuses sont sapes
au point que le rtablissement devient quasi impossible. Cependant, l'ide tait
avance qu'il est ncessaire de "stimuler l'action vitale" ncessaire au processus de
rcupration.
C'est ainsi que l'usage altern du chaud et du froid par des modalits mcaniques
et lectriques, par des doses infinitsimales de mdicaments et leur usage hroque,
on pensait aider les processus curatifs et diriger le travail de rcupration.
Personne n'a pens qu'on pouvait laisser les processus curatifs se drouler tous
seuls, leur manire propre, d'une faon lgitime et ordonne. Si le patient tait faible,
on pensait qu'il fallait rveiller ses forces vitales.
Or, quand on suscite une apparence de retour de la force par des processus qui
puisent sa source, par les mdicaments, les bains chauds et froids, l'lectricit, les
massages, les manipulations ou par d'autres formes de stimulation, surtout si on
poursuit cela longtemps, a finit par puiser le malade.
Plus le patient est faible, plus il faut conserver ses forces et viter les stimulants et
les toniques.
Une douche froide, un cataplasme froid, un bain froid veillent autant qu'une tasse
de caf et donnent une sensation de bien-tre autant que le caf ou l'alcool. On gaspille
de la sorte l'nergie du malade. Il faut toujours garder l'esprit que :
La force extriorise est une force dpense. Traduit et prsent par A. M. de
Dr Shelton's Hygienic Review N 7 vol 25.
COMMENT ACCUMULER LA VITALIT
(I)
L'article qui va suivre a t crit par le docteur Robert Walter en 1880 et publi
dans sa revue The Laws of Health (Les Lois de la Sant). Le docteur Walter tait
parmi les pionniers de l'Hyginisme il y a plus d'un sicle aux U. S. A. On se
reportera au N 4 de cette Revue pour relire le premier article sur ce sujet.

LE MIRAGE DE LA STIMULATION
L'histoire de la vie humaine sur notre terre peut tre rsume comme tant l'histoire
des illusions.
En effet, chaque sicle a eu ses illusions. C'est ainsi qu'on a eu les illusions
religieuses, les illusions scientifiques et les illusions sociales et ce n'est pas fini.
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Je vous propose aujourd'hui de dmasquer la plus grande illusion qui soit dans ce
sicle ou des sicles passs.
C'est une illusion qui comporte des consquences plus terribles que toute autre
illusion passe.
C'est une illusion qui envahit la socit humaine travers le monde entier, car elle
est aussi banale en Amrique qu'en Russie ou en Chine, parmi la classe instruite et
intelligente de la terre, comme chez les ignorants, les barbares et les nations semi
civilises.
C'est une illusion qui dpche des millions d'individus vers une mort prmature
chaque anne et qui transforme des millions d'autres en invalides.
C'est une illusion qui touche le drogu, l'alcoolique, le fumeur et qui rend le pauvre
encore plus pauvre et le malade plus malade en inondant le monde de maladies, de
souffrances et de mort.
Cette illusion est d'autant plus terrible que les faits sur lesquels elle repose, des
systmes puissants s'y sont tablis et qui recherchent l'appui et l'obissance du public,
car ils sont supposs reprsenter le savoir et les connaissances accumules des sicles
passs.
Des facults en grand nombre, qui sont toutes puissantes, forment et lancent
chaque anne des milliers de praticiens pour agir sur la crdulit du peuple et pour
s'engraisser ses dpens.
Le fait qu'ils soient intelligents dans leurs mthodes, instruits dans toute la
"science" de la Facult et qu'ils reprsentent dans leur personne la culture et la richesse
du moment, ne fait qu'ajouter aux consquences terribles de cette illusion
C'est la mme illusion qui nourrit le vendeur d'alcool, mais qui envoie chaque
anne au cimetire des centaines de victimes de l'alcool.
C'est une illusion qui fait l'affaire des pharmacies et qui porte les malades avaler
des poisons comme s'ils consommaient des aliments.
C'est une illusion qui occupe le mdecin et qui rpand la maladie en consquence
et proportionnellement au nombre des mdecins.
LE MIRAGE PHYSIOLOGIQUE
Cette illusion peut tre qualifie comme tant une ILLUSION
PHYSIOLOGIQUE.
En effet cette illusion provient d'une dception physiologique dans les sensations
et l'apparence de ce qui n'est pas rel.
Toutes les expriences passes nous ont, en effet, enseign que l'apparent est
oppos au rel. L'habit ne fait pas le moine, dit-on.
Les forces caches de la nature sont infiniment plus importantes que la matire
visible nos sens. En effet, la force vivante qui anime les corps des hommes est plus
importante que les corps eux-mmes.
L'esprit cach dans les replis profonds et invisibles est plus important que les
formes visibles qui rendent l'image vidente et apparente, mais en aucun cas relle.
Nous vivons trop dans les apparences.
Les sens physiques sont forts et actifs, tandis que les forces caches de la
conception ne sont pas cultives.
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Avec des connaissances de plus en plus pauvres, on se serait fi davantage ce
qui est apparent car il est vident la vue, au toucher, au got et l'odorat, tandis que
le rel ne nous parvient que par le canal des facults suprieures de la raison, de la
rflexion et de la conception.
Toutefois, on ne peut pas toujours faire confiance ce qu'on voit. En effet, l'une
des plus grandes dceptions de l'existence humaine rside dans la dception de la vue.
En effet, dans les temps passs, les prtres, les patriarches, les prophtes et les
hommes d'tat ont tous dclar sans rserve que notre terre est le centre de l'univers,
que le soleil, la lune et les toiles tournaient autour d'elle comme tant d'autres satellites
pour donner la lumire durant le jour et la nuit.
GALILE
Mais Galile arriva. Par la raison et la rflexion il prouva que le soleil n'tait pas
le satellite mais le centre et que notre minuscule terre tourne autour de lui, n'tant pas
la force motrice.
Il a ainsi prouv que l'apparent s'oppose au rel.
Nous sommes ainsi tromps par nos sens et nous devenons une victime de cette
illusion.
Je pourrais donner plusieurs autres exemples pour montrer comment nos sens nous
doivent, comment l'apparent est l'oppos du rel. Mais je dois me contenter
d'illustrations simples, vu que les arguments corrects montrent mieux la vrit qu'un
seul exemple.
Nous avons dit que notre illusion provient d'une dception physiologique.
LA FORCE VITALE
A cet effet, j'aimerais attirer votre attention sur un fait de la vie qui est accept par
tous les observateurs. Les fonctions de la vie ne sont accomplies que par les forces
de la vie qui travaillent travers les organes construits cet effet.
Que l'on mange ou que l'on boive, qu'on digre et qu'on assimile, que l'on
rflchisse ou que l'on sente, que l'on travaille ou qu'on dorme, toutes ces fonctions
se droulent uniquement par les forces qui existent avec la vie et qui sont absolument
ncessaires.
Cette force ou cet assemblage de forces est qualifie de vitalit, force vitale, vis
vitae, vis conservatrix naturae, etc.
Tous les physiologistes, les pathologistes, les mdecins et les philosophes
s'accordent que cela reprsente les faits les plus vidents de la vie.
Non seulement on s'accorde dire que les fonctions de la vie dans la sant sont
accomplies par ces forces, mais on s'accorde aussi dire que les actions curatives sont
accomplies par ces mmes forces vitales.
La vis medicatrix naturae, est aussi vidente que n'importe quel fait de la vie.
Si un homme se casse une jambe et qu'on mette en juxtaposition les os, la
cicatrisation se droulera par les forces inhrentes du corps.
En cas d'ulcrations ou de meurtrissures, la force vitale chez l'homme tend vers
leur rtablissement.
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Etant vidente dans les maladies et dans les cas chirurgicaux,. les mdecins
s'accordent dire que c'est la force vitale chez l'homme qui le gurit quelle que soit la
maladie qui l'affecte.
Que ce soit une fivre, une dyspepsie, du rhumatisme, de la goutte ou la
tuberculose, c'est la force vitale dans l'organisme qui entreprend l'action de
rtablissement, si la sant devait tre rtablie.
LE DEGR DE LA FORCE VITALE
J'aimerais attirer votre attention sur un principe important qui dcoule
ncessairement de cela, c'est dire que la vigueur par laquelle les fonctions
s'accomplissent, que ce soit pour digrer, pour sentir, pour respirer, pour rflchir,
pour travailler ou pour jouer, que ce soit pour la gurison d'une maladie ou d'une autre,
cette vigueur dpend du degr de la force vitale comme du mode de son usage.
Avec une bonne vitalit, la fonction est vigoureuse, mais avec une faible vitalit,
la fonction est dficiente.
Quand les forces vitales sont abondantes, on se remet de presque toutes les
maladies.
Les blessures, les meurtrissures, les souffrances et les douleurs sont supportes
avec courage et en fin de compte la sant et la vigueur sont rtablies.
L'esprit rflchit, l'estomac digre, les poumons respirent, les muscles se
contractent et les nerfs ragissent, et toutes les actions de la vie physique sont
accomplies vigoureusement et efficacement tant que l'on possde une abondance de
force vitale.
De l'autre ct, quand la vitalit est faible les fonctions sont aussi faibles, difficiles
et peuvent aboutir la mort.
Il est donc vident quiconque que la possession d'une force vitale abondante est
trs importante. Si la vie est la considration la plus importante, alors une abondance
de vie est aussi importante.
Si la sant est dsirable, la force qui l'assure doit tre aussi dsirable. Si l'on veut
avoir la force d'agir et d'oser, il faut veiller augmenter la vitalit.
La vitalit reprsente donc tout pour tout le monde.
Sans les forces pour l'animer, l'homme n'est qu'un peu de poussire, un bloc de
bois inerte, un compos de matriaux dsorganiss, mais avec la vitalit il est vivant,
nergique, actif et possde le pouvoir d'tre heureux ou misrable, de ressentir la joie
ou la souffrance, le plaisir ou la douleur.
Il s'ensuit que le degr de force vitale que l'on possde reprsente la vraie mesure
de la valeur de n'importe quelle mthode qui pourra l'augmenter.
Toutes les expriences dans la vie dmontrent que la force vitale peut tre
augmente ou diminue selon les habitudes de chacun.
Ainsi, on peut devenir fort, robuste et vigoureux d'un ct, ou faible, malade, us
et allant vers la mort, de l'autre.
Comment russir dans une direction et comment viter de suivre le chemin
inverse, voil qui mrite certainement notre attention.
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COMMENT ACCUMULER LA VITALIT
Comment accumuler la vitalit appele force vitale ? Une vie vigoureuse est la
seule qui mrite d'tre dsire.
La main-d'uvre habile est toujours demande; on recherche les capacits, le
dynamisme et la force qu'on respecte et qu'on honore.
Ainsi, un cheval qui peut courir un kilomtre en cinq minutes vaudra cent dollars,
tandis que s'il peut courir cette distance en deux minutes, sa valeur est quadruple.
Avec chaque seconde d'augmentation de sa vitesse, sa valeur s'accrot une rapidit
merveilleuse.
Il s'ensuit que l'accumulation de la force et sa concentration dans un objet donn
reprsentent notre grand objectif.
Il est vrai que les offres d'emploi et les places sont encombres, mais il y a encore
beaucoup d'emplois pourvoir dans les tranches suprieures. Ceux qui possdent des
capacits suprieures de travail trouveront la richesse, la notorit, la force et une
position leve.
Par contre, le fainant peut crever de faim, le faible peut souffrir, le pusillanime
sera mpris, tandis que la sant vigoureuse, les capacits, les forces concentres et
abondantes seront impressionnantes, applaudies et sduisantes pour les couches
infrieures.
Avec cette force vitale, nous avons la sant, mais quand cette force s'puise la
sant dprit jusqu'au stade de l'invalide.
On peut dire que l'tat d'invalidit quivaut une faible vitalit.
Alors, les fonctions de la vie se poursuivent sans vigueur ni efficacit. On respire,
on digre, on rflchit, on sent pniblement et avec effort.
On se trane et on a juste assez de vitalit pour viter la destruction totale. Notre
vie est un chec.
En un mot, on devient un invalide, c'est dire us et bon rien.
Le seul moyen vritable de rtablir la vigueur c'est d'accumuler la force vitale.
Avec une force vitale abondante, la sant revient, les maladies sont limines et
les affections disparaissent.
Il s'ensuit que l'accumulation de la vigueur vitale, voil ce dont tout le monde a
besoin, que l'on soit bien portant ou malade.
L'accumulation de la force vitale peut tre obtenue tout comme la richesse.
Le corps est lui-mme un grand rservoir de forces qu'il suffit de remplir pour
devenir nergique et avoir les meilleurs rsultats.
Un kilo d'nergie avec un gramme d'intelligence accomplira davantage qu'un kilo
d'intelligence avec un seul gramme d'nergie.
Une action intense russira alors que la faiblesse chouera.
Le gaspillage des forces de la vie, si courant de nos jours, reprsente une
dissipation des plus prodigues, tandis que leur accumulation servira quand on en aura
besoin. On aura ainsi les rsultats positifs les meilleurs.
Que chaque homme dcide d'tre un homme ou rien du tout. Qu'il puisse s'lever
vers le niveau le plus lev des forces et des capacits pour qu'il puisse se tenir ct
de ses camarades, gal au meilleur d'entre eux et infrieur aucun. Et si cette force a
t bien dirige, on peut dire que sa vie a t un succs.
13
Mais quand on se trane dans la vie, faiblement, dans la paresse et l'indiffrence,
moiti mort moiti vivant, voil un tat que tout homme intelligent devrait viter.
Il est merveilleux de voir ce que peut faire un peu de force supplmentaire. Avec
une petite augmentation de la vitalit, on rflchit mieux, on a une meilleure
conception de la vie.
En un mot, nous affirmons que selon leurs forces vitales dans leur organisme, les
gens russiront ou choueront.
MAIS COMMENT ACCUMULER LA VITALIT ?
Mais comment accumuler cette vitalit ?
Dans ce domaine, personne n'est d'accord avec personne. C'est l que rside la
grande illusion dont j'ai parl au dbut.
L'opinion unanime croit que l'on peut accumuler la vitalit en la dpensant, et si
cela ne parat pas vident, je vais le prsenter d'une manire plus claire.
Ainsi, on pense couramment que le principal but de la vie c'est de dpenser la force
qu'on possde.
Or, ce n'est pas une conception intelligente des mthodes utiles pour amliorer la
capacit, c'est dire la force vitale qui est la base du succs.
Si un avocat ou un ministre ambitieux veulent atteindre l'chelon le plus lev dans
leur domaine, ils s'imaginent qu'ils peuvent ignorer les lois de la sant. Hlas, c'est
l'chec.
Il en est de mme de l'tudiant qui brle d'envie de russir en dployant le
maximum d'efforts, pour se retrouver le dernier dans la course de la vie.
Celui qui russit dans la vie, c'est celui qui est robuste, vigoureux et bien portant,
qui mange et qui boit tout en rservant des moments de rcration et qui soigne sa
sant. Quand on a beaucoup d'nergie, on peut apprendre aisment mme des livres.
