Waterloo Bridge
Le Waterloo Bridge (en français : « pont de Waterloo ») est un pont routier — que l'on peut tout de même également traverser à pied — au-dessus de la Tamise, à Londres. Il est situé entre les Blackfriars Bridge et Hungerford Bridge, à proximité de la gare de Londres-Waterloo.
Waterloo Bridge | |
Le Waterloo Bridge vu depuis l'EDF Energy London Eye. | |
Géographie | |
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Pays | Royaume-Uni |
Commune | Londres |
Coordonnées géographiques | 51° 30′ 31″ N, 0° 07′ 01″ O |
Fonction | |
Franchit | Tamise |
Caractéristiques techniques | |
Type | pont en poutre-caisson |
Longueur | 375 m |
Largeur | 24 m |
Construction | |
Inauguration | 1945 |
Concepteur | John Rennie |
Historique | |
Protection | Grade II* |
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Historique
modifierLe premier pont situé sur le site a été conçu par John Rennie, construit à partir de 1811[1] et ouvert en 1817[1] comme un pont à péage. Avant son ouverture, il était connu sous le nom de Strand Bridge[1].
Pour l'inauguration du pont, une tribune avait été prévue pour le corps diplomatique, l'ambassadeur de France René Eustache d'Osmond fit savoir qu'il ne participerait pas à cette cérémonie à cause du nouveau nom du pont, nommé d'après la bataille de Waterloo ; défaite française et victoire britannique[1]. L'ayant su et par solidarité[1], l'ensemble du corps diplomatique par le truchement du prince Esterhazy déclina l'invitation en prétextant que c'était une affaire purement anglaise[2].
Le pont a été nationalisé en 1878 et donné au Metropolitan Board of Works, qui a supprimé le péage du pont. Sa construction avait posé de sérieux problèmes et les nouveaux propriétaires le consolidèrent.
Dans les années 1920, les problèmes allaient en augmentant. London County Council décida la démolition et la reconstruction d'un nouveau pont conçu par Giles Gilbert Scott. Ce fut le seul pont sur la Tamise à avoir subi des dégâts par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le dissident Guéorgui Markov y est empoisonné par les services secrets bulgares en 1978 avec un « parapluie bulgare » et meurt peu après[1].
Postérité
modifierL'ouvrage a servi de point d'observation à plusieurs artistes dont Monet (Le Pont de Waterloo, 1903), Whistler, Turner[1], et Constable[3].
Il est aussi cité par les poètes Shelley et Thomas Hood[1]. Le groupe The Kinks compose la chanson Waterloo Sunset en y faisant référence[1].
Le pont est également connu pour ses suicides[1].
Notes et références
modifier- « Waterloo, morne pont », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Source Mémoires de Madame de Boigne.
- Constable au centre d'art de Yale