Stade tunisien (football)

club tunisien de football

Le Stade tunisien (arabe : الملعب التونسي), abrégé en ST, est un club de football tunisien basé au Bardo dans la proche banlieue ouest de Tunis (ancienne résidence des beys de Tunis). Il fait partie des principales équipes de la région de Tunis avec celles de l'Espérance sportive de Tunis et du Club africain.

Stade tunisien
Logo du Stade tunisien
Généralités
Nom complet Stade tunisien
Surnoms El Baklawa, Club beylical
Fondation
Couleurs Rouge, vert et blanc
Stade Stade Hédi-Enneifer
(11 000 places)
Siège Rue de Marrakech
BP 270
2000 Le Bardo
Championnat actuel Ligue I
Président Mohamed Mahjoub
Entraîneur Maher Kanzari
Joueur le plus capé Mohsen Jendoubi (331)
Meilleur buteur Abdelhamid Hergal (85)
Site web stadetunisien.org
Palmarès principal
National[1] Championnat de Tunisie (4)
Coupe de Tunisie (7)
Coupe de la Ligue (2)
Supercoupe de Tunisie (1)
Coupe Hédi Chaker (2)
International[1] Coupe arabe des vainqueurs de coupe (2)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Championnat de Tunisie de football 2023-2024
0

Fondé le , il est l'héritier de la section de football de la défunte Association des jeunes musulmans du Bardo fondée en 1923. Ce club se trouve sous le patronage des beys, notamment Lamine Bey, d'où son surnom de « club beylical ».

Il évolue dans le championnat de Tunisie. Le club détient au total 18 titres : quinze titres au plan national (quatre championnats, sept coupes, une Supercoupe, deux coupes de la Ligue et deux coupes Hédi Chaker) et deux au plan régional (coupes arabes des vainqueurs de coupe).

Après 61 ans de présence continue en première division depuis son ascension lors de la saison 1955-1956, le Stade tunisien rétrograde en Ligue II à l'issue de la saison 2015-2016 après une présence continue de soixante ans en Ligue I, mais revient rapidement à la première division et devient ainsi la première équipe tunisienne à avoir remporté les championnats de Ligue I et II.

Une certaine rivalité existe avec les deux autres clubs de la capitale, Tunis, à savoir l'Espérance sportive de Tunis et le Club africain contre qui le Stade tunisien dispute le petit derby tunisois.

Historique

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Fondation

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En 1947, l'association culturelle des Jeunes musulmans, dirigée par le cheikh Salah Enneifer, prend en charge une école pour jeunes filles musulmanes, située à la rue des Selliers, et des sections de scouts et de football. En juillet, une délégation comprenant le président et le secrétaire général de la section de football, un industriel du Bardo, Habib Ben Mokthar, et un jeune footballeur, Slah Damergi, se rend chez le docteur Mohamed Ben Salem (dit Hamadi), ministre et gendre du monarque Lamine Bey, pour lui demander de prendre la tête de leur section.

Les médecins autochtones sont alors souvent les figures de proue des clubs sportifs : Salah Aouidj au Club africain ou Chedly Zouiten à l'Espérance sportive de Tunis.

Le , une assemblée générale extraordinaire de l'association est convoquée pour fonder un club omnisports qui prend le nom de Stade tunisien, bien que les autorités du protectorat exigent dans un premier temps l'appellation de Stade tunisois pour éviter une référence nationaliste. Il s'agit du seul club tunisien qui porte formellement le nom du pays.

Ben Salem s'entoure d'une jeune équipe de dirigeants dont Mohamed Ben Mahmoud et les frères Ezzedine, Ali et Ouardi Berbèche, tous trois d'anciens joueurs du Stade gaulois. Larbi Ben Hassine, alias Larbi Bardo, devient le premier entraîneur du club.

Premières années et montée en puissance

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Premiers pas du club

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Le club commence ses activités avec une seule section évoluant en cinquième division. Dans le même temps, il recherche un terrain d'entraînement. C'est alors que le terrain du Bardo Sports, bien appartenant à la couronne beylicale, est affecté après plusieurs démarches du club à la municipalité du Bardo. Une salle couverte de 500 m2 y est ensuite construite en trois mois.