Et ce qui est le plus important, il tudie les processus de la nature, il a une perception
aigu des faits de la vie, il possde des forces innes de comprhension qui ne peuvent
provenir qu' travers une bonne vitalit. S'il parle devant un juge ou un jury, il russit
les convaincre de la vracit de sa position.
Les rats de bibliothque ne sont pas toujours mprisables, mais celui qui puise
sa vie copier les ides des autres, alors que sa propre force de rflexion est trs
diminue, voil le comble de la folie. La production est plus importante que la
transmission. Ce qui sort de notre propre cerveau est infiniment plus important que de
rpter comme un perroquet les ides et les fantaisies d'autrui. La force et le rythme
de production dpendent de la vitalit de l'homme.
Vous admettrez avec moi, Mesdames, Messieurs, qu'il n'y a rien de nouveau dans
ces ides. Les personnes rflchies reconnaissent partout l'importance de la vigueur
vitale qui nous permet d'accomplir vigoureusement les fonctions d'une vie normale et
pour restaurer la sant si jamais elle se dgrade ou que l'on tombe malade.
Une remarque courante et rcente des mdecins dit textuellement : "Vous avez
besoin de vous refaire".
Comment ? Par une nutrition meilleure, l'accroissement fonctionnel des organes
vitaux, une meilleure digestion et des scrtions amliores. C'est l qu'il faut diriger
son attention et exercer son talent.
14
On dira que "vous devez soutenir le malade, conomiser ses forces et btir son
systme".
Avec tout cela, nous sommes parfaitement d'accord. Mais comment doit-on
procder ?
C'est ici que l'illusion est la plus vidente. En effet, le mdecin est tromp par les
apparences et ses mthodes rduisent les forces vitales au lieu de les augmenter. Ses
mthodes diminuent le systme vital au lieu de le btir, abaissent de faon permanente
les activits fonctionnelles et gaspillent les forces au lieu de les conomiser.
J'affirme que mon accusation concerne toutes les thrapies mdicales sans
distinction aussi bien que la plupart des recommandations mdicales. Cela s'applique
aussi aux cures naturopathiques.
Cela mrite un examen srieux.
Ces charges sont assez graves pour exiger l'examen le plus srieux.
En effet, il y a une diffrence norme entre dmolir et btir, entre rduire les forces
et les augmenter, entre fortifier et puiser, entre sauver la vie et la dtruire. Et cette
possibilit de prendre une chose pour une autre rend ce sujet extrmement intressant.
Quand on souponne la prise aveugle de mdicaments nauseux qui puisent nos
forces vitales, tandis que confions notre sant entre les mains de ceux qui sont censs
nous sauver et qui nous dtruisent par ignorance ou qui dmolissent nos chances
d'avoir par la suite une bonne sant, voil qui est assez alarmant pour justifier une
prompte investigation.
En effet, la possibilit de commettre une erreur ou de se tromper cause d'une
illusion et d'un mirage, est une possibilit effrayante.

LE MIRAGE
Et pourtant, cette illusion existe et le mirage est monstrueux.
Ce mirage consiste dans l'illusion de nos sens qui nous portent prendre la dpense
de l'nergie pour sa production et son accumulation. Alors nous sommes ports
montrer et taler la surface, par des mthodes d'excitation, le peu de vitalit que
nous avons au lieu de l'conomiser par le repos pour l'accumuler.
Vivre vue et non dans la foi est tellement courant que le mdecin et le patient
s'alarment immdiatement si pour une raison quelconque le vigueur habituelle
diminue.
En consquence, on a recours des mthodes violentes et dsastreuses pour porter
l'organisme sortir la vigueur qu'il peut avoir.
Et si par l'usage d'un poison mortel on peut produire un effet temporaire,
l'observateur est satisfait et il rpte alors les doses de temps autre tant que ses
ressources vitales tiennent le coup.
Comme il tient tout prix aux apparences, et qu'il est satisfait avec les effets
temporaires et apparents, il introduit dans son organisme ce qui le dtruira en vrit.
La strychnine, l'arsenic, l'alcool, la quinine, l'acide prussique, muriatique ou
nitrique, ainsi que d'autres acides mortels, le calomel, l'opium, etc., sont utiliss avec
une libralit alarmante en dpit de leurs effets mortels.
15
Ce manque de foi insens qui vous porte ne jamais croire dans l'existence d'une
force vitale dans l'organisme, du moment qu'on ne la voit pas, est la cause immdiate
ainsi que le prtexte pour poursuivre les doses de mdicament qui finiront par
l'puisement et la mort.
Peu importe ce que l'on dira, tout ce qui dtruit la vie ne peut pas la sauver.
Ce qui puise la vitalit ne peut pas l'augmenter.
Ce qui est destructeur dans ses effets sur l'organisme ne peut pas le sauver.
Ces processus destructeurs se poursuivent inutilement dans la tmrit et le
gaspillage, ce qui satisfait le mdecin irrflchi et les amis anxieux qui vivent,
esprent et gardent leur confiance dans les apparences, car ils n'ont aucune confiance
dans ce qu'ils ne peuvent pas voir ni sentir.
Et pourtant, c'est bien la vitalit chez l'homme qui le sauve, pas l'apparence de la
vitalit.
C'est bien la vis medicatrix natur et pas ce qui semble tre une vigueur vitale.
La vitalit elle-mme est invisible, intangible et n'apparat jamais sauf travers
ses effets.
LA MORT DE LOUIS NAPOLON
Le processus de la rcupration ressemble un peu la faiblesse, tout comme la
dpense de la vitalit semble reprsenter une force effective. Les mdecins
commettent l'erreur terrible de confondre ces deux situations.
Il y a quelques annes Louis Napolon devait tre opr. Les mdecins
s'accordrent pour dire que ses seules chances de rtablissement dpendaient de
l'nergie qu'il avait. Alors qu'ont-ils fait pour augmenter cette nergie ? On lui donna
de l'alcool frquemment et en doses librales pour maintenir son nergie ! Il en
mourut.
Mais les mdecins taient pleinement satisfaits car le cognac maintenait un pouls
normal et fort jusqu'au moment de sa mort. Pourtant malgr un pouls vigoureux et une
bonne vitalit il mourut mystrieusement et soudainement !
Notre explication, comme vous le devinez, est que le cognac avait fait sortir,
merger et apparatre, tout en les puisant, ses ressources vitales, le laissant en fin de
compte puis, mort. Il n'tait pas fort peu avant sa mort, car chaque dose faisait son
travail de destruction de sorte que la dernire paille avait fini par briser le dos du
chameau.
Cette illusion avait cot sa vie Louis Napolon, la cause immdiate tant une
embolie des artres du crne, mais cette embolie indique toujours un puisement.
LA MORT DU PRINCE ALBERT
Une illusion identique cota la vie au prince Albert, poux de la Reine Victoria.
Souffrant de fivre gastrique, les mdecins dclarrent qu'il fallait soutenir son
systme. On lui donna de l'alcool frquemment et libralement jusqu' sa mort.
Ils savaient que l'alcool pouvait maintenir ses forces car les apparences leur
donnaient raison.
16
Ces doses d'alcool fortifirent le pouls, l'activit nerveuse et la tension musculaire.
Mais selon les principes que nous avons exposs, tout homme raisonnable comprendra
que le patient fut puis au lieu d'tre maintenu et fortifi.
Le jeune prince Albert souffrant il y a quelques annes de la mme maladie fut
trait de la mme faon et l'on attendait sa mort d'une heure l'autre. Or, il se rtablit
! Pourquoi ? On l'avait fortifi avec du cognac comme son pre, puis on appela un
nouveau mdecin qui avait remplac le cognac par du lait. On ne lui donna plus ce
breuvage merveilleux et tonique : le cognac mais rien que du lait de vache
ordinaire. Et le voil rtabli !
L'explication est claire. La dpense qu'on lui avait impose fut stoppe, et la
vitalit s'accumulant, sa sant se rtablit. On lui donna un aliment au lieu de le
stimuler avec un mdicament, et quoiqu'il fut tout prs de la mort, la vie avait pris le
dessus.
Les mdecins et les amis qui s'inquitent de la faiblesse et de l'inactivit d'un
patient, voulant lui donner des mdicaments pour soutenir ses forces vitales,
ressemblent la mre qui prend peur rien qu' voir son bb fermer ses yeux, dormir
profondment et se reposer calmement.
LE SOMMEIL ET LA MORT
Il y a une certaine similarit entre le sommeil et la mort. En effet, il y a une
similarit entre la rcupration et l'puisement. Mais le sommeil n'a pas besoin de se
terminer par la mort, pas plus que les processus de rcupration n'ont besoin de se
terminer par l'puisement.
Cette mre sera juste titre qualifie d'insense si elle pinait ou fouettait son bb
pour le garder veill et actif de peur qu'il meure quand ses forces se reposent. Il en
est de mme pour le mdecin qui ne laisse pas les ressources vitales de ses patients se
reposer et accumuler l'nergie. Ce mdecin fou est victime d'une illusion terrible.
Tous les processus de stimulation qu'on connat sont des processus illusoires.
Avec le whisky, l'ivrogne se sent mieux. Alors, il en reprend de temps autre jusqu'
sa dchance finale. Le tabac soutient les forces nerveuses du fumeur, alors il continue
fumer. L'arsenic, la strychnine, l'opium et le haschisch procdent exactement de la
mme manire trompant leurs victimes jusqu' la dcrpitude finale.
COMMENT ACCUMULER LA VITALIT
(II)
LA MESURE DE LA VITALIT
Et c'est prcisment de la mme faon que le mdecin est tromp avec l'usage de
ses mdicaments. En effet, il confond l'apparence de la force avec sa possession, il
confond la sensation de la force avec l'accumulation effective de la vitalit.
Il est malheureux que nous n'ayons pas d'appareil de mesure de la vitalit dans
l'organisme.
17
Un homme semble en avoir, mais il suffira d'une lgre pression pour qu'il s'puise
et dcde.
De l'autre ct, un autre homme semble avoir peu de vitalit, pourtant il endure
tout et survit.
Nous rencontrons celui qui est gonfl par la bire ou satur d'impurets avec la
peau sur le point d'clater et nous nous imaginons que son apparence joviale et sa
rondeur reprsentent la vitalit.
Puis de l'autre ct, nous rencontrons celui qui est mince mais dur comme un fil
de fer. L'observateur pourrait supposer qu'il possde peu de vitalit.
Placez ces deux personnes l'une ct de l'autre et voyez lequel gagnera la course
de la vie.
Il faut par consquent se mfier des apparences qui ne sont pas toujours relles.
Deux personnes se trouvent dans une course d'endurance. L'un semble tre moins
vigoureux que l'autre, pourtant il devance de plusieurs kilomtres le second. Pourtant,
ce dernier avait fait un bon dbut, apparemment vigoureux, mais se trouvait aussitt
puis et abandonne la course.
Qui pouvait dire l'avance lequel des deux possde le plus de vigueur et de
vitalit?
Les rsultats dterminent assez correctement les faits, alors que nous n'avons
aucun moyen par la vue, le toucher, le got ou l'odeur de dterminer la vitalit dans
un organisme donn.
Quand un homme boit de l'alcool et nous semble avoir plus de force, cela n'est pas
une preuve qu'il possde plus de force, ni que l'alcool lui ait donn quoi que ce soit.
Un autre homme se comporte diffremment, mange des aliments simples, ne boit
que de l'eau, ne manifeste pas une grande activit ni une grande vigueur pour un
temps, mais il pourra accumuler de la force continuellement.
Le gain ou la perte ne peuvent tre dtermins que par la capacit ultrieure des
parties, dont il est impossible de prdire le rsultat d'avance.
En effet, les faits sont souvent trompeurs. Nous ne pouvons pas toujours nous fier
nos sens
Dans la vie, on peut commettre couramment des erreurs, avoir des dceptions, il
faut donc tre prudent avant d'adhrer des principes pour choisir ceux qui sont
corrects.
LE BIEN NE SUIT PAS LE MAL
La grande erreur des diverses coles est de supposer que le bien peut dcouler du
mal.
En effet, on prescrit les mdicaments avec l'espoir fallacieux et fondamental que
le bien pourra dcouler du mal. Mais le bien n'est pas acquis.
La sant ne peut pas dcouler de l'usage de ce qui la dtruit.
Les poisons ne peuvent pas soutenir la vitalit. Ce terme de poison lui-mme sous-
entend la destruction de la vitalit.
Empoisonner un patient parce qu'il est malade fait partie de la grande illusion du
19
me
sicle. (Et des sicles suivants aussi. A. M.). L'alcool, le tabac et l'opium
18
font partie de la mme illusion. La pratique de l'un ou de l'autre de ces poisons est
juge selon les mmes principes.
Le mdecin prescrit des mdicaments pour que le malade se sente mieux, car ses
yeux et ses oreilles lui laissent une sensation de bien-tre. L'ivrogne boit du whisky,
fume du tabac, prend de l'opium pour les mmes raisons et avec autant de raison.
Mais tudions ce sujet avec plus de prcision pour lucider les faits plus
clairement.
La question est de savoir si on a une accumulation ou une dpense nergtique ?
C'est l que rside la controverse.
Le mdecin affirme que ses mdicaments rtablissent le patient, soutiennent sa
vitalit, le construisent et lui donnent de la force et de la vigueur, alors que nous disons
qu'ils dpensent sa vitalit et tendent vers l'puisement de ses ressources vitales.
La diffrence est trs importante et les symptmes ou les apparences ne peuvent
pas tre identiques dans les deux cas.
Examinons maintenant ces apparences et voyons si nous ne pouvons pas
dterminer leur signification et leur vrit.
NOTRE PREMIRE PROPOSITION
A cet effet, notre premire proposition peut tre exprime ainsi :
La sensation de force concide avec sa dpense, alors que de l'autre ct quand la
rcupration se poursuit la sensation de force est absente.
Tout le monde admettra que les dpenses sont dployes durant les heures de
travail quand l'esprit et le corps sont les plus actifs et les plus vigoureux, alors que de
l'autre ct la rcupration se passe la nuit durant le sommeil quand l'activit, la
sensation de force et de capacit sont endormies.
La vitalit est alors plus grande, et dans les circonstances habituelles elle est plus
abondante le matin aprs une nuit de repos.
Et pourtant, qui se sent le plus fort ce moment-l ? Le matin l'homme bien
portant est un peu paresseux, inactif et ressent peu d'nergie, mais comme le devoir le
presse d'heure en heure, ses forces semblent augmenter pour atteindre la vigueur du
mridien qui ne diminue pas forcment, mme l'aprs-midi.
L'exprience humaine nous montre toujours que dans des circonstances ordinaires
la force se manifeste avec le travail.
L'organisme humain ressemble un baromtre. Quand la pression atmosphrique
augmente, le mercure monte. Et quand la pression atmosphrique diminue, le mercure
baisse son tour.
Il en est de mme des forces vitales d'un organisme vivant qui se manifestent avec
le labeur, le travail et l'excitation quand ils le pressent d'agir.
Mais quand le devoir est absent, le labeur s'en va, l'excitation, la souffrance ou la
douleur disparaissent, l'apparence de la vitalit dcline pour revenir l'tat normal.
