Stanislas Virot de Sombreuil
Stanislas François Antoine de Virot de Sombreuil, né le au château de Leychoisier à Bonnac-la-Côte, (Haute-Vienne) et mort guillotiné le à Paris[1], est un aristocrate et militaire français du XVIIIe siècle.
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Biographie
modifierFils de Charles François de Virot, marquis de Sombreuil, maréchal de camp puis gouverneur des Invalides, et de Marie-Madeleine des Flottes de l'Eychoisier.
Carrière militaire
modifierReçu aux écoles royales militaires en 1776, il entre aux hussards de Bercheny le . Passé cadet le , il est promu au grade de sous-lieutenant le avant d'être nommé lieutenant à la compagnie de Montrichard le
Capitaine du régiment de Septimanie en 1785, incorporé aux hussards de Saxe en 1788, puis à Conflans-Hussards stationné à Poissy, détaché comme aide de camp du général marquis de Sombreuil, aux Invalides le . Lieutenant de la 3e compagnie des gardes à cheval le , il sera l'un des 200 gentilshommes qui défendront les Tuileries en juillet 1792. Capitaine de la garde nationale de Poissy le .
Arrestation et exécution
modifierIl est envoyé à la prison de la Force en septembre 1793, rejoint par son père le , ils sont transférés, en décembre, à la prison de Port-libre (ex-Port-Royal).
Il fait partie des 54 accusés du procès qui suit l'attentat d'Henri Admirat contre Collot d'Herbois. Condamné à mort, le 29 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire (Fouquier-Tinville) de Paris, comme complice de la faction de l'étranger, du soulèvement des prisons, de la tentative d'assassinat contre le représentant du Peuple Collot d'Herbois, il est conduit à l'échafaud de la place du Trône Renversé avec la chemise rouge des parricides.
Comme celui de son père, guillotiné le même jour, son corps fut jeté, avec ceux des cinquante trois autres suppliciés, dans la fosse commune, aujourd'hui dans le cimetière de Picpus.
Notes et références
modifier- Acte de décès relevé sur Geneanet