Shaka Ponk

groupe d'électro-rock français

Shaka Ponk parfois typographié SHK PNK, est un groupe de rock alternatif et rock électronique français, formé en 2002 et dissout en 2024. Il utilise des éléments de différents courants musicaux tels que le rock alternatif, le grunge, le heavy metal, l'électro, le hard rock, le punk rock, le hip-hop et le funk. Le groupe chante généralement en anglais, en français et occasionnellement en espagnol.

Shaka Ponk
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Shaka Ponk sur scène à La Nuit de l'Erdre en 2023.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Electro rock, punk rock, synthpunk, rock alternatif, grunge, metal alternatif, rap rock, hip-hop, rap metal, funk rock.
Années actives 2002-2024
Labels Tôt ou tard
Edel Music
Site officiel Shakaponk.com
Composition du groupe
Membres Goz (mascotte)
Frah (chant)
Sam (chant)
Mandris (basse)
CC (guitare)
Ion (batterie)
Steve (claviers et samples)
Anciens membres Bobee O.D. (batterie)
Thias (basse et chœurs)
Mesn-X (guitare)
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Logo de Shaka Ponk.

Le groupe est composé de sept membres : Goz, un singe en images de synthèse, Frah (François Charon)[1] et Sam (Sofia Samaha Achoun) au chant, Mandris (Mandris Da Cruz) à la basse, CC (Cyril Roger) à la guitare, Ion (Yohann Meunier) à la batterie, Steve (Steve Desgarceaux) aux claviers et aux samples. Bien que le groupe ait signé son premier contrat à Berlin (Allemagne), c'est à son retour en France que sa notoriété se développe[2]. Le groupe tire sa révérence en novembre 2024 après une ultime tournée, pour des raisons écologiques et rester en accord avec ses convictions environnementales.

Histoire du groupe

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Débuts

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Le groupe Shaka Ponk est à l'origine un collectif d’amis qui organise des soirées où chacun doit apporter un petit projet vidéo ou musical. Après la rencontre d’un hacker qui donne à Frah, alors webdesigner, et CC, guitariste, une mascotte, le singe virtuel Goz, le groupe se forme officiellement en août 2002. Thias (Matthias Pothier), bassiste, Bobee O.D. (Jean Philippe Dumont), batteur, Mesn-X (Gael Mesny), guitariste, et Steve (Steve Desgarceaux), claviériste et sampleur[réf. nécessaire], les rejoignent ensuite. Sam n'entre dans le groupe officiellement qu'à partir de 2010.

Lors de la création du groupe à Paris, l'idée est de former un groupe zen, bouddhiste, avec un esprit punk et de ne pas se cantonner à un style de musique précis. Cet aspect ressort dans le nom du groupe, Shaka » (Shākyamuni) étant le nom du premier bouddha, choisi en référence au terme anglais shaker pour signifier le mélange entre styles[3], et Ponk, le nom d'une tribu amérindienne[réf. nécessaire], faisant référence au côté punk du groupe.

Durant leur premier concert, un de leurs ordinateurs tombe en panne, obligeant Frah à remplacer Goz au chant. Frah prend alors définitivement la place de chanteur. C'est à ce moment que le groupe commence à enregistrer des démos.[réf. nécessaire]

Dès 2004, le groupe commence à produire leur 1re démo intitulée Laga[4],[5].

À leurs débuts, leur son était considéré comme de la fusion mélangeant alors funk metal, hip-hop, rap, électro et rock alternatif.

 
Frah au festival Pause Guitare (2015).

En , Frah, CC, Bobee O.D. et Thias déménagent à Berlin où ils assurent les premières parties de KoЯn, Mudvayne, Exilia, Skin et BossHoss[6]. Mesn-X quitte le groupe à peu près à ce moment. Au bout de quelques mois, un manager les remarque et leur propose des dates de concerts, ainsi qu'un bunker pour répéter[réf. nécessaire]. Ils se produisent à Berlin et en Allemagne de à . En le groupe signe avec le label allemand Edel Music et sort l'EP EP-Hyppie-Monkey le , contenant cinq pistes dont les quatre premières figurent dans l'album Loco Con Da Frenchy Talkin.