L'CHAUFFEMENT PRALABLE
Aucun baromtre jamais invent ne ragit plus sensiblement aux changements
atmosphriques autant que la vitalit d'un organisme humain avec les processus de la
dpense qui se droulent dans cet organisme.
19
Est-ce qu'un orateur manifeste la mme vigueur apparente au dbut de son discours
qu'il n'en manifeste au fur et mesure que la discussion s'chauffe ? Avec le sentiment
que sa plaidoirie est trs importante, la vitalit, l'intensit de sa pense et de son action
ressortent.
Il en est de mme avec le travail. Le laboureur commence avec un peu de lenteur
et de paresse, mais au fur et mesure qu'il ressent l'chauffement de son travail, tout
son systme ragit en consquence pour manifester de la vigueur, de l'intensit et de
l'action. (Ceux qui s'entranent faire de la musculation connaissent bien le principe
de l'chauffement pralable qui consiste commencer doucement les exercices avant
de forcer au maximum. A. M.).
Il en est de mme en cas de danger ou d'excitation quand les forces se rvlent.
Un homme peut tre endormi, paresseux, fatigu, inactif et rien ne suscite ses
nergies, mais s'il entend l'alerte au feu qui touche les tages suprieurs de sa maison,
alors ses forces reviennent brusquement. Il dploie alors une nergie de superman,
Ces circonstances soudaines ont suscit la ncessit de l'intensit de sa pense et
de ses sensations.
Un homme peut tre faible et incapable de quitter sa chambre, mais si sa vie est
menace, quelle merveilleuse nergie il aura ce moment.
Il en est de mme, dans les circonstances ordinaires, que l'on soit faible
apparemment, mais si on est pris d'une fureur soudaine, d'une crise de folie, on peut
dployer une vigueur inattendue !
Comment expliquer tous ces faits ? N'est-ce pas que la dpense de la vitalit est
la mme chose que son apparence ?
Quand l'homme lutte contre le feu, est-ce qu'il rcupre ou s'puise ?
Est-ce qu'il en sort plus fort ou plus faible aprs ses crises de folies ?
Est-ce que le travail et le labeur lui donnent de la force et de la vigueur ou est-ce
qu'ils font sortir ce qu'il possde ?
Toutes les personnes intelligentes s'accorderont dire que l'apparence de la
vigueur, son exhibition est toujours concidente avec sa dpense et non avec son
accumulation.
Et ce qui est vrai du travail et des soucis, de la surexcitation et du labeur l'est aussi
bien quand nous considrons les facteurs destructeurs de l'organisme.
Une force apparente se manifeste quand on donne de l'alcool un homme, comme
elle apparat chez le maniaque quand sa maladie le touche.
La strychnine fortifie de la mme faon que l'alerte au feu.
L'acide prussique, nitrique et les autres composs mortels ne font qu'puiser les
ressources vitales autant que le danger et le labeur. En aucun cas, ils ne rcuprent
ces ressources.
L'alcool, la strychnine ou les autres produits mortels portent les forces vitales se
manifester, augmenter apparemment dans l'organisme, tout comme la pression
atmosphrique porte le mercure monter.
Mais retirez la pression et vous verrez le mercure ainsi que la vitalit tomber.
L'alcool fortifie exactement comme la surexcitation et mme davantage car il est
plus destructeur.
20
LA RCUPRATION
Maintenant, revenons un peu au problme de la rcupration et examinons ses
processus.
Le sommeil en est le grand reprsentatif. Le besoin de dormir dcoule du fait que
l'activit, la vigueur, la surexcitation et le labeur du jour ont dpens les forces vitales
et la rcupration doit se faire sinon c'est l'puisement.
Quel est l'tat du sommeil ? N'est-ce pas la cessation totale de l'action des facults
mentales qui sont les organes les plus engags dans la dpense ?
Ne voyons-nous pas le systme musculaire devenir inactif, le travail du cur
diminuer au minimum, les poumons travaillant faiblement, l'estomac presque ou
totalement inactif ?
En un mot, toutes les oprations vitales sont rduites au minimum pour qu' travers
le repos, la rcupration des forces vitales ait lieu.
A ce moment, est-ce qu'on ressent de la force ?
Supposons qu'un homme se rveille la nuit et qu'il se sente fort et vigoureux, peut-
il se rendormir ? Ou bien cette sensation l'empchera de se rendormir et de rcuprer
?
De l'autre ct, si la rcupration se poursuit et qu'il se rveille par hasard, n'est-
ce pas qu'il se sentira paresseux, l'aise et prt se rendormir jusqu' ce qu'il atteigne
une restauration parfaite ?
Qui n'a pas ressenti durant la nuit quand on l'appelle, comme une torpeur, une
inertie et l'incapacit de fournir un effort volontaire durant la rcupration ?
Dans cette situation, on se sent fatigu, faible, moiti veill, pouvant peine
marcher et ne pouvant pas vraiment comprendre ce qu'on lui dit, ses mains sans force,
son systme affaibli ? Et si par hasard un mdecin tait prsent, je crois qu'il lui
administrerait une dose de strychnine pour le ranimer de peur que si rien n'tait fait
ses forces ne reviennent plus jamais.
Qui affirmera que l'activit, la vigueur et le labeur signifient l'augmentation de la
vitalit, tandis que l'inactivit et la faiblesse apparente signifient l'puisement ?
IL N'Y A PAS DE LIGNE DE DMARCATION NETTE ENTRE LES DEUX
PROCESSUS
Nous devons maintenant considrer un autre aspect de la question.
S'il est vrai que la rcupration a lieu surtout durant le sommeil et que la dpense
a lieu durant la priode de l'activit, il faut toutefois remarquer qu'il n'existe pas de
ligne claire de dmarcation entre les deux processus. En effet, il y a toujours un peu
de dpense mme durant le calme d'une sieste profonde et un peu de rcupration
durant un travail nergique.
Tout ce que nous disons c'est que la dpense se poursuit surtout durant la vigueur
et l'activit du corps, tandis que la rcupration se passe surtout durant les heures o
les diverses facults se reposent.
En d'autres termes, la rcupration et la dpense ont lieu toutes deux
simultanment, la rcupration se passe surtout durant les heures de sommeil, alors
que la dpense a lieu surtout durant les heures d'activit, quand on se sent
apparemment le plus vigoureux.
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Maintenant, poussons notre analyse un peu plus.
Dans l'organisme il y a deux fonctions qui se droulent tout le temps : les fonctions
cardinales et les fonctions de rcupration.
Cela est vrai pour tout l'organisme comme pour chaque organe du corps.
La fonction cardinale d'un organe est la premire fonction vidente, comme par
exemple la respiration par les poumons, la digestion par l'estomac, les scrtions des
diverses glandes, etc.
En second lieu, la fonction de rcupration est celle qui est rendue ncessaire par
la dpense nergtique pour dployer les fonctions cardinales.
Certes, chaque processus implique une dpense de la force vitale. Il s'ensuit que
la rcupration doit avoir lieu, sinon c'est l'puisement.
Il est vident par consquent que les deux fonctions existent tout en tant opposes
l'une l'autre.
L'existence de l'une implique l'existence de l'autre.
Et pourtant toutes les deux usent et dpensent la force vitale. Il s'ensuit que si,
quelle qu'en soit la raison, la force vitale s'puise et se trouve rduite, l'une ou l'autre
ou les deux fonctions doivent souffrir en consquence.
Par exemple, si les fonctions cardinales de la sensation, du mouvement, de la
respiration, de la rflexion, de la digestion sont partiellement suspendues pour un
temps, la rcupration peut se drouler efficacement et vigoureusement.
Et si, quelle qu'en soit la raison, on a une grande activit mentale ou physique,
comme durant le travail, la surexcitation ou la stimulation des mdicaments, alors la
rcupration ne peut pas avoir lieu vigoureusement si jamais elle a lieu. Il s'ensuit
une invalidit chronique, l'puisement et la mort.
LEQUEL DES DEUX PROCESSUS CHOISIR ?
Lequel des deux processus aura lieu ? C'est au mdecin de dcider.
Malheureusement, il dcide trop souvent la destruction du patient.
Les fonctions cardinales sont celles qui sont videntes, apparentes comme la
respiration, la digestion, la circulation, les scrtions, la rflexion, les sensations, la
volont, le mouvement.
Par contre, les fonctions de rcupration sont invisibles pour nos sens et leur
existence est dduite par l'observation et la raison.
Mais comme le mdecin est guid par les apparences et non par la rflexion ou la
raison, il intervient pour briser le processus de rcupration en cours et demande
l'accroissement de la vitalit apparente dans les fonctions cardinales.
Alors, il nourrit le patient non parce que cela fournit de la vitalit au systme
musculaire, mais parce que cela amliore les fonctions cardinales du systme
musculaire en le portant augmenter la dpense vitale travers lui.
Par exemple, il prescrit du calomel, non que le calomel fournisse une force
quelconque au foie, mais parce qu'il augmente les fonctions cardinales de cet organe,
tandis qu'il rduit ou arrte les fonctions de rcupration.
Le systme nerveux aussi doit rcuprer et tandis que ce processus se poursuit,
vigoureusement, les nerfs sont faibles et instables. Un peu d'alcool brisera ou
22
retardera beaucoup ce processus de rcupration et rduit en mme temps la stabilit
et la vigueur.
Dans la mesure o les fonctions cardinales sont opposes celles de la
rcupration de sorte que la vitalit du systme gnral baisse pour n'importe quelle
raison, les deux processus ne peuvent pas se poursuivre vigoureusement en mme
temps.
Et comme la sensation de force reprsente une fonction cardinale vigoureuse,
n'est-ce pas raisonnable de supposer que la dbilit, la faiblesse et l'inaction signifient
une rcupration vigoureuse, c'est dire que la vitalit n'est pas dpense pour les
fonctions ordinaires vu qu'elle est utilise dans les processus de rcupration.
C'est bien l la vrit que nous avons dmontre tant de fois. On rcupre le plus
quand on se repose le plus, et on se repose le plus quand la sensation de vigueur, de
force et de capacit est absente.
Plus on dort et plus on se rtablit et si on ne peut pas dormir beaucoup, il faut
s'approcher le plus de l'tat de sommeil mme si on reste veill.
LES DPENSES DU SYSTME NERVEUX
Vu que les actions nerveuses dpensent le plus d'nergie, l'inactivit du cerveau et
des nerfs reprsentent le grand processus de rcupration.
Le mdecin ne mesure pas le tort immense qu'il fait son malade quand il lui
donne un tonique.
Il ne sait pas quel degr l'usage des stimulants puise.
Un tonique pour l'estomac empche simplement la rcupration des nergies
vitales de cet organe.
LA "PARESSE" DU FOIE
Un stimulant pour le foie, que ce soit sous la forme de calomel, de quinine ou de
podophyllum, s'il est poursuivi, signifie aprs un certain temps l'puisement des forces
vitales du foie. (On qualifie tort de "paresseux" un foie dbord qui a besoin de
repos et non de stimulation. A. M.).
Cela explique qu'aprs quelques gnrations utilisant librement un stimulant du
foie, tout le monde souffre de sa paresse.
Et tout ce qui est vrai du foie l'est tout aussi bien de n'importe quel organe du corps
comme du corps tout entier.
La maladie augmente proportionnellement l'usage des remdes curatifs.
Et lorsqu'un prtendu spcifique a t dcouvert, l'exprience dmontre que la
maladie augmente en consquence.
Comme les maladies hpatiques augmentent avec l'usage du calomel (ou de tout
autre stimulant du foie. A. M.), il en est de mme des faiblesses asthniques qui
augmentent avec l'usage des toniques, comme la nervosit augmente avec l'usage des
fortifiants nerveux.
Il y a 40 ans, on utilisait la purgation et les saignements. Les maladies courantes
affectaient le sang et le gros intestin.
Mais avec le changement de mthode vers l'usage des toniques et des stimulants,
les maladies du sang et du gros intestin diminurent peu peu tandis que les maladies
23
nerveuses augmentaient fortement. En effet, on n'a jamais vu un sicle ou un pays o
les maladies nerveuses sont si gnrales ou si graves comme prsent en Amrique
aprs la soi-disant dcouverte que l'alcool, la strychnine et les autres produits
soutenaient la force nerveuse et augmentaient la force vitale.
De la mme faon, le fumeur calme ses nerfs avec le tabac, mais il devient de plus
en plus irritable.
Le buveur de th gurit ses maux de tte avec le th (il en est de mme pour le
caf. A. M.), mais ses maux de tte sont encore plus persistants.
Ceux qui ont recours au chloral, l'opium et au bromure pour dormir voient
l'insomnie augmenter en consquence.
Voil comment l'illusion s'tend et plus nous sommes "guris" pire nous sommes.
LE MDICAMENT EFFICACE
Plus le mdicament est efficace, et plus la maladie s'aggrave et s'tend.
On a prconis des spcifiques et des panaces et pourtant les maladies chroniques,
qualifies avec raison de maladies de la faiblesse, provenant d'un manque de
rcupration, n'ont jamais t aussi frquentes qu'aujourd'hui.
Selon une erreur populaire, on devient plus faible quand on est plus sage. Or, on
s'affaiblit parce que la mdecine a t cultive comme une science et
l'empoisonnement par les mdicaments devenu une habitude tablie.
En d'autres termes, les gens sont trop occups pour se reposer et n'ont pas assez de
foi pour rcuprer, jusqu' ce que la dbilit au bord de l'puisement devienne la
condition accepte de la vie humaine.
Quand cela finira-t-il ? Est-ce que les penseurs et les pontifes sont trop occups
pour examiner le sujet ou bien sont-ils trop fiers pour reconnatre leur erreur ?
LES STIMULANTS DE TOUTE SORTE
Ce que nous avons dit des mdicaments est aussi vrai de toutes les mthodes de
stimulation, que ce soit par les aliments, la boisson, les bains, l'excs d'motions ou
de sensations.
La rcupration doit intervenir par le repos pas par la surexcitation.
La pratique la plus digne doit fournir les conditions du repos.
Il n'y aura pas de paix pour le pervers, comme il n'y en aura pas pour celui qui
transgresse les lois de la nature. L'obissance est la premire condition pour la
gurison.
La sant ne peut s'obtenir que par une vie saine.
Il faut attendre patiemment que les forces vitales s'accumulent assez pour
permettre aux fonctions vigoureuses de s'accomplir dans tous les domaines de la vie.
Avec l'abondance de force, nous n'avons besoin d'aucun stimulant.
Et si les forces sont faibles, les stimulants ne font qu'ajouter aux difficults pour
mener sur le chemin qui descend vers la destruction.
Il est temps de terminer notre tude qui est plus longue que nous l'aurions voulu,
mais notre seule excuse de vous avoir retenu si longtemps c'est la gravit du sujet qui
est plus important que tout autre pour la vie physique. Par le docteur Robert Walter,
Les Lois de la Sant, 1880, reproduit dans Dr Shelton's Hygienic Review N 4, vol 27
24
et traduit par A. M. (Lire dans mon livre Confiez votre Sant la Nature, page 54, la
Loi de Walter)
COMMENT GRER NOTRE NERGIE
Avoir une nergie nerveuse suffisante est ce dont on a le plus besoin pour une
bonne sant, une efficacit mentale, une stabilit motionnelle et un contentement
spirituel.
