Saint-Vaast-lès-Mello

commune française du département de l'Oise

Saint-Vaast-lès-Mello est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Saint-Vaast-lès-Mello
Saint-Vaast-lès-Mello
La mairie.
Blason de Saint-Vaast-lès-Mello
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CA Creil Sud Oise
Maire
Mandat
Nathalie Varlet
2021-2026
Code postal 60660
Code commune 60601
Démographie
Gentilé Saint-Vaastiens et Saint-Vastiennes
Population
municipale
1 033 hab. (2021 en évolution de −8,66 % par rapport à 2015)
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 04″ nord, 2° 23′ 35″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 112 m
Superficie 7,97 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montataire
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
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Saint-Vaast-lès-Mello
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Saint-Vaast-lès-Mello
Liens
Site web http://www.saintvaastlesmello.fr

Ses habitants sont appelés les Saint-Vaastois.

Géographie

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Description

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Paysage de la commune : la rue des Fontaines.

Saint-Vaast-lès-Mello est un village périurbain du Creillois, au sud de la région Hauts-de-France, situé à 6 km à l'ouest de Creil, 12 km au sud de Clermont, à 27 km sud-est de Beauvais et à 45 km au nord de Paris.

Il est implanté à flanc de coteau, surplombant la vallée du Thérain.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Vaast-lès-Mello
Rousseloy Laigneville
Nogent-sur-Oise
Mello   Montataire
Maysel Cramoisy

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par[1],[Carte 1].

Le Thérain, d'une longueur de 94 km, prend sa source dans la commune de Gaillefontaine et se jette dans l'Oise à Saint-Leu-d'Esserent, après avoir traversé 43 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques du Thérain sont données par la station hydrologique située sur la commune de Mello. Le débit moyen mensuel est de 7,79 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 35,6 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 35,9 m3/s, atteint le même jour[3].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau de Chantraine (16,8 ha) et le plan d'eau de Messie (11 ha)[Carte 1],[4].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 km2 de superficie, délimité par le bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT)[5].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Vaast-lès-Mello est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1].

Topologie

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Située à flanc de coteau et réunissant des environnements variés, la commune se compose de trois pôles situés dans trois environnements différents :

  • Le village de Saint-Vaast-lès-Mello proprement dit est situé sur un replat à mi-pente de coteau (alt. 70 m). Il constitue le cœur historique de la commune avec l'église, la mairie et l'école.
  • Le hameau de Crécy est situé en contrebas, dans la vallée du Thérain entre les étangs et les premières pentes (alt. 38 m). Il est traversé par l'axe routier principal desservant la commune, la R.D. 123, nommé ici rue de la Commune de Paris.
  • Le hameau de Barisseuse est situé sur le plateau, au milieu des champs (alt. 100 m).

Si Barisseuse est resté un hameau déconnecté de l'aire urbaine principale de la commune, Saint-Vaast-lès-Mello et Crécy forment désormais un urbanisme continu.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), forêts (34,9 %), zones urbanisées (6,3 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %), mines, décharges et chantiers (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (0,3 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 459, alors qu'il était de 458 en 2013 et de 434 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,5 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Vaast-lès-Mello en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Saint-Vaast-lès-Mello en 2018.
Typologie Saint-Vaast-lès-Mello[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 90,6 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 8,9 7,1 8,2

Voies de communication et transports

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La commune est desservie, en 2023, par les lignes S1, S2 ainsi que par les services de transport à la demande AXO+3 et AXO+4 du réseau AXO. Elle est également desservie par les lignes 646, 647, 648 et 6345 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Vedastus (1190) ; Saint Vast les Mello (XVe) ; la parroisse de St Vaast lez ledict Mello (1555) ; St Vast (1667) ; Saint Vaast de Merlou (XVIIe) ; Vaast (1794) ; Saint Wast les Mello (XIXe) ; Saint-Vaast-lès-Mello (1840)[15].

Saint-Vaast est un hagiotoponyme qui tire son nom de la dédicace de son église à Saint Vaast, bien qu'il soit difficile de déterminer qui du village ou du lieu de culte a porté ce nom en premier.

lès-Mello est composé de la préposition lès issue du latin latus et signifiant « à côté de » et de Mello, village voisin, siège de la baronnie d'appartenance de Saint-Vaast.

