Turbo Code

La communication distance (tlphone, tlvision, satellite, etc.
.) , entre Machines et usagers ncessite des lignes de transmission acheminant linformation sans la modifier. Les lignes utilises sont en gnral loin dtre parfaites . Pour cela, linformation devra tre code dune manire spciale permettant de dceler les erreurs, ou ce qui est encore mieux de les corriger automatiquement. On a t amen concevoir des codes dtecteurs et correcteurs derreurs. La dcouverte des Turbo Codes au dbut des annes 90, dans le cadre d'un contrat de recherche entre France Tlcom et l'ENST-Bretagne, reprsente une avance incontournable pour les systmes de codage d'information. En effet, cette technologie est devenue une brique de base pour fiabiliser les transmissions numriques de donnes, grce son pouvoir de correction ingal. La plupart des grands systmes de transmission terrestres ou satellitaires l'ont d'ailleurs adopt. Dans ce contexte et paralllement une politique d'intgration de cette technologie dans les normes.
1 Qu'est-ce que les Turbo Codes ?

Toute information, qu'il s'agisse de vido, de voix ou de donnes, peut subir des transformations lors d'une transmission distance. Ceci peut tre d des rflexions multiples sur des obstacles, ou des attnuations dues au canal de transmission. Pour protger les donnes numriques lors d'un transfert, il existe des technologies de codage correcteur d'erreur (FEC), ou codage de canal, qui ajoutent une information de redondance selon des rgles qui sont connues du rcepteur. Il permet donc d'extraire au mieux l'information d'origine, mme si le signal est fortement altr.
2 Bases des communications numriques

But : transmette des donnes binaires de faon fiable sur un canal bruit
Bruitage alatoire simple : - canal discret : Yn = Un + Wn bruit Wn binaire - canal continu : Un modul en +1/-1 => Un, Yn = Un + Wn bruit Wn rel, loi gaussienne.
Lutter contre les erreurs de transmission => code correcteur
Ide : rajouter des bits supplmentaires, redondants ;

en pratique,
des combinaisons linaires des bits utiles
Exemple : le code de Hamming (7,3)
3 Familles de codes correcteurs

Objectif : structurer les codes, pour remplacer des code-books gants par des algorithmes de codage et de dcodage Essentiellement 3 familles de codes : 1 - les codes algbriques 2 - les codes graphiques 3 - les codes convolutifs
i.
Les codes algbriques
Construction gnrale : Slectionner 2k mots parmi les 2n mots de n bits.Presque toujours, les codes sont linaires. Le plus souvent, les codes sont cycliques, engendrs par un seul mot de code, que lon dcale (le polynme gnrateur)
Le choix de g(X) fixe les proprits du code (pouvoir correcteur, distance minimale, ...) et les algorithmes de codage/dcodage Historiquement: Les plus anciens (codes de Hamming, de Golay, codes BCH, de ReedSolomon, de Reed-Muller, etc.)
2.
Codes trs structurs, performants aux petites longueurs (n<1000). Nont jamais permis datteindre la capacit du canal : cart de 3 dB au-dessus de la limite thorique, sur un canal gaussien.
ii.
Les codes graphiques
Ide : Poser n-k contraintes de parit au hasard sur les n bits

De faon quivalente, code = noyau de H, matrice (n-k)*n creuse
iii.
Les codes convolutifs Codes
linaires, fonds sur la convolution discrte : La longueur du mot de code est quelconque. On peut faire aussi du filtrage avec H(Z) de longueur infinie (IIR). Ici, le rendement est r=1/2. Pour un rendement de k/n : les hi sont des matrices (n-k)*k
=> On lit k bits en entre, et on en produit n-k de plus en sortie.
Implmentation :
Filtre FIR : R(Z) = H(Z)*U(Z)
Filtre IIR : R(Z) = H(Z)*U(Z)/(1+G(Z)]
Soit R(Z) = H(Z)*V(Z) avec V(Z) = G(Z)*V(Z) + U(Z)
Performances :
- complexit de dcodage : fonction du nombre dtats = n - atteignent la capacit du canal pour n tendant vers linfini... => Cest de cette famille que sinspirent les turbo-codes.
3 Turbo-Codes
Premire ide : les codes
produits (srie ou parallle) Avantages :
Inconvnients :
Schma de principe dun turbo-code parallle

Deuxime ide : introduire un entrelaceur entre les deux codeurs (brise les patterns derreurs/disperse les erreurs rsiduelles)
Performance :
Quelques diximes de dB au-dessus de la puissance minimale pour mettre sans erreurs.
Conclusion
Satellites dfilement, satellites gostationnaires, rseaux internationaux, tlconfrence, disque compact sont nourris d'une information de plus en plus souvent traite par des mthodes mathmatiques qui s'appuyant sur lectronique raffine. L'amlioration qualitative de la transmission peut galement tre ralise en agissant sur le canal (cbles, fibre optique etc. ), ainsi que l'information transmise. Cette information est considrer comme des ensembles de symboles gnrent par la source. Avant de transmettre de tels symboles travers le canal perturbation, il est y ajout une certaine redondance pour l'apport de certains symboles, appels symboles de contrles et dont la raison est indiquer au destinataire la prsence
d'erreurs et mme de lui donner la possibilit de les corriger, c'est le cas de codes dtecteurs et correcteurs d'erreurs. Mais, lorsquon veut un systme de codage puissant, on peut envisager deux (ou plus) niveaux de codage (concatnation srie), dans le but dexploiter les avantages du premier code pour minimiser les inconvnients du deuxime et/ou linverse, afin de reconstituer linformation mise avec beaucoup plus de fidlit.

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Lutter contre les erreurs de transmission => code correcteur

Ide : rajouter des bits supplmentaires, redondants ;

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Les codes graphiques

Ide : Poser n-k contraintes de parit au hasard sur les n bits

Les codes convolutifs Codes

=> On lit k bits en entre, et on en produit n-k de plus en sortie.

Filtre FIR : R(Z) = H(Z)*U(Z)

Filtre IIR : R(Z) = H(Z)*U(Z)/(1+G(Z)]

Soit R(Z) = H(Z)*V(Z) avec V(Z) = G(Z)*V(Z) + U(Z)

produits (srie ou parallle) Avantages :

Schma de principe dun turbo-code parallle

Quelques diximes de dB au-dessus de la puissance minimale pour mettre sans erreurs.

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