Fille de Lamine Bey, le bey de Tunis, la princesse Lalla Zakia apporte son soutien à son époux, Mohamed Ben Salem (fondateur du Stade tunisien), et aurait plaidé la cause du club auprès de son père qui assiste à l'inauguration du stade du Bardo en 1951, devenant dès lors l'égérie du Stade tunisien à ses débuts[2].

Montée en puissance

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Dès sa première saison, le club accède en quatrième division où il passe deux saisons avant de monter en troisième division, tout en préparant son avenir en remportant le championnat de Tunisie des cadets en 1950 et 1951. L'équipe est alors constituée de Mahmoud Ben Abdessalem, Ali Berbèche, Abdelhamid Gorgi, Abdelbaki Bessioud, Ammar Nahali, Chedly Laaroussi, Zine Berbèche, Tarek Cherigui, Férid Cherigui, Mokhtar Ferchichi et Ouardi Berbèche. À partir de 1951, l'entraîneur Rachid Turki est engagé et l'équipe renforcée par Noureddine Diwa, Ali Miloud, Khémis Lakhal et Hédi Braiek. Après l'interruption des compétitions en 1952 et 1953, elle remporte en deux ans le championnat de troisième division puis de deuxième division et accède en nationale.

Alors qu'il évolue encore en seconde division, le club parvient en demi-finale de la coupe d'Afrique du Nord en s'imposant face à tous ses adversaires, à l'exception du vainqueur de l'épreuve, le Sporting Club de Bel Abbès. Très rapidement, le club devient le leader de la compétition en remportant sept titres de championnat ou de coupes en l'espace de sept ans. C'est le premier club qui remporte la coupe et le championnat après l'indépendance, durant les saisons 1955-1956 et 1956-1957.

Évolutions

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Au cours des années qui suivent, les activités du club s'enrichissent par la création de nouvelles sections : boxe, volley-ball, cyclisme, basket-ball, athlétisme, judo, natation et plus tard handball.

À partir de la fin des années 1960, le Stade tunisien ne retrouve plus son niveau antérieur en football. Le club lutte rarement pour le titre du championnat, et se place le plus souvent en milieu du tableau.

À l'exception de la coupe de Tunisie remportée en 2002, le club n'a plus remporté de trophée depuis des décennies.

En 2016, et pour la première fois de son histoire, le Stade tunisien se retrouve en Ligue II après la fin du championnat. Malgré un rebond rapide, le club chute une nouvelle fois après la saison 2020-2021. Il réussit cependant à retrouver sa place en Ligue I seulement un an après[3].

Écusson

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Palmarès

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National Régional

Direction

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Présidents

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Durant son existence, le Stade tunisien a connu vingt présidents :

Date Nom Date Nom
1947-1953 Mohamed Ben Salem 1996-1998 Moncef Cherif
1953 Salah Azaïz 1998-2004 Jalel Ben Aïssa
1953-1957 Abdessalem Mestiri 2004-2008 Mohamed Achab
1957-1963 Ali Cherif 2008-2011 Mohamed Derouiche
1963-1970 Ajmi Slim 2011-2013 Kamel Snoussi
1970-1971 Mohi eddine Bachraoui 2013-2015 Anouar Haddad
1971-1972 Habib Mokthar 2015-2016 Ghazi Ben Tounes[4]
1972-1987 Hédi Enneifer 2016-2021 Jalel Ben Aïssa[5]
1987 Youssef Ben Ammar 2021-2022 Noureddine Ben Brik[6]
1987-1990 Mohamed Achab 2022- Mohamed Mahjoub[7]
1990-1991 Khaled Sanchou
1991-1993 Chedly Karoui
1993-1996 Mohamed Achab