Loco Con Da Frenchy Talkin' (2006-2007)

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Le sort le premier album, Loco Con Da Frenchy Talkin', qui se fait connaître du public français via, notamment, Radio Neo ou la webradio la Grosse Radio[7]. La nouvelle édition de l'album Loco Con Da Frenchy Talkin' – Recycled 2009 contient quatorze titres (et non plus seize) qui ne sont plus dans le même ordre ; leurs durées sont parfois différentes, et ce sont pour certains de nouvelles versions.

Bad Porn Movie Trax et début du succès (2008-2010)

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En le groupe retourne en France. Fin 2006, alors en pleine tournée, le groupe commence à travailler sur leur deuxième album. En 2007, Thias et Bobee O.D. décident de quitter le groupe, et respectivement Mandris et Ion les remplacent (Mandris étant le frère de Steve qui, au même moment, rejoint officiellement le groupe).

Fin 2007, l'album enregistré entre Berlin et Paris est quasiment fini, il est finalisé au début de 2008. Le groupe commence à se produire sur scène pour le présenter. Il n'est cependant pas publié car leur label Edel Music les en empêche. Le groupe rompt son contrat et devient indépendant.

Début 2009, Shaka Ponk participe à l'émission Ouï Love Myspace sur la radio Ouï FM avec la chanson How We Kill Stars. Bien qu'il n'atteigne pas la finale de ce casting radiophonique, son passage est remarqué et lui permet de faire partie des coups de cœur de l'émission. C'est à peu près au même moment que le groupe est repéré par le label Tôt ou tard, qui les signe.

Le deuxième album, Bad Porn Movie Trax, sort le . Il est suivi d'une réédition le , qui comporte deux morceaux inédits, Stop The 'Bot et French Touch Puta Madre en live.

Ils passent à Taratata en 2009 et en 2010 avec Pamela Hute. Aux Victoires de la musique 2010, Shaka Ponk est nommé dans la catégorie révélation scène de l'année, en compagnie d'Ariane Moffatt, de Revolver, mais c'est Izia qui remporte la récompense.

The Geeks and the Jerkin' Socks et succès devant le grand public (2011-2013)

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Ion, le batteur du groupe.

L'enregistrement du troisième album est prévu en Espagne, à Barcelone, mais commence finalement en France[réf. nécessaire] et est achevé lors de la tournée de Bad Porn Movie Trax . Le titre original de l'album devait être The Galactiks and the Surfing Jocks, mais est devenu The Geeks and the Jerkin' Socks à la suite d'un malentendu[8].

The Geeks and the Jerkin' Socks paraît le . Il s'agit du premier album du groupe sur lequel est créditée la chanteuse Samaha Achoun (dite Samaha Sam), chanteuse française d'origine anglo-égyptienne[9] ayant rejoint le groupe lors de la tournée précédente en 2010. Bertrand Cantat participe au titre Palabra Mi Amor et Beat Assailant au morceau Old School Rocka.

Le , le groupe assure la première partie de Guns N' Roses au Palais omnisports de Paris-Bercy[10]. Le , lors du concert à Orléans, Frah se blesse à la jambe et ne peut assurer la suite de la tournée[11]. Le , le groupe se produit à Bercy pour un concert de plus de deux heures et demie. Des invités proches du groupe se succèdent sur scène : Mat Bastard, Fishbone, Beat Assailant, Skunk Anansie et Bertrand Cantat[12]. Sa blessure ne résiste pas au concert, Frah est opéré en urgence ; il est obligé de rester immobile pendant une longue période[13]. Le , Shaka Ponk remporte le prix du Spectacle musical/tournée/concert de l'année, pour The Geeks Tour, aux Victoires de la musique[14]. Entre 2011 et 2013, le groupe joue, sur cette tournée, devant un million de spectateurs sur cent trente dates[15].

