Saint-Victor-la-Coste
Saint-Victor-la-Coste est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie. Ses habitants sont les Saint-Victorains. L'activité dominante est la viticulture.
Saint-Victor-la-Coste | |||||
Vue générale du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien | ||||
Maire Mandat |
Véronique Herbé 2020-2026 |
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Code postal | 30290 | ||||
Code commune | 30302 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Victorains | ||||
Population municipale |
2 205 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 03′ 46″ nord, 4° 38′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 275 m |
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Superficie | 26,64 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Victor-la-Coste (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roquemaure | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.saintvictorlacoste.com | ||||
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gissac, le ruisseau de Remoneyret et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Victor-la-Coste est une commune rurale qui compte 2 205 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Victor-la-Coste et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Saint-Victorains ou Saint-Victorainnes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame de Mayran, classée en 1980, la chapelle Saint-Martin de Saint-Victor-la-Coste, classée en 1980, le lavoir, classé en 1980, et le castellas de Saint-Victor-la-Coste, inscrit en 1991.
Géographie
modifierClimat
modifierSelon une étude, en 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chusclan à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 15,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 750,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[7] : la « plaine viticole de Laudun » (634 ha), couvrant 3 communes du département[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Victor-la-Coste est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Victor-la-Coste[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,1 %), cultures permanentes (30,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Saint-Victor-la-Coste est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire, et à un risque particulier : le risque de radon[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1995 et 2002[12],[10].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[13]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 882 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 882 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Risques technologiques
modifierLa commune étant située dans le périmètre de sûreté autour du site nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, lors du déclenchement du signal d’alerte, les habitants concernés doivent se confiner (obstruer toutes les entrées d’air - portes, fenêtres, aérations, cheminées -, arrêter la ventilation), se mettre à l’écoute de la radio, s’éloigner des portes et fenêtres, ne pas fumer, ne pas téléphoner, ne pas chercher à rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protégés), ne sortir qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation[16].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Victor-la-Coste est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[17].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierLe territoire actuel de Saint-Victor-la-Coste est occupé par l'homme depuis plusieurs millénaires. Dans les collines des Costes, qui bordent la plaine, la grotte du Mourgue abrite des vestiges néolithiques, celle de Canabier a livré un vase de l'âge du cuivre. Au pied des collines, abondent des gisements néolithiques et de l'âge du bronze.
Époque romaine
modifierDurant l'époque romaine, le village était traversé d'une antique voie qui pourrait conduire à l'oppidum de Gaujac (se trouvant à une dizaine de kilomètres). Des sites attestent de la présence romaine, comme les sites de la Tuilerie, de Saint-Martin ou encore la chapelle de Mayran. À Mayran, la partie rurale d'une villa a été récemment fouillée[Quand ?] par le Groupe archéologique de la vallée de la Tave, qui a découvert des cuves vinaires, des trous de plantation de pieds de vigne, un aqueduc souterrain.
La chapelle de Mayran
modifierLa chapelle Notre-Dame de Mayran est une chapelle d'origine romane, située à Saint-Victor-la-Coste.
Époque médiévale
modifierLe village de Saint-Victor-la-Coste est la seule agglomération du val de Tave possédant un piton rocheux, ce qui explique la construction d'une forteresse au flanc nord de la colline, et qui se nomme aujourd'hui le Castellas. Cette forteresse appartenait au domaine de la Maison de Sabran, connétables du comte de Toulouse. La puissance des Sabran attire entre le XIe siècle et le XIIe siècle la population de Saint-Victor qui vivait jusque-là dans la vallée et qui vint s'installer sur le flanc nord de la colline. Le Castellas avec ses puissantes fortifications, dominait la plaine de la Tave, et de ses tours majestueuses l'on pouvait surveiller la vallée du Rhône mais aussi les routes qui menait vers Uzès, puissante ville durant le Moyen Âge.
Le village comprend de nombreux vestiges de l'époque médiévale, comme la présence de plusieurs chapelles romanes : les chapelles de Mayran et de Saint-Martin. Ces chapelles occupaient le vaste centre ecclésiastique appartenant au chapitre de la cathédrale d'Uzès du IXe siècle jusqu'à la Révolution. Le plus ancien document connu relatif à Saint-Victor-la-Coste, charte écrite en l'an 896, parle déjà de Saint-Martin, près du "vieux Mayran". Le domaine de Saint-Martin comprenait alors des terres, des vignes, des « familiers » (esclaves domestiques). Saint-Martin était même, au Moyen Âge, le lieu d'un important marché régional, faisant du lieu une de plus importantes places économiques de la région, car à l'époque, la richesse marchande d'une région n'est portée que par les marchés et foires locales.
Le pouvoir des Sabran s'est effondré, avec la défaite des comtes de Toulouse, lors de la croisade du roi de France contre les Albigeois. En 1249, le château fort, appelé le Castellas, fut livré au sénéchal royal de Beaucaire qui en fit abattre les fortifications sur ordre du roi. Dès lors, Saint-Victor ne fut plus qu'une seigneurie parmi tant d'autres, appartenant successivement aux vastes domaines de plusieurs familles féodales : les Montlaur, Poitiers, Nicolaï, Gadagne.
Époque moderne (XVIe-XVIIIe s.)
modifierDurant les guerres de religion qu'on situe entre 1562 et 1598, le Castellas fut un temps occupé par les troupes royales. Restées à l'abandon durant plusieurs siècles, ses ruines sont actuellement consolidées.