Entraîneurs

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Date Nom Date Nom
1948-1949 Larbi Ben Hassine (Tunisie) 1995-1996 Ahmed Mghirbi (Tunisie)
1949-1950 Habib Draoua (Algérie) 1996-1997 Jean Thissen (Belgique) puis Stefan Białas (Pologne)
1950-1951 Ouardi Berbeche (Tunisie) 1997-1998 Abdelhamid Zouba, Abdelwahab Lahmar (Tunisie), Stefan Białas (Pologne) puis Habib Mejri (Tunisie)
1951-1957 Rachid Turki (Tunisie) 1998-1999 Ali Fergani (Tunisie), Amarildo Tavares da Silveira (Brésil) puis Wahid Hidoussi (Tunisie)
1957-1959 Ahmed Benelfoul (Tunisie) 1999-2000 Ali Selmi (Tunisie)
1959-1961 Ouardi Berbeche et Ammar Nahali (Tunisie) 2000-2001 Ali Selmi, Lotfi Benzarti puis Khaled Ben Yahia (Tunisie)
1961-1962 Rachid Turki (Tunisie) 2001-2002 Khaled Ben Yahia, Youssef Zouaoui (Tunisie) puis Albert Rust (France)
1962-1963 Ammar Nahali (Tunisie) 2002-2003 Ali Selmi, Faouzi Benzarti (Tunisie), Bernard Casoni (France) puis Ahmed Mghirbi (Tunisie)
1963-1964 Stéphane Dakowski (France) 2003-2004 Faouzi Benzarti (Tunisie), José Paulo Rubim (Brésil), Ahmed Mghirbi puis Moncef Arfaoui (Tunisie)
1964-1970 Ammar Nahali (Tunisie) 2004-2005 Moncef Arfaoui (Tunisie), Luis Miguel (Portugal), Ahmed Mghirbi puis Moncef Arfaoui (Tunisie)
1970-1971 Mouldi Belkhamsa (Tunisie) 2005-2007 Robertinho (Brésil)
1971-1973 Ammar Nahali (Tunisie) 2007-2008 Mrad Mahjoub (Tunisie) puis Robertinho (Brésil)
1973-1976 Stephanovic Dietscha (Yougoslavie) puis Ahmed Mghirbi (Tunisie) 2008-2009 José Morais (Portugal) puis Ferid Ben Belgacem (Tunisie)
1976-1977 Skander Medelgi (Tunisie) 2009-2011 Patrick Liewig (France)
1977-1978 Milosevic[Qui ?] (Yougoslavie) puis Ezzeddine Bezdah (Tunisie) 2011-2012 Nabil Kouki (Tunisie), Hubert Velud (France) puis Khaled Ben Sassi (Tunisie)
1978-1981 Ameur Hizem puis Noureddine Diwa (Tunisie) 2012-2013 Ghazi Ghrairi (Tunisie)
1981-1984 André Nagy (Hongrie) 2013-2014 Mahmoud Ouertani, Sofiene Hidoussi puis Lassaad Dridi (Tunisie)
1984-1985 Branislav Acimovic (Yougoslavie), Ezzeddine Bezdah (Tunisie) puis Oscar Mentès (Argentine) 2014-2015 Lassaad Dridi (Tunisie)
1985-1986 André Nagy (Hongrie) 2015-2016 Lassaad Dridi, Maher Kanzari puis Hichem Nsibi (Tunisie)
1986-1987 Mokhtar Tlili (Tunisie) 2016-2017 Hédi Mokrani puis Lotfi Sebti (Tunisie)
1987-1989 Asparuh Nikodimov (Bulgarie) puis Abdelwahab Lahmar (Tunisie) 2017-2018 Mohamed Kouki puis Nabil Kouki (Tunisie)
1989-1990 Biggy[Qui ?] (Bulgarie) 2018-2019 Mohamed Mkacher puis Chokri Khatoui (Tunisie)
1990-1991 Taoufik Ben Othman puis Ahmed Mghirbi (Tunisie) 2019-2020 Montasser Louhichi puis Jalel Kadri (Tunisie)
1991-1992 Ahmed Mghirbi, Ezzeddine Bezdah (Tunisie) puis Marian Brncic (Yougoslavie) 2020-2021 Anis Boussaïdi (Tunisie)
1992-1993 Marian Brncic (Yougoslavie) puis Wahid Hidoussi (Tunisie) 2021-2022 Nassif Bayaoui, Ghazi Ghrairi (Tunisie), Luc Eymael (Belgique), Luc Bernard (France) puis Lotfi Kadri (Tunisie)
1993-1994 Alexandru Moldovan (Roumanie) puis Taoufik Ben Othman (Tunisie) 2022-2024 Skander Kasri[8] puis Hammadi Daou (en) (Tunisie)[9]
1994-1995 Amor Dhib puis Abdelwahab Lahmar (Tunisie) 2024- Maher Kanzari (Tunisie)[10]