 
Frah et Sofia Samaha au Festival 7e Vague de 2011.

Le , sort le clip Spit You Out, en featuring de Skunk Anansie[16]. Le CD-DVD Geeks on Stage, enregistré lors du concert Monkeys in Bercy sort le , il comprend également un documentaire sur la tournée[17].

The White Pixel Ape / The Black Pixel Ape (2014-2015)

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L'EP Altered Native Soul sort sur la plate-forme de téléchargement iTunes, le . Il contient une chanson constituant le premier extrait de l'album suivant, The White Pixel Ape, et trois titres live, How We Kill Stars, Te Gusta Me et Palabra Mi Amor, enregistrés au Zénith de Paris le [18]. Après une pause de plus d'un an sans concerts, une tournée de petites salles démarre le  ; elle se prolonge par des salles plus grandes type Zénith dont, notamment trois soirs consécutifs à celui de Paris, en . Le , le groupe sort le quatrième album, The White Pixel Ape, composé pendant la convalescence de Frah.

Le , le groupe est décoré chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres[19],[20]. Le , paraît la bande dessinée, Shaka Ponk, réalisée par Mile et Sébastien Salingue[21].

 
Sam en concert sur la grande scène lors de la fête de l'Humanité 2012.

Le , sort le cinquième album du groupe, The Black Pixel Ape ; il contient des titres composés en même temps que ceux de l'album précédent. Après les morceaux optimistes de The White Pixel Ape, cet album correspond plutôt à une énergie négative consécutive à la période de spleen du groupe à la suite de l'arrêt brutal de la tournée précédente. Les morceaux sont décrits par le groupe comme étant plus sombres[22],[23]. Le , le groupe se produit pour la deuxième fois à Bercy.

Le groupe s'installe dans la Shaka Factory, un grand studio situé dans le XIe arrondissement de Paris[24]. Le , le groupe sort le Pixelive, un DVD composé de vidéos provenant de leur tournée, principalement du concert de Bercy. Il contient toutes les chansons jouées pendant le Pixel Tour (deux années de tournée) et un backstage de trente minutes. Le DVD est une exclusivité Fnac. Il est fait en matière recyclée et tous les bénéfices sont reversés à la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme, qui lutte contre le réchauffement climatique.

ApeTizer (juin 2017) et The Evol' (2017-2020)

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Le , le groupe sort un clip vidéo du titre Gung Ho sur leur chaîne YouTube ShakaPonkVEVO, le partage sur Facebook, et annonce quatre autres titres pour le lendemain. Le , les quatre nouveaux titres sont disponibles à la vente. Ces cinq titres sont regroupés dans l'EP ApeTizer, publié sur le label Tôt ou Tard. Deux chansons de ApeTizer, Gung Ho et Mysterious Way, seront sur l'album à venir qui doit sortir le 17 novembre[25]

En , Shaka Ponk participe à l'émission 25 ans de Taratata avec une reprise de Nirvana, en collaboration avec les sœurs violonistes Berthollet, un ensemble de cordes, et un chœur gospel. Cette reprise de Smells Like Teen Spirit émeut Guy Carlier, qui en fait alors le sujet de sa chronique deux jours après sur Europe 1, estimant que la voix de la chanteuse véhicule une « alchimie de la désespérance » faisant « monter les larmes aux yeux »[26].

Le , sort le sixième album du groupe, The Evol', un album dans la même veine que les précédents. Edouard Baer fait du slam sur le morceau Slam Slam'Ed[27],[28],[29]. L'image de la pochette de l'album, où une femme embrasse un singe, suscite une polémique, étant qualifiée de « raciste » et « zoophile ». Le groupe s'explique, indiquant que le singe est Goz, mascotte du groupe, et que le baiser entre la femme symbolisant la Femme universelle et Goz représente la réconciliation entre l'espèce humaine et la nature[30],[28].

Shaka Ponk annonce une tournée de vingt-trois dates, The Monkadelic Tour, qui commence en . Shaka Ponk remporte le prix dans la catégorie « meilleur album de rock français de l'année » aux Victoires de la musique 2018.