Histoire

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Saint-Vaast faisait partie de la baronnie de Mello, d'où partit la révolte des Jacques au Moyen Âge.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Creil, année où la commune intègre le canton de Montataire[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Montataire

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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Saint-Vaast-lès-Mello était membre de la communauté de communes Pierre - Sud - Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[17], cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de l'agglomération creilloise pour former, le , la communauté d'agglomération Creil Sud Oise dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1965 Roger Jumel   Ouvrier
1965 1971 René Duriez   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
1983 1999[18] Marc Mercier   Démissionnaire
1999 2014 Yann Lefèvre[19]   Dessinateur-projeteur
2014 février 2021[20] Jean-Jacques Daubresse[21],[22]   Employé
Vice-président de la CA Creil Sud Oise (2017→ 2021)
Décédé en fonction
juin 2021[23] En cours
(au 2 février 2022)
Nathalie Varlet    

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 1 033 habitants[Note 4], en évolution de −8,66 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
410478482431464493508528517
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5747388918798911 004833817801
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
814830804867865871839835948
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9731 0329257827788228828991 088
2018 2021 - - - - - - -
1 0451 033-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 538 hommes pour 507 femmes, soit un taux de 51,48 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,0 
3,2 
75-89 ans
7,7 
11,0 
60-74 ans
11,4 
21,0 
45-59 ans
19,9 
21,9 
30-44 ans
23,7 
19,1 
15-29 ans
14,6 
23,4 
0-14 ans
21,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Enseignement

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L'ancien groupe scolaire

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Façade ouest de l'église.

Saint-Vaast-lès-Mello compte un monument historique sur son territoire :

  • Église Saint-Vaast (classée monument historique en 1906[29]) :
    Son plan est assez simple, mais le caractère peu homogène des façades ouest et sud revèle une grande complexité du bâtiment, issu de plusieurs campagnes de construction et maintes fois remanié.
    Il se compose d'une nef de trois travées accompagnée de deux bas-côtés, dont celui du nord aussi large que la nef ; d'un transept dont les deux croisillons se prolongent vers l'est par de courte chapelles voûtées en berceau brisé ; et d'une abside à cinq pans, d'une forme particulière : les murs latéraux touchant à la croisée du transept ne sont pas droits, mais s'éloignent vers l'est. Le clocher en bâtière est assis sur la croisée du transept. La partie centrale de la façade occidentale comporte encore un mur du XIe siècle, avec une petite fenêtre en plein cintre en partie cachée par le gable du portail.
    Pendant les années 1140, la nef est reconstruite en vue de la doter de bas-côtés, en commençant par la troisième travée. Comme le montrent les piliers entre la seconde et la troisième travée, répondant au principe des piliers au milieu des arcades de l'église de Villers-Saint-Paul le voûtement n'est pas prévu dans un premier temps. Mais le maître d'œuvre change rapidement d'avis et opte pour un voûtement d'ogives, comme l'indiquent les piliers entre la première et la seconde travée, directement conçus en fonction. Des culs-de-lampe sont ajoutés sur les piliers les premiers construits, afin de recevoir la retombée des ogives. Le portail occidental est contemporain de la reconstruction de la nef et adopte l'arc en tiers-point, tout en restant sur un vocabulaire ornemental roman avec sa triple archivolte de bâtons brisés. Le portail méridional est un peu plus récent et est en cintre surhaussé. Ici, les ébrasements successifs du mur restent visibles entre les deux groupes de trois colonnettes flanquant le portail, et l'on ne compte qu'un seul rang de bâtons brisés, et l'archivolte est décorée d'un cordon en fleurs de violette.
    Dimensionné pour une porte à double vantail, le portail ne contient pourtant qu'une porte étroite. Surtout le tympan est remarquable : il contient une succession de cinq niches surmontées d'arcatures. L'on trouve un portail semblable sur l'église de Namps-au-Val. Quant au transept avec le clocher et au chœur, ils sont édifiés pendant la première moitié du XIIIe siècle. Les croisillons bénéficient de toits en pierre, comme l'on peut en voir sur les églises de Foulangues, de Montataire et de Rousseloy. Esthétiquement réussies, ces parties sont stylistiquement anachroniques, et le clocher avec son étage de beffroi percé de deux baies en tiers-point gémelées par face est très proche de celui de l'église Saint-Nicolas d'Angy, pourtant vingt-cinq ans plus ancien. Les problèmes statiques sont apparus assez tôt, et le clocher présente une importante inclinaison vers le sud. De ce fait, le clocher et deux travées de la nef ont dû être étayés dès la seconde moitié du XXe siècle.
    Restent à mentionner une grande fenêtre gothique ménagée dans le mur occidental du bas-côté nord pendant la seconde moitié du XIIIe siècle, et une réparation des murs latéraux des deux bas-côtés au XVIe siècle, ayant quelque peu modifié leur apparence[30],[31],[32].

On peut également signaler :

Appréciée pour son « spots d'escalade » sauvage par les grimpeurs de la région, elle est aménagée sur un espace de 2,7 ha, grâce à une convention entre le propriétaire, l'intercommunalité et la Fédération française de la montagne et de l'escalade et légalement ouvert aux sportifs en 2019[33].

