Union des organisations de secours et soins médicaux
L'Union des Organisations de Secours et de Soins Médicaux est une organisation non gouvernementale internationale humanitaire qui fournit des soins de santé dans les zones contrôlées par les rebelles du Nord-Ouest de la Syrie[1],[2]. L'ONG donne naissance à l'ONG française Mehad en 2022.
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Histoire
modifierL'UOSSM (initialement Union des organisations syriennes de secours médicaux) est fondée en 2012 à Paris par un groupe de médecins syriens expatriés[3] et devient ensuite une organisation internationale[4], fédérant des organisations de plusieurs pays : France, États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Suisse et Turquie. En 2015, son budget annuel s'élève à 18 millions de dollars[1].
L'UOSSM a des bureaux dans huit pays[1] dont la France, les États-Unis et le Canada[3],[5].
En 2022, l'UOSSM France devient Mehad[6],[7] (signifiant berceau en arabe) et prend son autonomie.
Activités médicales
modifierL'UOSSM fournit des soins et des équipements médicaux gratuits à plus de cent établissements de santé syriens[3],[1]. Les services fournis par l'UOSSM comprennent les soins de santé primaires, la pédiatrie, la gynécologie, la médecine interne, la nutrition, les maisons de santé, la pharmacie, la vaccination[8] et les soins intensifs[9].
L'ONG assure également la formation de personnels soignants (notamment secouristes, médecins, infirmiers et chirurgiens) à la médecine d'urgence et à la médecine de guerre en Syrie, puis, en 2022, en Ukraine[10].
Quatre hôpitaux de l'UOSSM utilisent la télémédecine[11]. Depuis 2016, l'organisation utilise 480 panneaux solaires pour alimenter en partie (30 à 40 %) un hôpital[12],[13] ainsi qu'un véhicule électrique pour livrer des vaccins[14].
Témoignages et plaidoyer
modifierEn 2017 et 2018, l’organisation témoigne des attaques chimiques en Syrie[15],[16],[17].
En 2018, l’UOSSM appelle la communauté internationale à fournir une aide alimentaire et un abri aux Syriens[18].
En 2020, l’UOSSM appelle à un soutien international accru aux organisations de santé en Syrie et fait état de cas de COVID-19 submergeant les hôpitaux[19],[20].
Attaques d'hôpitaux et de personnels
modifierEn 2016, quatre membres du personnel de l'UOSSM sont tués à Alep lorsque des frappes aériennes touchent deux ambulances[21],[4].
Selon l'UOSSM, 85 de leurs hôpitaux ont été attaqués en 2020[3]. Elle impute ces attaques aux forces gouvernementales russes et syriennes[22],[23].
Personnes clés
modifierVoir également
modifierNotes et références
modifier- (en-CA) « Canadian surgeon risks his life to help Syrians caught in civil war », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
- (en-CA) « Doctors should not be used as weapons of war: says Nott in Oakville », InsideHalton.com, (consulté le )
- (en) « Lives Lost: Doctor chose to stay, work in war-torn Syria », ABC News (consulté le )
- (en) « Syria air raid kills four medical workers near Aleppo », the Guardian, (consulté le )
- « How To Do Brain Surgery In A War Zone », NPR, (lire en ligne)
- « Séisme en Syrie : 'Il y a une énorme pénurie de médicaments et d'abris', témoigne un humanitaire | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
- (en) « Mehad | ReliefWeb », sur reliefweb.int, (consulté le )
- (en-US) « Nearly 83,000 Syrian people in Ariha experiencing severe shortages in medical sector », Enab Baladi, (consulté le )
- (en-CA) « Meet the Edmonton doctor saving lives in Syria », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
- « Raphaël Pitti met son expérience de formateur de médecins syriens au service des Ukrainiens », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne)
- (en) « How webcams are helping Canadian doctors save lives in Syria », CTVNews, (consulté le )
- (en-GB) « Solar power for Syria », www.power-technology.com, (consulté le )
- (en-US) Brooks, « Canadian medical aid group sets up solar powered hospital after years of work – Global News Network » (consulté le )
- (es-MX) « Ponen a prueba vehículo eléctrico para atención sanitaria en zonas de guerra », Forbes México, (consulté le )
- (en) « 83 people, including 25 children, reportedly killed in Syria gas attack », NBC News, (consulté le )
- (en) « Dozens dead in 'one of worst chemical strikes in Syrian history' », Sky News (consulté le )
- Célian Macé et Aude Massiot, « Syrie: «Cette attaque chimique ne pouvait que provoquer un massacre» », sur Libération (consulté le )
- (en-US) « Flooding displaces thousands of refugees in northern Syria - National | Globalnews.ca », Global News (consulté le )
- (en) « The Latest: Rebel-held NW Syria facing unprecedented surge », The Independent, (consulté le )
- Lisa-Marie Gervais, « La bombe à retardement de la Syrie », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Four Medics Killed in Strike on Clinic near Syria's Aleppo », Naharnet, (consulté le )
- (en) « Canadian-run hospital in Syria 'completely destroyed' », CTVNews, (consulté le )
- (en) « Health care in Syria 'weaponized' by gov't forces, Russian allies: report », CTVNews, (consulté le )
- « Airstrike destroys Syrian cave hospital built under 18 metres of solid rock », CBC, (lire en ligne)
- « « En Syrie, dix ans à soigner sous les bombes pendant que les autorités internationales détournent le regard » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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