Transport ferroviaire en Turquie
Le transport ferroviaire en Turquie est un service de transport de voyageurs et de marchandises via un réseau de chemin de fer exploité par l'entreprise publique Türkiye Cumhuriyeti Devlet Demiryolları (TCDD) en Turquie. Il existe aussi des réseaux ferrés de tramway et de métro.
Longueur du réseau | 10991 km[réf. nécessaire] |
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Écartement | 1 435 |
Le réseau ferroviaire est à écartement normal (1 435 mm).
Histoire
modifierXIXe siècle
modifierLa construction de la première ligne de chemin de fer en Turquie a commencé en 1856, sous l'Empire ottoman, par une compagnie britannique. Par la suite, les Allemands et les Français ont également construit des lignes — pour des motifs à la fois économiques et stratégiques, en raison de la position importante de la région dans le commerce entre l'Europe et l'Asie.
XXe siècle
modifierXXIe siècle
modifierÀ la fin 2008, les chemins de fer de Turquie comportent 10 991 km de ligne[1]. Depuis 2009, les TCDD exploitent aussi une ligne à grande vitesse, reliant actuellement (2013) Ankara à Eskişehir et à Konya.
En 2014, la Turquie possède également une ligne de TGV de 533 km reliant Istanbul à Ankara avec des arrêts à Bozüyük, Bilecik, Pamukova, Sapanca, İzmit et Gebze.
La même année, TCDD a inauguré la ligne de TGV entre Istanbul et Konya.
En 2021, la Turquie s'ouvre la possibilité d'améliorer sa relation ferroviaire avec l'Arménie[2].
Aujourd'hui
modifierLes lignes Ankara-Izmir, Ankara-Bursa, Ankara-Sivas sont toujours en construction.
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Un train de fret sur la Yolçatı-Tatvan demiryolu (tr), vers la ville de Tatvan et le réservoir de Keban. Il transporte probablement des biens en direction de l'Iran. Octobre 2022.
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Un train sur la Irmak-Zonguldak demiryolu (tr) traverse la rivière de Filyos entre Bolkuş et Karabük. Décembre 2022.
L'industrie ferroviaire comprend en outre des entreprises de construction ferroviaire (locomotives, voitures pour voyageurs, wagons), filiales des TCDD, développant leurs propres produits ou construisant sous licence.
Du côté européen, Istanbul est relié à la Grèce (poste-frontière de Uzunköprü) et à la Bulgarie (poste-frontière de Kapıkule).
Du côté asiatique, le réseau est relié à l'Iran (poste-frontière de Kapıköy), à la Syrie (trois points frontière de İslahiye, Karkamış et Nusaybın) et à l'Arménie (poste-frontière de Kars).
La gare d'Istanbul Sirkeci qui pendant longtemps a été le terminus des mythiques Orient-Express et Simplon Orient Express, n'est plus que le point de départ des deux trains internationaux « Filia Express » (le train de l'amitié) Istanbul - Thessalonique et « Bosphorus Express » Istanbul-Sofia-Belgrade avec une branche Bucarest.
Un train autocouchettes (Optima-Express) relie plusieurs fois par semaine, d'avril à novembre, Villach en Autriche à Edirne[3].
Vers l'Asie, Ankara est relié à Téhéran par l'Asia-Express. Il existe aussi une relation entre Mersin et Alep, une entre Gaziantep et Alep, un train Damas - Van - Téhéran et enfin un train vers l'Irak reliant Gaziantep à Mossoul[4]
À la suite de la guerre civile en Syrie et en Irak, les liaisons entre ces pays sont suspendues.
Notes et références
modifier- http://www.tcdd.gov.tr/tcdding/2004_2008.pdf Document statistique des chemins de fer turcs
- Fabrice Deprez, « La Turquie et l’Arménie ébauchent leur rapprochement », La Croix, (lire en ligne, consulté le )
- http://www.optimatours.de/de/index.php Site d'Optima Tour
- http://www.tcdd.gov.tr/tcdding/ortadogu_ing.htm Page officielle des chemins de fer turcs. Liaisons vers le Moyen-Orient. Page consultée le 4 avril 2010