Saint-Victor a été le principal sujet d'étude de l'historien Elie Pelaquier qui après sa thèse (Élie Pélaquier, De la maison du père à la maison commune. Saint-Victor-de-la Coste, en Languedoc rhodanien (1661-1799), Montpellier, Publications de l'Université Paul Valéry-Montpellier III, 1996) lui a consacré de nombreux articles, sujet par sujet. Rares sont les villages qui disposent de travaux aussi nombreux pour tout connaître de leur histoire à l'époque moderne.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Serre-la-Coste[18].
L'essor de la viticulture à la fin du XVIIIe siècle
modifierLes historiens s'accordent à dire que le XIXe siècle est indéniablement le "siècle d'or" de la viticulture en Languedoc, marqué par une signifiante explosion viticole. Toutefois, l'histoire rurale languedocienne est, dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, parcourue de mouvement réformateur pour tenter de résoudre les problèmes de la production agricole et réduire les épisodes de disettes et de famines.
Sous l'Ancien Régime, la privatisation des biens communaux a fait l'objet de discussions sérieuses entre les autorités royales, les relais provinciaux (sénéchal) et les populations du Gard. Dès 1770, de grand moment de défrichement ont permis de cultiver les garrigues du Gard qui se trouvaient généralement sur des collines.
Durant la Révolution Française, plusieurs lois furent votées entre 1792 et 1793 pour préciser le mode de partage de ces terres, pourtant jugées "incapables de rien produite".
Sous l'Empire, ces partitions furent approuvées par Napoléon selon la loi adoptée du 9 brumaire an XIII relative aux défrichements et les divisions des biens communaux opérées en 1790.
Sous la Restauration, l'ordonnance royale du [19], signée par Louis XVIII, préservent en partie les principes adoptés par Napoléon sous le Consulat et au début de l'Empire. Ces mesures permettaient en outre de favoriser la location et/ou la vente de parcelles de biens communaux mais surtout, les profits de ces transactions iraient directement aux communes concernées. Dans le canton d'Uzès - dont fait partie Saint Victor la Coste -, cette ordonnance a trouvé un large écho auprès de la population, désireuse d'un partage des terres équitables. Parmi les conséquences de ce phénomène, l'augmentation de la propriété foncière avec des micros et petits paysans est significative. Surtout, le type de cultures plantées sur les parcelles nouvellement défrichées est révélateur de l'action de la petite paysannerie gardoise : la superficie vouée à la vigne a augmenté de manière significatif au cours des décennies révolutionnaire et napoléonienne. En 1819, les surfaces agricoles de Saint Victor la Coste atteignent 6 ha, dont 70 % (4,27 ha) des parcelles sont consacrées à la culture viticole et réparties entre 25 détenteurs[20]. Les réformes agraires révolutionnaires et napoléoniennes ont encouragé de nombreux paysans à s'approprier des parcelles communales, plantées successivement en vignes, contribuant ainsi à l'essor de la viticulture dans le Gard, et à Saint Victor la Coste.
-
Extension des bâtiments de la cave des vignerons
-
Premier bâtiment de la cave coopérative
Héraldique
modifierBlason | De gueules à la fasce losangée d'argent et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 2 205 habitants[Note 4], en évolution de +8,3 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 857 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 098 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 790 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 57 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (43,9 % dans le département).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 5,8 % | 8,2 % | 7,6 % |
Département[I 9] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 278 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 213 emplois en 2018, contre 220 en 2013 et 207 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 919, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 12].
Sur ces 919 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 136 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier134 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Victor-la-Coste au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 134 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
13 | 9,7 % | (7,9 %) |
Construction | 23 | 17,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
34 | 25,4 % | (30 %) |
Information et communication | 5 | 3,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 7 | 5,2 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
20 | 14,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
13 | 9,7 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 16 | 11,9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 134 entreprises implantées à Saint-Victor-la-Coste), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
modifierLes trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :
- Qualiconcept, ingénierie, études techniques (140 k€) ;
- Speos Holding, activités des sociétés holding (110 k€) ;
- Holding Jal, activités des sièges sociaux (5 k€).
Agriculture
modifierLa commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 60 | 50 | 33 | 31 |
SAU[Note 11] (ha) | 839 | 818 | 663 | 639 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 50 en 2000 puis à 33 en 2010[28] et enfin à 31 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[29],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 839 ha en 1988 à 639 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 21 ha[28].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le castellas, vestige ayant appartenu à la maison de Sabran mais dont le bâtisseur originel reste inconnu[30].
- Vieux village, site classé.
- Chapelle et ermitage de Mayran. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1980[31]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[31].
- Chapelle Saint-Martin, qui abritait autrefois le célèbre marché de Saint-Victor-la-Coste. Les vestiges ont été classés au titre des monuments historiques en 1980[32].
- Église Saint-Victor de Saint-Victor-la-Coste.
- Ancienne église Sainte-Madeleine de Saint-Victor-la-Coste.
- Lavoirs de Saint-Victor, et ceux de Palus, un hameau du village.
- Voie romaine, qui rejoignait l'oppidum de Gaujac et celui de Laudun et se situe dans une des forêts de Saint-Victor.
-
Ancienne église Sainte-Madeleine de Saint-Victor-la-Coste.
-
Le castellas.
-
Église Saint-Victor de Saint-Victor-la-Coste.
-
Chapelle Notre-Dame de Mayran.
-
Chapelle Saint-Martin de Saint-Victor-la-Coste.
Personnalités liées à la commune
modifier- Paul Héraud (1906-1944), alias Commandant Dumont, chef départemental des FFI des Hautes-Alpes, assassiné par les Allemands le à Tallard, Compagnon de la Libération[33].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Victor-la-Coste », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Victor-la-Coste ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Victor-la-Coste et Chusclan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chusclan » (commune de Chusclan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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