  • Anciennes gravières : Saint-Vaast possède aujourd'hui plusieurs étangs qui ont servi à l'extraction de gravier et de sable. On a retrouvé dans un de ces étangs (le « trou à cailloux ») des épées franques. Sur le bord d'un de ces étangs, on peut apercevoir quelques ruines d'un ancien bâtiment, au lieu-dit Chantereine, ou, l'endroit où chantent les reinettes. Cette place est supposée avoir servi de vigie sur le Thérain à une époque où son cours était plus capricieux.
  • Chapelle Notre-Dame-et-Saint-Nicolas de Barisseuse, au hameau du même nom : Elle date du XIIIe siècle et ne comporte plus que deux travées, au moins une ayant été démolie, comme le montrent des arrachements dans le prolongement du mur gouttereau sud. Les voûtes d'ogives n'ont laissé que les faisceaux de demi-colonnes à chapiteaux dans les angles, et le chevet a également subi des modifications. Le petit portail au nord est assez intéressant du fait de son linteau monolithique, reposant sur deux culots et arborant un trilobe en bas-relief[34].

Héraldique

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  Blason
Tiercé en fasce d'or, d'azur et d'argent, à la crosse contournée de gueules brochant sur le tout
Détails
Adopté le 14 décembre 2023

Personnalités liées à la commune

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Saint-Vaast-lès-Mello dans les arts

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Le film les « Dents du vieux dragon », réalisé par Emmanuelle Demoris, est consacré aux carrières de Saint-Vaast-lès-Mello[35].

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Eugène Müller, « Quelques notes encore sur les cantons de Creil et Chambly », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1897-98, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 4e série, vol. II,‎ , p. 197-199 (lire en ligne, consulté le )
  • Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Montataire, Vallées de l'Oise et du Thérain, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes du canton et l'O.T.S.I. de Saint-Leu-d'Esserent, ca. 1998, 24 p., p. 21
  • Jean Vergnet-Ruiz, « Église de Saint-Vaast-lès-Mello », Bulletin de la Société historique de Compiègne, Compiègne, vol. 24,‎ , p. 231-236 et 6 planches (lire en ligne)
  • Clarisse Lorieux, « Les usines d'extraction du bassin creillois : Dossier IA60001687 », Région Hauts-de-France - Inventaire général ;, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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  • « Saint-Vaast-lès-Mello », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 916 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/1948 au 01/06/2024.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Saint-Vaast-lès-Mello » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Fiche communale de Saint-Vaast-lès-Mello », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  2. Sandre, « le Thérain »
  3. « Station hydrométrique Le Therain à Maysel », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Saint-Vaast-lès-Mello et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun à Saint-Vaast-lès-Mello », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 532.
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  18. « Le maire toujours en place », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire depuis 1983, Marc Mercier avait annoncé son désir de démissionner en janvier du poste de premier magistrat, pour raisons personnelles et professionnelles. Il évoquait également un grand découragement. Il semble que la sous-préfecture n´ait pas accepté cette décision qui, dans les faits, se traduit par son maintien à la tête de la commune ».
  19. « Yann Lefèvre repart », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elu conseiller municipal en 1989, Yann Lefèvre est devenu premier adjoint au maire en 1992 avant de succéder en 1999 à Marc Mercier, démissionnaire (nos éditions précédentes) ».
  20. « Jean-Jacques Daubresse, maire de Saint-Vaast-lès-Mello, est décédé : Jean-Jacques Daubresse, maire de Saint-Vaast-lès-Mello, est décédé aujourd'hui, jeudi 25 février, suite à un malaise cardiaque. Il était premier vice-président de l'Agglomération de Creil Sud Oise », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Réélu en juillet 2015 après l'annulation par le Conseil d'État des élections municipales de 2014 : Stéphanie Hancq, « A Saint-Vaast-lès-Mello, les élections municipales annulées », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  22. Hervé Sénamaud, « Municipales : Daubresse l'emporte de 10 voix à Saint-Vaast-lès-Mello », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
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  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Vaast-lès-Mello (60601) », (consulté le ).
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  30. Müller 1899, p. 201-203.
  31. Vergnet-Ruiz 1952, p. 231-236.
  32. Vermand ca. 1998, p. 19-20.
  33. Simon Gourru, « Saint-Vaast-lès-Mello : les Glachoirs, un site naturel d'exception enfin ouvert au public : Pique-nique, promenade, escalade… Une convention a été passée pour rendre accessible au plus grand nombre cette ancienne carrière, repère officieux de nombreux grimpeurs depuis des années », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Vermand ca. 1998, p. 20.
  35. Daniel Vernet, « Le village met en valeur l´exploitation de la pierre : Lorry, treuil et wagonnets en décoration », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).