Staff technique

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  • Entraîneur : Maher Kanzari (Tunisie)
  • Entraîneur adjoint : Talel Missaoui (Tunisie)
  • Préparateur physique : Omar Ben Ounis (Tunisie)
  • Entraîneur des gardiens : Adel Ben Zouita (Tunisie)
  • Médecin : Adel Harmia (Tunisie)
  • Directeur technique : Chokri Zemzmi (Tunisie)
  • Accompagnateur : Taoufik Mhdhbi (Tunisie)

Effectif

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Effectif Stade tunisien de la saison 2022-2023
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[11] Nom Date de naissance Sélection[12] Club précédent
1 G   Jemal, AliAli Jemal 09/06/1990 (34 ans) Tunisie ES Tunis
12 G   Hlel, SamiSami Hlel 19/10/1988 (36 ans) Stade gabésien
3 D   Tlili, AyoubAyoub Tlili 29/11/1994 (30 ans) US Ben Guerdane
2 D   Bnina, HoussemHoussem Bnina 01/01/1994 (30 ans) Tunisie -20 ans JS Kairouan
4 D   Hasni, OualidOualid Hasni 09/08/1993 (31 ans) FCU Arad
29 D   Khemais, RayanneRayanne Khemais 07/04/1998 (26 ans) Nîmes Olympique
6 D   Al Maghasi, AhmedAhmed Al Maghasi 10/02/1993 (31 ans) Libye Al-Ittihad Tripoli
15 D   Diop, BabacarBabacar Diop 11/03/1999 (25 ans) FC Nouadhibou
26 D   Ayouni, HaythemHaythem Ayouni 19/04/1991 (33 ans) JS Kairouan
35 D   Medenini, RafikRafik Medenini 08/02/1996 (28 ans) US Ben Guerdane
13 M   Ameri, SabriSabri Ameri 31/01/1993 (31 ans) Club africain
17 M   Hammami, HamzaHamza Hammami 21/06/1997 (27 ans) Formé au club
18 M   Benarous, AbdelkrimAbdelkrim Benarous 02/06/1997 (27 ans) MC Alger
20 M   Ammar, SkanderSkander Ammar 15/05/2000 (24 ans) Formé au club
21 M   Ait-Malek, BilelBilel Ait-Malek 19/08/1996 (28 ans) CS Sportul Snagov
23 M   Ben Nasr, DaysamDaysam Ben Nasr 31/03/1998 (26 ans) Montluçon Football
33 M   Hadda, HamzaHamza Hadda 18/04/1991 (33 ans) US Monastir
17 M   Khadhraoui, HamzaHamza Khadhraoui 16/01/1999 (25 ans) US Monastir
7 A   Abata, VictorVictor Abata 09/12/2000 (23 ans) Niger Tornadoes
8 A   Thémopelé, Jacques MédinaJacques Médina Thémopelé 08/02/1998 (26 ans) CA Bizerte
10 A   Ben Khemis, IssamIssam Ben Khemis 10/01/1996 (28 ans) Tunisie Doncaster FC
11 A   Mejri, BilelBilel Mejri 06/02/1996 (28 ans) ES Sahel
28 A   Habbassi, HoussemHoussem Habbassi 01/01/1996 (28 ans) Tunisie Club africain
30 A   Messadi, HoucineHoucine Messadi 01/02/1993 (31 ans) Al-Taawon (en)
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
  •   Mohamed Ayari
Préparateur(s) physique(s)
  •   Omar Ben Ounis
Entraîneur(s) des gardiens
  •   Adel Ben Zouita
Médecin(s)
  •   Adel Harmia