Aux Victoires de la musique 2019, ils profitent du direct pour prendre position sur le changement climatique alors que ce n'était pas prévu. Le chanteur Frah rappelle notamment que « c'est un fait établi : si nous continuons tous à faire comme tout le monde sur cette planète, il n'y aura bientôt plus personne pour faire quoi que ce soit ». Une partie du discours de Greta Thunberg est insérée dans la chanson qu'ils interprètent[31].

En 2020, sort Apelogies, un album rétrospectif en 3 disques : Eins, une compilation de leur meilleurs titres réenregistrés pour l'occasion entre 2018 et 2020 à La Factory ; Zwei, des titres inédits et des raretés ; Drei, un concert enregistré pour l'émission Alcaline en 2018 (accompagné de la chorale Sankofa Unit).

Après la sortie de leur triple album compilation Apelogies, la crise sanitaire du Covid-19 force le groupe, comme tous les autres, à arrêter de tourner. Des dates sont réservées pour 2020, mais elles sont toutes annulées.

Le dernier album et The Final Fucked Up Tour (2022-2024)

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Au début de 2022, le groupe commence à enregistrer en studio un nouveau disque. Il annonce néanmoins quelques jours plus tard que ce sera leur ultime album et qu'ils le défendront au cours d'une tournée d'adieu : The Final F#*cked Up Tour. Frah et Sam expliquent vouloir s'investir davantage dans d'autres projets, notamment celui de « The Freaks », un collectif d'artistes engagés pour la protection de la planète, qu'ils ont eux-mêmes créé en 2018[32].

Le , Shaka Ponk dévoile le premier titre de l'album. Intitulé Tout le monde danse, il est chanté intégralement en français. C'est le titre « le plus politique de leur répertoire », dénonçant « la servitude volontaire qui repose entièrement sur un système qui nous mène droit à la catastrophe », explique le communiqué qui accompagne sa sortie. Frah précise que « c'est clairement le texte qui a écrit la musique ». En parallèle, l'album est annoncé pour le , sobrement intitulé Shaka Ponk sur les plateformes d'écoute en streaming accompagné de la liste de 10 chansons, dont une grande partie est en français.

Le sort Dad'Algorythm, titre chanté en anglais, dans lequel « il est question d'émancipation face aux algorithmes qui conditionnent nos vies ». L'émancipation sera, selon le communiqué, le thème central de ce dernier album, qui contiendra des morceaux décrits comme des « uppercuts qui se rebiffent, qui choisissent l'électrochoc à l'anesthésie, crient au scandale, hurlent à la vie, à la liberté et à l'espérance ».

Après plus d'un an de tournée, le groupe se sépare après son dernier concert à l'Accor Arena, le [33].

Formation

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Membres actuels

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  • Goz (Gustave Orlando Zimbana) [Singe virtuel] : batterie virtuelle, chant (depuis 2002)
  • Frah (François Charon) : chant (depuis 2002)
  • CC (prononcer sissi, Cyril Roger) : guitare (depuis 2002)
  • Mandris (Mandris Da Cruz) : basse (depuis 2007)
  • Ion (Yohan Meunier) : batterie (depuis 2007)
  • Steve (Steve Desgarceaux) : clavier et samples (depuis 2007)
  • Sam (Sofia Samaha Achoun) : chant (depuis 2010)

Anciens membres

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  • Mesn-X (Gaël Mesny) : guitare (2002-2004)
  • Bobee O.D. (Jean-Philippe Dumont) : batterie (2002-2007)
  • Thias (Matthias Pothier) : basse (2002-2007)

Biographie des membres du groupe

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Le chanteur François Charon est né le à Blois (Loir-et-Cher) et a grandi à Cour-Cheverny[34] ; ses parents ont divorcé tôt, et son père, Alain Charon, ami d’Alain Souchon[35], meurt très jeune[36] ; il est le père d'une fille née en 2004 ; il est végétarien[37]; il a commencé sa vie professionnelle comme graphiste. Il a fait quelques expériences comme acteur de complément (Hélène et les Garçons, 1992 ; Guépardes, 2018 ; The Freaks, 2019)[38]. En 2012, il se rompt les ligaments du genou en faisant du crowd surfing dans un concert à Orléans, ce qui explique le port permanent d'une genouillère.