En effet, une sant vigoureuse, une capacit mentale exceptionnelle et des
ractions motives positives rclament une super abondance d'nergie nerveuse.
LES 3 SORTES D'NERGIE
Il y a 3 sortes d'nergies utilises par le corps.
1) L'nergie vitale que le corps utilise pour crer et pour maintenir la vie dans le
corps et l'esprit,
2) L'nergie nerveuse qui cre les activits physiques et mentales ainsi que les
conditions relatives la vie, au travail et aux sensations.
3) L'nergie calorifique qui est engendre par les processus des muscles, des
glandes et des centres nerveux.
Dans cet article, nous discuterons seulement de l'nergie nerveuse, car c'est la seule
nergie utilise dans le fonctionnement des organes, des systmes et des autres parties
du corps pour le travail mental, physique et pour les ractions motionnelles, ainsi que
pour produire et maintenir les tensions nerveuses, musculaires, motionnelles et
mentales.
Noter que ces tensions sont antinaturelles et indsirables, mais nous devons les
tudier aussi.
L'nergie nerveuse est une nergie d'un genre particulier, diffrent de toutes les
autres sortes d'nergies.
En effet, les autres nergies ne peuvent pas tre directement changes en nergie
nerveuse ni tre substitues en nergie nerveuse.
L'nergie calorifique produite par l'oxydation ou par la combustion des aliments
dans le corps ou par le travail musculaire ne peut pas remplacer l'nergie nerveuse ni
l'utiliser sa place.
Il faut se garder l'esprit ces faits dans notre tude.
CE QUI USE L'NERGIE NERVEUSE
Les aliments peuvent gaspiller des quantits normes d'nergie nerveuse.
L'individu moyen use la moiti de son nergie nerveuse pour digrer, absorber,
utiliser et vacuer les aliments consomms.
L'autre moiti de son nergie est gaspille parce qu'il mange plus qu'il n'en a
besoin pour sa sant, sa force et sa vigueur, du reste il mange des aliments malsains
et dans de mauvais mlanges.
25
Les exercices incorrects ou trop durs pour votre type physique peuvent user trop
d'nergies aussi.
Les tensions musculaires, nerveuses, mentales et motives peuvent gaspiller des
quantits normes d'nergie nerveuse.
On peut perdre aussi beaucoup d'nergie en laissant les motions fortes sans aucun
contrle.
La rpression des complexes et des motions comme la haine, le ressentiment, la
peur et le sentiment de culpabilit, demandent l'usage de l'nergie.
L'attitude mentale ngative vis--vis du travail, des collgues ou des conditions
dans lesquelles on vit et on travaille peuvent gaspiller l'nergie surtout si on ne se
trouve pas dans la bonne vocation.
Les habitudes de travail inappropries sont courantes et gaspillent beaucoup
d'nergies, aussi bien qu'une posture incorrecte durant le travail ou le repos.
Les bains chauds trop frquents ou quand on vit et qu'on travaille dans des endroits
ou des climats dont la temprature dpasse un certain seuil, diminuent la capacit et
l'envie de travailler ou de jouer.
Les processus mentaux qui ncessitent la prise de dcisions immdiates propos
de ce qu'on doit faire et comment le faire, consomment plus d'nergie que toute autre
activit mentale. Pour cette raison, il faut acqurir des habitudes saines qui liminent
la ncessit de prendre des dcisions conscientes, sauf dans les circonstances
extraordinaires.
Comme les activits mentales subconscientes usent beaucoup moins d'nergie que
les activits mentales conscientes ou intentionnelles, il vaut mieux s'en remettre
votre subconscient pour la plus grande partie de votre travail mental.
(Devant un problme, il suffira de remettre ses dcisions plus tard ou de laisser
passer une nuit pour que le subconscient s'en charge. On dit juste titre que la nuit
porte conseil. A. M.)
La quantit d'nergie utilise dans un travail physique dpend davantage de la
faon de travailler, de l'attitude mentale et des ractions motives durant le travail que
du labeur physique actuel requis.
Il en est de mme pour tout travail mental. (D'o l'importance extrme de la
relaxation durant tout travail physique ou mental. A. M.).
Une tude soigne de la manire exacte dont vous vous acquittez de votre tche
rvlera que vous perdez beaucoup de temps et d'effort que vous auriez pu
conomiser.
D'autre part, l'analyse de votre type motionnel et de vos dsirs subconscients
rvleront quelles sont les vocations qui vous conviennent le mieux pour dpenser le
moins d'nergie.
Mais si vous ne pouvez pas changer de vocation, vous pourrez au moins changer
votre attitude envers votre travail, envers votre patron, vos associs ou les conditions
dans lesquelles vous travaillez.
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POUR CONSERVER L'NERGIE NERVEUSE
Le premier pas pour dvelopper et pour conserver l'nergie nerveuse est de
corriger les habitudes nocives, surtout celles qui ont trait au rgime, l'exercice, au
repos, la relaxation, la posture et au sommeil.
Il faut aussi prter attention la faon de travailler, aux distractions et aux
rcrations, aux attitudes mentales et aux ractions motionnelles.
Le pas suivant consiste agir positivement pour augmenter la gnration et
l'absorption de l'nergie nerveuse.
Ainsi, on dveloppera des habitudes nouvelles et plus utiles.
Les quatre prochains paragraphes dcrivent les choses les plus importantes faire.
Une relaxation totale peut vous aider de deux faons.
La position couche peut procurer une relaxation physique, mentale et motive qui
recharge les nergies nerveuses et qui reposera votre cur autant que le sommeil.
Cela peut aussi conomiser l'nergie gaspille dans des tensions inutiles.
Vu que la relaxation peut vous aider de plusieurs manires, vous devez veiller
ce que vous puissiez vous relaxer totalement par le sommeil, sinon quand vous en
aurez besoin durant la journe.
Beaucoup d'nergie est gaspille par des habitudes reconnues comme nocives.
Ainsi toute habitude qui vous prend du temps et de l'effort sans vous profiter
proportionnellement au temps et l'effort consacrs, est gaspilleuse d'nergie et
devrait tre remplace par une meilleure habitude.
Il ne faut pas ngliger l'utilit des motions bnfiques : la joie, la satisfaction,
l'espoir, le courage, la foi, l'amour et les motions similaires. Tout cela augmente
votre nergie et augmente directement la qualit et la quantit de votre travail, tout en
ajoutant aux bnfices de vos loisirs.
On peut dvelopper des motions bnfiques consciencieusement et par une
pense, une sensation et une action intentionnelles aussi bien que si cela tait naturel.
Les motions incontrles, la haine, la colre, le ressentiment, la jalousie, les
soucis, les conflits, les complexes motionnels et les attitudes mentales ngatives,
gaspillent des quantits normes d'nergie nerveuse.
Toute personne qui se trouve dans l'une de ces situations devrait immdiatement
faire le ncessaire pour radiquer les causes et conomiser les nergies perdues.
L'ENTRAINEMENT ATHLTIQUE
L'on peut aussi augmenter la provision d'nergie nerveuse disponible par un usage
d'exercices appropri. Les exercices corrects et appropris peuvent btir la sant
gnrale et la vigueur et augmenter le tonus musculaire de sorte que les muscles
tireront moins d'nergie du stock disponible.
Une autre raison est que la quantit d'nergie disponible tout moment dpend du
besoin, condition que le corps et l'esprit fonctionnent normalement et que les
demandes d'nergie augmentent peu peu au fur et mesure que les provisions sont
bties.
L'entranement athltique consiste augmenter la quantit d'nergie tire utile
pour fournir un effort extraordinaire.
27
On peut arriver ce rsultat en augmentant graduellement la quantit d'nergie
chaque jour, c'est dire en faisant toujours plus de travail physique au fur et mesure
de son entranement.
De la mme faon, l'nergie qu'on dpense pour un travail mental supplmentaire
peut tre augmente en l'utilisant de plus en plus.
Les personnes physiquement en forme, actives et vigoureuses sont plus enclines
faire du travail que les personnes qui ne se dpensent jamais.
Pareil pour ceux qui utilisent leur cerveau durant plusieurs heures et qui sont plus
capables et plus enclines en faire davantage, s'ils n'ont aucun handicap grave mental,
motionnel ou physique.
LE MANQUE D'NERGIE NERVEUSE
Le manque d'nergie nerveuse peut affaiblir gravement toute fonction ou
processus physiques sinon produire une maladie.
Ce manque d'nergie peut empcher ou retarder le rtablissement des maladies
aigus graves comme des maladies chroniques. Il abaisse le pouvoir et l'efficacit
physique et mentale, en rduisant la quantit et la qualit du travail mental ou physique
et le dsir de l'entreprendre.
Il vole la rserve des forces ncessaires en cas d'urgence. Il lui te le plaisir de
travailler, d'avoir des loisirs. Les fonctions et les processus corporels, le travail
physique, les activits mentales et les ractions motionnelles usent de l'nergie
nerveuse de la mme source nergtique.
Si la provision est insuffisante ou qu'il n'y ait pas de rserves d'nergie, les
demandes extraordinaires et ventuelles d'nergie amoindrissent la quantit
disponible.
Par exemple, les clats motionnels violents incontrls vous laisseront
physiquement puiss.
La fatigue qui dcoule d'un travail physique excessif ne laisse pas assez d'nergie
pour des activits mentales conscientes, comme le raisonnement ou la prise de
dcisions importantes.
Ceux qui veulent s'assurer contre les carences physiques, mentales et
motionnelles engendres par le manque d'nergie devraient tre certains d'avoir une
provision adquate d'nergie nerveuse.
Tous ceux qui veulent accomplir davantage et tre plus heureux devraient tre srs
de possder une rserve supplmentaire pour les situations extraordinaires.
La diffrence entre la personnalit qui aboutit au succs, la prosprit et au
bonheur et puis celle qui mne une vie ordinaire, n'est pas aussi grande qu'on pourrait
le penser.
Il se pourrait que la seule diffrence chez le fortun soit la possession de plus
d'nergie nerveuse et un plus grand dsir de l'utiliser.
Le dveloppement d'une sant vigoureuse, d'une capacit mentale extraordinaire,
d'une influence inhabituelle sur les autres et la joie de vivre, dpendent dans une large
mesure de la quantit d'nergie nerveuse qu'on possde. Par le docteur Denton
Higbe, docteur en mdecine, en philosophie et en sciences, traduit, tir et prsent par
A. M. de Dr Shelton's Hygienic Review, N 1 vol 19.
28
LES CONDIMENTS
L'un de mes patients qui avait subi un long jene dans ma maison a envoy une
lettre un autre curiste o il dcrit ses expriences dittiques aprs son retour :
"Shelton a raison. On n'a pas besoin de mettre sur la salade des assaisonnements,
car chaque bouche possde son propre got inimitable et c'est une honte d'y parsemer
des pices ou de l'huile qui dtruisent totalement ces saveurs. Je n'ai jamais pens que
je dirai cela".
En effet, les aliments naturels procurent une satisfaction parfaite et une jouissance
totale.
Nous ne trouvons pas qu'on ait besoin de leur ajouter du sel, du poivre, des pices,
des sauces, des assaisonnements, ou d'autres condiments pernicieux, ni du sucre.
Depuis des annes j'ai soulign le fait que trs peu de gens gotent leurs aliments.
En effet, les condiments utiliss cachent les saveurs dlicates et agrables que la
Nature a mises dans ses aliments.
J'en ai parl dans mon livre Health for the Millions :
"La premire leon que nous donnons ceux qui veulent apprendre manger
sainement c'est d'abandonner toutes ces 'aides' extrieures la digestion.
Mais celui qui a un apptit dnatur proteste et dit qu'il ne peut pas apprcier
ses repas sans ces condiments, que tous les aliments sont autrement fades et sans got.
En effet, les aliments n'ont aucun got, mais pourquoi n'ont-ils aucun got ?
Est-ce que l'homme est constitu de telle sorte qu'il ne peut pas apprcier des
substances saines et nutritives sans leur ajouter des substances malsaines et pas
nutritives ?
Aucun animal dans la Nature n'ajoute des condiments aux saveurs naturelles et
aux armes de ses aliments.
Pourquoi l'homme doit-il faire autrement ?
J'ai crit dans mon autre livre Natural Hygiene :
"Les Hyginistes ont abandonn les condiments. Leur position est simple : les
aliments entiers et sains sont agrables au got normal, non dprav ni perverti.
Toutefois, les gens se sont tellement habitus dissimuler le got des aliments
purs avec des 'habits plus goteux' qu'ils ne connaissent pas le got des aliments.
Les saveurs dlicates des aliments ne peuvent pas tre perues par les palais et les
langues habitus des substances piquantes, de sorte qu'ils ont une aversion envers
les aliments destins nous fournir des nutriments suprieurs.
Les qualits irritantes du poivre, de la muscade, du gingembre et des autres pices,
les graines d'anis ou de carvi ou des autres substances similaires que l'on ajoute
souvent aux aliments, ce sont l des outrages au got non initi quoique les habitus
les demandent.
Malheureusement, nous trouvons peu de gens qui possdent un got normal. Il
suffit de les observer saupoudrer du sel sur les tomates, les pastques, les melons, du
sucre sur les oranges et sur les pamplemousses, du sucre et de la crme sur les fraises,
ainsi que du vinaigre, du poivre, de la cannelle, du clou de girofle, du radis noir, des
sauces, du ketchup, etc.
29
Ils mangent peu d'aliments sans leur ajouter des assaisonnements, des
adoucissants, des condiments, etc.
Ils n'aiment pas le got des aliments, mais celui des condiments, du vinaigre et des
autres substances non nutritives.
Les gens aiment le sucre et la crme avec un got de fraises, mais peu aiment les
fraises.
Ils mangent les bananes avec de la crme et du sucre, de la crme sur les pches,
du sucre et des pices sur leurs pommes en compote, mais ils n'apprcient pas les
pommes.
Je doute que l'on ralise quel point nous avons dprav notre sens du got.
Presque tout le monde gte un beau plat de lgumes en lui
saupoudrant du sel ou un assaisonnement qui a un got abominable.
Peu de gens apprcient les saveurs naturelles de leur salade.
Le vinaigre dans les assaisonnements attire davantage leur got perverti.
Peu de personnes ralisent que l'addition de telles substances sur leurs aliments
retarde le processus de la digestion et qu'elle est une cause courante d'indigestion avec
toutes les consquences qui dcoulent de l'indigestion chronique.
NOTE PAR A. M. A mon avis, il faut distinguer entre les assaisonnements
forts et piquants et ceux qui sont bnins. On peut utiliser sans problme l'huile, le
citron, la sauce tomate, la sauce au basilic et au pistou, les olives noires dessales, les
oignons et l'ail dbarrasss de leur piquant (en les bouillantant une minute), sur les
crudits, mais jamais la moutarde, le vinaigre, le poivre, le radis noir, les pices, etc.