Légende

 

Honneurs individuels

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Soulier d'or

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Le soulier d'or est remis aux meilleurs footballeurs :

Meilleur buteur

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Couleurs

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Les couleurs du Stade tunisien sont un maillot vert et rouge et un short blanc. Le rouge symbolise le sang, le feu, l'énergie et la virilité alors que le vert symbolise l'espoir et la jeunesse et le blanc symbolise la paix et l'esprit de compétition (fair-play). Ces couleurs sont propres au bey de Tunis, le parrain originel du Stade tunisien. Ce sont aussi les couleurs d'une pâtisserie traditionnelle tunisienne connue sous le nom de baklawa El Bey. Lors des matchs du club, la fille de Lamine Bey et épouse du fondateur du club, Mohamed Ben Salem, la princesse Lalla Zakia, distribuait la baklawa dans le palais beylical du Bardo pour fêter la victoire du club, d'où le surnom du club (El Baklawa).

À l'occasion de la saison 2015-2016, le Stade tunisien connaît pour la première fois de son histoire la relégation en division inférieure. Le président de la commission de communication, Montassar Yazidi, et celui de la commission de marketing, Mohamed Habib Dérouiche, décident de changer les couleurs du club jusqu'à sa remontée en Ligue I, en guise de symbole de deuil. Dès lors, le Stade tunisien troque ses couleurs habituelles pour le noir et le gris.

Infrastructures

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Le Stade tunisien a longtemps joué ses matchs à domicile au stade Chedly-Zouiten et au stade olympique d'El Menzah. À la fin des années 1980, Hédi Enneifer, le président du club, décide de construire un complexe sportif comprenant un centre de formation pour le football et un grand stade propre au club. Toutefois, les travaux durent trente ans en raison de nombreuses interruptions liées à des problèmes administratifs et financiers. Finalement, les travaux sont achevés en 2011.

Le parc Hédi-Enneifer est le centre d'entraînement de l'équipe, réparti sur une surface de plus de dix hectares et portant le nom de Hédi Enneifer, ancien président et père spirituel du club. Il comporte plusieurs terrains gazonnés et un terrain d'honneur de 11 000 places.

Groupe de supporters

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Créé en 2002, les Bardo Boys (BB '02) est un groupe d'ultras ; leur nom est une référence aux jeunes du Bardo, la cité qui accueille le club. Le Kaotic Group (KG '07) est créé à sa suite en 2007. En 2011, les deux groupes forment une alliance sous le nom de Kop Of Bardo.

Cette dernière assure l'animation dans les tribunes, l'organisation des supporters stadistes et le soutien populaire de l'équipe. En posant leurs banderoles dans tous les lieux où le Stade tunisien joue, ils marquent ainsi leur présence.

Notes et références

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  1. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. « La princesse Zakia Bey aux origines du Stade Tunisien », sur webdo.tn, (consulté le ).
  3. Varore Demba, « Tunisie : le Stade Tunisien et Sidi Bouzid retrouvent la Ligue 1 », sur sportnewsafrica.com, (consulté le ).
  4. Maher Chaabane, « Le Stade Tunisien a un nouveau président », sur webdo.tn, (consulté le ).
  5. « Ligue 2 : Jalel Ben Aissa nouveau président du Stade tunisien », sur nessma.tv, (consulté le ).
  6. « Noureddine Ben Brick nouveau président du Stade tunisien », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  7. « Mohamed Mahjoub nouveau président du Stade tunisien », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  8. « Stade tunisien : Skander Kasri, nouvel entraîneur », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  9. « Stade tunisien : Hammadi Daou nouvel entraîneur », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  10. « ST : Maher Kanzari nouvel entraîneur », Le Temps, (consulté le ).
  11. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  12. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

Voir aussi

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Liens externes

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