La chanteuse Sofia Samaha Achoun a sorti un album solo en 2001 de 13 titres chez Delabel, intitulé Samaha[39], et a joué en première partie des concerts d'Eagle-Eye Cherry (2001) et de Julien Clerc (2008)[40]. Elle joue dans les clips qui sont tournés pour Qu'est-ce qui t'arrive encore (2001)[41] et Bitch (2008)[42]. On l'a aussi vue dans quelques films (Guépardes, 2018 ; The Freaks, 2019)[43]. Elle est végane[44] ; dans le clip Tout le monde danse sorti en 2023, elle est filmée enceinte. Elle a des origines anglo-égyptiennes[45] et est mariée à un Égyptien.

Le batteur Yohan Meunier est originaire de Saint-Georges-de-Didonne[46].

Steve Desgarceaux et Mandris Da Cruz sont frères ; Mandris habite Gravigny[47]. Depuis 2020, Steve, Mandris et Yohan jouent avec The Last Internationale[47].

Jean-Philippe Dumont (alias Bobee O.D.) a été le batteur du groupe de métal français Sortilège.

Engagements

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Le groupe exprime son soutien au Nouveau Front populaire, coalition des principaux partis de gauche français, dans le cadre des élections législatives de [48]. Samaha défend la cause animale et le groupe se considère comme étant gay-friendly. Ses membres sont aussi très impliqués pour l'écologie, ce qui va conduire à la dissolution du groupe fin 2024. En effet, ils estiment que les concerts ne sont absolument pas écologiques alors que le groupe a été créé pour le live[49].

Discographie

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Albums studio

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Réédition « recycled » (soit « revisité ») de leur premier album sorti en 2006.

Réédition de leur 2e album contenant un nouveau morceau en plus (Stop The 'Bot) et un live inédit du morceau French Touch Puta Madre.

Singles

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  • 2009 : How We Kill Stars
  • 2009 : Do
  • 2011 : Let's Bang
  • 2011 : My Name Is Stain
  • 2012 : Palabra Mi Amor
  • 2012 : I'm Picky
  • 2014 : Altered Native Soul
  • 2014 : Wanna Get Free
  • 2014 : Lucky G1rl
  • 2014 : Story O' my LF
  • 2014 : Heal Me, Kill Me
  • 2014 : An Eloquent
  • 2014 : On the Ro'
  • 2014 : Time Has Come
  • 2017 : Gung Ho
  • 2017 : Mysterious Ways
  • 2017 : Faking Love
  • 2017 : Wrong Side
  • 2017 : Smells Like Teen Spirit
  • 2020 : Funky Junky Monkey
  • 2020 : Pure 90
  • 2023 : Tout le monde danse
  • 2023 : Dad'Algorythm
  • 2024 : I'm Picky (Unplugged)

Collaborations

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Bandes originales

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  • 2003 - Spit apparait sur la bande originale du film Dédales de René Manzor.
  • 2003 - La marque Fanta utilise leur single Hell'O pour une campagne de publicité.
  • 2008 - Frah chante sur la musique du film de la campagne de l'équipe France Olympic.
  • 2008 - Lust and Cuckoo (où Lust and Cucu) est utilisée pour une publicité de la marque Labeyrie.
  • 2011 - Let's Bang est utilisé comme générique de l'émission La Semaine dans le rétro sur W9.
  • 2012 - Dot. Coma est utilisé comme générique de fin de la saison 1 de la websérie Les Souverains ; plusieurs autres morceaux sont également utilisés par la suite comme musique de fond, comme I'm Picky ou Some Guide ; le groupe donne gracieusement son accord pour l'utilisation de ces titres[réf. nécessaire].
  • 2012 - I'm Picky est utilisé comme générique de bande annonce de la série télévisée Antigone 34, sur France 2.
  • 2012 - I'm a Lady est utilisé pour le spot de télévision de la série Cluedo, nouvelle génération.
  • 2014 - Spit Low est utilisé pour une publicité de la banque LCL[50].
  • Depuis 2017 - Run run run est utilisé comme générique de début et de fin des matchs de Coupe de France de football diffusés sur France 2.
  • 2018 - L'introduction de Gung-Ho chantée par Sam est utilisée pour la publicité du site de streaming qobuz visible dans les cinémas Pathé Gaumont.