LES BARRIRES INSTINCTIVES
L'homme est pourvu par la Nature de barrires instinctives contre les substances
nocives, mais par les mauvais conseils du sorcier, du prtre, du mdecin et du
commerant, il touffe dlibrment les protestations instinctives contre l'ingestion
des substances nocives et finit par acqurir une attirance fictive envers elles.
Il n'y a qu'un facteur psychologique fort, tel que l'influence d'un sorcier, d'un prtre
et d'un mdecin, qui ait pu induire l'homme l'origine d'ignorer les protestations
persistantes de son instinct et d'acqurir de fausses habitudes."
Il faudrait lire ces deux livres propos des condiments, des assaisonnements, des
huiles, et des autres adoucissants et additifs pour apprcier pleinement le problme.
Pour apprendre apprcier srement les armes et les saveurs des aliments, il faut
viter l'usage des assaisonnements, des condiments et le reste durant une priode assez
longue pour permettre aux papilles gustatives de retrouver leur sensibilit normale.
A ce moment, on pourra apprcier les aliments comme jamais par le pass.
Traduit et prsent par A. M. de Dr Shelton's Hygienic Review N 1 vol 30.(voir note
page 15).
30
L'HOMME EST-IL UN ANIMAL BUVEUR
?
"Le protoplasme dshydrat est une poussire sans vie. Il semble qu'il soit vrai
que l o il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de vie. Les plantes, les animaux et les tres
microscopiques ont besoin d'eau pour accomplir leurs fonctions vitales et pour qu'ils
puissent vivre.
Cela personne ne le conteste. Mais le problme ici n'est pas le besoin d'eau, mais
de savoir de quelle source elle doit tre tire et de la manire qu'elle doit tre absorbe.
Quand on jette un coup d'il sur le monde animal, on voit des animaux qui boivent
et d'autres qui ne boivent pas. Mme les animaux dsertiques ne boivent pas. Et des
animaux qui n'habitent pas le dsert ne boivent pas non plus.
Ainsi, on a suggr srieusement que la nature constitutionnelle de l'homme ne le
classe pas parmi les animaux qui boivent dans tout le rgne animal.
Cela signifierait que la pratique de boire chez l'homme est une pratique acquise et
non inne. Plusieurs personnes ont pris la lettre cette suggestion et se sont abstenues
de boire durant des annes tout en prconisant cela aux autres.
En 1815, le docteur William Lamb, de Londres, avait publi en anglais un livre
intitul : "L'eau et le rgime vgtal". Dans ce livre, le docteur Lamb a soulign la
supriorit du rgime vgtal au rgime carn, ainsi que l'eau pure et douce meilleure
que l'eau dure. Il a aussi pos la question de savoir si l'homme est un animal buveur.
Peut-tre que personne n'avait pos cette question avant lui, mais une fois pose,
on ne peut plus l'ignorer et il faut y rpondre de faon satisfaisante.
Cette question a t dbattue longtemps, mais voyons quelques-unes des raisons
que le docteur Lamb avait invoques."
"Considrons un moment l'homme tel que le Crateur l'a cr au dbut et qui
dpend de ses forces physiques pour sa subsistance.
Nous devons supposer que chaque animal a t dot par la nature d'organes adapts
ses ncessits physiques.
Je vois ainsi que l'homme a la tte leve par rapport au sol et amener sa bouche
vers la terre ncessiterait un effort douloureux.
En plus, la bouche est plate et le nez saillant, ce qui rend l'effort encore plus
pnible.
Dans cette position, l'action d'avaler un fluide est si douloureuse qu'on peut
difficilement l'envisager.
Il s'ensuit que l'homme n'a aucun organe qui soit adapt naturellement la boisson.
Il ne peut pas absorber un liquide dans sa bouche sans quelque artifice ou
instrument.
Il est vrai que cet artifice est trs simple. Mais il faut considrer que le corps devait
tre nourri avant la connaissance de tout artifice. La nature semble donc avoir
pleinement jou sa part pour loigner les hommes de tout liquide.
Et enfin sans aucun doute, avec un menu de fruits et de lgumes, on n'a pas besoin
de liquides.
31
Bref, je note que le docteur Shelton n'a pas pous ce point de vue, ce qui m'tonne
normment. En effet, il avait publi un article sur les vgtariens qui urinent souvent
la nuit.
AVEC LE MENU CONVENTIONNEL
Avec le menu conventionnel sec de pain et de viande, on a besoin de boire deux
litres d'eau par jour dans le but de laver les reins surchargs de toxines.
AVEC LE MENU HYGINISTE
Mais avec le menu hyginiste de fruits, de lgumes et peu de noix diverses, on n'a
pas besoin de boire.
En effet, le corps est souvent imbib d'un excs d'eau vu que les fruits et les
lgumes contiennent 90% d'eau et de meilleure qualit que n'importe quelle eau. Cette
eau des fruits et des lgumes contient des vitamines, des sels minraux biologiques et
des oligo-lments dont les eaux dites minrales sont dpourvues.
Ceux qui suivent ce menu se lvent souvent la nuit car l'eau n'est pas utilise en
totalit. Except les travailleurs physiques.
Je dirais mme qu'avec ce menu, l'eau peut causer beaucoup d'ennuis de sant. En
effet, elle ira diluer le contenu des intestins qui passera dans le sang pour l'intoxiquer.
Traduit et prsent par A. M. de Dr Shelton's Hygienic Review, N 6 vol 29.
ET POUR LES JENEURS ?
Le jene est une circonstance exceptionnelle qui requiert de boire chaque jour
un demi-litre un litre. Par contre, en cas de crise durant le jene, il faut boire 2 litres
pour attnuer les douleurs et aider l'limination par les reins. (A. M.)
L'ABUS ALIMENTAIRE
Presque tout le monde dans ce pays (et mme en France), du berceau la tombe,
est coupable d'abus alimentaires, pas seulement de temps autre, mais rgulirement
et habituellement.
Les abus alimentaires sont le flau de notre enfance, de notre jeunesse, de notre
maturit et de notre vieil ge. Il est bien plus courant que l'abus d'alcool ou de tabac.
Allez l o vous voulez, dans les crches, dans les coles, dans les maisons, dans
les restaurants, dans les htels, dans les hpitaux, sur les trains, sur les bateaux et vous
trouverez tout le monde sous cette coupe de l'illusion populaire qu'il faut manger
beaucoup pour avoir la force et la sant.
Tout le monde surcharge son estomac avec des quantits effroyables comprenant
toutes sortes de choses comestibles avales ple-mle, sans savoir si elles peuvent
fournir au corps les matriaux convenables pour le btir et le rparer. La quantit
consomme n'est limite que par la capacit et l'endurance du pauvre estomac.
32
DANS LES MALADIES AIGUS
Mme dans les maladies aigus, quand la Nature porte l'abstinence, en privant le
malade non seulement de pouvoir digrer les aliments, mais surtout de toute envie de
manger, on encourage l'abus d'aliments avec l'ide errone que sans "une nourriture
pour vous fortifier" les malades ne peuvent pas se remettre et retrouver la force.
Les aliments en quantit sont avals ple-mle, fussent-ils inaptes faite face aux
besoins du corps, et sont supposs btir la rsistance et prvenir la maladie.
Or, si cette thorie tait vraie, comment expliquer que les personnes bien nourries
tombent malades ?
Mfiez-vous de l'ide fallacieuse qu'il "faut manger pour se fortifier".
En effet, ce n'est pas la quantit d'aliments qu'on mange qui donne des forces, mais
la quantit dont on a besoin qui est digre et assimile.
Tout ce qui dpasse cela constitue un fardeau dont le corps doit disposer, en
l'emmagasinant dans les tissus comme graisse encombrante ou en l'excrtant et en le
rejetant grands frais pour les nergies du corps.
Quand les aliments ne peuvent tre digrs et assimils, tout ce qu'on mange est
pire qu'inutile.
D'autre part, les abus alimentaires portent commettre d'autres erreurs fatales
la sant.
C'est ainsi que la modration et l'autocontrle de soi facilite le self contrle dans
d'autres domaines.
Il n'y a pas de doute que Graham avait raison de dire que les abus alimentaires
habituels d'aliments pics surtout et de substances stimulantes crent l'envie pour les
boissons stimulantes telles qu'on les voit partout.
C'est la raison qu'il avait donne selon laquelle la temprance (abstinence de tout
alcool) n'est possible qu'avec la modration dans tout le mode de vie.
Nous n'avons pas encore appris tous les rapports qui existent entre tous les facteurs
de la vie, et que les habitudes, comme les oiseaux, se retrouvent selon leur espce.
Une seule mauvaise habitude mne une autre, et une bonne habitude en facilite
et en fortifie une autre.
(Note : Pour savoir si on digre bien, il suffit de voir l'tat des selles. Celles-ci
doivent tre moules, inodores et non salissantes. A. M.)
Tant que les aliments consomms conviennent aux besoins actuels de l'organisme,
on n'aura aucun ennui de ce ct-l. Par contre, si l'on abuse on aura des ennuis.
Noter que l'abus ne signifie pas le petit excs qu'on pourrait faire par hasard, mais
le gavage qu'on voit souvent partout.
PAS DE MESURE ARBITRAIRE
L'abus alimentaire ne peut pas tre mesur de faon arbitraire, par exemple dire
que tel homme ayant telle taille et effectuant tant d'heures de travail physique par jour
doive consommer un certain nombre de calories tous les jours.
L'excs sera en rapport avec la capacit de l'organisme de s'approprier et de
transformer les aliments en structures vivantes.
Ce qui serait la bonne ration pour une personne bien portante pourrait s'avrer tre
un lourd fardeau pour l'homme dont le pouvoir de digestion et d'assimilation est limit.
33
L'excs de substances, quoiqu'elles puissent tre mtabolises, drange non
seulement le systme digestif, mais le corps tout entier.
Que pensons-nous gagner en forant dans le corps un excs d'aliments de tous
genres ? Qu'esprons-nous faire avec ces excs ? Esprons-nous les stocker ou les
utiliser ? Est-ce que nous esprons les liminer sans surcharger considrablement les
ressources de l'organisme ?
Des aliments sains pris en trop grande quantit signifient du gaspillage.
DNUTRITION ET INANITION
"L'inanition par excs de nourriture" est un phnomne courant, mais rarement
reconnu.
De nombreux individus qui abusent couramment de nourriture ont perdu tout
pouvoir digestif, ou l'accomplissent d'une faon trs imparfaite.
En effet, selon le docteur Oswald :
"L'organisme nourri l'excs souffre de dnutrition, ce qui est rvl par
l'maciation rapide du patient." Nature's Household Remedies p. 57.
(Note : Pour mieux saisir cela, il suffit de voir une plante mourir par excs d'eau.
A. M.)
Selon le docteur Tilden :
"Tous les aliments sont bons except quand on en abuse". En effet, les excs
alimentaires se transforment en poison. La plupart mangent deux ou trois fois plus
qu'ils n'en ont besoin.
Nous considrons mritoire le fait de nous gorger de tout ce qu'on prsente devant
nous, et mme nos enfants sont submergs de plaisirs gastronomiques.
Un journaliste avait crit, il y a longtemps, dans un magazine pour femmes
propos de l'une des rgles sur la nutrition qui taient tablies, il y a "quelques centaines
de gnrations" :
"Mangez trs peu de tout ce qu'il y a la surface de la terre".
Si cette rgle tait valable pour la nutrition humaine, elle transformerait l'homme
en l'archtype de l'omnivore de la cration.
Cette avalanche de th, de bacon, de biscuits, de lait, etc, que l'homme a ingurgit
durant plus de 50 ans transforme plus tard ses annes en cauchemar pathologique.
Les aliments riches et l'abus stimulent dans une direction pathologique.
De telles pratiques alimentaires transforment lentement l'individu en une autre
personne avec des apptits spciaux et anormaux, accompagns d'un changement
psychique marqu.
Ce n'est que par la modration qu'on peut revenir un tat normal.
LA LTHARGIE
L'tat lthargique provient de la surcharge gnrale alimentaire du corps.
La personne lthargique dort toute la nuit et durant le jour s'endort quand
l'occasion se prsente. Elle n'arrive pas rester veille.
Les femmes assassinent leurs maris en les nourrissant mort, puis se vantent de
vivre plus longtemps et d'avoir une supriorit biologique sur les hommes.
34
Celui qui se saoule de nourriture a tendance abuser des aliments qu'il prfre.
Alors il en souffre, dveloppe une phobie envers l'aliment prfr et veut que tout le
monde s'en loigne. Il ne comprend pas que ses ennuis sont provoqus par la
gloutonnerie et non par l'aliment particulier.
Les aliments simples aident maintenir la modration.
(NOTE : Pour lutter contre la gloutonnerie avec succs et attnuer ses mfaits,
le premier pas c'est d'attendre la faim pour manger, mme d'attendre une demi-heure
de plus pour qu'elle s'aiguise. Les repas seront donc trs espacs et l'estomac
rtrci. A. M.)
Les aliments riches et assaisonns poussent l'abus, aux malaises et la mort
prmature.
Shakespeare avait bien exprim cette ide en ces termes :
"L'abus des meilleures choses
Apporte des jours moroses".
POUR VIVRE PLUS LONGTEMPS
La grande majorit de ceux qui meurent dans ce pays chaque anne meurent par
les soins mdicaux, et la plupart directement cause de ces soins.
Des articles crits par des hommes de la mdecine paraissent actuellement dans
certains magazines et journaux portant la mention "approuv par le Conseil de l'Ordre
des Mdecins". Cette approbation fait partie du schma mdical pour contrler tous
les crits mdicaux qui touchent le public.
Par exemple, on raconte cette histoire lugubre : John Smith a refus le conseil de
ses mdecins, puis il mourut quelques minutes plus tard".
Les promoteurs du Purgatoire et de l'Enfer essayent de cette faon d'effrayer les
personnes fragiles l'aide d'un barrage continu de ce genre.
Un vieux truc, chez les vendeurs professionnels dans tous les domaines de la vente,
c'est d'effrayer les gens.
Les hommes de la mdecine aiment raconter des histoires de morts occasionnelles
de quelque patient ou patiente qui refuse leur conseil. Noter qu'ils omettent de parler
des millions de patients qui meurent alors qu'ils suivent leurs instructions.
Un article du genre avait paru dans The Week Magazine sous le titre : COMMENT
VIVRE PLUS LONGTEMPS.
L'auteur de cet article est le docteur C. Ward Crampton, directeur du comit de
griatrie et de grontologie de la Socit Mdicale du New-York County.
La griatrie et la grontologie sont deux nouveaux rackets de la mdecine qui
traitent des vieillards et de leurs maladies.
Ayant dsespr de trouver un remde contre les rhumes, les grippes, l'indigestion,
la constipation, les coliques du bb et des enfants, les boutons (acn) dans
l'adolescence, la mdecine a dcid de cultiver un autre champ et d'essayer sa main
pour gurir les consquences d'une vie malsaine.
35
La mdecine ne sait rien des maladies de la vieillesse, part le fait que les
personnes ges sont malades et que les soi-disant "maladies de l'ge" sont en
augmentation.
