Sonate K. 125

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 125
sol majeur
, Vivo, 103 mes.

K.124K.125 → K.126
L.486L.487 → L.488
P.151P.152 → P.153
F.83F.84 → F.85
XV 27 ← Venise XV 28 → XV 29
II 3 ← Parme II 4 → II 5
III 10Münster III 11 → III 12
F.15 ← Fitzwilliam 16 → F.17
44 ← Lisbonne 45 → 46
2 ← Saragosse 3 → 4

La sonate K. 125 (F.84/L.487) en sol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate K. 125, en sol majeur, notée Vivo, est la seconde d'une paire avec la sonate précédente de même tonalité. Comme sa compagne, la K. 125 est une volubile, somptueuse et flamboyante sonate, écrite à deux voix[1]. Elles font partie des œuvres que Kirkpatrick rassemble sous le terme de « période flamboyante »[2], qui comprend notamment les sonates K. 43 à 57, les sonates K. 96, 115 et 116etc. Les caractéristiques de ce groupe présentent une forme très dynamique et une grande « richesse intérieure »[3].


 
Premières mesures de la sonate en sol majeur K. 125, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

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Le manuscrit principal est le numéro 28 du volume XV de Venise (1749), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme II 4 et Münster III 11[4]. La sonate figure à Saragosse (E-Zac), source 3 (1750-1751), ms. B-2 Ms. 32, fos 5v-7r, no 3 (1751–1752)[5].

Interprètes

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Fichiers audio
Domenico Scarlatti, Sonate K. 125
noicon
interprétée au piano par Marcelle Meyer (1954)
Domenico Scarlatti, Sonate K. 125
noicon
interprétée sur le Siena piano par Charles Rosen (1955)

La sonate K. 125 est très jouée. Elle est défendue au piano, notamment par Robert Casadesus (EMI), Vladimir Horowitz (1935, EMI), Guiomar Novaes (1940, Les indispensables de Diapason n°140), Marcelle Meyer (1946 et 1955, EMI), Charles Rosen sur le Siena piano (1955, Counterpoint/Boston), Nina Milkina (1958, Westminster), Emil Gilels (1955, Westminster/DG ; 1960, Melodiya ; 1984, BBC et Ermitage/Aura), Maria Tipo (1956, Vox et 1987, EMI), Dubravka Tomšič Srebotnjak (1987, Grosse Meister), Zhu Xiao-Mei (1995, INA), Prisca Benoit (Pavane), Youri Egorov (Etcetera), Marcela Roggeri (2006, Transart), Olivier Cavé (2008, Æon), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 1), Ievgueni Soudbine (2015, BIS), Lucas Debargue (Sony), Giuseppe Guarrera (Festivaldebüts, Ruhr festival, vol. 38) et Margherita Torretta (14-, Academy Productions) ; au clavecin par George Malcolm (1954), Scott Ross (1985, Erato)[6], Virginia Black (1986, EMI), Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 6) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 3). Godelieve Schrama la joue à la harpe (1997, Challenge Classics/Brilliant Classics).

Notes et références

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  1. Chambure 1985, p. 186.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 187–188.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 191.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 464.
  5. Yáñez Navarro 2016, p. 420.
  6. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Liens externes

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