Le , le Parlement britannique adopte une modification constitutionnelle par l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (AANB) de 1907, 7 Ed. VII, c. 11 (R.-U.), établissant une nouvelle formule de répartition des subsides fédéraux aux provinces. Cet amendement constitutionnel se fait avec l'accord des provinces.
Annie McDonald Langstaff devient la première femme diplômée d'une faculté de droit au Québec. Le Barreau du Québec refuse son admission pour l'examen. Elle porte la cause devant les tribunaux[1],[2].
Le , dans l'arrêt Bonanza Creek Gold Mining Co. v. The King, (1916) 1 A.C. 566, le comité judiciaire du Conseil privé énonce le principe que la constitution du Canada est le résultat d'un pacte ou traité entre colonies.
Le , la Cour suprême du Canada rend jugement dans l'affaire Edwards c. Canada, [1928] S.C.R. 276. Selon les juges, les femmes n'entrent pas dans la définition que le British North America Act donne à l'expression « qualified persons » et ne peuvent donc pas exercer de fonctions politiques sans modifier la loi.
Le x, le Parlement du Québec adopte la Loi modifiant le Code civil et le Code de procédure civile relativement aux droits civils de la femme (S.Q. 1931, c. 101).
Le , dans l'arrêt British Coal Corporation v. The King, (1935) A.C. 500, le comité judiciaire du Conseil privé reconnaît la validité de la décision du Parlement fédéral d'abolir les appels au Conseil privé en matière criminelle, à la suite de l'abolition, par le Statut de Westminster, du Colonial Laws Validity Act.
Le , la loi accordant aux femmes le droit de vote et d'éligibilité est adoptée par le Conseil législatif du Québec et sanctionnée par le lieutenant-gouverneur.
Le , le Parlement britannique adopte l'AANB de 1940, 3-4 Geo. VI, c. 36 (R.-U.), qui accorde au Parlement fédéral la compétence exclusive de légiférer en matière d'assurance-chômage. Cette modification constitutionnelle fait suite à trois années de négociations entre le fédéral et les provinces. Il s'agit du premier transfert par amendement constitutionnel d'une compétence législative entre les deux ordres de gouvernement.
Le x décembre, le Parlement canadien adopte une loi qui modifie la Loi sur la Cour suprême, abolissant les appels au comité judiciaire du Conseil privé, S.C. 1949 2e session, c. 37, art. 3. (La possibilité d'appel étant maintenue pour les litiges commencés avant le , le comité judiciaire rendra sa dernière décision dans une affaire canadienne en 1960.)
Le , le Parlement du Québec adopte la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée (S.Q. 1963-64, c. 66). La loi entre en vigueur le 1er juillet de la même année[14].
Le , le Parlement fédéral du Canada adopte la Loi modifiant le droit pénal, 1968-69 (Can.), c. 38. La loi décriminalise entre autres la contraception, l'avortement et l'homosexualité[16],[17].
Le x, le Parlement du Québec adopte la Loi modifiant le Code civil (S.Q. 1969, c. 74) qui permet la dissolution du mariage par le divorce légalement prononcé[18].
Le x, le Parlement du Québec adopte la Loi modifiant de nouveau le Code civil et modifiant la Loi abolissant la mort civile (L. Q. 1971, c. 84), qui définit les conditions dans lesquelles s'effectueront dorénavant les prélève d'organes humains[19].
Le , l'Office de révision du code civil dépose son rapport à l'Assemblée nationale du Québec. Le rapport est publié en deux volumes. Il s'agit d'un projet commenté de code civil[23],[24].
Le , le Parlement du Québec adopte la Loi instituant un nouveau code civil et portant réforme du droit de la famille (L.Q. 1980, c. 39). C'est en fait le livre deuxième (portant sur le droit de la famille) du nouveau Code civil du Québec qui est adopté. La loi entre en vigueur les et (sous réserve de certaines dispositions qui posaient problème au plan constitutionnel)[26].
Le x décembre, le premier ministre René Lévesque demande à Jacques-Yvan Morin « d'entreprendre la rédaction d'un document destiné à préparer la discussion sur l'opportunité de doter le Québec d'une constitution formelle. » MM. Jean-K. Samson, Jules Brière, David Payne et Jules-Pascal Venne, M. Guy Versailles participent à la rédaction du document[29].
Le , l'Assemblée nationale du Québec adopte la Loi portant réforme au Code civil du Québec du droit des personnes, des successions et des biens (L.Q. 1987, c. 18). Il s'agit de l'adoption des livres premier, troisième et quatrième du nouveau Code civil du Québec[31].
Le , le Parlement du Québec adopte un deuxième Code civil du Québec à l'unanimité des membres de son Assemblée nationale. Le code remplace à la fois le Code civil du Bas-Canada et les lois des 1980 et 1987 qui avaient introduit plusieurs livres du premier Code civil du Québec[32],[33].
Le , sanction de la Loi sur l'Institut québécois de réforme du droit (L.Q. 1992, c. 43)[34],[35], adoptée par le Parlement du Québec. En 2010, cette loi n'était toujours pas en vigueur[34],[36],[37].
↑Re Labrador Boundary: Reference to Judicial Commitee of the Private Council of a question as to the location of the boundary between the Dominion of Canada and the Colony of Newfoundland