Quand on a pos la question savoir :
Pourquoi tant d'hommes vivent-ils 5 10 ans de moins qu'ils ne l'auraient d ?
Franchement, rpond Campton, nous n'avons pas toutes les rponses. Plusieurs
scientifiques notoires travaillent l'heure actuelle pour valuer l'importance des
motions, des infections, de la nutrition, des hormones et de la structure physique dans
la longvit des hommes".
Comment s'y prennent tous ces "scientifiques" ? Ils se sont penchs sur leurs
prouvettes et leurs cobayes, ils pratiquent des exprimentations et chafaudent des
hypothses fantastiques qui aboutissent des srums, des extraits glandulaires, des
oprations et d'autres produits et procdures rentables.
COMME ILS FUMENT ET BOIVENT DU CAF
Ils n'imagineront jamais la cause du dclin et de la mort des hommes.
Comme ils fument et qu'ils boivent de l'alcool eux-mmes, ils ne rechercheront
jamais les mfaits de la nicotine et de l'alcool sur le corps humain.
Comme ils boivent eux-mmes du caf, du th, et des boissons gazeuses toxiques,
ils ne rechercheront jamais les mfaits de ces habitudes empoisonnantes.
Comme ils aiment l'indolence, ils ne rechercheront jamais les mfaits de la vie
sdentaire.
Comme ils ont t levs dans la superstition du mdicament et la foi dans les
poisons, ils ne rechercheront jamais le rle des mdicaments pour raccourcir la vie
des hommes.
Est-ce qu'ils feront une tude srieuse sur la nutrition ? Que prisse cette ide. En
effet, l'industrie alimentaire ne permettra jamais quiconque d'tudier les problmes
nutritionnels.
Alors, ils parleront savamment des hydrates de carbone, des protines, des corps
gras, des vitamines et des sels minraux.
Ils rpteront comme un perroquet ce mythe de laboratoire selon quoi l'homme a
certains besoins quotidiens pour un minimum de chacun de ces lments, mais ils ne
feront jamais une tude srieuse sur les besoins nutritifs authentiques de l'homme.
Ils nourriront des rats et des cobayes puis ils feront des rapports, mais ils
continueront conseiller de "manger beaucoup d'aliments nourrissants".
Ils continueront tudier les microbes, les "virus", les infections et ils iront
rechercher des vaccins et des srums.
Ils continueront boire leurs cocktails et fumer leurs cigares, manger du pain
blanc, obtenir leur ration quotidienne de viande et mourir juste au moment o ils
sont sur le point de "dcouvrir" . . . Mais rien du tout !
Mme Campton devrait savoir que ces "scientifiques" ne dcouvriront jamais rien
qui vaille. Il n'est probablement pas trs vieux, car plus un mdecin est jeune et plus
il en sait sur les maladies de la vieillesse. Toutefois, il est assez grand pour savoir
la futilit de la "recherche" mdicale.
36
En effet, il est bien conscient que l'un de ses successeurs dans une centaine
d'annes dira son tour : Franchement, nous n'avons pas toutes les rponses.
Actuellement, plusieurs scientifiques y travaillent . . . ad infinitum, ad nauseaum,
ad disgustum.
LES HORMONES
Quel rapport les hormones ont-elles avec la longvit ? Ce sont les scrtions des
glandes endocrines. Ce sont des matriaux nutritifs essentiels et leurs scrtions
dpendent de l'efficacit des glandes qui les produisent. Si les glandes sont altres,
elles ne le sont pas parce que leurs scrtions sont inadquates.
A la base de chaque altration glandulaire rside les causes de l'altration. L'tude
de celles-ci jettera plus de lumires sur les causes d'une vie raccourcie que l'tude de
toutes les hormones fabriques par les firmes pharmaceutiques.
La vie de l'homme n'est pas prolonge par les piqres d'hormones tandis que les
causes de l'altration de ses propres glandes sont ignores.
Crampton accuse le comportement quotidien de ceux qui meurent avant l'ge.
Cela semble un bon dbut, hlas il ne parle pas du mode de vie malsain poursuivi par
les hommes et mme par leurs mdecins. Il se rfre "leur anxit terrible car ils
veulent montrer qu'ils sont des hommes durs".
UN CUR AFFAIBLI ET FLASQUE
Un homme de 53 ans, ancien directeur, n'avait pas soulev des poids et des haltres
depuis 35 ans. Puis il fona et souleva des poids 19 fois. Il mourut aprs 5 minutes.
Son cur s'tait affaibli et tait devenu flasque cause de 35 annes de
nonchalance et de paresse, il avait souffert de 35 annes de gloutonnerie et peut-tre
aussi de 35 annes d'alcool et d'abus sexuels.
Ensuite, on pourrait hsiter compter le nombre de tasses de caf que cet homme
a pu engloutir dans son estomac durant sa vie. En plus, il tait gros, ses artres durcies,
son cur handicap et en mauvais tat. Pourtant, il voulait prouver qu'il tait
"masculin et dur". Masculin ! Il tait probablement aussi impotent qu'un Indien en
bois. Dur ! Il tait probablement aussi dur que des tissus sclross puissent l'tre.
Il y avait des champions athltes plus gs que cet homme quand il avait commis
son suicide. Il y a des leveurs de poids qui sont bien plus gs que lui et qui continuent
soulever des poids et des haltres. Ce sont des travailleurs physiques de 70 ans et
plus qui fournissent plus de travail qu'il n'en faisait, huit heures chaque jour, jour aprs
jour, durant des annes.
Ce qui a tu cet homme ce ne sont pas quelques mouvements avec les haltres. Sa
mort tait le rsultat de 53 annes de vie malsaine. La graisse qu'il portait sur son
squelette frle n'avait pas amlior son efficacit physique.
Quand on bouscule le cur, qu'on malmne les poumons, qu'on maltraite tous les
organes, la graisse raccourcit la vie.
Crampton n'aime pas que certains jeunes gens dlaissent les antiseptiques et les
bandages en cas de blessure. Il pense qu'on devrait leur enseigner d'aller consulter un
mdecin tout de suite en cas de blessures, mme lgres, et de prendre les
mdicaments.
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Ce n'est pas un mode de vie qu'il prconise, mais des poisons. Traduit et
prsent par A. M. de Dr Shelton's Hygienic Review N 1 vol 17.
LA LOI DU DR LINDLAHR SUR LA
DUALIT DES EFFETS
Dans mon livre : "Confiez Votre Sant la Nature", en page 75, j'ai crit l'nonc
de cette loi comme suit :
"Tout ce qui est introduit dans le corps ou qui entre en contact lui, occasionne avec
le temps une action double et contraire : la seconde action ractive est l'oppose de la
premire action active."
En effet, tout ce qui fortifie momentanment affaiblit la longue.
En physique, nous avons cette loi qui dit : "Chaque action est suivie d'une raction
oppose et gale". Ce qui monte doit ensuite redescendre.
Nous voyons par exprience les diverses expressions de cette vrit fondamentale
sur le monde dans lequel nous vivons et dans sa routine laquelle nous ne prtons
aucune attention.
Selon notre exprience, les abus de la veille sont suivis le lendemain par un
affaissement.
Une priode de stimulation provoque par l'amphtamine ou mme par deux tasses
de caf aboutit une pnalit physiologique terrible sous la forme de fatigue et de
dpression suite la surexcitation.
L'alcool, l'excs de chaleur ou de froid, les mtiques, les purges, les
anesthsiques, les vitamines, toutes les influences autres que celles qui sont
normales l'organisme et en quantit normale ainsi qu'en puissance, appelleront
une rponse oppose l'action initiale.
Si vous buvez de l'alcool pour vous gayer un peu, il vaut mieux s'en passer,
moins que votre intention soit d'tre triste !
LA TASSE DE CAF DU MATIN
Si vous cherchez un peu d'nergie en buvant un peu de caf le matin, recherchez
plutt pourquoi votre nergie est basse.
Vous avez t empoisonn par toutes les tasses prcdentes.
La cafine, comme la strychnine, est un stimulant car c'est un poison.
Votre corps n'est pas tromp par la publicit sur le caf.
Sauf pour les poisons trs sophistiqus qui imitent les proprits chimiques des
scrtions du corps, votre corps sait quel moment l'ennemi a travers la brche.
Alors, le systme d'alarme se met en marche. Le cur bat la chamade ! Les
vaisseaux sanguins se dilatent ! Le systme nerveux sympathique se met au rouge !
L'nergie est dpense vive allure jusqu' ce que les rcepteurs chimiques de votre
cerveau et de votre systme circulatoire vous annoncent que le danger est pass, que
l'ennemi grands frais d'nergie a t expuls !
38
Alors, vous pouvez relcher votre attitude dfensive et vous mettre rebtir les
dommages tissulaires subis par le parenchyme de vos organes vitaux.
La plus grande partie des nergies mtaboliques doit maintenant tre canalise
pour la reconstruction des tissus du corps.
Les autres travaux importants, comme de complter les processus digestifs,
l'limination des dchets toxiques, les rparations, devront attendre.
Vous pouvez alors vous demander si cela en vaut la peine car cette tasse de caf
avec ses stimulants artificiels vous aura bien cot une fortune !
LES PREMIRES IMPRESSIONS
Un autre ancien dicton que nous pouvons considrer dit :
"Les premires impressions peuvent tre trompeuses".
Le docteur Shelton dit que "l'accroissement temporaire de la fonction est suivi par
une diminution de cette fonction".
En 1934, quand il crivit Orthobionomics, le docteur Shelton tait amus et
horrifi en mme temps par les systmes pervers de classification mdicale. Si l'effet
vritable et permanent de la "stimulation" est la dpression, et si en fin de compte elle
affaiblit et dprime l'organisme, pourquoi ne pas l'appeler un dprimant ?
Si un "tonique" a pour effet initial de fortifier le corps pour l'affaiblir quand les
nergies vitales sont puises par la stimulation artificielle, pourquoi ne pas appeler
les toniques des dbiliteurs ? Ou alors pourquoi se proccuper des noms de telles
substances inutiles ?
Le docteur Shelton explique ce que cette loi de la dualit des effets implique en
disant :
"Le travail ou l'exercice veillent l'activit vitale et donnent ainsi l'apparence d'un
accroissement de la vigueur comme premier effet.
Or, le second effet est la fatigue, une moindre vigueur et l'puisement.
Le repos et le sommeil, au contraire, produisent comme premier effet la faiblesse
et la langueur, mais personne ne doute de leur valeur de rcupration.
En effet, le repos et le sommeil sont les seuls moyens par lesquels on peut avoir la
rcupration et des forces revigores.
Or, ces dernires sont que les effets secondaires et permanents".
LES DPENSES COMPENSES
A la page 105 du volume 1 du Hygienic System, Shelton fait la distinction entre
les stimulants compenss et les stimulants non compenss.
"Les stimulants vitaux (compenss) sont ces substances, agents ou influences qui
sont essentiels l'existence normale, au dveloppement, au maintien et une vie
active des organismes et qui contribuent directement ou indirectement la formation
de la structure organique, aux processus et aux rsultats finaux des fonctions
organiques.
Ces stimulants comprennent l'air, les aliments, l'eau, la chaleur, la lumire,
l'exercice, le repos et le sommeil."
Nous pouvons ajouter le travail physique avec l'exercice car les deux comprennent
la dpense de l'nergie musculaire.
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Les stimulants non compenss sont ceux qui, par contre, ne contribuent pas la
formation de la structure organique ou fonctionnelle. Parmi les principaux stimulants
non compenss, on peut mentionner les mdicaments, les poisons, les irritants
physiques, c'est dire la pression, l'lectricit, les vibrations et la concussion.
Les stimulants compenss comme le travail et l'exercice dpenseront vos nergies
accumules, mais ne sont pas des voleurs comme les stimulants non compenss.
Ces stimulants vous compenseront pour vos efforts et vous vous retrouverez plutt
gagnant.
L'exercice modr amliore la qualit de vos tissus et augmente l'efficacit
fonctionnelle de chaque cellule.
Vous pouvez vous permettre de dpenser un peu dans cet change profitable.
Toutefois, l'nergie vitale ne doit pas tre troque sans y avoir rflchi
srieusement, et il serait sage de conserver les nergies et de les dpenser de telle
faon s'assurer le maximum de retour dans cet investissement.
La loi sur la dualit des effets, comme toutes les lois de la vie formules par les
premiers Hyginistes, dcoule de la grande loi de la vie du docteur Robert Walter.
Sommairement, une crature vivante russit dans la mesure o elle accumule ses
nergies et qu'elle les alloue efficacement. Pour tre sage et pour bien diriger les
nergies de la vie, ainsi que pour assumer la responsabilit de grer
consciencieusement nos ressources biologiques, nous devrons respecter la loi sur la
dualit des effets.
Ce qui semble stimuler, dprime par la suite. C'est cet effet secondaire qui est rel
et permanent.
On dit qu'un fou perdra son argent. Ne gaspillez pas votre rserve d'nergie vitale
moins quelle ne soit bien compense.
C'est bien plus prcieux que l'or. Par Phillip Chapman, traduit et prsent par
A. M. de Dr Shelton's Hygienic Review N 4 vol XL.
LA VIE HYGINISTE
La vie Hyginiste est une vie ordonne, dirige.
Elle n'est pas vcue par hasard et par chance.
Il y a une leon vitale que nous apprend le bateau qui flotte sans boussole et sans
but pour avoir perdu ses voiles et son gouvernail.
Si nous pensons que la vie que nous dsirons ne doit pas tre encombre de rgles
ou qu'elle demeure indiscipline et libre de toutes les responsabilits, il suffit de voir
le bateau qui a perdu son gouvernail pour comprendre qu'une telle libert n'est qu'un
dsastre en prparation.
La mer de la vie n'est jamais aussi calme pour qu'on puisse sans danger s'y
aventurer sans la prcaution d'avoir un compas et un gouvernail.
En plus, avant d'atteindre n'importe quelle destination dans la vie, les nergies de
l'individu doivent tre soumises la discipline d'un principe directeur et d'un point de
repre.
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Sans un tel contrle, la vie n'aurait pas de sens ni de force pour l'accomplissement
d'un but, vu qu'elle serait ballotte par les vents changeants.
Sans un principe de discipline, nous sommes sujets aux caprices des circonstances
et aux battements des vagues.
Nous devons ncessairement souffrir dans un tel tourbillon.
La vie pourrait voluer autour d'un puisard ou elle pourrait atteindre des hauteurs
glorieuses, selon que nous aurons des buts inconsquents ou que nous ddicacions nos
vies quelque but valable.
Pour se dlivrer des trivialits, il faut se focaliser sur quelque chose qui ait un
caractre valable.
Accepter les obligations, c'est rechercher les accomplissements. Se courber devant
les restrictions, c'est brider ses propres nergies.
Les idaux et la comprhension des lois de l'tre servent discipliner la vie des
hommes. C'est une telle discipline qui sert les diriger vers des chemins dsirables et
des buts valables.
Une partie de la stratgie de vivre consiste arrter notre drive par l'adoption
d'idaux valables.