Classements

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Année Album Meilleure position Certification
  France
[51]
  Belgique
(Wa)

[52]
  Suisse
[53]
2006 Loco Con Da Frenchy Talkin' 166
2009 Bad Porn Movie Trax 101 194
2011 The Geeks and the Jerkin' Socks 14 18 69 Disque de platine
Sex, Plugs and Vidiot'Ape 23
2013 Geeks on Stage 230 109
2014 The White Pixel Ape 2 10 16 Disque de platine
2014 The Black Pixel Ape 4 39 59

Singles

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Année Single Meilleure position Certification Album
  France
[51]
  Belgique
(Wa)

[52]
2011 My Name Is Stain 7 11 The Geeks and the Jerkin' Socks
Let's Bang 55 16 The Geeks and the Jerkin' Socks
I'm Picky 28 29 The Geeks and the Jerkin' Socks
2014 Wanna Get Free 45 18 The White Pixel Ape
Story O' My LF 89
Heal Me, Kill Me 38
2024 I'm Picky (unplugged)

Distinctions

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Notes et références

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  1. Gilles Renault, « Frah, rockaholic », Libération, (consulté le ).
  2. Edgecrusher, « Sam et Frah de Shaka Ponk : La véritable histoire du groupe », sur lagrosseradio.com, .
  3. https://hexalive.rocks/interviews/shaka-ponk-la-premiere-interview-2004/
  4. « Shaka Ponk – Laga », sur Discogs,
  5. « Biographie Shaka Ponk », sur musicMe (consulté le )
  6. « Shaka Ponk dans Taratata », sur mytaratata.com (consulté le ).
  7. « Shaka Ponk », sur lagrosseradio.com.
  8. Anthony Golay, « Shaka Ponk en interview », sur lordsoftock.net Lords of Rock, .
  9. François Alquier, « Interview Shaka Ponk - The Geeks and the Jerkin' Socks », sur musique.jeuxactu.com, (consulté le ).
  10. « Guns N' Roses (+ Shaka Ponk) à Bercy (05.06.2012) », sur lagrosseradio.com, .
  11. « Shaka Ponk annule des concerts suite à la blessure de Frah », sur musique.jeuxactu.com, .
  12. Jonathan Hamard, « Shaka Ponk a transformé Bercy en jungle au rythme de ses singeries », sur chartsinfrnace.net, .
  13. Edgecrusher90, « Shaka Ponk à l'hôpital », sur lagrosseradio.com, .
  14. « Victoires de la Musique 2013 : Shaka Ponk gagne et honore 'tous ces petits culs' », sur purepeople.com, .
  15. Eric Mandel, « Shaka Ponk s'offre Bercy », page web archivée sur Archive.is [archive], Le Journal du dimanche, .
  16. « Skunk Anansie collabore avec Shaka Ponk : Spit You Out » [vidéo], sur ouifr.fr, .
  17. « Shaka Ponk : « Geeks on stage » débarque le 18 novembre », sur quai-baco.com, .
  18. Freehugs54, « Shaka Ponk de retour avec un EP », sur lagrosseradio.com, .
  19. AFP, « Shaka Ponk nommé chevalier des Arts et Lettres », France Info, (consulté le ).
  20. AFP, « Les Shaka Ponk chevaliers déjantés des Arts et Lettres », France Info, (consulté le ).
  21. Mile (ill. Sébastien Salingue), Shaka Ponk, Marabulles, .
  22. Benjamin Chapon, « Shaka Ponk entre dans sa période blanche et noire », sur 20minutes.fr, .
  23. Julie Michard, « Shaka Ponk signe un nouvel album rock à l'univers sombre », sur rtl.fr, .
  24. Benjamin Chapon, « Shaka Ponk et l'évolution, premier épisode: le studio », 20 minutes, (consulté le ).
  25. Stéphane Guihéneuf, « Musique. Shaka Ponk de retour avec « ApeTizer », un EP avant l’album », sur Le Télégramme, (consulté le )
