Tricot rayé

nom vernaculaire ambigu

Les tricots rayés sont des serpents marins du genre Laticauda de Nouvelle-Calédonie.

Tricot rayé
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Tricot rayé » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après
Tricot rayé commun

Taxons concernés

trois espèces du genre Laticauda

Ils se nourrissent en mer (prédateurs de murènes et de congres[1],[2],[3]) mais vivent la plupart du temps sur terre[1],[3] pour digérer, muer, se reproduire ou pondre.

Ils passent la moitié du temps sur terre, et l'autre moitié dans l'eau[3].

Serpents au venin mortel (leur morsure équivaut à dix fois celle du cobra royal et 40 fois le crotale diamantin), ils ne sont pas du tout agressifs et restent très craintifs.

Ovipares, ils pondent leurs œufs à terre.

Ils ne sont dangereux que lorsqu'ils se sentent dérangés, menacés ou observés. Les morsures sont extrêmement rares[réf. souhaitée] (mais doivent être traitées immédiatement).

Certains affirment à tort que du fait d'une bouche trop petite, le seul endroit où il peut mordre est la peau entre les doigts, en réalité il peut ouvrir la gueule à cent quatre-vingt degrés, ce qui implique une possibilité de morsure où il veut[4],[5].

Les enfants de Nouvelle-Calédonie ont l'habitude de jouer avec eux[6],[7].

Trois espèces cohabitent :

Les deux espèces L. laticaudata et L. saintgironsi, bien que d'apparence similaire, ont des divergences profondes[3].

Notes et références

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  1. a b c et d « Guide Lagon », sur www.cebc.cnrs.fr (consulté le )
  2. Xavier Bonnet et Thomas Fauvel, Amélioration des connaissances sur les tricots rayés en province Sud et leur utilisation en tant que bio-indicateurs, Direction de l'Environnement - Province Sud, (lire en ligne)
  3. a b c d e et f [PDF]F. Brischoux (pages 28, 69, 174, 309), « Thèse: Ecologie des tricots rayés de Nouvelle-Calédonie », sur cebc.cnrs.fr, (consulté le )« En Nouvelle Calédonie, sont présentes deux espèces de Laticauda, appelées localement tricots rayés. Il s’agit de L. saintgironsi (le tricot rayé jaune, endémique, Cogger & Heatwole 2006 ;Fig 2) et de L. laticaudata (le tricot rayé bleu ;Fig 2 ). (…) nous avons eu affaire à un rebondissement inattendu: (…) deux espèces sympatriques de tricots rayés de Nouvelle-Calédonie a très rapidement montré que, sous des apparences très semblables, ces animaux étaient complètements différents.(…) L. laticaudata et L. saintgironsi exhibent des divergences profondes, quel que soit le paramètre examiné. En caricaturant, on pourrait dire que ces deux espèces de serpents n'ont en commun que leurs anneaux noirs. La vie sous-marine (…) moitié de leur temps. Ces animaux passent l'autre moitié de leur vie à terre. »
  4. « Tricot rayé : le plus célèbre serpent marin de Nouvelle-Calédonie », sur gitesnouvellecaledonie.nc (consulté le )« On entend souvent dire que le seul endroit où il peut mordre est la peau entre les doigts, du fait de sa toute petite bouche. Néanmoins, certaines sources appellent à la prudence en attestant qu'il peut mordre où il veut. »
  5. « LE TRICOT RAYE », sur nouvelle-caledonie-tourisme.fr/ (consulté le )« peuvent mordre n’importe quelle partie du corps »
  6. « Fiche espèce n°1254 créée par Eric GUIDOUX : », sur fran.cornu.free.fr (consulté le )« Les enfants jouent fréquemment avec ces serpents sur terre et les accidents peuvent être fatals »
  7. Thierry Montoriol, « Nouvelle-calédonie: les sortilèges de la mer de corail », Bateaux,‎ , page 2 et 3 (lire en ligne)« il est le seul avec lequel les enfants ont l’habitude de jouer sans danger. […] de tricots rayés assez dociles pour que les enfants jouent avec leurs queues. »
  8. a et b « Laticauda laticaudata (Linnaeus, 1758) », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ) : « Tricot rayé bleu, Tricot rayé à lèvres sombres, Plature à bandes ( French ) »
  9. « Laticauda saintgironsi Cogger & Heatwole, 2006 », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
  10. Harold HEATWOLE et François BRISCHOUX, « Présence suspectée du tricot rayé à lèvres jaunes Laticauda colubrina (Schneider, 1799) (Elapidae, Laticaudinae) à Wallis et Futuna », Bull. Soc. Herp. Fr., no 147 : 347-350,‎ (lire en ligne)
  11. a et b « Laticauda colubrina (Schneider, 1799) », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )« Tricot rayé jaune, Tricot rayé à lèvres jaunes, Plature couleuvrin ( French ) »

Sources

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  • Notes du Centre d'études biologiques de Chizé (UPR1934 CNRS), CNRS DR15 - La Lettre de la Délégation n° 202.