Flotter dans la masse lourde des mers de la vie, comme nous le faisons pour la
plupart, nous devrions savoir que ce flottement n'est pas d autant la lourdeur des
mers qu' l'absence de gouvernail chez nous.
La perte du bonheur originel de l'homme qui avait caractris notre race dans sa
jeunesse n'a pas t entirement due la perte des conditions originelles qui
prvalaient sur la terre l'aube des temps, mais elle tait due, dans une grande mesure,
ses carts loin d'un mode de vie normal pour adopter des modes de vie qui n'taient
pas ncessits par les changements dans le monde et qui ne pouvaient se justifier par
aucun raisonnement.
Aucun changement dans le climat ne peut valider les violations continuelles de
l'homme dans les lois de la vie.
Pour cette raison, il est important que nous fassions une tude prcise des lois de
la vie et que nous rendions nos modes de vie conformes ces lois.
Avec la saison des ftes qui approche, quand nous manifestons aux autres notre
bonne volont par l'change de cadeaux, nous pouvons aider les duquer en leur
procurant un gouvernail et un compas, c'est dire des livres qui traitent d'Hyginisme.
Aidez-nous enseigner un mode de vie ordonn et bien gr.
La vie Hyginiste, je le rpte, est une vie ordonne, intelligemment dirige et qui
s'accorde avec les lois qui gouvernent l'ordre naturel. Traduit par A. M. Dr
Shelton's Hygienic Review, N 3 vol 18.
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EST-CE QU'UNE PERSONNE SAINE
POSSDE PLUS DE GLOBULES
BLANCS?
Un corps dbile ou nerv ne peut pas accomplir ses fonctions aussi bien qu'une
personne bien portante ayant plein d'nergie.
C'est ainsi qu'il a t dmontr qu'une personne nerve possde moins de globules
blancs disponibles pour lutter contre une infection qu'un organisme sain et vigoureux.
La quantit de ces globules dans le sang peut parfois tre normale, mais en cas
d'urgence, la personne nerve ne sera pas capable de former et de relcher rapidement
une grande quantit de globules qu'une personne saine ayant plus de vitalit. Par
Dr V. Vetrano, traduit et prsent par A. M. de Dr Shelton's Hygienic Review, N 11
vol 37.
QUESTIONS / RPONSES
Q Les femmes hygiphiles n'ont-elles pas de rgles, rien, et sans la cohorte de
tous les symptmes dplaisants ? Aucune fille que je connais ne veut le croire.
R Oui, les femmes qui suivent assez bien le menu hyginiste n'ont pas les rgles ni
tous les ennuis qui les accompagnent. Vous avez le numro spcial sur les rgles et
la mnopause N o vous lirez un tmoignage avec nom et adresse.
Q Les bougies hopis sont des bougies de cire d'abeille et de plantes. Couch
sur le ct, poser une bougie dans l'oreille, allumer, laisser consumer 15 cm.
Pareil pour l'autre oreille. A la fin, dcouper les bougies creuses et dcouvrir les
impurets. Qu'en pensez-vous ?
R Je ne connais pas ces bougies. L'un de mes lecteurs me rapporte qu'il a eu des
problmes cause de ces bougies. Il vaut mieux s'injecter plusieurs fois de l'eau tide
dans l'oreille en se penchant sur un lavabo du ct de l'oreille.
Q Y a-t-il d'autres solutions pour se couper les ongles que les ciseaux ? Une
pierre ponce, comme le faisaient les premiers hommes ?
R Les ciseaux sont plus pratiques que la pierre ponce.
Q Le henn est un colorant vgtal. Est-ce que les colorants minraux sont
nocifs pour la peau ? Est-ce que l'huile est toxique pour la peau ? La mer est-
elle mauvaise pour notre corps (peau, cheveux, yeux, ingurgitation involontaire).
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La piscine doit tre mauvaise. Mettre du gel ou mme de l'argile trop longtemps
sur les cheveux est-ce mauvais pour eux ? Est-ce qu'ils les touffent ?
R Le henn est un colorant vgtal sans nocivit. Par contre les colorants
chimiques sont nocifs. Quant la mer et la piscine, elles ne sont pas indiques si
l'eau est froide. Les cheveux sont des poils morts que rien ne peut touffer. Quand
on les coupe on ne ressent pas de douleur.
Q J'ai l'impression de mal digrer la carotte crue ou en jus. J'ai mal
l'estomac et ressens une fatigue au point de faire la sieste comme pour les patates.
Qu'en pensez-vous ?
R Il faut manger une petite carotte crue ou en jus un demi verre au maximum.
Sinon c'est lourd digrer.
Q J'ai essay 3 semaines de fruits, mais je me suis remis aux patates (huile
froid), et un peu de bananes cuites, car j'ai perdu plusieurs kilos et j'tais devenu
nerveux et irascible, mais je n'ai plus les pieds froids. Qu'en pensez-vous ?
R Je prconise d'alterner les fruits avec les lgumes pour viter les inconvnients
d'un excs de sucre et d'acides.
Q Quand je mange de la pastque, je ne peux rien manger avant 3 heures et
puis j'urine beaucoup et souvent un liquide presque blanc. Est-ce toxique ?
R La pastque n'est pas toxique. Il est prfrable de consommer un mlange de
fruits pour viter les inconvnients d'un seul fruit pris en trop grande quantit.
Q J'ai l'impression que mes cors au pied s'aggravent avec l'abus de bananes
cuites ? Qu'en pensez-vous ?
R Eviter tous les abus.
Q Quelle est la bonne couleur des selles ? Orange et vert, est-ce l'idal ?
R La couleur des selles dpend de ce qu'on mange. Quand on mange des verdures,
elles sont vertes. Mais pour un menu comprenant des crudits et des fruits, les selles
sont marron plus ou moins clair.
Q Qu'en est-il des olives noires et vertes pour leur compatibilit ? Et pour le
tamari (sauce de soja pour l'assaisonnement), le lait de soja, le lait de riz, le tofu,
les graines germes, l'avocat, les huiles de premire pression froid ?
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R Les olives vertes sont rejeter car elles sont ne sont pas mres. Les olives noires
dessales peuvent tre manges avec les crudits. Le tamari est viter cause du sel
qu'il contient. Le lait de soja est excellent comme boisson chaude ou pour le laisser
fermenter en lait caill. Le lait de riz, je ne vois pas quoi il sert sauf pour la diarrhe.
Le tofu est viter car il est trop concentr en protines. Par contre, le yaourt du lait
de soja est acceptable car il est faible en protines. Les graines germes contiennent
un poison (l'inhibiteur d'enzymes pour les protger contre les insectes et les empcher
de germer) et doivent donc tre cuites avec les lgumes. Quant l'avocat il retarde la
digestion de tous les aliments et provoque un diabte provisoire. Evitez d'en manger.
Les huiles de premire pression froid sont acceptables sur les crudits.
Q Il y a certaines choses que je n'ai pas comprises. Vous interdisez les noix,
les pruneaux, les prunes, le riz, le sarrasin, le bl. Or, vous conseillez autrement
dans votre livre.
R On peut manger quelques noix avant les crudits. Quant aux prunes et aux
pruneaux, Shelton et Fry les dconseillent, mais d'aprs mon exprience je les trouve
acceptables. Enfin, lisez les chapitres sur les crales et vous comprendrez pourquoi
nous cartons totalement tous ces aliments.
Q Je suppose qu'il y a une diffrence entre les lgumineuses cuites et celles
germes. Laquelle ?
R Les lgumineuses (lentilles. haricots blanc, pois chiches, petits pois secs) sont
totalement indigestes. Il ne faut pas en manger. Mais quand on les fait germer, ce ne
sont plus des lgumineuses et on peut les cuire et les manger en petites quantits avec
les lgumes.
Q Y a-t-il une diffrence entre le pruneau et le pruneau tremp ?
R Aucune diffrence. On peut le manger comme on veut tremper ou pas. Lisez
mes autres livres. Ils vous livreront une mine d'informations.
Q Je dois aller au Nicaragua bientt. J'ai compris que la malaria ne touche
pas les hyginistes, et que faire pour les vaccinations ? A votre avis, peut-on les
subir sans inconvnient en demandant de diminuer la dose car je viens de finir
une semaine de jene, comme chaque anne. D'autre part, quand il fait trs
chaud comme Pau, je ne mange qu'une fois par jour, le soir, en plusieurs fois
entre 5 h p. m. et 8 h p. m. En effet, la faim tarde venir durant la journe. Mais
peut-tre que cela est simplement un signe de saturation aprs l'hiver quand je
mange un peu trop.
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R Quand on jene, le corps devient beaucoup plus sensible aux vaccins, qui
deviennent encore plus dangereux. Demandez donc un certificat de contre-indication,
sinon un ... Munissez-vous d'une moustiquaire.
Q J'ai eu de la cire qui m'a bouch l'oreille. J'ai t la pharmacie qui m'a
donn un produit nocif pour dloger cette cire avec une seringue et de l'eau.
(Curieux qu'il y ait autant d'employs dans une pharmacie, moi qui n'y vais
jamais! a doit bien marcher leur commerce ! Hlas ...). Toutefois, l'oreille a
gonfl. Alors je suis all voir un mdecin et il m'a prescrit une bouteille
d'antibiotique synadar. Je dois revenir demain et si l'oreille me fait mal, il me
mettra sur une cure d'antibiotiques, comme il a dit. Si a s'aggrave, l'oreille peut
faire trs mal. Moi qui voulait partir en vacances demain au Nicaragua, je suis
bien parti ! Or, je crains que ces antibiotiques ne dtruisent ma flore intestinale
et ne fassent baisser mes immunits. Qu'en pensez-vous ? R.L. Pau.
R Pour dloger la cire qui bouche une oreille, il faut lui injecter un jet d'eau tide
plusieurs fois, l'oreille penche sur un lavabo, l'aide d'une poire en caoutchouc de la
dimension d'une grosse prune (vendue en pharmacie). Il ne faut rien introduire dans
les oreilles comme produits chimiques. Pas d'antibiotiques. Attendez que
l'inflammation cesse.
Q Je dois partir au Nicaragua en vacances, comme je vous l'ai dj dit, mais
je crains les moustiques. J'ai appris que les vgtariens ne sont pas touchs.
R Emportez quand mme avec vous une moustiquaire. Il existe aussi un
produit (toxique srement) qui loigne les moustiques.
Q J'ai remarqu depuis toujours que lorsque je mange des fruits, je ressens
de fortes nauses, la tte me tourne et j'ai besoin d'aller la selle. Mais si je
mange des lgumes crus ou cuits, je n'ai pas ces symptmes. Pourtant j'aime les
fruits, mme acides et j'en ai envie. Quant l'avocat, je le trouve indigeste, mme
pris seul. Il ne m'apporte que des ballonnements. Enfin, j'ai souvent les mains
froides.
R Votre sang est trop pais et de ce fait il circule mal. Alors, il n'arrive pas vous
rchauffer les mains. D'autre part, je souponne que vous mangiez des crales, du
pain, des ptes, ce qui fait double emploi avec les fruits. En effet, ces farineux doivent
se transformer en sucre par le foie, ce qui dpasse vos besoins calorifiques. Quand
vous aurez supprim les crales, vous pourrez manger les fruits sans problme.
Enfin, je ne recommande plus l'avocat. En effet, il bloque la digestion des autres repas,
freine la scrtion de l'insuline (ce qui donne un diabte provisoire).
Q J'ai mang du cresson et je ressens une brlure en urinant. Peut-on manger
des orties ?
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R On peut manger des orties cuites avec les lgumes ou en soupe, mais pas le
cresson qui renferme un poison amer. Tout ce qui est amer doit tre rejet. Les orties
contiennent presque 40 % de protines et il ne faut pas en abuser. Prenez-les en
mlange avec les autres lgumes. Pour les cueillir, il faut porter un gant pour ne pas
tre piqu.
Q Ma cousine, suite une chute de cheval l'aprs-midi, a eu des nauses vers
21 h et de la fatigue. Alors elle s'est fait accompagner aux urgences de l'hpital
o on lui a dit : "clatement de la rate, si on ne vous opre pas immdiatement,
demain matin vous tes morte". On lui a donc ouvert l'abdomen, on a fait 28
points de suture, pos un filet autour de la rate (avant on l'enlevait, parat-il).
D'aprs les chirurgiens, l'hmorragie interne l'aurait tue et beaucoup meurent
d'un clatement de la rate parce que fatigus ils se couchent et dcdent dans la
nuit ou peu aprs. Ma cousine me met en garde de ne pas hsiter une seconde,
d'emmener aux urgences mes enfants si suite une chute ou un coup, ils
ressentent nause et fatigue. Dois-je l'couter ? Pour ma part, je me mettrais au
lit, jener, si cela m'arrivait ou mes enfants. Ai-je raison ? Que se serait-il
pass si elle ne s'tait pas "fait oprer" ? Merci de vos lumires.
R Oui, en cas d'clatement de la rate (le scanner le confirmera) prcd par une
nause et de la fatigue, il faut d'urgence se faire hospitaliser, faute de quoi on risque
la mort. Les sutures arrtent l'hmorragie mortelle et la technique de poser un filet
autour de la rate au lieu de l'enlever me parat excellente. Par la suite, elle peut jener
pour hter la cicatrisation des blessures et rtablir la rate qui est prcieuse pour la
fabrication des globules blancs. Ne pas courir l'hpital au moindre coup non suivi
de nauses. Sinon, ne pas accepter l'opration si le scanner ne confirme pas un
clatement de la rate ou du foie.
Q J'ai des coliques insupportables avec diarrhes incessantes et prurit
l'anus. Je crains d'avoir un vers solitaire ou mme une pancratite aigu mortelle
qui va me tuer sous peu. Vous m'avez conseill le riz blanc, et pourquoi pas le
riz complet ? Mon voisin m'a donn des pches vertes que j'ai manges. Pensez-
vous que ce soit la cause ?
R Tous les fruits verts, cest--dire ? qui ne sont pas mrs, contiennent des poisons.
C'est bien la cause de vos ennuis. Mais rien de grave et cela passera. Le riz complet
ne sera pas support par vos intestins irrits par les fruits verts. Les fruits archi-mrs
ou mme blets sont plus faciles digrer que les autres. Mangez des lgumes cuits
durant deux jours, sans fruits.
Q Je pse 45 kilos pour 1,65 m et j'ai toujours faim. Je mange peine un kilo
de nourriture par jour car si je mange davantage mes selles ne sont plus
parfaitement moules. Alors, il m'arrive de manger des sucreries entre les repas
et d'autres choses nocives.
46
R Vous devez savoir qu'il n'existe pas d'hyginiste 100%. Certains le pratiquent
50%, tandis que d'autres n'arrivent mme pas 30%. D'autre part, il ne faut pas
chercher la perfection car votre hrdit n'est pas parfaite et vous ne l'avez pas choisie.
Alors, si vos selles ne sont pas parfaitement moules, il faut s'en contenter et manger
davantage que le kilo par jour. Car en cherchant la perfection, on risque de tomber
plus bas.