  26. « Bouleversé, Guy Carlier consacre une tribune à Shaka Ponk dans "Taratata" », sur ozap.com (consulté le ).
  27. Sacha Rosenberg, « Shaka Ponk : "The Evol" », sur Rock&folk, (consulté le )
  28. a et b « Shaka Ponk sort son 6e album "The Evol" : descente dans leur antre parisien », sur Franceinfo, (consulté le )
  29. Jean-Claude Demari, « Shaka Ponk: théorie et pratique de l’évolution », sur RFI Musique, (consulté le )
  30. « "Zoophile", "raciste"... Shaka Ponk répond à la polémique sur son nouvel album », sur Le HuffPost, (consulté le )
  31. Laure Narlian, « L'appel de Shaka Ponk en faveur du climat aux Victoires de la musique », France Info, (consulté le ).
  32. « Shaka Ponk : un album et une dernière tournée en guise d’adieu », sur L'Obs, (consulté le )
  33. « Le groupe Shaka Ponk s’autodétruit comme prévu à l’Accor Arena de Paris », sur 20 Minutes, (consulté le )
  34. Delphine Coutier, « Frah, le chanteur déjanté de Shaka Ponk », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  35. Olivier Pirot, « “Jusqu’ici, nous étions habités par une forme d’urgence” », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  36. Gilles Renault, « Frah, rockaholic », Libération, (consulté le ).
  37. Sophie Delafontaine, « City trucks festival. Des animaux, une planète, du rock et Shaka Ponk », Ouest France,‎ (lire en ligne).
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  40. « Extrait Concert Zenith Samaha », sur Youtube, .
  41. Samaha Sam, « Qu'est-ce qui t'arrive encore? », sur Youtube, .
  42. Samaha Sam, « Bitch », sur Youtube, .
  43. « Sofia Samaha Achoun », sur IMDb.
  44. « Ils sont véganes. - Liste de 177 personnalités - SensCritique », sur www.senscritique.com (consulté le ).
  45. « Biographie Shaka Ponk », sur musicMe (consulté le )
  46. « [Dommage pour Bigflo et Oli à Royan...] », Sud Ouest,‎ , c2.
  47. a et b « The Last, but not least, pour Mandris! », Paris-Normandie,‎ , EBL04.
  48. « Les défenseurs des animaux se dressent contre l'extrême droite », sur Reporterre, le média de l'écologie,
  49. « Séparation de Shaka Ponk : pourquoi les concerts ont une si lourde empreinte carbone », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  50. « Campagne publicité »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lcl.com (consulté le ).
  51. a et b « Shaka Ponk », sur lescharts.com.
  52. a et b « Shaka Ponk », sur ultratop.be.
  53. (de) « Shaka Ponk », sur hitparade.ch.
  54. « Actu - Charlie Winston, Pony Pony Run Run et Birdy Nam Nam récompensés aux TIME Awards »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur musique.premiere.fr (consulté le ).
  55. Jonathan Hamard, « Shaka Ponk : un disque de platine et des concerts supplémentaires ».
  56. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2013 », sur culturecommunication.gouv.fr, (consulté le ).
  57. « Discours d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l’occasion de la cérémonie de remise des insignes de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres à Samaha Achoun, Frah Charon, Mandris da Cruz, Steve Desgarceaux, Ion Meunier, Cyril Roger du groupe Shaka Ponk, le mardi 18 mars 2014 », sur culture.gouv.fr, .

Liens externes

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