Q Comment concevez-vous la contraception fminine pour une femme vivant
d'aprs les rgles hyginistes ?
R Je rejette toutes les mthodes chimiques. Essayer les autres qui sont nombreuses.
Q Que pensez-vous de la rducation vertbrale aprs un accident grave de
voiture. Ces exercices sont-ils utiles ?
R Ces exercices sont pires qu'inutiles. Il faut que le corps se refasse de lui-mme
par les mouvements habituels quotidiens. Quand on veut hter les choses, on recule
plutt. Quand un bb commence marcher, on ne le force pas sinon il apprendra
plus lentement encore.
Q Est-ce que les selles molles sont un signe d'indigestion partielle ?
R Oui. C'est normal pour un dbutant hygiphile. Provisoirement, on peut prendre
du riz blanc de temps autre.
Q Les nauses durant la grossesse sont-elles un signe d'intoxication ?
R Oui, les nauses durant la grossesse sont un signe d'intoxication. Il faut attendre
qu'elles disparaissent et que l'on ressente une faim relle avant de manger.
Q Que pensez-vous des csariennes et des pridurales ?
R Une femme hygiphile n'a pas de problmes pour accoucher ni aucune douleur.
L'accouchement devrait procurer un certain plaisir comme toutes les fonctions
organiques : uriner, vacuer, manger, etc. Il faut refuser la pridurale. Accoucher la
maison avec une sage-femme.
Q La FIPIAD est une association qui a pour objectif d'tudier et de faire
connatre les mdecines alternatives . Nous avons eu connaissance, il y a peu,
de votre ouvrage "Le Goulag du Sida". Votre approche rjouit celles d'autres
tenants des mdecines dites douces et le choix d'une alimentation saine. Votre
ouvrage datant de 1987, votre exprience a d s'enrichir considrablement
depuis. Nous souhaiterions donc savoir, si aujourd'hui, votre point de vue est
47
rest inchang ou si vous avez t amen amender voire en changer certains
aspects. Dans l'intrt des malades, nous esprons une rponse rapide
R Je vous envoie ci-joint mon 2
me
livre sur le sida. Pour le jene, je ne le prconise
plus systmatiquement, surtout en cas de perte trs notable de poids. En cas de fivre,
instaurer le jene court jusqu' la chute de la fivre, et pas davantage. Les poisons
chimiques doivent tre arrts. Les malades doivent tre duqus par la lecture et
puis tre guids pas pas. Les analyses et les tests sont mal interprts, autant les
refuser. Pas de visites mdicales, ni d'ordonnances. Appliquer ce qui est rellement
constructif et pas de mesures farfelues. Pas d'antibiotiques, ni AZT, ni Trithrapie.
Q Que pensez-vous des traitements de sclrose (ou au laser) des petits
vaisseaux devenus apparents ? Est-il bon de le faire ou nfaste ?
R Ces traitements sont trs nfastes. Essayez les exercices mentionns dans mon
livre : "Hernie, Hmorrodes, Varices, etc."
Q Dconseillez-vous l'abandon total des noix diverses mme l'hiver ?
R Je conseille en hiver dix noisettes ou cinq noix chaque jour.
Q Est-ce que les aphtes sont un symptme de dsintoxication ?
R Oui, c'est un symptme de dsintoxication. Arrtez la cause pour que cette
limination se termine.
Q Quelles sont les chances de gurir une strilit (homme ou femme) ?
R Avec un menu hyginiste strict et un jene long, la plupart des personnes striles
redeviennent fertiles.
Q Il m'arrive de passer beaucoup de temps en pleine nature sauvage, aussi la
nuit souvent sans tente. Or, on parle beaucoup des tiques dont 10%
transmettraient des maladies graves l'homme. Qu'en pensez-vous ?
R Il faut se protger contre les tiques car ce sont des parasites trs difficiles
dloger par les soins hyginistes.
Q Bien que j'approuve 95% l'hyginisme, j'ai du mal penser que 100%
des maladies dites "infectieuses" seraient non transmissibles. Je comprends que
le microbe n'est rien et le terrain tout, mais pourtant ... J'ai connu un couple qui
avaient fait une grippe le mme jour et avec les mmes symptmes. Comment
l'expliquer si aucune transmission n'est possible ?
48
R Une certaine transmission assez limite est toujours possible quand le terrain est
propice. En gnral, la contagion n'est pas possible par l'air, le contact ou les aliments.
Mais un contact intime avec un terrain toxique peuvent dclencher une contagion
limite.
Q J'ai lu l'histoire d'un jeune touriste qui aurait attrap un "virus inconnu"
en Afrique qui l'a totalement paralys au bout de quelques jours. Comment
expliquez-vous cela ?
R C'est le traitement qui l'a paralys, sinon le vaccin, mais pas le malheureux virus.
Q Deux personnes de ma connaissance sont rcemment passes au menu
hyginiste strict. Est-ce que le jene peut leur apporter un bnfice pour la sant
?
R Le jene peut liminer des poisons vieux de plusieurs annes en arrire.
Q Un ami polonais que j'ai rencontr tout rcemment en Laponie, o il habite
8 mois par an, ne sait rien de l'hyginisme. Il a t opr du cur et il prend des
mdicaments. Est-ce qu'il peut arrter ces mdicaments ?
R Il peut arrter progressivement tous les mdicaments sauf les antirejet. En mme
temps suivre le menu hyginiste.
Q Que pensez-vous de la guerre bactriologique ? C'est fictif ?
R Oui, la guerre des microbes est fictive. Mais celle des produits chimiques est
relle.
Q Je suis due de ne pas reprendre de poids (39 k pour 1,60 m) et je me
demande s'il ne manque pas quelque chose dans mon alimentation.
R Peut-tre le manque d'exercices musculaires ou de sommeil en est la cause.
Q Comment faire scher les bananes ? Comment les conserver ?
R On peut faire scher les bananes peles, les figues, les raisins, les cerises, les
prunes, en les mettant au soleil s'il est suffisamment fort plusieurs jours (pas la nuit).
Puis les garder dans un sac ferm hermtiquement laide dune ficelle pour que
lhumidit ny pntre pas. Ne pas mettre au frigo, qui est toujours humide.
Q j'ai une angine de poitrine avec une douleur pas trop forte mais supportable.
J'ai t consult un cardiologue qui m'a prescrit un mdicament qui m'a soulage
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sur le champ. Il est vrai que je suis trs stresse par ma mre en visite chez moi
depuis plusieurs jours, et mme surmene.
R Il faut viter le stress et le surmenage qui sont la cause de vos ennuis. Relaxez-
vous, dtendez-vous et pas de poisons chimiques qui risquent d'avoir des
consquences nfastes. Comme votre mre partira dans quelques jours, tout va rentrer
dans l'ordre aprs son dpart. Tant que vous tes stresse il ne faut rien manger. De
toute faon votre apptit sera coup.
Q Dans le cas o nous devions subir une intervention chirurgicale, par
exemple, comme lors d'un accident, quelles attitudes devons-nous suivre aprs
l'intervention ? Refuser la poche de glucose ? Ne pas s'alimenter ? Pendant
combien de jours ?
R Il faut refuser les perfusions, jener jusqu'au rtablissement total. D'ailleurs,
vous n'aurez pas faim.
On "trinque" . . .
Mme sans alcool.
Vrits insolentes
Et insolites.
"D'abord ne pas nuire"
HIPPOCRATE.
"L'ignorance est la base
De tous les maux"
"Le monde souffre
Parce qu'il ne sait pas
Librer de l'esclavage
Gandhi.
Les fossoyeurs du progrs
Les mandarins contre les
Pionniers de la Saicnec
(1942) Auguste Lumire,
Et "Le bon sens ne
S'apprend pas la
Facult" dans Vrits de
Demain p. 211 (1951).
Thorie de la vaccination:
Inoculer une maladie
Pour s'en protger . . .
Grande simplicit et
Trs scientifique
50
C'est comme un fou se
Donnant des coups de
Marteau sur la tte
Pour s'entraner . . .
C'est comme une femme
Se prparant au mariage
En se prostituant
(Souillure).
On doit ces dcouvertes
A des pseudos savants.
Une vaccination est la
Premire pollution du
Sang, non une protection
Prventive.
Une contamination
Une infection faisant
Baisser le potentiel vital
De l'organisme.
Conduit au cancer et
Rend infcond.
Des gnticiens se
Demandent si l'embryon
Humain est un humain ?
A moins d'tre produit
Par un "gland" ou une
Truie, il se pourrait bien
Avoir fait des annes
D'tudes pour dire des
Aneries est inquitant
Pour l'humanit !
Il est vrai que
L'intelligence humaine
Est sans limite,
Puisque fonde sur
Une btise infinie.
En biologie tout produit
Chimique de synthse est
Un toxique pour la
Cellule. Ce ne sont pas
Les empoisonneurs
Patents,
Fabricants de drogues en
Tous genres . . . et le sang
Contamin, qui
Apporteront les rponses.
51
Quand et o
Seront enseigns
L'hygine gnrale et
L'Hyginisme ?
Par M. Calmon
COURRIER
Cher Monsieur Mossri,
Je viens d'arrter le caf, non par volont (impuissante face cette drogue
diabolique), mais parce que mon corps, se purifiant, le rejette avec opinitret. Rien
faire, a ne passe plus. Une fois qu'on a soulev le voile et entraperu une vision du
paradis, c'est trop tard. On ne peut plus faire marche arrire, faire comme si de rien
n'tait, du moins si la raison flanche, le corps, lui, bien plus sage, lutte hroquement
pour y retourner. Y. M

52
Les anciens numros de la revue
Le bon guide de lhyginisme
N 1 Numro spcial sur la grippe
N 2 Numro spcial sur le cholestrol
N 3 Numro spcial sur la migraine
N 4 Numro spcial sur le diabte (1)
N 5 Numro spcial sur le diabte (2)
N 6 Numro spcial sur les bbs (1)
N 7 Numro spcial sur les bbs (2)
N 8 Numro spcial sur l'hypertension
N 9 Numro spcial sur les tumeurs aux seins, les fibromes
N 10 Numro spcial sur les carences (1)
N 11 Numro spcial sur les carences (2)
N 12 Numro spcial sur les tiques, le coeur, l'otite
N 13 Numro spcial sur la phlbite, les varices, l'artriosclrose
N 14 Numro spcial sur la cystite
N 15 Numro spcial sur le foie (1)
N 16 Numro spcial sur le foie (2)
N 17 Numro spcial sur les antibiotiques
N 18 Numro spcial sur la grippe la bronchite, l'asthme
N 19 Numro spcial sur les beaux progrs de la medecine
N 20 Numro spcial sur les femmes, la mnopause, les enfants
N 21 Numro spcial sur les yeux et les dents
N 22 Numro spcial sur la fatigue
N 23 Numro spcial sur les erreurs mdicales
N 24 Numro spcial sur le sommeil
N 25 Numro spcial sur l'estomac et les intestins
N 26 Numro spcial sur le cancer
N 27 Numro spcial sur le coeur, l'hypertension, la trombose
N 28 Numro spcial sur l'aspirine et la migraine
N 29 Numro spcial sur la goutte et la sciatique
N 30 Numro spcial sur la grippe et les virus
N 31 Numro spcial sur la dpression
N 32 Numro spcial sur les ulcres
53
N 33 Numro spcial sur l'anmie et les calculs
N 34 Numro spcial sur la constipation et les calculs
N 35 Numro spcial sur l'ostoporose et les allergies
N 36 Numro spcial sur le sida, les mycoses et les hmorrodes
N 37 Numro spcial sur les virus et la grippe
N 38 Numro spcial Maladie de la peau et Oedme
N 39 Numro spcial Constipation et Clon
N 40 Numro spcial Tumeurs et Fibromes
N 41 Numro spcial bronchite, asthme et allergie
N 42 Numro spcial Arthritisme
N 43 Numro spcial sur L'estomac
N 44 Numro spcial sur L'Hypertension et les Phlbite
N 45 Numro spcial sur Le coeur et les artres
N 46 Numro spcial sur l'estomac et les intestins
N 47 Numro spcial Bbs/Enfants
N 48 Numro spcial Cholestrol/Bbs/Enfants
N 49 Numro spcial Prostate
N 50 Numro spcial Rgles, Ostoporose, Mnopause, Boule, Fibrome, Incontinence
N 51 Numro spcial Peau / Foie / Hmorrodes
N 52 Numro spcial Recherche / Le faux cancer
N 53 Numro spcial Recherche / Cancer (2)
N 54 Numro spcial Virus / Microbes
N 55 Numro spcial Poisons
N 56 Numro spcial Yeux / Anmie
N 57 Numro spcial Virus & Microbes
N 58 Numro spcial Dpression/Migraine/Allergie
N 59 Numro spcial Recherche mdicale et effets secondaires
N 60 Numro spcial Blessures et ulcres
N 61 Numro spcial stimulation
N 62 Numro spcial plantes mdicinales et tisanes
N 63 Numro spcial maladies de la peau
N 64 Numro spcial Dpression et hpatite
N 65 Numro spcial intelligence des cellules
N 66 Numro spcial sommeil
54
N 67 Numro spcial crises curatives
N 68 Numro spcial Diabte et hypoglycmie
N 69 Numro spcial bbs et enfants
N 70 Numro spcial Bbs et enfants (suite)
N 71 Numro spcial Anmie
N 72 Numro spcial Glaucome, acouphnes, nerfs et spondylite
N 73 Numro spcial
Hors-srie N1, 2 et 3

55
Publications

Tarifs et commandes sur www.hygienisme.org
Revues
Les hyginistes purs :
La revue comporte 42 numros, parus entre 1994 et 2000, disponibles en format
papier ou en tlchargement pour les numros puiss.
Le bon guide de lhyginisme :
La revue comporte 73 numros, parus entre 2001 et 2013, disponibles en format
papier ou en tlchargement pour les numros puiss.
Les hors-srie : Il existe 3 numros hors-srie disponibles en format papier ou en
tlchargement pour les numros puiss.

Enregistrements
Il existe 101 enregistrements d1h30 environ chacun, enregistrs entre 1990 et 2010
lors de confrence, de causeries ou de sances de questions / rponses. Ces
enregistrements ont t re-masteriss en 2014, et sont disponibles en format
numrique mp3, uniquement par tlchargement.

Livres
Albert Mossri :
La nutrition hyginiste
A la recherche de la sant parfaite
Plus jamais mal portant
Le Jeune meilleur remde de la nature
Lanti-mdecine tome 1 et 2
La sant par les aliments compatibles
Les lois de la nature vivante
Manger pour vivre sans maladies
Sant radieuse par le jene
Hernie, Hmorrodes, Ptoses, Varices, dplacement de la matrice
Les 40 supercheries de la mdecine
Le Petit Guide du dbutant (brochure)
Lhomme, le singe et le paradis
Le goulag du sida Tome 1 et 2
La nourriture idale
Jeuner pour revivre
La sant par la nourriture
Confiez votre sant la nature
Mangez nature, sant nature tome 1 et 2
Le rhume cet inconnu,
56

Dr H. Shelton :
Lalimentation Suprieure
Le jene